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Judith Rodrigues DIAS
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3
LE CIEL ET LA TERRE Méditations sur la Vie Divine
chez nous
4
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Judith Rodrigues Dias
LE CIEL ET LA TERRE Méditations sur la Vie Divine
chez nous
TRADUCCION
Cássio David da Silva
Humanitas Vivens Ltda
Une institution au service de la vie Sarandi (PR) - Brasil 2010
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Copyright 2010 by Humanitas Vivens Ltda
EDITEUR:
Daniela VALENTINI / José Francisco de Assis DIAS
COMITÉ DE RÉDACION
André Luis Sena dos SANTOS / Anna Ligia CORDEIRO BOTTOS
Márcio Pedro CABRAL
TRADUCCION
Cássio David da Silva
RELECTURE
Faber Miquelin
COUVERTURE, DIAGRAMME ET DESSEIN:
Agnaldo Jorge MARTINS
Données Internationales de Catalogage dans la Publication (CIP)
Bibliothécaire : Ivani Baptista CRB-9/331
Le contenu de cette œuvre aussi bien que les arguments exposés sont de
responsabilité exclusive de ces auteurs et ne représente pas le point de vue de
l’éditrice, de ses représentants ou éditeurs. Tous droits réservés. Toute
reproduction de l’ensemble ou partie de cette œuvre ou sa transmission sous
n’importe quelle forme et moyen ou son stockage sur un système ou banque
de données doit avoir l’autorisation préalable par écrit de l’Auteur et de
l’éditrice Humanistas Vivens Ltda.
Praça Ipiranga, 255 B, Sala 01. Centre, CEP 87112-210 – Sarandi-PR (BR)
www.humanitasvivens.com.br - [email protected]
Phones: (44) 3042-2233 – 9904-4231.
Dias,Judith Rodrigues D541c Le ciel et la terre: meditations sur la
vie divine chez nous / Judith Rodrigues Dias.
Traduccion Cássio David da Silva. -- Sarandi,
Pr : Humanitas Vivens, 2010.
132 p.
ISBN 978-85-61837-24-2
Modo de acesso: www.humanitasvivens.com.br
1. Divindade – Meditações. 2. Dimensão
humana. 3. Vida divina – Meditações. 4.
Religião.
CDD-DIR 4.ed. 231
7
Remerciements
Je remercie tous ceux qui m’ont apporté toute aide pour que ce livre
devienne réalité, notamment, à Cássio David da Silva que a fait la
traduction en langue française.
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9
Indice
Introduction .......................................................................
PARTE I: DIMENSION HUMAINE .............................
1. L’Origine de l’Homme ..................................................
2. Liberté et Responsabilité ................................................
3. L'amour et le mariage ......................................................
4. Le sexe ............................................................................
5. L’inconscient ..................................................................
6. L'Unité Universelle de Tous les Etres ............................
PARTE II: DIMENSION DIVINE ................................
1. Nous Avons l’Origine Divine ........................................
2. Prières Positives ou Négatives .......................................
3. Ciel et enfer ......................................................................
4. Démons ou possédés? .......................................................
5. Jésus de Nazareth est Dieu ................................................
6. La Miséricorde de Dieu est infinie et éternelle ..................
7. Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit .....................................
8. Trinité Sainte: Famille Divine ............................................
9. Le Bien vient de Dieu et
le mal vient de l’homme .........................................................
10. Anges ou angéliques? ......................................................
Conclusion ..........................................................................
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Introduction
Dans ce livre, je relate mes expériences spirituelles.
Ce n’est pas “l’intellectuelle” ni “la psychologue” qui
l’écrit. Tout ce que j’ai écrit, je l’ai fait pendant mes prières
et mes moments quotidiens d’intimité avec Dieu, Sagesse
Infinie qui habite toutes les créatures.
Je ne suis qu’une voix qui clame:
Dieu existe! Il est l’unique Seigneur et Créateur de
toutes les choses. Il est infiniment bon et miséricordieux. Il
a toujours crée et il crée encore. Tout ce qu’il a créé et qu’il
crée est bon et éternel.
Il Se met dans chaque créature, la plus petite qu’elle
soit. Il est amour, donc nous les sommes aussi, puisqu’Il
“est” chez nous. Il est simple et il est “père”. Il était et sera
présent dans tout depuis toujours.
Chez-Lui il n’y a pas de contradiction, ni erreur ni
incohérence. Tout suit son cours – dirigé par Lui -, tout
concourt au bien, au plaisir, à l’allégresse et à le bonheur;
même que cela puisse nous sembler très difficile.
Dieu nous parle aujourd’hui, comme Il a toujours
parlé et continuera de parler, parce qu’Il est le même “Hier,
aujourd’hui et toujours”. Ainsi, nous pouvons, aujourd’hui,
recevoir de nouvelles informations sur de choses passées,
12
car nous recevons selon notre évolution et selon le moment
où nous vivons.
Nous sommes fils de Dieu, Nous n’avons pas besoin
d’implorer, juste demander, cela suffit. Il nous donne
toujours tout ce que nous demandons, mais ce n’est pas
assez demander inconsciemment. Il est nécessaire de vouloir
vraiment et demander avec le cœur. Je ne dis pas qu’il nous
faut une grande foi, mais tout simplement que nous avons
besoin de vouloir.
Ce que j’écris n’étant pas objet de recherche, je ne
cite pas de sources ni bibliographie.
13
PARTE I
DIMENSION HUMAINE
14
1. L’Origine de l’Homme
Nous sommes éternels. En tant qu’esprits, nous
n’avons pas eu un début et n’aurons pas une fin. La
“source” qui nous a engendrés est Dieu même peu importe
le terme utilisé pour L’identifier. Alors notre “être” est
parfait parce qu’il est l’essence divine chez-nous. Nous
sommes de fait les fils légitimes de Dieu, et Il nous aime
avec un amour illimité et éternel.
Nous sommes éternellement libres, bien que nous
n’en ayons pas conscience. Nous choisissons tout ce que
nous sommes et tout ce qui a rapport avec nous. Par
conséquent, nous somme les seuls responsables de tout ce
qui se passe avec nous et aussi de ce que nous sommes
physiquement, mentalement et émotionnellement. Quand
nous nous plaignons, de quoi qu’il soit, c’est que nous
essayons de transmettre à autrui notre propre responsabilité.
Il se peut même que notre objectif, lorsque nous
“avons choisi nos parents”, ait été les aider, mais souvent,
après, nous nous sommes faits contaminer par les grands
parents, parents, ancêtres et même par les personnes qui
nous entourent et, alors, nous faisons des choix inadéquats
qui arrivent à causer de préjudices aux autres et à nous
mêmes.
Dans la conception, dans le moment de l’union de
l’ovule et du spermatozoïde, notre “moi spirituel” vient faire
partie de cette union. Quand nous abandonnons notre
15
physique, nous rentrons le monde spirituel pas comme un
“morceau”, mais comme personnes entières, normales, avec
plus d’expérience. Ce qui ne signifie pas meilleures ou
pires, seulement plus expérimentées.
Avec la mort, notre liberté augmente, car le corps
physique nous limite à tel point que, souvent, nous oublions
même que nous ne sommes pas seulement matière et que
nous avons ce corps dans cette étape de la vie. Il y a, une
évidemment, différence entre “l’avant” et “l’après”, mais
elle est bien plus petite que ce que nous avons l’habitude
d’imaginer.
Dans la conception, il y a la rencontre du moi
spirituel, ovule et spermatozoïde. Le moi spirituel contient
une “marque indélébile” – présence – de Dieu, de ce fait il
porte toutes les qualités divines. Par exemple: liberté,
responsabilité, intelligence, sagesse, santé, bonté, amour;
toutes illimitées et éternelles. L’ovule porte en soi, dans son
noyau, l’inconscient, qui est unique, mais, en même temps,
avec des signes spéciaux. Il contient tous les héritages de la
mère, déjà sélectionnés par l’esprit. Le spermatozoïde, aussi
bien que l’ovule, porte aussi chez-lui l’inconscient.
La conscience dépend du cerveau que a lieu au
moment de la conception. Pendant les premiers cinq mois
de gestation, l’enfant n’a que la mémoire inconsciente. De
toute façon il a le pouvoir de décision; il est libre de choisir,
d’enregistrer, de sentir, de programmer ou pas le futur. Il
sait, dès la conception, ce qui est correct et incorrect. Il est
libre de prendre parti dans une dispute entre ses parents, par
exemple. Pourtant si cela arrive jusqu’au cinquième moi de
16
gestation, le souvenir reste seulement dans l’inconscient et
l’enfant ne s’en rappellera jamais consciemment.
La conscience est acquise graduellement à partir de
la conception, mais nous ne pouvons pas dire qu’elle existe
effectivement qu’à partir du cinquième mois de gestation.
Ce n’est qu’à partir de cet âge que l’enfant peut apercevoir
quelque chose cognitivement. Il aperçoit tout, toujours, mais
ce qui se passe jusqu’au cinquième mois de gestation reste
seulement dans la mémoire inconsciente, et il n’en prendra
connaissance que s’il active cette mémoire.
Le développement du conscient débute dans la
conception, en existant à partir du cinquième mois de
gestation, mais l’enfant ne sera capable de se rappeler de
quelque chose qu’à partir de la naissance. Il peut se rappeler
de sa propre naissance pendant la première année de vie.
Après cela cet événement reste seulement dans la mémoire
inconsciente.
A cinq ans l’enfant peut avoir sa conscience
totalement développée, ayant, donc, la capacité mentale
égale aux adultes. La conscience fonctionne comme une
sorte de protecteur des influences externes. L’enfant est bien
plus vulnérable aux influences paternelles jusqu’au
cinquième mois de gestation, soient-elles positives ou
négatives. Progressivement l’enfant devient moins sujet
jusqu’à la cinquième année de vie.
Il peut jusqu’à cinq ans, s’il le veut, comprendre tout
ce qui se passe avec lui et aussi avec les personnes avec
lesquelles il vit. Parce que, jusqu’à cet âge, l’inconscient est
bien ouvert. Puisque l’inconscient est commun, l’enfant sait,
17
par exemple, le pourquoi de l’agressivité du père ou de la
soumission de la mère. Et, en connaissant l’origine des
comportements des parents, l’enfant peut les comprendre et
les pardonner même quand il est agressé.
18
2. Liberté et Responsabilité
Dès la conception, l’enfant peut faire des choix
inadéquats, mais il “sait” toujours ce qu’il fait et se punit lui
même pour toutes les erreurs, car, au-delà d’être libre, il est
aussi responsable. C’est lui qui, dans une situation
traumatisante, va choisir de se traumatiser ou non. Il choisit
encore s’il va se désenchanter ou non de ceux qui en sont
responsables. Par exemple, dans une situation de conflit, de
dispute entre parents, quand la mère est enceinte, le bébé est
celui qui décide de quoi sentir et de quoi faire avec soi
même. Lui, qui tout en étant dans l’utérus maternel, il ne
peut pas être considéré comme victime, puisque c’est à lui
de décider, n’importe quelle soit la situation entre les
parents.
L’inconscient est toujours le même, quelque soit l’âge
de l’enfant ou de la personne. C’est comme une banque de
données qui est manipulée, au début, par l’esprit et, plus
tard, quand l’enfant possède déjà la conscience, par lui
même qui manipule “consciemment” son inconscient.
C’est le conscient qui exerce le commandement,
néanmoins, comme dans l’inconscient, tout est présent et se
présente tellement actif comme s’il arrivait ici et
maintenant. Il peut exister des réactions se référant à sa
“vie” – «expériences” - antérieure. Par exemple, une
personne qui a été pessimiste pendant trente ans de sa vie ou
qui a hérité de ce pessimisme de ses ancêtres ne réussit pas,
19
tout simplement, du jour au lendemain, à cesser d’être
pessimiste. Il faudra qu’il reprogramme son inconscient, ou
alors il ne sera jamais une personne optimiste.
Le fonctionnement de notre organisme est le “fruit”
de notre inconscient, mais il est programmé par notre
conscient. Nous sommes les seuls responsables de tout ce
qui se passe avec nous, même qu’il puisse sembler absurde,
donc nous ne sommes pas de victimes dans aucune
situation.
L’adolescent est dans une période de grands
changements physiques qui d’ordinaire l’effraient. C’est une
période de transition entre l’“être” enfant et l’“être” adulte.
En général, il ne se sent pas enfant, pourtant, il éprouve
quelques fois l’envie de jouer. Cependant il trouve que jouer
est humiliant car cela montrerait qu’il n’a pas encore grandi.
Il pense que, puisqu’il n’est plus enfant, il doit être adulte,
mais il n’y est pas encore prêt.
Il prend tellement au sérieux le “être” adulte que,
parfois, il devient plus rigoureux que les adultes. Il va
jusqu’à donner des conseils aux parents.
C’est l’époque de la vie où on se connaît le moins, car
on commence à sentir des choses qui appartiennent à l’âge
adulte et, en même temps, on continue à avoir des
sentiments caractéristiques de l’enfance.
Ce que manque aux adolescente pour qu'ils
rétablissent la paix avec eux-même c’est qu'on ne cesse
jamais d’être enfant. Il faut savoir qu’il n’y a que des
additions dans nous. Ainsi, l’enfant sera toujours en nous.
20
L’adolescent, aussi bien que l’adulte, ont en eux-
mêmes, présent et actif tout ce qui s’est passé jusqu’à cette
âge. Il est capable d’assumer des nouvelles responsabilités,
mais, il doit se rappeler que le normal pour lui c’est ce qu’il
est en train de sentir.
21
3. L'amour et le mariage
Dieu ne nous a pas créés comme des choses qui ne
peuvent pas choisir ou donner des opinions de comment
elles veulent être. Il nous a crées et construits au fur et à
mesure selon nos désirs. Nous n’avons pas été créés, nous
sommes en train d’être créé. Nous ne sommes pas des
produits achevés, nous sommes en progrès constant. C’est
nous qui choisissons tout et c’est Dieu qui nous le donne.
Cependant nous avons peu de conscience de cette liberté de
choix pendant notre vie, alors, souvent, nous
responsabilisons Dieu de notre destin, de ce que nous
sommes, avons ou faisons. Nous trouvons que nous sommes
des victimes du hasard.
Il ne nous arrive que ce que nous permettons ou ce
que nous désirons qu’il nous arrive et rien, absolument rien,
de ce qui est en dehors de notre contrôle, qui n’ait pas été
choisi par nous même et, donc, qui ne soit de notre entière
responsabilité.
Dieu désire notre bonheur, pourtant Il nous a fait
libres, et c’est en faisant l’usage de cette liberté que nous
pouvons choisir de vivre malheureux.
Nous ne sommes pas libres seulement dans le début
de notre vie mais nous continuons libres pendant toute notre
existence. De cette façon, c’est nous qui choisissons d’aimer
une personne et de vivre avec elle toute la vie ou l’aimer et
vivre lointain. Aimer et vivre heureux avec qui on aime,
22
aimer une personne et vivre avec une autre ou aimer
quelqu’un et vivre seul.
L’amour authentique est réciproque. Il n’y a pas
d’amour franc, c’est-à-dire, capable de faire deux personnes
se décider de vivre ensemble la vie durant dans une seule
personne. Ou les deux s’aiment ou l’amour n’existe pas.
Le vrai amour est un sentiment fort. C’est du respect
mutuel. C’est la compréhension, le dévouement, c’est
vouloir le bien de l’autre, c’est vouloir être ensemble dans
tous les moments, c’est donner la vie (si nécessaire), c’est
voir et comprendre les limites, c’est apercevoir les vertus et
les faiblesses. C’est ne pas confondre la personne de l’autre
avec ses actions; c’est inconditionnel. Donc, le vrai amour
est incomparable.
C’est l’amour qui détermine l’existence ou non du
mariage. L’autorité religieuse, comme représentante de
Dieu, bénit ce qui est réalisé par l’amour des deux. C’est
une union d’âmes. Donc, où il n’y a pas d’amour, le mariage
n’existe pas.
L’amour authentique est éternel, donc un couple qui
s’est aimé, s’aime et s’aimera pour toujours, même quand
nous avons l’impression que l’amour est fini: l’amour est
“indissoluble”.
Plusieurs fois nous confondons l’être avec le faire,
ainsi nous confondons la personne aimée avec ses actions et
cela nous fait penser que l’amour est fini seulement parce
que nous n’acceptons pas la façon d’agir et les actes de
l’autre personne.
23
Il y a des personnes qui choisissent aimer toutes les
autres personnes avec la même intensité, c’est-à-dire,
n’aimer personne de manière spéciale. Nous pouvons dire
que ces personnes ne sont pas douées au mariage, car, en ne
faisant pas de distinction, il devient impossible de se
dévouer à quelqu’un en particulier.
Aimer quelqu’un de manière spéciale ne signifie pas
ne pas aimer les autres, puisque l’amour est infini soit en
durée soit dans la quantité de ses objets.
Le mariage est réalisé dans "l’âme” et il ne peut pas
être confondu avec l’attirance physique ou l’intérêt de
n’importe quelle autre espèce. C’est un ajout des forces,
c’est devenir plus fort. C’est faire partie de quelqu’un. C’est
sentir la douleur, la joie, la tristesse, le bonheur et le plaisir
avec l’autre, sans compter le fait d’être ensemble ou pas.
Quand l’un se sent mal, sans connaître le pourquoi, il doit, si
possible, vérifier ce qui se passe avec l’autre, car il peut
avoir besoin d’aide.
L’harmonie conjugale ne dépend pas tout simplement
de l’amour, mais aussi du comportement, car aimer c’est
une chose mais faire voir l’amour c’est tout autre chose,
c’est vivre cet amour. Un couple qui s’aime peut passer tout
la vie en se disputant, dans un enfer complet. Par contre un
autre couple qui est ensemble à cause d’un intérêt
quelconque peut vivre en harmonie. Alors, l’amour ne peut
pas être mesuré par des actions, par la relation mais tout
seulement par les sentiments qui “poussent” de l’esprit, car,
dans la superficie, dans la conscience, il peut être mélangé
ou confondu avec des sensations momentanées générées
24
par des conflits dans la relation et qui n’ont rien à voir avec
le manque d’amour.
Beaucoup de couples se séparent parce qu’ils sont
confus à cause des problèmes dans leur relation et passent
toute la vie éloignés, en cherchant, chacun de son côté, à
trouver son partenaire idéal et ils ne le trouvent pas, parce
qu’ils ne savent pas ou se rendent compte trop tard que la
question réside dans la relation et non pas dans l’amour.
25
4. Le sexe
Sexe est un sujet qui tourmente beaucoup de gens, car
lorsqu’on parle beaucoup d’un sujet c’est qu’il gêne. Et le
sexe ou la malice sexuelle est présente en presque tout: dans
les feuilletons, dans les blagues, dans les discussions entre
des amis et dans plusieurs autres situations.
On croit que la personne qui n’a pas de relations
sexuelles fréquentes ou au moins régulièrement n’est pas
saine. Elle est malade ou le sera.
Être homme ou être femme ne signifie pas être
sexuellement actif. Ce qui fait un individu homme ou
femme n’est pas le fait d’avoir des relations sexuelles.
Chez-nous, tout a sa place correcte et quand ce n’est pas le
cas il y a le conflit.
Lorsque Dieu a crée le sexe il savait la confusion que
nous en ferions, puisque plus grand est la tendance à la
souffrance, plus grand est le rejet ou la mutilation de ce qui
peut concourir pour le bonheur. C’est pour cela qu’il existe
tant de conflits sexuels. Une fois que le sexe est une grande
source de plaisir et que l’être humain, en se sentant coupable
de tant de choses et en ayant besoin de punition et non pas
de plaisir, rien de meilleur que de le transformer en une
chose mauvaise, en pêché: exactement le contraire de ce que
Dieu a été.
26
Je crois que le sexe a été créé pour le plaisir aussi et
non pas seulement pour la procréation. Si nous, humains,
devenons heureux avec le bonheur de nos fils, pourquoi
Dieu ne le serait pas?
Nous sommes libres et nous avons les “moyens” de
faire de notre vie un enfer ou un paradis, cela ne dépendra
que de nous-mêmes. De la même façon que nous pouvons
utiliser nos mains pour bénir, nous pouvons aussi les utiliser
pour tuer. Tout nous est disponible et nous pouvons en
utiliser soit pour le bien soit pour le mal. Même les
aliments, quand ils sont ingérés de façon adéquate, nous
rendent la vie, au contraire, ils peuvent nous tuer. Le sexe
n’est pas le seul cadeau de Dieu que nous utilisons souvent
pour le mal. En fait, il n’en est qu’un encore.
Quand nous sommes sains, nous sommes bons pour
nous mêmes et avec les autres; nous sommes amis,
responsables, joyeux et nous cherchons à faire seulement ce
qui crée du bonheur. Nous aimons tous et tout, nous savons
et faisons seulement ce qui est le meilleur pour nous et pour
les autres.
Sentir de l’attirance physique envers une personne
qui, pour n’importe quelle raison ne peut pas être à nous, est
la même chose qu’avoir envie de voler. Vouloir est une
chose, la réaliser est tout à fait différent. Sentir vient des
impulsions, faire vient de la raison. Je peux avoir envie
d’agresser quelqu’un physiquement, lorsqu’il n’a rien fait
pour le mériter, néanmoins je ne peux pas et je ne dois pas
le faire.
27
Si une personne mariée commence à distribuer
aléatoirement ses biens, évidemment l’autre va se sentir volé
et cela va créer un conflit et de le malheur pour les deux. La
même chose se passe avec le sexe. Il y a toujours une limite
pour toutes les choses. La mesure dépendra de chacun. La
raison doit être toujours alliée à la volonté. Éviter des
conflits ne fait pas de mal à personne.
L’expression “loin des yeux, loin du cœur” est
utilisée, maintes fois, pour justifier les trahisons
conjugales. Mais c’est une grande faute, puisque ce que les
yeux ne voient pas quelques fois blessent plus, car nous
savons qu’il se passe quelque chose mais nous ne savons
pas exactement quoi. Cela crée un conflit très grand car la
personne trahie se sent trompée, puisque s’il était devant
ses yeux elle aurait le droit de se défendre.
Quand une personne fait quelque chose d’incorrecte,
qui blesse quelqu’un, elle est la première à se punir, à se
dénoncer pour diminuer le sentiment de culpabilité. Elle
fait cela inconsciemment. Mais elle laisse bien clair à l’autre
que quelque chose ne va pas. Outre le fait de démontrer, de
quelque façon, qu’elle est coupable, ce qui permettrait à
l’autre de l’apercevoir, il existe l’inconscient qui est
commun à tous, donc tout ce qui se passe avec l’un l’autre
ressent.
Normalement les personnes ne prennent pas
conscience de tout ce qui se passe avec les autres, pourtant il
y a une communication spéciale entre les personnes qui
s’aiment, facilitant donc de “connaître” ce qui arrive avec
l’autre. Cela rend la situation très difficile pour la personne
qui veut cacher quelque chose, puisqu’elle a l’inconscient
28
commun. Normalement elle veut se cacher de la personne
qui connaît plus que les autres (la personne aimée) et par
comble elle se comporte de façon à se dénoncer. C’est pour
cela qui tôt ou tard, même si elle s’efforce de tromper, elle
va s’apercevoir qu’elle a perdu son temps. Car l’autre non
seulement a aperçu ce qui se passait comme elle est devenue
très blessée, et la relation conjugale qu’on voulait préserver
est totalement ruinée. À la fin, la personne qui pensait
tromper ou “épargner” l’autre, aperçoit qu’elle a réussi
seulement à se tromper elle-même et plus personne.
Nul n’est capable de cacher n’importe quoi de
personne, si quelqu’un pense qu’il est en train de le réussir il
ne trompe que lui-même. Quand nous nous comportons de
façon à causer un préjudice à quelqu’un, les plus
désavantagés c’est nous-mêmes.
Tout ce qui nous donne du vrai plaisir, qui ne soit pas
un simple “plaisir” physique, mais qui touche l’âme et qui
ne crée pas de souffrance à personne, est un cadeau de Dieu,
une bénédiction du Père et doit être apprécié sans peur et
sans culpabilité.
29
5. L’inconscient
L’inconscient est un code génétique placé dans
l’intérieur de chaque cellule. Il y est enregistré le passé, le
présent et le futur, en termes d’expérience de vie, qui
peuvent avoir été ou être vécus, pour toute la création et de
tous les temps. En d’autres termes, l’inconscient est unique
et commun à toute la création, non seulement à l’humanité.
C’est parce que nous utilisons notre éternelle liberté
que nous choisissons le bien ou le mal, car tout est à notre
disposition.
En considérant que dans l’inconscient il est enregistré
le passé complet et aussi le futur complet, nous pouvons
conclure que tout est un éternel présent, puisque nous
pouvons faire usage de n’importe quelle information, peu
importe qu’elle appartienne à un passé ou à un futur aussi
lointain.
Nous pouvons choisir les choses bonnes ou
mauvaises, comme quelqu’un qui va au supermarché avec
assez d’argent pour acheter tout ce qu’il désire. Cela en
considérant un supermarché qui a tout.
Nous sommes libres de choisir ce que nous voulons,
quels qui aient été les choix de nos parents ou ancêtres, mais
la plus part du temps nous essayons de les imiter.
30
Pour activer notre mémoire inconsciente il suffit de
se détendre et entrer en contact non seulement avec notre
inconscient mais aussi avec celui de n’importe quelle
personne et même n’importe quelle créature de n’importe
quel temps, car l’inconscient est unique. C’est pour cela qui
lorsque nous commettons une faute ou nous réalisons une
action bonne ou mauvaise nous interférons dans l’ordre de
tout l’univers, mais surtout dans celle de notre propre être.
Nous sommes l’intégration du moi spirituel avec
toutes nos expériences. Il n’existe pas le passé, tout est en
nous comme un éternel présent.
C’est notre conscience qui exerce le commandement,
mais nous sommes constamment influencés par des
expériences passées enregistrées dans notre inconscient.
Tout est enregistré ou registré, soient les expériences
positives, soient les négatives. Notre bonheur ou notre
malheur ne dépend que de nous, de nos choix.
Nous pouvons exercer mentalement, beaucoup
d’influence sur les autres. Pourtant, cette influence se réalise
surtout par le moyen de notre conscient, de notre pensée.
Néanmoins, nous pouvons concourir positivement avec tout
l’univers, mais surtout avec les personnes qui nous
connaissons, car nous sommes, d’une certaine façon,
responsables de tous ces gens.
Sur l’inconscient, nous pouvons encore dire:
imaginons un grand livre, avec beaucoup de pages. Dans ce
livre, il est écrit des phrases ou de mots que nous pouvons
voir ou lire, mais pour cela nous avons besoin d’un peu
d’effort, tout comme on fait pour voir le filigrane d’une
31
pièce d’argent. Pendant notre existence, nous vivons ce que
nous choisissons et dans la mesure où nous choisissons,
nous soulignons les taches les rendant plus lisibles. Ainsi
nous faisons notre page devenir différente de celles des
autres. Si nous voulons, nous pouvons imiter les autres
parce que nous avons accès à tout le livre.
Nous sommes libres, mais quelques fois, nous nous
laissons, emporter par des choses que nos parents, grands
parentes ou ancêtres (peu importe la distance, le livre est le
même) ont fait, c’est-à-dire, ont vécu. En agissant comme
ça, nous donnons séquence à des comportements que nous
choisissons librement et dont nous rendons les autres
responsables: prétendant qu’il s’agit d’héritage génétique,
donc une fatalité. Nous nous enlevons de la condition de
libres et responsables de tout ce qui arrive avec nous, nous
nous mettons dans la situation de victimes du destin.
Nous pouvons être uniques, parce que les possibilités
qui sont à notre disposition sont infinies. Dieu nous a fait
uniques, mais Il nous a donné la pleine liberté de choix et
c’est en l’utilisant que nous choisissons d’imiter les autres.
En comparant l’inconscient avec un ordinateur, nous
disons que l’énergie qui permet son fonctionnement est
l’énergie vitale. Mais, outre l’énergie il faut un instructeur et
une assistance technique. Ce que je veux dire c’est que nous
ne pouvons absolument rien sans Dieu, et Il ne nous
donnerait pas un “ordinateur” aussi performant si cela nous
faisait ne plus avoir besoins de Lui, parce qu’Il nous aime et
qu’Il nous veut tout proches à Lui même.
32
Nous sommes sages dans la mesure où nous avons
conscience de notre dépendance de Dieu – peu importe
comment nous L’appelons. Même si nous l’essayons, nous
n’allons jamais réussir à nous séparer ou devenir
indépendants, car Il est notre essence. Croire que nous
pouvons vivre sans Dieu est la même chose qu’affirmer
qu’un être vivant peu vivre sans la vie.
33
6. L'Unité Universelle de Tous les Etres
Nous sommes un avec Dieu et tout l’univers.
L’univers est un être individuel comme une amibe, qui est
unicellulaire. Comme le dit le dicton:
“La taille n’est pas tout!”.
L’univers, constitué par d’une infinité de galaxies
contenant, chacune, plusieurs mondes et, chacun d’eux une
infinité d’êtres de toute espèce, est vivant. Tout a de la vie,
même si, à nos yeux, il ne grandit pas, ne se développe pas
ou ne bouge pas. En plus de ce que nous voyons ou nous
savons qui existe, il y a beaucoup d’autres réalités vivantes
dans l’univers. Par exemple, l’eau, l’air ou la terre ne
contiennent pas seulement des êtres vivants. Eux-mêmes, ils
ont une espèce de vie, car Dieu est en tout, et Il est la vie
même. Il existe une quantité énorme d’êtres qui échappe
complètement à notre compréhension.
Notre conscient qui nous permet d’avoir la
connaissance scientifique des choses ne nous donne jamais
la possibilité d’embrasser le Tout, parce que, consciemment
nous sommes limités. Des fois nous arrivons même à penser
qu’il n’existe que ce que nous connaissons. Ce qui échappe
à notre compréhension nous croyons qu’il peut s’agir de
fantaisie, produit de notre imagination.
Dire qu’il n’y a pas de vie dans le feu à cause de la
chaleur est la même chose que dire qu’il n’y a pas de vie
34
dans la glace à cause du froid. Affirmer qu’il existe
seulement ce que, d’une certaine façon, nous pouvons voir
ou expérimenter est aussi vrai qu’un aveugle dire qu’il
n’existe pas ce qu’il ne peut pas voir.
Dans notre monde il y a beaucoup d’incohérence et
beaucoup de manque de raisonnement. Car, si des simples
êtres humains, vivant isolés, se croient être les seuls sur la
terre, dans l’univers, nous trouvons cela bien comique et les
considérons “ignorants”. Pourtant, nous ne réalisons pas que
nous faisons la même chose quand nous ne croyons qu’à ce
que nous voyons.
Il y a longtemps la lune était vénérée comme une
déesse et l’est encore par certains peuples. Si, à ce temps là,
quelqu’un affirmait que l’homme y marcherait un jour, que
serait-il arrivé ?
En pensant à combien l’humanité a évolué on ne peut
pas comprendre pourquoi tant de personnes doutent encore
qu’il existe une vie en dehors de la Terre. Ici, sur Terre, je
crois qu’il y a des régions habitées par des gens qui sont
totalement ignorées de nous. Et qu’ils ignorent, eux-mêmes,
notre existence, pourtant nous existons et eux aussi. Ainsi,
nous nous comportons envers les autres mondes ou les
autres dimensions exactement comme ces peu de gens de la
Terre qui pensent qu’ils sont les seuls.
Beaucoup de femme permettent que leurs maris
fassent ceux qu'ils veulent pourvu qu’elles ne le sachent pas.
On dit aussi que le mari trahi est le dernier à le savoir. C’est
comme cela que la plupart d’entre nous se comportent par
rapport aux extra-terrestres. Nous nions l'incontestable.
35
Nous affirmons que nous n’avons pas vu ce que nous, tous,
savons que nous avons déjà vu. Ainsi, nous exposons au
ridicule ceux qui ont le courage d’affirmer qu’ils ont vu.
Tout le monde le sait, mais nous le nions. Et celui qui dit la
vérité est vu comme fou, comme déséquilibré. Jusqu’à
quand? Jusqu’à quand soutenir cette situation de “mari
trahi”?
Pourquoi tant de peur à admettre l'incontestable?
Pourquoi continuer à insister sur le fait que nous sommes
uniques dans l’univers? Que perd le professeur qui un beau
jour découvre quelqu’un qui connaît plus que lui et qui est
donc capable de lui enseigner quelque chose? Qu’est-ce qui
se passe avec une personne qui se croit le plus en retard et
puis découvre un autre que sait moins et qui donc a
beaucoup à apprendre avec lui?
Ainsi comme dans notre corps il existe des cellules
plus vieilles et plus jeunes: les unes en train de naître les
autres en train de mourir, la même chose se passe avec
l’univers. Il y a des mondes plus vieux et plus jeunes. Les
uns naissent les autres meurent.
Avez-vous déjà imaginé si, tout d’un coup, les
cellules ou les organes de notre corps commençaient à faire
semblant que les autres organes ou cellules n’existaient pas?
Ce serait, sans doute, une grande confusion! Imaginez le
cœur feignant que les poumons n’existaient pas ou ceux-ci
en faisant la même chose par rapport au cœur: et, après tout,
croire qu’ils ont été malins, parce qu’ils étaient intelligents,
réalistes ou précautionneux?
On a l’habitude de dire que:
36
“Il est plus facile faire voir à cent aveugles que
montrer la lumière à celui qui ne veut pas voir.”
Cela est, sans doute, une grande vérité, car celui qui
veut peut tout. Mais on ne peut rien faire pour celui qui ne
veut pas.
Tant que nous ne nous sommes pas disposés à ouvrir
les yeux sur la réalité, celle que nous insistons à étiqueter
comme fantaisie de personnes désœuvré, notre relation avec
les non-terrestres va être chaque fois plus conflictuelle.
Ainsi comme les enfants font, beaucoup de fois, des choses
blâmables pour attirer l’attention, la même chose se passe
avec les extra-terrestres: pendant que nous feignons les
ignorer.
Le plus vite nous arrêtons de feindre de mortes, le
plus vite nous aurons l’opportunité de vivre dans la paix. Et
d’en gagner beaucoup, parce que nous avons beaucoup à
apprendre et à enseigner dans une relation harmonieuse avec
eux.
Dieu est comme un père de famille qui aime tous ses
fils et les comprend, même quand il y a de querelles entre
eux. Il est, en même temps, dans tout l’univers. C’est
comme si tout se passait dans une même maison. Donc,
notre rapport avec les extra-terrestres est le même que
frères, fils du même père et de la même mère, qui habitant
ensemble, ne se comprennent pas ou feignent ne pas
connaître l’existence les uns des autres.
Dans une école il existe un seul directeur et les élèves
passent par plusieurs niveaux. Il est rare qu’un élève entre
dans une école pour étudier une seule année. Les mêmes
37
professeur, d’habitude, enseignent dans plusieurs classes, et
un même élève peut avoir le même professeur dans
plusieurs années à la suite.
La bonne démarche d’une école, comme un tout,
dépendra de l’union, de l’amour et de la discipline de tous.
C’est-à-dire, le directeur, les enseignants, les élèves et les
autres fonctionnaires. Une école ne sera jamais considérée
modèle s’il n’y a pas, dedans, des gens disposés à coopérer
les uns avec les autres, en ayant comme but commun la
formation des élèves. Cela ne sera possible que lorsque
chacun donnera le meilleur de soi-même en visant toujours
le meilleur pour tous.
En plus du besoin de tous les membres de l’école
d’être unis entre eux, il est encore nécessaire qu’il y ait un
échange d’informations et d’intérêts entre les écoles. Si la
communication à l’intérieur d’une même école est vitale
pour tous la communication entre toutes les écoles du pays
et du monde est aussi importante: certainement, il ne
faudrait pas mépriser la communication entre les écoles
interplanétaires.
Dans un échange d’information, plus grandes sont les
différences entre les parties, plus grande est la croissance de
tous. Pourvu qu’on veuille ajouter des connaissances.
Ainsi comme les élèves ont une formation
directement proportionnelle à la qualité de la
communication interne et externe de l’école, les individus
qui sont plus unis dedans et en dehors de leurs pays, c’est-à-
dire qui échangent des informations avec les autres pays,
sont de meilleurs citoyens. La même chose se passe avec les
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personnes d’un monde qui ne cherchent pas seulement à être
unis entre elles mais aussi unis aux personnes d’autres
mondes, n’important pas s’ils se ressemblent physiquement
ou non.
La forme physique ne doit pas être prise en compte,
car nous avons même parmi nous des personnes très
différentes les unes des autres. De plus, nous vivons avec
des animaux ce qui nous permet de connaître des formes
très variées. Si nous analysons, nous arriverons à la
conclusion que nous sommes tellement différents qu’être
différent est la règle même et non pas l’exception. Et pour
cela nous n’avons par besoin d’aller trop loin, même pas
dans d’autres pays. Donc, il n’y a pas de motif de craindre la
forme physique de nos frères d’autres planètes.
Nos plus grandes différences sont seulement dans
l’aspect physique. Nous mêmes passons, pendant notre vie,
par tant de changements qui nous font sentir étranges. En
plus des différences normales dues aux diverses étapes de
développement physique, nous pouvons devenir gros ou
maigres, à l’extrême, jusqu’au point de ne plus être
reconnus par nos proches. Il y a aussi nos réactions internes
qui nous font changer de visage à tout le moment.
Nous sommes habitués à étiqueter les êtres selon leurs
formes physiques et nous oublions que ce qui les identifie
effectivement est leur “caractère spirituel”. L’aspect
physique est superficiel et passager donc il ne peut pas
servir d’identité à personne. Comme preuve, il y a des
criminels cherchés par la police qui vivent parmi le peuple
et très proche de leurs persécuteurs. Ils ne les reconnaissent
pas parce que le physique est vraiment sujet à beaucoup de
39
transformations. Les criminels, ou n’importe qui désirant ne
pas être reconnu, ne se cachent surtout pas dû à des raisons
spirituelles, puisque beaucoup de fois ils montrent un
“comportement étrange” qui les dénonce.
Le physique est comme un vêtement qui, en hiver,
peut nous faire sembler plus grands qu’en été à cause de son
épaisseur. Spirituellement nous sommes tous égaux, tous
frères, parce que nous descendons du même Père. Il n’y a
pas de différence parmi les plantes et les êtres plus évolués
que nous avons l’habitude d’appeler anges ou saints. La
différence entre les végétaux et les anges est seulement une
question de temps. Tout comme la différence entre les
enfants de la maternelle et un docteur, un embryon humain
et une personne adulte.
Dieu habite toute la création. Toutes les choses et tous
les êtres supérieurs ou inférieurs descendent du même et
unique Être qui est Dieu peu importe le nom qui Lui est
attribué.
Tout ce qui naît, vieilli, meurt a la vie, possède une
personnalité propre, même si elle est peu évoluée. Vie et
esprit sont la même chose. La mort n’existe pas, car l’esprit
ne meurt pas, donc tout ce qui vit est éternel.
Quand nous regardons avec les yeux physiques, nous
voyons seulement le physique. S’il change nous ne le
reconnaissons pas. Par exemple, si je cherche un élève d’un
lycée quelconque, un élève que je ne connais pas, je cherche
parmi ceux qui sont en uniforme et je le trouve seulement
s’il porte son uniforme. Pourtant si je le connais, je le trouve
même s’il n’en porte pas.
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Nous regardons tout avec des “yeux physiques”, c’est
pour cela que nous voyons tant de différences. Nous
attribuons des valeurs en pensant comme des êtres
physiques qui ne voient que la matière. Cependant, si nous
nous rappelons que nous sommes esprit et que nous
regardons avec les “yeux de l’esprit”, nous verrons
l’homogénéité de tous les êtres. Nous verrons que nous
sommes, en fait, des frères, que se soit végétaux, animaux
ou humains.
L’harmonie universelle ne dépend pas seulement du
bon rapport entre les humains, mais aussi entre ceux-ci et les
autres êtres de l’univers. En comparant la famille – petite
cellule familière - avec le monde et l’Humanité toute
entière avec l’Univers, nous observons que, ainsi comme
nous ne pouvons pas affirmer qu’une famille est saine ou
heureuse sans prendre en compte tous les familiers, nous ne
pouvons pas parler de l’Univers et sur l’union des peuples
sans considérer le rapport entre les planètes et leurs
habitants.
En comparant notre corps avec l’univers et chaque
cellule avec un monde, nous dirons que ainsi comme il n’y a
santé que lorsqu’il y a un parfait équilibre entre les cellules,
la même chose arrive dans l’univers qui devient plus sain à
mesure où l’union et l’harmonie entre les “mondes”
grandissent.
Penser que nous sommes les seuls êtres dans l’univers
est comme nous considérer auto-suffisants. Cela est aussi
peu sain qu’il ne serait si les cellules de notre corps agissent
comme si elles étaient libres et indépendantes.
41
Cependant, ainsi comme les cellules, en le sachant ou
pas, travaillent en équipe et avec les mêmes objectifs, nous,
de toutes les planètes, que nous en ayons conscience ou pas,
nous travaillons pour la même fin: la perfection de chacun et
de tous. C’est-à-dire, la perfection de tout l’univers.
Tout ce qui vit, grandit et progresse. La perfection,
qui est l’objectif de tous, peut être retardée ou accélérée, en
dépendant de chacun. Tous, sans exception, l’atteindront.
Mais pas dans le même espace de temps. Le parcours est le
même, mais la durée du voyage dépend du voyageur.
Lorsque je décide de faire un voyage, je choisis la date, le
chemin, le moyen de transport. Je choisis encore quels
vêtement porter pendant le voyage. S’il fait froid, je peux
choisir des vêtements pour la chaleur et vice-versa. Si nous
choisissons tout de façon adéquate nous nous sentirons plus
heureux que si nous faisons autrement.
Effectivement il existe plusieurs chemins pour arriver
à un même endroit. Il y a beaucoup de façons d’y arriver. Le
choix est au marcheur. Chemin faisant, nous ne devons pas
avoir peur d’aider ceux qui nous demandent, car, quelque
fois, nous nous trompons sur véhicule. Il peut tomber en
panne et alors il sera à nous de demander d’aide.
Aider ceux qui ont besoin augmente notre cercle
d’amitié et crée un surplus de ressource et de probabilités
d’un voyage plus sûr, confortable et heureux. En faisant
route en caravane, tous se sentent plus à leur aise et plus
protégés, car en unissant leurs forces tous deviennent plus
forts. Ils vont de l’avant sans peur des intempéries, des
difficultés qui peuvent se présenter.
42
Cela est vrai tant pour notre voyage vers la perfection
que pour notre vie actuelle ou encore, pour n’importe quelle
chose que nous voulons faire.
Nous sommes plus heureux dans la mesure où nous
entrons en harmonie avec nous-mêmes et cela n’est possible
que si, de quelque façon, nous faisons la paix avec notre
famille, notre communauté, notre pays, le monde et les
autres planètes, autres dimensions, l’Univers et Dieu.
43
PARTE II
DIMENSION DIVINE
44
1. Nous Avons l’Origine Divine
Notre esprit “contient” la présence de Dieu. Nous
sommes Ses fils légitimes. Il nous aime d’un amour infini.
Nous sommes “éternels” et nous avons été créés selon Son
image et ressemblance.
Nous sommes libres de choisir tout dans notre vie,
même nos “parents” et “notre sexe”. Si nous sommes libres,
comment concevoir le Péché Originel? Serions-nous tout
libres exceptée dans ce qui concerne au péché originel ?
Dans ce cas où se trouverait la liberté? Si cela était vrai,
nous ne nous sentirions pas libres et, si nous ne l’étions pas
nous ne serions pas responsables. On n’est responsable que
quand on est libre, celui qui a une outre option et choisit de
toute façon l’erreur. Celui qui n’est pas libre ne peut pas être
responsabilisé, parce qu’il n’est pas coupable, il est
victime.
Il existe des héritages négatifs qui sont choisis par
beaucoup, pendant beaucoup d’années. Nous arrivons même
à choisir des choses du début de l’humanité. Comme je l’ai
déjà dit, elles sont choisies et non pas nécessairement
héritées. Elles peuvent être choisies ou non, cela dépendra
de chacun.
Nous avons beaucoup de problèmes: des conflits, des
registres négatifs ou péchés. Quelques uns ont été hérités
par nous, d’autres trouve leur origine en nous mêmes.
Pendant notre vie nous pouvons nous libérer de beaucoup
45
d’empêchements, mais nous pouvons aussi les maintenir et
en acquérir bien d’autres, cela dépend seulement de nous.
Ce sont nos descendants qui nous choisissent comme
leurs ancêtres et, outre cela, ils peuvent choisir ou non
d’avoir les mêmes problèmes que nous.
Le fait d’être d’origine divine ne signifie pas que nous
n’avons pas besoin d’être en communion avec Dieu par
l’intermède de la prière. Il nous a fait à partir de Lui même
pour qu’il soit impossible de nous séparer de Lui. Mais il
veut que nous soyons ensemble pas seulement pour être
“partie” de Lui mais parce que nous voulons être avec Lui.
De la même façon que l’autorité religieuse ne réalise
pas le mariage, mais la bénie, elle ne fait pas que le baptisé
devienne fils de Dieu, parce qu’il l’est déjà. Je crois que,
tout comme Dieu veut que le couple reçoive les
bénédictions par le moyen de l’église, Il veut que nous
aussi, Ses fils légitimes, soyons baptisés. Non pas pour
devenir fils mais pour que nous assumions publiquement
que nous acceptons d’être de l’être.
Les grâces divines sont inhérentes à nous, car “Dieu
est en nous”. Pourtant, nous sommes capables de les bloquer
avec nos choix négatifs.
Nous n’allons pas à l’école pour acquérir de
l’intelligence, car elle nous appartient déjà. Ce que nous
avons besoin et ce que nous cherchons à acquérir sont les
connaissances et, ainsi, nous développons et prenons
conscience de notre intelligence.
46
La plupart des personnes ne sait pas et ne se soucie
pas d’apprendre les noms, comment fonctionne ou à quoi
servent ses propres organes. Cela ne fait pas qu’ils arrêtent
de fonctionner par ressentiment. Ils ne se dérangent même
pas. La même chose arrive avec les personnes qui ne savent
pas qu’ils ont Dieu “en eux”, qu’ils ont été créé par Lui. Ces
gens ne savent pas ou ne croient même pas qu’Il existe
pourtant ils n’arrêtent pas d’avoir Dieu dedans et de recevoir
tout ce qu’ils ont besoins pour vivre et être heureux.
De la même façon que nos organes fonctionnent
parfaitement sans que nous ayons besoin de les connaître la
même chose se passe avec nous par rapport à Dieu qui nous
aime de manière inconditionnelle et qui ne dénie à personne
Ses grâces car Il connaît intime et intégralement tous Ses
fils.
Nous, qui sommes humains, nous savons aimer tous
nos fils, peu importe qu’ils se comportent comme nous
l’aimerions, imaginez Dieu avec Sa bonté et Sa miséricorde
infinies!
Ce serait merveilleux si nous avions avec nos fils un
rapport excellent et s’ils nous connaissaient profondément,
parce qu’ainsi nous aurions une communion authentique,
vraie et spéciale avec eux. Mais nous n’arrêtons pas de les
aimer ou de les protéger si cela ne se passe pas de cette
façon. Et encore moins, nous ne le punissons pas s’il ne
correspond pas à nos souhaits. Comment peut-on croire que
Dieu soit capable de nous punir quand nous sommes hors de
l’idéal? Et qui connaît ce qui est l’idéal?
47
Parce que nous sommes fils de Dieu et que nous
avons Sa présence en nous, nous sommes bons et nous ne
sommes pas capables de pratiquer aucun acte de
méchanceté, à moins que nous soyons “malades”. Si nous
comprenons que personne, en “toute” conscience, n’est pas
capable de pratiquer le mal, parce qu’il porte attente plus à
lui-même qu’aux autres, car il se punit de tout le mal
pratiqué et ou désiré contre n’importe qui, pourquoi penser
que Dieu serait capable de punir ou de condamner Ses fils,
quand Il sait tout et les aime tellement?
Nous aimons nos fils même quand ils ne sont pas
exactement ce que nous voudrions. Nous pouvons essayer
de les instruire, mais ils peuvent accepter ou non cette
instruction. Nous ne devons pas les obliger à se comporter
selon nos attentes. Dieu est ainsi avec nous. Il nous aime et
il veut le meilleur pour nous, mais il ne nous oblige jamais à
aucune chose, parce qu’il sait que ce qui importe vraiment
c’est ce qui vient de l’esprit et non pas de l’extérieur.
Les fils ont beaucoup de leurs parents, qu’ils le
veuillent ou non. Une fois fils, toujours fils. Même s’ils
s’indignent, se disputent, rechignent, ils n'arrêterons jamais
de l'être. Les caractéristiques des parents qui sont dans les
fils dès la conception leur sont inhérentes éternellement. Ce
qui peut arriver pendant la vie est la manifestation ou non de
quelques caractéristiques, ce qui ne signifie pas, en cas
négatif, qu’ils ne les possèdent pas.
Tels que sont les fils par rapport aux parents, Dieu
l’est par rapport à nous. Les caractéristiques divines sont en
nous que nous les voulions ou non, que nous les
démontrions pendant notre vie ou non.
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Les dons divins que nous appelons normalement de
dons du Saint Esprit sont inhérents à nous, ce sont un
héritage divin pour nous, ainsi que les caractéristiques des
parents dans les enfants. S’ils se manifestent ou non,
pendant notre vie, cela dépend de nous, de notre acceptation
et “disponibilité”; ne pas les manifester ne signifie pas, en
aucune hypothèse, que nous ne les possédons pas.
Le comportement des fils par rapport aux parents
détermine la relation entre eux, ce qui peut varier de très
mauvais à excellent, mais il ne va jamais déterminer s’ils
sont ou non fils. Cela ne dépend pas de la façon d’agir ni du
vouloir, c’est quelque chose d’immuable.
De la même façon que les actions des fils envers leurs
parents n’interfèrent pas dans le fait d’être fis, nos
comportement ne déterminent pas non plus si nous sommes
ou non fis de Dieu.
Croire que seulement les baptisés sont fils de Dieu est
penser que ceux qui ont une religion sont meilleurs que ceux
qui ne l’ont pas.
Si nous n’étions pas fils de Dieu, Il serait pour nous
un être étrange, tellement étrange qu’il n’aurait rien à voir
avec nous et cela nous ferait ne pas le désirer comme Père.
Donc, personne ne se baptiserait car il n’y aurait pas aucune
raison.
Nous sommes fils légitimes de Dieu en étant ou non
baptisés. Il nous aime avec l’amour éternel et infini même
quand nous ne savons même pas qu’Il existe. Dieu nous
aime de façon inconditionnelle, c’est-à-dire, cet amour ne
49
dépend pas de notre comportement, il ne dépend pas du fait
d’être baptisé.
Tout comme il y a de personnes qui vivent sainement,
qui agissent de façon correcte sans jamais avoir appris, mais
elles le font de forme instinctive, d’autres ont la conscience
et cherchent à faire seulement ce qu’elles ont appris comme
correct. Il y a encore celles qui savent ce qui est le correct,
pourtant choisissent de vivre de façon différente en se
nuisant non seulement à elles-mêmes mais aussi aux autres.
C’est ainsi en général par rapport à la vie, et aussi, par
rapport à la religion.
Ce que nous, les baptisés, devrions faire est essayer
d’instruire ceux qui ne connaissent pas ce que nous croyons
être la “Vérité” et essayer de créer le désir de changement
dans ceux qui savent qu’ils sont incorrects, mais ne veulent
pas ou n’ont pas la force de changer. Mais, nous devons
toujours nous rappeler que nous ne sommes pas meilleurs
que les autres et que les non-baptisés sont autant fils de Dieu
que les baptisés.
50
2. Prières Positives ou Négatives
N’importe quelle demande est une prière, consciente
ou inconsciente. Pour évaluer nos prières il suffit d’observer
ce que ce passe avec nous dans le jour le jour, dans notre
vie. Tout est fruit de nos prières qui peuvent être positives
ou négatives.
Tout désir est une prière. Toute action en faveur
d’une chose est une prière. Prendre une médicament avec
l’objectif d’apaiser une douleur est une demande de
guérison, c’est une prière. Pourtant, si l’objectif est négatif
c’est aussi une prière.
Le travail est une demande à Dieu des choses
nécessaires, importantes pour la vie. La joie est un
remerciement. Vouloir qu’une douleur finisse est une
demande de guérison. Désirer ne pas voir ou ne pas avoir vu
quelque chose est une demande de cécité. Ainsi que désirer
regarder l’est pour voir.
Si une femme enceinte prend un verre d’eau pour
avec le but de provoquer un avortement, le bébé peut mourir
vraiment. Dans ce cas ce qui fait le fœtus mourir est
l’intention, c’est le désir de le détruire. Désir qui a été
accepté par lui. Par contre, si la mère, menée par un désir
quelconque, qui ne soit pas le réel, a envie de tuer et boit un
poison, il peut ne provoquer aucun mal. Dans d’autres
termes, le verre d’eau, qui par sa composition chimique est
51
inoffensive, peut tuer alors que le poison peut ne pas laisser
de trace comme s’il n’avait pas été ingéré.
Le pire des poisons est le désir de détruire ou de se
détruire. Désirer mourir est une demande de maladie ou de
moyens pour atteindre l’objectif. La maladie, tout autant
qu’un accident de n’importe quel type, n’est qu’un
instrument utilisé pour se suicider.
Désirer vivre est une demande de santé, paix et joie.
C’est une grande et puissante prière de guérison et de tout ce
qu’on a besoin pour la réalisation de l’objectif.
Plus grand est le nombre de personnes optimistes,
joyeuses, saines plus grande sera la bénédiction sur tous, car
ils reçoivent selon ce qu’il désire. Mais les personnes qui,
tout en étant parmi les autres, désirent le mal ne jouiront pas
des grâces qui sont pour tous mais seulement ceux qui en
veulent.
Beaucoup se révoltent pour avoir l’impression que
Dieu ne les écoute pas et ils argumentent:
“Je prie tellement et je ne reçoit jamais ce que je
demande. Je connais de gens qui ne prient jamais et sont
beaucoup plus heureux!”
Ce qui se passe c’est qu’ils demandent les choses
avec la bouche, pendant que le cœur désire une autre chose.
Tant que cela arrive, le vainqueur sera le cœur. Dieu écoute
et réalise toujours, même contre Sa volonté, parce qu’Il
respecte notre liberté. Pourquoi contre Sa volonté? Parce
qu’Il désire seulement notre bonheur, mais, quand nous ne
52
la désirons pas, Il n’a pas d’autre option sinon nous laisser
être malheureux.
Dieu veut qui nous priions pour nous et aussi pour les
autres – vivants et morts -, mais Il veut que notre prière soit
une union de l’esprit, du cœur et de la bouche. Il veut que
nous sachions qui nous sommes en train de prier, que nous
désirons que notre prière soit accepté et que nous montrions
cela avec notre comportement.
Quand nous prions pour les autres, celui qui en
bénéficie le plus c’est nous-mêmes, parce que celui qui
désire de choses bonnes aux autres, le désire aussi pour lui,
pendant que la personne pour laquelle nous intercédons ne
recevra la grâce que si elle la voudra.
Nous pouvons demander tout ce que nous voulons,
pour nous et pour les autres. Il n’y a pas de honte à
demander des choses “petites”, “banales” en pensant que
nous allons déranger Dieu avec des choses sans importance.
Tout ce qui nous manque, tout aussi insignifiant que ce soit,
a une valeur immense pour Dieu. Il fait bien plus attention
que nous aux choses que nous désirons. Si tout est donné
par Lui, pourquoi nous n’en prenons pas conscience et
demandons sans peur tout ce dont nous avons besoin?
Outre le fait de connaître clairement ce dont on veut
demander, il faut aussi savoir le pourquoi et à quoi. Nous ne
devons pas faire nos prières ou demande seulement par
habitude, pour y être accoutumé, puisque ce comportement
crée un demander toujours et ne jamais recevoir. Il
devient un demander pour la demande sans le moindre désir
de recevoir.
53
Pour qu’une demande soit sincère et vraie il est
indispensable que nous sachions ce que nous voulons
vraiment et, si ce que nous voulons est, en fait, le meilleur
pour nous dans ce moment-là, c’est-à-dire, il doit être un
acte conscient et intelligent.
Tout ce que nous voulons ou désirons, n’importe pas
s’il s’agit de choses bonnes ou mauvaises, est une prière.
Que nous le sachions ou non. Absolument rien n’arrive hors
de Dieu. Nous existons parce qu’Il nous a faits. Nous vivons
parce qu’Il veut que nous vivions. Il est dans tous. Il est
tout. C’est impossible fuir de cette réalité.
Il y a des personnes qui pensent que prier est signe de
faiblesse, “c’est une chose de femme”. Cela est de
l’ignorance, parce que nous sommes infiniment petits quand
comparés à Dieu. Beaucoup de fois c’est le contraire qui
arrive, nous trouvons que nous sommes trop petits et sans
importance pour qu’Il s’occupe de nous. C’est vrai que nous
sommes petits et que Dieu est infiniment grand, mais c’est
qu’il est aussi bon, juste et plein de miséricorde et encore, Il
est notre Père et Ami.
Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de
l’Importance de Dieu, parce que ce n’est pas nous qui
montons vers Lui, mais c’est Lui qui descend jusqu’à nous.
C’est Lui qui parle notre langue.
Notre communication avec Dieu s’améliore dans la
mesure où nous nous connaissons mieux et les autres.
Quand nous ne sommes pas capables de regarder en nous et
d’écouter nos propres plaintes, il ne nous est pas possible
d’avoir un bon rapport avec les autres et avec Dieu. Nous
54
ne sommes pas en bons termes avec Dieu avant de l’être
avec la vie et avec les autres.
Nous ne devons pas permettre que nos prières restent
à la saveur de nos désirs inconscients, parce qu’il y a
beaucoup de registres négatifs dans notre inconscient
fonctionnant comme vérités incontestables pour nous.
Quand nous ne recevons pas ce que nous demandons,
nous pouvons nous demander pourquoi. Il se peut que nous
ayons des registres inconscients contraires à ce que nous
demandons ou il s’agit de notre impatience, ou encore, c’est
possible qu’il ne soit pas idéal pour nous. La réponse
viendra selon la capacité intuitive de chacun. Les uns
peuvent voir mentalement quelqu’un qui répond; d’autres
peuvent recevoir une réponse en forme de pensée qui
semble une invention de l’esprit lui-même. Quel que soit la
forme, notre question sera toujours répondue.
Nous apprenons qu’il fait partie d’une bonne
éducation de remercier les personnes qui nous donnent
quelque chose ou qui nous rendent une faveur. Nous voyons
cela avec naturel et nous trouvons étrange quand quelqu’un
se comporte de façon différente. Avons-nous la même
habitude envers à Dieu? Ou avons-nous appris à remercier
les uns et pas les autres? Ou encore, cela dépend de ce que
nous recevons ou devons-nous remercier pour tout? Si nous
sommes capables de remercier ce qui nous est donné,
beaucoup de fois même, quand il n’est pas un don fait sans
intérêt, pourquoi ne pas remercier Dieu de tout ce que nous
sommes, avons ou faisons une fois que nous savons que tout
a été donné par Lui?
55
Nous sommes naturellement reconnaissants. Quand
nous nions cela, nous créons en nous un conflit qui bloque
la réception des bénédictions, parce que nous commençons à
nous sentir coupables, ce qui nous fait désirer à nous des
choses mauvaises pour nous punir et ainsi nous apaiser de
notre culpabilité.
Il y a des personnes qui ne savent apparemment pas
prier. Quand elles sont questionnées sur ce fait, elles
confirment qu’elles ne prient pas, pourtant, elles vivent une
vie de prière naturelle. C’est-à-dire, elles ne désirent que le
bien pour elles et pour les autres et, alors elles vivent selon
la volonté de Dieu, même si elles n’ont pas conscience de ce
qu’elles font.
Il existe aussi des gens qui pensent faire la volonté de
Dieu, parce qu’ils suivent ce qui est écrit. Ils oublient que,
outre les yeux, Dieu nous a donné l’intelligence et le
raisonnement, c’est-à-dire, Il nous a pourvu de raison pour
que nous puissions croire en Lui, non pas parce quelqu'un
nous a dit qu’Il existe mais parce que nous avons découvert
par nous même, par notre expérience.
Nous témoignons Dieu dans la mesure où nous
respectons les différences individuelles, principalement
lorsqu’il s’agit des dons de chacun. Ne pas comprendre que
l’autre est différent de nous est concevoir Dieu incompétent.
C’est ne pas respecter le Créateur, qui n’a pas seulement
créé mais est dans les créatures.
Dieu nous aime tous de manière égale avec amour
éternel et infini. Il parle avec chacun selon sa capacité de
compréhension. Il respecte notre liberté de choix, notre
56
manière d’être et notre manière personnelle de
communiquer avec Lui. Il veut que nous sachions prier,
mais principalement que nous sachions aimer.
Prier c’est demander, remercier, faire des
compliments à Dieu. Remercier et louer – louanger –
provoquent chez-nous une grande joie, une sensation de
plénitude, de beauté intérieure qui crée une puissante
énergie capable de nous rendre illimités, parce que cela
augmente le pouvoir de Dieu en nous et alors nous sommes
capables de faire, voir ou sentir des choses incroyables, qui
sont vues par celui qui n’a jamais subie de telles expériences
comme folie ou chose démoniaque.
Nous sommes divins, donc illimités et capables de
tout ce qui nous est propre. Nous ne devons pas avoir peur
quand il arrive des “choses étranges”, apparemment
impossibles. Cela devrait être normal et non pas
l’exception. La manière dont nous sommes habitués, en
vivant comme si nous étions seulement matière, c’est-à-dire,
limités cela est l’exception sans doute: nous sommes divins
et capables d’expériences et d’œuvre divines.
57
3. Ciel et enfer
Quand nous mourons, nous n’allons pas dans un lieu
appelé ciel ou à un lieu appelé enfer, parce qu’aussi bien
l’un que l’autre sont seulement un état d’esprit ou un état
intérieur et non un lieu où habitent les esprits.
Après la mort, nous n’avons pas besoin d’un endroit
fixe, prédéterminé, pour vivre. L’esprit, ainsi que la
personne vivante peut choisir où habiter puisqu’il continue à
être libre.
La mort est une sorte de voyage qui n’est pas
nécessairement un voyage, parce que l’esprit, s’il le veut,
peut rester entre les vivants ou les visiter quand il le désire
ou quand il c’est nécessaire. Il y a normalement un grand
lien d’union entre les familiers.
Quand quelqu’un meurt, il s’éloigne difficilement de
ses proches totalement. Les esprits ont normalement des
obligations et des tâches à accomplir par rapport aux
personnes qu’ils chérissent qui sont encore vivants, comme
ils étaient responsables les uns des autres de leur vivant. Nos
responsabilités avec nos proches, en spécial, et aussi avec
tous ceux qui sont dans notre entourage ne diminuent pas
quand nous mourons.
Les morts ont des obligations par rapport à nous ainsi
que nous envers eux. Il n’y a pas de séparation, nous
58
sommes plus unis que ce que nous sommes capables
d’imaginer.
Les aveugles ne nous voient pas. Est-ce qu’ils pensent
qu’ils sont seuls, qu’il n’existe qu’eux et que ne le reste que
l’imagination? De la même façon qu’ils ne peuvent pas nier
que les autres existent, même s’ils ne les voient pas nous ne
pouvons pas, non plus, affirmer qu’il n’existe pas ce que
nous ne voyons pas, puisque nous sommes aussi aveugles au
monde spirituel et aux autres dimensions que ceux-là.
Ce qu’il est facile de critiquer les autres, les définir
comme ignorants ou déficients alors que nous pensons être
les rusés, les sages! Nous sommes sage davantage à la
mesure où nous découvrons ne rien savoir.
Si nous croyons tout savoir, nous risquons de nous
fermer à l’apprentissage. Donc, il nous est nécessaire
connaître l’insignifiance de notre savoir. Nous devons être
toujours attentifs pour apprendre. Celui qui pense savoir
assez et ne plus avoir à apprendre est les plus grand des
ignorants, car, les plus nous apprenons, plus nous
découvrons l’éphémère de notre connaissance.
Personne ne va à l’école quand il pense tout savoir.
Tous ont des choses à enseigner, mais beaucoup plus à
apprendre. Notre vie doit être un apprentissage constant.
Quand il n’est pas ainsi, il n’y a pas de progrès. Nous ne
devons pas avoir honte, quand nous ne savons rien sur
quelque sujet dont nous croyons que les autres connaissent
beaucoup. Parfois, celui qui pense ne rien savoir a plus de
connaissance que celui qui affirme tout connaître. Nous
pouvons et devons nous sentir honteux, quand, tout en ne
59
sachant pas, nous faisons semblant de le savoir, en nous
empêchant d’apprendre.
Celui qui a la conscience d’avoir beaucoup à
apprendre est humble et accepte de l’aide. S’il souffre, les
autres s’approchent pour l’aider et, tôt, il pourra être libre
des ses malheurs. Néanmoins, s’il s’agit de quelqu’un qui
fait semblant de tout savoir, il n’y aura personne qui puisse
l’aider car il n’y a pas l’ouverture, personne ne s’approche.
Cela est l’enfer.
Celui qui accepte offre aussi de l’aide, ce qui fait tous
grandir, progresser. Cela est être dans le ciel, c’est faire la
volonté du Père.
Nous avons besoin les uns des autres autant que les
cellules de notre corps dépendent les unes des autres. Aucun
organe ne pourrait être sain s’il commençait à se comporter
comme s’il n’avait pas besoin des autres, comme s’il était
unique et indépendant.
Il n’existe nulle part dans l’univers un seul être qui ne
dépende pas des autres pour vivre. Nous sommes plus sains
à mesure que nous reconnaissons ce fait et entrons en
harmonie avec les autres, c’est-à-dire, avec tout l’univers et
avec Dieu.
Le flux d’énergie vitale parcourt et inonde l’univers
comme le sang de notre corps. Ceux qui veulent nier cette
interdépendance universelle bloquent, d’une certaine façon,
cette énergie-là. Non pas seulement ils empêchent sa libre
circulation mais ils se ferment à elle.
60
De même qu’aucun organe ni cellule de notre corps
ne puissent bien vivre sainement sans une excellente
circulation sanguine la même chose se passe avec les gens
qui se ferment à l’énergie divine.
Nous dépendons tous, sans exceptions, les uns des
autres pour vivre et être heureux. Personne n’est heureux
avec de la haine contre qui que soit. Ressentir de la haine
envers autrui est la même chose que nous haïr nous-mêmes.
L’autre est une extension de nous, c’est un “autre moi”.
C’est comme s’il faisait partie de nous. C’est pour cela que
“l’autre” nous touche tant.
Cela ne signifie pas que nous sommes des victimes.
Si chacun de nous fait seulement sa propre partie, l’univers
va se transformer et nous serons tous plus heureux. Ce sont
nos actions qui ont les plus d’influence sur nous, pour cette
raison il vaut la peine de continuer à luter pour nous et aussi
pour les autres.
Être dans le ciel signifie être en bons termes avec la
vie, être en harmonie avec soi-même, avec l’univers et avec
Dieu.
Dieu est dans tout, il est donc avec tous. Mais
seulement celui qui cherche à être avec la vérité est avec
Lui. Celui qui fait tout ce qui est à sa portée pour lui-même
et pour les autres. Parfois, nous sommes avec des personnes
qui “ne sont pas” avec nous, car, même si elles sont
ensemble avec nous, elles ne nous aperçoivent pas. Il se
passe la même chose avec Dieu, qui, tout en étant avec tous,
beaucoup de personnes ne sont pas avec lui.
61
Les uns sont heureux en travaillant sous un soleil
brûlant, pendant que d’autres se sentent malheureux en
vivant avec le maximum de confort possible pour un être
humain. Sous des conditions identiques, les uns sont plus
heureux, d’autres moins; d‘autres, totalement malheureux.
Notre bonheur dépend vraiment de chacun de nous. Elle ne
dépend pas des autres, de Dieu ni d’aucune personne.
Si elle dépendait de n’importe qui, ce serait injuste,
parce que nous n’avons aucun pouvoir sur personne à part
nous mêmes. Nous nous rendons plus ou moins heureux,
face à ce qui arrive avec nous. Ce n’est jamais le contraire,
car, face à une même situation, chacun réagit d’une façon
différente. La mort d’un père, par exemple, peut être vue par
un fils comme une disgrâce; pendant que le frère voit la
même situation comme un cadeau pour tous. Donc, à
l’intérieur une même famille, sous des conditions
identiques, l’un peut être dans l’enfer et l’autre dans le ciel.
Être dans le ciel ou dans l’enfer dépend de comment
nous faisons face aux faits, à ce qui se passe avec nous et
rien de plus. Si cela dépendait des événements, tous ceux
qui connaîtraient des situations identiques seraient
également heureux ou malheureux.
Le ciel, aussi bien que l’enfer, est un état intérieur de
bonheur ou de malheur qui dépend uniquement et
exclusivement de nous. Et qui peut être changé, aussi par
nous, quand nous le voudrons bien.
Seulement Dieu fait arriver. Seulement il est capable
de tout. Néanmoins, comme Il ne fait rien contre notre
volonté, sans que nous le voulions c’est comme s’il c’était à
62
nous de le faire. Sans nous, sans notre “permission”, Il ne
fait rien pour nous. Nous souffrons ou nous sommes
heureux parce que nous le voulons ou parce que nous en
avons besoin.
La souffrance est une espèce de médicament amer que
nous utilisons pour nous guérir. La dose dépend de chacun,
selon notre éducation. Si nous croyons que quelques goutes
sont assez, ainsi ce sera ainsi. Si, au contraire, nous pensons
que quelques flacons sont nécessaires, ainsi il le sera. La
mesure est à nous et à aucune autre personne. Dieu ne nous
donne que ce dont nous “avons besoin”, selon notre volonté:
“Soit fait selon votre Foi...”.
Il nous arrive seulement ce que nous voulons ou que
nous permettons d’arriver. Et, quel que soit l’événement il
nous est toujours la meilleur chose pour nous dans ce
moment-là.
L’enfer est une espèce «d’hôpital” où les personnes
ou esprits qui sont “malades” sont traités. Non pas pour
souffrir éternellement, mais, le contraire, pour se rétablir le
plus tôt possible.
Si nous avons une petite verrue, nous avons besoin
d’une petite chirurgie. Nous n’avons pas besoin d’être
hospitalisés pour cela. Pourtant, si notre mal est une tumeur
dans le cerveau, la souffrance est bien plus grande et les
soins nécessaires le seront aussi. Néanmoins, notre
souffrance et la permanence dans «l’hôpital” – “enfer” –
dépendra de ce dont nous avons besoin de nous libérer.
Tout comme quelques patients se récupèrent plus vite
que les autres, la même chose se passe avec les esprits
63
“malades”. Les uns se libèrent des leur maux bien plus vite
que les autres. Il y a quelques uns obéissant, d’autres
rebelles qui ne suivent pas les conseils “médicaux” de façon
adéquate. Normalement, ceux qui les suivent récupèrent
beaucoup plus rapidement que ceux qui, en pensant savoir
plus que les autres, agissent de manière impropre,
compliquant leur état de santé et en retardant leur
récupération.
Dieu, dans Sa bonté et miséricorde infinies, les aime
tous également. Même les plus rebelles de Ses fils. Pour
Lui, il n’y a pas de différence de couleur, race ou croyance.
Il aime même ceux qui ne croient pas en Lui; ceux qui ne
savent ou ne croient même pas qu’ils sont seulement de la
matière et qui pensent que “le plu fort peut mieux”.
Dieu est Père tout aimable, Il est bon, miséricordieux;
Il est ami et frère de toute l’humanité. Tous les êtres de
l’univers sont Ses fils. Il n’y a pas entre nous des légitimes
et des adoptés ou, encore d’autre qui ne soient ni une chose
ni l’autre. Nous sommes tous égaux face à Dieu. Nous
sommes tous Ses fils, car nous avons été générés par Lui. Il
n’y a pas de privilégiés parmi nous.
Nous sommes tous de frères du même “Tout”. Nous
avons la même nature. Nous sommes de la même essence. Il
n’y a pas de meilleurs ni de pires, de bons ni de mauvais, de
choisis ni de refusés, de pauvres ni de riches pour Lui.
Il n’y a que des moments, des phases ou des périodes.
Chacun vit le sien et donne selon ce qu’il a. Chacun porte un
fardeau selon ses forces. Nous pouvons observer cela dans
une file de fourmis: Il y en a des plus grandes et des plus
64
petites. Quelques une transportent des morceaux de feuilles
ou des objets plus grands et les autres, plus petits. Il existe
celles qui sont de la même taille mais qui, pour une raison
quelconque ne transportent pas la même quantité ou ne
marchent pas dans la même vitesse. Il y en a encore
quelques un qui marchent seulement ensemble pourtant ne
porte qu’elles mêmes. Donc, chaque fourmi a sa façon de
vivre et d’agir. Il se peut que le fardeau de celle qui,
apparemment, ne porte rien soit plus grand que la charge de
celle qui porte le plus grand morceau ou une feuille entière.
Avec nous il se passe la même chose, alors ce n’est
pas à nous de juger ou de condamner personne, ni nous
mêmes. Il n’y a que Dieu qui connaît la raison de toutes les
choses. Il est le seul qui connaît nos différences et nos
raisons. Dieu seulement sait pourquoi nous agissons de telle
ou de telle façon. Il y a un temps pour toute chose. Une
raison d’être pour chacun de nos comportements. Une
explication qu’importe seulement à Dieu. Pour nous, il doit
être important l’amour, la compréhension, l’acceptation de
nous-mêmes et des autres qui doivent être important. Une
recherche constante de la vérité et de la perfection.
Acceptation ne signifie pas passivité. Chaque moment
est unique et pour chaque pas dans l’escalier il y a un
antérieur et un suivant qui lui correspond. Toutes nos
actions, attitudes ou gestes peuvent être améliorés.
Personne, hormis Dieu, n’est parfait.
Ce n’est pas à nous de juger et, bien moins encore,
nous condamner nous mêmes ou quelqu’un d’autre.
65
Il incombe seulement à Dieu de juger mais
condamner n’est pas Son fort, car il juge avec la
connaissance de cause. Il sait que, tôt ou tard, tous trouvent
le chemin qui est la recherche constante de la perfection.
Perfection qui n’est plus que la pratique constante de
l’amour.
Il n’y a pas un “lieu” appelé ciel comme nous avons
appris dans notre catéchisme, quand nous étions enfants.
Dieu nous a réellement fait selon Son ressemblance image.
Et tout comme il ne se met pas en retraite, nous non plus.
Notre plus grand plaisir, notre vraie bonheur est exactement
de servir Dieu et les frères.
Comment nous pouvons croire qu’après une petite
période de vie nous allons au paradis quand, dû à notre
égoïsme nous n’avons le temps de nous rappeler de rien,
outre de nous mêmes? Si notre mission, celle qui nous
réalise comme fils de Dieu, vient juste de commencer!
Nous sommes fils “légitimes” de Dieu, pour cela nous
existons et nous sommes heureux dans la mesure où nous
faisons la volonté du Père qui est de toujours servir. Nous ne
nous réalisons pas en tant que personnes si nous voulons
nier notre nature divine qui se rassasie dans le service.
Notre mission, tout comme nous-mêmes, est
“éternelle”, donc, elle n’a pas eu de début ni n’aura de fin.
Nous serons heureux si nous faisons seulement ce qui nous
rend heureux. Cela n’arrive que lorsque nous comprenons
que tout ce que nous faisons aux autres est à nous-mêmes
que nous faisons. Quand nous faisons de mauvaises choses,
66
nous nous sentons mal et quand nous réalisons des choses
bonnes nous nous sentons bien.
Nous faisons un avec Dieu et avec tout l’Univers.
Tout que se qui arrive avec l’un va toucher les autres. Si un
seul est malade nous ne pouvons pas dire que nous sommes
sains. L’amélioration d’un signifie l’amélioration de tous.
Cela avec tous, en fait, car il n’y a pas de différence entre
vivants et morts, parce que la mort n’existe pas. Ce n’est
qu’un passage d’un état plus limité à un état de liberté plus
grande.
Être au le paradis est synonyme d’être bien, d’être
conforme à la volonté de Dieu, d’être ensemble avec Dieu.
Il n’y a pas de séparation physique entre celui qui est au le
paradis et celui qui est en l’enfer, parce qu’ainsi qu’être
dans le ciel est un état d’esprit être en l’enfer l’est aussi.
La miséricorde divine est infinie, il n’y a pas de crime
sans pardon. La bonté de Dieu est tellement grande que la
méchanceté humaine disparaît face à elle.
Dieu veut que nous lutions pour la vie qu’Il nous a
donnée, cependant nous ne devons pas oublier que notre
vrai moi ne meurt pas et que la souffrance ou le bonheur ne
finit pas avec la mort.
L’amour de Dieu pour nous est beaucoup plus grand
que ce que nous pourrions imaginer. Penser qu’Il nous aime
selon notre comportement est réduire cet amour à une valeur
plus petite que notre capacité d’aimer. Nous mêmes sommes
capables de voir la différence entre la personne que nous
aimons et ses actions.
67
Dieu nous a fait par amour et avec l’amour et, s’il
était possible, à Lui ou à nous mêmes, de nous condamner
éternellement, Il ne nous aurait pas fait.
Dieu nous aime avec l’Amour éternel et, en tant que
fils, ressemblance image du Père, nous aimons aussi. Il
suffit pour cela que nous soyons sains, parce qu’être malade
est signe de manque d’amour pour nous mêmes. Celui qui
ne s’aime pas n’est pas capable de démontrer l’amour aux
autres. Celui qui est sain est heureux et désire aux autres
tout le bien qu’il porte dedans. Cela est vrai pour les morts,
aussi bien que pour les vivants.
Celui qui pratique le mal est malade et a besoin de
guérison non de condamnation. S’il était sain il saurait que
le mal gêne plus celui qui le pratique que celui qui devrait
en souffrir par son action.
La capacité de pardonner de Dieu est infinie, mais le
pardon a la mesure de notre désir d’être pardonnés, c’est-à-
dire, c’est à nous la mesure. Il respecte notre liberté de choix
et nous donne seulement ce que nous pouvons recevoir.
Nous ne devons pas être pressés de mourir. Ce n’est
pas la volonté de Dieu. Nous ne pouvons pas affirmer que
nous vivons quand passons par la vie de une façon vite,
comme si nous fassions, de mal gré, une faveur à quelqu’un.
Si nous mettons un gâteau à cuire et nous ne le laissons pas
tranquille, dans le four, pendant le temps suffisant et à la
température idéale, nous le raterons sans doute. Il est ainsi
avec notre vie, nous devons vivre intensément chaque
moment, en profitant tous les instants, car rien ne se répète.
68
Chaque expérience est unique. Ce que nous perdons sera
pour toujours perdu.
Nous ne devons non plus laisser à demain ce que nous
pouvons vraiment réaliser aujourd’hui. Tout a son temps et
chaque chose a son heure, nous avons le moment correct
pour naître et pour mourir. Vouloir mourir avant l’heure est
la même chose que manger du “gâteau” cru, ce n’est pas
bon. La mort n’est la solution d’aucun problème, puisque
tous nos sentiments restent intacts car ils font parties de
notre âme et non pas de notre corps.
Pour que nous puissions, en fait, “aller” au “paradis”
il faut que nous “y” arrivions à l’heure exacte, parce que,
comme j’ai dit plus haut, tout a son moment correct pour
avoir lieu.
Tout comme le gâteau a besoin d’un temps pour
cuire, le bébé pour la gestation, l’œuf pour éclore, la
semence pour germer nous avons besoin de cette vie pour
nous préparer et alors, à l’heure correcte, entrer dans le
“paradis”.
“L’enfer” est un état d’esprit, c’est une souffrance
intense que nous n’avons pas besoin d’être mort pour
expérimenter. Mais, après la mort, il s’intensifie, parce que,
en tant que vivant, la personne pense que la mort est la
solution de tous ses problèmes et, après, elle aperçoit qu’elle
a perdu le temps parce qu’ils restent présents. Frustrée, elle
tombe dans le désespoir, en pensant qu’elle ne réussira
jamais à changer, que tout est perdu, parce qu’elle ne
connaît pas son propre potentiel, elle ne sait pas vivre
différemment
69
Nous devons rappeler, à propos des “morts” qu’ils
sont aussi vivants que nous. Ils nous aiment et ont besoin de
nos prières et aussi de notre amour. Ils n’auraient pas besoin
de sentir le manque de nous, car ils sont proches, mais nous,
en ne sachant pas ou en ne croyant pas, nous les méprisons
en pensant à eux comme “morts” et très distants.
Ce comportement fait augmenter la souffrance de
tous. Quelques fois, les vivants culpabilisent Dieu d’avoir
“emporté” ses gens chéris et, inconsciemment, ils se sentent
abandonnés par les morts. Pendant qu’ils sont presque
totalement abandonnés par les vivants.
Nous nous comportons de façon égoïste, nous
pensons beaucoup plus à nous mêmes, en trouvant que nous
avons été abandonnés quand, dans la réalité, c’est nous qui
les abandonnons.
Il existe des personnes qui nient non seulement la
communion entre les vivants et les morts mais aussi celle
entre Dieu et les hommes. De toute façon ils pensent qu’ils
sont religieux et qu’ils croient à Dieu. Dire que le Christ a
ressuscité et en même temps affirmer que nous ne pouvons
pas l’écouter parce qu’Il ne parle à personne est une
incohérence, c’est nier la résurrection. S’Il devrait être muet
et distant il n’aurait pas ressuscité.
Il est étrange comment tant de gens croient que, jadis,
Dieu a communiqué avec son peuple, les a instruits et a
inspiré tant d’autres, mais ils nient ou doutent qu’Il fasse la
même chose aujourd’hui. Ils arrivent même à affirmer en
publique: “celui qui dit écouter Dieu est fou et a besoin
d’hospitalisation”.
70
Croire que Dieu, à une époque lointaine, a parlé et
instruit Son peuple et ne pas croire qu’Il continue à le faire
aujourd’hui et le fera encore demain est douter de Son
pouvoir et de Sa présence car Il est infini. Où peut-être que
la question est Son peuple? Existe-t-il un seul peuple que ne
soit pas à Dieu? Ou une créature la plus petite qu’elle soit?
Serait-il que Dieu est en retraite. Ou peut-être que ce
peuple-là avait besoin de cela mais pas nous? Nous n’en
avons pas besoin parce que nous sommes trop importants ou
pas assez? C’est sûr qu’il doit exister une différence. Dieu
nous a peut-être abandonnés parce que nous sommes
devenus “adultes” et pour cela Il a confiance en nous, ou
peut-être parce que nous sommes un cas perdu?
Si Dieu est le même hier, aujourd’hui et toujours et
nous sommes Ses fils aussi bien que “Son peuple”, or, donc
s’il est évident qu’il peut arriver aujourd’hui les mêmes
choses qui se passaient autrefois. Cependant, aujourd’hui,
bien que jadis Dieu parle ou se montre seulement à quelques
personnes, car pour qu’Il puisse parler il est nécessaire que
quelqu’un soit prêt à écouter.
En tenant compte de la manière dont les personnes
d’aujourd’hui se comportent les unes par rapport aux autres,
dans ce qui s’agit de la communication entre Dieu et les
hommes, nous pouvons imaginer comment elles se
comportaient dans les temps où les inspirés ont écrit les
vérités auxquelles beaucoup croient aujourd’hui. C’est-à-
dire, bien qu’aujourd’hui beaucoup de personnes ne croient
pas, il en était ainsi à cette époque-là.
Nous sommes habitués à croire seulement à ce que,
d’une façon ou d’autre, nous avons fait l’expérience – ce
71
que nous voyons avec nos yeux. Nous avons la tendance à
ne pas croire à tout ce qui ne suit pas cette règle et même à
les repousser. Cela est médiocre, c’est douter de Dieu, c’est
ne pas vouloir voir que la beauté du “tout” est, justement,
dans la différence de chaque “partie”. Tout comme il est
avec les pièces d’un puzzle: chacune a sa place et elle ne
sera bien que là-bas, il se passe avec nous, avec nos
différences individuelles ce qui nous permet de former un
tout harmonique et beau, où chacun occupe sa place.
C’est comme cela qu’il serait si nous acceptions
qu’être différent est la règle non pas l’exception. Chaque
créature est unique, spéciale et inimitable. Il n’y a personne
qui soit en plus ou qui ne fait pas différence. Nous avons
tous une mission qui n’étant pas accomplie laissera un vide.
Parce que chacun, dans son effort, ne fait que sa partie,
jamais celle d’autrui.
Croire que quelques-uns sont différents des autres ne
signifie pas penser que quelques-uns sont petits et limités
pendant que d’autres sont plus capables. Être différent est
faire la même chose ou faire la même expérience d’une
autre forme. Si une personne affirme avoir vu ou écouté
Dieu, nous ne devons pas trouver qu’elle est folle ou qu’elle
n’est pas égale nous. Dieu donne à chacun de nous selon
notre capacité de recevoir et selon notre manière d’être,
mais aussi selon le moment où nous vivons.
Trouver que Dieu ne Se montre et ne parle qu’avec
les morts et qu’Il a parlé avec les vivants, mais aujourd’hui
Il ne fait plus, c’est croire à un Dieu injuste qui avait des
idées reçues et qui traite Ses fils de façon différente. C’est
ne pas comprendre la grandeur de Son amour, c’est ne pas
72
savoir que nous sommes d’origine divine, donc illimités;
que nous sommes éternels, fils légitimes de Dieu, bons et
qu’Il est dans tout et dans tous.
Croire que nous ne voyons ou n’écoutons Dieu
qu’après la mort, quand nous serons dans le ciel, est
encourager le désir de mourir. C’est provoquer la peur de
Dieu car nous craignons tout ce qui est inconnu, même si on
nous dit que cet inconnu est bon.
Dieu nous a créés par Amour, et seulement celui qui
aime est capable de comprendre que, lorsqu’on aime, on
veut être avec la personne aimée, toujours. Il reste à notre
côté, que nous croyions à lui ou pas.
En étant sains, nous pouvons expérimenter, dans notre
corps, l’Amour d’une façon très spéciale qui nous fait nous
sentir bons. Il provoque chez nous le désir d’être à côté, de
protéger et de discuter avec celui que nous aimons. Nous
cherchons, tant que possible, à faire cela. Si, lorsque nous
mourrons, cette limitation physique se termine et tout
l’amour que nous sentions reste ou est intensifié, pourquoi
ne pas croire que les décédés sont proches des vivants, en
les aimants et en les protégeant plus qu’avant?
De la même façon dont nous nous comportons par
rapport aux vivants nous nous comportons avec les morts et
à Dieu. Nous ne parlons qu’avec celui que nous voulons ou
dont nous avons besoin et pour cela il faut que nous le
permettons. Personne ne prend conscience de ce qu’il ne
connaît pas. On n’écoute pas ou ne pense pas écouter ce
qu’on croit qui n’a pas été dit. On n’aperçoit pas ni voit ce
qu’on pense ne pas exister ou qu’on sait qui n’existe pas.
73
Pour que nous puissions communiquer de façon
efficiente avec quelqu’un il faut que nous croyions que ce
quelqu’un puisse communiquer avec nous. Il faut que nous
voulions nous communiquer. Les “décédés” ne
communiquent qu’avec celui qui est, d’une certaine façon,
préparé à communiquer avec eux. Et Dieu ne parle qu’avec
celui qui est prêt à L’écouter. Aucun être, étant sain, parle
seul en pensant qu’il parle avec quelqu’un. Il ne parle non
plus s’il sait ou s’il pense que personne n’écoute. Dieu ne
ferait pas cela.
Si nous voulons écouter Dieu, Il parle avec nous,
cependant, si nous ne le voulons pas et si nous ne
comprenons pas ce qu’Il veut dire - et c’est que nous ne
voulons pas L’écouter -, donc nous devons, au moins,
respecter celui qui “veut” et qui “écoute” Dieu.
74
4. Démons ou possédés?
Il existe un seul Dieu qui est le Seigneur et Créateur
de toutes les choses. Infiniment Bon et Puissant. Il a tout
créé et crée pour Sa gloire, plaisir et autoréalisation.
Un être infiniment bon ne crée que des choses
bonnes, des êtres bons. Si Dieu, en étant bon, ne crée que de
choses bonnes et, en étant Dieu est le Créateur, qui aurait pu
créer le “démon”? Si Dieu est présent dans tout ce qu’il
crée, comment expliquer l’existence d’un être “mauvais” –
appelé démon – créé par Lui?
Il n’existe pas une “absurdité” plus grande que croire
à l’existence des démons personnalisés comme entités
spirituelles. Il est plus grave encore de croire qu’elles ont été
créées par Dieu et, en même temps, affirmer que ce Dieu est
infiniment bon.
Il existe des personnes capables de pratiquer
beaucoup de méchanceté, mais, de toute façon, nous ne
pouvons pas dire qu’elles sont mauvaises, car Dieu habite
dans tout, dans toute Sa création.
Nous avons beaucoup de difficultés à assumer nos
propres faiblesses, nos méchancetés. C’est très commode de
transférer nos responsabilités au “démon”, qui n’est qu’une
“personnification” mentale et littéraire de la méchanceté de
l’homme qui sert à être responsable de tout ce que nous
sommes capable de faire, mais non pas d’assumer.
75
C’est incroyable qu’il existe tant de gens qui voient la
présence et l’interférence des démons dans presque tout,
même où la présence de Dieu est claire. Plus forte est la
présence divine quelque part plus on y voit comme
“démoniaque” puisque cela devient plus étrange.
Principalement parce que les personnes se sentent indignes
d’une plus grande intimité avec Dieu.
Ceux qui disent rendre culte au “démon” deviennent
vraiment dangereux, soit à eux mêmes soit aux autres, car
dans la réalité ils rendent culte au mal et, comme ils
n’assument pas ce qu’ils font c’est encore plus facile
pratiquer des actes si barbares. Les personnes saines, qui
prennent connaissance de si grandes sauvageries,
n’acceptant pas que des êtres humains soient capables de
pratiquer de tels actes, attribuent cela au “démon”.
Il est facile de tuer, violer, trahir le conjoint, voler et
pratiquer tant d’autres actes de violence quand c’est le
“démon” le coupable. Si c’est le démon, le plus responsable
est Dieu même, car, enfin, c’est Lui le créateur. Imaginez
comment se sentent ceux qui sont emprisonnés à cause de
crimes “commis par le démon”, et quelle culpabilité a les
responsables de la prison de “l’innocent”!
Aucune personne, tout en étant saine, pratique un
crime quelconque contre soi même ou contre les autres. En
étant saine, elle est bonne mais, tout en étant “malade” elle
est toujours une “créature” libre. Si elle est libre elle peut et
doit être responsabilisé de tout ce qu’elle fait. Cependant,
tout en étant responsable elle doit être traitée comme
quelqu’un qui est malade et donc a besoin de guérison.
76
Aider ou traiter ceux qui en ont besoin n’est pas
seulement un geste de bonté et de justice mais c’est signe
d’intelligence car le malade peut causer beaucoup de mal à
lui même, à sa famille et à toute la communauté mais pas
seulement: Il interfère négativement dans le même univers
dont nous faisons tous partie, et plus sains tous se
présentent, meilleur il sera pour tous.
Dieu garde chacun de nous personnellement. Il aime
tellement Ses fils qu’il veut prendre soin personnellement de
tout. Il est toujours présent dans tout et dans tous. Il peut
Tout, donc, Il n’a pas besoin d’aide pour surveiller ou
protéger Ses fils. Il nous a crées en condition d’égalité et Il
veut que les uns intercèdent pour les autres, peu importe
qu’ils soient vivants ou morts. Tel que nous prions pour les
décédés, ceux-ci intercèdent pour nous, en jouant même le
rôle “d’anges” gardiens.
C’est Dieu qui, face à un appel au secours, fait en
sorte que celui qui est dans la nécessité soit servi. Celui qui
prête secours le fait sous l’orientation divine, non parce
qu’il est un ange gardien, mais, on peut dire qu’il est ange
gardien parce qu’il secourt.
Nous ne sommes pas capables de comprendre la
grandeur du pouvoir, de la bonté et de la miséricorde divine.
L’être humain, en se sentant petit, indigne a inventé un être
dont la seule fonction est garder ou protéger une seule
personne. Cela facilite les choses car, si j’ai un ange gardien
pour moi seulement je ne suis pas le protecteur de personne.
Si je ne mérite pas qu’on s’occupe de moi, vraiment, j’ai
besoin de quelqu’un qui n’a plus à faire que s’occuper de
77
moi. Je peux même croire que je prête une faveur quand je
lui donne du travail.
Tout comme croire à des entités appelées “démons”
est une absurdité de foi, croire aux autres entités appelées
“anges gardiens” l’est aussi. C’est créer des idoles, c’est de
l’idolâtrie, c’est voler le rôle de Dieu.
Celui qui croit aux démons doute de la bonté et de la
miséricorde de Dieu. Celui qui croit à des anges gardiens
doute de Son pouvoir et de Sa capacité d’accomplir Sa
création.
78
5. Jésus de Nazareth est Dieu
Jésus est Dieu, mais Il a aussi été homme, aussi
humain que nous. Comme Dieu a choisi de mourir sur la
croix parce que c’était la pire et la plus injuste façon de
mourir en ce temps-là. Il a fait cela pour nous donner
l’exemple de courage, de force et humilité.
En voyant que les hommes ne regardaient plus en
eux-mêmes, rendant difficile la communication avec Dieu
ou avec la sagesse intérieure – ce qui signifie la même chose
-, Dieu a décidé de devenir humain. Parce qu’en étant
homme, visible à tous, il pourrait les enseigner sur lui-
même: en parlant comme s’il était sur une autre personne,
sur le Père. Si Jésus parlait sur Lui même, nous aurions
encore plus de difficultés pour le comprendre et pour croire
à Lui.
Il a prêché et enseigné sur l’amour et sur la bonté du
Père vers tous ses fils. Il a dit que Son Amour est
inconditionnel et Éternel. Il a aussi enseigné que Dieu
habite dans l’intérieur de toutes Ses créatures, quand il a dit:
“Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de plus
petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.”
(Mt 25,40). Mais peu l’ont compris.
Dieu habite chacun de nous. À l’intérieur de chaque
créature, il a mis un peu de Lui-même. À cause de cela, tout
ce qui vit doit être traité avec beaucoup de respect.
79
Nous sommes un avec Dieu et avec l’univers. En plus
d’habiter en tout, Il nous a fait avec un inconscient unique.
De ce fait, tout ce que nous pensons faire aux autres c’est à
nous que nous le faisons. Personne ne souffre plus de
l’action réalisée que celui qui la pratique. Si l’action est
bonne, il se sent gratifié, et si elle est mauvaise, il se punit
jusqu’à ce qu’il se sente pardonné. Nous nous punissons
toutes les fois que nous commettons un acte quelconque en
dehors du bien absolu.
En étant d’origine divine, “image et ressemblance de
Dieu”, nous ne nous reposerons jamais. Tant qu’une seule
âme souffre c’est une partie de nous qui souffre. Nous
sommes chaque fois plus poussés à aider dans la mesure où
nous sommes en bien avec la vie et avec nous-mêmes.
Dieu n’est pas la propriété d’aucune religion. Il est
Père, Il est Créateur et Seigneur de toute la création. Sans
Se diminuer Il Se donne, Se partage, devient présent et
S’installe dans l’intérieur de chaque créature. Il existe, que
nous y croyions ou non. Il est présent dans tout, même
quand nous ne Le voyons nulle part. Il est, en même temps,
masculin, féminin, humain et divin.
Il est Bon. C’est pour cela qu’Il nous donne la liberté
de choix. Néanmoins, lorsque nous choisissons le mal nous
nous punissons et, quand par contre c’est le bien, nous nous
gratifions. C’est-à-dire, quand nous utilisons notre liberté
pour faire le bien, nous sommes heureux et quand nous
l’utilisons pour faire le mal, nous sommes malheureux. Si
nous désirons consciemment faire le mal, ou le bien, c’est
comme si nous l’avions déjà pratiqué.
80
Il est éternellement miséricordieux, bon et juste. Il
est à notre disposition vingt quatre heures sur vingt quatre et
éternellement prêt à nous aider à améliorer, mais Il a hâte
car Il nous aime et Il nous veut heureux.
Il est Seigneur Absolu de toute la Création.
Infiniment grand et puissant, Il n’a pas de concurrents. Rien
ne Lui passe inaperçu. Il n’est jamais indifférent et rien ne
se passe s’Il ne le permet pas. Il n’approuve pas le mal, mais
il respecte la liberté de celui qui la pratique. Il est Amour
Total, le Bien Absolu.
Il est dans tout, dans toute la Création. C’est pour
cela que le Bien est fort et permanent, pendant que le mal
est faible et passager. Quand nous disons que quelqu’un est
mal, nous mentons, parce que nous sommes tous bons. Celui
qui “est” mal se présente malade et a besoin d’aide pour
retourner à la condition originale et vraie: être bon.
Dieu parle avec nous et nous oriente, sans cesse, vers
le bien. Ceux qui n’y croient pas appellent cela de “insight”,
intuition, coïncidence, hasard, pressentiment, message de
l’au-delà, ou d’autres noms.
Jésus est Dieu qui a vécu dans ce monde sous
forme humaine, comme un homme ordinaire, pauvre
travailleur et râleur. Il a vécu dans un temps très difficile
pour celui qui veut parler sur Dieu. A moins qu’il soit sur
les dieux des personnes en général. Principalement la
majorité dominante. N’importe qui voulant parler sur un
Dieu différent était considéré comme fou, hérétique, révolté
et rebelle. Et, surtout, il menaçait le pouvoir des
gouvernants.
81
Ils ne comprenaient presque rien outre l’argent et le
pouvoir. Ils vivaient comme des ennemies, des rivaux. En
présence ils feignaient de l’amitié mais en absence ils se
montraient leur vrai visage. On ne pouvait faire confiance à
presque personne, car chacun ne pensait qu’à soi-même et
voulait toujours dominer, être le plus grand et le meilleur.
Normalement, quand ils s’unissaient c’était pour comploter
contre la vie de quelqu’un ou détruire n’importe quelle
chose qui les empêchait de garder le pouvoir. N’importe qui
leur jetait sur le visage ses crimes serait considéré coupable
et donc jugé et évidement condamné. Le jugement était une
simple formalité. Ils savaient déjà auparavant que la
personne serait condamnée.
Le jugement était pour eux une espèce de festin, qui
donnait à beaucoup l’opportunité de se venger, en jetant sur,
ainsi dit, le criminel toute la rage qu’ils cultivaient les uns
contre les autres et qui n’avait rien à voir avec l’accusé en
question. C’est dans ce milieu que Dieu a choisi de naître
et vivre. Rien n’a été par hasard. Cela ne veut pas dire que
les criminels n’ont pas commis d’erreurs ou qu’ils aient été
obligés à agir de cette façon-là. Ils étaient habitués à faire ce
qu’ils ont fait avec Jésus et Dieu le savait.
Jésus a vécu comme un être humain commun.
Mais, à aucun moment, il a menti pour Se défendre ou a
accusé les autres pour s’en débarrasser. Il n’a pas essayé
d’acheter aucune personne et n’a pas nié ce qu’il prêchait. Il
est né pauvre pour montrer que, tout en étant pauvre on peut
vivre dignement. Même né comme Il est né, il est possible
survivre sans voler, sans mentir et sans désirer le mal aux
autres.
82
Il a enseigné “tout” à ceux qui ne savaient pas, c’est-
à-dire, à ceux qui avaient la conscience qu’ils étaient
pauvres de savoir. Il y a des maîtres seulement où il y a des
élèves. On ne parle qu’à ceux qui écoutent.
Fils de mère célibataire, situation irrégulière,
difficultés, préjugés, pauvreté, persécution, insécurité, peurs,
dangers. Il a fait face à tout cela pour montrer qu’il est
possible de vivre même dans des situations aussi difficiles,
compliquées et pleine de risque.
Il n’est pas né pauvre pour enseigner que nous
devons être pauvres. Il n’a pas été persécuté pour que nous
le soyons aussi. Il n’est pas mort sur la croix pour montrer
que nous devons mourir ainsi. Il est né pauvre, car comme Il
a dit: “Ce sont les malades qui ont besoin de médecin”. Ce
sont ceux qui “ne savent pas” qui ont besoin de professeur,
ceux qui sont “faibles” qui ont besoin d’aide. Il n’a pas été
persécuté parce qu’Il était Dieu, mais parce que c’était ainsi
qu’ils traitaient tous ceux qui agissait comme Lui. Il est
mort sur la croix, selon l’opinion de cette époque-là, parce
qu’Il le méritait, non pour ce qu’Il était mais pour ce qu’Il
faisait et prêchait.
Deux autres hommes ont été crucifiés avec Lui, tant il
n’était pas besoin d’être Dieu pour mourir sur la croix. Il
n’avait pas besoin de choisir de mourir de cette manière
parce qu’Il est Dieu, car Il le voulait. Il est venu pour vivre
entre les pauvres, non seulement d’argent, mais aussi de
bonheur, de liberté et de connaissance. Il est mort entre deux
voleurs, marginaux, pour montrer que les exclus sont Ses
fils aussi bien que ceux qui vivent selon Sa volonté.
83
Nous sommes tous des frères, aimés et chéris,
indépendamment de notre comportement. Ainsi comme nos
parents se sont inquiétés d’avantage pour les fils «tordus»,
Il S’inquiète pour nous. Il nous donne selon nos besoins et il
ne méprise personne n’importe pas la taille, la gravité ou la
quantité de ses erreurs.
Il n’est pas venu pour revendiquer ou exiger quoi que
ce soit de nous. Il est venu par Amour et pour nous
enseigner ce qu’est aimer. L’humanité en général et en
particulier de cette région et temps-là était très confuse. Les
gens ne savaient plus ce qui était correct et ce qui était
incorrect. Ils étaient très désorientés, perdus comme des
enfants sans leurs parents. Ce n’est pas que Dieu les avaient
méprisés, mais parce que c’était comme cela qu’ils se
sentaient. Ils ne savaient pas que Dieu, au dessus de tout, est
Père plein d’amour et éternel qui peut tout et fait tout à Ses
fils, qui les aime, tous, inconditionnellement.
Quand Il a dit, sur la croix “Père, pardonne-leur, car
ils ne savent ce qu’ils font”, Il ne l’a pas fait pour Lui ou
parce que ces gens-là ne seraient plus pardonnés s’il ne
l’avait pas dit. Il l’a dit parce que la culpabilité qui les
dominait était trop grande. Il leur serait très difficile de
croire qu’ils pourraient être pardonnés. Il nous donnait
l’exemple de pardonner même à ceux qui nous enlève la vie.
S’ils savaient ce qu’ils faisaient ils ne l’auraient pas fait.
À ce temps-là, il était habituel d’offrir des sacrifices
à Dieu ou aux dieux. On considérait les grâces
proportionnelles à l’importance de la victime. Cette
habitude était très ancienne et perdurerait encore pendant
des milliers d’années si quelque chose de très sérieuse
84
n’avait pas eu lieu; si une victime très spéciale n’eût pas été
offerte en sacrifice pour tous. Ceci n’est qu’un motif de plus
pour que Jésus Se soit offert comme victime pur le “salut”
de l’humanité. Dieu pouvait nous sauver d’autres façons,
par d’autres moyens mais celle-ci était la façon dont ils
étaient habitués. Ils ne s’arrêteraient pas de tuer, de sacrifier
des innocents, tant humains comme animaux, car c’était la
seule manière qu’ils connaissaient pour obtenir le pardon et
les grâces dont ils avaient besoin.
Avec Sa mort Il nous a aussi donné le droit d’être
heureux, guéris et pardonnés. L’humanité portait un
sentiment de culpabilité très grand à cause des fautes du
passé. Tant au niveau individuel que collectif. Il était
nécessaire qu’on trouve une explication pour nous faire
croire que les portes du ciel seraient encore ouvertes pour
nous, parce qu’avec un tel sentiment de culpabilité on ne se
pardonnerait jamais. À moins qu’on ne trouve une victime
capable de porter sur soi tous les péchés.
Si Dieu même ne parle pas et ne se montre pas de
façon concrète, réelle et convaincante, comment
comprendre qu´Il est aussi bon jusqu’à pardonner tant de
barbaries que nous avons commises? Se Donner, Lui-
même, à la mort était la meilleure manière de convaincre
ceux qui ont été convaincus qu’Il est Bon, qu’Il est
Amour, pardon et miséricorde.
Néanmoins il est nécessaire de rappeler que notre
Christ n’est pas venu pour le salut de tous, mais seulement
de ceux qui ont cru en Lui. Cela ne veut pas dire que les
autres n’ont pas de salut, parce que la bonté de Dieu est
85
infinie et éternelle. Il ne manque pas de motifs à ceux qui
n’ont pas cru pour vivre en accord avec la volonté divine.
Beaucoup de ceux qui croyaient en Jésus pensaient
que les autres étaient condamnés à l’enfer. Cela est petit,
mesquin, car Dieu est Bon et aussi intelligent. Il ne pourrait
jamais cesser de sauver ceux qui, pour n’importe quelle
raison, ne sont pas capables de croire que jésus est Dieu.
Finalement, est–il venu pour sauver ou pour
condamner? C’est évident que c’est pour sauver. Et si sa
venue était motif de condamnation de quelqu’un, Il ne serait
pas venu. Ou Dieu ne savait peut-être pas ce qu’Il faisait?
Ceux qui ne croient pas ne méritent-ils pas l’Amour du
Père autant que les autres?
Dieu pourrait, s’Il voulait, naître plusieurs fois et
en plusieurs places. Pourtant, il y aurait toujours ceux qui
ne donneraient pas d’importance ou qui ne reconnaîtraient
de ces “naissances”. Mais, malgré cela, ils auraient le droit
aux grâces divines aussi bien que les autres.
Dieu ne veut pas seulement le salut de beaucoup,
mais de tous. Donc ceux qui ne croient pas ont le même
droit d’être Ses fils. Même si on cherche à nier, le Dieu des
non croyants est le même de tous. Si ceux qui ne croient pas
n’arrivaient pas à se sauver, Il ne serait pas né pour sauver
l’humanité, mais pour la condamner, car bien peu savent qui
Il est. Beaucoup croient le connaître et quelques uns ont la
conscience qu’ils ne savent presque rien sur Lui.
Jésus est Dieu même incarné ou, en termes
physiques, Il est le fils de Dieu. Il est la Divinité même qui
S’est présentée sous forme humaine pour que nous puissions
86
Le voir et ainsi croire en Son existence. Sans un physique
comme le nôtre, Il ne pourrait être considéré personne
comme nous, donc Il ne serait pas capable de parler notre
langue et de nous comprendre. De toute façon, après tant
d’années, nous ne réussissons pas à “prouver” qui Il est
vraiment.
Il est ou était?
Il est intéressant d’observer comment beaucoup de
gens prêchent que Jésus a ressuscité, mais quand ils se
réfèrent à Lui c’est toujours dans le passé, comme si Sa
résurrection n’était jamais arrivée. Que d’incohérence,
finalement est-Il ressuscité ou non? Il n’est pas ressuscité
parce qu’Il est Dieu, pour prouver que seulement Dieu est
capable de faire cela, mais pour montrer et prouver que la
mort n’existe pas, qu’elle n’est qu’un passage, une
transformation. Tout comme Lui, nous aussi sommes
éternels car nous sommes Ses fils.
Rarement Il affirmait qu’en plus d’être humain Il
était Dieu, parce qu’il n’avait pas conscience de ce fait. S’il
en avait, il ne serait pas humain comme nous. Il n’est pas
Dieu parce qu’il est ressuscité; Il est ressuscité parce qu’Il
est Dieu. Il a fait des affirmations apparemment absurdes:
“Celui qui croit fera les choses que je fais et en fera encore
de plus grandes”. Par cela Il nous montre que nous sommes
capables; ce qu’Il faisait n’était pas de choses spécifiques
d’un Dieu mais accessible à nous aussi. Il nous enseignait,
tout simplement, en nous montrant comment le faire.
Quand on l’appelait “Bon”, Il disait: “Pourquoi
m’appelez-vous bon? Il n’existe qu’un Bon, c’est-à-dire
87
Dieu”. Il ne disait pas par cela qu’Il n’était pas Dieu, mais Il
nous enseignait qu’il n’y a que Dieu qu’est bon, en fait,
seulement Dieu. Ils ne savaient pas qui il était, donc ils ne
pouvaient pas Le considérer Bon.
Il n’avait pas besoin de prouver qui Il était, car que
les gens le découvriraient plus tard. Ce qu’Il a enseigné c’est
que Dieu est Bon, qu’il est le Père et qu’Il est
miséricordieux, que nous sommes tous Ses fils et qu’Il
habite dans chacun de nous; que tout ainsi que Lui, nous
sommes capables de faire des choses extraordinaires, parce
que ce qu’Il faisait n’est pas seulement possible à Dieu,
mais aussi à tous Ses fils. Le seule comportement qui n’est
pas applicable à nous est Sa résurrection, parce qu’elle ne
nous est pas nécessaire. Dans ce fait Il était à peine
professeur. Il nous enseignait combien la mort est
insignifiante et que, malgré l’importance de la vie, la mort
ne doit jamais être vue comme la fin.
Les miracles qu’Il faisait ne cessent pas d’avoir de
valeur pour nous parce que nous pouvons aussi les réaliser.
S’ils signifient quelque chose de tellement important pour
nous jusqu’à nous faire douter, aujourd’hui, de leur
existence il serait mieux d’en changer la définition.
Dieu habite l’intérieur de chaque créature. Non
seulement aujourd’hui, mais toujours. Pourtant, aujourd’hui,
il semble habiter plus qu’auparavant, parce qu’il y a un
progrès continue en tout. Les caractéristiques divines
existantes chez nous apparaissent de façon plus claire,
évidente, presque concrète. De même que les ustensiles
utilisés par les êtres humains étaient plus lourds et plus
“mats” et aujourd’hui ils sont tellement différents, la même
88
chose arrive avec nous, qui étions plus grossiers, plus
“mats” Pour cela nous ne laissions transparaître la divinité
chez nous.
Nous marchons vers la perfection, cependant, vers
une plus grande spiritualisation, vers une plus grande
transparence. Et, aussi bien que les ustensiles, qui étaient
mats, aujourd’hui montrent avec clarté ce qui va dans son
intérieur, la même chose se passe avec nous. Nous marchons
au pas de course vers cette transparence, pour montrer de
quoi nous sommes faits, ce qu’il y a dans notre intérieur.
Le progrès en général est si visible et présent dans
notre monde est preuve de l’évolution de l’être humain. Ce
que nous faisons n’est plus que la projection de nous
mêmes, un reflet de notre intérieur. Nous montrons au
monde ce que nous sommes dedans.
Il n’a inventé ni créé ce qu’Il faisait. Il a
simplement enseigné, affirmé, démontré une réalité jusqu’à
ce moment-là ignorée par bien de gens. Beaucoup de choses
avaient déjà été enseignées mais l’apprentissage n’était pas
suffisant. Selon l’Écriture, Il “démontrait l’Autorité”, et cela
générait de la confiance et du respect, en créant une plus
grande ouverture, réceptivité et, conséquemment, un plus
grand apprentissage.
Il n’a pas fondé aucune religion. Il a enseigné à tous
ceux qui voulaient apprendre beaucoup de choses
essentielles à la vie. Par exemple, que nous ne sommes pas
orphelins, que nous ne sommes pas mauvais, que notre
origine n’est pas mauvaise, que nous ne sommes pas nés
pour la souffrance et moins encore pour faire souffrir les
89
autres. Il nous a enseigné que nous avons un père, bon,
miséricordieux et qui nous a fait à son image et
ressemblance. Il a enseigné aussi que l’amour engendre
l’union et son manque génère la séparation, les divisions.
Celui qui aime, accueille, ajoute, unit. Celui qui divise,
sépare, n’aime pas, ne fait pas la volonté du Père. Il a prêché
et vécu seulement l’Amour. À Sa religion appartiennent
seulement ceux qui cherchent à réaliser ce qu’Il a enseigné.
Jésus n’est pas né pour nous sauver, mais pour
nous montrer que nos péchés n’offensent pas Dieu, mais
seulement nous mêmes; que malgré tous nos péchés, Il nous
aime toujours; que les portes de la Maison du Père sont et
continueront ouvertes à tous.
90
6. La Miséricorde de Dieu est infinie et
éternelle
L’humanité souffre parce qu’elle se sent abandonnée.
Elle se sent incapable et, en même temps, elle trouve qu’elle
doit se débrouiller toute seule. L’être humain, en général,
pense être assez adulte pour prendre soin de lui même.
Mais, tout comme les fils lorsqu’ils sont adultes ne laissent
pas d’être fils et bénéficié de la relation avec leurs parents,
la même chose se passe avec nous par rapport à Dieu.
Personne n’est suffisamment adulte pour ne pas avoir besoin
de Lui.
Beaucoup de parents prient pour leurs fils et même les
protègent sans savoir que Dieu, plus que les parents
surveille tous, que nous sachions ou que nous voulions Sa
protection.
Il aime infini et éternellement tous Ses fils, toute Sa
création. Il est la bonté pure, c’est sa sagesse infinie et
miséricorde. Comment croire qu’Il puisse être tellement
vengeur jusqu’à nier à Ses fils Son pardon?
Nous sommes bons, parce que nous avons Sa
présence en nous. Si le tout est bon la partie l’est aussi.
En examinant une goute d’eau, nous pouvons avoir
une idée de l’océan. En analysant un faisceau nous
imaginons le feu. Si nous prenons un cube de glaçon nous
pouvons risquer de dire comment est un glacier.
91
Si la goute d’eau nous donne l’idée de comment est
l’océan, le faisceau comment est le feu et le glaçon le
glacier, pourquoi la bonté humaine ne nous donnerait
pas une idée de la bonté Divine?
La miséricorde de Dieu est infinie et éternelle.
Personne ne dit que cela est une mensonge, tous sont
d’accord, mais ils ne s’arrêtent pas pour penser à ce que
cela signifie. Parfois même ils y pensent, cependant non pas
pour découvrir ce que Dieu en parle mais pour essayer
d’expliquer ce qu’ils ont appris comme le correct.
Il existe plusieurs des explications à tout. Quand
quelqu’un pleure, par exemple, et ne veut pas que les autres
s’en rendent compte il peut dire, entre autres: “je coupais
des oignons”. Le fait d’être convaincants dans nos
explications n’implique que la vérité soit toute autre.
Si l’infini fuit notre compréhension et l’éternel est
quelque chose qui n’a pas eu début ni aura de fin, comment
pouvons nous limiter la miséricorde divine en disant que si
nous ne nous repentons pas nous serons condamnés
éternellement?
Quand les hommes en essayant de rendre justice
mènent quelqu’un à la mort, beaucoup de gens voient dans
ce geste un signe d’ignorance et non de justice. Néanmoins,
quand cela se passe, c’est-à-dire quand l’homme tue, il tue
le corps. Condamner à l’Enfer” est tuer aussi l’âme. Face à
cela, nous demandons qui serait pire: l’homme qui a tué le
corps ou Dieu qui a annihilé l’âme? Que de confusion!
92
Tout a son prix. Nous payons selon nos dettes. La
punition, qui n’est qu’autopunition, a exactement la taille de
la faute commise. A moins qu’on désire payer davantage.
Notre capacité à commettre des fautes arrive même à
être mesquine auprès de la capacité Divine à pardonner.
Cette vie est infiniment petite si nous la comparons à la vie
spirituelle. Si nos fautes sont si insignifiantes, le payement
le sera aussi.
Quand un enfant entre dans l’école,il peut avoir bien
des difficultés et, parfois, il pense être un “âne”. Seulement
après commettre des tas d’erreurs, il est capable de quelques
succès. L’enseignant doit être très patient pour accompagner
le rythme de l’enfant. S’il ne l’est pas, le processus
d’apprentissage ne sera pas atteint et l’enfant pourra même
ne pas réussir à apprendre.
Nos erreurs, tout comme celles des enfants ne sont
que des essais pour avoir du succès. Les uns apprennent plus
vite que les autres. La facilité ou la difficulté, beaucoup de
fois, fuit notre compréhension. La même chose se passe
dans la vie.
Est-ce que nous pourrions dire qu’un enseignant
impatient, au point de chasser un enfant ayant des
difficultés à apprendre, est bon ? Dieu Serait-Il Bon s’il
condamnait Ses fils au Supplice éternel ? Ne nous
interdirait-Il pas d’apprendre ?
Lorsqu’un professeur chasse un élève de l’école, il
n’a pas perdu sa seule chance d’apprendre, parce qu’il y a
d’autres écoles. Mais c’est différent par rapport à Dieu car
93
Il est le seul et si nous sommes chassés ce sera pour
toujours.
Dieu est perfection absolue, il est notre modèle
majeur. D’ailleurs, ce n’est pas une nouvelle le fait que le
père soit le modèle. Existerait-il un père qui a comme règle
pardonner seulement quelques types de fautes où jusqu’à un
certain moment? Même si un tel père existait pourrait-on le
considérer parfait? Pourrait-on dire qu’il soit un bon
exemple à ses fils?
Il est quelque chose d’intéressant de ne pardonner que
quelques types de fautes car si on pardonne les plus graves
on pourrait bien pardonner les plus légères.
Nous trouvons étrange quand un père se comporte de
cette façon. Comment peut-on attribuer à Dieu un tel
comportement?
Nous sommes habitués à mesurer la santé psychique
ou émotionnelle d’une personne selon la manière dont elle
réagit face à des situations de conflits. Plus elle se tient
“débout” plus nous la considérons saine. Si, face à un
événement, elle devient trop nerveuse et change
complètement d’opinion, cela ne sera pas vu comme un
comportement normal.
Comment pouvons-nous être aussi incohérents: si une
personne humaine démontre un déséquilibre comment
pouvons-nous attribuer telle attitude à Dieu?
Dire qu’Il a créé l’homme pour l’immortalité¸ pour
jouir les délices du paradis, mais que pour cela il faut qu’il
ne commette pas de fautes et qu’il demande du pardon
94
jusqu’à l’heure de la mort, ce ne serait pas le considérer
comme fou un déséquilibré?
Affirmer que Dieu est bon, qu’Il est juste, et en
même temps croire qu’Il ne pardonne pas tous les péchés ou
pas toujours peut générer en nous beaucoup de déséquilibres
et même trop de méchanceté. Si Lui qui est Le Bon se
comporte comme cela, qui sommes-nous pour vouloir
pratiquer le bien et être justes? Quel avantage aurions-nous
à être bons? Quelle garantie pour l’essayer?
Il est difficile de faire une copie parfaite lorsque
l’originel ne l’est pas. Dieu est vraiment Bon et pardonne
non seulement quelques fautes mais toutes. Croire qu’il y a
des péchés qu’Il ne pardonne pas ça signifie le considérer
faible, incapable. C’est le diminuer. S’il existait des péchés
qu’Il ne pardonne pas, pour n’importe quel le motif, Il ne
pourrait pas être appelé grand ni Bon. Et s’il y avait une
limite pour pardonner, nous ne pourrions pas dire que Sa
bonté et miséricorde sont éternelles.
Dieu est juste. Nous sommes habitués à affirmer
cela, mais L’est-t-Il vraiment? Nous disons qu’Il est juste
mais nous Lui attribuons des comportements, que lorsque
les hommes pratiquent, nous en voyons tout autrement.
Quand des parents chassent une fille de leur maison
parce qu’elle est enceinte et célibataire il ne manque pas de
gens qui défendent la fille. Il y en a même quelques un qui
l’accueillent. Que c’est bon! Nous sommes capable de
reconnaître ce qui est correct et incorrect. Mais c’est
dommage que nous ne soyons pas capables de raisonner de
la même façon par rapport à Dieu!
95
Nous sommes plus raisonnables et juste vers nous
qu’envers Dieu. Nous croyons que les personnes à côté de
nous sont nos semblables. Ainsi, nous nous mettons à leur
place. Cependant, nous trouvons que Dieu est lointain et
qu’Il ne nous ressemble pas du tout, donc on ne peut pas
savoir comment Il est. Et, ce que nous connaissons de Lui,
par les autres personnes, est assez pour voir que moins nous
Le touchons, mieux il en est puisqu’Il est compliqué et
susceptible.
C’est vrai que les autres sont nos semblables, nos
égaux, un autre moi. Mais il n’y a personne de plus proche
de nous que Dieu. Personne n’est plus cohérent, plus
logique et personne n’en sait plus sur nous que Lui.
Il est normal que nous ayons toujours une explication
pour justifier nos erreurs à nous mêmes et aux autres. Mais,
bien souvent, en voulant être malins, nous trouvons que
nous méritons le châtiment éternel. Sans doute nous
commettons beaucoup de fautes et il est important les
avouer. Pourtant, Dieu qui sait tout et connaît aussi notre
origine sait que nous sommes capables de progresser,
d’améliorer dans tous les sens.
Nous disons que tout a son prix. Mais, une même
marchandise, par exemple, parfois, a des prix différents. Il
varie d’un magasin à autre, dans une même ville: un peu
plus d’une région à autre et encore plus entre les pays. Il
existe aussi des choses semblables et, pour cela, il est très
difficile noter la différence et pouvoir justifier la variété de
prix.
96
Plus subtile que la différence des choses et plus
variables que les prix c’est nous. Nous pouvons commettre
une grande faute et être condescendent avec nous-mêmes ou
en commettre une petite et nous faire subir un grand
châtiment. Cela change d’une personne à autre, mais aussi
d’un moment à autre.
Pas mal de gens affirment que la maladie est la
conséquence du péché et, d’une certaine façon ils ont raison,
parce que pécher est “sortir de la route”, sortir du chemin,
ne pas être en harmonie. Il n’existerait pas de maladies s’il
n’y avait pas de désordre celui-ci créant l’autopunition. Par
contre le pécheur a besoin de quelqu’un qui l’aide à
reprendre le chemin, à revenir sur son état d’harmonie. Il
n’a pas besoin de quelqu’un qui le pousse encore plus loin.
Dans notre réalité physique aussi, celui qui sort du
chemin peut se blesser et beaucoup. On voit beaucoup
d’accidents quand on sort sur les routes. Il existe les services
d’urgences qui travaillent jour et nuit parce qu’il n’y a pas
d’heure pour se blesser.
Quand un hôpital ne reçoit pas un malade quelle
qu’en soit la raison, et celui-ci meurt ou son état de santé
empire, il y a beaucoup de questionnement sur le fait et,
souvent, on conclut que cela a été de la faute des
“secouristes”.
La vie est en fait l’urgence maximale, peu importe la
taille du crime, péché ou faute commis. Mais, si cette vie est
d’une si grande importance, même étant plus petite qu’un
clin d’œil dans l’éternité, pourrait-on penser que la vie
spirituelle l’était d’avantage. Si les employés de l’hôpital
97
ont tort et commettent un crime quand ils ne remplissent pas
leur rôle, pourrions-nous, personnes sensées, accepter que
Dieu puisse condamner quelqu’un à l’enfer, au feu ou au
supplice éternels?
Il y a de la part des autorités religieuses beaucoup de
commentaires sur la question “deux poids deux mesures”.
Lorsque nous condamnons les hommes parce qu’ils n’ont
pas luté ou qu’ils n’ont pas sauvé la vie, même à un animal
et, d’un autre côté, nous attribuons à Dieu un comportement
infiniment plus criminel, celui de tuer des âmes; nous
n’utilisons pas “deux poids deux mesures» ?
Dans cette vie il y a toujours plusieurs explications
pour tout. Beaucoup de façons de comprendre la même
réalité. Un mot peut avoir plusieurs sens. Chacun peut
l’interpréter de façon différente. Justice en est un. Les un
volent¸ les autres tuent dans son nom. D’ailleurs les plus
grandes barbaries sont toujours commises avec l'intention de
faire justice.
Si nous parlons avec un voleur et qu’il est sincère, Il
va dire que la vie, le monde, Dieu sont tous injustes avec lui.
Ce qu’il a fait ou fait n’est que justice. Ainsi font ceux qui
tuent. Il y a aussi ceux qui font les lois ou les exécutent,
mais qui, des fois, volent ou tuent en voulant faire la justice.
La justice est pas mal de fois confondue avec
vengeance. Mais, finalement, qu’est-ce que c’est que
justice? Serait-ce synonyme de vengeance? Faire justice
devrait signifier faire le bien à celui qui le mérite mais ne l’a
pas reçu.
98
Nous sommes tellement habitués à confondre le mal,
la punition, la vengeance avec la justice que Dieu même
parle par beaucoup de prophètes aujourd’hui dans ces
termes, car c’est seulement ainsi que nous sommes capables
de comprendre.
Il est très difficile croire que nous sommes
responsable de tout ce qui se passe avec nous. Nous sommes
très habitués à accuser et à responsabiliser les autres, à nous
sentir victimes de la vie, de Dieu, de notre sort: Il semble
impossible de changer cela.
Changer d’attitude, de vie, se transformer ou se
convertir exige de nous du courage et de le vouloir
vraiment. Il est beaucoup plus facile de s’en accommoder,
même dans la souffrance, que de changer d’attitude. Si nous
pouvons accuser les autres, et passer par des “pauvres
diables” à quoi bon changer? Reconnaître et croire que nous
sommes les seules responsables de tout ce qui arrive en
nous est quelque chose de très sérieux.
Condamner nous donne l’idée de paralyser;
pardonner, l’idée de libérer: cela signifie vivez, allez à la
lutte, du courage! Comme nous sommes habitués à inculper
les autres, il est bien plus facile dire que Dieu ne nous
pardonne pas plutôt qu’assumer avoir commis une faute. Par
contre, ne pas lutter est avoir doublement tort, parce que la
seule façon de corriger une erreur est en agissant. Seulement
celui qui fait quelque chose commet des fautes mais c’est
aussi la seule façon d’avoir raison. Lorsque, dans une
évaluation, nous répondons à toutes les questions, nous
risquons d’avoir tort dans quelques unes, mais, par contre, si
99
par peur nous ne répondons à aucune, il ne nous reste qu’un
zéro sur vingt.
Nous considérons la mort comme “un point final”,
la fin de tout. La réalité peut en être un peu différente.
Changer de vêtement nous change assez mais nous
continuons d’être les mêmes. Parfois, nous voyageons
quand nous avons pleins de problèmes. Nous avons une
déception quand nous nous rendons compte que tous les
problèmes nous accompagnent.
Bien de gens vivent en fonction de la mort. Ils veulent
se dégager de tous ses problèmes et se retrouver avec Dieu.
Lorsque nous espérons anxieusement quelque chose,
normalement le résultat est décevant. La meilleure façon
d’espérer est vivre chaque moment comme s’il était le seul.
Celui qui ne vit pas aujourd’hui à cause du lendemain n’est
jamais heureux. Celui qui ne cherche pas à trouver Dieu
aujourd’hui, le trouvera difficilement demain.
Nous avons la présence de Dieu, nous ne sommes
pas “dieux”, mais Ses fils. Il nous est, donc, impossible nous
éloigner de Lui, parce qu’Il fait partie de nous. Quant à la
question “S’il pardonne ou non”, nous disons que: si nous
n’étions pas libres ni les seuls responsables de tout ce qui se
passe avec nous, nous pourrions de toute façon compter,
sans aucun doute, sur Son pardon, parce que, comme Il est
en nous, s’il ne nous pardonne pas et nous condamne c’est
comme Se séparer de Lui même.
100
7. Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit
Beaucoup de gens argumentent que la Sainte Trinité
est “composé” par Dieu le Père, Fils et Saint-esprit non
parce qu’ils voient quelque fondement, mais parce qu’ils ont
été enseignés ainsi. Changer n’est vraiment pas facile. Il est
plus facile croire, aveuglement, à ce qui est écrit, parce que
cela nous détache de la responsabilité, puisque ce n’est pas
nous qui l’a écrit. Il y a un dicton brésilien qui dit:
“Je vends comme je l’ai acheté, ce n’est pas de ma
faute”
Nous avons beaucoup de difficulté à accepter le
différent, le nouveau. Cela nous effraie, nous touche, nous
déstabilise, nous fait peur. Peur d’avoir tort, peur qu’on dise
du mal de nous, peur de nous exposer, peur du ridicule et
d’être différent.
Dieu est selon nos nécessités. Quand nous avons
besoin de père, Il est Père. Quand nous avons besoin de
mère, Il est Mère. Quand nous avons besoin d’amour, Il est
amour.
L’idée d’un Dieu Père nous a été donnée, surement,
grâce à une société paternaliste et misogyne et à une totale
dévalorisation de la femme et de la figure féminine de façon
générale.
101
L’idée du Saint-Esprit a été introduite comme la seule
façon d’expliquer que, tout en étant Personne, Dieu est
aussi en nous, parce qu’il est très difficile à comprendre que
Dieu est dans tout et en même temps. Principalement qu’Il
puisse être aussi dedans nous.
Nous ne devons pas penser que ce qui est écrit est la
seule vérité, parce que la vérité n’est pas statique. Elle n’est
pas la même pour toute l’humanité ni même dans une même
époque; elle ne l’est encore moins pour tous les temps. Elle
change selon la capacité de compréhension des peuples, de
l’humanité de façon générale.
Il ne doit pas nous importer de savoir si Dieu est
unitaire ou trinitaire. Ce qui importe vraiment c’est que
nous sommes tous bons, parce que nous avons été faits par
un Être qui est la bonté et la miséricorde pures. Pendant que
nous nous soucions des personnes Divines ou de Sa forme
nous oublions de Son essence. Et sa relation avec nous, qui
importe vraiment, se gâte.
Nous sommes habitués à discuter sur la Trinité
pendant que nous oublions que Dieu est en nous, qu’Il nous
écoute et, des fois même, essaie de parler. Nous n’avons pas
le temps de L’écouter. Nous nous trouvons trop pris à
discuter, intellectuellement, quelque chose, qui n’a rien à
voir avec nous ni même avec Dieu.
Beaucoup de gens pensent que la troisième personne
de la Trinité est en fait le Saint-Esprit parce que Jésus a fait
plusieurs références à Lui. Pourtant, ils oublient de penser
un peu plus sur cela.
102
Si Jésus avait dit qu’Il viendrait Lui-même consoler
et sanctifier, personne ne l’aurait pas compris. Ils voulaient
le voir comme ils en avaient l’habitude. Et s’Il avait dit que
le Père était le consolateur, ils n’auraient pas compris,
parce qu’ils ne pouvaient pas croire que Dieu Père pouvait
être tellement disponible jusqu’à consoler, personnellement,
Ses fils. Il n’était pas non plus compréhensible que ce Père
puisse être dedans Ses fils. Ce que Jésus a dit était la seule
vérité que quelques uns étaient prêts à écouter. Il ne pouvait
pas en être autrement, puisqu’ils n’étaient pas capables de
comprendre.
Nous n’avons pas avec un enfant la même discussion
qu’avec un adulte. Nous trouvons bizarre quand un adulte
veut faire valoir dans sa vie d’adulte une certaine
information reçue lorsqu’il était enfant. Nous l’appelons
immature ou quelque chose de semblable. C’est
exactement ce que nous faisons quand nous prenons comme
vérité seulement ce qui a été dit par Jésus quand il était
présent physiquement entre les hommes.
Quand nos parents, âgés, montrent de la difficulté à
s’adapter nous les appelons démodés. Pourtant c’est ainsi
que nous nous comportons quand nous n’acceptons pas que
Dieu nous donne des nouvelles informations sur Lui-même
ou sur n’importe quel autre sujet que nous ignorons
jusqu’ici. Nous ne devons pas douter que ce qui a été écrit a
été inspiré par Dieu. Mais nous avons besoin de nous
rappeler qu’Il a inspiré une vérité écrite par des personnes
conditionnées à un temps et culture déterminés, c’est-à-dire,
des personnes humaines comme nous.
103
Ce qu’ils ont écrit a été effectivement inspiré par
Dieu et sont des vérités éternelles, mais tôt ou tard il doit
être décodé ou actualisé selon chaque époque où l’humanité
vit.
Il y a eu un temps où il était considéré totalement
impossible à l’homme de marcher sur la lune; une époque
où on pourrait dire que nous pourrions avoir un ordinateur
aussi performant qu’ils le sont aujourd’hui. Celui qui
affirmait de tels absurdités serait appelé fou, et peut-être
même brulé vivant. Pourtant, c’est réalité.
Il est intéressant d’observer que l’humanité accepte,
bien, la modernisation, le progrès dans beaucoup de secteurs
de la vie. En relation à Dieu elle croit que rien ne peut
changer. Si celui qui est vif progresse, grandit, change;
imaginer Dieu de cette façon ne serait pas le considérer
mort ou inanimé? S’Il ne peut pas parler aujourd’hui,
aurait-Il parlé hier?
L’humanité passe par une période de changement et
de grandes révélations même si, quelques fois, elles
semblent apparemment contradictoires. Dieu agit, en fait,
de façon très évidente, très claire. Cela signifie que
l’humanité est un peu préparée à ce qui arrive. Un peu?
Parce que seulement quelques un présentent, dans le
moment, la capacité de comprendre ce qui se passe. De
toute façon, Dieu, en sachant que tous ne seront jamais
prêts, agit, maintenant.
Dans une école, on n’arrête pas d’enseigner de façon
adéquate à la “dernière année” simplement parce qu’il y a
des gens dans la première. Si on attendait que tous arrivent à
104
la dernière cela ne se réaliserait jamais puisqu’il y a toujours
ceux qui ne vont pas au même rythme que les autres.
Chacun a sont propre rythme. Ce serait de l’ignorance de
vouloir que tous soient égaux.
Il arrive un fait assez curieux par rapport à l’ouverture
aux nouvelles connaissances aux nouvelles révélations de
Dieu. Ceux qui sont religieux ne s’ouvrent pas au nouveau.
Les autres qui, beaucoup de fois, sont mal vus par les
religieux sont plus ouverts et sont ceux qui acceptent plus
les instructions divines de l’actualité.
Cela peut avoir comme cause le fait que ceux qui
n’acceptent pas les religions, dû à des choses ou détails
avec lesquels ils ne sont pas d’accord, partent en quête de la
vérité et, quand ils la trouvent, ils l’acceptent. Et ceux qui,
tout en n’étant pas d’accord, font semblant d’être d’accord
et n’acceptent même pas de questionner, ils argumentent
que ce qui est écrit est la seule vérité.
Croire aveuglement tout ce qui est écrit, seulement
parce que c’est écrit, sans questionner si c’est vrai ou non,
serait la même chose que manger tout ce qu’on nous offre
parce que “si on nous offre c’est bon et savoureux”. C’est
une chose être la vérité, c’est une toute autre chose que
«d’être vrai” aujourd’hui.
La Trinité n’a jamais été prêchée ou enseignée par
Jésus. Il ne faisait référence au Père que pour nous enseigner
que nous avons un Père Céleste. Non pour dire que ce Père
était la première personne de la Trinité. Il a dit que Lui et le
Père sont un et le même, donc Il a affirmé qu’il est Dieu.
105
Mais dans aucun moment Il n’a dit qu’il était la
deuxième personne de la Trinité. Il s’est référé au Saint-
Esprit comme le Paraclite, le Consolateur. Néanmoins Il
n’a jamais affirmé que Celui-ci fût la troisième personne de
la Trinité.
La Trinité a été une conclusion des hommes qui
croyaient que Jésus est fils de Dieu et non pas Dieu même.
Ils n’acceptent pas qu’Il ait utilisé un genre catéchistique, en
Se faisant notre frère pour nous enseigner que Dieu est notre
Père.
Nous ne devons pas nous soucier si Dieu est
Unitaire ou Trinitaire. Cela n’est pas important car nous
sommes un avec Lui et tout l’univers. Qu’importe-il s’il est
trois personnes dans un seul Dieu, quand Il est en tout?
Pendant que beaucoup de théologiens passe toute leurs vies
en essayant de prouver que Dieu est Unitaire en étant
Trinitaire, il y a une infinité de personne malheureuse,
non pas pour ne pas savoir cela, mais pour ne pas avoir
entendu parler qu’Il existe. Ils ne savent pas qu’ils ont un
Père Bon et Miséricordieux, donc ils se sentent perdus, sans
abri, désemparés.
106
8. Trinité Sainte: Famille Divine
Dieu est le modèle complet, parfait en tout. Il est pure
essence absolue. C’est le Tout de Tout. C’est la perfection
maximale, le pouvoir absolu, l’essence majeur. Le
maximum des maxima.
Notre vie, ici dans la Terre, est un entraînement pour
l’autre. Quand les artistes propose de faire un travail, de
présenter une pièce de théâtre, par exemple, ils ont dans leur
tête un modèle à suivre, un but à atteindre. Au contraire il
n’y aurait pas de progrès, puisqu’ils ne sauraient pas quelle
direction suivre. Toutes les répétitions visent l’objectif, celui
de la perfection chaque fois plus grande.
Ainsi c’est dans la vie. Nous vivons un essai et nous
avons un modèle à suivre, à imiter. Dans le théâtre il y a une
lutte constante pour le perfectionnement, pour plaire
toujours plus. Dans la vie nous allons vers la perfection, et
plaire à Dieu est notre objectif, que nous le voulions ou non.
Beaucoup de personnes voient cela comme manque de
liberté, mais ça ne l’est pas. C’est notre réalité. Croire que
nous ne sommes pas libres enlève notre liberté.
Si nous avons un propos, le seul objectif est de le
réaliser. Il y a une immensité de moyens et de façons
d’atteindre notre but. C’est nous qui choisissons comment le
faire. Il y a des moyens plus pratiques, plus rapides, plus
efficaces et d’autres moins. Cela dépend de nous, de notre
107
choix. Nous pouvons “y” arriver dans quelques heures,
jours, semaines, mois ou années. Le choix nous appartient.
Notre vie a son origine dans une famille plus ou
moins parfaite. Mais c’est toujours une famille. Aucun être
humain n’existe, vivant ici, sans avoir un père et une mère.
Nous observons pendant notre vie que les personnes
sont plus ou moins saines, équilibrées, selon leur origine.
Même de sa vie de famille actuelle. Nous concluons que la
famille est plus importante de ce que nous pouvons penser.
Si la famille est aussi importante, nous ne pouvons
pas nous en passer pour notre existence. Dans ce cas, qu’est-
ce qui se passe avec l’idée que Dieu est modèle en tout pour
nous? Quand nous n’avons pas de modèle, nous n’avons pas
de référence, nous ne pouvons pas aller de l’avant. Le plus
clair est l’objectif, plus ferme, plus rapide on avance vers sa
direction.
Plus saine est la famille, plus sains sont ses
membres. Cela signifie que nous, de quelque façon, avons
tous besoin d’une famille. Comme notre vie est un essai en
quête de la perfection, il doit exister, dans le plan spirituel
divin, une famille qui puisse être le modèle idéal.
Il y a, entre nous, une recherche constante de
valoriser la figure féminine, qui, malgré tout, se trouve
encore un peu dévalorisée, bien qu’aujourd’hui elle est bien
mieux qu’auparavant. Mais, il y a du “chemin à faire” pour
qu’elle atteigne sa valeur due.
Serait-ce parce qu’il nous manque un modèle
adéquat?
108
Ou il existe déjà et nous n’en avons pas encore pris
connaissance?
Il est commun affirmer qu’une maison sans femme
n’a pas d’attrait, que la touche féminine est toujours
bienvenu, que la femme est le “pilier” de la maison, etc.
Malgré tout elle est encore traitée comme objet jetable. Le
plus elle est féminine plus court est le risque d’être
considérée comme objet. Si elle est plus sérieuse elle peut
être vue comme masculine, “gouine”. Il n’y a pas de respect.
Quand elle pense chercher ses droits elle se trompe, cas elle
prend comme le siens les droits des hommes. Elle
commence à lutter pour de choses que ne la concerne pas
mais les hommes.
Une femme, qui connaît ce que sont les vêtements
féminins et qui en a besoin, lutte pour eux, c’est-à-dire pour
les vêtements féminins. Mais si elle ne les connaît pas, par
manque de connaissance, elle peut lutter pour des vêtements
masculins.
Droit égaux ne signifient pas que les femmes doivent
“porter le même vêtement” que les hommes, mais qu’elles
doivent “s’habiller” aussi bien que les hommes. La lutte, la
recherche, doit être pour assurer leurs besoins et non pour
équivaloir aux hommes. C’est plus ou moins comme si un
fils adulte et un enfant, puisqu’ils ont les mêmes droits,
demandaient des vêtements exactement égaux à leurs
parents. C’est ainsi que beaucoup de femme se comportent
quand elles croient défendre leurs droits en exigeant
l’égalité avec les hommes.
109
Nous, êtres humains, sommes, en général, trop
pressés. Nous ne sommes presque jamais contents de nous-
mêmes. Quand nous commençons à faire quelque chose,
juste après nous passons à une autre. De façon désordonnée,
en mélangeant toutes les choses, normalement ce qui nous
avons est une grande pagaille et rien de plus.
Ainsi font ceux qui choisissent et ensuite restent dans
le doute. Ils ne savent plus s’ils ont fait le bon choix. Ainsi
ils passent toute la vie sans savoir, exactement, ce qu’ils
sont ou ce qu’ils veulent.
Si nous avons conscience de notre liberté de choix et
de notre éternité, il est bien plus facile d’assumer ce que
nous sommes. Nous sommes ce que nous choisissons d’être.
Si nous avons choisi de cette façon, cela n’a pas été par
hasard. Donc, nous devons faire le meilleur pour être, en
fait, ce que nous avons choisi.
Il est rare que nous nous rendions compte de deux
choses en même temps. En général, quand nous voulons
faire tout en même temps, principalement quand il s’agit de
choses antagoniques, nous ne faisons rien de bien. S’il en
est ainsi dans la vie, en général, il en va surement de même
quant à notre sexe.
Une personne qui devient médecin, par exemple, ne
se réalise pas professionnellement si, après son cours, il
passe à exercer la profession d’ingénieur.
L’organisme de la femme est préparé seulement
pour être femme, et celui de l’homme, pour être homme.
C’est la loi divine et naturelle. Il ne s’agit pas de vouloir
condamner personne, mais tout simplement d’informer, de
110
rendre clair et de rappeler que chaque chose a son temps; il
y a un moment pour chaque chose.
Une famille complète, saine, est composée par un
homme qui exerce consciemment et inconsciemment le rôle
d’homme/père, une femme qui exerce celui de femme/mère
et de fils qui n’exercent que le rôle de fils.
L’harmonie de la famille sera plus grande dans la
mesure où chacun de ses membres s’approche le plus de
l’idéal, de son rôle. Cette harmonie est vraie et réelle non
seulement entre les membres de la famille mais aussi dans
chaque individu. Comme si chacun était une famille. Cela se
réalise dans la société, qui est un type de famille. Chaque
nation, chaque planète est une famille et l’Univers est la
Famille Majeure.
Lorsque nous vivons mieux avec nos proches, nous
vivons mieux avec nous-mêmes, avec les autres familiers,
avec la société, avec l’Univers et avec Dieu. Chaque
personne en une famille, car, pour être saine, elle a besoin
d’être bien avec elle-même ou être bien avec le père, la
mère et le fils qu’elle a dedans soi-même.
Si la personne humaine est ainsi aussi complète et
complexe, se pourrait-il que Dieu, étant complet en tout, soit
seulement masculin?
Dieu est tout et infiniment grand, mais, infiniment
petit. Il est plus grand que l’univers et plus petit qu’un
atome. Beaucoup de théologiens passent leur vie à en
débattre. Les un veulent prouver qu’Il est un être personnel
ou une personne; d’autres essaient de prouver qu’Il n’est
que de l’énergie pure. Ils ne se sont pas rendus compte
111
qu’ils perdent le temps, puisqu’ils discutent la même chose.
Tous possèdent la vérité. Les deux prémisses sont vraies. La
seule grande erreur de tous c’est penser et affirmer que
seulement eux, connaissent la vérité et personne d’autre.
Tout ce qu’ils affirment sur Dieu est vrai, parce qu’Il
est Tout, c’est-à dire, outre que d’être une personne, Il
est aussi énergie.
Notre vie sur la Terre est vraiment une réplique
du Ciel. Sur la terre habite l’homme, seigneur absolu de
tout. La femme n’est presque pas notée. À elle on se réfère
comme “la femme de celui-ci”, “la mère de celui-là”, la
maîtresse, la fille et ainsi de suite. On essaie de changer
cette situation mais le progrès est encore trop petit. Cela
arrive parce qu’il nous manque un modèle dans le ciel. C’est
pour cela qu’il est ainsi: dans le ciel, Dieu commande, le
grand être masculin, et, dans la terre, c’est l’homme qui
commande, un petit être mais masculin.
Si Dieu qui est masculin règne sur tout l’Univers,
pourquoi l’homme ne devrait pas régner sur tout ce qu’il y a
sur la terre? Face à cela on se demande, pourquoi tant de
peur de concurrence? Finalement, quel est le danger? Qui a
établi le masculin comme Seigneur dans le ciel et dans la
terre?
Dieu est tout, mais si nous Le classifions comme
“esprit”, Il n’est ni masculin ni féminin. Donc, affirmer
qu’Il est masculin c’est faux. Si nous pouvons dire qu’il est
masculin, nous pouvons parfaitement et avec toute certitude
affirmer qu’Il est féminin.
112
La femme ne sera respectée que quand elle saura sa
valeur. Pour reconnaître sa propre valeur, elle n’a pas besoin
et ne doit pas se comparer à l’homme. Sa valeur existe
indépendamment de l’homme.
Celui qui connaît sa valeur n’essaie pas d’être égal ou
plus grand que personne.
Un couple, formé par deux personnes qui connaissent
leur valeur, c’est-à-dire qui savent combien elles sont
importantes, est un couple de personnes “entières” qui sont
ensemble par amour et parce qu’elles veulent constituer une
famille. Non parce qu’il leur manque quelque chose, parce
que celui qui ne cherche, dans l’autre, qu’à augmenter sa
valeur ou se sentir plus important attire sur soi-même
quelqu’un qui est dans les mêmes conditions. Ainsi, ils ne
seront que des concurrents qui sont ensemble par intérêt et
non pour amour, qui est la base de toute union.
Valoriser la femme ne signifie pas, dans aucune
hypothèse, diminuer ou dévaloriser l’homme, seulement
reconnaître qu’elle a aussi sa valeur. L’homme ne perd pas
avec cela, le contraire, il gagne et beaucoup.
Dû à des préjugés – des idées ou sentiments que la
femme n’a pas autant de valeur que l’homme – il arrive une
tentative, de la part de beaucoup de femme, de “rendre la
monnaie”. Cela, tout en étant dans le niveau inconscient,
crée beaucoup de conflit et peut même être la cause de la
hausse dans la confusion sexuelle qui existe aujourd’hui.
Dieu ou la divinité, étant notre modèle, ne doit pas
continuer d’être vu uniquement comme masculin, parce que
113
cela permet à l’humanité de ne jamais reconnaître que la
femme est aussi importante que l’homme.
Jésus affirmait que celui que le voyait, voyait aussi
le Père. Celui qui Le connaissait, connaissait aussi le Père,
parce que les deux étaient une seule personne. Quant à sa
mère, Il n’en a presque pas parlé, mais tous nous les savons
combien la femme était mal vue. Il a fait quelques essais
dans le but de la valoriser, mais, par rapport à Sa mère Il
n’était pas très gentil, selon ce qui est écrit. Cela pose une
question: Jésus Se comportait, vraiment, ainsi avec Sa
mère? Peut-être oui, parce que ce qu’Il a fait a déjà été assez
pour qu’on le tue.
Dieu est complet, entier, parfait. Pour Lui et sur
Lui il ne fait pas de différence sur ce que nous pensons de
Lui. Il n’a pas besoin d’épouse ou de fils; Il n’a pas besoin
d’une famille. C’est nous qui avons besoin de père, mère et
frères. C’est pour cela qu’il nous serait important d’avoir
comme modèle dans le “ciel” une Famille Divine.
Qu’est-ce que le Saint-Esprit sinon l’action de
Dieu en nous? Si Dieu est ssprit et est saint, donc Il peut
être appelé Saint Esprit. Le Fils est, aussi, esprit et saint,
donc, Il peut encore être appelé Saint Esprit. Pourquoi nous
aurions une troisième personne avec la même
dénomination? Si le Père “contient” le Fils, et le Fils
“contient” le Père et les deux sont Esprits et sont Saints,
nous pouvons affirmer que les deux nous enveloppent ou
nous envahissent avec Son Souffle. Pourquoi appeler aussi
Ceci Saint-Esprit et affirmer qu’il s’agit d’une Troisième
Personne?
114
L’action de Dieu en nous est très importante. S’Il
est une personne ou non importe peu. Notre moindre modèle
de société, essentiel et nécessaire pour notre vie et santé est
la famille. Nous ne pouvons pas affirmer qu’une famille est
compète quand elle n’a que le père et un fils. Donc, dans la
Trinité, l’idéal pour nous, aujourd’hui, serait Dieu Père,
Mère et Fils. Ce serait ainsi il serait un modèle idéal de
famille et de société pour tous.
115
9. Le Bien vient de Dieu et le mal vient de
l’homme
Le bien est fort et le mal est faible, parce que Dieu
est le bien. C’est pour cela que le bien est éternel et le mal
est passager.
Il n’y a rien en dehors de Dieu. Il est en tout. Nous
sommes tous comme plongés, immergés en Lui. Nous
sommes tous frères, parce que nous sommes tous fils de
Dieu. Nous sommes sortis, ou mieux, nous provenons du
même utérus. Notre désespoir n’est que le fruit du manque
d’information, manque de foi. Si nous sommes plongés,
trempés par Lui dedans et dehors, pourquoi avoir peur, être
craintifs ou désespérés?
Pourquoi pratiquer des actes qui ne nous font que du
mal, qui nous font souffrir si celui qui pratique le mal est
celui qui en souffre le plus? Le mal pratiqué contre
quelqu’un ou quelque chose revient infailliblement contre
celui qui l’a pratiqué. Il ne s’agit pas d’un événement qui
peut se produire ou non. C’est quelque chose d’immédiat,
mais que nous ne relions pas normalement à ce que nous
avons fait. Il semble que nous ne sommes pas libres,
pourtant c’est exactement ici que notre liberté se fait voir,
puisque comme fils de Dieu nous ne serions pas
effectivement libres si nous ne payions pas pour toutes nos
erreurs.
116
Nous pouvons utiliser notre liberté pour faire le mal,
mais comme conséquence le même mal nous atteint, peut-
être avec une “autre face”.
Consciemment, les personnes en général savent que le
mal fait aux autres revient à eux-mêmes comme
autopunition. Dans le niveau inconscient, pourtant, tous
savent cela. Pratiquer n’importe quel acte mauvais contre les
autres est la même chose que chercher de la souffrance pour
soi-même.
Celui qui pratique le mal se punit, en souffrant plus
que celui qu’il a fait souffrir, parce qu’il ne souffre pas
seulement à cause du fait réalisé, mais pour ce qu’il désirait
faire. La même chose se passe avec celui qui fait le bien.
Non seulement il reçoit pour celui qu’il a fait mais aussi
pour ce qu’il avait l’intention de faire.
Le mal, effectivement, n’existe pas, c’est une
question d’interprétation, de point de vue. La Justice Divine
est présente en tout. Ce que, beaucoup de fois, nous
appelons châtiment ou disgrâce est toujours le meilleur pour
nous, dans ce moment-là. Notre manière de voir le monde,
notre capacité de juger les choses, notre compréhension des
faits est très petite face à la réalité. Cela ne signifie pas que
nous devons croiser les bras et attendre que tout se passe à
force du hasard. Nous devons lutter pour ce que nous
croyons être le correct, la vérité, le bien. Mais ce que se
passe avec nous est toujours le meilleur possible dans ce
moment-là, ce qui ne signifie pas que cela doit continuer
d’arriver.
117
Dieu nous aime, nous garde, nous protège, nous
enveloppe. Il ne se laisse pas distraire, n’est jamais
inattentif, ne dort pas, Il ne S’impatiente pas, ne S’éloigne
pas et ne S’irrite avec personne.
Le bien vient de Dieu et le mal vient de l’homme. Le
bien est comme la force, l’énergie, le chemin ou celui qui
marche. Le mal n’est que les épines du chemin.
Dieu est le bien et Il veut le bonheur pour nous Il
sait que le bien gagne toujours et que le mal est aussi
passager que les caprices d’un enfant, qui peut recevoir un
décharge électrique quand il met son doigt sur la prise mais
qui apprend qu’il ne doit pas le répéter.
Celui qui vole est, d’une certaine façon, volé. Voler
est tuer, c’est, dans le fond, la même chose, parce que quand
quelqu’un tue, il enlève la vie et lorsque quelqu’un enlève
ce qui appartient à autrui, il est en train de voler. En se
comportant ainsi, il attire vers lui-même quelque chose de
semblable pour apaiser sa culpabilité.
Le correct, tout comme l’incorrect est une chose bien
relative. Cela dépend de l’éducation et aussi de l’évolution
de chacun. Par exemple, si nous apprenons que tuer les
oiseaux est un crime contre la nature, contre la vie et nous
faisons cela de toute façon, cet acte va peser dans notre
conscience et il peut entraîner des conséquences, quelque
souffrance comme autopunition. Néanmoins, si nous
apprenons que les oiseaux existent pour que nous les tuions,
nous ne nous sentirons pas coupables. Couper un arbre peut
être un crime pour les uns pendant que pour les autres ce ne
118
sera qu’un fait normal, commun, ordinaire qui ne crée
aucune culpabilité.
Il y a eu un temps où les hommes s’entre-tuaient; il
arrivait même à manger de la chair et cela n’était pas
incorrect, parce qu’ils n’avaient pas appris qu’ils ne
devaient pas agir ainsi. Mais, aujourd’hui, beaucoup le
savent, ont la conscience que tuer un animal ou détruire un
arbre, sans aucune raison, est un péché, un crime, c’est
mauvais et crée de l’autopunition.
Personne ne peut donner ce qu’il n’a pas. Plus nous
apprenons, plus il nous est exigé, parce que nous avons
d’avantage à donner. Un professeur ne peut faire un examen
ou exiger de ses élèves un apprentissage qu’ils n’ont pas
encore eu.
Tout comme quelques élèves, dans une même classe,
en savent plus que les autres, la même chose se passe dans
notre vie, dans notre monde où la notion ou la conscience du
correct et de l’incorrect varie de l’un à l’autre. Un
comportement complètement condamnable par les uns sera
bien accepté par les autres comme une chose commune.
Cette différence de valeurs crée beaucoup de conflits. Il fait
que les uns condamnent les autres pour des fautes qu’ils
considèrent trop graves et qui par contre sont commises
naïvement.
Il serait très important qu’il y ait une communication
plus grande entre tous les peuples et nations pour que cette
dissemblance soit diminuée. Le manque de communication
rend la situation plus grave, parce que nous nous rappelons
difficilement que les valeurs “des autres” peuvent être
119
différentes des nôtres. Ce qui est à nous correct ne l’est pas
toujours pour les autres. Et ce qui est péché pour quelques
uns, souvent ne l’est pas pour les autres. C’est pour cela
qu’il serait beaucoup plus facile si nous savions “comment
est l’autre”; quelles sont ses valeurs, c’est-à-dire, ce qui est
correct et ce qui est incorrect selon lui, selon son éducation
et ses origines. C’est évident que nous avons des règles
générales qui servent pour tous, mais, en même temps, il est
nécessaire d’avoir en tête cette question avant de condamner
quelqu’un à cause des ses actions incorrectes, mais qui pour
l’autre est normale et bonne.
Si les membres d’un jury avaient en eux, de façon
claire et bien définie, la différence de valeurs, beaucoup de
gens, qui emplissent aujourd’hui les prisons, seraient, sans
doute, heureux et sains avec leurs proches. La population
n’aurait rien à perdre avec cela, parce que la gravité de la
faute est équivalente à notre manière de l’envisager. En
d’autres termes, ce qui est considéré un comme un crime par
les jurés peut n’être même pas un doute pour l’accusé.
Dans la famille, beaucoup de ressentiments pourraient
être évités si on prenait en compte les différences de chacun.
Ce qui est incorrect, ce qui blesse l’épouse dans le
comportement du mari, peut être vu par lui de façon
complètement différente. La même chose se passe avec le
mari envers son épouse. Les parents se surprennent quand
ils pensent que les valeurs des enfants sont égales aux leurs.
Chacun est unique en tout, donc, si on veut se
connaître sont nécessaires beaucoup de dialogue, respect et
compréhension entre tous.
120
La famille est vraiment une petite société, où chacun
est différent de l’autre. Ce sont exactement ces différences
qui nous font tous grandir et apprendre à vivre les uns avec
les autres, et ainsi être préparés à vivre dans le monde.
Les gouverneurs et d’autres chefs d’états devraient
être choisis entre ceux qui comprennent et respectent le plus
les différences individuelles. Personne ne donne ce qu’il ne
possède pas. Il ne sert à rien de vouloir qu’un individu soit
un excellent gouverneur seulement parce qu’il a été choisi
par le peuple. Si personne n’a pensé qu’il était suffisant de
le connaître mais qu’il connaisse les “autres”. Il ne suffit
pas de connaître l’élu mais savoir s’il connaît et s’il respecte
la façon d’être des autres personnes. Pour cela nous
n’avons pas besoin d’aller loin, il suffit d’observer comment
le candidat traite ses proches, principalement les fils.
La méchanceté n’est rien de plus que des
comportements ou des attitudes qui blessent, qui font mal à
quelqu’un. Des comportements qui sont vus comme
inadéquats par beaucoup et, en particulier, par ceux qui en
subissent les conséquences. Ces comportements ne sont que
des actions mauvaises. Des actions qui viennent toujours
des personnes qui pensent, pour quelque motif, qu’elles ont
leur raison.
L’objectif des personnes malfaisantes n’est pas de
faire le mal mais celui de se venger par les maux que les
autres lui ont causés. Donc, celui qui pratique le mal désire
faire le bien pour soi-même. Comme les actes ne sont que
des actes et ne peuvent pas être confondus avec les
personnes qui les pratiquent, nous ne pouvons pas affirmer
que le “Mal” existe, vraiment. Parce que seulement ceux qui
121
sont malades pratiquent le mal. Comme personne n’est
mauvaise, car tous sont fils de Dieu, ils sont bons.
L’objectif de celui qui fait du mal n'est pas de nuire,
ainsi, tous sont bons et ne peuvent être vus comme mauvais,
sans espoir de changement, parce que tous ont une guérison.
Le “Mal” en tant qu’essentiellement “Mal” n’existe pas. Le
Bien est permanent, éternel. Être bon est la règle, le
normal, le sain.
Ce n’est pas seulement les hommes de politique qui
devraient être choisi parmi ceux qui comprennent le mieux
les différence individuelles mais aussi les professeurs,
prêtes, pasteurs, rabbins, etc. Enfin, toutes les personnes qui
d’une façon ou d’autre sont responsables d’un nombre plus
grand de personnes.
Dieu est notre tout, donc Il est notre modèle. Il
respect la façon d’être et d’agir de chacun de nous. Il est
patient, Il sait attendre. Il sait que, les uns plus tôt les autres
plus tard, les uns par un chemin les autre par d’autres, tous
arriveront à la perfection. Jamais aussi parfait que Lui mais
de toute façon un état de grande perfection. Si notre modèle
agit ainsi, sans rien exiger de nous que nous ne puissions
donner, sans exiger des changement rapides, sans établir une
limite de temps, en nous respectant dans tout et en nous
aimant toujours; est-ce que nous tentons de l’imiter?
122
10. Anges ou angéliques?
Les anges sont les personnes bonnes, vivantes ou
mortes cela n’importe pas. C’est-à-dire physiquement
présentes dans ce monde ou non.
Notre esprit n’est pas totalement emprisonné à la
matière. Donc comme en pensée nous sommes capables
d’être dans une autre place, nous pouvons aussi,
spirituellement, être dans plus qu’un lieu en même temps.
Notre esprit peut accomplir des tâches qui ne
touchent qu’à l’esprit, que nous soyons vifs et éveillés. Cela
reste dans l’inconscient, c’est-à-dire que nous n’en prenons
pas conscience.
Pour nous il est bizarre que notre esprit se déplace
dans l’univers en réalisant des tâches inconnues à notre idée
consciente. Néanmoins, sous la vision de l’esprit, cela est
une chose normale, naturelle comme marcher de la salle à la
cuisine chez-nous.
Les esprits ne sont pas mieux ni pires parce qu’ils se
retrouvent dans cet état. La bonté ainsi que la méchanceté
sont des caractéristique de l’esprit et non pas du physique.
Personne ne s’améliore ou empire quand elle meurt.
Il y a une grande interdépendance entre le physique et
l’esprit, mais cela n’empêche pas que l’esprit accomplisse sa
mission comme esprit et comme être humain commun. Tout
123
en étant éveillés, notre esprit peut exécuter de tâches qui
touchent seulement à lui, mais il agit de façon bien plus
libre quand nous dormons. Dans cet état, il n’y a pas de
soucis avec le physique, alors que lorsque nous sommes
éveillés et en activité, le physique peut courir des risques.
Par exemple, une personne, pendant qu’elle conduit, doit
être attentive pour ne pas avoir un accident.
Notre “esprit”, lorsqu’il réalise des actions
inconscientes, à nous, ne sort pas, à vrai dire, du corps. En
restant “ici”, il est aussi “là-bas”. Il s’agit d’être, en même
temps, dans des lieux différents et de réaliser plus qu’une
chose à la fois.
Consciemment nous sommes plus limités, mais, de
toute façon, nous réussissons à exécuter plusieurs tâches en
même temps. Nous sommes plus liés à la matière, nous
somme plus matière. Tout comme le physique le conscient
est aussi limité. Et, comme l’esprit, l’inconscient est libre et
illimité. Si nous avons un penchant pour la matière, au
physique, au touchable, au probable scientifiquement nous
devenons, en fait, très petits et limités. Si, au contraire, nous
nous permettons voir au delà de ce que nous yeux sont
capables, notre capacité augmente infiniment, en nous
rendant illimités.
Spirituellement il n’y a pas de différence entre vivants
et morts. Les différences n’existent que pour les vivants.
Normalement, nous ne voyons pas les esprits, mais ils nous
voient tant les esprits que les vivants.
En tant que vivants, nous avons l’impression que les
morts sont plus proches de Dieu que de nous. On se trompe
124
carrément. Ils sont aussi proches de Dieu que nous. Si nous
ne sommes pas capables de voir Dieu dans cette vie, le
simple fait de laisser ce corps ne va pas faire que nous Le
rencontrions.
Dieu aime tous également, qu’ils soient vivants ou
“morts”. Il ne fait pas de distinction entre l’un et l’autre. Si
pour les esprits il n’y a pas de différence, pour Lui encore
moins.
De même que les anges ne sont que des bonnes
personnes, les démons ne sont que de personnes
“mauvaises”. Anges ou démons sont des esprits qui peuvent
être ou non seulement dans l’état spirituel. De la même
façon que les esprits sains sortent pour exécuter de tâches
salutaires, les esprits malades sortent pour faire ce qu’ils
veulent, ce qui leur semble intéressant et ce qui les
ressemble: méchancetés.
Prier à L’ange gardien est la même chose que passer
un contrat de travail avec une personne pour être
protectrice. C’est sûr que l’ange, dû à sa condition, peut
protéger mieux que la personne incarnée.
Nous pouvons demander la protection des anges.
Nous ne pouvons pas pour autant confondre cette demande
avec une prière à Dieu. Tout simplement parce que les anges
sont de personnes comme nous, les confondre avec Dieu
c’est de l’idolâtrie.
Dieu n’a pas des privilégiés qui sont près de Lui pour
exécuter des tâches spéciales. Il est ensemble et, en même
temps, au dessus de tous les êtres de l’Univers. Il n’y a pas
d’êtres parfaits; tous sont dans le chemin de la perfection.
125
Dans la recherche de la perfection, mais parfait, seulement
Dieu. Rien ni personne est à Sa hauteur.
Nous sommes tous égaux. Nous passons tous les
mêmes niveaux d’évolution. Ainsi que nous passons de la
gestation à l’enfance, à l’adolescence et à la vie adulte. La
même chose se passe avec notre esprit. Nous ne naissons
pas enfantins dans l’esprit et ne mourrons pas adultes. Nous
naissons enfants et mourrons adultes seulement dans le
physique.
Le rythme de développement de l’esprit n’est pas la
même chose que notre corps. L’esprit est éternel, donc il a
tout l’éternité pour se développer, grandir et devenir adulte.
“Être momentanément mauvais” ce que nous
confondons avec “être mauvais” n’a rien à voir avec
l’évolution de l’esprit, mais simplement avec la santé. Tout
comme physiquement il n’y a pas de temps pour tomber
malade – enfant, adolescent ou adulte – la même chose se
passe avec l’esprit. Un esprit malade, appelé normalement
démon, n’est pas nécessairement plus en retard que celui
que nous appelons ange. La santé n’est pas signe de
maturité, tout comme être malade n’indique pas une
évolution plus petite.
Il n’y a pas de différence entre les anges et les saints.
Tant les anges que les saints sont des personnes qui ont vécu
exactement comme nous. Avec de défauts, des qualités et
des vertus mais qui ont cherché à avoir raison. Ils sont ceux
qui, beaucoup de fois, se sentent les plus pécheurs. Ils sont,
de fait, aussi pécheurs que les autres. Néanmoins, ils sont
des personnes qui ont envie d’améliorer, de faire le bien,
126
d’avoir raison. Il ne se contente pas de répéter aujourd’hui
les mêmes fautes qu’hier et demain les mêmes
qu’aujourd’hui.
Nous avons appris que les anges sont des créatures
spéciales à côté de Dieu, avec la fonction de Le représenter
soit comme gardiens soit comme messagers. Ils ont été créés
spécialement et exclusivement pour cela. Les saints, pour
beaucoup de personnes, ne sont que des personnes bonnes,
assez rares qui ont beaucoup souffert et avec beaucoup de
patience. À cause de cela ils méritent être appelés saintes.
Ils méritent aussi un certaine retraite puisqu’ils sont à côté
de Dieu, en constante contemplation, et rien ni personne n’a
le pouvoir de les enlever le repos si mérité. Ainsi, nous
trouvons que les anges sont des sujets fidèles qui travaillent
constamment, sans cesse ni sans vacances pendant toute
l’éternité. Et que les saints, au contraire, sont pour toujours
des retraités.
Nous sommes tous frères, saints, anges, démons; fils
aimés du même Père. Nous avons tous le même Frère,
Jésus. Vivant ou “morts” plus ou moins évolués nous
sommes tous frères et tous égaux. Nous avons la même
origine, nous sommes de la même essence: nous aurons la
même fin.
Nous sommes tous bons car nous sommes venus de Dieu.
Nous sommes nés pour être heureux mais nous le
réussissons seulement si nous réalisons la mission que nous
avons choisie avant de naître. Dieu ne nous impose nulle
chose. C’est nous que décidons de notre sort. Quand nous
choisissons les choses auxquelles nous ne sommes pas aptes
cela ne signifie pas la chute éternelle. Nos fautes et vertus
127
ne sont qu’un essai à la recherche de l’objectif qui est la
perfection. Nous, anges ou démon, vivants ou “morts”,
marchons vers le même “port”¸ qui est Dieu.
128
129
Conclusion
Nous sommes éternels en tant qu’esprit. Nous
n’avons pas eu un début ni n’aurons pas une fin. Dieu est la
source qui nous a donné l’origine. Pour cela notre “être” est
parfait.
Nous sommes éternellement libres, même si nous
n’en avons pas conscience. Dès la conception nous pouvons
faire des choix inadéquats mais nous savons toujours ce que
nous faisons.
Dieu ne nous a pas crées, il nous est en train de nous
créer. Il ne nous crée pas comme des choses qui ne peuvent
pas donner d’opinion sur comment elles veulent être. Il nous
crée selon notre choix, notre désir.
Tout ce qui nous arrive est donné par Lui et c’est nous
qui demandons, consciemment ou inconsciemment. Donc,
pour évaluer nos prières il suffit de regarder autour et voir
ce qui arrive avec nous.
Tout désir est une prière. Toute action pour quelque
chose est une prière. Si l’objectif est positif ou négatif c’est
toujours une prière car Dieu ne fait que réaliser.
Quand nous mourrons, nous n’allons pas vers un lieu
appelé ciel ou enfer, car l’un et l’autre ne sont qu’un état
intérieur, un état de l’esprit.
130
Il existe un seul Dieu qui est le Seigneur et Créateur
de toutes les choses. Il est infiniment bon et puissant. Il a
tout créé et crée pour sa gloire, Son plaisir et de toute la
création.
Jésus est Dieu humain. Comme homme il a été aussi
humain que nous. Comme Dieu, Il a choisi de mourir sur la
croix pour nous donner l’exemple de courage de force et
d’humilité. Il a décidé de Se faire homme pour rendre plus
facile la communication avec nous. Ainsi Il a enseigné sur
Lui-même comme s’il s’agissait d’une autre personne – en
parlant sur le Père. Si Jésus parlait clairement nous aurions
eu encore plus de difficulté à le comprendre.
L’être humain, en général, trouve qu’il est assez
adulte pour prendre soin de lui-même, mais ce n’est pas bien
cela car les fils adultes ne sont pas moins fils et ils
bénéficient beaucoup du rapport avec leurs parents. Ainsi,
personne n’est assez adulte pour ne pas avoir besoin de
Dieu.
Il n’y a rien en dehors de Dieu. Il est tout. Nous
somme comme immergés dans Lui. Nous sommes tous
frères, même si quelques uns se retrouvent dans un état
d’évolution plus haut et d’autres plus bas. Ainsi comme tous
les élèves d’une école sont des camarades, qu’ils soient à la
maternelle où dans le cours supérieur.
131
L’auteur:
Judith Rodrigues Dias, fille
d’Aristides Inácio Dias et
Zilda Rodrigues Dias, est née
le 7 décembre 1952, dans la
ville de Resplendor état de
Minas Gerais au Brésil.
Catholique, elle a fait sa
première communion à 8 ans.
C’est son père qui lui a fait le
catéchisme.
Elle a quitté sa ville natale à
10 ans, lorsqu’elle est allée
habiter avec ses parents à
Umuarama, état du Paraná.
FORMATION:
Elle a obtenu son brevet dans le Cours de Formation de
Psychologues et la Licence en Psychologie dans la Faculté
de Philosophie, Sciences et Lettres “Tuiuti”, à Curitiba, état
du Paraná.
activité actuelle:
Psychologue clinique. Travaillant comme psychologue dès
sa formation en mars 1991- registre CRP 08/04436.
Cours:
-Cours en Hypnose Clinique (théorique et pratique), 28h,
1997,
132
-Cours Intensif de langue anglaise, 8 semaines en 1998, à
L’Aspect International Language School à Manhatan, New
York;
-Anglais élémentaire, Wizzard, conclu en 2002
-Première Journée Maringaense de Psychologie, 20h, en
août 2005, réalisée par le CRP du Parana;
-Développement et Leadership de l’Institut National
d’Excélence Humaine – INEX, 34h, février 2008;
-Leadership – Le Facteur Résultant, par Business Center
Entraînement, 8h, avril 2008.
Auteur de:
- O céu e a terra: meditações sobre a vida divina em nós.
Sarandi: Humanitas Vivens, 2008, 98 p., ISBN 978-85-
61837-01-3.
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“Le Ciel et la Terre” est un livre inspiré qui a
comme but transmettre des informations à tous
ceux qui sont à la hauteur de réceptivité des
nouvelles connaissances et qui sont assoiffés
de croissance de façon générale, mais
principalement en relation à Dieu et Son
rapport avec les hommes et Sa Création.”
Judith Rodrigues Dias
Tel.: 055-44-3263-8930
(13:00 – 18:00) – Maringá-PR-Brasil.
Humanitas Vivens Ltda
www.humanitasvivens.com.br