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ARTICLE IN PRESSModele +TOXAC-39; No. of Pages 7
Toxicologie Analytique & Clinique (2014) xxx, xxx—xxx
Disponible en ligne sur
ScienceDirectwww.sciencedirect.com
ARTICLE ORIGINAL
Khôl : source d’exposition au plomb — déterminationdu taux de plomb dans 45 échantillons par SAAE
Chronic lead exposure by use of kohl, analysis of 45 Algerian samples
Salim Aguinia,∗, El Hadia Mansouri a,Mohammed Azzouzb,c, Rania Abtrounc,d,Barkahoum Alamira,c,d, Mohammed Reggabib,c
a Centre national de toxicologie, route du petit Staouali Delly Brahim, Alger, Algérieb Laboratoire central de biologie et de toxicologie, EHS Ali Ait Idir, rue Abderrezak HahadCasbah, Alger, Algériec Laboratoire de toxicologie, faculté de médecine d’Alger, 18, avenue Pasteur, 16000 Alger,Algéried Service de toxicologie, CHU Mohamed Lamine Debaghine, Bab El Oued, Alger, Algérie
Recu le 2 septembre 2014 ; recu sous la forme révisée le 29 septembre 2014 ; accepté le 30septembre 2014
MOTS CLÉSPlomb ;Saturnisme ;Khôl ;SAAE
RésuméObjectif. — L’utilisation généralisée du khôl doit être considérée comme une source certained’exposition au plomb surtout pour les nouveau-nés et les enfants qui sont les plus sensibles. Iln’y a pas de formule fixe pour définir la composition de ce cosmétique traditionnel, qui norma-lement, est à base de stibine ou de galène. L’objectif de cette étude est de déterminer la teneuren plomb dans des échantillons de khôl commercialisés dans différentes régions d’Algérie.Méthode. — Le plomb a été recherché et dosé dans 45 échantillons de provenance différenteet de textures différentes par spectroscopie d’absorption atomique électrothermique (SAAE).Résultats. — Les résultats des teneurs en plomb dans ces échantillons montrent que le plombest présent dans tous les échantillons avec une teneur qui varie entre 0,1 et 31,8 %.Conclusion. — Tous les échantillons étudiés sont non conformes à la législation, ce qui rendnécessaire une reconsidération du risque sanitaire lié à ce produit.
Pour citer cet article : Aguini S, et al. Khôl : source d’exposition au plomb — détermination du taux de plomb dans 45échantillons par SAAE. Toxicologie Analytique & Clinique (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2014.09.058
© 2014 Société Francaise de Toxicologie Analytique. Publié par Elsevier Masson SAS. Tousdroits réservés.
∗ Auteur correspondant.Adresses e-mail : [email protected], [email protected] (S. Aguini).
http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2014.09.0582352-0078/© 2014 Société Francaise de Toxicologie Analytique. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
ARTICLE IN PRESSModele +TOXAC-39; No. of Pages 7
2 S. Aguini et al.
KEYWORDSLead;Poisoning;Kohl;EAAS
SummaryObjective. — Widespread use of kohl must be considered as some source of exposure to lead,especially for newborns and children who are most susceptible. There is no fixed formula todefine the composition of this traditional cosmetic, which normally is based on stibnite andgalena. The objective of this study is to determine the lead content in samples of kohl marketedin different regions of Algeria.Method. — Lead was determined in 45 samples of different textures and different origin byelectrothermal atomic absorption spectroscopy (EAAS).Results. — Lead is present in all samples with a content that varies between 0.1 and 31.8%.Conclusion. — All samples studied are not in accordance with the legislation, so it is necessaryto reconsider of the health risk related to this product.© 2014 Société Francaise de Toxicologie Analytique. Published by Elsevier Masson SAS. Allrights reserved.
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Lnitrique HNO3 65 % PRS de Panreac (Barcelone, Espagne),
ntroduction
ans les pays où il est utilisé, le khôl est employé aussiien par les femmes, que par les hommes, ainsi que lesnfants. Il n’est pas considéré seulement comme fardculaire, mais aussi comme produit naturel pour proté-er la santé des yeux (signalé pour l’amélioration de laision, le renforcement et le maintien des yeux sains), etomme traitement curatif pour les ophtalmies banales. Dee fait, il est utilisé contre la conjonctivite, le trachome,a cataracte et diverses affections de l’œil [1,2]. Les pré-arations sont très nombreuses et très différentes, selones régions, la couleur du khôl, et l’usage. Néanmoins,lles sont toutes à base de sulfure de plomb (galène) oue sulfure d’antimoine (stibine). L’utilisation du khôl doittre considérée comme une source certaine d’exposition aulomb. Les nouveau-nés et les enfants sont les plus sensiblesar l’absorption du métal est accrue à cet âge. Ainsi, lesouveau-nés nourris au lait maternel peuvent être exposés
des concentrations toxiques en plomb, ce dernier étantecrété dans le lait de mères qui utilisent régulièrement lehôl [3].
Plusieurs études ont montré une élévation de la plom-
Pour citer cet article : Aguini S, et al. Khôl : source d’expositéchantillons par SAAE. Toxicologie Analytique & Clinique (2014
émie dans le sang ombilical (allant jusqu’à 100 �g/L)mputable à l’utilisation de khôl, et qui serait une source nonégligeable surtout de troubles neurologiques chez l’enfant
igure 1. Échantillons analysés (vue d’ensemble et textures).
la(
4—6]. L’étude menée sur un groupe d’utilisateurs de khôl aontré une élévation significative de la plombémie et uneiminution de l’hémoglobine par rapport à un groupe témoin7]. Aussi, une jeune femme habituée à l’utilisation du khôlepuis une vingtaine d’années et non exposée à une autreource, a présenté des plombémies supérieures à 250 �g/Lt croissantes avec le temps [8]. L’objectif de cette étudest de déterminer la teneur en plomb dans des échantillonse khôl commercialisés dans différentes régions d’Algérie.
atériel et méthode
chantillonnage
n total de 45 échantillons de provenances différentes (Est,uest, Sud, et Nord algérien ainsi que de l’étranger) et deexture différente (pâte, stick, roche. . .) (Fig. 1) ont éténalysés.
éactifs et standards
es solvants de qualité analytique utilisés sont : l’acide
ion au plomb — détermination du taux de plomb dans 45), http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2014.09.058
’acide chlorhydrique PRS de Riedel-de-Haën (Allemagne),insi qu’une solution étalon de plomb à 1 g/L de PanreacBarcelone, Espagne).
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Khôl : source d’exposition au plomb 3
Tableau 1 Résultats d’analyses des 45 échantillons de khôl.
No Provenance Dénomination commerciale Pourcentage en plomb (%)
1 Alger ATHMED « SEHAOULA » 9,103 Moumtaz 17,052 Hashmi Kajal 4,554 Khôl 19,305 Khôl naturel « Athmed Noir » 6,806 Khôl « Mech » 0,25
10 Annaba SD 31,8044 Bechar SD 5,7045 Sidi Bel Abbes SD 7,9525 Batna SD 5,7027 Biskra SD 1,1514 Bouira SD 2,2515 SD 5,7016 SD 6,8017 SD 1,1518 SD 6,80
12 Boussaâda SD 3,4024 SD 2,2533 El Oued SD 10,2534 SD 5,70
28 Ghardaïa SD 0,1029 SD 3,4032 SD 0,3530 SD 3,40
11 Guelma SD 3,4031 Ouargla SD 10,2543 Sétif SD 5,7013 Souk-Ahras SD 2,2526 Tébessa SD 6,807 Tizi-Ouzou SD 20,458 SD 10,259 SD 0,35
19 Tlemcen SD 6,8020 SD 1,1521 SD 6,8022 SD 7,9523 SD 7,95
35 Arabie Saoudite SD 7,9536 Arabie Saoudite SD 4,5537 Arabie Saoudite Khôl ATHMED 1,1538 Maroc SD 5,7039 Inde Khôl « Ain Bared » 1,1540 Pakistan Khôl Charifaine 3,4041 Inde Khôl Hashmi 1,1542 Canada Khôl « Nitro » 0,10
SD : sans dénomination.
S
Minéralisation des échantillonsPour citer cet article : Aguini S, et al. Khôl : source d’expositéchantillons par SAAE. Toxicologie Analytique & Clinique (2014
Les échantillons sont minéralisés dans une étuve avec unmélange d’acide nitrique et d’acide chlorhydrique. Le ren-dement de minéralisation était supérieur à 95 %.
Nké
AAE
ion au plomb — détermination du taux de plomb dans 45), http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2014.09.058
ous avons utilisé un spectromètre AAnalyst 800 de Per-in Elmer muni d’un four en graphite pour l’atomisationlectrothermique avec une correction par un effet Zeeman
Pour citer
cet article
: Aguini
S, et
al. Khôl
: source
d’exposition au
plomb
— déterm
ination du
taux de
plomb
dans 45
échantillons par
SAAE. Toxicologie
Analytique &
Clinique (2014),
http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2014.09.058
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S. Aguini
et al.
Tableau 2 Étude publiées.
Étude Lieu Échantillons Méthode dedosage
Résultats Pourcentage de plomb
Aslam M, et al. 1979 [10] Grande-Bretagne 8 khôls commercialisés SAAE Présence du Pb dans tous leséchantillons
< 5—82,9 %
72 khôls préparéstraditionnellement pardes familles d’origineasiatique (Pakistan, etInde principalement)
Présence du Pb dans 46échantillons
20—80 %
Attenburrow A, et al. 1980 [7] Grande-Bretagne 7 SAAE Présence de Pb dans tous leséchantillons (probablement à basede sulfure de Pb)
5—30 %
Fernando, et al. 1981 [11] Kowait 11 XRPDSEM
Présence de Pb et d’autresimpuretés (carbone, Fe2O3, H2O,herbes)
85 % en moyenne
Healy, et al. 1984 [12] Nigéria 17 SAAXRPDSEM
Présence de Pb dans tous leséchantillons
Non mentionné
Al-Hazzaa K, 1995 [13] Arabie Saoudite 14 SEM Présence de Pb et d’autres métaux(Sb, Fe, Zn. . .)
67 % en moyenne
Aslam T, et al. 1996 [14] Grande-Bretagne Non mentionné SAA Présence de Pb sous forme desulfure
80—90 %
Hardy AD, et al. 1998 [15] Oman 47 XRPDSEM
14 échantillons à base de plomb,17 à base de carbone amorphe et 5à base d’hématite
Au moins 70 % de galène dans leséchantillons à base de Pb
Lekouch N, et al. 2001 [9] Maroc 10 SAA Concentrations très élevées danstous les échantillons
54—89 %
Hardy AD, et al. 2002 [16] Abu Dhabi Dubaï 23 (19 achetés à AbuDhabi, 4 à Dubaï, surles 23, 9 sont fabriquéslocalement)
XRPDSEM
11 échantillons à base de PbS Au moins 90 %
Al-Ashban RM et al. 2004 [8] Arabie Saoudite 107 XRFSSAAGC—MS
Pb présent de manière égale danstous les échantillons
0,01—53 %
Badeeb OM et al. 2008 [17] Arabie Saoudite 16 SAA Présence de Pb dans tous leséchantillons
0,01—78 %
Pour citer
cet article
: Aguini
S, et
al. Khôl
: source
d’exposition au
plomb
— déterm
ination du
taux de
plomb
dans 45
échantillons par
SAAE. Toxicologie
Analytique &
Clinique (2014),
http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2014.09.058
AR
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Khôl :
source d’exposition
au plom
b
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Tableau 2 (Suite)
Étude Lieu Échantillons Méthode dedosage
Résultats Pourcentage de plomb
Pervaiz HA et al. 2010 [18] Pakistan 1 (issu de Médine) XRPD Principalement composé de Pb etde soufre, mais aussi du carbone etautres métaux
Pb 85,51 %S 11,43 %C 0,689 %
1 (acheté à Karachi) Pb 5,974 %Sainte C et al. 2010 [19] France 18 XRPD
ICP-AES14 à base de Pb Tous > 80 % sauf deux
échantillons (0,69 % dontl’origine est l’Algérie et 0,79 %)
3 à base de Zn1 à base de noir carbone
Kervegant M et al. 2012 [20] France 1 SAA Contient du Pb majoritairement,mais aussi des impuretés d’As et deHg en traces (autant de substancesinterdites dans la composition descosmétiques en France)
80 %
Notre étude, 2013 Algérie 45 SAA Présence de Pb dans tous leséchantillons
0,1—32 %
SAAE : spectrométrie d’absorption atomique électrothermique ; XRPD : X-Ray Powder Diffraction ; SEM : Scanning Electron Microscopy ; GC—MS : chromatographie gazeuse couplée à laspectrométrie de masse ; XRFS : X-Ray fluorescence spectrophotométrie.
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ongitudinal inverse. Un effet matrice a été constaté. Donc,e taux de plomb dans les échantillons a été déterminé para méthode des ajouts dosés.
ésultats
a technique est linéaire de 1 à 10 ng/g. La limite de quan-ification est de 0,62 ppb.
Les résultats obtenus sont résumés dans le Tableau 1.
iscussion
es résultats montrent que le plomb est présent dans tous leschantillons avec une teneur qui varie entre 0,1 et 31,8 %,t un taux médian de 5,7 %. Cinq parmi ces échantillonsrésentent un taux de plomb inférieur à 1 %. Ils pourraientorrespondre à des préparations faites à partir de matièresremières sans minerai de plomb et les traces observéesourraient être dues à une contamination ou à un mélangententionnel à d’autres matériaux. Le taux de plomb danses poudres est généralement corrélé au nombre des par-icules à reflet métallique examinées sous loupe. En effet,es poudres brillantes présentent les taux le plus élevés enb, sauf pour certains échantillons. Cela pourrait s’expliquerar le procédé de préparation (broyage/tamisage), ou para présence d’un autre métal (dérivés d’antimoine notam-ent).Une comparaison des résultats avec ceux d’autres études
Tableau 2) a permis de faire les constats suivants. Tous leschantillons étudiés renferment du plomb (même en faibleuantité), le taux de plomb total retrouvé est en accordvec ceux publiés : Attenburrow et al. (5 %—30 %) [7], etl-Ashban et al. (0,01 %—53 %) [8]. Il est cependant inférieur
ceux rapportés par d’autres enquêtes où le taux de plombst estimé entre 0,01 % et 95 % [10,11,13,14,16—18,20]. Àignaler, aussi, que ce taux de plomb présent dans les échan-illons que nous avons considérés est bien inférieur à celuie l’étude marocaine (54 %—89 %) de Lekouche et al. [9].
ormes du plomb dans les produitsosmétiques
a directive 76/768/CEE interdit l’usage du Cd, Co, Cr, Ni,b dans les cosmétiques. Malgré cela, les traces de plombont inévitables. Dans l’arrêté du 6 février 2001, NOR :ES P0120406A version consolidée au 15 juillet 2010, quixe la liste des substances qui ne peuvent entrer dans laomposition des produits cosmétiques, le plomb est nom-ément cité avec un numéro d’ordre 289 qui fait référence
la directive 76/768/CEE [19]. La FDA (Food and Drugsdministration), en 2007, a établi comme limite maximale0 �g/g (20 ppm ou parties par million) de plomb sous forme’impuretés dans les additifs de couleur et dans les produitsosmétiques à usage externe, formulée selon les bonnesratiques de fabrication [21]. De ce fait, tous les échan-illons étudiés sont non conformes. Le khôl contenant du
Pour citer cet article : Aguini S, et al. Khôl : source d’expositéchantillons par SAAE. Toxicologie Analytique & Clinique (2014
lomb peut, par intoxication, entraîner une augmentationignificative des niveaux de plombémie [8,20]. Le risquee saturnisme infantile est d’autant plus important lors de’utilisation de ce produit à long terme [15,18,22].
PRESSS. Aguini et al.
onclusion
e plomb n’est pas un élément essentiel et n’a aucune valeuriologique. Il a été retrouvé dans tous les échantillons dehôl examinés au cours de cette étude. Même si les propor-ions diffèrent d’un échantillon à l’autre, celles-ci restentignificatives (jusqu’à 31 %). L’OMS, en 2006, a estimé que leiveau de la dose hebdomadaire tolérable de plomb à partire toutes les sources est de 25 �g/kg, la dose journalièredmissible (DJA) correspondante pour un adulte de 70 kg este 250 �g par jour. Si l’on applique sur l’œil 10—50 mg dehôl (environ 5,7 mg de Pb/100 mg de khôl) par jour, onéposerait, ainsi, environ 2850 �g de Pb, ce qui dépasse laJA. Une reconsidération du risque sanitaire est nécessaireour ce cosmétique.
éclaration d’intérêts
es auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts enelation avec cet article.
emerciements
’échantillonnage a été réalisé grâce à la participation desharmaciens algériens toxicologues répartis sur tout le ter-itoire Algérien.
Les travaux de prétraitement et d’analyse des échan-illons ont été réalisés au niveau du service de toxicologierofessionnelle du centre national de toxicologie.
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