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Judith Rodrigues DIAS

Judith Rodrigues DIAS · toujours tout ce que nous demandons, mais ce n¶est pas assez demander inconsciemment. Il est nécessaire de vouloir vraiment et demander avec le cœur. Je

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Judith Rodrigues DIAS

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CAPA : http://pixabay.com/static/uploads/photo/2012/09/13/07/07/mountain-

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LE CIEL ET LA TERRE Méditations sur la Vie Divine

chez nous

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Judith Rodrigues Dias

LE CIEL ET LA TERRE Méditations sur la Vie Divine

chez nous

TRADUCCION

Cássio David da Silva

Humanitas Vivens Ltda

Une institution au service de la vie Sarandi (PR) - Brasil 2010

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Copyright 2010 by Humanitas Vivens Ltda

EDITEUR:

Daniela VALENTINI / José Francisco de Assis DIAS

COMITÉ DE RÉDACION

André Luis Sena dos SANTOS / Anna Ligia CORDEIRO BOTTOS

Márcio Pedro CABRAL

TRADUCCION

Cássio David da Silva

RELECTURE

Faber Miquelin

COUVERTURE, DIAGRAMME ET DESSEIN:

Agnaldo Jorge MARTINS

Données Internationales de Catalogage dans la Publication (CIP)

Bibliothécaire : Ivani Baptista CRB-9/331

Le contenu de cette œuvre aussi bien que les arguments exposés sont de

responsabilité exclusive de ces auteurs et ne représente pas le point de vue de

l’éditrice, de ses représentants ou éditeurs. Tous droits réservés. Toute

reproduction de l’ensemble ou partie de cette œuvre ou sa transmission sous

n’importe quelle forme et moyen ou son stockage sur un système ou banque

de données doit avoir l’autorisation préalable par écrit de l’Auteur et de

l’éditrice Humanistas Vivens Ltda.

Praça Ipiranga, 255 B, Sala 01. Centre, CEP 87112-210 – Sarandi-PR (BR)

www.humanitasvivens.com.br - [email protected]

Phones: (44) 3042-2233 – 9904-4231.

Dias,Judith Rodrigues D541c Le ciel et la terre: meditations sur la

vie divine chez nous / Judith Rodrigues Dias.

Traduccion Cássio David da Silva. -- Sarandi,

Pr : Humanitas Vivens, 2010.

132 p.

ISBN 978-85-61837-24-2

Modo de acesso: www.humanitasvivens.com.br

1. Divindade – Meditações. 2. Dimensão

humana. 3. Vida divina – Meditações. 4.

Religião.

CDD-DIR 4.ed. 231

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Remerciements

Je remercie tous ceux qui m’ont apporté toute aide pour que ce livre

devienne réalité, notamment, à Cássio David da Silva que a fait la

traduction en langue française.

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Indice

Introduction .......................................................................

PARTE I: DIMENSION HUMAINE .............................

1. L’Origine de l’Homme ..................................................

2. Liberté et Responsabilité ................................................

3. L'amour et le mariage ......................................................

4. Le sexe ............................................................................

5. L’inconscient ..................................................................

6. L'Unité Universelle de Tous les Etres ............................

PARTE II: DIMENSION DIVINE ................................

1. Nous Avons l’Origine Divine ........................................

2. Prières Positives ou Négatives .......................................

3. Ciel et enfer ......................................................................

4. Démons ou possédés? .......................................................

5. Jésus de Nazareth est Dieu ................................................

6. La Miséricorde de Dieu est infinie et éternelle ..................

7. Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit .....................................

8. Trinité Sainte: Famille Divine ............................................

9. Le Bien vient de Dieu et

le mal vient de l’homme .........................................................

10. Anges ou angéliques? ......................................................

Conclusion ..........................................................................

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Introduction

Dans ce livre, je relate mes expériences spirituelles.

Ce n’est pas “l’intellectuelle” ni “la psychologue” qui

l’écrit. Tout ce que j’ai écrit, je l’ai fait pendant mes prières

et mes moments quotidiens d’intimité avec Dieu, Sagesse

Infinie qui habite toutes les créatures.

Je ne suis qu’une voix qui clame:

Dieu existe! Il est l’unique Seigneur et Créateur de

toutes les choses. Il est infiniment bon et miséricordieux. Il

a toujours crée et il crée encore. Tout ce qu’il a créé et qu’il

crée est bon et éternel.

Il Se met dans chaque créature, la plus petite qu’elle

soit. Il est amour, donc nous les sommes aussi, puisqu’Il

“est” chez nous. Il est simple et il est “père”. Il était et sera

présent dans tout depuis toujours.

Chez-Lui il n’y a pas de contradiction, ni erreur ni

incohérence. Tout suit son cours – dirigé par Lui -, tout

concourt au bien, au plaisir, à l’allégresse et à le bonheur;

même que cela puisse nous sembler très difficile.

Dieu nous parle aujourd’hui, comme Il a toujours

parlé et continuera de parler, parce qu’Il est le même “Hier,

aujourd’hui et toujours”. Ainsi, nous pouvons, aujourd’hui,

recevoir de nouvelles informations sur de choses passées,

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car nous recevons selon notre évolution et selon le moment

où nous vivons.

Nous sommes fils de Dieu, Nous n’avons pas besoin

d’implorer, juste demander, cela suffit. Il nous donne

toujours tout ce que nous demandons, mais ce n’est pas

assez demander inconsciemment. Il est nécessaire de vouloir

vraiment et demander avec le cœur. Je ne dis pas qu’il nous

faut une grande foi, mais tout simplement que nous avons

besoin de vouloir.

Ce que j’écris n’étant pas objet de recherche, je ne

cite pas de sources ni bibliographie.

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PARTE I

DIMENSION HUMAINE

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1. L’Origine de l’Homme

Nous sommes éternels. En tant qu’esprits, nous

n’avons pas eu un début et n’aurons pas une fin. La

“source” qui nous a engendrés est Dieu même peu importe

le terme utilisé pour L’identifier. Alors notre “être” est

parfait parce qu’il est l’essence divine chez-nous. Nous

sommes de fait les fils légitimes de Dieu, et Il nous aime

avec un amour illimité et éternel.

Nous sommes éternellement libres, bien que nous

n’en ayons pas conscience. Nous choisissons tout ce que

nous sommes et tout ce qui a rapport avec nous. Par

conséquent, nous somme les seuls responsables de tout ce

qui se passe avec nous et aussi de ce que nous sommes

physiquement, mentalement et émotionnellement. Quand

nous nous plaignons, de quoi qu’il soit, c’est que nous

essayons de transmettre à autrui notre propre responsabilité.

Il se peut même que notre objectif, lorsque nous

“avons choisi nos parents”, ait été les aider, mais souvent,

après, nous nous sommes faits contaminer par les grands

parents, parents, ancêtres et même par les personnes qui

nous entourent et, alors, nous faisons des choix inadéquats

qui arrivent à causer de préjudices aux autres et à nous

mêmes.

Dans la conception, dans le moment de l’union de

l’ovule et du spermatozoïde, notre “moi spirituel” vient faire

partie de cette union. Quand nous abandonnons notre

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physique, nous rentrons le monde spirituel pas comme un

“morceau”, mais comme personnes entières, normales, avec

plus d’expérience. Ce qui ne signifie pas meilleures ou

pires, seulement plus expérimentées.

Avec la mort, notre liberté augmente, car le corps

physique nous limite à tel point que, souvent, nous oublions

même que nous ne sommes pas seulement matière et que

nous avons ce corps dans cette étape de la vie. Il y a, une

évidemment, différence entre “l’avant” et “l’après”, mais

elle est bien plus petite que ce que nous avons l’habitude

d’imaginer.

Dans la conception, il y a la rencontre du moi

spirituel, ovule et spermatozoïde. Le moi spirituel contient

une “marque indélébile” – présence – de Dieu, de ce fait il

porte toutes les qualités divines. Par exemple: liberté,

responsabilité, intelligence, sagesse, santé, bonté, amour;

toutes illimitées et éternelles. L’ovule porte en soi, dans son

noyau, l’inconscient, qui est unique, mais, en même temps,

avec des signes spéciaux. Il contient tous les héritages de la

mère, déjà sélectionnés par l’esprit. Le spermatozoïde, aussi

bien que l’ovule, porte aussi chez-lui l’inconscient.

La conscience dépend du cerveau que a lieu au

moment de la conception. Pendant les premiers cinq mois

de gestation, l’enfant n’a que la mémoire inconsciente. De

toute façon il a le pouvoir de décision; il est libre de choisir,

d’enregistrer, de sentir, de programmer ou pas le futur. Il

sait, dès la conception, ce qui est correct et incorrect. Il est

libre de prendre parti dans une dispute entre ses parents, par

exemple. Pourtant si cela arrive jusqu’au cinquième moi de

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gestation, le souvenir reste seulement dans l’inconscient et

l’enfant ne s’en rappellera jamais consciemment.

La conscience est acquise graduellement à partir de

la conception, mais nous ne pouvons pas dire qu’elle existe

effectivement qu’à partir du cinquième mois de gestation.

Ce n’est qu’à partir de cet âge que l’enfant peut apercevoir

quelque chose cognitivement. Il aperçoit tout, toujours, mais

ce qui se passe jusqu’au cinquième mois de gestation reste

seulement dans la mémoire inconsciente, et il n’en prendra

connaissance que s’il active cette mémoire.

Le développement du conscient débute dans la

conception, en existant à partir du cinquième mois de

gestation, mais l’enfant ne sera capable de se rappeler de

quelque chose qu’à partir de la naissance. Il peut se rappeler

de sa propre naissance pendant la première année de vie.

Après cela cet événement reste seulement dans la mémoire

inconsciente.

A cinq ans l’enfant peut avoir sa conscience

totalement développée, ayant, donc, la capacité mentale

égale aux adultes. La conscience fonctionne comme une

sorte de protecteur des influences externes. L’enfant est bien

plus vulnérable aux influences paternelles jusqu’au

cinquième mois de gestation, soient-elles positives ou

négatives. Progressivement l’enfant devient moins sujet

jusqu’à la cinquième année de vie.

Il peut jusqu’à cinq ans, s’il le veut, comprendre tout

ce qui se passe avec lui et aussi avec les personnes avec

lesquelles il vit. Parce que, jusqu’à cet âge, l’inconscient est

bien ouvert. Puisque l’inconscient est commun, l’enfant sait,

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par exemple, le pourquoi de l’agressivité du père ou de la

soumission de la mère. Et, en connaissant l’origine des

comportements des parents, l’enfant peut les comprendre et

les pardonner même quand il est agressé.

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2. Liberté et Responsabilité

Dès la conception, l’enfant peut faire des choix

inadéquats, mais il “sait” toujours ce qu’il fait et se punit lui

même pour toutes les erreurs, car, au-delà d’être libre, il est

aussi responsable. C’est lui qui, dans une situation

traumatisante, va choisir de se traumatiser ou non. Il choisit

encore s’il va se désenchanter ou non de ceux qui en sont

responsables. Par exemple, dans une situation de conflit, de

dispute entre parents, quand la mère est enceinte, le bébé est

celui qui décide de quoi sentir et de quoi faire avec soi

même. Lui, qui tout en étant dans l’utérus maternel, il ne

peut pas être considéré comme victime, puisque c’est à lui

de décider, n’importe quelle soit la situation entre les

parents.

L’inconscient est toujours le même, quelque soit l’âge

de l’enfant ou de la personne. C’est comme une banque de

données qui est manipulée, au début, par l’esprit et, plus

tard, quand l’enfant possède déjà la conscience, par lui

même qui manipule “consciemment” son inconscient.

C’est le conscient qui exerce le commandement,

néanmoins, comme dans l’inconscient, tout est présent et se

présente tellement actif comme s’il arrivait ici et

maintenant. Il peut exister des réactions se référant à sa

“vie” – «expériences” - antérieure. Par exemple, une

personne qui a été pessimiste pendant trente ans de sa vie ou

qui a hérité de ce pessimisme de ses ancêtres ne réussit pas,

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tout simplement, du jour au lendemain, à cesser d’être

pessimiste. Il faudra qu’il reprogramme son inconscient, ou

alors il ne sera jamais une personne optimiste.

Le fonctionnement de notre organisme est le “fruit”

de notre inconscient, mais il est programmé par notre

conscient. Nous sommes les seuls responsables de tout ce

qui se passe avec nous, même qu’il puisse sembler absurde,

donc nous ne sommes pas de victimes dans aucune

situation.

L’adolescent est dans une période de grands

changements physiques qui d’ordinaire l’effraient. C’est une

période de transition entre l’“être” enfant et l’“être” adulte.

En général, il ne se sent pas enfant, pourtant, il éprouve

quelques fois l’envie de jouer. Cependant il trouve que jouer

est humiliant car cela montrerait qu’il n’a pas encore grandi.

Il pense que, puisqu’il n’est plus enfant, il doit être adulte,

mais il n’y est pas encore prêt.

Il prend tellement au sérieux le “être” adulte que,

parfois, il devient plus rigoureux que les adultes. Il va

jusqu’à donner des conseils aux parents.

C’est l’époque de la vie où on se connaît le moins, car

on commence à sentir des choses qui appartiennent à l’âge

adulte et, en même temps, on continue à avoir des

sentiments caractéristiques de l’enfance.

Ce que manque aux adolescente pour qu'ils

rétablissent la paix avec eux-même c’est qu'on ne cesse

jamais d’être enfant. Il faut savoir qu’il n’y a que des

additions dans nous. Ainsi, l’enfant sera toujours en nous.

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L’adolescent, aussi bien que l’adulte, ont en eux-

mêmes, présent et actif tout ce qui s’est passé jusqu’à cette

âge. Il est capable d’assumer des nouvelles responsabilités,

mais, il doit se rappeler que le normal pour lui c’est ce qu’il

est en train de sentir.

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3. L'amour et le mariage

Dieu ne nous a pas créés comme des choses qui ne

peuvent pas choisir ou donner des opinions de comment

elles veulent être. Il nous a crées et construits au fur et à

mesure selon nos désirs. Nous n’avons pas été créés, nous

sommes en train d’être créé. Nous ne sommes pas des

produits achevés, nous sommes en progrès constant. C’est

nous qui choisissons tout et c’est Dieu qui nous le donne.

Cependant nous avons peu de conscience de cette liberté de

choix pendant notre vie, alors, souvent, nous

responsabilisons Dieu de notre destin, de ce que nous

sommes, avons ou faisons. Nous trouvons que nous sommes

des victimes du hasard.

Il ne nous arrive que ce que nous permettons ou ce

que nous désirons qu’il nous arrive et rien, absolument rien,

de ce qui est en dehors de notre contrôle, qui n’ait pas été

choisi par nous même et, donc, qui ne soit de notre entière

responsabilité.

Dieu désire notre bonheur, pourtant Il nous a fait

libres, et c’est en faisant l’usage de cette liberté que nous

pouvons choisir de vivre malheureux.

Nous ne sommes pas libres seulement dans le début

de notre vie mais nous continuons libres pendant toute notre

existence. De cette façon, c’est nous qui choisissons d’aimer

une personne et de vivre avec elle toute la vie ou l’aimer et

vivre lointain. Aimer et vivre heureux avec qui on aime,

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aimer une personne et vivre avec une autre ou aimer

quelqu’un et vivre seul.

L’amour authentique est réciproque. Il n’y a pas

d’amour franc, c’est-à-dire, capable de faire deux personnes

se décider de vivre ensemble la vie durant dans une seule

personne. Ou les deux s’aiment ou l’amour n’existe pas.

Le vrai amour est un sentiment fort. C’est du respect

mutuel. C’est la compréhension, le dévouement, c’est

vouloir le bien de l’autre, c’est vouloir être ensemble dans

tous les moments, c’est donner la vie (si nécessaire), c’est

voir et comprendre les limites, c’est apercevoir les vertus et

les faiblesses. C’est ne pas confondre la personne de l’autre

avec ses actions; c’est inconditionnel. Donc, le vrai amour

est incomparable.

C’est l’amour qui détermine l’existence ou non du

mariage. L’autorité religieuse, comme représentante de

Dieu, bénit ce qui est réalisé par l’amour des deux. C’est

une union d’âmes. Donc, où il n’y a pas d’amour, le mariage

n’existe pas.

L’amour authentique est éternel, donc un couple qui

s’est aimé, s’aime et s’aimera pour toujours, même quand

nous avons l’impression que l’amour est fini: l’amour est

“indissoluble”.

Plusieurs fois nous confondons l’être avec le faire,

ainsi nous confondons la personne aimée avec ses actions et

cela nous fait penser que l’amour est fini seulement parce

que nous n’acceptons pas la façon d’agir et les actes de

l’autre personne.

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Il y a des personnes qui choisissent aimer toutes les

autres personnes avec la même intensité, c’est-à-dire,

n’aimer personne de manière spéciale. Nous pouvons dire

que ces personnes ne sont pas douées au mariage, car, en ne

faisant pas de distinction, il devient impossible de se

dévouer à quelqu’un en particulier.

Aimer quelqu’un de manière spéciale ne signifie pas

ne pas aimer les autres, puisque l’amour est infini soit en

durée soit dans la quantité de ses objets.

Le mariage est réalisé dans "l’âme” et il ne peut pas

être confondu avec l’attirance physique ou l’intérêt de

n’importe quelle autre espèce. C’est un ajout des forces,

c’est devenir plus fort. C’est faire partie de quelqu’un. C’est

sentir la douleur, la joie, la tristesse, le bonheur et le plaisir

avec l’autre, sans compter le fait d’être ensemble ou pas.

Quand l’un se sent mal, sans connaître le pourquoi, il doit, si

possible, vérifier ce qui se passe avec l’autre, car il peut

avoir besoin d’aide.

L’harmonie conjugale ne dépend pas tout simplement

de l’amour, mais aussi du comportement, car aimer c’est

une chose mais faire voir l’amour c’est tout autre chose,

c’est vivre cet amour. Un couple qui s’aime peut passer tout

la vie en se disputant, dans un enfer complet. Par contre un

autre couple qui est ensemble à cause d’un intérêt

quelconque peut vivre en harmonie. Alors, l’amour ne peut

pas être mesuré par des actions, par la relation mais tout

seulement par les sentiments qui “poussent” de l’esprit, car,

dans la superficie, dans la conscience, il peut être mélangé

ou confondu avec des sensations momentanées générées

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par des conflits dans la relation et qui n’ont rien à voir avec

le manque d’amour.

Beaucoup de couples se séparent parce qu’ils sont

confus à cause des problèmes dans leur relation et passent

toute la vie éloignés, en cherchant, chacun de son côté, à

trouver son partenaire idéal et ils ne le trouvent pas, parce

qu’ils ne savent pas ou se rendent compte trop tard que la

question réside dans la relation et non pas dans l’amour.

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4. Le sexe

Sexe est un sujet qui tourmente beaucoup de gens, car

lorsqu’on parle beaucoup d’un sujet c’est qu’il gêne. Et le

sexe ou la malice sexuelle est présente en presque tout: dans

les feuilletons, dans les blagues, dans les discussions entre

des amis et dans plusieurs autres situations.

On croit que la personne qui n’a pas de relations

sexuelles fréquentes ou au moins régulièrement n’est pas

saine. Elle est malade ou le sera.

Être homme ou être femme ne signifie pas être

sexuellement actif. Ce qui fait un individu homme ou

femme n’est pas le fait d’avoir des relations sexuelles.

Chez-nous, tout a sa place correcte et quand ce n’est pas le

cas il y a le conflit.

Lorsque Dieu a crée le sexe il savait la confusion que

nous en ferions, puisque plus grand est la tendance à la

souffrance, plus grand est le rejet ou la mutilation de ce qui

peut concourir pour le bonheur. C’est pour cela qu’il existe

tant de conflits sexuels. Une fois que le sexe est une grande

source de plaisir et que l’être humain, en se sentant coupable

de tant de choses et en ayant besoin de punition et non pas

de plaisir, rien de meilleur que de le transformer en une

chose mauvaise, en pêché: exactement le contraire de ce que

Dieu a été.

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Je crois que le sexe a été créé pour le plaisir aussi et

non pas seulement pour la procréation. Si nous, humains,

devenons heureux avec le bonheur de nos fils, pourquoi

Dieu ne le serait pas?

Nous sommes libres et nous avons les “moyens” de

faire de notre vie un enfer ou un paradis, cela ne dépendra

que de nous-mêmes. De la même façon que nous pouvons

utiliser nos mains pour bénir, nous pouvons aussi les utiliser

pour tuer. Tout nous est disponible et nous pouvons en

utiliser soit pour le bien soit pour le mal. Même les

aliments, quand ils sont ingérés de façon adéquate, nous

rendent la vie, au contraire, ils peuvent nous tuer. Le sexe

n’est pas le seul cadeau de Dieu que nous utilisons souvent

pour le mal. En fait, il n’en est qu’un encore.

Quand nous sommes sains, nous sommes bons pour

nous mêmes et avec les autres; nous sommes amis,

responsables, joyeux et nous cherchons à faire seulement ce

qui crée du bonheur. Nous aimons tous et tout, nous savons

et faisons seulement ce qui est le meilleur pour nous et pour

les autres.

Sentir de l’attirance physique envers une personne

qui, pour n’importe quelle raison ne peut pas être à nous, est

la même chose qu’avoir envie de voler. Vouloir est une

chose, la réaliser est tout à fait différent. Sentir vient des

impulsions, faire vient de la raison. Je peux avoir envie

d’agresser quelqu’un physiquement, lorsqu’il n’a rien fait

pour le mériter, néanmoins je ne peux pas et je ne dois pas

le faire.

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Si une personne mariée commence à distribuer

aléatoirement ses biens, évidemment l’autre va se sentir volé

et cela va créer un conflit et de le malheur pour les deux. La

même chose se passe avec le sexe. Il y a toujours une limite

pour toutes les choses. La mesure dépendra de chacun. La

raison doit être toujours alliée à la volonté. Éviter des

conflits ne fait pas de mal à personne.

L’expression “loin des yeux, loin du cœur” est

utilisée, maintes fois, pour justifier les trahisons

conjugales. Mais c’est une grande faute, puisque ce que les

yeux ne voient pas quelques fois blessent plus, car nous

savons qu’il se passe quelque chose mais nous ne savons

pas exactement quoi. Cela crée un conflit très grand car la

personne trahie se sent trompée, puisque s’il était devant

ses yeux elle aurait le droit de se défendre.

Quand une personne fait quelque chose d’incorrecte,

qui blesse quelqu’un, elle est la première à se punir, à se

dénoncer pour diminuer le sentiment de culpabilité. Elle

fait cela inconsciemment. Mais elle laisse bien clair à l’autre

que quelque chose ne va pas. Outre le fait de démontrer, de

quelque façon, qu’elle est coupable, ce qui permettrait à

l’autre de l’apercevoir, il existe l’inconscient qui est

commun à tous, donc tout ce qui se passe avec l’un l’autre

ressent.

Normalement les personnes ne prennent pas

conscience de tout ce qui se passe avec les autres, pourtant il

y a une communication spéciale entre les personnes qui

s’aiment, facilitant donc de “connaître” ce qui arrive avec

l’autre. Cela rend la situation très difficile pour la personne

qui veut cacher quelque chose, puisqu’elle a l’inconscient

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commun. Normalement elle veut se cacher de la personne

qui connaît plus que les autres (la personne aimée) et par

comble elle se comporte de façon à se dénoncer. C’est pour

cela qui tôt ou tard, même si elle s’efforce de tromper, elle

va s’apercevoir qu’elle a perdu son temps. Car l’autre non

seulement a aperçu ce qui se passait comme elle est devenue

très blessée, et la relation conjugale qu’on voulait préserver

est totalement ruinée. À la fin, la personne qui pensait

tromper ou “épargner” l’autre, aperçoit qu’elle a réussi

seulement à se tromper elle-même et plus personne.

Nul n’est capable de cacher n’importe quoi de

personne, si quelqu’un pense qu’il est en train de le réussir il

ne trompe que lui-même. Quand nous nous comportons de

façon à causer un préjudice à quelqu’un, les plus

désavantagés c’est nous-mêmes.

Tout ce qui nous donne du vrai plaisir, qui ne soit pas

un simple “plaisir” physique, mais qui touche l’âme et qui

ne crée pas de souffrance à personne, est un cadeau de Dieu,

une bénédiction du Père et doit être apprécié sans peur et

sans culpabilité.

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5. L’inconscient

L’inconscient est un code génétique placé dans

l’intérieur de chaque cellule. Il y est enregistré le passé, le

présent et le futur, en termes d’expérience de vie, qui

peuvent avoir été ou être vécus, pour toute la création et de

tous les temps. En d’autres termes, l’inconscient est unique

et commun à toute la création, non seulement à l’humanité.

C’est parce que nous utilisons notre éternelle liberté

que nous choisissons le bien ou le mal, car tout est à notre

disposition.

En considérant que dans l’inconscient il est enregistré

le passé complet et aussi le futur complet, nous pouvons

conclure que tout est un éternel présent, puisque nous

pouvons faire usage de n’importe quelle information, peu

importe qu’elle appartienne à un passé ou à un futur aussi

lointain.

Nous pouvons choisir les choses bonnes ou

mauvaises, comme quelqu’un qui va au supermarché avec

assez d’argent pour acheter tout ce qu’il désire. Cela en

considérant un supermarché qui a tout.

Nous sommes libres de choisir ce que nous voulons,

quels qui aient été les choix de nos parents ou ancêtres, mais

la plus part du temps nous essayons de les imiter.

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Pour activer notre mémoire inconsciente il suffit de

se détendre et entrer en contact non seulement avec notre

inconscient mais aussi avec celui de n’importe quelle

personne et même n’importe quelle créature de n’importe

quel temps, car l’inconscient est unique. C’est pour cela qui

lorsque nous commettons une faute ou nous réalisons une

action bonne ou mauvaise nous interférons dans l’ordre de

tout l’univers, mais surtout dans celle de notre propre être.

Nous sommes l’intégration du moi spirituel avec

toutes nos expériences. Il n’existe pas le passé, tout est en

nous comme un éternel présent.

C’est notre conscience qui exerce le commandement,

mais nous sommes constamment influencés par des

expériences passées enregistrées dans notre inconscient.

Tout est enregistré ou registré, soient les expériences

positives, soient les négatives. Notre bonheur ou notre

malheur ne dépend que de nous, de nos choix.

Nous pouvons exercer mentalement, beaucoup

d’influence sur les autres. Pourtant, cette influence se réalise

surtout par le moyen de notre conscient, de notre pensée.

Néanmoins, nous pouvons concourir positivement avec tout

l’univers, mais surtout avec les personnes qui nous

connaissons, car nous sommes, d’une certaine façon,

responsables de tous ces gens.

Sur l’inconscient, nous pouvons encore dire:

imaginons un grand livre, avec beaucoup de pages. Dans ce

livre, il est écrit des phrases ou de mots que nous pouvons

voir ou lire, mais pour cela nous avons besoin d’un peu

d’effort, tout comme on fait pour voir le filigrane d’une

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pièce d’argent. Pendant notre existence, nous vivons ce que

nous choisissons et dans la mesure où nous choisissons,

nous soulignons les taches les rendant plus lisibles. Ainsi

nous faisons notre page devenir différente de celles des

autres. Si nous voulons, nous pouvons imiter les autres

parce que nous avons accès à tout le livre.

Nous sommes libres, mais quelques fois, nous nous

laissons, emporter par des choses que nos parents, grands

parentes ou ancêtres (peu importe la distance, le livre est le

même) ont fait, c’est-à-dire, ont vécu. En agissant comme

ça, nous donnons séquence à des comportements que nous

choisissons librement et dont nous rendons les autres

responsables: prétendant qu’il s’agit d’héritage génétique,

donc une fatalité. Nous nous enlevons de la condition de

libres et responsables de tout ce qui arrive avec nous, nous

nous mettons dans la situation de victimes du destin.

Nous pouvons être uniques, parce que les possibilités

qui sont à notre disposition sont infinies. Dieu nous a fait

uniques, mais Il nous a donné la pleine liberté de choix et

c’est en l’utilisant que nous choisissons d’imiter les autres.

En comparant l’inconscient avec un ordinateur, nous

disons que l’énergie qui permet son fonctionnement est

l’énergie vitale. Mais, outre l’énergie il faut un instructeur et

une assistance technique. Ce que je veux dire c’est que nous

ne pouvons absolument rien sans Dieu, et Il ne nous

donnerait pas un “ordinateur” aussi performant si cela nous

faisait ne plus avoir besoins de Lui, parce qu’Il nous aime et

qu’Il nous veut tout proches à Lui même.

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Nous sommes sages dans la mesure où nous avons

conscience de notre dépendance de Dieu – peu importe

comment nous L’appelons. Même si nous l’essayons, nous

n’allons jamais réussir à nous séparer ou devenir

indépendants, car Il est notre essence. Croire que nous

pouvons vivre sans Dieu est la même chose qu’affirmer

qu’un être vivant peu vivre sans la vie.

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6. L'Unité Universelle de Tous les Etres

Nous sommes un avec Dieu et tout l’univers.

L’univers est un être individuel comme une amibe, qui est

unicellulaire. Comme le dit le dicton:

“La taille n’est pas tout!”.

L’univers, constitué par d’une infinité de galaxies

contenant, chacune, plusieurs mondes et, chacun d’eux une

infinité d’êtres de toute espèce, est vivant. Tout a de la vie,

même si, à nos yeux, il ne grandit pas, ne se développe pas

ou ne bouge pas. En plus de ce que nous voyons ou nous

savons qui existe, il y a beaucoup d’autres réalités vivantes

dans l’univers. Par exemple, l’eau, l’air ou la terre ne

contiennent pas seulement des êtres vivants. Eux-mêmes, ils

ont une espèce de vie, car Dieu est en tout, et Il est la vie

même. Il existe une quantité énorme d’êtres qui échappe

complètement à notre compréhension.

Notre conscient qui nous permet d’avoir la

connaissance scientifique des choses ne nous donne jamais

la possibilité d’embrasser le Tout, parce que, consciemment

nous sommes limités. Des fois nous arrivons même à penser

qu’il n’existe que ce que nous connaissons. Ce qui échappe

à notre compréhension nous croyons qu’il peut s’agir de

fantaisie, produit de notre imagination.

Dire qu’il n’y a pas de vie dans le feu à cause de la

chaleur est la même chose que dire qu’il n’y a pas de vie

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dans la glace à cause du froid. Affirmer qu’il existe

seulement ce que, d’une certaine façon, nous pouvons voir

ou expérimenter est aussi vrai qu’un aveugle dire qu’il

n’existe pas ce qu’il ne peut pas voir.

Dans notre monde il y a beaucoup d’incohérence et

beaucoup de manque de raisonnement. Car, si des simples

êtres humains, vivant isolés, se croient être les seuls sur la

terre, dans l’univers, nous trouvons cela bien comique et les

considérons “ignorants”. Pourtant, nous ne réalisons pas que

nous faisons la même chose quand nous ne croyons qu’à ce

que nous voyons.

Il y a longtemps la lune était vénérée comme une

déesse et l’est encore par certains peuples. Si, à ce temps là,

quelqu’un affirmait que l’homme y marcherait un jour, que

serait-il arrivé ?

En pensant à combien l’humanité a évolué on ne peut

pas comprendre pourquoi tant de personnes doutent encore

qu’il existe une vie en dehors de la Terre. Ici, sur Terre, je

crois qu’il y a des régions habitées par des gens qui sont

totalement ignorées de nous. Et qu’ils ignorent, eux-mêmes,

notre existence, pourtant nous existons et eux aussi. Ainsi,

nous nous comportons envers les autres mondes ou les

autres dimensions exactement comme ces peu de gens de la

Terre qui pensent qu’ils sont les seuls.

Beaucoup de femme permettent que leurs maris

fassent ceux qu'ils veulent pourvu qu’elles ne le sachent pas.

On dit aussi que le mari trahi est le dernier à le savoir. C’est

comme cela que la plupart d’entre nous se comportent par

rapport aux extra-terrestres. Nous nions l'incontestable.

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Nous affirmons que nous n’avons pas vu ce que nous, tous,

savons que nous avons déjà vu. Ainsi, nous exposons au

ridicule ceux qui ont le courage d’affirmer qu’ils ont vu.

Tout le monde le sait, mais nous le nions. Et celui qui dit la

vérité est vu comme fou, comme déséquilibré. Jusqu’à

quand? Jusqu’à quand soutenir cette situation de “mari

trahi”?

Pourquoi tant de peur à admettre l'incontestable?

Pourquoi continuer à insister sur le fait que nous sommes

uniques dans l’univers? Que perd le professeur qui un beau

jour découvre quelqu’un qui connaît plus que lui et qui est

donc capable de lui enseigner quelque chose? Qu’est-ce qui

se passe avec une personne qui se croit le plus en retard et

puis découvre un autre que sait moins et qui donc a

beaucoup à apprendre avec lui?

Ainsi comme dans notre corps il existe des cellules

plus vieilles et plus jeunes: les unes en train de naître les

autres en train de mourir, la même chose se passe avec

l’univers. Il y a des mondes plus vieux et plus jeunes. Les

uns naissent les autres meurent.

Avez-vous déjà imaginé si, tout d’un coup, les

cellules ou les organes de notre corps commençaient à faire

semblant que les autres organes ou cellules n’existaient pas?

Ce serait, sans doute, une grande confusion! Imaginez le

cœur feignant que les poumons n’existaient pas ou ceux-ci

en faisant la même chose par rapport au cœur: et, après tout,

croire qu’ils ont été malins, parce qu’ils étaient intelligents,

réalistes ou précautionneux?

On a l’habitude de dire que:

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“Il est plus facile faire voir à cent aveugles que

montrer la lumière à celui qui ne veut pas voir.”

Cela est, sans doute, une grande vérité, car celui qui

veut peut tout. Mais on ne peut rien faire pour celui qui ne

veut pas.

Tant que nous ne nous sommes pas disposés à ouvrir

les yeux sur la réalité, celle que nous insistons à étiqueter

comme fantaisie de personnes désœuvré, notre relation avec

les non-terrestres va être chaque fois plus conflictuelle.

Ainsi comme les enfants font, beaucoup de fois, des choses

blâmables pour attirer l’attention, la même chose se passe

avec les extra-terrestres: pendant que nous feignons les

ignorer.

Le plus vite nous arrêtons de feindre de mortes, le

plus vite nous aurons l’opportunité de vivre dans la paix. Et

d’en gagner beaucoup, parce que nous avons beaucoup à

apprendre et à enseigner dans une relation harmonieuse avec

eux.

Dieu est comme un père de famille qui aime tous ses

fils et les comprend, même quand il y a de querelles entre

eux. Il est, en même temps, dans tout l’univers. C’est

comme si tout se passait dans une même maison. Donc,

notre rapport avec les extra-terrestres est le même que

frères, fils du même père et de la même mère, qui habitant

ensemble, ne se comprennent pas ou feignent ne pas

connaître l’existence les uns des autres.

Dans une école il existe un seul directeur et les élèves

passent par plusieurs niveaux. Il est rare qu’un élève entre

dans une école pour étudier une seule année. Les mêmes

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professeur, d’habitude, enseignent dans plusieurs classes, et

un même élève peut avoir le même professeur dans

plusieurs années à la suite.

La bonne démarche d’une école, comme un tout,

dépendra de l’union, de l’amour et de la discipline de tous.

C’est-à-dire, le directeur, les enseignants, les élèves et les

autres fonctionnaires. Une école ne sera jamais considérée

modèle s’il n’y a pas, dedans, des gens disposés à coopérer

les uns avec les autres, en ayant comme but commun la

formation des élèves. Cela ne sera possible que lorsque

chacun donnera le meilleur de soi-même en visant toujours

le meilleur pour tous.

En plus du besoin de tous les membres de l’école

d’être unis entre eux, il est encore nécessaire qu’il y ait un

échange d’informations et d’intérêts entre les écoles. Si la

communication à l’intérieur d’une même école est vitale

pour tous la communication entre toutes les écoles du pays

et du monde est aussi importante: certainement, il ne

faudrait pas mépriser la communication entre les écoles

interplanétaires.

Dans un échange d’information, plus grandes sont les

différences entre les parties, plus grande est la croissance de

tous. Pourvu qu’on veuille ajouter des connaissances.

Ainsi comme les élèves ont une formation

directement proportionnelle à la qualité de la

communication interne et externe de l’école, les individus

qui sont plus unis dedans et en dehors de leurs pays, c’est-à-

dire qui échangent des informations avec les autres pays,

sont de meilleurs citoyens. La même chose se passe avec les

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personnes d’un monde qui ne cherchent pas seulement à être

unis entre elles mais aussi unis aux personnes d’autres

mondes, n’important pas s’ils se ressemblent physiquement

ou non.

La forme physique ne doit pas être prise en compte,

car nous avons même parmi nous des personnes très

différentes les unes des autres. De plus, nous vivons avec

des animaux ce qui nous permet de connaître des formes

très variées. Si nous analysons, nous arriverons à la

conclusion que nous sommes tellement différents qu’être

différent est la règle même et non pas l’exception. Et pour

cela nous n’avons par besoin d’aller trop loin, même pas

dans d’autres pays. Donc, il n’y a pas de motif de craindre la

forme physique de nos frères d’autres planètes.

Nos plus grandes différences sont seulement dans

l’aspect physique. Nous mêmes passons, pendant notre vie,

par tant de changements qui nous font sentir étranges. En

plus des différences normales dues aux diverses étapes de

développement physique, nous pouvons devenir gros ou

maigres, à l’extrême, jusqu’au point de ne plus être

reconnus par nos proches. Il y a aussi nos réactions internes

qui nous font changer de visage à tout le moment.

Nous sommes habitués à étiqueter les êtres selon leurs

formes physiques et nous oublions que ce qui les identifie

effectivement est leur “caractère spirituel”. L’aspect

physique est superficiel et passager donc il ne peut pas

servir d’identité à personne. Comme preuve, il y a des

criminels cherchés par la police qui vivent parmi le peuple

et très proche de leurs persécuteurs. Ils ne les reconnaissent

pas parce que le physique est vraiment sujet à beaucoup de

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transformations. Les criminels, ou n’importe qui désirant ne

pas être reconnu, ne se cachent surtout pas dû à des raisons

spirituelles, puisque beaucoup de fois ils montrent un

“comportement étrange” qui les dénonce.

Le physique est comme un vêtement qui, en hiver,

peut nous faire sembler plus grands qu’en été à cause de son

épaisseur. Spirituellement nous sommes tous égaux, tous

frères, parce que nous descendons du même Père. Il n’y a

pas de différence parmi les plantes et les êtres plus évolués

que nous avons l’habitude d’appeler anges ou saints. La

différence entre les végétaux et les anges est seulement une

question de temps. Tout comme la différence entre les

enfants de la maternelle et un docteur, un embryon humain

et une personne adulte.

Dieu habite toute la création. Toutes les choses et tous

les êtres supérieurs ou inférieurs descendent du même et

unique Être qui est Dieu peu importe le nom qui Lui est

attribué.

Tout ce qui naît, vieilli, meurt a la vie, possède une

personnalité propre, même si elle est peu évoluée. Vie et

esprit sont la même chose. La mort n’existe pas, car l’esprit

ne meurt pas, donc tout ce qui vit est éternel.

Quand nous regardons avec les yeux physiques, nous

voyons seulement le physique. S’il change nous ne le

reconnaissons pas. Par exemple, si je cherche un élève d’un

lycée quelconque, un élève que je ne connais pas, je cherche

parmi ceux qui sont en uniforme et je le trouve seulement

s’il porte son uniforme. Pourtant si je le connais, je le trouve

même s’il n’en porte pas.

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Nous regardons tout avec des “yeux physiques”, c’est

pour cela que nous voyons tant de différences. Nous

attribuons des valeurs en pensant comme des êtres

physiques qui ne voient que la matière. Cependant, si nous

nous rappelons que nous sommes esprit et que nous

regardons avec les “yeux de l’esprit”, nous verrons

l’homogénéité de tous les êtres. Nous verrons que nous

sommes, en fait, des frères, que se soit végétaux, animaux

ou humains.

L’harmonie universelle ne dépend pas seulement du

bon rapport entre les humains, mais aussi entre ceux-ci et les

autres êtres de l’univers. En comparant la famille – petite

cellule familière - avec le monde et l’Humanité toute

entière avec l’Univers, nous observons que, ainsi comme

nous ne pouvons pas affirmer qu’une famille est saine ou

heureuse sans prendre en compte tous les familiers, nous ne

pouvons pas parler de l’Univers et sur l’union des peuples

sans considérer le rapport entre les planètes et leurs

habitants.

En comparant notre corps avec l’univers et chaque

cellule avec un monde, nous dirons que ainsi comme il n’y a

santé que lorsqu’il y a un parfait équilibre entre les cellules,

la même chose arrive dans l’univers qui devient plus sain à

mesure où l’union et l’harmonie entre les “mondes”

grandissent.

Penser que nous sommes les seuls êtres dans l’univers

est comme nous considérer auto-suffisants. Cela est aussi

peu sain qu’il ne serait si les cellules de notre corps agissent

comme si elles étaient libres et indépendantes.

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Cependant, ainsi comme les cellules, en le sachant ou

pas, travaillent en équipe et avec les mêmes objectifs, nous,

de toutes les planètes, que nous en ayons conscience ou pas,

nous travaillons pour la même fin: la perfection de chacun et

de tous. C’est-à-dire, la perfection de tout l’univers.

Tout ce qui vit, grandit et progresse. La perfection,

qui est l’objectif de tous, peut être retardée ou accélérée, en

dépendant de chacun. Tous, sans exception, l’atteindront.

Mais pas dans le même espace de temps. Le parcours est le

même, mais la durée du voyage dépend du voyageur.

Lorsque je décide de faire un voyage, je choisis la date, le

chemin, le moyen de transport. Je choisis encore quels

vêtement porter pendant le voyage. S’il fait froid, je peux

choisir des vêtements pour la chaleur et vice-versa. Si nous

choisissons tout de façon adéquate nous nous sentirons plus

heureux que si nous faisons autrement.

Effectivement il existe plusieurs chemins pour arriver

à un même endroit. Il y a beaucoup de façons d’y arriver. Le

choix est au marcheur. Chemin faisant, nous ne devons pas

avoir peur d’aider ceux qui nous demandent, car, quelque

fois, nous nous trompons sur véhicule. Il peut tomber en

panne et alors il sera à nous de demander d’aide.

Aider ceux qui ont besoin augmente notre cercle

d’amitié et crée un surplus de ressource et de probabilités

d’un voyage plus sûr, confortable et heureux. En faisant

route en caravane, tous se sentent plus à leur aise et plus

protégés, car en unissant leurs forces tous deviennent plus

forts. Ils vont de l’avant sans peur des intempéries, des

difficultés qui peuvent se présenter.

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Cela est vrai tant pour notre voyage vers la perfection

que pour notre vie actuelle ou encore, pour n’importe quelle

chose que nous voulons faire.

Nous sommes plus heureux dans la mesure où nous

entrons en harmonie avec nous-mêmes et cela n’est possible

que si, de quelque façon, nous faisons la paix avec notre

famille, notre communauté, notre pays, le monde et les

autres planètes, autres dimensions, l’Univers et Dieu.

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PARTE II

DIMENSION DIVINE

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1. Nous Avons l’Origine Divine

Notre esprit “contient” la présence de Dieu. Nous

sommes Ses fils légitimes. Il nous aime d’un amour infini.

Nous sommes “éternels” et nous avons été créés selon Son

image et ressemblance.

Nous sommes libres de choisir tout dans notre vie,

même nos “parents” et “notre sexe”. Si nous sommes libres,

comment concevoir le Péché Originel? Serions-nous tout

libres exceptée dans ce qui concerne au péché originel ?

Dans ce cas où se trouverait la liberté? Si cela était vrai,

nous ne nous sentirions pas libres et, si nous ne l’étions pas

nous ne serions pas responsables. On n’est responsable que

quand on est libre, celui qui a une outre option et choisit de

toute façon l’erreur. Celui qui n’est pas libre ne peut pas être

responsabilisé, parce qu’il n’est pas coupable, il est

victime.

Il existe des héritages négatifs qui sont choisis par

beaucoup, pendant beaucoup d’années. Nous arrivons même

à choisir des choses du début de l’humanité. Comme je l’ai

déjà dit, elles sont choisies et non pas nécessairement

héritées. Elles peuvent être choisies ou non, cela dépendra

de chacun.

Nous avons beaucoup de problèmes: des conflits, des

registres négatifs ou péchés. Quelques uns ont été hérités

par nous, d’autres trouve leur origine en nous mêmes.

Pendant notre vie nous pouvons nous libérer de beaucoup

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d’empêchements, mais nous pouvons aussi les maintenir et

en acquérir bien d’autres, cela dépend seulement de nous.

Ce sont nos descendants qui nous choisissent comme

leurs ancêtres et, outre cela, ils peuvent choisir ou non

d’avoir les mêmes problèmes que nous.

Le fait d’être d’origine divine ne signifie pas que nous

n’avons pas besoin d’être en communion avec Dieu par

l’intermède de la prière. Il nous a fait à partir de Lui même

pour qu’il soit impossible de nous séparer de Lui. Mais il

veut que nous soyons ensemble pas seulement pour être

“partie” de Lui mais parce que nous voulons être avec Lui.

De la même façon que l’autorité religieuse ne réalise

pas le mariage, mais la bénie, elle ne fait pas que le baptisé

devienne fils de Dieu, parce qu’il l’est déjà. Je crois que,

tout comme Dieu veut que le couple reçoive les

bénédictions par le moyen de l’église, Il veut que nous

aussi, Ses fils légitimes, soyons baptisés. Non pas pour

devenir fils mais pour que nous assumions publiquement

que nous acceptons d’être de l’être.

Les grâces divines sont inhérentes à nous, car “Dieu

est en nous”. Pourtant, nous sommes capables de les bloquer

avec nos choix négatifs.

Nous n’allons pas à l’école pour acquérir de

l’intelligence, car elle nous appartient déjà. Ce que nous

avons besoin et ce que nous cherchons à acquérir sont les

connaissances et, ainsi, nous développons et prenons

conscience de notre intelligence.

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La plupart des personnes ne sait pas et ne se soucie

pas d’apprendre les noms, comment fonctionne ou à quoi

servent ses propres organes. Cela ne fait pas qu’ils arrêtent

de fonctionner par ressentiment. Ils ne se dérangent même

pas. La même chose arrive avec les personnes qui ne savent

pas qu’ils ont Dieu “en eux”, qu’ils ont été créé par Lui. Ces

gens ne savent pas ou ne croient même pas qu’Il existe

pourtant ils n’arrêtent pas d’avoir Dieu dedans et de recevoir

tout ce qu’ils ont besoins pour vivre et être heureux.

De la même façon que nos organes fonctionnent

parfaitement sans que nous ayons besoin de les connaître la

même chose se passe avec nous par rapport à Dieu qui nous

aime de manière inconditionnelle et qui ne dénie à personne

Ses grâces car Il connaît intime et intégralement tous Ses

fils.

Nous, qui sommes humains, nous savons aimer tous

nos fils, peu importe qu’ils se comportent comme nous

l’aimerions, imaginez Dieu avec Sa bonté et Sa miséricorde

infinies!

Ce serait merveilleux si nous avions avec nos fils un

rapport excellent et s’ils nous connaissaient profondément,

parce qu’ainsi nous aurions une communion authentique,

vraie et spéciale avec eux. Mais nous n’arrêtons pas de les

aimer ou de les protéger si cela ne se passe pas de cette

façon. Et encore moins, nous ne le punissons pas s’il ne

correspond pas à nos souhaits. Comment peut-on croire que

Dieu soit capable de nous punir quand nous sommes hors de

l’idéal? Et qui connaît ce qui est l’idéal?

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Parce que nous sommes fils de Dieu et que nous

avons Sa présence en nous, nous sommes bons et nous ne

sommes pas capables de pratiquer aucun acte de

méchanceté, à moins que nous soyons “malades”. Si nous

comprenons que personne, en “toute” conscience, n’est pas

capable de pratiquer le mal, parce qu’il porte attente plus à

lui-même qu’aux autres, car il se punit de tout le mal

pratiqué et ou désiré contre n’importe qui, pourquoi penser

que Dieu serait capable de punir ou de condamner Ses fils,

quand Il sait tout et les aime tellement?

Nous aimons nos fils même quand ils ne sont pas

exactement ce que nous voudrions. Nous pouvons essayer

de les instruire, mais ils peuvent accepter ou non cette

instruction. Nous ne devons pas les obliger à se comporter

selon nos attentes. Dieu est ainsi avec nous. Il nous aime et

il veut le meilleur pour nous, mais il ne nous oblige jamais à

aucune chose, parce qu’il sait que ce qui importe vraiment

c’est ce qui vient de l’esprit et non pas de l’extérieur.

Les fils ont beaucoup de leurs parents, qu’ils le

veuillent ou non. Une fois fils, toujours fils. Même s’ils

s’indignent, se disputent, rechignent, ils n'arrêterons jamais

de l'être. Les caractéristiques des parents qui sont dans les

fils dès la conception leur sont inhérentes éternellement. Ce

qui peut arriver pendant la vie est la manifestation ou non de

quelques caractéristiques, ce qui ne signifie pas, en cas

négatif, qu’ils ne les possèdent pas.

Tels que sont les fils par rapport aux parents, Dieu

l’est par rapport à nous. Les caractéristiques divines sont en

nous que nous les voulions ou non, que nous les

démontrions pendant notre vie ou non.

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Les dons divins que nous appelons normalement de

dons du Saint Esprit sont inhérents à nous, ce sont un

héritage divin pour nous, ainsi que les caractéristiques des

parents dans les enfants. S’ils se manifestent ou non,

pendant notre vie, cela dépend de nous, de notre acceptation

et “disponibilité”; ne pas les manifester ne signifie pas, en

aucune hypothèse, que nous ne les possédons pas.

Le comportement des fils par rapport aux parents

détermine la relation entre eux, ce qui peut varier de très

mauvais à excellent, mais il ne va jamais déterminer s’ils

sont ou non fils. Cela ne dépend pas de la façon d’agir ni du

vouloir, c’est quelque chose d’immuable.

De la même façon que les actions des fils envers leurs

parents n’interfèrent pas dans le fait d’être fis, nos

comportement ne déterminent pas non plus si nous sommes

ou non fis de Dieu.

Croire que seulement les baptisés sont fils de Dieu est

penser que ceux qui ont une religion sont meilleurs que ceux

qui ne l’ont pas.

Si nous n’étions pas fils de Dieu, Il serait pour nous

un être étrange, tellement étrange qu’il n’aurait rien à voir

avec nous et cela nous ferait ne pas le désirer comme Père.

Donc, personne ne se baptiserait car il n’y aurait pas aucune

raison.

Nous sommes fils légitimes de Dieu en étant ou non

baptisés. Il nous aime avec l’amour éternel et infini même

quand nous ne savons même pas qu’Il existe. Dieu nous

aime de façon inconditionnelle, c’est-à-dire, cet amour ne

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dépend pas de notre comportement, il ne dépend pas du fait

d’être baptisé.

Tout comme il y a de personnes qui vivent sainement,

qui agissent de façon correcte sans jamais avoir appris, mais

elles le font de forme instinctive, d’autres ont la conscience

et cherchent à faire seulement ce qu’elles ont appris comme

correct. Il y a encore celles qui savent ce qui est le correct,

pourtant choisissent de vivre de façon différente en se

nuisant non seulement à elles-mêmes mais aussi aux autres.

C’est ainsi en général par rapport à la vie, et aussi, par

rapport à la religion.

Ce que nous, les baptisés, devrions faire est essayer

d’instruire ceux qui ne connaissent pas ce que nous croyons

être la “Vérité” et essayer de créer le désir de changement

dans ceux qui savent qu’ils sont incorrects, mais ne veulent

pas ou n’ont pas la force de changer. Mais, nous devons

toujours nous rappeler que nous ne sommes pas meilleurs

que les autres et que les non-baptisés sont autant fils de Dieu

que les baptisés.

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2. Prières Positives ou Négatives

N’importe quelle demande est une prière, consciente

ou inconsciente. Pour évaluer nos prières il suffit d’observer

ce que ce passe avec nous dans le jour le jour, dans notre

vie. Tout est fruit de nos prières qui peuvent être positives

ou négatives.

Tout désir est une prière. Toute action en faveur

d’une chose est une prière. Prendre une médicament avec

l’objectif d’apaiser une douleur est une demande de

guérison, c’est une prière. Pourtant, si l’objectif est négatif

c’est aussi une prière.

Le travail est une demande à Dieu des choses

nécessaires, importantes pour la vie. La joie est un

remerciement. Vouloir qu’une douleur finisse est une

demande de guérison. Désirer ne pas voir ou ne pas avoir vu

quelque chose est une demande de cécité. Ainsi que désirer

regarder l’est pour voir.

Si une femme enceinte prend un verre d’eau pour

avec le but de provoquer un avortement, le bébé peut mourir

vraiment. Dans ce cas ce qui fait le fœtus mourir est

l’intention, c’est le désir de le détruire. Désir qui a été

accepté par lui. Par contre, si la mère, menée par un désir

quelconque, qui ne soit pas le réel, a envie de tuer et boit un

poison, il peut ne provoquer aucun mal. Dans d’autres

termes, le verre d’eau, qui par sa composition chimique est

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inoffensive, peut tuer alors que le poison peut ne pas laisser

de trace comme s’il n’avait pas été ingéré.

Le pire des poisons est le désir de détruire ou de se

détruire. Désirer mourir est une demande de maladie ou de

moyens pour atteindre l’objectif. La maladie, tout autant

qu’un accident de n’importe quel type, n’est qu’un

instrument utilisé pour se suicider.

Désirer vivre est une demande de santé, paix et joie.

C’est une grande et puissante prière de guérison et de tout ce

qu’on a besoin pour la réalisation de l’objectif.

Plus grand est le nombre de personnes optimistes,

joyeuses, saines plus grande sera la bénédiction sur tous, car

ils reçoivent selon ce qu’il désire. Mais les personnes qui,

tout en étant parmi les autres, désirent le mal ne jouiront pas

des grâces qui sont pour tous mais seulement ceux qui en

veulent.

Beaucoup se révoltent pour avoir l’impression que

Dieu ne les écoute pas et ils argumentent:

“Je prie tellement et je ne reçoit jamais ce que je

demande. Je connais de gens qui ne prient jamais et sont

beaucoup plus heureux!”

Ce qui se passe c’est qu’ils demandent les choses

avec la bouche, pendant que le cœur désire une autre chose.

Tant que cela arrive, le vainqueur sera le cœur. Dieu écoute

et réalise toujours, même contre Sa volonté, parce qu’Il

respecte notre liberté. Pourquoi contre Sa volonté? Parce

qu’Il désire seulement notre bonheur, mais, quand nous ne

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la désirons pas, Il n’a pas d’autre option sinon nous laisser

être malheureux.

Dieu veut qui nous priions pour nous et aussi pour les

autres – vivants et morts -, mais Il veut que notre prière soit

une union de l’esprit, du cœur et de la bouche. Il veut que

nous sachions qui nous sommes en train de prier, que nous

désirons que notre prière soit accepté et que nous montrions

cela avec notre comportement.

Quand nous prions pour les autres, celui qui en

bénéficie le plus c’est nous-mêmes, parce que celui qui

désire de choses bonnes aux autres, le désire aussi pour lui,

pendant que la personne pour laquelle nous intercédons ne

recevra la grâce que si elle la voudra.

Nous pouvons demander tout ce que nous voulons,

pour nous et pour les autres. Il n’y a pas de honte à

demander des choses “petites”, “banales” en pensant que

nous allons déranger Dieu avec des choses sans importance.

Tout ce qui nous manque, tout aussi insignifiant que ce soit,

a une valeur immense pour Dieu. Il fait bien plus attention

que nous aux choses que nous désirons. Si tout est donné

par Lui, pourquoi nous n’en prenons pas conscience et

demandons sans peur tout ce dont nous avons besoin?

Outre le fait de connaître clairement ce dont on veut

demander, il faut aussi savoir le pourquoi et à quoi. Nous ne

devons pas faire nos prières ou demande seulement par

habitude, pour y être accoutumé, puisque ce comportement

crée un demander toujours et ne jamais recevoir. Il

devient un demander pour la demande sans le moindre désir

de recevoir.

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Pour qu’une demande soit sincère et vraie il est

indispensable que nous sachions ce que nous voulons

vraiment et, si ce que nous voulons est, en fait, le meilleur

pour nous dans ce moment-là, c’est-à-dire, il doit être un

acte conscient et intelligent.

Tout ce que nous voulons ou désirons, n’importe pas

s’il s’agit de choses bonnes ou mauvaises, est une prière.

Que nous le sachions ou non. Absolument rien n’arrive hors

de Dieu. Nous existons parce qu’Il nous a faits. Nous vivons

parce qu’Il veut que nous vivions. Il est dans tous. Il est

tout. C’est impossible fuir de cette réalité.

Il y a des personnes qui pensent que prier est signe de

faiblesse, “c’est une chose de femme”. Cela est de

l’ignorance, parce que nous sommes infiniment petits quand

comparés à Dieu. Beaucoup de fois c’est le contraire qui

arrive, nous trouvons que nous sommes trop petits et sans

importance pour qu’Il s’occupe de nous. C’est vrai que nous

sommes petits et que Dieu est infiniment grand, mais c’est

qu’il est aussi bon, juste et plein de miséricorde et encore, Il

est notre Père et Ami.

Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de

l’Importance de Dieu, parce que ce n’est pas nous qui

montons vers Lui, mais c’est Lui qui descend jusqu’à nous.

C’est Lui qui parle notre langue.

Notre communication avec Dieu s’améliore dans la

mesure où nous nous connaissons mieux et les autres.

Quand nous ne sommes pas capables de regarder en nous et

d’écouter nos propres plaintes, il ne nous est pas possible

d’avoir un bon rapport avec les autres et avec Dieu. Nous

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ne sommes pas en bons termes avec Dieu avant de l’être

avec la vie et avec les autres.

Nous ne devons pas permettre que nos prières restent

à la saveur de nos désirs inconscients, parce qu’il y a

beaucoup de registres négatifs dans notre inconscient

fonctionnant comme vérités incontestables pour nous.

Quand nous ne recevons pas ce que nous demandons,

nous pouvons nous demander pourquoi. Il se peut que nous

ayons des registres inconscients contraires à ce que nous

demandons ou il s’agit de notre impatience, ou encore, c’est

possible qu’il ne soit pas idéal pour nous. La réponse

viendra selon la capacité intuitive de chacun. Les uns

peuvent voir mentalement quelqu’un qui répond; d’autres

peuvent recevoir une réponse en forme de pensée qui

semble une invention de l’esprit lui-même. Quel que soit la

forme, notre question sera toujours répondue.

Nous apprenons qu’il fait partie d’une bonne

éducation de remercier les personnes qui nous donnent

quelque chose ou qui nous rendent une faveur. Nous voyons

cela avec naturel et nous trouvons étrange quand quelqu’un

se comporte de façon différente. Avons-nous la même

habitude envers à Dieu? Ou avons-nous appris à remercier

les uns et pas les autres? Ou encore, cela dépend de ce que

nous recevons ou devons-nous remercier pour tout? Si nous

sommes capables de remercier ce qui nous est donné,

beaucoup de fois même, quand il n’est pas un don fait sans

intérêt, pourquoi ne pas remercier Dieu de tout ce que nous

sommes, avons ou faisons une fois que nous savons que tout

a été donné par Lui?

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Nous sommes naturellement reconnaissants. Quand

nous nions cela, nous créons en nous un conflit qui bloque

la réception des bénédictions, parce que nous commençons à

nous sentir coupables, ce qui nous fait désirer à nous des

choses mauvaises pour nous punir et ainsi nous apaiser de

notre culpabilité.

Il y a des personnes qui ne savent apparemment pas

prier. Quand elles sont questionnées sur ce fait, elles

confirment qu’elles ne prient pas, pourtant, elles vivent une

vie de prière naturelle. C’est-à-dire, elles ne désirent que le

bien pour elles et pour les autres et, alors elles vivent selon

la volonté de Dieu, même si elles n’ont pas conscience de ce

qu’elles font.

Il existe aussi des gens qui pensent faire la volonté de

Dieu, parce qu’ils suivent ce qui est écrit. Ils oublient que,

outre les yeux, Dieu nous a donné l’intelligence et le

raisonnement, c’est-à-dire, Il nous a pourvu de raison pour

que nous puissions croire en Lui, non pas parce quelqu'un

nous a dit qu’Il existe mais parce que nous avons découvert

par nous même, par notre expérience.

Nous témoignons Dieu dans la mesure où nous

respectons les différences individuelles, principalement

lorsqu’il s’agit des dons de chacun. Ne pas comprendre que

l’autre est différent de nous est concevoir Dieu incompétent.

C’est ne pas respecter le Créateur, qui n’a pas seulement

créé mais est dans les créatures.

Dieu nous aime tous de manière égale avec amour

éternel et infini. Il parle avec chacun selon sa capacité de

compréhension. Il respecte notre liberté de choix, notre

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manière d’être et notre manière personnelle de

communiquer avec Lui. Il veut que nous sachions prier,

mais principalement que nous sachions aimer.

Prier c’est demander, remercier, faire des

compliments à Dieu. Remercier et louer – louanger –

provoquent chez-nous une grande joie, une sensation de

plénitude, de beauté intérieure qui crée une puissante

énergie capable de nous rendre illimités, parce que cela

augmente le pouvoir de Dieu en nous et alors nous sommes

capables de faire, voir ou sentir des choses incroyables, qui

sont vues par celui qui n’a jamais subie de telles expériences

comme folie ou chose démoniaque.

Nous sommes divins, donc illimités et capables de

tout ce qui nous est propre. Nous ne devons pas avoir peur

quand il arrive des “choses étranges”, apparemment

impossibles. Cela devrait être normal et non pas

l’exception. La manière dont nous sommes habitués, en

vivant comme si nous étions seulement matière, c’est-à-dire,

limités cela est l’exception sans doute: nous sommes divins

et capables d’expériences et d’œuvre divines.

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3. Ciel et enfer

Quand nous mourons, nous n’allons pas dans un lieu

appelé ciel ou à un lieu appelé enfer, parce qu’aussi bien

l’un que l’autre sont seulement un état d’esprit ou un état

intérieur et non un lieu où habitent les esprits.

Après la mort, nous n’avons pas besoin d’un endroit

fixe, prédéterminé, pour vivre. L’esprit, ainsi que la

personne vivante peut choisir où habiter puisqu’il continue à

être libre.

La mort est une sorte de voyage qui n’est pas

nécessairement un voyage, parce que l’esprit, s’il le veut,

peut rester entre les vivants ou les visiter quand il le désire

ou quand il c’est nécessaire. Il y a normalement un grand

lien d’union entre les familiers.

Quand quelqu’un meurt, il s’éloigne difficilement de

ses proches totalement. Les esprits ont normalement des

obligations et des tâches à accomplir par rapport aux

personnes qu’ils chérissent qui sont encore vivants, comme

ils étaient responsables les uns des autres de leur vivant. Nos

responsabilités avec nos proches, en spécial, et aussi avec

tous ceux qui sont dans notre entourage ne diminuent pas

quand nous mourons.

Les morts ont des obligations par rapport à nous ainsi

que nous envers eux. Il n’y a pas de séparation, nous

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sommes plus unis que ce que nous sommes capables

d’imaginer.

Les aveugles ne nous voient pas. Est-ce qu’ils pensent

qu’ils sont seuls, qu’il n’existe qu’eux et que ne le reste que

l’imagination? De la même façon qu’ils ne peuvent pas nier

que les autres existent, même s’ils ne les voient pas nous ne

pouvons pas, non plus, affirmer qu’il n’existe pas ce que

nous ne voyons pas, puisque nous sommes aussi aveugles au

monde spirituel et aux autres dimensions que ceux-là.

Ce qu’il est facile de critiquer les autres, les définir

comme ignorants ou déficients alors que nous pensons être

les rusés, les sages! Nous sommes sage davantage à la

mesure où nous découvrons ne rien savoir.

Si nous croyons tout savoir, nous risquons de nous

fermer à l’apprentissage. Donc, il nous est nécessaire

connaître l’insignifiance de notre savoir. Nous devons être

toujours attentifs pour apprendre. Celui qui pense savoir

assez et ne plus avoir à apprendre est les plus grand des

ignorants, car, les plus nous apprenons, plus nous

découvrons l’éphémère de notre connaissance.

Personne ne va à l’école quand il pense tout savoir.

Tous ont des choses à enseigner, mais beaucoup plus à

apprendre. Notre vie doit être un apprentissage constant.

Quand il n’est pas ainsi, il n’y a pas de progrès. Nous ne

devons pas avoir honte, quand nous ne savons rien sur

quelque sujet dont nous croyons que les autres connaissent

beaucoup. Parfois, celui qui pense ne rien savoir a plus de

connaissance que celui qui affirme tout connaître. Nous

pouvons et devons nous sentir honteux, quand, tout en ne

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sachant pas, nous faisons semblant de le savoir, en nous

empêchant d’apprendre.

Celui qui a la conscience d’avoir beaucoup à

apprendre est humble et accepte de l’aide. S’il souffre, les

autres s’approchent pour l’aider et, tôt, il pourra être libre

des ses malheurs. Néanmoins, s’il s’agit de quelqu’un qui

fait semblant de tout savoir, il n’y aura personne qui puisse

l’aider car il n’y a pas l’ouverture, personne ne s’approche.

Cela est l’enfer.

Celui qui accepte offre aussi de l’aide, ce qui fait tous

grandir, progresser. Cela est être dans le ciel, c’est faire la

volonté du Père.

Nous avons besoin les uns des autres autant que les

cellules de notre corps dépendent les unes des autres. Aucun

organe ne pourrait être sain s’il commençait à se comporter

comme s’il n’avait pas besoin des autres, comme s’il était

unique et indépendant.

Il n’existe nulle part dans l’univers un seul être qui ne

dépende pas des autres pour vivre. Nous sommes plus sains

à mesure que nous reconnaissons ce fait et entrons en

harmonie avec les autres, c’est-à-dire, avec tout l’univers et

avec Dieu.

Le flux d’énergie vitale parcourt et inonde l’univers

comme le sang de notre corps. Ceux qui veulent nier cette

interdépendance universelle bloquent, d’une certaine façon,

cette énergie-là. Non pas seulement ils empêchent sa libre

circulation mais ils se ferment à elle.

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De même qu’aucun organe ni cellule de notre corps

ne puissent bien vivre sainement sans une excellente

circulation sanguine la même chose se passe avec les gens

qui se ferment à l’énergie divine.

Nous dépendons tous, sans exceptions, les uns des

autres pour vivre et être heureux. Personne n’est heureux

avec de la haine contre qui que soit. Ressentir de la haine

envers autrui est la même chose que nous haïr nous-mêmes.

L’autre est une extension de nous, c’est un “autre moi”.

C’est comme s’il faisait partie de nous. C’est pour cela que

“l’autre” nous touche tant.

Cela ne signifie pas que nous sommes des victimes.

Si chacun de nous fait seulement sa propre partie, l’univers

va se transformer et nous serons tous plus heureux. Ce sont

nos actions qui ont les plus d’influence sur nous, pour cette

raison il vaut la peine de continuer à luter pour nous et aussi

pour les autres.

Être dans le ciel signifie être en bons termes avec la

vie, être en harmonie avec soi-même, avec l’univers et avec

Dieu.

Dieu est dans tout, il est donc avec tous. Mais

seulement celui qui cherche à être avec la vérité est avec

Lui. Celui qui fait tout ce qui est à sa portée pour lui-même

et pour les autres. Parfois, nous sommes avec des personnes

qui “ne sont pas” avec nous, car, même si elles sont

ensemble avec nous, elles ne nous aperçoivent pas. Il se

passe la même chose avec Dieu, qui, tout en étant avec tous,

beaucoup de personnes ne sont pas avec lui.

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Les uns sont heureux en travaillant sous un soleil

brûlant, pendant que d’autres se sentent malheureux en

vivant avec le maximum de confort possible pour un être

humain. Sous des conditions identiques, les uns sont plus

heureux, d’autres moins; d‘autres, totalement malheureux.

Notre bonheur dépend vraiment de chacun de nous. Elle ne

dépend pas des autres, de Dieu ni d’aucune personne.

Si elle dépendait de n’importe qui, ce serait injuste,

parce que nous n’avons aucun pouvoir sur personne à part

nous mêmes. Nous nous rendons plus ou moins heureux,

face à ce qui arrive avec nous. Ce n’est jamais le contraire,

car, face à une même situation, chacun réagit d’une façon

différente. La mort d’un père, par exemple, peut être vue par

un fils comme une disgrâce; pendant que le frère voit la

même situation comme un cadeau pour tous. Donc, à

l’intérieur une même famille, sous des conditions

identiques, l’un peut être dans l’enfer et l’autre dans le ciel.

Être dans le ciel ou dans l’enfer dépend de comment

nous faisons face aux faits, à ce qui se passe avec nous et

rien de plus. Si cela dépendait des événements, tous ceux

qui connaîtraient des situations identiques seraient

également heureux ou malheureux.

Le ciel, aussi bien que l’enfer, est un état intérieur de

bonheur ou de malheur qui dépend uniquement et

exclusivement de nous. Et qui peut être changé, aussi par

nous, quand nous le voudrons bien.

Seulement Dieu fait arriver. Seulement il est capable

de tout. Néanmoins, comme Il ne fait rien contre notre

volonté, sans que nous le voulions c’est comme s’il c’était à

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nous de le faire. Sans nous, sans notre “permission”, Il ne

fait rien pour nous. Nous souffrons ou nous sommes

heureux parce que nous le voulons ou parce que nous en

avons besoin.

La souffrance est une espèce de médicament amer que

nous utilisons pour nous guérir. La dose dépend de chacun,

selon notre éducation. Si nous croyons que quelques goutes

sont assez, ainsi ce sera ainsi. Si, au contraire, nous pensons

que quelques flacons sont nécessaires, ainsi il le sera. La

mesure est à nous et à aucune autre personne. Dieu ne nous

donne que ce dont nous “avons besoin”, selon notre volonté:

“Soit fait selon votre Foi...”.

Il nous arrive seulement ce que nous voulons ou que

nous permettons d’arriver. Et, quel que soit l’événement il

nous est toujours la meilleur chose pour nous dans ce

moment-là.

L’enfer est une espèce «d’hôpital” où les personnes

ou esprits qui sont “malades” sont traités. Non pas pour

souffrir éternellement, mais, le contraire, pour se rétablir le

plus tôt possible.

Si nous avons une petite verrue, nous avons besoin

d’une petite chirurgie. Nous n’avons pas besoin d’être

hospitalisés pour cela. Pourtant, si notre mal est une tumeur

dans le cerveau, la souffrance est bien plus grande et les

soins nécessaires le seront aussi. Néanmoins, notre

souffrance et la permanence dans «l’hôpital” – “enfer” –

dépendra de ce dont nous avons besoin de nous libérer.

Tout comme quelques patients se récupèrent plus vite

que les autres, la même chose se passe avec les esprits

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“malades”. Les uns se libèrent des leur maux bien plus vite

que les autres. Il y a quelques uns obéissant, d’autres

rebelles qui ne suivent pas les conseils “médicaux” de façon

adéquate. Normalement, ceux qui les suivent récupèrent

beaucoup plus rapidement que ceux qui, en pensant savoir

plus que les autres, agissent de manière impropre,

compliquant leur état de santé et en retardant leur

récupération.

Dieu, dans Sa bonté et miséricorde infinies, les aime

tous également. Même les plus rebelles de Ses fils. Pour

Lui, il n’y a pas de différence de couleur, race ou croyance.

Il aime même ceux qui ne croient pas en Lui; ceux qui ne

savent ou ne croient même pas qu’ils sont seulement de la

matière et qui pensent que “le plu fort peut mieux”.

Dieu est Père tout aimable, Il est bon, miséricordieux;

Il est ami et frère de toute l’humanité. Tous les êtres de

l’univers sont Ses fils. Il n’y a pas entre nous des légitimes

et des adoptés ou, encore d’autre qui ne soient ni une chose

ni l’autre. Nous sommes tous égaux face à Dieu. Nous

sommes tous Ses fils, car nous avons été générés par Lui. Il

n’y a pas de privilégiés parmi nous.

Nous sommes tous de frères du même “Tout”. Nous

avons la même nature. Nous sommes de la même essence. Il

n’y a pas de meilleurs ni de pires, de bons ni de mauvais, de

choisis ni de refusés, de pauvres ni de riches pour Lui.

Il n’y a que des moments, des phases ou des périodes.

Chacun vit le sien et donne selon ce qu’il a. Chacun porte un

fardeau selon ses forces. Nous pouvons observer cela dans

une file de fourmis: Il y en a des plus grandes et des plus

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petites. Quelques une transportent des morceaux de feuilles

ou des objets plus grands et les autres, plus petits. Il existe

celles qui sont de la même taille mais qui, pour une raison

quelconque ne transportent pas la même quantité ou ne

marchent pas dans la même vitesse. Il y en a encore

quelques un qui marchent seulement ensemble pourtant ne

porte qu’elles mêmes. Donc, chaque fourmi a sa façon de

vivre et d’agir. Il se peut que le fardeau de celle qui,

apparemment, ne porte rien soit plus grand que la charge de

celle qui porte le plus grand morceau ou une feuille entière.

Avec nous il se passe la même chose, alors ce n’est

pas à nous de juger ou de condamner personne, ni nous

mêmes. Il n’y a que Dieu qui connaît la raison de toutes les

choses. Il est le seul qui connaît nos différences et nos

raisons. Dieu seulement sait pourquoi nous agissons de telle

ou de telle façon. Il y a un temps pour toute chose. Une

raison d’être pour chacun de nos comportements. Une

explication qu’importe seulement à Dieu. Pour nous, il doit

être important l’amour, la compréhension, l’acceptation de

nous-mêmes et des autres qui doivent être important. Une

recherche constante de la vérité et de la perfection.

Acceptation ne signifie pas passivité. Chaque moment

est unique et pour chaque pas dans l’escalier il y a un

antérieur et un suivant qui lui correspond. Toutes nos

actions, attitudes ou gestes peuvent être améliorés.

Personne, hormis Dieu, n’est parfait.

Ce n’est pas à nous de juger et, bien moins encore,

nous condamner nous mêmes ou quelqu’un d’autre.

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Il incombe seulement à Dieu de juger mais

condamner n’est pas Son fort, car il juge avec la

connaissance de cause. Il sait que, tôt ou tard, tous trouvent

le chemin qui est la recherche constante de la perfection.

Perfection qui n’est plus que la pratique constante de

l’amour.

Il n’y a pas un “lieu” appelé ciel comme nous avons

appris dans notre catéchisme, quand nous étions enfants.

Dieu nous a réellement fait selon Son ressemblance image.

Et tout comme il ne se met pas en retraite, nous non plus.

Notre plus grand plaisir, notre vraie bonheur est exactement

de servir Dieu et les frères.

Comment nous pouvons croire qu’après une petite

période de vie nous allons au paradis quand, dû à notre

égoïsme nous n’avons le temps de nous rappeler de rien,

outre de nous mêmes? Si notre mission, celle qui nous

réalise comme fils de Dieu, vient juste de commencer!

Nous sommes fils “légitimes” de Dieu, pour cela nous

existons et nous sommes heureux dans la mesure où nous

faisons la volonté du Père qui est de toujours servir. Nous ne

nous réalisons pas en tant que personnes si nous voulons

nier notre nature divine qui se rassasie dans le service.

Notre mission, tout comme nous-mêmes, est

“éternelle”, donc, elle n’a pas eu de début ni n’aura de fin.

Nous serons heureux si nous faisons seulement ce qui nous

rend heureux. Cela n’arrive que lorsque nous comprenons

que tout ce que nous faisons aux autres est à nous-mêmes

que nous faisons. Quand nous faisons de mauvaises choses,

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nous nous sentons mal et quand nous réalisons des choses

bonnes nous nous sentons bien.

Nous faisons un avec Dieu et avec tout l’Univers.

Tout que se qui arrive avec l’un va toucher les autres. Si un

seul est malade nous ne pouvons pas dire que nous sommes

sains. L’amélioration d’un signifie l’amélioration de tous.

Cela avec tous, en fait, car il n’y a pas de différence entre

vivants et morts, parce que la mort n’existe pas. Ce n’est

qu’un passage d’un état plus limité à un état de liberté plus

grande.

Être au le paradis est synonyme d’être bien, d’être

conforme à la volonté de Dieu, d’être ensemble avec Dieu.

Il n’y a pas de séparation physique entre celui qui est au le

paradis et celui qui est en l’enfer, parce qu’ainsi qu’être

dans le ciel est un état d’esprit être en l’enfer l’est aussi.

La miséricorde divine est infinie, il n’y a pas de crime

sans pardon. La bonté de Dieu est tellement grande que la

méchanceté humaine disparaît face à elle.

Dieu veut que nous lutions pour la vie qu’Il nous a

donnée, cependant nous ne devons pas oublier que notre

vrai moi ne meurt pas et que la souffrance ou le bonheur ne

finit pas avec la mort.

L’amour de Dieu pour nous est beaucoup plus grand

que ce que nous pourrions imaginer. Penser qu’Il nous aime

selon notre comportement est réduire cet amour à une valeur

plus petite que notre capacité d’aimer. Nous mêmes sommes

capables de voir la différence entre la personne que nous

aimons et ses actions.

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Dieu nous a fait par amour et avec l’amour et, s’il

était possible, à Lui ou à nous mêmes, de nous condamner

éternellement, Il ne nous aurait pas fait.

Dieu nous aime avec l’Amour éternel et, en tant que

fils, ressemblance image du Père, nous aimons aussi. Il

suffit pour cela que nous soyons sains, parce qu’être malade

est signe de manque d’amour pour nous mêmes. Celui qui

ne s’aime pas n’est pas capable de démontrer l’amour aux

autres. Celui qui est sain est heureux et désire aux autres

tout le bien qu’il porte dedans. Cela est vrai pour les morts,

aussi bien que pour les vivants.

Celui qui pratique le mal est malade et a besoin de

guérison non de condamnation. S’il était sain il saurait que

le mal gêne plus celui qui le pratique que celui qui devrait

en souffrir par son action.

La capacité de pardonner de Dieu est infinie, mais le

pardon a la mesure de notre désir d’être pardonnés, c’est-à-

dire, c’est à nous la mesure. Il respecte notre liberté de choix

et nous donne seulement ce que nous pouvons recevoir.

Nous ne devons pas être pressés de mourir. Ce n’est

pas la volonté de Dieu. Nous ne pouvons pas affirmer que

nous vivons quand passons par la vie de une façon vite,

comme si nous fassions, de mal gré, une faveur à quelqu’un.

Si nous mettons un gâteau à cuire et nous ne le laissons pas

tranquille, dans le four, pendant le temps suffisant et à la

température idéale, nous le raterons sans doute. Il est ainsi

avec notre vie, nous devons vivre intensément chaque

moment, en profitant tous les instants, car rien ne se répète.

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Chaque expérience est unique. Ce que nous perdons sera

pour toujours perdu.

Nous ne devons non plus laisser à demain ce que nous

pouvons vraiment réaliser aujourd’hui. Tout a son temps et

chaque chose a son heure, nous avons le moment correct

pour naître et pour mourir. Vouloir mourir avant l’heure est

la même chose que manger du “gâteau” cru, ce n’est pas

bon. La mort n’est la solution d’aucun problème, puisque

tous nos sentiments restent intacts car ils font parties de

notre âme et non pas de notre corps.

Pour que nous puissions, en fait, “aller” au “paradis”

il faut que nous “y” arrivions à l’heure exacte, parce que,

comme j’ai dit plus haut, tout a son moment correct pour

avoir lieu.

Tout comme le gâteau a besoin d’un temps pour

cuire, le bébé pour la gestation, l’œuf pour éclore, la

semence pour germer nous avons besoin de cette vie pour

nous préparer et alors, à l’heure correcte, entrer dans le

“paradis”.

“L’enfer” est un état d’esprit, c’est une souffrance

intense que nous n’avons pas besoin d’être mort pour

expérimenter. Mais, après la mort, il s’intensifie, parce que,

en tant que vivant, la personne pense que la mort est la

solution de tous ses problèmes et, après, elle aperçoit qu’elle

a perdu le temps parce qu’ils restent présents. Frustrée, elle

tombe dans le désespoir, en pensant qu’elle ne réussira

jamais à changer, que tout est perdu, parce qu’elle ne

connaît pas son propre potentiel, elle ne sait pas vivre

différemment

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Nous devons rappeler, à propos des “morts” qu’ils

sont aussi vivants que nous. Ils nous aiment et ont besoin de

nos prières et aussi de notre amour. Ils n’auraient pas besoin

de sentir le manque de nous, car ils sont proches, mais nous,

en ne sachant pas ou en ne croyant pas, nous les méprisons

en pensant à eux comme “morts” et très distants.

Ce comportement fait augmenter la souffrance de

tous. Quelques fois, les vivants culpabilisent Dieu d’avoir

“emporté” ses gens chéris et, inconsciemment, ils se sentent

abandonnés par les morts. Pendant qu’ils sont presque

totalement abandonnés par les vivants.

Nous nous comportons de façon égoïste, nous

pensons beaucoup plus à nous mêmes, en trouvant que nous

avons été abandonnés quand, dans la réalité, c’est nous qui

les abandonnons.

Il existe des personnes qui nient non seulement la

communion entre les vivants et les morts mais aussi celle

entre Dieu et les hommes. De toute façon ils pensent qu’ils

sont religieux et qu’ils croient à Dieu. Dire que le Christ a

ressuscité et en même temps affirmer que nous ne pouvons

pas l’écouter parce qu’Il ne parle à personne est une

incohérence, c’est nier la résurrection. S’Il devrait être muet

et distant il n’aurait pas ressuscité.

Il est étrange comment tant de gens croient que, jadis,

Dieu a communiqué avec son peuple, les a instruits et a

inspiré tant d’autres, mais ils nient ou doutent qu’Il fasse la

même chose aujourd’hui. Ils arrivent même à affirmer en

publique: “celui qui dit écouter Dieu est fou et a besoin

d’hospitalisation”.

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Croire que Dieu, à une époque lointaine, a parlé et

instruit Son peuple et ne pas croire qu’Il continue à le faire

aujourd’hui et le fera encore demain est douter de Son

pouvoir et de Sa présence car Il est infini. Où peut-être que

la question est Son peuple? Existe-t-il un seul peuple que ne

soit pas à Dieu? Ou une créature la plus petite qu’elle soit?

Serait-il que Dieu est en retraite. Ou peut-être que ce

peuple-là avait besoin de cela mais pas nous? Nous n’en

avons pas besoin parce que nous sommes trop importants ou

pas assez? C’est sûr qu’il doit exister une différence. Dieu

nous a peut-être abandonnés parce que nous sommes

devenus “adultes” et pour cela Il a confiance en nous, ou

peut-être parce que nous sommes un cas perdu?

Si Dieu est le même hier, aujourd’hui et toujours et

nous sommes Ses fils aussi bien que “Son peuple”, or, donc

s’il est évident qu’il peut arriver aujourd’hui les mêmes

choses qui se passaient autrefois. Cependant, aujourd’hui,

bien que jadis Dieu parle ou se montre seulement à quelques

personnes, car pour qu’Il puisse parler il est nécessaire que

quelqu’un soit prêt à écouter.

En tenant compte de la manière dont les personnes

d’aujourd’hui se comportent les unes par rapport aux autres,

dans ce qui s’agit de la communication entre Dieu et les

hommes, nous pouvons imaginer comment elles se

comportaient dans les temps où les inspirés ont écrit les

vérités auxquelles beaucoup croient aujourd’hui. C’est-à-

dire, bien qu’aujourd’hui beaucoup de personnes ne croient

pas, il en était ainsi à cette époque-là.

Nous sommes habitués à croire seulement à ce que,

d’une façon ou d’autre, nous avons fait l’expérience – ce

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que nous voyons avec nos yeux. Nous avons la tendance à

ne pas croire à tout ce qui ne suit pas cette règle et même à

les repousser. Cela est médiocre, c’est douter de Dieu, c’est

ne pas vouloir voir que la beauté du “tout” est, justement,

dans la différence de chaque “partie”. Tout comme il est

avec les pièces d’un puzzle: chacune a sa place et elle ne

sera bien que là-bas, il se passe avec nous, avec nos

différences individuelles ce qui nous permet de former un

tout harmonique et beau, où chacun occupe sa place.

C’est comme cela qu’il serait si nous acceptions

qu’être différent est la règle non pas l’exception. Chaque

créature est unique, spéciale et inimitable. Il n’y a personne

qui soit en plus ou qui ne fait pas différence. Nous avons

tous une mission qui n’étant pas accomplie laissera un vide.

Parce que chacun, dans son effort, ne fait que sa partie,

jamais celle d’autrui.

Croire que quelques-uns sont différents des autres ne

signifie pas penser que quelques-uns sont petits et limités

pendant que d’autres sont plus capables. Être différent est

faire la même chose ou faire la même expérience d’une

autre forme. Si une personne affirme avoir vu ou écouté

Dieu, nous ne devons pas trouver qu’elle est folle ou qu’elle

n’est pas égale nous. Dieu donne à chacun de nous selon

notre capacité de recevoir et selon notre manière d’être,

mais aussi selon le moment où nous vivons.

Trouver que Dieu ne Se montre et ne parle qu’avec

les morts et qu’Il a parlé avec les vivants, mais aujourd’hui

Il ne fait plus, c’est croire à un Dieu injuste qui avait des

idées reçues et qui traite Ses fils de façon différente. C’est

ne pas comprendre la grandeur de Son amour, c’est ne pas

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savoir que nous sommes d’origine divine, donc illimités;

que nous sommes éternels, fils légitimes de Dieu, bons et

qu’Il est dans tout et dans tous.

Croire que nous ne voyons ou n’écoutons Dieu

qu’après la mort, quand nous serons dans le ciel, est

encourager le désir de mourir. C’est provoquer la peur de

Dieu car nous craignons tout ce qui est inconnu, même si on

nous dit que cet inconnu est bon.

Dieu nous a créés par Amour, et seulement celui qui

aime est capable de comprendre que, lorsqu’on aime, on

veut être avec la personne aimée, toujours. Il reste à notre

côté, que nous croyions à lui ou pas.

En étant sains, nous pouvons expérimenter, dans notre

corps, l’Amour d’une façon très spéciale qui nous fait nous

sentir bons. Il provoque chez nous le désir d’être à côté, de

protéger et de discuter avec celui que nous aimons. Nous

cherchons, tant que possible, à faire cela. Si, lorsque nous

mourrons, cette limitation physique se termine et tout

l’amour que nous sentions reste ou est intensifié, pourquoi

ne pas croire que les décédés sont proches des vivants, en

les aimants et en les protégeant plus qu’avant?

De la même façon dont nous nous comportons par

rapport aux vivants nous nous comportons avec les morts et

à Dieu. Nous ne parlons qu’avec celui que nous voulons ou

dont nous avons besoin et pour cela il faut que nous le

permettons. Personne ne prend conscience de ce qu’il ne

connaît pas. On n’écoute pas ou ne pense pas écouter ce

qu’on croit qui n’a pas été dit. On n’aperçoit pas ni voit ce

qu’on pense ne pas exister ou qu’on sait qui n’existe pas.

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Pour que nous puissions communiquer de façon

efficiente avec quelqu’un il faut que nous croyions que ce

quelqu’un puisse communiquer avec nous. Il faut que nous

voulions nous communiquer. Les “décédés” ne

communiquent qu’avec celui qui est, d’une certaine façon,

préparé à communiquer avec eux. Et Dieu ne parle qu’avec

celui qui est prêt à L’écouter. Aucun être, étant sain, parle

seul en pensant qu’il parle avec quelqu’un. Il ne parle non

plus s’il sait ou s’il pense que personne n’écoute. Dieu ne

ferait pas cela.

Si nous voulons écouter Dieu, Il parle avec nous,

cependant, si nous ne le voulons pas et si nous ne

comprenons pas ce qu’Il veut dire - et c’est que nous ne

voulons pas L’écouter -, donc nous devons, au moins,

respecter celui qui “veut” et qui “écoute” Dieu.

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4. Démons ou possédés?

Il existe un seul Dieu qui est le Seigneur et Créateur

de toutes les choses. Infiniment Bon et Puissant. Il a tout

créé et crée pour Sa gloire, plaisir et autoréalisation.

Un être infiniment bon ne crée que des choses

bonnes, des êtres bons. Si Dieu, en étant bon, ne crée que de

choses bonnes et, en étant Dieu est le Créateur, qui aurait pu

créer le “démon”? Si Dieu est présent dans tout ce qu’il

crée, comment expliquer l’existence d’un être “mauvais” –

appelé démon – créé par Lui?

Il n’existe pas une “absurdité” plus grande que croire

à l’existence des démons personnalisés comme entités

spirituelles. Il est plus grave encore de croire qu’elles ont été

créées par Dieu et, en même temps, affirmer que ce Dieu est

infiniment bon.

Il existe des personnes capables de pratiquer

beaucoup de méchanceté, mais, de toute façon, nous ne

pouvons pas dire qu’elles sont mauvaises, car Dieu habite

dans tout, dans toute Sa création.

Nous avons beaucoup de difficultés à assumer nos

propres faiblesses, nos méchancetés. C’est très commode de

transférer nos responsabilités au “démon”, qui n’est qu’une

“personnification” mentale et littéraire de la méchanceté de

l’homme qui sert à être responsable de tout ce que nous

sommes capable de faire, mais non pas d’assumer.

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C’est incroyable qu’il existe tant de gens qui voient la

présence et l’interférence des démons dans presque tout,

même où la présence de Dieu est claire. Plus forte est la

présence divine quelque part plus on y voit comme

“démoniaque” puisque cela devient plus étrange.

Principalement parce que les personnes se sentent indignes

d’une plus grande intimité avec Dieu.

Ceux qui disent rendre culte au “démon” deviennent

vraiment dangereux, soit à eux mêmes soit aux autres, car

dans la réalité ils rendent culte au mal et, comme ils

n’assument pas ce qu’ils font c’est encore plus facile

pratiquer des actes si barbares. Les personnes saines, qui

prennent connaissance de si grandes sauvageries,

n’acceptant pas que des êtres humains soient capables de

pratiquer de tels actes, attribuent cela au “démon”.

Il est facile de tuer, violer, trahir le conjoint, voler et

pratiquer tant d’autres actes de violence quand c’est le

“démon” le coupable. Si c’est le démon, le plus responsable

est Dieu même, car, enfin, c’est Lui le créateur. Imaginez

comment se sentent ceux qui sont emprisonnés à cause de

crimes “commis par le démon”, et quelle culpabilité a les

responsables de la prison de “l’innocent”!

Aucune personne, tout en étant saine, pratique un

crime quelconque contre soi même ou contre les autres. En

étant saine, elle est bonne mais, tout en étant “malade” elle

est toujours une “créature” libre. Si elle est libre elle peut et

doit être responsabilisé de tout ce qu’elle fait. Cependant,

tout en étant responsable elle doit être traitée comme

quelqu’un qui est malade et donc a besoin de guérison.

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Aider ou traiter ceux qui en ont besoin n’est pas

seulement un geste de bonté et de justice mais c’est signe

d’intelligence car le malade peut causer beaucoup de mal à

lui même, à sa famille et à toute la communauté mais pas

seulement: Il interfère négativement dans le même univers

dont nous faisons tous partie, et plus sains tous se

présentent, meilleur il sera pour tous.

Dieu garde chacun de nous personnellement. Il aime

tellement Ses fils qu’il veut prendre soin personnellement de

tout. Il est toujours présent dans tout et dans tous. Il peut

Tout, donc, Il n’a pas besoin d’aide pour surveiller ou

protéger Ses fils. Il nous a crées en condition d’égalité et Il

veut que les uns intercèdent pour les autres, peu importe

qu’ils soient vivants ou morts. Tel que nous prions pour les

décédés, ceux-ci intercèdent pour nous, en jouant même le

rôle “d’anges” gardiens.

C’est Dieu qui, face à un appel au secours, fait en

sorte que celui qui est dans la nécessité soit servi. Celui qui

prête secours le fait sous l’orientation divine, non parce

qu’il est un ange gardien, mais, on peut dire qu’il est ange

gardien parce qu’il secourt.

Nous ne sommes pas capables de comprendre la

grandeur du pouvoir, de la bonté et de la miséricorde divine.

L’être humain, en se sentant petit, indigne a inventé un être

dont la seule fonction est garder ou protéger une seule

personne. Cela facilite les choses car, si j’ai un ange gardien

pour moi seulement je ne suis pas le protecteur de personne.

Si je ne mérite pas qu’on s’occupe de moi, vraiment, j’ai

besoin de quelqu’un qui n’a plus à faire que s’occuper de

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moi. Je peux même croire que je prête une faveur quand je

lui donne du travail.

Tout comme croire à des entités appelées “démons”

est une absurdité de foi, croire aux autres entités appelées

“anges gardiens” l’est aussi. C’est créer des idoles, c’est de

l’idolâtrie, c’est voler le rôle de Dieu.

Celui qui croit aux démons doute de la bonté et de la

miséricorde de Dieu. Celui qui croit à des anges gardiens

doute de Son pouvoir et de Sa capacité d’accomplir Sa

création.

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5. Jésus de Nazareth est Dieu

Jésus est Dieu, mais Il a aussi été homme, aussi

humain que nous. Comme Dieu a choisi de mourir sur la

croix parce que c’était la pire et la plus injuste façon de

mourir en ce temps-là. Il a fait cela pour nous donner

l’exemple de courage, de force et humilité.

En voyant que les hommes ne regardaient plus en

eux-mêmes, rendant difficile la communication avec Dieu

ou avec la sagesse intérieure – ce qui signifie la même chose

-, Dieu a décidé de devenir humain. Parce qu’en étant

homme, visible à tous, il pourrait les enseigner sur lui-

même: en parlant comme s’il était sur une autre personne,

sur le Père. Si Jésus parlait sur Lui même, nous aurions

encore plus de difficultés pour le comprendre et pour croire

à Lui.

Il a prêché et enseigné sur l’amour et sur la bonté du

Père vers tous ses fils. Il a dit que Son Amour est

inconditionnel et Éternel. Il a aussi enseigné que Dieu

habite dans l’intérieur de toutes Ses créatures, quand il a dit:

“Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de plus

petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.”

(Mt 25,40). Mais peu l’ont compris.

Dieu habite chacun de nous. À l’intérieur de chaque

créature, il a mis un peu de Lui-même. À cause de cela, tout

ce qui vit doit être traité avec beaucoup de respect.

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Nous sommes un avec Dieu et avec l’univers. En plus

d’habiter en tout, Il nous a fait avec un inconscient unique.

De ce fait, tout ce que nous pensons faire aux autres c’est à

nous que nous le faisons. Personne ne souffre plus de

l’action réalisée que celui qui la pratique. Si l’action est

bonne, il se sent gratifié, et si elle est mauvaise, il se punit

jusqu’à ce qu’il se sente pardonné. Nous nous punissons

toutes les fois que nous commettons un acte quelconque en

dehors du bien absolu.

En étant d’origine divine, “image et ressemblance de

Dieu”, nous ne nous reposerons jamais. Tant qu’une seule

âme souffre c’est une partie de nous qui souffre. Nous

sommes chaque fois plus poussés à aider dans la mesure où

nous sommes en bien avec la vie et avec nous-mêmes.

Dieu n’est pas la propriété d’aucune religion. Il est

Père, Il est Créateur et Seigneur de toute la création. Sans

Se diminuer Il Se donne, Se partage, devient présent et

S’installe dans l’intérieur de chaque créature. Il existe, que

nous y croyions ou non. Il est présent dans tout, même

quand nous ne Le voyons nulle part. Il est, en même temps,

masculin, féminin, humain et divin.

Il est Bon. C’est pour cela qu’Il nous donne la liberté

de choix. Néanmoins, lorsque nous choisissons le mal nous

nous punissons et, quand par contre c’est le bien, nous nous

gratifions. C’est-à-dire, quand nous utilisons notre liberté

pour faire le bien, nous sommes heureux et quand nous

l’utilisons pour faire le mal, nous sommes malheureux. Si

nous désirons consciemment faire le mal, ou le bien, c’est

comme si nous l’avions déjà pratiqué.

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Il est éternellement miséricordieux, bon et juste. Il

est à notre disposition vingt quatre heures sur vingt quatre et

éternellement prêt à nous aider à améliorer, mais Il a hâte

car Il nous aime et Il nous veut heureux.

Il est Seigneur Absolu de toute la Création.

Infiniment grand et puissant, Il n’a pas de concurrents. Rien

ne Lui passe inaperçu. Il n’est jamais indifférent et rien ne

se passe s’Il ne le permet pas. Il n’approuve pas le mal, mais

il respecte la liberté de celui qui la pratique. Il est Amour

Total, le Bien Absolu.

Il est dans tout, dans toute la Création. C’est pour

cela que le Bien est fort et permanent, pendant que le mal

est faible et passager. Quand nous disons que quelqu’un est

mal, nous mentons, parce que nous sommes tous bons. Celui

qui “est” mal se présente malade et a besoin d’aide pour

retourner à la condition originale et vraie: être bon.

Dieu parle avec nous et nous oriente, sans cesse, vers

le bien. Ceux qui n’y croient pas appellent cela de “insight”,

intuition, coïncidence, hasard, pressentiment, message de

l’au-delà, ou d’autres noms.

Jésus est Dieu qui a vécu dans ce monde sous

forme humaine, comme un homme ordinaire, pauvre

travailleur et râleur. Il a vécu dans un temps très difficile

pour celui qui veut parler sur Dieu. A moins qu’il soit sur

les dieux des personnes en général. Principalement la

majorité dominante. N’importe qui voulant parler sur un

Dieu différent était considéré comme fou, hérétique, révolté

et rebelle. Et, surtout, il menaçait le pouvoir des

gouvernants.

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Ils ne comprenaient presque rien outre l’argent et le

pouvoir. Ils vivaient comme des ennemies, des rivaux. En

présence ils feignaient de l’amitié mais en absence ils se

montraient leur vrai visage. On ne pouvait faire confiance à

presque personne, car chacun ne pensait qu’à soi-même et

voulait toujours dominer, être le plus grand et le meilleur.

Normalement, quand ils s’unissaient c’était pour comploter

contre la vie de quelqu’un ou détruire n’importe quelle

chose qui les empêchait de garder le pouvoir. N’importe qui

leur jetait sur le visage ses crimes serait considéré coupable

et donc jugé et évidement condamné. Le jugement était une

simple formalité. Ils savaient déjà auparavant que la

personne serait condamnée.

Le jugement était pour eux une espèce de festin, qui

donnait à beaucoup l’opportunité de se venger, en jetant sur,

ainsi dit, le criminel toute la rage qu’ils cultivaient les uns

contre les autres et qui n’avait rien à voir avec l’accusé en

question. C’est dans ce milieu que Dieu a choisi de naître

et vivre. Rien n’a été par hasard. Cela ne veut pas dire que

les criminels n’ont pas commis d’erreurs ou qu’ils aient été

obligés à agir de cette façon-là. Ils étaient habitués à faire ce

qu’ils ont fait avec Jésus et Dieu le savait.

Jésus a vécu comme un être humain commun.

Mais, à aucun moment, il a menti pour Se défendre ou a

accusé les autres pour s’en débarrasser. Il n’a pas essayé

d’acheter aucune personne et n’a pas nié ce qu’il prêchait. Il

est né pauvre pour montrer que, tout en étant pauvre on peut

vivre dignement. Même né comme Il est né, il est possible

survivre sans voler, sans mentir et sans désirer le mal aux

autres.

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Il a enseigné “tout” à ceux qui ne savaient pas, c’est-

à-dire, à ceux qui avaient la conscience qu’ils étaient

pauvres de savoir. Il y a des maîtres seulement où il y a des

élèves. On ne parle qu’à ceux qui écoutent.

Fils de mère célibataire, situation irrégulière,

difficultés, préjugés, pauvreté, persécution, insécurité, peurs,

dangers. Il a fait face à tout cela pour montrer qu’il est

possible de vivre même dans des situations aussi difficiles,

compliquées et pleine de risque.

Il n’est pas né pauvre pour enseigner que nous

devons être pauvres. Il n’a pas été persécuté pour que nous

le soyons aussi. Il n’est pas mort sur la croix pour montrer

que nous devons mourir ainsi. Il est né pauvre, car comme Il

a dit: “Ce sont les malades qui ont besoin de médecin”. Ce

sont ceux qui “ne savent pas” qui ont besoin de professeur,

ceux qui sont “faibles” qui ont besoin d’aide. Il n’a pas été

persécuté parce qu’Il était Dieu, mais parce que c’était ainsi

qu’ils traitaient tous ceux qui agissait comme Lui. Il est

mort sur la croix, selon l’opinion de cette époque-là, parce

qu’Il le méritait, non pour ce qu’Il était mais pour ce qu’Il

faisait et prêchait.

Deux autres hommes ont été crucifiés avec Lui, tant il

n’était pas besoin d’être Dieu pour mourir sur la croix. Il

n’avait pas besoin de choisir de mourir de cette manière

parce qu’Il est Dieu, car Il le voulait. Il est venu pour vivre

entre les pauvres, non seulement d’argent, mais aussi de

bonheur, de liberté et de connaissance. Il est mort entre deux

voleurs, marginaux, pour montrer que les exclus sont Ses

fils aussi bien que ceux qui vivent selon Sa volonté.

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Nous sommes tous des frères, aimés et chéris,

indépendamment de notre comportement. Ainsi comme nos

parents se sont inquiétés d’avantage pour les fils «tordus»,

Il S’inquiète pour nous. Il nous donne selon nos besoins et il

ne méprise personne n’importe pas la taille, la gravité ou la

quantité de ses erreurs.

Il n’est pas venu pour revendiquer ou exiger quoi que

ce soit de nous. Il est venu par Amour et pour nous

enseigner ce qu’est aimer. L’humanité en général et en

particulier de cette région et temps-là était très confuse. Les

gens ne savaient plus ce qui était correct et ce qui était

incorrect. Ils étaient très désorientés, perdus comme des

enfants sans leurs parents. Ce n’est pas que Dieu les avaient

méprisés, mais parce que c’était comme cela qu’ils se

sentaient. Ils ne savaient pas que Dieu, au dessus de tout, est

Père plein d’amour et éternel qui peut tout et fait tout à Ses

fils, qui les aime, tous, inconditionnellement.

Quand Il a dit, sur la croix “Père, pardonne-leur, car

ils ne savent ce qu’ils font”, Il ne l’a pas fait pour Lui ou

parce que ces gens-là ne seraient plus pardonnés s’il ne

l’avait pas dit. Il l’a dit parce que la culpabilité qui les

dominait était trop grande. Il leur serait très difficile de

croire qu’ils pourraient être pardonnés. Il nous donnait

l’exemple de pardonner même à ceux qui nous enlève la vie.

S’ils savaient ce qu’ils faisaient ils ne l’auraient pas fait.

À ce temps-là, il était habituel d’offrir des sacrifices

à Dieu ou aux dieux. On considérait les grâces

proportionnelles à l’importance de la victime. Cette

habitude était très ancienne et perdurerait encore pendant

des milliers d’années si quelque chose de très sérieuse

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n’avait pas eu lieu; si une victime très spéciale n’eût pas été

offerte en sacrifice pour tous. Ceci n’est qu’un motif de plus

pour que Jésus Se soit offert comme victime pur le “salut”

de l’humanité. Dieu pouvait nous sauver d’autres façons,

par d’autres moyens mais celle-ci était la façon dont ils

étaient habitués. Ils ne s’arrêteraient pas de tuer, de sacrifier

des innocents, tant humains comme animaux, car c’était la

seule manière qu’ils connaissaient pour obtenir le pardon et

les grâces dont ils avaient besoin.

Avec Sa mort Il nous a aussi donné le droit d’être

heureux, guéris et pardonnés. L’humanité portait un

sentiment de culpabilité très grand à cause des fautes du

passé. Tant au niveau individuel que collectif. Il était

nécessaire qu’on trouve une explication pour nous faire

croire que les portes du ciel seraient encore ouvertes pour

nous, parce qu’avec un tel sentiment de culpabilité on ne se

pardonnerait jamais. À moins qu’on ne trouve une victime

capable de porter sur soi tous les péchés.

Si Dieu même ne parle pas et ne se montre pas de

façon concrète, réelle et convaincante, comment

comprendre qu´Il est aussi bon jusqu’à pardonner tant de

barbaries que nous avons commises? Se Donner, Lui-

même, à la mort était la meilleure manière de convaincre

ceux qui ont été convaincus qu’Il est Bon, qu’Il est

Amour, pardon et miséricorde.

Néanmoins il est nécessaire de rappeler que notre

Christ n’est pas venu pour le salut de tous, mais seulement

de ceux qui ont cru en Lui. Cela ne veut pas dire que les

autres n’ont pas de salut, parce que la bonté de Dieu est

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infinie et éternelle. Il ne manque pas de motifs à ceux qui

n’ont pas cru pour vivre en accord avec la volonté divine.

Beaucoup de ceux qui croyaient en Jésus pensaient

que les autres étaient condamnés à l’enfer. Cela est petit,

mesquin, car Dieu est Bon et aussi intelligent. Il ne pourrait

jamais cesser de sauver ceux qui, pour n’importe quelle

raison, ne sont pas capables de croire que jésus est Dieu.

Finalement, est–il venu pour sauver ou pour

condamner? C’est évident que c’est pour sauver. Et si sa

venue était motif de condamnation de quelqu’un, Il ne serait

pas venu. Ou Dieu ne savait peut-être pas ce qu’Il faisait?

Ceux qui ne croient pas ne méritent-ils pas l’Amour du

Père autant que les autres?

Dieu pourrait, s’Il voulait, naître plusieurs fois et

en plusieurs places. Pourtant, il y aurait toujours ceux qui

ne donneraient pas d’importance ou qui ne reconnaîtraient

de ces “naissances”. Mais, malgré cela, ils auraient le droit

aux grâces divines aussi bien que les autres.

Dieu ne veut pas seulement le salut de beaucoup,

mais de tous. Donc ceux qui ne croient pas ont le même

droit d’être Ses fils. Même si on cherche à nier, le Dieu des

non croyants est le même de tous. Si ceux qui ne croient pas

n’arrivaient pas à se sauver, Il ne serait pas né pour sauver

l’humanité, mais pour la condamner, car bien peu savent qui

Il est. Beaucoup croient le connaître et quelques uns ont la

conscience qu’ils ne savent presque rien sur Lui.

Jésus est Dieu même incarné ou, en termes

physiques, Il est le fils de Dieu. Il est la Divinité même qui

S’est présentée sous forme humaine pour que nous puissions

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Le voir et ainsi croire en Son existence. Sans un physique

comme le nôtre, Il ne pourrait être considéré personne

comme nous, donc Il ne serait pas capable de parler notre

langue et de nous comprendre. De toute façon, après tant

d’années, nous ne réussissons pas à “prouver” qui Il est

vraiment.

Il est ou était?

Il est intéressant d’observer comment beaucoup de

gens prêchent que Jésus a ressuscité, mais quand ils se

réfèrent à Lui c’est toujours dans le passé, comme si Sa

résurrection n’était jamais arrivée. Que d’incohérence,

finalement est-Il ressuscité ou non? Il n’est pas ressuscité

parce qu’Il est Dieu, pour prouver que seulement Dieu est

capable de faire cela, mais pour montrer et prouver que la

mort n’existe pas, qu’elle n’est qu’un passage, une

transformation. Tout comme Lui, nous aussi sommes

éternels car nous sommes Ses fils.

Rarement Il affirmait qu’en plus d’être humain Il

était Dieu, parce qu’il n’avait pas conscience de ce fait. S’il

en avait, il ne serait pas humain comme nous. Il n’est pas

Dieu parce qu’il est ressuscité; Il est ressuscité parce qu’Il

est Dieu. Il a fait des affirmations apparemment absurdes:

“Celui qui croit fera les choses que je fais et en fera encore

de plus grandes”. Par cela Il nous montre que nous sommes

capables; ce qu’Il faisait n’était pas de choses spécifiques

d’un Dieu mais accessible à nous aussi. Il nous enseignait,

tout simplement, en nous montrant comment le faire.

Quand on l’appelait “Bon”, Il disait: “Pourquoi

m’appelez-vous bon? Il n’existe qu’un Bon, c’est-à-dire

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Dieu”. Il ne disait pas par cela qu’Il n’était pas Dieu, mais Il

nous enseignait qu’il n’y a que Dieu qu’est bon, en fait,

seulement Dieu. Ils ne savaient pas qui il était, donc ils ne

pouvaient pas Le considérer Bon.

Il n’avait pas besoin de prouver qui Il était, car que

les gens le découvriraient plus tard. Ce qu’Il a enseigné c’est

que Dieu est Bon, qu’il est le Père et qu’Il est

miséricordieux, que nous sommes tous Ses fils et qu’Il

habite dans chacun de nous; que tout ainsi que Lui, nous

sommes capables de faire des choses extraordinaires, parce

que ce qu’Il faisait n’est pas seulement possible à Dieu,

mais aussi à tous Ses fils. Le seule comportement qui n’est

pas applicable à nous est Sa résurrection, parce qu’elle ne

nous est pas nécessaire. Dans ce fait Il était à peine

professeur. Il nous enseignait combien la mort est

insignifiante et que, malgré l’importance de la vie, la mort

ne doit jamais être vue comme la fin.

Les miracles qu’Il faisait ne cessent pas d’avoir de

valeur pour nous parce que nous pouvons aussi les réaliser.

S’ils signifient quelque chose de tellement important pour

nous jusqu’à nous faire douter, aujourd’hui, de leur

existence il serait mieux d’en changer la définition.

Dieu habite l’intérieur de chaque créature. Non

seulement aujourd’hui, mais toujours. Pourtant, aujourd’hui,

il semble habiter plus qu’auparavant, parce qu’il y a un

progrès continue en tout. Les caractéristiques divines

existantes chez nous apparaissent de façon plus claire,

évidente, presque concrète. De même que les ustensiles

utilisés par les êtres humains étaient plus lourds et plus

“mats” et aujourd’hui ils sont tellement différents, la même

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chose arrive avec nous, qui étions plus grossiers, plus

“mats” Pour cela nous ne laissions transparaître la divinité

chez nous.

Nous marchons vers la perfection, cependant, vers

une plus grande spiritualisation, vers une plus grande

transparence. Et, aussi bien que les ustensiles, qui étaient

mats, aujourd’hui montrent avec clarté ce qui va dans son

intérieur, la même chose se passe avec nous. Nous marchons

au pas de course vers cette transparence, pour montrer de

quoi nous sommes faits, ce qu’il y a dans notre intérieur.

Le progrès en général est si visible et présent dans

notre monde est preuve de l’évolution de l’être humain. Ce

que nous faisons n’est plus que la projection de nous

mêmes, un reflet de notre intérieur. Nous montrons au

monde ce que nous sommes dedans.

Il n’a inventé ni créé ce qu’Il faisait. Il a

simplement enseigné, affirmé, démontré une réalité jusqu’à

ce moment-là ignorée par bien de gens. Beaucoup de choses

avaient déjà été enseignées mais l’apprentissage n’était pas

suffisant. Selon l’Écriture, Il “démontrait l’Autorité”, et cela

générait de la confiance et du respect, en créant une plus

grande ouverture, réceptivité et, conséquemment, un plus

grand apprentissage.

Il n’a pas fondé aucune religion. Il a enseigné à tous

ceux qui voulaient apprendre beaucoup de choses

essentielles à la vie. Par exemple, que nous ne sommes pas

orphelins, que nous ne sommes pas mauvais, que notre

origine n’est pas mauvaise, que nous ne sommes pas nés

pour la souffrance et moins encore pour faire souffrir les

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autres. Il nous a enseigné que nous avons un père, bon,

miséricordieux et qui nous a fait à son image et

ressemblance. Il a enseigné aussi que l’amour engendre

l’union et son manque génère la séparation, les divisions.

Celui qui aime, accueille, ajoute, unit. Celui qui divise,

sépare, n’aime pas, ne fait pas la volonté du Père. Il a prêché

et vécu seulement l’Amour. À Sa religion appartiennent

seulement ceux qui cherchent à réaliser ce qu’Il a enseigné.

Jésus n’est pas né pour nous sauver, mais pour

nous montrer que nos péchés n’offensent pas Dieu, mais

seulement nous mêmes; que malgré tous nos péchés, Il nous

aime toujours; que les portes de la Maison du Père sont et

continueront ouvertes à tous.

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6. La Miséricorde de Dieu est infinie et

éternelle

L’humanité souffre parce qu’elle se sent abandonnée.

Elle se sent incapable et, en même temps, elle trouve qu’elle

doit se débrouiller toute seule. L’être humain, en général,

pense être assez adulte pour prendre soin de lui même.

Mais, tout comme les fils lorsqu’ils sont adultes ne laissent

pas d’être fils et bénéficié de la relation avec leurs parents,

la même chose se passe avec nous par rapport à Dieu.

Personne n’est suffisamment adulte pour ne pas avoir besoin

de Lui.

Beaucoup de parents prient pour leurs fils et même les

protègent sans savoir que Dieu, plus que les parents

surveille tous, que nous sachions ou que nous voulions Sa

protection.

Il aime infini et éternellement tous Ses fils, toute Sa

création. Il est la bonté pure, c’est sa sagesse infinie et

miséricorde. Comment croire qu’Il puisse être tellement

vengeur jusqu’à nier à Ses fils Son pardon?

Nous sommes bons, parce que nous avons Sa

présence en nous. Si le tout est bon la partie l’est aussi.

En examinant une goute d’eau, nous pouvons avoir

une idée de l’océan. En analysant un faisceau nous

imaginons le feu. Si nous prenons un cube de glaçon nous

pouvons risquer de dire comment est un glacier.

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Si la goute d’eau nous donne l’idée de comment est

l’océan, le faisceau comment est le feu et le glaçon le

glacier, pourquoi la bonté humaine ne nous donnerait

pas une idée de la bonté Divine?

La miséricorde de Dieu est infinie et éternelle.

Personne ne dit que cela est une mensonge, tous sont

d’accord, mais ils ne s’arrêtent pas pour penser à ce que

cela signifie. Parfois même ils y pensent, cependant non pas

pour découvrir ce que Dieu en parle mais pour essayer

d’expliquer ce qu’ils ont appris comme le correct.

Il existe plusieurs des explications à tout. Quand

quelqu’un pleure, par exemple, et ne veut pas que les autres

s’en rendent compte il peut dire, entre autres: “je coupais

des oignons”. Le fait d’être convaincants dans nos

explications n’implique que la vérité soit toute autre.

Si l’infini fuit notre compréhension et l’éternel est

quelque chose qui n’a pas eu début ni aura de fin, comment

pouvons nous limiter la miséricorde divine en disant que si

nous ne nous repentons pas nous serons condamnés

éternellement?

Quand les hommes en essayant de rendre justice

mènent quelqu’un à la mort, beaucoup de gens voient dans

ce geste un signe d’ignorance et non de justice. Néanmoins,

quand cela se passe, c’est-à-dire quand l’homme tue, il tue

le corps. Condamner à l’Enfer” est tuer aussi l’âme. Face à

cela, nous demandons qui serait pire: l’homme qui a tué le

corps ou Dieu qui a annihilé l’âme? Que de confusion!

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Tout a son prix. Nous payons selon nos dettes. La

punition, qui n’est qu’autopunition, a exactement la taille de

la faute commise. A moins qu’on désire payer davantage.

Notre capacité à commettre des fautes arrive même à

être mesquine auprès de la capacité Divine à pardonner.

Cette vie est infiniment petite si nous la comparons à la vie

spirituelle. Si nos fautes sont si insignifiantes, le payement

le sera aussi.

Quand un enfant entre dans l’école,il peut avoir bien

des difficultés et, parfois, il pense être un “âne”. Seulement

après commettre des tas d’erreurs, il est capable de quelques

succès. L’enseignant doit être très patient pour accompagner

le rythme de l’enfant. S’il ne l’est pas, le processus

d’apprentissage ne sera pas atteint et l’enfant pourra même

ne pas réussir à apprendre.

Nos erreurs, tout comme celles des enfants ne sont

que des essais pour avoir du succès. Les uns apprennent plus

vite que les autres. La facilité ou la difficulté, beaucoup de

fois, fuit notre compréhension. La même chose se passe

dans la vie.

Est-ce que nous pourrions dire qu’un enseignant

impatient, au point de chasser un enfant ayant des

difficultés à apprendre, est bon ? Dieu Serait-Il Bon s’il

condamnait Ses fils au Supplice éternel ? Ne nous

interdirait-Il pas d’apprendre ?

Lorsqu’un professeur chasse un élève de l’école, il

n’a pas perdu sa seule chance d’apprendre, parce qu’il y a

d’autres écoles. Mais c’est différent par rapport à Dieu car

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Il est le seul et si nous sommes chassés ce sera pour

toujours.

Dieu est perfection absolue, il est notre modèle

majeur. D’ailleurs, ce n’est pas une nouvelle le fait que le

père soit le modèle. Existerait-il un père qui a comme règle

pardonner seulement quelques types de fautes où jusqu’à un

certain moment? Même si un tel père existait pourrait-on le

considérer parfait? Pourrait-on dire qu’il soit un bon

exemple à ses fils?

Il est quelque chose d’intéressant de ne pardonner que

quelques types de fautes car si on pardonne les plus graves

on pourrait bien pardonner les plus légères.

Nous trouvons étrange quand un père se comporte de

cette façon. Comment peut-on attribuer à Dieu un tel

comportement?

Nous sommes habitués à mesurer la santé psychique

ou émotionnelle d’une personne selon la manière dont elle

réagit face à des situations de conflits. Plus elle se tient

“débout” plus nous la considérons saine. Si, face à un

événement, elle devient trop nerveuse et change

complètement d’opinion, cela ne sera pas vu comme un

comportement normal.

Comment pouvons-nous être aussi incohérents: si une

personne humaine démontre un déséquilibre comment

pouvons-nous attribuer telle attitude à Dieu?

Dire qu’Il a créé l’homme pour l’immortalité¸ pour

jouir les délices du paradis, mais que pour cela il faut qu’il

ne commette pas de fautes et qu’il demande du pardon

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jusqu’à l’heure de la mort, ce ne serait pas le considérer

comme fou un déséquilibré?

Affirmer que Dieu est bon, qu’Il est juste, et en

même temps croire qu’Il ne pardonne pas tous les péchés ou

pas toujours peut générer en nous beaucoup de déséquilibres

et même trop de méchanceté. Si Lui qui est Le Bon se

comporte comme cela, qui sommes-nous pour vouloir

pratiquer le bien et être justes? Quel avantage aurions-nous

à être bons? Quelle garantie pour l’essayer?

Il est difficile de faire une copie parfaite lorsque

l’originel ne l’est pas. Dieu est vraiment Bon et pardonne

non seulement quelques fautes mais toutes. Croire qu’il y a

des péchés qu’Il ne pardonne pas ça signifie le considérer

faible, incapable. C’est le diminuer. S’il existait des péchés

qu’Il ne pardonne pas, pour n’importe quel le motif, Il ne

pourrait pas être appelé grand ni Bon. Et s’il y avait une

limite pour pardonner, nous ne pourrions pas dire que Sa

bonté et miséricorde sont éternelles.

Dieu est juste. Nous sommes habitués à affirmer

cela, mais L’est-t-Il vraiment? Nous disons qu’Il est juste

mais nous Lui attribuons des comportements, que lorsque

les hommes pratiquent, nous en voyons tout autrement.

Quand des parents chassent une fille de leur maison

parce qu’elle est enceinte et célibataire il ne manque pas de

gens qui défendent la fille. Il y en a même quelques un qui

l’accueillent. Que c’est bon! Nous sommes capable de

reconnaître ce qui est correct et incorrect. Mais c’est

dommage que nous ne soyons pas capables de raisonner de

la même façon par rapport à Dieu!

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Nous sommes plus raisonnables et juste vers nous

qu’envers Dieu. Nous croyons que les personnes à côté de

nous sont nos semblables. Ainsi, nous nous mettons à leur

place. Cependant, nous trouvons que Dieu est lointain et

qu’Il ne nous ressemble pas du tout, donc on ne peut pas

savoir comment Il est. Et, ce que nous connaissons de Lui,

par les autres personnes, est assez pour voir que moins nous

Le touchons, mieux il en est puisqu’Il est compliqué et

susceptible.

C’est vrai que les autres sont nos semblables, nos

égaux, un autre moi. Mais il n’y a personne de plus proche

de nous que Dieu. Personne n’est plus cohérent, plus

logique et personne n’en sait plus sur nous que Lui.

Il est normal que nous ayons toujours une explication

pour justifier nos erreurs à nous mêmes et aux autres. Mais,

bien souvent, en voulant être malins, nous trouvons que

nous méritons le châtiment éternel. Sans doute nous

commettons beaucoup de fautes et il est important les

avouer. Pourtant, Dieu qui sait tout et connaît aussi notre

origine sait que nous sommes capables de progresser,

d’améliorer dans tous les sens.

Nous disons que tout a son prix. Mais, une même

marchandise, par exemple, parfois, a des prix différents. Il

varie d’un magasin à autre, dans une même ville: un peu

plus d’une région à autre et encore plus entre les pays. Il

existe aussi des choses semblables et, pour cela, il est très

difficile noter la différence et pouvoir justifier la variété de

prix.

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Plus subtile que la différence des choses et plus

variables que les prix c’est nous. Nous pouvons commettre

une grande faute et être condescendent avec nous-mêmes ou

en commettre une petite et nous faire subir un grand

châtiment. Cela change d’une personne à autre, mais aussi

d’un moment à autre.

Pas mal de gens affirment que la maladie est la

conséquence du péché et, d’une certaine façon ils ont raison,

parce que pécher est “sortir de la route”, sortir du chemin,

ne pas être en harmonie. Il n’existerait pas de maladies s’il

n’y avait pas de désordre celui-ci créant l’autopunition. Par

contre le pécheur a besoin de quelqu’un qui l’aide à

reprendre le chemin, à revenir sur son état d’harmonie. Il

n’a pas besoin de quelqu’un qui le pousse encore plus loin.

Dans notre réalité physique aussi, celui qui sort du

chemin peut se blesser et beaucoup. On voit beaucoup

d’accidents quand on sort sur les routes. Il existe les services

d’urgences qui travaillent jour et nuit parce qu’il n’y a pas

d’heure pour se blesser.

Quand un hôpital ne reçoit pas un malade quelle

qu’en soit la raison, et celui-ci meurt ou son état de santé

empire, il y a beaucoup de questionnement sur le fait et,

souvent, on conclut que cela a été de la faute des

“secouristes”.

La vie est en fait l’urgence maximale, peu importe la

taille du crime, péché ou faute commis. Mais, si cette vie est

d’une si grande importance, même étant plus petite qu’un

clin d’œil dans l’éternité, pourrait-on penser que la vie

spirituelle l’était d’avantage. Si les employés de l’hôpital

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ont tort et commettent un crime quand ils ne remplissent pas

leur rôle, pourrions-nous, personnes sensées, accepter que

Dieu puisse condamner quelqu’un à l’enfer, au feu ou au

supplice éternels?

Il y a de la part des autorités religieuses beaucoup de

commentaires sur la question “deux poids deux mesures”.

Lorsque nous condamnons les hommes parce qu’ils n’ont

pas luté ou qu’ils n’ont pas sauvé la vie, même à un animal

et, d’un autre côté, nous attribuons à Dieu un comportement

infiniment plus criminel, celui de tuer des âmes; nous

n’utilisons pas “deux poids deux mesures» ?

Dans cette vie il y a toujours plusieurs explications

pour tout. Beaucoup de façons de comprendre la même

réalité. Un mot peut avoir plusieurs sens. Chacun peut

l’interpréter de façon différente. Justice en est un. Les un

volent¸ les autres tuent dans son nom. D’ailleurs les plus

grandes barbaries sont toujours commises avec l'intention de

faire justice.

Si nous parlons avec un voleur et qu’il est sincère, Il

va dire que la vie, le monde, Dieu sont tous injustes avec lui.

Ce qu’il a fait ou fait n’est que justice. Ainsi font ceux qui

tuent. Il y a aussi ceux qui font les lois ou les exécutent,

mais qui, des fois, volent ou tuent en voulant faire la justice.

La justice est pas mal de fois confondue avec

vengeance. Mais, finalement, qu’est-ce que c’est que

justice? Serait-ce synonyme de vengeance? Faire justice

devrait signifier faire le bien à celui qui le mérite mais ne l’a

pas reçu.

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Nous sommes tellement habitués à confondre le mal,

la punition, la vengeance avec la justice que Dieu même

parle par beaucoup de prophètes aujourd’hui dans ces

termes, car c’est seulement ainsi que nous sommes capables

de comprendre.

Il est très difficile croire que nous sommes

responsable de tout ce qui se passe avec nous. Nous sommes

très habitués à accuser et à responsabiliser les autres, à nous

sentir victimes de la vie, de Dieu, de notre sort: Il semble

impossible de changer cela.

Changer d’attitude, de vie, se transformer ou se

convertir exige de nous du courage et de le vouloir

vraiment. Il est beaucoup plus facile de s’en accommoder,

même dans la souffrance, que de changer d’attitude. Si nous

pouvons accuser les autres, et passer par des “pauvres

diables” à quoi bon changer? Reconnaître et croire que nous

sommes les seules responsables de tout ce qui arrive en

nous est quelque chose de très sérieux.

Condamner nous donne l’idée de paralyser;

pardonner, l’idée de libérer: cela signifie vivez, allez à la

lutte, du courage! Comme nous sommes habitués à inculper

les autres, il est bien plus facile dire que Dieu ne nous

pardonne pas plutôt qu’assumer avoir commis une faute. Par

contre, ne pas lutter est avoir doublement tort, parce que la

seule façon de corriger une erreur est en agissant. Seulement

celui qui fait quelque chose commet des fautes mais c’est

aussi la seule façon d’avoir raison. Lorsque, dans une

évaluation, nous répondons à toutes les questions, nous

risquons d’avoir tort dans quelques unes, mais, par contre, si

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par peur nous ne répondons à aucune, il ne nous reste qu’un

zéro sur vingt.

Nous considérons la mort comme “un point final”,

la fin de tout. La réalité peut en être un peu différente.

Changer de vêtement nous change assez mais nous

continuons d’être les mêmes. Parfois, nous voyageons

quand nous avons pleins de problèmes. Nous avons une

déception quand nous nous rendons compte que tous les

problèmes nous accompagnent.

Bien de gens vivent en fonction de la mort. Ils veulent

se dégager de tous ses problèmes et se retrouver avec Dieu.

Lorsque nous espérons anxieusement quelque chose,

normalement le résultat est décevant. La meilleure façon

d’espérer est vivre chaque moment comme s’il était le seul.

Celui qui ne vit pas aujourd’hui à cause du lendemain n’est

jamais heureux. Celui qui ne cherche pas à trouver Dieu

aujourd’hui, le trouvera difficilement demain.

Nous avons la présence de Dieu, nous ne sommes

pas “dieux”, mais Ses fils. Il nous est, donc, impossible nous

éloigner de Lui, parce qu’Il fait partie de nous. Quant à la

question “S’il pardonne ou non”, nous disons que: si nous

n’étions pas libres ni les seuls responsables de tout ce qui se

passe avec nous, nous pourrions de toute façon compter,

sans aucun doute, sur Son pardon, parce que, comme Il est

en nous, s’il ne nous pardonne pas et nous condamne c’est

comme Se séparer de Lui même.

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7. Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit

Beaucoup de gens argumentent que la Sainte Trinité

est “composé” par Dieu le Père, Fils et Saint-esprit non

parce qu’ils voient quelque fondement, mais parce qu’ils ont

été enseignés ainsi. Changer n’est vraiment pas facile. Il est

plus facile croire, aveuglement, à ce qui est écrit, parce que

cela nous détache de la responsabilité, puisque ce n’est pas

nous qui l’a écrit. Il y a un dicton brésilien qui dit:

“Je vends comme je l’ai acheté, ce n’est pas de ma

faute”

Nous avons beaucoup de difficulté à accepter le

différent, le nouveau. Cela nous effraie, nous touche, nous

déstabilise, nous fait peur. Peur d’avoir tort, peur qu’on dise

du mal de nous, peur de nous exposer, peur du ridicule et

d’être différent.

Dieu est selon nos nécessités. Quand nous avons

besoin de père, Il est Père. Quand nous avons besoin de

mère, Il est Mère. Quand nous avons besoin d’amour, Il est

amour.

L’idée d’un Dieu Père nous a été donnée, surement,

grâce à une société paternaliste et misogyne et à une totale

dévalorisation de la femme et de la figure féminine de façon

générale.

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L’idée du Saint-Esprit a été introduite comme la seule

façon d’expliquer que, tout en étant Personne, Dieu est

aussi en nous, parce qu’il est très difficile à comprendre que

Dieu est dans tout et en même temps. Principalement qu’Il

puisse être aussi dedans nous.

Nous ne devons pas penser que ce qui est écrit est la

seule vérité, parce que la vérité n’est pas statique. Elle n’est

pas la même pour toute l’humanité ni même dans une même

époque; elle ne l’est encore moins pour tous les temps. Elle

change selon la capacité de compréhension des peuples, de

l’humanité de façon générale.

Il ne doit pas nous importer de savoir si Dieu est

unitaire ou trinitaire. Ce qui importe vraiment c’est que

nous sommes tous bons, parce que nous avons été faits par

un Être qui est la bonté et la miséricorde pures. Pendant que

nous nous soucions des personnes Divines ou de Sa forme

nous oublions de Son essence. Et sa relation avec nous, qui

importe vraiment, se gâte.

Nous sommes habitués à discuter sur la Trinité

pendant que nous oublions que Dieu est en nous, qu’Il nous

écoute et, des fois même, essaie de parler. Nous n’avons pas

le temps de L’écouter. Nous nous trouvons trop pris à

discuter, intellectuellement, quelque chose, qui n’a rien à

voir avec nous ni même avec Dieu.

Beaucoup de gens pensent que la troisième personne

de la Trinité est en fait le Saint-Esprit parce que Jésus a fait

plusieurs références à Lui. Pourtant, ils oublient de penser

un peu plus sur cela.

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Si Jésus avait dit qu’Il viendrait Lui-même consoler

et sanctifier, personne ne l’aurait pas compris. Ils voulaient

le voir comme ils en avaient l’habitude. Et s’Il avait dit que

le Père était le consolateur, ils n’auraient pas compris,

parce qu’ils ne pouvaient pas croire que Dieu Père pouvait

être tellement disponible jusqu’à consoler, personnellement,

Ses fils. Il n’était pas non plus compréhensible que ce Père

puisse être dedans Ses fils. Ce que Jésus a dit était la seule

vérité que quelques uns étaient prêts à écouter. Il ne pouvait

pas en être autrement, puisqu’ils n’étaient pas capables de

comprendre.

Nous n’avons pas avec un enfant la même discussion

qu’avec un adulte. Nous trouvons bizarre quand un adulte

veut faire valoir dans sa vie d’adulte une certaine

information reçue lorsqu’il était enfant. Nous l’appelons

immature ou quelque chose de semblable. C’est

exactement ce que nous faisons quand nous prenons comme

vérité seulement ce qui a été dit par Jésus quand il était

présent physiquement entre les hommes.

Quand nos parents, âgés, montrent de la difficulté à

s’adapter nous les appelons démodés. Pourtant c’est ainsi

que nous nous comportons quand nous n’acceptons pas que

Dieu nous donne des nouvelles informations sur Lui-même

ou sur n’importe quel autre sujet que nous ignorons

jusqu’ici. Nous ne devons pas douter que ce qui a été écrit a

été inspiré par Dieu. Mais nous avons besoin de nous

rappeler qu’Il a inspiré une vérité écrite par des personnes

conditionnées à un temps et culture déterminés, c’est-à-dire,

des personnes humaines comme nous.

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Ce qu’ils ont écrit a été effectivement inspiré par

Dieu et sont des vérités éternelles, mais tôt ou tard il doit

être décodé ou actualisé selon chaque époque où l’humanité

vit.

Il y a eu un temps où il était considéré totalement

impossible à l’homme de marcher sur la lune; une époque

où on pourrait dire que nous pourrions avoir un ordinateur

aussi performant qu’ils le sont aujourd’hui. Celui qui

affirmait de tels absurdités serait appelé fou, et peut-être

même brulé vivant. Pourtant, c’est réalité.

Il est intéressant d’observer que l’humanité accepte,

bien, la modernisation, le progrès dans beaucoup de secteurs

de la vie. En relation à Dieu elle croit que rien ne peut

changer. Si celui qui est vif progresse, grandit, change;

imaginer Dieu de cette façon ne serait pas le considérer

mort ou inanimé? S’Il ne peut pas parler aujourd’hui,

aurait-Il parlé hier?

L’humanité passe par une période de changement et

de grandes révélations même si, quelques fois, elles

semblent apparemment contradictoires. Dieu agit, en fait,

de façon très évidente, très claire. Cela signifie que

l’humanité est un peu préparée à ce qui arrive. Un peu?

Parce que seulement quelques un présentent, dans le

moment, la capacité de comprendre ce qui se passe. De

toute façon, Dieu, en sachant que tous ne seront jamais

prêts, agit, maintenant.

Dans une école, on n’arrête pas d’enseigner de façon

adéquate à la “dernière année” simplement parce qu’il y a

des gens dans la première. Si on attendait que tous arrivent à

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la dernière cela ne se réaliserait jamais puisqu’il y a toujours

ceux qui ne vont pas au même rythme que les autres.

Chacun a sont propre rythme. Ce serait de l’ignorance de

vouloir que tous soient égaux.

Il arrive un fait assez curieux par rapport à l’ouverture

aux nouvelles connaissances aux nouvelles révélations de

Dieu. Ceux qui sont religieux ne s’ouvrent pas au nouveau.

Les autres qui, beaucoup de fois, sont mal vus par les

religieux sont plus ouverts et sont ceux qui acceptent plus

les instructions divines de l’actualité.

Cela peut avoir comme cause le fait que ceux qui

n’acceptent pas les religions, dû à des choses ou détails

avec lesquels ils ne sont pas d’accord, partent en quête de la

vérité et, quand ils la trouvent, ils l’acceptent. Et ceux qui,

tout en n’étant pas d’accord, font semblant d’être d’accord

et n’acceptent même pas de questionner, ils argumentent

que ce qui est écrit est la seule vérité.

Croire aveuglement tout ce qui est écrit, seulement

parce que c’est écrit, sans questionner si c’est vrai ou non,

serait la même chose que manger tout ce qu’on nous offre

parce que “si on nous offre c’est bon et savoureux”. C’est

une chose être la vérité, c’est une toute autre chose que

«d’être vrai” aujourd’hui.

La Trinité n’a jamais été prêchée ou enseignée par

Jésus. Il ne faisait référence au Père que pour nous enseigner

que nous avons un Père Céleste. Non pour dire que ce Père

était la première personne de la Trinité. Il a dit que Lui et le

Père sont un et le même, donc Il a affirmé qu’il est Dieu.

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Mais dans aucun moment Il n’a dit qu’il était la

deuxième personne de la Trinité. Il s’est référé au Saint-

Esprit comme le Paraclite, le Consolateur. Néanmoins Il

n’a jamais affirmé que Celui-ci fût la troisième personne de

la Trinité.

La Trinité a été une conclusion des hommes qui

croyaient que Jésus est fils de Dieu et non pas Dieu même.

Ils n’acceptent pas qu’Il ait utilisé un genre catéchistique, en

Se faisant notre frère pour nous enseigner que Dieu est notre

Père.

Nous ne devons pas nous soucier si Dieu est

Unitaire ou Trinitaire. Cela n’est pas important car nous

sommes un avec Lui et tout l’univers. Qu’importe-il s’il est

trois personnes dans un seul Dieu, quand Il est en tout?

Pendant que beaucoup de théologiens passe toute leurs vies

en essayant de prouver que Dieu est Unitaire en étant

Trinitaire, il y a une infinité de personne malheureuse,

non pas pour ne pas savoir cela, mais pour ne pas avoir

entendu parler qu’Il existe. Ils ne savent pas qu’ils ont un

Père Bon et Miséricordieux, donc ils se sentent perdus, sans

abri, désemparés.

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8. Trinité Sainte: Famille Divine

Dieu est le modèle complet, parfait en tout. Il est pure

essence absolue. C’est le Tout de Tout. C’est la perfection

maximale, le pouvoir absolu, l’essence majeur. Le

maximum des maxima.

Notre vie, ici dans la Terre, est un entraînement pour

l’autre. Quand les artistes propose de faire un travail, de

présenter une pièce de théâtre, par exemple, ils ont dans leur

tête un modèle à suivre, un but à atteindre. Au contraire il

n’y aurait pas de progrès, puisqu’ils ne sauraient pas quelle

direction suivre. Toutes les répétitions visent l’objectif, celui

de la perfection chaque fois plus grande.

Ainsi c’est dans la vie. Nous vivons un essai et nous

avons un modèle à suivre, à imiter. Dans le théâtre il y a une

lutte constante pour le perfectionnement, pour plaire

toujours plus. Dans la vie nous allons vers la perfection, et

plaire à Dieu est notre objectif, que nous le voulions ou non.

Beaucoup de personnes voient cela comme manque de

liberté, mais ça ne l’est pas. C’est notre réalité. Croire que

nous ne sommes pas libres enlève notre liberté.

Si nous avons un propos, le seul objectif est de le

réaliser. Il y a une immensité de moyens et de façons

d’atteindre notre but. C’est nous qui choisissons comment le

faire. Il y a des moyens plus pratiques, plus rapides, plus

efficaces et d’autres moins. Cela dépend de nous, de notre

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choix. Nous pouvons “y” arriver dans quelques heures,

jours, semaines, mois ou années. Le choix nous appartient.

Notre vie a son origine dans une famille plus ou

moins parfaite. Mais c’est toujours une famille. Aucun être

humain n’existe, vivant ici, sans avoir un père et une mère.

Nous observons pendant notre vie que les personnes

sont plus ou moins saines, équilibrées, selon leur origine.

Même de sa vie de famille actuelle. Nous concluons que la

famille est plus importante de ce que nous pouvons penser.

Si la famille est aussi importante, nous ne pouvons

pas nous en passer pour notre existence. Dans ce cas, qu’est-

ce qui se passe avec l’idée que Dieu est modèle en tout pour

nous? Quand nous n’avons pas de modèle, nous n’avons pas

de référence, nous ne pouvons pas aller de l’avant. Le plus

clair est l’objectif, plus ferme, plus rapide on avance vers sa

direction.

Plus saine est la famille, plus sains sont ses

membres. Cela signifie que nous, de quelque façon, avons

tous besoin d’une famille. Comme notre vie est un essai en

quête de la perfection, il doit exister, dans le plan spirituel

divin, une famille qui puisse être le modèle idéal.

Il y a, entre nous, une recherche constante de

valoriser la figure féminine, qui, malgré tout, se trouve

encore un peu dévalorisée, bien qu’aujourd’hui elle est bien

mieux qu’auparavant. Mais, il y a du “chemin à faire” pour

qu’elle atteigne sa valeur due.

Serait-ce parce qu’il nous manque un modèle

adéquat?

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Ou il existe déjà et nous n’en avons pas encore pris

connaissance?

Il est commun affirmer qu’une maison sans femme

n’a pas d’attrait, que la touche féminine est toujours

bienvenu, que la femme est le “pilier” de la maison, etc.

Malgré tout elle est encore traitée comme objet jetable. Le

plus elle est féminine plus court est le risque d’être

considérée comme objet. Si elle est plus sérieuse elle peut

être vue comme masculine, “gouine”. Il n’y a pas de respect.

Quand elle pense chercher ses droits elle se trompe, cas elle

prend comme le siens les droits des hommes. Elle

commence à lutter pour de choses que ne la concerne pas

mais les hommes.

Une femme, qui connaît ce que sont les vêtements

féminins et qui en a besoin, lutte pour eux, c’est-à-dire pour

les vêtements féminins. Mais si elle ne les connaît pas, par

manque de connaissance, elle peut lutter pour des vêtements

masculins.

Droit égaux ne signifient pas que les femmes doivent

“porter le même vêtement” que les hommes, mais qu’elles

doivent “s’habiller” aussi bien que les hommes. La lutte, la

recherche, doit être pour assurer leurs besoins et non pour

équivaloir aux hommes. C’est plus ou moins comme si un

fils adulte et un enfant, puisqu’ils ont les mêmes droits,

demandaient des vêtements exactement égaux à leurs

parents. C’est ainsi que beaucoup de femme se comportent

quand elles croient défendre leurs droits en exigeant

l’égalité avec les hommes.

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Nous, êtres humains, sommes, en général, trop

pressés. Nous ne sommes presque jamais contents de nous-

mêmes. Quand nous commençons à faire quelque chose,

juste après nous passons à une autre. De façon désordonnée,

en mélangeant toutes les choses, normalement ce qui nous

avons est une grande pagaille et rien de plus.

Ainsi font ceux qui choisissent et ensuite restent dans

le doute. Ils ne savent plus s’ils ont fait le bon choix. Ainsi

ils passent toute la vie sans savoir, exactement, ce qu’ils

sont ou ce qu’ils veulent.

Si nous avons conscience de notre liberté de choix et

de notre éternité, il est bien plus facile d’assumer ce que

nous sommes. Nous sommes ce que nous choisissons d’être.

Si nous avons choisi de cette façon, cela n’a pas été par

hasard. Donc, nous devons faire le meilleur pour être, en

fait, ce que nous avons choisi.

Il est rare que nous nous rendions compte de deux

choses en même temps. En général, quand nous voulons

faire tout en même temps, principalement quand il s’agit de

choses antagoniques, nous ne faisons rien de bien. S’il en

est ainsi dans la vie, en général, il en va surement de même

quant à notre sexe.

Une personne qui devient médecin, par exemple, ne

se réalise pas professionnellement si, après son cours, il

passe à exercer la profession d’ingénieur.

L’organisme de la femme est préparé seulement

pour être femme, et celui de l’homme, pour être homme.

C’est la loi divine et naturelle. Il ne s’agit pas de vouloir

condamner personne, mais tout simplement d’informer, de

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rendre clair et de rappeler que chaque chose a son temps; il

y a un moment pour chaque chose.

Une famille complète, saine, est composée par un

homme qui exerce consciemment et inconsciemment le rôle

d’homme/père, une femme qui exerce celui de femme/mère

et de fils qui n’exercent que le rôle de fils.

L’harmonie de la famille sera plus grande dans la

mesure où chacun de ses membres s’approche le plus de

l’idéal, de son rôle. Cette harmonie est vraie et réelle non

seulement entre les membres de la famille mais aussi dans

chaque individu. Comme si chacun était une famille. Cela se

réalise dans la société, qui est un type de famille. Chaque

nation, chaque planète est une famille et l’Univers est la

Famille Majeure.

Lorsque nous vivons mieux avec nos proches, nous

vivons mieux avec nous-mêmes, avec les autres familiers,

avec la société, avec l’Univers et avec Dieu. Chaque

personne en une famille, car, pour être saine, elle a besoin

d’être bien avec elle-même ou être bien avec le père, la

mère et le fils qu’elle a dedans soi-même.

Si la personne humaine est ainsi aussi complète et

complexe, se pourrait-il que Dieu, étant complet en tout, soit

seulement masculin?

Dieu est tout et infiniment grand, mais, infiniment

petit. Il est plus grand que l’univers et plus petit qu’un

atome. Beaucoup de théologiens passent leur vie à en

débattre. Les un veulent prouver qu’Il est un être personnel

ou une personne; d’autres essaient de prouver qu’Il n’est

que de l’énergie pure. Ils ne se sont pas rendus compte

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qu’ils perdent le temps, puisqu’ils discutent la même chose.

Tous possèdent la vérité. Les deux prémisses sont vraies. La

seule grande erreur de tous c’est penser et affirmer que

seulement eux, connaissent la vérité et personne d’autre.

Tout ce qu’ils affirment sur Dieu est vrai, parce qu’Il

est Tout, c’est-à dire, outre que d’être une personne, Il

est aussi énergie.

Notre vie sur la Terre est vraiment une réplique

du Ciel. Sur la terre habite l’homme, seigneur absolu de

tout. La femme n’est presque pas notée. À elle on se réfère

comme “la femme de celui-ci”, “la mère de celui-là”, la

maîtresse, la fille et ainsi de suite. On essaie de changer

cette situation mais le progrès est encore trop petit. Cela

arrive parce qu’il nous manque un modèle dans le ciel. C’est

pour cela qu’il est ainsi: dans le ciel, Dieu commande, le

grand être masculin, et, dans la terre, c’est l’homme qui

commande, un petit être mais masculin.

Si Dieu qui est masculin règne sur tout l’Univers,

pourquoi l’homme ne devrait pas régner sur tout ce qu’il y a

sur la terre? Face à cela on se demande, pourquoi tant de

peur de concurrence? Finalement, quel est le danger? Qui a

établi le masculin comme Seigneur dans le ciel et dans la

terre?

Dieu est tout, mais si nous Le classifions comme

“esprit”, Il n’est ni masculin ni féminin. Donc, affirmer

qu’Il est masculin c’est faux. Si nous pouvons dire qu’il est

masculin, nous pouvons parfaitement et avec toute certitude

affirmer qu’Il est féminin.

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La femme ne sera respectée que quand elle saura sa

valeur. Pour reconnaître sa propre valeur, elle n’a pas besoin

et ne doit pas se comparer à l’homme. Sa valeur existe

indépendamment de l’homme.

Celui qui connaît sa valeur n’essaie pas d’être égal ou

plus grand que personne.

Un couple, formé par deux personnes qui connaissent

leur valeur, c’est-à-dire qui savent combien elles sont

importantes, est un couple de personnes “entières” qui sont

ensemble par amour et parce qu’elles veulent constituer une

famille. Non parce qu’il leur manque quelque chose, parce

que celui qui ne cherche, dans l’autre, qu’à augmenter sa

valeur ou se sentir plus important attire sur soi-même

quelqu’un qui est dans les mêmes conditions. Ainsi, ils ne

seront que des concurrents qui sont ensemble par intérêt et

non pour amour, qui est la base de toute union.

Valoriser la femme ne signifie pas, dans aucune

hypothèse, diminuer ou dévaloriser l’homme, seulement

reconnaître qu’elle a aussi sa valeur. L’homme ne perd pas

avec cela, le contraire, il gagne et beaucoup.

Dû à des préjugés – des idées ou sentiments que la

femme n’a pas autant de valeur que l’homme – il arrive une

tentative, de la part de beaucoup de femme, de “rendre la

monnaie”. Cela, tout en étant dans le niveau inconscient,

crée beaucoup de conflit et peut même être la cause de la

hausse dans la confusion sexuelle qui existe aujourd’hui.

Dieu ou la divinité, étant notre modèle, ne doit pas

continuer d’être vu uniquement comme masculin, parce que

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cela permet à l’humanité de ne jamais reconnaître que la

femme est aussi importante que l’homme.

Jésus affirmait que celui que le voyait, voyait aussi

le Père. Celui qui Le connaissait, connaissait aussi le Père,

parce que les deux étaient une seule personne. Quant à sa

mère, Il n’en a presque pas parlé, mais tous nous les savons

combien la femme était mal vue. Il a fait quelques essais

dans le but de la valoriser, mais, par rapport à Sa mère Il

n’était pas très gentil, selon ce qui est écrit. Cela pose une

question: Jésus Se comportait, vraiment, ainsi avec Sa

mère? Peut-être oui, parce que ce qu’Il a fait a déjà été assez

pour qu’on le tue.

Dieu est complet, entier, parfait. Pour Lui et sur

Lui il ne fait pas de différence sur ce que nous pensons de

Lui. Il n’a pas besoin d’épouse ou de fils; Il n’a pas besoin

d’une famille. C’est nous qui avons besoin de père, mère et

frères. C’est pour cela qu’il nous serait important d’avoir

comme modèle dans le “ciel” une Famille Divine.

Qu’est-ce que le Saint-Esprit sinon l’action de

Dieu en nous? Si Dieu est ssprit et est saint, donc Il peut

être appelé Saint Esprit. Le Fils est, aussi, esprit et saint,

donc, Il peut encore être appelé Saint Esprit. Pourquoi nous

aurions une troisième personne avec la même

dénomination? Si le Père “contient” le Fils, et le Fils

“contient” le Père et les deux sont Esprits et sont Saints,

nous pouvons affirmer que les deux nous enveloppent ou

nous envahissent avec Son Souffle. Pourquoi appeler aussi

Ceci Saint-Esprit et affirmer qu’il s’agit d’une Troisième

Personne?

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L’action de Dieu en nous est très importante. S’Il

est une personne ou non importe peu. Notre moindre modèle

de société, essentiel et nécessaire pour notre vie et santé est

la famille. Nous ne pouvons pas affirmer qu’une famille est

compète quand elle n’a que le père et un fils. Donc, dans la

Trinité, l’idéal pour nous, aujourd’hui, serait Dieu Père,

Mère et Fils. Ce serait ainsi il serait un modèle idéal de

famille et de société pour tous.

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9. Le Bien vient de Dieu et le mal vient de

l’homme

Le bien est fort et le mal est faible, parce que Dieu

est le bien. C’est pour cela que le bien est éternel et le mal

est passager.

Il n’y a rien en dehors de Dieu. Il est en tout. Nous

sommes tous comme plongés, immergés en Lui. Nous

sommes tous frères, parce que nous sommes tous fils de

Dieu. Nous sommes sortis, ou mieux, nous provenons du

même utérus. Notre désespoir n’est que le fruit du manque

d’information, manque de foi. Si nous sommes plongés,

trempés par Lui dedans et dehors, pourquoi avoir peur, être

craintifs ou désespérés?

Pourquoi pratiquer des actes qui ne nous font que du

mal, qui nous font souffrir si celui qui pratique le mal est

celui qui en souffre le plus? Le mal pratiqué contre

quelqu’un ou quelque chose revient infailliblement contre

celui qui l’a pratiqué. Il ne s’agit pas d’un événement qui

peut se produire ou non. C’est quelque chose d’immédiat,

mais que nous ne relions pas normalement à ce que nous

avons fait. Il semble que nous ne sommes pas libres,

pourtant c’est exactement ici que notre liberté se fait voir,

puisque comme fils de Dieu nous ne serions pas

effectivement libres si nous ne payions pas pour toutes nos

erreurs.

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Nous pouvons utiliser notre liberté pour faire le mal,

mais comme conséquence le même mal nous atteint, peut-

être avec une “autre face”.

Consciemment, les personnes en général savent que le

mal fait aux autres revient à eux-mêmes comme

autopunition. Dans le niveau inconscient, pourtant, tous

savent cela. Pratiquer n’importe quel acte mauvais contre les

autres est la même chose que chercher de la souffrance pour

soi-même.

Celui qui pratique le mal se punit, en souffrant plus

que celui qu’il a fait souffrir, parce qu’il ne souffre pas

seulement à cause du fait réalisé, mais pour ce qu’il désirait

faire. La même chose se passe avec celui qui fait le bien.

Non seulement il reçoit pour celui qu’il a fait mais aussi

pour ce qu’il avait l’intention de faire.

Le mal, effectivement, n’existe pas, c’est une

question d’interprétation, de point de vue. La Justice Divine

est présente en tout. Ce que, beaucoup de fois, nous

appelons châtiment ou disgrâce est toujours le meilleur pour

nous, dans ce moment-là. Notre manière de voir le monde,

notre capacité de juger les choses, notre compréhension des

faits est très petite face à la réalité. Cela ne signifie pas que

nous devons croiser les bras et attendre que tout se passe à

force du hasard. Nous devons lutter pour ce que nous

croyons être le correct, la vérité, le bien. Mais ce que se

passe avec nous est toujours le meilleur possible dans ce

moment-là, ce qui ne signifie pas que cela doit continuer

d’arriver.

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Dieu nous aime, nous garde, nous protège, nous

enveloppe. Il ne se laisse pas distraire, n’est jamais

inattentif, ne dort pas, Il ne S’impatiente pas, ne S’éloigne

pas et ne S’irrite avec personne.

Le bien vient de Dieu et le mal vient de l’homme. Le

bien est comme la force, l’énergie, le chemin ou celui qui

marche. Le mal n’est que les épines du chemin.

Dieu est le bien et Il veut le bonheur pour nous Il

sait que le bien gagne toujours et que le mal est aussi

passager que les caprices d’un enfant, qui peut recevoir un

décharge électrique quand il met son doigt sur la prise mais

qui apprend qu’il ne doit pas le répéter.

Celui qui vole est, d’une certaine façon, volé. Voler

est tuer, c’est, dans le fond, la même chose, parce que quand

quelqu’un tue, il enlève la vie et lorsque quelqu’un enlève

ce qui appartient à autrui, il est en train de voler. En se

comportant ainsi, il attire vers lui-même quelque chose de

semblable pour apaiser sa culpabilité.

Le correct, tout comme l’incorrect est une chose bien

relative. Cela dépend de l’éducation et aussi de l’évolution

de chacun. Par exemple, si nous apprenons que tuer les

oiseaux est un crime contre la nature, contre la vie et nous

faisons cela de toute façon, cet acte va peser dans notre

conscience et il peut entraîner des conséquences, quelque

souffrance comme autopunition. Néanmoins, si nous

apprenons que les oiseaux existent pour que nous les tuions,

nous ne nous sentirons pas coupables. Couper un arbre peut

être un crime pour les uns pendant que pour les autres ce ne

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sera qu’un fait normal, commun, ordinaire qui ne crée

aucune culpabilité.

Il y a eu un temps où les hommes s’entre-tuaient; il

arrivait même à manger de la chair et cela n’était pas

incorrect, parce qu’ils n’avaient pas appris qu’ils ne

devaient pas agir ainsi. Mais, aujourd’hui, beaucoup le

savent, ont la conscience que tuer un animal ou détruire un

arbre, sans aucune raison, est un péché, un crime, c’est

mauvais et crée de l’autopunition.

Personne ne peut donner ce qu’il n’a pas. Plus nous

apprenons, plus il nous est exigé, parce que nous avons

d’avantage à donner. Un professeur ne peut faire un examen

ou exiger de ses élèves un apprentissage qu’ils n’ont pas

encore eu.

Tout comme quelques élèves, dans une même classe,

en savent plus que les autres, la même chose se passe dans

notre vie, dans notre monde où la notion ou la conscience du

correct et de l’incorrect varie de l’un à l’autre. Un

comportement complètement condamnable par les uns sera

bien accepté par les autres comme une chose commune.

Cette différence de valeurs crée beaucoup de conflits. Il fait

que les uns condamnent les autres pour des fautes qu’ils

considèrent trop graves et qui par contre sont commises

naïvement.

Il serait très important qu’il y ait une communication

plus grande entre tous les peuples et nations pour que cette

dissemblance soit diminuée. Le manque de communication

rend la situation plus grave, parce que nous nous rappelons

difficilement que les valeurs “des autres” peuvent être

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différentes des nôtres. Ce qui est à nous correct ne l’est pas

toujours pour les autres. Et ce qui est péché pour quelques

uns, souvent ne l’est pas pour les autres. C’est pour cela

qu’il serait beaucoup plus facile si nous savions “comment

est l’autre”; quelles sont ses valeurs, c’est-à-dire, ce qui est

correct et ce qui est incorrect selon lui, selon son éducation

et ses origines. C’est évident que nous avons des règles

générales qui servent pour tous, mais, en même temps, il est

nécessaire d’avoir en tête cette question avant de condamner

quelqu’un à cause des ses actions incorrectes, mais qui pour

l’autre est normale et bonne.

Si les membres d’un jury avaient en eux, de façon

claire et bien définie, la différence de valeurs, beaucoup de

gens, qui emplissent aujourd’hui les prisons, seraient, sans

doute, heureux et sains avec leurs proches. La population

n’aurait rien à perdre avec cela, parce que la gravité de la

faute est équivalente à notre manière de l’envisager. En

d’autres termes, ce qui est considéré un comme un crime par

les jurés peut n’être même pas un doute pour l’accusé.

Dans la famille, beaucoup de ressentiments pourraient

être évités si on prenait en compte les différences de chacun.

Ce qui est incorrect, ce qui blesse l’épouse dans le

comportement du mari, peut être vu par lui de façon

complètement différente. La même chose se passe avec le

mari envers son épouse. Les parents se surprennent quand

ils pensent que les valeurs des enfants sont égales aux leurs.

Chacun est unique en tout, donc, si on veut se

connaître sont nécessaires beaucoup de dialogue, respect et

compréhension entre tous.

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La famille est vraiment une petite société, où chacun

est différent de l’autre. Ce sont exactement ces différences

qui nous font tous grandir et apprendre à vivre les uns avec

les autres, et ainsi être préparés à vivre dans le monde.

Les gouverneurs et d’autres chefs d’états devraient

être choisis entre ceux qui comprennent et respectent le plus

les différences individuelles. Personne ne donne ce qu’il ne

possède pas. Il ne sert à rien de vouloir qu’un individu soit

un excellent gouverneur seulement parce qu’il a été choisi

par le peuple. Si personne n’a pensé qu’il était suffisant de

le connaître mais qu’il connaisse les “autres”. Il ne suffit

pas de connaître l’élu mais savoir s’il connaît et s’il respecte

la façon d’être des autres personnes. Pour cela nous

n’avons pas besoin d’aller loin, il suffit d’observer comment

le candidat traite ses proches, principalement les fils.

La méchanceté n’est rien de plus que des

comportements ou des attitudes qui blessent, qui font mal à

quelqu’un. Des comportements qui sont vus comme

inadéquats par beaucoup et, en particulier, par ceux qui en

subissent les conséquences. Ces comportements ne sont que

des actions mauvaises. Des actions qui viennent toujours

des personnes qui pensent, pour quelque motif, qu’elles ont

leur raison.

L’objectif des personnes malfaisantes n’est pas de

faire le mal mais celui de se venger par les maux que les

autres lui ont causés. Donc, celui qui pratique le mal désire

faire le bien pour soi-même. Comme les actes ne sont que

des actes et ne peuvent pas être confondus avec les

personnes qui les pratiquent, nous ne pouvons pas affirmer

que le “Mal” existe, vraiment. Parce que seulement ceux qui

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sont malades pratiquent le mal. Comme personne n’est

mauvaise, car tous sont fils de Dieu, ils sont bons.

L’objectif de celui qui fait du mal n'est pas de nuire,

ainsi, tous sont bons et ne peuvent être vus comme mauvais,

sans espoir de changement, parce que tous ont une guérison.

Le “Mal” en tant qu’essentiellement “Mal” n’existe pas. Le

Bien est permanent, éternel. Être bon est la règle, le

normal, le sain.

Ce n’est pas seulement les hommes de politique qui

devraient être choisi parmi ceux qui comprennent le mieux

les différence individuelles mais aussi les professeurs,

prêtes, pasteurs, rabbins, etc. Enfin, toutes les personnes qui

d’une façon ou d’autre sont responsables d’un nombre plus

grand de personnes.

Dieu est notre tout, donc Il est notre modèle. Il

respect la façon d’être et d’agir de chacun de nous. Il est

patient, Il sait attendre. Il sait que, les uns plus tôt les autres

plus tard, les uns par un chemin les autre par d’autres, tous

arriveront à la perfection. Jamais aussi parfait que Lui mais

de toute façon un état de grande perfection. Si notre modèle

agit ainsi, sans rien exiger de nous que nous ne puissions

donner, sans exiger des changement rapides, sans établir une

limite de temps, en nous respectant dans tout et en nous

aimant toujours; est-ce que nous tentons de l’imiter?

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10. Anges ou angéliques?

Les anges sont les personnes bonnes, vivantes ou

mortes cela n’importe pas. C’est-à-dire physiquement

présentes dans ce monde ou non.

Notre esprit n’est pas totalement emprisonné à la

matière. Donc comme en pensée nous sommes capables

d’être dans une autre place, nous pouvons aussi,

spirituellement, être dans plus qu’un lieu en même temps.

Notre esprit peut accomplir des tâches qui ne

touchent qu’à l’esprit, que nous soyons vifs et éveillés. Cela

reste dans l’inconscient, c’est-à-dire que nous n’en prenons

pas conscience.

Pour nous il est bizarre que notre esprit se déplace

dans l’univers en réalisant des tâches inconnues à notre idée

consciente. Néanmoins, sous la vision de l’esprit, cela est

une chose normale, naturelle comme marcher de la salle à la

cuisine chez-nous.

Les esprits ne sont pas mieux ni pires parce qu’ils se

retrouvent dans cet état. La bonté ainsi que la méchanceté

sont des caractéristique de l’esprit et non pas du physique.

Personne ne s’améliore ou empire quand elle meurt.

Il y a une grande interdépendance entre le physique et

l’esprit, mais cela n’empêche pas que l’esprit accomplisse sa

mission comme esprit et comme être humain commun. Tout

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en étant éveillés, notre esprit peut exécuter de tâches qui

touchent seulement à lui, mais il agit de façon bien plus

libre quand nous dormons. Dans cet état, il n’y a pas de

soucis avec le physique, alors que lorsque nous sommes

éveillés et en activité, le physique peut courir des risques.

Par exemple, une personne, pendant qu’elle conduit, doit

être attentive pour ne pas avoir un accident.

Notre “esprit”, lorsqu’il réalise des actions

inconscientes, à nous, ne sort pas, à vrai dire, du corps. En

restant “ici”, il est aussi “là-bas”. Il s’agit d’être, en même

temps, dans des lieux différents et de réaliser plus qu’une

chose à la fois.

Consciemment nous sommes plus limités, mais, de

toute façon, nous réussissons à exécuter plusieurs tâches en

même temps. Nous sommes plus liés à la matière, nous

somme plus matière. Tout comme le physique le conscient

est aussi limité. Et, comme l’esprit, l’inconscient est libre et

illimité. Si nous avons un penchant pour la matière, au

physique, au touchable, au probable scientifiquement nous

devenons, en fait, très petits et limités. Si, au contraire, nous

nous permettons voir au delà de ce que nous yeux sont

capables, notre capacité augmente infiniment, en nous

rendant illimités.

Spirituellement il n’y a pas de différence entre vivants

et morts. Les différences n’existent que pour les vivants.

Normalement, nous ne voyons pas les esprits, mais ils nous

voient tant les esprits que les vivants.

En tant que vivants, nous avons l’impression que les

morts sont plus proches de Dieu que de nous. On se trompe

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carrément. Ils sont aussi proches de Dieu que nous. Si nous

ne sommes pas capables de voir Dieu dans cette vie, le

simple fait de laisser ce corps ne va pas faire que nous Le

rencontrions.

Dieu aime tous également, qu’ils soient vivants ou

“morts”. Il ne fait pas de distinction entre l’un et l’autre. Si

pour les esprits il n’y a pas de différence, pour Lui encore

moins.

De même que les anges ne sont que des bonnes

personnes, les démons ne sont que de personnes

“mauvaises”. Anges ou démons sont des esprits qui peuvent

être ou non seulement dans l’état spirituel. De la même

façon que les esprits sains sortent pour exécuter de tâches

salutaires, les esprits malades sortent pour faire ce qu’ils

veulent, ce qui leur semble intéressant et ce qui les

ressemble: méchancetés.

Prier à L’ange gardien est la même chose que passer

un contrat de travail avec une personne pour être

protectrice. C’est sûr que l’ange, dû à sa condition, peut

protéger mieux que la personne incarnée.

Nous pouvons demander la protection des anges.

Nous ne pouvons pas pour autant confondre cette demande

avec une prière à Dieu. Tout simplement parce que les anges

sont de personnes comme nous, les confondre avec Dieu

c’est de l’idolâtrie.

Dieu n’a pas des privilégiés qui sont près de Lui pour

exécuter des tâches spéciales. Il est ensemble et, en même

temps, au dessus de tous les êtres de l’Univers. Il n’y a pas

d’êtres parfaits; tous sont dans le chemin de la perfection.

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Dans la recherche de la perfection, mais parfait, seulement

Dieu. Rien ni personne est à Sa hauteur.

Nous sommes tous égaux. Nous passons tous les

mêmes niveaux d’évolution. Ainsi que nous passons de la

gestation à l’enfance, à l’adolescence et à la vie adulte. La

même chose se passe avec notre esprit. Nous ne naissons

pas enfantins dans l’esprit et ne mourrons pas adultes. Nous

naissons enfants et mourrons adultes seulement dans le

physique.

Le rythme de développement de l’esprit n’est pas la

même chose que notre corps. L’esprit est éternel, donc il a

tout l’éternité pour se développer, grandir et devenir adulte.

“Être momentanément mauvais” ce que nous

confondons avec “être mauvais” n’a rien à voir avec

l’évolution de l’esprit, mais simplement avec la santé. Tout

comme physiquement il n’y a pas de temps pour tomber

malade – enfant, adolescent ou adulte – la même chose se

passe avec l’esprit. Un esprit malade, appelé normalement

démon, n’est pas nécessairement plus en retard que celui

que nous appelons ange. La santé n’est pas signe de

maturité, tout comme être malade n’indique pas une

évolution plus petite.

Il n’y a pas de différence entre les anges et les saints.

Tant les anges que les saints sont des personnes qui ont vécu

exactement comme nous. Avec de défauts, des qualités et

des vertus mais qui ont cherché à avoir raison. Ils sont ceux

qui, beaucoup de fois, se sentent les plus pécheurs. Ils sont,

de fait, aussi pécheurs que les autres. Néanmoins, ils sont

des personnes qui ont envie d’améliorer, de faire le bien,

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d’avoir raison. Il ne se contente pas de répéter aujourd’hui

les mêmes fautes qu’hier et demain les mêmes

qu’aujourd’hui.

Nous avons appris que les anges sont des créatures

spéciales à côté de Dieu, avec la fonction de Le représenter

soit comme gardiens soit comme messagers. Ils ont été créés

spécialement et exclusivement pour cela. Les saints, pour

beaucoup de personnes, ne sont que des personnes bonnes,

assez rares qui ont beaucoup souffert et avec beaucoup de

patience. À cause de cela ils méritent être appelés saintes.

Ils méritent aussi un certaine retraite puisqu’ils sont à côté

de Dieu, en constante contemplation, et rien ni personne n’a

le pouvoir de les enlever le repos si mérité. Ainsi, nous

trouvons que les anges sont des sujets fidèles qui travaillent

constamment, sans cesse ni sans vacances pendant toute

l’éternité. Et que les saints, au contraire, sont pour toujours

des retraités.

Nous sommes tous frères, saints, anges, démons; fils

aimés du même Père. Nous avons tous le même Frère,

Jésus. Vivant ou “morts” plus ou moins évolués nous

sommes tous frères et tous égaux. Nous avons la même

origine, nous sommes de la même essence: nous aurons la

même fin.

Nous sommes tous bons car nous sommes venus de Dieu.

Nous sommes nés pour être heureux mais nous le

réussissons seulement si nous réalisons la mission que nous

avons choisie avant de naître. Dieu ne nous impose nulle

chose. C’est nous que décidons de notre sort. Quand nous

choisissons les choses auxquelles nous ne sommes pas aptes

cela ne signifie pas la chute éternelle. Nos fautes et vertus

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ne sont qu’un essai à la recherche de l’objectif qui est la

perfection. Nous, anges ou démon, vivants ou “morts”,

marchons vers le même “port”¸ qui est Dieu.

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Conclusion

Nous sommes éternels en tant qu’esprit. Nous

n’avons pas eu un début ni n’aurons pas une fin. Dieu est la

source qui nous a donné l’origine. Pour cela notre “être” est

parfait.

Nous sommes éternellement libres, même si nous

n’en avons pas conscience. Dès la conception nous pouvons

faire des choix inadéquats mais nous savons toujours ce que

nous faisons.

Dieu ne nous a pas crées, il nous est en train de nous

créer. Il ne nous crée pas comme des choses qui ne peuvent

pas donner d’opinion sur comment elles veulent être. Il nous

crée selon notre choix, notre désir.

Tout ce qui nous arrive est donné par Lui et c’est nous

qui demandons, consciemment ou inconsciemment. Donc,

pour évaluer nos prières il suffit de regarder autour et voir

ce qui arrive avec nous.

Tout désir est une prière. Toute action pour quelque

chose est une prière. Si l’objectif est positif ou négatif c’est

toujours une prière car Dieu ne fait que réaliser.

Quand nous mourrons, nous n’allons pas vers un lieu

appelé ciel ou enfer, car l’un et l’autre ne sont qu’un état

intérieur, un état de l’esprit.

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Il existe un seul Dieu qui est le Seigneur et Créateur

de toutes les choses. Il est infiniment bon et puissant. Il a

tout créé et crée pour sa gloire, Son plaisir et de toute la

création.

Jésus est Dieu humain. Comme homme il a été aussi

humain que nous. Comme Dieu, Il a choisi de mourir sur la

croix pour nous donner l’exemple de courage de force et

d’humilité. Il a décidé de Se faire homme pour rendre plus

facile la communication avec nous. Ainsi Il a enseigné sur

Lui-même comme s’il s’agissait d’une autre personne – en

parlant sur le Père. Si Jésus parlait clairement nous aurions

eu encore plus de difficulté à le comprendre.

L’être humain, en général, trouve qu’il est assez

adulte pour prendre soin de lui-même, mais ce n’est pas bien

cela car les fils adultes ne sont pas moins fils et ils

bénéficient beaucoup du rapport avec leurs parents. Ainsi,

personne n’est assez adulte pour ne pas avoir besoin de

Dieu.

Il n’y a rien en dehors de Dieu. Il est tout. Nous

somme comme immergés dans Lui. Nous sommes tous

frères, même si quelques uns se retrouvent dans un état

d’évolution plus haut et d’autres plus bas. Ainsi comme tous

les élèves d’une école sont des camarades, qu’ils soient à la

maternelle où dans le cours supérieur.

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L’auteur:

Judith Rodrigues Dias, fille

d’Aristides Inácio Dias et

Zilda Rodrigues Dias, est née

le 7 décembre 1952, dans la

ville de Resplendor état de

Minas Gerais au Brésil.

Catholique, elle a fait sa

première communion à 8 ans.

C’est son père qui lui a fait le

catéchisme.

Elle a quitté sa ville natale à

10 ans, lorsqu’elle est allée

habiter avec ses parents à

Umuarama, état du Paraná.

FORMATION:

Elle a obtenu son brevet dans le Cours de Formation de

Psychologues et la Licence en Psychologie dans la Faculté

de Philosophie, Sciences et Lettres “Tuiuti”, à Curitiba, état

du Paraná.

activité actuelle:

Psychologue clinique. Travaillant comme psychologue dès

sa formation en mars 1991- registre CRP 08/04436.

Cours:

-Cours en Hypnose Clinique (théorique et pratique), 28h,

1997,

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-Cours Intensif de langue anglaise, 8 semaines en 1998, à

L’Aspect International Language School à Manhatan, New

York;

-Anglais élémentaire, Wizzard, conclu en 2002

-Première Journée Maringaense de Psychologie, 20h, en

août 2005, réalisée par le CRP du Parana;

-Développement et Leadership de l’Institut National

d’Excélence Humaine – INEX, 34h, février 2008;

-Leadership – Le Facteur Résultant, par Business Center

Entraînement, 8h, avril 2008.

Auteur de:

- O céu e a terra: meditações sobre a vida divina em nós.

Sarandi: Humanitas Vivens, 2008, 98 p., ISBN 978-85-

61837-01-3.

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“Le Ciel et la Terre” est un livre inspiré qui a

comme but transmettre des informations à tous

ceux qui sont à la hauteur de réceptivité des

nouvelles connaissances et qui sont assoiffés

de croissance de façon générale, mais

principalement en relation à Dieu et Son

rapport avec les hommes et Sa Création.”

Judith Rodrigues Dias

[email protected]

Tel.: 055-44-3263-8930

(13:00 – 18:00) – Maringá-PR-Brasil.

Humanitas Vivens Ltda

www.humanitasvivens.com.br