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princesse-sushi
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Kurepu spécial musique japonaise !
Fan magazine
Et aussi... animes • cuisine du Japon • actualités • strip • one-shot • tutos • roman • musique
adresse e-mail du fanzine : [email protected] internet du fanzine : http://kurepu.over-blog.com
2 de Poucet
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Sommaire
Présentation des membres :)Art et culture
Intro à la J-musiquePrésentation J-Rock et Visual KeiGacktVampsL'arc~en~cielMUCCPrésentation J-PopArashiM.O.V.E.YUIKanon WakeshimaHangry&AngryScandalAyumi HamasakiMaximum the HormoneRésultats du sondageTop OriconAural VampireLe karaoké japonaisClips sélectionLa musique traditionnelleYoshida Brothers
Jeux-vidéosOsu ! Tatakae ! Ôendan !Rhythm TengokuTaiko no tatsujin
Manga amateurSpirale 2 (Princesse Sushi)
Fin
Pages 4 - 6
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Pages 52 - 54
Pages 56 - 77
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Présentation Nos membres
Pseudo: Makkura (directrice)Vrai nom: Charlotte B.
Age: 17 ans?Pseudo: Princesse Sushi (directrice adjointe)
Vrai nom: Louise M.Age: 18 ans
Pseudo: MambooVrai nom: Anouck G.
Age: 23 ans
Pseudo: Poucet-chanVrai nom: Virginie B.
Age: 19 ans
Pseudo: KaliikVrai nom: Cédric R.
Age: 19 ans
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Nos membres Présentation
Pseudo: Neko-chanVrai nom: Adeline
Age: 18 ans
Pseudo: MelowVrai nom: ?Age: ? ans
Pseudo: FinwelVrai nom: Kévin
Age: 25 ans
Pseudo: Mangaka-FanartVrai nom: Jessie L.
Age: 18 ans
?
?
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KaliikNeko-chan
Poucet-chan
Mangaka-Fanart Mamboo
Princesse sushi
Présentation Nos membres
Musique
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Art et culture
de Sushi
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Art et culture
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Musique
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Scandal J-pop
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Art et culture
de Princesse Sushi
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Traditionnelle
40de Poucet
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La musique traditionnelle
Traditionnelle
La musique traditionnelle japonaise est empreinte de nombreuses influences. D’une musique autochtone locale (à l’époque de la préhistoire), elle s’est enrichie au fil des ans, intégrant des instruments, techniques, notations d’horizons différents : Chine et voisins du continent dans un premier temps puis Occident plus récemment. Gardant son originalité elle a interprété, digéré et adapté les nouvelles influences pour finalement les fondre dans sa culture, dans l’idée toujours de conserver l’identité culturelle des autres pays l’influençant.
Musique indéterminée et déterminée
Une grande partie de la musique occidentale est déterminée puisqu’elle se base sur une note de référence (le diapason : la), un rythme spécifique et une notation laissant à la fois un espace d’interprétation mais également permettant de reproduire plusieurs fois une musique. La musique traditionnelle japonaise, bien qu’elle ait dans son histoire intégré la musique déterminée, oscille également avec des phases de musique indéterminée basée sur une note de référence fluctuante et un rythme tout aussi fluctuant. Des taiko (tambours), les cris des instrumentistes et d’autres instruments de percussions permettaient aux autres interprètes - chanteurs ou instrumentistes à vent (exemple : shakuhachi (flûte)) et cordes (exemple : biwa (luth)) - de se positionner dans leur rythme. Chanteurs et instrumentistes avaient des libertés permettant d’adapter la musique selon les capacités vocales ou les instruments : par exemple les vibrations de voix pouvaient être faites sur des intervalles plus ou moins longs. Cependant dans son écriture c’est une musique très normée, basée sur des ensembles de notes prédéterminés qu’il faut « simplement » assembler. Il s’agit d’un travail d’analyse et d’intellect plus que d’interprétation et d’imagination.
www.ten-ryu.com
A droite, un shamisen, instrument à cordes frottées avec un plectre. Il était joué notamment par des moines aveugles
et sa technique était transmise de maître à disciple.
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La musique traditionnelle dans la société japonaise
La musique est cloisonnée par classes sociales, si bien que d’une classe à l’autre ce n’est pas seulement l’interprétation mais également les instruments qui changent ou la technique instrumentale. Par exemple, le biwa voit son nombre de corde, la grandeur de son manche ou encore la largeur de son plectre (lamelle en bois pour frotter les cordes (on le voit souvent en forme d’éventail)) changer. Elle est également très empreinte de rites desquels elle est tirée aussi on
trouve un côté très cérémonieux à certaines pièces, notamment le théâtre de nô, où chaque geste, chaque cris, chaque note est contrôlé. Les Japonais pensent que la musique est une voie, une ouverture de l’esprit, un moyen d’atteindre un certain niveau de spiritualité. Cela suit les rites chinois bouddhiques dont ces formes de musique ont été certainement en partie tirées. Un certain statisme est donc visible à l’exécution des pièces mais c’est en fait pour atteindre un meilleur équilibre de soi vis-à-vis de l’univers et malgré tout il y a différentes phases dans une seule pièce. C’est le principe du Jo-ha-kyû.
Jo-ha-kyû (introduction, développement, rapide)
Il s’agit de faire passer le spectateur par des étapes : l’introduction, le développement puis la fin souvent dramatique tout en le préservant de chocs émotionnels. On peut parler de musique psychologique. La musique voit son rythme s’accélérer au fur et à mesure du déroulement de l'histoire racontée (un modèle assez répandu était l’histoire d’un homme à l’état d’esprit qui se présente (introduction), raconte sa vie passée (développement), puis sa mort (fin tragique)) mais de manière quasi imperceptible pour les spectateurs. Elle est créée avec constamment une recherche esthétique de type sensoriel pour intensifier les réactions psychologiques des spectateurs tout en les préservant des chocs. Ces pièces de musique étaient souvent jouées, comme dans le théâtre de nô, et aussi bien la musique que les acteurs/danseurs accéléraient le rythme sans rupture.
Traditionnelle Musique traditionelleht
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Théâtre de nô
Le nô joue sur l’esthétique des mouvements et de la voix dans la représentation de pièces dramatiques orientées autour d’un seul personnage joué par le shite (acteur principal). D’abord sous une forme de théâtre de rue (mimes et divertissements musicaux), il plut tellement à la classe aristocratique qu’il fut décliné et devint le nôgaku intercalant des pièces de farces (kyôgen) avec les drames du nô. Il fut l’un des arts traditionnels majeurs au sein de la cour et est désormais inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.Les acteurs (tous des hommes) jouent avec des masques (ou sans mais avec un visage neutre) qui représentent à la fois l’humeur et le type de personnage joué. Leur formation est très complète puisqu’elle inclut danse, chant et instrument. Les rôles sont peu nombreux mais comportent souvent de nombreuses phases surtout pour le shite qui va danser, chanter et alterner entre les personnages. Il y a également le waki qui permet au shite d’expliquer ou de danser sa situation en l’interrogeant, les tsure : personnages secondaires, les tomo : serviteurs, le kyôgen-shi : comique servant d’intermède le plus souvent, et le ji : chœur qui appuie le shite ou met en place l’ambiance. Au XVIIIème siècle, les rôles étaient tellement spécialisés qu’un acteur n’appartenait qu’à une seule catégorie et à une seule école d’enseignement.
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La musique traditionnelle
Traditionnelleww
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Kabuki .: autre forme de théâtre japonais reconnaissable notamment apr le fait que les acteurs sont maquillés de
manière élaborée. C'est un théâtre épique découpé en 3 types de pièces :
historiques, du quotidien ou de danse.
Masque d'acteur de nô
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Les instruments d’accompagnement sont un grand tambourin (ô-tsuzumi), un petit tambourin (ko-tsuzumi), une flûte traversière (fue) et parfois un grand tambour (taiko).Le déroulement de la pièce est découpé en scènes (ketsu) qui se composent de dialogues, monologues, chants récitatifs, gestes stylisés, danses avec accompagnement musical... Les thèmes abordés dépendent du statut du personnage principal : dieu, héros, héroïne, fou, démon et peuvent l’être de manière chronologique ou avec un retour dans le passé (souvent personnage réincarné qui raconte sa vie antérieure).
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Gagaku religieux (mikagura)
Il existe différentes formes de gagaku profanes basés sur des musiques continentales chinoises, mais seul celui religieux sera intégré ici. Le gagaku (ga = nôble, raffiné, gaku = musique) est une musique de la cour impériale en opposition avec la musique folklorique (zokugaku). Il allie des danses, des poèmes chantés et un accompagnement musical. Il a une fonction cérémoniale liée au culte shintoïste (le culte des ancêtres de la famille impériale) et a conservé au fil des ans la forme qu’il avait à sa création. Il est exécuté lors de cérémonies spécifiques, par exemple le Yamato-mai : la célébration des mort, ou encore l’Azuma-mai qui fête l'équinoxe.De nombreux instruments étaient auparavant utilisés mais au IXème siècle, suite à des difficultés financières, leur nombre a été réduit. Wagon (cithare à 6 cordes), ryûteki et hichiriki (flûte traversière et hautbois), parfois biwa et shô (orgue à bouche) et enfin shôko, taiko et shaku (gong en bronze, grand tambour et plaquettes de bois frappées) ont continué à être utilisés. La pièce se déroule en trois grandes parties : l’accueil des Dieux à leur descente d’En-Haut, l’offrande aux Dieux et l’adieu accompagnant le retour En-haut. Elle a lieu depuis la tombée de la nuit et peut durer jusqu’à l’aube
Traditionnelle Musique traditionelle
foru
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Leurs albums suivants les amèneront aussi en Asie et continueront de les emporter vers les Etats-Unis et l’Europe si bien que leur musique sera même utilisée dans la pub de la Nintendo Wii en 2007 aux Etats-Unis ! Et leur envolée continue !
Une bien belle façon de remettre au devant de la scène des musiques traditionnelles !
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Yoshida Brothers Traditionnelle
Les titres que je conseille :
Rising pour le son très contemporain Kodo pour la beauté et la technicité de
leur jeu
Yoshida Brothers est un groupe composé de Ryoichiro et Kenichi Yoshida. Ce sont tous deux des joueurs de shamisen expérimentés (ils ont commencé alors qu’ils n’avaient que 5 ans) qui ont peu à peu mélangé cet instrument traditionnel avec des rythmes plus contemporains, s’accom-pagnant parfois de percussions, synthé, guitare électrique...
Ils se basent sur le Tsugaru-jamisen, un style de musique traditionnel originaire du nord du Japon qui est très rythmé et rapide permettant une meilleure intégration à nos musiques contemporaines.
Ils font leurs débuts en 1999 avec un album excédant les 100 000 ventes, ce qui est au-dessus de la plupart des albums de musique traditionnel ! Puis ils gagnent plusieurs prix avant de se lancer, en 2002, dans leur première tournée nationale dans 30 villes différentes ! Et en 2003 ils font leurs débuts aux Etats-Unis avec le label qui les suivra ensuite à l’international : Domo Records.
Domo
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Jeux-vidéo
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Jeux-vidéoRythm Tengoku
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Jeux-vidéo Taiko no tatsujin
Sur consoles de salon on retrouve tout de même 10 opus PS2 et 3 sur Wii. Cependant seul un opus de PS2 dépassera les frontières japonaises : Taiko Drum Master qui s’implantera aux Etats-Unis en 2004. Les joueurs pourront alors s’essayer au tambour taiko avec l’accessoire dédié, le TaTaCon, une sorte de plateau-tambour sur lequel frapper. Les chansons choisies sont spécifiques au public visé et passent donc par The Jackson Five, Queen ou encore Madonna. Aucun opus de la Wii ne sortira hors de la péninsule et ils hériteront de la manette tambour de la PS2 remaniée légèrement et renommée TaTaCon Wii.Ci-dessous la version arcade et le TataCon Wii.
Taiko no Tatsujin est un jeu de rythme créé par Namco qui existe tout d’abord sur borne d’arcade puis est décliné sur différentes consoles de salon et portables : PlayStation 2, Wii, PSP et DS, et plus récemment en application pour téléphone. 14 versions sortiront sur borne d’arcade, plusieurs par an avec toujours des listes de chansons bien choisies dans différents styles : J-Pop, musiques d’animes, variété, classique, jeux-vidéo, musiques traditionnelles et chansons originales créées par Namco pour l’occasion
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Namco © Taiko no tatsujin
Namco © Taiko no tatsujin
Namco © TataCon
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Taiko no tatsujin Jeux-vidéo
Sur consoles portable, deux systèmes bien distincts sont en place. Pour la PSP, le joueur devra faire preuve de précision dans le rythme et les
différents types de notes sont simulés par l’utilisation des boutons ou des gâchettes. Quelques notes spéciales ajoutent du piment au gameplay :
tubes permettant un rythme libre mais aussi de faire monter le score par la rapidité d’action, clochettes à secouer avec le stick et ballons qui demandent rapidité et précision puisqu’il faut taper le nombre de coup indiqué avant le rythme suivant. Ces petits suppléments permettent de casser le rythme et de conserver l’attention sur une musique même répétitive. Bien sûr cela ne remplace pas un gameplay plus proche de l’instrument qu’apportait le TaTaCon.
Sur DS un tambour apparaît à l’écran tactile et est frappé à l’aide de deux stylets avec deux sons différents selon que l’on frappe le centre de l’instrument ou le tour. Il faut donc y jouer avec la DS posée sur un support ou alors utiliser les boutons.
Le principe reste sensiblement le même avec une barre de rythme ou de complétion qui se remplit ou vide selon les notes réussies et une "partition" qui défile indiquant les rythmes à effectuer (et également les sons correspondant pour les versions japonaises avec le système du kuchi shôga*). Dans l’ensemble tous les opus ont des niveaux de difficulté bien gérés puisqu’ils permettent aussi bien aux joueurs débutants qu’aguerris de trouver leur bonheur sachant que la difficulté la plus élevée demande une très grande adresse et rapidité ! Des modes multi-joueurs apparaissent selon les supports (par exemple en Wi-Fi pour la DS) ainsi que parfois des modes histoire (pour certains opus DS également) ou encore du contenu téléchargeable (sur la PSP il s’agit de chansons supplémentaires).
Namco © Taiko no tatsujinNintendo DS © Nintendo
*le kuchi shôga (ou kuchi showa et kuchi shoka) est un système phonétique japonais qui représente les sons des tambours et notamment des taiko
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Enfin des mini-jeux permettent de se reposer entre deux parties déjantées. Pour la PSP par exemple vous aurez accès à trois mini-jeux : la bataille de sumos (enchaîner une série de rythmes dans l’ordre et rapidement pour déséquilibrer l’autre et le faire sortir du ring), la danse du chien (effectuer les combinaisons de touches demandées pour réussir la danse sur plusieurs niveaux de difficulté), la fabrique des taiko (faire pivoter des plate-formes au-dessus d’une chaîne mécanique pour fabriquer des taikos).C’est un jeu que je conseille à tous les fans de jeux de rythme pour ses niveaux de difficultés, son gameplay, ses mini-jeux déjantés et surtout les musiques superbes !
Namco © Taiko no tatsujin
NotesMusique : 5/5Diversité et qualité au rendez-vous!
Originalité : 4/5Plutôt classique dans le domaine des jeux de rythme. Un bonus pour les contrôleurs spécifiques (TaTaCon)
Graphisme : 3/5Plutôt agréable à regarder mais on regrettera certaines animations qui dérangent dans la visibilité des notes.
Maniabilité : 4/5Pour la version PSP, il est aprfois difficile de faire les cmbinaisons par l'écartement des boutons.
Résultat : 16/20 !
Jeux-vidéo Taiko no tatsujin
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A bientôt !