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Lundi 16 septembre 2019 - 1,10 € Édition Chalon 71D 3HAKOQB*babbag+[A\T\B\G\K REPAS D’ENTREPRISE MACHINES A SOUS JEUX DE TABLE BLACK JACK ROULETTE ANGLAISE ROULETTE ANGLAISE ELECTRONIQUE TEXAS HOLD’EM POKER ULTIMATE TEXAS HOLD’EM BAR RESTAURANT LE COMPTOIR JOA OUVERT 7/7 DÈS 10H L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. A CONSOMMER AVEC MODÉRATION. 18+ | JOUER COMPORTE DES RISQUES : ENDETTEMENT, DÉPENDANCE... APPELEZ LE 09 74 75 13 13 www.joa.fr 126794100 151473100 Découvrez le béguinage du Val d’Or à Paray-le-Monial BIENVEILLANCE ET AUTONOMIE INFORMATIONS ET INSCRIPTIONS AU 04 11 81 61 20 [email protected] Brochure à télécharger sur : vivre-en-beguinage.fr Logements meublés T2/T3 Forfait loyer TTC à partir de 650/mois En résidence service PAGE 14 Les difficultés de circulation à Chalon sont liées aux fermetures simultanées du quai des Messageries et de la rue de la Citadelle. Photo JSL/Geoffrey FLEURY PAGE 20 SAINT-LOUP-GÉANGES Ils retrouvent leur chaton parti en Belgique PAGE 9 ÉCONOMIE Sevrey : Amazon peine à recruter PAGE 19 GIVRY La marche pour Marie a rapporté gros PAGES 2-3 SAÔNE-ET-LOIRE Il veut sauver les distributeurs de billets à la campagne PAGE 5 JUSTICE Paray-le-Monial : elle accuse un prêtre d’abus sexuels

JUSTICE Paray-le-Monial : elle accuse un prêtre d’abus sexuels...même, le service se veut a mini-ma, c’est-à-dire que « les usagers ... Après la disparition des stations-essence,

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Lundi 16 septembre 2019 - 1,10 ۃdition Chalon 71D

3HAKOQB*babbag+[A\T\B\G\K

REPAS D’ENTREPRISE

MACHINES A SOUSJEUX DE TABLE BLACK JACKROULETTE ANGLAISE ROULETTE ANGLAISE ELECTRONIQUETEXAS HOLD’EM POKER ULTIMATE TEXAS HOLD’EM BARRESTAURANT LE COMPTOIR JOA

OUVERT7/7

DÈS 10H

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. A CONSOMMER AVEC MODÉRATION. 18+ | JOUER COMPORTE DES RISQUES : ENDETTEMENT, DÉPENDANCE... APPELEZ LE 09 74 75 13 13

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PAGE 14Les difficultés de circulation à Chalon sont liées aux fermetures simultanées du quai des Messageries et de la rue de la Citadelle. Photo JSL/Geoffrey FLEURY

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SAINT-LOUP-GÉANGESIls retrouvent leur chaton parti en Belgique

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ÉCONOMIESevrey : Amazon peineà recruter

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GIVRY

La marche pour Marie a rapporté gros

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Il veut sauver les distributeurs de billets à la campagne

PAGE 5JUSTICE

Paray-le-Monial : elle accuse un prêtre d’abus sexuels

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2 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION

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2 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Lundi 16 septembre 2019

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SAÔN

E-ET-L

OIRE

Éditi

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u C

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Thierry Boucard, PDG d'Exatec Group, a déjà rendu visite aux maires de Romenay, Montpont et Varennes-Saint-Sauveur pour présenter son projet de maintien du distributeur de billets dans leurs communes. Photo JSL/Marie PROTET

30 % des transactions de moins de 20 € se font actuellement avec une carte bancaire sans contact au détriment du cash. Photo JSL/Johan BOZON

« Les transactions en argent li-quide diminuent de 6 % par an tandis que le nombre de DAB di-minue de 4 % en moyenne par an en France », souligne un repré-sentant de la Fédération bancaire de France en Bourgogne Franche-Comté.

Seulement 39,7 % des habitants ont un DAB dans leur commune

À la fin 2018, la France comptait 52 697 distributeurs automati-ques* dont 280 en Saône-et-Loire. Seule la Banque postale a enregis-tré une hausse de son parc de distributeurs entre 2015 et 2018.

Ces automates sont concentrés dans les communes les plus peu-plées : 77,8 % sont implantés dans

une commune de 5 000 habitants ou plus et seulement 6,7 % dans des communes comptant moins de 2 000 habitants.

La Saône-et-Loire est l’un des départements les moins bien lotis en distributeurs de billets. 39,7 % de ses habitants résident dans une commune qui est équi-pée d’un DAB. Les communes qui en sont dépourvues sont majori-tairement de petite taille et très rurales.

N. D.

*Chiffres issus du rapport sur l’état des lieux de l’accès du pu-blic aux espèces en France métro-politaine, publié en juillet 2019 par la Banque de France.

Avec 280 appareils, la Saône-et-Loire est l’un des départements les moins bien lotis

LA RÉPONSE WEB

Combien de fois par mois retirez-vous de l’argent à un distributeur automatique ?

2 634 internautes se sont exprimés sur lejsl.com

23 % UNE FOIS PAR MOIS

55 % PLUSIEURS FOIS PAR MOIS

22 % TRÈS EXCEPTIONNELLEMENT

«L a S a ô n e - e t - L o i r e n’échappe pas à la dispa-

rition programmée de ses distri-buteurs automatiques de billets (DAB) », constate Thierry Bou-card, PDG de l’entreprise Exa-tec Group, basée à Menton et spécialisée dans le recondition-nement à neuf de DAB. « On compte 10 000 automates de moins, et ce n’est qu’un début. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on me signale la ferme-ture de services publics ou ban-caires dans une commune ! »

Les communes les plus rurales sont celles où on utilise le plus le cash

Originaire de Taizé, Thierry Boucard a lancé depuis quel-ques mois l’opération SOS au-tomates pour maintenir et réins-taller des automates bancaires là où leur absence est devenue problématique. « En France, le nombre de retraits par habitant est d’environ 22 par an, et le besoin est plus grand dans nos campagnes. En l’absence d’au-tomate à proximité, c’est géné-ralement 30 à 40 kilomètres al-ler-retour en carburant gaspillé, et encore faut-il avoir le permis et une voiture ! »

Alors, avec son entreprise

Exatec Group, travaillant à 85% à l’export (en Afrique principa-lement), il a décidé de mettre à disposition des automates ban-caires refaits à neuf sur le princi-pe de l’économie circulaire.

L'installation et les frais d’exploitation sont à la charge de la commune

La particularité de cette op-tion réside dans l’investisse-ment moindre pour les villages, qui paient la facture. « Les frais de fonctionnement des DAB bancaires se situent entre 15 000 et 16 000 € par an. Nos coûts sont de 30 à 50 % moins élevés. » Comment ? « Nous fai-sons du “light” pour maintenir ce service dans les villages ru-raux. » Par “light”, il faut com-prendre que la société ne réalise pas de surcharge de sécurité. De même, le service se veut a mini-ma, c’est-à-dire que « les usagers ne pourront pas visionner leurs opérations bancaires mais pour-ront juste retirer du cash », ou encore que les convoyeurs de fonds, en partenariat, rédui-raient leur fréquence de passa-ge. « Nous limitons donc les frais ! » L’opérateur privé est Eu-ronet, le même que celui des aéroports.

En Saône-et-Loire, un seul DAB a été installé à Dommar-tin-lès-Cuiseaux sur l’aire du Poulet de Bresse. Mais Thierry Boucard est en discussion avec des villages comme Dompierre-les-Ormes, Montpont-en-Bres-se, Varennes-Saint-Sauveur...

Nicolas [email protected]

SAÔNE-ET-LOIRE Argent

L’homme qui veut sauver les distributeurs de billetsAprès la disparition des stations-essence, les ferme-tures de commerces, les communes rurales de Saône-et-Loire voient désormais partir leurs distributeurs de billets. Un homme, Thierry Boucard, propose une alter-native pour les conserver.

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3Lundi 16 septembre 2019

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Thierry Boucard, PDG d'Exatec Group, a déjà rendu visite aux maires de Romenay, Montpont et Varennes-Saint-Sauveur pour présenter son projet de maintien du distributeur de billets dans leurs communes. Photo JSL/Marie PROTET

Une directive européenne ratifiée fin juillet 2018 par le Parle-ment français, sur les services de paiement (DSP2), autorise les commerçants à fournir des espèces à leurs clients dans le cadre d’un achat par carte bancaire. Cela s’appelle le cash back. Cette pratique demeure pour le moment relativement marginale.De nombreux établissements bancaires avaient depuis bien longtemps déployé des relais auprès des commerçants et assimilés pour permettre à leurs clients de retirer du liquide faute de distributeurs automatiques. Il existe par exemple les points Nickel de BNP Paribas, les points verts du Crédit agricole, les points relais du Crédit mutuel, ainsi que les différents points de contacts de la Banque postale.Dans son rapport sur l’état des lieux de l’accès du public aux espèces en France métropolitaine, publié en juillet 2019, la Banque de France confirme globalement une très bonne acces-sibilité aux espèces, malgré des disparités territoriales entre les pôles urbains et les communes les plus rurales, grâce à un réseau de près de 53 000 distributeurs automatiques de billets et de plus de 23 000 points de distributions d’espèces chez des commerçants, des débitants de tabac…

Du distributeur sans banque aux “cash back” dans les commerces

SAÔNE-ET-LOIRE Argent

L’homme qui veut sauver les distributeurs de billets

Redevance mensuelleEn plus de la prise en charge d’un éventuel loyer ainsi que de l’électricité,la commune doit s’acquitter d’une redevance mensuelle. Tous les autresfrais d’exploitation sont à la charge de l’exploitant (gestion quotidiennedes automates comme des transactions).

La première année est proposée forfaitairement à 200 € HT.La redevance est réétudiée après 12 mois pleins d’exploitation et lenouveau montant est mis en oeuvre le mois qui suit, puis tous les 12 mois.

Nombre de retraits par mois 1 001à 1 500

Redevance mensuelle hors taxes 500 €

1 501à 2 000400 €

2 001à 2 500200 €

> 2 500

0 €

Coûts annexesL'étude préalable de faisabilité 950 € HTL’assistance à maîtrise d’ouvrage en vue de réaliser l’opérationet d’en connaître les détails 550 € HT

agag

Exemple 1 : local à réaménagerCommune ayant un local disponibleanciennement utilisé pour un automate :

Investissements Travaux d’adaptation+ Équipements

68 000 € HT68 000 € HT

Exemple 2 : nouveau localCommune ayant un local disponiblen’ayant jamais reçu un automate :

Investissements Travaux d’adaptation+ Équipements

74 50074 500 €€HTHT74 500 €HT

Exemple 3 : aucun local disponible,kiosque à créer

Commune sans local disponiblemais avec une surface extérieure nuede 8 m² minimum. La semelle de bétonest à la charge de la commune

Investissements Kiosque blindé+ Équipements

85 50085 500 €€ HTHT85 500 € HTCes coûts d’installation ont été estimés par la société Exatec Group,société spécialisée dans le reconditionnement de distributeur automatique de billets.

Infographie Le JSL - Source : Exatec Group

Quel coût pour l’installationQuel coût pour l’installationd’un distributeur de billetsd’un distributeur de billetspar la commune ?par la commune ?

Quel coût pour l’installationd’un distributeur de billetspar la commune ?

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4 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Lundi 16 septembre 2019

SAO04 - V1

Ce lundi à 10 heures, une mani-festation intersyndicale est

prévue devant le centre des impôts de Chalon-sur-Saône, où de-vraient se regrouper des déléga-tions d’agents des Finances publi-q u e s v e n u e s d e t o u t l e département.

Leur mécontentement porte sur le projet de réorganisation des Fi-nances publiques qui prévoit no-tamment de renforcer le nombre de lieux d’accueil du public, mais de privilégier les rendez-vous au lieu d’un accueil en continu.

« Ce que nous voulons mettre en avant, assurent des responsables de l’intersyndicale d’Autun qui ont manifesté vendredi, c’est le décala-ge entre le discours du gouverne-ment et la réalité sur le terrain. Si les Finances publiques disparais-sent du territoire, on casse les liens avec les citoyens. Comment peut-on à la fois retirer les services et

assurer qu’ils seront de meilleure qualité ? »

Les avocats sur les retraitesParallèlement, les avocats seront

également mobilisés ce lundi 16 septembre contre le rapport Delevoye portant sur la réforme et la refonte du régime autonome de retraite des avocats. « C’est la re-mise en cause du modèle écono-mique des cabinets d’avocats qui est contesté fermement au travers

du mouvement de grève totale, vo-tée pour la journée du 16 septem-bre », dénonce l’Ordre des avocats du barreau de Chalon-sur-Saône.

En conséquence, il a été décidé « la grève totale de toutes activités juridiques et judiciaires le lundi 16 septembre, ainsi que l’absence de toutes désignations ou commis-sions d’office par le bâtonnier pour quelque audience que ce soit, y compris en matière de conten-tieux de la liberté ».

Venus de tout le département, des agents des Finances publiques ont prévu de se rassembler ce lundi à 10 heures, devant le centre des impôts de Chalon. Photo d’archives JSL/Gilles DUFOUR

SAÔNE-ET-LOIRE Social

Personnel des impôts et avocats en grève ce lundiLe projet de réorganisation des Finances publiques, qui prévoit de remplacer les trésoreries par des points d’accueil, inquiète les agents des impôts. Les syn-dicats appellent à une grè-ve ce lundi 16 septembre. Tout comme les avocats qui protestent, eux, contre la réforme des retraites.

Le policier qui a causé un accident ayant entraîné la mort d’un adolescent de 16 ans à Sens (Yonne) a été mis en examen, dimanche, pour « homicide involontai-re aggravé » et a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué hier le parquet de Sens.

« Il a été mis en examen pour homicide involontaire aggravé par deux circons-tances : la prise d’alcool et le refus de priorité à droite », a déclaré Arnaud Laraize, le procureur de la République de Sens.

Sous contrôle judiciaireL’homme de 32 ans, forma-

teur au tir à l’école de police de la ville, était au volant de

sa voiture personnelle lors de l’accident. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Vendredi soir, la victime roulait à scooter sur une avenue de la ville quand le policier, arrivant en sens in-verse au volant de son véhi-cule, l’a percuté en voulant tourner à gauche.

« Il ne l’a semble-t-il pas vu, il n’a pas respecté la pri-orité à droite et le scooter s’est encastré dans la voitu-re », avait précisé le parquet d’Auxerre, qui a confié l’en-quête à la brigade de recher-ches de la gendarmerie de Sens.

Le policier présentait un taux d’alcool positif de 0,56 mg par litre d’air expi-ré.

YONNE Accident

Jeune à scooter fauché :le policier mis en examen

Ce dimanche en début de soirée, un grand pré d’herbe sèche était passé du jaune au noir aux Guerreaux, entre Digoin et Bourbon-Lancy. Le feu s’est propagé sur un hectare de surface et une centaine de mètres de haie, au lieu-dit Les Grands Marions. « Heureusement que le vent était faible, car il y a une sapinière juste à côté… », retient le capitaine Gérard Guinet, à la tête des opérations des pompiers. Si les flammes ont été vite maîtrisées grâce à l’intervention conjointe des pompiers de Digoin, Gueugnon et Paray-le-Monial, de longues heures de surveillance attendaient encore les soldats du feu durant la soirée. Sur place, les gendarmes ont fait des constatations en vue d’une enquête. L’incendie a démarré au niveau d’un bac d’ordures ménagères. Dans le même temps, un feu de poubelle était à déplorer sur le village voisin de Saint-Agnan. Durant le week-end, des feux similaires ont été constatés à Digoin. Rien ne permettait ce dimanche d’établir la cause ou même un lien éventuel entre ces incendies.

13 pompiers sont venus à bout des flammes, avant de noyer copieusement le terrain pour éviter les reprises. Photo JSL/Charlotte REBET

LES GUERREAUXUn hectare et 100 mètres de haie brûlésà cause d’un feu de poubelle

Selon nos confrères de l’Yonne républicaine, un homme d’une trentaine d’années a été arrêté dimanche matin vers 6 heures par une quinzaine de gendarmes de l’Yonne, sur une aire de l’autoroute A 6, près d’Auxerre. L’homme avait pris place dans un bus au départ de Dijon qui devait rallier Paris.Selon le parquet de Dijon, l’homme est suspecté d’agression sexuelle et de tentative de viol sur une femme. Des faits supposés qui auraient eu lieu quelques heures plus tôt dans le secteur de la gare de Dijon. Le trentenaire a été remis aux services du commissariat de police de la cité des ducs. Une enquête est en cours.

DIJONTentative de viol : un homme interpellé sur l’A6

Il était un peu plus de 0 h 30, dans la nuit de sa-medi à dimanche, lorsque des passants ont aperçu un homme, quai Nicolas-Rolin à Dijon, qui se comportait de façon violente avec un nourrisson dans les bras. Selon ces témoins, ce der-nier aurait secoué le bébé, avant de le jeter dans son véhicule.

Prévenue, la police est ra-pidement arrivée sur place. Constatant effectivement qu’un homme, très alcooli-sé, tenait un enfant à bout de bras.

Aucune séquelle

Après discussions avec les forces de l’ordre, le nourris-son, une fillette de six mois,

a été confié à une policière. Avant d’être pris en charge par les secours et transpor-té au CHU de Dijon, pour y subir des examens.

Pendant ce temps, l’hom-me, qui s’avérera être son père et avait la garde pour la soirée, a été placé en garde à vue au commissa-riat de la place Suquet, à Dijon. Il affichait alors un taux de plus de 2,5 gram-mes d’alcool par litre de sang. Entendu, il a reconnu les faits et expliqué avoir agi sous l’emprise de l’al-cool. Avant de faire l’objet d’un rappel à la loi.

Quant à la petite fille, les examens ont démontré qu’elle n’avait aucune sé-quelle. À sa sortie du CHU, elle a été confiée à sa mère.

DIJON Faits divers

Imbibé d’alcool, il secouait son bébé de 6 mois

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5ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONLundi 16 septembre 2019

SAO05 - V1

que pratiquante. Elle a pris la fuite en pleurant. « Sur le coup, je n’en ai parlé à personne, pas même à

mon ex-mari qui m’accompagnait. Personne ne me croirait », s’est-el-le dit. Elle avait raison. Quand elle

tente ensuite de dénoncer ces faits auprès de plusieurs prêtres de sa commune, « on m’a fait compren-dre que c’était impossible. » Elle en reparle à un prêtre en 2009. « Il m’a cru, mais il m’a dit que ça ne servirait à rien d’en parler mainte-nant car ce prêtre était vieux. »

« J’ai compris que je n’étais pas la seule victime »

Aujourd’hui, elle en appelle à la justice des hommes. Cela n’a pas été simple pour elle. « Elle n’a pas perdu la foi, mais elle souffre de voir l’église ne pas prendre ses pro-blèmes à bras-le-corps. Elle redou-te toujours d’aller à l’église », con-fie une amie proche. Les récents scandales concernant les mœurs de certains prêtres lui ont fait re-penser à ce qu’elle dit avoir vécu.

C’est sous ce genre de tentes dressées pour les sessions religieuses à Paray-le-Monial que la Parodienne dit avoir été abusée par le prêtre avec lequel elle était seule en prière de guérison. Photo d’illustration JSL/N. P.

« Pour le moment, nous avons deux plaintes hors du département du Loir-et-Cher pour agressions sexuelles concernant ce prêtre », a indi-qué, jeudi, Frédéric Chevallier, procureur de Blois. « Nous sommes au stade de l’enquête préliminaire. Rien n’est avéré, nous en sommes aux vérifications car il y a un problème de prescription par rapport aux dates, ce qui est le cas d’une des deux plaignantes qui a été entendue. Nous devons obtenir des précisions de date pour l’autre personne. Nous devons également déterminer si cette affaire est de la compétence du tribunal de Blois. Doit-on traiter le dossier sur le lieu de la commission des faits ou sur celui du mis en cause qui n’habite plus dans le Loir-et-Cher ?» Le procureur de Blois n’avait pas encore reçu les nouvelles plaintes de Caroline, la première femme à accuser le prêtre (lire ci contre).

Procureur de Blois : « Nous en sommes au stade de l’enquête »

« J’étais allée en toute con-fiance vers le père Jacques Marin qui participait à

cette session de Paray-le-Monial comme prêtre des charismes de guérison. Il était très connu pour son aura de guérisseur. Je pensais qu’il pouvait me libérer de mes an-goisses nées de violences subies lors de mon enfance », se souvient, amère, Monique*, de Paray-le-Monial. Elle a écrit le 4 juin au pro-cureur de la République de Blois afin de porter plainte contre ce prêtre « pour attouchements sexuels ». Elle a été entendue le 22 juillet et elle n’est pas la seule plaignante en France (lire par ailleurs).

« De ma tête, ses mains sont descendues sur mes seins »

C’était en août 1989 ou 1990. Monique se souvient surtout qu’el-le était seule sous la tente avec le prêtre pour une prière de guérison. « Il a d’abord posé ses deux mains sur ma tête avant que celles-ci ne descendent sur mes seins qu’il a caressés », affirme-t-elle. Elle n’a pas tout de suite compris. « C’était impossible » à ses yeux de catholi-

Mais Monique s’est réellement lancée en apprenant qu’une an-cienne religieuse dénonçait des abus de la part du même prêtre qu’elle. Elle ne se voyait plus com-me « la seule victime » de celui qu’elle qualifie de « prédateur ».

Catherine ZAHRA

* Prénom d’emprunt

PARAY-LE-MONIAL Justice

« J’ai été victime d’abus sexuels, seule en prière avec le prêtre »Après des années de silen-ce, une Parodienne vient de porter plainte contre un prêtre pour attouchements sexuels lors d’une session d’août à Paray-le-Monial. Sa plainte vient s’ajouter à deux autres déjà envoyées au parquet de Blois (Loir-et-Cher) qui a ouvert une enquête préliminaire.

■Des plaintes contre un prêtre pour agressions sexuelles au tribunal de BloisLe parquet de Blois a ouvert une enquête préliminaire por-tant sur des agressions sexuel-les qui auraient été commises par un prêtre au sein de la communauté des Béatitudes dans le Loir-et-Cher. L’infor-mation a été relatée par nos confères de VSD, de La Nou-velle République et de Fran-ce 3. Caroline, la première plaignante, est consciente que « les faits de son agression sont prescrits », mais elle avait « besoin de le signaler à un homme de loi ». « Je suis ca-tholique, j’aime mon église mais les pervers, il faut les met-tre dehors », estime celle qui n’est pas la seule à avoir porté plainte contre cet homme ou à vouloir le faire. Depuis sa mé-diatisation, Caroline a pris contact avec une dizaine de femmes qui s’apprêteraient à leur tour à dénoncer des agres-sions. Une autre Parodienne figurerait parmi elles.

LE CONTEXTE

Le père Jacques Marin, ici en couverture d’un de ses livres. Photo DR

« Nous avons eu des plaintes con-cernant le père Jacques Marin. Elles ont donné lieu à une enquête et à un procès canonique très complexe fin 2015, même si des faits étaient pres-crits et non poursuivables par la jus-tice civile », reconnaît-on à la Mis-sion de France dont fait partie le prêtre soupçonné de nouvelles agressions sexuelles.

Interdit de confessions en 2016Il a été condamné à « une peine

expiatoire » lui interdisant les con-fessions en 2016. L’octogénaire re-connaissait alors « avoir fait des er-reurs » en adoptant « parfois un comportement relationnel affectif

et corporel » qui, selon l’église, a « parfois scandalisé gravement des pénitentes dont certaines ont porté plainte auprès de l’évêque ».

À l’époque, la Parodienne qui vient de porter plainte auprès du procureur de Blois avait « aussi été entendue par l’Église lors de l’en-quête », précise la Mission de Fran-ce qui entend « être très transparen-te » sur ce genre d’affaires. « Nous avons une cellule d’écoute et de sou-tien des victimes depuis 2000. Mais ce n’est qu’en 2014 que des mesures concrètes comme le procès canoni-que du père Marin ont été prises, à la demande de la conférence des évê-ques. »

« Il n’y a plus de possibilité d’échanges avec lui »

Bien qu’appartenant à la Mission de France (prêtres au travail comme ouvrier, professeur…), Jacques Ma-rin s’en était éloigné en vivant au sein des Béatitudes dans le Loir-et-Cher avant d’intégrer un Ehpad dans la Marne.

Contacté, le retraité de 89 ans était dans l’incapacité de donner sa ver-sion sur ces nouvelles accusations. « Son état de santé s’est très forte-ment dégradé. Il est trop tard. Il n’y a plus de possibilité d’échanges avec lui », a certifié la direction de l’éta-blissement.

C. Z.

La Mission de France : « L’église lui a retiré le droit de confessions après des plaintes »Un procès canonique est

une procédure utilisée dans l’Église catholique pour des situations très di-verses : une béatification, une nullité de mariage, ou pour demander réparation face à un tort. Dans ce der-nier cas, après avoir vérifié la réalité de l’accusation, le tribunal ecclésiastique est animé par deux objectifs qui fondent le droit pénal canonique : la « conver-sion » du délinquant qui doit s’en repentir et la répa-ration avec l’infliction d’une peine « adaptée aux délits et à la personne ».

Qu’est-ce qu’un procès canonique ?

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6 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Lundi 16 septembre 2019

SAO06 - V1

Partir loin de la métropole était un projet familial depuis des

années. Tout le monde lui avait dit le plus grand bien de La Réunion. Mais, quand en janvier 2018, Nel-ly Lepleux apprend que David, son militaire de mari, est muté sur l’île, la jeune femme s’inquiète un instant. « J’ai toujours vécu à Châ-tenoy auprès de ma famille. L’idée de partir si loin d’eux, c’était une épreuve. »

Mais l’épreuve s’est vite transfor-mée en véritable bonheur. Dès que la petite famille a posé le pied sur l’île en juillet 2018, tout le monde a été conquis. « Les gens ont le sou-rire partout, il y a les palmiers, le soleil, la mer… », liste Nelly.

Plus de temps avec son mari et ses enfants

À La Réunion, la famille est logée dans une résidence militaire. La mère de famille a vite compris que ce séjour au cœur de l’Océan in-dien allait lui permettre de profiter

à fond de sa famille : « C’est le seul moment de notre vie où on peut passer autant de temps ensemble. Quand on vit en métropole, les mi-litaires partent régulièrement plu-sieurs mois en Opex [Opérations extérieures], là je suis sûr d’avoir mon mari près de moi pendant deux ou trois ans. » Nelly peut aus-si passer plus de temps avec ses en-fants. Elle a en effet profité de cette pause au soleil pour arrêter de tra-vailler : « Je pensais que la vie de mère au foyer ne me plairait pas, mais ici la vie est si belle… Je me suis fait plein d’amies femmes de militaires. Ensemble on fait des barbecues, des pique-niques. Je peux aussi participer aux sorties scolaires des enfants. On prend le

temps de vivre de vraies aventures en famille : on randonne tout le temps et on a même nagé avec les dauphins. Alors que, quand j’étais assistante maternelle, je travaillais 50 heures par semaine et la vie de famille était un peu en stand-by. »

À La Réunion, Nelly ne s’ennuie donc pas une seconde. « Il y a telle-ment de choses à faire ici. Alors qu’à Châtenoy, la routine c’était courses le samedi et déjeuner chez les parents le dimanche. »

Même si la Bourgogne ne leur manque pas encore, la famille Le-pleux aimerait toutefois revenir vers Chalon lorsque la belle paren-thèse familiale au milieu de l’Océ-an Indien s’achèvera.

B.M.

Nelly, David, Clara et Noah profitent à fond des possibilités de randonnées offertes par La Réunion. Photo DR

En juillet 2018, la famille Lepleux a quitté Châte-noy-le-Royal pour le soleil de La Réunion. Nelly, femme de militaire, savoure au maximum ce séjour au cœur de l’Océan Indien.

■Les + :Lorsqu’on vit à La Réunion, la mer et le soleil font évidemment partie des grands avantages : « En ce moment nous sommes en hiver et l’après-midi il fait 25-32 degrés. D’ailleurs, maintenant on a froid dès que le thermomètre descend sous les 25°C. » La mère de famille a également été profondément marquée par l’amabilité des locaux et la grande tolérance : « Ici toutes les cultures se mélangent, tout le monde vit ensemble on ne ressent aucun racisme. »

■Les - :On avait promis à Nelly des bouchons dignes de l’agglomération parisienne, mais elle tempère. « Ce n’est pas pire que faire Châtenoy/Carrefour Chalon Sud aux heures de pointe. » En revanche, la Bourguignonne a été marquée par la cherté de la vie : « On achète beaucoup moins de laitages et de fromages et du coup j’ai dû investir dans une yaourtière. Même les fruits qui poussent ici sont chers, mais bon, au moins, ils ont du goût. »Autre petit désavantage : « Ici, la nuit tombe très tôt. Vers 18 heures en hiver, 19 heures en été. »

« SON » ÎLE DE LA RÉUNION

Nelly Lepleux (née Gines), 38 ans, est une enfant de Châtenoy-le-Royal. Après ses études, Nelly a travaillé pendant 13 ans en tant qu’employée administrative chez Chabert et Duval. En 2015, elle se reconvertit en assistante maternelle.David, son mari, est, lui, originaire de Normandie. Ce militaire est arrivé dans la région chalonnaise en 2006 pour intégrer la caserne Carnot du Service des Essences des armées (SEA).En juillet 2018, le couple et leurs deux enfants (Clara, 10 ans et Noah, 7 ans) s’installent à La Réunion après la mutation de David à la base aérienne de l’île. Nelly Lepleux, elle, a arrêté de travailler le temps de cette pause dans l’Océan Indien.

De la caserne Carnot de Chalon à la base aérienne de La Réunion

CHÂTENOY-LE-ROYAL Saône-et-Loiriens du bout du monde

À La Réunion depuis un an, Nelly n’a jamais autant profité de sa famille

InfographieLe

JSL

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« On n’aura jamais le temps de tout voir ! », sourit Nelly Lepleux. Photo DR

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7ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONLundi 16 septembre 2019

SAO07 - V1

SOYEZ CANDIDAT(E) !Vous êtes exploitant agricole, groupement d’exploitants

agricoles ou association à vocation agricole ?Vous vous situez dans le département de Saône-et-Loire

Participez aux Trophées de l’agriculture de Saône-et-Loire 2019 !Téléchargez le dossier de candidature sur :

lestropheesdelagriculturedesaoneetloire.frEnvoyez votre dossier de candidature sur :

[email protected]

ou à l’adresse suivante (participation gratuite) :LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

LES TROPHÉES DE L’AGRICULTURE DE SAÔNE-ET-LOIREBP 30134 – 71104 CHALON-SUR-SAÔNE Cedex

Les dossiers doivent nous parvenir avant le mardi 1er octobre 2019

• Trophée de l’agriculture performanteet autonome

• Trophée de l’agriculture intergénérationnelle• Trophée de l’agriculture au service

de la gastronomie• Trophée de l’agriculture source d’énergie• Trophée de l’agriculture d’avenir• Trophée coup de cœur du jury

!e É D I T I O N

• Trophée de l’agriculture numériqueet connectée

• Trophée de l’agriculture créatricede valeur ajoutée

• Trophée de l’agriculture de proximité• Trophée de l’agriculture créatrice d’emploi

• Trophée de l’agriculture citoyenne

VITE !!

Plus que quelques jours

pour candidater.MARDI 19 NOVEMBRE 2019

C E N T R E C U L T U R E L E T D E C O N G R E SP A R A Y - L E - M O N I A L

1680

5840

0

tiative d’inviter les représentants de cette gauche plurielle aujour-d’hui dispersée. Écologistes, In-soumis, Hamonistes ont répon-du à l’invitation. Tous partagent le même constat, à l’instar de Bastien Faudot, élu de Belfort,

au point : « La Balme, ce n’est pas une concurrence à Frangy. » Allusion à la traditionnelle Fête de la rose bressane, qu’il prési-dait. « Mais les dirigeants locaux du PS ont voulu se parler à eux-mêmes, c’est stérile. » D’où l’ini-

l’Huma aura eu raison de sa vo-lonté », regrette Denis Lamard.

Construire une alternative politique crédible

La déception surmontée, l’ex-socialiste tient à faire une mise

De g. à dr. : l’écologiste bressan Alain Cordier ; l’Insoumis dijonnais Arnaud Guvenatam ; Denis Lamard, conseiller régional GRS ; Bastien Faudot, élu de Belfort, animateur national GRS ; Laurence Fluttaz, vice-présidente de la Région (GRS) et Jérôme Tournier, de Génération.s Photo JSL/Nathalie MAGNIEN

animateur national GRS : « Il faut reconstruire un logiciel poli-tique afin de construire une al-ternative politique crédible face à l’arnaque du choix, qui n’en est pas un, entre fachos et libéraux. »

Mais comment s’unir face « au rouleau compresseur du macro-nisme libéral » ? Le représen-tant dijonnais de La France in-soumise, Arnaud Guvenatam, propose la mise en place d’une « fédération populaire », Denis Lamard évoque lui une coordi-nation régionale « en vue des municipales de 2020, et au-de-là ».

Une chose est sûre pour Lau-rence Fluttaz, vice-présidente de la Région qui, elle aussi, a quitté les rangs du PS – « ce PS qui a enfanté Macron et lui fait areuh pour lui arracher un sourire » – « il ne faut pas renoncer à l’ur-gence de changer le monde ». Un changement qui, ils l’espè-rent, s’est amorcé à La Balme.

Nathalie MAGNIEN

C e dimanche, La Balme n’ac-cueillait pas « l’ancestrale »

foire aux marchandises. C’est ce lieu, symbolique, que le con-seiller régional Denis Lamard a choisi pour organiser « un apéro de rentrée, non pas pour échan-ger des marchandises mais des idées ». Une déconvenue pour la petite assistance présente : l’ab-sence de Marie-Noëlle Lien-emann, poids lourd de la Gau-che républicaine et socialiste (GRS), bloquée par une sciati-que. « Elle devait faire la Fête de l’Huma et La Balme, la Fête de

BOUHANS Politique

La gauche plurielle à La Balme « pour échanger des idées »Faire revivre une gauche plurielle pour ne pas laisser le champ libre « aux libé-raux et aux fachos ». Telle était la tonalité de l’apéro de rentrée organisé ce diman-che à La Balme sur la com-mune de Bouhans, en Bres-se, par le conseiller régional Gauche républicaine et so-cialiste, Denis Lamard.

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8 ÉCONOMIE BOURGOGNE Lundi 16 septembre 2019

SAO08 - V1

Pour mettre à niveau son outil de production, le nouvel action-naire Sabarot va faire des inves-tissements réguliers. Le chiffre d’affaires actuel avoisine les 2 millions d’euros. l’objectif à 5 ans est de passer à 6 millions d’euros. Une croissance qui aura une incidence sur l’effectif, ac-tuellement de sept personnes mais voué à augmenter. « Nos lo-caux, idéalement placés près de la sortie d’autoroute, nous offrent de quoi nous développer… »

Nicolas [email protected]

des opérations du groupe Saba-rot. « Aujourd’hui, les escargots viennent de Grèce, d’Europe de l’Est… »

Aujourd’hui, la Maison Grand-jean sert des escargots en conser-ve, beurrés, frais ou surgelés se retrouvant sur la table de grands restaurants étoilés, dans les rayons d’épiceries fines… Pour le chef étoilé Georges Blanc, par

exemple, elle élabore ses recettes d’escargots en conserve. « Nous faisons tout maison et sans aucun ajout de conservateurs », pré-vient Marie-Anne Quivet.

Elle précise : « Nous rentrons dans la grosse période d’activité pour préparer les fêtes de fin d’an-née. En cette saison, nous pou-vons produire une tonne de beur-re par jour, et parfois bien plus. »

Des investissements et des nouvelles recettes

La Maison Grandjean réalise également des sauces financières ou nantua, des gâteaux de foie de volaille, des cardons lyonnais… « Nous envisageons de dévelop-per de nouveaux produits en re-lançant la production de quenel-les », souligne Alain Petitdidier.

L’équipe de la Maison Grandjean pose dans le magasin d’usine, où il est possible d’acheter les escargots en conserves ou surgelés, des bouchées apéritives, du beurre persillé, du gâteau de foie de volaille, des sauces, des champignons séchés… Une ouverture exceptionnelle sera organisée vendredi 21 décembre, de 9 à 12 heures. Photo JSL/Ketty BEYONDAS

L’histoire de la Maison Grandjean a débuté il y a

plus de 40 ans. À l’époque, mon-sieur Grandjean accepte pour un ami de « mettre quelques escar-gots en boîte » dans sa conserve-rie artisanale, située à Replonges dans l’Ain. Il a mis au point des recettes gardées secrètes pour les préparer dans la plus pure tradi-tion bourguignonne. « Au tout début de l’entreprise, nous dispo-sions d’un atelier d’abattage », se souvient Marie-Anne Quivet, res-ponsable de production. « Dé-sormais, les escargots arrivent di-rectement décoquillés. Nous les mettons ensuite à la sauce Grandjean. »

Des escargots sauvages

L’escargot n’a de Bourgogne que le nom, car il est impossible de se fournir en espèces sauvages dans notre région. Il n’y en a plus assez. « Nous finançons des cam-pagnes, en fidélisant des ramas-seurs à l’année », insiste Alain Pe-titdidier, directeur général de la Maison Grandjean et directeur

REPLONGES (01) Entreprise

La Maison Grandjean produit la crème des escargots de BourgogneDepuis plus de 40 ans, la Maison Grandjean à Re-plonges dans l’Ain est spé-cialisée dans la production d’escargots de Bourgogne haut de gamme en conser-ve, beurrés, frais ou sur-gelés se retrouvant sur la table de grands restau-rants étoilés, dans les rayons d’épiceries fines…

} La Maison Grandjean, c’est la Ferrari de l’escargot ! ~

Marie-Anne Quivet, responsable de

production la Maison Grandjean à Replonges

Le groupe Sabarot en Haute-Loire, spécialisé dans les légumes secs, notamment les lentilles, les céréales, les graines, champignons et escargots, a racheté le 1er août la Maison Grandjean. Suite aux agrandissements et investissements de ces dernières années, le groupe Sabarot réalise aujour-d’hui un chiffre d’affaires de 52 millions d’euros, +15 % en 2 ans, sans compter ses activités agricoles, et emploie 153 personnes. Le groupe exporte dans plus de 50 pays. Avec l’acquisition de la Maison Grandjean, il entend conserver la qualité premium des produits sur le site historique de Replonges. « Nous sommes toujours à l’affût des nouvelles opportunités pour développer notre gamme de produits », souligne Alain Petitdidier, directeur général de la Maison Grandjean et directeur des opérations du groupe Sabarot.Derrière ce groupe, créé en 1819, il n’y a pas de fonds financiers, mais une famille. Antoine Wassner, PDG, représente la 7e génération. Salué pour sa « vision stratégique », ce jeune dirigeant s’appuie sur la tendance végéta-rienne en forte croissance pour développer des nouvelles gammes de produits. L’entreprise propose même ses propres mélanges et recettes, ainsi qu’une gamme de graines germées et une ligne cuisson et surgélation IQF (Individual quick freezing). Il entend faire du groupe Sabarot le « dénicheur des graines de demain ».

L’entreprise a été rachetée le 1er août par le groupe Sabarot en Haute-Loire Pour préparer les fêtes de

fin d’année, la Maison Grandjean va renforcer ses équipes de production en re-crutant cinq à six personnes en octobre, n’excluant pas de grossir ses rangs par la suite en fonction de son activité. Pour cela, l’entreprise a mis-sionné l’agence d’intérim mâconnaise Adecco. Le groupe Sabarot recrute éga-lement pour son site bressan trois personnes en CDI pour le commerce, la maintenan-ce et l’administratif, notam-ment la comptabilité. « Sur notre site en Haute-Loire, nous avons beaucoup recruté, passant de 50 à 153 salariés en 10 ans », rappelle Alain Petitdidier. « Nous avons la même logique de développement pour la Maison Grandjean. »

Pour postuler, envoyez CV et lettre de motivation par e-mail à : [email protected]

Margarida Martins-Barbosa dans l’atelier de production, en plein beurrage des escargots. Photo JSL/Ketty BEYONDAS

Plusieurs emplois à pourvoir

■Un savoir-faire artisanalLes escargots, surtout ceux destinés aux plus grandes tables, sont calibrés à l’œil et à la main. Il faut une année d’expérience pour devenir un bon opérateur. A l’heure, 1 000 à 1 100 es-cargots sont encoquillés et 1350 sont beurrés.

REPÈRE

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9ÉCONOMIE BOURGOGNELundi 16 septembre 2019

SAO09 - V1

du job dating organisé jeudi 12 septembre dans les locaux de Pôle emploi à Chalon centre. Au final, huit candidats devaient être retenus après le passage de tests supervisés par les deux agences d’intérim engagées dans le processus, Proman et Adecco.

Un manque d’engouement qui

ne suscite pas l’inquiétude chez Amazon : « À partir de la fin octobre, nous commencerons la phase de réception des produits pour le pic de Noël. Je n’ai pas d’inquiétude pour le recrute-ment », précise une responsable du service communication.

Le chiffre précis des postes à

pourvoir n’est pas encore défini mais s’élève « à plusieurs dizai-nes ».

Aude Dumont, membre de l’équipe entreprises à Pôle em-ploi Chalon centre, souligne : « La prochaine visite aura lieu le 4 octobre, suivie d’un job dating le 10 octobre. Tous les candidats

peuvent se présenter, y compris ceux qui n’ont aucune expérien-ce. Une formation d’une journée est assurée par Amazon. »

Nathalie MAGNIEN

Mails de candidature à adresser à : [email protected]

En liaison avec Pôle emploi et deux agences d’intérim, Amazon a lancé depuis le mois d’août sa campagne de recrutement en vue de la période des fêtes pour le site de Sevrey : plusieurs centaines d’emplois sont à pourvoir. Photo JSL/Nathalie MAGNIEN

C ette année, pour la première fois sur le site de Sevrey,

Amazon a décidé d’ouvrir ses portes à celles et ceux qui se-raient intéressés par un emploi au sein de l’entreprise. Une fa-çon de lever le voile sur un géant dont l’image est sujette à polémi-que ? « Cela fait longtemps que nous avons levé le voile », indi-que une représentante d’Ama-zon. Nous accueillons régulière-ment des visiteurs sur nos sites. Cela répond également à l’évo-lution du marché de l’emploi et aux attentes des candidats. »

40 personnes attendues,17 sont venues

Des candidats qui, pour la pre-mière phase de recrutement à l’entrepôt de Sevrey, ne se sont pas pressés en nombre. 40 per-sonnes devaient se présenter : le jour de la visite, elles n’étaient que 17. Un nombre qui s’est en-core réduit à une douzaine lors

SEVREY Emploi

Amazon recrute pour les fêtes :les candidats ne se bousculent pasVisites du site de Sevrey, opérations de job dating en septembre et en octobre... En lien avec Pôle emploi et les agences d’intérim Pro-man et Adecco, Amazon vise à recruter plusieurs dizai-nes de personnes pour cou-vrir les besoins de la pério-de des fêtes. Pas si simple...

■L’opération “Un jour pour un job” de la mission locale du ChalonnaisLa Mission locale du Chalonnais (CLP) réper-torie régulièrement les offres d’emploi diffu-sées par tous les partenaires du monde du travail. Elle organise ensuite des rencontres avec les jeunes concernés afin de leur propo-ser les offres classées par secteur, comme avec l’opération “Un jour un job”, qui a lieu ce lundi 16 septembre, de 14 à 16 heures dans les locaux de la Prévention spécialisée (Sauve-garde 71) au 21-23, avenue de Paris. Pour y participer, il suffit d’être âgé de 16 à 25 ans et résider à Chalon ou dans une commune du Grand Chalon, tout en étant demandeur d’emploi et à la recherche de conseils pour un projet professionnel (reconversion, alternan-ce).

Plus d’informations en contactant le 03.85.93.47.59.

■Schiever embauche dans ses différentes enseignes (Weldom, Auchan, Bi1…) en Saône-et-LoireLe groupe Schiever, ce sont 113 supermar-chés, 21 hypermarchés, 37 magasins de brico-

lage, 200 magasins de proximité, 4 magasins de textile, 5 restaurants et bistrots, 4 entrepôts logistiques dans l’est de la France. Le groupe embauche régulièrement en recherchant des directeurs de magasins, des bouchers, des vendeurs de rayon marée ou multimédia, des chefs de rayon…

Pour postuler et en savoir plus sur les offres du groupe Schiever : www.schiever.com, rubri-que “Emploi et carrière”.

Peggy Négrier, Sophie Goux et Esmahen Guilouchi, conseillères à la Mission locale du Chalonnais, pilotent la rencontre “Un jour pour un job”. Photo JSL

ZOOM

Selon les derniers chiffres nationaux de la Dares (Direc-tion de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), le nombre de licenciements économiques a chuté de 12 % en 2017. Un phénomène qui s’explique en partie par l’explosion parallèle des ruptures convention-nelles individuelles… et qui pourrait s’accentuer dans les années à venir avec la mise en œuvre des ruptures conventionnelles collectives, autorisées depuis fin 2017.Selon les derniers chiffres de ce service de statistiques du ministère du Travail, publiés le 4 septembre, 143 900 per-sonnes se sont inscrites à Pôle emploi en 2017 après un plan social, contre 162 625 en 2016, soit une chute de 12 %. Parmi elles, la moitié a signé un contrat de sécurisa-tion professionnelle (CSP), qui permet aux salariés d’en-treprises de moins de 1 000 salariés ou en dépôt de bilan de bénéficier de la mise en place d’un « parcours de retour à l’emploi » pendant 12 mois. À noter que le nombre global d’adhérents au CSP a également diminué en 2017, avec une baisse de 16 % par rapport à 2016.Enfin, précisons que l’étude de la Dares sur les licencie-ments économiques a eu lieu avant la mise en œuvre de la rupture conventionnelle collective (RCC), instituée en décembre 2017. Il est ainsi fort probable que le nombre d’inscrits à Pôle emploi après un plan social continue de baisser drastiquement en 2018 et 2019.

STATISTIQUESLes licenciements économiques baissent, les ruptures conventionnelles explosent

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10 ÉCONOMIE BOURGOGNE Lundi 16 septembre 2019

SAO10 - V1

Pour chaque épice dénichée, La Brigade des épices propo-se trois types de produits : des sacs d’épi-ces, des sauces déshydratées prêtes à cuisi-ner, et ce que Carlos Liguori appelle un “twist”, « pour twister vos plats », sourit-il, tels qu’une huile, ou un piment rare. Toutes ces recettes sont minutieusement élaborées et testées dans leur laboratoire, à Dijon, sous la supervision de Tiffany Schmit, diplô-mée en agroalimentaire.

C’est aussi dans ce labo que sont réalisés les conditionnements. Les emballages sont d’ailleurs eux aussi consciencieusement étu-diés : « C’est un sachet refermable, en papier kraft, et opaque, ce qui préserve de la lumière et de la chaleur », décrit Tiffany Schmit. La production en gros est sous-traitée à des partenaires locaux. Pour le prix, il faut compter entre 9 et 20 € selon les produits.

www.labrigadedesepices.fr

5 %, quand les autres dépas-sent rarement 3 % », complète-t-elle. Un taux qui apparaît de manière très visible sur les em-ballages des produits : « Nous misons sur la transparence », justifie Carlos, qui affirme faire preuve de « pédagogie » avec ses clients pour leur expliquer

ses choix et la qualité de ses épices.

L’entreprise, encore jeune, fournit déjà en direct une di-zaine de restaurateurs aux alentours de Dijon. Elle appro-visionne aussi la chaîne de dis-tribution Métro et ses produits sont à vendre également aux particuliers, sur sa boutique en ligne. De quoi faire voyager les papilles.

Camille JOURDAN

le à le commercialiser en Fran-ce.

Si le choix de leurs épices passe par une dégustation, les associés analysent aussi leurs qualités intrinsèques. Typique-ment, ils mesurent par exem-ple le taux de curcumine de leur curcuma : « C’est ce qui lui donne son goût et sa cou-leur », note Tiffany, diplômée d’Agrosup. « Le nôtre atteint

Les produits de La Brigade des épices. Photo LBP/Camille JOURDAN

Des gammes de produitsdéveloppées par leurs soins 3

Comme le type de pro-duits que propose La Brigade des épices pour chacune de ses épices : des sacs d’épices, des sauces déshydratées et un “twist”.

transformateurs, des restaura-teurs qui utilisent ces ingré-dients. »

Un travail scientifique

Au fin fond de l’Amazonie, ils ont ainsi rencontré une tribu ancestrale, qui confectionne le très rare baniwa, un assembla-ge de quarante-trois piments. La Brigade est d’ailleurs la seu-

Carlos Liguori, entouré de Tiffany Schmit, « brigadier scientifique », qui analyse et teste les produits, et de Mickaël Danon, « brigadier gastronomique », qui les cuisine. Photo LBP/C.J.

« I l est tombé dans les épi-ces quand il était pe-

tit. » Si l’associée de Carlos Li-guori l’affirme, c’est parce que le patron de La Brigade des épices a réellement grandi au cœur des épices : au Brésil. Son père faisait des affaires dans ce domaine. Carlos a re-pris le flambeau. Mais après 30 ans d’expérience, en arrivant en France, il a eu envie de créer « une entreprise d’épices pas comme les autres ». En 2018, sa brigade est née. Sa mission : « Sélectionner les meilleures épices du monde. »

Le baniwa, leur précieuse trouvaille

Derrière la porte du labora-toire, les odeurs s’évaporent. Rangées dans leurs boîtes, les épices ont déjà fait un long voyage. Carlos et son associée Tiffany Schmit vont les cher-cher à la source.

En Hongrie, ils ont dégoté leur paprika, en Inde, leur cur-cuma. « Nous visitons toute la chaîne, décrivent-ils : des culti-vateurs, des coopératives, des

DIJON Gastronomie

Ils font le tour du monde pour dénicher les meilleures épicesLa Brigade des épices, emmenée par Carlos Li-guori, déniche des épices aux quatre coins du mon-de, et les ramène à Dijon pour les revendre. Ses mots d’ordre : qualité et transparence.

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11ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONLundi 16 septembre 2019

SAO11 - V1

Les chiens d’Éric Tussiaux, président de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) de La Charmée, et de sa fille Johanna, se montraient impatients de pouvoir rentrer dans le bois de La Charmée. Photo JSL/Jean-Pierre TISSIER

Les chasseurs de Saône-et-Loi-re s’attendaient bien à ce que l’ouverture de la chasse 2019 soit plombée par la sécheresse et la chaleur. Ils n’ont donc pas été surpris de ne pas réaliser le ta-bleau espéré, tant en ce qui con-cerne le petit que le grand gibier.

Malgré tout, ils ont eu la satis-faction de voir du gibier à plumes et à poils levé par les chiens, même si la sécheresse a affaibli leur odorat, rendant le travail dif-ficile pour débusquer le gibier qui se terre. Les plus chanceux ont prélevé des animaux autori-sés par les sociétés ou associa-tions de chasse le jour de l’ouver-ture.

En fait, la saison ne devrait véri-tablement débuter qu’en octo-bre, où les conditions climati-ques redevenues plus favorables, seront propices au travail des chiens qui pourront ainsi se lan-cer, avec succès, à la poursuite du gibier. En tout cas, l’ambiance, les chiens, l’excitation, retrouver les amis, partager la nature et un moment de convivialité, font que l’ouverture reste tout de même un rendez-vous incontournable.

Jean-Pierre TISSIER (CLP)

SAÔNE-ET-LOIRE Loisirs

L’ouverture de la chasse plombéepar la sécheresse et la chaleur

LE CHIFFRE

C’est, en euros, le prix auquel “P’tit Louis” a été vendu au cours de la vente aux enchères de veaux reproducteurs organisée samedi au Parc des expos de Charolles. Propriété jusqu’à présent de Grégory Champenois, il s’agit d’un veau d’exception, très puissant, un beau volume et un joli grain de peau, avec qui plus est, une très belle qualité de race. Il vient d’être sacré meilleur reproducteur de l’année en décrochant mercredi le 1er prix d’honneur au concours national du Herd-Book charolais du Marault à Magny-Cours (Nièvre). Désormais, il ira faire les beaux jours de deux éleveurs, Serge Batho (Saxi-Bourdon, Nièvre) et Paul Czerewko (Étang-sur-Arroux), les acquéreurs.NOTE Cette information est développée dans l’édition Charolais-Brionnais et sur www.lejsl.com

CHAROLLES

40 000

Sur le ring pendant la vente aux enchères. “P’tit Louis” sera adjugé à 40 000 €. Photo JSL/Richard MISIAK

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12 ACTU FORUM Lundi 16 septembre 2019

SAO12 - V1

À propos de l’article : “Avec les travaux à Chalon, « la circulation, c’est l’enfer ! »”thor71Chauffeur livreur pour une entreprise de Chalon, sur le boulevard de la République pas le choix que de prendre la voie de bus sinon je mets plus de 20 minutes pour faire deux trois points de livraison au lieu de 5 a 8 minutes en temps nor-mal.TekilaMoussAhhh chalon et ses tra-vaux ! Tout en même temps. On sait plus par où passer. Suivre une déviation qui nous en fait prendre une autre !cestpasçalavieUn maire qui avait promis de fluidifier le trafic ! Tout est fait en désordre. Rien n’est planifié. Des journées entières sans un seul ouvri-er sur les chantiers. Mon-sieur le Maire et son admi-n i s t r a t i o n s o n t d a n s l’incapacité de gérer les tra-vaux. Et de faire activer les travaux.

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3Avec les travaux à Chalon, « la circulation, c’est l’enfer ! »

6 commentaires

LES + COMMENTÉS

À l’heure où les équipes de vendangeurs jouent du séca-teur et remplissent les hottes, d’autres prennent plaisir à picorer les petits grains de raisin riches en sucre et en énergie. Prise par Jean-Claude Ortiz à Cluny, cette mésan-ge semble ainsi se délecter de ces minuscules grappes laissées par un coupeur sans doute un peu pressé de terminer son rang de vigne.

➤ Si vous aussi vous souhaitez partager vos photos insolites, émouvantes ou tout simplement jolies, envoyez-les accompa-gnées de votre nom et du lieu de la prise de vue à l’adresse [email protected]

L’ŒIL DE L’INTERNAUTELa mésange se prépare un bon repas de saison

Une mésange en quête de saveurs à Cluny.Photo Jean-Claude Ortiz

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SAO13 - V1

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14 ACTU CHALONNAIS Lundi 16 septembre 2019

71D14 - V1

boulevard de la République.Rue du Général Leclerc,

« c’est l’enfer », s’exclame une automobiliste chalonnaise. « De la rue du Port-Villiers au feu tricolore du carrefour rue du Général Leclerc - rue de la Banque, j’ai dû mettre 10 minu-tes. Ça devient infernal. »

Nous avons compté avec une autre conductrice. Elle a eu moins de chance : un plus de11 minutes, vendredi entre 17 h et 17 h 30, pour parcourir450 mètres.

Il y a aussi ce groupe de Creu-sotins, rentrant chez eux, et coincés au carrefour de l’obélis-que. « Cela fait 25 minutes que nous sommes dans la voiture ! »

Même problème un peu plus loi sur cet axe. « Tous les soirs,

c’est la même galère. Je pars du parking de la Maison des vins et je dois rejoindre Saint-Jean-des-Vignes, indique Franck, 39 ans. Pour cela, je passe devant la maison des syndicats. Il me faut attendre cinq ou six feux trico-lores avant de pouvoir franchir la rue de Belfort. C’est le com-portement des automobilistes qui est énervant. Ils bloquent le carrefour à ne pas vouloir atten-dre. Et si je prends en direction de l’avenue Monnot, le problè-me est le même. »

Le vélo remplace la voiture

« Je n’arrête pas de me faire klaxonner parce que j’attends au feu tricolore si je vois que ce

n’est pas possible de traverser. Alors moi aussi, ça m’arrive parfois de bloquer la circula-t i o n , a f f i r m e P a s c a l e ,47 ans. Tant pis parce que si-non, je ne passe jamais. Aujour-d’hui, je mets 15 minutes de plus pour faire mon parcours dans cette rue. Après, il ne me faut plus dix minutes pour aller à Saint-Rémy. J’ai ajouté un tiers de temps de voyage supplé-mentaire. »

Enfin, certains sont plus phi-losophes sur la situation.« Finalement, c’est une bonne chose ces bouchons. Depuis deux semaines, je prends le vélo pour aller travailler. Ça m’a re-mis au sport », plaisante Annie, 52 ans.

Geoffrey FLEURY

Chalon-sur-Saône, vendredi après-midi, 17 h. Photo JSL/Geoffrey FLEURY

C es dernières semaines, les Chalonnais se sont rendu

compte de l’énorme importan-ce des quais de Saône et de la rue de la Citadelle. Deux axes très utilisés en travaux depuis plusieurs mois maintenant.

Conséquence directe sur la circulation, les autres axes prin-cipaux (rue du Général Leclerc, boulevard de la République, avenue Monnot) sont plus satu-rés que d’habitude aux heures de pointe.

« La ville a commis l’erreurde faire deux gros chantiers en même temps »

C’était le cas ce vendredi.« Je ne suis pas contre les tra-vaux, mais la ville a fait l’erreur d’entreprendre deux gros et longs chantiers en même temps sur des routes très empruntées. Ça paralyse une partie du cen-tre-ville et notamment le carre-four du McDonald’s et de l’obé-lisque (lire par ailleurs) », note Franck, un trentenaire Chalon-nais au volant de sa voiture,

CHALON-SUR-SAÔNE Urbanisme

Avec les travaux à Chalon, « la circulation, c’est l’enfer ! »La circulation sur l’axe Monnot-Belfort-Menand-République est devenue un point noir à Chalon. En cause, deux zones simultanées de travaux pour traverser le centre-ville. Résultat : des auto-mobilistes qui perdent patience dans les bou-chons.

Invité à réagir sur le den-se trafic routier du cen-tre-ville causé par les travaux, Charles Trou-bat , le d i recteur de Transdev Stac, n’est pas inquiet.Et pour cause : « Nous ne sommes pas vraiment impactés grâce à nos couloirs de bus qui nous permettent de conserver notre ponctualité. On a ajusté nos horaires sur la ligne 5 (Saint-Marcel - Chalon Mathias en pas-sant par la zone sud), mais cela n’enlève pas le bouchon du pont Jean-Richard. Seul le trajet de la ligne du Pouce a chan-gé. Il contourne par Sainte-Marie, la place du Collège et la rue de la Glacière. »

G.F

La Stac pas vraiment impactée

Les travaux du quai des Messageries vont se terminer avant la mi-octobre. Photo JSL/Grégory JACOB

Rue de la Citadelle et quai des messageries : voici les deux zones de travaux qui provoquent un engorgement de la cir-culation. Vendredi pro-chain, il y aura une réou-verture partielle de la rue de la Citadelle mais il va encore falloir patienter deux mois avant la fin du chantier. Le long de la Saône, ce devrait être plus rapide. La Ville an-nonce une réouverture à la circulation au début de la deuxième semaine d’octobre. En attendant, il va falloir prendre son mal en patience ou trou-ver un autre chemin.

Grégory JACOB

Deux zones de travaux qui engorgent la circulation

+ WEBPour avoir une idée de la situation, retrouvez une vidéo des bouchons sur www.lejsl.com

Le Code de la route est très clair sur le sujet. Si un feu est vert mais que les voies de circulation sont encom-brées, il faut rester à hau-teur du feu pour ne pas gê-ner la circulation. Une règle que tous les jeunes conduc-teurs connaissent. Voici précisément ce que le code dit à l’article R415-2 : Tout conducteur ne doit s’enga-ger dans une intersection que si son véhicule ne ris-que pas d’y être immobilisé et d’empêcher le passage des véhicules circulant sur les autres voies.Le fait, pour tout conduc-teur, de contrevenir aux dis-positions du premier alinéa est puni de l’amende pré-vue pour les contraventions de la quatrième classe.

REPÈRE

LA RÉPONSE WEB

Avec les travaux dans le centre-ville, votre trajet a été rallongé de combien de minutes ?

Votants : 651

8 % MOINS DE 523 % DE 5 À 1034 % DE 10 À 2035 % PLUS DE 20

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15ACTU CHALONNAISLundi 16 septembre 2019

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cialisé dans les jeux vidéo et l’informatique. Il gravit les échelons, change de secteurs géographiques et prend les

commandes de son premier magasin à Saint-Louis, en Al-sace. « C’est un endroit parti-culier car à la frontière de la

Christophe Peruzzo a rejoint le centre commercial de la Thalie cet été. Photo JSL/Lionel JANIN

C’ est un Chalonnais qui vient de prendre les

commandes de l’hypermarché Géant Casino du centre com-mercial de la Thalie. Christo-phe Peruzzo a pris ses fonc-tions au mois d’août. « Je suis né à Chalon, il y a 48 ans et j’ai quitté le coin après ma pre-mière partie de scolarité. Quand je suis revenu ici cet été, j’ai cherché le toboggan partout… ça a pas mal évo-lué ! » expose-t-il de rire.

Une grande expérience principalement dans l’Est de la France

Après un BTS action com-merciale, Christophe Peruzzo est entré chez Casino comme

France, l’Allemagne et la Suis-se. C’était une belle expérien-ce. »

À Chalon, Christophe Peruz-zo va diriger un magasin em-ployant 130 personnes envi-ron. Et des spécificités sur l’environnement économi-que.

Espace et concurrence

« Le secteur est très concur-rentiel avec des hypers mais aussi beaucoup de supermar-chés. Quant à nous, nous dis-posons d’un grand magasin, avec de l’espace. C’est un avantage car ça nous permet de développer des concepts s a n s s a c r i f i e r d ’ a u t r e s rayons. » Et des concepts, nouveaux, le directeur souhai-tent justement en développer quelques-uns. Mais les sec-teurs d’activité concernés res-tent encore secrets.

Lionel JANIN (CLP)

CHALON-SUR-SAÔNE Commerce

Christophe Peruzzo, nouveau directeur de Géant casino24 ans après avoir quitté sa ville, Christophe Peruz-zo revient à Chalon pour prendre la direction du Géant casino de la zone de la Thalie.

La 31e édition du Challenge de l’aviron, organisé ce dimanche par le Cercle de l’aviron chalonnais, a connu une nouvelle fois un véritable succès avec pas moins de 80 équipages inscrits. Cette épreuve qui se veut des plus conviviale était ouverte à tous avec trois courses au programme : celle des femmes, celle des hommes et celle des équipages mixtes.Bon nombre d’entreprises de Chalon et ses environs ont participé à ce challenge. Des jeunes barreurs du Cercle de l’aviron ont permis à toutes et tous de fort bien se débrouiller sur la Saône. Certes, il y a eu des moments difficiles pour certains compétiteurs. Mais tous sont venus à bout des 500 m proposés par les organisateurs. Et les déguisements qui se veulent une tradition à ce challenge ont été des plus recherchés.

+WEB Retrouvez davantage de photos de la journée sur notre site www.lejsl.com

L’équipe “Usain boat”, tout sourire sur la Saône. Photo JSL/Serge BAUDRAND

CHALON-SUR-SAÔNECourses et déguisements loufoques : le 31e Challenge de l’aviron a attiré 80 équipages

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16 ACTU CHALONNAIS Lundi 16 septembre 2019

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SAINT-RÉMY Vie locale

Les parrains des ruches ont reçu leurs pots de miel

L’ an dernier, la municipalité avait lancé un appel aux

parrainages, pour implanter des ruches sur la commune. Grâce aux sommes récoltées, cinq ru-ches ont été installées en juin (deux au verger conservatoire et trois au cimetière). On sait que l’année n’a pas été bonne pour les apiculteurs, notam-ment la récolte de printemps, à cause d’un changement de sai-son brutal et trop chaud mais, ce sont quand même 16 kg du

précieux nectar qui ont été ré-coltés. L’heure était venue, ce samedi, de remettre aux par-rains leur part de cette récolte.

Hydromel et pain d’épices

Avant la remise du miel, les participants ont été invités par Christophe Regniaud, anima-teur du service développement durable et Sylvain Invernizzi, apiculteur en charge des ru-chers, à rendre visite aux demoi-selles ailées dans le verger des Croqueurs de pommes.

L’occasion pour Christophe et Sylvain d’expliquer l’organisa-tion et le fonctionnement de la ruche, de rappeler que les es-

saims proviennent de Matour et d’indiquer que des plantes mel-lifères vont être plantées entre les fruitiers du verger, pour as-surer la subsistance des abeilles, jusqu’aux premières gelées.

Au retour, place de la mairie, c’est Florence Plissonnier qui s’est chargée de la distribution aux 31 parrains. Chaque par-rain a reçu un nombre de pots correspondant au don qu’il avait effectué : deux pots pour 20 €, quatre pots pour 40 € etc.

Avant de partir, les parrains ont pu déguster l’hydromel de Sylvain Invernizzi et un déli-cieux pain d’épices concocté par Christophe Regniaud.

Philippe TARTAR (CLP)

Les parrains des ruches de Saint-Rémy ont partagé samedi la première production des abeilles. Photo JSL/P.T.

Les 31 parrains des ruches installées cette année à Saint-Rémy ont récupéré, samedi, les fruits de la première récolte.

Au cours de ces quarante années, des hauts et des bas ont jalonné le club qui, prési-dé aujourd’hui par Emma-nuel Père, fête son 40e anni-versaire. Pour cette occasion et grâce à Robin Boulé, un ancien du club passé entraî-neur, les sociétaires ont eu le plaisir de voir évoluer Anna Ukolova (Russie) et Alexa Pi-rok (Hongrie), deux joueuses évoluant sur les différents circuits internationaux.

Deux nouvelles éducatrices pour monter en gamme

Après leur démonstration qui a enchanté les specta-teurs, les deux joueuses ont échangé quelques balles

avec des membres du club, avant de signer quelques au-tographes. Depuis sa créa-tion, le TCSM a trouvé au-jourd’hui sa vi tesse de croisière en comptant 110 li-cenciés, et affiche de nouvel-les ambitions. L’objectif du président étant de maintenir l’équipe une homme au ni-veau régional, et faire accé-der les filles au niveau régio-nal.

Pour ce faire le président a enrôlé deux éducatrices, Élo-die Biard, et Valérie Roussel (ex-joueuse internationale). Cette journée anniversaire aura permis à quelques an-ciens de se retrouver pour échanger quelques souve-nirs.

Valmy AZAIS (CLP)

Élus et organisateurs entourent Anna Ukolova (Russie) et Alexa Pirok (Hongrie), deux joueuses internationales. Photo JSL/Valmy AZAIS

SAINT-MARCEL Sport

Le club de tennis fête ses 40 ans avec un match de haut niveau

Pour bien préparer leur rentrée, une quinzaine de judokas ont participé à un stage d’oxygénation au lac de Vouglans pour préparer la saison spor-tive 2019-2020. Judo matin et après-midi, avec un contenu techni-que concocté par Baptis-te et Adriana Rinsant, ex-judokas de haut ni-veau. Une multitude d’activités sportive tel que paddle, VTT, bike and run et randonné ont donné le rythme aux li-cenciés du JCSM.

Les cours pour enfants vont débuterce mercrediEn parallèle, l’équipe de bénévole a lancé les ins-criptions pour la saison qui vient de débuter. Le groupe adulte a repris le 6 septembre (avec un entraînement le vendredi de 19 h 15 à 20 h 45), et les ados quatre jours plus tard (avec cette année un entraînement le mardi de 17 h 30 à 19 h). Les enfants reprendront quant à eux à partir du mercredi 17 septembre.

Renseignements au 03.85.96.66.77, par mail à [email protected] ou sur www.judo-saintmarcel.fr

SAINT-MARCELLes Judokas ont préparé leur rentrée par un stage d’oxygénation

Au lac de Vouglans, un peu de réconfort après les efforts pour les jeunes judokas. Photo transmise par le club

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17ACTU CHALONNAISLundi 16 septembre 2019

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Mes Coordonnées : o Mme o M.Nom__________________________________________ Prénom ________________________________________Adresse _______________________________________________________________________________________Code Postal ___________________ Commune ______________________________________________________Téléphone ______________________________ (obligatoire)e-mail __________________________________________________ @ ____________________________________o J’accepte de recevoir des communications du Journal de Saône-et-Loire par e-mail.

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D es petites pertes de mé-moire qui ne sont pas for-

cément liées à une maladie. C’est pour remédier à ces gê-nes passagères que la Mutuali-té française lance un atelier intitulé “Peps Eurêka”.

« 91 % des participants ont amélioré leur capacité de mémorisation avec l’atelier »

Selon l’entreprise, 65 % des personnes âgées de plus de60 ans se plaignent de ces trou-bles de la mémoire. En fait, il s’agit souvent d’un manque d’entraînement des fonctions cérébrales. « Les recherches en neurosciences ont établi que le cerveau peut se modi-fier favorablement, dans sa structure et dans son fonction-nement, sous l’effet de stimula-tions constantes et appropri-ées, quel que soit l’âge », explique-t-on à la Mutualité française.

Le Peps Eurêka est issu du NeuroPeps, élaboré par Joce-lyne de Rotrou, neuropsycho-logue, sous l’égide de la feue Fondation nationale de géron-tologie. Après expérimenta-tion pendant deux années, la dernière version du Peps Eurê-ka a été validée en 2012. Selon la mutualité française, ce pro-

gramme est d’une belle effica-cité. « 91 % des participants ont amélioré leur capacité de mémorisation suite à l’ate-lier. »

Les ateliers auront pour prin-cipe de comprendre le fonc-tionnement de la mémoire et d’agir sur les facteurs suscepti-bles d’en optimiser l’efficacité

ou au contraire de l’entraver. « L’objectif c’est aussi d’avoir confiance en soi et en ses pro-pres ressources. » Pour mener à bien l’expérience, dix séan-ces de 2 h 30 chacune sont proposées. Avant de débuter la première séance, un entretien avec un professionnel de santé est organisé.

Réunion d’information et de présentation le 23 septembre, de 10 à 12 h, salle Pierre-Châ-telet, place François-Mitter-rand, à Champforgeuil. Inscription pour les dix séan-ces : 20 €. Elles s’organiseront de manière hebdomadaire, chaque jeudi, sauf lors des va-cances scolaires.

Des ateliers mémoire très riches sont mis en place à partir de la fin du mois de septembre. Photo Mutualité française

La Mutualité française organise, à travers le dé-partement, des ateliers pour les plus de 60 ans. Pour le Chalonnais, ren-dez-vous est pris à Champ-forgeuil pour des exercices permettant d’entraîner et d’entretenir ses neurones.

CHAMPFORGEUIL Santé

Un atelier lancé pour booster la mémoire des seniors

UN PARTENARIAT

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18 ACTU CHALONNAIS Lundi 16 septembre 2019

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C’est parti et ça démarre très fort ! Photo JSL/Philippe TARTAR

Ils n’étaient qu’un peu plus de 200 ce dimanche pour courir le 3e Color run du Grand Chalon, organisé par l’association “Pour le bonheur de Clara”. Bravant la chaleur, ils se sont donnés comme deux mille pour le bonheur de Clara, petite fille atteinte d’une maladie génétique rare. Et la poudre a parlé, bleue, jaune, rouge, verte. Personne n’a été épargné, pour le plus grand bonheur de tous. On a beaucoup couru, ce dimanche mais, on a dansé aussi, entraîné par Laura et Zaza, membres des Rock Cheerleaders et avec DJ Maxime aux platines.

➤Plus de photos (très colorées) de la course sont à retrouver sur www.lejsl.com

CRISSEY Course

Le Color Run a mis le feu aux poudres ce dimanche à Crissey

Bleue jusqu’aux dents, comme des airs de Schtroumpfette.Photo JSL/Philippe TARTAR

On retient sa respiration. Photo JSL/Philippe TARTAR

Et pour ceux qui sont passés entre les nuages, le bouquet final est là pour tout rattraper… et tout colorer ! Photo JSL/Philippe TARTARAu Color Run, on danse aussi. Photo JSL/Philippe TARTAR

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19ACTU CHALONNAISLundi 16 septembre 2019

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C’est en villede SEPTEMBRE est arrivé !

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nous avons créé cette association pour apporter un espoir aux enfants mala-des, pour les voir sourire malgré leur hospitalisation. »

Se disant à la fois « surpris et déçus par tant d’agressivité contre notre asso-

ciation », Sylvie et Didier ont expliqué que « Marie nous a appris que lors-qu’une porte de ferme, il, ne faut pas essayer de la rouvrir. Nous continue-rons à faire rêver les enfants, mais d’une autre manière », ont-ils précisé,

Dès potron-minet, la foule des randonneurs s’est pressée à la 3e et dernière édition de la randonnée Le Rêve de Marie Dream, le 8 septembre dernier. Photo JSL/Emmanuel MERE

P arfois un nombre vaut mille mots. 3 634 randonneurs, dont 608 en-

fants de moins de 12 ans, ont participé dimanche 8 au millésime 2019 de la randonnée pour le Rêve de Marie Dream. Pour les organisateurs, qui ont fait le pré-bilan vendredi soir au caveau de la mairie, cette participation est au-delà de leurs espérances, notamment à cause de la météo humide du début de journée. Mais l’investissement des très nombreux bénévoles et partenaires a porté ses fruits : près de 45 000 € ont été récoltés pour l’association.

Plus chagrine fut, pour Sylvie et Di-dier Garopin, « l’attitude d’une petite poignée de vignerons, entre appels té-léphoniques agressifs depuis deux mois et insultes dès le matin de la randonnée car, et de citer, notre “asso-ciation de merde” empêche le bon dé-roulement des vendanges ! Alors que

actant le dernier acte de cette randon-née qui, en trois années d’existence, aura invité plus de 10 580 randonneurs à la découverte du territoire givrotin.

De son côté, la maire Juliette Mété-nier-Dupont a spécifié que la commu-ne « sera toujours à l’écoute et en sou-tien des manifestations du Rêve de Marie, et on les accompagnera au mieux ». Elle a par ailleurs remercié l’association de « nous avoir ouvert l’esprit sur les cancers pédiatriques ».

Un concert organisé le 12 octobre

Comme un écho à la forte mobilisa-tion de la randonnée, un concert de l’association Givry. Orgue sera donné le 12 octobre à l’église Saint-Pierre et Saint-Paul au profit du Rêve de Marie, et une pièce de théâtre va être jouée par la troupe Les Menteurs en faveur des enfants malades, le 19 octobre à la salle des fêtes de Givry. De quoi continuer autrement à donner de l’espoir aux enfants malades.

Emmanuel MÈRE (CLP)

GIVRY Solidarité

Près de 45 000 € récoltés pour le “Rêve de Marie Dream”Moins d’une semaine après la belle vague bleue du Rêve de Marie Dream, l’heure était au pré-bilan, ce vendredi soir au caveau de la mai-rie, entre regrets et satisfactions.

Ce mardi, l’Amicale des assistantes maternelles de Mellecey a initié une matinée découverte de la structure et de l’univers des chevaux, au centre équestre du Moulin de Gaudillot à Saint-Désert. Treize bambins, âgés de8 mois à 4 ans et accompagnés de cinq assistantes maternelles de Mellecey ont pu approcher les chevaux, assistant au pansage, au brossage des poneys et pratiquant l’équitation dans le petit manège pour les plus téméraires. Une matinée entièrement financée par l’Amicale.

MELLECEYUne poignée de tout-petits ont découvert mardi l’univers des chevaux

On se demande qui était le plus impressionné, l’enfant ou le cheval ? Photo JSL/Emmanuel MERE

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20 ACTU CHALONNAIS Lundi 16 septembre 2019

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Scraty a retrouvé ses maîtres Mégane et Hugo Palanchon. Photo JSL/Brigitte PRUDHON

J e m’appelle Scraty. Je suis un cha-ton tigré de seulement quatre mois, mais j’ai déjà vécu beaucoup

d’aventures rocambolesques pour mon jeune âge ! Ma vie a mal com-mencé, j’ai été abandonné dans une poubelle. Mais j’ai eu de la chance : Mégane et son frère Hugo ont accep-té de me recueillir et m’ont rapide-ment trouvé une place dans leur fa-mille.

Un soir j’étais bien seul, Mégane et Hugo étaient absents, ils étaient par-tis avec des amis qui avaient de drôles de rubans sur la poitrine et qui souf-flaient dans d’étranges trompettes. Alors, un peu intrigué, je me suis approché d’autres humains. Eux étaient habillés avec des bonnets à poil et c’est du tambour qu’ils jouaient. Ils ont été très gentils avec moi et je les ai suivis.

Ils pensaient que j’étais abandonné,

se sont renseignés pour retrouver mes maîtres mais personne n’a pu leur dire d’où je venais. Un jour ils m’ont mis dans une voiture pour que je ne reste pas seul et nous avons fait un très long voyage. Mais je m’ennuyais d’Hugo et de Mégane qui eux, pen-dant ce temps-là, me cherchaient par-tout et se demandaient bien où j’étais passé.

Internet m’a sauvé

Une amie de mes maîtres a décou-vert, par un truc appelé “réseaux so-ciaux”, qu’en fait j’étais en Belgique, ramené par les Pèlerins de Thuin qui avaient participé à la fête du village.

Mais c’est très loin la Belgique ! Pourtant j’ai pu retrouver mes maî-tres et ma maison : un ami de ceux qui m’avaient emmené venait vendre de la bière à Dijon, alors j’ai refait ce long voyage en sens inverse et, à la sortie d’autoroute de Nuits-Saint-Georges, j’ai reconnu Hugo et Méga-ne. Depuis je me méfie avant de m’éloigner de la maison !

SAINT-LOUP-GÉANGES Insolite

De la Bourgogne à la Belgique,la drôle d’aventure du chaton ScratyScraty, jeune chaton tigré, a re-trouvé ses maîtres après une aventure peu ordinaire. Mais laissons-le nous l’expliquer…

Qui dit assemblée générale, dit rapport moral, rapport d’activité, bilan financier et projets à venir. Lors de son assemblée qui s’est tenue ce vendredi à la mairie de Chagny, le Comité de la mi-carême a évoqué ces différents éléments. Le cinéma sera mis à l’honneur lors des festivités des 22 et 29 mars 2020. Pour son centenaire en 2021, des projets sont déjà étudiés : un livre et un documentaire Mémoires de mi-carême sont en cours d’élaboration, accompagnés bien sûr d’un programme exceptionnel. Forte d’une cinquantaine de membres, l’association enregistre l’arrivée de six nouveaux bénévoles (voir la photo). Parmi eux, soulignons la venue de Mme Bouhier, cette dernière fut première vice-reine en 1977. Dernière info, les candidates au titre de reines 2020 peuvent d’ores et déjà retirer leur dossier de candidature.

Les nouveaux bénévoles (de gauche à droite) : Mme Bouhier, François Martinelli, Patricia Fernandès, Marine Bailly, Claire Rozier, et M. Bouhier. Photo JSL/Marc BOULNOIS

CHAGNYLe Comité de mi-carême a déjà la tête à 2021 et à son centenaire

Le centre Chagny Santé de l’avenue du Général-de-Gaulle a été visité dans la nuit de vendredi à samedi. Le lendemain, seule la télévision qui trônait dans le hall du rez-de-chaus-sée avait disparu. « Une enquête a été ouverte mais le bâtiment ne comporte aucune trace d’effraction », expli-que le capitaine Farrugia, commandant de gendarmerie de la compagnie de Chalon. Les investigations permettront de déterminer le mode opératoire du ou des auteurs de ce surprenant vol nocturne.Malgré l’incident, les professionnels de santé ont pû travailler normalement ce samedi. Seules les portes vi-trées, à proximité de la pharmacie, étaient condamnées samedi matin.La maison médicale qui a ouvert il y a un an dans les locaux de l’ancienne imprimerie n’avait encore jamais été la cible de vol. La bâtiment abrite une cinquantaine de professionnels de santé.

M.G.

CHAGNY Chagny santé : le téléviseur du hall disparaît dans la nuit

La télévision dans le hall de Chagny Santé a été dérobée. Photo JSL/Marc BOULNOIS

T É M O I ND’UN ÉVÉNEMENT

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21ACTU CHALONNAISLundi 16 septembre 2019

71D21 - V1

tifs voit une augmentation importante par rapport aux autres saisons, avec 18 jeunes de moyenne par jour en 2019 contre 13 jeunes en 2018, un

total de 87 jeunes inscrits dont 18 nouveaux. »

Les activités phares propo-sées y ont sûrement contri-bué. On peut citer les jour-

nées à la piscine de Beaune, à Nigloland, au camping, mais aussi les excursions à cheval et les parcours d'aventure en forêt. « Nous avons organisé

Les enfants et ados devant la Maison des jeunes. Photo JSL/Eric FARION

A lice Jimenez, responsable de la Maison des jeunes

gergotine, met en place des activités diverses, pour cha-que tranche d’âge, avec un at-trait important vu la fréquen-tation chaque jour.

Cet été, les effectifs ont beau-coup augmenté, les anciens restent et les petits nouveaux arrivent. « Pour assurer la bonne marche des activités à la semaine, nous avons em-bauché cinq animateurs, avec Clarisse Rollin, Blandine Flandrin, Chloé Bonnardin, Loréna Bonnin et Jérémy Li-taudon, détaille Alice Jime-nez. Le bilan chiffré des effec-

une soirée en août avec les parents, nous étions plus de 70, une belle soirée de ren-contre et d’amitié, se remémo-re Alice Jimenez. L’été a vrai-m e n t é t é s u p e r , d e s animateurs au top du top et des ados supers motivés pour tout. Cela a été dur de se quit-ter. »

L’été s’en va, maisles activités continuent !

La Maison des jeunes fonc-tionne chaque jour de la se-maine, et pendant les vacan-ces sco la i res , avec des animations et activités diver-ses. N’hésitez pas à vous ren-seigner pour permettre à vos enfants de se retrouver au sein d’une structure, où le principal est de leur inculquer le vivre ensemble, tout en leur donnant les moyens de s’amu-ser ensemble.

Eric FARION (CLP)

GERGY Animations

La Maison des jeunes a fait le plein de nouveaux cet étéÀ la rentrée, c’est l’heure du bilan pour la Maison des ados. Avec une multitude d’activités, son succès a été notable, avec une augmen-tation de sa fréquentation, atteignant le cap de 87 inscrits, dont 18 nouveaux.

Jérôme Vuille-min, son épou-se Morgane et leur fils Arthur, se sont instal-lés à Bragny-sur-Saône en 2015.« J’ai effectué mon apprentis-sage de bou-cher charcutier à Beaune, et a p r è s p l u -sieurs années en tant que sa-larié dans les grandes surfa-ces, j’ai décidé de me lancer et d’installer mon entreprise, ex-plique Jérôme. Les Pâtés bragnotins sont l’aboutissement d’une année d’études de faisabilité du projet, des travaux d’installation aux normes de mon laboratoire, des agré-ments nécessaires, et enfin l’élaboration de mes propres recettes. La terrine de poulet au porto est plébiscitée par les clients. »Jérôme ne travaille que des viandes locales, sans colorant ni additif. Les emballages sont en papier recyclable, les bocaux sont fabriqués à Dijon et peuvent être rapportés. « Je souhaite créer une approche commerciale conviviale en réalisant des tournées et des livraisons à domicile. Les marchés artisanaux et locaux, les manifestations munici-pales sont des débouchés que je souhaite explorer. C’est ainsi que je suis présent sur le marché du jeudi à Verdun. Pour la partie traiteur, je compose selon les souhaits des clients et le choix est très varié. »

Renseignements : 06.41.13.89.44

BRAGNY-SUR-SAÔNEAvec les Pâtés bragnotins, Jérôme lance ses terrines locales

Jerome et Morgane Vuillemint, et leur fils Arthur. Photo JSL/Claudine DI GIOIA

Dans son bilan moral, le prési-dent du tennis-club a rappelé que l’effectif du club est en baisse avec 56 licenciés (63 sur la saison 2018-2019), dont 31 jeunes. Les en-traînements jeu-nes, toujours sous la conduite d’un entra îneur, se font les samedis de 9 à 16 h au g y m n a s e p o u r groupes de six joueurs en cinq groupes au total. L e s e n t r a î n e -ments des adultes du lundi et mer-credi se font sous la conduite de Philippe Robin. Côté sportif, le championnat d’hiver a vu l’engagement d’équipe dames et senior et celui de printemps a vu le bon résultat des deux équipes jeunes qui terminent premières de leur groupe. Coté associatif, le loto a connu un bon succès, le tournoi interne prévu fin avril a été reporté en juin. Le trésorier a présenté le bilan financier, détaillant recettes et dépenses de la saison, dont l’exercice est positif grâce au bon déroulement des manifestations.

Deux courts neufs pourraient être inaugurés durant la saisonPour la saison 2019-2020, les horaires restent inchangés tout comme le prix des licences. Côté manifestations, le tennis club organisera son loto le vendredi 13 décembre et son tournoi interne courant juin. Durant cette saison, il est prévu d’inaugurer les deux nouveaux courts de tennis remis à neuf. Une date sera à définir avec la municipalité. Les entraînements jeunes débuteront le 28 septembre, pour 30 séances programmées avec l’entraîneur et ceux des adultes le lundi 23 et mercredi 25 septembre.L’assemblée a procédé au renouvellement de son bureau. Sans nouveaux candidats, le bureau a été reformé avec quelques changements. Président, Christophe Cordonnier ; vice-président, François Bert ; secrétaire, Hélène Richard ; trésorier, Daniel Perraut ; trésorier adjoint, Valéry Bouchot.

Le nouveau bureau du Tennis-club : (de gauche à droite), Valéry Bouchot (trésorier adjoint), Daniel Perraut (trésorier), Christophe Cordonnier (président), Hélène Richard (secrétaire) et François Bert (vice-président). Photo JSL/Joël METAIS

SAINT-MARTIN-EN-BRESSEChristophe Cordonnier devient le président du Tennis-club

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22 ACTU TOURNUS ET RÉGION Lundi 16 septembre 2019

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Originaire de Haute-Savoie, elle s’est installée à Beaune en 2000 où elle était enseignante en BTS Tourisme.

« Une rentrée plutôt sereine »

« On a fait une rentrée plutôt sereine. Les enseignants con-naissent bien la maison et sont bien impliqués, note la nouvel-le principale. Il y a aussi beau-

coup de projets dans cet éta-blissement. »

Les deux se donnent, entre autres, pour mission de « faci-liter le travail des ensei-gnants ». Cela afin de leur don-ner l’envie qu’ils pourront transmettre à leurs élèves. Ca-therine Battard se réjouit aussi de diriger « des équipes enga-gées et dynamiques ».

Thomas BORJON

Béatrice Bernard et Catherine Battard ont fait leur première rentrée à Tournus. Photo JSL/Thomas BORJON

L es parents des collégiens tournusiens ont pu rencon-

trer Béatrice Bernard ce same-di matin lors de l’assemblée générale des parents. Elle suc-cède à Florence Leonardi, principale à Tournus durant huit ans. Celle qui vient de quitter le collège de La Cha-pelle-de-Guinchay bénéficie d’une longue expérience puis-que depuis 2004, elle exerce en tant que personnel de direc-tion après avoir été enseignan-te dans le domaine du génie électronique au sein du lycée Nicephore Niépce à Chalon.

À ses côtés, c’est aussi une nouvelle adjointe qui arrive puisque Valérie Traviaglati, ar-rivée en 2016, est retournée au sein de l’académie de Mont-pellier. Elle laisse donc sa pla-ce à Catherine Battard, « toute jeune dans la profession ».

TOURNUS Éducation

Une nouvelle équipeà la tête du collègeBéatrice Bernard et Catherine Battard, son adjointe, ont pris la direction du collège en Bagatelle de Tournus.

Les scouts et guides de France inauguraient ce samedi matin dans le cloître de l’Abbaye le retour d’un groupe à Tournus, le groupe Saint-Philibert. Une dizaine d’enfants l’ont déjà intégré, se répartissant entre les louveteaux-jea-nettes (7-11 ans) et les farfadets (6-8 ans). Un bon effectif pour commencer, avec un encadrement déjà assuré, même si Diego La Grotteria, le chef de groupe, ne cache pas que « l’objectif est de recruter plus de jeunes au lycée et au collège ». C’est d’ailleurs dans ce but qu’ils multiplient les actions, s’étant déjà présentés lors du forum des associa-tions la semaine dernière.Ils vont également participer samedi 21 à la journée mondiale de nettoyage de la planète. Le but étant de se réunir pour nettoyer la ville et « sensibiliser les jeunes sur la propreté », ils lancent un appel à toutes les familles tournusiennes à les rejoindre ce samedi place de l’hôtel de ville à 9 heures. Ils arpenteront la ville toute la matinée à la recherche de déchets avant de se retrouver à midi pour déjeuner ensemble sur le site des Berges en folies.

TOURNUSLe groupe scout Saint-Philibert vient d’être inauguré

Les scouts tournusiens ont inauguré ce samedi la création du groupe Saint-Philibert. Photo Céline SERVAIS

LE CHIFFRE

C’est un petit groupe de 14 cyclistes qui a pris la route ce dimanche matin des Berges en folie en compagnie du grand champion Bernard Thévenet (deux fois vainqueur du Tour de France en 1975 et 1977). Le groupe est parti pour une randonnée de 50 km, la “Boit-sans-soif” avec un ravitaillement à Brancion. Cette randonnée s’est terminée par une dégustation à la cave de Mancey d’où le thème initial “Tu vas déguster”. Cette dernière journée a regroupé 58 parti-cipants avec en plus de la Boit-sans-soif trois sur les 190 km de la cyclo-rando “Héroic”, quatre sur les 80 km de la “Gravel or not Gravel”, douze sur les 60 km de la “Saint Philibert” et 25 pour la “Jolis mômes”.Ce Bourgogne vélo festival a ainsi un succès intéressant. Lors de son intervention au cinéma de La Palette pour la diffusion de documentaires, le maire Bertrand Veau a affirmé son souhait de voir revenir la manifestation l’an prochain.

TOURNUS

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Au départ de la randonnée des “Boit-sans-soif” en compagnie de Bernard Thévenet.Photo JSL/Jean-Marc BOISSELOT

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23ACTU PRÈS DE CHEZ VOUSLundi 16 septembre 2019

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Lucille, 19 ans, Gourdon.« Avant j’habitais Génelard. Il valait mieux prendre le train car on n’avait très peu de bus qui allaient en ville. On était mal des-servis. Par contre, une fois arri-vée à Montceau, je prenaisle bus pour aller à Saint-Vallier. C’est pas cher. Mais je trouve qu’il y a en général peu de monde dans les bus. Résidant maintenant à Gourdon, je m’en sers moins. »

Photo JSL/Pascal BONNARDOT

Monique, retraitée, le Creusot.« J’habite dans le quartier des Quatre-Chemins. Pour me ren-dre en ville, je prends le C1, il y en a un par heure dans la jour-née et deux tôt le matin et en fin d’après-midi, c’est peu. Pour les Combes, soit le temps que je pouvais passer au parc était trop court, soit trop long. Pour aller au complexe aquatique, il faut s’arrêter à la Molette, c’est loin. »

Photo JSL/J.F.

Daoudi, étudiant, Le Creusot.« Je prends la ligne C1 à Jean- Jaurès et m’arrête à Pépinière où je travaille. J’ai juste quelques minutes de marche et les horai-res sont adaptés. À la gare TGV, il m’est arrivé de rater la navette à cause d’un léger retard de train, c’est pénalisant, il faut prendre un taxi. J’utilise la plateforme pour la réservation en ligne, elle est bien faite et efficace. »

Photo JSL/J.F.

Antonia, 21 ans, Montchanin.« Sans emploi, je n’ai pas les moyens d’avoir une voiture, je me déplace seulement en bus. À Montchanin, nous sommes as-sez bien desservis et pour moi c’est la solution idéale et la plus économique pour me rendre dans les différentes villes où j’effectue surtout des démarches pour trou-ver du travail. Et si je dois aller plus loin, je prends le train ! »

Photo JSL/Thérèse VERDREAU

Victor, 15 ans, Montceau.« Je fais beaucoup de vélo. Mais quand mes copains habitent loin, j’utilise les bus car ils ne sont pas chers, mais il y a des endroits qui sont mal desservis et à des heures pas très pratiques. On se retrouve souvent avec plusieurs copains, c’est plus sympa. On joue à la ta-blette pendant les trajets et on ne voit pas le temps passer : il m’est arrivé de rater l’arrêt de bus. »

Photo JSL/Pascal BONNARDOT

«Il y a peu de monde dans les bus»

Comment utilisez-vous les transports en commun sur le territoire de la Communauté urbaine Creusot Montceau ?« Un bus par heure dans la journée, c’est peu »

« La réservation en ligne est efficace »

« C’est la solution la plus économique pour moi »

« Dans le bus, on ne voit pas le temps passer »

17 h 58. L’un me fait arriver à 19 h 31, le second à 19 h 59. J’opte pour le plus rapide. Mais je suis sidéré par le temps : il me faut 25 minutes maximum pour effec-tuer ce trajet en général, en voitu-re.

À 17 h 58, je quitte la mairie pour rejoindre la rue Rouget-de-l’Isle, où le passage du bus de la ligne TGV (en direction de la gare TGV)

est prévu à 18 h 02. Le véhicule arrive avec quelques minutes de retard. Rien d’affolant. Le ticket coûte 1,20 €. Pas cher à mon goût. Je dois descendre à Montchanin - Libération, où je dois prendre la ligne C1. Ne connaissant pas la commune, je demande au con-ducteur de me prévenir dès qu’on y sera. Dans le bus, nous sommes six au départ, en comptant le

chauffeur. Arrivé à l’arrêt, en face de la gendarmerie, il me prévient. Nous arrivons à l’heure : 18 h 27. Peu de personnes ont pris le bus au cours du parcours. À 18 h 57, le bus C1, en direction du Creusot- Harfleur 2000, arrive. Je dois des-cendre à l’esplanade François-Mit-terrand, trois personnes rentrent au cours du parcours. 19 h 26, ar-rivée sur l’esplanade. En moins de

5 minutes, je suis devant la mairie.Verdict : c’est un peu long, je fais

le trajet entre les deux centres-vil-les en 25 minutes en voiture. En TER, on me propose 40 minutes. Même si j’ai débuté avec un peu de retard, je suis arrivé dans les temps et tout ça pour seulement 1,20 €.

Tristan AUBRY

En utilisant les bus Monrézo, il m’a fallu 1 h 30 pour aller de la mairie de Montceau à celle du Creusot. Un peu long, mais pas cher avec un ticket à 1,20 €.Photo JSL/Tristan AUBRY

Vendredi, début d’après-midi. Je me donne pour objectif de

quitter le centre-ville de Montceau à 16 heures pour rejoindre celui du Creusot. Mais je ne connais pas vraiment le réseau de bus. Je vais au départ sur le site internet de Monrézo, les transports en com-mun de la communauté urbaine. S’il contient des fiches avec les ho-raires, il n’a pas de formulaire in-teractif pour dire d’où on part et où on veut arriver. Mais ce n’est pas un problème, puisque le site web donne accès à Mobigo (site sur la mobilité en Bourgogne Franche-Comté), dont le slogan est “Em-mène-moi là où je veux”.

De 1 h 30 à 3 h de trajet

Là, il y a un formulaire. Je prends pour départ la mairie de Mont-ceau et la mairie du Creusot en point d’arrivée. Dans les préféren-ces, je mets que je ne veux que des bus. Dans les trois premiers résul-tats, j’ai le choix entre un itinéraire qui débute à 16 h 56 et me fait ter-miner à 19 h 59, avec une pause de 2 heures en gare de Montchanin. Les deux autres me font partir à

COMMUNAUTÉ URBAINE Transport

Montceau - Le Creusot en bus ? Un peu long comme trajetCe lundi, débute la Semai-ne européenne de la mo-bilité. Mais est-ce facile d’aller d’un centre-ville à un autre via les transports en commun ? La rédaction du JSL a testé pour vous.

9Le nombre de lignes régu-lières de bus dans la Com-munauté urbaine Creusot Montceau. Mais il faut également compter avec les 18 lignes de transport à la demande, dont celle pour la gare TGV.

Dans le cadre de la Semaine de la mobilité, la Commu-nauté urbaine Creusot Mont-ceau met en place des stands sur les marchés afin d’infor-mer les habitants sur les moyens de transport dispo-nibles sur le territoire : mardi et samedi, sur le marché de Montceau, mercredi, sur le marché de Montchanin, jeu-di, sur le marché du Creusot.Les bus sont gratuits de ce lundi à samedi.

EN BREF

Page 24: JUSTICE Paray-le-Monial : elle accuse un prêtre d’abus sexuels...même, le service se veut a mini-ma, c’est-à-dire que « les usagers ... Après la disparition des stations-essence,

24 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRAN

CE M

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résultats. D’ailleurs, les meilleurs étudiants viennent plutôt en cours avec un stylo et du papier », expli-que-t-il. Une impression person-nelle, là aussi corroborée par plu-sieurs études : celle de Princeton etLos Angeles en 2014 et celle de l’université du Michigan en 2016. Selon leurs résultats, les étudiants ayant pris des notes à la main avaient de meilleurs résultats que ceux ayant utilisé l’ordinateur. Ces études restent cependant contro-versées (voir l’interview ci-contre).

« Je ne suis pas gérant d’un cybercafé »

Ce ras-le-bol est certes français,mais pas seulement. Anne Boring enseigne l’économie à Sciences PoParis et à l’université de Rotterdamaux Pays-Bas. « Ce problème con-cerne tous les pays [développés, ndlr]. La différence se trouve plu-tôt entre les disciplines », estime-t-elle. Pour une matière littéraire, l’étudiant utilise en effet plus son ordinateur portable que pour une matière scientifique, les mathéma-tiques ou la physique par exemple.

Olivier Esteves en est en tout casconvaincu : le débat doit être na-tional. Mais il regrette que certainsde ses collègues n’y consentent pas, se cachant derrière les ordina-teurs pour faire cours dans le cal-me. « Avec cette technologie, les bavardages dans les amphithéâ-tres sont devenus presque inexis-tants. Certains enseignants achè-tent ainsi le silence des étudiants »,regrette-t-il.

Pour cette rentrée 2019, lui a entout cas choisi son camp. Il a déci-dé d’interdire dans ses cours ma-gistraux l’usage des ordinateurs et des téléphones portables, autre fléau des enseignants, interdits dans les collèges depuis la rentrée 2018. « Je ne suis pas gérant d’un cybercafé. Quand je fais cours, j’ai envie d’avoir un échange avec un humain. Or l’ordinateur empêche presque tout contact entre l’ensei-gnant et l’enseigné », déplore le professeur de littérature anglaise.

Justine BENOIT

« Comme chaque année, jem’apprête à interdire

l’usage de l’ordinateur individuel en cours », écrit fin août sur Twit-ter André Loez, professeur en clas-se préparatoire aux grandes écolesen région parisienne…

Que ce soit dans les universités,les écoles privées ou les écoles de commerce, un mur d’ordinateurs se dresse désormais entre ensei-gnant et étudiants. L’image est de-venue banale. Mais les profes-seurs, confrontés à cette réalité, sont de plus en plus nombreux à la dénoncer.

Olivier Esteves, professeur de lit-térature anglaise à l’université de Lille, est le premier à avoir donné de la voix dans ce débat. Dans une tribune publiée dans Libération enseptembre 2018, il dénonce l’ordi-nateur comme une « arme de dis-traction massive ». De nombreu-ses études ont en effet montré que l’ordinateur, et surtout Internet, entraîne une baisse de l’attention de l’étudiant pendant les cours. En2017, celle de l’université améri-caine de l’État du Michigan a mê-me quantifié cette baisse : sur un cours d’une heure et vingt minu-tes, l’étudiant passe 40 minutes, soit 50 % du temps, sur Internet à des fins non académiques.

Et pour les professeurs, difficilede savoir si l’étudiant prend réelle-ment des notes ou s’il consulte les réseaux sociaux. « Évidemment, sion le voit sourire alors que le sujet du cours est sérieux, c’est révéla-teur », nuance Olivier Esteves.

Des notes manuscrites pour les meilleurs étudiants ?

Ce dernier formule une autre cri-tique à l’encontre des ordinateurs. « Les étudiants qui prennent des notes à la main ont de meilleurs

À Épinal dans les Vosges, les ordinateurs ont envahi les cours de la fac de droit. Photo Vosges Matin/Philippe BRIQUELEUR

ÉDUCATION Les étudiants délaissent de plus en plus la prise de note à la main

Ordinateurs à la fac, « armes de distraction massive »En cette période de rentrée universitaire, la gronde des enseignants contre les ordi-nateurs dans les amphithéâ-tres ne faiblit pas. Certains ont d’ailleurs décidé de les interdire pendant leurs cours.

QUESTIONS À

« L’attention, une ressource essentielle pour apprendre »Faut-il privilégier les notes manus-crites aux notes sur ordinateur ?« Il est difficile de se positionner sur cette question. Les études sur la prisede notes ne sont pas catégoriques, car il faut différencier études naturel-les, dans des conditions réelles, et études contrôlées, dans des situa-tions artificielles comme un ordina-teur sans Internet par exemple. »

Alors pourquoi une telle fronde contre les ordinateurs en cours ?« Le problème n’est pas l’ordinateur en lui-même mais bien ce qu’il y adessus : Internet, qui a un effet délétère majeur sur l’attention de l’étudiant. Et même plus que sur lui seul. Selon plusieurs études, un étudiant qui fait autre chose sur son ordinateur va détourner l’atten-tion des cinq étudiants autour de lui : ceux sur les côtés et les trois assis derrière. Six étudiants au total sont ainsi distraits par un ordinateur. Or l’attention est une ressource cognitive essentielle pourapprendre. »

Qu’est-ce qui aide alors l’étudiant à prendre de « bonnes » notes ?« Il existe en fait une sorte d’effet Matthieu (les plus favorisés ont un avantage sur les autres, ndlr). Les étudiants qui possèdent beaucoup de connaissances dans un domaine vont prendre de meilleures notes,plus synthétiques, plus structurées. Et les étudiants qui sont moins à l’aise vont avoir tendance à prendre des notes verbatim. Or, les notesde qualité sont bien celles synthétiques et structurées de l’élève en terrain connu. À la révision, ce dernier sera donc plus efficace que l’élève qui a pris les notes verbatim. C’est un effet de double peine, carl’enjeu c’est de comprendre et de hiérarchiser l’information lors de laprise de notes. »

Propos recueillis par J.B.

André Tricot Chercheur au laboratoire Cognition, Langues, Langage et Ergonomie du CNRS

Photo DR

Les usages numériques des étudiantsEn 2015, l’université Lyon 3 Jean-Moulin a mené une étude destinée à cerner les usages nu-mériques des étudiants. Avec plus de 4 500 jeunes interro-gées (soit 18 % des effectifs), c’est l’une des premières étudesde cette ampleur. Voici quel-ques-uns de ses résultats, pu-bliés en septembre 2016 :- 90,6 % des sondés possèdent

un ordinateur portable- Près de 75 % d’entre eux l’utili-sent pour prendre des notes en cours- Seuls 15 % des étudiants ne seservent jamais de leur équipe-ment en cours magistral- 20 % des sondés affirment en-registrer leurs cours régulière-ment sur l’un de leurs appareils- 80 % des étudiants sont d’ailleurs équipés d’un smart-phone.

QUELQUES CHIFFRES

Alors que l’utilisation de l’ordinateur à l’université fait débat, la question va bientôt se poser au lycée. Avec la réforme, de nom-breux établissements passent au « tout numérique ». Et pour éviter une fracture sociale dans les classes, les régions investissentpour offrir aux élèves ordinateurs portables ou tablettes, comme en Occitanie, en Centre Val-de-Loire ou encore dans le Grand-Est.En Ile-de-France, ce sont 180 000 élèves et 20 000 professeurs quivont être équipés par la région dans les 42 % des lycées généraux ettechnologiques qui ont choisi le numérique. Pour une facture chiffrée à 137 millions d’euros sur deux ans. « Je me suis dit que sije voulais réussir le passage au numérique, il fallait qu’on offre destablettes ou ordinateurs aux lycées qui en feraient le choix. Sans conditions de ressources », expliquait la présidente de région Valérie Pécresse au quotidien Le Parisien en juin dernier.

Les écrans s’installent aussi dans les lycées

} Les ordinateurs portables utilisés par les étudiants sont le plus souvent des armes de distraction massive. Ils les empêchent de prendre une part active au cours, empêchent le contact oculaire entre enseignant et étudiants […] et tendent à desservir même ceux qui utilisent leurs ordinateurs pour prendre des no-tes. ~

Olivier Esteves,Professeur à l’universitéde Lille, tribune publiéedans Libération en 2018

40C’est le temps en minutes que passe un étudiant sur Internet à des fins non académiques sur un cours d’une heure vingt, soit 50 % du cours, selon une étude des scientifiques de l’université de l’État du Michigan, publiée en février 2017 sur le site Scientific American.

En France, une université seulepeut décider de mesures contre lesordinateurs portables dans les sal-les de cours. C’est le cas de la facul-té libre de droit de l’Institut catholi-que de Toulouse. Depuis deux ans,les étudiants de première année nepeuvent pas venir en cours magis-tral avec leur ordinateur. Une déci-sion que Marie-Christine Mon-noyer, alors doyenne de cette fac privée, aujourd’hui professeure en sciences économiques, estime êtreune réponse au manque d’atten-tion : « En tant que professeur, nous devons déjà rythmer nos cours pour que nos étudiants ne décrochent pas. Alors s’ils ont l’or-dinateur, et surtout Internet, la tâ-che est deux fois plus complexe », explique-t-elle.

Une décision qui serait aussidans l’intérêt des étudiants. « En sortant du lycée, ils ne sont pas à l’aise avec la prise de notes. Alors s’ils passent directement sur des notes numériques, leur apprentis-

sage en pâtit », précise l’ancienne doyenne. Avec cette mesure, le postulat de l’université est simple : à la fin de la première année, les étudiants ont gagné en aisance pour la prise de notes papiers et sont plus aptes à passer à l’ordina-teur.

Marie-Christine Monnoyer n’estpas dupe pour autant, « la seule fa-çon de détourner les étudiants des ordinateurs c’est de les convaincreque ceux-ci sont utiles, sans être indispensables ». Car pour elle, lestechnologies numériques restent de « merveilleux outils ». « J’ensei-gne beaucoup mieux aujourd’hui avec les différents supports qu’il y a20 ans », s’enthousiasme-t-elle. Avant d’ajouter : « Pour que l’équi-libre fonctionne, ça ne doit pas êtrela querelle des anciens contre les modernes, mais l’appropriation par les enseignants actuels du nu-mérique pour enrichir les ancien-nes méthodes pédagogiques. »

J.B.Les étudiants en première année de la faculté de droit n’ont pas le droit de venir aux cours magistraux avec un ordinateur. Photo domaine public

À Toulouse, l’université qui fait le choix du papier

Page 25: JUSTICE Paray-le-Monial : elle accuse un prêtre d’abus sexuels...même, le service se veut a mini-ma, c’est-à-dire que « les usagers ... Après la disparition des stations-essence,

25Lundi 16 septembre 2019

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résultats. D’ailleurs, les meilleurs étudiants viennent plutôt en cours avec un stylo et du papier », expli-que-t-il. Une impression person-nelle, là aussi corroborée par plu-sieurs études : celle de Princeton etLos Angeles en 2014 et celle de l’université du Michigan en 2016. Selon leurs résultats, les étudiants ayant pris des notes à la main avaient de meilleurs résultats que ceux ayant utilisé l’ordinateur. Ces études restent cependant contro-versées (voir l’interview ci-contre).

« Je ne suis pas gérant d’un cybercafé »

Ce ras-le-bol est certes français,mais pas seulement. Anne Boring enseigne l’économie à Sciences PoParis et à l’université de Rotterdamaux Pays-Bas. « Ce problème con-cerne tous les pays [développés, ndlr]. La différence se trouve plu-tôt entre les disciplines », estime-t-elle. Pour une matière littéraire, l’étudiant utilise en effet plus son ordinateur portable que pour une matière scientifique, les mathéma-tiques ou la physique par exemple.

Olivier Esteves en est en tout casconvaincu : le débat doit être na-tional. Mais il regrette que certainsde ses collègues n’y consentent pas, se cachant derrière les ordina-teurs pour faire cours dans le cal-me. « Avec cette technologie, les bavardages dans les amphithéâ-tres sont devenus presque inexis-tants. Certains enseignants achè-tent ainsi le silence des étudiants »,regrette-t-il.

Pour cette rentrée 2019, lui a entout cas choisi son camp. Il a déci-dé d’interdire dans ses cours ma-gistraux l’usage des ordinateurs et des téléphones portables, autre fléau des enseignants, interdits dans les collèges depuis la rentrée 2018. « Je ne suis pas gérant d’un cybercafé. Quand je fais cours, j’ai envie d’avoir un échange avec un humain. Or l’ordinateur empêche presque tout contact entre l’ensei-gnant et l’enseigné », déplore le professeur de littérature anglaise.

Justine BENOIT

« Comme chaque année, jem’apprête à interdire

l’usage de l’ordinateur individuel en cours », écrit fin août sur Twit-ter André Loez, professeur en clas-se préparatoire aux grandes écolesen région parisienne…

Que ce soit dans les universités,les écoles privées ou les écoles de commerce, un mur d’ordinateurs se dresse désormais entre ensei-gnant et étudiants. L’image est de-venue banale. Mais les profes-seurs, confrontés à cette réalité, sont de plus en plus nombreux à la dénoncer.

Olivier Esteves, professeur de lit-térature anglaise à l’université de Lille, est le premier à avoir donné de la voix dans ce débat. Dans une tribune publiée dans Libération enseptembre 2018, il dénonce l’ordi-nateur comme une « arme de dis-traction massive ». De nombreu-ses études ont en effet montré que l’ordinateur, et surtout Internet, entraîne une baisse de l’attention de l’étudiant pendant les cours. En2017, celle de l’université améri-caine de l’État du Michigan a mê-me quantifié cette baisse : sur un cours d’une heure et vingt minu-tes, l’étudiant passe 40 minutes, soit 50 % du temps, sur Internet à des fins non académiques.

Et pour les professeurs, difficilede savoir si l’étudiant prend réelle-ment des notes ou s’il consulte les réseaux sociaux. « Évidemment, sion le voit sourire alors que le sujet du cours est sérieux, c’est révéla-teur », nuance Olivier Esteves.

Des notes manuscrites pour les meilleurs étudiants ?

Ce dernier formule une autre cri-tique à l’encontre des ordinateurs. « Les étudiants qui prennent des notes à la main ont de meilleurs

À Épinal dans les Vosges, les ordinateurs ont envahi les cours de la fac de droit. Photo Vosges Matin/Philippe BRIQUELEUR

ÉDUCATION Les étudiants délaissent de plus en plus la prise de note à la main

Ordinateurs à la fac, « armes de distraction massive »En cette période de rentrée universitaire, la gronde des enseignants contre les ordi-nateurs dans les amphithéâ-tres ne faiblit pas. Certains ont d’ailleurs décidé de les interdire pendant leurs cours.

QUESTIONS À

« L’attention, une ressource essentielle pour apprendre »Faut-il privilégier les notes manus-crites aux notes sur ordinateur ?« Il est difficile de se positionner sur cette question. Les études sur la prisede notes ne sont pas catégoriques, car il faut différencier études naturel-les, dans des conditions réelles, et études contrôlées, dans des situa-tions artificielles comme un ordina-teur sans Internet par exemple. »

Alors pourquoi une telle fronde contre les ordinateurs en cours ?« Le problème n’est pas l’ordinateur en lui-même mais bien ce qu’il y adessus : Internet, qui a un effet délétère majeur sur l’attention de l’étudiant. Et même plus que sur lui seul. Selon plusieurs études, un étudiant qui fait autre chose sur son ordinateur va détourner l’atten-tion des cinq étudiants autour de lui : ceux sur les côtés et les trois assis derrière. Six étudiants au total sont ainsi distraits par un ordinateur. Or l’attention est une ressource cognitive essentielle pourapprendre. »

Qu’est-ce qui aide alors l’étudiant à prendre de « bonnes » notes ?« Il existe en fait une sorte d’effet Matthieu (les plus favorisés ont un avantage sur les autres, ndlr). Les étudiants qui possèdent beaucoup de connaissances dans un domaine vont prendre de meilleures notes,plus synthétiques, plus structurées. Et les étudiants qui sont moins à l’aise vont avoir tendance à prendre des notes verbatim. Or, les notesde qualité sont bien celles synthétiques et structurées de l’élève en terrain connu. À la révision, ce dernier sera donc plus efficace que l’élève qui a pris les notes verbatim. C’est un effet de double peine, carl’enjeu c’est de comprendre et de hiérarchiser l’information lors de laprise de notes. »

Propos recueillis par J.B.

André Tricot Chercheur au laboratoire Cognition, Langues, Langage et Ergonomie du CNRS

Photo DR

Les usages numériques des étudiantsEn 2015, l’université Lyon 3 Jean-Moulin a mené une étude destinée à cerner les usages nu-mériques des étudiants. Avec plus de 4 500 jeunes interro-gées (soit 18 % des effectifs), c’est l’une des premières étudesde cette ampleur. Voici quel-ques-uns de ses résultats, pu-bliés en septembre 2016 :- 90,6 % des sondés possèdent

un ordinateur portable- Près de 75 % d’entre eux l’utili-sent pour prendre des notes en cours- Seuls 15 % des étudiants ne seservent jamais de leur équipe-ment en cours magistral- 20 % des sondés affirment en-registrer leurs cours régulière-ment sur l’un de leurs appareils- 80 % des étudiants sont d’ailleurs équipés d’un smart-phone.

QUELQUES CHIFFRES

Alors que l’utilisation de l’ordinateur à l’université fait débat, la question va bientôt se poser au lycée. Avec la réforme, de nom-breux établissements passent au « tout numérique ». Et pour éviter une fracture sociale dans les classes, les régions investissentpour offrir aux élèves ordinateurs portables ou tablettes, comme en Occitanie, en Centre Val-de-Loire ou encore dans le Grand-Est.En Ile-de-France, ce sont 180 000 élèves et 20 000 professeurs quivont être équipés par la région dans les 42 % des lycées généraux ettechnologiques qui ont choisi le numérique. Pour une facture chiffrée à 137 millions d’euros sur deux ans. « Je me suis dit que sije voulais réussir le passage au numérique, il fallait qu’on offre destablettes ou ordinateurs aux lycées qui en feraient le choix. Sans conditions de ressources », expliquait la présidente de région Valérie Pécresse au quotidien Le Parisien en juin dernier.

Les écrans s’installent aussi dans les lycées

} Les ordinateurs portables utilisés par les étudiants sont le plus souvent des armes de distraction massive. Ils les empêchent de prendre une part active au cours, empêchent le contact oculaire entre enseignant et étudiants […] et tendent à desservir même ceux qui utilisent leurs ordinateurs pour prendre des no-tes. ~

Olivier Esteves,Professeur à l’universitéde Lille, tribune publiéedans Libération en 2018

40C’est le temps en minutes que passe un étudiant sur Internet à des fins non académiques sur un cours d’une heure vingt, soit 50 % du cours, selon une étude des scientifiques de l’université de l’État du Michigan, publiée en février 2017 sur le site Scientific American.

En France, une université seulepeut décider de mesures contre lesordinateurs portables dans les sal-les de cours. C’est le cas de la facul-té libre de droit de l’Institut catholi-que de Toulouse. Depuis deux ans,les étudiants de première année nepeuvent pas venir en cours magis-tral avec leur ordinateur. Une déci-sion que Marie-Christine Mon-noyer, alors doyenne de cette fac privée, aujourd’hui professeure en sciences économiques, estime êtreune réponse au manque d’atten-tion : « En tant que professeur, nous devons déjà rythmer nos cours pour que nos étudiants ne décrochent pas. Alors s’ils ont l’or-dinateur, et surtout Internet, la tâ-che est deux fois plus complexe », explique-t-elle.

Une décision qui serait aussidans l’intérêt des étudiants. « En sortant du lycée, ils ne sont pas à l’aise avec la prise de notes. Alors s’ils passent directement sur des notes numériques, leur apprentis-

sage en pâtit », précise l’ancienne doyenne. Avec cette mesure, le postulat de l’université est simple : à la fin de la première année, les étudiants ont gagné en aisance pour la prise de notes papiers et sont plus aptes à passer à l’ordina-teur.

Marie-Christine Monnoyer n’estpas dupe pour autant, « la seule fa-çon de détourner les étudiants des ordinateurs c’est de les convaincreque ceux-ci sont utiles, sans être indispensables ». Car pour elle, lestechnologies numériques restent de « merveilleux outils ». « J’ensei-gne beaucoup mieux aujourd’hui avec les différents supports qu’il y a20 ans », s’enthousiasme-t-elle. Avant d’ajouter : « Pour que l’équi-libre fonctionne, ça ne doit pas êtrela querelle des anciens contre les modernes, mais l’appropriation par les enseignants actuels du nu-mérique pour enrichir les ancien-nes méthodes pédagogiques. »

J.B.Les étudiants en première année de la faculté de droit n’ont pas le droit de venir aux cours magistraux avec un ordinateur. Photo domaine public

À Toulouse, l’université qui fait le choix du papier

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26 ACTU MONDE Lundi 16 septembre 2019

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Visiter tous les pays, c’était un rêve d’enfant ?

« À 12 ans, on m’a offert un livresur les mœurs à travers le monde, ça a enflammé ma curiosité d’es-prit. Mais faire le tour de la planè-te, je pensais que c’était un rêve impossible. On ne parlait pas du tout voyage à la maison. Mon pè-re était un paysan auvergnat, exiléen région parisienne, dont l’hori-zon s’arrêtait au bout du jardin ! Et on n’avait pas beaucoup d’ar-gent. »

Votre périple a débuté à 17 ans. Comment s’est-il organisé ?

« Ça s’est fait en deux temps. J’aiquitté la France en 1955. Le pre-mier voyage a duré dix-huit ans sans retour à la maison. En 1973, j’ai dû rentrer car j’avais attrapé une grave dysenterie. Mais j’étais furieux car il me manquait encorebeaucoup de pays à voir. Alors, après m’être reposé, je suis reparti,chaque année, six-huit mois, pen-dant plus de trente ans. »

Sans argent, sans parler anglais, comment avez-vous fait ?

« J’ai commencé, un diplômed’école hôtelière en poche, par sillonner l’Europe, justement pour apprendre des langues, en faisant des petits boulots : serveuren Écosse, réceptionniste en Es-pagne… En 1965, j’ai atterri au Canada, et là, en trois ans, commetraducteur, j’ai économisé assez pour tenir ensuite six ans sans travailler. Six ans à visiter le mon-de en dépensant 1 dollar par jour,

en moyenne. »

Un dollar pour se loger, manger, se déplacer ? C’est possible ?

« Durant cette période, j’ai pres-que tout fait en stop, 400 000 kilo-mètres au total. Pour dormir, je n’ai jamais été à l’hôtel. J’avais un duvet et un grand sac plastique pour me protéger de la saleté et del’humidité. Tous les soirs, je cher-chais une planque, derrière un mur, un buisson… Parfois chez l’habitant. Chaque soir était une histoire différente. Mon argent servait surtout à payer ma nourri-ture et mes visas. »

Une telle aventure ne se déroulepas sans tracas…

« J’ai été plusieurs fois volé, ma-lade, mais au Chili par exemple, un chirurgien, sensible à mon his-toire, a accepté de m’opérer gratis.J’ai été sept fois emprisonné, no-tamment en Syrie, soupçonné

d’être un espion d’Israël. Et aussi expulsé de plusieurs pays, mais ça, ça m’arrangeait car ça me per-mettait de me déplacer tous frais payés ! Là où j’ai eu le plus peur, c’est au Venezuela, sur l’île Mar-garita. Je me suis retrouvé avec cinq mitraillettes pointées dans les côtes parce que je me lavais dans un réservoir d’eau interdit d’accès. J’ai cru que j’allais y pas-ser. En fait, j’ai eu globalement beaucoup de chance. »

Vous avez aussi dû faire des rencontres marquantes ?

« J’ai vécu avec des hippies àSan Francisco, des bonzes à Ban-gkok, les soi-disant « coupeurs de tête » de Bornéo. Mais ma ren-contre la plus marquante, c’est avec le Dr Schweitzer, au Gabon. Ce missionnaire alsacien a bâti unhôpital dans la brousse à Lamba-réné. C’est un homme remarqua-ble, d’ailleurs récompensé du prix

Nobel de la paix, qui a mis de côtétout le confort moderne pour se mettre au service des Africains. »

La Corée du Nord est l’un des derniers pays où vous êtes allé ?

« J’y suis allé dans le cadre d’unvoyage organisé. Il a fallu dire avant de partir ce qu’on voulait voir, car une fois sur place, on a euun chauffeur, un interprète et un commissaire politique qui cha-peautait tout et il était impossible de sortir du circuit planifié. Là-bas, les habitants n’ont pas le droitde parler aux étrangers. Mais la Corée du Nord, contrairement aux idées reçues, n’est pas l’en-droit le plus difficile d’accès. Il a été par exemple beaucoup plus complexe pour moi de me rendre sur l’île Pitcairn, perdue dans le Pacifique sud. J’y suis finalement parvenu en « bateau stop », grâceà l’aide de la Marine nationale française basée à Tahiti. »

Dans quel pays aimeriez-vous retourner ?

« Aucun. J’ai décidé d’arrêter lesvoyages il y a six mois. Parce que la première impression est selon moi toujours la meilleure. Et par-ce qu’à 81 ans, je n’ai plus le mê-me souffle ni la même souplesse qu’avant ! »

Quelle leçon tirez-vous de tous ces voyages ?

« Ils ont été mon université.C’est plus un tour des hommes qu’un tour du monde que j’ai ef-fectué. Moi qui suis né juste avantla Seconde Guerre, et dont les premiers souvenirs sont des com-bats, je crois que j’ai surtout cher-ché à savoir si les hommes pou-va ient v ivre en paix . Ma conclusion est qu’il n’y a qu’une espèce humaine, et que la Terre n’est qu’un seul pays. »

Propos recueillis par Sarah Miquey-Pallandre

AVENTURE Interview

« J’ai visité tous les pays du monde »André Brugiroux, 81 ans, a passé plus de cinquante ans à sillonner la planète. Aujourd’hui paisiblement retiré en région parisien-ne, il nous raconte cette vie de globe-trotter qui fait rêver.

1969, en Alaska par -45°. Photo DREn 2012, derrière un dragon de Komodo, sur l’île de la Sonde, en Indonésie. Photo DR

EN BREFARABIE SAOUDITEAttaque de drones, le pétrole mondial impactéLa production de pétrole del’Arabie saoudite, plus grosexportateur mondial d’ornoir, a été réduite provisoire-ment d’environ 50 % aprèsl’attaque de drones revendi-quée par les rebelles yéméni-te samedi sur deux sites dugéant Aramco. Ces frappesont déclenché des incendiesà Abqaiq, la plus grande usi-ne mondiale pour le traite-ment de pétrole, et le siteKhurais, abritant un énormechamp pétrolier. Cette frap-pe a provoqué une réduc-tion de 5,7 millions de barilspar jour, soit 6 % de l’appro-visionnement du monde.

ALGÉRIELa présidentielle fixée au 12 décembreL’élection présidentielle enAlgérie aura lieu le 12 dé-cembre, a annoncé dimanchesoir le chef de l’État par inté-rim, Abdelkader Bensalah,dans un discours à « la Na-tion » à la télévision publi-que. Cette date coïncide avecles délais réclamés par lechef d’état-major de l’armée,Ahmed Gaïd Salah, véritablehomme fort du pays depuis ladémission forcée du prési-dent Abdelaziz Bouteflika le2 avril. Abdelkader a appeléles Algériens « à contribuercollectivement […] le 12 dé-cembre prochain, à l’écriturede l’histoire de leur pays ».

Les Tunisiens votaient diman-che pour élire leur futur prési-

dent, une élection très incertaine, dont le taux de participation a à peine dépasser les 45 %. En com-paraison, en 2014, pour la premiè-re élection présidentielle libre en Tunisie, le taux de participation avait atteint 64 % au premier tour.

Sept millions d’électeurs étaientappelés à trancher entre 26 candi-dats. Le nombre de concurrents, la fragmentation de la scène poli-tique, et un sentiment croissant de

rejet des « élites » et du « systè-me » dans un pays rongé par la crise sociale et économique con-courent à l’incertitude entourant le scrutin.

Les résultats officiels ne serontannoncés que mardi. Mas dès di-manche soir, les deux candidats anti-système, l’homme d’affaires emprisonné Nabil Karoui, et l’universitaire indépendant Kais Saied, affirmaient être qualifiés pour le second tour, se basant sur deux sondages convergents.

TUNISIE Politique

Présidentielle : deux candidats anti-système assurent être qualifiés

7 millions de Tunisiens appelés aux urnes. Photo Fethi BELAID/AFP

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27ACTU FRANCELundi 16 septembre 2019

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2022, c’est demain. Et MarineLe Pen s’y voit déjà. Tout dans

le discours de rentrée qu’elle a prononcé ce dimanche à Fréjus (Var), traditionnellement le plus important de l’année, le prouve.

À commencer par les municipa-les qui auront lieu dans six mois. Ce scrutin, peu favorable au Ras-semblement national (ex-FN), ad-ditionné à ceux des élections dé-partementales et régionales qui suivront devront être « des mous-quetons supplémentaires qui per-mettent de grimper jusqu’au som-met ». Et le sommet, c’est l’Élysée, a précisé Marine Le Pen,pour évacuer toute ambiguïté.

Créer des relais et des alliances

Tout est dit en une phrase. Nonseulement le RN veut marquer des points aux élections locales pour avoir des relais nécessaires pour gagner un deuxième tour deprésidentielle, mais elle défait de façon subtile la métaphore du « premier de cordée », utilisée par son adversaire Emmanuel Macron.

La tâche sera ardue. Le RN n’aqu’une dizaine de mairies (sur unpeu plus de 35 000), aucun dépar-tement et aucune région et sur-tout des ressources humaines li-mitées.

Sous l’impulsion de ses con-seillers, notamment Philippe Olli-vier, elle pratique donc la politi-q u e d e l a m a i n t e n d u e . Symboliquement, son pupitre a été débarrassé de la flamme histo-rique du FN, et de l’inscription « Rassemblement national ». À laplace, un slogan plus fédérateur et consensuel en lettres capitales :« La proximité au service des Français ».

Œuvrer à une union nationaleContrairement à sa nièce, Ma-

rion Maréchal (jamais citée dans le discours), qui œuvre loin de tout parti, à l’union des droites, elle plaide pour « une fraternelle

ambition de l’union nationale ».« Les souverainistes de gauche

sont orphelins », dit-elle, citant Andréa Kotarac, ancien militant de la France insoumise qui a ralliéles rangs du RN.

« Tous les Français d’où qu’ilsviennent ont vocation à nous re-joindre et à participer au combat pour le redressement de la Fran-ce ».

Opposant comme d’habitude lacaste au peuple, le mondialisme au localisme, elle se présente comme la seule opposante à Em-manuel Macron. Elle ne l’est peut-être pas mais elle est, en cet-te rentrée, l’une des plus audibles.

Nathalie MAURET

Marine Le Pen ce dimanche en meeting à Fréjus, ville dirigée par le RN. Photo Clément MAHOUDEAU/AFP

POLITIQUE Rentrée

Marine Le Pen en marche vers 2022Partir de la base (les élec-tions locales) pour atteindre le sommet (la présidentiel-le) : la patronne du RN qui faisait ce dimanche sa ren-trée à Fréjus n’a renoncé à rien. Surtout pas à l’Élysée.

I l ne l’avait toujours pas officiel-lement annoncé, maintenant

c’est chose faite. L’ancien maire de Grenoble, condamné en 1996 pour corruption, veut retrouver le fauteuil qui fut le sien de 1983 à 1995.

Et pour l’annoncer, Alain Cari-gnon sort un petit livre de 63 pages,« Alain Carignon est un homme libre », publié à compte d’auteur mais tiré à plus de 10 000 exem-plaires (*) et construit comme une auto-interview. Alain Carignon questionne. Alain Carignon ré-pond.

« J’ai trouvé que c’était une for-mule sincère et authentique. Et les questions que tout le monde veut me poser, je les connais ! Ce sont celles qui reviennent chez tous les Grenoblois que je rencontre de-puis deux ans pour préparer mon projet d’alternance pour Greno-ble. » Ainsi, on retrouve : N’êtes-vous pas trop vieux à 70 ans, pour vous présenter ? Avez-vous le droit d’être candidat malgré vo-tre condamnation pour corrup-tion en 1996 ?

« Une nouvelle naissance »Au fil des pages, il y répond avec

ses mots, racontant les effets de la prison sur lui (où il a passé 29 mois), ses meilleurs souvenirs à la mairie de Grenoble, ses liens avec Nicolas Sarkozy. Il donne également son avis sur Emmanuel Macron, les gilets jaunes, le clivagegauche-droite. Et bien sûr, il dé-taille son projet pour Grenoble qu’il entend ravir à l’écologiste Eric Piolle, ce maire dont il pense que le plus grand défaut est « de nepas écouter les Grenoblois ». Pour

cette élection Alain Carignon ne demandera pas l’investiture LR et partira sous la bannière de son col-lectif « Société civile ».

Il n’oublie pas non plus de philo-sopher sur la définition de l’hom-me libre pour qu’elle colle à son parcours : « C’est quelqu’un qui nese laisse ni emporter ni abattre. Unhomme qui suit son chemin. » Et s’il accepte d’endosser des er-reurs, pas question pour lui de se laisser aller aux remords et re-grets : « Le remords porte en lui l’idée du passé et je suis un hommed’avenir, c’est comme un effort pour effacer quelque chose et je neveux rien effacer, j’assume. Quant aux regrets, ils ne servent à rien […]Puisque j’ai été condamné, c’est que j’ai mal agi aux yeux de la loi. Quel que soit le contexte que je connais, la réalité des faits que je connais aussi, j’ai décidé dès le dé-part de ne pas remettre en cause l’autorité judiciaire que je respec-te. » Il conclut en parlant d’une « nouvelle naissance ».

Eve MOULINIER

(*) « Alain Carignon est un hommelibre » (aux éditions Grenoble2020), 163 pages, vendu surles grandes librairies en ligne, 5 €.

Pour son livre, le Grenoblois a choisi l’auto-interview. Photo d’archives Le DL/Jean-Benoît VIGNY

GRENOBLE Campagne électorale

Alain Carignon : une candidature et un livreDans un ouvrage à paraî-tre lundi, l’ancien ministreparle de son projet pour la ville dont il fut maire.

À six mois du premier tour desmunicipales à Paris, la maire PS sortante Anne Hidalgo arrive en tête des intentions de vote, devantle candidat LREM investi Benja-min Griveaux, suivi du « mar-cheur » dissident Cédric Villani, d’après un sondage publié diman-che. Selon cette enquête Ifop-Fi-ducial pour Sud Radio*, si le pre-mier tour des municipales de mars 2020 avait lieu ce dimanche,24 % des voix iraient à une liste dela majorité municipale « Paris en commun » menée par la maire sortante Anne Hidalgo et soute-nue par le Parti socialiste, le Parti Communiste, Les Radicaux de

Gauche, Centre et Indépendants.Avec 17 %, la seconde place

reviendrait à une liste LREM con-duite par Benjamin Griveaux, deux points seulement devant cel-le menée par Cédric Villani (15 %). En quatrième place avec 14 % des voix, le sondage place une liste LR conduite par Rachi-da Dati, juste devant une liste Eu-rope-Ecologie-les-Verts (EELV) menée par David Belliard (13 %).

*Sondage réalisé en ligne du 9 au12 septembre auprès d’un échan-tillon représentatif de la popula-tion parisienne de 1 102 person-nes de 18 ans et plus.

MUNICIPALES Paris

Hidalgo en tête des intentions de voteAprès un vendredi noir dans les

transports parisiens, place au défi-lé de robes noires dans la capitale :une mobilisation massive des avo-cats contre la réforme des retraites est prévue ce lundi.

Le Conseil national des barreaux(CNB) s’attend à une « mobilisa-tion extrêmement forte » des avo-cats. Une manifestation doublée d’une grève des audiences qui s’an-nonce très suivie, avec au moins 138 des 164 barreaux français « mobilisés », selon la Conférence des bâtonniers.

Un rendez-vous parmi beau-coup d’autres, car les avocats ne sont pas les seuls à vouloir conser-ver leur régime particulier. Parta-

geant les mêmes revendications, les syndicats de pilotes de ligne, hôtesses et stewards se sont joints à leur rassemblement, ainsi que plusieurs organisations de méde-cins, infirmières et kinés.

Le gouvernement tente de déminer le terrain

Pour contenir la fronde, le Pre-mier ministre, Édouard Philippe, achargé Jean-Paul Delevoye de ren-contrer « d’ici le 15 octobre » les représentants des 42 régimes amenés à s’éteindre, pour « dres-ser un état des lieux » et « fixer un calendrier de travail ». Le haut-commissaire va aussi enchaîner les entretiens avec les syndicats.

De leur côté, Force ouvrière et laCGT n’ont pas encore de rendez-vous programmé avec le gouver-nement. Ce que dénonce Philippe Martinez, le leader de la CGT : « C’est une question de démocra-tie. Nous demandons le même traitement que les autres. Il faut qu’il nous reçoive pour qu’on lui explique toutes les propositions dela CGT pour améliorer notre systè-me de retraites », a-t-il demandé cedimanche dans l’émission « Di-manche en politique » sur Fran-ce 3. En attendant, le dialogue pas-sera par la rue : Force ouvrière et laCGT manifesteront respective-ment samedi 21 et mardi 24 sep-tembre.

SOCIAL Réforme des retraites

Avocats, médecins, infirmières… une semaine de mobilisation

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28 ACTU FRANCE Lundi 16 septembre 2019

SAO28 - V1

L es contribuables qui fraudentle fisc risquent-ils vraiment

la prison ? La condamnation de Patrick Balkany à quatre ans de prison ferme et son incarcérationimmédiate ont été largement dé-noncées par son avocat comme une peine record et une humilia-tion. Cette peine a aussi surpris des avocats fiscalistes habituésà ce genre d’affaire.

« Cette décision est totalementinhabituelle et assez exorbitante. Je n’ai pas le souvenir d’une me-sure aussi sévère pour un primo-délinquant. Un mandat de dépôt à l’audience, ce n’est pas banal », commente Michel Gryner, avo-cat au barreau de Paris. « Géné-ralement, les peines de prison sont assorties d’un sursis, sauf en en cas de récidive », ajoute ce spécialiste du contentieux fiscal.

« La fraude fiscale coûte très cher à l’État »

En 2018, une loi a fait sauterle verrou de Bercy et a alourdi lessanctions à l’encontre des frau-deurs. Ils risquent désormais cinq ans d’emprisonnement et 500 000 euros d’amende. Une peine portée à sept ans de prison et 3 millions d’euros d’amende encas de fraude en bande organiséeou de compte à l’étranger.

« La justice a peut-être voulufaire un exemple avec le maire deLevallois-Perret. La tendance ac-tuelle, c’est de rappeler que la

fraude fiscale coûte très cher à l’État (de 60 à 80 milliards d’euros par an, ndlr) et qu’elle doit être sanctionnée sévère-ment », rappelle Michel Gryner. C’était aussi une demande des Français lors du grand débat na-tional.

En 2016, 462 contribuables ontété condamnés à une peine d’em-prisonnement pour fraude fisca-le, dont 105 seulement ont écopéde prison ferme. Les statistiques ne précisent pas combien de justi-ciables ont réellement purgé leur peine.

« L’opinion veut des sanctions plus fortes »

Michel Gryner fait un parallèleavec le cas de Jérôme Cahuzac. « Il y avait des circonstances ag-gravantes. Jérôme Cahuzac était le ministre chargé de la lutte con-tre la fraude fiscale et il avait men-

ti aux députés. Pourtant, il n’est pas allé en prison. » L’ancien mi-nistre du Budget a été condamné en appel en 2018 à quatre ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis, mais il a été placésous bracelet électronique grâce à un aménagement de peine.

« Je fais le pari que les chosesvont changer et que les peines quiseront prononcées demain se-ront à la hauteur de ce que veut l’opinion publique, à savoir des sanctions plus fortes pour les fraudeurs fiscaux », expliquait Christophe Perruaux, procureur adjoint de Paris, au moment du procès Cahuzac.

Y aura-t-il une jurisprudenceBalkany ? Michel Gryner recon-naît que beaucoup de clients scandalisés ou inquiets l’appel-lent depuis que le maire de Leval-lois-Perret dort en prison.

Luc CHAILLOT

Patrick Balkany à l’arrivée au tribunal vendredi, en compagnie de son épouse et des avocats du couple. Photo Christophe ARCHAMBAULT/AFP

JUSTICE Jurisprudence

Balkany en prison, « une décision inhabituelle »Des avocats fiscalistes sont surpris par la sévéri-té de l’incarcération du maire de Levallois-Per-ret. « La justice a peut-être voulu faire un exem-ple », explique l’un d’eux.

Le violoniste Renaud Capuçonet ses amis joueront dans six

cathédrales de France afin de ré-colter des fonds destinés à finan-cer les travaux de reconstruction de Notre-Dame de Paris et aussi larénovation du patrimoine des édi-fices qui accueillent les spectacles.Une tournée inaugurée ce mardi dans la cathédrale Chartres et qui se poursuivra dans cinq autres ca-thédrales à travers le pays.

La destruction d’une partie del’édifice le 15 avril 2019 a profon-dément bouleversé le musicien qui n’a jamais caché sa foi : « Je jouais au festival de Pâques à Aix-en-Provence quand nous l’avons appris. Sur scène comme dans le public, l’émotion était immense. Je faisais une interview à Aix-en-Provence, le lendemain de l’in-cendie, et on m’a posé la question.J’avais pensé à ça dans la nuit et j’ai simplement dit à la personne qui m’interviewait que j’allais donner une série de concerts à la rentrée. »

L’appel du musicien, aidé d’unami prêtre et de l’agence Publicis, a été entendu par plusieurs cathé-drales. Entre les agendas, les con-certs en trio à cordes ont trouvé leur place. Avec le choix de jouer du Bach qui, selon Renaud Capu-çon, « se prête parfaitement à cet-te ambiance de cathédrale ». Un

mécène, qui souhaite rester ano-nyme, paie tous les frais. « C’est unacte citoyen et un acte de croyant aussi », ajoute l’artiste qui promet « un moment fort » lors de ces futurs concerts. Il sera accompa-gné de ses amis altistes Gérard Causse et Adrien La Marca, et desvioloncellistes Edgar Moreau, Victor Julien-Laferrière et Julia Hagen, selon les dates.

• 17 septembre : Chartres• 22 septembre : Lyon• 24 septembre : Reims• 25 septembre : église de Saint-Germain-des-Prés Paris• 29 septembre : Amiens• 2 octobre : Bordeaux

Renaud Capuçon. Photo Dieter NAGEL/AFP

PATRIMOINE Solidarité

Renaud Capuçon joue pour Notre-Dame

Après huit ans de calvaire, le pe-tit Nolan, intoxiqué par un steak haché Lidl quand il avait 23 mois, est décédé samedi des suites de cette intoxication, a annoncé Le Parisien. Il avait été admis aux soins intensifs dans la matinée lorsque son cœur a lâché.

« Ça a été un long supplice car iln’a pas arrêté de souffrir un seul instant : les membres qui se défor-ment, les os qui se cassent, il a dû subir différentes interventions chi-rurgicales, il ne pouvait plus man-ger, déglutir, parler, se mouvoir caril n’avait plus de coordination », a

indiqué Me Florence Rault, avoca-te du petit garçon et de sa famille.

Atteint de diabète, « il était ali-menté par sonde » avec « des pri-ses de médicaments plusieurs fois par jour, des séjours réguliers à l’hôpital », a-t-elle ajouté. « Son corps a fini par lâcher », « consé-quence de toutes ces pathologies qui n’ont fait que s’aggraver et qui ont complètement détérioré » sonétat de santé.

En juin 2011, des steaks hachéscontaminés par la bactérie E. Coli et distribués par Lidl avaient ren-du gravement malades une quin-

zaine d’enfants dans les Hauts-de-France. Parmi eux, Nolan avait gardé de graves séquelles neurolo-giques qui l’avaient laissé handica-pé.

Le fabricant condamné en appelLe fabricant Guy Lamorlette

avait été condamné en 2017 à troisans de prison, dont deux ferme, pour avoir omis d’opérer des con-trôles sur les steaks hachés pro-duits par son entreprise. Le juge-ment a été confirmé en appel en février dernier mais le suspect de 78 ans s’est pourvu en cassation.

FAITS DIVERS Hauts-de-France

Le petit Nolan, intoxiqué par un steak en 2011, est mort

EN BREFNANTESDeux jeunes migrants agressés au couteauDeux migrants d’une vingtai-ne d’années ont été agressésau couteau dans la nuit desamedi à dimanche dans lecentre-ville de Nantes. « Lesdeux personnes ont étéagressées de plusieurs coupsde couteau vers 4h00. Ellesont été transportées au CHUde Nantes, l’une en urgenceabsolue », a déclaré la poli-ce. L’agresseur a pris la fuite.Une enquête a été ouverte.

GERSCourse-poursuite mortelle, l’IGPN saisieLe parquet du Gers a indiquédimanche avoir saisi l’IGPNpour enquêter sur l’usaged’une arme à feu par un poli-cier lors d’une course-pour-suite, au terme de laquelle unjeune de 17 ans est mort,dans des circonstances nonélucidées. « Une enquête ju-diciaire a par ailleurs étéconfiée au SRPJ de Toulousepour tentative d’homicidesur personne dépositaire del’ordre public », a affirmé laprocureure du Gers CharlotteBeluet. Les faits se sont dé-roulés vendredi après-midi.Les trois jeunes hommes âgésde 17 à 20 ans étaient suivisdepuis la veille par la police.

SENSJeune à scooter tué : le policier mis en examenLe policier qui a causé unaccident ayant entraîné lamort d’un adolescent de 16ans à Sens (Yonne) a été misen examen, dimanche, pour« homicide involontaire ag-gravé » par la prise d’alcoolet le refus de priorité à droi-te. Il a été placé sous contrôlejudiciaire. L’homme de 32ans, au volant de sa voiturepersonnelle lors de l’acci-dent, présentait un taux d’al-coolémie positif de 0,56 mgpar litre d’air expiré.

NICEParis suspects : trois hommes mis en examenTrois hommes soupçonnés deparis truqués sur un match defootball de 1re division tuni-sienne ont été mis en examensamedi par un juge d’instruc-tion de Nice. Ils ont été remisen liberté sans mesures decontrôle particulières à l’is-sue de leur mise en examenpour des faits qualifiés, selonL’Équipe, « d’escroquerie enbande organisée ». La Fran-çaise des Jeux avait signalé àla justice des paris inhabi-tuels dans des points de ven-te de Nice et sa région, le7 avril, à hauteur de plus de30 000 euros.

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29ACTU ZAPPINGLundi 16 septembre 2019

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Un Britannique de 54 ans a revendiqué samedi le record dumonde de distance en ULM pendulaire sans atterrissage,disant avoir relié sans arrêt en un peu moins de 8 heures les784 km séparant Vesoul de Quimper. Ce record doit toutefoisêtre officiellement homologué par la Fédération aéronautiqueinternationale (FAI), qui doit décortiquer les enregistreurs devol prouvant notamment que l’appareil ne s’est pas posé entreles deux villes, a indiqué Colin Fargher.

LOISIRSUn Britannique revendique le record du monde de distance en ULM

L’ex-premier ministre français Manuel Valls s’est marié avecsa compagne espagnole Susana Gallardo samedi sur l’île deMinorque, dans l’archipel des Baléares. Né à Barcelone enaoût 1962, Manuel Valls, dont c’est le troisième mariage, a étéélevé à Paris par un père catalan et une mère italo-suisse puisnaturalisé français à 20 ans. À 57 ans, il s’est présenté en maidernier aux municipales à Barcelone où il a échoué à se faireélire maire avec le soutien des libéraux de Ciudadanos, enarrivant seulement en quatrième position.

PEOPLEManuel Valls s’est marié

Aux États-Unis, un homme a tenté d’échapper à la police ens’emparant, de force, d’une voiturette de golf. Une course-poursuite surréaliste qui ne s’est évidemment pas terminée àl’avantage du fuyard. L’individu, âgé de 25 ans, était poursuivipar un hélicoptère des forces de l’ordre du comté de Martin,en Floride, comme suspect d’une série de vols de voitures. Ilétait au volant de l’une d’elles lorsqu’il a eu un accident qui l’acontraint à continuer sa cavale à pied. C’est alors qu’il a surgisur le green et a volé le véhicule de deux golfeurs.

INSOLITEIl tente d’échapper à la police… en voiturette de golf

Naomi Campbell revient à Londres pour un défilé caritatifLa top model Naomi Campbell est revenue à Londres, sa ville d’origine, pour un galacaritatif organisé samedi soir au British museum, destiné à récolter des fonds pour lesjeunes et les personnes défavorisées. La soirée, qui incluait un défilé et une vente auxenchères, était organisée en marge de la fashion week de Londres et dans le cadre del’association qu’elle a créée en 2005, « Fashion For Relief ». Naomi Campbell a déjàorganisé de tels événements pour les victimes de l’ouragan Katrina ou du tsunami au Japon.

Photo Niklas HALLE’N/AFP

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30 LOISIRS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Lundi 16 septembre 2019

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LOIS

IRS

E n tant que directrice de filiè-re, Lydie Thévenin pilote

« un nombre assez important d’établissements et de services médico-sociaux au sein de la Mutualité pour des personnes adultes porteuses de handicap dans tout le département. Le fil conducteur de ces établisse-ments, c’est l’inclusion. Que les personnes porteuses de handi-cap vivent une vie la plus ordi-naire possible. » Et dans cette même filière, on trouve L’Art pour le dire et ses missions, qui vont de la création à la mise en vente ou à la location d’œuvres.

Un legs exceptionnelLorsque Marcel Noirtin, artis-

te peintre de Nolay (Côte-d’Or), a légué son œuvre à la Mutualité en 1998, cela a permis la créa-tion d’espaces permanents d’ex-position d’œuvres artistiques : en l’occurrence, à l’office de tou-risme de Nolay et à l’Esat Le

Mirande à Quetigny où il y a régulièrement des expositions et des vernissages « pour pou-voir montrer tous ces talents au grand public et valoriser les ar-tistes », souligne Lydie Théve-nin. Ce service existe depuis 20 ans et la Mutualité a décidé de vraiment l’ouvrir au public : une rétrospective anniversaire a été constituée. Par ailleurs, dès 2018, « la Région nous a ouvert un lieu très touristique, le châ-teau de Châteauneuf ; on y a ajouté des sculptures et de l’art

vivant, et le succès rencontré nous a incités à poursuivre dans cette voie. »

Dès lors, la directrice de filière a porté la bonne parole auprès des élus afin de les convaincre que « l’art est une vraie action d’accompagnement qui peut être très porteuse ». La stigmati-sation du handicap doit être dé-

passée, et c’est aussi tout l’enjeu de la conférence exceptionnelle organisée pour la clôture du fes-tival sur le thème “L’art : vecteur d’inclusion ?”, qui permettra, entre autres, de connaître quelle place occupe l’art dans lespolitiques sociales et médico-sociales.

Mayalen GAUTHIER

Lydie Thévenin cherche avant tout à promouvoir, valoriser, diffuser les œuvres d’artistes souvent ignorés, porteurs de handicap. Photo LBP/M.G.

BOURGOGNE Politique culturelle

Artistes handicapés : il leur faut l’Art pour le direLe festival des 20 ansde l’Art pour le dire s’est ouvert le 10 septembre et se déroule jusqu’au 19. Il s’achèvera par une journée de conférence et spectacles. Lydie Thévenin, directrice de filière handicap adultes pour la Mutualité française bourguignonne, nous en dit plus sur le festival.

Dans le cadre du festival des 20 ans de l’Art pour le dire (du 10 au 19 septembre), une journée est organisée jeudi 19 sep-tembre sur le thème de “L’art : vecteur d’inclusion ?”. Le matin est réservé aux professionnels qui s’intéressent à l’art (sur inscription), l’après-midi est ouverte à tout public.Le matin, de 9 heures à 12 h 30, trois tables rondes seront notamment animées par des représentants institutionnels et acteurs locaux, parmi lesquels Anne-Laure Moser-Moulaa (direction de l’autonomie de l’ARS), Caroline Vignardet (animatrice d’ateliers à l’Art pour le dire), Alain Vasseur (président d’Itinéraires singuliers) et Sandrine Thach-Manestier (association Acodège). Un « grand témoin », Ber-nadette Grosyeux, directrice générale des Établissements médico-sociaux Mutualité fonction publique action santé social, interviendra à midi.L’après-midi sera consacré aux spectacles (théâtre, vidéos…) imaginés et créés par des structures locales œuvrant en faveur de personnes en situation de handicap. Théâtred’ombres par le groupe d’entraide de Chenôve, vidéo et théâtre par l’Art pour le dire de l’Esat Le Mirande à Queti-gny, spectacle de la compagnie Les Rétroviseurs exté-rieurs, etc.

Jeudi 19 septembre, de 9 à 17 heures, à la salle d’honneur du Conseil départemental de Côte-d’Or, rue Joseph-Tissot à Di-jon. Inscriptions au 03.80.20.86.03 et [email protected]

Une journée de rencontres pour l’inclusion

L’inauguration a eu lieu mar-di 10 septembre au square des Ducs à Dijon. En deux lieux, puisque la salle de la Coupole accueille également nombre d’œuvres, l’exposition collec-tive “Rêves d’Art’venir” re-joint celle, rétrospective, des 20 ans d’œuvres de l’Art pour le dire. À la Coupole, on dé-couvre également plus d’une dizaine de toiles de Marcel Noirtin.

Au total, sont représentés 35 établissements médico-so-ciaux, sanitaires et sociaux de Bourgogne-Franche-Comté qui œuvrent pour la recon-naissance des personnes en si-tuation de fragilité. Peintures, sculptures, dessins, installa-tions, productions vidéo sont à découvrir à toute heure square des Ducs, et de 10 à 18 heures, salle de la Coupole, jusqu’au 20 septembre.

Des œuvres du foyer Henri-Baillot de Châtillon-sur-Seine exposées salle de la Coupole. Photo LBP/M. G.

Des expositions dans deux lieux à Dijon

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32 ACTU MÉTÉO Lundi 16 septembre 2019

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Cet après-midiCe matin

Prévisionnisteen direct au

0899 700 513Service 2,50€ par appel + prix

d’un appel (7/7 de 6h30 à 16h)

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EdithBel automne vient plus souvent que beau printempslune décroissante

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Ajaccio

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Sainte www.meteonews.fr

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Ce lundi, le soleil restera de mise toute

la journée en compagnie de

quelques cirrus sans conséquences. L'été

jouera encore les prolongations puisqu'il fera très doux déjà le matin puis toujours

très chaud l'après-midi. Baisse du

mercure à partir de demain.

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