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HOLIDAY TRADITIONS By Rebecca Cavanagh-Nelson VOL. 2 N o 3 DÉCEMBRE 2004 LA PAIX DE SAINT-ARMAND Un conte de Noël inédit Par Jacques Godbout QUE LE TEMPS PASSE ! Encore et déjà Noël! Bientôt nous serons en 2005 sur la planète la plus folle de notre systême solaire, en orbite perpétuelle pour demain. Quoi de mieux que d'arrêter le temps pour lire Le Saint- Armand. Nous avons mijoté pour vous un numéro assez « colorique », cette fois vous en aurez pour votre argent !!! En exclusivité pour nos lecteurs un conte de Noël écrit par M. Jacques Godbout, une rencontre à mi-mandat avec le Maire, le retour du Saviez-vous que, nos chroniqueurs Siris, Exodus, Paulette Vanier, votre horoscope, une recette inoubliable d'une dinde au whisky. Aussi, de notre english editor, le lancement d'un livre, puis un retour sur la Tournée des 20, et d'autres encore. Bref, de quoi passer un bon moment. Bonne lecture et à l'an prochain. E. Madsen Siris illustre p. 2 Saviez-vous que... p. 2 Une entrevue avec notre maire p. 3 Vie Municipale p. 4 Nos chroniques p. 5 Horoscope et Annonceurs p. 6 Depuis une éternité les policiers de la Gendarmerie royale, responsables de la surveillance des frontières, cherchaient à se saisir de Dédé Longpré, contrebandier notoire, célèbre dans tout le canton, fournisseur attitré des résidents en whisky, vodka et cigarettes qu’il importait impunément des États-Unis, se glissant, sac au dos, et bottines de chasse aux pieds, à travers bois et champs. Dédé connaissait tous les sentiers, évitait d’instinct les clôtures récentes ; à la tombée du jour, entre chien et loup, il se coulait à l’ombre des granges, s’écrasait derrière un rocher, immobile comme un hibou, puis s’élançait sou- dain vers la frontière qu’il traversait chaque fois à la barbe des douaniers. Or, un 24 décembre, les policiers furent prévenus de son parcours par un coup de fil anonyme. Dédé n’avait pas que des amis. Ce soir-là, une petite neige vespérale couvrait le sol d’un blanc laiteux dans la lumière crue d’une lune ronde comme un projecteur. Il était quasi impossible de se dissimuler. Pas de chance : l’information était exacte. Les policiers virent d’abord la silhouette du contrebandier se découper dans le champ et Dédé, imprudent, sauter à pieds joints par-dessus la barrière de l’ancienne route. Les trois hommes en uniformes se jetèrent alors sur lui sans ménagement. Ils tenaient enfin Dédé en flagrant délit ! Roulant par terre ils entendirent le criminel lancer en riant « Oh! Oh ! Joyeux Noël, Messieurs !» et virent avec stupéfaction que Dédé s’était affublé d’un bonnet rouge, d’une barbe blanche et d’un costume de Santa Claus acheté aux U.S.A. Quand ils ouvrirent son sac ils n’y trouvèrent que des jouets mul- ticolores et des sachets de friandises en abondance. « Pour vos enfants ! » lança Dédé avec un sourire satisfait, ajoutant « Je n’al- lais pas vous donner rendez-vous les mains vides, un soir de Noël ! » Cette nuit-là, d’un commun accord, policiers, douaniers et contrebandiers signèrent un pacte : Noël serait désormais un jour sans frontières. C’est ce que d’autres ont nommé « La Paix de Saint-Armand ». Le 7 novembre 2004 Holiday traditions are so impor- tant to young and old alike. They bring a sense of security and belonging. In today's rushed world, it is comforting to know that some things stay the same year after year. Traditions also foster closeness between family members, while passing down customs to younger generations. Maybe most important is the opportunity to treasure loved ones while we have them. There are many ways we can celebrate Christmas. Baking with a child can create lasting memories. Spend an enti- re day creating different recipes. When the day is over, there will be containers filled with the lus- cious goodies to share during the holidays. And even when your children are older and less willing to help with the baking, they’ll always enjoy eating the cookies with you ! Shopping can feel overwhelming at times. Why not take a day off work with your spouse and make « Je suis née pour partager l’amour et non la haine.» Sophocle Antigone, v. 523 it a date! Stop for a long, leisu- rely lunch and enjoy each other’s company. Tree trimming is another occasion to make a memory. Turn on the Christmas music, make hot cho- colate and Christmas blend cof- fee, and decorate the tree. This really gets everyone into a festi- ve mood! It is even more fun if one of the old Christmas classics, like "Rudolph the Red Nose Reindeer" is on the television. Wrapping gifts always seems to be left to Christmas Eve no mat- ter how much we resolve to do it early every year. Of course, the kids can’t sleep, so we are often up till the wee hours of the mor- ning trying to get gifts under the tree. But the excitement the next morning is well worth the lack of sleep! The most important tradition for me this holiday season is to make connections with friends and family. Some of our loved ones may be gone now. But the memo- ries will never be taken away. They are there to be treasured for the rest of our lives. I hope that my children will love our traditions as much as I do and remember the loving family in which they were raised and the connections that we made. Happy Holidays to one and all ! L’équipe du Journal souhaite à tous ses lecteurs et lectrices un Joyeux Temps des Fêtes. Son souhait le plus cher pour 2005 ? Beaucoup de réactions, articles et autres commentaires en tous genres. Écrivez-nous au 414, chemin Luke, Saint-Armand, J0J 1T0, ou à [email protected]. NE MANQUEZ PAS LA RECETTE DE LA DINDE AU WHISKY, P. 2 I er JANVIER 2005 ACAPULCO

Journal St-Armand vol.2 no€¦ · Encore et déjà Noël! Bientôt nous serons en 2005 sur la planète la plus folle de notre systême solaire, en orbite perpétuelle pour demain

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Page 1: Journal St-Armand vol.2 no€¦ · Encore et déjà Noël! Bientôt nous serons en 2005 sur la planète la plus folle de notre systême solaire, en orbite perpétuelle pour demain

HOLIDAY TRADITIONSBy Rebecca Cavanagh-Nelson

VOL. 2 No 3DÉCEMBRE 2004

LA PAIX DE SAINT-ARMANDUn conte de Noël inédit Par Jacques Godbout

QUE LE TEMPS PASSE ! Encore et déjà Noël! Bientôt nous serons en 2005 sur la planète la

plus folle de notre systême solaire, en orbite perpétuelle pour

demain. Quoi de mieux que d'arrêter le temps pour lire Le Saint-

Armand.

Nous avons mijoté pour vous un numéro assez «colorique», cette fois

vous en aurez pour votre argent !!!

En exclusivité pour nos lecteurs un conte de Noël écrit par M. Jacques

Godbout, une rencontre à mi-mandat avec le Maire, le retour du

Saviez-vous que, nos chroniqueurs Siris, Exodus, Paulette Vanier,

votre horoscope, une recette inoubliable d'une dinde au whisky.

Aussi, de notre english editor, le lancement d'un livre, puis un retour

sur la Tournée des 20, et d'autres encore. Bref, de quoi passer un bon

moment.

Bonne lecture et à l'an prochain.E. Madsen

Siris illustre p. 2Saviez-vous que... p. 2

Une entrevue avec notre maire p. 3Vie Municipale p. 4

Nos chroniques p. 5Horoscope et Annonceurs p. 6

Depuis une éternité les policiers de la Gendarmerie royale, responsables dela surveillance des frontières, cherchaient à se saisir de Dédé Longpré,contrebandier notoire, célèbre dans tout le canton, fournisseur attitré desrésidents en whisky, vodka et cigarettes qu’il importait impunément desÉtats-Unis, se glissant, sac au dos, et bottines de chasse aux pieds, à traversbois et champs.

Dédé connaissait tous les sentiers, évitait d’instinct les clôtures récentes ; àla tombée du jour, entre chien et loup, il se coulait à l’ombre des granges,s’écrasait derrière un rocher, immobile comme un hibou, puis s’élançait sou-dain vers la frontière qu’il traversait chaque fois à la barbe des douaniers.

Or, un 24 décembre, les policiers furent prévenus de son parcours par uncoup de fil anonyme. Dédé n’avait pas que des amis. Ce soir-là, une petiteneige vespérale couvrait le sol d’un blanc laiteux dans la lumière crue d’unelune ronde comme un projecteur. Il était quasi impossible de se dissimuler.

Pas de chance : l’information était exacte. Les policiers virent d’abord lasilhouette du contrebandier se découper dans le champ et Dédé, imprudent,sauter à pieds joints par-dessus la barrière de l’ancienne route. Les troishommes en uniformes se jetèrent alors sur lui sans ménagement. Ils tenaientenfin Dédé en flagrant délit !

Roulant par terre ils entendirent le criminel lancer en riant « Oh! Oh ! JoyeuxNoël, Messieurs !» et virent avec stupéfaction que Dédé s’était affublé d’unbonnet rouge, d’une barbe blanche et d’un costume de Santa Claus achetéaux U.S.A. Quand ils ouvrirent son sac ils n’y trouvèrent que des jouets mul-ticolores et des sachets de friandises en abondance.

« Pour vos enfants ! » lança Dédé avec un sourire satisfait, ajoutant « Je n’al-lais pas vous donner rendez-vous les mains vides, un soir de Noël ! »

Cette nuit-là, d’un commun accord, policiers, douaniers et contrebandierssignèrent un pacte : Noël serait désormais un jour sans frontières. C’est ceque d’autres ont nommé « La Paix de Saint-Armand ».

Le 7 novembre 2004

Holiday traditions are so impor-tant to young and old alike. Theybring a sense of security andbelonging. In today's rushedworld, it is comforting to knowthat some things stay the sameyear after year. Traditions alsofoster closeness between familymembers, while passing downcustoms to younger generations.Maybe most important is theopportunity to treasure lovedones while we have them. Thereare many ways we can celebrateChristmas.

Baking with a child can createlasting memories. Spend an enti-re day creating different recipes.When the day is over, there willbe containers filled with the lus-cious goodies to share during theholidays. And even when yourchildren are older and less willingto help with the baking, they’llalways enjoy eating the cookieswith you !

Shopping can feel overwhelmingat times. Why not take a day offwork with your spouse and make

« Je suis née pour partager l’amour et non la haine.»

SophocleAntigone, v. 523

it a date! Stop for a long, leisu-rely lunch and enjoy each other’scompany.

Tree trimming is another occasionto make a memory. Turn on theChristmas music, make hot cho-colate and Christmas blend cof-fee, and decorate the tree. Thisreally gets everyone into a festi-ve mood!

It is even more fun if one of theold Christmas classics, like"Rudolph the Red Nose Reindeer"is on the television.

Wrapping gifts always seems tobe left to Christmas Eve no mat-ter how much we resolve to do itearly every year. Of course, thekids can’t sleep, so we are oftenup till the wee hours of the mor-ning trying to get gifts under thetree. But the excitement the nextmorning is well worth the lack ofsleep!

The most important tradition forme this holiday season is to makeconnections with friends andfamily. Some of our loved ones

may be gone now. But the memo-ries will never be taken away.They are there to be treasuredfor the rest of our lives.

I hope that my children will loveour traditions as much as I do andremember the loving family inwhich they were raised and theconnections that we made.

Happy Holidays to one and all !

L’équipe du Journal souhaite à tous ses lecteurs et lectrices

un Joyeux Temps des Fêtes.Son souhait le plus cher pour 2005?

Beaucoup de réactions, articles et autrescommentaires en tous genres.

Écrivez-nous au 414, chemin Luke, Saint-Armand, J0J 1T0,ou à [email protected].

NEMANQUEZ PAS

LARECETTE

DELA DINDE

AU WHISKY,P.2

I er JANVIER 2005 ACAPULCO

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page 2 - Journal Le Saint-Armand

OUR OWN WITNESS TO WARBy Rebecca Cavanagh Nelson

Étape 1: Acheter une dinde d'environ 7 Kg, du sel, du poivre, des bardes de lard, quatre citrons, et unebouteille de whisky.

Étape 2: Barder la dinde de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et la placer dans un grand plat à cuisson.Étape 3: Préchauffer le four à 450º et, en attendant que le four atteigne sa température, se verser un

verre de whisky.Étape 4: Presser les citrons, napper la dinde de leur jus, puis la mettre au four.Étape 5: Se verser un autre verre de whisky.Étape 6: Après 20 binutes de cuisson, abaisser la température du four à 350º.Étape 7: Se berzer un ou deux berres de whisky.Étape 8: Après une debi-beurre de buisson, fourrer l'ouvrir et dabigeonner la pinde de zon zus.Étape 9: Brendre la vouteille de biscuit et zenfiler une rasade derrière la bravate.Étape 10: Une debi-beure blus dart, tituber jusqu'au bour; oubrir la borte et reburner, non revourner,

euh, recourner, non... euuuh, meddre la binde dans l'autre zens.Étape 11: Se prûler la main avec la krisse de borte du bour en la refarmant, tabarnak !Étape 12: Ezzayer de s'azzeoir sur une chèze et se reverzer un ou deux whisky de verres ou le gontraire.Étape 13: Buire, non luire. non cuire, non... ah ben oui, ben oui : cuire la bingue bendant 4 heures.Étape 14: Et hop, drois ou kat berres de plus. Za fait du bien bar... Bar? Bar où za passe. Redirer le four

de la dinde.Étape 15: Se reberzer une bonne zarade de whisky. Essayer angor de sortir le bour de la maubite dinge

parce que za-a raté la bremière fois.Étape 16 : Rabasser la binde qui est dombée bar derre. L'ezzuyer et la kâh-

liszer dans un blat, ou ailleurs, barzekon s'en fiche...Étape 17 : Se péter la gueule à cause du gras sur le blancher de la quisine

et ezzayer de ze re... releber.Étape 18 : Dézider kon est très bien bar derre et binir la mouteille de

rhisky.Étape 19: Ramper jusqu'au lit, dorbir toute la nuit.Étape 20: Le lendemain matin, faire un gros ménage dans la cuisine.Étape 21 : À midi, manger la dinde froide avec de la mayonnaise.

SIRIS illustre et raconte

On April 10th, 2003, one of our own- Robert J. Galbraith, embarked on a35 day journey through Iraq’s wartorn countryside to bring home thereal story behind the bombing andthe battles. His day-to-day diary ofthe reality of life in Iraq illustratedwith approximately 600 photos takesus to a side of the war in Iraq thatwe have never seen and likely never

would have. He took no agenda withhim on his trip, except to bring backa personal, ground-level perspectiveof the conflict.

Galbraith, a freelance journalistwho has contributed to a number ofCanadian and International newsorganizations such as The CanadianPress and the New York Times, is no

stranger to conflict. He managed tomake it behind Mohawk lines as nati-ve warriors were surrounded byCanadian troops in the 1990 Okaland claims crisis, and he went toKuwait to cover the first Gulf War in1991.

The book titled, “Iraq : Eyewitnessto War”, is now available in selectbookstores including BoutiqueMicheline in Bedford and alsothrough www.eyewitnesstowar.com.

Saviez-vous que… le plus gros ormed’Amérique au Québec se trouve àPhilipsburg?

Onracinait, organisme sans butlucratif voué à la promotion dupatrimoine végétal du Québec a ins-crit à son répertoire d’arbres excep-tionnels

L’Orme d’AmériqueDu 191, rue des ÉrablesÀ PhilipsburgPropriété de M. Germain Boulet

Âge approximatif : 268 ansCirconférence : 495 cm, 16 pi 3 poHauteur : 33,1 m, 110 pi 4 poEnvergure : 35,02 m, 116 pi

De l’avis d’Onracinait, cet arbre estl’individu à tronc unique le plusimposant de son espèce dans la pro-vince.

Suzanne Hardy, 2200, av. Maufil,Québec (Québec) G1J 4K1– novembre 95

QUI DIT MIEUX?

Y a-t-il un arbre aussi imposant survotre propriété ? Envoyez-nous saphoto et ses mensurations. Nousouvrons le concours du plus grosarbre de sa catégorie sur le territoi-re de Saint-Armand. Faites parvenirvotre photo au journal, par courrielau [email protected] ou, parla poste, à l’adresse : 414, cheminLuke, à Saint-Armand, J0J 1T0.Nous la publierons.

Par Daniel Boulet

Notre facteur, André Lapointe,parcourt 108 km par jour pourfaire la tournée des 429 boîtes àlettres de Saint-Armand.

Le tri prend environ 3 heures etparfois 5 quand il y a beaucoup decirculaires.

Son circuit le mène du bureau deposte de Saint-Armand vers lechemin Saint-Henri, puis versPhilipsburg par le bord de l’eau, ladouane et La Falaise pour aborderle chemin de Saint-Armand et seschemins adjacents. En tout,quatre bonnes heures d’auto dansdes positions acrobatiques dues àla conduite à gauche et au faitque les « boîtes à malle » sont ducôté droit.

Avec 400 arrêts et plus, les freinssont à refaire deux à trois fois paran.

Le jour du ramassage des orduresménagères ou du recyclage, cer-taines personnes ont la fâcheusehabitude de placer leurs conte-nants contre leur boîte à lettres,ce qui en empêche l’accès, oubien elles oublient de déneiger.Alors, voyez-y.

électroniques, imprimés, théâ-tre, cinéma, sport, etc.

Un sentiment d’urgence est appa-ru en même temps que s’estdéveloppée mon habileté à bâtirdes partitions de musique àl’ordinateur. C’est ici qu’a prisforme l’idée de sauvetage desvielles chansons. Ce projet m’estvenu de l’observation de troisphénomènes : l’abondance dechants remisés dans ma mémoireet dans celle de ma parentéimmédiate, puis l’intérêt renou-velé pour la chanson folkloriqueet les chants populaires d’antan,enfin le caractère éphémère d’unimmense répertoire menacé parla perte quasi totale de la tradi-tion orale. C’est une trancheimportante de notre patrimoinequi est ainsi fragilisée, puisquedans la vieille chanson on retrou-ve l’expression privilégiée,parfois unique, de richesses cul-turelles significatives.

Mon objectif est donc de consti-tuer une banque de partitionsmusicales des vieilles chansons,avec le plus d’indications pos-

J’ai été longtemps intrigué de nejamais entendre, ailleurs quechez nous, quantité de chansonsque mon père ou des cousinschantaient. Je ne les trouvais pasnon plus dans les nombreuxcahiers et paroliers que je possé-dais. Peu à peu une appréhensions’est dessinée: et si ces précieuxtémoins d’une époque disparais-saient avec moi et ceux de magénération!

Force est de constater que la tra-dition orale a cédé progressive-ment la place à des techniquesélectroniques d’enregistrement,de remisage rapide et efficace.Plus rien n’oblige les personnes àmémoriser les chansons avec tousleurs couplets, comme cela sepratiquait dans mes jeunesannées, chez les scouts ou autre-ment. Cette habitude de mémo-riser et d’interpréter étaitlargement favorisée par le faitqu’on meublait ainsi les momentsde loisir. Celui-ci ne connaissaitpas encore le développementdiversifié que nous lui connais-sons aujourd’hui, avec les média

Té malade, toi !Est le premier long récit en bandedessinée de Line Gamache, au-teure habitant à Saint-Armanddepuis quelques années. Elle yraconte l'histoire de Josée, sa peti-te soeur née dans les années 60avec un handicap intellectuel.Nous découvrons à travers les yeuxde l'auteure la personnalité atta-chante de cette enfant pas tout àfait comme les autres. Puisant dansses souvenirs d'enfance, elle nousraconte des anecdotes quelque peurocambolesques où le comiquecôtoie à l'occasion le tragique.

sibles pour chacune (anecdotes,autres versions, origine...)

La présente étape en est uned’exploration brute : contacts,collecte, enregistrements, élabo-ration d’une liste exhaustive,échanges avec interprètes etamants des vieilles chansons,conception d’un document facileà consulter, etc. Plus j'avancedans mes découvertes, plus je merends compte du trésor queconstituent ces bonnes vieillesmémoires populaires. Cela, tantsur le plan musical que sur le plansocial, religieux, politique, poé-tique, économique, humoris-tique, de la petite histoire, etc.

Pour clore, je souhaite inviter lelecteur à mettre de côté, sur lecoin de la table à manger, ou dubahut, une feuille blanche afind’y noter, au fur et à mesure,tous les titres de vieilles chansonsqui feront surface inévitable-ment. Il me fera plaisir de rece-voir un coup de fil d’autres sau-veteurs de vieilles chansons.

(450) 298-5598

RECETTE DE LA DINDE AU WHISKYPar François Renaud

SAUVETAGE DE VIEILLES CHANSONSpar Jean Larouche

TÉ MALADE, TOI !L'ouvrage est publié aux Éditions400 coups (Collection ZoneConvective). On peut le trouverdans toutes les librairies duQuébec.

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À MI-MANDAT, UNE ENTREVUE AVEC NOTRE MAIREAu mois de novembre 2003, nous avons élu Réal Pelletier à latête de la municipalité pour un mandat de deux ans. Noussommes donc aujourd’hui à mi-mandat, et le Saint-Armand est

Journal Le Saint-Armand - page 3

Mais d’abord, connaissez-vousvotre maire ?

Réal Pelletier est né le 21 février1965. Il est camionneur pour l’en-treprise Warner Kyling. Il est mariédepuis 14 ans à Cornelia Stippler. Lecouple a deux enfants, Mario, 12ans, et Cassandra, 9 ans. Il habite àLa Falaise.

M. Pelletier est originaire de Saint-Armand. Son grand-père est arrivéen 1919 de Saint-Alexandre pourbâtir une ferme sur le chemin desChutes, devenu Pelletier Sud. RaoulPelletier fut maire de Saint-Armandde 1947 à 1949 et de 1951 à 1953.

Réal aime l’activité physique.Amateur de chasse et de pêche, ilpratique le hockey deux à trois foispar semaine. Son engagement sociala commencé à l’âge de 14 ans avecles «Loisirs de Saint-Armand». À 5ans déjà, il était servant de messe !Il a fait du théâtre à l’école et a tra-vaillé au Magasin général pendant 8ans. Bref ! C’est un gars de la place !

Même si je pensais en savoir beau-coup, il y a beaucoup de choses àapprendre. Maintenant, c’est moiqui suis en charge, avec desconseillers qui pensent autrement.Avant, c’était moi qui étais assis aubout de la table. Ce qui est bien faitou mal fait revient à la charge dumaire. Maintenant, c’est à mon tourde recevoir des balles !

Au début, je trouvais ça un peu dur,mais là, je suis plus confortable.Maintenant, je vois les deux côtés.Avant, je n’en voyais qu’un. Il fautcontinuer ce que l’ancienne admi-nistration a commencé, puis tran-quillement y apporter mes idées àmoi.

(Hésitation)… Le plus dur, c’estquand on doit prendre une décision.Ça rend des gens heureux ou parfoismalheureux. Quand on y va selon laloi et les règlements, c’est pas dur.Mais quand on connaît quelqu’un quidemande de quoi et qu’on lui ditqu’on n’a pas le droit… On est obli-gé de respecter la loi.

Trop, non. Mais on en a beaucoup.

Non. Parce que je ne décide rientout seul. Quand je décide quelquechose, c’est avec mes conseillers.C’est sûr que j’ai un certain pouvoir.Si c’est urgent, j’ai le droit deprendre seul une décision, c’est nor-mal. S’il arrive une situation àrisque, je ne peux pas me mettre àappeler tout le monde. Mais c’est leseul moment où je m’en servirais,de ce pouvoir, parce que je ne déci-de rien sans mon conseil.

Du petit Café. C’était quelque choseque tout le monde voulait. Ce quifait que ma municipalité est com-plète. Il y a une petite école, uneCaisse populaire, un Magasin géné-ral, un bureau de poste. Il y avait unmaillon manquant. C’est pas moi quil’aie créé, mais on a travaillé pourle faire. On est bien fiers de ça!

Il y a le parc-école, en partenariatavec la Commission scolaire. On aréussi à mettre en place un parc quiest fonctionnel sans être obligés dedétruire ce qui avait été fait avantpar des bénévoles. On l’a inauguré ily a un mois, et c’est essentiel si onveut attirer de jeunes familles ici.

On s’est déjà renseignés sur les pro-grammes de crédits de taxes mais,d’après ce qu’on a appris, les muni-cipalités n’y ont pas droit. Seules lesvilles comme Bedford y ont droit.Mais si ça pouvait se faire, on seraitd’accord, c’est sûr. On n’a pas deparc industriel et, si on veut attirerdes jeunes familles ici, ça prend desemplois. On est limités à cause deBedford à proximité. On aimeraitavoir des incitatifs pour que dejeunes familles s’installent ici pourde bon.

Toutes les responsabilités que legouvernement nous met sur le dos,comme par exemple la gestion desrisques d’incendies. C’est un grospoids. Le gouvernement édicte lesrègles, met la barre haute et nenous donne pas les ressources finan-cières pour les appliquer. C’est assezfrustrant. La fameuse Sûreté duQuébec qui est facturée selon l’éva-luation foncière, c’est une grossefacture qui mange plus de 18 % dubudget. On n’a pas grand-chose àdire sur ça. On paye et on a ce qu’onnous donne. Il y a plusieurs chosescomme ça qui sont frustrantes.

Jusqu’à présent, je ne crois pas. Sion en a fait, elles pourront avoir desrépercussions sur les années à venir.Les décisions qu’on prend aujour-d’hui peuvent avoir des répercus-sions dans un, deux ou trois ans.Mais jusqu’à présent, les décisionsqu’on a prises semblent assezfiables.

C’est un très bon conseil. Ceux quiviennent aux assemblées voient queça brasse pas mal. Mais j’aime ça,j’appelle ça un conseil sain. Les opi-nions sont différentes. Il y a desdébats, et c’est constructif. Commemaire, j’en suis fier. Ça brasse maisau moins ça bouge. On sait que pourfaire avancer les choses, ça prenddes bons débats d’idées.

Elles vont très bien. On prépareactuellement le rapport du Maire.On a baissé le taux de taxation de8¢ du 100$ d’évaluation. Puis mal-gré ça, on devrait avoir encore dessurplus cette année, de l’ordre de100000$. La gestion a l’air de s’an-noncer très bonne. Ce ne sont pasles chiffres définitifs mais ça donneune bonne idée.

Ce que j’avais dit, c’est qu’il fallaitgérer avec nos moyens. Autrementdit, on a des enveloppes, et il fautfaire entrer nos dépenses dans cesenveloppes. Il faut voir ce qu’on acomme dépenses et ajuster le tauxdes taxes en conséquence. C’est cequ’on a fait en baissant le taux detaxation, pour compenser les effetsde la hausse de l’évaluation. On aenlevé sur le taux ce qu’on aurait euen augmentation. Si on avait gardéle même taux, on aurait eu quelque100 000 $ de plus qu’on serait alléprendre dans la poche des gens.Ainsi, on reste au même niveau quel’année précédente.

Même si cela n’a pas eu d’impactnégatif, les gens ne se sont pas vrai-ment aperçu de la baisse de taux.

Je ne veux pas me péter les bre-telles en disant que j’ai baissé lestaxes mais j’ai maintenu les revenusau même niveau.

Non. Parce qu’on a réalisé ce qu’onavait inscrit à notre budget. On afait le même nombre de réparationsde routes que par les années pas-sées. On est en train de réparernotre camion, ce qui n’était pasprévu. On a procédé au lignage deschemins. Il va même nous rester unpeu d’argent.

Pour la première année, je suis pasmal surpris. On a réalisé ce qu’onavait promis, comme le lignage, lepetit Café, le nettoyage. On a faitdes grands pas, même s’il y en a quidisent que ça n’a pas l’air de bou-ger. Il y avait une procédure à suivreet on était nouveaux dans tout ça.On s’est aperçu que des chosesdevaient être changées. En 2004, ona essayé le système, voir si toutétait correct. C’est pour ça qu’onn’a pas été trop vite et qu’on achangé des choses au fur et à mesu-re. Comme les règlements de la S.Q.On s’était rendu compte qu’ilsavaient été adoptés ici mais pasenregistrés. Donc on ne pouvait pasles appliquer. On a rencontré laSûreté et maintenant, elle est enmesure d’appliquer le règlement. Letemps dont je dispose est court,parce que la plupart des maires onteu des mandats de quatre ans. Moi,je n’en ai que deux. Cela veut direen faire le plus possible en peu detemps. On a réalisé le bouclage duréseau à Philipsburg cette année eton a eu pratiquement aucune plain-te à propos de l’eau potable. Elleétait belle partout, ce que l’onn’avait pas vu depuis des années.80% de nos promesses ont été réali-sées. Le reste est à venir.

Wow! Question à 200$ ! La base dela cohabitation est le respect. Cequ’il faut que les gens compren-nent, c’est que lorsqu’on vient habi-ter à la campagne, il y a déjà unmode de vie qui existe depuis desannées. L’idée qu’on s’en fait, queles petits oiseaux chantent et quec’est tranquille, c’est pas tout à faitça. On le voit en ce moment avec lebattage et la machinerie qui tra-vaille jour et nuit. Des gens viventici à l’année longue. Il faut aussi res-pecter l’opinion des nouveaux arri-vants, qui peuvent aussi contribuerà améliorer notre mode de vie,aspect dont on ne tenait pas comp-te auparavant. Parfois, on restedans notre petite bulle, mais labase, c’est le respect de part etd’autre. Si on se fait la guerre pourprouver qu’on a raison, ça n’avance-ra à rien.

Il y a un comité de citoyens, le comi-té de la Falaise. Autrefois, ça n’al-lait pas bien parce que les gens vou-laient de l’argent et que la munici-palité ne voulait pas leur en donner.Il s’agissait de chemins privés, dechemins de tolérance. Maintenant,c’est nous qui entretenons lesroutes. On fait le déneigement. Il ya pas longtemps, le domaine aacquis un petit parc. On va en profi-ter pour installer une borne sèchepour les pompiers. La municipalitétravaille pour eux, et on a fait pas-sablement d’ouvrage. Le monde al’air satisfait même s’il reste pasmal à faire. Comme au domaineSolomon, les routes de tolérance,c’est délicat parce que, dans letemps, cela a été fait à la bonnefranquette. Le monde construisait,et puis ça finissait là. Maintenant, ilfaut qu’on vive avec. Tranquil-lement pas vite, on va en venir àbout. La guéguerre est pas mal pas-sée. On ouvre les chemins. On lesrépare. Ils ont maintenant un retoursur leur taxes, ce qu’ils n’avaientpas avant. C’était frustrant mais maintenant, c’est équitable pourtout le monde !

Il faut faire attention quand on ditqu’on ne met pas une grosse part.Juste un exemple : la bibliothèquede Saint-Armand. Cela fait quandmême partie du secteur culture.Elle bénéficie d’un loyer gratuit, enplus d’une subvention de 2500$ paran. Si vous calculez, c’est déjà unbon montant. Après ça, il y a toutesles infrastructures existantes : leterrain de balle, le chapiteau, leterrain municipal de volley-ball. Onpeut profiter de tout ça. Ça, ce sontdes coûts qui reviennent chaqueannée. Vu qu’à Saint-Armand vil-lage, le parc est achevé, on s’en-ligne pour le secteur de Philipsburgparce qu’on s’est aperçu que le parcde ce village était désuet et que lesparents des jeunes enfantsn’avaient pas de place pour les fairejouer. La priorité sera mise là pourcette année. On parle de la réfec-tion du parc et, si tout va bien, d’unskate-park. Et ça, c’est dans nosprojets.

C’est sûr qu’ayant déjà été dans lesLoisirs, j’aime ce sujet. Mais tous lesdossiers me tiennent à cœur parceque je me dois de les traiter tous dela même façon, avec la mêmeimportance. Pour certaines per-sonnes, des dossiers semblent insi-gnifiants, mais quand on y regardede plus près, chacun a sa raisond’être, et il faut les traiter avec leplus d’objectivité possible. Mais desprojets particuliers, comme desparcs, j’aime ça parce que j’ai dufun avec les jeunes. Et les jeunesviennent me voir. Certains me télé-phonent à tout bout de champ pourme demander des choses, commel’entretien de la patinoire ou l’ins-tallation du skate-park. Les cheminsaussi, ce sont des dossiers que j’ai-me, parce que je connais ça. Puis,avec de bons chemins carossables,le monde est heureux.

Pour 2005, la priorité, c’est la cou-verture de risques en incendie, quiprend beaucoup de temps. Il fautprocéder à l’installation de bornessèches. On commence à renouvelernotre équipement. On a déjà uneautopompe neuve. Nos nouveauxpompiers devront suivre des courspour être prêts. Nous voulons nousrendre à 25 pompiers. Après ça, il ya un autre aspect incontournable,c’est l’aspect écologique, comme lerecyclage, et l’aspect sanitaire. En2005, il faut qu’on finissePhilipsburg et qu’on passe aux mai-sons individuelles pour nous assurerque tous les systèmes sontconformes aux règlements duMinistère. C’est un dossier assezlourd. Pour terminer le systèmed’égoûts, il y a encore un bout àcompléter jusqu’au camping.

À plus long terme, si les gens veu-lent encore de moi dans un an, oumême si ce n’est pas moi le maire,le prochain conseil aura à élaborerun plan sur 20 ans. Pour les routes,

par exemple, nos 60 km de cheminsdoivent être refaits tous les 20 ans.Il faut donc prévoir une rotation destravaux pour avoir toujours le mêmemontant au budget chaque année etque notre réseau routier soit renou-velé sans être obligés d’aller cher-cher des sous dans la poche desgens. Depuis plusieurs années, àSaint-Armand, il y a eu une évolu-tion et beaucoup de changements.Les gens viennent voir notre bellemunicipalité, qui est un exempledans la MRC. Mais il ne faut pasprendre ça pour acquis et il faut tra-vailler pour garder ça intact.

Pour les projets à venir, c’est dif-ficile de projeter plus loin que cinqans. Parce qu’il y a trop de change-ments. Des gens partent à la retrai-te, et c’est important de garder nosmêmes services et le taux de taxa-tion assez bas. C’est primordial car,dans notre coin, les gens ont besoind’une auto pour aller partout. Il fautprévoir plus loin pour amortir nosdépenses.

C’est assez compliqué. Parce que cesont des décisions gouvernemen-tales. On en est au point où il fau-drait agir, et rien ne bouge. Caparle, ça parle, mais ça n’agit pas !Il faudrait, par exemple, faire uneexpérience dans le lac sur 1km2qu’on pourrait draguer pour voir ceque ça donne. Il y a des exemplesqu’on pourrait suivre. Comme enEurope, où ils avaient les mêmesproblèmes il y a 30 ans et plus. Ilsles ont résolus comme, par exem-ple, le Rhin, en Allemagne, où l’eauétait empoisonnée alors qu’on peutpresque la boire maintenant.

Du patrimoine.

Les gens, à cause de l’aspect fami-lial. Ici, c’est comme une grossefamille, et j’aime les rapportsociaux.

L’esthétique. Voir à ceux qui laissentaller leur propriété et négligent leurenvironnement. Et aussi le nettoya-ge de la rivière.

Je ne suis pas inquiet. C’est unepetite communauté qui a survécu àtravers le temps avec brio. Les genssont débrouillards, créatifs. Ils tra-vaillent ensemble.

Continuez d’être vous-mêmes.Soyez fiers d’appartenir à cettemunicipalité. Et continuez de vousimpliquer. Ça va être beau. Il y a unechorale, de l’embellissement floral,etc. Et le journal. J’ai de très bonscommentaires. Je veux vous félici-ter parce que les gens y ont un droitde parole et que ça leur donne unsentiment d’appartenance. Vouscontribuez à notre beau petit coinde pays.

Après un an à la tête de la muni-cipalité, comment vous sentez-vous ?

Dans quelle chaise vous sentez-vous le mieux ? Dans celle deconseiller ou dans celle demaire ?

Qu’est-ce que vous trouvez leplus dur à faire ?

Après un an, de quoi êtes-vousparticulièrement fier ?

Trop de pouvoir?

Trop de responsabilités ?

Votre point de vue sur le conseilactuel

On sait que prendre des décisions,c’est comme marcher sur la corderaide. Pensez-vous avoir pris demauvaises décisions ou fait demauvaix choix ou des erreurs dejugement ou de stratégie?

Dans l’exercice de vos fonctions,de quoi êtes-vous insatisfait oualors que trouvez-vous difficile?

La municipalité devrait-elle offrirdes incitatifs fiscaux aux entre-prises et aux jeunes familles quivoudraient s’établir chez nous ?

Y a-t-il d’autres sources de fiertédans vos réalisations?

Une entrevue avec M. RéalPelletier, maire de Saint-Armand, réalisée par Jean-Pierre Fourez et Éric Madsen

allé le rencontrer pour recueillir ses impressions après douzemois au pouvoir. Il s’agit d’une entrevue dont nous vousdonnons ci-après la transcription presque mot à mot.

Votre point de vue sur lesfinances actuelles

Baisser les taxes, c’était une pro-messe électorale?

Est-ce que cela ne vous a pasprivé d’une marge de manœuvrequi aurait pu vous permettre d’enfaire plus ?

Que répondez-vous aux rumeursqui veulent que ça ne tourne pasrond à la Falaise ?

Comment voyez-vous la cohabita-tion entre ruraux et néo-ruraux ?

Est-ce que vous vous sentez « pri-sonnier » de certaines promessesélectorales qui sont maintenantdifficiles à tenir ?

Pour le lac Champlain, y a-t-il unprogramme, une idée directrice ?

Vous représenterez-vous aux pro-chaines élections ? Si vous êtesréélu, quels seront vos projets àplus long terme ? Avez-vous unevision lointaine pour Saint-Armand ?

Pour l’année 2005, avez-vous desprojets immédiats ?

Y a-t-il des dossiers qui vous tien-nent plus à cœur que d’autres ?

Quelle part prendront dans leprochain budget la culture et lesloisirs ?

L’avenir à Saint-Armand ?

Qu’est-ce qu’on devrait amélio-rer à Saint-Armand ?

Qu’aimez-vous le plus à Saint-Armand ?

De quoi doit-on prendre le plussoin à Saint-Armand ?

Pour terminer, quelques petitesquestions en rafale

Un message à nos concitoyens ?

PHO

TO:

ERIC

MAD

SEN

Page 4: Journal St-Armand vol.2 no€¦ · Encore et déjà Noël! Bientôt nous serons en 2005 sur la planète la plus folle de notre systême solaire, en orbite perpétuelle pour demain

page 4 - Journal Le Saint-Armand

Bonjour.

Merci à toute l'équipe pour ladernière édition du journal. J'aiparticulièrement apprécié votredossier sur l'avenir de l'agricul-ture, qui montre bien qu'on aintérêt à se mieux connaîtremême dans un petit milieucomme le nôtre.

Je me permets de vous faire unesuggestion, celle de mentionner

LES TRAVAUX DE RÉFECTION DES ROUTES sont des dépenses majeuresmais indispensables. Voici pour l’année 2004 un aperçu des dépensesengagées par la municipalité à ce chapitre.

Travaux d’asphaltage 204 346 $Chemin Pelletier Nord 1600 mChemin Morses Line 75 mChemin Luke 97 mChemin des Sapins 400 mChemin Édouin 500 mChemin Maurice 600 m

Lignage de la totalité des chemins Env. 10 000 $

Rechargement des chemins de gravelle Env. 33 000 $Chemin BeaulacChemin Luke

Ponceaux et fossés Env. 20 000 $Chemin GuthrieChemin Pelletier NordChemin de l’ÉcoleChemin Solomon

TOTAL RÉÉL 266 547 $

Vie municipalepar Jean-Pierre Fourez

COURRIER DES LECTEURS

l'aide financière qu'accorde lamunicipalité au journal dans lasection que vous consacrez aufinancement : c'est une contri-bution non négligeable de tousles citoyens.

(…)

Bravo encore une fois pourl'inestimable travail que vousfaites pour la communauté : jesuis bien placé pour savoir ce

que cela représente en temps eten énergie.

Jean Trudeau Saint-Armand-sur-le-Web

N.D.L.R. : Pour l’année 2003-2004, la municipalité de Saint-Armand a versé une subven-tion de 1 000 $ au journal LeSaint-Armand.

Vœux de M. Réal Pelletier, maire de Saint-Armand

Je désire, en mon nom ainsi qu’au nom des membres duConseil et des employés municipaux, vous souhaiter un

Joyeux Noël et une bonne et heureuse année 2005.

I, as well as the Council members and the municipalemployees, would like to wish you all a Merry Christmas

and a very happy New Year for 2005.

Niels Wandler from BiosaCanada will be in Frelighsburgon Saturday, January 22, to givea presentation to the farmingcommunity and respond toquestions about the uses ofeffective micro-organisms (EM).For producers who decide togive the EM a trial, the Biosacompany is offering free techni-cal support. The meeting willtake place at 5 McIntosh, inFrelighsburg, from 10 am till 2pm. A light lunch will be served.Another presentation will followfor the general public, from3:30 until 9:30 pm. Please bringa dish to share for a supperbreak. Both presentations arefree. For further information orto confirm your presence,contact Ananda or Mikala at(450) 298-5669.

Niels Wandler, de Biosa Canada,sera à Frelighsburg, le samedi22 janvier, pour présenter lesmicroorganismes efficaces (ME)aux agriculteurs et répondreaux questions. Les producteursqui voudraient les essayer peu-vent bénéficier d’une aide tech-nique gratuite offerte par lacompagnie Biosa. La séanced’information se tiendraau 5, chemin McIntosh, àFrelighsburg, de 10 h à 14 h. Unléger repas sera servi. Uneautre présentation suivra pourle grand public, de 15 h 30 à 2130. Vous pouvez apporter unplat à partager pour le repas dusoir. L’entrée est libre pour lesdeux présentations. Pour deplus amples renseignements oupour confirmer votre présence,appelez Ananda ou Mikala, au(450) 298-5669.

INVITATION

LA TOURNÉE DES 20Saint-Armand

Du 18 septembre au 11 octobre dernier s'est tenue la 9eédition de la Tournée des 20, en paternariat avec LaRoute des vins, ce qui aux dires des organisateurs SarahMills et Michel Viala « aura créé un très fort achalanda-ge ». Cette année, sur les vingt participants de la tour-née, six artistes de Saint-Armand/Philipsburg ouvraientleurs portes à cet évènement culturel majeur dans lamunicipalité. Un succès donc, qui contribue selonMichel Viala « à consolider notre clientèle qui appréciela région et qui dynamise notre économie locale ». Onest donc loin des débuts timides de la Tournée, puis-qu'en 1995, une moyenne de 25 personnes par jour visi-taient les ateliers, alors que cette année la moyenneest de 120 personnes.

E.M.

Jean-Pierre Contant, artisan du vitrail :700 visiteurs

...Michel Viala, céramistes : 1500 visiteurs

Danielle Clément, artiste peintre : 440 visiteurs

Marie Madore, artiste-peintre : 700 visiteurs

Sara Mills et...

Rosemary Sullivan, photographe : 650 visiteurs

PHOTOS : ERIC MADSEN

Rang Pelletier Nord

Ce total n’inclut pas l’entretien habitul (nettoyage de fossés, coupe des branches, fauchage, etc.)

PHO

TO:

ERIC

MAD

SEN

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E X O D U STOUS

Par Christian Guay-POLIQUIN

MON, TON, SON, MES,TES, SES CATALOGUESPar Paulette Vanier

Journal Le Saint-Armand - page 5

Il y a ceux qui se paient desvacances dans le sudou des forfaits-mon-tagne. De ceux-làet de leurs activi-tés, on ne parlerapas, car on con-naît le topo. C’est danstous les journaux etmagazines, sur lesaffiches publicitai-res, à la télé.Bref, on n’aaucune chanced’y échapper.

Puis, il y a ceuxqui passent tran-quillement lesvacances desFêtes à la maison,le nez plongé dansleurs catalogues desemences à rêvasserde jardin et de pota-ger, levant à l’occa-sion la tête pour observer un cielfabuleusement productif en trainde déverser des tonnes de flo-cons givrés qui recouvriront toutdoucement les plates-bandes,protégeant la terre contre lafureur des vents arctiques et lessautes d’humeur intempestivesd’un hiver qui, en plein février, aparfois la mauvaise heur de seprendre pour un printemps.

Voyez comme, de ceuzes-là, il ya beaucoup à dire !

C’est gratuit la plupart du temps,ça arrive dans la boîte aux lettressans crier gare et, ô surprise, ce n’est pas une facture. Si vousêtes né (e) sous le signe de lacompulsion, vous en recevrez desdizaines chaque année, ce quidevrait venir à bout de la majori-té de vos vagues à l’âme hiver-naux. Comme dirait la publicité :Commandez-les une fois, rece-vez-les chaque année!

A tout seigneur tout honneur, laliste de semences du Programmesemencier du patrimoine, unorganisme à but non lucratif dontnous avons déjà parlé dans cettechronique et ne cesserons deparler parce que les administra-teurs de cette entreprise ultra-pas-payante sont d’un courageexemplaire et d’une détermina-tion remarquable (comme ceuxdu Journal Saint-Armand,d’ailleurs!). Pour 30 $ par année,vous obtiendrez la liste de toutesles semences offertes par lesmembres, qui sont de partout auCanada et de quelques endroitsaux États-Unis. Tous les tri-mestres, vous recevrez égale-ment la revue Seeds of Diversity- Semences du patrimoine dont lenombre d’articles en français

augmente de numéro en numéroet dont les sujets sont

absolument passion-nants.

Tenez, le dernier, parexemple, commence avec

une illustration de plusd’une centaine de

variétés de pommes –ça rend humble,n’est-ce pasMcIntosh ? – et sepoursuit par diversarticles portantsur un projet debanque d’ailcanadien et un

projet de culturede variétés de

tomates mises aupoint au Canada dansle passé ou amenéesjadis par des immi-grants, projets aux-quels les membres

sont invités à partici-per. Suivent des articles sur lesvertus de la heartnut (désolée, iln’y a pas de traduction pour cemot), proche parente de notrenoix cendrée, sur la culture dupignon à Saint-Bruno-en-Québec(ha ! ha !, parions que vous nesaviez pas que c’était possible decultiver la noix de pin sous nosclimats !) et, bien sûr, toute unesérie de textes sur les variétés depommes de notre patrimoine.

Il faut aussi voir l’illustration dunuméro du printemps dernier :

une botte de blé bleu, et,ici, « bleu » n’est pas unefigure de style ! Il estbleu pas à peu près ceblé Utrecht, et tout à

fait comestible ! Onimagine la farine…le croissant… legâteau des anges…

Le programme semen-cier du patrimoine publieen outre une liste de plu-

sieurs maisons de semences oeu-vrant tant au Canada qu’auxÉtats-unis, voire outremer. Ontrouvera cette liste sur le siteweb de l’organisme : ou on peutla commander par la poste escar-got en écrivant à Semences dupatrimoine Canada, BP 36,Station Q, Toronto, ON, M4T 2L7.

L’espace manquant, on secontentera de donner troisautres adresses dans ce numéro.D’autres suivront dans les numé-ros subséquents.

Tout est danstout. Chacunporte chacunen lui, cha-cun et cha-que chose.C’est l’inter-dépendancede toutes lescomposantes

de l'univers. Tout est un. Enquelque sorte, tout ce qui est estlié à tout ce qui est par cettetangente commune à tout ce quiest : l’existence.

Animaux, végétaux et minéraux,partageons l’existence. Et l’hom-me, par la conscience de saconscience ajoute à cette exis-tence l’incroyable épice de l’hu-manité. Et on parle et on chanteet on bouge et on rit et on pleu-re et on se demande en quoiconsiste l’acte de vivre ? C’esthumain, on se le demande tous.Donc, si on se le demande tous,peut-être, - peut-être - vivre, àtout le moins, veut dire vivreensemble ?

Et quelque soit la nation de cha-cun, québécoise, vietnamienneou chilienne, et peu importel’ailleurs où chacun se trouve,chacun est dans cette histoire entant qu’humain sur Terre, impré-gné de sa culture et de l’existen-ce qu’il partage avec ses sem-blables, localement tout commeglobalement. Nous sommesfrères, nous sommes frères etd’un côté nous n’avons pas lechoix, nous sommes tous dans lamême barque. Ensemble,ensemble pour le meilleur etpour le pire. Tout tend à être col-lectif, les réussites, les joies, lesjours de misère, la douleur. Ladouleur. La douleur. La douleurcollective de voir l’absurditétriompher d’un rire aux éclatssardoniques. Ce n’est pas l’er-reur humaine, c’est la conneriehumaine. La douleur collectivede la connerie humaine. S’il y aun salut - de quelque nature qu’ilsoit- il est collectif. L’humanité

Thompson & Morgan :probablement le plus beau cata-logue et celui qui arrive le plustôt en saison. Cette maison duRoyaume-Uni possède une filialeaux Canada. P.O. Box 1051, FortErie, Ontario, L2A 6C7. Bien sûr,on peut commander en ligne :www.thompson-morgan.com. Il ya une version française du cata-logue en ligne.

Johnny’s Selected Seeds :le meilleur grainetier pour ce quiest des semences adaptées à nosclimats nordiques. 955 BentonAvenue, Winslow, Maine 04901-2601, USA. Site Internet:

www.johnnyseeds.com(en anglais seulement).

La société des plantes :le catalogue de cette petiteentreprise québécoise consisteen quelques pages 81/2 x 14 pho-tocopiées, ce qui n’empêchequ’on s’est donné du mal pour lerendre attrayant en jouant avecles polices de caractère et sur-tout, en commentant jolimentles variétés offertes. Semencesde fleurs, légumes, fines herbes,plantes médicinales. Nombreusesvariétés anciennes : 207 rang del’Embarras, Kamouraska, Qc, G0L1M0. Pas de site Internet maisune adresse courriel :

[email protected]

Par Jean-Pierre Fourez

– Découpe le dessin avecdes ciseaux en suivantbien exactement ce quiest tracé seulement. Oureproduis le dessin sur dupapier blanc ou de cou-leur, à l’aide d’un com-pas (ou photocopie-le),puis découpe-le.

– Relève le cercle central,c’est la tête.

– Croise les ailes dans ledos en insérant les deuxencoches l’une dansl’autre.

Et voilà ton ange! Fais-luiun joli visage et accroche-le dans l’arbre de Noël.

BRICOLAGEUn petit ange de Noël

n’est peut-être qu’un seul regardqui, sans comprendre le principeet plus ou moins consciemment,joue à la roulette russe.

Que le gouvernement d’un paysse couronne comme « bouncer »d’un monde où il se permet delever nez sur les moins forts, etque ce dernier soit appuyé unefois de plus par son peuple,maintenant aveugle et apeuré,rend chaque oeil tourné vers cedernier atterré et déboussolé. Lanature humaine n’a-t-elle qu’unesaison? Souffrant la douleur de lamisère de tant d’hommes et l’in-différence de tant d’autres, l’hu-manité, l’humanité, cette mer-veilleuse histoire, est-elle vouéeà l’échec ? Qui sait ?

Mais malgré la douleur de vivreen tentant de comprendre lesmaux les plus sourds de cettenature, de cet automne humain,il faut vivre et vivre veut direvivre ensemble et vivre veut direcontinuer de vivre. Quel est lepoids du Québec, du Canada àl’échelle de la planète ? Peu ?Non, celui qu’on veut bien luidonner. Pourquoi, pourquoi unpeuple comme le nôtre, un peuplus leste sous son joug poli-tique, ne profite-t-il pas de saliberté d’action et de contesta-tion en profitant des chances àvenir pour - donner l’exemplepeut-être- se tenir loin du men-songe, des jeux de la peur, de laguerre, de l’égocentrisme natio-nal, et de la négation de la liber-té d’autrui. Qui frappe se frappepar la même occasion. Tout estdans tout. Mais tant qu’il y aurade la vie, il y aura de la vie. C’estpourquoi malgré la douleur col-lective, il faut continuer lamarche vers un monde qui setient droit, les bras ouverts, unmonde prêt à poursuivre honnê-tement l’évolution humaine pourune société effervescente, paci-fique et de bonne foi. Parce quevivre veut dire... Parce que vivre.

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CHRONIQUEASTROLOGIQUE

PRÉSIDENT : Éric Madsen, (248-4105)RÉDACTEUR EN CHEF : Jean-Pierre Fourez (248-2102)ENGLISH EDITOR : Rebecca Cavanagh-NelsonTRÉSORIER : Robert CrevierRESPONSABLE DE LA PRODUCTION : Nicole DumoulinCOORDINATION DES TEXTES ET RÉVISION : Josiane CornillonCOLLABORATEURS POUR CE NUMÉRO : Daniel Boulet, Marthe Drouin, Jacques Godbout,Christian Guay-Poliquin, Jean Larouche, François Renaud, SIRIS et Paulette Vanier. INFOGRAPHE : Julie Vaillancourt / Le Service Des Achats SDA inc.IMPRESSION : Le Service Des Achats SDA inc.COURRIEL : [email protected] DE TOMBÉE : 17 janvier 2005DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèques nationales du Québec et du CanadaOSBL : n° 1162201199

414, chemin Luke, Saint-Armand(Québec) J0J 1T0

TIRAGE : 900 exemplaires

En créant Le Journal Saint-Armand, les membres fondateurs s’engagent sans aucun intérêt personnel sinon le bien-être de la communauté à :

•Promouvoir une vie communautaire enrichissante à Saint-Armand.

•Sensibiliser les citoyens et les autorités locales à la valeur du patrimoine afin de l’enrichir et de le conserver.

•Imaginer la vie future à Saint-Armand et la rendre vivante.

•Faire connaître les gens d’ici et leurs préoccupations.

•Lutter pour la protection du territoire (agriculture, lac Champlain, sécurité, etc.).

•Donner la parole aux citoyens.•Faire connaître et apprécier

Saint-Armand aux visiteurs de passage.•Les mots d’ordre sont : éthique,

transparence et respect de tous.

P h i l o s o p h i e

Articles, letters and announcements in English are welcome. page 6 - Journal Le Saint-Armand

JANVIER - FÉVRIER 2005Par Marie-Jeanne

Saviez-vous que les Rois mages étaient astrologues ? Venus de Perse,d’Égypte et d’Éthiopie, ils ont effectué un long voyage guidés par uneétoile. Quelle était donc cette étoile ? Les astronomes croient qu’il s’agis-sait possiblement du passage d’une comète ou alors de la conjonction deJupiter avec plusieurs autres planètes. Les Rois mages étaient très res-pectés et leur connaissance était grande, assez pour que l’on parle d’euxdans l’Évangile de saint Mathieu. L’étoile des Rois prédisait la naissanced’un roi, d’un évènement majeur et, confiants en leur science, ils ontsuivi cette étoile qui les a menés à Jésus, n’est-ce pas merveilleux ?

Vous avez besoin d’émotions fortes et vous aimeriez voyager en cedébut d’année, cependant votre entourage et vos responsabilités

vous pèsent beaucoup. Peut-être ne réussirez vous pas à partir... Alorspratiquez votre sport favori et défoulez-vous, cela vous fera le plus grandbien.

Malgré votre désir de bien planifier vos affaires monétaires etimmobilières, vous être souvent distraits par toutes sortes d’évène-

ments qui arrivent de façon imprévue, ajoutez un peu de souplesse àvotre vie, tout passe...

Plusieurs planètes sont au rendez-vous pour vous rendre la vieagréable et douce, profitez-en pour retrouver d’anciens amis, pour

faire les voyages rêvés, concrétiser des projets et qui sait, rencontrerl’amour ?

Vous avez peut-être l’impression que tout va bien pour tout lemonde, sauf pour vous... Quand donc serez-vous libérés de toutes

vos responsabilités ? Ne désespérez pas, le long parcours de la planèteSaturne dans votre signe se terminera l’été prochain!

Janvier sera un temps idéal pour des vacances dynamiques et spor-tives. Vous débordez d’énergie et avez un intérêt renouvelé pour les

spectacles et les arts. Amusez-vous mais attention aux intoxications detoutes sortes.

En janvier, les femmes vous seront plus favorables que les hommes,faites leur confiance, elles vous donneront d’excellents conseils. En

février, vous aurez une bonne énergie qui vous permettra de terminertout ce que vous avez commencé et qui tarde..

En ce début d’année, le beau passage de Jupiter dans votre signesera un peu assombri par des tensions familiales ou des questions

immobilières. Cependant, février vous réserve de très agréables projetsen bonne compagnie.

Attachez vos tuques! En janvier, nos ami(e)s scorpions déborderontde sexualité, de charme et de séduction, feront-ils fondre la neige?

Ne nous inquiétons pas outre mesure, dès février tout rentrera dansl’ordre.

Pas de jaloux... Vous aussi, Sagittaires, profiterez positivement dece passage de mars pour faire le plein d’énergie, de passion et de

séduction. La vie est belle et surprenante.

C’est en février que vous sentirez la présence de Mars dans votresigne, il peut vous aider à régler certains litiges, mais soyez patients

et évitez de vous confronter à plus fort que vous.

De belles vacances agréables si vous pouvez vous le permettre enjanvier. Les affaires vont bien et de nombreux projets commence-

ront à se concrétiser cette année. Vous le méritez bien et vos efforts pas-sés porteront fruits.

Vous vivez à deux niveaux; Intérieurement vous êtes un peu fragileset secoués par les évènements, par contre votre capacité de com-

munication s’améliore et vous faites d’heureuses rencontres.

Financement du journal LE SAINT-ARMANDVOICI LES OPTIONS :• Publi-reportage sur votre entreprise fait par un membre de la rédaction

du Journal selon vos informations.1/4 de page, 1 parution 300 $

• Encart publicitaire (genre carte d’affaires) environ 1,5 po x 3 poPar parution 25 $

• Petites annonces privées 5 $Les annonces d’intérêt général sont gratuites.

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Le 6 novembre dernier, lesAstérix de la polyvalente Jean-Jacques Bertrand, défaits 27 à 7en série pour le championnatrégional, participaient aux céré-monies d'après-match. Parmi latrentaine d'équipiers, deuxjoueurs de Saint-Armand, NicolasDansereau (40) et Carl P Madsen(51) voyaient leur saison se ter-miner. Félicitations à nos deuxparticipants.

E.M.

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