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JOURNAL LE NORD LE NORD Vol. 44 Nº 13 Hearst ON - Jeudi 13 juin 2019 1,90 $ PP Nº 40005386 Page 3 Collation des grades 2019 à l’UdeH Yuk-Sem Won représentera le NPD De la coiffure au centre-ville ! Guy Bourgouin s’attaque au déneigement des routes du Nord de l’Ontario Pages 8 et 9 Page 5 Page 11 Page 12

JOURNAL LE NORDLE NORD - Université de Hearst

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JOURNALLE NORDLE NORD

Vol. 44 Nº 13 Hearst ON - Jeudi 13 juin 2019

1,90

$•

PP N

º 400

0538

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Page 3

Collation des grades2019 à l’UdeH

Yuk-Sem Won représentera le NPD

De la coiffure au centre-ville !

Guy Bourgouin s’attaque au déneigement desroutes du Nord de l’Ontario

Pages 8 et 9

Page 5 Page 11Page 12

2 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019

705 372-1400

Du 14 au 20 JuIN 2019Présentation du vendredi au jeudi, 19 h 30.

Pour toutes les heures additionnelles,consultez la page Facebook.

JOHN WICK 3

CLASSÉ R

États financiers de Hearst

Un rapport consolidé danslequel se retrouvent toutesles activités financières de laMunicipalité a été présentépar la firme Baker Tilly HKC. «  Les actifs financierscommunautaires se situentà 15  311  000  $  », expliqueune représentante de la firmefinancière Baker Tilly HKC,«  une hausse de 14,6  % parrapport à l’an dernier. (…)Quant aux dettes à longterme, celles-ci se chiffrent à5  383  000  $. En tout, cetteannée, du côté des dettes,vous avez fait des paiementsde 532 000 $. »Au total, les passifs financierssont de 8 136 000 $, donc unactif net de 7 175 000 $.

Prêts entre bibliothèques

Rapporté par le conseiller JoëlLauzon, la Bibliothèque

publique de Hearst tented’établir avec la Ville lefonctionnement qui existedéjà afin d’avoir une continu-ité d’effectifs. Selon M. Lau-zon, « les choses vont bien à laBibliothèque  » quoique lespertes de services, notammentle programme de prêt entrebibliothèques, viennent minerle moral de la population. «  Il faut que les genscomprennent que ce n’est pasdes services que la Municipal-ité coupe  », réitère le maireRoger Sigouin, «  c’est legouvernement provincial quicoupe. »Pour recycler le projet, laBibliothèque tente de créerune initiative propre à larégion du Nord, dans lebut de continuer d’offrir leprogramme.

Bureau de santéLe conseiller Marc Ringuetterappelle que le gouvernement

ontarien compte offrir un pro-gramme de soins dentairespour les personnes âgées àfaible revenu.«  D’autres détails sont àvenir  », indique-t-il. «  Noussommes tous dans la brumeun peu. »Depuis cette annonce, le gou-vernement a sabré le budgetdu Bureau de santé Porcupinede 1,1 million, pour ensuitefinancer 900  000  $ pour laprochaine année et finale-ment, annonçait la semainedernière qu’aucune coupurene serait imposée avant 2020.«  Comme plusieurs niveauxau gouvernement  », déploreM.  Sigouin, «  c’est commevous le dites, tout le mondeest dans la brume. On n’apas tous les détails et c’estinquiétant. »Concernant le plan dugouvernement de la refontedes 35  bureaux de santépublique communautaires en10  locations régionales,M.  Ringuette indique que leBureau Porcupine seraitjumelé aux cinq autresterritoires du Nord-Ouest.

Installation multidisciplinaire

Le Conseil des Arts de Hearsta fait une requête au conseilpour la tenue de «  PromèneArt  », une installationartistique multidisciplinaire,au courant du mois d’aout, aucentre-ville. Selon le conseillerLauzon, plusieurs entre-prises locales souhaitent enfaire part. Le CAH deman-de de l’aide à la Ville pourl’installation de tentes.

Hearst en bref : finances, bibliothèque et santéPar Maël Bisson

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Un cercle de partage a étéorganisé au Centre d’éduca-tion holistique Mamaw-matawa, à Constance Lake. Leprojet MAMO tenait le ven-dredi 7 juin, le dernier atelierde son programme. Une qua-rantaine d’individus se sontprésentés pour l’évènement.Le dévoilement des courte-pointes a dû être reporté suiteà un départ surpris. L’artisteresponsable du projet,Samantha Matthews, a quittéle projet sur de mauvais ter-mes. « Il y a eu des incidents àHearst, qui a fait en sorte quepour Mme Matthews venir àun évènement qui voulaitcélébrer la réconciliation,quand elle trouvait que nosdeux communautés n’étaientpas rendues là, c’était mal-honnête de sa part », expliquela responsable du projet,Mélissa Vernier. Avec ce départ, l’équipeMAMO a été contrainte dechanger la forme de l’évène-ment, pour être en mesure degérer tout cela en plus d’in-viter les gens à partager leuropinion.L’évènement, tout en faisantle partage des courtepointesscolaires et communautaires,était une occasion de se remé-morer les objectifs du projetqui visent la réconciliation.« Amener nos deux commu-nautés, Hearst et ConstanceLake », rajoute Mme Vernier,« à travailler ensemble, à dis-cuter aussi des probléma-tiques comme le racisme etque peut-on faire pourchanger ces situations. »Le résultat du projet, soit troiscourtepointes scolaires et

communautaires, a été mis enexposition. Un peu plus de80  personnes ont aidé à lacréation de ces courtepointes.«  C’était un projet qui sevoulait communautaire  »,raconte Mme Vernier. « Tousles gens des deux commu-nautés étaient invités auxsessions de créations. »Le second objectif de cerassemblement était de fairele point sur le déroulement duprojet ainsi que des bons etmauvais coups. «  Pour ceux qui étaientprésents aujourd’hui  », dé-clare la responsable, «  ilsont tous exprimé une volontéde travailler pour la récon-ciliation. »Grâce à ce partage, l’instiga-trice du projet a constaté queles gens impliqués souhaitentque le projet continue. Desmodifications au projet serontapportées pour répondre«  davantage aux intérêts ettravailler sur des stratégiespour amener les gens à tra-vailler davantage ensemble ».

MAMO : l’invitée claque la portePar Maël Bisson

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019 3

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Voilà une autre sessionparlementaire sur laquelle sesont fermés les rideaux. Lejeudi 6  juin, les députésontariens siégeaient à Queen’sPark pour la dernière foisavant la pause estivale. Une session hautementcontroversée, parsemée parles coupures des progres-sistes-conservateurs. Élu le7  juin 2018, le premierministre Doug Ford avait uneidée en tête : réduire le déficitprovincial ! Rien ni personnene pourrait l’en empêcher.

Éducation En juillet 2018, le gouverne-ment annonçait l’abrogationdu programme d’éducationsexuelle, mis en place par legouvernement libéral précé-dant en 2015. Conséquence decette action  : le curriculumdu programme, qui seraitenseigné en septembre, sevoyait retourner en 1998. Àla suite de pressions, lesprogressistes-conservateurscédaient en partie et accep-taient de conserver les notionsde consentement, d’identitéde genre et de cybersécurité.Plus tard au courant de l’an-née, le gouvernement Forddéclarait, le 15 mars dernier,une augmentation d’élèvesdans les salles de classe, enplus de l’abolition de 3475postes d’enseignement aucours des quatre prochainesannées. Ces compressions

permettraient au gouverne-ment d’épargner 292 millionsde dollars annuellement d’iciquatre ans. Une annonce con-tredite à multiples répétitionspar la ministre de l’Éducation,Lisa Thompson, affirmantqu’«  aucun enseignant neperdra son emploi ». « Le premier mot que j’utili-serais pour décrire toute cettesituation  », avoue M.  Bour-gouin, « c’est de s’attaquer àl’éducation, de s’attaquer à laplus grande richesse de notreprovince : notre jeunesse. Cesont eux qui vont nous rem-placer demain. Qu’on aillechercher un milliard sur le dosdes étudiants, de grossir lesclasses et mettre tout ce stresssur les enseignants, c’estdéplorable. »

SantéPour que Doug Ford atteigneson objectif d’équilibre budgé-taire, il devra réduire lesdépenses de la province de 8,6milliards d’ici 2022-2023.C’est ce qu’avance le Bureaude la responsabilité financièrede l’Ontario. Pour procéder, legouvernement a l’intention decombiner 35 bureaux de santépublique locaux en 10 entitésrégionales.«  Ils (les progressistes-conservateurs) nous disentque ça va améliorer notresystème de santé », raconte,M. Bourgouin. « On a juste àaller parler à n’importe quel

administrateur. Plusieurs medisent “Guy on n’aura pas lechoix, on va devoir couper eton va avoir de la misère àarriver”. »

FrancophonieUn autre grand martyre de cenouveau gouvernement restela communauté francophone.L’abolition du Commissariataux services en français, l’an-nulation de l’Université del’Ontario français, le retour enarrière d’une subvention de2,9 millions pour un centred’arts de la scène francophoned’Ottawa et les compressionsd’un milliard de dollars auministère des Affaires fran-cophones, ministère qui avaitété initialement aboli au débutdu règne Ford, ne sont quequelques exemples descoupures qui ont troublé lacommunauté francophone.Pour le premier anniversairede l’élection des progressistes-conservateurs, une journéed’action avait lieu afin decombattre les compressionsdu gouvernement ontarien.

Une 1re expériencePour M.  Bourgouin, ils’agissait d’une premièreexpérience en tant que par-lementaire. « Ce fut toute uneannée ! Je m’attendais à deschoses, mais qu’un gouverne-ment procède à des actionsdraconiennes comme ça,non », avoue-t-il. « Quand tucommences comme député, il

y a un apprentissage abruptqui se présente, surtout àQueen’s Park. C’est un travailqui prend beaucoup de place,mais c’est un travail quej’aime beaucoup. »Moins d’une semaine avantl’ajournement, M. Bourgouina eu la chance de présenter unprojet de loi personnel. Il pro-posait un reclassement desroutes 11 et 17 dans le Nord del’Ontario, pour que le déneige-ment de celles-ci se fasse plusrapidement, laissant lesroutes fermées moinslongtemps, l’hiver.«  Puisque c’était mon pre-mier, j’étais fier de le faire »,avoue-t-il. « Dans un projet deloi, il y a beaucoup d’ouvragequi s’y retrouve. Au début, jedevais trouver un sujet et avecl’hiver qu’on a eu, l’idée estvenue assez vite. Les routesdemeuraient fermées et lesélecteurs venaient me voir medisant que quelque chosedevait être fait. » Selon lui, c’est un projet quidevrait faire l’unanimité chezles élus provinciaux. Ilapporte que lorsqu’une routedemeure close, cela affectel’économie de la province.Quoique ce soit un sujet quilui tient à cœur, il déclare quec’est loin d’être partisan.5 mois de « vacances »

À moins de 24 h avant la finde la session, Doug Fordannonçait un ajournement de

l’assemblée parlementairede cinq mois. Les députésontariens reviendront donc le28 octobre, après les électionsfédérales, comparativementau retour habituel desparlementaires prévu le9 septembre. « Ça se prend mal ! On est làpour travailler pour laprovince. On est payé pourreprésenter l’Ontario  »,dénonce le néodémocrate.« D’habitude on revient aprèsla fête du Travail, mais là c’estdrôle on revient après lesélections. Je pense que lapopularité de M.  Ford est sibasse que M. Scheer ne veutpas être vu avec lui. »Si l’ajournement peut êtredécrit comme des vacances del’Assemblée législative, ledéputé local a l’intention devisiter les communautés de sacirconscription dans le butde se mettre à jour sur lesbesoins et inquiétudes de sesélecteurs. « C’est certain queje dois retourner dans lescommunautés du Nord  »,indique-t-il. «  Il y a FortAlbany surtout qui a déclarél’urgence concernant les pro-blèmes d’alcool et d’opioïdes.(….) J’ai tout de même l’inten-tion d’être aux festivals et jene veux pas que le monde segêne de venir me voir et meparler. »Il y a aussi le bureau de Hearstqui se retrouve dans ses plans.

Session législative 2018-2019: pas facile pour personne! Par Maël Bisson

4 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019

ChroniqueRéjean Paulin (Francopresse)

Opinion : Les mots évoluentJOURNAL

LE NORDLE NORDÉquipe

Steve Mc InnisDirecteur général et é[email protected]

Marie-Claude MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected]

Mael [email protected]

Dirigez vos communiqués :[email protected]

Chloé [email protected]

Isabelle SabourinGuy MorinCollaborateurs

AbonnementsPapier Électronique1 an 75 $ 1 an 60 $2 ans 140 $ 2 ans 100 $

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Notre journal rectifiera toute erreur de sa partqui lui est signalée dans les 48 heures suivantla publication. La responsabilité de notrejournal se limite, dans tous les cas, à l’espaceoccupé par l’erreur, pourvu que l’annonce enquestion nous soit parvenue avant l’heure detombée. Il est interdit de reproduire lecontenu de ce journal sans l’autorisationécrite et expresse de la direction. Nous recon-naissons l’aide financière du Gouvernementdu Canada, par l’entremise du Fonds du Ca-nada pour les périodiques pour nos activitésd’édition.Prenez note que nous ne sommes pas res-ponsables des fautes dans plusieurs des pu-blicités du journal. Nombreuses sont cellesqui nous arrivent déjà toutes prêtes et ilnous est donc impossible de changer quoique ce soit dans ces textes.

ISSN 1199-0805

* Taxe incluse

La discrétion des chefs sur les langues officiellesQuand un sujet est délicat, on s’abstient d’en parler ou bien ons’arrange pour ne pas trop se faire entendre s’il en est question.Il y a lieu de croire que les langues officielles tombent dans cettecatégorie.Le Symposium sur les 50 ans de la Loi sur les langues officiellesa eu lieu les 27 et 28 mai dernier à Ottawa. Imaginons le scé-nario des grands évènements pour cette occasion.Le premier ministre et les chefs des autres partis seraient mon-tés tour à tour sur les tribunes, auraient prononcé un discoursenlevant par le style et alléchant par le contenu. Toute la pressenationale aurait été là, caméra à l’épaule et micro au poing. Lesjournalistes auraient fait le fameux « scrum », ces entrevuesimprovisées courantes sur la scène politique, où on se rue surles politiciens pour obtenir « une bonne clip », ce court passagequi passera bien dans un reportage bien ficelé. Trois chefs à la fois, au même endroit, c’est du bonbon pour lapresse. Le sujet à l’ordre du jour gagne soudain en importanceet inonde l’opinion publique. Il faut bien l’admettre, en couver-ture politique, les têtes d’affiche font l’évènement autant quele sujet lui-même. Ce sont elles qui propulsent dossiers etdébats dans l’imaginaire du peuple. En d’autres mots, les Trudeau, Scheer et Singh, respectivementlibéral, conservateur et néodémocrate, ont préféré éviter lesprojecteurs pendant le symposium. Ils n’étaient pourtant pasloin. Le Centre national des arts, où avait lieu le rassemble-ment, est à deux pas du Parlement. Juste à une courte marchede santé entre leur bureau et la rue Elgin.Quelques ministres et porte-paroles ont parlé à leur place. Ilsont bien fait leur travail, mais n’empêche que ça donne une idéede l’importance que les stratèges en communication ont vouludonner à la rencontre.Ces absences ou silences ne sont pas aléatoires en politique. Ilsrépondent à une stratégie. On quantifie les votes et les gens quivont voir et entendre. On est face à une population que l’on veutinfluencer et à une presse en quête de cote d’écoute et delecteurs. Les stratèges jouent le jeu des communications pourbâtir un capital sympathie, ce fer de lance pour le grand jouroù les électeurs passeront derrière l’isoloir. Ce jour-là n’est pastrès loin. Des élections auront lieu à l’automne.Pourtant, l’évènement n’était pas banal. On célèbre cette annéele demi-siècle d’une loi appelée à façonner le pays dans le sensde l’ouverture à l’autre, en quête d’un grand idéal dans toutesociété heureuse, celui de l’égalité. Ce n’est pas rien.Il y avait aussi de quoi nourrir les discours. Le commissaire auxlangues officielles, Raymond Théberge, avait présenté son rap-port annuel quelques semaines plus tôt. Il recommandait ledépôt d’une nouvelle mouture de la Loi qui placerait les languesofficielles au cœur des priorités, avec du « leadeurship » et du« courage politique », avait-il pris la peine d’ajouter.Il souhaite aussi l’ajout de clauses précises pour obliger lesprovinces et territoires à mettre la main à la pâte, en consultantles communautés en situation minoritaire et à tenir compte deleurs besoins.Pourquoi la classe politique se fait-elle aussi discrète ? Le sujetserait-il un peu embarrassant dans certains milieux ?Il ne faut peut-être pas forcer la note jusqu’à conclure à l’indif-férence. Cela dit, il est certain que l’on ne veut pas pousser tropfort quant à l’envergure à donner à ce dossier, pourtant d’unegrande importance pour le Canada entier et ses citoyens.C’est comme si on convenait de continuer à modeler ce Canadabilingue, mais en se tenant un peu à l’écart des projecteurs pourne pas froisser les récalcitrants.

Le rapport de la Commission d’enquête nationale sur lesfemmes et les filles autochtones disparues et assassinées faitbouger les choses. Ses recommandations sont importantes,mais son langage l’est aussi, alors que le rapport réfère augénocide de multiple fois. Un terme qui évolue dans la sociétéactuelle. Non pas pour diminuer les références passées(Rwanda, Darfour, Arménie), mais pour en inclure de nou-velles et pour faire évoluer la conscience universelle.Une réalisation qui traversera les frontières du Canada, alorsque de nombreux exemples de colonialisme moderne pren-nent racine de génocides passés.C’est le même processus pour les personnes issues de la diver-sité sexuelle (2ELGBTQQIA), où l’inclusion dans une appella-tion générique est constante.En 2016, le premier ministre du Canada a abordé les droits desminorités sexuelles à la cérémonie d’ouverture du sommet del’Organisation internationale de la Francophonie, à Antana-narivo, la capitale de Madagascar. Justin Trudeau utilisaitalors le terme LGBTQ pour parler de la défense des droits deslesbiennes, gais, bisexuels, transgenres ou queer.En incluant les personnes bispirituelles, celles en question-nement et les personnes intersexuées ou asexuelles, la com-mission d’enquête tend bien sûr la main aux autochtones detout horizon dans une volonté de tous les inclure dans ces mil-liers de disparitions, tortures et meurtres.Que l’enquête avait été restreinte à la seule réalité des femmeset filles, son travail aurait nui au constat de la cible réelle : lesAutochtones.

Maxence Jaillet, rédacteur en chef, journal L’Aquilon

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019 5

Originaire de Hearst, Yuk-Sem Won représentera leNouveau Parti démocratiquepour la circonscription deThunder Bay-Rainy River lorsdes élections fédérales du21  octobre prochain.Mme  Won a remporté lacandidature du parti à la suited’élections qui ont eu lieu aucourant du weekend du1er juin.«  C’est super ! Je suisvraiment excitée de pouvoirajouter mon nom et essayerde faire une différence pour lapopulation. » Mme  Won déclarait seprésenter en politique afin depouvoir donner une meilleurereprésentation des gens. Selonelle, le NPD est un parti quidemeure à l’écoute des gens« de tous les jours ». La nou-velle candidate néo-démoc-rate souligne aussi le fait quedes décisions sont prises, parcertains députés, sans qu’il yait de consultation préalableavec leurs électeurs. Desdécisions, selon elle, qui vontsouvent à l’encontre des

demandes de la population. «  Depuis toujours en poli-tique, en campagne élec-torale », affirme-t-elle, « pleinde promesses vides sontprononcées et quand vient letemps d’agir, les paroless’envolent. Ça, je necomprends pas et c’est pourcela que je veux apporter unementalité communautaire,non seulement pour ThunderBay-Rainy River, mais pourtout le Nord. »Avec quelques mois avantl’élection pancanadienne,Mme  Won compte rendrevisite aux communautésregroupées par la circonscrip-tion de TB-RR afin de semettre à jour, de constater lesdifférentes réalités.«  L’important, c’est d’allerrencontrer les gens », dit-elle,« même dans les petites com-munautés. D’aller leur parleret de dire “oui, votre réalité esttout aussi importante” et deleur demander de quelle façonle gouvernement fédéral peutoffrir son support. »Une nouvelle tête occupera le

rôle de député, puisque lelibéral Don Rusnak, élu en2015, ne se représentera pas.Concernant ses opposants, lacandidate néo-démocrate nes’inquiète guère. Elle devras’engager dans la compétitionavec Linda Rydholm, candi-date conservatrice et avec unreprésentant libéral qui tardeà être sélectionnée.

« Je pense que j’ai de bonneschances de recruter etmobiliser les gens pour unchangement », affirme-t-elle.«  Les libéraux ont eu unechance ces derniers quatreans. M.  Rusnak n’a pas ététrès présent au sein descommunautés, selon ce queles gens me disent : “on ne levoit pas, il ne se présente pas

aux évènements, nous n’avonspas d’opportunité de luiparler”. »Quant au parti conservateur,lance-t-elle en échappant unrire, elle a confiance que lesgens du Nord « réalisent quetout comme au palierprovincial, les fédéraux ontune mentalité qui ne fit pasavec la région ».

Élections fédérales : une hearstéenne est nommée candidate du NPD Par Maël Bisson

Hearst aura accueilli 144évacués de la PremièreNation de Pikangikum. Lacommunauté du nord-ouestde la province demeure men-acée par le feu Red Lake 14.Les sinistrés sont arrivés àHearst au courant de la soiréedu mardi 4  juin. Ils ont étéinstallés au Travel Inn. Hearstaccordait un logement tempo-raire aux membres dePikangikum pour venir aussien aide à Kapuskasing qui nepouvait plus accueillird’individus. La Ville étaitl’hôte de 736 résidents. « C’est un plus grand nombreque ce que l’on reçoit nor-malement », indique GuylainBaril de la Ville de Kapuska-sing. « On se tient plus procheentre 500 et 550 évacuéshabituellement, donc près de200 de plus. On a dû les logermalheureusement dans unlogis de groupe à l’aréna, au

club de curling, sur des petitslits temporaires. » N’étant pas une situation desplus confortable, Kapuskasingcherchait à leur offrir unséjour plus adéquat. En tout,231  évacués ont donc étéacheminés dans les commu-nautés avoisinantes deHearst, Smooth Rock Falls etCochrane. En ce qui concernele séjour des sinistrés, uneindication de temps n’a pasencore été déterminée. « On a déjà vu des évacuationsdurer aussi peu que 10 jours »,avance M. Baril, « et puis onen a qui sont restés pourplusieurs années. Ce qu’onentend, par contre, c’est quel’évacuation est arrivée à unarrêt. Alors ça suggère que lasituation n’est plus critique. »À la publication de ce texte, lebrasier Red Lake 14 demeu-rait aux alentours du 3800hectares.

Hearst reçoit des évacués dePikangikumPar Maël Bisson

6 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019

Les auditeurs des radioscommunautaires de languefrançaise du Canada ontaccès à leur station préféréeen tout temps grâce à l’appli-cation mobile et plateformenumérique NosRadios.ca,lancée le 21 mai par l’Alliancedes radios communautaires

du Canada (ARC du Canada). Ce virage numérique qu’en-treprend la radio commu-nautaire permettra auxauditeurs d’écouter les sta-tions de radio locales partoutau pays, selon ClaudeChabot, président de l’ARC.« L’application va permettre

aux gens d’écouter la radiopendant qu’ils sont en voyagepar exemple au lieu detoujours l’écouter dans lavoiture. » Directeur de la radio commu-nautaire CKGN-FM, dans leNord ontarien, M. Chabot es-time que les radios commu-

nautaires occupent une placeimportante dans les commu-nautés francophones. « On abeaucoup de soutien auprèsde la communauté. C’estvraiment une fierté en faitpour la communauté d’avoirsa propre radio communau-taire. »

Défis pour les radiosSelon Simon Forgues, di-recteur des communicationsde l’ARC, il est importantpour les radios de conserverleur public cible et de ne passe lancer dans des compéti-tions déloyales. La couver-ture locale telle que lesconseils municipaux ou lesévènements locaux doitprimer sur les autres types decontenu. L’avenir numériquedes radios communautairesen dépend. « La planche desalut ou la survie des radiosva passer par les services deproximité. Il ne faut pastomber dans le piège depenser que parce que l’inter-net amène la possibilité d’é-couter des radios de partoutà travers le monde que lesradios vont devoir semétamorphoser pour satis-faire autant les auditeurs deStrasbourg en Europe queceux de Penetanguishene enOntario. » Le virage numérique des ra-dios communautaires amèned’autres obstacles. SimonForgues pointe du doigt lefait que la majorité desrevenus publicitaires estarrachée par de plus grossesentreprises numériques, cequi constitue un défi en soiétant donné que l’applicationNosradios.ca côtoiera cestitans du web. « C’est sûr quequand il y a des géantscomme Google ou Facebookqui arrachent grosso modo80 % de l’assiette publicitaireen ligne, c’est difficile pourles petites radios d’allerarracher la part du lion. »

Les radios communautaires entreprennent le virage numériqueCharles-Antoine Côté (Francopresse)

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8 JEUDi 13 JUiN 2019 | LEJOURNALLENORD.COM LEJOURNALLENORD.COM | JEUDi 13 JUiN 2019 9

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Papa adore le plein air ? Un pique-nique suivi d’une partie de pêche, d’une randonnée en forêt ou d’uneexcursion en kayak, par exemple, fera certainement le bonheur de tous ! La géocachette est aussi parfaitepour se divertir en famille. Et si vous y alliez pour « la totale », c’est-à-dire une fin de semaine de camping ?

Enfin, si le beau temps fait défaut, vous pouvez, selon les intérêts de papa, tenter votre chance sur les allées de quilles ou les murs d’escalade, aller au cinéma, cuisiner en famille, jouer à des jeux vidéo ou de société, etc. Et pourquoi ne pas finir la journée en beautéavec une partie de cache-cache dans le noir qui le fera retomber en enfance ?

« Les enfants, faisons une surprise à papa ! »Dévoué, aimant, rigolo, affectueux… votre amoureux est le meilleur père du monde et vous aimeriez faire quelque chose de spé-cial avec vos enfants pour lui témoigner votre appréciation ? Voici quelques suggestions d’activités idéales pour la fête des Pères !

Repas servi avec amour : apporter le déjeuner au lit à Papa ou lui préparer un souper selon ses goûts est assurément gagnant !Demandez aux enfants de décorer le plateau ou la table avec des confettis, des bricolages, des dessins, etc. Bien entendu, le

service devra être impeccable — interdiction formelle à Papa de se lever pour réchauffer son café !

Lave-auto à domicile : s’il fait beau, pourquoi ne pas laver la voiture de Papa ? Si tous mettent la main à la pâte, cela s’effectueraen deux temps trois mouvements ! Ensuite, une balade en famille dans le véhicule propre comme un sou neuf s’imposera vers

une destination que Papa aura choisie. Irez-vous au mini-golf ? À la crèmerie ? Au parc ? À la montagne ?

Cinéma-maison « de luxe » : terminez la journée en beauté avec une soirée cinéma à la maison. Laissez Papa choisir le film etagrémentez la séance avec un bol de nachos tout garnis ou ses friandises préférées. Comme cerise sur le gâteau, offrez-lui un

petit massage à tour de rôle pendant le visionnement !

10 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019

Le métier de trucker en est undes plus indispensables,surtout pour nous autresvivant dans le Nord. On neréalise pas toujours à quelpoint on en dépend, afinque bien des produits restentà un coût relativementabor-dable pour la majoritédes consommateurs. L’un de

ces convoyeurs, Gilles Beaure-gard, fait chaque semaine letrajet Amos-Hearst depuis13 ans dans le but d’approvi-sionner certaines entreprisesd’ici, dans ce métier decamionneur qui est le siendepuis maintenant 39 ans.Il venait d’avoir 18  ans, leGilles, quand il commença à

chauffer le camion à poubellespour lequel il en ramassait, àMatagami, dans le nord del’Abitibi. C’est le conducteurlui-même qui lui apprit com-ment manipuler clutch ettransmission, «  tranquille-ment, pas vite », nous dit-il. Àl’hiver, il fut transféré à la baieJames, sur un camion de

déneigement de la mêmecompagnie, tout comme lajeune femme qui l’intéressait,et qui travaillait aux cuisinesdu campement. Le couple fitainsi le va-et-vient pendanttrois ans, économisant assezd’argent pour se marier, il y a35 ans. Mais lui ne laissa pastomber la route pour autant,car c’était elle son premieramour. Au cours de sa carrière, GillesBeauregard a aussi charrié endouble, soit deux trailers l’underrière l’autre, il a fait lecamion à ciment, le boomtruck avec nacelle et mât de100, 200 pieds pour souleverde la marchandise, et mêmel’autobus. Après cette dernièreexpérience, il est devenucontremaitre au garage de lacompagnie qui l’employaitpour le bus pendant quelquesannées, avant de reprendre levolant d’un camion. « J’adorela route, sans ça je ne seraispas icitte aujourd’hui. C’est unplaisir, moi je suis un gars dela route. » Même si on l’aime, la routepeut paraitre très longue desfois  : comment fait-il pourrester éveillé ? Tout simple-ment, il se trouve un station-nement et fait un dodo d’unevingtaine de minutes, lorsqueles yeux veulent se fermer. Illui arrive de faire une petitemarche aussi ou d’écouter lerock des années 80-90 d’uneradio de Timmins. « J’aime lamusique, mais j’aime surtoutla radio. C’est là-dessus qu’onapprend le plus vite si la routeest fermée quelque part. »Tout travail a sesinconvénients aussi. « C’est lematin que c’est le plus dur. Selever à deux heures pour êtresur place et commencer la

livraison à huit heures etquart, à Moonbeam. Sinon, jefinirais plus tard, des fois troptard aussi pour travailler lelendemain  ». Entre eux, lescamionneurs ont fini parconnaitre leurs horaires : « onne se nuit plus pantoute, là, onse connait, on s’envoie lamain, depuis quelques annéesça va très bien. Avant, on étaittous en arrière l’un de l’autre,et des fois on est marabout, onveut se dépêcher », expliqueGilles. Sa femme trouve le tempsplus long lorsqu’il est à lamaison, parce qu’elle esthabituée à être seule, dit-il.« Elle a son petit train-train.Quand t’arrives, là on diraitqu’on dérange. » Concernantson maintien en bonne santé,Gilles pense qu’il fauttravailler intelligemment.«  Au début, je me prenaispour Hercule », et il a vite eumal au dos. Les vieux routierslui ont alors expliqué qu’ildevait ployer les genoux et sebaisser pour soulever lesboites une par une. Main-tenant, quand le corps parlefort, il l’écoute, avoue-t-il,surtout que sa femme le luirappelle  : «  Tu te pensesjeune, mais tu es vieux,ralentis ». L’amoureux de la route pensequand même à la retraite, touten n’envisageant pas devraiment s’arrêter. Il penseplutôt recommencer àconduire un bus à mi-temps,ou faire des commissions pourdes garages. «  J’adore laroute, j’adore les gens  »,répète-t-il. Autrement dit,Gilles Beauregard continuerad’accumuler des millesjusqu’au bout du chemin de savie !

Le 14 juin 1949, monsieur Maurice Gagnon etmademoiselle Rachel Breton avaient le grandbonheur de célébrer leur mariage à l’église

St-François-Xavier de Mattice. Depuis, 70 ans d’amour, de partage, d’épreuvessurmontées ! Chers parents, vous avez toutes lesraisons d’être fiers du bout de chemin parcouru

ensemble main dans la main. Joyeuses noces de platine !

70belles années

Mille après mille avec GillesPar Elsie Suréna

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019 11

Que pouvez-vous faire pour contribuer à notre économie locale ?Parce qu’il faut croire en notre communauté!

Toucher EssayerÉcouter des conseils

Aucune boutique en ligne n’offre cette expérience !

Quand on achète dans un commerce local, c’est vivreune expérience de magasinage.

C’est (presque) l’été et unnouveau salon de coiffure a vule jour ce 4 juin écoulé sur larue George. La propriétaire,Anne-Marie Rhéaume, avaitles yeux brillants d’excitationlors de notre rencontre, laveille de l’ouverture officiellede Admyre’s. Parce que pourelle, ce n’est pas rien ça : ellevit la réalisation d’un rêve,comprise et soutenue par sonchum.La nouvelle entrepreneure ditavoir toujours eu envie detravailler à partir de chez elle.Son mari lui a suggéré unbeau jour de vendre leurmaison et d’acheter le présentlocal pour en faire le salon decoiffure rêvé, plus encoredepuis 2009 quand elle acommencé dans une autreentreprise du même genre.Vous pensez bien qu’elle n’apas hésité à répondre oui,celle qui se dit choyée d’avoirce monsieur dans sa vie. Toute l’affaire a commencébien avant, cependant, avecses parents qui eux autresavaient suivi une formationpour la coiffure à Thunder

Bay. « Anne-Marie, t’aimeraistellement ça, ce cours-là !  »,avait dit sa mère. Avec raison,car sa fille reconnait qu’ellepassait son temps à jouer dansles cheveux des gens de sonentourage, surtout les copinesà l’école. Bien que ce fut unepassion, elle ne l’envisageaitpas à l’époque comme untravail, dit-elle, car «  untravail c’est quelque chose quetu fais pour avoir de l’argentalors que ça, c’est quelquechose que j’aimais justefaire  ». Elle coupait lescheveux de ses Barbie,taquinait tout le temps la têtedes amis et de la famille, puisfinalement décida d’aller voirà Thunder Bay aussi, au NewWawe School of Hair Design,encouragée par son père quipensait à une entreprisefamiliale. Finalement, lesparents ont laissé tomber avecle temps, mais elle a continuéet a réussi son examen provin-cial de coupe de cheveux pourhommes et femmes, ce pourl’obtention de la licence àrenouveler chaque année. Cette passionnée de la coiffure

ne s’est pas contentée de ça.Elle se rend souvent à desconventions, tant au Canadaqu’à l’international, afin de semaintenir à jour dans sondomaine, explique-t-elle. C’estainsi qu’elle a profité de cellestenues au Mexique en 2014 et2016 pour suivre des sémi-naires de perfectionnement etmieux connaitre les nouvellestendances et techniques encoupe, texture et coloration,sans négliger certains aspectsde la gestion d’entreprisecomme le marketing et lavente. Ces conventionsdonnent un coup de fouet à samotivation, affirme-t-elle,surtout lorsqu’elle réussitquelque chose et voit despersonnes se regarder dans lemiroir et se trouver belles.« Je charge un peu plus cher,mais je crois que les résultatsmontrent pourquoi.  » Ellepense aussi que l’un despoints forts du salon sera lacoloration, et que grâce auxcours suivis, elle saura satis-faire les gens qui réclamentdes styles complexes ou descoupes plus élaborées vus sur

Pinterest ou sur Instagram. Lesalon offrira aussi de pluslongues heures d’ouverture,du mardi au samedi, mais iln’y aura qu’une coiffeuse deservice. «  J’aime préserverune certaine intimité avecma cliente pour qu’elle sesente confortable et luidonner toute mon attention »,dit la patronne.Toutefois, un aspect de laréa-lité en matière de soins debeauté, c’est que certainespersonnes ne pourront jamaisse rendre au salon pourdiverses raisons, maladie,handicap ou autre. Anne-Marie Rhéaume dit avoirtravaillé à domicile à unmoment donné, mais quemaintenant, avec la clientèlequ’elle s’est constituée, ce nesera plus possible. Elle vadonc transmettre ces cas auxdeux coiffeuses mobiles deMattice, si jamais une telledemande spéciale se présente. Un des avantages de ses dixans d’expérience, c’est qu’àAdmyre’s, plusieurs gammesde produits sont déjà connuesde madame Rhéaume. Elle

utilise donc ceux qu’elle aimele plus, tout en y ajoutant ceuxque ses clients préfèrent, cequi est pour elle une façon defaciliter l’achat local. Il y aaussi une section hommes,des accessoires, des fers plats,bref elle vise plusieurs typesde cheveux, dans différentsétats, afin d’accomplir samission  : «  J’aime prendresoin des cheveux, j’aime uncheveu en santé, précise-t-elle, même si ça peut prendreun peu plus de temps, ce quivaut mieux que de risquer del’endommager. » Et les têtes crépues de ladiversité à Hearst, il y aura cequ’il faut pour elles ? « Je suisdans le processus d’avoir uneplace pour ces personnesaussi parce que c’est un typede cheveu très fragile, qu’onne connait pas bien parcequ’on n’a jamais joué avec. Jene me sens pas confortable dele faire maintenant, vu que jen’en ai pas encore la capacité,je suis encore dans mes étudeslà-dedans. » C’est noté.

Coiffure et modernité chez Admyre’sPar Elsie Suréna

12 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019

Collation des grades de l’UdeH : Louise Tanguay à l’honneurPar Maël BissonL’Université de Hearst aprocédé à sa soixantième col-lation des grades le samedi8 juin 2019, alors que 36 étu-diants se sont vu remettre un

diplôme universitaire.Cette année, 100  % desdiplômés ont fait l’entièreté deleur programme avec le modede cours en bloc. Il s’agit du

deuxième groupe de diplômésdans ce nouveau mode d’ap-prentissage.Lors de l’évènement, l’Univer-sité décernait à la photographe

Louise Tanguay un doctorathonorifique ès lettres.« On se sent honorée », avoueMme  Tanguay, «  on se senttrès émue. »

Originaire de Hearst,Mme Tanguay est la neuvièmerécipiendaire d’un titrehonorifique de l’Université deHearst et seulement latroisième ès lettres. «  Mme  Tanguay, c’estquelqu’un d’ici, c’est quelqu’unqui a fait des choix parfoisdéchirants dans la vie, pourassumer sa passion », racontele recteur de l’Université, LucBussières. « Elle a contribué àla réputation du Nord del’Ontario, pour le faireconnaitre, le faire découvrir autravers de ses images. » Depuis 50 ans, Louise Tanguayœuvre en tant que pho-tographe. Atteinte aujourd’huid’un cancer incurable, lepronostic n’indiquant quequelques mois, pour ellel’avenir est incertain.

Le plus important conseilscolaire au pays songe àrépondre aux coupes en édu-cation du gouvernement ensabrant le transport de 6500élèves en immersionfrançaise. Canadian Parentsfor French Ontario est préoc-cupé pour l’avenir des inscrip-tions et des programmes auToronto District School Boardet s’alarme de l’effet nationald’un tel choix. Après avoir accompagné desparents en délégation devantle Toronto District SchoolBoard (TDSB), le 27 mai et le3  juin, la directrice généralede Canadian Parents forFrench Ontario (CPFO) estcatégorique. «  Si Torontocoupe le transport aux élèvesde nos programmes, estimeBetty Gormley, d’autres con-seils vont penser qu’ils peu-vent aussi le faire. »La province voudrait aug-menter la taille des classes àpartir de la 4e année dans tousles programmes et diminuerde 3000 le nombre de profes-sionnels afin d’épargner unmilliard sur trois ans. Avecses 600  écoles et 246 000élèves, le TDSB devraiten conséquence réduire de

42 millions son prochainbudget.Le transport des élèves en im-mersion est dans sa mire,puisqu’il occasionne desdépenses hors normes enraison de l’absence d’écolesoffrant le programme danschaque quartier. L’auto-rité fournit des autobus àl’élémentaire et des bil-lets de transport public ausecondaire.CPFO craint des coupes de9 millions visant le transportet de 12,1 pour le programme-cadre de langue seconde, maisaussi une réduction de la tailledes classes au secondaire.

De faibles taux de rétention

«  Le programme n’a pas unbon taux de rétention etles classes ne sont pas rem-plies jusqu’à la 12e année, ex-plique Betty Gormley. Si onimpose un minimum de24  élèves, par exemple, lecours serait éli-miné s’il y enavait seulement 20. Çavoudrait dire qu’ils ne ter-mineront pas leur apprentis-sage et ne pourront pasobtenir la reconnaissanceinternationale de leurs com-pétences. »

Elle insiste sur la responsabi-lité du TDSB dans cet exer-cice. « La province a coupé lebudget de manière globale,mais pas spécifiquement letransport pour la langueseconde. On se demandepourquoi cette dépense estciblée par le conseil scolaire.C’est évidemment un choixqui leur revient. »La directrice générale de l’As-sociation canadienne des pro-fessionnels de l’immersion(ACPI) regrette le timing descoupures. « On est en situa-tion de pénurie de profs, re-marque Chantal Bourbonnais.Couper des postes, ce n’estpas une bonne chose, surtouten Ontario. »Elle met en doute les motiva-tions des élus de Toronto.« Traditionnellement, les pa-rents en éducation sont trèsmobilisés et les conseils lesavent. Il y a un parallèle àfaire avec le milieu minori-taire. »« Pas d’organisme pourles mathématiques »

Des groupes de parents fran-cophones au Canada ontmené les luttes pour les écolesfrançaises dès les années 1970et ils ont obtenu la gestion

scolaire à partir de 1990,armés de droits constitution-nels. Leurs vis-à-vis anglo-phones ont égalementcombattu pour les écolesd’immersion et demeurentprêts à les défendre, rappellela directrice générale, même sicet enseignement ne jouitd’aucune protection.«  Je me demande si, juste-ment, les conseils scolairesprennent certaines décisionsen sachant que les parentsvont se mobiliser, élaboreChantal Bourbonnais. Iln’existe pas d’organisme poursauver les cours de mathéma-tiques ! » Le TDSB chercheraitainsi à pousser le gouverne-ment à reculer.L’autorité scolaire n’a pas en-core répondu aux pressions.Selon le relationniste RyanBird, les délibérations sur lebudget se poursuivront encomité au cours desprochaines semaines. «  Ons’attend à un vote final lors dela réunion plénière des con-seillers le 19 juin. »CPFO sera informé sous peudes conclusions du conseilscolaire, prévoit Betty Gorm-ley. Elle craint la mauvaisenouvelle, malgré les succès

des 11 dernières années. « Ona eu une croissance annuellede 5,7 % des inscriptions. Onvoit que les parents veulentabsolument des enfantsbilingues. »

« Une croissance annuelle de 5,7 % »

Même s’il compte 28 000élèves dans les programmesd’immersion et de français en-richi, ainsi que 100 000 dansle programme-cadre delangue seconde, le TDSB est-ilprêt à renverser la tendanceactuelle ? La directricegénérale de CPFO espère quenon  : «  La croissance desinscriptions permet deréaliser le but de fédérald’augmenter le bilinguisme enOntario. » Elle rappelle l’objectif du Pland’action pour les langues offi-cielles  2018-2023 de re-hausser de 17,9 à 20 % le tauxnational de bilinguisme aucours des deux prochaines dé-cennies. Pour atteindre lacible, Ottawa entend stimulerun bond de la population an-glophone bilingue de 1,8 à 3,1millions. La hausse souhaitéenécessiterait une forte crois-sance de locuteurs danschaque juridiction.

La progression du bilinguisme au Canada se joue à Toronto Jean-Pierre Dubé (Francopresse)

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019 13

Nous avons le regret d’annoncer le décès de M. André Fortier, décédé le mardi 4 juin2019 à Hearst, à l’âge de 70 ans. Il laisse dans le deuil trois frères : Claude (Maria) deNorth Bay, Jean (Joanne) de Hearst et Denis de Hearst; ainsi que quatre sœurs : Diane(Bob) de Hanmer, Léa (Léo) de Hearst, Pauline de Hearst et Yvette de Hearst. Il laisseégalement dans le deuil plusieurs neveux et nièces, parents et ami(e)s. Il fut prédécédépar ses frères Yves (1952) et René (1965), sa mère Marie-Reine (1994) et son pèreFernando (1999). Tous se souviennent d’André comme d’un homme très travaillant,

ayant un sens de l’humour remarquable. Il y a plusieurs années, on se rappelle qu’André travaillait àl’épicerie Blais au centre-ville, pour plus tard se joindre à son frère Denis au Fortier’s Valu Mart. La familleétait importante pour lui et il aimait bien les rassemblements. Il était très près de ses neveux et nièces etappréciait beaucoup leur compagnie. Fervent amateur de sport, particulièrement le hockey, André étaitun passionné et grand partisan de notre équipe locale, les Lumberjacks. La chasse, la pêche et le plein airfaisaient partie de ses loisirs préférés. Les funérailles de M. André Fortier ont eu lieu le 11 juin 2019 en lacathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Hearst. La famille apprécierait les dons envers la Fondationde l’Hôpital Notre-Dame de Hearst.

NÉCROLOGIEAndré Fortier

Jade Morneau est née le 30 mai2019 à Hearst. Elle pesait 7 livres et9 onces. Elle est la fille de MélanieAudet et Pascal Morneau, et la petitesœur de Liam.

Naissances

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habiletés du candidat.

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la responsabilité du Département ainsi que diverses tâchesmanuelles. Le candidat doit être en possession d’un

permis de conduire DZ.

Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avecM. Réal Lapointe, contremaître au Département des travaux

publics, au 705 372-2806.

Veuillez envoyer votre curriculum vitae à la Corporation de laVille de Hearst, S.P. 5000, 925 rue Alexandra, Hearst, ON

POL 1NO, à l’attention de Yves Morrissette, administrateur enchef ou par courriel à : [email protected].

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Vous avez une opinion à partagerou un sujet à faire découvrir ?

Vous avez tout simplement à nousenvoyer un courriel, à

[email protected], ouvous pouvez passer en discuter

avec Steve Mc Innis.* L’éditorial et les lettres à l’éditeur sont

sujets à approbation avant publication.

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le jeudi 17 h

avant publication.

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à l’assemblée générale annuellequi aura lieu le mardi 18 juin 2019

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Toute personne désirant se faire élire au conseil d’administration est priée de composer le

705-362-5758.

Recette de la semaine

Ingrédients2 tasses farine de blé entier1/3 tasse sucre d’érable granulé ou râpé3 cuillères à thé poudre à pâte1/2 cuillère à thé cannelle1/2 cuillère à thé clou de girofle moulu1/2 cuillère à thé muscade1/2 cuillère à thé sel1 œuf2/3 tasse yogourt nature1/2 tasse sirop d’érable1/3 tasse huile d’olive1 tasse pommes râpées1/2 tasse raisins secs (facultatif)Étapes de préparationÉTAPE 1Préchauffer le four à 375 °F(190 °C) et graisser lesmoules à muffins.

ÉTAPE 2Dans un grand bol,mélanger ensemble lesingrédients secs (farine,sucre d’érable, poudre àpâte, cannelle, clou degirofle, muscade et sel).

ÉTAPE 3Dans un autre bol, battrel’œuf et y ajouter leyogourt, le sirop d’érable etl’huile.

ÉTAPE 4Incorporer le mélangeliquide aux ingrédientssecs. Mélanger jusqu’à ceque le mélange soit lisse.

ÉTAPE 5Ajouter les pommes et lesraisins, puis mélanger à lamain avec une cuillère debois.

ÉTAPE 6Remplir les moules et fairecuire de 15 à 20  minutesselon la grosseur desmuffins.

Muffins à lÊérable

Yves Chalifoux

LES ANNÉES VINYLESDimanche

7 h à 9 hJeudi

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019 15

BÉlIeR (21 mars - 20 avril) un évènement en particulier vous obligera àorganiser une réunion de toute urgence aussi bienau travail qu’ailleurs. Beaucoup de gens compterontsur vous et vous deviendrez en quelque sorte leurgrand leader.

TAuReAu (21 avril - 20 mai) si les vacances arrivent à grands pas, il serait impor-tant de prendre le temps de tout organiser parfaite-ment, surtout si vous partez à l’étranger ou sur laroute. Il y a de nombreux détails qu’il ne faudraitpas oublier.

gÉMeAuX (21 mai - 21 juin) si vous êtes dans une période de renouvellement devotre hypothèque ou d’un prêt quelconque, vousserez en excellente position pour renégocier le toutafin de vous permettre plus de souplesse dans votrebudget.

CANCeR (22 juin - 23 juillet) Vous aurez probablement de la difficulté à prendreune décision pour une raison ou pour une autre.Même si vous tentez de peser le pour et le contreindéfiniment, ce sera uniquement votre cœur quiaura la bonne réponse.

lION (24 juillet - 23 août) Vous sentirez le besoin d’avoir une belle silhouettepour la saison estivale et ce sera bénéfique pourl’ensemble de votre santé. Il s’agit d’une excellentepériode pour vous investir dans un nouveau régime.

VIeRge (24 août - 23 septembre) Vous aurez droit à toute l’attention lorsque vous vousexprimerez. Il y a de bonnes chances que vous disiezquelque chose que l’on retiendra très longtemps ouqui fera le tour du monde grâce à Internet.

BAlANCe (24 septembre - 23 octobre) d’importants projets s’organiseront pour la maisonet pour votre couple. Vous pourriez notammentdécider de cohabiter avec un nouveau partenaire etde fonder une famille, ou même d’en reconstituerune, selon le cas.

sCORPION (24 octobre - 22 novembre) Vous n’hésiterez pas à exprimer haut et fort ce quepensent les autres tout bas. Heu-reusement, unecertaine sagesse et une belle maturité devraient vousaider à mieux peser vos mots et à dire les choses avecdiplomatie.

sAgITTAIRe (23 novembre - 21 décembre)Il est clair que vous aurez un peu de difficulté àcontrôler vos dépenses lorsque vous arriverez dansune magnifique boutique. un mode de vie plusspirituel serait une approche que vous devriezdavantage privilégier.

CAPRICORNe (22 décembre - 20 janvier)Vous réussirez à accomplir un exploit dont vous serezpassablement fier. Célibataire, votre âme sœur seraau rendez-vous. du moins, vous commencerez à par-ler d’avenir avec un nouveau partenaire intéressant.

VeRseAu (21 janvier - 18 février)Vous prendrez conscience de l’importance de votresanté et vous vous conscientiserez davantage au sujetdu moment présent. Repos, détente et ressourcementseront au menu cette semaine, et ce, pour votre plusgrand bonheur.

POIssONs (19 février - 20 mars) une bonne gestion du stress n’est pas donnée à tous.Il suffit d’accepter la situation et d’éviter de nager àcontre-courant. Vous aurez également droit à unegrande inspiration une fois dans votre bulle créative.

AACTEACTIONALLÉGATION

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Règles du jeu :Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et uneseule fois par boîte de 9  cases. Chaque boîte de 9  cases estmarquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffrespar boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamaisrépéter les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne etla même boîte de 9 cases.

16 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 13 JUIN 2019