4
Soixante-douzième année — IS» 11 CINQ centimes le Numéro Samedi 17 Mai 1913 ABONNEMEiNT Uu an 18 fr Six mo X y Ir jrois m «s 4.50 Journal Politique, 1]^SERTI0^S Annonces, la iJgne RéclaDceftj u... faits divera. 0.20 0.30. 0.75 Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Abris Divers PARAISSANT TOUS LEi> ."^URS, LE DIMANCHE EXCEPTE 'toota«meates!renouTeie d'oines «1, irnDlnilOn,leil«r>n*'ne (ont p u lïiét. —LiqultUnaa est oréneatâa 4r»bonné»ani dâringemeBtprlul. i U R E A U X s 1 , P L A C E 1 nii mum -MO m , S A u ; mm L(i abonnemsnto et l«s infertioiu doiveit itr* payés d'sTanea. le rapport de M. Vatê l'aris. — Dans le rapport qu'il a dé- posi;, mercredi, M. Paté fait un ra- pulG iiistorique des diverses lois de i(;:;rnt(nnont. S'.-u ri':Lar;l p l u s spécialement à la loi (le. 1905, il e x a m i n e l'application des lii iiiciiies de coite loi el démontre qu'en jHcsonce (le la situalion nouvelle elle iù;it plus sulfisante pour assurer con- veiiableinent notre couverture, rins-| li uclion des corps de troupe de l'inté-* rieur et la mobilisation. | Après avoir examiné les différents coiili'c-projet de MM. Vaillant, Messi- my et Pédoya, et étudié la crise des filTiictifs e t l a d i m i n u t i o n d e l a n a t a l i t é , le rapporteur explique les raisons qui niiliieiit en faveur du service de trois ans. Il on montre la répercussion et les avantages qui en résulteraient pour la clL'fcase nationale. j M. Paté signale la nécessité d'aug- ]nenter la solde des officiers et sous-of- (ioieis. Le rapporteur consacre dans son rap- port un chapitre spécial à chacune des armes et signale l'urgencé des amé- liorations qu'apportera la nouvelle loi. Il insiste tout particulièrement sur l'intérêt que présente l a m i s e eu œu- vre immédiate des mesures matériel- les qui permettront l'application d e l a loi iiouvelle, c'est-à-dire des caserne- ments et du matériel de couchage. : Le rapport formera un volume de plus de 200 pages.Il contiendra, en an- nexe, de nombreux documents. Il sera imprimé dans quatre ou cinq jours. Avant que d'être distribué aux députés, la commission de l'armée en prendra connaissance. Est-ce un incident , franco-allemand?) Paris. — M. de Schœn s'est rendu' mercredi au quai d'Orsay, où il a con' féré longuement avec M. Pichon. On assure qu'il a été question, au cours de cet entretien, de l'affaire 'TrcS' niel; Ce T r œ m e l était maire d'Usedom, une,petite ville allemande, marié, père tle deux enfants, lorsque, las de la vie qu'il menait et avide d'aventures, il s'en fut.toutd'une traite, s'engager dani la légion étrangère à Saïda. | Cette fugue s'expliquerait par le fait que M. Trœmel est un ancien officiep auquel ne convenait pas la monotonie de l'existence qu'il menait à UsedomJ Mais les siens prétendent qu 'il n'a )u contracter c e t e n g a g e m e n t d a n s la égiou étrangère que sous le coup tl'une véritable crise de démence, et les journaux allemands, depuis quel- ques jours, somment le gouvernement (l'exiger de la France l'annulation de l'engagement de M, Trœmel. | Si véritablement la visite de M. da Schœn à M. Pichon se rapporte à l'af- faire Trœmel, il ne s'agit, ni plus ni moins, que d'un nouvel incident fran- co-allemand. Ce serait vraiment assez piquant, aa lendemain de la Conférence de Berna i Âprè3le Congrès ds Berne Berlin. — Le docteur Ludwig Haas (de Francfort, qu'il ne faut pas confon- dre avec le socialiste Hase, qui est pré- sident de la commission par ementaire franco-allemande), le docteur Ludwig Haas, membre du Reichstag, écrit en tète du Berliner TageUatt : j « A Berne, les représentants de la France ont accepté la résolution pro- posée avec le plein sentiment de leur l'esponsabilité et avec la conscience de l'imcortance ciue cette résolution a pour la France, pour l'Allemagne et" pour toute l'humanité. ( «Les représentants de la France ont Également accepté la déclaration du landtag d'Alsace-Lorraine qui se pro- ^Ponce en tant que parlement allemand p o u r l a p a i x eïitré les deux peuples et contre une guerre de la Fi-ance en vue de reconquérir l'Alsace Lorraine. i «Les représentants de la France ac- ceptent donc la volonté du peuple oJsa- cien comme décisive et se placent sur ce terrain d'essai historique pour ser. vir la cause de la paix et de l'entente. » On aliuse un peu vraiment de la ré- solution prise par le Landtag d'Alsace- Lorralne.C'était une nianifestalion con- t r e 1 a n 0 u V e 11 e 10 i m il i l a i r e a 11 e m a n cl e, e t rien d'autre; ce n'était en aucune fa- çon une exhortation à l a F r a n c e d'ou- blier et pourtoujoursi'Alsacc-Lorraine, ni à plus forte raison do la renier. j L'EXPQSmOfâ UMÎ INTERNATIONALE Paris. — Le Vernissage do la grande Ex- position Canine internalionale, qui aura lien samedi prochain à la Terrasse de l'O- rangerie aux Tuileries, s'annonce avec un succès sans précédent. C'est le « great event )> de la saison parisienne où se ren- contrera le Tout-Paris élégant. Dans les chiens de berger, des races d'une pureté et d'une sélection parfaites seroiit représentéees ; la participation de- là France est considérable : les chiens de Brie, de Beauce et Bouviers sont très nom- breux. On y verra un lot remarquable, bien charpenté et bien musclé, de chiens de police. Dans les lévriers, on signale plusieurs numéros, notamment des lévriers rus- ses, qui retiendront l'attention des vrais connaisseurs. Dans les meutes, de ma- gnifiques chiens courants bâtards et bas- sets français et étrangers. On appréciera comme il convient la collection la plus va- riée et la plus rare des dogues français et étrangers, dos Saint-Bernard, des chiens de chasse, retrievers, setters, pointers, cpagneuls, puis les loulous et chiens de luxe. I La Coipiission sénatoriale de l'Armée Paris. M. Elienne, ministre de la guerre, accompigné du général Legrand, sous-chet de l'état-inajor et du général Maiigin, directeur de l'arlillerie, a été en- tendu, mercredi, par la commission séna- toriale de l'arniée réunie sous la présiden- ce de M. de Freycinet. Dos questions lui ont été posées concernant les eftectifs ac- tuels dos unités ordinaires et des unités renforcées, les eUectifs jugés nécessaires par le ministre,les moyen s de renforcer les troupes de couverture et de les mettre aussi rapidement sur le pied do guerre. La commission est revenue ensuite sur les réponses fuites par l'administration de la gLierre au c uestionnaire relatif à la transformation de l'armement, notamment pour l'artillerie. | Le général Mangin a fourni tous les ren- seignements techniques utiles surles trans- formations en cours et sur le matériel en étude ou en expérience. La commission entendra de nouveau le ministre de la guerre mercredi prochain. ÏHIIe c o m p t e l'interroger particulièrement sur l'organisation des réserves. j Conseil de Cabinet Paris. — Les ministres et sous-secrétai- res d'Etat se sont réunis jeudi matin, en Conseil de cabinet, au ministère de l'Ins- truction publique, sous la présidence do M. Barthou. I Le Président du Conseil a fait connaître le sens des déclarations qu'il compte faire au nom du gouvernement on réponse aux interpellations concernant le maintien de la classe sous les drapeaux. j Les ministres se réuniront en Conseil sa- medi matin à l'Elysée. La grève des boulangers Paris. — Les boulangers sont venus en grand nombre à îa réunion organisée jeudi matin au Manège Saint-Paul. Les orateurs habituels du Syndicat, MM. Bousquet, Sa- voie et Lévesque, puis M. Jouhaux, secré- taire de la G. G. T., ont pris la parole et ont invité les grévistes à poursuivre la lutte entreprise pour la réalisation des revendi- cations présentées au syndicat patronal.La sortie s'est effectuée sans incident. I 'L Le .Syn^dLcat o u v r i e r d é c l a r e , d_u reste» ôtrè'absolument opposé à toutes violencé §r il ainvité les chômeurs à conserver le plus grand calme pendant la durée du contht. D'après la statistique communiquée par la préfecture de police, le nombre des ou- vriers boulangers grévistes serait jeudi ma- lin de 670 au lieu de 687 mercredi soir. Ijït grève «!« lu voiture La grève de la voiture continue, ainsi que les tentatives de débauchage. Aussi, de- vant les principales maisons, notamment à Saint-Ouen, CUchy et Levallois, le ser- vice d'ordre chargé d'assurer la protection des ouvriers (|ui ne se sont pas conformés à la décision syndicale a été renforcé. Les ouvriers, dont les patrons ont sous- crit à la revendication présentée par le Syndicat, ont été autorisés à reprendre le, travail. Ils verseront une cotisation au proJ fit des chômeurs. Ceux-ci se sont réunis jeudi matin dans leurs diverses sections et après avoir acclamé la grève à outrance,se sont donnés rendez-vous au meeting qui s'est tenu dans l'après-midi à la Bourse du Travail. Sur 4.581 ouvriers employés dans les usines, on comptait 835 grévistes contre 791 mercredi. L.a grève <le.s mnraicheFs On assure du côté ouvrier que le mouve- ment se généralise. Cependant aussi bien du côté patronal qu'au commissariat spé- cial des Halles, on déclare que les arriva- ges sont absolument normaux et que la petite agitation qui s'était manifestée dans quelques régions de la banlieue parisienne est en décroissance marquée. i La Crise Sardinière Paris. — Après une première réunion, la commission d'arbitrage a décidé d'inter- rompre ses travaux pendant quelques jours pour pei'mettre aux lici'heurs du Finistère de prcciseï' leurs revendications et de nom- mer au besoin un second arbitre qui pren- drait part à la discussion. Dans ce cas, le syndicat des fabricaïUs de conserves serait invité également à désigner un deuxième arbitre. - I En prenant cette résolution, la commis- sion d'arbitrage a voulu montrer son désir, do tenir compte, et de la façon la plus im- partiale,de tous les iuiéi'èts engagés. j Mais il est de toute nécessité ( ue les pê- cheurs du Finistère se hâtent de prendre une résolution délinilive, car s'ils peuvent attendre au basoin la sentence arbitrale pendant pi'èsd'un mois.sans grands préju- dices il n'en va pas de moine en ce qui concerne les i)èchcui's de la Vendée pour lesquels la saison de pèche comnicnce beaucouj) plus tôt. Oi', il serait au moins anormal que ces derniers soient condamnés à l'inaction par la faute de leurs caniarades de Douarne- nez et de Concarneau. Goëlette psrdua corps et biens ' Rennes. — La campagne d'Islande esta peine commencée et déjà on annonce un quatrième naufrage, celui do' la goélette « Tourmente », apparlenant à l'aru)ateur Le Gonidec, de l'aimpol,.et montée par 26 hommes d'é(|uipage. Ce bâtiment, i)arti depuis février, n'est pas arrivé sur les bancs d'Islande. On le considère comme perdu corps et biens. Presque tout ré(|uipage de la «Tourmen- te » avait été recruté dans la commune de Ploubaziancc. Exécution Caj3itale Béthune. — Jeudi matin a eu lieu à Bé- thuno l'exécution du nommé Auguste Lhoinme, condamné à la peine de mort le 14 avril dernier, par la, Cour d'assises du Pas-de-Calais. ' Lhomme avait assassiné, pour la voler, le 11 octobre dernier, une coutelière de Lens, Mme Neumont; son crime lui avait l'apporté vingt-cinq centimes. ( I Dès les premières heures de la nuit, les abords de la maison d'arrêt étaient gardés E ar des détachements de gendarmes et un ataillon du 7;t<! régiment d'infanterie, qui maintenaient les curieux à distance. | La guillotine avait été dressée devant la porte de la prison. ^ A 3 h. 10, lorsque les magistrats pénétrè- rent dans la cellule du condamné, celui-ci dormait proloudémeut ; le gardien-chef, M. Marteau, dut le secouer pour le réveil- ler. I Lhomme demeura ahuri quand le Pro- cureur de la République lui annonça lere-! jet de son recours en grâce ; il ne proféra tout d'abord aucune pqrole. mais s'étant ressaisi, il déclara : « C'est là destinée ; oh ne meurt qu'une fois. » Il s'habilla seul, se confessa, entendit la messe et communia. Après la funèbre toi- lette, le condamné refusa le cordial qu'on lui offrait. A3 h. 45, la porte do la prison s'ouvrait; Lhommeapparut,le visage impassible.D'un pas lerme.il marcha à l'échafaud.Vivement saisi par les aides, il fut poussé sur la bas- cule et le couperet s'abattit. Justice était faite. Le mari de la victime et ses deux fils ont assisté à l'exécution. I Après un simulacre d'inhumation au cimetière, le corps du supplicié, qui n'a pas été réclamé par sa famille; a été con- duit ù l'hôpital, en attendant son tranfert à la Faculté de Médecine de Lille où il sera "utopsié. Aucun incident ne s'est produit. VAffaire des Jeux Paris. — A la suite des révélations qni ont été apportées mercredi à la Chambre sur le cas de parlementaires qui auraient émargé au budget d'un établissement do jeu, M. Klotz a ouvert immédiatement nue enquête pour établir les origines et l'au- thenticité du rapport de M. Aschwanden qui a été divulgué à la tribune. I Cette enquête a été conliée à M. Pujalet, directeur de la Sûreté générale. I Jeudi, M. Klotz, ministre de l'Intérieur a fait dans les couloirs de la Chambre la dé- claration suivante : il « Il résulte des informations auxquol- jles je me suis livré que le document lu ' mercredi à la tribune de la Chambre est , apocryphe, je me réserve d'ailleurs de lo ^déclarer à la Chaiuhro. » L'arbitrage du " ll^anouba >> I Paris. — Le tribunal arbitral franco-ita- lien, réuni à la Haye, a rendu, le 6 mai dernier, ses sentences dans l'affaire du «Cartilage » et dans celle du « Manouba ». Les indemnités qui doivent être payées, soit cent soixante raille francs pour 'affaire du « Carthage » et quatre mille francs pour celle du « Manouba », seront versées par le gouvernement italien au gouvernement français dans un délai de trois mois. I Le gouvernement français fera connaî- tre aux intéressés, postérieurement à cette date,quelle est la somme qui revient àcha- cun. Ko/ d'une culasse de canon Nîmes. — La culasse d'un canon de 75 a été dévissée et volée, au parc du 38e l'égï- ment d'artillerie. I L'enquête ouverte n'a, jusqu'ici, donné aucun résultat. Un yacht sans équipage I Toulon. — Lo yacht « les Zézettes », que l'on croyait perdu, a été pris en remorque, ainsi qu'un autre yacht à un mât, par le vapeur garde-pêche « le Golo ». Les deux personnes qui montaient « les Zézettes » ont disparu. ' Le « Golo » remorque les deux épaves à Cannes. I Le yacht de course du port de Saint-Tro- pez, « les Zézettes >;, était parti du port de Cavalaire (Var) le 11 mai pour participer à des régates à Saint-Tropez. A bord se trou- vaient lo patron Angelm Jaunie, i n s c r i t ôi Antibes,et son lils Baptistin,inscrit à Saint- Tropez. Séance du, 15 mai 1913 La séance est ouverte à 2 h. 15, sous la présidence de M. Deschanel. On adopte un projet tendant à classer divers ouvrages du plateau de Chantraineà Epinal. Lb Pr«îsident annonce que l'ordre du jour appelle la discussion des interpella-. lions do M : î3. Duralour et Ilriaioii sur le maintien do la classe libérable au pre- mier octobre prochain. M. Augi»s«ieur, par une motion pré- judicielle, propose d'ajourner la discussion de ces interpellations jusqu'à la discussion du projet de loi relatif à la loi de trois ans. I M. Barthou, président du Conseil, ré- pond que la Chambre aura à statuer sur fa proposition de M. Angagneur, mais en cette c uestion, le Gouvernement a une res- ii)Onsabilité propre et il donne lecture d'une néclaration'par laquelle, il tait connaître' la volonté fermement arrêtée du Gouver- nement de maintenir au mois d'oclohi'e la classe libérable sous les drapeaux. Le gou- vernement no iiouvait altomlre davantage pour faire connaiti'o ses inlontions; il im- porte en elfet d'une part que les militaires et leurs familles soient prévenus dès maintenant et d'autre luu't (|uo les mesu- res nécessaires ijuisscnt êti e prises pour pourvoir au casernement des troupes. Il n'y a pas de temps à perdre En ajour- nant sa détermination le gouvernement encourrait le reproche do retarcier des me- sures qui no peuvent soulïrir aucun re- tard. , Il importe de se procurer les ressources nécessaires en matériel. I Le gouvernement prend cette initiative sous sa responsabilité. En faisant usage de l'article 33 do la loi de 1905, il n'a en aucune façon voulu préjuger des décisions que la Chambre et le Sénat auront à pren- dre à leur tour. I La nécessité des mesures arrêtées reste urgente et inévitable. En n'agissant i)a3 comme il le fait, le |;ouvernement failli- rait au devoir qui lui incombe vis-â-vis do la défense nationale. I Pendant que lo président du conseil re- gagne son banc, M. Augagneur très congestionné se dresse. ( Puisque le président du conseil, s'écrie- t-il, engage la question par un moyen dé- tourné nous n'insistons pas pour l'ajourne- ment et nous acceptons la discussion im. médiate. La discussion immédiate est ordonnée. M. Dupafour monte à la tribune. , L'orateur radical-socialiste prétend que la mesure prise par le gouvernement n'est pas légale ; que le maintien de la classe ne peut être ordonné qu'au moment de la li-. Dération, non plusieurs mois à l'avance. ! I M. Durafour demande qu'elle sera la durée du maintien de la classe de 1910. Il faut rassurer les familles. Quelle que soit cette durée, elle sera toujours trop lon- :ue. Or, la loi de 1905 dit que le maintien '.evra être provisoire. I Le maintien de la classe préjuge les déci- sions que la Chambre aura à prendre rela- tivement à la durée du serv ce militaire. En agissant comme il le fait, le gouverne- naent dessaisit la Chambre. M. Brizon demande simplement au Président du Conseil s'il est disposé à accor- der aux fonctionnaires-soldats qu'il se pro- f )0se de maintenir sous les drapeaux, une ndemnité de 100 francs pour chacun d'eux ? I Cette indemnité serait payée naturelle- ment, dit-il, par les classes riches. Il ne dira rien de plus aujourd'hui, se réservant de développer son interpellation au mo- ment de la discussion du projet des trois ans. I M. Liachaud pose une question sur un terrain nouveau. Il soutient qu'il sera ma- tériellement impossible de loger au mois d 'octobre prochain les hommes du nou- veau contingent. j M. Etienne, ministre de la Guerre, conteste cette affirmation et déclare au èontraire que laGuerre disposera de locaux suffisants. SÉNAT Séance du 15 Mai 1913 ( La séance est ouverte à 2 h. 60, sous k présidence de M. Antonin Dubost. t Sur le rapport de M. Darbot, on va- lide, sans débat, l'élection de M. Grosdidier élu sénateur de la Meuse en remplacement de M. Poincaré. { Le Sénat reprend ensuite la discussion ttu Budget du Travail. I Sur le chapitre premier, un court échan- ge d'observations s'engage entre JI. Ché« pon, ministre du Travail, et M. Ferdi- [nand Dreyfus. r. ^Chtr ' • ' ^ ALLEMAGNE Collision d'aéroplanes Berlin.—Un accident mortel est survenu s mercredi soir à huit heures sur l'aérodro- ' me de Johaunistal. Une collision s'est pro- i duite à une hauteur de quinze mètres en- • tre un monoplan et un biplan. Les deux appareils ont été complètement détruits. I Le capitaine Jucker, qui pilotait le bi- plan, a été tué. et son élève. M. Dietrich, a eu deux fractures aux jambes et une au poignet. i Le pilote et les passagers du mono: en ont été quittes pour quelques co sions. ilan

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces

Soixante-douzième année — IS» 11 CINQ centimes le Numéro S a m e d i 1 7 M a i 1 9 1 3

A B O N N E M E i N T

Uu an 18 fr

Six mo X y Ir

jrois m «s 4 . 5 0

Journal Politique,

1 ] ^ S E R T I 0 ^ S

Annonces, la iJgne

RéclaDceftj — u . . .

f a i t s divera. —

0 . 2 0

0 . 3 0 .

0 . 7 5

Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Abris Divers P A R A I S S A N T T O U S LEi> . " ^ U R S , L E D I M A N C H E E X C E P T E

'toota«meates!renouTeie d'oines «1, irnDlnilOn,leil«r>n*'ne (ont p u lïiét. —LiqultUnaa est oréneatâa 4r»bonné»ani dâringemeBtprlul. i U R E A U X s 1 , P L A C E 1 n i i mum l Ë - M O • m , S A u ; mm L(i abonnemsnto et l«s infertioiu doiveit i t r*

payés d'sTanea.

le rapport de M. Vatê l ' a r i s . — D a n s le r a p p o r t q u ' i l a d é -

posi;, m e r c r e d i , M. P a t é f a i t u n r a -pulG i i i s t o r i q u e d e s d i v e r s e s l o i s d e i( ; : ;rnt(nnont.

S'.-u ri':Lar;l p l u s s p é c i a l e m e n t à l a l o i (le. 1905, il e x a m i n e l ' a p p l i c a t i o n d e s lii iiiciiies de co i t e loi el d é m o n t r e q u ' e n jHcsonce (le la s i t u a l i o n n o u v e l l e e l l e iù ; i t p l u s s u l f i s a n t e p o u r a s s u r e r c o n -ve i i ab le inen t n o t r e c o u v e r t u r e , r i n s - | li ucl ion d e s c o r p s d e t r o u p e d e l'inté-* r i eu r et la m o b i l i s a t i o n . |

A p r è s a v o i r e x a m i n é l e s d i f f é r e n t s coii l i 'c-projet d e M M . V a i l l a n t , M e s s i -my et P é d o y a , e t é t u d i é l a c r i s e d e s filTiictifs et la d i m i n u t i o n d e l a n a t a l i t é , le r a p p o r t e u r e x p l i q u e l e s r a i s o n s q u i niiliieiit e n f a v e u r d u s e r v i c e d e t r o i s ans. Il on m o n t r e l a r é p e r c u s s i o n et l e s a v a n t a g e s q u i e n r é s u l t e r a i e n t p o u r l a clL'fcase n a t i o n a l e . j

M. P a t é s i g n a l e l a n é c e s s i t é d ' a u g -]nenter la s o l d e d e s o f f i c i e r s e t s o u s - o f -(ioieis.

Le r a p p o r t e u r c o n s a c r e d a n s s o n r a p -port u n c h a p i t r e s p é c i a l à c h a c u n e d e s a r m e s et s i g n a l e l ' u r g e n c é d e s a m é -l io ra t ions q u ' a p p o r t e r a la n o u v e l l e l o i .

Il i n s i s t e t o u t p a r t i c u l i è r e m e n t s u r l ' in térê t q u e p r é s e n t e l a m i s e e u œ u -vre i m m é d i a t e d e s m e s u r e s m a t é r i e l -les qui p e r m e t t r o n t l ' a p p l i c a t i o n d e l a loi i iouvel le , c ' e s t - à -d i r e d e s c a s e r n e -m e n t s et d u m a t é r i e l de c o u c h a g e . : Le r a p p o r t f o r m e r a u n v o l u m e d e p l u s de 200 p a g e s . I l c o n t i e n d r a , e n an-nexe , de n o m b r e u x d o c u m e n t s .

Il s e r a i m p r i m é d a n s q u a t r e ou cinq j o u r s . A v a n t q u e d ' ê t r e d i s t r i b u é aux dépu tés , la c o m m i s s i o n d e l ' a r m é e en p r e n d r a c o n n a i s s a n c e .

Est-ce un incident , franco-allemand?)

Par i s . — M . d e S c h œ n s ' e s t r e n d u ' mercredi a u q u a i d ' O r s a y , o ù il a con ' féré l o n g u e m e n t a v e c M . P i c h o n .

On a s s u r e q u ' i l a é t é q u e s t i o n , a u cours de ce t e n t r e t i e n , d e l ' a f f a i r e 'TrcS' niel;

Ce T r œ m e l é t a i t m a i r e d ' U s e d o m , une,petite v i l l e a l l e m a n d e , m a r i é , p è r e tle deux e n f a n t s , l o r s q u e , l a s d e l a v i e qu'il m e n a i t e t a v i d e d ' a v e n t u r e s , i l s'en f u t . t o u t d ' u n e t r a i t e , s ' e n g a g e r dan i la légion é t r a n g è r e à S a ï d a . |

Cette f u g u e s ' e x p l i q u e r a i t p a r le f a i t que M. T r œ m e l e s t u n a n c i e n officiep auquel n e c o n v e n a i t p a s l a m o n o t o n i e de l ' ex i s t ence q u ' i l m e n a i t à U s e d o m J

Mais les s i e n s p r é t e n d e n t q u ' i l n'a )u c o n t r a c t e r c e t e n g a g e m e n t d a n s l a égiou é t r a n g è r e q u e s o u s l e coup

tl'une v é r i t a b l e c r i s e d e d é m e n c e , et les j o u r n a u x a l l e m a n d s , d e p u i s q u e l -ques j o u r s , s o m m e n t le g o u v e r n e m e n t (l'exiger de l a F r a n c e l ' a n n u l a t i o n de l ' e n g a g e m e n t d e M , T r œ m e l . |

Si v é r i t a b l e m e n t l a v i s i t e d e M . d a Schœn à M. P i c h o n s e r a p p o r t e à l'af-faire T r œ m e l , il n e s ' a g i t , n i p l u s n i moins, q u e d ' u n n o u v e l i n c i d e n t fran-co-a l lemand.

Ce s e r a i t v r a i m e n t a s s e z p i q u a n t , a a l e n d e m a i n d e l a C o n f é r e n c e d e B e r n a i

Âprè3le Congrès ds Berne Berl in. — L e d o c t e u r L u d w i g H a a s

(de F r a n c f o r t , q u ' i l n e f a u t p a s c o n f o n -dre avec le s o c i a l i s t e H a s e , q u i e s t p r é -sident de l a c o m m i s s i o n p a r e m e n t a i r e f r a n c o - a l l e m a n d e ) , le d o c t e u r L u d w i g Haas, m e m b r e d u R e i c h s t a g , é c r i t e n tète du Berliner TageUatt : j

« A B e r n e , l e s r e p r é s e n t a n t s d e l a France o n t a c c e p t é l a r é s o l u t i o n p r o -posée a v e c le p l e i n s e n t i m e n t d e l e u r l ' esponsabi l i té et a v e c la c o n s c i e n c e d e l ' imcor t ance ciue c e t t e r é s o l u t i o n a

pour l a F r a n c e , p o u r l ' A l l e m a g n e et" pour tou te l ' h u m a n i t é . (

« L e s r e p r é s e n t a n t s d e l a F r a n c e o n t Également a c c e p t é l a d é c l a r a t i o n d u l a n d t a g d ' A l s a c e - L o r r a i n e q u i s e p r o -

^Ponce en t a n t q u e p a r l e m e n t a l l e m a n d

p o u r l a p a i x e ï i t r é l e s d e u x p e u p l e s e t c o n t r e u n e g u e r r e d e l a F i - a n c e e n v u e d e r e c o n q u é r i r l ' A l s a c e L o r r a i n e . i

« L e s r e p r é s e n t a n t s d e l a F r a n c e ac -c e p t e n t d o n c l a v o l o n t é d u p e u p l e o J s a -c i e n c o m m e d é c i s i v e e t s e p l a c e n t s u r ce t e r r a i n d ' e s s a i h i s t o r i q u e p o u r s e r . v i r l a c a u s e d e l a p a i x e t d e l ' e n t e n t e . »

O n a l i u s e u n p e u v r a i m e n t d e l a r é -s o l u t i o n p r i s e p a r le L a n d t a g d ' A l s a c e -L o r r a l n e . C ' é t a i t u n e n i a n i f e s t a l i o n c o n -t r e 1 a n 0 u V e 11 e 10 i m il i l a i r e a 11 e m a n cl e, e t r i e n d ' a u t r e ; ce n ' é t a i t e n a u c u n e fa-ç o n u n e e x h o r t a t i o n à la F r a n c e d ' o u -b l i e r e t p o u r t o u j o u r s i ' A l s a c c - L o r r a i n e , n i à p l u s f o r t e r a i s o n do l a r e n i e r . j

L'EXPQSmOfâ UMÎ INTERNATIONALE Paris. — Le Vernissage do la grande Ex-

position Canine internal ionale , qui aura lien samedi prochain à la Terrasse de l'O-rangerie aux Tuileries, s 'annonce avec un succès sans précédent. C'est le « great event )> de la saison parisienne où se ren-contrera le Tout-Paris é légant.

Dans les ch iens de berger, des races d'une pureté et d'une sélect ion parfaites seroiit représentéees ; la participation de-là France est considérable : les chiens de Brie, de Beauce et Bouviers sont très n o m -breux . On y verra un lot remarquable, bien charpenté et bien musc lé , de ch iens de police.

Dans les lévriers, o n signale p lus ieurs n u m é r o s , n o t a m m e n t des lévriers rus-ses, qui retiendront l'attention des vrais connaisseurs . Dans les meutes , de ma-gnifiques chiens courants bâtards et bas-sets français et étrangers. On appréciera c o m m e il convient la collection la plus va-riée et la p lus rare des dogues français et étrangers, dos Saint-Bernard, des chiens d e chasse, retrievers, setters, pointers, cpagneuls , puis les lou lous et ch iens de l u x e . I

La Coipiission sénatoriale de l'Armée

Paris. — M. El ienne, ministre de la guerre, a c c o m p i g n é du général Legrand, sous-chet de l'état-inajor et du général Maiigin, directeur de l'arlillerie, a été en-tendu, mercredi, par la commiss ion séna-toriale de l'arniée réunie sous la présiden-ce de M. de Freycinet. Dos quest ions lui ont été posées concernant les eftectifs ac-tuels dos unités ordinaires et des unités renforcées , les eUectifs jugés nécessaires par le ministre , les moyen s de renforcer les troupes de couverture et de les mettre aussi rapidement sur le pied do guerre.

La commiss ion est revenue ensuite sur les réponses fuites par l'administration de la gLierre au c uestionnaire relatif à la transformation de l 'armement, n o t a m m e n t pour l'artillerie. |

Le général Mangin a fourni tous les ren-se ignements techniques utiles sur le s trans-formations en cours et sur le matériel e n étude ou en expérience.

La commiss ion entendra de nouveau le ministre de la guerre mercredi prochain. ÏHIIe compte l'interroger part icul ièrement sur l'organisation des réserves. j

Conseil de Cabinet Paris. — Les ministres et sous-secrétai-

res d'Etat se sont réunis jeudi matin, e n Conseil de cabinet, au ministère de l'Ins-truction publique, sous la présidence do M. Barthou. I

Le Président du Conseil a fait connaître le sens des déclarations qu'il compte faire au n o m du gouvernement on réponse aux interpellations concernant le maintien de la classe sous les drapeaux. j

Les ministres se réuniront en Conseil sa-medi matin à l'Elysée.

L a g r è v e des b o u l a n g e r s Paris. — Les boulangers sont v e n u s en

grand nombre à îa réunion organisée jeudi mat in au Manège Saint-Paul. Les orateurs habituels du Syndicat, MM. Bousquet, Sa-voie et Lévesque, puis M. Jouhaux, secré-taire de la G. G. T., ont pris la parole et ont invité les grévistes à poursuivre la lutte entreprise pour la réalisation des revendi-cations présentées au syndicat patronal.La sortie s'est effectuée sans incident. I 'L Le .Syn^dLcat ouvrier déclare, d_u reste»

ôtrè'absolument opposé à toutes v io lencé§r il a invité les chômeurs à conserver le plus grand calme pendant la durée du contht.

D'après la statistique c o m m u n i q u é e par la préfecture de police, le nombre des ou-vriers boulangers grévistes serait jeudi ma-lin de 670 au lieu de 687 mercredi soir.

Ijït g r è v e «!« lu vo i tu re La grève de la voiture continue, ainsi

que les tentatives de débauchage. Aussi, de-vant les principales maisons, no tamment à Saint-Ouen, CUchy et Levallois, le ser-vice d'ordre chargé d'assurer la protect ion des ouvriers (|ui ne se sont pas conformés à la décision syndicale a été renforcé.

Les ouvriers, dont les patrons ont sous-crit à la revendication présentée par le Syndicat, ont été autorisés à reprendre le, travail. Ils verseront une cotisation au proJ fit des chômeurs . Ceux-ci s e sont réunis jeudi matin dans leurs diverses sections et après avoir acclamé la grève à outrance ,se sont donnés rendez-vous au meet ing qui s'est tenu dans l'après-midi à la Bourse du Travail.

Sur 4.581 ouvriers e m p l o y é s dans les us ines , on comptait 835 grévistes contre 791 mercredi .

L.a g r è v e <le.s mnra i cheFs On assure du côté ouvrier que le mouve-

m e n t se généralise . Cependant aussi b ien du côté patronal qu'au commissariat spé-cial des Halles, on déclare que les arriva-ges sont abso lument normaux et que la petite agitation qui s'était manifestée dans quelques régions de la banlieue paris ienne est e n décroissance marquée. i

La Cr ise Sa rd in i è r e

Paris. — Après une première réunion, la commiss ion d'arbitrage a décidé d'inter-rompre ses travaux pendant quelques jours pour pei'mettre aux lici'heurs du Finistère de prcciseï' leurs revendications et de nom-mer au besoin un second arbitre qui pren-drait part à la discussion. Dans ce cas, le syndicat des fabricaïUs de conserves serait invité également à désigner un d e u x i è m e arbitre. -I En prenant cette résolution, la c o m m i s -sion d'arbitrage a voulu montrer son désir , do tenir compte, et de la façon la plus im-partiale,de tous les iuiéi'èts engagés. j

Mais il est de toute nécessité ( ue les pê-cheurs du Finistère se hâtent de prendre une résolution délinilive, car s'ils peuvent attendre au basoin la sentence arbitrale pendant pi'èsd'un mois .sans grands préju-dices il n'en va pas de moine en ce qui concerne les i)èchcui's de la Vendée pour lesquels la saison de pèche c o m n i c n c e beaucouj) plus tôt.

Oi', il serait au moins anormal que ces derniers soient condamnés à l'inaction par la faute de leurs caniarades de Douarne-nez et de Concarneau.

Goëlette psrdua corps et biens

' Rennes . — La campagne d'Islande e s t a peine c o m m e n c é e et déjà on annonce un quatrième naufrage, celui do' la goélette « Tourmente », apparlenant à l'aru)ateur Le Gonidec, de l'aimpol,.et montée par 26 h o m m e s d'é(|uipage.

Ce bâtiment, i)arti depuis février, n'est pas arrivé sur les bancs d'Islande. On le considère c o m m e perdu corps et biens.

Presque tout ré( |uipage de la «Tourmen-te » avait été recruté dans la c o m m u n e de Ploubaziancc.

Exécut ion Caj3itale Béthune. — Jeudi matin a eu lieu à Bé-

thuno l'exécution du n o m m é Auguste Lhoinme, condamné à la peine de mort le 14 avril dernier, par la, Cour d'assises du Pas-de-Calais. ' Lhomme avait assassiné, pour la voler, le 11 octobre dernier, une coutel ière de Lens, Mme N e u m o n t ; son cr ime lui avait l'apporté vingt-cinq cent imes . ( I Dès les premières heures de la nuit, les abords de la maison d'arrêt étaient gardés

Ear des détachements de gendarmes et un ataillon du 7;t<! régiment d'infanterie, qui

maintenaient les cur ieux à distance. | La guil lotine avait été dressée devant la

porte de la prison. ^ A 3 h. 10, lorsque les magistrats pénétrè-

rent dans la cel lule du condamné, celui-ci dormait pro loudémeut ; le gardien-chef , M. Marteau, dut le secouer pour le réveil-ler. I Lhomme demeura ahuri quand le Pro-cureur de la République lui annonça lere- ! jet de son recours e n grâce ; il ne proféra tout d'abord aucune pqrole. mais s'étant

ressaisi, il déclara : « C'est là destinée ; oh n e meurt qu'une fois. »

Il s'habilla seul, se confessa, entendit la m e s s e et communia . Après la funèbre toi-lette, le condamné refusa le cordial qu'on lui offrait.

A 3 h. 45, la porte do la prison s'ouvrait; Lhommeapparut , l e visage impassible .D'un pas lerme.i l marcha à l 'échafaud.Vivement saisi par les aides, il fut poussé sur la bas-cule et le couperet s'abattit. Justice était faite. Le mari de la victime et ses d e u x fils ont assisté à l 'exécution. I Après un simulacre d' inhumation au cimetière, le corps du supplicié, qui n'a pas été réclamé par sa famille; a été c o n -duit ù l'hôpital, en attendant son tranfert à la Faculté de Médecine de Lille où il sera "utopsié.

A u c u n incident ne s'est produit .

VAffaire des Jeux Paris. — A la suite des révélations qni

o n t été apportées mercredi à la Chambre sur le cas de parlementaires qui auraient émargé au budget d'un établ issement do jeu, M. Klotz a ouvert immédiatement nue enquête pour établir les origines et l'au-thenticité du rapport de M. Aschwanden qui a été divulgué à la tribune. I Cette enquête a été conliée à M. Pujalet, directeur de la Sûreté générale. I Jeudi, M. Klotz, ministre de l'Intérieur a fait dans les couloirs de la Chambre la dé-claration suivante :

il « Il résulte des informations auxquol-j l e s je m e suis livré que le document lu ' mercredi à la tribune de la Chambre est , apocryphe, je me réserve d'ailleurs de lo ^déclarer à la Chaiuhro. »

L'arbitrage du " ll^anouba >>

I Paris. — Le tribunal arbitral franco-ita-l ien, réuni à la Haye, a rendu, le 6 mai dernier, ses sentences dans l'affaire du «Cartilage » et dans cel le du « Manouba ». Les indemni té s qui doivent être payées, soit c e n t soixante raille francs pour 'affaire du « Carthage » et quatre mil le francs pour ce l le du « Manouba », seront versées par le gouvernement italien au g o u v e r n e m e n t français dans un délai de trois mois. I Le g o u v e r n e m e n t français fera connaî-tre aux intéressés, postér ieurement à cette date ,quel le est la s o m m e qui revient àcha-c u n .

Ko/ d'une culasse de canon

Nîmes. — La culasse d'un canon de 75 a été dévissée et volée , au parc du 38e l'égï-m e n t d'artillerie. I L'enquête ouverte n'a, jusqu'ici, donné aucun résultat.

Un yacht sans équipage

I Toulon. — Lo yacht « les Zézettes », que l'on croyait perdu, a été pris en remorque , ainsi qu'un autre yacht à un mât, par le vapeur garde-pêche « le Golo ».

Les deux personnes qui montaient « les Zézettes » ont disparu. ' Le « Golo » remorque les deux épaves à Cannes. I Le yacht de course du port de Saint-Tro-pez, « les Zézettes >;, était parti du port de Cavalaire (Var) le 11 mai pour participer à des régates à Saint-Tropez. A bord se trou-vaient lo patron Angelm Jaunie, inscrit ôi Antibes ,et son lils Baptistin,inscrit à Saint-Tropez.

Séance du, 15 mai 1913

La séance est ouverte à 2 h. 15, sous la prés idence de M. Deschanel .

On adopte un projet tendant à classer divers ouvrages du plateau de Chantraineà Epinal.

Lb P r « î s ident annonce que l'ordre du jour appelle la discussion des interpel la- . l ions do M : î 3 . D u r a l o u r et Ilriaioii sur le maintien do la classe libérable au pre-mier octobre prochain.

M. Aug i » s « i eur , par une motion pré-judicielle, propose d'ajourner la discussion de ces interpellations jusqu'à la discuss ion du projet de loi relatif à la loi de trois ans.

I M. B a r t h o u , président du Conseil, ré-pond que la Chambre aura à statuer sur fa proposition de M. Angagneur, mais e n cette c uestion, le Gouvernement a une res-

ii)Onsabilité propre et il donne lecture d'une

néclarat ion'par laquelle, il tait connaître' la volonté fermement arrêtée du Gouver-n e m e n t de maintenir au mois d'oclohi'e la classe libérable sous les drapeaux. Le gou-v e r n e m e n t no iiouvait altomlre davantage pour faire connaiti'o ses in lont ions; il im-porte en elfet d'une part que les militaires et leurs familles soient prévenus dès maintenant et d'autre luu't (|uo les mesu-res nécessaires ijuisscnt êti e prises pour pourvoir au casernement des troupes.

Il n'y a pas de temps à perdre En ajour-nant sa détermination le gouvernement encourrait le reproche do retarcier des me-sures qui no peuvent soulïrir aucun re-tard. , Il importe de se procurer les ressources nécessaires en matériel. I Le gouvernement prend cette initiative sous sa responsabilité. En faisant usage de l'article 33 do la loi de 1905, il n'a en aucune façon voulu préjuger des décisions que la Chambre et le Sénat auront à pren-dre à leur tour. I La nécessité des mesures arrêtées reste urgente et inévitable. En n'agissant i)a3 c o m m e il le fait, le | ;ouvernement failli-rait au devoir qui lui incombe vis-â-vis do la défense nationale. I Pendant que lo président du conseil re-gagne son banc, M . A u g a g n e u r très congest ionné se dresse. ( Puisque le président du conseil , s'écrie-t-il, engage la question par un moyen dé-tourné nous n' insistons pas pour l'ajourne-m e n t et nous acceptons la discussion i m . médiate.

La discuss ion immédiate est ordonnée . M. D u p a f o u r monte à la tribune.

, L'orateur radical-socialiste prétend que la mesure prise par le gouvernement n'est pas légale ; que le maintien de la classe n e peut être ordonné qu'au m o m e n t de la li-. Dération, non plusieurs mois à l'avance. ! I M. Durafour demande qu'el le sera la durée du maintien de la classe de 1910. Il faut rassurer les famil les . Quelle que soit cette durée, el le sera toujours trop lon-

:ue. Or, la loi de 1905 dit que le maintien '.evra être provisoire.

I Le maintien de la classe préjuge les déci-s ions que la Chambre aura à prendre rela-t ivement à la durée du serv ce militaire. En agissant c o m m e il le fait, le gouverne-naent dessaisit la Chambre.

M. B r i zon demande s implement au Président du Conseil s'il est disposé à accor-der aux fonctionnaires-soldats qu'il se pro-

f)0se de maintenir sous les drapeaux, une ndemnité de 100 francs pour chacun

d'eux ? I Cette indemnité serait payée naturel le-ment , dit-il, par les classes riches. Il ne dira r ien de p lus aujourd'hui, se réservant de développer son interpellation au m o -m e n t de la discussion du projet des trois ans . I M. L iachaud pose u n e quest ion sur un terrain nouveau. Il soutient qu'il sera ma-tér ie l lement impossible de loger au mois d'octobre prochain les h o m m e s du n o u -veau contingent . j M. E t i enne , ministre de la Guerre, conteste cette affirmation et déclare au èontraire que laGuerre disposera de locaux suffisants.

SÉNAT Séance du 15 Mai 1913

( La séance est ouverte à 2 h. 60, sous k prés idence de M. Antonin Dubost. t Sur le rapport de M. D a r b o t , on va-lide, sans débat, l 'élection de M. Grosdidier é lu sénateur de la Meuse en remplacement de M. Poincaré. { Le Sénat reprend ensuite la discussion ttu Budget du Travail. I Sur le chapitre premier, un court échan-ge d'observations s'engage entre JI . Ché« pon, ministre du Travail, et M. Fe rd i -[nand D r e y f u s . r. ^Chtr ' • '

^ A L L E M A G N E

Collision d'aéroplanes Berl in .—Un accident mortel est survenu s

mercredi soir à huit heures sur l'aérodro- ' m e de Johaunistal. Une collision s'est pro- i duite à une hauteur de quinze mètres en- • tre un monoplan et un biplan. Les deux appareils ont été complè tement détruits. I Le capitaine Jucker, qui pilotait le bi-plan, a été tué. et son é lève . M. Dietrich, a e u deux fractures aux jambes et une au poignet. i Le pilote et les passagers du m o n o : en ont été quittes pour que lques co sions.

i l a n

Page 2: Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces

Uccident à bord d'un torpilleur

i Berlin. - Un grave accident s'est pro-doit devant lléligoland.àbordcliilorpilleui^ S 1 -i^ ' ! 'vn' '.vlindre à haute pression a éclaté; tuant un aspirant mécanicien et un chant-feur, blessant grièvement un aspirant-m-

'géftieur, un aide-mécanicien et un aspirant 'en premier. /

I L'aviation sur la frontière

/ Berlin. — Les journaux reproduisent une dépêche de Strast)Ourg à la Rheinisch-Westfae-lische Zeilung annonçant qu'à la suite des ;TO1S répétés d'aéronautes ou d'aviateurs militaire^s allemands au delà des limites du Bavs, les autorités supérieures de 1 armée ont publié un décret interdisant sévère-ment aux officiers, sans exception, de vo-

'1er au dessus des frontières. i - - - • • frnniièrfi sei'L

J ,, Tout officier qui longera la frontière sera I puni de quinze jours d'arrêt. i

i-ETATS-UNIS

Sanglants combats / Nogales (Arizona). - Il y a eu plus de 800 tués dans une bataille qui a eu heu la semaine dernière près de Craynos, dans l'état de Sonora, et a duré trois jours.

Un train chargé d'huile et de bois a été expédié pour incinérer les cadavres.

Le général Obregon rapporte que les fé-déraux ont perdu 500 tués et ont eu 200 blessés. Des deux côtés, les officiers qui ont été pris ont été exécutés. '

ROUMANIE

L e r o i de Roumanie va être opéré / Vienne. — On annonce de Bucarest que le roi de Roumanie sera forcé de subir 1 opé^ ration de la cataracte au mois d'août de cette année. On espère pouvoir sauver un œil , peut-être les deux. . , , , . , La santé du roi ne laisse rien à désirer.

% MEXIQUB

j Le Gouvernenient mexicain / Mexico. — La France a reconnu le nou-veau gouvernement. I I M. Lefaivre, notre ministre à Mexico,' remettra incessamment au président Huer-, ta une lettre autographe de M. Poincaré. I II On croit que toutes les autres nations suivi'ont, à l'exception des Etats-Unis. J

T U R Q U I E L'entente anglo'turque

, Constantinople. — Voici sur quelles ba-ses l'entente anglo-turque, au sujet du gol-fe persique, a été conclue. i

j La Porte reconnaît le protectorat britan-nique sur Koweit et donne à la Grande-Bretagne le droit de construire une voie ferrée deBassorah à Koweit. Bassorah sera la gare terminus du chemin de fer de Bagdad, lequel sera prolongé jusqu'à Bas-sorah aux conditions qui régissent les au-tres sections de la ligne. ' La direction du chemin de fer de Bagdad comprendra deux délégués britanniques au moins, afin de contrôler toutes les opé-rations et d'empêcher que des distinctions ne soient faites en ce qui concerne les pro-renances de marchanc ises.

I Naturellement, l'Allemagne est partie à cet accord anglo-turc, en tant qu'il affecte ses intérêts dans le chemin de, fer de Bag-dad. Bien mieux, les conseils et l'influence de l'Allemagne ont contribué à faciliter cet accord qui, on l'espère,sera définitivement scellé d'ici une quinzaine de jours.

DANS LES BALKANS '

La Crise Orientale Lies t r o u p e s i i i t e r n a t l u n a l e s

à S c u t a r i , Cettigné. — Mercredi, à deux heures do l'après-midi, les troupes internationales, sous le commandement de l'amiral Biir-ney, sont entrées à Scutari. Le général Metchir a salué à l'entrée de la ville l'ami-ral Burney par une courte allocution à la-quelle l'amiral a répondu par quelques mots de courtoisie.

L'amiral s'est rendu ensuite en ville ; les troupes internationales ont occupé aussitôt les édifices publics où elles seront logées et elles ont n-is le service d'ordre, i Un détachement monténégrin a rendu les honneurs militaires à l'amiral au mo-ment de son entrée en ville. I Les troupes monténégrines ont quitté la ville. Li 'annex io i i c l ' A b a - K a l l p a r l'Au-

t r i c h e , Borne. •— Les journaux enregistrent sans commentaires l'annexion par l'Autricho de l'île danubienne d'Aba-Kali.

l i ' é t a t d e s i è g e l e v é e n l i o s n i c / Vienne. — Le régime d'exception a éto 'aboli en Bosnie et en Herzégovine.

ET RÉGIONALE 0BSERVATI08S DE fil. DftVT, OPTiCIcK

Baromètre Thermomètre Hier soir, à 5 h. au-dessus 15-Ce matin, à 8 h, au-dessus Midi, '355 »>/m au-dessu» -17" Hausse, » Baisse, » Température minima de la nuit Î au-dessu» 1U»

Les orages H i e r s o i r , v e r s 7 h e u r e s , à la s u i i e

d ' u n e j o u r n é e d ' a v e r s e s i n t e r m i l t e n l e s e t d e l o u r d s r a y o n s d e so le i l , d e s c o u p s d e t o n n e r r e s e s o n t fai t e n t e n d r e . L ' o r a g e a p a s s é a s s e z r a p i d e m e n t , n e l a i s s a n t q u e d e g r o s n u a g e s c h a r g é s d ' é c l a i r s .

Le Clai i l iement deii CIieTaax

C o m m e c h a q u e a n n é e , l es o p é r a t i o n s d u C l a s s e m e n t d e s c h e v a u x e t m u l e t s o n t e u l i eu a u C h a m p - d e - F o i r e . E l l e s o n t é l é p r é s i d é e s c e t t e a n n é e p a r le c a p i t a i n e R o y e r . A l ' i s s u e d e c e s o p é r a t i o n s , d e s e x e r c i c e s p r a t i q u e s d e m o b i l i s a t i o n o n t é lé e x é c u t é s s o u s la d i r e c t i o n d u C o m -m a n d a n t d e La C o u r .

PENSIONNAT SAINT-ANDRÉ

D e u x é l é v e s d u P e n s i o n n a t Sa in t -Ao-d r é d e S a u m u r , Mlles G a b r i e l l e C é s a r e t J e a n n e L e b e u f , v i e n n e n t d e s u b i r avec s u c c è s , à P a r i s , l es é p r e u v e s d u b r e v e t s i m p l e .

Mlle Lebeu f é ta i t a d m i s e à ces e x a m e n s a v e c d i s p e n s e d ' u n e a n n é e .

N o s f é l i c i t a t i ons a u x é l èves e t à l e u r s d é f o u é e s m a î t r e s s e s .

£.e XV C o n g r è s d<'MAs«oclaUonH d e s anclenM e l è v e a d e s l y c é e »

l'Echo Saumurais a d i t h i e r c o m m e n t les c o n g r e s s i s t e s a v a i e n t c o m m e n c é l e u r j o u r n é e d ' e x c u r s i o n d a n s S a u m u r , l e u r v is i te a u C h â t e a u , s o u s la d i r e c t i o n d e M. V a l o t a i r e , c o n s e r v a t e u r d u M u s é e , e t d e M. T a s s e t , v é t é r i n a i r e m a j o r , c o n s e r -Vdteur d u M u s é e d u C h e v a l . N o u s a v o n s d i t a u s s i l e u r e n c h a n t e m e n t d u p a n o -r a m a d ' a b o r d , d e l ' a c c u e i l q u i l e u r e s t fait e n s u i t e e t d e s i n s t i n t s t r è s a g r é a b l e s , m a i s t r o p c o u r t s , q u ' i l s p a s s e n t d a n s les M u s é e s , c a p t i v é s p a r l e s e x p l i c a t i o n s si c o m p l é t e s e t si s a v a n t e s q u e l eur d o n o e n t l e u r s c i c é r o n e s .

N o u s d e v o n s a u j o u r d ' h u i c o o a p l é t e r la v is i te d e l ' E c o l e d e c a v a l e r i e . M. .Miloo, r e J e v e o u j e u n e , a u c o n i a c i d e s e s a n -c i e n s c o p a i n s , qui co nine lui o'unt p a j le p r i v i l è g e d ' u i i e bei lo i i a r b j ausi i im m a c u l é e ( beaucoup 1' 0 Lî l ^ r I .i Q U U H 016 À i» ** l e i n e n t ) , est i o fa t i g et t.n ^otivfj i i i i ds s e s j e u n e s a n o é e î p a s s é e * s o n s les d n -p3aux, il n e connaî t que l 'heore.

A d i x h e u r e s , e i a c l e x e u l , les c o n g r e s -s i s t e s s o n t r e ç u s p a r M h l i ^ U e n a u t -c o l o n e l GilliJis, co :n rûa ! i ' J an t e a s e c o a J , q u i les c o n d u i t à la saslo d ' h o n n e u r . l i s y p e u v e n t a d m i r e r d e r t m / i r q u , b l o s et g l o r i e u x s o u v e n i r s et la g a l e r i e des pr . r -t r a i t s d.!S c o m m a n d a n t s d e l Eo le.

P u i s c ' e s t e n s u i t e la vi.'itii a u x d i i ï é -r e n l s s e r v i c e s v é t é r i n a i r e s , o ù i ls s o n t r e ç u s p a r MM. les v é t é r i n a i r e s F o n l a i i i e et M e s p o u l e t .

A la sa l l e d ' e s c r i m e , i ls a s s i s t e n t à p l u s i e u r s a s s a u t s d o n n é s e n l e u r h o n -n e u r s o u s la d i r e c t i o n d u l i e u t e n a n t G a m o n e l . I ls n e s e fon t p a s f a u t e d ' a p -p l a u d i r les e s c r i m e u r s .

E n f i o , d a n s le g r a n d m a n è g e , l es é c u y e r s d u c a d r e n o i r , en g r a n d e t e n u e , e x é c u t e n t u n e r e p r i s e q u i e x c i t e a u p l u s h a u t p o i n t l ' a d m i r a t i o n d e s s p e c t a t e u r s s o u s le c o m m a n d e m e n i d e s c a p i t a i n e s H a e n t j e n s et F a l g u i è r e .

U n e c o u r t e v is i te e s t fa i te d a n s l e s é c u r i e s d u m a n è g e , o ù le c a ï d B o u z a r -BoDzar b e n K o n i d e r , d o n t le c o s t u m e p i t t o r e s q u e s u s c i t e r a p e n d a n t t o u t e la v is i t e la p l u s vive c u r i o s i t é , a p r i s u n p l a i s i r i n o u ï à c o n t e m p l e r l es p l u s b e a u x t y p e s d e c h e v a u x d e g u e r r e e t d e m a n è g e . L e c o l o n e l Gi l lo i s a m ê m e fa i t a m e n e r d a n s le m a n è g e u n j e u n e c h e v a l b l a n c , a d m i r a b l e d e f o r m e s e t d ' a l l u r e , q u ' i l a fa i t l a n c e r e n l i b e r t é . P e u s ' e n es t f a l lu q u e le ca ïd n e l ' e u t e n f o u r c h é , s e s o u v e n a n t d e l ' i m m e n s i t é d e s s t e e p e s d ' A f r i q u e .

Le déjeuner B i e n t ô t , 1 5 0 c o n v i v e s s o n t r é u n i s a u

F o y e r du T h é â t r e a m o u r d e s t a b l e s f l e u r i e s e t g a r n i e s a v e c u n g o û t e x q u i s . L e d é -j e u n e r d o n t t o u t p r o t o c o l e a é t é b a n n i et q u i c o n s e r v e r a n n c a r a c t è r e d ' a i m a b l e c a m a r a d e r i e est f r é s i Jé p a r M . J . B a u d r y . A s e s c ô t é s o n t p r i s p l a c e MM. le d o c t e u r P e t o n , L e p r i n c e - R i n g u e t , le d o c t e u r B a r o t , m a i r e d ' A n g e r s , e t M m e B a r o t , M. le c o l o n e l G i l l o i s , M. D e s h a y e s , p ro -c u r e u r g é n é r a l , M, M i l o n , M. A l l a r d , a d j o i n t a n m a i r e , e t c .

M e n u c o p i e u x d e la m a i s o n F a u c h e r , v ins e x q u i s ( d e C u m o n t 1 9 0 0 , B o u r g u e i l 1 9 0 6 , La C h a u v e l l i è r e 1 9 1 3 , G r a l i e n -M e y e r c a r i e d ' o r ) , d iges t i f C o m b i e r , l e t o u t es t d é g u s t é a v e c s a t i s f a c t i o n . Voic i l ' h e u r e d e s d i s c o u r s . . . d e s t o a s t s p l u t ô t , t o a s t s t r è s c o u r t s e t c h a r m a n t s .

C ' e s t a ' a b o r d M. J . B a u d r y , à q u i r e v i e n t « l ' h o n n e u r p é r i l l e u x , m a i s n o n s a n s c h a r m e , d i t - i l , d e s o u h a i t e r la b i e n -v e n u e a u x c o n g r e s s i s t e s e l d e l e u r e x -p r i m e r la s i n c è r e et t o u t e c o r d i a l e s y m -p a t h i e d e l ' A s s o c i a t i o n S a u m u r o i s e » .

M B a u d r y r e m e r c i e p a r t i c u l i è r e m e n t l e s d a m e s q u i s o n t v e n u e s r e h a u s s e r c e t t e r é u n i o n d u c h a r m e d e l e u r p r é -s e n c e e t d e la g r â c e d e l e u r s o u r i r e .

L e s r e m e r c i m e n t s v o n t a u s s i à M. l e m a i r e d e S a u m u r , M. B a u d r y s a v a i t t r o u v e r c h e z Ini le c o n c o u r s le p l u s e m -p r e s s é , d u m o m e n t q u ' i l v e n a i t l u i p a r l e r a u n o m d ' u n e t r è s v ie i l le p e r s o n n e p o u r l a q u e l l e t o u s o n t le p l u s p r o f o n d r e s -pec t : l ' U n i v e r s i t é d e F r a n c e .

Le p r é s i d e n t r e m e r c i e e n m ê m e t e m p s M. le Colonel G i l l o i s . Les c o n g r e s s i s t e s g a r d e r o n t d o l e u r v i s i t e à l ' E c o l e ~ d o n t on p e u t d i r e a v e c a d m i r a t i o n q u ' e l l e e s t u n i q u e a u m o n d e — le p l u s p r o f o n d s o u v e n i r .

« E n f i n , d i t M. B a u d r y , j e lève m o n v e r r e a u x d a m e s , à t o n s n o s c a m a r a d e s e t a u p r é s i d e n t d e l ' U n i o n , M, L e p r i n c e -R i n g u e t .

A s o n t o u r , M, L e p r i n c e - R i n g u e t r e -m e r c i e M. le M a i r e , d i t s o n a d m i r a t i o n p o u r l e s M u s é e s e t l ' E c o l e d e c a v a l e r i e .

« N o u s a v o n s é t é si b i e n r e ç u s e n A n j o u , d i t i l , q u e n o u s s o m m e s t o u s t r è s d i s p o s é s à n o u s f a i r e n a t u r a l i s e r A n g e -v i n s . »

Il a u n m o t t r è s g r a c i e u x p o u r U s o f f i c i e r s e t l e s g u i d e s q u i les o n t p i l o t é s d a n s la v i s i t e d e S a u m u r .

M. le d o c t e u r P e t o n , a p r è s a v o i r fa i t r e m a r q u e r q u e l ' h e u r e n ' e s t p a s a u x l o n g s d i s c o u r s , e x p r i m e s e s r e g r e t s d e v o i r l es c o n g r e s s i s t e s q u i t t e r S a u m u r , i n s u f f i s a m m e n t d o c a m e n t é s s u r la v a -l e u r d e n o t r e p e t i t e v i l l e .

« Un c o n s e i l d ' ami> d i t - i l , n e q u i t t e z p a s S a u m u r s a n s e s p r i t d e r e t o u r . R e v e -n e z p a r m i n o u s e n t o u r i s t e s p a t i e n t s e t v o u s p o u r r e z m i e u x a d m i r e r t o u t e s les r i c h e s s e s d e n o t r e p a y s » .

M. le d o c t e u r P e t o n d i t n o n p a s a d i e u a u x c o o g r e s s i s t e s , m a i s a u r e v o i r , a u m o m e n t d e s fê les h i p p i q u e s p r o c h a i n e s , q u i s o n t l es g l o i r e s d e la c a v a l e r i e f r a n -ç a i s e .

— « J e b o i s , d i t - i l , à v o t r e r e t o u r à S a u m u r o ù v o u s s e r e z t o u j o u r s b i e n a c -c u e i l l i s . . . »

* *

P o u r t e r m i n e r , M . L e p r i n c e - R i n g u e t fa t b a t t r e u n b a n a r a b e , — t r o i s fo is Al l ib , t r o i s fo i s C h o u i a , t r o i s fo i s B a r k h a — en l ' h o n n e u r d u C a ï l . p u i s les c o n g r e s s i s t e s q u i l l e n t le f o y e r d u T h é â t r e p o u r p r e n d r e p l a c e d a n ^ u n t r a m w a y s p é c i a l q u i va les c o n d u i r e à F o n t e v r a u d .

L'après midi U n e b a l t e e s t f a i t e à B e a u l i e u , p o u r la

v i s i t e d e s c a v e s G r a t i e n e l M e y e r . Les h o n n e u r s s o n t f a i t s p a r M. G r a t i e n , M. M e y e r p è r e et M. M e y e r fils. U n e l o n g u e p r o m e n a d e e s t f a i t e d a n s le d é d a l e i n t e r -m i n a b l e d e s c a v e s , a u m d i e u d e s v ins en f û t s o u e n b o u t e i l l e s , a v e c e x p l i c a t i o n d e s d i v e r s e s m a n i p u l a t i o n s p a r o u p a s s e le v i n , a v a n t d e d e v e n i r Carte d'or. M. M e y e r , d a n s u n e i m m e n s e s a l l e , ta i l lée d a n s le r o c , a fa i t s e r v i r c e l t e m e r v e i l -l e u s e c a r i e d ' o r . M. L e p r i n c e - R i n g u e t c e p e u t s ' e m p ê c h e r d e r e m e r c i e r MM. G r a -t i e n e t M e y e r d e l e u r c o r d i a l e r é c e p t i o n e t p o r t e la s a n t é d e la m a i s o n . M. Meyer s a i t g r é à l ' A s s o c i a l i o n d ' a v o i r i n t e r r o m p u l a p r o m e n a d e p o u r u n e v i s i i e à s e s caves , e t p r i e M. L e p r i n c e d ' ê t r e s o n i n t e r p r é l d a u p r è s d e l o u s les C o n g r e s s i s t e s .

A 3 h e u r e s , l es C o n g r e s s i s t e s é ta ient à F o n t e v r a u l t e t e n t r a i e n t à la Maison C e n t r a l e . L a v i s i t e s ' e s t f a i t e s o u s la con-d u i t e d e M. le D i r e c t e u r d e l a Maison q u i s u c c e s s i v e m e n t a i n t r o d u i t les v i s i t e u r s , d a n s les Cl â t r e s , la t o u r d ' E v r a u l t , le r é f e c t o i r e , la c u i s i n e , la s a l l e C a p i i u l a i r e e t e n f i n l ' A b b a t i a l e . M. le D i r e c t e u r a m ê m e a u t o r i s é l es m e m b r e s d e l ' A s s o -c i a t i o n à p a s s e r d a n s le p l u s p r o f o n d s i l e n c e a u m i l i e u d ' u n a t e l i e r d e t i s s a g e . S a n s d o u t e , l e s C o n g r e s s i s t e s o n t a d m i r é l e s b e a u t é s a r c h i t e c t u r a l e s d e l 'Abbaye , m a i s CD s e n t a i t c e p e n d a n t q u e la visita m a n q u a i t d ' u n e x p l i c a t e u r d o c u m e n t é , d ' u n a r c h é o l o g u e d e c a r r i è r e , q u i b r i è v e -m e n t e u t e x p l i q u é l es é p o q u e s et les s t y l e s . L o i n d e n o u s la p e n s é e d ' e x p r i -m e r u n r e p r o c h e a u x o r g a n i s a t e u r s d e la C a r a v a n e , n o u s n e s o m m e s q u e l'Echo Saumurais d ' u n d é s i r q u e n o u s avons s a i s i a u p a s s a g e .

16 Feuilleton de lEcho Saumurois

LE f l A l i DE JOSETTE p a r PAUL J U N K A

Avec u n e i m p e c c a b l e c o u r t o i s i e , J a c -q u e s c o n t i n u a i t :

— V o u s avez r a i s o n , m o n c h e r t u t e u r , i l m e f a u t d e b i e n i m p é r i e u x m o t i f s p o u r r é p o n d r e à u n p i r e i l t é m o i g n a g e d ' a f -f e c l i o n e t d ' e s t i m e a u t r e m e n t q u e p a r le < O u i > le p l u s r e c o n n a i s s a n t e t le p l u s e m p r e s s é . . . Ces m o t i f s s o n t n o m -b r e u x ; il e n es t u n fo r t g r a v e q u i s u f f i -r a i t à j u s t i f i e r m a c o n d u i t e : c ' e s t la c e r -t i t u d e o ù j e s u i s d e r e s t e r m a n i f e s t e -m e n t a u - d e s s o u s d e v o i r e b o n t é p o u r m o i . Me m a r i e r a i - j e p l u s t a r d ? J e l ' i g n o r e . P o u r l ' i n s i a n t , j e n e p u i s p e n -s e r s a n s e f f ro i à a l i é n e r m a l i b e r l é , e l ] • s e r a i s à c o u p s û r , u n m a r i d é t e s -t a b l e . . .

Il parlait no p e u a u h a s a r d , afin d e permettre à M* B a c h e l o t d e s e c a l m e r , et, en l ' é c o u t a n t , le n o t a i r e s ' h a b i i u a i t

p a r d e g r é ? à ce t i n c r o y a b l e r e f u s . N ' e u t é l é la m o r l ' f i c a t i o n q u i e n r é s u l t a i t , il s ' e n f û t m ê m e fé l i c i t é . Au f o n d , J a c q u e s n ' é t a i t p a s le g e n d r e d e s e s r ê v e s , p u i s , v é r i t a b l e h o m m e d ' a f f a i r e s , il n e s e b u -tai t j a m a i s c o n t r e l ' i r r é d u c t i b l e e l s a v a i t en p r e n d r e s o n p a r t i .

— J e t e r e c o n n a i s b i e n là , p r o n o n ç a -t-il d ' u n t on l é g e r q u i n e p a r a i s s a i t p a s t r o p f o r c é . T u p e u x t e v a n t e r d e c o m -m e l l r e a u j o u r d ' h u i u n e p y r a m i d a l e i n e p t i e . E t , s a n s n o u s flatter, j e p e u x , m o i , le c e r t i f i e r q u e t u n e r e t r o u v e r a s j a m a i s u n e o c c a s i o n p a r e i l l e . Mais q u ' e s t - c e q u e ça te fa i t , i n c o r r i g i b l e g o b e - l a - l u n e ? S i q u e l q u ' u n s e m o q u e d u s e n s p r a t i q u e , c ' e s t t o i , h e i n ? m o n p a a v r e g a r ç o n , . .

Il lu i t e n d a i t la m a i n a v e c u n e j o v i a l i t é c o n d e s c e n d a n t e q u e le j e u n e h o m m e fe ign i t d e n e p o i n t s e n t i r . Af in d e l a i s s e r à Me B a c h e l o t a u m o i n s c e t t e v i c t o i r e , i i n e s e r évo l t a p o i n t c o n t r e u n m é p r i s q u i , e n r é a l i t é , p a s s a i t f o r t a u - d e s s o u s d e l u i , e l i l s e r r a la m a i n l e n d u i , r é p o n -

d a n t e n u n c l a i r r i r e : — Oh 1 p o u r c e l a , o u i . R a i s o n d e

p l u s p o u r m ' a b a n d o n n e r à c e d é l i c i e u x v a g a b o n d a g e i n t e l l e c t u e l s e u l c a p a b l e d e m e s a t i s f a i r e , e t q u i n e s e m b l e n u l l e m e n t i n c o m p a t i b l e a v e c l es l o i s i r s d e ce q u e l ' o n s e p l a i i à a p p e l e r le « r o n d - d e -c u i r ». C 'es t p o u r q u o i j e v o u s r e d e -m a n d e , m o n c h e r t u l e u r , si j e d o i s c o m p t e r s u r v o i r e a p p u i p o u r o b t e n i r c e l u i - c i î

A p r é s e n t . M ' B a c h e l o t n e s o u h a i t a i t q u ' é l o i g n e r c e p r é t e n d a n t r é c a l c i t r a n t . Ce f u t d o n c a v e c le p l u s r ée l e m p r e s s e -m e n t q u ' i l p r o m i t .

— Mais c e r t a i n e m e n t , m o n a m i . I l f a u t f a i r e le b o n h e u r d e s g e n s s e l o n l e u r g o û t e t n o n s e l o n le n ô t r e , j e s u i s d e c e t av i s . J e m e t t r a i e n j e u les m e i l l e u r e s i n f l u e n c e s , s o i s - e n s û r .

J a c q e s r e m e r c i a e t s e r e t i r a , t o u t e s a m é l a n c o l i e d u m a t i n d i s s i p é e , n o y é e d a n s n n e fo l ie g a i e t é i n t i m e q u e s a s c i i a i l ce t i n c i d e n t t e l l e m e n l i m p r é v u . Car si M* B a c h a l o t n e le i voya i t p a s en r e c e v e u r

d e s D o m a i n e s » lu i s e voya i t e n c o r e m o i n s e n m a r i d e D é s i r é e I . . .

in REVANCHE

Mlle B a c h e l o t a v a i t p a s s é la m a t i n é e d a n s c e t é t a t d e v i b r a t i o n s p é c i a l à l ' a t -t e n t e f é m i n i n e . Q u o i q u ' e l l e s e r e f u s â t à a d m e t t r e n n s e u l i n s t a n t l ' h u m i l i a n t e h y p o t h è s e d ' u n r e f u s , e l l e s ' é t a i t t r o p s o u v e n t h e u r t é e a u c o u r s d e s e s p u é r i l e s d i s c u s s i o n s a v e c J a c q u e s , à c e q u ' i l y ava i t d ' i n d o m p t a b l e d a n s la n a t u r e d u j e u n e h o m m e , p o u r n e p a s o b s c u r é m e n t r e d o u t e r d e l ' i m p r é v u c h e z l u i , e t , e n e s p r i t p o s i t i f , e l l e ava i t h â t e d e t e n i r u n e c e r t i t u d e ,

I l l u i fa l la i t p a t i e n t e r j u s q u ' a u d é j e u -n e r q u i la r e m e t t a i t e n p r é s e n c e d e s o n p è r e . D u r a n t le r e p a s , s o n e x p e c t a t i v e i n t i m e s ' e x a s p é r a d e la p h y s i o n o m i e f e r m é e d e M* B a c h e l o t . T o u t e c o n v e r s a -l ion é t a i t i m p o s s i b l e à c a u s e d u d o m e s -t i q u e q u i s e r v a i t , e t e l l e a v a i t b e a u s u p -p l i e r le n o t a i r e d u r e g a r d , i l n e lu i l a i s -sa i t r i e n d e v i n e r .

E u f i o , a p r è s d ' i n n o m b r a b l e s a l t e rna -l i v e s : i n t é r i e u r e s q u ' e l l e n e s ' avoua i t m ê m e p o i n t . D é s i r é e s e vi t s e u l e avec s o n p è r e d a n s le p e t i t s a l o n o ù ils ava ient c o u t u m e d e p r e n d r e l e u r c a f é e n têie-à t ê t e . A u s s i t ô t , e l l e s ' i n f o r m a d ' u n e voix f r é m i s s a n t e :

— E h b i e n ? M ' B a c h e l o t s ' é t a i t l o n g u e m e n t p r é -

p a r é à a f f r o n t e r l ' o r a g e q u i a l la i t é c l a -t e r . P o r t a n t r é s o l u m e n t l e f e r d a n s la p l a i e a f i n d ' e n finir p l u s v i t e , il déc la ra , b o u r r u .

— E h b i e n , il r e f u s e . D é s i r é e c r u t q u ' e l l e ava i t m a l en-

t e n d u . S o u d a i n , p â l e d ' a n g o i s s e , elle r é p é t a .

— J a c q u e s r e f u s e ? Ma i s c e n ' e s t pas p o s s i b l e , p è r e . . .

I l h a u s s a l e s é p a u l e s . — P u i s q u e j e te l e d i s . l

( i suivre)

Page 3: Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces

La p r o m e n a d e a été c h a r m a n t e , b e a u -coap de Congress is tes on t j e i é u n c o a p d'œil s n r l 'église pa ro i s s i a l e , p le ine des souvenirs de l ' A b b a y e , e l c ' es t s o u s nn so'.eil rad ieox q u ' u n c o u r t arrêt à Mont-sorean a .pe rmi s à p l u s i e u r s de c o u r i r a u cbâieaa avec l ' e spo i r t o u j o u r s d é ç u da rôDdre visite à la Dame de M o n t s o r e a u .

Mais le r ad ieux soleil n ' a pas é té d e longue d u r é e ; à p e i n e é t i o n s - n o u s r e -montés dans le t r a m w a y , q u ' u n e p l u i e d'orage s 'es t mise à t o m b e r et a a c c o m -pagné les vis i teurs j u s q u ' à S a u u i u r , o ù chacun a d û se d i s p e r s e r , m a l g r é u n e visite annoncée de l 'Hôtel de Ville.

Il nous res te à r e m e r c i e r M. B a u d r y de son a imable invi ta t ion , et n o i r e gra t i -tude pour l'agréable j o u r n é e qu ' i l a s u faire passer à t o u s . A côié de lu i , n o u s joindrons M. Milon el à t o u s les d e u x , nous leur d o n n o n s u n e co rd ia l e p o i g n é e de main, avec un bon m e r c i .

Terxible Accident à la Gare d'Orléans

Hier soir , avan t le d é p a r i d u t r a in de 5 h. 45 p o u r T o u r s , le colonel de gendarmerie Vest, q u i venai t de p a s s e r la revue des g e n d a r m e s de l ' a r r o n d i s s e -ment, sortai t d u buffe t p o u r a l le r p r e n -dre le train s u r le d e u x i è m e q u a i .

Au même m o m e n t a r r iva i t s u r la voie de l 'Etat une locomot ive en m a n œ u v r e remorquant un w a g o n .

Les voyageurs f u r e n t p r é v e n u s , c o m œ e il est d 'usage. Ils ne devaient pas s ' e n -gager su r la voie p o u r a t t e i n d r e le deuxième qua i .

Le colonel c ru t , s ans d o u t e , avo i r la temps de passe r . Le chef de t r a in Georges el p lus ieurs h o m m e s d ' é q u i p e s , voyant le danger, se p r é c i p i l è r e n t vers le colonel pour le re tenir : m a i s il é ta i t trop tard, la machine s u r p r e n a i t sa p r o i e .

Le malheureux officier t o m b a s u r le rail el la locomotive p a s s a s a n s q u e le mécanicien ait en le t e m p s n é c e s s a i r e pour tenter l ' a r rê t .

C'est alors q u ' o n a p e r ç u t l ' e f f royab le spectacle, le colonel Vest g i sa i t e n s a n -glanté.

OQ se préc ip i ta a n s e c o u r s d a b lessé qui fut t r a n s p o r t é a u pos te de s e c o u i s où un médec in mi l i t a i r e lu i d o n n a les premiers so in s .

Le blessé qu i avait les d e u x j a m b e s broyées fu t t r a n s p o r t é à l ' hôp i t a l . Son étal fut j n g é t rès g rave et u n e d o u b b amputation i n d i s p e n s a b l e .

Au cours du t r a j e t de la g a r e à l ' hôp i -tal, le colonel avait r e p r i s c o n n a i s s a n c e , il du à un g e n d a r m e : « J e c ro i s , m e s cbers enfants , q u e j e v o u s ai p a s s é la revue a u j o u r d ' h u i p o u r la d e r n i è r e f o i s . »

Mme Vest, p r é v e n u e t é l é g r a p h i q u e -meut, est a r r ivée à S a u m u r à 8 h . 4 0 et a élé reçue à la g a r e p a r M. le m a r é c h a l des logis chef d e g e n d a r m e r i e . E l le s ' e t l rendue aussi tôt au chevet de son m a r i .

Le colonel Vest avait , d u res t e , é té reçu aussi par le m a r é c h a l d e s logis T r e m p o n , en l ' ab sence d u c a p i t a i n e Boissel, r e t enu a u r e c e n s e m e n t des c h e -vaux.

Le colonel Vest , est âgé de 5 8 a n s , il était arrivé, h i e r , p a r le t r a i n de 12 h . 3 0 .

Le médecin de la C o m p a g n i e , M. le docteur Bon temps , q u i avai t é lé p r é v e n u de l 'accident p a r t é l é p h o n e , se r e n d i t à l'hôpital et assis ta à l ' opé ra t i on p r a t i q u é e par le médec in mi l i t a i r e Vial ; la j a m b e droite fùl sec t ionnée à la c u i s s e , et la gauche désar t i cu lée au g e n o u x .

Outre ces t e r r ib les b l e s s u r e s , le co lone l a de fortes c o n t u s i o n s à la tê te et u n e luxure de l ' épau l e . Malgré ce l a m a n t a b ' e état, le c o u r a g e u x off icier c o n s e r v a t o u t e sa connaissance.

l'émotion est grande à la caserne de

g e n d a r m e r i e de T o u r s . Le colonel Vest y es t , en effet , t r è s a i m é ; c ' es t n n chef exce l len t : il a t r o i s e n f a n t s .

« * •

Les nouve l les q u e n o u s avons p r i s e s ce m a t i n d u b lessé sont r e l a t i v e m e n t s a t i s f a i san te s . L ' i n f o r t u n é colonel fait m ê m e p r e u v e d ' u n c o u r a g e et d ' u n e e n -d u r a n c e r a r e s .

A sa f e m m e el à ses f i l les qo i l ' en tou -r e n t , le b lessé l ient u n l angage t rès r é s i -gné , l eu r r a c o n t a a l l 'accidet i t d a o s ses m o i n d r e s dé ta i l s et les r a s s u r a n t , p r e s q u e g a i e m e n t , s u r les su i t e s q u i eu s e r o o t la c o n s é q u e n c e .

Le fils d u co looe l Vest . vient de p a s s e r ses e x a m e n s d'éléve-ofTicier à l 'Eco le de cava le r i e p o u r le c o u r s 1 9 1 3 - 1 9 1 4 .

A r i e s l a l l o n

Marcel le Gaby , cet te fille qo i é t t i l pa r t i e d e S a u m u r en e œ p o r t a n t à son a m i e , J e a n n e D r u g e o n , n n cof f r e t c o n t e -nan t u n e c e r t a i n e s o m m e , a élé a r r ê t ée à Auch ; el le va ê t r e t r a n s f é r é e à la p r i s o n de S a u m u r p o u r a t t e n d r e le j u g e m e n t d u t r i b u n a l c o r r e c i i o a n e l .

P e r l e s e t f r o u T a i l l e s

R e m e t t r e à l 'hô te l B a d a n u n m i s s e l p e r d u d a n s les r u e s de la vil e.

— Uoe c h i e n n e de c h a s s e poil b r u n et b l a n c , é g a r é e , s ' es t r é f u g i é e au l ieudi t Le L i a r d , c o m m u n e d e Blou , chez M. L iço i s -De launay . La lui r é c l a m e r .

Etat^CivU de Saumur n r A i s i s ^ i v c E »

Le 1 5 mai. — Gilberte-Germaine Gazeau, à l'Hôpital.

Andrée-Marie-Renée Métayer, rue de Visitation, 9 4 .

¥ c l o c e - C l a b d e S t - H i l a f r e -S t - F I o r e n t

La r é u n i o n g é n é r a l e a u r a l ieu d e m a i n s a m e d i , 47 m a i , a u s iège soc ia l , café d u Cen t re , à 8 h . 1 / 2 t r è s p r é c i s e s d u s o i r .

O r d r e d u j o u r : L e c t u r e d u p r o c è s - v e r b a l de la d e r -

n i è r e s é a n c e . E lec t ions de n o u v e a u x sociétaireis . E l a b o r a t i o n d u p r o g r a m m e d e s c o u r s e s

d u 1 5 j u i n .

N é c r o l o g i e

M e r c r e d i , à 1 h . 1 / 2 , a e u l ieu , en l ' ég l i se S a i n t - S e r g e ( se lon le dé s i r e x p r è s d u d é f u n t ) la s i m p l e levée d u c o r p s d u c o m t e A l e x a n d r e d e Rasi l ly , cheva l i e r de la Lég ion d ' h o n n e u r .

Le d e u i l é ta i t c o n d u i t p a r le v i c o m t e d e Razi l ly et M. I . d e Razi l ly , a s p i r a n t à l 'Eco l e d e cava l e r i e , s e s fils, e t le c o m t e P r o u s t , s o n g e n d r e .

No té d a n s l ' a s s i s t ance : G é n é r a l d e la Celle ; D e s n o ë j , conse i l -

l e r g é n é r a l ; m a r q u i s de K e r g o s ; G e o r -ges d e la Vil lebiot ; Geof f roy de la Ville-b i o t ; v i comte S t any d e la Mor in i è r e , c o m t e Max d e B e a u m o n t ; c o m m a n d a n t d ' A r g e n t o n ; H . C e s b r o n - L a v a u ; c o m t e d e G r e n é d a u ; de F a r c y ; d e L a m o t i e d e R é g e s ; d e la Bo i s s i é re ; Guy da Che-m e l l i e r ; l i e u t e n a n t B o u d e t , d e F o u g e -r o u x ; d e la Loge ; F r o g é ; Char l i e r ; R . Chopp in ; a b b é Vét i l la rd ; a b b é Abel , e l c , , e t c .

A l ' i s s u e d e la c é r é m o n i e , le c o r p s a é té t r a n s p o r t é à Daon (Mayenne ) , o ù les o b s è q u e s do iven t avoi r l ieu le j e u d i 1 5 m a i , à 11 h e u r e s .

Nos c o n d o l é a n c e s à M. le c o m t e P r o u s t n o t r e s y m p a t h i q u e c o m p a t r i o t e .

l i e » e x p e r l e n c e s d e d e M t r n c l l o D d e s c a m p a g n o l s

Dès q u e le m i n i s t è r e d e l ' a g r i c u l t u r e a e u c o n n a i s s a n c e , à la fia d e l 'é té de 1 9 1 2 , des d é g â t s c a u s é s p a r les c a m p a g n o l s on les m u l o t s d a o s es d é p a r i e m e u t s d e l 'Es t , l ' a d m i n i s i r a t i o n s ' e s i e m p r e s s é e de veni r en a i d e a u x c u l t i v a i e u r s de cet te r ég ion , soi t p a r l ' envoi d u v i r u s Danysz , l ivré d i r e c t e m e n t p a r l ' i n s t i t u t P a s t e u r , soi t en o r g a n i s a n t 5ur p l ace la f ab r i ca t ion d u v i r a s , d e m a n i è r e à d o n n e r a u x i n t é r e s sé s u n p r o d u i t au s s i t

f r a i s q u e poss ib l e . Un c r é i i t d e 2 5 0 . 0 0 0 fr . fu t , p o u r cet

ob je t , d e m a n d é a u x C h a m b r e s et a c c o r d é p a r e l les . .

M a l h e u r e u s e m e n t , l 'effet o b t e n u n ' a pas e n l i é r e t u e n t r é p o n d u a u x dés i r s de r a i m i n i s i r a t i o n . Soit q u e les c i r c ( n 5 -l ances c l i m a t é r i q u e s a ien t é té défavo-r ab l e s , soii q u e les a g r i c u l t e u r s n ' a i en t pas t o u j o u r s a p p o r t é d a n s l ' app l i ca t ion des t r a i t e u i e n t s tou t le soin néces sa i r e , f o i t q u e le v i r u s Danysz l u i - m ê m e n 'a i t p a s p o s s é d é les qua l i t é s de n a t u r e à a s s u r e r u n e eff icaci té a b s o l u e et c o n s -laDte, les o p é r a t i o n s de des t rnc t i on ont d o n n é des r é s u l t a t s t r è s i n é g a u x et s o u -vent i n s u f f i s a n t s .

C'est à ce m o m e n t q u ' u n a u t r e v i ru s , d é n o m m é « Le Ra t io », et f a b r i q u é à Par i s , p a r M. le d o c t e u r de C h r i s m a s , a élé s igna lé à r a i t e n i i o n d u m i n i s t è r e de l ' a g r i c u l t u r e . Le m i n i s i r e , d é s i r e u x de se r e n d r e c o m p t e de l 'eff icaci té vér i t ab le de cet te p r é p a r a i i o n , a déc idé d ' i n s t i t u e r u n e la rge e x u é r i e a c e d a n s u n c a n t o n de la C h a r e n t e - I û f é r i e u r e , le can ton de la J a r r i e , t rès f o r t emen t a t te in t e t o ù d e p u i s loDgiemps a u c u n t r a i t e m e n t au v i r u s Daoy.'Z n 'avai t é lé e o t r e p r i s . . L ' e x p é r i e u c e a p o r t é s u r 1 2 . 5 0 0 hec-ta re s et u n e c o m m i s s i o n spéc ia le a élé n o m m é e p a r le m i n i s t r e p o u r se r e n d r e s u r p lace e t c o n s t a t e r les ré su l t a t s ob te -n u s .

Ainsi qu ' i l r é s u l t e d u r a p p o r t de la c o m m i s s i o n , on se t rouve , ici e n c o r e , en p r é s e n c e d ' a n e i r r é g u l a r i t é d é c o n c e r t a n t e d a o s les effets du traitement.

Si d a n s q u e l q u e s c o m m u n e s du c a n t o n d e la J a r r i e ( S a i n t - M ô d a r l , S a i n t e - S o u l l e , V é r i o e s , Moni roy) , la c o m m i s s i o n a p u c o n s t a t e r , a u l a b o u r , u n e mor ta l i t é qu i a i te in t et d é p a s s e 9 0 p . 100 , d a n s la p l u -par t des a u t r e s pa rce l l e s , l a b o u r é e s s o u s les y e u x des c o m m i s s a i r e s , le n o m b r e des c a a i p a g n o l s su rv ivan t s a p r è s hu i t , q u i n z e et m ê m e vingt j o u r s à d a t e r du t r a i t e m e n t , éga le ou d é p a s s e souven t celui des m o r t s .

La c o m m i s s i o n a, en c o n s é q u e n c e , à ruDan i i f l i t é , c o n c l u q u e le v i ru s « le R a t i n », p e u t ê t r e r a n g é p a r m i les p r o -du i t s u t i l i s ab le s p o u r la d e s t r u c t i o n des c a m p a g n o l s . Mais tan t q u e les c a u s e s qu i p r o v o q u e n t r i n c o n s t a n c e si m a r q u é e d e s r é s u l t a t s o b t e n u s , n ' a u r o n t p a s é té scien-l i f i q u e m e n l d é t e r m i n é e s , elle n e p e u t p r o p o s e r d ' e n g é n é r a l i s e r l ' e m p l o i .

Caitc^ dc^ibiU S O I G N É E S

a 1 . 5 0 2 f r . 2 . 5 0

G 3 LE CENT LIVRÉ EN BOITES

àl'Stwiimciic

16, rne fl'OrlÉans. 4,placeaûHarcliÉ-Nolr S A U M U R

A Travers la Presse' L,e b u d g e t a u i ^ é n a t

^ VEclair, M. E r n e s t J u d e t : M. Aiiiiond, au Sénat, n'a pas caché lo

déficit qui perce sous les m e n s o n g e s pas-sés et croîtra avec u n e rapidité effrayante cette franchise est un progrès. Jusqu'ici l 'exagération des frais inuti les , maladroits ou coupables, se dissimulait dans un cou-plet enthousiaste sur les ressources iné-puisables de la France : il suflisalt de trai-ter les statisticiens scrupuleux ou trop cu-rieux de cléricaux, pour que les Chambres fussent rassurées. ; Cette fois, il faut avouer la vérité mécon-n u e et cesser de glorifier l'élasticilé dos ro' cettes c o m m e u n dognie, ou d'avaler des expédients imaginés pour voiler le c h e m i n de la faillite. A force de gaspiller les mil-l ions en expériences funestes et eu ca-deaux aux ch imères démagogiques , nous devions arriver là, La pente nous entraîne-ra plus bas. Comment la remonter ?

Le Radical, éditorical : M. Charles D u m o n t a fuil hier, devant le

Sénat, un clair et substantiel^exposé de no-ire situation financière. Après avoir recon-nu l'exactitude des chiffres du rapporteur général, il on a dégage les conclus ions , l.e parti républicain lui saura gré d'avoir su réfuter péremptoirement les critiques des adversaires du régime qui ,sous couleur do constatations pessimistes concernant nos l inances .ne songent en réalité qu'à faire la procès des réformes démocratiques.

L a c o u f é r c u c e d e B e r n e

D e VAction, H. B é r e n g e r : . Eh bien 1 oui, la Conférence de Berne a posé la quest ion d'Alsace-Lorraine, et, bien qu'elle l'ait posée dans la douleur, el le l'a i)ien posée, ^----.i.:': — . .. J

Rien n'est pire, pour les peuples c o m m e pour les hommes , qu'une morale de for-m u l e s quot id iennement démentie par les actes. I

l.e véritable h o n n e u r ne consiste pas plus à afficher des provocations sans résultat que le véritable amour ne consiste à faire supporter aux autres les conséquences da ses bravacheries.

UHvmanité, M J e a n J a u r è s : Les parlementaires français ont conscien-

ce de la valeur de leur effort, et ils en sont iusfement fiers. Ceux m ê m e s qui devant la complexité et la difficulté du problème avaient éprouvé d'abord quelque inquié-tude d'esprit ont reconnu sans peine qu'en faisant al lusion à la volonté de paix foi inu-lée par l'AIsace-[,orraine, ils servaient et la paix et TAIsace-Lorraine et le droit des peuples qui ne peut s'affirmer désormais el se rétablir que par la paix et par la dé-moci'atie. Et ils ne peuvent que sourire avec dédain quand des adversaires veni-meux et débiles les honorent des m ê m e s outrages dont les pangermanistes honorent les parlementaires a l lemands qui sont al lés à lierne. |

Do l'Echo (le Paris (Bi l let d e J u n i u s ) : Los socialistes français ont oublié de de-

mander aux socialistes a l lemands pour-quoi ils ne protestaient pas en Al lemagne contre les armements formidables dont l 'Al lemagne a l'initiativeet toute la respon-sabilité. Il serait bon vraiment que Bebel , Liebknecht, Scheidemann et les autres , nienassent la m ê m e campagne que M. Jaurès chez nous . Ils n'ont garde de le faire, d'abord parce qu'ils sont patriotes, et puis parce qu'il y a en A l l e m a g n e u n

. gouvernement et une consc ience natio-nale qui ne se prêteraient pas à ces exer-' cices. i

I Rien ne saurait en effet p r o u v e r c o m b i e n le différend franco-al lemand est p r o f o n d plus que le soin qu'on a pris, à Be rne , d e n e pas l 'examiner de t r o p p r è s . i

Bulletin Commercial D u i ^ M ^ i g i a

F A R I N E S FLEURS (les l Û O k . ) BLÉS (100ki los n e i s . ) C O U R A N T . . , 38 35 38 25 PROcH.'iiN.. 38 10 38 , . t D E R N I E R S . 35 45 35 10

C O U R A N T . . . 28 90 28 .')5 P R O C H A I N . . . 28 70 28 60 4 D E R N I E R S . 26 90 26 80

A V O I N E S ( l e s l O û L D e t s ^ S E I G L E S ( l es lOOk l i . neis) C O U R A N T . . , 20 95 21 05 C O U R A N T . . . 19 75 20 75 P R O C H A I N . . . 21 35 21 40 P R O C H A I N . . 20 20 4 D E R N I E R S . 20 , . 20 . . 4 D E R N I E R S . 19 75 19 95

H U I L E S de COLZA ^ lOOk. lûtcoiDDrls) H U I L E S de L IJ c o u r a n t . . . 73 25 73 75 c o u r a n t . . . 63 75 63 50 p r o c h a i n . . . 7 3 . . 73 25 p r o c h a i n . . 63 25 63 25 4 D E R N I E R S . 71 50 71 75 4 D E R N I E R S . 62 . . 62 75

I S U C R E S timi ( l e s l û O k . ) A L C O O L S FL'teloUinî.) " c o u r a n t . . . 31 87 30 87 c o u r a n t . . . 43 50 43 p r o c h a i n . . . 3 1 1 2 3 1 . . P R O C H A I N . . 4 3 . . 42 50 4 d e r n i e r s 4 d e r n i e r s . 42 75 42 50

Marché de La Villette Du IS Mai 1913

Espèces lAmc-1 nés

VCM-dus

1 " qiial .

1 3- 1 nua l . l qua l . l

Pr ix e ï t r f l m e s '

BCEOFS 1230 1200 1 76 1 60 1 46 1 3 0 à l 84 VACHES, 176 450 1 78 1 GO 1 40 1 30 à 1 8G TAUUKAUX. 228 320 1 46 1 36 1 26 1 26 à 1 50 VEAUX l i 7 6 1440 2 60 2 40 2 20 1 80 à 2 80 MOUTONS.. . 9828 9620 2 50 2 10 1 90 1 70 à 2 70 POllCS 386G 3866 1 32 1 30 1 26 1 18 à 1 sa

Vente difficile sur le , sur les veaux et les mou" les porcà.

:ro8 ns

bétail, calme et bonne sur

LA REVUE HEBDOMADAIRE Sommaire du dernier numéro de la Revue

Hebdomadaire.

P A R T I E LITTÉRAIRE

(André Beaunier), Mmes de Staël et de Beaumont. — Enquête sur la jeunesse : les jeunes filles. — (Rose Rosière, R. Jane), IV. Le Commerce. —-(Noëlle Roger), Médecin d'enfants.— (Louis Gillet), Un Peintre de l'enfance : Maurice Bout et de Mon-vel. — (Henri Bordeaux), La Vie au théâtre. — (Film), La Vie qui passe.

Revues étrangères — Les faits et les Idées au jour le jour. — La Vie Mondaine. — La Vie fami-liale. — A travers les dessins humoristiques. — Notre table. — Notre maison — Notre toilette.— Chroniques sportive et financière.

L'Instantané, partie illustrée de la c Revue heb-domadaire», tire chaque semaine sur papier glacé,

5eut être relié à part à la fin de l'année. Il forme eux volumes de 300 pages.

Prix de l'abonnement —• Paris et départements ; douze mois, 20 fr . ; six mois , 10 fr . 50 ; troif mois, 5 fr . 75. — La « Revue » ne publie que de l'inédit. Chaque numéro, 168 pages ; un supplément Ilustré hors texte. 8, rue Garancière.

Envoi sur demande,' 8, rue Garancière, Paris, d'un numéro spécimen et du catalogue des primes de librairie (26 f r . de livres par an).

( I j e a A n n a l e * > S o u s ce t i t re : « Alfred de Vigny et les

J e u n e s F i l l e s » , L e s i n n a / e s c o m m e n c e n t l a pub l i ca t ion d ' u n e s é r i e d ' a r t i c l e s d u p l u s h a u t i n t é rê t l i t t é ra i re s u r le g r a n d poè te , r é d i g é s pa r Léon Séché , d ' a p r è s de n o m b r e u x d o c u m e n t s inéd i t s . Il fau t l i re , dans le m ê m e n u m é r o , les « S o u v e -n i r s d e T h é â t r e » d e J u l e s Claret ie , le sp i r i t ue l « ske t ch » d ' H e n r i L a v e d a n , l ' a m u s a n t dial^^gue d e Colette Wil ly , les dé l ic ieux p o è m e s de J e a n Aicard et d 'Abel B o n n a r d s u r les c h i e n s , à p r o p o s d e l 'Expos i t i on c a n i n e . S i g n a l o n s , e n f i n , p o u r m é m o i r e , l es si i n s t r u c t i v e s el a t t r ayan te s r u b r i q u e s d ' a c t u a l i t é s ignées : J u l e s Bois , P i e r r e Gin is ty , Max de N a n -s o n t y , L é o n P I é e , J e a n T h o u v e n i n , Yvonne S a r c e y , le B o n h o m m e Chrysa le , qu i ref lè-

ten t b r i l l a m m e n t t o u s les é v é n e m e n t s sc i en t i f iques , l i t t é ra i res o u p i t t o r e s q u e s d e la s e m a i n e é c o u l é e .

O û s ' a b o n n e a u x b u r e a u x des Annales 31 , r u e S t - G e o r g e s . Pa r i s , el d a n s t o u s les b u r e a u x d e pos t e : 10 f r a n c s p a r a n é t r a n g e r : 15 f r a n c s . ) Le n u m é r o : 2 5 c e n t i m e s .

BULLETIN FINANCIER 1 3 Mai 1 9 1 3 .

Le marché se montre bien orienté et fait preuve d'une réelle fermeté. L'amélioration constante de la situation d'Orient, on par-lait aujourd'hui de la levée de l'état de siège en Bosnie, Hertzégovine est pi-opre à inspi-rer confiance à la spéculation, satisfaite d'autre part, du discours prononcé hier par le ministre des finances.

Bien que ce soit aujourd'hui, liquidation on note un certain nombre d'achats au comptant. Des rachats du découvert s 'ea suivent qui provoquent sur certains groupes une reprise sensible des cours.

Notre 3 0 /0 s'avance de 8 4 , 9 2 à 85 ,15 et les Fonds d'Etats étrangers ont bonne allure, le Turc unifié gagne 20 centimes, l'Exté-rieure et le Portugais s'adjugent un quart de point. Le Serbe prend 5 centimes, les Rus-ses se maintiennent aisément aux cours de la veille, seul l'Italien est calme à 9 7 , 1 2 au lieu de 9 7 , 3 0

On cote 1219 au lieu de 1215 sur l 'Union Parisienne, 676 sur le Crédit Mobilier. A u groupe des banques étrangères, l 'Azof fDon prend une nouvelle avance à 1512 .

Chemins Français stationnaires, à noter parmi les Chemins étrangers la vive reprise des Andalous de 319 à 326, -

Nord-sud 185, Jeumont 5 fr,Briansk 5 8 5 , Sosnowice 1525 , Naphte 724.

Le Rio Tinto recule à 1976 , pour reprendre ensuite à 1989.

Transwaal 38 , de Beers 558 , Jagersfon-teln 185 ,50 , Franco Wyoming 139 et 5 6 , 5 0 .

Maltzoff 1113 , Hartmann et Tagamog prennent 8 points, Lianosoff 14 . i

PHILOUZE ET WADDINGTON, 2 0 . r u e Le Pele t ie» .

SI VOUS VOULEZ ÊTRE BIEN COIFFÉ Et B O N M A R C H É ?

Allez chez

14, rue Sainte Jean SAUMUR

La Maison est renommée depuis longtemps pour son bon marché et son grand choix .

SAISON d>£TE Jean-Bart fond boule, depuis 1 -45 et 0 . 9 5 Canotiers Hommes et Cadets, depuis 1 . 4 5

Articles plus riches jusqu'à 10 francs Grand Choix de Panamas de toutes

provenances : >Snayaquil, Péruviens, Ja-ponais.

Maison la plus importante de la région pour ses Casquettes Haute Nouveauté.

Chapeaux feutre souples, depuis S.95 — capes, durs, depuis 5 fr.

Rayon de Modes Chapeaux garnis pour fillettes, depuis 2 . 4 5

Rayon Spécial à 4,95 et au-dessus. Réparations de Chapeaux

Hommes et Dames Prix Fixe - Chiffres conons

Magasins ouverts Dimanches et Fêtes.

Papeterie P. GODET

16, Bue d'Orléans

Dépôt de la Bonne Presse On trouvera désormais à

la Papeterie P. GODET, 16, rue d'Orléans, Saumur, les derniers romans édités par " la Bonne Presse

Le catalogue de Vœuvre peut être consulté à la Papeterie.

On y procurera sur de-mande toutes les publica-tions de la Bonne Presse.

P R O P R I É T A I R K - G É R A N T ; P . G O D E T

Page 4: Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces

Etude de Me TEXIER, notaire à Sau-mur, 23, place de la Bilange.

A l ' ^ m l n b l i )

La JOLIE VILLU dy JAGULNEAU Dépendant de la succession de

M. Bizeray Située au Pelit-Pvy, à 2 kilomètres

de Saumur, sur la route de Fon-tevrault, à proximité d'un arrêt du tramway. Maison ayant salle à manger, cui-

sine, salon, cabinet de travail, quatre chambres et deux cabinets de toilette, chambres mansardées, grenier, caves, servitudes de toutes sortes.

Ancien jardin d'acclimatation d'une superficie de 5'2 ares environ aveo nombreuses volières pour oiseaux et bassins.

ENTRÉE EN JOUISSANCE DE SUITE

S'adresser à Me TEXIER, qui déli-vrera les permis de visiter.

Etude de Me BEAUMONT, notaire aux Rosiers.

MOlI l i lÈKI^ Aux Enchères Publiques

Le Dimanche 25 mai 1913, à 1 heure de relevée, aux Rosiers, rue de la Croix,au domicile de M. Vallerand, négociant en graines,

Par le ministère de Me Beaumont, notaire,il st ra vendu notamment: Batterie de cuisine, vaisselle, ver-

rerie, tables, buffet, literie, via blanc et rouge, bouteilles, porte-bouteilles, cuisinière, poêle, baignoire, machine à coudre, violoncelle, un Larousse neuf.

Et quantité d'autres bons objets. Au comptant, plus 10 0/0.

WISONioVINSae'IiTrs.-rieux ouvrier de cave, bien au courant du chantier. Bons appoin-tements. Références exigées.

Ecrire au Bureau du Journal.

Mmons de Campagne Situées aux environs de S a u m u r

S'adresser au Bureau du Journal.

S (S

H rt

h y > A o • K

M U Û O S Eâ Û

g - i < -S Z s g -vg o s s cû U Q

lU X • a L!J Q 2 O E 5

w ••y

01 £2 CJ SU w s P s .-s

I

s -> tn « £ O o

U p E « S -,us o ..

& ï M ev t-< ce g 0. S oa g F J . û. m "S

^ m o o C!

g, a, ù)

I ̂ s 6 S

œ B > •M

o -o , I O œ

• a T « r Le Samedi 24 Mai 1913, à 2 h. 1/2

de l'après-midi, en la chambre des Notaires, rue Chevreul, 1 7 , Angers, d'un

FONDSdeCOMMERGE DE MARCHAND DE NOUVEAUTÉS

Exploité à Angers, rue Plantagenet, n" 19, ayant pour enseigne «Au Gamin de Paris », et comprenant l'enseigne, le nom commercial, la clientèle ou achalandage, les objets mobiliers, matériel, marchandises.

Mise à Prix : 6.000 fr. OUTRE LES FRAIS

S 5 E- I § g ^ I

M

0. w

-û) ^ j 8 ^ • '4) <-•

0 « ^ {/I 0 ry-,

i- H g - g " 2 « " i3 '̂ P. à-

iii h « i 'LU U -S

tu <1 S) -t£ Q. o «

a

e h

•S 2 2 Sïî ^ Q

s o » es o

CessaUon Je CoMmerce - Fin de Bail EPICERIE E MICÂULT

Rue St'Jean, 55, Saumur Tous les articles c a ' E p i c e r i e et de R r o s -

s e r i e . sont soldés avec g r a n f H r a b a î < 8 «

CASIERS, RAYONS et MATÉRIEL D'ÉPIGERIE A VENDRE

Les clienls possesseurs de tickets auront jusqu'au, 3i mai pour se les faire rembourser.

La célèbre voilure légère • AméricaiBe - F O R D

de nos Bons d'Achats gratuits de 20 et de 5 francs

de Graines, Rosiers, Fraisiers, etc.,

et être un des G a g n a n t s de notre Concours de Propagande doté d e Prix utiles d'une valeur de 100, 500, 1000 francs. Pour tous les renseignements relatifs à l'attribution et à l'emploi de ces Bons, demandez le N» 24 d'AgricuUttre-Elevageh votre Libraire , Marchand d e Journaux, aux Bibliothèques des Gares et, s'ils n e peuvent vous le fournir, écrivez à MM. Hachette et Cie, 79, Boulevard Saint-Germain, Paris, qui vous l'enver-ron t contre un timbre de 10 centimes.

Phaélon lorpédo F o r d 16 HP, Modèle 1913 5 piaws : 4.300 f r La Voiture F O R D représente la solution rationnelle de la voiture

automobile universelle. Pour renseignements,catalogues,essais,location,s'adresser à l'agent régional,

SAUMOR — 25 vlace Bilange, 25 — SAUMUR — Atelier et Garage, rue de la Fidélité, 10

M E Impressions Administratives

Fournitures de Bureaux Impressions de Luxe

Impressions Commerciales

T R A M W A Y S DE S A U M U R et E X T E N S I O N S . -Marche des Trains d'Avril à Octobre 1913

Pour tous renseignements, s'adresser : A Me BALLON, notaire à Angers,

boulevard du Roi-René, n" 47 , Et à Me LANCELIN, avoué, même

ville, rue Joubert, n" 8. « • • B a a a M a n a H H H B B H M B i t t B B à »

Etude de Me BONNEAU, avoué à Saumur, rue des Payens, n° 20.

On demande un petit Clerc pré-senté par ses parents.

STATIONS TRAINS RÉGULIERS PEillODIIjEES Bim.el F. Siin. STATIONS TRAINS RÉGULIERS PERIODIQUES

Bim-et F. Sam.

Gare P. 0. . . 8 35 i3 > 10 90 19 45 14 10 7 17 Fonlevrault . . 6 09 11 » 14 35 17 50 20 H 9 07 Saumur-Ville . . s <7 <3 09 10 32 19 57 Il 18 7 26 Montsoreau . . 6 29 11 '6 14 51 18 '7 10 30 9 13

Dampiorre-Station 9 U 13 33 le 51 50 10 U 40 7 48 Turquant . . . 6 4 11 28 15 01 18 2« 10 40 9 33 Souzay-Station. . 9 18 13 37 17 » 30 55 14 45 7 54 Pai-nay-Ecole . . 6 47 11 34 15 08 18 36 10 46 i) 4o Parnaj'-Ecole . 9 20 13 45 17 06 20 31 14 5' 8 00 Souzay-Station . 6 56 11 41 15 15 18 44 20 54 9 47 Turquant . . . 9 33 13 61 17 14 SO 41 15 71 8 07 Dampierre-Station 7 03 Il 4l1 15 2-J 18 61 «1 01 g 54 Montsoreau . . 0 50 14 0-2 17 Î4 îO 50 15 10 8 16 Saumur-Ville . . 7 31 l î 12 '5 47 10 13 S- 25 •0 2a Fontevraull . . 10 03 14 U n 38 21 03 •5 13 S 99 Gaie P.O. . . 7 37 H 11 •5 5« 19 23 21 39 0 IB

STATIONS ET HALTES

Gare (P. 0.) . . . Sanmur-Ville . . . Poni-Fouchai-d (Octroi) Saumur-Etal) . . . Jagneux

Villa-Plaisance (A. F.) Saint-Florent . . . Saint-Hilaire . . .

STATIONS ET HALTES

F.)

Saint rtiiaire Saint-Florent Villa-Plaisance (A. Bagneux Saumur-Etat) . . . 'ont-Fouchard (Octroi)

Saumur-Ville . . . Gare (P. P.). . • •

6 40 6 47 6 53

6 55 6 59 7 05 7 12

7 43 7 49 7 55

7 14 7 SI 7 27 7 31

7 33 7 39 7 45

8 > 8 06 8 12

8 30 8 37 8 43

8 45 8 40 8 55 » 01

9 04 0 H 9 J7 9 SI

9 sa

9 39 9 45 9 48

10 20 10 SB 10 31 10 37

9 48 9 65

10 01

10 03 10 07 10 13 10 ' 0

10

10 Sî 10 29 10 35 10 30

10 41 10 47 10 53

11

M 15 11 22 H sa

11 30 11 34 11 40 11 47

12

11 49 11 60 12 0-12 Ofi 12 08 12 13 l î 19

13

12 40 12 47 1» 53

12 55 12 50 13 05

15

<3 50 <3 57 14 03

14 05 •4 09 4 15

H ! 2

14 16

13 67 13 13 13 17

13 10 13 Ï 5 13 31

14 25 14 32 14 38 14 42

M 44 14 50 14 56

17

15 25 15 32 15 38

18

15 40 15 48 15 52

19

16 10 16 17 16 23

16 25 16 29 16 S5 16 45

20

16 45 16 5S 16 58 17 02

17 04 17 10 17 16

17 85 >7 42 17 48

17 50 17 54

Ï3

19 )0 19 17 19 23

19 25 19 29 19 35

18 10 18 17 18 23 18 S7

19 S9 18 35 13 41

24

19 37 19 43 19 47

19 49 19 55 10 01

P I A N O S — M U S I Q U E — I N S T R U M E N T S Localion —

Ancienne Maison PILLET-BERSOULLÊ

p . O L I V E , S u c e Location de Pianos à 1 0 f r . par mois

Grand Choix de Pianos usagés, très avantageux, remis en bon état, à 350 fr., 4 0 0 fr., 4 5 0 fr., 500 fr. et au dessus.

Fils d'acier de tous les calibres pour ressorts, à l'usage des horlogers, serruriers, mécaniciens, etc.

Plus de 500 chants et monologues petit format, nouveautés de Botrel, Dranem, Polin, Mayol à Q.2b, Cartes chants O.IO.

Location de housses capitonnées pour déménage-ments de pianos, évitant un emballage très coûteux.

Forte réduction de prix sur accord^.ons. Réparations de tous les instruments à des Prix Modérés.

A T E L I E R S E T 3 S ^ J ! l ! C 3 - A . S I N S SAUMUR — 23, Place de la Bilange — SAUMUR

S a n m u r , iroDrisneri» P a n ! Godet

PAPETERIE G O D E T A C T O E L L E m E N T

Articles pour Communions COURS DE LA BOURSE DE PARIS DU 15 MAI

FONDS FRANÇAIS 3 0/0 3 0/0 amortissable Chemin de fer Etat 1912 h, 0/0 Indo-Chine 3 0/0-

FONDS ÉTRANGERS Anglais 2 1/2 Autriche 4 0/0 or. Brésilien Funding Danois " Espagne extérieure K 0/0. . , Hongrois 4 0/0 or Italien 3 1/2 Japonais 4 0/0 1910. . . .

8[. 10 91 80

507 -384 50

75 il. 89 20

102 75 81 — 90 45 87 — 96 35 80 —

Norvégien 3 0/0 1894 Portugais 3 0/0 Russe i 0,A} 1894

— 4 0/0 Consolid. Iro et 2e série — 4 1/2 or 1909

Serbe 4 0/0 Suédois 3 0/0 1900 • Turc Dnifié i 0/0 Ottomane 4 O/O 1896

SOCIÉTÉS DE CRÉDIT Bancpie de France . Banque de Paris et des Pays-Bas Comptoir national d'Escompte . Crédit Foncier

• • • •

ÎO 75 Crédit Industriel . 720 — 64 — Crédit Lyonnais

Société Générale (250 fr. versés)... 1670 —

82 — Crédit Lyonnais Société Générale (250 fr. versés)... 811 -

93 20 CHEMINS DE FER 100 35 Est 900 — 83 50 1296 -86 - 1136 — 86 75 16S5 —

497 - 1340 -889 —

4750 -17^0 — Noid-Sud

631 -184 -

1074 - 740 -9C5 — 423 -

VILLE DE PARIS Oblig. 1865

— 1871 — Métro 500 fr — 1905

1910 CRÉDIT FONCIER

Communales 1879 Foncières. 3 0/0 1879 Communales 1906 . Foncières 1909 Communales 1912 OBLIGATIONS de CHEMIN de FER Est 3 0/0

f 9 2 -395 — 345 — 333 50 328 —

440 — -

460 — 217 -234 -

419 —

Paris-Lyon (fus. anc.) Midi . 3 0 / 0 . . . . Nord 3 0/0 . . . . Orléans 3 0/0 nouT. Ouest 3 0 / 0 . . . .

OBLIGATIONS DIVERSES Gaz Central Fives-Lille Messag. Maritimes . 3 0 /0 . . Transatlantique 3 0/0 Crédit foncier égyptien 4 0/0. Suez 5 0/0

408 -409 50 411 -4H 50 413 -

489 -4SI -379 50 341 -417 -585 50

Va p»r nous, Maire de Saumur, pour légali»ation de la signature du Gérant am 4* YiU* di Swr%%r, LE MAIRE

eiriifii pur l'imprimur toustigné"