JOURNÉE DE LA CULTURE ,DU LIVRE JUIFS ET DU SHALOM

Mouvement juif libéral de France11 rue Gaston de Caillavet 75015 PARISMétro Charles Michels (ligne 10) ou Bir Hakeim (ligne 6)www.mjlf.org

DIMANCHE 22 NOVEMBRE 2015À BEAUGRENELLE DE 15H00 À 18H00

PROGRAMME DE LA XXVIe ÉDITION

EDITO

Danielle CohenPrésidente du Centre Culturel du MJLF

Alors que les barbares ont frappé à Paris, alors que des livres sont brûlés, alors que des sculptures emblématiques de nos civilisations sont pulvérisées par les armes, ce 26e rendez-vous annuel consacré à la mise en valeur de la culture et de la littérature prend tout son sens.Par leurs choix, le MJLF et son partenaire la Librairie Lamartine, confirment leur volonté d’accueil et de compréhension de l’autre. Nous avons invité des auteurs de toutes convictions et des artistes en qui nous croyons. Les animateurs de notre réseau Tsédaka seront à votre écoute. Nous révèlerons les noms des deux lauréats que vous avez choisis pour le Prix du livre MJLF 2015 (catégories roman et essai). Parents et enfants, ne manquez pas les portes ouvertes du Talmud-Tora du matin qui vous réservent de belles surprises. Enfin, nous clôturerons cette grande journée par un voyage en musique à travers le yiddish et l’hébreu. Je suis impatiente de vous rencontrer dans cette «bulle d’intelligence» qui constitute notre réponse à l’obscurantisme de ceux qui veulent nous attirer dans le piège du renoncement à la liberté d’expression.

REMERCIEMENTS Rédaction, conception et réalisation du programme :Evelyne Vitkine, Stéphanie Lévy et Danielle Cohen A tous ceux qui ont contribué à la préparation de cette journée :Les rabbins Yann Boissière, Floriane Chinsky et Delphine Horvilleur, Jocelyn Anfreville, Silvio Ascoli et Stanislas Rigot (Librairie Lamartine), Julietta Bankhalter, Sandra Benattar, Oren Giorno, Rosette Janszen, Dominique Knobler, Annie Konczaty, Céline Le Touzé, Elisabeth Raphaël, Catherine Siguret, Sandrine Schein, Revital Shloman-Berger, Evelyne Vitkine

SOMMAIREPrésentation des livres et des auteurs………………………..........p. 4Expositions ventes…………………………………………………p. 17Remise des prix du livre MJLF 2015………………………...p. 18Publications, association Tenou’a et stand AUJF………….......p. 19La soirée de clôture avec Michèle Tauber………………………...p. 19

Pour vous restaurer, Rosette vous propose, dès 13h et pendant tout l’après-midi, sandwichs, gâteaux, boissons chaudes et froides !

« C’est un peu cela, le miracle de la lecture : apprendre au détour d’une page qu’on n’est plus seul » Marc Dugain (En bas, les nuages)

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Corinne ATLASLes Filles chéries (Éditions du Seuil)268 pages – mai 2014

Myriam ANISSIMOVJours nocturnes (Éditions du Seuil)223 pages – janvier 2014

Avec cette belle oxymore pour titre, Myriam Anissimov nous offre le récit du difficile combat d’une jeune fille qui rêve de s’éman-ciper d’un milieu au sein duquel elle étouffe, animée par un désir de vie, d’art, de beauté. En contrepoint de l’évocation de son er-rance dans le Paris des années 70, de sa quête de quelque « messager du destin » comme elle dit joliment, certaine qu’un jour « elle se fera connaître », il y a aussi dans les pages de Myriam Anissimov des chapitres parfois bouleversants sur les relations conflic-tuelles qu’elle entretint toujours avec sa mère. «Ce que ne comprenait pas ma petite maman c’est qu’en me perdant, je me trou-vais, en me perdant, je me sauvais»... C’est bien la littérature, pour notre grand bonheur de lecteur, qui libérera Myriam Anissimov.

Myriam Anissimov est née en 1943 dans un camp de réfugiés en Suisse. Elle est l’auteur de plusieurs romans dont La Soie et les Cendres (1991), Dans la plus stricte intimité (1992), Sa Majesté la Mort (1999), Le Marida (2000) et plus récemment de biographies de référence de Primo Levi, Romain Gary et Vassili Grossman.

Paris des années 60. Une époque charnière, la guerre mondiale encore proche dans les corps et les âmes, celle des « six jours » qui éclate, et mai 68 plus très loin. Un trio d’adolescentes, inséparables. Et pourtant, si différentes. Mina, parents communistes, Perle,juive, Lilli, père inconnu. Réunies par le fantasme de l’amitié éternelle, des rêves d’émancipation, et un besoin insatiable de vivre au diapason de leur époque, chacune se débat avec un lourd héritage : secret de famille pour la première, Shoah pour la seconde, honte sociale pour la troisième.Ce joli roman d’ap-prentissage questionne la condition juive : c’est quoi être Juif après la Seconde guerre mondiale ? Un fardeau à porter, une condition qu’on veut oublier, une identité revendiquée... ?

Corinne Atlas est l’auteur d’un premier roman, Les Soeurs Ribelli (2012) traduit en italien. Elle est aussi scénariste et auteur dramatique. On lui doit notamment « La Famille Formidable » et « Le triporteur de Belleville ».

4

Jean-Christophe ATTIASMoïse fragile (Alma Éditeur)275 pages – mars 2015

Sophie BENARROSHA La Recherche de ma santé perdue (Éditions du moment)368 pages – mai 2015

Récemment couronné par le Prix Goncourt de la Biographie, cette…« antibiographie » nous présente un Moïse en creux, avec ses mystères et zones d’ombres. « Mon Moïse à moi était précisément là où Moïse n’était pas. Il n’ était pas dans le feu des miracles, dans le tonnerre des révéla-tions, dans le sacre de la Loi. Il était ailleurs, dans les béances du texte, dans le silence des mots, dans quelques mystérieux et obscurs moments du récit improbable de sa vie », explique l’auteur dans l’avant-propos de cet essai surprenant.S’appuyant sur les interprétations rabbiniques, il explore la complexité de cette figure de Moïse et met en lumière sa vulnérabilité. Et va jusqu’à questionner son identité : et si Moïse était une femme ?...

Jean-Christophe Attias est historien, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, titulaire de la chaire de Pensée juive médiévale. Depuis 2011, il préside la commission philosophie, psychanalyse et sciences des religions du Centre national du livre. L’auteur, engagé dans la lutte contre le racisme et l’intolérance a remporté, en 2006, le prix Seligmann pour l’ouvrage collectif Juifs et musulmans : une histoire partagée, un dialogue à construire.

Un récit d’une force exceptionnelle qui se dévore comme… une enquête policière. Sophie a vécu 3 vies. Celle d’avant la maladie, jeune femme à la vie professionnelle et personnelle épanouie, suivie de 16 années rythmées par une cinquantaine de symptômes invalidants. Re-fusant alors le caractère incurable de ses deux principales pathologies (Syndrome de Fatigue Chronique et Maladie de Lyme), elle recoupe les conclusions de travaux de médecins, essentiellement étrangers, et découvre son empoisonnement par les métaux (amalgames dentaires, vaccins...) et la véritable menace que constituent ces 2 maladies pour notre santé à tous. En France, nombre de ces informations sont tues. Il lui a certainement fallu déployer courage et obstination pour mener à terme son enquête-témoignage, préfacée par le Professeur Christian Perronne, mue par le désir de faire bouger certaines lignes si rigides de notre système de santé et de nous faire bénéficier de son expérience.

Sophie est la fille de Roger Benarrosh, président fondateur du MJLF. Diplômée de commerce international, elle démarre une car-rière prometteuse au sein de grands groupes français et américain, malheureusement stoppée par la maladie. Elle a pu-blié Une vie rare en 2009. Son nouveau livre est présélectionné pour la “Mention Spéciale” du Prix Littéraire Handi-Livres 2015.

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Anouar BENMALEKFils du Shéol (Calmann Lévy)416 pages – août 2015

Olivier DELASSALLE / Léandre ACKERMANN L’Odyssée du microscopique (La boîte à bulles)112 pages , BD en noir et blanc – avril 2015

« La Shoah nous concerne aussi, nous autres Africains, et de manière presque directe, parce qu’elle a un peu commencé en Namibie » nous révèle Anouar Benmalek, premier romancier « arabe » à consacrer un ouvrage de fiction à la Shoah. Karl, 12 ans, en partance pour les camps de la mort, va mourir gazé. Dans son wagon plombé, il connaît l’ivresse d’un amour naissant. C’est le début du récit et de son autre vie, celle qui se tient depuis le Shéol, le séjour des morts, où il entreprend un terrible voyage à rebours et devient témoin des pires tragédies du XXe siècle commises par les Allemands : le génocide héréro (en 1904, les Héréros se soulevant contre la colonisation allemande de leur territoire, l’actuelle Namibie, gouvernée à l’époque par le père de… Hermann Göring, sont victimes d’une répression féroce) et le génocide juif. Deux génocides.Trois histoires d’amour. Un texte sublime où tous les destins sont liés.

Anouar Benmalek est né à Casablanca en 1956. Écrivain, poète et journaliste, enseignant les modèles aléatoires appliqués à la biologie dans une université parisienne, il a été l’un des fondateurs du Comité algérien contre la torture. Condamné à mort par un groupe terroriste après la paru-tion de O Maria en 2006 (portant sur l’Inquisition), il est également l’auteur de plusieurs autres romans. Fils du Shéol a été publié simultanément en France et en Algérie.

Finies les névroses ! Un beau matin, Elias, journaliste cynique et ronchon, se réveille heureux. Alors qu’il se remet en ques-tion, sa route croise celle de Sabrina, une jeune sage-femme qui envisage de devenir… rabbin. Chacun a un moment clef de sa vie, ils vont faire ensemble un bout de chemin, histoire de titiller le sens de la vie. Deux personnages attachants qui touchent le bon-heur sans le savoir tout à fait, pressentant un changement de fond dans leur vie, hésitant encore à saisir leur chance… Une belle bouf-fée d’optimisme pleine de sagesse servie par un crayonné en noir et blanc, sobre et efficace, et des cadrages et décors magnifiquement réalisés.

Né en 1981, Olivier Delasalle a publié plusieurs nouvelles chez le « Pavé Numérique », ainsi que divers articles. Il a égale-ment tenu un blog de bande dessinée (les Felgmatiks) et un blog sur les techniques d’écriture (Ecriture Créative). Léandre Ackermann illustre ici sa première bande dessinée. En 2013, elle passe 3 mois en Israël et expose ses croquis au Musée Jurassien d’Arts et d’Histoire. Elle a participé à différents fanzines et collectifs auto-édités, notamment avec l’asso-ciation Fraktory.

6

Samuel GRZYBOWSKI, Jean-Louis BIANCO, Lydia BOUZARAprès Charlie, 20 questions sans tabou (Coédition Éditions de l’Atelier)111 pages – septembre 2015

« Penser l’après-Charlie et le vivre-ensemble, un débat qui ne peut se passer de la parole des jeunes » telle est la conviction des auteurs de cet essai. En partant des questions et opinions de lycéens trop souvent livrés aux divagations délétères des réseaux sociaux et d’Internet, trois personnalités, engagées dans le combat contre l’obscurantisme invitent à un dialogue sur les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Trois auteurs au regard différent, selon leurs expériences et convictions respectives : Samuel Grzybowski, président-fondateur de l’association « Coexister », Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, Lydia Bouzar, présidente du « Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’Islam ». Un pré-cieux travail d’information, de précision et de sensibilisation en réponse à la barbarie.

Né en 1992, Samuel Grzybowski est étudiant à Sciences Po et en Histoire. Il est président fondateur depuis 2009 de « Coexister », mouvement interreligieux de jeunes oeuvrant à la coexistence active au service du vivre-ensemble. Il a publié Tous les chemins mènent à l’autre et Le manifeste de la coexistence active (Editions de l’Atelier, 2015).Jean-Louis Bianco a publié notamment un livre d’entretien Si j’étais président… (Albin Michel, 2010) et Mes années avec Mitterrand (Fayard, 2015).

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Émilie FRÈCHEUn Homme dangereux (Stock)288 pages, août 2015

Mariée à un homme qui ne la touche plus, la narratrice tombe éperdument amoureuse d’un autre. Elle a 35 ans, il approche les 60. Elle est juive, il tient des propos antisémites. Ecrivains tous deux, ils manient les mots comme des armes, quand l’amour tourne à la guerre. Liaisons dangereuses du XXIe siècle ?

Émilie Frèche fait des études de droit, obtient un DEA de philosophie du droit, puis passe un an à New York où elle travaille au service culturel de l’ambassade de France. C’est là-bas qu’elle écrit son premier roman, Les vies denses, qui sera publié par Ramsay et qui obtient le prix coup de cœur de « la Forêt des livres ».Toujours inspirés de sa vie personnelle, les romans d’Émilie Frèche abordent la question de l’identité, de la judéité, la difficulté des rapports fami-liaux et amoureux, ainsi que la violence verbale.

« Suis-je emmurée vivante par la trace qu'ont laissée sur moi mes ancêtres ? » s’interroge la narratrice, Alma (Amalia ?), dérivant le temps d’une nuit dans Paris à la recherche d’un impossible oubli. Hantée par la barbarie nazie dont la mémoire la ronge, l’obnubile, l’obsède, l’oppresse jusqu’au rejet, elle cherche à se libérer de ce passé. Descendante d’un grand-père juif polonais qui a survécu à la Shoah, la jeune fille considère la fuite et l’oubli comme des alliés. En prétextant vouloir oublier les atrocités nazies, et en récusant l’invalidant devoir de mémoire, l’auteur de ce surprenant récit introspectif nous pousse au contraire à nous y replonger, complètement, et de quelle manière ! Une plume qui hypnotise le lecteur de bout en bout. Une voix très personnelle, dérangeante, … inoubliable.

Né en 1930, Bertrand Herz reprend ses études à l’issue de la guerre et devient polytechnicien. Il se consacre aujourd’hui à la perpétuation de la mémoire de la Shoah et préside le « Comité international Buchenwald-Dora ».

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Bertrand HERZLe Pullover de Buchenwald (Éditions Tallandier)256 pages – janvier 2015

Serge HAYAT L’Empire en héritage (Allary Éditions)491 pages – septembre 2015

Serge Hayat s’empare du destin touchant et un rien mystérieux de l’Aiglon, proclamé roi de Rome à sa naissance, à qui son père Napoléon Ier comptait laisser un vaste empire et qui mourut, à vingt et un ans, simple prince autrichien. Mais l’auteur se livre ici à une plaisanteuchronie : le fils de Napoléon a 16 ans, il s’échappe de sa prison dorée pour gagner Paris et conquérir son trône. Ce grand roman d’aventure qui n’en restitue pas moins minutieu-sement le contexte historique nous plonge au coeur des intrigues de l’époque, nous menant à la rencontre de la famille de Habsbourg, de Metter-nich, de Talleyrand ou encore de Louis Napoléon. Le Roi de Rome finira par rejoindre son père et choisira lui-même sa voie. On aimerait y croire !

Diplômé de l’Ecole Centrale et de l’ESSEC, Serge Hayat conseille et finance producteurs et distributeurs de films, notamment « Des hommes et des dieux », « l’Arnacoeur », « De Rouille et d’Os », « Intouchables », « Le Passé » ou « Les garçons et Guillaume à table ». Il co-préside la chaire « Media & Entertainment » à l’ESSEC. L’empire en héritage est son premier roman.

Yaël HIRSCHRester juif ? (Éditions Perrin)368 pages – novembre 2014

Delphine HORVILLEURComment les rabbins font les enfants (Éditions Grasset)216 pages - octobre 2015

Peut-on choisir de ne plus être juif ? Et au delà, peut-on changer d’identité ? La question est posée à travers le parcours d’intellectuels embléma-tiques du XXe siècle, qui, nés dans le judaïsme, ont pensé faire le choix de se convertir au christianisme : Henri Bergson, la philosophe Simone Weil, Jean-Marie Lustiger, Max Jacob, Edith Stein ou encore Etty Hillesum. Quels que soient leur éloignement de la religion juive et la force de leur conviction chrétienne, tous ces penseurs ont continué à se sentir juifs et la société ne cesse de les renvoyer à leur judaïté, donc à leur particularité. Suivre leurs trajectoires atypiques permet d’appréhender la capacité d’une société à tolérer la différence et la possibilité pour chaque individu de choisir sa propre identité. Une réflexion d’envergure sur la «Question juive» au XXe siècle.

Docteur en sciences politiques, enseignante à Science-Po Paris, Yaël Hirsch a soutenu sa thèse sur la question de la conversion des Juifs au chris-tianisme. Elle est rédactrice en chef du site culturel Toutelaculture.com.

Est-on juif par ses ancêtres ou, au contraire, par ses descendants ? Le judaïsme se transmet-il en reproduisant un modèle hérité ou, au contraire, en transformant constamment un héritage ? N’est-on juif que par sa mère et, si non, quel rôle joue le féminin dans la transmission et la féconda-tion de cette identité ? Les chemins de la transmission juive sont nombreux. Le judaïsme libéral a pour vocation de les explorer. C’est ce que fait avec le talent et la virtuosité qu’on lui connaît le rabbin Horvilleur, en revisitant, loin des interprétations convenues, quelques épisodes fameux de la Genèse, notamment Adam et Eve, Caïn et Abel, l’histoire biblique des premiers parents et des premiers enfants de l’humanité.

Née à Nancy, Delphine Horvilleur commence des études de sciences médicales en Israël, puis, après un diplôme du CELSA, devient journaliste. Elle s’oriente finalement vers les études juives, est ordonnée rabbin en 2008 et exerce son ministère au MJLF. Auteur de nombreux articles, elle donne régu-lièrement des conférences et tient, notamment, une chronique dans «Le Monde des religions». A contribué à des ouvrages publiés aux USA et assure la rédaction en chef de Tenou’a – Atelier de pensée(s) juive(s) (www.tenoua.org). Elle a fait l’objet d’un documentaire diffusé en France et en Suisse, « Delphine Horvilleur, Madame le rabbin » et a publié en 2013 En tenue d’Eve : féminin, pudeur et judaïsme (Grasset) qui a connu une large audience.

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Sandra KOLLENDER / Claire CANTAISOn n’est pas si différents ! (Éditions La ville brûle)48 pages – septembre 2015

Danièle KRIEGELLa Moustache de Staline (Éditions du Seuil)176 pages – avril 2015

On naît pas si différents ! L’auteur se met à hauteur d’enfant pour engager le dialogue dans des situations de sa vie quotidienne avec un message clair : qu’il soit né handicapé ou qu’il le soit devenu, un enfant est un enfant comme un autre, avec les mêmes aspirations, les mêmes envies, les mêmes défis. Son handicap peut devenir même un atout à condition que les autres veuillent bien l’admettre et faire un pas aussi vers lui.« On rit, on pleure, on joue, on aime...et tout ça, on peut le faire ensemble ! ».Les illustrations accrochent le regard avec ces visages d’enfants heureux de vivre et lumineux. Un album drôle, ludique, et pédagogique. La double page finale présente quelques personnalités handicapées : Helen Keller, Philippe Croizon, Frida Kahlo, Pascal Duquenne, Emmanuelle Laborit, Stephen Hawking ou encore Aimée Mullins.

Sandra Kollender est comédienne. Elle est l’auteure de La tête à Toto (2014), récit drôle et bouleversant de sa vie de mère d’un enfant handi-capé. On n’ est pas si différents ! est son premier livre jeunesse.Claire Cantais est illustratrice et auteure jeunesse. Elle a entre autres illustré On n’est pas des poupées et On n’est pas des super-héros, aux éditions « La ville brûle ».

Dans ce récit aux accents autobiographiques, l’auteure raconte son enfance “ma mère et moi, on s’est ratées : elle m’impressionnait et je l’agaçais », une jeunesse post-soixante-huitarde qu’elle vit en plein décalage, la découverte d’Israël, dont elle critique certains aspects tout en l’aimant éper-dument. Sioniste de gauche, elle y a vécu deux guerres du Golfe, deux guerres au Liban, deux Intifada qu’elle évoque avec retenue sans chercher à s’en glorifier ou glorifier le pays : « on ne pleure pas, sinon seule, la nuit, sous l’oreiller ». En revanche elle ne cache pas les difficultés d’intégration d’une immigrante venue de France « vivre chez elle, dans sa famille ». La moustache de Staline fourmille d’anecdotes cocasses, drôles et curieuses.

Fille d’Annie Kriegel, stalinienne convaincue dans les années d’après-guerre, épouse de Charles Enderlin, Danièle Kriegel vit depuis plus de trente ans à Jérusalem où elle est notamment correspondante pour Le Point. Elle a publié Ils sont fous ces Hébreux (Éditions du moment,2010).

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Didier LONGDes Noces éternelles - Un moine à la synagogue (Lemieux Éditeur)472 pages – janvier 2015

Cet ancien ouvrier à l’enfance chaotique, devenu moine bénédictin, aujourd’hui marié et père de quatre enfants raconte son itinéraire. Un témoignage et une réflexion sur l’importance des religions hier et aujourd’hui. On croise de nombreux personnages : un Waffen SS français, un bénédictin érudit amoureux d’Israël, un rabbin de conte oriental né dans le Mellah de Marrakech, Jacques Chirac, le Grand rabbin Haïm Korsia, une communauté de juifs séfarades… De la Corse à l’Alsace en passant par l’Algérie, Gênes, Amsterdam, et Jérusalem, Didier Long nous entraîne dans une émouvante aventure spirituelle. Les religions peuvent nous apprendre à vivre en frères : « Dieu n’a pas de religion, ni de langue, encore moins de soldats... on ne nait pas juif, chrétien ou musulman on nait dans l’humanité, seule la raison est commune à tous les hommes ».

Né en 1965, Didier Long a suivi des études de théologie et de philosophie à l’Institut catholique de Paris. Historien du judéo-christianisme, il a travaillé sur les origines juives du premier christianisme et son développement en occident. Il a publié notamment Défense à Dieu d’entrer (Denoël, 2005, prix des Maisons de la Presse), Jésus, le rabbin qui aimait les femmes (Bourrin Éditeur, 2008). Depuis 2001, il dirige un cabinet de conseil en stratégie.

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Marceline LORIDAN-IVENSEt tu n’es pas revenu (Grasset)112 pages – février 2015

Déportée à Birkenau, Marceline a quinze ans lorsqu’elle est séparée des siens. Soixante-dix ans après, une phrase prononcée par son père au départ de Drancy la hante encore : « Toi tu reviendras peut-être parce que tu es jeune, moi je ne reviendrai pas ».Dans cette boulever-sante lettre, elle raconte la captivité, le froid, la faim, la maladie, mais aussi le hasard, la chance (certains meurent et pas elle), puis son re-tour, sa difficulté à retrouver un pays qui les a abandonnés, l’incompréhension de sa famille et de ses proches. Blessée à vie, Marceline Loridan-Ivens a récemment exprimé sa gêne dans les colonnes du Monde, quand elle découvre que des réfugiés sont logés dans une an-nexe du camp de… Dachau : « ce si charmant petit camp de planches et de briques rouges, où pour vous frères d’Orient […] le XXIe

siècle s’est contenté d’ajouter des portes aux latrines, de l’eau et même parfois de l’électricité… Chut, non, on ne parle plus du gaz… ».

Marceline Loridan-Ivens, cinéaste engagée, a traité en particulier de l’indépendance algérienne, de la guerre du Vietnam, du Laos, de la révolu-tion culturelle chinoise. En 2003, elle réalise « La Petite prairie aux bouleaux », très inspiré de son parcours dans les camps. Elle a publié un livre de mémoires, Ma vie balagan (Robert Laffont, 2008). Et tu n’es pas revenu écrit avec Judith Perrignon, a reçu le prix Jean-Jacques Rousseau de l’autobiographie.

Sylvie PEREZJ’ai envie de tout - une aptitude à la liberté (Lemieux Éditeur)306 pages – juillet 2015

Très beau portrait d’une femme courageuse, à la personnalité exaltante, qui aime la vie, la croque joyeusement, même si la vie est loin de lui sourire: Pauline souffre et se bat contre la maladie de Crohn, affection chronique, incurable et douloureuse. Sur le point de perdre la bataille, elle convainc son amie (la narratrice) d’écrire son histoire. Toutes les deux sont juives tunisiennes. Mêmes souvenirs d’enfance, des amis communs et même sens de la famille. Sylvie Perez finit par accepter et se lance dans l’aventure, sans plan, sans rien prévoir, sans aucune condition, sans rien connaître du mal dont souffre Pauline. Cela donne une traversée de vie pleine de sensibilité, d’humour, d’intelligence et de profondeur.

Sylvie Perez a été journaliste à l’Express et au Nouvel Economiste. Après sept ans sur France-Inter, elle a animé une émission d’archéologie sur Europe 1. Elle est l’auteur d’une enquête, Un couple infernal, l’écrivain et son éditeur (Bartillat, 2005), d’entretiens sur le théâtre et le cinéma (Wilson, Lelouch) et d’un premier roman, La Scandaleuse de Périclès (Robert Laffont, 2012). Elle vit aujourd’hui entre Londres et Paris.

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Sarah PEREZ Iran-Israël : une guerre technologique - les coulisses d’un conflit invisible (François Bourin Éditeur)250 pages – juin 2015

Une analyse claire, précise et pédagogique d’un conflit complexe aux ramifications multiples. L’essai de Sarah Perez nous permet de mieux com-prendre les tenants et aboutissants d’un conflit qui s’il n’est pas résolu, risque de nous emporter. Après une présentation des rapports de forces technologiques des deux États, l’auteur décrit les méthodes employées par l’Iran pour nuire aux intérêts d’Israël (attentats contre des cibles israé-liennes via des intermédiaires) et par Israël pour retarder le programme nucléaire iranien (assassinat de scientifiques, virus informatiques...). Elle montre aussi combien l’économie de guerre influence le reste de l’économie israélienne (essor de la Silicone Wadi et ses milliers de start-up).

Docteur en science politique depuis 2012, Sarah Perez est spécialisée dans les questions de Sécurité/Défense au Moyen-Orient. Actuellement, consultante, chargée de recherche et coordinatrice de projets chez European Leadership Network. A publié en 2013 Israël : la longue route du socialisme au libéralisme (Think tank Génération libre).

Laurent SEKSIKL’Exercice de la médecine - De générations en générations, la famille Kotev perpétuait la vocation (Flammarion)380 pages - août 2015

Catherine SIGURETLe Mouton de la place des Vosges (Albin Michel)272 pages - mai 2015

En toile de fond des vies singulières, les drames collectifs : la traversée du XXe siècle par la famille Kotev, médecins de père en fils (et filles). De l’arrière grand-père Pavel qui vit dans un shtetl à la merci des pogroms, à Léna, notre contemporaine, cancérologue, entière et dévouée à son métier qui semble subir plutôt que vivre une vie au destin tracé par ses ancêtres, en passant par le Berlin nazi, la France occupée, le procès des blouses blanches instigué par Staline, Laurent Seksik nous offre un roman puissant et attachant. Un bel hymne, aussi, aux valeurs de la médecine.

Laurent Seksik est médecin et écrivain. Il est l’auteur de six romans dont Les Derniers Jours de Stefan Zweig (Flammarion, 2010) et Le Cas Eduard Einstein (Flammarion, 2013) qui ont connu un grand succès et sont traduits dans de nombreuses langues.

Mouton… de Panurge, l’héroïne de ce roman ? C’est mal connaître son auteur ! Totalement provocatrice et farfelue, l’héroïne, dont nous ne connaîtrons même pas le nom, va réaliser son rêve de petite fille : adopter un mouton (et accessoirement, l’héberger dans son immeuble parisien très BCBG). Au-delà du récit très drôle, conduit par une plume alerte, affleure la satire d’une société bien-pensante, sûre d’elle-même, bousculée dans ses principes, confrontée à ses contradictions. Finalement, des ovidés et des humains, qui sont les plus « aimables » ? Ce joli conte philoso-phique célèbre la liberté. La liberté d’aller jusqu’au bout de ses rêves, fussent-ils les plus fous…

Bien connue au MJLF où elle anime avec talent les « Tables ouvertes du shabbath », Catherine Siguret est l’auteur d’une cinquantaine de livres en nom propre (romans, essais, carnets d’humour), ou pour le compte de vedettes, psychiatres, médecins, psychanalystes, et témoins de société. Elle collabore de façon permanente à la presse écrite, à la radio et à la télévision sur des sujets de société variés.

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Michèle TAUBERL’Oeuvre de jeunesse d’Aharon Appelfeld, cent ans de solitude juive (Édition du Bord de l’eau)245 pages - mars 2015

De la centaine de textes que le romancier et poète israélien Aharon Appelfeld né en Roumanie en 1932 a publiés au début de sa carrière, seuls cinq ont été traduits en français. Michèle Tauber nous présente la variété des thèmes qui vont fournir à l’écrivain le socle de toute son oeuvre romanesque future. La première partie de son essai est consacrée aux lieux de vie des Juifs en Europe orientale. La seconde s’attache au langage et plus particulièrement à la symbolique des langages à laquelle se réfère ce rescapé de la shoah, tout au long de ses romans, refusant la langue des bourreaux qui est aussi sa langue maternelle. L’essai s’achève sur les influences littéraires qui ont marqué Appelfeld : la Bible et Kafka.

Michèle Tauber est maître de conférences en littérature à l’Université Paris-III, interprète de musiques juives et conteuse. Elle est diplômée en littérature anglaise et en études russes de l’Université hébraïque de Jérusalem. Agrégée d’hébreu et titulaire d’un doctorat pour sa thèse sur Les langages de la mémoire au miroir des langages de la nature dans l’oeuvre de Aharon Appelfeld. Elle est également traductrice et interprète de conférence.

Benjamin STORALes Clés retrouvées - une enfance juive à Constantine (Éditions Stock)152 pages - mars 2015

Dans le prologue de cet émouvant récit autobiographique, Benjamin Stora avance que tout au long de son travail d’historien, il a peut-être cher-ché sans cesse inconsciemment ces lambeaux de vie personnelle capables de renouveler aussi bien l’histoire événementielle que celle de la longue durée, mais aussi… sa vie à lui. Sa vie, elle bascule quand il a douze ans avec la fin de la guerre d’Algérie et l’exil vers la France, le 16 juin 1962. Benjamin Stora nous offre ici son livre le plus intime. À travers le regard d’un enfant devenu historien, il restitue avec émotion un monde défini-tivement perdu, celui des juifs d’Algérie, fous de la République et épris d’Orient. Au final, c’est toute l’histoire de l’Algérie qui défile. Une histoire complexe, cruelle et une mémoire douloureuse.

Né en 1950 à Constantine, Benjamin Stora est historien et président du conseil d’orientation de la « Cité nationale de l’Histoire de l’Immigration ». Il enseigne l’histoire du Maghreb contemporain et des guerres de décolonisation à l’université Paris-XIII et à l’Inalco (Langues Orientales, Paris). Auteur d’une trentaine d’ouvrages, il a codirigé en 2013 avec Abdelwahab Meddeb une encyclopédie : Histoire des relations entre juifs et musulmans (Albin Michel).

Sylvain TREPERMANLa Quête du bleu divin (La Grande Ourse)368 pages - mai 2015

Réalité et fiction se mêlent tout au long de cette épopée historique aux accents mystiques, dont le suspense est savamment entretenu jusqu’au dénoue-ment. Trois époques : Le Moyen-Age, l’Occupation, les années 70.Trois jeunes gens en butte à l’antisémitisme, en quête du secret de fabrication d’un vitrail de la cathédrale de Chartres dont le bleu (divin) peut guérir, enseigner, apaiser. Ecoutons l’auteur sur les motivations de ce roman original: « Tout comme les héros du roman, je suis arrivé un jour à Chartres, et je me suis retrouvé confronté à ce christianisme flamboyant qui y avait toujours triomphé. J’ai ressenti cette fascination face à la puissance de son expression et à la beauté de ses lumières. J’ai souffert de ne pas pouvoir y appartenir, pire encore, d’en être rejeté. Cette confrontation souvent violente m’a poussé à quitter la ville au bout de deux ans, et la France définitivement. Ce récit, qui relate une longue quête et son aboutissement, reflète sans aucun doute le désir profond de conclure idéalement un chemin que j’avais alors moi-même entrepris ».

Sylvain Treperman naît à Nice en 1956 et grandit à Paris. Il passe douze ans à Venise et Padoue, où il obtient son diplôme de médecin. Il vit au-jourd’hui à Francfort. La Quête du bleu divin est son premier roman.

Frédéric ZEITOUN / Michel DESHAYS / Jerôme CISalut, Shalom, Salam, 1er volume des histoires d’Arthus et Kourpi (livre audio) Novembre 2015

« Dans ces moments où la confusion et la méconnaissance créent l’hostilité et à l’approche des fêtes de fin d’année il n’est pas inutile de se rappeler nos origines communes et de réfléchir sur ce qui nous rapproche beaucoup plus que sur ce qui nous sépare. Et c’est Arthus qui s’y colle à travers ses questions sur les religions ou plutôt les regilions comme il le dit.Arthus s’est inventé une formule magique qui voit apparaitre un nouveau personnage à chacune de ses histoires. Aujourd’hui Il se demande pourquoi les hommes se battent pour la religion. Cette fois-ci c’est un ange qui vient éclairer les interrogations du petit garçon dyslexique.Et les réponses nous ramènent à l’essentiel : nous avons tous un illustre ancêtre commun.

Michel Deshays est à la fois auteur, compositeur, interprète, réalisateur et concepteur publicitaire. Il est le parolier de Michael Jones, Pierre Vassiliu ou encore David Koven dont un nouvel album en collaboration va voir le jour prochainement. Il a travaillé avec Fran-cis Cabrel auprès de jeunes artistes et collabore avec Frédéric Zeitoun sur de nombreux projets. Il a écrit notamment Les histoires d’Arthus & Kourpoi, Salut, Shalom, Salam. Il travaille sur un spectacle musical dont l’album verra le jour en 2016.

Frédéric Zeitoun est auteur, interprète, comédien et chroniqueur musical dans les émissions de France 2, Télématin et C’est au pro-gramme. Il écrit pour Hugues Aufray, Frédéric François, Enrico Macias, Zaz, Louis Bertignac et Laurent Gerra.

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Opération «Mitzvah Day»Initié au Royaume-Uni en 2008, le «Mitzvah Day» réunit 37 000 personnes dans le monde entier, pour construire ensemble et simultanément des actionssociales. Ainsi, grâce à cette opération, des milliers de personnes sont réunies pour donner leur temps (et non leur argent) tout au long de l’année !Avec les professeurs, les parents, les élèves du Talmud-Tora, le MJLF est la première institu-tion française à participer à cette action mondiale. Les actions menées au MJLF : - «Tikoun Sefarim» : une action pour réparer les livres de Pessah et de Souccoth avec les élèves du Talmud-Tora.- «Kids 4 Peace» : confection de bracelets pour les enfants israéliens et palestiniens, afin de créer une chaîne de paix.- Action sociale menée avec Oren Giorno et les post bné-mitsva : visite de la maison de re-traite «Amaraggi» dans le 19e arrondissement de Paris, pour un dialogue intergénérationnel autour du souvenir.

9h45 - 13h : PORTES OUVERTES AU TALMUD-TORA

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Pour les plus petits Animation de Nouli Omer, artiste israélienne, à partir de son ouvrage Wow.

Les enfants du Talmud-Tora et leurs familles seront les invités privilégiés de notre libraire partenaire dès 13h30(le salon ouvre à 14h et les auteurs arrivent à 15h).

LE DVD DE JEAN-GABRIEL DAVISSur les épaules de Sholem AleikhemJean-Gabriel Davis, fidèle du MJLF, y a fait sa bar-mitsva et y a travaillé en tant qu’agent d’accueil et de sécurité. Après des études de journalisme, il a créé des émissions de radio consacrées à la musique yiddish et klezmer.A la fois musicien, pianiste, guitariste et chanteur, il a fait partie de plusieurs duos et orchestres, notamment le groupe KLUNK qu’il a créé.Après 2 ans d’apprentissage du yiddish au centre MEDEM Arbeter, il décide en 2012 de partir seul parcourir l’Europe de l’Est pendant 6 mois (Po-logne, Ukraine, Allemagne, Roumanie, Lituanie).Muni de sa caméra et de ses micros il rencontre beaucoup de jeunes, étudiants et artistes, passionnés comme lui par la culture yiddish.« Sur les épaules de Sholem Aleikhem » retrace cet itinéraire; c’est son premier film autoproduit et soutenu par le MJLF.

Jocelyn Anfreville, membre du MJLF souvent plus connu sous le nom de Joce Talmid, a créé le site maisonjuive.com en mai 2014.Joce proposera des articles en majorité conçus par des artisans israéliens : talitoth pour hommes ET femmes, kippoth, tefilline, mezouzoth, bougeoirs, accessoires, tee shirts, bijoux etc. Une occasion de soutenir Israël en se faisant plaisir !

Maisonjuive.com

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Sandra Benattar, membre du MJLF, présentera pour cette journée les modèles Menorah et Margot, ornés de Maguen David. A offrir ou à s’offrir pour Hanouka. https://sandramyriam75.scentsy.fr/

Scenty : l’art des bougies sans flamme et leur parfum

15h - 17h : ATELIER TSEDAKA

Jacqueline Doljansky, Philippe Milot, Sylvie Trèves et Félix Mosbacher (par téléphone) répondront à vos questions concernant la recherche d’emploi, les permanences juridiques, l’assistance aux malades, le co-voiturage, etc.

Céline Le Touzé, personnalisation sur textile

Elisabeth Raphaël, sculpteurElisabeth Raphaël s’est appelée dans une vie antérieure Elisabeth Brillet. C’est dans cette ancienne vie qu’elle a obtenu le grand prix de la céramique en 2012 à Val-lauris. Née en 1958, elle est une jeune artiste et une jeune céramiste puisque son travail de sculpture a commencé à l’école des Beaux-arts de Bourges en 2004. Son oeuvre est soutenue par une réflexion sur la vie et les écrits du «Livre». Les oppositions de matière, de formes jouent aux limites d’une infinie rigueur.On y voit la prière de l’artiste s’exprimer sur de minces feuilles de porcelaine, psaume après psaume. On sent le silence du copiste dans la moiteur de l’atelier et les odeurs d’argile.

17h Remise des Prix du livre MJLF 2015Deux auteurs seront récompensés : un pour un roman, un pour un essai.Ils ont été choisis par les membres du MJLF qui nous ont fait part de leurs coups de cœurs littéraires de l’année 2015.

Juriste de formation et auto-entrepreneur depuis 2009, Céline Le Touzé viendra présenter ses articles personnali-sés sur textile : trousses, serviettes, coussins, couvre-pain de shabbat et yom tov etc.

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Yacov Weil, DVD Live in CarpentrasPremier album du Hazan Yacov Weil et de son groupe Hineni. Un disque poignant dans lequel il revisite

quelques grands classiques tels que Cuando El rey Nimrod (Avraham Avinou), Achem Mala’h ou Ma-mele... Un témoignage émouvant de ce qu’il y a de plus noble et de plus sublime dans l’âme juive.

Une nouvelle fois, notre ami Alain Cyrot, président du Comité AUJF du MJLF, vous invitera à vous montrer généreux.Comme les années précédentes, votre don pourra être affecté à votre guise :-soit à la campagne généraliste sur les projets soutenus par l’AUJF en France et en Israël,-soit au projet spécifique libéral en IsraëlRappel:Votre don à l’Appel Unifié Juif de France ouvre droit à une déduction d’impôt égale à 66 % de son montant à concurrence de 20 % de votre revenu imposable. Le trop versé peut être étalé sur 3 ans.

Profitez de cette journée pour vous abonner ou offrir un abonnement à Tenou’a. Vous pourrez aussi acheter des numéros déjà parus.

Les numéros parus en 2015 :

ASSOCIATION TENOU’A

LES PUBLICATIONS DU MJLF

LE STAND AUJF

18h « A travers le yiddish et l’hébreu, un voyage en musique et en poé-sie » avec Michèle Tauber accompagnée à l’accordéon par Jasko Ramic

De même que la poésie française a inspiré des compositeurs tels que Debussy, Josepho Kosma ou Léo Ferré, la poésie en yiddish et en hébreu donne lieu à de multiples adaptations musicales. Yehuda Halevi, Hayim Nahman Bialik, Rahel, Itsik Manguer, Mordehaï Gebirtig, Yehuda Amihaï, Lea Goldberg seront interprétés en version originale précédée d’une traduction française.

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