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55' ANNÉE. No 10 OCTOBRE 1900.
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JOURN\L DU MlGNETISMEDU MASSAGE ET DE LA. PSYCHOLOGIE
FONDÉ EN 1845 PAR M. LE BARON DU POTET
Organe de la Société magnétique de France
Paraissant du 15 au 20 de chaque mois
Directeur . H. DURVILLE
Rédacteur en Chef : G. FABIUS DE CHAMPVILLE
Secrétaire de la Rédaction: GEORGES DÉMARES’I‘
MEMBRES D'HONNEUR (Conseil scientifique de la. Société)
1"' Siège, M. — 2‘, M. Buse. —- 3', M. Marrmunm. —4
M. ne CASTI — 5*, M. Domro. -— 6', M. H. DUBVILLE. —7°, M. Sonar. —— 8', M. FROMENT. —
9‘.M.le Docteur DE Nancxnorr.-—IOuM. ‘e Docteur BENARD.——M‘,M.JAMET. — 12‘, M. le Docteur
Monrm. — 13‘, M. Dnmrz~ — 14‘, M. le Douleur Oenonnwrcz. —— 15‘. — 16'» M- le
Commandant TARNIER. — 17°,— 18-, — 19‘, M. Ronxu. -— 20°, M. le Docteur Vroonaonx
— 21' M. le Docteur Dasnnnm ne. RÊGLA. — 22‘, M. FABART. — 23‘, M. PAPUS
(docteur G. Eficansstæ). — 24-, M. Fxarns DE CBAMPVILLE. — 25‘. M. DELMAS-MARSALET
—26‘, M. G. Vrronx, publiciste. —- 27'. M. le Docteur Dnronv. — 28‘, M le Docteur Fusscnmn.
—29'. M. . — 30‘, M. GUYONNE’I‘ ou PÉRA’I‘. — 31‘. M. -- 32'. M. Am'znén H.
Smoms. —- 33‘. M. le Docteur DENIAU. — 3Æ°. le Snn Josérnm PELADAN — 35'. M. le Docteur
J.-L. MORA.— 36‘, M. Bonvtav.— 37‘, M. G. DÊIAIŒsT.-— 38‘, M. J. LERM1NA — 39’. M- Mll«° DE
MEYER. — 4.0‘, M. E. MICHELE’I‘.
CORRESPONDANT?D'HONNEUR
MM. Le Docteur Banmrr, Doyen du Collège magnétique de New-York.—W. Cnooxxs, Membre de
la Socz‘e‘le royale de Londres. — Le Docteur Dnz DE‘ LA Qonrruu, d Buanos—Ayres. —— La Doc
leur Ï.APIERRE, Président de la Société the’asophique de Minneapolis. — La Docteur LIÊBAUL’l‘.
d Nancy. — Le Docteur N.xnxrevrcz Iooxo, d Nad Niemen. Le Docteur MAGGÏORANIr Médecin
du roi d’Italt'e. à Rome. — MAX Dessom. à Berlin — Pré‘rno D’AMICO. Président de la Société
Magnétique de li'ologne. - SINNE’I‘T, Président de la Societe Théosopht‘que de Simld. — LE
Docteur G. un Mmsenn, d Puechahon, He’ruutt. -— E. Yono. Professeur à FUm’ver5üé
de Gene‘re — BOUVIER, Directeur de la Paix Universelle. a Lyo.n. — LE Docteur Kan
L BER, a Nim;s. —- Le Docteur Mmoowrrcn, d Bourgas. — Rovmn, directeur de la Revista de
Magnetùmo, à bw-cetone. — Le Docteur GIRGOIS, à Bue’nos-Aires. — Le Docteur PASCAL: ‘3
Toutou. — PHILIPPE directeur de l’E‘cote secondaire de Lyon. — Le docteur E. Lamas d L110"
— Teneur, directeur de l'École secondaire de Bordeauæ.
L ABONNEMENT : 10 francs par an, pour toute I’UNION POSTALE
Prix du numéro a 75 centimes
ON S'ABONNE à la Librairie du Magm‘ttsme, 23. rue Saint-Merri, IV* Arr., Paris,
à l'ordre de M. Drnvmm, et dans 'ous les bureaux de poste.
1
l
l Le montant de l'abonnement est remboursé en A nnonm° dans le Journal. en Ourm'fl 3
de propagande, ou avec les Aimavttt rztaflz‘sés ‘du prmescur H Durril/e) ,. ' {
Il
‘I’W
SOCIÉTÉ MAGNÉTIQUE DE FRANCE
Fondée le 6 octobre 1887
Dans le but d’étudier le Magnétisme par la méthode expérimentale et d’en vulgariser la pratique
MEMBRES ACTIFS
(Conseil administratif)
'BODERE‘AU, 9, rue Poulletier, 4fl.
‘ BOULEAU, Masseur. 35, rue de Lon;champs,16fl
Bossoxo, Electmcn’en 216, boulevard Raspail, 14“.
BOUVERY, 4, rue de Mulhouse, 2°.
‘ CARRÉ, 18, rue du Chàtean-d‘Enu, 10°.
* Coummnor,Mmseur. 18, rue de la Républ. Charenlon.
COURLET, 63, rue Lepic, 18?.
Dsronous, 48, boulevard Gambe'ta. Nogent-s-Mame.
DELABUI, l3l, tu» de C.harunne, 20".
'DEMÉ, Masseur-orthopérlzst», 74,aven. de St—Mandé, 12°.
Dmsvmuxs. 8, rue Bouaris, 19°.
' Doum, .lhgne’tiseur, 191, Grande—Rue. Saint-Maurice.
Dunvmnrz, Illzqaétc‘xetzr. ‘33, rue Saint-Mari, Ive.
’ Docteur ENGAUSSE (PAPUS), 87, boul. Montmorency, 16°.
Gmvmn.Prof. d Arboriculture, 1, rue Sainl-Sulpice, li".
' HËNAUL‘I‘, Magrwhseur, 28. rue Dussoubs, 2°.
HENOT. 12 rue de la ‘Pour, 16”.
' KEIL, 95, boulevard Richard-Lenoir, 11€.
MILLET, 37, rue du Repos, ‘20°.
' OUISTE. Magnétiseur, 1 bis, rue Lacaille, 17°.
PAGÊS. 6, rue Turbngo. l".
BÈVEILHAG, 3. avenue de la République.
B. on: ROLLIÉRE‘. tugéuieur,26, boul. d‘A genson,Neuilly.
RUH ((11).), Il, rue Uarnol, à Levalluis, Seine.
'THOMAS. \lassaar, ‘3l. rue SuinLHnmwé, lc'.
‘ VOlLLEMIN (Mile), u, villa Constat, 19E.
CORRES PONDANTS NATIONAUX
ÀDRIEN Amm.Guérisseur,Sl-Onen.pr.Vendôme.i..et C.
BARON. SainbAvertin Indre-nt-Loire.
Docteur BERJO«\N, Vi .ça. Pyrènées-Orientales.
BERNARD (Ach.) 7, rue Cnantrelle, Sainl-Quentin.
Dr BER’I‘RLND-LAU.Æ, pl. de la Rv‘publiqne, Alais, Gard.
BORNAHD-UOLLIAKD, Chmav. par Seyssel. Ain.
Dr Cnmvnmr, Il, me Blath, Clermonl-Fnrrand.
‘CHEMIN, Masseur, 10 rue Vnflo~ Orléane.
Cuomnn, Ma7mfavluri»r, rue Daguerre. SI-Elienne.
Cuasu’l‘, Ingénieur, Cow-u‘heve ny, Loir-et-Cher.
Conno1‘,(Elymas,,ll r. Notre-Dame, St-Dizier. Hle-M.
' DASSŒU, Magnétisew‘, 20, faub, Sl-Elienne. Toulouse.
Docteur DAVID. Narbonne. Aude.
Docteur DUPOUY. Larroque. Gars,
FnvmnwHnman, 83 bis, faub. de Bourgogne. Orléans.
Fonnnma,Avoue‘, Batna. Alg/‘rie.
GAVOT père. Brasseur, 2, rue H mie-Vallée. Orléans.
GENIN, Librair», Sedan. Ardennes.
GÉRARD, Phwogr «phe, 5‘), avenue de la Gare.Rennes.
Le service régulier du Journal du Magne’hsme est fait tous les
et une carte, pouvant être considérée comme une carte d’nlentue, uupmu
est remise gratuitement.
Jwoum DE MAY, 1. rue M0ntfort. Rennes.
JACQUOT, Usine du Parc. Diion.
JOLLIVET-(JARTHLO , 9, rue Saint-Jean. Douai.
Lmomæn. Magnétiseur. Comle, Lot-el-Gamnne.
I.œGi«zAls, Instüuteu1‘. 14, rue Faurie Limoges.
1 ALANNE. Menuisier, Lespéron. Landes.
MÉRH’I‘, Tailleur, Vitlel, Vosgeé.
MICHEL! AND Sl-Martin. p. S!-J0an de Mau‘rienne. Savoie.
MIALBE. Entr»pren0ur, Labessonnié, Tam.
O'r'rn (Eug.), rue Camp-Long, i.anlusque Alpes—Mardi.
RECOULES Mugnéliseur, 6, rue Mosaïque, Narb0nne.
Rumen, 4, place Puvis de Chuvanne. Lyon.
SIAT’I‘E, Greffier, Cirey-sur-Vesouze, M.-et-Mosefle.
Su! E.. 97, rue de Pons. Go *nac. Charente.
A. THflMAS. 113. faub Sainl-Jenn, Nancy.
A. Toma, mngnéliseur, 37, r. de la Gare, Perpignan.
' TOUHNON, Mormnut, Seine et-M me.
YISSERIAT, hsp. des Voitures, Aix-les-Bains, Savoie.
CORRESPONDANTS ÉTRANGERS
A. ALBI‘ZCK, à Anvul‘s.
G. n’Anmomc, 119, Accacia Rond, Londres. N; W.
Doctwur HEHNIER. Jacmel. Haiti.
BENN‘OBK‘H. 23, Via Siana, [—‘ola. Autric“e.
Buwroxmm. 114. App Panama. Répub. de Colombie.
Duclear Boumma, Roman. Rnumame.
CAHlll-IHA, E7u'vyixtr«meut. Saint-Louis. Sênègal.
I)0Neur Homme BARA'm~1‘nl‘unalde li nnlas. Lishonno
' UENTZKOF, U«Fd.-m _an.,Inslit Ruhio,Moncloa.Madrid.
Doct»ur GIRGUIS, 2691. (Juyo, République Argentine.
HERB (Mme), Me'Œ.-Guéri~\'~, 22, Can .de Gracia Mkdfid
LE‘I‘OQUARD,EZéCtT.,NI. Macdnugzal, Slrect. New-York.
HOSA'I‘, aux Granges, Pays d'En-Hnul, Suisse.
' SGHEIBLER, Magώt., :52, Postamarsl. Brflin.
‘VANDEVELDE, muguet. Gualeguaychu. R#publ Argent.
ZAMËRO chez M.Homère, droguiste,Sunyrne. T. d’Asie.
Comité de Direction pour 1900
Président d'lmnneur
Vnce-pwsidenl d'honneur
Phshlent.
Vice Président
MM. X. . . . . . .
le Dr Duronv. . .
le Dr ENCAUSSE (Puma).
DUR1N. . . . . . .
DEMÉ. . . . . . .
H. DURVXLLE.
CARRÉ. . . . . . .
COUILLEROT
Secrétaire général
Secrütmre
Secretmre
communs DE LA SOCIÉTÉ
Prix du Magnétoscope . . . . . . . 300 fr.
A l'inventeur du meilleur m-trument montrant la réalité
de l‘nufl mannnnnu et I: mlanM humaine
membres de la Société
ée sur parchemin, leur
‘2+?
NOTA. — L°.-‘i noms qui sont prér-édés d'un " indiquent ceux qui sontdip'ôul‘s de l’Ecole
pratique de Magnétisme et de Massage, soit à titre de Profw<eurs, 801‘. :1 titre délèveS. — Les
5 où Il n’y a pas d'indications de localité désignent Paris.
JOURNAL DU MAGNÉTISME ET DE LA PSYCHOLOGIE
(Du Registre des Abonnés;
ARTISTES-D1253INATEURS .
Paris
CLAIR Guvor, .53, rue Caulaincourt, l><*.
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BOURDILLON. Vapeur, Douches. Massage,.l3,b.du Templv
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CYCLES ROCHET, 23, avenue des Champs-Elyséœ, 8*.
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Paris
Lmutvnn. Brasserie de l‘Avenir.73,boul.Sél-astopol ,2“.
MASSON. Café d’Harcourr, 8, place de la Sor .unne, L')v~
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DURVILLE (A.|. Ronchères, par Sl»Fargeau. Ym1ne.
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LUc!LE (Mme), df), rue de Londres, 9'.
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HENRY (Mme;, 6, rue Alfred-Thouroude, Le Havre.
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Connue“. 220, boulevard Voltaire. Il‘.
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I\rIÉLANŒ DE GRUYTER, 76, rue St-Lazare, 9°.
DENTISTES
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DIAGNÉ51‘tIÆÏ. Mme),Pose, Extraction, 321,i'g.Sl-Antuine.lh
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FRAYA (Mme), 29. rue de Berne, 8”.
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Paris
Gurrm, 114, rue du Temple, 3°.
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(‘.mnrrER,89,næ des Pyréné°s(sèances.sam..8 h l/2),20*.
Province
AGULLNA (Mme) , 4. rue Gratiolet. Bordeaux.
GU ÉRl:SEU RS
Paris
I«h)mums (Paul), 2, rue de la Biemaisanœ, 8‘.
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Vmr. (Mme), 128, rue de la Chapelle.
HOROSCOPES _
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SIEFFEHT (Mme), 78. rue Sedaine, 11°.
INFIRMIERS _
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ÉCOLE professionn. des Infirmières. 8, r. Garancière.
JOURNAUX (Du service d’e'change)
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L’Imrunos,direcleu* Papus, 87.houl.Mo tmorency,lê°.
REVUE SGIENTIF1QUE ou SPIRITIBMEJO, boul Ex Imams,16‘_
REVUE SPIRTE, directeur Leymari- ,42, rueSl-Jacquor, 5°.
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L'ÜYPERCHIMIE. directeur, Jo livvt-Cas'elol. Douai.
LA RÉSUKRECTION, directeur Jouuet, St-Haphuel, Var
JURISCONSULTES _
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HARMOIS, 119. boulevard Voltaire, 11°.
KIRSCHS (vieuæ garantis nature).
Prov nce
PËTREMAND, maure, Loulan-les-Forges. H e-Saôue.
LINGERIE ' _Pans
MARIE (Mme) (Ew-cartomanc ). ‘18, Aven. Purmentiw
MAGNÉTISEURS
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' AHNOULD (Mme), la. faubourg Poissonnière. 10°.
Coma». 42. rue de la Boëtie, 8'.
Il. I)unvnu.rz, 23. me Saint-Mari, 1V“.
‘ WARREN, 12, rue de TrèVlhe, 9° . _
Provins —Etranger
' ALBEHT, 12, boulevard de LaVal. Agora.
BARILLIE, ‘36. rue du Poni-de—Gé. Angers.
BESSON, 34, rue d'Alsacr. Bèziprs.
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Buuvm. ’: pla- e de la Rotonde. Marseille.
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IAIGNEAU, 8, rue de l’HôpxLl Saint—Rue11, Lille.
' LAIGHE, 3:! rue de Brissac, Àngers.
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LAURE (Mme). vil a Saim-Jean. rue Chèvre. Augexs.
LEpPÉS. Guulard, par Agen. Lut— l-(iaronne. '
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Mounoux, 18. boulevard de Laval. Angerr.
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BIZEAU (Mme). 58, rue des Poissonniers, 18°.
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H. Dunvu.uc (Mme), 23, Rue Saint-Mont, IW~
MÈRIGOT (Massage électrique), 14, rue du Helder, 9°~
Pan! (Mme). 5, rue de Rigny.
Rnv (Mme). Villa Poirier, 90, rue Lecourbe. 15'.
Toussurxr (Mme), 9, rue Lamartine. 9‘.
Province-Étranger
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Azmrx (Mile). boulevard Gambetta. Mais, Gard.
' BATY, La Foret, par Ceisey. Deux-Sèvres
Coeur, 57, Cours Morand. Lyon.
‘ GÊRON (0.), Doret, par Thouars. Deux-Sèvres.
HARRADEN. Jackson, Michigan. États Unis.
' Lecom‘a, 22, rue du Buurg-Bélé. Le Mans.
LEB‘ÉVRE, L. (Gymnastique), Chauny, Aisne.
Lev(Mme), 160, White Ladies Road, Clifton, Bris.ol.
MARTIN (Mm4), 12. rue Gounod, Nico.
VVALRANDT,28,r. Haute. Chapelle les-Herlem.,Belgique.
MÉDECINS
Dl‘ Court, 42, rue de la Tour.
MIGHAUX, rue de Pantin. Aubervilliers (prés Paris).
Province-Btranyer
Dr ARNULPHY fils, 16. avenue de la G-re. Nice.
BôÊuscrt, l08, Marialiefert, Vienv e. Autriche.
Femmes, Savignac, par Ax-les-Thermes, Ariège.
Hanuxnunz (Vicentc), 6. G avina, Seville, Eepagne.
LABSALE‘I‘TIC, 33. rue de la Préfecture, Pan,
Nanonano, Extremos. Portugnl.
POPPLE’I‘UN, Luzarches, Seine—et-Oise.
P‘Rfinescu, Pi.ta N., Roumanie.
Su_çwn.m. 6, me des Chàlets, Toulouse.
Paris
MËDIUMS
Paris
Bxesm ‘Mme),Iâä.me Montmartre(Mëdium voyant), 2'.
Province
Bnxxxan(Mme},109 bisJudalque.Bordeaux(Méd.-Gm~ ).
PARFUMERIE FINE
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J aces nxCmot(Mme) (ex-romnambule},âfn r.Richelieu.
PHARMACIENS
Province
COURRIER. Beauvais (Oies).
Dmxsou. La Charité. Nièvre.
DUPUY. Queyrac. Gironde.
PROFESSEURS DE CHANT
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Cornu (Mandoline, Guitare), 65, rue Demeure, 17°.
PROFESSEURS DE MAGNÉTISME
Étranger
BLosse (H.), 282, rue North Front New Braford. Muse.
PROPHÉTIE
Paris
GRATIAN (Mlle (famille), 82, rue de Clichy, 9‘.
SAGE*FEMMES
MÉHALXNE (Mme), l7, av—nue des Ternes, 17’.
Puecnnua(Mmei(Somnambuw),2,r. des Poissonniers,18*_
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SYNDICAT n. MASSEURS ET MAGNÈTISEURS, 23, r. St-Merri
SYNDICAT DE LA masse SPIRITUALIB’I‘E DE FRANCE. id.
Province
Assocu’rmn nus ÉTUDIANTS, 24, r. Montardy. Toulouse
SOMNAMBULES
Paris
Benne (Mme), 23, rue Saint-Merrî, IV°.
CLAIRE (Mile). 8, rue Lesuour, 16?.
Heureuse (Mme), 101, rue Lafayette, 10°.
IDA (Mme) 64, rue du Chemin-Vert, 11'. _
Province \
ANDIÊA (Mme). 10, me de Savoie, à Lyon.
Heureuse: (Mme). 60, avenue de la Gare. Nioe.
Lomu (Mme), 37, rue du Pas St-Georgos, à. Bordeaux.
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GRAN (Mme),eæ-Somnambule, 33, faub.Montmartre,9‘.
UNION IDÉALIS’I‘E UNIVERSELLE
Paris
niliau‘on, 87. boulevard Montmorency. 16‘.
Journal du Mugnétism , 25, rue Saint-Mari, 4“.
Provinoe-Etranger
Due Religion des Geùfres,FertungHerrrng. Budapflt
El-Hadt‘rah, 19, rue de la Casbah. Tunis.
Prie ami. A. Sobre. Christiania. Norwége.
Lux astral, 6, passage Sarmiento, Buém~<-Airœ.
Nord:sk Frimurer-Tflenda. A. Lange, Christiania.
Notes and Qucries. S. M. Gould, Manchestal
Nuova Luz,82. via Caetro Pretorio, Route.
VINS .
Provmoe
Luunc (G.), Propriétaire, Saint-Garnis. Gard.
v
SOCIÉTÉ MAGNÉTIQUE DE FRANCE
ÉCOLE PRATIQUE DE MAGNÉTISME ET DE MASSAGE
(Faculté libre des Sciences magnétiques)
ÉCOLES SECONDAIRES A LYON, BORDEAUX ET MADRID
Enseignement supérieur libre (Autorisation en date du 26 Mars 1895)
SYNDICAT DES} MASSEURS ET MAGNÈTISEURS
Plïllllll IllS Mliitlllli [Ï Ill8 Mllillllllilllli
Les malades guéris ou soulagés par le Massage, le M aqnétisme ou le
Massage magnétique, d'accord avec les partisans de ces pratiques.
CONSIDÉRANT :
1° Que les flIasseurs et les Maqnétiseurs guérissent un grand nombre de
malades que les médecins sont impuissants à soulager ;
2° Que leurs pratiques et procédés, eaccluant toute prescrt mon de médi—
caments, ne présentent aucun danger;
3° Que les médecins, n'ayant jamais apprécié le Magnétisme. ni même le
Massage à leur juste valeur, ne remplissent pas toujours les conditions physi—
ques nécessaires pour se livrer à la pratique de cet art;
4° Que les connaissances indispensables pour pratiquer le Magnétisme
et le Massage sont faciles à acquérir par tous ceux qui possèdent certaines
dispositions spéciales;
5° Enfin, que certains individus, ne possédant même aucune instruction,
Sont de puissants guérisseurs,
Demandent instamment aux pouvoirs législatifs que les droits des
Masseurs et Magnétiseurs soient définis dans un amendement qui doit
compléter la loi du 30 novembre 1892 sur l’exercice de la médecine.
2
La présente PÉTITION, signée par les intéressés, tant en France que dans les Colon .es
et parles Français domiciliés à l'Etranger, doit être adressée à M. DURVILLE, directeurd un
Journal du Magnétisme, 23, Rue Saint- Merri, lV°, 1 mis.
SIGNATURES PROFESSIONS ADRESSES DES SIGNATAIRES
VII
RIDEflB
BAQÇUES
OBESITÉDisparaissent complètement
par l'emploi du
. À] Rouleau Mettra-MasseurEnvol franco de la
* .lh Brochure explicative.
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14., Rue du Helder, ‘.4.
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Saint—Muni. huis. le jcudi et le dimanche, de 10 hel1rt’là m1dl;
les autrui jours, de l heure à 4 heures. et. par correspondance.
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et <péutalumenl mntru la cofluelucne...... .. . . ..
. N‘ 6 PAT: PECTORALE DE MACK {a l'Essancc de Pin) contrav enrouemenka,
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. .. Le flacon 1 75
Le flacon 2500
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0000000000000000000000”00000000000000
EAU ne TABLE
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Cm’œ60bœlohb 210 I Came Il) la: m- ‘Il:
(‘rua‘l'ainlinp-nrfl’lvtnv “un. anus-ç.
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‘ ‘fixés pour Paris : 300, Rue l.nbyom. Ilfll’l‘fll‘h 31 sonna numl. Il. ne mua. m..'
\ ‘MAMAÀA"‘“ a au.»
VI 1 I
SOMMAIRE DU NUMÉRO 10
Octobre 1900
Las canes ou MOUVEMENT SPIRH‘UALXSTE. -— M.
F;bius de Champvt‘lle . , . . . . . . . 257
8*!‘ CONSEIL PRATIQUE. — Contre la Ménopause
(Age c.-itrqu -,Age le retour, Retour d'âge) . . ‘258
LA m‘inncxun OFFICIELLE‘ courue LE MASSAGE !21‘ u
MAGNÉTISHE..............260
LA sermon: FUTURE. — Gabriel Delanne. . . , 263
Dos AIMANTS au THÉRAPEUTIQUE. — Dr Fuseau de
Courmelles............ . 269
La MASSAGE (Quite). — D O. F0llowell. . . 272
CONGRES serrure I:’I‘ SPIRITUALIS‘I‘I [NTERNlTIONAL
n31900...............27«1
Ecou: PRATIQUE on Mrxoufrrxsun ET ne MASSAGE. _
Programme des cours. . . . . . . . . . 270
MASSAGE MÉCANIQUE . . . . . . . . . . 280
REVUE oss uvnas raoovmpx. — Jésus Christ
d'après l’Evangrle. — La M--cl cine et la Chirur
aie d'autrefois. — Comment on défend les
Mèr a. — La Femme dans l'éducation. — Hi_1<
man culture and cure. -— Album .28 . Elnctn
ciens —- Nouveau Dictionnaire des S rennes et
de leu 8 applications. — JHIJ"LIEUX nouveaux. %1
Socxfi:flc MAGNÉTIQUE DE Fanon. . . . . . 283
E080! me PARTOUT. -—- Avis au public. — Nos
c..eveux — Le Massage au Congrès internatio
nsl de Médecine et de dhirur ie. — D s Bains
de lumière élect ique ou H iothérapie art 11
cit*lle contre l'ataxie loc- motrice. — L E riture
en miroir. — L-mgévité des savants. — Les
M rts. — Avis et Renseignements divers . . 284
Onsmvnwus ET nmnnquns . . . . . . . . ‘287
Nos ‘MAGNÉTISEUBS. — A.-V. Jouet. -—L. .4lbert. 287
Hvoutun. — MÉDECINE USUELLE . . . . . . 288
LE JOURNAL DU MAGNÊTISME
Fondé en I8L5 oar le Baron Du P0’rn‘l‘, paraît tous les
mois en un tasci:u'e de 82 pages sous couverture.
Il publie les principaux tra veux de la Société magné
“que de Franre dont il est l'organe, ainsi que le Compte
rendu de ses séances; le programme des Cours de l’Ecole
pratique de Magneuame et de Massage: des Travaux
originaux sur le Mariage, le Magnétisme, le SpiritismeI
l‘0ccultisme, et en général sur toutes les questions philoso
phiques et sociales qui s'agitent en ce moment; des Cures
magnétiques; des Conseils pratiques permettant a tous
ceux dont la santé est équilibrée d'appliquer avec succès le
Magnétisme et le Message magnétique au traitement des
diverses maladies;des notes relatives ils Médecine usuelle
et l l'Hggiene ;une Revue des Livres nouveaux,‘ des Ac
tualrtde, des Injormatianaç le Portrait, avec not--s biogra
phea. des célébrités magnétiques ; etc. Une Tribune pour
tous et ensuite une Insertion d'une li|ne sur la couverture
metdirectementles lecteurs en relation les une avec les autres.
Ayant toujours été dirigé par les Maltres de la Science
magnétique, le Journal du Magnétisme forme aujourd'hui
une collection de 28 volumes qui est, sans contredit, la ré
pertonre le plus complet des connaissances magnétiques.
Les 20 premiers volumes (de 600 à 800 pages, petit in-8)
furent publiés par le Baron du Potet, de I845 s “161; les
volumes suLants td0 300 a 450 pages, grand in-8°.impres
sion sur deux colonnes», par le directeur actuel.
Peu: de chacun des 23 prem. vol. de la collection. 10 fr.
Prix du 240 volume. . . . . I t‘r.----..--.
Prix de chacun des 250, 26- et 271 volume. . . . ‘ fr.
Pria: de l'abonnement annuel (pour toute l'Union pog
tale) : 10 fr. — Prix d'un numéro : 75 centimes.
ANNONCES. la ligne . . . . 2fr.
PRIME DE REMBOURSEMENT
aux abonnés
l° A ceux QUION’I‘ nzsom D'ÊTRE connus. — Par
une insertion d'une lign» répétée dans tous les
numero:« du journal pendant toute la durée de
leur abonnement.
20 A creux QUI ONT BESOIN ne. CONNAI’I‘RE. et
pour qui l'inwrliou ne errant d’æmvune utilité, —
avec les Aimants vitalise's du professeur H. Dur
v11le,avec les Portraits et Ouvrages de propagande,
avec les aucienx numéros du Jour7ralou lm« Con
seils pratiques comptée à. raison de 50 centimes.
Pour obtenir l'une ou l'autre de ces Prime: de
Remboursement, il est indispensable de S'ub0nnGi‘,
pour une année, directement à la Librairæ du
Magnétisme, ou par l’envoi d'un mandat a l'ordre
de M. H. Durviile. La première est accordée sans
aucun supplément; pour ohtemr lu amonde,ajcu
ter. pour port et emballage. 1 fr. 50 au montant
de l'abonnement annuel, soit 11 fr. 50 au Ilt‘.ll de
10 fr. (Les aimants ne sont pas envoyés à l‘Elran
ger.)
PRIME A CEUX QUI NE SONT PAS
Abonnés
.4 titre de Primk, le Journal du Magnétisme peut
eh~ n lrwu5 pendant un an, moyennant la somme
de 3 francs :
Aux Elevms de l’Ecolc pratique de Magnétisme
et de Massage,
Aux Abonnés de la Bibliothèque du Magnétisme,
A Ceux qui se procurent des ouvrage quel
conques par l'intermédiaire de la Librairie du
Magnétisme,
A tous Ceux qui emploient les Aimants vitalité;
du professeur H. Durville,
Aux Malades sorgues à la Clinique de l’Ecole
pratique de Magnétisme et de Massage et à la di—
rection de l'Ecole,
A tous les Consultants, et. en général, à tous
Ceux qui, à un titre quelconque, t'ont quelque
depense à la direction du Journal.
Tout ce qui concerne la rédaction et l'a/'mim‘strd
tion doit être adressé franco à M.H.Durville, dlf'tC'
leur, au bureau du Journal.
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pour recevoir renseignements et catalogue.
JOURNAL DU MAGNÉTISME‘. — 28e VOLUME. N° 10. —- OCTOBRE 1900
Les Chefs du Mouvement Spiritualiste
Le Congrès Spirlte et Spirz‘lualiste infer
nallonal de 1900,.n0us’ incite à publier le
portrait de notre rédacteur en chef, M. Fa
bius de (:hampville, qui a présidé à presque
tous les travaux de la Section magnétique.
C’est un jeune, puisqu’il est né en juillet
1865. - ‘
S’il nous fallait donner ici une biographie
de l’homme de lettres et de l'écrivain >cien
tifiquc, la place qui nous est accordée ne suf
firait pas. Membre de la plupart des Syndi
cats de Presse, rédacteur en chef du Natio
nal, directeur de l’l-Ïcho du IXe arrondisse
ment, ses nombreu
ses collaborations,
tant à Paris qu’eri
province, en ont
fait l’un de<j mrna
listes les plus re’à
pandus et les plus
occupés. -
Dans le Diction
Mlre blogranhcquka
des nolabill/e’s nor
mandes, la notice,
très incomplète, des
travaux et des situa
tions de notre ré
dacteurenchef,mai
tre de conférences,
Délégué cantonal et
membre du Jury des
Concours régio
naux, occupe sept
colonnes.
Ce qui nous inté
resse ici, c'est le r ,
brillant chroni- .
queurscientifique qui a su apporter à la
cause magnétique, le concours d’une activité
infatigable et d’un talent aussi primesautier
que personnel, qui l’ont placé au premier
rang des vulgarisateurs des sciences que
nous défendons. Il est officier d’Académie.
‘ On se souvient qu’il fut président de la S0—
ciété Magnétique de France pendant trois
années, secrétaire délégué à la Presse du
Congrès international du Magnétisme cura‘
tif en 1889, délégué au Congrèsdu libre eæer
cice de la Médecine en 1893, professeur d’His
taire et de Philosophie à. l’Ecole pratique de
Magnétisme et de Massage, Délégué au Gon
- gr‘ès international de l’Histoire des Sciences,
G. FABXUS DE CH~\MPVILI.B cuté,
et que, toujours sa parole chaude, limpide et
convaincante. sut gagner a lapostoiat ma
gnétique nombre de dévoués élèves et de sa
vants chercheurs. ‘ ' ‘
Non content de défendre le Magnétisme et
le Spiritualisme par la parole dans de nom—
breuses conférencesä. travers laFrance etdans
les Bibliothèques d’enseignement mutuel,
le rédacteur en chef du journal du Magné—
tisme a écrit de nombreuses œuvres qui ‘res
teront parmi les meilleurs essais tentés pour
ramener le magnétisme dans la voie absolu—
ment scientifique’, et au nombre desquels
nous citerons tout
particulièrement le
Magisma.
Jetant un rapide
coup d'œil sur la
carrière de M. G.
Fabius de Champ—
ville, on lui rendra
cette justice qu’il
fut toujours à l’a
vant-garde du pro
grès et qu’on le vit
aussi bien dans la
Cité que dans les dé—
partements livrer
le bon combat pour
la cause des hum
bles, des faibles et
des déshérités.
Ingénieur agro
nome d’un mérite
aujourd’hui indis
ses œuvres
agricoles : Com
ment s’obtient le
bon (MM, 17. Fièvre aphteuse, entre autres
ont été honorées de souscriptions du Minis
tère de l’Agriculture, dont il a obtenu, du
reste, la croix d’Officicr du Mérite Agricole.
En dehors de toutes ces branches, M. Fa.
.bius de Champville a employé ses loisirs à
écrire de nombreux petits ouvrages sans pré
tention, des chansons, paroles et musique qui,
avec ses six grands romans publiés en feuil
letons et ses pièces de théâtre lui constituent
un bagagelittérairc des plus respectables.
Malgré son œuvre considérable pour son
âge, cet écrivain de race est loin d‘avoir dit
son dernier mot et d'avoir donné la me
sure exacte de son talent.
258 JOURNAL DU MAGNÉTISME .- -
83e CONSEIL PRATIQUE
Extrait du Cours de Pathologie et Thérapeutique,
professé à l’Emlc pratique de Magnétisme et de
Massage, par H. DURTILLE.
Contre la Ménopause (Age critique,
Age de retour, Retour d’àge)
La ménopause, de deux mots grecs qui
signifient mois et cessdti0n, est, chez la fem
me, l’époque où l'écoulement menstruel dis—
paraît. ‘
Cette disparition des règles, qui a lieu 01‘—
dinairement entre 140 et 50 ans, se fait parfois
tout d’un coup, a la suite d’un‘ refroidisse—
ment ou d'une violente émotion, sans que la
santé de la femme en soit altérée Mais, dans
le plus grand nombre des cas, elle s'annonce
plusieurs années a l'avance par une diminu—
tion dans la quantité du sang évacue’ et par
l’irrégulari té des époques menstruelles. Sou—
vent, la santé n’est pas sensiblement altérée,
mais il arrive assez fréquemment que des
troubles divers surviennent du côté de l’in—
ncrvation, de la circulation, de la nutrition
et de la dénutrition. Le volume du ventre et
des mamelles augmente parfois assez pour
faire croire àune grossesse; puis,au bout d'un
temps plus ou moins long, tout rentre dans
l’ordre, sauf pour les mamelles qui deviennent
molles et tombent de leur poids. Il peutyavoir
des douleurs plus ou moins vives, des élan
cements dans les organes de la génération,
de la pesanteur des reins, des névralgics,
des migraines, des maux de tête, des bouffées
de chaleur (vapeurs), des vertiges, des pal
pitations, des troubles digestifs, des hémor—
roïdes et différents indices de congestion du
cerveau, du foie et autres organes. Le carac—
tére peut s’assombrir, et des éruptions cu
tanées, particulièrement l'acné rosacé, peu
vent survenir. Enfin, cette période, pendant
laquelle le sang se place, pour me servir
d’une expression populaire, constitue véri
tablement pour la femme l’dge critique, car
il met parfois sa vie en danger.
Sauf quelques pilules qui n’ont pas d’autre
valeur que celle de remplir la caisse de cer—
tains médecins qui en donnent la formule et
des pharmaciens qui les vendent, le. méde
cine n’a, en dehors des moyens hygiéniques,
rien à opposer à la période parfois longue et
plus ou moins douloureuse, plus ou moins
inquiétante de l'âge critique.
Par le Magnétisme, qui exerce une action
immédiate sur la circulation et sur le système
nerveux, on obtient rapidement une amélio
ration très sensible dans l'état général quel
qu’il soit; et cet état, de dangereux qu'il pou—
vait être, cesse peu à. peu sans donner d'in
quiétude. _ '
Il faut surtout soigner l'état général, calmer
ou exciter les diverses fonctions de l’orga
nisme selon les besoins ; et pour cela (à titre
d'exemple), si le cas est caractérisé par le
ballonnement du ventre qui est plus ou moins
douloureux, pesanteur dans la région des
reins, faiblesse dans les .jambes, atonie de
l'estomac, palpitations, maux de tête, bouf—
fées de chaleur, malaise général, voici com—
ment il ,faut procéder : _
MAGNÉTISME HUMAIN. — Assis devant la
malade, appliquer les mains sur le ventre,
puis sur les cuisses et les genoux pendant 10
a 15 minutes, comme pour se mettre en rap
port avec elle. Ensuite, placé à sa droite, ap
pliquer les mains sur la région de l’estomac,
‘ la droite sur la face antérieure, la gauche
sur la colonne vertébrale, pour stimuler les‘
fonctions digestives. Debout, imposerlamain
droite, les doigts en pointes vers la région
de l'estomac, pour exciter, Si la. digestion
n’est pas achevée et qu’il yait lourdeur, gêne
de l’estomac, faire des passes et des effleu—
rages en suivant i’œsophage, la grande cour—
bore de l’organe et le duodénum, afin d'éta
blir un courant de circulation qui agit sur le
chyme et l,’entraine dans l'intestin. Debout a
la gauche de la malade, appliquer la main
gauche au front, la droite à la nuque, les
doigts en l'air et détachésl’un de l’autre,pen
dant quelques instants; puis avec cette der—
nière main, faire des frictions traînantes sur
la colonne vertébrale, de la base du crâne
jusqu’au bas des reins. Frictions trainantes
pratiquées sur la poitrine, l‘estomac et l’in
testin, en suivant le trajet des côtes ou des
nerfs raehidiens; frictions rotatoires sur la
région des reins; frictions traînantes et effleu—
rages sur les cuisses et les jambes, de la ré
gion des reins jusqu'aux extrémités. Passes
longitudinales et passes à grands courants,
de ‘la. tête au pied, pour terminer la séance.
_..,...-—J
JOURNAL DU MAGNÉTISME259
qui peut durer de 40 à 50 minutes. Séances
répétées selon la gravité ou la ténacité des
cas.
AU‘I‘OM’AGNÉTISA'I‘ION. — En se magnétisan!
elle—même, la malade peut considérablement
améliorer son état. Pour cela, 3 à. 4 fois par
jour, pendant 5 à 10 minutes, faire des fric
tions rotatoires sur l’estomac et le ventre,
passes longitudinales, effleurages et frictions
traînantes, de haut en bas, jusqu’aux extré—
mités intérieures.
AIMANT. —- L'aimant, appliqué selon les lois
de la polarité, peut rendre les plus grands
services. Pour cela, appliquer durantle jour,
pour‘ exciter, tantôt sur la région de l'esto
mac, tantôt sur celle des reins, un plastron
magnétiqueà 2, 3 ou 4 lames, selon la gra
vitédes cas. S'il y a palpitations de cœur,l’ap—
pliquer, pour calmer, sur la région de cet or
gane. Pendant la nuit, lame magnétique
n‘ 3, soit sur le front, soit à la nuque, pour
calmer (pôle + sur le côté gauche).
MOYENS AUXILIAIRES. — Ces moyens sont
surtout tirés de l’hygiène et de l'alimentation.
Boissons magnétisées, soit par le magné
tisme humain, soit à l'aide du barreau ma
gnétique; injections tièdes, et au besoin des
lavements émollients également magnétisés.
Nourriture plutôt légère que forte, exercice
au grand air, frictions sèches sur les jambes;
bains chauds salés (40°), le soir avant de
se coucher, et selon les dispositions, hy
drothérapie, massage. Eviter toutes les
drogues, si ce ne sont de légers laxatifs, et
quelques infusions de thym, feuilles de vigne
rouge, reine des prés, vulnéraire, sauge,
petite centaurée, etc., qui exercent directe
ment ou indirectement, une action bienfai
sante sur la circulation.
EXEMPLES DE CURES
Les exemples de cures sont rares dans les
journaux et ouvrages divers traitant de la
thérapeutique magnétique. Cela tient a ce que
l'on ne considère pas la ménopause comme
une maladie; et que, lorsqu'elle se complique,
on donne à. cette complication un nom quel
conque en rapport avec l'organe qui est le
plus affecté. Mais, si on ramenait ces com
plications à. leur cause principale, on obser—
verait un très grand nombre de guérisons,
où la médecine classique avait échoué. Moi
même, j’ai traité au moins de 40 a 50 cas,
où la vie des malades était plus ou moins en
danger; et, j’ai toujou rs été assez heureux pour
calmer les douleurs, éviter les crises qui
étaient à. redouter et faire que cette époque
critique se passe d'une façon satisfaisante.
Ayant horreur de tout ce qui peut ressembler
à une réclame, je n’ai jamais publié un seul
' de ces résultats; et à. l’heure actuelle, jepour—
rais donner les noms et adresses de 20 à.
30 femmes au moins, fort bien portantes, qui
pourraient attester les bienfaits qu’elles ont
éprouvés du magnétisme contre les multiples
accidents du retour a’âge. Mais je me con
tente de reproduire le cas suivant, extrait de
l’Union magnétique, t. 9, p. 594.
Mme Ribouleau, 42 ans, paraît être d’un
tempérament lymphatique. L’épuisement
causé par le travail et son temps critique,
voilà son plus grand mal.
Depuis quelque temps, la respiration est
gênée, il y a oppression ;, le visage est pâle,
les mains et les pieds sont froids, il y a inap—
pétence. Elle n’a jamais été magnétisée.
Le sujet me paraissant faible, je commence
par des passes à grands courants, faites à
0m50, me reprochant petit a petit jusqu'à la
distance de 15 à. 20.
Dégageant à l’épigastre en attirant aux
pieds de la main droite, et en appliquant la
main gauche à la chute des reins.
Les pieds se réchauffent, la malade dit
éprouver une sensation semblable a celle
qu’elle ressent en mettant les pieds à l'eau.
Tout à. coup les lèvres pâlissent, le visage
blémit. elle va tomber en syncope. Je fais
quelques passes ascendantes, en m’éloignant
progressivement, et le sang remonte au cer
veau. La malade respire librement, des lar
mes s’échappent de ses yeux, une sueur abon
dante apparaîtau front.au creux des mains
et se continue jusqu'à la colonne vertébrale.
Quelques passes dégageantes la rafraî- .
chissent et lui rendent une partie de ses
forces. Je l’engage ‘à boire un demi-verre de
Vin sucré et magnétisé. Elle se dit guérie.
J’ai en occasion de Voir cette dame Zou
3 fois depuis; elle m’a dit ne plus éprouver
d’étouflements et assure avoir plus d’appétit.
9+‘?
260 JOURNAL DU MAGNÉTISME
LA MÉDECINE OFFICIELLE
connue LE MASSAGE
ET LE MAGNÈTISME
Cherchant àinfluencer la Cour de Cassation,
tout en étant à peu près certains qu’elle con
firmera purement et simplement l’arrêt de la
Cour d’Appel d‘Angers, en date du 23 juillet
1897, les congrès de médecine, dirigés par
les Syndicats médicaux, ont invoqué partout
l'insuffisance des lois pour réprimer la pra
tique du Massage et surtout celle du Magné
tisme‘appliquées à l’hygiène et au traitement
(les maladies. Jamais, envers et contre les in
térêts des malades, les intérêts profession
nels des médecins n’ont été plus audacieuse
ment soutenus; et sous prétexte que le Mas
sage et lc'Magnétisme peuvent soulager et
guérir les maladies; que les masseurs et les
magnétiseurs, malgré leur aptitude profes
sionnelle, ne sont généralement pas| méde—
cins, on veut les supprimer; car, en France,
nul ne doit guérir s’il n’est muni du diplôme
de docteur en’ médecine. Peu importe au me.—
lade si le médecin est impuissant a le sou
lager lorsque le magnétiseur peut le guérir;
il doit être assez honoré de souflrir et de
mourir selon les règles de l’art. Donc, sa con
fiance doit aller au médecin.
C'est la thèse soutenue partout par les re
présentants de la médecine officielle.
En voici des exemples :
D'après les conclusions du rapport de MM. ’
Rocher et Dupré, considérant que l’hypno
tisme et le Magnétisme constituent des pro
cédés thérapeutiques, que leur emploi in—
considéré peut entraîner de graves consé
quencés, que cette pratique doit être réservée
aux médecins, que ces faits étant bien éta
blis, « la Cour suprême 'aura une base pour
se prononcer en dernier ressort. Et alors, elle
pourra frapper les magnétiseurs acquittés
ailleurs».
Le X111" Congrès international de médecine
(Section de médecine légale), émet le vœu que
dans tous les pays lalégislaiion soit amendée ou
étendue de manière à empêcher cet exercice illé—
gal de la médecine, sous quelque forme et quelque
titre que se déguisent les pratiques psycho
thérapiques. ‘ ‘_
Sur le rapport du doctèïtr Descouts, le Pre—
mier Congrès international de médecine pro
lesstonnelle et de déontologie a conclu :
1° L’article 13 de la loi de novembre 1892, en
accordant aux docteurs en médecine le droit de
se constituer en Associations syndicales pour la
défense de leurs intérêts professionnels, leur a in
diqué la voie à. suivre pour se detendre contre
l'exercice illégal de la médecine si nuisible aux
intérêts de la profession.
2" C'est donc aux associations syndicales, heu
reusement substituées, aux individualités syndi
quées ou non, qu’il appartient de poursuivre de—
vant la juridiction compétente tous ceux qui exer
cent illégalement la médecine.
3° Pour subvenir aux dépenses occasionnées
par les nombreuses poursuites à faire, il est ab
solument nécessaire de créer des caisses de dé
iense professionnelle, alimentées par des cotisa—
tions spéciales, proportionnelles aux exigences de
la lutte et uniquement consacrées à cet usage.
D’autre part, sur la proposition du ddoteur
Dignat, dans‘le but de réagir contre l’exer
cice illégal de la médecine. et aussi contre cer
tain confrère qui délivre certains diplômes,
le même Congrès a voté les résolutions sui
vantes :
Tout médecin qui emploie comme aide dans les
opérations chirurgicales, soit pour donner le
chloroforme, soit pour telle autre assistance de
nature médicale des individus non médecins, ou
‘qui délivre des diplômes visant la capacité de
ces mêmes individus à exercer une branche quel
conque de la thérapeutique (massage par exemple).
commet une infraction grave a la loi en même
temps qu'un manque d'égards envers le corps
médical.
Au Congrès international de l’hypnotisme
e.cpértmæZntdl et thérapeutique, le rapport
de MM. Lemcsle et Juillot est un chei—d’œu
vre extraordinaire d'incohérence.
Toutenindiquant que «laquestion aété‘mal
posée et (que) l’on a établi ou laissé établir
une confusion regrettable entre le Magné
tisme et l'hypnotisme », les auteurs ne nous
disent pas, — probablement car on le sait
'assez — que-ce sont les médecins. et parti
culièrement les médecins hypnotiseurs qui
ont établi cette confusion.
L’hypnotisme est le fils du Magnétisme; et
en mauvais fils qu’il est, il renie sa filia—
tion. >
Ils rappellent l’arrêt de la Cour d'Appel
d’Angers, qui acquitte les magnétiseurs pour
suivis et le Tribunal de la Seine qui les con
damne, en donnant raison au dernier qui
doit, seul, rendre des arrêts équitables.
JOURNAL DU MAGNÉTISME261 '
Si on s'en rapporte au vœu suivant, le Ma—
gnétisme doit être exclu et l’hypnotisme ne
doit être pratiqué au point de vue thérapeu
tique que par les médecins. C'est notre avis.
Le Congrès international de l'Hypnott‘sme, re
poussant d'ailleurs toute assimilation de l'hypno
notisme avec le Magnétisme, émet le vœu que
l'hypnotisme thérapeutique‘ soit soumis à la
loi du 30 novembre 1892 sur l'exercice de la mé
decine. ,
Toutes les expériences publiques sont dan
gereuses; et. à ce sujet, le Congre‘ maintient
les conclusions adoptées par le Congrès de
l'hypnotüme de 1889, etainsi conçues :
Les sfiancee publiques d'hypnotisme et de Ma
gnétisme'doivent être interdites par les autorités
administratives, au nom de l'hygiène publique et
de la police sanitaire.
Des notes et communiqués ont été envoyés
aux journaux, dans le but bien évident d'in
fluencer, si possible, les membres de la Cour
de Cassation et d'indisposer le public contre
les magnétiséurs. Quelques notes ont même
été payées dans certains journaux. Voici un
échantillon de l'une d'elles : ' '
Le dernier Congrès international d'/1ggiène a
conféré à l'lnypnotisme et au Magnétisme leur
titre de noblesse en les décrétantîormellement
«procédés thérapeuliques ».
Cet anablissement, à vrai dire, n'était point dé
eintéressé, puisqu'il avait pour but avoué de ré—
server la pratique del'bypnotisme et du Magné
tisme aux seules personnes pourvues du diplôme
de docteur en médecine. Le Congrès a donc émis
le vœu que. «dans tous les pays la législation
soit a nemlée ou etendue de manière à. empêcher
cet exercice illégal de la médecine, sou-s quelque
- forme et quelque tilre que se déguisent ses pra
tiques ».
En attendant que cette réforme soit accomplie,
la Cour de cassation aura, en vertu de la sentence
du Cwngres, une base pour statuer en dernier
ressort sur les poursuites intentées a. l‘hypno
tisme de contrebande et frapper les magnétiseurs
acquittés ailleurs.
Maintenant, sait—on quelle peutêtre l'i mpor
tance morale de toutes ces décisions? Évi
demment non; car on les exagère de la façon
la plus inouie. lu‘lles auraient une réelle im
portance si elles étaient seulémentprises a la
majorité de tous lesmédecins,car on pourrait
affirmer ‘que le corps médical veut bien pour
lui, exclusivement, la pratique du Magné
tisme et du Massage ; et que masseurs et
magnétiseurs doivent disparaître ou conqué—
rir le diplôme de docteur en médecine. »
Mais, il est fort loin d'en être ainsi. D'abord,
un tiers au moins des médecins est en notre
faveur; et ce sont les bons, ceux qui n'onten
vue que la sanlé des malades, quels queSoien’t
les moyens qui puissent la leur procurer,
ceux qui sont persuadés que le monopole de
l'art de guérir estentre les mains du médecin '
serait aussi préjudiciable à celui ci‘ qu'au
malade. Et, dans le Congrès de l'hypno/ism6,
un de ceux qui a réuni le plus grand nombre
d'adhérents, les vœux ci-dessus ont été votés
à la majorité de vingt voix contre treize.
C’est peu, et malgré cela on donne ce résultat
au bon public, comme l'expression’ de la
volonté du corps médical tout entier.
Les plus grands efforts sont d'ailleurs
tentés partout dans le monde médical, et ceux
qui ne sont pas encore médecins se mettent
aussiÛde la partie. C'est ainsi qu’un éarabin
répondant au nom de V. Gauthier, vient de
recevoir le bonnet de docteur sur la présen—
tation d’une thèse ayant pour titre : Considé—
ration sur l'exercice illégal de la médecine.
L'auteur étudie les raisons de la crise
médicale actuelle; et loin d'en chercher la
solution dans le trop grand nombre des
médecins et dans leur trop peu de valeur au
point de vue thérapeutique, il la voit natu
rellement dans l'exercice illégal de la méde
cine pratiqué par les masseurs, les magnéti-l
seurs, les rebouteurs, les ecclésiastiques‘, et
même par les sages femmes,les pha maciens
et les herboristes. Bien entendu, cet état de
choses est préjudiciable aux médecins, qui,
voient la clientèle leur échapper; mais aussi
aux malades qui n'ont pas l'honneur dêtre
traités doctoralement; et pour cette double
raison, les syndicats médicau‘x doivent pour
suivre les guérisseurs non diplômés qui sont
assez habiles pour guérir les malades, et en
même temps exiger des tribunaux la stricte
application de la loi du 30 novembre 1832 sur
l'exercice de la médecine en France.
le médecin (celui des syndicats profes
sionnels qui ne voit chez le malade qu’un
client) invoque à l'appui de sa thèsele danger
pour le malade de se confier à des mains'qui
n'ont pas lexpérience doctorale, telles que
celles du magnétiseur, en raison du danger
qui peut survenir. ‘Le magnétisme guérit;
c’est une vérité qu’ils sont forcés de recon
262 JOURNAL DU MAGNÉTISME
naître; mais s’il guérit parfois, disent—ils, il
peut aussi exposer le malade a de graves
dangers. Ce n’est qn’une raison apparente :
car depuis plus d’un siècle, pour ne pas
remonter plus loin, des centaines de milliers
de malades ont été guéris; et il n’est jamais
survenu le moindre accident. Que les méde
cins en dise autant de leurs pratiques.
D'autre part, si le magnétisme guérit, il
doit être pratiqué par le médecin qui doit,
seul, être juge de son application. C’est
encore un leurre. D'abord, pour magnétiser,
utilement, c’est—‘à—dire pour guérir, il faut au
magnétiseur des dispositions particulières,
comme au bon médecin; et on sait trop.
hélas, combien les bons médecins sont rares.
Ens‘uite, comment pourrait—on admettre que
le médecin. qui ne connaît rien de la pratique
du Magnétisme et des lois qui régissent son
action, et qui ne veut rien faire pour les
apprendre ;' qui a toujours nié systématique
ment le Magnétisme, et qui le niera toujours,
puisse l’appliquer m C’cst absolument inad
missible Le médecinveut donc simplement,
dans son intérêt personnel, supprimer les
magnétiseurs,et supprimer ensuite le Magné—
' tisme, car il constitue un véritable agent thé
rapeutique qu’il ne peut pas et ne veut pas
appliquer. Arrivant a cette double suppres
sion, les malades lui appartiendraient en
toute propriété — c'est du moins ce qu’il
espère.
Notre Réponse
Il ne faut pas exagérer outre mesure la portée
de cette campagne ; mais nous devons voir là un
' effort suprême tentée par les meneurs de la méde
cine officielle, effort qui aboutirait certainement
à la suppression du Massage et du Magnétisme
comme moyens thérapeutiques, des masseurs et
magnétiseurs comme praticiens, si nous les lais
sons faire.
Donc, dans l’intérêt du malade qui doit rester
libre de confier le soin de sa santé au praticien,
docteur ou non, qui possède sa confiance, nous
allons continuer plus énergiquement que jamais
à soutenir les justes revendications des masseurs
et des magnétiseurs.
, Pour cela, il faut que la Société magnétique de
France, l'École pratique _de Magnétisme et de
Massage; les Syndicats de mas-eurs et de magné
tiseurs; les médecins magnétistes et ceux qui
sont assez indépendants pour vouloir la santé de
leurs malades, quelque soient les moyens qui
puissent la leur procurer; les guérisseurs divers;
les malades guéris ou soulagés par des moyens
que la médecine officielle ignore ou méconnaît,
et tous ceux qui s’intéressent à la santé publique,
se joignent les uns aux autres dans le but de
concentrer leurs eiïorts.
En attendant, la direction du Journal du Ma
gne’tt‘sme, prend l'initiative de cette campagne, et
l’engaga dans la voie suivante :
Pour faire connaître le plus possible les avan
tages que le Magnétisme et le Massage assurent
à l’art de guérir, contre les dangers de la mono
polisatien de cet art entre les mains du médecin,
des conférences doivent être faites dans les grands
centres et des brochures de propagande doivent
être répandues partout à profusion.
En attendant de nouveaux ouvrages que nous
publierons incessamment, nous rappelons aux
intéressés que les travaux du Congrès pour le
libre eæercice de la médecine réuni à Paris en
1893,sont encore à leur disposition ainsi que nos
divers ouvrages de propagande. Nous enverrons
les uns et les autres, franco, avec une réduction
de .60 0/0 pour 200 exemplaires et de 50 0/0 pour
100 exemplaires au moins.
Que la Cour de Cassation confirme ou infirme
l'arrêt de la Cour d'appel d’Angers, un amende
ment à la loi-du 30 novembre 1803 sur l’exercice
de la médecine sera certainement demande’ pro
chainement aux pouvoirs législatifs. Dans le pre
mier cas, cette requête sera faite par les médecins
qui demanderont la modification en leur faveur ;
dans le second cas, c’est nous qui la feront en
notre faveur.
C’est pour cela que nous prions instamment
nos lecteurs de vouloir bien signer et faire signer
la Pétition qui se trouve sur la. couverture du
journal et de nous la renvoyer. Nous tenons à la
disposition de ceux qui pourraient recueillir
beaucoup de signatures, autant d'exemplaires de
la Pétition qui leur seraient nécessaires.
Pour favoriser l'enseignement et la pratique du
Magnétisme et du Massage; pour taire largement
la propagande nécessaire pour faire apprécier par
la parole et par la plume les avantages de notre
méthode et pour assurer le succès de nos justes
revendications devant le Parlement, il nous est
indispensable de taire appel a la générosité de
nos lecteurs ainsi qu'aux intéressés, en les priant
de vouloir bien prendre part à. la
Souscription ouverte au bureau du journal,
à. cet eflet. Il leur sera ‘accusé réception par la.
voie du journal.
Listes précédentes . . . . . . , . 88’: fr. 60
A nouveau : M. Summum, 44 fr.; MM}; Panorm‘,
5 fr. 50; M. A, BATY, 5 fr.; M. Lxmns, 5 fr.; Mu.u
Counnusn, 2 fr.
Ensemble au 15 octobre. . . .
——-—°’-o—‘°—
9’LÛ fr. 10
JOURNAL DU MAGNÉTI‘SME. ' 263
LA_ SCIENCE FUTURE '
La science, en prenant ce mot dans son sens
le plus général, doit avoir pour objet de nous
faire connaître exactement la nature et ses
lois. L’observaiion, l’e'xpérience sont les
guides de la raison, et c’est en suivant les
règles de la méthode expérimentale que
l’homme est parvenu à. ce haut degré de puis?
sance qui lui permet de se servir-des forces
naturelles pour son utilité ou.son agrément.
La merveilleuse transformation de nos condi
tions d’existence réalisée par la vapeur, l’élec—
tricité, etc., nous montre la justesse de cette
marche, dans la conquête de la connaissance
réelle de l’Univers. L’_immensité de la tâche
à remplir a empêché les savants de s’00’cuper
de la nature de la pensée, en suivant les
mêmes errements qui avaient si bien réussi
pour l’étude du monde physique, de sorte
que l'on peut dire, sans trop d’exagéraiîon,
que nous en étions encore, il y a cinquante
ans‘, en.fait de psychologie, à peu près au
même point qu’Aristote.
Le spiritisme aproduit une révolution dans
les méthodes employées pour l'étude de l’âme.
Au lieu dîavoir recours seulement au sens
intime, il s'est appuyé_d’abord surles décou—
vertes du magnétisme pour faire connaître
des caractères objectifs du principe pensant,
qui étaient inconnus ou dédaignés jus
qu'alors. Allan Kardec écrivait, en 1858, dans
son Livre des Esprits, p. 139.
et Par les phénomènes du somnambulisme,
soit naturel, soit magnétique, la Providence
nous donne la preuve irrécusable de l'exis
tence et de l'indépendance de l’âme, et nous
fait assister au spectacle sublime de son
émancipation; par là elle nous ouvre le livre
de notre destinée. Lorsque le somnambule
décrit ce qui se‘ passe à distance, ilest évi
dent qu'il le voit, et cela non pas parles yeux
du corps; il s’y voit lui-même et s’y sent
transporté; il y a donc lit-bas quelque chose
de lui, et ce quelque chose n’étant pas son
corps, ne peut être que son ème ou son
esprit. Tandis que l’homme s’égare dans les
subtilités d'une métaphysique abstraite et
inintelligible, pour'courir à. la recherche des
causes de notre existence morale, Dieu met
journellement sous ses yeux et sous sa main
les moyens les plus simples etles plus patents
pour l'étude: de la psychologie eæperimen
tale. » _
Depuis la mort du Maître, la science spirite
a pu donner des démonstrations irréfutables
de la substantialité de l'âme en dehors du
corps, en obtenant des photographies de ces
extérîorisaiions, et même des moulages, qui
ne laissent aucun doute surla réalité de l'exis
tence du périsprit. Nous ne reviendrons ici
sur les cas nombreux que nous possédons, il
nous suffira de montrer que la. science s’en
gage dans cette voie et suit nos traces, quoi
qu’elle se garde soigneusement de signaler
‘les travaux antérieurs sur le même sujet. ,
‘5 La Société anglaise de Recherches psy
‘ chiques, depuis 1882, étudie la transmission
; de la pensée sous toutes ses formes, et elle a.
I en le courage de proclamer l'existence de cette
faculté de voir à. distance sans le secours des
yeux, dont parle Allan Kardec, que l'on
nomme la clairvoyance. Ellea rendu incon
testables les apparitions des vivants et des
morts par des exemples soigneusement con
trôlés et discutés.de sorte que la psychologie
officielle est obligée, aujourd'hui, de s’occu—
par de ces manifestations extra-corporelles
qui renversent ses théories incomplètes. Il est
clair que les matérialistes n’accepteront pas
d’cmblée toutes ces nouveautés. Lorsqu'ils ne
pourront plus contester la réalité des phéno
mènes, et ce jour est proche, ils équivoque—
ront pour leur enlever toute signification spi
ritualiste. Ils aimeront mieux pousser jusqu’ä.
l'absurde les propriétés de la matière:que de
se démentir en reconnaissant loyalement que
les spirites avaient raison. Cependant les faits
sont là, indéniables, et a ces retardataires,
à ces entêlés succéderont d’autres savants
qui. n’étant pas retenus dans un parti par des
déclarations formelles, n’hésiteront pas‘ à.
s'engager dans la Voie nouvelle, faisant litière
des préjugés et des erreurs de‘ leurs devan—
ciers.
D'ailleurs, les chemins s’aplanissent tous
les jours. Les vieilles idées, les dogmes sur
la constitution de la matière et sur les états
qu'elle peut affecter, ~s'écroulent sous la
poussée des découvertes modernes, et c’est
à grands pas que nous marchons versl'étude
de l’impondérable, qui n’est que le vestibule
de la science de l’ame. Nous comprenons
parfaitement que les savants reculaient efl‘a—
rés, lorsque les spirites parlaient d un corps
fluidique qui; bien que matériel, n'était ni
"""': -_‘3w . .
264
solide, ni liquide, ni gazeux. Ils ne pouvaient
s’imaginer des formes impondérables de la
matièm, puisque, par définition, la matière
était quelque chose qui pouvaitagir sur la
balance. Les mémorables travaux de Crookes,
en faisant connaître l'état radiant, ont montré
que les conceptions des s‘pirites n’étaient pas
absurdes, etvoici que des recherches récentes
de Becquerel, du Dr Le Bon et de M. et Mme
Curie, nous mettent en présence de ma/2‘ére
immatérielle, pour ainsi dire, puisqu’elle est
sans poids appréciable. Signalons en quelques
mots ces découvertes récentes (l). '
Il existe certaines substances, que l’on a
nommées radio-actives, qui présentent un
rayonnement semblable a celui des corps
phè:sphorescents. bien que ce ne soit pas de
la lumière qu’ils émettent pour produire cette
impression sur notre œil. ' .
Les recherches sur les substances radio
actives ont pour point dedépart la découverte
des rayons uraniques, faite par M: Becquerel.
en 18%. L’uranium et ses composés émettent
sponta‘némentdes radiations qui impression
nent la plaque photographique et se propa
gent rectilignement, mais ce ne sont pas des
rayons lumineux Les rayons uraniques
agissent sur les plaques photographiques au
travers du papier noir, opaque à la lumière,
ou d'une feuille mince de métal; ils tracer—
sewl, en général toutes les subxlmmes, mais
seulement lorsque celles-ci sontsous faible
épaisseur. Ces rayons ne se réfléchissentpas,
ne se réfractent pas et ne se polariseuipas. et
ils possèdent la curieuse propriété de rendre
Pair qu'ils traversent conducteur de l'élec
tricité. ' ' .
Quand on se trouve en présence d'un phé—
nomène nouveau. il est naturel de chercher
à. le classer en essayant de faire des rappro
chements avec les ordres de faits déjà connus
et étudiés. Si l‘on agit ainsi avec les rayons
uraniques, on s’aperçoit qu’ils ont des pro
priétés communes avec la matière radiante et
les rayons X qui sont produits par le tube de
Crookes Mais les rayons uraniques offrent
cette particularité e‘xtraordinaire qu'ils sont
spontanés et constants. L’émission des rayons
uraniques est spontanée, c'est»à-dirc qu‘elle
(l) Voir Revue Scientifique: Mme Curie, les
Nouvelles Substances radio-actives (21 juillet 1900);
Dr G. Le Bon, (a Transparence de la matière et
la Lumière (4 avril 1900).
JOURNAL ou memäræsmm
n’est produite par aucune cause excitatric"
connue. Pendant longtemps, M. Becquerel a
pensé que la lumière était la cause du phéno
mène; que l’uranium emmagasinait en
quelque sorte de la lumière, et qu’il restituait '
ensuite l'énergie ainsi emprisonnée sous
forme ‘de rayons uraniques.- Dans cette ma:
nière de voir, les rayons uraniques ne seraient
qu’une phosphorescence très particulière et
de très‘ longue durée. Mais l'expérience a
montré que l’on ne peut accepter cette inter
prétation du phénomène, car M. Becquerel a
‘pu conserver de l’uranium pendant des
années, dans "l’obscurite complète, sans lui
faire perdre,son activité. De plus, s'il n’est
pas possible de priver l'uranium de ses pro
priétés par un séjour à l'abri de la lumière,
il n’est pas davantage possible d'augmenter
son émission par un'éclairement intense, ni
par aucun autre procédé. L’émission des
rayons uraniques est très constante, elle ne
varie sensiblement ni,avec le temps, ni avec
l’éolairement, ni avec la température.
C’est là le côté. le plus troublant du phéno—
mène, voici pourquoi. Quand nous observons
la production de rayons cathodiques (nom
donné par certains savants à. la matière
radiante) ou des rayons de Boentgen {1).
nous fournissons nous-mêmes au tubepro
pducteur l’énergie électrique; cette énergie
provient de piles qu’iltaut renouveler quand
elles sont usées, ou de machines électriques
que l'on fait marcheren dépensant dutravail.
Mais lors de l'émission uranique, on ne cous
tate aucune transformation chimique visible,
cette énergie rayonnante semble inépuisable,
de sorte que la source de cette énergie est
introuvable. ‘
Les travaux de M. etMme Curie ont permis
de constater que le thorium et ses composés
jouissent des mêmes propriétés que l'ura
niurn. Ils ont découvert ensuite une substance
radio-active, voisine du bismuth. qui possède
un pouvoir d’émission 100.0001’0is‘ plus grand
que l’uranium, ils l'ontappelée polomwn. En
(1) On sait qu’en moyen des tubes à vide de
Crookes, on constate deux sortes dt? rayons:
l° ceux qui sont contenus dans‘ l'ampoule. que
l'on nomme rayons cathodiques ou matière ra.
diante; ‘3° ceux qui prennent naissance ‘a l'endroit
où les rayons cathodiques frappenl le verre et se
propagent dans l'air. Ce sont ces derniers qu'on
a nommés rayons X ou rayons de Roentgen.
\
JOURNAL DU MAGNÉTISME 265
traitant les minerais des terres rares parla
méthode chimique des fractionnner‘nents, ils
ont pu constater qu’une autre matière radio
active accompagne le baryum, ils l’ont
nommée : le rartzum. Enfin M. Debienne en
a étudié une troisième qu’il aappelée acti—
nium. Bien que ces nouveaux produits n’aient
pu encore être isolés, il y a lieu de penser
que ce sont des corps simples, parce qu’ils
possèdent un specte spécial, difiérent de celui
du corps qu’ils accompagnent.
Les actions photographiques du polonium,
du radium et de l’actinium sont très éner
giques. Au voisinage de ces substances, une
plaque photographique, enveloppée de papier
noir, est impressionnée presque instantané
ment. A une certaine distance, le polonium
n'agit plus; mais avec le radium on peut, à
un mètre de distance, obtenir des impres
sions photographiques\ et des radiographies.
Tous ces corps excitent la fluorescence des
sels qui présentent cette propriété, tel que le
platino-cyanure de baryum.
M. et Mme Curie ont montré que les éma—
nations de ces corps radio-actifs i0nisent1’air.
c'esbà—dire de rendre conducteur de l’électri
cité (1). Mais ce qu'il y a de très remarquable,
‘c’est que les particules infiniment petites qui
se dégagent incessamment de ces corps, ne
sont pas toutes de la même nature. Les unes
se comportent comme les rayons Xetne sont
pas dévîées par l’aimant, tandis que les
autres sont déviées et forment un véritable.
spectre magnétique. Quelle est donc la nature
de cette matière lumineuse qui ne possède
aucune des propriétés de la lumière?
(1) On a, comme on le sait, expliqué la conduc
tivité des gaz par les rayons X et les corps radio
actifs, en supposant que ces gaz se dissocient
en particules pluspetites que les molécules appe
lées tons. En transportant leur charge électrique,
ces ions agiraient sur les lignes de force qui par—
tout des corps électrisés, mais nullement le pas
sage à. travers les métaux d’ions conservant leur
charge, dérive de la conception moderne de
l'atome. Depuis Davy jusqu’à Helmholtz, l'atome
a été généralement envisagé comme portant une
charge d'électricité. L’effinité ne serait même due,
d’après certains chimistes, qu'aux états électriques
opposés que possèdent les atomes en présence.
L’ionisation les dissocient, ils s’éohapperaient
dans l’espace avec une grande vitesse en empor
tant leur charge. (Voir l’article du Dr Le Bon :
dans la Transformation de la matière et lumière
noire dans la Revue Scientifique, 14 avril 1900).
On pourrait croire tout d'abord que ces
substances émettent des corpuscules à la
manière des corps odorants qui envoient sans
cesse dans l'espace des atomes; mais les
propriétés que présentent ces émanations de
passer à travers les corps solides et de con
server leur charge d’électricité négativc,mon
trent que l’on est en présence d’une nouvelle
forme de la matière. Ce ne‘ seraient donc
même plus des atomes libres qui s’échappe
raient dans l'espace, mais des sous—atomes.
bien plus petits encore et animés de vitesses
prodigieuses. De même que dans un tube à
vide ces particules s’échappent de la cathode,
de mêmele radium en enverraitdansl’espace
d’une façon continue.La matière radio active
serait donc de la matière où règne un étatde
mouvement intérieur violent, de la matière
en train de se dissocier. S’il en est ainsi, le
radium doit diminuer de poids.Mais c'est ici
que, précisément, nous voyons un phéno
'mène tout à fait nouveau; en effet bien quece
corps émette sans cesse de la matière, ç’lne
perd pas ‘de son poids. La petitesse des parti
cules est telle, que bien que leur charge élec—_
trique soit facile à constater, leur masse est
absolument insignifiante. M. Curie a trouvé
par le calcul qu’il faudrait des millions
d’années pour que le radium perde un équi
valent en milligrammes de son poids!
Nous voici donc en présence d'une moda
lité impondérable de la matière, en présence
d’un fluide spécial au radium, qui vient
s’ajouter à ces états similaires que présen
tent déjà la matière radiante et les rayons X.
Mais ce n'est pas à. ces seules manifestations
que se borne notre connaissance de ce monde
nouveau. Le Dlr Le Bon a été conduit a recher
cher si la propriété des corps radio-actifs de
rendre l'air conducteur de l'électricité, ne
pourrait pas se retrouver dans d'autres subs-,
tances plus répandues, et.il est arrivé à cons
tater que presque tous les corps, à. des degrés
divers, donnent naissance aides émanations,
lorsqu'ils sont frappés par la lumière. On
constate qu'il se produit aussi des émana
tions pendant les combustions, dans cer
taines réactions chimiques et lorsqu'on fait
traverser l'air par des décharges électriques
oscillantes. ‘
Voici comment le Dr Le Bon résume ses
expériences que le défaut d'espace nous em
pêche de reproduire ici :
a Comme conclusion générale, nousppou
1
l
266
vons dire que sous l'influence de causes très
variées : lumière, réactions chimiques, élec
trisation, etc., les corps peuvent subir des
‘ états de dissociations, variables suivant les
corps, et variables aussi suivant les causes
qui les ont fait naître. La matière ainsi dis
sociée se manifeste sous forme de particules
infiniment petites, animées d’une immense
vitesse, capables de rendre lair conducteur
de l'électricité et de traverser les corps opa
ques aussi facilement que la main traverse
un liquide ou un tas de sable. Ces particules
représentent une forme de la matière tout (‘1'
fait différente de celle que la chimie nous a
fait connaître, un état nouveau où l’atome
lui même est probablement dissocié. Et
certes il ne saurait s’agirde propriétés appar
tenant uniquement à quelques corps spéciaux
tels que l'uranium, le thorium,le baryum,etc.
Ces corps ne présentent, commeje l'ai écritil
y a déjà longtemps, que des cas particuliers
de lois très générales. »
Nous voici-donc amenés, par les procédés
scientifiques modernes, à reconnaître l’exis—
tence incontestable des effluves de Reichen
bach, et cette fois le moyen employé pourles
révéler n’est plus l'œil d'un sensitif, c'est
l’éiectroscope, qui se décharge parce que ces
effluvcs rendent l'air conducteur de l'électri
cité. Nous engageons tous les chercheursà
faire la même expérience avec des sujets qui
présentent le phénomène de l'extérioris&tion
de la sensibilité, et nous croyons qu’on
obtiendra ainsi, a part le procédé photogra
phique, un second moyen de mettre en évi
dénce l'objectivité des émanations humaines,
que les expériences de M. Roches ont rendues
certaines.
Pendant un temps, on a cru que les‘ pro—
cédés hypnotiques supprimaient la théorie
du magnétisme animal et qu'il fallait bannir
absolument l'hypothèse d'un fluide se trans
mettant du magnétiseur à son sujet. Parce
qu‘il était possible de produire le sommeil
nerveux par la fixation d'un objet brillant, on
en avait conclu à. l'inutilité d'une action
magnétique quelconque. C'est une erreur
que la suggestion mentale à. grande distance
est venue détruire. Si l’on peut endormir, à
son insu, un sujet qui se trouve séparé de |
l'opérateur par des obstacles matériels, il est '
nécessaire que quelque chose sorte dumagné
tiseur, traverse la matière, se propage dans
l'espace et touche l’e sujet pour produire sur
JOURNAL. ou MAGNÉ’I‘lSME
lui le sommeil» Les expériences anciennes de
Du Potet, de Foissac, de Lafontaine, etc., ont
été reprises de nos jours par MM. Ch. Richet,
Héricourt, Dusart, Moutin, Gilbert, Pierre
Janet, Bolrac, etc. On ne peut donc nier qu’il
n'y ait positivement quelque chose qui s'exté
riorisc, qui transmette la volonté de l‘opé
rateur.‘C’est un transport d'énergie a dis
tance. ,
Nous savons maintenant que certaines
termes de l'énergie: lumière, chaleur, élec—
tricité, peuvent se‘ transporter dans l'espace
par 0ndulati0n5,'n0us verrons donc dans
l'action magnétique un mouvement dyna—
mique, dont la nature sera évidemment en
rapport avec le foyer d’où elle émane L'élec
tricité d’une pile ne peut se manifester au
dehors que si elle a un conducteur métallique,
mais l’étincelle d'un résonnaieur de Hertz
donne naissance a des ondes, et sous cette
forme, l'électricité voyage dans l'espace etse
propage en traversant des corps interposés,
qui arrêteraieüt le courant de la pile. Il ya
donc une sorte de mouvement plus favorable
qu'une autre pour les transmissions à grande
distance. La force magnétique ne se laisse
arrêter par aucun corps; elle agit indépen
da‘mment de la distance (1) et des obstacles.
Elle se rapproche donc des ondes hertziennes,
non seulement par la manière dont elle se
transporte, mais peut—être aussi par son
mode d’action sur le cerveau. Un sait que le
récepteur des ondes hertziennes est le tube
de Branly, formé par des limailles métalli—
ques. Lorsque l’onde le touche, ce tube
devient conducteur. Pour qu'il soit sensible à
une deuxième onde, il faut que l'état phy—
sique des particules de limaille soit changé,
ce qu'on produit par un léger choc. Or, le
cerveau humain est formé par des millions
de cellules qui, d'après Ramou y: Cajal, [or
ment des neurones, c'est—à—dire des unités
nerveuses, distinctes les.unes des autres et
qui ne sont pas anastomosées, comme on le.
croyait jadis, mais simplement contiguës.
On peut les comparer tout à taitaux grains
métalliques du tube de Braniy.
Lorsque la pensée se produitdans un cer—
(l) Voir les observations de la.Socie‘te’ de Recher—
ches psychiques, qui montrent que latransmis_
sion de pensée, quand elle se manifeste sous
forme de phénomènes télépnthiques, agit d’un
hémisphère a l'autre, entre deux êtres vivants
presque instantanément.
'— =—4.«;W .
JOURNAL DU MAGNÉTISME 267
veau, il y a destruction de la matière céré—
brale et mise en liberté d'une forme de l'éner
gie que l’on appelle nerveuse. Celle—ci a son
rôle dans l'organisme pour y susciter les
courants nécessaires à la production des
mouvements, ou à. l’association des idées.
Mais en même temps le périsprit vibre, et
suivant qu‘il est plus ou moins radiant, c’est—
à—dire plus ou moins extériorisé, ses vibra—
tions se répandent dans l’espace,comme les
vibrations d’une cloche se propagent dans
l’air. Alors, si deux organismes présentent
entre eux des analogies sympathiques, c’est
à-dire s'il existe dans ces deux organismes
des mouvements vibratoires de même nature,
comme .ceux de deux diapasons identiques,
ou de deux plaques de téléphones, le mou
vement de l’un ébranlera l’autre, il y pro—
duira des effets semblables à ceux qui lui ont
donné naissance. '
Puisque nous savons aussi que des locali
sations cérébrales existent dans le cerveau,
nous pouvons en conclure que chaque partie
de l’encéphàle a un mouvement dynamique
qui lui est propre, de sorte qu'à. chaque idée
correspondrait un mode particulier de mou
vement, et dès lors, nous pouvons supposer
que lorsqu'un genre particulier de mouve
ment s’extériorise chez le magnétiseur, il
détermine chez un individu en rapport avec
lui des mouvements périspritaux qui éveille
ront dans son cerveau des idées semblables.
L'action de la pensée transmise n’est pas
toujours immédiate.
Parfois l'intensité de ces transmissions est
insuffisante pour dominer le tonus vibratoire
des idées normales du sujet (de la même
manière qu'une voix faible n’est pas enten
due lorsque beaucoup de personnes parlent
très fort),mais s'il arrive un instant de calme,
l'idée qui était latente peut se faire jour, alors
la. transmission a lieu; c’est ce que l’on
nomme la suggestion mentale retardée. Le
rapport de l'inconscient au conscient n'est
donc que le passage d’un état latent àun état
actif, autrement dit le moment où un mou.
vement molétxulairepérisprital franchit le
seuil de la conscience.
Il ne faut jamais perdre de vue que l'aime,
pendant tout le temps qu'elle est unie au
corps, a besoin du cerveau matériel pour
Penser, et que le périsprit en est la trame
fluidique. Tout phénomène psychique, pen
dan!’ la in‘e,,a donchécessairemcnt des con
ditions matérielles ‘qui sont attachées au
fonctionnement organique. Lorsque l'on veut
agir à. distance, il faut se recueillir, concen
trer sa pensée pour amener un dégagement
partiel de l'âme et permettre à la vibration
périspritale, qui est le corrélatii de la pensée,
son support matériel, de s'extériori‘ser.
Que l’on ne croie pas qu’il ne s’agit ici que
de spéculations hypothétiques sans fonde
ment Il existe des faits matériels qui appuient
solidement cette manière de voir. Les expé
riences du D" Luys, sur-le’transport des états
morbidesaumoyen d’une couronne aimantée, '
montrent que le métal a subi des modifica
tions moléculaires en rapport avec le genre
de vibrations psychiques qui le frappait. Il
conserve ces modifications assez longtemps,
et lorsqu'on place cette couronne sur la tête
d’un autre sujet, elle lui suggère matérielle—
ment, par ses mouvements moléculaires, les
mêmes troubles mentaux qu’éprouvait le
premier sujet, autour de la tête duquel elle
avait été. mise. Voici le texte de la. communi
cation faite à la Société de Biologie par le
Dr Luys :
u Une couronne aimantée a été placée, il y
a plus d'un an, sur la tête d’une femme
atteinte de mélancolie, avec des idées de per—
sécution, agitation et tendance au suicide.
L'application de cette couronne sur la tête de
cette malade amena, au bout de cinq à six
séances, un amendement progressif dansson
état, et au bout de dix jours, j'ai cru pouvoir
le renvoyer de l’hôpital sans danger. Au
bout d’une quinzaine de jours, cette cou
ronne ayant été isolée à part, j‘eus l'idée’
purement empirique de la placer sur ‘la têfie
du sujet présent. ' '
« C'est un sujet mâle hypnotisable, hysté—
rique, atteint de crises fréquentes de léthar
gie. Quelle ne fut pas ma surprise de voir ‘ce
sujet, mis en état de somnambulisme, profé
rer des plaintes tout a fait les mêmes que
celles proférées, quinze jours auparavant,
par la malade guérie !
11 Il avait pris le sexe de la malade; il
parlait au féminin; il accusait de violents
maux de tête; il disait qu’il allait devenir
folle ; que des voisins s’introduisaient dans
sa chambre pour lui faire du mal, etc. En un
mot, le sujet hypnotique avait pris, grâce à. la
couronne aimantée, l'état cérébral de la
malade mélancolique.La couronne aimantée
avait donc suffisamment agi pour soutenir
268 ‘- JOURNAL DU MAGNÉTIfiME
l'influx cérébral morbide de la malade (qui
avait guéri) et pour se perpétuer comme un
souvenir persistant, dans la texture intime de
la lame métallique.
« C'est là un phénomène que nous avons
reproduit maintes et maintes fois depuis
plusieurs années, non seulement sur le sujet
ici présent, mais chez d'autres sujets. »
Comme bien on pense, ces expériences
furent accueillies avec scepticisme. Un raconta
que le Dr Luys se laissait grossièrement
berner par des sujets qui jouaient la comédie,
comme le font tous‘les hystériques. Il ne
fallait donc pas attacher d’importance à. cette
communication qui, si même elle reposait
sur des faits réels, pourrait tout au plus
montrer l'influence de la suggestion mentale
involontaire, mais nullement celles de vibra—
tions plus ou moins psychiques. Les choses
en étaient là depuis une dizaine d'années,
lorsque, tout récemment, une nouvelle décou—
verte vient d'établir que l'enregistrement
d’états magnétiques par une plaque d'acier
est un phénomène réel, et qu’il permet de
reproduire la voix humaine,longtemps après
qu'elle a été enregistrée, comme pourrait le
faire un phonographe qui conserve, lui, des
tracés visibles. Voici, en effet. la note que
nous trouvons dans la Revue scientifique du
14 juillet dernier :
« LE TÉLÉGRILPHONE. — Le Télégraphone,
imaginé par M. Poulsen, de Copenhague, est
une sorte de phonographe actionné a distance
par le courant électrique. C'est un phono
graphe électro-magnétique employé avec des
microphones et téléphones, de telle sorte que
les sons téléphonés d’un transmetteur; ou
téléphone, se trouvent fixés d'une façon invi
sible sur ce merveilleux appareil et peuvent
être reproduits a volonté par un récepteur
téléphonique.
« D'après Électrz‘eal Revieu*,.de Londres,
la principale différence avec le phonographe
ordinaire réside dans ce fait que, dans le
télégraphone, «l'écriture phonétique » des
ondes sonores n’est pas produite mécanique
quemcnt, mais seulement magnétiquement,
par l'intermédiaire d'un élecüo-aimant, la
surface d'enregistrement étant en acier ou en
nickel au lieu d'être en cire.
« Supposons Cet électro-aimant traversé
par un courant téléphonique; si on fait défiler
une bande d'acier juste devant ses pôles, la
urface de l'acier subira une aimantation per
manente plus ou moins forte suivant les
variations du courant téléphonique. La bande
d’acier ainsi influencée étantensuite‘déplacée
dans le sens convenable devant les pôles
d'un autre électro—aimant relié à un téléphone,
on conçoit que les courants variables dus aux
difl'érences d’aimantation de la bande d'acier
puissent faire vibrer le téléphone de manière
à. reproduire les sons enregistrés.
« Un très petit élebtro-aimant. de quelques
millimètres de long, suffit; on remplace
parfois la bande d’acier par une corde de
piano, mais alors on ne peut enregistrer la
parole que pendant un temps très court.Pour
l'enregistrement des conversations un peu
longues, on se sert, avec succès, d'une bande
d'acier de quelques millimètres de large et
de 1/20 de millimètre d'épaisseur, qui s’en
roule d'un rouleau sur un autre et enregistre
les sons au passage entre les deux rouleaux. n
Là, on ne peut plus arguer de su porcherie
ou de suggestions. Nous sommes en présence
d'un fait brutal. Un métal enregistre des
vibrations qui représentent la pensée expri—
mée par la voix humaine et la reproduisent
indéfiniment. Nous voici dans des conditions
analogues à celles du D? Luys. Dans son
expérience, c'était un cerveau qui produisait
des modifications dynamiques dans une cou
renne aimantée, et celle-ci, mise sur la tête
d'un autre sujet,lui transmettait des mouve—
ments, lesquels reproduisaieut la pensée
enregistrée Dans le télégraphone, c’est une
lame métallique qui enregistre les mouve
ments représentant la voix humaine et les
fait reproduire à un second téléphone.
On voit donc que l'action à distance d’un
homme sur un autre peut se concevoir très
bien aujourd’hui par des analogies scienti
fiques précises. Si nous.admettom que les
vibrations psychiques, c'est—é—dire périspri
tales, peuventemmcner avec elles les émana—
tions impondérables produites par notre
organisme, dans lequel se passent d'innom
brablés réactions chimiques, nous voici bien
près de la démonstration du fluide magné
tique, non plus comme substance sortant du .
corps, mais comme mouvement vibratoire
emmenant avec lui les particules matérielles
infiniment petites qui représentent l’od de
Reichenbach. Nous ne sommes qu'à l'aurore
de la sciencenouvelle :de celle qui aura pour
objet l'invisible et l'impondêrahle. Quittant
le terrain terre à terre, la recherche future
JOURNAL DU MAGNÉTISME 269
s'engagera de plus en plus dans la physique
et la chimie des fluides : alors nous lui pro—
mettons des découvertes grandioses, et entre
autres celles de l’àme, qui se dérobe aujour
d’hui aux yeux qui restent obstinément fixés
sur la matière, mais qui se révèle à. ceux qui
veulent pénétrer dans le monde suprapby
sîque, dont les splendeurs nous entourent de
toutes parts. (Revue scientifique et morale du
Spiritisme).
GABRIEL DELANNE‘.
-———mÿ+}æqæn——
DES AIMANTS EN THÉRAPEUTIQUE.
Les aimants ont beaucoup fait parler d’eux
au temps de Charcot et de Luys. Ces deux
neurologistes y voyaient des actions curati
ves ou organiques réelles, alors que l’Ecole
hypnotique de Nancy niait les affirmations
des Ecolcs de la Salpêtrière ou de la Charité,
attribuant tout a l’omnipotente suggestion.
, Babinski démontrait alors le-transîert des
contractures chez les hypnotisés sous l’ac
tion de l'aimant. Luys, à son tour, a la Cha
rité obtint des transferts morbides par des
couronnes aimantées placées sur la tête de
malades, puis de sujets sains, ces derniers,
éduqués et entraînés, ressentent les symp—
tômes de malades ignorés d’eux, placés en
dehorsde leur vue. Ajoutons de suite que
ces expériences étaient, au point de vue
scientifique, passibles de maintes critiques
et qu’elles n’ont pas été reprises depuis la
‘mort de leur auteur. Cependant les aimants,
tant pour la mesure de la sensibilité hypno
tique avec Ochorowicz ou de leurs propriétés
curatives avec le magnétiseur Durville, ou
de leur polarité analogue à celle du corps hu
main avec Chazarain, de Rochas. . . , ne sont
pas tombés dans un entier discrédit.
Les aimants ont d’ailleurs été appréciés
médicalement depuis longtemps et mon ami
le Dr Félix Brémond, vient de me communi-_
quer un livre du siècle dernier qui le démon
tre. Dans La Nature considérée sous ses
différents aspecls ou Journal des Trois rè
gnes de la nature, par M. Buchoz, docteur en
médecine, paru en 1778, a Paris, chez l’au.
teur, rue de la Harpe, prés celle de Richelieu,
Sorbonne et chez le libraire Saugrain, on
trouve cette Observation sur les effets de l'ai
mant, par M. Missa, D. M. F. (page 7, tome
HI). ‘
« Mme la marquise de'“, âgée de soixante
ans, et, par conséquent, dispensée de payer
le tribut qu’elle a coutume d’exiger de son
sexe, eut, pendant son temps critique. une
perte qui fut tout a coup arrêtée par la mort
inopinée de son mari. Cette révolution ex-‘
traordinaire donna lieu à un dévoiement qui
dura plusieurs années, à. de fréquentes in—
continences d’urines, accompagnées de dou
leurs, à des tremblements de tête, et à des
mouvements convulsit‘s dans les poignets,
dans les mains et dans les extrémités infé
rieures. '
« Elle ne tarda pas à éprouver ensuite les
accidents les plus graves, qui caractérisent
les maladies des nerfs, tels que les étrangle
ments du gosier, le défaut d’appétit, les di
gestions lentes et laborieuses, une insomnie
perpétuelle, accidents qui la conduisirent
peu à peu au dernier degré de marasme ;tous
les remèdes, quelque multipliés et variés
qu’ils fussent, n'avaient pu opérer sa guéri—
son.
« Enfin, on se détermine à lui conseiller
l’usage del‘aimant; elle en fit l'application
sur la nuque du col, aux poignets, a la ré
gion des reins et aux jarrets. Ce puissant t0—
pique fit disparaître, en peu de temps et
presque entièrement, tous les maux de la ma
lade; les fonctions de lestomac rentrèrent
dans l’état naturel, surtout dans le temps de
la digestion‘, l’incontinence se suspendit
aussi comme par enchantement, de manière
qu’elle put aller et rester dans les sociétés,
comme avant l'invasion de ses maux. avan—
tagedont elle était privée depuis plusieurs
années. ,
« Il est cependant bon a noter que les
tremblements reparaissent légèrement les
matins àjeun, quoique la.malade porte l’ai
mant, et qu’ils disparaissent en entier lors
que l’estomac est chargé d’aliments; mais
pour peu que l’aimant soit ôté, les tremble
ments se font sentir de nouveau comme
avant son application, soit que la malade
soit à jeun, soit qu’elle ait mangé. Au reste,
elle a recouvert son ancien embonpoint, ses
4 forces et l'intégrité de ses fonctions.
«Observons soigneusement que parmi les
pierres d’aimant montées et naturelles dont
elle a fait l’essai, deux seules lui ont réussi
quoi qu'elles eussent été portées plusieurs
270 JOURNAL DU MAGNË‘I‘lSME
années avec le plus grand succès par 10 cl
toyen généreux et bienfaisant qui les a pro—
curées. (Celle circonstance prouve que leur
vertu n'en était point altéré). Toutes les
pierres d'aimant qui étaient minces et de peu
de surface. n’ont point été utiles à le. malade.
« Ne pourrait—on pas conclure de cette ob
servation, que si l’aimant n’a pas toujours
le même succès, il faut l’attribuer en partie
ou peu de surface et d'épaisseur de la pierre
qui yest appliquée, ou à son peu de vertu
magnétique.
«Certains tempéraments et certains gen—
res de maladies n’exigeraient--ils pas un si—
mant plus puissant et plus énergique ?
« Ne peut—on pas dire qu il y a quelques
émanations du corps qui peuvent s'opposer
à l’elficacité de l’aimant, surtout dans les
personnes qui sont aflcctécs d'un vice parti
culier ‘! Nous avons eu lieu d’ôbserver chez
une malade que cette espèce de topique occa
sionnuit la fièvre, des sueurs froides et trou
blait les dl gestions. Nous connaissons même
une personne à qui l'aiment appliqué au
bras, dans l’espérance de guérir un rhuma—
tisme, a causé une excoriation et cavé la
peau.
u Enfin, l’application de l'aimant ne serait
elle pas fort utile dans les fièvres malignes, f
qui sont accompagnées de convulsions et de ‘
; vre,les électro-aimants notamment étant acsoubresauts dansles tendons, dans les points
de côté. les spasmes convulsif‘s et beaucoup
d’afl’ections rhumatismales et goutteuees, ;
dans les douleurs de crampes, comme dans
les rages de dents, etc.l Combien d'enfants
échapperaient à. la. mort, si les précieux effets
de l’aimant s’étendsient jusqu'aux convul—
sions que le travail de la. dentition leucoc
casionne "I »
Si l'on fait abstraction de l'enthousiasme
de. notre confrère Missa qui vivait à. une épo
que ou l’élcctricité et les aimants étaient très
en faveur avec les abbés Nollet, Berthollon,‘
Sans..., avec Marat..., on trouve dans son
observation‘ des notions exactes. On y ‘voit
notamment que les affections nerveuses doi
vent bénéficier du traitement aimanté. On y
constate, en outre, que fort judicieusement
l’autcur estime que l’intcnsiteîw, la face de l’ai
munit ne sont pas sans influence, notions au—
jourd'hui incontestables en électricité. L’in
fluence curative de l’aimant ne se peut, non
plus, à. l’hcurc présente, raisonnablement
nier, vu l’importunce qu’ont pris. depuis
Boudet de Paris, les courants de décharge
des condensateurs mis en court circuit avec
dérivation au patient. On sait que celui-ci est
placé au centre d’un soléno‘idequ’il ne touche
nullement, alors cependant que les courants
circulaires et parallèles qui l'entourent agis
sent sur lui, développent en son organisme
des courants induits, les courants de haute
fréquence, cette autoconduction, pour em
ployer les noms récents qu’on leur a donnés
sont analogues, d’après la. théorie d’Ampère,
aux courants soléno‘idaux, particulaires, de
l'aimant. Le soléno‘ide autoconducteur pré
sente d’ailleurs, comme l’aimant, une zone
médiane, neutre ou à. peu près, électrique
ment parlant.
Sans vouloir entrer, d’ailleurs, dans des
considérations scientifiques, ici hors de pro
pos, la seule chose à discuter, quant à. l'ana
logie, voire l’identilé d’a.ction, des courants
de l’aimant ou des courants dits de haute frév
quence, serait l’inteusité. Mais qu’on ait des
aimants assez puissants, que ceux—ci soient
appliqués sur la. peau, et l’action devient in—
déniable. Assez de phénomènes physiologi
ques et curatifs se sont d'ailleurs produits par
l’aimant depuis un quart de siècle pour que
tous ne puissent être attribués à une simple
action suggestive, maisbien‘ aides influences
réelles. L’étude méthodique en estâpoursui
tuellement maniables et graduables à volonté.
Si nous prenons un domaine voisin, nous
verrons que dans la thérapeutique oculaire
l’aiinant aura une action. immédiate pour
l’emlèvement des parcelles métalliques proje—
tées dans l’œil, qu’un forgeron, un artisan
‘ quelconque, maniant le fer ou l’acier,‘se soit
i introduit involontairement une particule du
métal qu’il emploie, et l’nimämt bien dirigé
amènera au—dehors, grâce à. ses propriétés
attractives, le corps étranger. Un électro‘
aimant, ter—doux qu’un courant électrique
doué de vertus magnétiques,agira de même.
Ain‘si M. Turk a. étudié l'action du petit ai
ment de Hirschberg et du grand aimant de
Haab sur des éclats de fer qui avaient été in
troduits dans des yeux de porc. Quand on
place ces deux aimants à. 1 millimètre du
corps étranger, leur action est sensiblement
égale ; mais lorsqu’on les éloigne, on constate
que l’action du petit aimant disparaît rapide—
ment, tandis que celle de l’aimunt de Ha«ah
subsiste même à. une grande distance.
_,4._.___
JOURNAL DU MAGNÉTISME 271
Le premier de ces aimants n’est donc uti—
Iis'able que si l’on peut approcher à. 1 milli
mètre de l'éclat de fer sans léser le corps vi
. tré. Chaque fois que cettecondition ne pourra
être réalisée, on devra recourir à l’aimant de
Haah. Il faut. seulement avoir la précaution
de ne pas approcher d’embléc ce dernier trop
près des fragments métalliques, de crainte
que ceux-ci, en se précipitant brusquement
sur l’aimant, ne provoquent quelque déchi
rure intra-oculaire (Soc. de médecine berli—
noäse, 27 juin I900).
Mais aujourd’hui, avec les rayons X, il va
mieux encore. On peut étendre aux membres
cette propriété de faire sortir un éclat de mé
tà.l magnétique qui y aurait pénétré. J’ai re._
produit, en mon traité de Radiographie, pre
mier enseignement des rayons X à l’Ecole
pratique de la Faculté de médecine de Paris, '
1897, les faits suivants:
«Nous donnons —y disai—je —la première
observation qui n’a aucun rapport avec notre
sujet -.— ici dans notre domaine d’étude, pré
cédant ce que nous disions quelques lignes
plus haut — parce qu’elle a inspiré la secon
de, laquelle'a guidé la radiographie. M. Sil
vanus, P. Thompson, dont nous avons cité
les écrans et les théories,parle dans son livre
l’Elecfro—Aimant, du cas d’un forgeron frap
peut sur un pic neuf et atteint à l’œil gauche
par un fragment détaché de l’outil. Cefrag—
ment. dit-il, arrivajusqu’à la sclérotique, à
6 millimètres environ de la cornée. « L'hom
me ressentit, sur le moment, peu dedoulcur;
mais deux jours après survinrent une vive
souffrance et une grande irritation, avec
obscurcisscment de la vue,non seulement de
l’œil malade, mais des deux yeux. Il fut en
voyé, le 10 décembre, à. l’infirmerie de Cardifl‘,
où on l’examina. On trouva une petite lésion
au point où le fragmentavait pénétré, du côté
interne, et l’examen ophtalmoscopique révéla
la position du fragment qui s'était planté
dans la rétine, à. la partie supérieure externe
de l'œil. La trace qu’il avait laissée en tra
versant l’humeur vitrée se distinguait égale
ment par de petites opacités. L’œil indemne
présentait des signes très nets d’irritation
sympathiques. Le jour suivant, on procéda,
sous l’action de l'éther, à un léger élargisse
ment de la blessure pour permettre I’intro
duction du pôle de l’électro-aimant. On le fit
pénétrer à travers la chambre vitreuse en
suivant, autant qu’on pouvait_le présumer,
la direction originairement prise par le mor—
ceau d’acier. La première fois, l’instrument
fut retiré sans résultat; mais à. la seconde
tentative, le petit fragment d'acier sortit a
travers la blessure à la remorque du pôle ».
Il ne s’échappa qu'une gouttelette d’humeur
vitreuse, et l’œilfut bandé après un panse
ment antiseptique. Au bout d’un mois, le
forgeron était guéri.
«Chez un malade diabétique et ayant par
suite de bonnes raisons de redouter une
_ opération, on utilisa le même procédé pour
extraire un fragment d'aiguille décelé dans
un pied par les rayons de Rœntgen.
L’aiguille étaitentréc deux fois auparavant,
et la. position en fut déterminée par deux ra
diographies faites l'une à plat, lautre de
profil. «Nous primes rendez-vous, écrit alors
M. Radiguet, pour le 9 décembre (1896), et,
assisté du D“ Néquet, au moyen d’un écran
au platino cyanure de baryum, nous vérifié
mes a nouveau la place de l'aiguille laquelle
était située au niveau de l’articulation méta—
tarso-phaiangienne du pouce du pied gauche.
J’employai un électr‘o-aimant très puissant;
grâce a I’écran, je voyais ce que je faisais et
n’avais pas de surpriseà redouter, l'appareil
pouvant supporter. sans échauffement sensi
ble un courant de 20 vols et 7 ampères. La
première séance dura une heure; nous cons
tatàmes que I’aiguilleavaithougé de plusieurs
millimètres: le lendemain, après une heure
et demie, l’aiguillejaillitvers l’électro-oimant
par le trou où elle étaitentrée. C’était un frag
ment d’aiguille n° 10, ayant exactement un
centimètre de longueur, côté du chas. Il ne
s’ècoula pas une goutte de sang. »
A la Société de chirurgie de Lyon (séance
du 29 juin 1900), nous trouvons une commu
nication un peu dillérente, mais non moins
intéressante, pour un clou en fer de 53 milli
mètres de longueur, retiré des bronches
loba-pulmonaires par l'électro-aimant et la
trachéotomie, par M. Goullioud. Ce corps
étranger avait pénétré dans les voies respi
ratoires d’un enfant de 20 mois. Il y était
reste’ deux mois environ sans provoquerd’m~
aident. M. Garel,qui soignait ce petit malade,
fit pratiquer par M. Goulloud une trachéoto—
tomie et introduisit dans la trachée ainsi
ouverte l’cxtrémite’ effilée d’un puissant élec
tro-aimant. Le clou se précipita immediate—
ment sur l’instrument qui I’attirait.
Il siégcait,comme le démontre la radiogra
273 JOURNAL DU MAGNË'HSME
_ dire autant de la préhension directe par les
phie faite par M. De'stot, l’éminent radiogra—
phe lyonnais, dans les premières bronches
du côté droit et semblait bien avoir quitté
entièrement la trachée. Cette observation a
été présentée à. la Société des Sciences Médi
cales, par M. üarel, avec tous les détails
qu’elle comporte; mais M. Goullioud a cru
devoir signaler à. la Société ce moyen, qu’il
croit inédit, d'enlever les corps étrangers des
voies respiratoires profondes. Le succès a
été complet et cette méthode ne saurait, en
effet, provoquer d‘accidents. On n’oserait en
pinces de semblables corps étrangers.
J’ai esquissé ainsi rapidementles différents
aspects de la question des aimants en théra—
peutique; elle est loin d'être épuisée, mais
telle qu’elle est et malgré son ancienneté,ellé
mérite encore maints travaux pour progres
set‘ et donner tout ce qu’on est en droit d’en
attendre! (Archives de Thérapeutique.)
Dr Fovmo DE COURMELLES
-—-—-d-æin-——-_
LE MASSAGE
\
(Suite)
Dans tous les cas, il faudra se rappeler
que la séance de massagê doit être facilement
supportée et que, celle-ci terminée, le malade
doit éprouver de la satisfaction et du bien
être.
Il sera bon, après les diverses manœuvres,
de maintenir l’articulation par une bande de
flanelle modérément serrée.
On entend par luxation‘le déplacement per—
manent des surfaces d’une articulation avec
distension ou déchirure plus ou moins
grande des diverses parties de son appareil
ligamentaire. On peut commencer le massage
d’une articulation luxée puis réduite, c’est-à—
dire dont les surfaces articulaires ont été rc—‘
mises au contact normal, dès le lendemain
du jour où cette opération, cette réduction a
été faite. Exception toutefois serait faite s’il
y avait plaie importante, inflammation vio—
lente.
Les mouvements passifs devront être com
mencés le plus tôt possible, ils devront être
naturellement très limités au début, mais on
arrivera rapidement par cette mobilisation
précoce a obtenir du malade l’exécution de
mouvements actifs. Si l’articulation s’enflam
malt, il faudrait cesser le traitement de la
luxation pour s'occuper de celui de l’arthrite
qui se déclare. Les manœuvres de massage
pour une luxation sont celles du massage de
l’entorse.
Raideurs articulaires. — A la suite des
lésions que nous venons de décrire et lors
que celles-ci ont été négligées ou que leur
traitement a été mal dirigé ou à la suite de
lésions inflammatoires traumatiques, diathé—
siques quelconques, on peut constater ce
qu’on appelle des raideurs articulaires.
Ces raideurs sont plus ou moins pronon
cées; elles vont de la simple gêne à une anky
lose presque complète, elles sont ou non ac
compagnées de douleurs.
Ces raideurs sont dues à la rétraction de
toutes les parties molles qui entourent l'arti
culation (tendons, ligaments, capsule fibreuse
articulaire) et a des exsuda’ts intra ou péri
articulaires. Plus on retarde I’application du
traitement, moins il faudra compter sur le
succès.
Les progrès sont du reste très lents. Un
massage de plusieurs mois est parfois né
cessaire pour rendre de la souplesse à tous
les tissus rétractés et favoriser, et l’aide des
mouvements passifs, la résorption des
exsudats. _
Une fois de plus, nous répétons, pour ne
plus le redire. qu’en cas d’inflammation aiguë
de l’articulation il faut généralement s’abs«
tenir de masser.
L’effleurage et les pressions pratiqués sur
l'articulation de l'épaule s'étendront de la ré
gion moyenne du bras à la base du cou, en
contournant l’épaule en avant, en arrière et
en dehors. En raison de l'épaisseur des cou«
ches musculaires de la région, elles seront
pratiquées a l’aide du talon de la main et de—
vront être suivies de pétrissage et de hachu—
res. Le massage proprement dit Sera suivi
de mouvements passifs. Il faut que ces mou—
vements, dit Brousses, aient pour centre l'ar
ticulation de l'épaule. Il est indispensable
que l'omoplate soit maintenue dans une posi
tion fixe: pour cela le malade est couché sur
le lit. L’épaule est maintenue soulevée parun
coussin carré et dépasse un peu le bord du
lit. Le masseur assis sur un tabouret à. hau«
teur du lit, engage son genou dans le creux’
de Vaisselle du malade et le plus loin possi
_ ÿ‘ç__._a
- JOURNAL DU nominaux 273
blé, tandis que d’une main il coiffe pour ainsi
dire l’épaule qu'il maintient fortement com
primée contre son genou. De l’autre main il
saisit le bras du malade a la hauteur du poi
guet et lentement, sans à coups, mais en dé
ployant toutefois une certaine force, il re
pousse le bras en dehors de manière à. l'éloi
gner de plus en plus du corps et a le reporter
le plus près possible de l’horizontal (attitude
maxima). Le masseur devra utiliser la même
attitude pour exécuter la série des autres
mouvements.
Au coude, il faudra pratiquer le massage
tant sur la région antérieure que sur la ré
gion postérieure. En avant, les pressions fai
tes avec le plat des pouces devront être mo
dérées au niveau du pli du coude surtout et
sur la partie interne du bras.
A la région postérieure de l'articulation, on
reconnaît facilement deux gouttières séparées
par une éminence osseuse.
C’est dans ces gouttières que le plat des
pouces doit remonter. Ceux-ci réunis au—
dessous de l’articulation se séparent au ni
veau de la saillie osseuse ou olécràne et se
rejoignent au-dessus. v .
C’est en exerçant des pressions au niveau
de ces deux gouttières, le bras étant saisi à
pleines mains (quatre doigts de chaque main
et les pouces dans les gouttières) que le mas—
seur pourra utilement agir sur les épanche
ments intra-articulaires., Naturellement, le
massage devra intéresser les muscles qui du
poignet vont aboutir au coude ou qui de
celui-ci gagnent l’épaule. '
Les mouvements de flexion et d’extension,
soit passifs, soitactifs,termineront la séance .
Pas d’autre règle spéciale pour le massage de
l’articulation du poignet. Avoir soin d’utili
ser surtout le plat des pouces pourbien péné
trer dans les interstices tendineux.
L’effleurage et les pressions méthodiques
doivent s'étendre j usqu’à la région moyenne
de l’avant—bras et être faits sur les quatre
côtés de la région. Le malade aura donc a
modifier sur le coussin où est placée sa main
la position de son poignet, de façon à. présen
ter successivement au masseur les régions
antérieure, postérieure, interne et externe.
A la hanche le massage est difficile et pé
nible étant données les fortes masses muscu
laires qui entourent l’articulation coxo
fémorale.
Il faudra donc masser à pleines mains, pé
trir fortement et, au lieu du plat des pouces,
se servir, pour les pressions profondes, du
talon de la main, des poings fermés. .
On évitera la force, à. plus forte raison la
violence, au niveau du pli de l’aîné. ‘
De même qu'à l’épaule il faut avoir soin
que les mouvements, soit passifs, soit actifs,
se fassent bien dans l'articulation malade.
En effet, tandis qu’à. l’épaule les mouve
ments peuvent se faire en mobilisant l’omo
plate, au lieu de l’humérus, a la hanche c'est
le bassin qui peut se mouvoir au lieu du fé
mur, c'est pourquoi, si l'os de la cuisse pré—
sente à son articulation des adhérences résis
tantes, il faudra faire maintenir solidement
le bassin par un aide.
Pour pratiquer les mouvements, le masseur
doit, d'une main, saisirla jambe au niveau du
coude-pied, de l’autre le fémur près du genou,
plier la jambe sur la cuisse et fléchir celle-ci
sur le bassin. ‘‘
Au genou, les manœuvres seront les mê
mes qu’au coude, c'est—à-dire que la rotule
tenant lieu ici de l’olécràne, ce sera dans les
gouttières latérales que sa saillie détermine,
que seront faites les frictions et les ‘pressions.
En arrière, au niveau du creux poplité, les
manœuvres seront exécutées avec beaucoup
de douceur.
L’articulation du genou est souvent le siège
d’épanchements importants, c'est en massant
à‘ pleines mains la face antérieure que l’on
obtiendra la résorption de ces exsudats.
Au cou-de-pied enfin, au niveau de l'arti
culation tibio-tarsienne, le masseur trouvera
latéralement deux saillies osseuses, la mal
léole externe et la malléole interne. vulgaire
. ment appelées chevilles, de chaque côté des
quelles il devra promener ses pouces ou les
pulpes rapprochées de ses autres doigts,
après avoir toutefois pratiqué l’effleurage de
toute la région articulaire. En arrière, le gros
tendon qui part du talon gagnant le mollet,
le tendon d’Achille, sera pris avec soin entre
le pouce et l'index qui pratiqueront le mas
sagede l’origine inférieure du tendon jusqu’à
sa disparition dans les muscles du mollet.
Cette articulation tibiO-tärSienne est le siège
le plus fréquent de l’entorse, et ce que nous
avons déjà dit de celle-ci nous dispense de
nous étendre davantage sur le massage du
cou-de—pied.
JOURNAL DU MAGNÉTISME
Avant de terminerce chapitre du traitement
des raideurs articulaires, rappelons que la
région massés doit être placée de telle façon
que les muscles soient toujours en état de
relâchement complet, que les mouvements
actifs et passifs doivent accompagner les
Séances de massage, mais qu'il faut au début
être très attentif pour ne point provoquer par
une mobilisation, le plus souvent trop bru
tale, et non pas trop précoce, une inflamma—
tion subaiguë ou aiguë; qu’enfin les frictions,
pressions, applications, etc., toujours très
douces au début de la séance doivent dépas
ser au—dessus et au-dessous la région en
traitement.
Après le massage, l’articulaiion est ou non
douchée, badigeonnée ou non d'un liniment,
entourée ou non d’un pansement, suivant les
prescriptions du médecin traitant, que le mas
seur devra rigoureusement exécuter.
(A suivre)
Dr 0' FOLLOWELL
—-——«’———
CONGRÈS
SPIRITE & SPIRITUALIS’I‘E
mrnnunnownn de 1900
Le Congrès a tenu ses assises du 10 au 27 sep
tembre inclus, àl’hôtel des Agriculteurs de France,
_au milieu d'une affluence considérable de magné—
tiseurs et de mngnétistes, de spirites, d’hermé—
tiques, de théosophes et de spiritualistes indépen
dants, venus là pour défendre leurs idées person
nelles ou en qualité de délégués de Sociétés ou de
groupes de toutes les parties du monde qui repré
sentaient ensemble plus 60.000 adhérents.
Le Conyrès, toutes sections réunies, procéda, le
16 au matin, à la nomination de son bureau, qui
fut ainsi composé à l’unanimité :
M. Le’on DENIS (Spiritisme), président;
M. DURVILLE (Magnétisme). vice—président ;
M. GILLABD (The’csophie), —
M. le Dr Enmussn (Hermélz‘sme), secrétaire gé
néral.
A la séance du soir, ayant été admis que le Ma—
gnétisme devait servir de base à l’édiûce spiritua—
liste, la parole fut d’abord donnée à. M. Dunvflla,
qui prononça une allocution dans laquelle il dé
montra le bien—fondé de cette affirmation; puis,
ce furent successivement MM. Léon Denis, Gillard,
Encausse et les délégués étrangers qui eurent
successivement la parole pour exprimer leur pen
sée au sujet de cette grande manifestation spiri
tualiste.
A partir du 17 jusqu'au 26, chaque section se rén
nit isolément. La Section .spiræ‘le eut une réunion
matin et soir ;la Section magnétique et la Section
hermétique eurent chaque jour chacune une
séance; et la Section lhéosophique se réunit trois
ou quatre fois seulement. Le 27, en deux mémo
rables séances, le Congrès, toutes sections réunies,
acheva ses travaux par le résumé de chaque sec
tion, la lecture de leurs Conclusions et de leurs
vœux, qui furent admis à l’unanimité.
' Le soir, à 8 heures, un banquet fraternel de
160 couverts environ, réunissait les plus dévoués
qui, en sablant le champagne, entre les touts,
attestérent une fois encore l'importance du mouve—
ment spiritualiste et son action bienfaisante ‘a tous
les degrés de l’échelle sociale.
Le compte-rendu des travaux du Congrès de
vant paraître prochainement en un énorme in
octavo qui orientera désormais l'humanité vers le
but qu'elle doit atteindre, nous ne ferons aucune
analyse des travaux qui ont été exécutés pendant
ces douze jours mémorables.
Pour nos lecteurs, magnétiseure et magnétistes,
nous disons seulement que la présidence d'hon
neur de la Section Magnétique a été accordés à
l'unanimité à MM. le colonel de Rochas, le comte de
Constantin et (l’électrologue)de Nârkiewicz Iodko;
et nous reproduisons les Conclusions et le Vœu
émis à l'unanimité par la Section magnétique, 0!
ratifié le 27, en séance plénière du Congrès.
CONCLUSIONS
Il résulte des travaux de la Section magnétique
que :
I
Le Magnétisme est un agent physique soumit «'L
des [0l8 analogues à celles qui re'gz’ssenl la cha
leur, la lumière, l’e’leclricîæ‘.
Il
Le Magnétisme humain possède réellement les
propriétés curatives of/irme'es depuis plusieurs
siècles par les mugnélz‘seurs, et son application
au traitement des maladies ne présente aucun
danger.
III
Le Magnétisme ne doit pus être confondu avec
l’hypnotisme dont il di/î‘êreessenliellenænl.
IV
Le Magnétisme professionnel doit être exercé
par des praticiens instruits, bien portants au
physique et d'une moralité irréprochable; mais il
peut aussi être pratiqué avantageusement par‘
certains magne'tiseurs peu instruits, bien doués
au point de vue magnétique, et animés du désir
de faire le bleu.
__ V
‘ Le Magnétisme peut surtout rendre de grands
JOURNAL DU MAGNÉTISME . 275
services au sein de la famille; car, dans un
grand nombre de cas, l’homme peut être le me'—
deoin de sa femme; cette—ci, le médecin de son
mari et de ses enfants.
VI
Le Sommeil provoqué n'est pas nécessaire dans
le traitement des maladies par le Magnétisme;
et la suggestion ne peut rendre quelques services
au magnétiseur‘ qu'à la condition d’e‘trc prati
que'e sous la forme d’une douce persuasion et sur
tout d’après les connaissances approximatives
des modifications qui doivent survenir dans la
cours du traitement.
Vmu
Considérant .‘
1° Que les magnétiseurs possèdent de puissants
moyens de guérison que la médecine otficiellc ignore
ou méconnaît;
20 Que les dispositions préliminaires qui consti
tuent l’esprit de la loi du 30 novembre 1892 sur
l'exercice de la médecine en France fixent assez les
limites de la pratique du Massage et du Magné
tisme; _
Le Congrès spirite et spiritualiste international
de 1900, réuni à Paris du 16 au 27 septembre
émet à l'unanimité te vœu suivant:
LA PRATIQUE DU Mmssmcn m‘ on MAGNÉflI‘M‘B nou
masmx mans AU MÊME Tirnn QUE L.\ GYMNASTIQUE
MÉDICALE B.L rJnmnormämris.
Pour le cas où, contre toute attente, la Cour de
Cassation infirmerait l'arrêt de la Cour d'appel
d’Angers, la Commission exécutive chargée de la
publication des travaux du Congrès, est autorisée
à l'unanimité à substituer le vœu suivant au pré
cèdent:
La pratique du Massage et du Magnétisme ap
plique‘ (‘t l’hygiène et au traitement des maladies
doit être définie par un amendement à. la toi du
30 novembre 1899 sur t’cæcrcicc de la médecine.
MW‘
Pour assurer la publication des travaux de la
Section magnétique, analyser les mémoires, recti
tier_ou compléter les procès-verbaux, la commis
sion suivante, choisie à l'unanimité, parmi les
membres habitant Paris est ainsi composée :
Mme ARNOULD, MM. Bônssnsu, BONNABDOT,
BOULEAU, DÉMARES’I‘, Doum. DUEVILLE, Fssws DE‘
CHAMPVILLE, Gnsvms, ltmussnn, LEFÈVRE. Omsrn,
Pnumn, SOUBY et Tuosms.
La Société Magnétique de France est chargée de
l'organisation du prochain Congrès magnétique
ou de la Section magnétique du Congrès spirite et
sparituætista. . '
Au 25 juillet, le montant de la souscription à la Sec
tion magnétique s'élevait à la somme de . 723 fr. »
Nous avt‘ns reçu depuis :
MM. le D* Ionso, 2:’) fr.; Orrmvu, 12 fr.; Toursr,
12 fr.: RAMEL, 12 fr.; ME’I‘1‘ÉR. 12 fr.; CARRÉ, 12 fr. :
DE Rocnss, 12 fr.; Dr Snnvsmo, 12 fr.; DENIS, 12 fr.;
DËMAREST, 12 fr.; HÊNOT, 12 fr; Hsussnn, 12 fr.;
MÈLION. 12 fr; LORENZA, 12 il‘; CATTUCCI, 12 fr.; DE
GRÈVE, 12 fr.’. PHILIPPE, Il fr.; MONTEAU, 6 fr.; Luoms,
5 fr.; PÊ'I‘RE, 3 fr.; Boucrmr. 2 fr.; Mmes RAMA, 10 fr.;
ARNOULD, 6 tu‘; Dsurrnn, 2 fr. ; M. Foumz, 12 fr.
Total, à la clôture du Congrès 985 fr. I
——4€fitä>‘*—
La publication de l'ensemble des travaux du
Congrès constituera un document de la plus haute
importance que tous les partisans du ‘Magnétisme
et des diverses branches du Spiritualisme van-t
dront posséder. En conséquence, nous prions no
lecteurs et abonnés qui n’auraient pas versé 12
francs, pour recevoir cette publication, de vou
loir bien nous les envoyer, dans le but de race—
voir, en un très gros volume, lestravsux complets
des quatre sections réunies du Congrès. Nous en
accuserons réception par la voie du journal.
—-ä+’c
ÉCOLE PRATIQUE
DE MAGNÉTISME ET DE MASSAGE‘
Enseignement supérieur libre. Autorisation en date.
du 26 mars 1895.
PROGRAMME DES COURS
ENSElG‘NIMEN‘l‘ on PREMIÈRE‘ umâs
(Diplôme de .Magræ’tiseur praticien)
Histoire
Dans 1'Antiquité. Notions. En Egypte. Gué
risons dans les temples, les onéiropoles, les
monuments. — En Grèce. Les songes, les oracles,
les sibylles et la. divination; Homère, Pythagore,
Socrate, Pluton, Aristote, Hippocrate, Pyrrhus,
Apollonius de Thyane. — A. Rame. Ciceron et
la divination. Les ophiogènes. Pline, Plante et
l’Amp/u‘trion; Trajan et le dieu d‘Héliopolis;
Asclépiade, Celso et les frictions. Simon le magi
cien. -— En Israël. Moïse et l’imposition des
mains; les prophètes et la divination; Elie et la
résurrection du fils de la veuve de Sérapta; Elisée
et la résurrection de l’entant de la. Sunamite.
Les guérisons de Jésus et les procédés qu'il em
ployait.0pinion de Celse sur ces guérisons. Chez
les premiers chrétiens. Les guérisons opérées
par Saint Paul; Saint Martin de Tours, Saint
,Grégoire. Les reliques des saints et les‘ fausses
. reliques.
276 ' ' JOURNAL DU MAGNÉ’I‘1SME
Au Moyen-âge. Notions. — Alexandra de Tralles,
Avicenne, Arnaud de Villeneuve, Albert le Grand,
Roger Bacon, Ficin, Pomponace, Agrippa, Para
celse, Goclénîus, Van Helmont, Robert Fludd,
Kircher, Maxwel, Greatrakes, Cagliostro. La
Sorcellerie et les possessions; les trembleurs des
Cévennes ailes convulsionnaires de Saint-Médard.
Les rois de France touchant les malades.
Mesme‘r et ses élèves. — Mesmer : ses débuts,
ses démêlés avec le P. Hell au sujet de l'applica
tion des aimants, ses 27 propositions, son baquet;
ses relations avec le gouvernement; Deslon, Ber
gasse, Duval d’Espremesnil, Court de Gébelin
et les souscripteurs de Mesmer; la. Société de
l’Harmom’e. Commissions de l’Académie des
sciences et de médecine, rapports de Bailly
(Rapport public, rapport secret) et de la So
ciété royale de médecine (Rapport de L. de
Jussieu). Les ouvrages de Mesmer. sa fin. -—
Ses élèves : les frères de Puységur et la dé
couverte du somnambulisme; l’arbre de Bu
zancy. Lavater, Gilibert, 'I‘ardy de Montravel,
Ch. Villers, le général Sauviac, le chevalier de
Barbarin, etc., etc.
Sous l’i‘.mpire,la Bestauration,et jusqu'envers 1 839.
—— Pétetin et l'électricité animale. Despine et ses
cetaleptiques, Deleuze et sa théorie. Le Magne’
tisme à l'Acade‘mie de médecine: En 1825: Foissac
et Husson; en 1837; Berne. et Dubois (d’Amiens);
le prix Burdin : Hublier et Pigeaire; Teste,
Cornet. Les magnétiseurs de l'époque : De Lau
sanne, d’Hénin de Cuvillers, le marquis de Puy
ségur, Dalloz, Chardel, Bertrand, Noizet, du
Potet, etc.. Les Savants : Laplace, Cuvier, Arago,
Georget, Rostan. Les philosophes : de Massias,
Œgger, Azaïs. Les adversaires du Magnétisme :
Dubois (d'Amiens), Mabru, Fiard, Fustier, Frère,
\«Vurtz. — Les journaux magnétiques et les prin
cipaux ouvrages de l’époque.
Depuis 1840. —— Le somnambulisme à la Cour
de Rome. Les Magnétiseurs de l'époque : Du
Potet, Ricard, Aubin Gautier, Lafontaine, Char
pignon, Teste, Loisson de Guinaumont, Olivier,
Hébert(de Garnay), Bauche, Beaux, Morin, Gentil,
Cahagnet,_Tony-Moilin, Tony-Dunand, etc. Les
savants : Chauvet, Toutain, Bersot, L. Figuier,
de Reichenbach. Les philosophes Coyteux,
Lamenais. Les théologiens : Lacordaire, Loubert.
Les adversaires : Machet, d‘Alvimare. — Les
thèses de médecine: Saura, Lang.—Les journaux
et les principaux ouvrages de l’époque.
Les magnétiseurs spiritualistes et les spirites. —
Deleuze et le docteur Billot; La voyante de
Prévorst et le docteur Kerner, Cahagnet, Piérart,
Allan-Kardec, Paul Auguez. Les médiums gué
risseurs. Les journaux spirites et les principaux
écrits.
L'hypnotiume. — Burq et la métallothérnpie.
Faria, Braid et Lafontaine; Azam et Rroca;
Philips (Durand de Gros) et l’électrobiologie.
Charcot et l’école de la Salpêtrière. Liébeault et
l’école de Nancy. Luys et le magnéto-hypno
tisme. La suggestion Tous les eflets de l’hvpno
tisme et les moyens employés pour les produire
étaient connus des magnétiseurs.
Classique — BmxsL. — Histoire et Philosophie du
Magnétisme. — Un tiers environ du premier volume,
contenant le développement des deux premiers para
graphes; t'out le second, contenant la partie contem«
poraine.
t
Physique magnéflqua
Principes généraux du Magnétisme. — Considé—
rations sur l’action que les individus exercent les
uns sur les autres. Les agents physiques: théorie
de l’émission; l'éther et la théoaie dynamique;
transformation des forces physiques; Définition
du Magnétisme, étymologie du mot; la sensiti
vité et les sensitifs, le Sensitivomètre. Comment
trouve-t-on les sensitifs ?
La Polarité dans la‘ Nature. — Du rôle de la
volonté dans la production des effets magné—
tiques; cause physique, cause psychique. Polarité,
F.iÏets physiologiques du Magnétisme. Les sensa«
tions réelles et les sensations imaginaires.Ce
qu’éprouvent les sensitifs sous l'action du Magné
tisme. Les états du sommeil.
Magnétisme humain—Polarité du corps humain ;
Polarité d'ensemble, Polarité secondaire; Action
des yeux. Action du souffle. Polarité des gau
chers. Polarité des sexes. Action du squelette,
Automagnétisaiiou. Action physiologique de l'eau
et autres corps magnétisés. Aimantation par le
contact humain.Le Magnétisme ne peut être con
fondu avec les autres agents de la nature. Compa
raisons.Leslois physiques du Magnétisme humain.
Magnétisme de l’Aimant.Prlneipes dephysique.—
Polarité du corps humain démontréeparl’aimant.
Propriétés physiques de l'eau et autres corps ma
gnétisés par l'aimant. Force physique et force
physiologique de l'aimant. Réflexion, rétraction.
conduction, corps isolants; analogies avec le
magnétisme humain. Lois.
Magnétisme de laTerre. Principes de physique. —
Action physique du courant magnétique de la.
terre. Agent physique et agent physiologique,
Pourquoi les sensitifs sont mal à leur aise à l'é—
glise. Position que l’on doit prendre par rapport
au méridien. Les lois du Magnétisme terrestre.
JOURNAL DU MAGNË'I‘ISME 277
Magnétisme de l'Electricité. Principes de plu/
sique. —— Electricité statique. Le Magnétisme dé
gagé par les machines à frottement; électricité
développée par les chutes d'eau. Électricité dyna- 3
mique : le Magnétisme dégagé parles piles; cir
cuit fermé, circuit ouvert. Analogies et différences
existant entre l’agent physique de i’électricité et
l'agent physiologique, quelle que soit sa prove
nance. Les lois des actions de l’électricité sur le
corps humain.
Magnétisme de la chaleur. —— Principes de phy
sique. —— Chaleur rayonnante. Courant de chauf—
fement, courant de refroidissement : dans une
tige chauffée à. l'une de ses extrémités dans une
tige chauffée au milieu. Action du magnétisme
terrestre sur la direction de ces courants. Pro
priétés physiques du magnétisme de la chaleur.
Magnétisme de la lumière. Principes de phy
sique. — Action du soleil et la lune. Couleurs
positives. couleurs négatives,couleur mixte : leur
action sur les sensitifs. Propriétés physiques du
magnétisme de la lumière.
Magnétisme des minéraux. Principes de phy
sique et de chimie. — Le magnétisme dans les
cristaux, dans les métaux et les métallo’ides;
métallothérupie.
Glassique.— H. DURVILLE. — Physique magnétique.
Tout le premier volume; les ch. 8, 9, 10 et 16 du se
cond volume.
Anatomie.
Ostéologla. — Structure des‘ os. Os longs, os
plats, 03 courts. Nomenclature des os : de la tête,
de la. colonne vertébrale (structure des vertèbres),
du sternum, du membre supérieur, du bassin, du
membre inférieur.
Arthrologio. —- Diarthroses. Amphiarthroses.
Cartilages articulaires. Fibro-carttlages. Liga
ments. Membranes synoviales. Disques inverté
braux. Nomenclature des articulations: à la tête,
au thorax, au bassin.
Myologie. -— Structure des muscles. Division
des muscles. Muscles striés, lisses, peauciers,
sousaponévrctiques. Muscles longs, courts, lar
ges ou plats, mixtes (dlgastriques, sphinc
ters, demi-orbiculaircs). Rapport des muscles.
Structure des tendons. des aponévroses, des
gaines fibreuses. Nomenclature et insertions des
muscles : de la tête, ducou, du tronc, de l’épaule
du bras, de l'avant-bras, de la. main, du bassin,
du périnée, de la cuisse, de la jambe, du pied.
Muscles lisses. '
Angéiologie. — Système vasculaire : artères,
veines, vaisseaux, lymphatiques et chyliières. Le
cœur et ses enveloppes : oreillettes, ventricules,
valvules. Artères, leur structure. Nomencla«
turc des artères : du tronc, de la tête et du con,
des membres supérieurs, des membres inférieurs.
Veines, leur structure. Veines de l’oreillelte
gauche, de l'oreillette droite. Veines caves :
supérieure et inférieure. Système de la veine
porte. Vaisseaux et ganglions lymphatiques.
Névrologüæ. —— Système nerveux de la vie ani
maie; système nerveux de la vie organique. Le
cerveau et ses enveloppes. Nerfs crâniens. Nerfs
rachidiens. Plexus cervical. Plexus brachial.
Nerfs intercostaux. Plexus lombaire. Plexus sa
cré. Système nerveux de la. vie organique. Nerf
grand sympathique : ses branches et ses plexus.
Splauchnologie. —- Le crâne, la poitrine et l'ab
domen. La poitrine et son contenu: poumons
et cœur, leurs enveloppes; œsophage, veines
caves. veines azygos, canal thoracique, nerfs.
Le diaphragme. L'abdomen et son contenu:
estomac, intestin grêle. duodénum, jéjunum,
iléon, gros intestin; péritoine; foie, rate, pan
créas, reins, vessie et organes génitaux.
Organes des sans. -— Vision : appareils de ré
ception et de transmission, ses annexes. Audi
tion: oreille moyenne, oreille interne et oreille
externe. Ot/‘action : le nez et les fosses nasales.
Gustair‘on: la langue (plancher de la bouche),
la paroi supérieure de la bouche. Tact : la peau
et ses couches, les corpuscules du tact.
Classiques. — .\InmAs DUVAL. — L’Analomie ar
tistique. FAU. — Anatomie artistique.
Physiologie.
Définitxon. — Qu’est-ce que la Physiologie? —
Coup d'œil rapide sur les diverses écoles des
physiologistes. Les spiritualistes et les maté—
rialistes. Vitalisme et organicisme._La force et la
matière dans l'organisme humain. Les grandes
circulations. '
Le sang et. sa composition. — Rôle des éléments
constituants. But de la circulation. Divisions il
établir dans l'état de la circulation du sang. L’hé
matie et l’air atmosphérique. Première idée de la
physiologie de la cellule. Circulation de l'air ou
respiration . '
Renouvellement des principes alhnminoïdes du
sang. — Circulation des aliments ou digestion.
Insalivation. Chymificaiion. Chylification. Circu
lation du chyle. L’intestin et les chylilères. Le
canal thoracique. Circulation de la lymphe, son
rôle. Réserve des ganglions lymphatiques.
Première idée de l'excrétion. — Importance de
cette fonction, les cellules et les poisons solubles
278JOURNAL DU MAGNÉTISME
(excrétion cellulaire). —'Le sang et l'excrétion gé—
nérale (reins et sueurs). L’intestin et l'excrétion
alimentaire. Idée complète d'une circulation
(la Circulation proprement dite; 2° Sublimation;
30 Excrétion)f.
Sublimation de la force dans l'organisme. —- Le
sang et le système nerveux. Constitution du sys
tème nerveux.
Les retiens, la moelle et. les théories hypno—
tiques. —— Qu'est-ce qu'un réflexe? Trajet des cir—
culalions reflexes de la. moelle. Existe-t-il une
physiologie basée sur l'étude des reflexes. Le ma
térialisme et ses théories.
Le système nerveux central. -— Les localisations
cérébrales d'après les physiologistes. Rôle du cer
veau en psychologie. C'est un instrument et non
un créateur. Génération et puissance de l'idée.
Analyse du mécanisme des suggestions. Ce qu'on
appelle l'influence du moral sur le physique.
Les réa‘erves norveuses.-— Le grand sympathique
et ses fonctions. Utilité de cette étude pour le
Magnétisme. La physiologie du grand sympa
thique a été créée par les magnètiseurs. Parallèle
des systèmes lymphatique (pour la matière) et
sympathique (pour la. force). Simplicité des fonc
tions organiques.
Vue d'ensemble de la circulation nerveuse. —
Excrétion nerveuse et génération. D'où était venu
le nom détestable d'hgste‘rt‘c. Théorie physiologi
que des passes.
Le Sommeil et. la Mort. — Théorie du sommeil
de Chardel. Différents sommeils, leur caractère
physiologique. La mort et les théories magnéti
ques.
Glaniquo.— Cour: de Physiologie àl’uaage des élèves
de l'École pratique de Magnétisme et de Manage et
des gens du monde, par le docteur Eacsussn.
Théories et ' Procédés‘.
Théorie du fluide universel. — Action à distance.
La poudre de sympathie du chevalier Digby et la,
médecine transplantatoire. Moyens de communi
cation entre les absents.Taliaeot et larhinoplastio.
Maxwel. — De l'esprit vital considéré comme
intermédiaire entre le corps et l'âme. Toutes les
maladies sont dues à l'afiaiblissement ou a la vi—
cia.tion de cet esprit. La. porte d'une trop grande
quantité d'esprit vital peut entraîner la mort. Les
corps rayonnent autour d'eux sous la forme d'efflu
ves. Rayonnement de l'âme -— qui n’est pas limi
tés à la périphérie du corps. -
Mesurer. —— Sa thèse inaugurale et le fluide uni
vers’el. Les aimants, le magnétisme animal et ses
27 propositions. Son cours à la Société de Z’Har
manie et de l'exposé de sa théorie. Théorie. —
Divisibilité de la malière,le fluide et le mouvement.
Physiologie. —_Il ne considère ses fonctions qu'au
point de vue de la physique générale. L'homme
possède des propriétés analogues à celles de l'ai
mant: le ton de son mouvement peut se commu
niquer à distance. Il n'y a qu'une maladie et qu’un
remède.Courants universels et particuliers : pôles,
conducteurs. Procédés. — Le toucher etla théorie
de la polarité. Comment le magnétiseur entre en.
communication avec le malade, renforcement de
son action. Le baquet et la chaîne. Siège et cause
des maladies; nécessité de toucher le siège ;
comment on peut développer et changer les pôles.
Traitements. —- Toucher, synonyme de magnéti—
ser. Crises symptomatiques, crises critiques,
évacuations. On doit augmenter l'intensité de la.
crise ou la diminuer. Direction d'un traitement,
la chambre des crises. — Résumé de sa théorie,
son caractère et ses principaux ouvrages.
Le marquis de Pnységur. —Notes biographiques,
ses ouvrages. Sa théorie. -— Le fluide universel
l'électricité animale, le mouvement, la volonté et
le principe vital. Pracëdäs. — Le toucher et les
attouchements. Moyens auæiliaz‘res. -— L'eau ma—
gnétisée et l'arbre de Busancy. Crises. — Le Som
nambulisme. « Croyez et veuillez. » —— Résumé.
Deleuze. —- Notes biographiques. ses ouvrages,
Théorie. Notions gémärales.— La volonté, le fluide
magnétique et le mouvement. Qualités du magné—
tiseur. Le magnétisme agit mieux sur les gens
simples que sur ceux qui ont une vie agitée. Pro—
cédés. —— Rapport, passés, frictions magnétiques.
applications, impositions, insuffiations. Précau—
tions à prendre pour un traitement. Crises. Leur
nature, leur développement, leur utilité. Le soin‘
nan‘1bulismo est une crise. Comment on l'obtient.
Manière de diriger les somnambules; avantages
que l'on peut tirer de leur lucidité. Les crises
n'ont pas lieu dans toutes les maladies. Alcyons
auæiliaires de magnétisaiion. —-—Eau,laine, coton
verre magnétisés; la chaîne et les réservoirs. Du
fluide. -— Sa réalité. Les somnambules le perçoi
vent par la vue, le goût, l'odorat. On peut le com
parer aux agents physiques. Thérapeutique. —
Comment on doit magnétiser dans les maladies
aiguës et dans les maladies chroniques. — Indica—
tions pour quelques cas. — Résumé.
Du Potet. —— Notes biographiques, ses ouvrages.
Débuts. Théorie. —— Le fluide et l'âme. Preuves
de l'existence du magnétisme. La. magie des un
chaos. Procédés. — Activité de la pensée; rôle de
la volonté ; passes, impositions. Magnétisalion
intermédiaire. Eñets du magnétisme; le somnam
bulisme. Thérapeutique. -— Cause des maladies.
JOURNAL DU MAGNÉTISME 279
Alchimie magnétique (crises). Mode de traitement
des diverses maladies.
Lafontaine. —— Notes biographiques; ses ouvra
ges. — Le fluide vital ou nerveux et la. volonté.
Celle-ci n'agit que.sur le magnétiseur. Le m'agné—
tisme est un agent physique; son analogie avec
l’aimant; son action sur l'aiguille aimantée. Pro
cédés. -— Rapport par le contact des pouces; le
regard, les passes. les impositions; saturation.
Effets du magnétisme; le somnambulisme. Thé
rapeutique. Application du magnétisme au traite
ment des diverses maladies.
Théorie de l'École. — Physique générale. -—
Théorie de l'émission, théorie dynamique. Le
mouvement, l'éther et les agents de la nature;
transformation des forces. —— Le Illagne’tisme.
L'agent magnétique, son mouvement, se commu
nication de l'un à. l'autre. Le ton de mouvement.
— L'art de magnétiser. Considérations diver
ses. Comment on devient magnétiseur. — Lois
physiques du Magnétisme humain. Polarité.
Quelques observations.
Procédés magnétiques de l'Ecclo. -— Les Passes.
— L’Imposition. — L'Application. —— L’Effleu
. rage. -— Les Frictions.—- Action du Souffle. —
Action des Yeux. — Magnétisalion intermé
diaire. — Du Calme et de l’Excitaiion.
Du Diagnostic. - Les localisations cérébrales
et la. phrénologie. Les centres nerveux du cerveau
et de la moelle épinière. L’exploration. Comment
elle permet de percevoir, à la surface du cerveau
et de la moelle, l’état physique et moral du ma
Inde. Classement général des maladies en deux
catégories. Importance du diagnostic pour le trai
tement des maladies.
Du Magnétisme dans le traitement des diverses
maladies. — Maladies aiguës, maladies chroni
ques. ‘
De la Douleur et du Crises. —— Crises sympto
matiques, crises critiques, crises du retour.
Marche des traitements.
Magnétisme, hypnotismo. -— Analogias et diffé
rences.
Classiques. — H. DUBVILLE. Théories et Procédé:
du Magnétisme. —— Les chap. 1, 8, 10, 11. 12. 13 et 14
du 1" vol.; tout le second volume. — Tête-Buste re
présentant les centres moteurs et sensitifs du cerveau.
Maasàge
Historique —- Les frictions à. travers les âges.
Asclépiade, A. Crise, Alexandra de Tralles. Dé
buts du massage contemporain.
Manuel opératoire. — Classification des mani
pulafions en trois groupes.—- l° Fmcrmns: depuis
la plus légère, qui‘ se pratique sous le nom d’cl'—
fieurage digital, jusqu'à la rude, qui se fait avec
la paume de la. main et quelquefois avec le poing;
ainsi que le sciage ordinaire qui s’exécute avec le
bord ulnaire de la main. -— 2° Plä'rmssxcss : com
prenant pincement, malaæaiton, roulage, tarte,
l‘roissement, broiement; uttrition, sciage chinois.
—FOL‘LAGES: depuis lefoulage digital juqu’aulou—
1age pratiqué avec les articulations phalangetto
phalangiennes, Iramgrifi' des allemande,percun
sien, flageltau‘on à main plate et a main incurvée,
ondulation, vibration, hachures.
Jeu des surfaces articulaires. — Mouvements de
fleæion, eætcnsion, adduction, déduction, prona
tion, supinntion. rotation, eir‘cumductz’on, trac—
tion; mouvements passifs, mouvements acti/s,
mouvements de résistance ; doubles conven—
triques, doubles cæcentrt‘ques ; secousses.
Action physiologique des manipulations.— Expé
riences scientifiques modernes de : .Menzcl, Reg—
ber, l'on M'osengeil, Latouche, Reibmayr, Berne,
Ewald, Keller, Strecht Dowse, .Mercy, Kappeler,
Casier. Kaufi‘man, de Maggiara. Garnautt, John
Mite/colt, Colombe, N. Andry, Tissot. Estradere,
Laisné, Phe’tipeauæ, Lucas Championnière, etc.
Conditions désirable pour faire un bon masseur.
lilas sage hygiénique.
filmique. —- Le Manage, par le Dr G. Benxn.
Pathologle et Thérapeutique.
Défiuitions. ——- Ce que c'est que la pathologie et
la thérapeutique. La santé et la maladie. On doit
diviser les maladies en deux catégories.
Affections du cerveau.—Céphalalgie (mal de tête),
migraine. vertige, ‘étourdissement, encéphalite
aiguë, encéphulite chronique.
MI. mentales. — Obsession, impulsions, halluo
clnations, hypocondrte, mélancolie. Folie, délire,
délirium tremens.
Ail‘. des nerfs. Nerfs sensitifs. —- Névralgie
simple, névralgie faciale, sciatique, lumbago.
Nerfs du mouvement. — Paralysie simple, para
lysie faciale; hémiplégie. Névroses. — Névrose
proprement dite. état nerveux, nervosisme, neu
rasthénie. Hystérie, crises de nerfs, munies hysté
riques. Épilepsie, ch'orée (danse de SaintGuy),
catalepsie, léthargie, somnambulisme spontané.
double conscience ou dédoublement de la per
sonnalité.
Lit’. de la moelle épinière. — Myélite, ata.xia
locomotrice.
Ail’. des yeux. - Ophtalmie, conjonctivite,
._=‘ "_\r "'5‘Ë"'fiî‘r""fi
980
blépharite, kératite, iritis, rétinite. choroidite,
glaucome.
Ait‘. des oreilles. — Otite, otorrhée, otalgie, sur
dité, surdi-mutité.
Mi‘. de la gorge et du larynx. —- Laryngite, en
rouement, pharyngite. Angine, mal de gorge,
amygdalite, esquinancie, croup.
Ait‘. de la plèvre et des poumons. -— Rhume,
bronchite, pneumonie (flexion de poitrine) pleu—
résie, bronche-pneumonie, pleure-pneumonie,
pleurodynie. Essoufflement, oppression, asthme,
emphysème, pulmonaire; phtisie pulmonaire.
Ait‘. de l'estomac. -“ Vomissements, vomisse
ments incoercibles de la grossesse. Gastralgie,
gastrite, dyspepsie, dilatation. . ,
M1‘. de l’intestin. —— Entérite, gastro-entérite;
constipation, diarrhée, dysenterie.
Ail‘. du cœur. — Battements et palpitations de
cœur. Syncope. Angine de poitrine.
Ail‘. du sang et de la circulation. -— Congestion
cérébrale, apoplexie et ses cbnséquences (hémi
plégie); varices, ulcère variqueux, hémorroïdes,
varicocèle, phlébite.
Afl~ de l'assimilation et. de la nutrition.— Goutte,
rhumatisme Hydropisie: asoite. anasarque, œdè
me, hydarthrose, hydrocèle. Diabète, albuminu
rie. Obésité. Tumeurs (flbromes, sarcomes).
Clssdques. —- Le cours du professeur H. Durvillc
paraîtra prochainement sous ce titre : Traite’ thérapeu»
tique de Magnétisme. En attendant, voir les Conseils
pratiques paraissent dans le Journal du Magnétisme,
traitant de chacun de ces cas.
OUVERTURE DES COURS
L‘Ecole rouvrir-a ses couve le vendredi 26 octobre, à
8 heures 1/2 du soir, 23, Rue Saint-Mont. Ils auront
lieu dans l'ordre suivant : ‘
Enseignement de Première Année
Lundi. — Anatomie descriptive. Professeur : SOURY.
Mercredi. -— Histoire du Magnétisme. Professeur;
M. FABIUS ne: CHAMPVILLE.
Vendredi. — Physique magnétique. Professeur :
M. il. Dunvn.ca.
Enseignement de Seconde Année
Samedi. — Physique magnétique. — Professeur ;
M. 11. Dunvxu.a.
Cours cliniques
Jeudi et Dimanche, à 9 heures du matin, à la Ch‘
nique de l’Ecole, 23, Rue Saint-Merri, sous la direction
de M. le docteur Emxsusss. Professeur : M. Il. Dun
nu.a; Chefs de clinique: MM. Dunm et IIËNAUL’I‘.
JOURNAL DU MAGNÉTISME
Inscription. — Ceux qui désirent profiter de cet en
saignement sont priés de se faire inscrire de 1 heure à
4 heures, à la direction de l’Ecole, 23, Rue Saint-Mari.
Pour ceux qu: désirent suivre les cours complets,
dans le but d'obtenir un Diplôme, le pria: de l’inscripv
tion est fixé a 50 francs. '
Les amateurs et les gens du monde qui ne désirent
pas obtenir le Diplôme et‘ qui veulent suivre certains
cours pour leur permettre de pratiquer le Magnétisme
et le Message au loyer domestique, y sont admis aux
conditions suivantes :
Ensemble des cours théoriqucs et pratiques {ins—
cription valable pendant toute la durée de: cours],
30 francs.
Cours cliniques (inscription valable pour une un—
ne’e. entière}, 20 francs.
Cours d'un professeur (de 10 d 15 leçons), 5 francs.
Les cours ne sont pas publics. Ceux qui ne sont
pas inscrits à l’Ecole et qui désirent assister à
une leçon sont priés de demander une invitation
à la direction de l’Ecole.
**—nn.“
MASSAGE MÉCANIQUE
Au cours des séances du Congrès spirite et spi‘
ritualz‘ste qui vient de terminer ses assises, bien
des procédés thérapeutiques relatifs au magnétt&
me, au massage et à l’électricité ont été examinés.
Mais il en est un surtout, le « massage mécanique»,
qui mérite de retenir quelques instants notre at
tention.
L'adoption universelle des pratiques du massage
suffit a le recommander. Sans faire montre d'une
érudition facile, nous pouvons rappeler que les
anciens faisaient du message un usage quotidien.‘
Des savants de premier ordre, Metzger (d'Ams
terdam), le Dr Noretrom (de Stockholm) l’ont élu-l
dié scientifiquement.
«Le massage — dit l’un de nos plus éminents
praticiens -— en excitant les contractions muscu—
laires et le mouvement circulatoire, échantte les
tissus; en outre, le frottement de la. peau produit
des actions électriques indiscutables. »
Nous avons beaucoup dit, ici, sur le massage et
sur son action bienfaisante, tant au point de vue
de la conservation,de la fraîcheur et de l'élasticité
de notre peau qu'à celui de la destruction de l’em
honpoint.Qu’il nous suitiseaujourd'hui d'indiquer
ce principe, que chez les femmes et. chez bien des
hommes aussi, ayant doublé le cap périlleux de
la quarantaine, le massage bien compris a pour
résultat de faire résorber la graisse accumulée
dans les tissus et de procurer aux muscles une
plus grande vigueur.
Quant à l’électricité, c’est encore un héritage
bien lointain que nous ont légué les civilisations
JOURNAL DU MAGNÉTISME 281
disparues. Quel chemin parcouru depuis le jour
Où Scribonius Largus, médecin de l'empereur
Claude, tentait de guérir les migraines du César
romain en utilisànt'les commotions électriques de
ce curieux poisson, la torpille, pêchée dans le port
d‘0stie l
L'électricité, qui ranime les fonctions vitales,
agit sur les tissus avec autant de sûreté que le
massage.
On a dit qu'elle «redonnait du cœur » au systè
me nerveux. Elle fait de même pour le système
musculaire et, par suite, pour les tissus et pour la
peau. Elle active la nutrition générale, dissipe les
« engourdissements» de la circulation, redonne à
la vie intime de notre être sa. régularité, sa vive.
cité et sa jeunesse.
3 cet exposé, il résulte que nous ne devons ja
mais oublierce précepte primordial : fortifier et
revivifirr nos tissus.
A ce prix seul, nous leur conserverons toute
leur fermeté, et l'enveloppe qui les recouvre. notre
peau, gardera jusqu'aux extrêmes limites de l'âge,
sa souplesse, son velouté et sa délicatesse.
Nous mettrons, par cette pratique constante,qui
devrait faire partie de notre toilette journalière,
au même titre que la douche ou que les plus sim
ples précautions hygiéniques, un terme aux atta
ques de l'embonpoint. La taille et le buste reste
ront ce qu'ils doivent être.
Nombre de personnes, qui reconnaissent et qui
désirent l'aide du massage et: de l'électricité, se
voient forcees, par mille causes‘ diverses, à. y re
noncer. La principale, c'est qu'elles ne peuvent se
rendre au cabinet du praticien.
Résultat : on laisse venir l'ennemi qui, bientôt,
vous accapare; et, hélas, vous conduit à l‘irrémé
diable ruine.
Un savant, dont le nom est aujourd’hui appré—
cié, M. l.. Mérigot, au cours de recherches qu'il
avait entamées sur les tissus et sur la peau, tut
frappé d'une série d'objections qu'il avait entendu
formuler autour de lui, quand il conseillait
l'emploi simultané du massage et de l'électricité.
— Mais comment voulez-vous que nous profi
tions de vos excellents conseils, lui répondait-on.
Où pouvons—nous nous rendre pour nous soumet
ire ‘a. votre traitement ‘3
Ce fut pour répondre à ces objections que le
professeur L. Mérigot imagina son Rouleau-Élec
tro—M:«sseur, appareil élégant, maniable, masseur
et e'Iectrùant, irréprochable en un mot.’
Le professeur Mérigot, après avoir longtemps
étudié et pratiqué le massage, s'arrêta au massage
par roulement,au moyen d'anneaux, de roulettes,
placées les unes près des autres sur un axe.
Chacune des roulettes, et par suite le Rouleau
tout entier. est fortement argenté.
L’apparell est tenu àla main au moyen d'un
manche en bois, isolant le courant électrique.
Les massages peuvent être faits sur diverses
parties du corps, nécessitant une action plus ou
moins puissante ; le professeur Mérigot a ima
giné à cet effet trois modèles de son rouleau :
Petit rouleau pour le massage des paupières;
Moyen rouleau pour le massage ddvisage;
Gros rouleau pour le massage de la gorge, des
hanches, de l'abdomen, etc.
De plus, il a adopté une pile sèche qui se pose,
a proximité de la personne qui se masse, soit sur
un guéridon, soit sur la table de toilette, et dont
les fils se fixent aux manches des rouleaux.
Par l'emploi de cet appareil,les rides s'effacent,
ou plutôt sont prévenues. la ride n'étant autre chose
qu'un « plissement de la peau » survenant àla suite
d'un affaissement des tissus sous—cutanés.
Que l'on rafi‘ermisse ces tissus en les massant
électriquement, et le plissement disparaît.
Même raisonnement pour l’embonpoint, les dé
formations du visage (bajoues), de la poitrine, du
buste, de la taille. Dans ce cas, le rouleau électro—
masseur rétsblira la circulation, provoon‘era le
dégorgement des cellules, rendra au tissu sa force,
chassent la graisse enfin.
Par un massage électrique, ‘dans le cas d’empà
tement de la taille, si fréquent aux lendemains de
la trentaine, le professeur Mérigot eut. à cons
tater des amincissemeuts de tour de taille de 10 à
12 centimètres pour un traitement de deux mois.
Pour l'achat du rouleau-masseur, dont le prix
est a la portée de toutes les bourses. ainsi que
pour les conditions d'envoi, s'adresser ou écrire au '
professeur L. Mérigot. 14, rue du Helder, à Paris.
REVUE DES LIVRES NOUVEAIJX(1)
Jésus-Christ d'après l'Evanglle. Réintalion du
livre de Strada: Jésus et l'IËr-e de la Science, ou A1.
BER‘! JouNs1-~ ln-B' du. 419 piges. Prix: 3 fr. 50 chez l'Auteur
et t la Librairie du Magnétisme.
Ce qui caractérise notre époque, c'est l'esprit
scientifique se portant sur toutes les branches
des connaissances humaines. La religion elle
même n'a pas échappé aux minutieuses investi
gations des chercheurs. La foi, la grâce, le culte
ont besoin de se détendre sur ce même terrain
expérimental de la science, de la logique, de
l'histoire. Le Credo quia absurdum de saint Au
gustin a fait son temps.
Nous en avons une nouvelle preuve dans l'im
portant ouvrage que M. A. Jounet. le catholique
militant que nos lecteurs apprécient. Ce considé'
(1) '.es ouvrages dont deux exemplaires sont. déposés au
bureau,du Journal sont étudiés et analysés. Ceux dont. on
ne remet qu'un exemplaire sont seulement annoncés, .
A titre «le commission, Il Librairie du Magnetzxme.
envoie tous les ouvrages dont il est rendu compte. franco
dans toute l'Union postale, au prit; marqué parles éditeurs.
282 JOURNAL DU MAGNÉTISME
rablc travail a cette valeur particulière qu'il
montre son auteur aux prises, non avec une sim
ple thèse de doute ou d’incroyance arbitraire
ment envisagée, mais avec un réel et très sérieux
adversaire, avec le puissant penseur de l’Epope’e
humaine et de Jésus et l’Ere de la Science.
Or, cette controverse n'a rien de fortuit. Les
' deux livres sont la suite d'un ancien engagement
réciproque de relire les Evangiles et d'en faire
une appréciation sincère.
«Nous nous étions promis l’un à l'autre, dit
Jounet, dans une lettre de préface~ à l'adresse de
Strada. de faire cette nouvelle lecture avec tout
le désintéressement possible à l'homme et de ne
chercher que la vérité, sans tenir compte de nos
partis pris antérieurs. Le résultat de cet examen,
vous le donnez dans votre livre :Je’sus et l'Ëre de
la Science. Vous y montrez Jésus tel que vous
le concevez : un politique théocrate et calculateur
analogue au Manou du Premier Po’nti/‘e de votre
Epopép humaine.
« Cette conception de Jésus est pour moi abso
lument fausse. L'examen nouveau que j'ai accom
pli, en même temps que vous, des Evangiles m'a.
confirmé. vous le savez, dans ma foi chrétienne».
Toute l'œuvre de M. Strada dit assez qu'elleest
sa manière d'envisager et de juger la religion
issue de l'enseignement de Jésus et des Evangiles.
Elle se résume dans la Méthode et le Critérium
impersonnels par lui posés en principe.
M. Jeunet. lui, est un catholique croyant et mi
' litant, mais sa. foi est assez large pour dépasser
un texte littéral, pour voir l'esprit plus que la
lettre: « La foi proprement dite, écrit-il, n'est pas
obligée de contrôler et de prouver, parce qu'en
réalité toutes ses affirmations demeurent mysté—
rieuses et ne sont que des symboles d'une certi
tude à venir et céleste». C'est dans cet esprit
qu'il envisage l’Evangile, tout en l’acceptant dans
toute son intégrité. ‘
Considérant que l’apparition positive du chris
tianisme ne se rapporte qu'au 110 ou au 111° siècle
de notre ère. et constatant le défaut de certitude
hislor1que relativement à. la personne même de
Jésus, il parait superflu d'attacher aux écrits
évangéliques d'autre importance que celle réelle
et très suffisante d'un haut enseignement reliv
gieux,‘ et de sagesse ' antique amalgamés de
croyance et de traditions judaïques. C'est le néo
platonisme alexandrin interprété par une secte
juive qui fut l'œuf d'où sortit la religion de Jésus.
Et cette double origine suffit à. faire comprendre
l'étonnant mélange de contradictions qui donne
raison a la. critique de Strada et aussi à la foi re
ligieuse de Jeunet.
La Médeclne et la Chirurgie d’autrefois, par
le docteur lLmomc. In-8- de xV1-140 pages, avec 687 repro
ductions d'instrument! anciens. Chez Haleine,
Le docteur Hamonic est un chirurgien habile,
doublé d'un collectionneur éclairé et d'un écrivain
distingué :
Ce qui fait l'originalité de l'ouvrage qu'il nous
présente, c'est que l'auteur, au lieu d'appuyer son
étude sur des documents historiques qui auraient
pudonnar matière à discussion. Il présente l'état
de la chirurgie et de la médecine d'autrefois en
se basant exclusivement sur un certain nombre
d'instruments et appareils rentermés dans ses
collections.
Un instrument ancien, dont l'authenticité est
irrérusable, parle bien plus à l'esprit que la des
cription la plus détaillée. Il suffit de jeter les yeux
sur lui pour comprendre aussitôt la valeur de
l'opération a laquelle il était destiné et latech
nique suivant laquelle elle s'exécutait.
Comment on défend les Mèi'c~s. La lutte c‘ont-elu
accidents de la maternité. par le docteur G. PETIT. ln-iBdl
66 pages. Prix: 1 franc. lt l'E‘diiionJ‘r-anraiu.
Sous ce titre, la collection des Comment on de‘
fend vient de se réserver un nouveau succès.
L'éditeur a eu la main heureuse en confiant la
rédaction de cette‘ brochure au docteur Petit, dont
la plume jeune et élégante et déja remporté tant
de succès. L'auteur expose làquelques pages des
idées de haute portée philosophique associées“!
notions les plus élémentaires de l'hygiène phy
sique; en écrivant pour Les mères, il a dit ce que
beaucoup pensent, mais que bien peu osent dira
Tous ceux qui ont l'amour de l'enfant,bonheur de la famille, devront lire cet ouvrage.
Ecrit dans un style simple, cet opuscule charme
autant par la forme qu'il séduit par le fond: c'est
une conférence dans laquelle on retrouve l’émd1
tion et la verve,endiablée de l'auteur — qui lui sert
aussi parfois à affirmer des erreurs regrettables.
C'est ainsi qu'a la page 27, il nous dit que « les
femmes hystériques ne devront jamais être son
mises, étant enceintes, au sommeil somnambuh
que, toujours dangereux d'ailleurs... » Le sommeil
somnambulique, obtenu par les procédés magné
tiques, constitue au contraire le seul moyen elli
cace, certain, sans aucun danger, de guérir les
hystériques. M. le docteur Petit devrait le savoir.
La Femme dans l'Educatlon. Féminisme spiritue
liste. De l'unité des lois de l'enseignement pour les deux
sexes, par _Mme de Bizzonnnzow. Brochure de 13 Pages‘
Prix’: 20 centimes, à la Librairie d Magnétisme.
L'auteur, bien connue de nos lecteurs, est non
seulement uneapôtre convaincue du féminisme:
mais du rôle très important que la hmme peu
jouer dans l’éducation, et plus particulièremenfl
dans le développement et la propagation des doc
trines spiritualistes. Abandonnant les sentiers
battus du matérialisme, et élevant le féminisme
à la place qu'il devrait occuper, Mme de Bére
brazow nous montre l'idée moralisatrice et te;
contmtante du spiritualisme contemporain don
283JOURNAL DU memärrsus
a femme est l'âme. C'est surtout à ce dernier
titre que nous considérons l'apostolat de l'auteur
comme véritablement utile. -
Humnn culture and cure. Part third: Mental and ‘
psychologies! forces, par le docteur BABBI'II‘, ln-8. relié
Published at tira Collage ofÇ/ine Force, à Les Angelog,
Californie.
Le professeur Babbitt est le doyen du Collège
offine Forces, fondé en 1883, à. New—York, sous
le nom d'Ecole de Magnétisme.
Il est l'auteur de difiérents ouvrages parmi les
quels les Principes de la Lumière et des Couleurs
est un des plus remarquables.
Après avoir étudié au point de vue théorique
l'affinité chimique, l'électricité, le magnétisme, la
lumière, les couleurs, la force nerveuse, la force
psychique, la phzlosophie de la respiration, etc.,
Babbitt s'est appliqué à prouver scientifiquement
la valeur de ses théories mêmes.
Pionnier de la chromopaihie, il a construit des
appareils permettant de traiter les malades avec
des rayons solaires traversant des verres de dif—
férentes couleurs, et a prouvé par ses chromo
lentilles, qu'il y avait moyen d‘emagasiner les
forces solaires dans des substances (eau, sucre,
etc.) qui, chargées, forment des médicaments
très puissants (c'est l'eau et les substances ma
gnétisées de nos magnétiseurs). C'est ainsi que,
grâce a ses travaux, les docteurs Ad. von Ge
rhardt (d'Iéna) et Rob. Rohland (de New—York),
guérissent toutes sortes de maladies avec du su‘
été chargé de rayons solaires: Tovkarau Taya et
Silvala Pravada, aux Indes. guérissent, de la
poste, du choléra, des constipations opiniâtres,
affections nerveuses et. autres. avec de l'eau pure
simplement exposée aux rayons du soleil dans
des bouteilles de verre colorié.
Travailleur infatigable, malgré son grand âge
de 80 ans, le professeur Babbitt, vient de publier
sous ce titre : Human culture and cure, etc., un
important fascicule divisé en 7 chapitres ayant
pour titre :
10 La Philosophie dans ses derniers développe
ments; -
20 Chimie de l'action mentale;
3' Phréno-phgsibnomia;
4° La Psychologie dans ses lignes générales;
5° Psgchonætrze ou Perception des forces inté—
rreures ; '
6' Phénomènes psychométriques ;
7° Claircogance ou Vision 61 un haut degré.
Ce travail, véritable chef d’gæuvre de science
magnétique, se recommande à. tous ceux qui s'in
téressent à la Science, a la Philosophie, et plus
spécialement aux médecins, aux magnétiseurs,y
aux hermétistes et aux spirites.
Album des Electrictens, Grand lit-1', avec 200 por
traite en pbototypie. Prix : 5!roncs, publié par la direction
de la Elettricilu, à Milan.
l ' Important ouvrage documentaire qui se recom
mande, de lui seul, à. tous les électriciens.
Nouveau Dictionnaire des Sciences et de leurs
applications. In'8', sur deux colonnes, avec de nombreu
ses figures dans le texte, chez Ch. Dnuoruvx.
Le Nouveau Dictionnaire des Sciences, publié
par MM. Ed. Panama, PAUL Pourri, A. Jouons, R.
Pnr_uunn, avec une réunion de savants, de proies
seurs et d'ingénieurs, est édité par livraisons de
64 pages, sous couverture. L'ouvrage doit être
complet en 48 livraisons qui se vendent chacune
1 fr. Jusqu'au 1“ janvier 1901, on peut. souscrire a
l'ouvrage au prix de 40 francs, payables: 10 fr.
après la réception de la première livraison: 10 fr.
le 15 janvier, 10 tr. le 151uillet 1901 et 10 fr. le 15
janvier 1902. A
6 livraisons sont déjà parues, et les autres paru
iront successivement de quinzaine en quinzaine.
Nous reparlerons de cet intéressant ouvrage.
______—.
Journaux nouveaux
Freya. — Rnvista quincenal sociologica y de es'udios
sicolo ios. Or ano de>l conlr0 aspirine u Poncho Sierra»,
13— qui peau-ait, Cañe la. numéro 134. à Mercedea (P. de B.A.).
nous la direction de MM. Oœro, Garcia.
?âä+säiä
SOCIÉTÉ MAGNÉTIQUE DE FRANCE
SÉANCE D'INTÉRÊT soeur. ne 13 OCTOBRE 1900
La séance est ouverte à 9 heures, sous la. pré
sidence de M. Ionxo, corresponnant étranger de
passage à Paris. '
Admissions
M. le nocrxun Cmnvnnxr, à Clermont-Ferrand,
et M. Tnonxs, à Nancy, présentés par le Secré
taire général, sont admis à l'unanimité en qualité
de correspondants nationaux.
M. A. ALBBCK, à Anvers, présenté par le Secré
taire général est admis à l'unanimité en qualité
de correspondant étranger. .
, M. Scunumsn, magnétiseur à. Berlin, présenté
par le Secrétaire général, est admis à. l'unanimité
en qualité de correspondant étranger à titre per
pétue] .
Communications diverses
M. Ionxo, fait une intéressante communication
sur sa méthode électi0grnphique qui permet
d'étudier les courants électriques et magnétiques
dans l'atmosphère et dans l'organisme humain.
Il présente d*s électrographies qui démontrent
de la façon la plus irréfutable la présence de
l'agent magnétique.
' Expériences
M. Durville présente une série d'expériences
avec Mme Vix sur les phénomènes de polarisa
tion psychique à l'état de veille, puis en som
-meil magnétique.
La séance est levée à 11 heures.
‘ Le Secrétaire—Général.
H. DURVILLE
s.
284 JOURNAL DU MAGNETISME
Écnos DE PARTOUT
Avis au public
En vue de simplifier le classement des corres
pondances à distribuer dans Paris et’de hâter la
sortie des (acteurs, l'administration des postes
cherche à mettre en concordance les circons
criptions de distribution avec la division de Paris
par arrondissements. Cette mesure, utile à. tous,
ne produira tous ses effets qu’autant que l'adresse
des lettres et autres objets pour Paris sera com
plétée par l’indication de l'arrondissement Où
réside le destinataire.
En conséquence, nous prions tous nos lecteurs
d'aider l'administration des postes, en ajoutant a
l'adresse des lettres pour Paris le n° de l'arron
dissement. Voici un modèle d'adresse complète :
Monsieur DUBVILLE,
23, rue Saiut-Merri,
Paris, 4"“.
Nos ‘Cheveux
Un médecin anglais (les médecins sont capables
de tout) a constaté que les chevelures rousses
sontmoins sujettes à. la chute que toutes les au—
tres. Il en donne cette raison: les cheveux roux
sont relativement très gros; donc, ils sont mieux
enracims.
Trente mille suffisent à. couvrir convenable—
ment la tête d'un roux, tandis qu'il en faut 105,000
en moyenne, c'est-à-dire plus du triple. pour om
brager efficacement 'le crâne d'un brun. Quant
aux blonde et aux blondes, avec 30,000 cheveux,
ils sembleraient presque chauves; aussi en ont
ils couramment de 140,000 a 100,000. Cinq cheveux
blonds occupent donc, en moyenne, la même sur—
' face qu'un seul cheveu roux. Nos brunes méri
dionales feront bien néanmoins. de ne pas trop
s'en cnorgueillir.
Le Massage au Congrès international
de Médecine et de Chirurgie
I. —- Ac’rxou raopnrona LOCAL DE massant: ABDOMJ
NAL LÉGER. — M. Saquel (de Nantes). — Les
Suédois, ces premiers observateurs en kinésithé
rapie, ont signalé l'action du massage abdominal
sur la nutrition générale; je ne crois pas quils
aient décrit explicitement son eilet local tro
phique.
Chez les malades qui s'améliorent par cette
mélhode,et c'est la généralité, mon attention a été
attirée différentes lois sur le changement rapide
du ventre sous l'influence du massage doux.
J'en citerai deux cas frappante.
Première observation. -— Il‘ s’agit d'un jeune
homme de vingt ans, de taille de 1'“,80 au moins,
ayant subi une croissance d'une douzaine de cen
timètres dans un au, soufîrantde l'estomac depuis
six mois à. la suite de surmenage physique.
Malgré difl‘érents traitements, il dépérissait jour
nellement et pour ne pas souffrir diminuait sa
nourriture, de sorte qu'il était en état d‘inanition.
Le corps était squelettique, comme certains
phtisiques a la dernière période, le teint jaune,
les yeux brillants, pas de fièvre, constipation et
insomnie, esprit inquiet, persuadé de sa mort
prochaine. Son poids qui avait augmenté était
après huit jours de massage de 46 kilngs au plus.
Le ventre absolument en bateau comme celuid'un
enfant atteint de méningite ne présente de sensi—
bilité qu'au creux de l'estomac, il n'est pas souple
et assez difficile à palper.
L'amélioration ‘se produit rapidement, l'état
général s’amende, le ventre s’assouplit et grossit
chaque jour d'une façon visible, jusqu’à atteindre
le niveau des épines iliaques ; c’est surtout le
milieu qui se développe.
Le régime n'était pas sévère ni très spécial.Las
douleurs ayant vite disparu, le malade digéra tout
ce que je lui permis.
Les selles ne devinrent régulières et quotidien
nes qu'a près trois semaines de traitement. Le
ventre était devenu souple et à musculature nor
> mais. Un lavement d'eau permis tous ce trois ou
quatre jouus avait été suivi d'effet. Le patient
avait gagné trois kilos.
Après ce mieux. notre jeune homme se slit‘mêfl9
à la chasse et retombe dans ses idées noiœfl“°
mauvaises digestions.
En quelques jours, le ventre se déprime en '
bateau, mais chose curieuse que je pus prendre
sur le fait, j'eus l'occasion d'observer en même
temps le dépérissement rapide de muscles abd0‘
minaux qui devinrent et‘ quelques jours de plus
en plus mous, phénomène très sensib.e a la main,
C’est, d’ailleurs, la seule fois où je l'ai constaté
n'ayant pas assisté à des aggravations semblables
ou a des débuts de maladie chez des personnes
dont je connaissais le ventre parla palpation.
Le.malade est alors soumis au régune lacté
malgré sa répugnance; puisà un régime p‘us i0!‘
tifiant, et progressivement le mieux revient. Tout
danger est écarté après trois setnaiu es de traite
ment à partir du début de la rechute. Le ventre
grossit ou plutôt se rempliLparallélcment à lamé‘
libraüon qui est définitive cette fois, et dure
depuis cinq ans. Le patient a gagné en six mois
plus de 30 kilos qu’il a conservés.
Deuxième observation. —— Une dame d'une
cinquantaine d'années, maladive depuis son
enfance. se présente à moi avec les symptômes
de la maladie de Glénard ou entéroptose 3"
dernier degré : émaciation générale. trollbll’s
digestifs chroniques; constipation, dyspep5l9 P°‘_”'
toute sorte d'aliments, absence de talm depuis
JOURNAL DU MAGNÉTISME 285
plus d'un an. Aussi la malade réduisait sa nour
riture parce que, disait-elle, sa. digestion n'était
jamais finie.
Elle était soumise depuis 4 ans au régime de
Glénard: laxatifs quotidiens, sangle et régime
particulier.
A l'inspection, le ventre est en bateau, les mus
clos en sont souples cependant a la palpation. Le
rein droit est flottant, douloureux et son bord
inférieur abaissé au niveau de l'épine iliaque anté
rieure ‘et supérieure peut être repoussé légère
ment en haut de quelques centimètres.
Le gros intestin est trouvé diminué de calibre
sur tout son trajet et présente la moitié du
volume qu’il eût. dû avoir. L'estomac est abaissé,
la. petite courbure au niveau de l’ombilic. ne parait
pas dilaté.
L'intestin grêle est réduit à. rien, glisse mal
sous les doigts et donne au toucher l'impression
d'un péritoine sec et dépoli. Je me do mande com
ment la vie est possible avec si peu d'inœ~\tin.
Le malade n'a jamais gardé la Chambre, sans
pouvoir pour cela faire de grandes marches, on le
comprend facilement.
Après quelques séances, la constipation cède
pour ne plus revenir. Nous supprimons toujours
tout remède et ayant observé plusieurs malades
qui abandonnaient leur ceinture nous le faisons
- délibérément dans tous les cas, car nous préten—
dans qu'elle met obstacle à la circulation d‘où
atrophie des muscles abdominaux aussi bien que
des intestins. Le ventre n’est pas fait pour être
comprimé ou soutenu (ce qui est un euphémisme)
pas plus par en haut (corset) que par en bas :
(ceinture).
‘Contrairement à Glénard, et nous ne sommes
pas les seuls, nous avons vu le lait toujours bien
supporté. Quelques autres aliments légers sont
permis et nous insistons sur les repas rapprochés
qui réussissent souvent. '
Au bout de quelques semaines, safaim revient,
puis le régime de tout le monde fut supporté par
notre malade, ce qu'elle n'avait fait depuis des
années. ‘
De semaine en semaine, à mesure une l'amélio—
ration se manifeste, la forme du ventre change.
Il s’emplit graduellement, bombe légèrement et
vient p: ogressivement affleurer les épines iliaques
pour les dépasser un tant soit peu.
Pendant le message, la main perçut alors chez
cette dame la sensation de souplesse normale des
parois du ventre et des intestins.
Le tout était survenu progressivement et non
tout d'un coup comme dans la contracture intes
tinale ou musculaire dans laquelle on peut voir
un résultat brusque du jour au lendemain. Le gros
intestin s'est élargi. les selles sont normales et le‘
tout se maintient depuis plusieurs années.
_ J'ai observé les mêmes faits dans le cas de
ventre creux avec diarrhée; le massage est un
peu différent, voilà tout.
Il faut en moyenne, dans les cas graves, de six
semaines à trois mois de massage quotidien les
premiers temps,puis de plus en plus écarté, pour
obtenir un pareil résultat. La durée d'une séance
est de dix a vingt minutes.
J'entends par massage doux, le massage français
et qu'il est employé par MM. Mervy, Champion
niêre et Stapier, associé à la technique suédoise.
J'insiste sur ce point qu'avec le régime seul il
faut souvent des années pour améliorer les mala—
des tandis qu'en ajoutant le massage c'est une
question de semaines.
J'ai obtenu nombre de fois ce résultat de gros- ‘
sissenient du ventre et de son contenu avec amé
lioration corrélative sous l'influence d'un message
très doux. On sait qu'au contraire un massage
énergique du ventre le fait maigrir, au'moins
momentanément. .
Je considère donc ce phénomène de grossisse—
ment ab tominal comme d'un bon pronostic, qui
ne m'a jamais trompé depuis bientôt dix ans que
je m'occupe de massage.
Il. — SUR LES sons EFFETS ne MASSAGE ‘rrmmmous
manomärnrocem«zsr CONSTATÉ PAR LE MALADE DANS LE
rnx1rsmexr ne LA sunniTE in me eocnnonsensms
consfroorrrs A LA scuänosn ce L’OREILLE nomma. -—
M. Suarez de Mendoza (de Paris) fait connaître
les bons résultats qu il obtient dans le traitement
de la surdité et des bourdonnements consécutifs
a la sclérose de la caisse, par l'emploi du massage
manométriquement gradué_ et contrôlé par le
malade.
Après avoir employé pendant huit ans le mas«
sage sous le contrôle direct du médecin, en faisant
de courtes séances, il a soumis depuis cinq ans
les malades aux longues séances de 1551 20 minu. es
sous leur propre contrôle, et sur plus de 150 ma
lades ainsi soignés, il a constaté que le soulage
ment obtenu par eux était ainsi beaucoup plus
grand. '
' Si je me suis décidé, dit-il en terminant, à vous
communiquer ces faits, c'est parce que je crois
que les malheureux sclérosés. tourmentés par les
bourdonnements plus encore que par la surdité
ont plus a gagner à l'emploi longtemps continué
du massage manométrique que par des grandes
interventions chirurgicales desquelles,après avoir
tâté une‘ douzaine de fois, je suis complètement
revenu.
III. —- Possm1urñ‘. ne euËnm mures LES AFFECTIONS
mcnvmws s;uvs orÊmmon PAR LE auss.mn, uni:
ne onsnauus cum’aremsmss. —- M. Grandcle’ment
(de Lyon). — Cette thérapeutique est indiquée
dans les cas. ou il y arétrémssement sans
catarrhe, inflammation de la muqueuse du sac,
perte de l'élasticité de la paroi avec ectasie com
-- "mm!!!
u\'- 0-‘.
286 ‘ JOURNAL DU MAGNÉTISME
plète. C'est le malade lui-même qui fait ses mas
sages : il faut lui apprendre auparavant comment
doivent être faits ces derniers. L’auteur applique
la méthode depuis neuf ans et a tout lieu de s'en
féliciter.
Du Bains de lumière électrique ou Héliothérnpio
artificielle contre l'ataxie locomotrice
La lumière électrique employée à haute dose en
un espace restreint, analogue à celui d'une caisse
pour bain de vapeur, constitue un moyen théra—
peutique particulier, appelé lumière vztalisée, dy—
namgsée... et qu'il convient mieux — en raison
de la similitude avec la lumière blanche du spec
tre solaire —— d'appeler hc‘liothérapz‘e artificielle.
Cinquante lampes de 10 bougies à 110 volts, exi
geant un courant de 15 ampères, constituent,
dans l'espace d'un mètre cube environ, où est
placé le patient, nu, a'ssis, dont la tête seule
émerge, un éclairage curatif très puissant. Diver
ses affections médullaires, et en particulier le
tubes dorsalis, spasmodique ou non, »pécifique
ou non, s'en trouvent très améliorées, et si l'on
combine avec l'héttothe’rapt‘e artificielle, le traite
ment hydrominéral de Lamalou, on arrive par
fois, si la maladie est prise dès le début, àla gué
rison.
Dans tous les cas, l'amélioration, même par les
bains de lumière employés seuls est très notable,
et diverses observations concluantes le démon—
trent. (Communication faite à. l'Académie de mé—
decine, par le docteur Foveau de Courmelles.) '
L'Ecriture en miroir
Dans le numéro de février de cette année, nous
avons reproduit une note sur l’Ëcriture en miroir.
Cette question vient d'être traitée au Congrès de
médecine. En voici un résumé qui paraît trancher
la question :
M. Ballet (de Paris). —- Ce mode d'écriture,
considéré chez des hémiplégiques comme patho—
logique par Buchward puis par Erlenmeyer, se
rait, d'après Cari Vogt, l'écriture normale de la
main gauche. Une enfant de huit ans, née gau
chèra, apprit seule, àl'äge de 6 mois, à écrire en
reg» rdant faire ses frères, spontanément de la
main gauche en miroir; plus tard, sous l'influence
de l'enseignement qu'elle reçut et des habitudes
nouvelles qu'on lui inculqua, elle prit celle d'é
crire en écriture droite, de lamain droite d'abord,
puis de la main gauche. Le cas de ce le fillette
concourt à. démontrer ce qu’établissent beaucoup
d’autres faits auxquels on n'a pas attaché sulfi
samment d'importance, que ce sont les gauchers
qui sont capables d'écrire aisément et bien en
miroir. Il aide en outré à comprendre pourquoi
tous les gauchers n’écrivent pas de la main gau
che et en miroir : c'est que l'éducation vient’en.
traver le développement des tendances naturelles
de beaucoup d’entr‘eux. On doit substitueràla
formule de Carl Vogt la suivante : l'écriture en
miroir de la main gauche est normale chez les
gauchers dont l'éducation n'a pas faussé la ten
dance naturelle.
M. P. Sellier (de Paris), avec un exemple ana
logue et des exemples expérimentaux sur des
malades hypnotisés. montre le rôle prépondérant
des centres de la représentation visuelle surtas
laits d'écriture en miroir.
Longévité des savants.
Le professeur Holden établit que les hommes de
science, et notamment les astronomes auraient
une longévité toute particulière. La moyenne de
la vie humaine est d'environ 33 ans: d'après les
calc1ils faits sur plus de 7,000 cas, elle serait de
74 ans chez les astronomes, de 59 chez les artistes,
de 65 chez leslittémteurset de 74 chez les savants
our les seuls astronomes, 1000 recherch»saur&ifltt
donné 596 ayant vécu plus de 70 ans, 206,de 70 a
79 ans, 126 de 80 à 89 ans, 15 jusqu'à 99 ans et3
plus de 100 ans: la moyenne serait de beaucoup
supérieure à la normale. .
Il n'est pas difficile d'assigner debonnes raisons
‘a cette longévité des hommes de science. Leur
existence est généralementcalme, tranquiite,atflfl
les controverses scientifiques ne leur éelnuflm
que rarement le sang, et ils contractent une vtfltt
blé tendance à la contemplation. Le mailleurmoÿfl
de vivre longtemps serait donc de s’adonnerœ
cluaivement à la science.
Nos astronomes accepteront volontiersl’augflrë
Les Morts
Nous avons le regret d'annoncer la mort de
M. Achille BERNARD, l'un des membres fondateurs
de la Société magnétique de France, corresP°“'
pondant national à Saint-Quentin (Aisne). '
M. Bernard, en véritable apôtre a beaucoup fait
pour la cause magnétique dans sa localité. Parti
san de l‘automagnétisaüon, très connu p0u153
philanthropie, très estimé, il donnait aux uns ‘il
aux autres ses bons conseils, et nous avons icn
plusieurs fois, enregistré les cures inespérée—i
obtenues sur ses indications. _
La Société magnétique de France perd enlul un
de ses membres les plus dévoués, et les habitants
de Saint—Quentin un de leurs meilleurs conseillers
Avis et. Renseignements divers
En récompense de ses actes et œuvres humanitnlæî:
M. Durville vient de reœvoir le Grand Pru: Imman
taire.
-—-BiŒ%ŒiË—""
JOURNAL DU MAGNÉTISME 287
OBSERVATIONS ET REMARQUES
Traitement par la lumière colorée
Un fait très instructif s'est passé dernièrement à
Lyon, chez Lumière, le grand fabricant de plaques pho
tographiques. Jadis les ouvriers travaillaien' dans une
salle éclairée seul+ment par des vitres rouges: ils
étaient bruyants. gesticulaient. chantaient à tue-tête;
les hommes étaient inconvenants avec les femmes :
tous étaient très fatigués à la fin de la journée. Mainte—
nant que des vitres vertes ont remplacé les rouges,
tout le monde est calme et la fatigue est beaucoup
moindre le soir.
De là, à faire intervenir cette action des couleurs dans
le traitement de certaines maladies mentales et ner
veuses, il n'y avait qu'un pas et le pas a été franJri.
Le docleur Donza' rapporte les faits suivants dont il
a étt’: témoin.
Un malade est mélancolique, sombre, taciturne et
refuse de manger; on l'installe dans une chambre tendue
de rouge et éclairée par des carreaux rouges: trois
heures après. il redevient gai et demande spontanément
qu‘on lui donne à. manger.
Un autre. est obsédé : il craint que l'air ou les ali
mente ne l’empoisonnent et passe toute la journée les
mains crispées contre sa bouche: on lui fait passer la
nuit dans la chambre rouge : le lendemain, il se lève et
demande son déjeuner qu'il avale avidement: quelques
jours après, il est complètement guéri.
D'autre part, un malade est tellement agité qu'on
est obligé de le maintenir avec la camisole de force :
placé dans une chambre a vitres bleues,il redevient
tout à fait calme en moins d'une heure.
Un autre malade, après être resté toute une nuit
dans une chambre à vitraux violets, se sent guéri et
demande à quitter l’asile.
Les faits rapportés par M. Donza sont très intéres
sauts, mais ils ne sont pas nouveaux. Dans le second
volume de sa Physique magnétique, au chapitre trai
tant du Magnétisme de la Lumière, M. Durvi le a
suffisamment démontré que la lumière et particulière
ment la lumièrecolorc‘e exerce une puissante aclionsur
l'organisme; et que, selon les cas, on peut employer
utilement les radiations de telle ou telle partie du
spectre lumineux, en isolant les autres. '
Le Nez, c'est l'homme
Le gros nez est très répandu parmiles épiciers, les bour—
geois, les boursiers, les maquignons. Le gros nez finis—
saut en poire appartient aux marchands heureux et aux
hommes en phce. Le gros nez boursouflé, aux limona.
diers, aux maîtres d'hôtel et aux valets de chambre. Le
gros nez bourgeonné, aux campagnards, aux ivrognes.
Le nez aquilin, ou bec d'aigle, dénote la force et le
courage.
Le nez évasé, retrogué au bout, l'ironie. l'hilarité.
Le nez mince, sec et dill'orma, la peur et la lâcheté.
La narine étroite, nacrée, indique la volupté.
La narine large dénonce le travail dés l'enfance.
Enfin, celui dont le nez s'attache au front par une
ligne courbe est presque toujours excentrique et tant
soit peu disposé à. la tulle. (Presse médicale belge.)
*Ê+‘3fli“ëfi .
NOS MAGNÉTISEURS
A. V. JOUET
Jouet (Auguste-Valery), né à Bessé-sur-Braye,
Sarthe, le 3 janvier 1865. de parents peu aisés, com
mença à travailler à l'âge de 10 ans. ‘
A l'âge de 12, a la suite d'un accident qui lui enleva
presque complètement la faculté de se servir de sa
main droite. il fréquenta l'école primaire ou il acquit
une assez bonne instruction.
A l'âge de Iti ans, un ouvrage traitant du Magné—
tisme curatif tombe. sous ses yeux et fut pour 1 ni une
véritable révélation. il résolut dès lors de se dévouer
au soulagement des malades, et, tout en travaillant le
jour pour son patron, il sacrifiait une pmtie de ses
nuits à étudier la science de Mesmer, dévorant toutes
les œuvres des maîtres.
Après avoir essayé timidement du magnétisme,‘ il
vint résolument s'établir à Thonars cn1895, comme ma
gnétiseur; et là, les malades, reconnaissant ses apti—
tudes, at'fluèrwnt chez lui; il en traits jusqu'à 50 dans
une journée, et obtint de nombreuses guérisons qui
étaient considérées comme impossibles.
Il guérissait librement; mais cela ne devait pas du
rer longtemps, car il gênait beaucoup les médecins —
qui lui intentérent un procès. Malgré le Procureur de
la. République qui demanda son acquittement, il fut
condamné à 25 francs d'amende.
Découragé, mais non abattu, .\I.Jouet se vengca... en
guérissant beaucoup plus de malades qu'aup auvent.
Depuis,il prit ses inscriptions à l'École pratique de
Magnétisme et de Massage, et au bout d'un an, il
obtint son Diplôme de Magnétiseur praticien.
De plus, il a été admis, à l'unanimité, membre du
Syndicat des Masseurs ‘et Magne’hseurr.
288 JOURNAL DU MAGNÉTISME
L. ALBERT
Né à Angers, le 7 novembre 1869, Louis Albert fut
dès sa jeunesse attiré vers l'étude du Magn'tisme. A
16 anw, il répétait les expériences de transmission de
pensée; puis, engagé volontaire, il pays sa dette à la
patrie et passa rapidement sousol’ficier. Les exigences
dela vie l'obligérent, en sortant du régiment, à s'em
ployerdans u*e des plus grandes maisons de Paris. Là,
ses chefs comprenant qu'il avait d'autres idées, lui
laissèrent toute latitude. Il put alors suivre pendant
3 ans, les cours de l’Ecole pratique de Magnétisme et
de Massage et ceux aussi de M. Demé, professeur de
massage orthopédique. Doué d'une bonne mémoire,avec
des dispositions spéciales, il acquit alors de grandes
connaissanceslechnlques thérapeutiques zetmuni de sonA 1}iplüme de praticien, il vznt, s'établir à Angérs, sa
ville natale Grâce à son activité et sa volonté peu com
muncs, il sut. s'implanter et faire mentir le proverbev
car il fut admis vite en qualité de masseur médical des
Sociétés de Secouts mutuels. il a obtenu de fort belles
cures qui ont en un grand retentissement;et aujourd'hui,
quoique installé depuis 2 ans seulement, il est arrivé à.
une situation des plus enviahles. '
Entre temps, il a fondé à Angers une section des
Secouristes Français, mission qui lui a été confiée par
le Conseil d'administration de la Société de Paris dont
il est lauréat ; et avec le médecins de la Société, il est
chargé d<s cours d'anatomie et de physiologie.
Sauveteuret IIospi’alter de France, membre fonda
teur du Sauveteur de Paris et parfait graphologue, il
est‘aussi rédacteur de la Correspondance grapholo
güzue de plusieurs journaux. Grâce à ses références, il
vient d'ôtre admis comme conférencier à la Socie‘M na
tion de des Conférences populaires.
seèäéëä<æsç———
HYGIÈNE. — MÉDECINE U3UELLE
Valeur électro-magnétique de: fruits
A part leur valeur bic-chimique,‘ les fruits ont unc
valeur alimentaire autrement importante, si on lescnn
sidère au point de vue de leur teneur en principes flui
diqnes, “entre-magnétiques qui, qui, pour n'être _ap
parents par cornnes ou réactifs. n'en existent pasmotns.
Les fruits, surtout ceux mangés au pied un l'arbre
ou avant qu'ils aient été manipulés par une infinité de
mains commerciales. qui activent in vitro la décom—
position et la mortalité progressive de leurs cell‘nleset
’lissue des fluides, peuvent, awpoint de vue de leur
valeur nutritive en fluide vital, être classés apnès le
lait frais non cuit, non manipulé et après les œufs
frais crus, dont la puissance nutritive est signalée arw~
juste raison par mon honorable confrère le docteurA11
dollent (fluide vital fourni par mer aine aliment‘):
On pourrait dans ce même ordre d'idées, établir une
classilicahon des fruits, en fruits à action sédativç, A
action excitante ou à dominante négative ou positive;
mais ‘tel n'est pas le but de cette courte notice (Mont.
teur de l‘flyy1éne publique. l‘r octobre).
La petite vàrole guérie par 11 miel
Des expériences faites au Mexique démontrent qu'en
donnant au personnes atteintes de la petite vérole du
miel dissous dans de l'eau, les pusmles les plus nau
vaises disparaissent et la fièvre diminue immedmltr
ment.
lle remède a été découvert par hasard par nncjeune
ui était gravement et qui se désaltéra en secret avec
de l'eau miellée. Elle en fut guérie d'une mamtre
étonnante.
Ce moyen a été ensuite essayé avec sudcés sur des
soldats attaqués de la même maladie.
1
—-—mäM—
OFFRE TRÈS INTERESSANTE A NOS LECTEURS
A nos lecteurs gratuitement et ffanco, dl0flmb
une BOUTEILLE de celle des récoltes dés'igtnèeWfl“
ter un vin en mangeant étant la meilleure façon (le
l'apprécier) par un vieux viticulteur bordelais, quel“
culture de ses vignes empêche de voyager, M. Vincml
Aucun, membre du jury hors concours, viticulture
Paris, et chevalier du Mérite agricole. Domaine de la
Chapelle-Frédignac. par Bl1ye, près Bordeauæll"
Côtes). ‘
A cette époque de nuisibles falsifications, ces vins.
expédiés tels qu'ils sont réeoltés,sont recommandés aux
consommateurs dont la santé et les besoins réclame“l
l'us«ge de purs et bienfaisante bordeaux.
Ces vins sont collés, soutirès et prêts à être mis en
bouteilles. '
flux en LA menteur: DE 225 urnes. rn.mv~o
DE LOGEMENT ET DE rem‘, EN sans DE pasrms‘rmä
Vins rouges
Récoltes. 1898 97 96 95 94
Pains Margaux (Médoc) . 130 140.150 170.5300
Margaux (Médoc sup.). . . 175 180 190 200 950
Côtes Frédignac . . 120 130 lit) 150 16"
Côtes (Ëlhapelle-Frèdig. 130 140 150 170 200
Vins blancs (très recommandés)
Graves . . 130 1-’i0 150 160 203
Graves supérieures . . . . n 160 170 200. 25'”
ACCEPTATlON par e’crit‘äe ne pas être pal/'33‘.
l'analyse de ces vins indiquait qu'ils ne sont?“
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-——-—Msäè-—-——-“
IX
\
PETITE CHRONIQUE
Une bonne somnambule en‘ rendre de grands sers
vices,lant au point de vue de a santé que sur ce qui peut
intéresser relativement au Passé, au Présent et à
l’Avrm‘r Mais, sauf celles qui son inscrites a la‘ 4°
page de la couverture du Journal du Magnétisme, il y
a trop à choisir pour accorder votre confiance à la
première venue, car le plus grand nombre d'entre elles
ne possèdent aucune faculté somnambulique
En toute continue , adressez vous à Mme Berthe, le
{eudi et le dimanc .e de 10 heures à il heures et tous
es une»: jours de 1 heure à4 heur- 5. Sur une mèche
de leurs cheveux, les consulta tu él--igm s p:uwntcon
sulter par correspondance ( 3, rue St.-Merrx, Paris. l‘).
Pour consulter une bonne cartomancienne, on peut
s'adresser suit à Mme Marie, 28. avenue i‘armenlier
soit à (une autre). Mme Marie. 3, P’Üaèflg Jean-Nicol,
ou bien encore a Mme Marie Louise, 124, rue Saint—
Antoine.
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Ecrire.en envoyant certificats et références, M. B
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Forint! IN 1593. — Aurons“: un L'Ern u. 96 Huis 1æs.
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Sous le Palron.ngr de la Socleté Magnétique de France.
Directeurs—Adjoints : MM. les Docteurs Emmussl (l'anus et MoUTlN.
Administrateur: : un. Bnuuctor, DÉ‘Imss’l‘ et UURVILLI.
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L'École a pour but «le former des .lfusseun-pruticirns expérimentés et
de mettre le Mugmtisme thérapeutique à la porlee des gens du monde.
L'l‘insviunmurnt comprend I'Anulomie descriptive, la Physiologie, l'Hisloire
du Mugnéliæm> et du Massage. la Physique mugortique. les Tlu‘uries et.
Proccdès du Mugznc’hsme et du Massage. la Pathologie, la Thérapeutique et
les différentes formes du Massage pratique, d‘nhonl le Massage hycirnique,
puis le Massage suédois. le Massage mcdical français, le Massage orthopé—
«tique. et. enfin. le Massage magnétique.
Cet. enscixnrm«nl, qui est fait dans des cours théoriques, pratiques et
cliniques, comprend deux dunes, et peut se. faire complclcmcnl en deux
ann#es. S'ils ont les ronnaismncrs suffisantes. les élèves de première année
reçoivent le Diplôme de Magnétixeur-proücieu; ceux de seconde annexe,
le Diplôme de Musreur-prahcin. Avec le premirr. l'élève est suflisam
mrnt instruit pour pratiquer avec succès le Magnétisme et. le Massage
hygiénique; avec le second. il possède toutes les aptitudes pour servir
d'auxiliaire au médecin dans la pratique du Massage médical.
Les Cours théon‘gue: et pratiques ont lieu le lundi, le mercredi. le
vcndrrdl et le SimPdl. à 8hrures il! du soir, du l0 octobre au 30 juin; les
Cour: cliniques, leieudi et le dimanche, ‘a 9 heures du matin. pendant
toute l'année.
Le magnétisme humain est une force inhérente à l'organisme et toute
personne dont la santé est équilibré» peut guérir ou seul user son semblable.
Dans la pluuaut des cas. sans connaissances médicales bien étrndues,
l'homme non! être le médecin de sa femme: celle-ci, le médecin du son mari
et de ses enfants.
Dans les maladies graves où l.i vie est. en danger, quelques magnélisa—
tions faites dans les règles de l'ail suflî»rnl prrsqur toujours pour faire cesser
les symptômes alarmants. Un parent, un ami,un domestique animé du désir
de faire le hiru, peut souvent arqucrir vn quv'lqucs jours les connaissances
sufll<antes pour guérir la maladie la plus rebelle, si les organes essentiels
à la vie ne sont pas trop prof‘mulcuwnt iltérés.
L‘Enseignunwul de l’Ecole est. destiné .‘| obtenir ce résullatchcz les gens du
monde, autant qu'à former des Mugnolisvurs et du Masseurs professionnels.
En d-rh0rs «le l'rnsrigncmcnl donné il l'Ecnle,le Directeur elles Professeurs
se mettent à la flisuosilion uh- n-ux qui ne peuvent pas se déplacer, suit à
Puis, en province et même si l'rtrungrr, pour organiser le traitement au lit
du malade et mettre un pznrnt. un ami, en état de conlinwr le traitement.
&uflwndnntl'élé. le Directeur ruçoil lr jeudi et le dimanche, de iObeures
à midi; les autres jours. de l lnurc à A heures.
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TRAITS EXPBRIMENTAL DE MAGNBTISMB (tours
professé a l’Ecole pratique de Mugnéttsme et de Mas
sage, par H. DUHVILLE.
Cet ouvrage, avec deux sous—titres différents, est divisé
en deux parties inulêpemlnnles, et chaque parti» comprend
deux volumes m-'8 rtuié'~it~ Pi u: de chaque volume t 3 fr.
î.’ Physiqlue magnétique. avec Portraxt.äigunture au
tographe de ‘Auteur, 'I'étPs de chapitres. Vignettes spé la
lea et 56 Figures dans le texte
C'est un-véritahle traité de physique s èciale, dans la
quelle_ lenteur demonire que le menu tisme - qui est
tout dilTéuent de l'hypnntisme — s'explique parfaitement
or la théorie dynamique. et qu'il n'est qu'un mode vi
ratoire de l'éther. c'est-a-dire une forme du mouvement.
D_es démonstrations expérimrntalea. aussi simples qu'in
tz6uteuses démontrent que le corps humain, ut est polarité.
émet des radiation.- ni se propagent par on ulntions nm
me la chaleur.la Iunne‘ve.l'èlevtririte.et qu'ellen eui'ent dé
terminer desmodiflcntionsdans étatpnwiqnee .. ur»ld une
daraonne quelconque pln_m‘e dans la sp e e d |-u r. tion.
l'ai ulJ- méthode experimentnle a la portée de tout le
nonne. -'auteur étudie comparativement tous les chips et
agents ne la nature. depuis l'or un sme humain, les uni.
in A x e les vég taux jusqu'aux minéraux. sana oublier l'ai
mant, .e magnétisme tervustre, I'("IPrtrirllË. la illfllP .r. la
lumlen. le mouvement. le «on. les actions chimiques et
mémo les Odeurs Il démontre que le magnétisme. qui se
trouve partout dans la nature. n'a rien de mystérieux.
uomn e on l'a pensé jusqu'a présent. et qu'il est soumis a
des ois que l‘on p -ut ré. uira a des formules pré1‘ltles
Av c la polarité pour base. le nmgneü~sme, tant discute
Jep iii trois siècles. sur! enfin de l'9inpirtsme pour entrer
dans le domaine de la sci0u"0 positive
2 Théories et, Procédés, aver Portraits.Tètea de cha
uitren. ViunNl-l et Figures dans le texte.
Le premier vo ume expose la pratique des Pl'ÎDCÎbAn\
Maîtres del'art magnétiquedepuis trois Rlë0lm\ Leur thiorze
estfidèlement anal3sèe, <eurs prnrécléfl nunt minutleusemon
décrits. e' de Ion uea citations de chacun d'eux sont re.
produites.llans l‘ ntrmlurtfun. on a une idée du I‘rh-tionu.
attourh F‘menh- et autres procédés de l'antiquité; puis on étu
die lei: écrlt' des ‘auteurs classiques : Fn'in. t-m mnaw~
Agrippa. Paravulua.Van llelnmnl. Ftulld. MBXWPI. 9W!Uh
Menuet‘, de Puységur, Deleuze, du Potet, Lafontaine.
Le Second \Ollllllt‘ l'llltllrll‘ In lhvurlv -l les :rtnerhg de
l'auteur. la théorie des ('Hnl1'e! nemeux, mer de cumin-eu.
ses figures ; la Façon .I'nshhr le (linunostiv «les maladies.
sa s rien demander aux malades: la marche «les traite»
ment! et tous les renseignements nécessaires pour appli
quer avec succès le II|8ŒIIÈIISIIIP au traitement des maladies
Le Traité expérime tal de Magnétisme du proies
aeur H Durville, écrit dans un style concil.clnir et par—
fois poétique. qui amuse autant u'iI instruit. est a la -or>
tee de toutes les intellmem:cn~ I constitue le manne le
pins sitnpl). le plus pratique et le plus ci inplet que l'un
nsst’dF'fid‘ I'ensmnhlr‘ de la doctrine ntauuPtique Il en!
imln-pental)l9 à tous ceux qui veulent exerve le milan!‘
‘ilmw au foyer (l4'blll5‘flllqllÉ. comme à ceux ui veulen'
exercer la profession de masseur ou de muRllélls€lll‘
LES HALLUCINATIONS.— Étude synthétique :las Etaia
physiologique et psychologique de la Veille, du Sum
mail n‘ ture! et. magnéliqu , de la Médimnnité et du
Magieme. par ALBAN DUBET. In18 de 180 pages. 2 fr.
L'halIueinaiion. a été muret! confondue avec l'illusion.
L'auteur s'efforce de lui ul-Innev un sens précis, et diffé
roncie tous en cas par une clflfllifivntmn méthodique.
Il étui-lie l'hallucmntion dans ses manil'cxtntinus \rll50>
rielle. usycho—sensorinllc. psyr-hi ne. puis télépyalln ut‘.
normale et pittliflloçi un. iridividueñe et collet-tire. |em ont
la VFIlI!‘ et lv M)'Illll“i naturel ou provoqué‘. il truite ani
plementla qumiion de n Illéllllllltllih' et de la ma;iu
I.e muet. in-ut‘fisaunn».t traité dans Ir- mwrn;res de
menlertuo, est pnrtIruln-;«muni iiitéin~ssnui On y trouve
ben n-nui- I'nhM-rvntinnvs ctd'urguments inédits de la. plu
hau|.- ...... .. ‘a... .v
lHISTOIRE ET PBlI.OSOPHIE DU |1AGNÊTISIB
avec Portraits et Figttlei dans le texte. Uiurs pro—
fessé à l'École pratique de Mugnettsme a‘! de Mar
:age, par RUUXEL, 2 vol. in-18. Prix du volume. 3 (1‘.
Comprend deux vo‘ume« qui forment deux par tel distin
te| : I. Chez le; Anciens. étudiant inmutn-n ement les doc
trmea de la magie une: luul œapeu les cui. «é tIO‘ t’mlnqmté
l'hIü-"Iœ des sihylles. des voyants. ni pr- phètes chics nupt
réa. les guerisous miraculeuses opérées dan. ‘(8 tenipliis et
chez les rrolanes ; l'évolution du m»gnétxsme a “aven la
nièces on plaint par la sonellerne du moyen-1p. la ethnie
et la philosophie hermétique. sans en excepter lr'l trembleurt
du Ce‘venn es. tu miracles du Nacre Pana. la bazuetle <lWl
nature. jusqu'aux nro<livas accomplis par Cllll‘ stro P.Çhu
le. Modernes aualysmt Mesmer. le nuuquts de Puyœflth
[)vleul», du Pnlet. Lafontaine. etc.. j -ttqu'tt l'hypnottnne cott
temporlln.
Tout ce ui touche a la quextl0u du magnétlume. deplll
les temps en plus reculés jus u'a nos jours: horpam
doctrines. théories. tout est étui ié avec une rare éru«liü0L
Ces deux volumes sont illustrés de portraits, hgw“,
vignette‘. Les portraits des Sibylcs, d'Apollomtts de Thir
ana. Agrippa, Roger Bacon. l’aracelse. Van HelmonL
Kirvher. Gréatrakea, C'4Hliostr0. Mesmer. Court de Géh_elll
de Puyséxur. l‘èt-tin, Î.avaler. Deleuze. Bertrand. Nofl“)
Ricard, Charpiguou. Teste. du Potet, Ilehert ude Gernuh
Latoutaine. CBhatztn't. Braid, Charron Durand (de Grtfllr
Luys, Allan Knrdvc. etc., suffiraient, a aux leull.]“"
assurer le succès de l'ouvrage.
L'llntorre et Philosophie du Magnetùnu_ lahll’"‘
loin derrière elle tout ce qui a été écrit sur ce ouial.
PRINCIPES GÉNÉRAUX DE SCIENCE PSYCHW"
)8.l‘ Albert Jouswr. Broch. de 36 pages Prix : 20 oenl»
Contient l'énoncé des lois et propriétés fondamentales“
la jorce pli/chique. que l'auteur considère comme un ltl"d‘î‘
physi ne. (‘et agent est dans tous les êtres; a des d2tfl‘" '
vers, il eut une force universelle que œuvrent nonn9tt“.
dirtaer et manier les êtres peu-anis. "iil >les et invmhlél
Les phénomènes psychiques uontd'ordre naturel.mautnflutæ
nés ou pouvantl'ètre un un sur-naturel mauoau ou un nu‘
rtatü.rel divin. et suivant l'inteutiun.l'a 'eut psychique P"“t
être bienfaisant ou nuisible. Il dépenâ de nous. 0 Dol"
savolr, de nos aspirations. d'en user en bien ou en mal. "
Jounet Iui reconnalt IHX proprietés. qui ont pnur 58“! I‘
nlarilé. d‘aprè les travaux de Reicheubach. de Roch9h
ç)urulie En elïet. la polavi.æntion parait expliquer me fit!"
us ‘chiquea d'une manière claire et precise. _ ,l
ôuand on aura lu cet ouvrage avec toute l'attention qui
mêrite. on sera l'ra:pè de l'importance des découvert“
magnétiques. La pu anté expliquerait donc aussi les Ph
nomànes spirites et occultes.
C'est d'ai'leurs la conclusion qui se dégage de ce l‘°‘l
marquahle travail A titre de propagande, la brochure 111!
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seigznements divers. .. lntuts de in Saciéte nmgflf'“1"'
de France eiduSyndt‘00t des innageurs-mugnéttsfll#
ln-18 de 72 pages. 3* édition. Prix ; 60 cent.
Le titre de cet opuscule indique sul‘flsamtnent son 0b)!‘
Rétli;ré avec le plus crand soin par le rtirecleur -le_rhN“
Emle, pour ce. qui eourerne son ensemnenn'ttL lI _"°""
tune le guide indtspensnhledes elilve- qui trouvermxllnfloil
les renseignements nécessaires. depuis l'ititturi'iptitm n rha
que Ecole jus«n'aux examens. en pnsa1ui| IvttrlP l"“’
gramme (létüill de tonton IP!\ matières t’D‘e‘tttlléflt dam-I"
.litt‘êrents .-.nru La partie qui cuprerne l'l_ÿcole pmliq'“
de Maynélùma et (le lia-Mue est particulièrement «leve
t.-ppée. On voit jusqu'à la reprodurtlomlel {liplflmeh
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vertes scientifiques et epirntua istes de notre époque.
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ces, l'auteur explique la formation du glube terrestre. Il a
interrogé d'abord. résumé ensuite, l'astronomie. la physi
que. la chimie, la peolngie. la biologie. l'anthrp0loçie et
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ritieme,pour nous pœsenter une synthèse de l'evolution de
la vie materielle et spirituelle a la .surface de la terre.
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avec les vérités principales du monde scientifique.
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1898. par le Saumon ne LA Puma setnrrnatmrn n:
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A côté de l'ancienne psychologie philos0t Mec-religieuse.
une ht'tlttt'ltê nouvelle. la Psychologie expérimentale. P"“
naissance il y a 50 ans. et donna des resultats d'une im
portance consideranle I. am uenne psychologie n'a aucune
Preuve matérielle de la survivance de l'âmv, tandis que la
nouvelle en possède de certaines, d'inulisi-ntables. acquises
epontaneinev t ou par vol» experimentnltt.
Experirnenter avec l'aine humaine pour sujet, voilà une
étude qui paraîtra au-dessus des forces humaines a glu!
d'unpsvcholouue de l'ancienne éole; et pourtant, rien
n'est plus certain. On l'eiuitie dans ‘UN! tti:iiil‘estattons
extra-corporelles et l'on acquiert la certitude absolue. non
aeulement de son existence. mais aussi de sa survivance
au-dela du tombeau : la mort n'est qu'un chaînon de l'im
mortalité; le mort vit et on peut communiquer avec lui.
Cet opuscule n'est pas un traité 1ui enseigne les moyens
d'ac uerit cette preuve; c'est un exposé méthodique de
tous es faits parchiques. es i001 Mules trouveront desariru
ments sans rèp ique et apprendront que d'illustres savante
ont patiemment expérimente, résolu le rolileme et publié
le fruit de leurs travaux — qui ptte un tour tout nouveau
sur 001! destinées. en nous indu nant d'où nous venons, ce
que non-sommes et où nous al ons.
A titre de propagande, cette brochure est expediee
franco. aux conditions suivantes : 100 exempl.; 12-fr.;
U ex . 7 fr.; 25. l fr.;10 ex. 2 fr.
LE MAGNE’I‘lSME ET LE MASSAGE MENACES “AR
LES MLDECINS. Le Procès Mouroux à Angers. Nl‘ces
sité d'un amendement à l.i l()l sur l'exercice de la mede
cme. par H l’llll\'ll.L . 72 mous in-ll<. Prix : 2”rent
La pratique du massage et du magnétisme est sèrieus6
menl menacée par lei- médecins des syndicats qui, trans
formant peu a peu la pratique médicale en un vulgaire
mener, voudraient ;arvenir. au détriment de la santé pu
bl1que, a posséder e monopole exclusif e l'art de gué
rir. Poursuivant leur œuvre d'industriels sans scrupules,
après avoir vaimu rel.ntttflut>. mmsrurs. macnétiwurs
des campagnes. ils s'attaqunaient certainement aux prati
ciens de Paris. .
Les médecins s‘:\'udiqués. qui ne représentent réellement
qu'une insign'fianle minorité, on décide de poursuivi tous
ceux qui (tMrisnt‘nl les malales sans être docteurs‘ en
médecine .lnis, s'ils pour tinent, certains tribunaux ac
quitt»nt ; c'est le cas de la Coun d'appel d°Angns, devant
laquelletrois afl'aires de ce genre ontète portees.
Cela ne fait pas l'alTaire des n:édecin:<,qui en appellent à la
Cour de cassation. Mans. sûrs d'être condamnés. ils parlent
déjà de porter la question devant le Parlement. afin d'obte
ntr un amendement a la loi en leur faveur. ("est pour cela
qu'ils ont intenté un procès à Mouroux. sachant bien que.
celui-ci 9(‘I'8ll acquitte en première instance et en appel.
Après avoir donné des consi lêrations du plus haut inté
rèt sur la pratique du massage et du mm:néttsnw. et sur
les prétentions ltijtistifiees des médm-ins, l'auteur publie
les débats du procès. analyse la plaidoirie des avmats.
reproduit le jugement d'acquitteme'~nt »lu tribunal c0rr v
ti0nnel et l'arrêt de la Cour d'appel Il y a là des halls
qui montrent l'immense avantage que le maunétisme pos.
sède sur la mélecine, et des arguments qui prouvent le
bien—{unité des justes revendications des magnôtiaems.
Enfin, une lettre de Mouroux, un appel aux masseurs-ma
gno‘tiœurs ainni qu'à leurs partisans. pour organiser un
pétitionnement dans le but d'obtenir un amen lement à la
loi où les droits de ceux-ci seraient établis.
On saitque les masseurs et les ma:uéiseurs guérissent
des man ne les médecins sont impuissants à soulager.
Chaque ma ade doit pouvoir se faire taiter comme il veut.
et pour lui conserver ce droit indiscutable, ce petit ou
vrage, tiré a un nombre formidable d'exemplaires. d0ii
être répandu jus ne dans les plus humbles familles. Pour
arriver à le but, :i ’tb"Œt7 ta du zllagnétixme l'envoie tram-0,
aux conditions suivawte~s : 100 exwunl 7 fr. ; 50 exempl.
fr. 25 ex., 2 fr. 50 :10 ex.. 1 fr. 25; 5 ex, 750ent1mœ.
_——
LÀ DOCTRINE CATHOLIQUE et‘ LE cours psrcar
QUE; Pal‘ ÀLB‘FtT JUUNET. Broch. de 73 p. Pi'tX . 2Qcent.
Cet pumzule peut être envisage so s deux points de vuz
[0 cHllioliqu orthodoxe ; 20 «le recherche .vientitique.. Le‘
.ntho’iques. in trntis, chercheur", venont que la smen_c
n'est par ennemie de la vraie Foi ; et les hommes scleullê
"‘5 l’llls- -‘*“'-‘ l"‘l‘jUlg'l‘S, lititii'i'btul conslalei qu'un l|0ll'|ll
de foi veritable peut etre eusst uniutlepenilanl ans la. lib: .'
ro*che«chc. aussi bien dans le visible que dan-i IÏDVIH_Ih‘G
Le corps psychique, ou dnub e mganique. est connd_èn
par l'auteur. d M:t:ut‘1l avec certains docteurs de l’EutliSe,
comme une 4 rob blltLè pouvant être démontrée; mal" 9°""
‘ll‘clbîibllllé est telle qu'en. equiviut a une. demonstratiou.
ms laits al appui, très n0mhr ux, sont passes ei revue
d nm: façon méthodique. il y a «leu arguments absolument
|-t't‘eIiipt-itrœ~ . _
La connaissance tend a rempl4ce" la croyance; et eVl'
dcmtneut tel est bien le but de la Science ,
Ce etit ouvrage ouvrira les yeux d'un grand nombre ne
catholiques et le‘ décider» a entrer resolumeut dans la vote
smeutitlque, la seule qui puisse m ner l'homme a la con—
naissance rationnelle p'e ses destinœs.
APPLICATION DE L'AIMANT AU TRAITEMENT DES
MALADIES. H\l‘C portrait» et il ares da s le texte. par
"‘ PlUÏes-seur li. DUMVILLE. i' «dili0n. ln-l8 de 120 pa
ces. Prix 20 t‘J'IIlIIIH‘S.
On sait tepeis longtemps déjl ne toutes les maladies
nerveuses et la ilunnrt des mala-ues organiques: anémie,
a thme, constipation. cranq es. crises de nerl'tt. diabète,
diarrhée, doule .rs, engo«gi ments, fièvre. grai elle, goutte,
hystérie. incontinence lu80llllll*‘, jaunisse, maux de tête.
de dents, d’est mac. de re'nn. mignon , nèVral;:i . palpi
tations, paralysies. rhumatisme, sciatique. surdité, tics,
tremblements. vomissement , etc., etc., sont parti-te très
raoidement guèrieu par l'application de» aimants
Les douleurs vives ressent toujours au bout de quelques
instants, les actes deviennent de moins en moins violents,
"l|a Kueri«on se fait. sous medwam€nts et sans rien citan
2'!‘ a son regime et a ses habitudes.
L'action curative des aim .nts vitalieés de M Durville
met bien plus gra de que celle. des aimants ordinaircs._Par
une disposition spvcin e, ils peuwnl être p«r'ès le Juur
et la nuit. eau» menue gêne saut aucun!‘ latig 9. L 1m
menue avantage u'i s possèdent sur tous les autres traite
ments, c'est qm- ‘on |wUt avec le môme aimant. selonda
nature d la maladie. augmenter ou diminuer l'activite
0rttaniqu . Pxl'llet' ou calmer, et retablir ainsi l'équilibre
dus forces qui constitue la santé.
L'application de l’A imant. tués arlistement Mitée.avec
des portraias et ficures est un ouvraue dr vu garlsatlon
des plus iute-ressants. tant au point de vue phy.-iquvqu'au
point de vu tilt)‘äl tint: que et th.-i-apeutique. Il t_‘Hlll. en! un
iistoriquo de lauplicailon de "aimant *n médecine. depuis
les temps les plu‘ reculés jusqu'à "tus jours: une étude
sur la physique de l'aimant. ou l'auteur ié\èle l’exlntence
d'une force inconnue qn‘il a «let-ouverte; une étude plus
renier unble encore sur la physiologie. mit le pllll‘trlït‘ ducorps liiuu.ain est démontrer» ; une description dea pyeee
etmantées a employer dans in traitement, et un prÿcts de
thérapeutique qui permet u me ade de se traiter lut-n ème
sans le SPt'x urs «In nietlei'in. C'est l'app‘icaltnn «in: prm
cipes que l'auteur a exposés avec tant de clarté cl de PI‘év
vision dans s.. Physique magna/ique.
Cet ouvrage. traduit en esp gnol, en italien. en allemand
et qui le sera bientôt en toutes .t=s principales langues de
l’Eutope. se recul-ma de particulièrement a l'attention de
ceux qui souffrent; car ils s nt essuies de trouver là un
moyen simple, l:cile et peu coùleux du guérir ou de sou
lager leurs maux.
SECRETS MERVEILLEUX pour la guérison de toutes
les maladies physiques et moral s par l’. bbe Jlll'0.
In 18 de "87 pages‘, avec 2 portraits et 22 figures colo«
riees. R lie. Prix 1 ' il‘.
Ce volume. qui a coûté à l'auteur deux ans de recherches
patientes est le complément des Prières merveilleuses dont
la lernit‘re edition. répandue dans tous les pays du monde,
est maintenant épusèe.
Le.‘ Secrets merceilleuæ sont le cade mecum de ceux qui
Veulent faire du bien a l ors frères; car. contenant les
SPCI‘L‘lN des ;:n rissen s de tous les pays. ils opèrent des
cures merveilleu es et résument tous les ouvrages anti
qms occultes. qui sont presque introuvables.
Ce livre est demandé même par les prêtres intelli
gants, d'abord parce qu'il est orthodoxe. contenant les
formules rituelles consacrées par Ieglise et approuvées
par le souverain Pontife; ensuite parce que ce précieux re—
cueil leur apprend â-sauvegarder es intérêts matériels de
leurs paroissiens. à se faire mieux comprendre et aimer
d'eux. expérimentant aimai que par les choses temporelles
on att«dnt plus sûrement les spirituelles '
Il est surtout le livre de chevet de ceux qui souffrent
car. avec la foi. il n'est pas une malarhe~ q..e l'on nepuisso
guérir, une seule grâce que l'on ne puisse obtenir.
Xll «.
/
TBÈORIIËS_ ET PROCÉDÉS DU IIAGNÉ‘I‘ISME,
avec 8 Portraits et 39 figures dans le texte, par A.
DURVILLE.In-18 de 144 pages. Prix : I fr.
Tous ceux qui ont écrit sur le la nétisme ont établi
des théories plus ou moins compliquéäs ils ont cherché
à faire comprendre que le Magnétisme étant inhérent t la
nature des corps organisés. tout le monde pouvait. en
omployiant les prpcédés consacrés par l'usage, le pratiquer
:;}éä ici: ou moins de succès, pour guérir la plupart des
unqu'à ces dernière. a’: nées. les effets du Ms notisme
étatent_ expliqués par la théorie de l'émission. n fluide,
lq flu_ide magnétique. émanant de l'organisme. se commu
n1qua1t du_ mssn»ü_seur su ma n‘hsfl~ Par une ICI‘IB de
résctuons," déternunmt des me 6 ntions oiglulqu'ly" il
conséquence de ces mod flcahons ne manifestait i sr l'amé—
lioralmn du mslnde. uis par sa guérison.
_Au;ourd hui. l'a th rie de l'émission est abandonnée “
n y a pas l’G«flllldfl, mais tous les corps vibrant, et leur
ànout‘rement se “transmet par ondulations. Le mouvement
fu p un fort n importe au plus faible, au mslsde, de telle
{mon qu une sorte d équilibre tend s se turc de l'un A
loutre. et lunflga ne ce que l'autre perd.
Mais, les Theoriea ce au firent pas. et tous les auteurs
sont'd accord pnur affirmer que les Procédés cm loyéll on!
une importance‘considérable. Aussi les une «t es nul?“
{â]Ç:äïfllæâläîcââglîl}hgl0l dots parages, des applications. des
. r c ions.e c.' . ‘ 'la manière_de procéder. , ma 8 aucun d eux n expllque
é 1;] Durvilln a voulu parer s cet inconvénient et faire une
m t ode simple et _t‘ac1le pour magnéliser. En uclques
;noh. il tait lhustorique de ch :quo procédé aux di érnntes
fpaquet; de lhlslo*re, expose la technique. et montre de Il
acon la plus comprnhenslbh~ le mécanisme de tous les
mt[wvements. Un grand nombre de ïfi ures spéciales intar
caéos dans le texte accompagnent a dnncriptiw.
hi ce petit nuvragc ne sut‘flt pas au praticien qui la ba
ls'oin de connaître toux les secreus de son art. il suffit a
amateur, un père ou a la mère de famille, qui veut pour
ses esonns. praPquer le magnétisme curatif au foyer do
mestique‘. En dehors dela Physique magnslique du même
auteur. cest la seul ouvrage où le Magnétisme soit expll
qué par la théorie de _ ’qndulstion; c'est le seul dsns le
quel on trouve la description méthodique de tous les pro
cédésæemployls pour msnnétiœr, le mode d'action de ma
cun eux. et les dll'e'l cas dans lesquels on les emploie.
A ces titres. le peut ouvrage : Théorie et Procédé: du
äf;zflgnétùme de M. H. Durville s'impose l'attention de
ANALOGIES ET DIFPÊRENCES ENTRE 1.11 ‘A
GNETISME ET L'HYPNO’I‘ISMI’I, avec 8 portraits,
par J-M. Banco. Mém ire couronné par la Société
%IÏlägäéñgæ de France lu 18 de 72 pages. Prix (le cen—
Qu'est-ce que le Magnétisme, ‘ ' 'quant-ce uelH notisme‘?
Bz:—ce une seul’; et même chose. sont-â. deux”itrdres de
gæ go:néœs différents? De ni» que les mugnéu-eurs ont
d 1.9 "°‘"{'él par les hynoiiseurs, il n‘ a quw les Maîtres
e artqui en savent quelque chose lyour le plus grand
nombre drsunédncms et des sa.snls qui observent la
äto'le scie‘nhflz un; pour le paysan comme pour le badaud
es sra0des cit s qui suive-4 artout les moutons de l'a
nurxe sans savoir pourquoi; même pour beaucoup de
gens du in , ' 'seul subni'“qnde le Mugnéti me est mort et l Hypnotisme
C'est une erreur rotonde‘ le M ' '_ l _ , . s nénsme très un i n‘nés Jur)nus cesser foxister; et l'l‘lÿpnotismh n’est cq:'s'
d tut (1 enfance. Le premier est le pére de celui-ci, et les
e[ux amen! côte à côte; mais ils vivent en mauvaise in
te llgrnce; car le fils, qui est fort loin d'svoir les qualités
du père, en mauvais u'il estchercheramer sa paternité. q ' à cacher et même ‘
Les nypnotlseurs. -t avec eux la ‘ne rituels rie
snvan_ts. ont jeté la confusion la [fins géplnrabpl: ‘surdî:
question. Si les uns ont affirmé que le Magnétisme ancien
est devenu "Hypnotisme nouveau, d'autres soutiennent que
la premier n 3 Jamais rien valu et que le second mérite
seul la confiance du public. D'autres enfin, et c'est le plus
grand nombre, même parmi les praticien . conlinuenl à
ndmettrp et à prsuquer e Magnétisme comme on le fui-an
il 3{ a cinquante ans; mais ils lui donnent le nom d Hvp
notisme. |lus nouveau et mieux à la mode. Enfin. la qu“en
tion est si embromliée que le plus fort finit parfois par ne
plus rien y comprendre.
C'est pour résoudre cette importante 'U ' : ‘ uenhon ne la
50(‘16t6 .lIaynetzque de I'I'GRL‘E l'a mise :u concou2s. [les
mémoires lui ont étn remis. et celui ui lai ‘travail a obtenu le premier prix. q ‘ objet de ce
La confusion n'est pas possible ' il y a deux 0 d
phénomènes : le Magnétisme d'une‘ part. i'Hgpnoïùî:z ÊÎ
l'autre. On observe certaines anale ' '_ {rien entre eux. .
core davantage de dill’érences. CesAnalogiva et ceT°äî’t°ÿ3.
\
rmcas, exposées avec la méthode la lus rigonreu-é. inon
trenl qu'il est impossible de les con ondrc ensemble nous
une in me d. nomination. La question peut être oompnésl
une médaille: Le llaane'tume repué8ento Is face. c'est le
bon côté; l'hypnolr‘sms, le rsvors, c'est le mauvais côté.
En dehors de Il pratique pure. les Analogiu et Défie‘
rence. entre le Magnétisme et l'Hypnotumx du M, reo
constituent l'ouvrage le plus intéressant, qui sa soit ;amsis
adressé aux partisans d'une doctrine scientifiæue, car il
doit mettre fin à une déplorable hérésie scionh que.
',‘
". b. '
OUVRAGES PABUS 0U ACQUIS
Dopuis\ls publication du damier Catalogne
—W— .
on Bxzosmzow. — Les Femmes et la Vie. ESSlII!
de féminisme npiritu liste. Si "
DECRESPE. —— L'Etemcl
de l’Amour. .
C. Funnumon. —
chiqusr.............. _
GRAVIER. — La Culture et la taille des arbres frin
tœrs. Guide pratique 2! Fils}! e des amateurs et des pc
ti.s pro riétaires. orné de mires explicatives et pre—
cédé de a Théorie de l’Action du. Magnétisme humam
surlesvége’iauæ . . . . . . . . . . . lfr.50
Dr J. Karman. — La voyante de Prénorsl. Traduc
tion par e Dr Dusart. . . , . . . . . . 4_'r.
H. lucnorx. — Mes Eæpc’rienccx avec les li‘spflk.
avec Il‘ portraits. . . . . . . . . . , . 3fr.
Dl‘ P. Maman — L’Hynnott’sme théorique et pra
tique. Comprenant les Procédés d'hypnotisahom tir.
MAX 'l‘naon — La Doctrine Spirite et l'œuv‘rr d'Al
lan Kmdec. Etude criliqu+ du spiritisme. . 50œnt
PÉLADAN. — Le Lune du Sceptre . . ‘if: 50
Dr En. RABAUD. — Anatomie élémentaire du 60"?’
humain, avec 60 figures dans le exte et 4 planches
colurÿes à feuillets découpés et uperposés. Ouu‘ltæ
cartonné............‘.- 5Αr
Bossu Duluunn. —- Voyage au Pays a’ceIdêea air.
CL. DE SAINT-MARTIN. -— Tableau naturel du RI?‘
ports qui existent entre Dieu. l’Homme Gil'Ülll'
vers............... ‘.7’:
STAINTON Mosxs (OXON). EmeignemM Œ”"'
tualistes. traduit de l’Auglais. . . . . . . air.
Dr J. VINDEVOGEL. — Suggestion, Hypnoh’tfl9“
lv'gions. Ou Éléments de la solution de la Quesfl°“ W
ciale,........ - 6Ù"
— Trilogie médicale.
1" marine. — Histoire de la médecine. .. 3h’
2' part e.— La Matière médicale définie, en vers 9‘
enprose................3“‘'
WAL’I‘TER Jocmucu- — Les Questions les ‘plus im
Dm'lanhs de t'Hum m'Ie~ Esquisse de l'liistnlNl’Esprut. Rappo t entre les Esprits libres et La ESP'L‘“
incarnés. 2vol. . . . . . . . . .. ‘M1130
A. ‘VICHARD. —- La Route de la Pensée. ou l'art ‘'15
conc1 ier les intrans.geanaes de la raison avec la M
t.ure des faits . . . . . - . . . OÙ‘.
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1
‘féminine et le Ml‘tniii}iii;u
L’Inconnu et les problème: -
. aiÏ’Zo
Ds Bszonluzow (l\liuc). — La Femme dans I’Educulwh
Féminnnm s irituii islc. ,Dsnnun. p— I. L'AI‘! medical. — Il. Note sur l’E‘Mfl'
ncmcnt si: la Prati us de la médcciha en Chute, par I“;
.s‘rrnn CHINOIS. — il. Extrait ‘de la Corrupondï’ïñ
Congrès du libre exercice de la médecine). — IV. Art 6 l
de journau_c nmème ou en. é.
il. DURVILLE. — [La ib2rsbaæahr'cics du la Médecin: "
clamé ai‘ les me‘! seins. roc . _ .— Rappport au Congrès sur les Îl‘r_svnux de lu L'9'a‘ °E
l'orgnnisstion du Congrès. Appréciations de lit presse. Il‘
guments en faveur du libre exercice de la médecine r_
— Compte-rendu des Travaux du Congrès Illlfl'e “ex
des de la médecine). Discours. discussions. repense 1“
questions du rogramme. vœux et l'éfly0llfllOl‘l!«
— A plication de l'Aimant au traitement du maln
alu. lâédihon, avec l'ortrantn, Figures et Vignettes. ‘
Idem Traduction espagnole, avec figures. par lit! -
(larcin.
— Idem. Traduction allemande. avec figures‘ P“' '°"
Pnnuitz. e F
— Idem. Traduction italienne, avec figures P" -' -
Ponn.— La Massage et la Magnllluumenacüfiwr lu inéüfl"“
Le procès Heureux 1 Angers.
XIll
Fsnws on CI!AMPWLLI. — l. La Liberté de tuer.‘ la Li
barn’ dr #uérir. — Il. Le Magnétisme et ['11 lcoolismc.
— La ransmz‘ssion de Pensée.
—LaSciencepsychiquu,d'spr.l'œuvrcdcM.fllmonln.l fig.
H.-R. HAWIIS. — Les Tendance; du Spiritualz‘sme mo
dsrne.
A. JOUNI’I‘. —
chique _
— La Doctrine catholique et le Corps psychique.
Msssusv in! G. «101.- Thèse sur le Libre exercice de la
médscins.soutonue en faveur de lhums..lté souffrante.
Pneus. - L'Oecultums.
- Le Spiritisme.
Humour. — L'Unicsrs macranthrops.
Ronxsn. — La Liberté de la médecins. 2 broch. — l. La
Prsti}uc médicale chez les snc.ons.—-ll.id., chez les modem.
— he‘orie et Pratique du îpirz‘tz’sma. — Consolation à
Sophie. L'une humaine. Démonstration rstionnello otex é»
rimontsls de son existence. de son immortalité et de lu r s
lité du communications entre les virsnls et lu morts. _
SGHIlnI-IR.— Rapport fait au Congrès des Mayndtt
star. en 1.900.
Principes généraux de Science psy
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Cnssnns. —- Le Trésor du Foyer. Faisons et Contre
poisons. Recettes. Conseils. etc...
H. DunVu.ps. — Le "nuage et le Ma ne’tisme nous
l ‘empire de la loi du 80 novembre 1892 sur [exercice de In
médecine.
— Le Magnétisme considéré comme Agent lumineux.
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— Le agnétisms du Animauæ. Zoothéropia. Polarité
— Lois physique; du Mtsvndt‘xma. Polarité humains. Tra
nction ssps nols. par lad. E. (larcin.
-- Procsd s magnétique: de l'auteur. Traduction espa
gnolo. par |—.d E‘. Gare au
— Idem. ‘Induction iuhenne. par I. flasher.
LI‘I‘OQUÀB'I‘. — La Médcrrns Jugée par Broussais, Bor
dsu. Magendia. Bichut, Raspail, etc.
[mon GRAND]. — Manuel du Spin’tisnts.
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nes infectieuses et autresMslsdies signés et chroniques.
La GraphologtepourTous.—Exposédes principaux signes
crmettsnt très facilement de connaître les quslitesou les dé
outs dessutres par l'examen de leur écriture, etc., avec flg
L.GusNssu.—La Terre. Evolution de la Vieà sa surface,
son passé. son présent.etc., par Em.Vsucusz (compte—rend.
Lsnsn. — Essai d'lnitiotion à la Vie s irituelle.
Manuel-Guide du Collectionneur de mettra-poste.
PILIN. — La medccins qui tue I Le Magnétisme qui gué
rit.Le Révo “les Faits magnétiques ex liqués.Homo Duplex
La Psycholog'ts sa: s‘rimentals. snif‘oste ‘adressé au
Congrés Splrituslisle 6 Londres, par le Syndtcat de la
Presse Spiritualists de France.
P.—C. Rsvsx..—- Esquisse d'un Systdms_ds la Nature fou
dé sur la loi du hasard. suivi d'un essai sur lp Vie l‘pturr
considérés au point de vue biologique et philosophique.
P. Tuslxu. —Lss Secrets du Braconnage dévoilés si expli—
mis.
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J. M. Bsnco.— Analogies et Di_flérencas entre le Magna’
tisme st l'Hgpnotisms, avec 8 portraits.
M. Dscnssrs. — Recherches sur les Conditions d'au:—
périmsntation personnelle en Physio-psychologic.
H.Duswnn—L'Emeignement du Mogndtisme.du Spiri
ltsme et de l'Occulls’smd. Règlements statutaire. Pro
gramme des Études et Renseignements divers.
1.. (imam—Respect à la Loi. L Expulsion desJésuiœs
RmL. — Leurs au Dr 1. Du ré sur la Vie Juture, un
point de vue biologi ne. Comp émeut du sommsiro des
éditions de 1087-90-51 . Rêves et Appsrltlons.
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avec 8 Portraits et 39 Figures dan‘ le tfexte.
Dr Fnvnu os COUIIIILLIB. LcMugnett‘srns dsoant laLot‘.
Memoire tu au Congrès de I889, avec un Post-scnptum ajouté
en 1887.
Emmanuel Vsucusz. -— Préservation sociale. Su pres
sion des Congrégations l"‘IÎ'IGIIIÇI. Sépsrstlon des glisss
et de fiat. Bnquéto. Deux f‘sscicnles.
à 3 francs
CoRIII.II (Mme) -— A la Recherche du Vrai. Mélanges
littérsires et philosophiques.
H DIJIVILLI. — Traite‘ expérimental de Magnétisme.
Cours professé é l’Ecme pratique de Magnétisme et de
Manage.
I‘.’IIV1Î({IIB magnétique. — Deux vol. reliés. svec Por
u-gnSugmturs sutogusphe de l'auteur et 56 Fig.dsnl le texte.
Théories et Procédés .— Un volume relié, avec
Porunts, Tétss de obspnlru, Vignsttos et l'œuros.
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PORTRAITS
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AGRIPPA. Alssnor, Anus KARDIO, APOLONIU8 ne Tuwms.
sarmum. Basse. But. Csouosrno. CAHAGNET. Cnxnco‘r
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usxND(ns oses). Duswu.s (x. Hume ne Cusuwxu.s,
Gnns‘rlnxns. VAN. HBLMON‘I‘. Î{mcxsa. l'abbé Joue, LAFON
'rslns.Lsvuss. LIBBBAULT Luvs. MssMsn. Mouuoux.Pspns.
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Jscon, Luoxrsmn, ne PUYSÊ‘GUR. RICARD. Roman,
8ALVER‘I‘I Le Tombeau D'ALLAN Kxnnnc.
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— Les Ouvrages
Nota. de propagande, Portrsits et
Photons hios sont vendus avec les réductions suivantes :
Par 50(‘i cx:mpluires. assortis ou non, 50 0/0 de remise.
100 -—- — — 40 0/0 -—
59 — -— — 83 0/0 -—
‘ 2o — -— — 25 0/0 —
A titre de Prime tie Remboursement, les Ou—vrsges de
propagande, Portraits. Photographies, _ainsi que les ai
mauts vuslnses du professeur H. Durv1lle, sont donnés
sux abonnés du Journal du Magnétisme, 'unqu' concur
rence du montant de l'sbonnems «t; c‘eH-l-d«re l0 francs.
Cette prime est remise su bureau du Journal ou elle est
expédiée franco ! ceux qui, en s'ibonnsnt ou on se réabon
nant. sæ>utent 1 f'r 50 au prix de l'abonnement annuel. soit
1'. .
CHEMINS DE FER DE L’0UEST
Délivrance, auæ Eæposants résidant en Province,
de cartes d'abonnement comportant 50 0/0
de réduction sur les priæ des
abonnements ordinaires
Dans le but de faciliter aux Exposants résidant à
50 kilomètres au me ne de Paris les déplacements qu’ils
auront à effectuer pour se rendre à l'Exposition, la
Compagnie des Chemins de fer de l'ouest met à leur
disposition pendant toute la durée de l'Exposiüon, des
cartes d'an onnement de toutes classes, valables 3 mois
ou 6 mois et comportant une réduction de 50 0/0 sur
les pria: des abonnements ordinaires.
Ces cartes seront délivrées aux intéressés sur la pro—
duction de leur carte d'exposant, pour voyager, par
l'itinéraire direct, entre la gare desservant leur domi
cile commercial et Paris.
La date extrême de la validité de ces abonnements
est fixé au 15 novembre,
Les cartes de six mois souscrites. soit à partir du
l°r mai. soit à partir du 1'’ juin, expireront également
le 15 novembre.
wM
EXPOSlTION UNIVERSELLE
Service rapide de Paris Saint-Loutre au
Champde—Mart
La Compagnie de l'ouest vient d'ouvrir à l'exploi
t‘tion la nouvslle ligne de Courcelles au Champ-de
Mars. Cette nouvelle ligne permet d'effectuer le trsje
de la gare Saint-Luxure au Champ—1e-Mars en 22 lui
nulfls.
Le service des trains entre Paris St—Lazane et le
Champ-dMars est actuellement fixé ainsi qu'il suit
XI
De Paris Saint-[azure au Cham -de-Mars :
Premiers trains du matin : 5 h. .6 u 9 et 6 [1.39.
d* 7h.9du matn à 2 .. 39 du soiret de 511. 9à
7 l). 39 du unir
4 irvimz à l'heure partant aux 9', ‘M’, 39‘ e! 54'; (la ‘2
11.3“ à 5 h 9 du son‘ et don 7l1.‘39 à 911. 9 du soir.
2 trains à l'heure partant aux 9’ et 39’.
_l)ernier départ de Paris Sainl-Lazare à 9 h. 9' du
son.
Du Champ—de-Murs à Daria Sa‘nt- l.azare :
Premners trams du mfltin : 5 h 34'. 6 h. 0’ 6 h. 3l’,
6 h 49'; 1197 h. il’ du malin à 2 l]. 4 du soir et de 4 h.
34’ à 7 h z‘I’ du soir
4 Iraim à l'heure parlant aux 11’. 19‘, 34’ et 49’, de
2 11 ’I' à 4 h. 34' du soir et de 7 l]. ’I’ à 9 h. 1I' du soir.
2 trains à l'heur» pal! nt aux 5' et 31’.
D4>rnier départ du Chamy-de-Mavs u 9 h. 6' du soir.
Un avis u]! rieur f»ra c unaitre au public le service
déüuilif sur I‘Expoaitiou
<Ë
Un médoc-in mellraîl l'autnritti de snn Din‘0mH au ser
vice de nnsseur, magnrhseur, somnambule. etc. S'adreurr
lu bureau du Journal.
.> *h-‘—_———+———-———
Toutes les maladies nem. Mol. la plupart de‘ uuladles orgnniqurs.
unenur, rallume. clame, hou ‘icmnamanls. calIIlq~ue.cunueahonL
cousu «mon. woulmrtuns. ‘rampu, crise: 1e ner'ls. dmbttu,
diurr ce. ‘tourdunmenu. /I‘vrex. gwfle~ gruvelle, hy;le‘ne,
ùmmmnmce, mmmme. jaums. a. maux d'estomac, de m», 44
Un les essaye au manège PETIT
23.avenue des Champs-Elysées. — PARIS
ll0lll‘llll‘lll GÉNÉRALE DES lllClll
Capital 1’ . 000.000
denlI.d« mm. mgrmnz. n"ru.‘giu, névroses, palpitations H
ballnnenl: de cœur, para’y.ws. ‘tale: douloureuu, acmts’qlu,
:ur4u4. sym‘ope, tics, vnmu‘semcmls. elc.. elc.. son! suuvenllrèl
finies A «unir par les almanls riulIm du prnk>smr Il. Dunvn.u.
lm -Ioulrurs mes vtmnm au bout de quelqms lnsmnu. le. accu.
lulu “oh-nu. drv’iennvnl mnilu Man“. et la [uérlmu se lai! sana
Ilù‘llrlllfl‘flll et un. modifl»rsuu r9|flme ou ses hlh11udu.
Tous lu malade! dolvrnt lire le curleux Traite sur l'Awüuh‘n
la lamanl au h‘mlrnlenl de: maladie‘. clivuy1‘ contre [lulu de
man—L un! 1.‘. ou l'hunnu Mugnltwu, ‘.1. r. SWIÆI’I’L 'II’I.
__.,,.__ IS"ECIALITE de MATÉRIELS
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GHâ‘â‘ää‘ IfiENDEL’P ' FOURNISSEUR DES MINISTÈRES ,.
.ar15118et118"".Rued'Assas . . »
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Aux Lecteurs de l’Etranger,— Les envms d'argent de
certains pays de l'Etrangeu et même des ColOmes sont
souvent (res onéreux Pour faciliter les relations avec
ces ayx, la direction de la L1bran‘i6 du Magnéltvme
a dPcimlè de recevoir en paiement les timbres-poste
étrangers, moyennant une augmentation de 15 0/0, à la
cond1l.i 1] tan efons qu'il n'y ‘Ail dan.» l'envol que quel
ueu ü‘nbm8 d'une valeur supé ir-ure u n -e timbres de
o centm*es, et ne la plus > rende partie COI‘l‘GBDUIIdG à
nos valeurs de , 2, 3 et 4 centimes.
Les Jeunes Collectionneurs de timbres—ponte. Gaston
et Henri DUHVILLE seraient reconnaissante aux lecteurs
du Journal du Magnétisme habitent les colonies et
l’Etranger de voulmr bien leur envover des timbres
usés de leur ays et aulree paye circonvoisine. [le
feraient volonners des échanges avec les petite collec—
tmnuaure étrangers.
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.OII‘A'IULISI‘E
une un grand nombre de ma:arlles comphquées. le médecin. qui ne volt
g:üslans me profondeur! de l'organisme. est souvent très embarrassé pour
lu son Jumelle et prescrire le remède uvcesulrc à la guensœ~
'hns l'un des 6km du sommeil magnétique. un hou somnambule lucide
p,À;t voir .a nature. les causes. les symplnmes du mal ci le remède à y
cwos'w~ Le rapvorl lu somnambule au malade s‘rlrhlil. par le contact ou
par un olqel appartrnan! :l celui—cl (lle pn‘l’erpnt‘e une mèche de cheveux,
.&vù:uuenl lmrLe sur la peau‘ n'aynnl ms ou tourne’ par d'autres.
la‘ mon: eflilœ Estamhleqaladænflænærlæpænæzülfl
ou mldlæ. Moi! 1‘: l‘:‘*?HM Ahgm9flqueA 98 me sv.—lflafl. Bill.
:M0n nmhätzfiulnflujoms.ui LMluæpnæmqt
XVI
mmuovnihu: ou minant-ricin:
Les onvrags anciens ne se trouvent que dans les grandes bilili0tlibqnfl,
et les nouveaux sont trop nombreux pour que tous ceux qui s'interesseut au
progrès mrgnétiro—spiritualistr puissent se les procurer. Saut quoique-s rares
axœplions, les bibliothèques publiques ne contentent pas le prêt a domicile;
elles ne contiennent guère que de l'histoire et de la litterature; elles n'ont
pas d'ouvrages anciens, et les nouveaux ne sont classés et mis a la disposition
du public que longtemps après leur publication.
C'est pour combler cette lacune que ni. Durville eut l'idée, ni reçut un
commencement d'exécution en i880, «le. fonder. sous le nom de ibli‘01liàçiæ
du Magnétisme. à l'instar de la llirculutmq Librai‘g de Londres pour la
littérature, une bibliothèque circulunte concernant exclusivement les ouvrages
de Iugnétlsme, d'Hypnolisme. de Spiritisme. d'0crultisme et autres Sci«nces
qui s'y rattachent.
La BibliotÀèque du Magnétisme, qui devient de plus en plus cons“lé—
table. se compose aujourd'hui : i' de plus il» 6 000 volumes .<ur le Mag. ‘
tisme et sur toutes les branchvsdu savoir humain qui s'y rattachent: 2' de na
collection complet” de presque tous les journaux du monde qui ont paru sur
ces questions; 3'’ de plus de 600,000 gmvnres, portraits, autogranbes,
médailles, articles dejourn uns, notes sur les hommes elles choir-s on objetsdivera
classés méthodiquement, et constituant un véritable Musée du Moynéitsms.
Pour favoriser l‘étude du Magnétisme. tous lus documents de cette volu
mineuse collection sont communiques sur place aux intéressés, et tous le’
volumes sont confiés au public aux conditions suivantes :
Abonnement d'un un. .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Ir. u
— six mois.. .. 13 »
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Pour les Professeurs et les Elàvas de l'École prati un de
Magnétisme et de Manage, t'abonnameut annuel est duit a
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Tous les volumes sont remis contre nantissement ou m~.miics en gare.
‘au toute l'Europe, aux frais du destinataire. La Bibliothèque du
Hunlts’sm est ouverte le jeudi et le dimanche,de9heuresà n idl; lesautres
hlts.ds l heure a 5 heures. (il n'y a pas de catalogue imprimé.
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Gens qui ne suivent pas les Cours de l’Ecolc pruii,ue la lapnlh‘sas
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valeur de la methode, ces bouse“: permettent au père et à la mère de
famille, ainsi qu'à l'amateur. d'appliquer le |iagnetisme avec succès au
soulagement et a la guérison des diverses maladies dont leurs enfants. un
parents, leurs amis peut/rut être amwæc~ «Pour bieucumpteudre Ie_moda
d'application. cmx qui n'ont amour idee du Magnflismv devront lire in
Théorie et Procédés mgvtliiqsus de l'Auteur, ouvrage de prupaguda
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Acné. Albumiuune, A muurou,A méunrrhée, .«t mygdulile. Auusm‘que,
Anlurisme du cœur. Au mes. Angine de poitrine, Aucune. Anémie
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Battements de cœur. Ble'phuritc, Brouel‘il' I"*Mr'. " ., L..
pneumonie. Brüim‘c' ( " .:2' ......iv ,«mm0nui1‘t, ustcut,
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Crampes. Crampes d'estomac. Crumpc des écrivains et des piuniste8,
Crises de nerfs, Group. Cysnte. Danse de Saint-Guy, Darlres,
Délire. Dllinum tremeus, Danièle. Diarrhée, Dilatation d'estomac,
Double consonance. Dysmlen’e. Dysméuorrlie’e, üyspepsic. — Eczéma,
Emphysème, Encdphalile aiguë. Encéphulite chronique, Engvlures.
Enrorment, Entente, Entorse, Er'ysipèle, Epilepsue, Esqumuncs’s,
Essottfllenflsl, Etut nerveux, Elourdusemenls. — Fihromer. Fièvre:
éruptives, Fièvre cérébrale, Future typhoïde. Fleuri blanches,
Pluton de vitrine. Folie. — Guslrnlqis, Guslrite, Gustro-entrrnts,
Glaucome, oitra, Goutte, Goutte .rereme, Grippe. - Hallucinations,
Hémiplégie. Hlmor‘rkoïdes. Herpès. Hydurthrov. Hydmcèls, Hy""‘"
clpkuu’c,flydropuie. Hydrolkoraæ. Hypocoudrs‘e. H sterie.— Influenza,
Ictère. ldiotie, Imbéctlsté, Impulsion, Insomnie, rilis. — Juunuu.—
Keratita. - Laryngite. Let/impie, Leucorrhee. Lumbugo. — Mal de
tête. de gorge, de dents, Maladie de Brtglit. Munie: hystéri un,
Mélunco'ie. Méningite. Métnlr Migraines, Mgétite, -- Mp rite,
Nervnsum, NmrutIum‘:-. N'v'ral ie simple, Névrulgic nia“,
NÊL'I‘HSC. -- Cb‘mé, Ub:‘c' dontulqie, Œrtûm, Op tairais,
(lp nanars. Otalgie, 01m. utorrhe‘s, Dom-ils. — Pdlu couleurs,
Pu pitunon: le cœur, Parolysius’nvpie, Purutysie luciole Pumpllgis,
Peludo, Pemphi tu. Péritom‘ts, Plier ngile, Pblébita, P‘li‘sie pull!»—
nuirG. Plitisie uryugla, Pluirlsis. {Heure—pneumonie. Pieurodym‘t,
Pneumonie, Prustatita, Prursyo, Psoriasis. - Iaehitisme. Mimi“,
Rhumatisme, ‘tintin, Boulais. Rougeole. Hublots. -— Sanctus.
8curisliuc. Seautrqu. 9mutuluiùme spontané. Spuuas, Sardt'“,
Swdi-mutité, Syncope. — 'I‘n'gus. Tic douloureux, Tremblement.
‘fauteurs, Tumeurs blaiiflu. Ulcdrs un’gusuz. Urttkriu. Urticu‘n.
—' Yqins'te, I’uneu, Vans)“. Vurisacils. Vanda. Vertige, hem»
mania. Vomissements s'asmcs‘lNu de la gruauu. — Zou.
, ... uur.- ut: ntlltoltigü si
Ïmtey~nPcm-guu i w.:-c .. . ... n« un Nœyueiums par H. bunvtuz.
Le .raitemeut distantes les maladies aura successivement pahhd la‘; 1.
[ohm d'autant de Lamant; prntàqnaa. En attendant que se travail constat‘
rahlo soit achevé. le classeur Dinfllæl se tient a la disposition des
mande. par igpnsp qnsr parsavvesnoudnrp. tousles Mtailstlu traitement
magnétique qu'ils peuvent tre, soit par eribméme8. idi par l‘iutemfliah
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biaw3finw. es: envoyäooun Woeottmæs. v‘ .
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ilaport€s dnlMalcl malades. par lu aimais vltalisu tu proiewar Il. l‘Illll.ll
Les simantsvitalise. guèrias- mon seul gent toutesles maladiet.L'M
avantage qu'ils possèdent sur tous les autrv-s modes d" tmitem ut. t'est.‘
l'on peut. semn la nature de la maladie. augmmter ou diminuer l'act‘hfl
organique. et rétablir ainsi l'équilibre des lorrrs qui countitw la santé la
doul»urs vives cessent au bout de quelœesinstants les accèsdevienneutmfil
tréq..nts et la guérison s: fait a ns modiliw son régime et ses habitudes
Leuvemplome généralise dans le traitement des diverses maladies stpt.
lïd.fllrulièremfllt dans les cas u»rvrux. où les médicaments tout soumit
mal, même en guérissaut. Ces aimants comprennent plusieurs “W
Lames mannéttques .'
Au nombre de 5. elles s'emploient dans les cas suivants :
Le n‘ i : Contre la rrampe des érriv.uins et des pia istes. les ailecth
des bras. du '-as des jambes. des pieds et l'organe génital chez l'homme.
Le 1.“ 2 : Contre les aflertlons des gamines, de la gorge et du larynx.
Le n° 3 : Contre les bourdonnements. la surditi. la migraiue.ies manda
dents. les ur'vratgies, l'insomnie. les maux de tête et toutes les alefli_
du cerveau. y compris les atlrctious mentab s. — Contre la sciatique.
Le n' 4: Contre les atlections des reins des poumons. du foie. du car.
de la rate. de l'estomac. de l'intestin.de la vessie. de lamatriceetdea ouïe.
— Contre les maladies de la moelle épinière.
Ces lames. qui ne diifèrent que par laoonrbureet la Iongueur.nerép«uäd
peut tous les hesmns; on faitdeslamesditesspécialu ne partantpudsnmnfiu.
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tait de quatre grandeurs: sans numéro pour les enfants: avec les numemsi.
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poignet par l'un des mots relit. moyeu. vos
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