19
Photo : NewPress Le Bonjour du «Soir» On a tort de croire que le racisme et la xénophobie sont une marque de fabrique occidentale. Depuis quelques jours, j'emprunte un axe routier très fréquenté qui a été choisi par plusieurs familles maliennes dans l'espoir d'obtenir quelques dons des automobilistes. Rares sont ceux qui daignent tendre quelques pièces de monnaie à ces mômes en guenilles qui errent sous un soleil de plomb. La majorité leur dirige souvent des rafales d'insultes à faire pâlir un nazi ! Mais bon sang, pour qui te prends-tu, toi l'affreux ventru de la 4x4, pour attenter à la dignité de ces enfants qui sont venus ici, avec leurs familles, dans l'espoir de trouver des âmes charitables, de la nourriture, de l'eau, des soins ; un sourire au moins ? Hélas, ils ne trouveront ce qu'ils cherchent nulle part sur cette terre qui se targue d'être musulmane. Chez les «koffars», s'ils y arrivent, on ne les laissera pas brûler sous le soleil. On prendra soin de leurs enfants. Ils seront logés dans des centres, nourris et habillés. On leur offrira même des jouets. Et si vous n'êtes pas d'accord avec mon point de vue, montrez-moi le contraire. Dites-moi que ces scènes n'existent pas chez nous et prouvez-moi que j'ai fait un cauchemar et que le gosse en haillons qui slalome entre les voitures est en train de jouer dans un parc fleuri en attendant l'heure d'aller prendre un bain avant de passer à table ! [email protected] Voir nos bosses d'abord LUNDI 27 OCTOBRE 2014 - 3 MOUHARAM 1436 - N° 7314 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (FINALE ALLER) : AS VITA CLUB (RD CONGO) 2 - ES SÉTIF (ALGÉRIE) 2 Le miracle sétifien l L’ESS à quatre-vingt- dix minutes du bonheur ? Le miracle prend forme. Hier, les Bianconeri d’Aïn Fouara ont accompli la moitié du chemin en réalisant le nul (2-2), à Kinshasa, face à l’AS Vita Club (RD Congo). Un résultat que les Sétifiens doivent confirmer samedi prochain à Blida. Pour une «première» historique d’un club algérien. Les portes du Mondial des clubs s’ouvrent et la perspective d’affronter les Merengues du Real Madrid est plus qu’envisageable. l AFFAIRE DE L’ASSASSINAT D’ALI TOUNSI Le procès prévu au 1 er trimestre 2015 l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui inquiète les Algériens Tunisie : l’incertitude des urnes. Mali : dialogue incertain sur fond de terrorisme. Libye : regain de violence. PAGE 3 PAGE 13 PAGE 5 Photo : Samir Sid

l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

  • Upload
    others

  • View
    6

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Ph

oto

: N

ewPre

ss

Le Bonjour du «Soir»

On a tort de croire que le racisme et laxénophobie sont une marque de fabriqueoccidentale. Depuis quelques jours,j'emprunte un axe routier très fréquentéqui a été choisi par plusieurs famillesmaliennes dans l'espoir d'obtenirquelques dons des automobilistes.Rares sont ceux qui daignent tendrequelques pièces de monnaie à cesmômes en guenilles qui errent sous unsoleil de plomb. La majorité leur dirigesouvent des rafales d'insultes à fairepâlir un nazi ! Mais bon sang, pour qui teprends-tu, toi l'affreux ventru de la 4x4,pour attenter à la dignité de ces enfantsqui sont venus ici, avec leurs familles,dans l'espoir de trouver des âmescharitables, de la nourriture, de l'eau, dessoins ; un sourire au moins ?

Hélas, ils ne trouveront ce qu'ilscherchent nulle part sur cette terre qui setargue d'être musulmane. Chez les«koffars», s'ils y arrivent, on ne leslaissera pas brûler sous le soleil. Onprendra soin de leurs enfants. Ils serontlogés dans des centres, nourris ethabillés. On leur offrira même des jouets.Et si vous n'êtes pas d'accord avec monpoint de vue, montrez-moi le contraire.Dites-moi que ces scènes n'existent paschez nous et prouvez-moi que j'ai fait uncauchemar et que le gosse en haillonsqui slalome entre les voitures est en trainde jouer dans un parc fleuri en attendantl'heure d'aller prendre un bain avant depasser à table !

[email protected]

Voir nos bossesd'abord

LUNDI 27 OCTOBRE 2014 - 3 MOUHARAM 1436 - N° 7314 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

n d’A

lger -

ISSN

IIII

- 007

4

l LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (FINALE ALLER) :AS VITA CLUB (RD CONGO) 2 - ES SÉTIF (ALGÉRIE) 2

Le miracle sétifienl L’ESS à quatre-vingt-

dix minutes du bonheur ?Le miracle prend forme.Hier, les Bianconeri d’Aïn

Fouara ont accompli lamoitié du chemin en

réalisant le nul (2-2), àKinshasa, face à l’AS VitaClub (RD Congo). Un

résultat que les Sétifiensdoivent confirmer samediprochain à Blida. Pour une

«première» historique d’unclub algérien. Les portes duMondial des clubs s’ouvrentet la perspective d’affronter

les Merengues du RealMadrid est plusqu’envisageable.

l AFFAIRE DE L’ASSASSINAT D’ALI TOUNSI

Le procès prévuau 1er trimestre 2015

l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI

Ce quiinquiète lesAlgériensTunisie : l’incertitude des urnes.

Mali : dialogue incertain surfond de terrorisme.

Libye : regain de violence.

PAGE 3

PAGE 13

PAGE 5Ph

oto

: S

am

ir S

id

Page 2: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

OUI :51,02%

NON : 42,89%

S. OPINION :6,09%

Au vu du match aller, pensez-vous que l’Entente de Sétifréussira à décrocher la Ligue des champions d’Afrique la

semaine prochaine à Blida ?

Résultat sondage

Pensez-vous que les législatives d’aujour-d’hui permettront à la Tunisie de sortir de la

crise politique ?

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Lundi 27 octobre 2014 - Page 2

Départ imminent de BelaïzHamrouche a de la suitedans les idées. Il répètesans cesse la même rengai-ne : il ne faut pas que l’ar-mée se défausse de sonrôle d’arbitre ou, plus élé-gamment, de garant de... Al’heure où la mode est lasociété civile, tenir à cetteantienne doit avoir des jus-tifications profondes. Il nefaut pas compter surHamrouche pour nous enlivrer les clés. Reste la res-source de la spéculation.On peut considérer que,ancien militaire,Hamrouche garde pourhabitus l’armée. Et, ce fai-sant, il a une vision dumonde vert-olive. Soit, etc’est plus probable,connaissant le systèmedans ses ressorts les plusintimes, il sait qu’aucunchangement ne peut s’opé-rer sans l’initiative ou, àtout le moins, la caution del’armée. Et tant qu’à faire, ilvaut mieux que cela sefasse ouvertement.

[email protected]

DIGOUTAGELe dilemme

de Hamrouche

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

La colère de ZoukhLe wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, s’est

montré particulièrement mécontent, ce jeudi,lors d’une séance de travail, du rendement

de l’Epic «Régie foncière», chargé de la réali-sation de plusieurs sites LSP sur les hau-teurs de la capitale. Des sources crédibles

affirment, en effet, que plusieurschantiers entamés en 2009n’ont toujours pas vu le jour.

L’octroi de marchés à desentrepreneurs n’ayant pasla catégorie requise serait

à l’origine de cemanque de

performan-ce.

Prévention ? Oui mais dans un an !

Les personnes sensibilisées par la campagnemenée en faveur du dépistageprécoce du cancer du sein ontvite déchanté. Les femmesde plus de 40 ans qui se pré-sentent au niveau de la Cnasobtiennent des rendez-vous siéloignés pour une mammo-graphie qu’elles doiventattendre une annéepour pouvoir pas-ser le fameux exa-men médical.

L’actuel ministre de l’Intérieur serait en voie de quitter son postedans les jours prochains. On parle déjà de son absence lors du pro-chain déplacement du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le 10

novembre à Oran.Des sources crédibles avancent les noms de Abdelmadjid

Tebboune (ministre de l’Habitat), ou de Abdelmalek Boudiaf(ministre de la Santé) pour le remplacer.

Page 3: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Ce taux était appelé àaugmenter, selon Nabil Bafoun,membre de l’instance supérieureindépendante pour les élections(ISIE). Dans une conférence de pres-se, animée peu avant la fermeturedes bureaux de vote, le responsablede l’ISIE a fait part d’infractions enre-gistrées ici et là mais qu’il a jugéessans gravité et sans influence sur ledéroulement des élections.

Les militants de Nidaa Tounès, leprincipal rival du parti islamisteEnnahda dans cette compétitionélectorale, ont dénoncé une falsifica-tion du numéro de leur parti auniveau de la circonscription deNabeul 2. Une falsification dont ilstiennent les autorités tunisiennespour responsables, tant est que lesbulletins de vote sont sortis des impri-

meries officielles. Ces infractions,cependant, n’influent pas sur le scru-tin qui, globalement, s’est déroulédans de bonnes conditions. Aucunsondage sur les tendances n’a étédisponible au moment où nous met-tons sous presse.

Les observateurs se sont atten-dus à une compétition serrée entre leparti islamiste Ennahda, qui a gou-verné pendant plus de deux annéeset qui a dirigé l’Assemblée nationaleconstituante (ANC), et Nidaa Tounès,un courant plutôt laïque. Ce dernierdevait profiter des erreurs commisespar son rival qui, il faut le dire, n’a pasmanqué d’en commettre durant sagouvernance.

Au point d’ailleurs qu’il a dû, sousla pression de la société civile, sedépartir du gouvernement et le céderà une équipe de technocrates.

Le chef du gouvernement provi-soire de Tunisie, Mehdi Jomaa, aaffirmé, dans une déclaration au sor-tir du bureau de vote, que «lesTunisiens prendront leur destin enmain et changeront les institutionsprovisoires en institutions perma-nentes» lors de ce scrutin législatif,dont la réussite est déterminantepour le parachèvement de l’édificeinstitutionnel en Tunisie.

Le chef du gouvernement tunisiena souligné également que le mondeentier suit avec intérêt cette élection.Il a appelé les Tunisiens à accepterles résultats des élections avec unesprit sportif.

Les observateurs appréhendentun basculement en cas de victoiredes islamistes d’Ennahada qui, pen-dant leur gouvernance, se sont mon-trés on ne peut plus laxistes avec lesgroupes extrémistes. Les dirigeantsd’Ennahda, à leur tête Ghannouchi,comptaient sur la discipline desouailles pour rafler le maximum desièges à l’Assemblée. Les dirigeantsdu parti rival, Nidaa Tounès, ont euxaussi joué sur le même registre.Cependant, le mode de scrutin, la

proportionnelle au plus fort reste,risque de voir l’émergence des petitspartis inscrits en compétition et éviterque de la bipolarité Ennahda-NidaaTounès résulte une majorité. Pourrappel, 1 329 listes de partis, de coa-litions et indépendantes sont en lice

pour 217 sièges de parlementaires àpourvoir. Elles se répartissent entre33 circonscriptions électorales, dont27 en Tunisie territoriale, et 6 àl'étranger. Les premières sont crédi-tées de 199 sièges au total.

S. A. I.

Le Soird’Algérie Actualité

Espoir de sortie de crise pour laTunisie par les urnes et par le dialogue auMali, enlisement en Libye, les pays voi-sins de l’Algérie vivent des périodescharnières de leur histoire. Leur destin sejoue souvent dans la douleur mais certai-nement pas dans l’indifférence d’uneAlgérie qui reste très attentive à ce quiagite la région. Hier, la Tunisie post-révo-lution avait rendezvous avec une électionqui devrait couronner un laborieux pro-cessus révolutionnaire. La Tunisie est le

seul pays de la région à avoir réussi lepari de ne pas basculer dans le chaosaprès ce qui s’appelle «printemps arabe».La Libye a connu, quant à elle, une pério-de de troubles qui dure toujours. La mortde Kadhafi après l’intervention de l’Otana été le prélude à un chaos indescriptible.L’Etat libyen s’est effondré. Les infra-structures de base ont quasiment dispa-ru et le pays est depuis livré à une violen-ce rarement égalée. Les milices ont prisle pouvoir et dictent leur loi.

Le Sud libyen est devenu un havre etun point de passage idéal pour les terro-ristes et un haut lieu de contrebande oùtransitent les armes. Au Mali, le terroris-me constitue une véritable menace.L’intervention des forces internatio-

nales n’a pas réussi à éradiquer lesgroupes terroristes qui continuent de ter-roriser les populations et de mettre à malla stabilité d’une région qui n’a jamais étéautant dans l’œil du cyclone.

Nawal Imès

Lundi 27 octobre 2014 - PAGE3INSTABILITÉ EN TUNISIE, LIBYE ET MALI

Ce qui inquiète les Algériens

Un scrutin déterminant pour les Tunisiens.

Phot

o : D

R

L’amorce d’une réflexion sur l’importance des femmes etdu féminin pour l’humanité, centrée sur la tradition musulma-ne, sera au cœur des communications qui seront présentéesdurant le Congrès international féminin pour une culture depaix. Cette rencontre aura lieu à Oran et à Mostaganem du 27octobre au 2 novembre 2014, à l’initiative de l’Associationinternationale soufie alâwiyya et la Fondation Djanatu al-Arif.Ce premier congrès international féminin se tiendra sous leslogan «Paroles aux femmes» pour une culture de la paix.Des intervenants de qualité animeront des conférences etdes ateliers.

u programme également, des expositions thématiques àl’intention du public, qui pourra prendre part à des soiréesartistiques diverses, notamment d'inspiration soufie. Cettepremière édition du congrès est dédiée à l'étude de cinq axesportant sur le thème du féminin. Il s’agit de «Regards croisés»mais aussi «Ethique et éducation» ; «Tradition et modernité»; «Voilement et dévoilement» et «Féminin et culture de paix».Des axes qui seront abordés par des conférenciers algériens,telles Mmes WassilaTamzali, Fatima Oussedik, Farida Sellal etNadia Aït Zaï ainsi que cheikh Khaled Bentounès et MustaphaCherif. Une rencontre à dimension internationale qui verra laparticipation de MM. Pierre Rabhi et Tarek Oubrou (France),Gunter Pauli (Belgique), Youcef Seddik (Tunisie) et Mmes chei-kha NurArtiran (Turquie), Hoda Darwish (Égypte), Olfa Youcef(Tunisie), Houria Abdelouahed (France), KeikoTakakiNakamura (Japon) et bien d'autres.

Amel Bentolba

CONGRÈS INTERNATIONALFÉMININ POUR UNECULTURE DE PAIX

«Pour une culture de paixet l’émergence d’une

société du mieux-vivreensemble»

TUNISIE

Le pari des urnes

Le Mali n’est toujours pas sortide la zone de turbulences en dépitde l’amorce d’un dialogue interma-lien parrainé par Alger.

La situation sécuritaire incertaine aconduit à une intervention militaire étran-gère dans le nord du pays. La France y adéployé ses troupes sans que les groupesterroristes qui s’y tapissent ne soient mishors d’état de nuire de manière définitive.

Les 3 000 militaires qui sont déployésn’ont toujours pas rempli leur missiondans une région qui fait non seulementface au défi sécuritaire mais égalementcelui des dissensions entre plusieurs frac-tions. Pas plus tard que samedi, trois sol-dats du contingent sénégalais de la

Mission de l'ONU au Mali, Minusma, ontété blessés dans une attaque perpétréeprès de Kidal, dans le nord-est du pays.C’est dans ce contexte particulièrementdifficile qu’Alger abritait le troisième rounddes négociations intermaliennes.

Les représentants du Mouvementnational de libération de l'Azawad(MNLA), du Haut Conseil pour l'unité del'Azawad (HCUA) et du Mouvement arabede l'Azawad étaient présents à Alger enmême temps que des représentants dugouvernement malien. Toutes ces partiesavaient signé en juillet dernier une feuillede route pour des négociations de paix.EIles s'étaient engagées début septembredans un deuxième tour de pourparlers quis'est achevé après trois semaines de dis-

cussions n'ayant permis aucune avancéenotable. Avant la reprise de ces pourpar-lers, le Conseil de sécurité de l'ONU avaitdemandé vendredi au gouvernementmalien et aux groupes armés de fairepreuve de bonne foi et de respecter lesaccords de cessez-le-feu conclus en maiet juillet derniers. Il est demandé auxgroupes armés de tenir leur promesse decoopérer avec la Minusma et de cesserimmédiatement les attaques récurrentescontre les Casques bleus. Si toutes lesparties ont ratifié l’accord d’Alger, leconsensus reste fragile et peut à toutmoment être rompu comme ce fut le caspar le passé dans une région qui n’a plusconnu la stabilité depuis des années.

N. I.

LIBYE

Regain de violence Depuis la chute du régime de

Kadhafi, la Libye n’a plus retrouvéle chemin vers la stabilité.

Le pays est en proie à des violencesqui font régulièrement plusieurs dizainesde morts. Les autorités de transition ontéchoué à former une armée et à asseoirleur autorité sur un nombre de milices quifont la loi dans un pays plongé dans lechaos. La situation n’est, en effet, nulle-ment pacifiée en Libye. Les affrontementsse poursuivent à l'ouest de Tripoli où lesforces pro-gouvernementales tentent dereprendre aux milices la capitale libyenne.L’armée libyenne est régulièrement appe-

lée à affronter des milices armées. Desarmes lourdes et des roquettes sont utili-sées dans des combats. Pas plus tard quemercredi dernier, onze personnes ont ététuées à Benghazi. Un kamikaze a faitexploser son véhicule à un barrage militai-re. Selon des sources hospitalières, lescombats à Benghazi ont fait 110 mortsdepuis le lancement d’une nouvelle offen-sive des forces loyales au général à laretraite Khalifa Haftar, appuyées par l'ar-mée, contre les groupes islamistes contrô-lant la ville depuis juillet. Une situation quiinquiète l’Algérie mais également la Liguearabe dont le secrétaire général a mis en

garde contre la gravité de la situation dansce pays, tout en affirmant sa disposition àrencontrer l'ensemble des partieslibyennes concernées dont des chefs demilices pour rechercher une solution défi-nitive à la crise actuelle. La situation est siconfuse dans le pays que la Tunisie voisi-ne a tout simplement décidé de fermer sesfrontières avec la Libye pour trois jours, decrainte que des attaques terroristes neviennent perturber le déroulement desélections législatives au moment où Algerpropose sa médiation pour un retour à lanormale en Libye.

N. I.

MALI

Dialogue incertain sur fond de terrorisme

Le pari de sortir d’une transition institutionnelle par les urnesest en passe d’être réussi en Tunisie. Les élections législatives,organisées hier, se sont déroulées sans incidents majeurs et ontvu une participation électorale appréciable. A 16h (heure tuni-sienne), soit 2 heures avant la fermeture des bureaux de vote, letaux de participation a été, selon un responsable de l’ISIE, de50,84%.

Page 4: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Le Soird’Algérie Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 4Actualité

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - Sur la question de savoir àquel moment et à quel seuil de labaisse du prix du pétrole l’Algériedevrait s’inquiéter, AbdelmadjidAttar pense que le gouvernementaurait dû le faire il y a bien long-temps. «Pour le deuxième semestre2014, le seuil sera moyennementen dessous des 90 dollars le baril.Ce qui affectera les recettes et lafiscalité pétrolière, avec déficit de labalance de paiement et alimenta-tion insignifiante du fond de régula-tion. En parallèle, les prévisionsbudgétaires de l’Algérie sont supé-rieures à celles de 2014. Si la ten-dance baissière persiste, cela vacréer un grand déséquilibre budgé-taire. L’Algérie sera ainsi confrontéeà de sérieux problèmes…»,explique-t-il.

Lors de la présentation du projetde la loi de finances 2015, à l’APN,le ministre des Finances avait certi-fié qu’«il n’y a pas le feu ».Abdelmadjid Attar suppose queMohamed Djellab parle de l’exerci-ce de l’année 2015. Car, selon lui,«pour l’année en cours les jeux sontfaits, et le bilan financier sera forcé-ment négatif». C’est ce qui l’amène-ra à dire : «Le problème c’est que lepolitique analyse la tendance dumarché pétrolier au vu des boule-versements géopolitiques, avec,entre autres, ce qui se passe enUkraine, au Nigeria, en Irak et enSyrie. Mais de nos jours, ce sont lesbouleversements économiques quiinfluent véritablement, à l’exemple

de la crise, la récession et l’absencede reprise de développement éco-nomique en Occident. On consom-me de moins en moins, en Europeet en Asie, avec parallèlement ledéveloppement des énergiesrenouvelables dans certains paysclients potentiels». En un mot, pourAbdelmadjid Attar : «Il y a vraimentde quoi s’inquiéter».

«L’Algérie finance sa disparition en tant que nation depuis 10 ans»Sur le même chapitre, l’analyste

financier, Ferhat Aït Ali, estime que«l’Algérie aurait dû commencer às’inquiéter il y a deux ans». Se vou-lant plus explicite, il affirme que «leseffets baissiers étaient déjà prévi-sibles en 2012, à partir du momentoù les Etats-Unis approchaient l’au-tosuffisance énergétique qu’ils ontaujourd’hui atteinte». Selon lui,c’était «à partir du moment où lesEtats-Unis investissaient à perte surles hydrocarbures non convention-nels pour arriver à ce résultat».

Tout en regrettant que les autori-tés algériennes agissent quand lacatastrophe est là, il rappelle : «J’aipersonnellement donné l’alerte enavril 2013 sur les ondes de la radionationale. La baisse des courspétroliers était alors imminente. Ledanger, selon l’analyse de FerhatAït Ali, persiste dans le fait qu’«en2004, l’Algérie arrivait à équilibrerses dépenses budgétaires (fonc-tionnement, équipement), avec desrecettes pétrolières de 24 milliards

de dollars. Aujourd’hui, nous n’arri-vons pas à équilibrer ces mêmesdépenses avec des recettes de 52milliards de dollars». Il précise, à cepropos : «rien que pour le fonction-nement de l’année 2013, l’Algérie adépensé 65 milliards de dollars.Pour l’exercice de l’année 2014, lebudget a augmenté de 27,16%. Ilfaut dire, qu’à la base, la structuredu budget de fonctionnement estéconomiquement suicidaire. Nousavons 40 milliards de dollars desalaires, pour une fonction publiqueéconomiquement improductive. 20milliards de dollars de subventionsqui, au bout du compte, profitent auproducteur étranger. Une économiequi ne produit pas et qui, parallèle-ment, subventionne la productiond’autrui, quelque soient ses revenus(en hausse ou en baisse), creuseforcément sa tombe». L’inquiétudeest d’autant plus justifiée, poursuit-t-il, lorsque «nous savons quel’Algérie dispose d’une seule sourcede revenus que nous ne contrôlons,ni en amont ni en aval. En mêmetemps, nous avons plusieurssources de dépenses qui enregis-

trent d’année en année une tendan-ce haussière».

Ce constat ne prête pas l’analys-te financier à des mots doux :«Qu’ils prennent conscience et sur-

tout leurs responsabilités, cardepuis dix ans, nous finançonsnotre disparition en tant que nation.En 2014, un drapeau, une fanfare etune Constitution ne font pas unenation. La sécurité institutionnelletelle qu’elle est perçue par les paysdéveloppés est avant tout écono-mique». Il cite, d’ailleurs, unexemple édifiant : «Une enveloppede 3 milliards de dollars a étéallouée au secteur de l’agricultureen 2013. Cet argent est logique-ment injecté pour la croissance dusecteur. Hors, 800 milliards de dol-lars sont dépensés rien que parl’Onil, pour subventionner la poudrede lait, c'est-à-dire les éleveurs devaches laitières, notamment fran-çais et hollandais. Ceci, en plus desconsommateurs des pays voisinsque nous subventionnons à traversla contrebande».

Enfin, les deux lectures des spé-cialistes de l’économie et desfinances se rejoignent au moins surun fait : «le gouvernement algérienmanque de prévoyance».

M. M.

ALORS QUE LE COURS DU BARIL DE PÉTROLE A ENCOREENREGISTRÉ UN RECUL HIER

Des économistes évoquent le manque de prévoyance du gouvernement

Les effets baissiers du prix du pétrole étaient prévisibles depuis 2012.

Le cours du baril de pétrole affichait 81,30 dollars, hierdimanche, dans la matinée, soit un recul de 0,73% par rap-port à la veille (samedi). Alors que le ministre desFinances, Mohamed Djellab certifiait, il y a quelques joursà l’APN, qu’«il n’y a pas le feu», l’économiste AbdelmadjidAttar, pense qu’avec un baril en dessous des 90 dollars,l’Algérie entamera l’année 2015 sur un grand déséquilibrebudgétaire. L’analyste financier, Ferhat Aït Ali, estimequant à lui, que l’Algérie aurait dû commencer à s’inquié-ter il y a deux ans.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) -L’Agence nationale des bar-rages (ANB), chargée de l’exploita-tion et de la cession de l’eau brutedes barrages, va désormais fixerses prix de vente. C’est ce qu’aannoncé hier le ministre desRessources en eau.

Hocine Necib, qui était hier l’invi-té de la Radio nationale Chaîne III,a toutefois rassuré que cette nou-velle mesure ne va pas influer sur leprix de l’eau potable. Puisque, rap-pelle-t-il, encore une fois, l’augmen-tation du prix de l’eau n’est pas àl’ordre du jour. Necib a souligné que«sur instruction du Premier ministrenous allons ouvrir le dossier pourmettre en place un régime tarifairepour l’eau des barrages», a souli-

gné l’intervenant. Selon lui, l’eauest conçue comme étant un biensocial mais ceci n’exclut pas lerecours vers d’autres options quipermettraient, à la fois, une évolu-tion du prix réel de l’eau et la pré-servation des coûts sociaux. «Onva commencer par l’eau brute,après on verra», a indiqué l’invitéde la radio.

Par ailleurs, Necib a annoncéque 26 nouveaux barrages d’unecapacité de 985 millions de mètrescubes sont au programme du quin-quennat 2015/2019.

Parmi une douzaine de barragesà réceptionner, huit seront livrés en2015, a-t-il indiqué. Le ministre aaussi souligné que 9 stations dedessalement d’eau de mer ont été

mises en service sur un total de 13stations décidées depuis 2003.Deux nouvelles stations serontopérationnelles avant la fin de l’an-née en cours. Il s’agit de la stationd’Oran avec une capacité de 500000 mètres cubes par jour et cellede Ténès avec une capacité de 200000 mètres cubes par jour. Ces 11stations, a indiqué l’intervenant,vont permettre de produire 2,1 mil-lions de mètres cubes par jour. Deux autres stations sont pré-

vues dans les wilayas de Béjaïa etd’El-Taref d’une capacité de 100000 mètres cubes par jour pourchacune.

Actuellement 75% de la popula-tion ont de l’eau quotidiennement,45% H/24 et 9% un jour sur deuxvoire sur trois. Necib a rassuré qu’àterme du programme 2015-2019, lacouverture des besoins de consom-mation en eau potable et de l’assai-nissement sera «maximale».

S. A.

RESSOURCES EN EAU

Vers un régime tarifaire pourl’eau brute des barrages

INDUSTRIE

Inauguration de l’usine de la Société algérienne pourla fabrication des véhicules

Mercedes Benz L’usine de la Société algérienne pour la fabrication des véhicules

Mercedes Benz (SAFAV-MB) d’Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret, aété inaugurée, dimanche, par le général de corps d’armée Ahmed GaïdSalah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, quia assisté à la sortie des chaînes de montage des deux premiers véhiculesde cette marque allemande.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du général-major Saïd Bey, commandant de la 2e Région militaire et du général-majorChouaki Rachid, directeur des industries militaires, et d’un grand nombred’officiers supérieurs de l’ANP.

Sur place, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah a assisté à lasortie de la chaîne de montage de deux premiers véhicules de cette marqueallemande et suivi, au niveau de l’atelier-pilote, des explications sur le pro-cessus de montage des voitures.

Le directeur de la production de cette société a indiqué que dans unepremière étape et durant les premières années, l’usine fabriquera différentstypes de véhicules utilitaires et 4x4 destinés à des usages civils.

La production théorique annuelle de cette usine est de 6 000 véhiculesde type Mercedes Spartner destinés à tous les usages, 2 000 véhicules 4x4de type G.Class de la catégorie G destinés à des usages militaires et para-militaires.

Le représentant du partenaire allemand a évoqué, pour sa part, la tech-nologie de fabrication des véhicules dans cette usine qui est la même quecelle utilisée en Allemagne et en Autriche. Il a également insisté sur le trans-fert de cette technologie afin qu’elle puisse être adoptée par la main-d’oeuvre algérienne.

La SAFAV-MB est une société mixte créée en juillet 2012. Elle est com-posée de trois principaux actionnaires. La partie algérienne détient 51% desactions.

Elle est composée de l’Entreprise de développement de l’industrie auto-mobile (EDIV) relevant du MDN (34%) et la SNVI (17%).

Le deuxième actionnaire est représenté par le fonds d’investissementémirati Aabar (49%). Le groupe allemand Daimler est considéré comme lepartenaire technologique.

Seize ingénieurs formés en Allemagne veillent sur la formation des tech-niciens et la bonne marche de l’atelier-pilote qui comprend 7 plateformespour le montage des véhicules 4x4 et 5 autres pour les véhicules utilitaires.

L’usine comprend également un centre de formation dans la technologieautomobile. Il est composé d’une salle pédagogique, d’un laboratoire d’ap-prentissage des langues allemande et anglaise, six salles de cours, unesalle des conférences multimédias ainsi que des ateliers de mécanique etun bloc administratif.

Actuellement 120 stagiaires, diplômés des CFPA, suivent une formationau niveau de ce centre dans les spécialités de la mécanique générale, dela mécanique auto, de l’entretien et de la carrosserie. L'usine s’étend sur une superficie de 104 hectares dont 44 bâtis.

APS

Le prix de l’eau brute des barrages sera soumis àune nouvelle tarification. Le ministre des Ressourcesen eau a annoncé, hier, que les pouvoirs publics ontdécidé de mettre en place un régime tarifaire pour l’eaubrute des barrages.

Phot

o : D

R

Page 5: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Le Soird’Algérie Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 5Actualité

«Le secteur de l’éducation vit unecrise de croissance qui a engendrél’émergence de nombreux problèmes.Nous devons être vigilants en vue depréserver l’école. Ce dont on a besoinaujourd’hui est de l’engagement.Mobilisons-nous et militons pour préser-ver notre école», a affirméMme Benghebrit à l’ouverture des tra-vaux d’une conférence régionaleregroupant les wilayas de l’est sur l’éva-

luation de la rentrée scolaire 2014-2015. La ministre a indiqué que son pre-mier objectif est «l’évaluation de la ren-trée scolaire, tout en constituant uneopportunité pour l’explication desconcepts de l’évaluation pédagogiqueet de la professionnalisation des corpsde métiers de l’éducation».

Mme Benghebrit a également insistésur le volet de la formation du person-nel. «La formation est la base essentiel-

le en vue d’améliorer le niveau de l’en-seignement et la professionnalisationde notre personnel. A cet effet, notreprogramme de formation de l’année2014-2015 prévoit la formation de 500000 fonctionnaires dont 400 000 sontdes enseignants. Ces derniers repré-sentent 84,66 % de l’ensemble du per-sonnel de l’éducation nationale dont67% sont des jeunes enseignants. Laformation sera principalement destinéeà l’amélioration du niveau des ensei-gnants du cycle primaire qui représente49% de l’ensemble du personnel dusecteur», a-t-elle affirmé.

Pour la ministre, les besoins du sec-teur de l’éducation ne vont cesser

d’augmenter. A cet effet et à l’horizon2030, le nombre d’élèves scolarisésatteindra les 11 millions, soit une aug-mentation de 3 millions d’élèves. Cetimportant chiffre nécessitera égalementle recrutement de 250 000 enseignants.En matière d’infrastructures, lesbesoins à l’horizon 2030 seront de 1000nouveaux établissements scolaires.«On prévoit d’ici là des classes de 26élèves dans le primaire, 30 dans lemoyen et 32 dans le cycle secondaire»,dira-t-elle.

Mme Benghebrit a annoncé que sondépartement va instituer une charte dedéontologie de l’éducation nationale etdont les directives et conseils permet-tront à l’enseignant de prendre lesbonnes décisions. «Nous devons rele-

ver le défi afin de préserver notre école.Nous devons également ériger le patrio-tisme en morale nationale», avaitconclu la ministre de l’Education natio-nale, lors de son allocution d’ouverturede ce séminaire. Outre les directeurs del’éducation de 16 wilayas de l’est dupays, des chefs de service, des direc-teurs, des inspecteurs centraux et deschargés de communication de cesdirections étaient présents à cette ren-contre régionale. Sept ateliers de travailont été mis en place autour de thèmesliés à la gouvernance, la gestion desressources humaines, la gestion finan-cière et matérielle, l’information et lacommunication, la formation des forma-teurs et les structures d’accueil.

Imed Sellami

À PARTIR DE SÉTIF

Benghebrit appelle à un «pacte pour la sauvegarde de l’école»

15e PRIX OMAR OURTILANEDE LA LIBERTÉ DE LA

PRESSEKamel Daoud

et l’Égyptienne LinaAtallah récipiendaires Le prix international Omar Ourtilane de la liberté de

la presse de notre confrère arabophone El Khabar estrevenu cette année dans sa 15e édition à un duo algé-ro-égyptien, Kamal Daoud et Lina Atallah. C’est là leverdict du jury du prix instauré en 1999 en hommage ànotre défunt confrère Omar Ourtilane lâchement raviaux siens et à la corporation journalistique par les ter-roristes islamistes le 3 octobre 1995.

La cérémonie de remise de ces distinctions s’estdéroulée avant-hier samedi en soirée à l’hôtel Aurassi,à Alger, en présence de nombreux journalistes, dediplomates et de personnalités politiques comme l’an-cien chef du gouvernement Ali Benflis, l’avocatMustapha Bouchachi, le sociologue Nacer Djabi et lamilitante nationaliste Louisette Ighilahriz. La présenceofficielle s’est limitée à celle de Belkacem Mellah qui areprésenté le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.

Et c’est la veuve du défunt rédacteur en chef,secrétaire générale dudit prix qui a divulgué les lau-réats de cette édition, la journaliste égyptienne LinaAtallah et notre confrère Kamal Daoud. Le duo quidevra se départager un pactole de 100 millions de cen-times, s’est dit ravi de cette distinction.

Pour la journaliste égyptienne qui découvre pour lapremière fois l’Algérie, elle a exprimé tout son bonheurde décrocher ce prix, nourrissant le souhait d’y revenirpour un séjour plus long. Quant à Kamal Daoud, quicollectionne cette année les distinctions, il a exprimétout son «bonheur» d’être distingué par les siens, nonsans exprimer son projet de «prendre un peu de reculpar rapport à la presse à l’effet de se consacrer davan-tage à la littérature».

Il faut noter que notre confrère mostaganémois de44 ans vient d’être le récipiendaire du Prix FrançoisMauriac de l’Académie française, celui des Cinq conti-nents décerné par l’Organisation internationale de lafrancophonie, celui du jury «Escales littéraires d’Alger»pour son roman Meursault, contre-enquête, initié par lachaîne hôtelière française Sofitel du groupe Accor. Letalentueux chroniqueur qui sévit au quotidien dans uncoin de notre confrère Le Quotidien d’Oran est aussien lice pour deux autres prix littéraires en France :Goncourt et Renaudot. Durant la même cérémonie, ledoyen des journalistes algériens, Zoubir Souissi, s’estvu décerner un prix d’honneur pour sa carrière longuede 40 années et pour avoir, en compagnie de quatrede ses confrères, créé Le Soir d’Algérie, le doyen desjournaux indépendants.

Dans sa prise de parole, Souissi a affirmé quec’était là la meilleure reconnaissance qu’il puisse rece-voir car venant de la corporation, estimant n’avoir faitqu’un «devoir» le long de ses quatre décennies d’exer-cice journalistique.

M. Kebci

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, aappelé, hier à partir de Sétif, l’ensemble des membres de lafamille de l’éducation à la mise en place d’un pacte national pourla sauvegarde de l’école algérienne ainsi qu’une charte de déon-tologie pour tous les enseignants du secteur.

POUR UN SPÉCIALISTE DE L’INSTITUT PASTEUR :

«Le cas malien d’Ebola est préoccupant»

AFFAIRE DE L’ASSASSINAT D’ALI TOUNSI

Le procès prévu au 1er trimestre 2015

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Le procès, où le présuméauteur principal n’est autre queChouaïb Oultache, un ancien colo-nel de l’armée de l’air et proche dudéfunt, aura lieu après l’autre pro-cès où le même mis en cause estpoursuivi. Il s’agit de l’affaire oppo-sant la direction générale de laSûreté nationale à la société privéeABM, une entreprise spécialiséedans la vente de matériel informa-tique.

Pour rappel, quatre annéessont passées depuis l’assassinatqui a eu lieu un jeudi 25 février2010. Selon l’arrêt de renvoi, lecrime a eu lieu suite à une alterca-tion, juste avant la tenue d’uneréunion-bilan avec les cadres de lapolice, en ce jeudi 25 février 2010.

Oultache insistait pour être

reçu avant ses collègues. Il entredans le bureau du directeur géné-ral, qui le reçoit froidement. Ildemande le report de la réunionpour permettre à ses collabora-teurs d’achever leur travail. Tounsirefuse. «C’est aujourd’hui que lescomptes doivent être rendus…»,lui dit-il. Une altercation s’ensuit.Les deux responsables abordent laquestion des marchés de télésur-veillance et de télécommunica-tion.La tenue du procès lèverasans aucun doute plusieurs zonesd’ombre, dont notamment celleévoquée par la partie civile.

D’ailleurs, il y a une année, Me

Fatima Chenaïf, avocate de la par-tie civile, a indiqué que «la victimen’était pas n’importe quelle person-ne, d’où notre droit de connaître lemobile de cet assassinat». De fait,

la partie civile s’est interrogée sur«les raisons qui ont fait que la jus-tice n’ait pas auditionné certainstémoins», dont quelques-uns ontexprimé leur disponibilité à le faire,à l’image de l’ex-ministre del’Intérieur et des Collectivitéslocales. C’est autour de cette épi-neuse question que les différentesparties vont engager un long débat(vice de forme), avant que le pro-cès ne soit entamé. Ce jour-là,l’ex-directeur général de la Sûreténationale était tué par balle dansson bureau.

L’auteur présumé de cet acten’était autre que «son ami ethomme de confiance», ChouaïbOultache, ancien officier de l’ar-mée de l’air, auquel il avait confiél’unité aérienne de la police.

Pour le juge d’instruction, lecrime a eu lieu suite à une alterca-tion, juste avant la tenue d’uneréunion-bilan avec tous les cadresde la police. Une instruction,cependant que les deux parties ontrejetée au regard, notamment de la«célérité» avec laquelle l’enquête aété menée et des violations de la

procédure qui devait susciter desinterrogations.

L’avocate de la partie civile, Me

Fatima Chenaïf, est catégorique :«Nous savons que l’opportunité dela programmation du procès relèvedu parquet général et qu’il y a desaffaires qui peuvent être enrôléesrapidement alors que d’autresenregistrent une attente pluslongue.

Néanmoins, nous regrettons lerejet de notre demande relative à laconvocation d’une liste de témoins,à leur tête l’ancien ministre del’Intérieur, Yazid Zerhouni, et descadres de la Sûreté nationale.»«Nous aurions aimé que Zerhouni,qui avait déclaré quelques heuresaprès le crime, que l’acte s’étaitdéroulé sans témoin, entre deuxpersonnes, précisant qu’Oultachea été pris d’une crise de démence.

Pourquoi nous ont-ils refusé untémoignage aussi important, sur-tout que le concerné lui-même, àsavoir Zerhouni, s’était déclaré prêtà s’exprimer si le juge le lui deman-dait ?», avait-elle encore déclaré.

A. B.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - «Il n’y a pasde risque zéro et il ne serait pas étonnant detrouver des cas d’Ebola en Algérie. Il y en a bieneu en Espagne et aux Etats-Unis d’Amérique»,a assuré le docteur. Il dira aussi que la restric-tion des voyages ne fera que retarder l’échéan-ce. Pour le spécialiste, les cas enregistrésactuellement dans trois pays africains sont plusnombreux que tous ceux recensés au cours desdernières épidémies. Pour l’intervenant, laProtection civile devrait être sollicitée pourtransporter d’éventuels cas suspects et leséquipes doivent donc être prêtes pour faire faceà ce genre de situation particulière et préparerdes équipes «Ebola».

Le spécialiste dira aussi que le grand espoir

reste le vaccin dont le projet avance bien et quisera disponible aux mois de janvier et de févrierprochains, selon le docteur Derrar.

La conférence organisée hier au profit de laProtection civile vise, selon ses initiateurs, àfamiliariser les personnels sur cette maladiegrave, sa virologie et le dispositif mis en place.

Selon les intervenants et si l’Algérie n’étaitpas forcément concernée, les mouvements depopulations importants dans la région et le cassignalé au Mali, la prudence reste de mise. Ils’agira ainsi de sensibiliser les équipes d’inter-vention et de prendre les mesures qu’il estnécessaire d’adopter devant un cas suspectd’Ebola, ainsi que de renforcer le dispositif misen place. Pour sa part, le docteur Derrar dira

qu’Ebola représente une urgence de santépublique de portée internationale, selon lesdéclarations de l’Organisation mondiale de lasanté. Il mettra l’accent dans son interventionsur le fait que lors du début de l’épidémie, ils’est passé trois mois avant que la maladie nesoit déclarée. «C’est beaucoup pour un virus àtransmission interhumaine» a commenté lespécialiste. Il mettra l’accent sur le fait que lecas malien, la petite fille de deux ans, reste pré-occupant, ce pays ayant des frontières directesavec l’Algérie.

«Le cas a traversé tout le Mali venant deGuinée pour arriver au Sud. Ceci sachant qu’uncas peut être a l’origine d’une épidémie», adéclaré le spécialiste. Il précisera aussi que latouche dite Zaïre est la plus dangereuse et c’estcelle qui sévit actuellement. Il rappellera aussique le rythme de transmission interhumaine estrapide.

«Il est nécessaire de surveiller les cassecondaires ainsi et à titre d’exemple, sur 20cas en Guinée il a fallu surveiller 900 cas», aprécisé le docteur Derrar.

F.-Z. B.

Le procès de l’auteur présumé de l’assassinat de feuAli Tounsi, l’ex-directeur général de la Sûreté nationale,se tiendra le premier trimestre de l’an prochain, a-t-onappris de source judiciaire sûre. Le greffier en chef, encharge de la programmation du procès, procédera trèsprochainement à la convocation des parties concernéespar cette affaire.

Benghebrit insiste sur la professionnalisation des corps de métiers de l’éducation.

Phot

o : N

ewPr

ess

À L’ADRESSE DES ÉCONOMES :«Les portes du dialogue sont ouvertes»

A sa sortie du siège de la Direction de l’éducation de Sétif où elle avait donné le coup d’envoi des travaux du séminairerégional des wilayas de l’est, la ministre de l’Education nationale a été interpellée par des centaines d’économes et des fonc-tionnaires des services économiques, venus de plusieurs wilayas. Ces derniers, en grève depuis presque deux mois, ontprofité de cette occasion pour manifester leur ras-le-bol et attirer l’attention de la ministre. Cette dernière a eu un bref échan-ge avec deux représentants de cette catégorie qui lui ont également remis une plateforme de leurs revendications. «Je n’aijamais fermé les portes du dialogue et je n’ai jamais refusé de rencontrer quiconque. Concernant vos revendications, il y aeu effectivement des dysfonctionnements lors des négociations tenues en 2012, dans lesquelles cette catégorie a étéexclue. Je suis disposée à dialoguer avec les représentants de cette frange dans un cadre légal, mais il faudrait d’abordque cette grève cesse. Les conséquences sont dramatiques pour nos établissements scolaires. Je suis disponible pour toutdialogue. Alors, montrez-moi votre disponibilité en mettant fin à votre grève», a déclaré Mme la ministre.

I. S.

« Le cas malien d’Ebola est préoccupant du fait que ce pays est limitropheavec l’Algérie» , a déclaré hier le docteur Derrar de l’institut Pasteur d’Algérie.Il animait une conférence au profit des équipes opérationnelles de laProtection civile. Il dira, à cet effet, qu’il ne s’agit pas d’être défaitiste maisréaliste sachant qu’un cas peut être à l’origine d’une épidémie. Pour le spé-cialiste, les éventuels intervenants, comme la Protection civile devraient êtreprêts à réagir devant un éventuel cas contaminé par Ebola.

Page 6: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Les habitants vont, désormais,profiter d’une énergie confortable,performante et économique. Unecommodité qui mettra ainsi fin aucalvaire des habitants de ces loca-lités montagneuses, notammenten période hivernale où la bonbon-ne de gaz devient un produit rare,voire introuvable. Le wali deBéjaïa, Ahmed Hamou Touhami,s’est rendu dans la matinée dejeudi dans ces deux communespour superviser le lancement destravaux de pose des premiersréseaux de transport et de distribu-tion.

L’opération entre dans le cadrede la deuxième tranche du pro-gramme de raccordement des 50353 foyers au gaz naturel, alloué àla wilaya dans le cadre du planquinquennal 2010-2014.

Pour la municipalité deTinebdar, on note le branchementde 2 430 foyers. La longueur duréseau de distribution de gaz est

de 43,332 km. Le coût moyen parfoyer est estimé à une dizaine demillions de centimes. Une envelop-pe d’environ 260 millions de dinarsa été dégagée pour la concrétisa-tion de ce projet dans un délai de22 mois, selon la Direction del’énergie et des mines de Béjaïa.

Intervenant sur les ondes de laradio locale, se voulant rassurant,le maire de Tinebdar a soulignéque l’ensemble des villages de lacommune sont concernés par leprojet.

A Sidi-Ayad, le projet de raccor-dement au réseau de gaz naturelconcernera 4 133 foyers. La lon-gueur du réseau de distribution degaz est de 81,461 km.

Le coût moyen par foyer estévalué à quelque 8 millions decentimes.

Une enveloppe d’environ 334millions de dinars a été alloué pourla réalisation du projet dans undélai de 20 mois, indique la

Direction de l’énergie et des minesde Béjaïa. Il convient de signalerqu’en prévision du lancement de ladeuxième tranche du programmequinquennal 2010-2014 de distri-bution publique de gaz à travers lawilaya de Béjaïa, une cérémoniede signature des marchés s’esttenue au début du mois d’août der-nier en présence du wali, desentreprises retenues pour la réali-

sation des travaux ainsi que desprésidents d’APC concernés parles projets.

Les contrats signés concernentla distribution publique en gaz deville au profit de 18 communes :Tizi n’Berber, Beni-Maouche,Semaoun, Feraoun, Beni Djellil,Ighil Ali, Barbacha, Amalou,Tamokra, Beni Mlikeche, Kendira,Tinebdar, El Flay, Bouhamza,

Seddouk, Chellata, Sidi Ayad.Avec un taux de couverture demoins de 28%, en 2010, la wilayade Béjaïa, qui ferme la marche duclassement au niveau national,accuse un retard criant en matièrede raccordement au réseau de gaznaturel.

La deuxième tranche prévoit enfait le raccordement de 40 067foyers pour atteindre un taux dequelque 41%. La longueur duréseau de distribution est de 1501,291 km. Il est aussi prévudans le cadre de ce programmequinquennal 2010-2014, l’exten-sion de quartiers et lotissementssociaux (QLS) qui sont au nombrede 19. La longueur du réseau dedistribution est de 532,413 kmpour un branchement de 10 286foyers.

Soit un total de 37 localitéspour une longueur de 2 033, 704km de réseau qui alimentera 50553 foyers. Le montant global decette opération s’élève à plus de4,5 milliards de dinars. Le nombred’entreprises engagées est de 72et la durée de réalisation est detrois ans.

A. Kersani

Le Soird’Algérie Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 6Régions

BÉJAÏA

Le gaz naturel arrive à Tinebdar et Sidi-AyadLe gaz naturel arrive enfin dans les municipalités de

Tinebdar et Sidi-Ayad, relevant de la daïra de Sidi-Aïch.L’évènement a été accueilli avec joie et soulagement parles populations locales qui ont beaucoup souffert de l’ab-sence de cette énergie vitale.

TIPASACélébration de la Journée

nationale de l’arbreLa célébration de la Journée nationale de

l’arbre s’est déroulée le 25 octobre passé dans levaste site attenant au barrage de Boukourdane,sis à 20 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu dela wilaya de Tipasa.

Célébrée avec faste, en présence de plusieurs cadres etfonctionnaires, ainsi que des ministres des Ressources en eauet de l’Agriculture, cette Journée nationale a vu le lancementd’une campagne de reboisement de plusieurs centaines deplants, ainsi qu’un lâcher de 40 canards colverts et desanguilles d’eau douce destinées au nettoyage des eaux dubarrage de Boukourdane.

En marge de cet événement, plusieurs exposants agricolesont étalé leurs produits, notamment ceux provenant deshautes montagnes de Sidi Charef trônant sur les contrées boi-sées de Menaceur. De jeunes artisans, dans les domaines dela poterie, de l’artisanat rural et du miel ont présenté leurs pro-duits aux visiteurs. Il est à noter qu’une jeune entreprise deproduction de lait et ses dérivés a présenté plusieurs produits,notamment des fromages et des camemberts.

L’ambition du gérant de cette entreprise est de produire dulait en sachet, du fromage en portion et de procéder à l’éleva-ge de vaches laitières.

Au niveau du plan d’eau du barrage de Boukourdane, plu-sieurs canards, fraîchement lâchés, ont surpris les jeunesscouts présents, qui tentaient de créer des clapotis pour éloi-gner ces canards colverts. Il convient de préciser en outre quela fanfare de Cherchell, déplacée pour la circonstance àBoukourdane, a créé un air de fête, au grand bonheur desretraités des forêts, et des forestiers performants qui se sontdistingués dans des actions de préservation de la faune et dela flore en venant recevoir des distinctions des mains desministres présents à cet événement.

Il faut signaler, par ailleurs, l’effet spectaculaire provoquépar le jalonnement discipliné et impeccable des forestiers, toutle long du parcours de la délégation entre Sidi-Amar et le sitedu barrage de Boukourdane. Cependant au cours du point depresse du ministre de l’Agriculture, rien n’a filtré concernant lasituation et les conséquences sur le corps des forestiers quantaux mesures que prendrait le gouvernement concernant l’élar-gissement à certains corps spécifiques de mesures sociopro-fessionnelles.

Au-delà de ces considérations, ce furent aussi, les excel-lents exposés dirigés par les spécialistes et les cadres supé-rieurs de l’hydraulique et de la conservation forestière de lawilaya, en donnant des précisions magistrales à l’assistance,notamment celles concernant les performances du barrage,mais aussi toutes les actions de lutte contre la déforestation,ses causes, ses effets et ses conséquences dramatiques,ainsi que les efforts nécessaires pour la préservation des res-sources forestières.

A cet égard, trois wilayas, Tlemcen, Tipasa et Tizi-Ouzou,ont été proposées pour la célébration de cette Journée natio-nale de l’arbre.

Houari Larbi

C’est pour sensibiliser lesuns et les autres qu’unepléiade inter-disciplinaired’éminents professeurs,exerçant au niveau du CAC(Centre anti-cancer) de l’hô-pital Frantz-Fanon de Blida,responsables de la prise encharge des patientes quisouffrent de ce type d’affec-tion, se sont mobilisés pourvenir animer une journéed’une telle importance.

L’équipe du CAC étaitcomposée des chirurgiensspécialistes, M. Mejdoub, D.Allouache et A. Fodhil.Comme autre spécialiste, laDr S. Mejdoub, spécialiste enradiothérapie et qui devaittraiter des facteurs pronosticset cancer du sein.Cependant, cette équipes’est trouvée face à une sallepouvant accueillir quelque700 places, … presque entiè-rement vide, à la déceptiongénérale, hormis quelquesmalades et des personnesvenues de Tamanrasset, quise trouvaient là dans le cadred’une semaine culturelle.

On a prétexté que ce 25octobre était férié à l’occa-sion du 1er Moharem. Pources éminents spécialistes,cette fête ne les a pas empê-chés de se mobiliser pour lanoble cause et d’effectuer ledéplacement de Blida à Aïn

Defla. Cette absence depublic intéressé mais noninformé semble-t-il par uneDSP qui a ignoré l’événe-ment, un événement quiaurait pu apporter à nosmédecins généralistes et ànos concitoyens de pré-cieuses informations sur lamaladie elle-même et sur saprise en charge.

Pourtant, selon le Pr

Fodhil, on enregistre quelque40 cas par semaine, au CACde Blida, de maladies dia-gnostiquées et dont nom-breuses sont issues de lawilaya de Aïn Defla. Onindique que le taux actueld’atteintes est de 35 à 60pour 100 000 hab, selon lesrégions, soit environ 300 000atteintes par an, et la pro-gression ne fait qu’augmen-ter. Toujours selon le Pr

Fodhil, ce type de cancerpeut être totalement guéri sile diagnostic est posé dès ledébut, diagnostic qui ne peutêtre posé que si, en amont,des dépistages sont faits et sides contrôles sont effectués,surtout chez les femmesâgées de 45 ans et plus etcelles ayant eu un membrede la famille ayant déjà étéatteint. S’agissant de la prisede la couverture sanitaire dela population, le Dr S.Mejdoub, qui a une longue

carrière à son actif, s’est ditscandalisée par certains dys-fonctionnements du systèmede santé actuel : «Il fut untemps où on avait leshommes et on n’avait, niéquipements ni structures,aujourd’hui nous avons lesstructures et les équipementsles plus sophistiqués maisnous n’avons pas le person-nel utilisateur». Faisant allu-sion au fait que Aïn Deflapossède 4 scanners inutilisésdepuis des années, faute deradiologues et de manipula-teurs, elle dira c’est «crimi-nel», en ajoutant que ce typede scandale ne se trouve pasuniquement à Aïn Defla maisaussi à Khenchela, pour neciter que ces deux wilayas.En apprenant qu’on a entre-pris de construire un hôpitalde 240 lits à Aïn Defla, elles’interroge : «Construire detelles structures c’est bien,mais, et le personnel, y-pense-t-on ?» S. Mejdoubrappelle une aberration qu’el-le a connue. Quand elle se

trouvait en exercice à Paris,de nombreux malades algé-riens étaient hospitalisésdans la capitale française,sous prétexte de manqued’Adréamicyne (produit ser-vant à la chimiothérapie)dans nos hôpitaux.

«En rentrant à Hadjout,j’ai découvert un stock impor-tant de ce produit, abandon-né jusqu’à péremption.» Lesautres professeurs ne se sontpas découragés, ni par l’ab-sence d’un public non infor-mé ni par une administrationlocale absentéiste. Ils ontengagé un débat très instruc-tif avec les malades qui sesont présentées, un débat quis’est révélé instructif, et pourles uns et pour les autres.

On notera ici que sur l’af-fiche programme, on a pour-tant écrit en en-tête :«Première journée d’informa-tion médicale sur le cancerdu sein», avec, en dessous,«allocation d’ouverture parM. le wali ou le DSP.»

Karim O.

JOURNÉE DE SENSIBILISATION SUR LE CANCERDU SEIN À AÏN DEFLA

Quand les responsables brillentpar leur absence

Ce qui s’est passé samedi dernier à Aïn Defla n’estcertainement pas à mettre à l’honneur de la Directionde la santé et de la population, qui a, d’une certainemanière, boycotté les travaux de cette journée ô com-bien importante, non seulement pour ces femmesatteintes de cette maladie, mais aussi celles pour quila vigilance est plus que recommandée, afin que ledépistage soit effectué le plus tôt possible, si l’onveut les sauver d’une pathologie des plus lourdes àgérer.

Phot

o : D

R

Phot

o : D

R

Page 7: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

A 13 heures, lors de notre arrivéesur les lieux, nous avons été frappéspar l’ampleur des dégâts et surtout lerayon de l’incendie qui se propageaità une grande vitesse en prenant ladirection de la cédraie située à l’est

du CNSLT. Sur place, nous avonsconstaté la présence des militaires,des éléments de la Protection civiledont une unité est implantée depuispeu à Tikjda, ainsi que le personneldu centre, qui ont été les premiers à

intervenir avec des moyens de bord,avant que les éléments de laProtection civile de Bouira n’arriventen renfort.

Mais malgré tous ces efforts etbien que la partie nord qui donnedirectement au centre et sa bellecédraie, soient bien protégées par uncordon de sapeurs-pompiers, lesfeux continuaient à consumer plu-sieurs hectares de jeunes poussesdont des cèdres qui ont été replantésil y a quelques années.

Durant la nuit, le feu s’est propagédu côté ouest après le changement dela direction des vents, et cette fois-ci,ce fut la cédraie située au niveau duChapeau de gendarme, à l’ouest de laRN33, qui a été sérieusement mena-cée et d’après le chargé de communi-cation du CNSLT, Mohand AmézianeBelkacemi, les sapeurs-pompiers nesont venus à bout de ces flammes quevers 5 heures du matin d’hier, aprèsune nuit de lutte acharnée.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Lundi 27 octobre 2014 - PAge 7Faits divers

UN INCENDIE D’ORIGINE CRIMINELLE S’Y EST DÉCLARÉ

La cédraie de Tikjda sauvée in extremis

Ledit quartier a été, ce samedi, lethéâtre d’une grande opération devolontariat organisée par la popula-tion locale, en collaboration avecl’association du quartier, l’associa-tion socioculturelle Beticha ainsi quel’Assemblée populaire communale

de la ville de Oued R’Hiou. Cetteaction a pour but d’élargir la routemenant vers cette localité. Toutes lesdispositions, nous dit-on, ont étéprises pour la réussite de cetteaction. Les responsables de laditecommune susmentionnée ont mis

tous les moyens nécessaires, tels lesengins et rétro-chargeurs, qui ontbeaucoup contribué pour atteindrel’objectif tracé.

Rencontré, le président de l’APC,M. Boudalia nous a déclaré que :«Ce genre d’opérations et d’initia-tives sont à encourager.

D’ailleurs, j’exhorte toute la popu-lation de tous les quartiers deBeticha de s’organiser en vue de

contribuer au développement de lacommune. De mon côté, je mettraitous les moyens nécessaires à leurdisposition et je serai à leurs côtésdans toutes les circonstances», dira-t-il. Un grand soulagement a été res-senti par les habitants de ce quartierpopulaire pour cette initiative de l’as-sociation et des responsableslocaux.

A. Rahmane

RELIZANE

Le bon exemple d’un quartier de Oued R’HiouUne louable initiative a été prise au quartier de Beticha,

sis au chef-lieu de commune de Oued R’Hiou, à unesoixantaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane.

Selon un communiqué du ministè-re de la Défense nationale, un déta-chement de l’Armée nationale popu-laire, relevant de la IIIe Région militai-re, a réussi à mettre la main sur 5,54quintaux de drogue, dans la localité

de oued Zouzfana à 40 km de Beni-Ounif.

Le même jour, un détachementdes gardes frontières dans la IVe

Région militaire a intercepté, suite àune patrouille de reconnaissance

près des frontières à Illizi, deux indivi-dus de nationalité libyenne et récupé-ré un fusil automatique de typekalachnikov et une quantité de muni-tions, ajoute la même source.

Sept contrebandiers dont quatreAlgériens, deux Soudanais et unMalien ont été également interceptéspar un autre détachement en find’après-midi, près de la localité de

Karat Tiklatin (Illizi). Ils étaient à bordd’un véhicule tout terrain.

Selon le même communiqué, untroisième détachement a saisi lemême jour, près de la localité de TinElkem à Djanet, un camion transpor-tant une quantité de 925 litres de car-burant destiné à la contrebande.

Synthèse R. N.

CONTREBANDE

Saisie de plus de 5 quintaux de drogue à Béchar

BÉJAÏA

Important incendie au siègede l’ADE

Un important incendie s’est déclaré tôt dans la matinéed’hier, vers deux heures, au niveau du siège de l’Algériennedes eaux (ADE) situé au centre-ville près de l’oued Seghi.

Deux des trois blocs dudit siège de l’ADE, construit depuis plusieursannées déjà en préfabriqué en amiante ont été entièrement calcinés. 19bureaux sur les 31 que compte le siège de l’ADE ont été réduits en cendres,a-t-on constaté sur place. Il aura fallu près de trois heures aux éléments dela Protection civile, qui se sont immédiatement rendus sur les lieux dusinistre pour éteindre l’incendie.

Une enquête a été ouverte par les services de la police pour faire toutela lumière sur le sinistre qui a causé d’importants dégâts matériels, rapporteune source policière. D’autres sources imputent ce sinistre à un court-circuitélectrique. A. Kersani

Une tentative d’introduire en territoire national uneimportante quantité de drogue a été déjouée le 25 octobredernier à Béchar.

Bien que nous soyons au mois d’octobre, et la caniculeaidant, un incendie d’origine criminelle s’est déclaréavant-hier aux environs de 10 heures du matin, au niveaud’un village abandonné, situé en contrebas du site touris-tique de Tikjda, le CNSLT.

SIDI-BEL-ABBÈS

Le faux cadresupérieur

de l’État dansles filets

de la policeLe faux cadre supérieur de

l’Etat, qui sévissait depuisquelque temps à Sidi-Bel-Abbèsfaisant plusieurs victimes, estfinalement tombé dans les filetsde la police à la fin de la semai-ne dernière.

Selon le communiqué de lacellule, ce faux cadre qui préten-dait occuper un poste supérieurdans les sphères de l’Etat pourappâter ses victimes, leur pro-mettant de l’emploi, des loge-ments moyennant des sommesd’argent importantes, a finale-ment été débusqué par la policeaprès plusieurs jours de sur-veillance discrète. Il a été arrêtédans un lieu où il écumait régu-lièrement.

Les victimes, qui se sontmanifestées auprès des ser-vices de sécurité ont été soula-gées d’une quarantaine de mil-lions de centimes au total.  Leprévenu a été écroué par le pro-cureur de la République de Sidi-Bel-Abbès.

A. M.

Crime de sangdans un véhicule

Dans la soirée de jeudi der-nier, un crime de sang a étécommis dans un véhicule auniveau du faubourg Maconnaisde la ville de Sidi-Bel-Abbès.

Le véhicule était garé dansune rue et à bord, 3 personnesdont une femme.

Dans des circonstances quel’enquête élucidera, l’un desdeux passagers a reçu descoups qui lui ont été fatals, puis-qu’il décédera dès son admis-sion aux UMC du CHU de Sidi-Bel-Abbès.

L’autre homme, auteur pré-sumé du meurtre, et la femmequi ont été arrêtés font, à l’heureactuelle, l’objet d’un interrogatoi-re des services de police.

A. M.

EL TARF

Chute mortelle du 4e étage dedeux sexagénaires

Selon la cellule de communication de la Direction de la Protection civi-le, deux décès ont été enregistrés, hier dimanche, suite à des chutes du4e étage, à deux endroits différents et diamétralement opposés vis-à-visdu territoire de la wilaya d’El Tarf.

Le premier cas concerne la chute d’un homme, B. Youcef, âgé de 60 ansdu 4e étage d’un immeuble sis à la cité des 100 logements relevant de la com-mune de Ben M’hidi.

Pour le deuxième cas, c’est un homme de 68 ans, F. Nouar, qui est tombédu 4e étage d’un immeuble à la cité FLN sise dans la commune d’El Kala.

Cependant, les services de sécurité ont ouvert des enquêtes pourconnaître les circonstances et les causes exactes des deux cas de mort.

Par ailleurs, au cours de la même journée, une voiture de marque Peugeot207 a dérapé sur la RN 16 causant des blessures plus ou moins importantesaux six occupants dont deux enfants en bas âge. Daoud Allam

Page 8: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 27 octobre 2014 - Page 8

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_ [email protected]

SECTEUR PRIVÉ ET LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Les règles de la bonne gouvernance

Les solutions pour luttercontre la corruption dans lesecteur sont nombreuses.Parmi elles, la prévention desfraudes dans les opérationsd’achat, les règles de bonneconduite pour les entreprises etles employés, la réglementa-tion de la pratique descadeaux, etc. Il est trop sou-vent l’objet de pratiques de cor-ruption, parfois à grande échel-le, qui mettent à mal la transpa-rence de son fonctionnementet dont les conséquences peu-vent hypothéquer l’avenir éco-nomique d’un pays comme l’Al-gérie. Et pourtant, le secteurprivé peut jouer un rôle particu-lier dans la mise en place dusystème d’intégrité nationald’un pays, non seulement là oùles entreprises ont leur siègemais aussi dans les marchésoù elles choisissent d’opérer.La raison d’être des entre-prises est de faire des béné-fices. Toutefois si elles ne réus-sissent pas, leurs employés etceux des sous-traitants et four-nisseurs en souffrent toutautant que les actionnaires.Etant donné l’importance

croissante du secteur privédans la production des biens etservices essentiels, dont beau-coup ont été gérés par desstructures publiques, une plusgrande responsabilité dessociétés est indispensablepour lutter contre la corruption.

Devoir des entreprises et responsabilités socialesL’intervention de plus en

plus marquée du secteur privédans ce processus devrait l’im-pliquer plus à fond, entreautres celles relatives à la luttecontre la corruption, encoretrès difficiles à assumer par lasociété civile. Il faut recon-naître qu’en quête de béné-fices, les acteurs du secteurprivé ne sont pas désintéres-sés. Néanmoins, et cela a étédémontré dans quelques paysoù la bonne gouvernance estdominante (au nord de l’Euro-pe notamment), lorsqu’ils sepenchent sur les objectifs com-munautaires et sociaux et qu’ilsforment des alliances avecd’autres, afin d’aboutir à unbénéfice public élargi, lesacteurs du secteur privé agis-sent comme des membres dela société civile. Dans ce contexte, secteur

privé et société civile recher-chent souvent des alliancesdynamiques. On reconnaîtaujourd’hui que le devoir desentreprises de rendre comptede leurs responsabilitéssociales est une nécessité etpas seulement une activitésouhaitable. Les normes debonne gouvernance sont encours d’élaboration afin defournir une plus grande protec-tion, non seulement aux socié-tés et à leurs actionnaires,

mais à tous ceux que la réussi-te du secteur privé intéresse.De même, la protection desdénonciateurs de la corruptionest en train d’être reconnuepour son importance dans lapromotion de l’intérêt de la col-lectivité. Il faut protéger lessalariés qui soulèvent desquestions d’intérêt généralconcernant des faits de corrup-tion survenant au cours de leuremploi que leurs employeurss’efforcent peut-être d’occulter.Par exemple, les risques sani-taires associés aux marchan-dises produites par l’entreprise,sans parler des abus et détour-nements de fonds publics.

Quelques pratiques exemplairesDans le même temps, les

structures réglementaires exis-tent ou sont en cours d’élabo-ration dans de nombreux payssimplement pour imposer desnormes et veiller à ce que lesgens ordinaires ne se fassentpas exploiter par des mono-poles et quasi-monopoles. Cen’est pas encore le cas en

Algérie. Pour qu’un système delibre concurrence marche, il estcapital que l’on n’abuse pasdes positions dominantes. Si le marché doit servir les

intérêts de tous, alors il doitêtre efficace, efficient et juste,et, surtout, intègre. Les activi-tés du secteur privé sedéploient dans deux domainesbien distincts : les transactionsavec le secteur public et lestransactions qui ne relèventque du secteur privé. Avecl’avancée à grands pas de laprivatisation dans de nombreuxpays, on comprend de plus enplus l’urgence et le bien-fondéde la lutte contre la corruptiondans le secteur. Il s’agit de déployer des

efforts résolus dans ces deuxsphères. Les pratiques exem-plaires exigent des entreprisesdu secteur privé de : - obéir à laloi dans tous les pays où ellesopèrent ; - veiller à ce que lesdirecteurs aient pleinementconscience de leur responsabi-lité juridique ; - exiger une clari-fication ou renforcement de la

loi, si la loi actuelle met l’entre-prise dans une situation désa-vantageuse par rapport à sesconcurrents ; - introduire desclauses spéciales anti-corrup-tion dans les codes de conduited’entreprise et veiller à ce quetous les employés sachentqu’ils doivent s’y conformer ; -encourager les directeurs àsurveiller activement l’applica-tion et l’efficacité des codes deconduite d’entreprise ; - encou-rager tout corps professionnelinternational auquel les direc-teurs sont affiliés d’inclure uneclause anti-corruption obliga-toire dans son code de condui-te ; - appuyer toute démarcheanti-corruption nationale dansle cadre de tout appel d’offresimportant à l’étranger lorsquecelui-ci est proposé par un gou-vernement ; - pousser les gou-vernements concernés àreconnaître la grande corrup-tion comme étant une entraveau libre-échange. Ces pra-tiques ne sont pas exclusives,mais elles peuvent contribuer— pour peu que le secteurprivé les fasse siennes — àlancer une dynamique anti-cor-ruption dans un secteur où toutreste à faire.

Djilali Hadjadj

Citation«... De nouvellesvulnérabilités...»«La dérégulation des écono-mies, l’accroissement desmoyens de communication, detransport et d’échanges, l’ame-nuisement du contrôle desÉtats sur les flux de marchan-dises, des services et desfinances sont à l’origine denouvelles vulnérabilités et lais-sent le champ libre au dévelop-pement de nouvelles formesde corruption et de criminalité.»

Mohammed-Reza Djalili, politologue, Lausanne, Suisse

«Printemps arabe» à... Hong Kong !Teng Biao est un avocat chinois spécialisé

dans la défense des droits de l’homme. Il pré-side l’organisation «La Chine contre la peinede mort» à Pékin et a cofondé, en 2003,l’ONG Open Constitution Initiative (Gong-meng). Teng Biao, également chercheurassocié à Havard (USA), est l’un des 303intellectuels chinois signataires de la Charte08. Voici ce qu’il écrit sur les événements quisecouent Hong Kong depuis plus d’un mois.Extraits. «Les Hongkongais ne peuvent plusreculer... S’ils ne se rebellent pas, leur démo-cratie sera repoussée aux calendesgrecques. Ce dont ils sont le plus fiers – liber-té, droits de l’homme et indépendance de lajustice – disparaîtra. La révolution n’attendpas qu’on l’invite. Maintenant qu’elle est là,nous devons faire avec... Il considère parailleurs que «sans s’en rendre compte, lemouvement de Hong Kong est devenu l’héri-tier des «printemps arabes». Le monde leregarde. Les manifestants se battent pour ladémocratie de Hong Kong, mais aussi pour

la Chine. Mais Teng Biao est lucide : pour lui,«le poids de cette révolution est trop lourdpour les Hongkongais. Le déséquilibre des forces entre Hong

Kong et le cœur du pouvoir à Pékin est dis-proportionné. «Même si ce pouvoir centralparaît fort, pourra-t-il supporter les effetsnégatifs d’un écrasement du mouvement ?On peut en douter. Et Teng Biao de faire preuve d’optimisme :

«Si le pouvoir fait des compromis, cela sauve-ra la démocratie de Hong Kong et encourage-ra les désirs de démocratie de la société chi-noise. On a dépassé le moment où ce mou-vement peut être contrôlé par des individusou des organisations.

«N’envoyez plus de gaz lacrymogène !Nous pleurons déjà assez comme ça !»Cette révolution démontre les particulari-

tés de l’époque contemporaine et desmouve-ments sociaux du Web 2.0 : une organisation

sans direction centralisée ; un mouvement àplusieurs têtes ; une union de l’organisationet de la spontanéité. Ce que démontre cemouvement, c’est le choc entre deux sys-tèmes. Sous la dictature, il ne peut pas yavoir de système où règne la liberté. Per-mettre aux Hongkongais d’exercer leur droitau suffrage universel, c’est ouvrir une brèchedans la digue de la dictature. Cette brèchefinira par provoquer l’effondrement de la dic-tature. Sur une des pancartes brandies parles manifestants, on peut lire : «N’envoyezplus de gaz lacrymogène ! Nous pleuronsdéjà assez comme ça !» Les Hongkongais ont ému la planète. Ils

ont besoin de l’aide du monde entier —médias, gouvernements, citoyens, organisa-tions humanitaires — dans ce bras de ferbouleversant. Chaque fois qu’une dictaturemassacre des citoyens pacifiques, la respon-sabilité de chaque citoyen du monde estengagée.

LSC

Comment surveiller et protéger le secteur privé faceaux menaces et à l’explosion de la corruption ? L’ins-tauration de la bonne gouvernance est un des moyenspour y parvenir. Pour ce faire, il est essentiel d’identifierles manifestations de la corruption dans le secteur privé,leurs conséquences et leur impact, dont celui de détrui-re la libre concurrence. C’est un secteur où sévit notam-ment la grande corruption, et l’actualité internationaleet nationale récente en est abondamment chargée.

Page 9: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Le Soird’Algérie Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 9Monde

Pour la quatrième nuit consé-cutive, les djihadistes ont échouéà prendre le contrôle d'un quar-tier du nord de Kobané proche dela frontière avec la Turquie, aindiqué l'Observatoire syrien desdroits de l'Homme (OSDH). L'EI se focalise sur ce lieu

«afin d'assiéger» les combat-tants des Unités de protection dupeuple kurde (YPG) «dans laville, couper leur route d'approvi-sionnement et les empêcherd'évacuer leurs blessés vers laTurquie», selon l'ONG. Les combats se sont par

ailleurs poursuivis dans la nuitdans deux secteurs du nord-estde la ville, Souk el-Hal et KaniArabane, ainsi que sur le frontsud, où sept djihadistes ont ététués, a précisé l'OSDH, qui s'ap-puie sur un large réseau d'infor-mateurs sur le terrain. Les Kurdes, déjà soutenus

par des rebelles syriens, se pré-

parent à recevoir dans les pro-chains jours l'aide de peshmer-gas, des combattants duKurdistan irakien que la Turquiea autorités à transiter par son ter-ritoire. En 40 jours depuis le début de

l'offensive de l'EI, la «bataille deKobané» a fait plus de 800morts, dont 481 djihadistes, 302combattants kurdes et 21 civils,selon un décompte de l'OSDHqui ne prend pas en compte lesvictimes des frappes de la coali-tion. Ailleurs en Syrie, la guerrecivile se poursuit entre l'armée durégime de Bachar al-Assad, lesrebelles et les djihadistes.Au moins 25 civils, dont 11

enfants, ont péri samedi soirdans des raids aériens de l'ar-mée sur deux secteurs rebellesde la province centrale de Homs,selon l'OSDH. Parmi eux, figu-rent 16 personnes d'une mêmefamille dans la ville de Talbissé,

un bilan qui pourrait s'aggraveren raison du nombre de corpsensevelis sous les décombres,précise l'OSDH. En Irak, la coalition conduite

par les Etats-Unis a renforcé lafréquence de ses frappes cesderniers jours, ayant conduit pasmoins de 22 frappes vendredi etsamedi. La moitié d'entre ellesont visé des positions de l'EI prèsdu barrage de Mossoul (nord), leplus grand du pays, qui avait étérepris fin août par les forceskurdes et gouvernementales etdont l'importance stratégique estmajeure. En le détruisant, les dji-hadistes déclencheraient degigantesques inondations àMossoul et Baghdad, les villesles plus peuplées d'Irak Au total, la coalition menée

par les Etats-Unis a procédé àplus de 600 raids aériens contrel'EI et largué plus de 1 700bombes en Syrie et en Irak, selonle Commandement militaire amé-ricain pour le Moyen-Orient etl'Asie centrale (Centcom). Aidées par le soutien aérien,

les forces kurdes irakiennes ont

pu reprendre samedi aux djiha-distes la ville de Zoumar (60 kmau nord-ouest de Mossoul) aprèsdes semaines de combats. Mais les djihadistes réussis-

sent à progresser dans d'autreszones de l'Irak, notamment dansle nord où ils assiègent de nou-veau le Mont Sinjar, où sontprises au piège des centaines defamilles yazidies. Après l'Iran la semaine der-

nière, le Premier ministre irakienHaidar al-Abadi poursuivait hierdimanche son offensive diploma-tique en Jordanie, où il doit s'en-tretenir avec le roi Abdallah II etson homologue Abdallah Nsourde la stratégie pour lutter contrel'EI, selon ses services. La Jordanie est l'un des nom-

breux pays participant à la cam-pagne aérienne de la coalitioninternationale.

SYRIE

Les Kurdes repoussent un nouvel assaut islamiste à Kobané

Phot

os :

DR

Les forces kurdes défendant la ville syrienne deKobané ont repoussé un nouvel assaut des islamistes dugroupe Etat islamique (EI) dans l'attente des premiers ren-forts de peshmergas irakiens qu'elles espèrent en débutde semaine.

L'armée de l'air et un drone, pro-bablement américain, ont attaquédimanche des positions tenues pardes combattants d'Al-Qaïda et detribus sunnites dans le centre duYémen, tuant plusieurs de cescombattants, mobilisés pourcontrer la progression des rebelleschiites dans le pays. Les rebelles chiites, dits houthis, sont

confrontés à une forte résistance duréseau extrémiste et de ses alliés des tri-bus sunnites, alors qu'ils poursuivent leurfulgurante offensive, un mois après s'être

emparés de la capitale, Sanaa. De violents combats ont opposé ven-

dredi soir des tribus sunnites aux rebelleshouthis, qui ont tenté en vain de prendre lecontrôle de montagnes surplombantRadah, une localité de la province deBaïda, selon des sources tribales. Mais dimanche, les houthis ont réussi à

s'emparer de plusieurs de ces montagnesaprès que des avions de combat yémé-nites et un drone aient lancé des raidscontre des positions d'Al-Qaïda et de leursalliés des tribus sunnites, ont indiqué dessources tribales concordantes. Selon l'une de ces sources, «20

membres d'Al-Qaïda ont été tués» dansles raids, un bilan qu'il n'a pas été possiblede confirmer de source indépendante. Les rebelles houthis venus de leur bas-

tion de Saada (nord) ont pris le 21 sep-tembre la capitale. Ils sont depuis descendus plus au sud,

s'emparant du port stratégique deHodeida sur la mer Rouge et gagnant desterritoires dans les provinces de Dhamar,d'Ibb et de Baïda. Ils avaient bénéficié dans leurs opéra-

tions de vendredi soir du soutien de l'ar-tillerie d'unités complices de l'armée,selon des des sources tribales.

Dans une vallée proche de la zone descombats, deux véhicules transportant descombattants d'Al-Qaïda avaient été viséssamedi par un drone faisant dix morts,selon plusieurs sources tribales. Les Etats-Unis, alliés du Yémen dans

la lutte antiterroriste, sont les seuls à dis-poser de drones dans la région. Radah et sa région ont été déjà le

théâtre les 19 et 20 octobre de violencesayant fait une cinquantaine de morts,notamment des rebelles chiites tués dansun attentat suicide et des attaques d'Al-Qaïda soutenue par des combattants destribus sunnites.

LIBAN

Un soldat enlevé par les islamistes à Tripoli

Un soldat libanais a été enle-vé dimanche dans un secteur deTripoli, la grande ville du norddu Liban, où des combats fontrage entre l'armée et des isla-mistes armés depuis trois jours,a annoncé l'armée. L'adjudant Fayez al-Ammouri a été

kidnappé dans sa maison à Bab al-Tebbané, un secteur sunnite secouépar des affrontements qui ont fait deuxmorts parmi les civils dont un enfant,selon un responsable des services desécurité. L'armée avait réussi samedi à chas-

ser des combattants libanais soupçon-nés de liens avec le Front Al-Nosra,branche syrienne d'Al-Qaïda, ducentre-ville de Tripoli, ville à majoritésunnite régulièrement secouée par desviolences liées au conflit en Syrie voi-sine. Mais en soirée les hommes armés

se sont retranchés à Bab al-Tebbané,dans le nord de la ville, et de violentscombats les opposaient toujours

dimanche après-midi à l'armée quilance des obus de mortier et utilise desmitrailleuses lourdes, selon le corres-pondant de l'AFP sur place. Outre les deux morts, les affronte-

ments ont fait dimanche 21 blessésdont quatre enfants et quatre soldats,selon le reponsable de sécurité. L'adjudant Ammouri est le deuxiè-

me militaire libanais enlevé depuis ledébut des combats à Tripoli, un soldat

ayant été kidnappé sur une autoroutedu nord samedi soir. Les affrontements, qui ont fait au

total 6 morts parmi les militaires,s'étaient étendus samedi à 10 km deTripoli, dans la localité de Bhannine,avant de prendre fin dimanche.L'armée, qui continue de pourchasserles hommes armés dans le secteur, aannoncé avoir trouvé trois voitures pié-gées ainsi qu'un dépôt d'armes et demunitions, dont 50 bombes prêtes àexploser. Le conflit en Syrie a avivé les ten-

sions au Liban où les sunnites soutien-nent leurs coreligionnaires en Syrie quicombattent le régime, et les chiites,dont le Hezbollah, qui défendent leprésident Bachar al-Assad. Tripoli, déjà minée par les répercus-

sions du conflit syrien depuis plus detrois ans, connaît régulièrement desheurts sanglants entre des sunnitespartisans de la rébellion et desalaouites (branche du chiisme) sympa-thisants du régime de Bachar al-Assad.

YÉMEN

Des positions sunnites visées par l'armée et un drone

SELON LES SERVICESDE RENSEIGNEMENT

ALLEMANDS

L’EI peut abattredes avions de ligne Les services de renseignement allemands esti-

ment que les combattants du groupe Etat isla-misque (EI) dans le nord de l'Irak possèdent deslance-missiles capables de toucher des avions deligne, selon le journal Bild am Sonntag. Les services du BND

(Bundesnachrichtendienst) ont confié leurs soup-çons à des parlementaires allemands au coursd'une réunion confidentielle la semaine dernière,affirme le journal allemand, sans citer de sourcenominative. Selon le quotidien, le rapport du BND avertit

que les combattants de l'EI sont en possession delance-missiles issus des stocks de l'armée syrien-ne, certains datant des années 1970, d'autres plusmodernes et de technologie plus avancée. Ces lance-missiles, connus sous le nom de

Manpads (pour Man Portable Air DefenseSystems, c'est-à-dire, systèmes portables dedéfense anti-aérienne), d'inspiration russe, pour-raient également avoir été fabriqués dans d'autrespays, comme la Bulgarie et la Chine, selon le jour-nal.

Page 10: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Le Soird’Algérie Sports Lundi 27 octobre 2014 - PAGE12

FOOTBALL

Phot

o : D

R

WA TLEMCEN

La démissionde Belloumi refusée

l Le président du WA Tlemcen, Ahmed Slimani, amanifesté son attachement à son entraîneur LakhdarBelloumi qui a démissionné de la barre technique duclub de Ligue 2 jeudi dernier, à la veille de la réceptionde l'USM Blida (défaite 1-0), dans le cadre de la 9e jour-née du championnat.

«Nous tenons toujours à Belloumi qui a réalisé un bontravail depuis son arrivée à Tlemcen. Je n'ai pas l'inten-tion d'engager un autre entraîneur avant de lui parler etessayer de le convaincre de revenir à de meilleurs senti-ments», a déclaré le patron des «Zianides» samedi soirlors de l’émission «Dawri Almouhtarifine» de la télévisionnationale.

Belloumi avait rendu le tablier en raison de la situationconfuse régnant au WAT causée notamment par la grèveobservée par 18 joueurs avant le déplacement de Bou-Saâda, pour réclamer la régularisation de leur situationfinancière.

Lors de ce déplacement comptant pour la 8e journée,Belloumi a été contraint de miser sur un effectif composéde joueurs issus des catégories espoirs et juniors. Il arenouvelé sa confiance à ces mêmes joueurs en vue duprécédent match contre l'USM Blida, mais il n'a pasapprécié que l'on n'accorde pas d'intérêt à ces jeunesauteurs d'une belle victoire (2-0), une semaine aupara-vant sur le terrain de l’A Bou-Saâda.

«Personnellement, je continuerai à faire confiance àces jeunes. Les joueurs grévistes ont porté préjudice àl'image du WAT. Et puis, ils ont perçu pratiquement tousleurs salaires. Je n'ai plus besoin d'eux, et je suis persua-dé que l'avenir du WAT sera bâti par nos jeunes. C'estpour cela que je souhaite vivement le retour de Belloumiafin de poursuivre le travail qu'il a entamé avec eux», aencore dit Slimani qui compte prendre attache avec l'an-cienne star du football algérien «dans les prochainesheures». Après sa défaite à domicile contre l'USMB, leWAT occupe actuellement la 8e place au classement duchampionnat de Ligue 2 Mobilis avec 12 points.

LIGUE 1 MOBILIS (8e JOURNÉE)

Le MOB passe en tête,les Algérois droit

dans le murl Le MO Béjaïa, vain-

queur en déplacementcontre le CR Belouizdad(2-0), rejoint le CSConstantine en tête de clas-sement, après le nul concédépar les Sanafir sur leur pelou-se face à l'USM Bel Abbès (0-0), lors de la 8e journée duchampionnat de Ligue 1Mobilis de football vendrediet samedi, tandis que legrand perdant est l'USM ElHarrach, piégée à domicilepar l'ASO Chlef (0-1).

Seule équipe invaincueaprès huit matchs, le MOBéjaïa a signé sa deuxièmevictoire de la saison hors deses bases contre le CRBelouizdad où rien ne vaplus, grâce à des réalisationsde Hamzaoui (4') et Nemdil(90+2 csc). Une précieusevictoire des joueursd’Abdelkader Amrani qui leurpermet de partager la tête declassement avec le CSConstantine qui a étécontraint au partage despoints par le promu l'USMBel-Abbès (0-0). Leshommes de Garzitto qui res-taient sur une défaite àBéjaïa ont été incapables detrouver la faille dans ladéfense des visiteurs. Endépit de ce semi-échec, leCS Constantine reste en têtemais avec le MOB.

Le grand bénéficiaire decette journée est incontesta-blement l'ASM Oran qui sehisse à la troisième place à

un point des co-leadersgrâce à sa retentissante vic-toire à Alger contre la JSKabylie (2-0). Un doublé deBoudoumi, un but par mi-temps, a permis aux Oranaisde monter sur le podium etenfoncent leur adversaire dujour un peu plus dans lacrise après sa troisièmedéfaite de suite.

Le MC Oran poursuit deson côté sa marche en avantdepuis l'arrivée de l'entraî-neur Jean-Michel Cavalli, ensignant une nouvelle victoirecontre le MC El-Eulma (2-1)grâce notamment à unsecond but du LibyenZaâbiya. Une victoire quipermet aux Hamraoua departager la troisième placeavec leur voisin de MedinaJadida. L'autre fait marquantde ce samedi, est la surpre-nante défaite de l'ex-dauphinl'USM El Harrach qui a été

piégée sur son terrain fétichedu 1er-Novembre par l'ASOChlef (1-0) sur un but contreson camp de Ziane Chérif(28'). Les Harrachis quidemeuraient sur une défaiteface à la JS Saoura ont ratéun penalty par Abeid à l'heu-re de jeu. Avec cette défaite,les protégés de AbdelkaderYaiche glissent à la cinquiè-me place à deux longueursdes deux premiers. Enrevanche, l'ASO enregistresa seconde victoire de suiteet remonte au milieu detableau. Le derby de la capi-tale entre l'USM Alger et leNA Hussein-Dey n'a pasconnu de vainqueur, unscore vierge qui confirme lepassage à vide des cham-pions d'Algérie en titre, les-quels n'ont plus gagnédepuis cinq journées avectrois défaites de rang et deuxnuls soit deux points récoltés

sur les 15 possibles. Endépit de cette série noire, ladirection de l'USM Alger arenouvelé sa confiance àl'entraîneur Hubert Velud jus-qu'au mercato d'hiver, selonle président RebbouhHaddad. Quant au NAHD, ilconfirme sa première victoirede la saison obtenue contrele CR Belouizdad la semainedernière, mais reste scotchéà la dernière place.

CS CONSTANTINE

Arama défendGarzitto

«Les deux derniers faux-pas du CSC sont dusessentiellement au rende-ment insuffisant de certainsjoueurs. L'équipe est entrain de se procurer plu-sieurs occasions de scorer,mais l'efficacité en attaquenous a tourné le dos.Garzitto est en train de tra-vailler et jusqu'à preuve ducontraire, il jouit toujours dela confiance de la direction»,a indiqué à l'APS le diri-geant du CSC. Lors de sesdeux dernières sorties, leCSC s'est incliné à Béjaiaface au MOB (2-0), avant deconcéder samedi un matchnul à domicile face à l'USMBel-Abbès (0-0), dans lecadre de la 8e journée.

«L'entraîneur ne peutpas pénétrer sur le terrain etmarquer des buts! Nousaurions pu remporter lematch de Bel-Abbès, maisles joueurs ont confonduvitesse et précipitation», a-t-il ajouté.

Tarek Arama, ancienjoueur du club dans lesannées 1990, a soulignéque la direction comptemettre à profit la prochainepériode du mercato pour«libérer les joueurs qui n'ontpas donné satisfaction».«Nous ne comptons pas

rester les bras croisésdevant cette situation etnous serons dans l'obliga-tion de prendre desmesures en secouant lecocotier. Si d'ici le mercato,les joueurs visés ne réagi-ront pas, nous seronscontraints de les libérer», a-t-il menacé.

En parallèle, le managergénéral du CSC a révéléqu'il est entré «en contactavec trois joueurs», préci-sant que le «recrutement sefera selon les besoins défi-nis par l'entraîneur». Parailleurs, le responsable duclub de «Cirta» estime quele CSC est «devenu l'équipeà battre de par sa positionde leader».

A l'issue de la 8e journée,le CSC a été rejoint à la pre-mière place au classementpar le MO Béjaïa, avec 14points chacun. «Noussommes en train d'offrir descadeaux à nos adversaires,nous aurions pu distancernos poursuivants, mais lematch nul face à l'USMBAs'est avéré fatal pour nous»,a-t-il conclu. Lors de la 9e

journée, le CSC se rendra àAlger pour donner laréplique au NA HusseinDey, vendredi prochain austade du 20-Août-1955.

RésultatsUSM Alger-NA Hussein Dey 0-0JS Kabylie-ASM Oran 0-2USM El Harrach-ASO Chlef 0-1RC Arbaâ-JS Saoura 2-1CR Belouizdad-MO Béjaïa 0-2CS Constantine-USM Bel-Abbés 0-0MC Oran-MC El-Eulma 2-1 * ES Sétif-MC Alger reportéau mardi 25 novembre.

ClassementPts J

1.. MO Béjaïa 14 8-- CS Constantine 14 83- ASM Oran 13 8. MC Oran 13 85. USM El Harrach12 86. JS Saoura 11 7-- MC El-Eulma 11 88- JS Kabylie 10 8-- RC Arbaâ 10 8-- ASO Chlef 10 8--. USM Bel-Abbès10 812- MC Alger 9 7--USM Alger 9 814. ES Sétif 7 6--. CR Belouizdad 7 816. NA Hussein Dey 6 8

Prochaine journée (9e)Jeudi 30 octobre (16h)A Alger O. Hamadi : MCA-JSKabylieVendredi 31 octobre (16h)A Alger 20-Août-55 : NAHussein-Dey CSConstantineSamedi 1er novembre (18h)A Béchar (15h) : JS Saour-CR BélouizdadA Béjaïa : MOB-RC ArbaâA Oran Zabana : ASMO-USM HarrachA El-Eulma : MCEE-USMAlger (à huis clos)A Sidi Bel-Abbès: USMBA-MC Oran (à huis clos)*ASO Chlef-ES Sétif reporté.

l Le manager général du CS Constantine, TarekArama, a justifié les deux derniers mauvais résultatsconcédés par le club, par le «rendement insuffisant» decertains joueurs, estimant que l'entraîneur DiegoGarzitto n'était pas responsable.

MC ORAN

Cavalli bien parti pourprendre sa «revanche»

l L'entraîneur français,Jean Michel Cavalli est entrain de réussir des débutstonitruants avec le MCOran où il compte prendresa revanche sur le sort poursa deuxième expérience enAlgérie après son échecsous les couleurs de lasélection algérienne qu'ilavait dirigée entre 2007 et2008.

Ayant hérité d'une équipeoranaise en pleine crise derésultats, et qui se morfon-dait au bas du classement,Cavalli a réussi le pari depropulser les Hamraoua à la3e place après huit journéesde championnat de Ligue 1 -Mobilis. En quatre matchs, ila mené sa nouvelle forma-tion à récolter 10 points sur12 possibles. Pourtant, poursa première sortie, quelques

jours après avoir succédé àl'ancien capitaine des Verts,Si Tahar Cherif El-Ouezzani,il devait faire face au leader,le CS Constantine. Deuxjours étaient suffisants pourl'ex-driver de NîmesOlympique (Ligue 2, France)afin de provoquer le déclicen offrant au club phare d'ElBahia sa deuxième victoirede la saison. Auparavant, leMouloudia avait perdu troisrencontres sur quatre. Lesuccès face à la vieille for-mation de «Cirta» (2-1) acomplètement galvanisé lescoéquipiers de YacineBezzaz, qui vont enchaînerun autre à domicile face auNA Hussein Dey (1-0), avantd'accrocher le champion sor-tant sur son terrain (1-1) lorsde la journée suivante. Lesprotégés du technicien fran-çais resteront sur la dyna-

mique des bons résultats àl'occasion de la réception duMC El-Eulma, l 'une desrévélations du championnat.Ils l'emporteront (2-1) aprèsun match âprement disputé.Une troisième victoire duMCO, version Cavalli, luipermettant de partager latroisième place avec les voi-sins de l'ASM Oran à uneunité seulement des co-lea-ders, le CS Constantine et leMO Béjaïa. «C'est un départexceptionnel pour moi, com-mente Cavalli. Je ne pouvaisaspirer à un meilleur scéna-rio que celui-ci. Battre le lea-der et accrocher le cham-pion sortant sur son terrainest vraiment encourageant.Pour cette victoire face auMCEE, une équipe trèsaccrocheuse, les joueurstenaient tant aux trois points,et ils ont été récompensés».

Page 11: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Le Soird’Algérie Sports Lundi 27 octobre 2014 - PAGE13

FOOTBALL

Sofiane Younès(attaquant de l’ESS) :

«Nous avonsaccompli unmatch plein»«Le match a été d’un bon

niveau. Pour notre part, nousavons fait un bon match plein. Ilreste la seconde manche que nousallons bien préparer. D’abord, nousallons retourner chez nous pournous reposer et nous remettre autravail pour préparer la rencontre.La joie ne sera totale que lorsquenous remporterons le trophée. Laformation de Vita Club est une trèsbonne équipe qu’il ne faudra passous-estimer. Au contraire, il fau-dra se préparer le plus sérieuse-ment pour la contrer.»

Abdelghani Demou(défenseur de l’ESS) :

«Le plus durnous attend

à Blida»«Dieu merci, on est content durésultat et de la manière. L’on doitbien se préparer pour la secondemanche à Blida. Il ne faut pas s’en-flammer car le plus dur est à réali-ser. Nous sommes conscientsqu’avec une préparation psycholo-gique parfaite, nous avons le droitde croire à la consécration.»

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (FINALE ALLER) :AS VITA CLUB (RD CONGO) 2 - ES SÉTIF (ALGÉRIE) 2

La baraka de Sidi El-Kheir

La finale tant rêvée a été lan-cée sur de bonnes bases : lesSétifiens pas trop calculateursont, dès le sifflet initial de M.Sikazwe, porté le danger dans lazone de Lukong. Le portier came-rounais de l’AS Vita Club sera,ainsi, sollicité dès la 10’ suite à unraid orchestré par Younès etDjahnit. Le centre de ce derniersera mal négocié par Ziaya qui atenté une incroyable «Madjer»alors que le plat du pied s’impo-sait pour soulever les filets desCongolais. Sur leur lancée, lespoulains de Madoui assez bienorganisés dans leur périmètre,vont se créer de nouvelles oppor-tunités à l’exemple de ce cornerbotté par Djahnit qui sera prolon-gé d’une pichenette par Megatelisur le pied de Mubele, le défen-seur international de la RDCongo, qui trompera son propregardien (18’). Dès lors, l’ambiancesurvoltée qui régnait au stadeTata-Raphaël de Kinshasa bais-sait de plusieurs crans. LesEntentistes, qui n’ont pas rongé

leur frein en dépit de quelquesescarmouches adverses à l’imagede ce face-à-face Khedairia-Yunus Sentamu profitable au por-tier des Noir et Blanc (21’). Ziayaaura même la balle du breakquand son bolide, dévié parLukong s’écrasera sur la barretransversale (41’). Un signe dudestin ? Les défenseurs algériensqui commençaient à enchaînerles bourdes vont concéder unpenalty siff lé par le ZambienSikazwe à l’amorce de la 3e minu-te du temps additionnel. Mabidi, lemédian des Dauphins noirs, n’au-ra aucun souci à rétablir l’équi-libre. L’enceinte de l’ex-stade du20-Mai explose. La tensionremontera à son paroxysme, côtéalgérien.

Fébrilité et luminanceRetournés aux vestiaires la

tête dans le «trou», les cama-rades de Demou vont passer unsale quart d’heure. En fait treizeminutes de la seconde mi-tempsdurant lesquelles Khedaïria a mul-

tiplié les cris à la face de seséquipiers trop fébriles devant uneattaque adverse déchaînée. Cellede l’ESS a paru, quant à elle,effacée. Sans génie et privée deballons à l’exemple de Ziaya obli-gé de revenir jusque dans sazone pour espérer hériter d’unepasse, d’une balle perdue parl’adversaire. Vint la 57e minute etcette échappée de Djahnit, bienappuyé par Ziaya, qui parviendraà mettre dans le vent défenseurset gardien pour doubler la mise àla stupéfaction des milliers defans de l’AS Vita stressés par l’is-sue d’un match qui paraissait, àleurs yeux, à l’avantage du clubcongolais. Ce que l’auteur du

penalty réussi, Lema Mabidi, allaitjustifier en adressant un missiledes 35 mètres qui échouera sousla lucarne gauche des bois deKhedaïria (77’). Entre les deuxbelles réalisations, 20 minutess’étaient jouées et au cours des-quelles l’ESS semblait avoir misson vis-à-vis K.O. debout. Dansmoins d’une semaine, l’Aigle noirdoit savoir parachever l’œuvredevenue réalisation depuis queles joueurs de Madoui avaient misau carreau des cadors de la trem-pe de l ’ES Tunis et du TPMazembe. Le 1er novembre,l’Algérie du football a un autrerendez-vous avec l’histoire.

M. B.

DÉCLARATIONS-EXPRESS

l L’ESS à quatre-vingt-dix minutes du bonheur ? Le miracleprend forme. Hier, les Bianconeri d’Aïn Fouara ont accompli lamoitié du chemin en réalisant le nul (2-2), à Kinshasa, face à l’ASVita Club (RD Congo). Un résultat que les Sétifiens doivent confir-mer samedi prochain à Blida. Pour une «première» historiqued’un club algérien. Les portes du Mondial des Clubs s’ouvrent etla perspective d’affronter les Merengues du Real Madrid est plusqu’envisageable.

Fiche techniqueKinshasa, stade Tata-Raphaël, temps chaud, humide et pluvieux parintermittence, public nombreux, terrain synthétique praticable, arbitra-ge de Janny Sikazwe (Zambie), assisté de MM. Jerson Emiliano DosSantos et Bruno Tembo (Zambie).Buts : Ndombe Mubele (csc, 18’), Djahnit (57’) ESS, Mabidi Lema(45’+3’ et 77’) AS Vita Club.Avts : Lamri (83’) ESS.AS Vita Club : Nelson Lukong, Ilifo Ilongo, Nkanu Nyambi, PatouEbunga, Ndaya Mbangi Birori puis Yves Magola (67’), SentamuYunus, Basisila Lusadisu, Mabele Bawaka, Mabidi Lema, NdombeMubele puis Emmanuel Ngudikana (65’), Makiadi Pambani, HéritierLuvumbu. Entr. : Jean-Florent Ibenge Ikwange.ESS : Khedaïria, Megateli, Ze Ondo, Mellouli, Demou, Zerara, Djahnitpuis Rai (86’), Lamri, Legraâ, Ziaya puis Benyettou (78’), Younes puisBelameiri (90’+3’). Entr. : Madoui.

Page 12: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Le Soird’Algérie Sports Lundi 27 octobre 2014 - PAGE14

ATHLÉTISME

Phot

o : D

R

MARATHON INTERNATIONAL D'ALGER

Près de 2 500 athlètes dont desétrangers de «haut niveau» attendus

l Près de 2500 athlètes,dont une quarantaine d'étran-gers «de haut niveau» vont par-ticiper à la 6e édition du mara-thon international d'Alger,prévu le 1er novembre sur unparcours réglementaire de42,195 km. Une compétition internationale,

ouverte pour les messieurs et lesdames de toutes les catégoriesd'âge et qui revêtira une grandeimportance même sur le plannational, puisqu'elle «compteraégalement pour différents cham-pionnats nationaux, aussi bienpour les civils, les militaires, queles agents de la protection civile»,a encore expliqué la FAA. Cemarathon va enregistrer la partici-pation de plusieurs athlètes répu-tés de la discipline, notammentSid Ali Sakhri, son frère Azzedine,Kamel Kouhil et Chouki Achour,sans oublier les «championsétrangers» dont certains «détien-nent un chrono compris entre2h10 et 2h20», selon la FAA.Le départ sera donné près du

jardin Sofia, en face de la Grandeposte, en passant par leBoulevard Amirouche, la Place dela Concorde, El Hamma, le Pontdes Fusillés, Mohammadia, puispar l'échangeur d'El Hamiz et DarEl-Beïda, avant de revenir vers ladirection Ouest. Les athlètes pas-

seront par les Bananiers, puisl'Avenue de l'ALN vers Bab El-Oued et les Deux Moulins avantde revenir vers la Place desMartyrs, puis le siège del'Assemblée populaire nationale(APN), où s'achèvera la course.«Ce circuit sera entièrementfermé aux voitures, entre 8h et13h, pour garantir le meil leurdéroulement possible à ce mara-thon», a affirmé la FAA, avantd'ajouter qu'un total de «15 000bouteilles d'eau minérale serontentreposées tout au long du par-cours» pour que les athlètes puis-sent se désaltérer de manièrerégulière. La Fédération algérien-ne d'athlétisme profitera de l'occa-sion pour «honorer l'ancien cham-pion Sid Ali Sakhri», aujourd'huiâgé de 53 ans et qui occupe leposte de président du club d'athlé-

tisme d'Ouled Fayet. Les cinq pré-cédentes éditions du marathoninternational d'Alger ont été orga-nisées par l'agence Sport Events

International, mais cette année, etcoïncidant avec le 60e anniversai-re du déclenchement de la Guerrede libération nationale, le ministè-re des Sports, en collaborationavec la FAA et la LAA (Ligue algé-roise d'athlétisme), a décidé d'or-ganiser une course «plus sérieu-se». Les cinq précédentescourses se sont déroulées sur unparcours non réglementaire, alorsque cette fois-ci, un membre de laFédération internationale d'athlé-tisme (un Grec, ndlr) s'est déplacéà Alger pour mesurer un parcours«réglementaire de 42,195 km», cequi représente «une premièrepour le marathon internationald'Alger».

BOXE : 4 COMBATS«PRO» SONT

PROGRAMMÉS

Gala internationalce jeudi à KoubaUn gala international de boxe

professionnelle aura lieu jeudi 30octobre à partir de 17h au stadeBenhaddad de Kouba (Alger), pourcélébrer le 60e anniversaire dudéclenchement de la glorieuserévolution de novembre 1954.Organisée sous l'égide de la com-mission de la boxe professionnellede la Fédération algérienne deboxe (FAB) et en collaborationavec l'APC de Kouba, cette soiréepugilistique comporte un riche pro-gramme: 4 combats professionnels,deux amateurs, et une démonstra-tion en bodybuilding, selon un com-muniqué du promoteur, MohamedGuenif, organisateur de cet événe-ment. Le premier combat profes-sionnel international catégorie wel-ters opposera Boudmaren Brahimde Boumerdès (25 combats : 15 vic-toires dont 5 par KO) à l'EgyptienMohamed Abbas. Le second met-tra aux prises Ali Benguesmia deBoufarik (16 combats, dont 14 vic-toires) au Malien Teme Mamadoudans la catégorie super welter. Deson côté, Mada Hamou Saïd deBéjaïa (16 combats : 14 victoires,dont 9 par KO) croisera les gantsdans la catégorie mi-lourds, contrel'Egyptien Mahmoud Suleiman,alors que Laggoune Bilal (17 com-bats: 16 victoires, dont 9 KO) etrésidant en Belgique, affronteral 'Egyptien MohamedAbdouelfetouh. Quant aux deuxcombats amateurs, ils seront orga-nisés avec la participation de lasection de boxe de Kouba.

HANDBALL : CHAMPIONNAT ARABE DES CLUBSCHAMPIONS (DAMES)

Le GS Pétroliers bat Al Ahlyd'Égypte (23-16)

Les joueuses du GS Pétroliers ont décroché, samedi à Tunis, leurdeuxième victoire au championnat arabe féminin des clubs championsde handball, devant Al Ahly d'Egypte 23-16 (mi-temps 9-10), en matchcomptant pour la troisième journée de compétition. Grâce à ce succès,les Pétrolières comptent désormais 5 points, après une victoire face auxJordaniennes d'Hartha (43-33) et un match nul devant les Tunisiennesde l'ASF Mahdia (15-15). Mercredi, le GS Pétroliers sera opposé auClub Africain (Tunisie). Après le forfait du club marocain d'Ittihad Oujda,la compétition ne regroupe que cinq clubs : le GS Pétroliers (Algérie), leClub Africain et l'ASF Mahdia (Tunisie), Hartha (Jordanie) et Al Ahlyd'Egypte qui s'affrontent sous la formule de championnat.

Page 13: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 15

FILMATHÈQUE ZINET DE RIADHEL- FETH (EL MADANIA, ALGER) Mercredi 29 octobre à 18h : Avant-première du film documentaire Wardafi sahet tarikh de Saâd Kouidri, sur laplénière des 707délégués du congrésdu PAGS en décembre 1990 au com-plexe olympique Mohamed-Boudiaf àAlger.Jeudi 30 octobre à 18h : Film LaQuestion de Laurent Heynemann(France, 1976), d’après le livre épo-nyme d’Henri Alleg, ancien directeurd’Alger Républicain.Vendredi 31 octobre à 18h : Film LaBataille d’Alger de Gillo Pontecorvo(Algérie/Italie, 1966).Samedi 1er novembre à 18h : Filmdocumentaire Les balles du 14 juillet1953 de Daniel Kupfesrstein. Séanceprésentée par BoukhalfaAmazit.(Dans le cadre du 60e anniver-saire du 1er Novembre 1954).

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE)Mardi 28 octobre à 18h : Conférence«Héritage de l'architecture coloniale :atout ou fardeau pour la sociétéalgérienne d'aujourd'hui», par VincentBertaud du Chazaud, architecte etdocteur en histoire de l'art et SorayaBertaud du Chazaud, historienne de

l'architecture. Entrée libre.Mercredi 29 octobre à 18h30 : Unesoirée cinéma exceptionnelle : filmBulles blanches traits noirs de DjillaliBeskri, le grand spécialiste ducinéma d'animation (documentaire,65', 2013), en présence duréalisateur. Entrée sur carte d'accès.Réservez vos places à l'adresse :[email protected] 30 octobre à 19h30 : Pièce théâtrale Réduit avec ThibaultRossigneux et la comédienne etdramaturge Elizabeth Mazev.Réservation à l'adresse :[email protected]

MUSÉE NATIONAL DU BARDO (3, RUE FRANKLIN-ROOSEVELT, ALGER) Vendredi 31 octobre à 17h :Evénement «Dhikra 60» (conférences,projections de films) organisée par LaFabrik Prod, en partenariat avec lemusée national du Bardo, à l’occasiondu 60e anniversaire du 1er Novembre1954.

MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS (EL HAMMA, ALGER) :Jusqu’au 22 novembre : Exposition«De papier et d'aquarelle», avec lesartistes Djahida Houadef et Safia

Zoulid. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Du jeudi 31 octobre 2014 au 31 janvier2015 : 7e édition du Salon d’automnedes arts plastiques (vernissage le jeudi31 octobre à 17h).

GALERIE DAR EL-KENZ (CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 6 novembre : 14e Salond'automne du petit format, avec lesartistes Bettina Heinen-Ayech, BrikiAmar, Hellal Zoubir, Sellal Zohra , TaïbiRachid, Souhila Belbahar, SkenazeneSamia, Meriem Aït El-Hara, KarimaSahraoui, Rahmani Abdelghani, DjeffalAdlene, Massen Mohamed, SalahMalek, l'Iranien Shahriar.

PALAIS DES RAIS, BASTION 23 (BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 6 novembre : Expositionphotographique sur les villesarchéologiques et historiques duMexique. Intitulée «Mexique : villes dupatrimoine mondial», l'expositionenglobe des photographies de 32 sitesarchéologiques classés au patrimoinemondial de l'Unesco, dans 11 villesmexicaines.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)

Du 1er au 28 octobre : Film L’andalou deMohamed Chouikh, à raison de 3séances : 14h-17h-20h, sauf lesdimanches.Du 29 au 31 octobre : Journées du filmrévolutionnaire avec trois films auprogramme, en collaboration avec leCNCA.Le 29 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :Film Zone interdite d’Ahmed Lallem.Le 30 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :Film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb.Le 31 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :Film l’Opium et le Bâton d’AhmedRachedi.

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA,TIPASA) Jusqu’au 31 octobre : Exposition d’artplastique avec l’artiste Ismaïl Chanaâ deTipasa (vernissage le 15 octobre à 15h).

GALERIE EZZOUA’ART DU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DEBAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 10 novembre : Exposition-vente de peinture «La musique et lesdanseurs... d’ici et d’ailleurs» de l’artisteMira Naporowska.

GALERIE D’ART CIV-ŒIL (3, RUELATRECHE-MOHAMED, MIRAMAR,ORAN)

Jusqu’au 28 octobre : Exposition«Peinture & Poésie» de MersaliOthmane.

SORTIE NATIONALE DU FILMFADHMA N’SOUMER DE BELKACEMHADJADJ Programme des projections danstoutes les villes :- Alger (salle Algéria), séancesquotidiennes à 13h et à 16h.-Alger (cinémathèque) à 13h et à 16h.- Tizi Ouzou (cinémathèque) à 14h et à17h.- Béjaïa (cinémathèque, place de laRévolution) à 14h et à 17h.- Batna (cinémathèque, rue du chahidEnemmar) à 14h et à 17h.- Oran cinémathèque (rue Larbi-Ben-M’hidi) à 14h et à 17h.- Saïda (Théâtre régional) à 14h et à 18h.- Bouira (Maison de la culture) à 13h et à17h.- Khenchela (cinémathèque, GrandePlace).-Souk Ahras (cinémathèque) à 13h et à17h.- Tiaret (cinémathèque, impasse Ahmed-Bencherif) à 14h et à 17h.Sidi Bel-Abbès (cinémathèque) à 14h et à 17h.-Tlemcen (cinémathèque) à 14h et à17h.

AMAR AMARNI SORT SON NOUVEL ALBUM

Musiques voyageuses !Nous l’avons découvert en

2012 avec Orange makes mehappy, un album de musiqueexpérimental essentiellement réa-lisé à l’aide… d’ustensiles de cui-sine ! Cette année, Amar Amarnirevient avec Kani Kani qui sortiraen Algérie le 5 novembre chez leséditions CinéPro.

I l est musicien, chanteur, artistepeintre et vidéaste. Amar Amarnifut une véritable révélation à la

sortie de son album Orange makesme happy, un OMNI (Objet musicalnon identifié) qui a autant intrigué queséduit les mélomanes de Kabylie etd’ailleurs. Composé principalementde morceaux instrumentaux, cet opusest un savoureux mélange entresonorités kabyles modernisées etmusique instrumentale aussi décaléequ’innovante. Mais dans ce nouvelalbum Kani Kani, on entend plus sou-vent la voix suave du chanteur et lapalette rythmique est pour le moinshétéroclite. Prenant le concept del’universalité à bras-le-corps, l’artisten’est pas pour autant classable dansla catégorie «musiques du monde»,encore moins dans celle de la fusion.Son travail est avant tout habité parune liberté sans limites qui se ressentnon seulement dans le style musicalmais aussi dans l’interprétation quisort des sentiers battus. Ce nouvelalbum est surprenant à plus d’unégard : nous sommes dans une Kaby-lie où viennent se greffer des«ailleurs» indéfinissables car aucunesonorité n’est typique, elle ne renvoie

jamais directement à un registre pré-cis et reste à la fois abstraite et fami-lière. Le style de Amar Amarnidemeure reconnaissable dans cedeuxième opus : la voix aérienne s’in-sinue subtilement dans les notes etse confond avec les instruments,créant ainsi une harmonie onirique,transcendante. A travers les treizetitres de Kani Kani, on relève sanspeine cette étonnante capacité del’artiste de transhumer d’un genre àun autre et, surtout, de toujours res-pecter une certaine rigueur biencachée derrière la légèreté apparentede sa musique. Et de la rigueur, il enfaut beaucoup pour travailler avecune telle créativité sur des registrestraditionnels kabyles, revisiter MatoubLounès, flirter avec le flamenco, lejazz manouche et le folk, proposer unstyle d’interprétation atypique, mélan-ger les langues et surtout parvenir à

ce qu’aucune chanson ne ressembleà une autre. Du côté thématique, onretrouve souvent les préoccupationsclassiques de la chanson kabyle maistraitée différemment, à travers uneécriture fluide, libérée de la métriquetraditionnelle, et un langage métapho-rique original et résolument moderne.On y croise également des thèmesintimistes, voire apatrides, qui ques-tionnent l’humain d’où qu’il soit et quis’expriment dans une poésie épuréeet abondamment imagée. Ddunith (lavie) est un hymne à l’errance et à laliberté ; Peace and love mélange lesrythmes africains pour exhorter àl’amour, l’insouciance et la fête, avecla complicité d’un chœur fémininanglophone ; dans Ekker (lève-toi), lapartance est sublimée et présentéecomme l’unique moyen pour aimer lelieu que l’on quitte ; A yemma est unemagnifique ballade quasiment reli-

gieuse embellie par la voix addition-nelle de Miriam Hammani ; dans Attir(l’oiseau), Ammar s’inspire de l’aird’une vieille chanson de Matoub(Skandria) pour chanter la solitudede l’exilé et s’adresser aux procheslaissés de l’autre côté ; on retrouveMatoub plus loin, dans Tagut (lebrouillard), magistralement revisitéepar un nouvel habillage musical quigarde intact l’esprit de la version ori-ginale tout en lui donnant un soufflenouveau ; Temzi (l’enfance) est unejoyeuse évocation des souvenirsrévolus de l’insouciance, sur des airslatinos et ponctuée d’un chœur juvé-nile, renvoyant ainsi à des imagesque d’aucuns ne manqueront pas devisualiser en écoutant ce titre…Soulignons enfin que la force de cetalbum vient également de la collabo-ration de Amar avec l’excellent guita-riste et arrangeur Mhenna Tigrini.Quant aux instrumentistes, onretrouve un melting-pot internationalavec Emmanuel Cornil aux drums,Fatah Lachemot à la basse, YokoTaniguchi au violon, Rabah Ticilia aupiano, Elaine Owen, Walid Ouidir,Miriam Hammani ainsi que la mère,les sœurs du chanteur et même lesenfants du village pour les différentschœurs !

Kani Kani est un petit joyau musi-cal qui vient enrichir une discogra-phie kabyle contemporaine en pleineébullition. Il sera mis en vente à partirdu 5 novembre, sachant qu’il seratéléchargeable sur Amazon et E-Tunes le 28 octobre prochain.

Sarah H.

Les plus vieux souvenirs de Hoci-ne datent de la guerre de Libéra-tion nationale. Des gens sur unecolline boisée regardent vers laplaine et sont surpris par lenombre de «soldats» en marcheloin dans la plaine en bas. L’enfantqui ne sait pas ce qu’est un soldatne comprend pas l’inquiétude deshommes et des femmes autour delui. Un autre jour, il ne comprendpas pourquoi son père qui le portedans ses bras court pour secacher d’un arbre à un autre, touten suivant du regard l’avion (oul’hélicoptère) qui tournoie dans leciel. Son père plonge dans ladense et protectrice forêt. Unarbuste épineux fait une longuebalafre sur la joue de Hocine.Cette balafre a disparu plus tard,mais il se souvient jusqu'à aujour-d’hui que c’était sur sa jouegauche. Le soir, dans une grottecachée au milieu de la forêt, deshommes et des femmes sont entrain de discuter, de rire et de plai-santer, comme dans un autremonde. Certains viennent scrutersa balafre sur la joue gauche et luidisent des mots gentils.Un autre jour, sur un chemin trèsétroit serpentant au milieu de laforêt, passent un homme et unefemme portant un enfant dans sesbras. Le père s’arrête brusque-ment et fait un signe de la main àla femme qui s’arrête elle aussipour se cacher dans les buissons.Un sac à dos militaire est posé aumilieu de la piste. C’est peut-êtreun piège : des soldats sont peut-être aux aguets. L’attente durelongtemps, avant que le pèren’aille vers le sac à dos et l’ouvre.Ils continuent leur chemin. Un peuplus tard, ils s’installent dans lejardin d’une villa de campagneabandonnée. Le père ouvre le sacdes «roumis» (français). Il donne àson enfant des bonbons qui s’ytrouvaient. Hocine n’avait jamaisgoûté quelque chose d’aussi bonque ces bonbons des «roumis»,ces gens dont il entend parlersans jamais les avoir vus. MaisHocine va bientôt voir les «Fran-çais». (A suivre).

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

De novembre à juillet Par Kader Bakou

LE SILA OUVRE SES PORTES JEUDI

Sous le signe du 1er Novembre«L a Rencontre internationale du 1er

novembre», prévue durant toute la jour-née de samedi, regroupera des histo-

riens algériens et étrangers sur les causes dudéclenchement du 1er Novembre, son déroulement,son retentissement dans le monde et son impact.

Le Salon international du livre d’Alger (Sila),dans sa 19e édition, ouvre ses portes au public jeudiau Palais des expositions des Pins-Maritimes.

Cette édition 2014, se poursuivra jusqu’au 10novembre. Le Sila, cette année, coïncidera avec le60e anniversaire du 1er Novembre 1954, date dudéclenchement de la guerre de Libération nationale.Ainsi, la journée du samedi 1er novembre 2014, seraconsacrée à cet événement historique qui avaitconduit à l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet1962. Un grand nombre d’éditeurs dont l’Anep etChiheb ont publié plusieurs ouvrages consacrés à laRévolution algérienne. Le 30 octobre, une rencontre

sera consacrée aux éditeurs étrangers qui ont sou-tenu la cause algérienne. Elle comprend deuxmoments : «Les éditeurs militants et la Révolutionalgérienne», avec Nils Andersson (Suisse), SamahIdriss (Dar El Adeb, Liban) et Rachid Khatab (Modé-rateur : Maître Ali Haroun) et «La bataille de l’écritdurant la guerre de Libération nationale», avecSadek Hadjeres, Dominique Wallon (France) etSalima Sahraoui-Bouaziz (Modérateur : OmarChaâlal).

«La Rencontre internationale du 1er novembre»,prévue durant toute la journée de samedi, regroupe-ra des historiens algériens et étrangers sur lescauses du déclenchement du 1er Novembre, sondéroulement, son retentissement dans le monde etson impact. Elle verra la participation, entre autres,de Omar Carlier, Mohamed El Korso, AbdelmadjidMerdaci. Hervé Bismuth (France), Damien Carron(Suisse), Khaled Kchir (Tunisie), Marc Perrenoud

(Suisse), Luo Lin (Chine), Bruna Bagnato (Italie)Benjamin Brower (USA), Dominique Wallon (Fran-ce), Claire Mauss-Copeaux (France) etJamesHouse (Grande Bretagne.

Cette année, les organisateurs de l’événement,dont le commissaire est M. Hamidou Messaoudi,lancent une initiative de «spécialisation» afin d’es-sayer de répondre aux différents types de lectorats.Ainsi, le pavillon A du Palais des expositions seraconsacré aux éditions des livres pour enfants, ceuxdestinés à la jeunesse et au livre parascolaire. Unepartie, près de l’entrée principale sera réservée auxprofessionnels (éditeurs, exposants, journalistes).

Le Salon international du livre d’Alger, quis’étendra sur 20 000 m2, est le plus grand événe-ment culturel en Algérie. Il enregistre chaque année,une fréquentation élevée qui dépasse largement lemillion de visiteurs.

K. B.

Phot

o : D

.R.

Page 14: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 17

[email protected]

Râbles de lapinà la moutarde

4 râbles de lapin, 3 petits oignons, 2 gousses d'ail,moutarde, huile d'olive, 400 g de pulpe de tomate,125 ml de crème fraîche, herbes de Provence, 1

cuillère à soupe de persil, sel, poivre

Badigeonnez un plat à four d'huile d'olive. Enrobez lesmorceaux de lapin de moutarde. Rangez-les dans leplat. Répartissez les oignons et l'ail émincés trèsfinement. Couvrez de la pulpe de tomates. Arrosezd’eau. Répartissez la crème, salez, poivrez. Parsemezd'herbes de Provence et de persil haché. Mettez aufour préchauffé à 160 °C pendant 1 heure et 15minutes environ. Servez chaud.

On parle surtoutd'enrouement lorsque letimbre de la voix est altéré.La voix devient rauque,avec parfois la sensationd'avoir un chat dans lagorge. Dans certains cas,l'enrouement peut setransformer en aphonie ouperte de la voix.L'enrouement est un

symptôme, tandis que lalaryngite est une maladie.

Gardez le silence Parlez le moins possiblependant une période de 24heures ou parfois mêmedavantage, afin de laisserreposer les cordes vocales.

Ne pas chuchoterEn chuchotant, vousprovoquez une tension desvoies respiratoiressupérieures et vousdesséchezconsidérablement voscordes vocales.

Inhaler de la vapeurPlacez-vous au-dessusd'un bol d'eau chaude, oumettez-vous sous ladouche, pendant 10 à 15minutes, deux ou trois foispar jour. Maintenir 40%d'humidité dans la maison.Ouvrez la fenêtre.

Boire souventMême si vous n'avez passoif, buvez souvent afin debien vous hydrater.Choisissez de l'eau, destisanes, ou encore desboissons à base de citronpour liquéfier lessécrétions.

Se gargariser aprèsl'utilisation des pompes àcortisone Les asthmatiques quiutilisent des pompescontenant desmédicaments à base decortisone doivent segargariser avec de l'eauaprès chaque utilisation. Ilest important de le fairepour enlever les sécrétionsde cortisone qui restent surles muqueuses afin d'éviter

l'apparition de laryngites àchampignons.

Avaler lentementPlutôt que de vous racler lagorge, avalez lentementvotre salive. Sucez unepastille à l'occasion. Si leproblème d'inflammationest aigu, une pastille peutstimuler la salivation etapporter un certainsoulagement, mais évitezd'avoir constamment unepastille ou un bonbon dansla bouche : cela peutprovoquer un reflux gastro-œsophagien.

Ne fumez pasNe pas choisir lesdécongestifs quicontiennent desantihistaminiques. Cesmédicaments causent lasécheresse desmuqueuses. Si vous êtesobligé d'en prendre,assurez-vous de bien voushydrater.

La betteraveLa betterave est l'un deslégumes les plusantioxydants. Sa bellecouleur rouge n'est passeulement un dangerpour le bout des doigtsqu'elle colore sans pitié,mais aussi un indice des

précieux antioxydantsqu'elle contient. Elle esten particulier l'un desrares légumes qui nousoffrent la bétacyanine :certaines études ontpointé une capacité àlutter contre le cancer dece nutriment.

Comment la manger ? La betterave estcommunément dégustéeen salade. Mixez-la avecdu fromage de chèvrepour faire un dip originalen entrée.

Enrouement :conseils pratiques

Il existe deux types de sucre : les sucres naturellement présents dans notre alimentationet les sucres ajoutés aux aliments que nous consommons. Il s’agit cependant desmêmes sucres : le glucose, le fructose, le saccharose, le lactose. Les principaux sucresajoutés aux aliments ont tous les mêmes apports caloriques soit 4kcal/g. On en comptequatre : - le sucre ou saccharose blancou roux. Il est extrait de labetterave ou de la canne àsucre ; - les sirops de glucose, obtenusà partir de l’amidon de maïs oude blé. Vous les retrouverezsurtout dans les bonbons oudans les biscuits ;- les sirops de glucose fructose,préparés à partir de sirops deglucose. Vous les retrouverezdans les boissons, les glaces… - le miel, issu du nectar de fleurs. Le fructose pur serait le coupable : utilisé dans les sodas, ce sucre apporté via les siropsde fructose a su faire parler de lui ! Sa spécificité : il est assimilé plus lentement par l’organisme que le saccharose, il estmoins rassasiant et il a tendance à favoriser le stockage des graisses surtout s’il estconsommé en grande quantité.

Le fromage peutfavoriser la constipation

C’est faux. Certaines personnes souffrantde constipation se privent à tort defromage. Résultat : leur constipation n'estpas corrigée et la suppression du fromage,source essentielle de calcium, augmente lerisque de carence calcique. En cas deconstipation, il est surtout recommandéd'avoir une activité physique régulière — lamarche par exemple, boire beaucoup — cequi n'est pas toujours facile pour lespersonnes âgées — de consommerdavantage de fibres sous forme de fruitscrus ou secs — pruneaux — ou de paincomplet.

Beignets à la cannelle230 g de farine, 10 cl de lait, 1 œuf, 1/2 sachet delevure, 30 g de beurre mou, 40 g de sucre en

poudre, 2 c. à café de vanille liquide ou de fleurd'oranger, 1 pincée de sel

Diluez la levuredans le lait avecune c. à café desucre. Couvrezet laissezreposer 10minutes. Dansun saladier,tamisez la farineet ajoutez lapincée de sel.Versez le sucre.Mélangez.Ajoutez lemélange

levure+lait. Mélangez puis ajoutez l'œuf. Incorporez lebeurre en petits morceaux. Pétrissez la pâte commepour une pâte à main, pendant une dizaine deminutes, jusqu'à obtention d'une pâte souple ethomogène. Placez la pâte dans un saladier propre etcouvrez de film alimentaire. Laisser lever 1 heure etdemie environ dans un endroit chaud. La pâte doitavoir doublé de volume. Dégazer la pâte. Sur un plande travail fariné, abaissez la pâte sur 3 cm d'épaisseurenviron. Découpez les beignets avec deux emporte-pièces. Déposez les beignets sur une plaquerecouverte de papier de cuisson. Couvrez et laissez-les gonfler 30 minutes. Chauffez 50 cl d'huile de frituredans une casserole. Faites cuire les beignets à 160degrés 1 à 2 minutes de chaque côté. Saupoudrez desucre glace. Faites cuire les beignets entre 10 et 15minutes dans un four préchauffé th.6 (180° C).Pour le topping à la cannelle : mélanger 50 g de sucreroux et 50 g de sucre en poudre. ajouter une c. à caféde cannelle. Trempez chaque beignet (cuit au four)dans du beurre fondu puis le passer dans le mélangesucré à la cannelle.

BON À SAVOIRLe sucre ou les sucres

Phot

os: D

R

Page 15: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de neuf parties de la jambe.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Autre partie»

1- TIBIA2- NERF SCIA-TIQUE3- JAMBIER

4- EXTENSEUR5- LIGAMENT6- FLÉCHISSEURPROFOND

7- COUTIRIER8- TENDOND’ACHILLE9- PÉRONIER

MOT RESTANT = JUMEAU

I E R J U M E A U T E JN O D N E T R E I I U AO D D C O U T U R B Q MR A N I I BE C O A T IP H F N A EE I O E I RL L R P R U E S S R C EE N T F L E C H I F S XM A G I L R U E S N E T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

T E N T A C U L E S - T A I G AO T A R I E - I N E R T E - O RU - V I E - C A S T O R - P U RR A R E - B E S - I I - N O T AS U E - F E R - C F - C O R A N- X - H E R I T E - P A R T - GR - B A R E S I - C O - M A T EE R E - I T E - B O N D E S - RE O - M E S - F A R D E S - C EL U G E S - R O S S E S - T E NL E U R - P U I S E S - F O R TE R E - R A I - E S - L A - I -- A - P E I N E S - B A I S S EU - A L L E E S - P A S S E E SR O M A I N E - R E S S A C - S- U N I E S - T I R - E N - M OP V - D S - F A R C A S - L I -O R E E - G A I N E S - G A N T

L I T - R - N O T E - R A S E RA T - T O I - N E - M O - S E AI - P R U D E S - P O N T E - IR I V A L E S - R A N G E - A TE N - C I E - P O R T E - S M A- O S E S - R E - E E - L O I NP D E S - T A R E S - S E - E TR O C - C R I S E - D I M E - EA R - B R A D A - D E G A G E -N E T T E M E N T - C A N O N S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- V A L L S - H O L L A N D E -M A G E - U S O N S - M O - I SA S E - T B - T U - D O M I N ON E - P A I R E - B A U M E - CU - F A S T E - H E T R E - R IE P U I S E - - - - E S - R T AL O I R E - - - - - S - N A - L- L E S - F - - - - - C E D A I

F I S - H I S S E - M O - I N SR E - M A G I E - C A L I N - TA - O - R U E - D E L T A - C EN A T A L E - C A - I S - D O -C - E V E - T O I L E - S O U S- P R E M I E R M I N I S T R E

LETTRES DELETTRES DE

JOHANNESBURGJOHANNESBURG

- - T R A N S V A A L - - - - -- - - - - - O R - - - - - - - -- - - W I T W A T E R S R A N D- - M A N D E L A - - - - - - -- - C A R L T O N C E N T E R -- - - - - S O W E T O - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Sonrang

Cacha----------------Couper----------------Grosflocons

Volumineux----------------Gérer----------------CordonLiaison----------------Hassium----------------Tentais

Arme (ph)----------------Gendarmerie----------------Note

Osmium----------------Scandium----------------Arme

Cuire----------------

Allé

Extrait----------------Directive

Ainsi----------------

FoiEsprit

----------------Rappel

Détruit----------------

Pays

Titre----------------Mois----------------GâteauPauvreté

----------------De l’anus

Elément----------------Noue----------------EteinteOutil

----------------Lots

Os----------------Insecte

Sonmétier

Arsenic----------------Gallium

Crack----------------Broyés (inv)

Ecolos----------------Arbre----------------Arbre

Petit fort----------------

Accès

Peuple----------------

Gala

Bien-être----------------Thallium----------------VTT

Syndicat----------------Pronom

Escalade----------------Praséodyme

Velu----------------Crochet

Tellure----------------Réelle----------------Pronom

Auteuraméricain----------------Joyeux

Gros----------------Forte----------------Carte

Maître duwestern

----------------Saint

Pot----------------

CalifeConfuse

----------------Arbre

Fin de série----------------Possessif

Triste----------------Dans le sol

Sonidéologie

1- PORT

2- HISTORIEN

3- VILLE

4- NOM ALLE-

MAND

5- VILLE

6- PORT DE

PÊCHE

7- PAYS

JYLLAND

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Jylland

Page 16: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 19

Pays----------------

Acteuraméricain

Terres----------------

Misas

Ruesombragées----------------

Appris

Fleuve----------------Sabote (inv)

Arsenic----------------Part----------------Malaxée

Privatif----------------Fut apte----------------Flatteur

Note (inv)----------------Décodés----------------DénomméPareil (inv)----------------Singe----------------Baudet

Possessif----------------Pieds----------------Filet d’eau

Allié----------------Pas assez----------------FroidMesure

----------------Ventilées

Possédés----------------Arme----------------Gérées

Protection----------------

Dépôt

Oiseau----------------

TotalPronom

----------------Sages

Ville deFrance

----------------Valises

Siffleras----------------Bovidés

Cour----------------Canine

Imbécile----------------Plantent

Argon----------------Coutumes

Franchies----------------Queue desouris----------------Possessif

Via----------------Fils arabe----------------Diplôme

Revers----------------Fin de série----------------InciteGénie----------------Chatons----------------Apaisas

Joua auCosmos

----------------Induration

Ex-ESS----------------Caches

Criais----------------Brises----------------Aime

Sommet----------------

Crétin

Fer----------------

PolicePossessif----------------Dépôt (dés)

Hardi (dés)----------------

FruitsVieux

continent----------------Caresses

Océans----------------

Foot àBatna

Eut dessoupçons----------------

ChiffreJoua auMCO

----------------Humiliés

PeupleDémonstratif----------------Disque

Possédé----------------Possessif

Dépendant----------------

Actricefrançaise

Récipient----------------Coiffure

Dinar----------------Habite l’ex-

CirtaDans levent

----------------Iridium

Préposition----------------A gauche----------------Peuple

Bourse àParis

----------------Liquides

Souverains----------------Demi-tour

Saintespagnol

----------------Nickel

Néon----------------Espèceanimale

Possessif----------------Enlevé (ph)

Titre----------------Livides

Despote----------------

TraitreInfinitif

----------------Tribunal(dés)

Entourai----------------Compagnons----------------EntraverServiette

----------------Dans laplaie

Particule----------------Rongeur

Pierre----------------Rejoint

Profit

Bénéfice----------------

Ravie

Ressuscités----------------Gallium----------------DinarReptile

----------------Poison

Ceinture----------------Attacher

Argent----------------Lanthane

Liaison----------------

SuivreExtrémités----------------Boisson

Pareils----------------Lisser----------------De même

Coupe detennis

----------------Eliminées

Mépris----------------Négation

Conviendra----------------Occasions

Riche----------------Confiant

Possessif----------------

SiègeLettresd’Oran

----------------Liquide

Missile----------------Peiner----------------Récipient

Bulletin----------------

Ego

Flottera----------------

ArmeEmploi

----------------Fer

Gouttelette----------------Mois----------------MédiaComposerdes vers

----------------Prend

Mise----------------Creuse

Confiée----------------

AirsPrès deOuargla

----------------Torture

Page 17: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

Le Soird’Algérie Publicité Lundi 27 octobre 2014 - PAGE 20

SOIR DE LA FORMATIONSMATECH (SCHOOL OF MANAGEMENT & TECHNOLOGy), école agréée par l’Etat,

spécialisée en HSE, et en partenariat avec OSHA Academy des USA,assure la formation en :

• QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement), pour : Manager - Superviseur -Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. - Les attestations HSE sont délivrées

par OSHA Academy des USA. • Cours de langues. • Initiation à l’informatique. - Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux :

026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane(axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou. - E-mail : [email protected]

- Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F118950/B13

«EXPRESSIONS», institut de formation professionnelle, lance de nouvelles formationsqualifiantes de 6 mois spécial hydrocarbures : HSE (agent, inspecteur, superviseur,manager), foreur (aide-sondeur), maître sondeur (chef de poste forage) ainsi que la

formation «Installation des systèmes photovoltaïques : panneaux solaires» (enseignant : ex-cadre de la Sonatrach, prise en charge dans son entreprise et recommandation au sein des

entreprises pétrolières de Hassi-Messaoud) ainsi que «Architecture d’intérieur» (BTS etformation de 6 mois). - Adresse : lot n° 11, lotissement Amyoud, Nouvelle-Ville, Tizi-Ouzou. -

Tél.: 026 21 08 40 - 0560 99 29 67 - 0560 99 29 68 F119088/B13

DEMANDES D’EMPLOIFemme cherche emploi comme

garde-malade couchante.Tél.: 0549 24 80 48–––––––––––––––

H. comptable diplômé, long. exp.dans les dom. fin. et compta +administration, maîtrise out.

informatique, cherche emploi àRouiba, DEB, BEZ ou env.Tél.: 0772 92 22 85 F133715/B13

–––––––––––––––JH, 37 ans, cherche emploi

comme chauffeur avec sa proprevoiture. Tél.: 0550 45 82 26 Alger

F138571

–––––––––––––––J. dame, dynamique, niv. bac,

longue exp. administ., polyvalente,cherche emploi, secrétaire de

direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS

–––––––––––––––JH, 29 ans, ingénieur d’Etat eninformatique, maîtrise réseaux,

BD, programm., cherche emploidans le domaine.

Tél.: 0775 62 54 76–––––––––––––––

JH, TS informatique de gestion,ing. d’affaires, exp. en

maintenance informat., chercheemploi dans SN ou SP.

Tél.: 0551 34 50 24–––––––––––––––

Licenciée en sc. fi., 5 ansd’exp. comme chargée de la

trésorerie dans multinat., maît.compta et utililitaires

PC Compta, SAGE, chercheem. dans Sté priv., nat. ou

multinat. Etudie touteproposition.

Tél.: 0552 34 11 15–––––––––––––––

H., 52 ans, cherche emploi stablecomme chauffeur.

Tél.: 0561 99 75 05

–––––––––––––––H., 27 ans, diplômé en gestion desentreprises, dynamique, chercheemploi dans le domaine ou autre.

Tél.: 0553 406 148–––––––––––––––

JF possédant permis léger etpermis de place cherche emploicomme chauffeur pour transportenfants ou famille, ou dans Sté

privée ou étatique.Tél.: 0555 48 41 66–––––––––––––––

JD, TS comptabilité finance, 6 ansd’exp., maîtrise PC Paie +

PC Compta, cherche emploi.Tél.: 0665 24 69 38 –––––––––––––––

JH, gestionnaire des stocks + TSen informatique, DEUA en

informatique de gestion, ayant4 ans d’expérience, chercheemploi. Tél.: 0665 28 08 60

IMA, avec tarifs intéressants et horaires au choix, forme en prise de vue, montage vidéo,électricité, vidéosurveillance, maintenance (électronique, téléphones, micros, photocopieurs),infographie, site web, réseaux et routeurs, Delphi, C#, Java, SQL Server, Access, internet et

bureautique. Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 (El-Madania. F886/B1

ECHOTELLERIE, l’école de formation professionnelle, lance des formations 3 en 1,c’est-à-dire 3 formations pour le prix d’une (3 attestations délivrées) dans les spécialités

suivantes hôtellerie et/ou tourisme et/ou HSE + informatique + langues (français et anglais).Hôtellerie : cuisinier, pâtissier, chef de rang, réceptionniste, intendant.

Tourisme : agent de voyages.HSE : agent, superviseur, inspecteur.

Le stage pratique est garanti avec aide à l’emploi. - Internat disponible.Adresse : Centre commercial l’Orchidée, 3e étage (descente de l’université Hasnaoua),

Tizi-Ouzou. - Tél.: 026 11 44 80 - Mob.: 0799 567 505 - Site web : www.echotellerie.com -E-mail : [email protected] F119092/B13

ÉCOLE TECHNIQUE lance : • Des formations diplômantes en : Topographie - Conducteur de travaux bâtiment-Métreur,

vérificateur et études des prix - Informatique - Comptabilité - Agent de transit et dédouanement- Plomberie - Froid et climatisation - Photographie - Education de jeunes enfants…

• Des formations qualifiantes en : Informatique (maintenance et réseaux, les vers et les virusinformatiques, création de sites web…) - Infographie - Réparation GSM - Langues étrangèresavec méthodes d’apprentissage audiovisuelle - Topographie - HSE - Déclarant en douane -

Gestion des ressources humaines - Photographie - Vidéographie…> Stage pratique assuré par l’Ecole Technique.> Possibilité d’insertion en milieu professionnel.

> Emploi du temps au choix des candidats.Contactez-nous :

Tizi-Ouzou : Lotissement Ameyoud, rue des frères Beggaz - 026 212 335 - 0550 230 303Alger : Rue Didouche-Mourad, Bt n° 08, 2e étage - 021 645 680 - 0560 97 10 33

www.ecole-technique.com F119003/B13

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai

- Alger - Tél. : 021 67.06.58 -

021 67.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDA-TEURS :

Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

«Résidence Badi», bt 3, 2e étage,

RN n° 24, Boumerdès-villeTél./fax : (024) 79 40 72

Email : [email protected]

ANNABA19, rue du CNRA

(Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76Télex : 81095

BLIDA103, Avenue Ben-Boulaïd

Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 - Tél. : 025 40.20.20

CONSTANTINE9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif.

Tél. : 036 84 48 00

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél./Fax : 026 12 87 04Tél. : 026 12 87 01

MASCARARue Senouci Habib

Maison de la presse.Tél.Fax : 045 80.28.43

TLEMCENCité R’hiba Bt n°2 RDC.Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 29 19

E-Mail : [email protected]

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ2, rue Cherifi Mohamed

(près du cinéma Vox)Tél./Fax : (035) 68-10-52

IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

Est : S.I.E ConstantineOuest : S.I.O Oran

DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : MPS

Tél.: 0550 17 26 03

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

ECO FAM lance pour les 3e AS et bacheliers formations TS en commerce international,marketing, management, banque et informatique de gestion, déclarant en douanes et

formations qualifiantes pour cadres d’entreprise et universitaires en management, GRH,gestion des stocks et approvisionnement, fiscalité, management opérationnel des

ressources humaines, marketing et finance comptabilité selon les normes IAS/IFRS.Tél.: 021 63 28 83 - 021 63 43 75 - Mail : [email protected] AF

AVIS DERECHERCHE

––––––––––––––––AIDEZ À RETROUVER SAFAMILLE : Malade hospi -talisé au service psychiatriehommes, CHU Bab-El-Oued.Prière à toute personneayant des renseignementsconcernant sa famille decontacter les : 021 96 04 44 - 021 96 06 66,poste 31-75 (assistante sociale)

NEW FORMA, agréée par l’Etat, assure des formations coiffure, esthétique, massageet onglerie, maquillage, modélisme, stylisme, H.-couture, éducatrice de la petite enfance,

crèche. - 021 64 24 80 - 0551 15 31 71 F138297

ANNIVERSAIREANNIVERSAIREEn ce jour du27/10/2013est née lapetite mira-culée de 26semainesMaria. Tonpapa Mounir, tamaman Kahina et tonfrère Imad, ainsi que touteles familles Chalal etDjaouti te souhaitent unjoyeux anniversaire.

R119190/B13

PENSÉEPENSÉEA toi ma très chère épouseBarkahoum.Le 27 octobre 2012, une datequi restera gravée dans moncoeur

Lekhal Barkahoum a quitté ses enfants, ses frèreset son époux Derri Aïssa, tu es partie trop vite, troptôt à l’âge de 60 ans pour un monde meilleur, tuétais le pilier de notre maison.«Triste sans toi»Nous ne t’oublierons jamais, ton visage, ta voix etton sourire, tu seras toujours présente dans noscoeurs et nos esprits.Ton époux, tes frères, tes enfants Sabrina, Kheïra,Sonia Yacine, Yazid et tes petits-enfants MohamedIshak, Ritage demandent à tous ceux qui t’ontconnue pour ton courage et ta générosité d’avoir unepieuse pensée en ta mémoire. On t’aime très fort.Repose en paix.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Ton époux Derri Aïssa138694/B1

Aux termes d’un acte reçu en étude le 20/10/2014,enregistré dans les délais légaux, il a été procédéau dépôt aux rangs des minutes de l’étude du pro-cès-verbal de l’assemblée générale extraordinairede la société YOUAVI/SPA, sise route El Fhoul,BP 062, commune d’Aïn-Youssef, daïra deRemchi, wilaya de Tlemcen réunie en son siègele15/06/2014 portant sur l’élection du nouveauconseil d’administration de ladite société qui seracomposée de messieurs et madame : HasaniAbdelhak ; Bengrine Ghouti, Saïd Amar, El HadiMimoune Malika, Benamar Khouane, DjeltiMohammed, Belkadi Mohammed, Kada RabehMohammed et Djiral Ahmed littéralement rappor-té dans l’acte. En conséquence, il a été procédé àla modification de l’article 22 des statuts de laditesociété. Le dépôt légal sera effectué auprès del’antenne locale du Centre national du registre ducommerce de la wilaya de Tlemcen.N°0002977 Pour avis, le notaire

F/141014/B14

Maître Dali Youcef Omarnotaire - 45, rue Docteur TIDJANI-Damerdji – Tlemcen

Dépôt de procès –verbal D’AGEX DE YOUSAVI/SPA

NAISSANCENAISSANCELe 23/10/2014 une jolie petiteprincesse prénommée

Selma Rymesest venue égayer le foyer desfamilles Hammad et Ouraghi. Encet heureux événement, la familleHammad félicite son papaMohamed et sa maman Lynda, sagrand-mère Samia, son grand-père Boualem, ses tantes Sihem,Wahiba, Yasmine, Medina sou-haitent au bébé longue vie pleinede bonheur et de joie, promptrétablissement à la maman.

138700/B1

A TOUS LES NOTAIRES,ADMINISTRATIONS

ET TIERSOP P O SITIO NO P PO SIT IO N

Nous, soussignés les frères GaniBelkacem et Gani Cherif, nousnous opposons à toute transac-tion de quelque nature qu’ellesoit portant sur les terrains fami-liaux sis à Thigharghar, au villa-ge Azouza, commune deLarbaâ-Nath-Irathen.Tout acte de vente ou autre serade nul effet, conformément à laloi et aux us.

B. GANI et C. GANIR119114/B13

RÉOUVERTURE DU

MÉLIA ALHAMBRA (ANCIENNEMENT

INSTALLÉ AU GOLF)

PÂTISSIERS-TRAITEURSCITÉ DU 11 DÉCEMBRE 1960N°54 DÉLY BRAHIM - ALGER.

TÉL. : 0555-85-63-20

Page 18: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

AppArteMents––––––––––––––––––––

Bureau d’affaires - Tél.: 0554 90 43 50 - Vte delogts s/plan à Hammoutène, Salhi, Thala-

Allam, Tizi-Ouzou, résidentiels, F3, F4, F5,paiement par tranche. F119109/B13

––––––––––––––––––––Vds F4, 120 m2,n 6e étage, avec ascenseur,

acte, à Boumerdès. Tél.: 0771 39 39 22 F133717/B17

––––––––––––––––––––

Age immo. Amazith - 026 20 34 85 -0550 48 99 70 - 0771 89 41 48 - Vend F4,110 m2, à ITHT, séparé à l’intérieur, acté,

accepte crédit bancaire + F4 120 m2 à lot El-Bordj, acté, accepte crédit bancaire + F4110 m2 à Tala-Allam, acté, accepte créditbancaire + F4 Tours-Villas, 110 m2, livret

foncier + duplex semi-fini à Amyoud, 250 m2,acté, accepte crédit bancaire. F119111/B13

––––––––––––––––––––Ag. vd F5, 120 m2, S.-Hamdine, 4e étage. -

0559 72 36 00 F138678

––––––––––––––––––––lOcAtiOns

––––––––––––––––––––loue/vends F4 meublé, équipé, envir. Alger. -

021 94 86 24 - 0794 710 889 F138708

––––––––––––––––––––loue F4, Dergana, 98 m2, cité DNC.

Tél.: 0662 55 18 68 F138714

––––––––––––––––––––Bureau bien situé à Tizi-Ouzou (1er étage).

Tél.: 0550 89 13 67 F119106/B13

––––––––––––––––––––Age immo. Amazith - 0550 48 99 70 -

0771 89 41 48 - 026 20 34 85 - loue local25 m2 avec sanitaires, à Amyoud + 2 locaux,idéal pour dépôt, atelier de confection, à lot

Hamoutène + pizzéria 43 m2 à Bastos + local50 m2 avec soupente, à Amyoud. F119111/B13

––––––––––––––––––––Age immo. Amazith - 0550 48 99 70 -

0771 89 41 48 - 026 20 34 85 - loue F5meublé à M’douha + F3 sans gaz à lot

Hamoutène + F3, 1er étage, Fleuriste + F5 RDCà Touarès 2, DBK + Bureau, 55 m2, 1er étage,à Krim-Belkacem + 2 bureaux 35 m2 et 10 m2

à Blibek. F119111/B13

––––––––––––––––––––Bureau d’affaires - Tél.: 0554 90 43 50 - loueF4, F5, Nlle-Ville, et 1 immeuble bien situé à

Tizi-Ouzou, convient pour banque, Sté Nle ouétrangère. F119109/B13

––––––––––––––––––––l. local centre d’Alger, 350 m2.

Tél.: 0698 393 340 F138703

––––––––––––––––––––loue F3, 51 m2, larbaâ, pr cabinet médical,

1,5 u. - 0661 93 83 21 F899/B1

––––––––––––––––––––loue F2, F3, Alger-Centre. - 0555 69 13 11

F892/B1

––––––––––––––––––––loue 2 500, 1 200 couv. O.-Smar. -

0555 23 78 56 - 0771 60 49 12 Ag. F138677

––––––––––––––––––––

VillAs––––––––––––––––––––

Age immo. Amazith - 0550 48 99 70 -026 20 34 85 - loue villa, quartier «A», R+3,ttes commodités + villa quartier «C», 800 m2,

R+2, idéal pour crèche, école privée ethabitation. F119111/B13

––––––––––––––––––––Vends carcasse Beni-Ksila, w. 06. -

0555 29 64 11 F138689

––––––––––––––––––––Vends villa 645 m2 sur la grande artère à

Chevalley. - 0790 784 493 F892/B1

––––––––––––––––––––terrAins

––––––––––––––––––––Vends terrain à Dellys, 1 479 m2, chemin Trik-El-Khendak, les Jardins. Tél.: 0557 03 79 00 -

Intermédiaires s’abstenir. NS

––––––––––––––––––––Propose 3,5 ha agricole, w. Alger.

Tél.: 0796 06 95 85 F138699

––––––––––––––––––––lOcAux cOMMerciAux

––––––––––––––––––––loue local 45 m2, Hydra, bien aménagé,

conviendrait agence de voyages ouassurances. Tél.: 0770 26 39 20 NS

––––––––––––––––––––Vds fonds de commerce 40 m2. Alger-Centre. -

0561 844 727 F138713

––––––––––––––––––––Pro. imm. vd à Boumerdès centre-ville locaux.

- 0553 580 763 - 0560 250 210 HB. F138506

––––––––––––––––––––pensiOns

––––––––––––––––––––Pension pr JF Alg. - 0555 830 140 F138709

––––––––––––––––––––Dame offre colocation pour filles travailleuses

à Alger-Centre. Tél.: 0559 93 84 26 F143712/B4

––––––––––––––––––––Offre pension pour femmes sérieuses, Alger. -

0542 400 884 F138702

––––––––––––––––––––prOspectiOns––––––––––––––––––––

urgt, cherche locaux à la location, 200 et600 m2, centre d’Alger, Draria.

Tél.: 0698 393 340 F138703

––––––––––––––––––––Achat villa Hydra, El-Biar, Kouba. -

0664 11 13 18 F138704

––––––––––––––––––––

Le Soird’Algérie Publicité lundi 27 octobre 2014 - pAge 21

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Vous voulez réussir la tessdira de votrefille ? Vous voulez que ce jour soit le plus

beau jour de sa vie ? Faites appel à uneprofession nelle au : 0554 92 23 08 NS

––––––––––––––––Prends charpente bois menuiserie. -

0552 23 76 96 F138711

––––––––––––––––

Vends matériels de pizzéria. Tél.: 0561 242 042F138702

––––––––––––––––Pour travaux d’étanchéité, peinture. -

0550 39 27 81 F138675

––––––––––––––––Vous augmentez le son de votre télé ? Vousfaites répéter celui qui vous parle ? Vous ne

comprenez pas bien dans le bruit ? Vous avezsûrement un problème d’audition. - AuDIOlEFvous invite à faire un test auditif gratuit. - Pour

RDV, téléphonez au 0661 10 35 23 si voushabitez à : Batna, Médéa, laghouat.

F000295/B10

––––––––––––––––

Vous entendez mal ? Votre enfant entend mal ?Audifel vous offre un bilan auditif gratuit. Pour

prendre rendez-vous, téléphonez aux :0661 10 35 08 Annaba - 0661 10 35 11 Sétif -

0661 10 35 02 Alger. F000293/B10

––––––––––––––––Mobiles, smartphones, tablets, montres,

lunettes, flashdisk, mémoires, etc… les plusbas prix d’Algérie. - SOlI Alger - 16, rue H-B-

Bouali. F138707

––––––––––––––––

N° 1 National du crédit facile. Meubles,électroménagers… Choisissez, prenez, partez,

sans payer. Crédit 24 mois, sans intérêts. -Ô MArket / sOli Alger - 16, rue H-B-

Bouali. - Tél.: 0560 93 94 80/81 Saateg/B1

––––––––––––––––perDu-trOuVé

––––––––––––––––EDIPAl EPE SPA Tizi-Ouzou - Perdu carte

grise : camion TB 305 immatriculé00294 592 15 - Décline toute responsabilitéquant à son utilisation frauduleuse. F119113/B13

OFFRES D’EMPLOI

AVIS DIVERS

Appel Au DOn––––––––––––––––

petite fille de 3 ans, atteinte d’une spina Bifida, lance un appel à l’aide à toute âme charitablepour l’aider à bénéficier d’une prise en charge en Algérie ou à l’étranger. Prière de contacter

son père au : 0542 39 29 16 - Merci. - Dieu vous le rendra au centuple, inch’Allah. B15

réparation tV à domicile, toutes marques. tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS

sOssaffâa, hadicapée moteur à 100 %, âgée

de 12 ans, demande à toute âme charitable del’aider en lui procurant des couches adultesmedium (moyennes). - Merci - Allah vous le

rendra. - tél.: 0552 57 05 26

sOsDame dans le besoin cherche couches 3e âge.

- tél.: 0551 06 73 11 - Dieu vous le rendra.

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux

d’Alger • Garde-malades • Circoncision.Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicileA votre disposition et assu-

rés par une équipe médicale etpara médicale qualifiée

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––cabinet raja Brak - conseillère en immigration & Démarches consulaires vous offre un largeéventail de prestations depuis la France - traitement des dossiers d’immigration, permis detravail, selon vos domaines de compétences, permis de séjour, visas consulaires professionnels etparticuliers, visas d’études et bourses à l’étranger. Regroupement familial et carte de résidence. -traitement des dossiers de citoyenneté. naturalisation. réintégration et autres prestations

sociales. - nB : un formulaire d’évaluation à remplir est mis à votre disposition via e-mail afin denous permettre d’étudier avec promptitude votre demande, ensuite vous faire connaître les

conditions exigées. - e-mail : [email protected] F119094/B13

Restaurant à Alger cherche serveuses - serveurs - Femmesde ménage. Tél.: 0791 01 04 81 NS

–––––––––––––––Cherche 2 agents saisie comptable -

20, boulevard Necira-Nounou, Belcourt, Alger.Tél.: 021 66 10 97 F138706

–––––––––––––––Sté privée dans le domaine de la grande

cuisine et collectivité, sise au 1er-Mai, recruteun commercial, possède véhicule, ayant

diplôme universitaire en commerce. Env. CV :021 65 88 25 - [email protected] F902/B1

–––––––––––––––Rec. GRH + femme de ménage.

Tél.: 0560 09 98 56 - 0560 09 98 75 - CV au :021 63 27 18 AF/B1

–––––––––––––––restaurant cherche un serveur qualifié,

résidant Alger. - 0669 76 09 63 F138684

–––––––––––––––Pizzéria recrute pizzaïolo qualifié.

Tél.: 0561 242 042 F138702

–––––––––––––––Recrute J. filles déléguées commerciales à mi-

temps ou à plein-temps, rési. Tizi-Ouzou ou

environs, niv. études terminale, étudiantes oudiplômées (toutes filières). RDV :

0551 70 10 12 F119097/B13

–––––––––––––––Société installée à Alger-Centre recrute une

assistante de direction. Envoyer CV au021 65 34 74 F882/B1

–––––––––––––––Sté recrute tourneur mécanique générale,

Ouled-Chebel. - 0550 97 84 51 F890/B1

–––––––––––––––Cherche agent d’entretien bureaux à Oued-

Chebel. - 0550 97 84 51 F890/B1

–––––––––––––––Sté à Rouiba, spécialisée dans la fabricationde matériel de grande cuisine et équipements

frigorifiques, cherche : • Responsablecommercial. • Chef de production.

• Programmeur poinçonneuse ou plieusenumérique. • Frigoriste. • Soudeur argon.• Ouvriers qualifiés frigorifiques (armoire,

présentoirs…) - Ayant expérience, salaire trèsmotivant. - E-mail : [email protected]

F862/B1

–––––––––––––––

RÉPARATIONmachines à laver, réfrigérateurs, climatiseurs, à domicile.

Tél.: 0553 00 07 48 - 0770 10 41 36 NS

V. DS, Peugeot 207 Allure, 2013, 1.4 VTI,95 ch., 75 000 km. Tél.: 0666 89 92 96 F138682

––––––––––––––––––––Vends Golf 7, 2013, 5 000 km.

Tél.: 0561 242 042 F138702

SOIR AUTO

ENTREPRISE DE TRAVAUXFORESTIERS ET D’AMÉNAGEMENT

D’ESPACES VERTS

AOUICHA-CHERIFAbattage • Elagage

• Couronnement d’arbres• Décoration de jardin etgazonnage • Bordures dejardins, plantation,

aménagement de surfaces,nettoyage • Désherbage,

piochage, tondeuse pour gazon.0771 60 90 890550 64 31 33

N.S.

Cadeaux de fin d’année2015

Si vous êtes soucieux et que vous n’avezprobablement pas le temps pour trouver

ce qu’il faut pour vos clients, vosfournisseurs, vos personnalités et autres,

Epsilon Communication vousdéchargera et se chargera de le faire.

De beaux produits sont disponibles pourl’année 2015.

Tél. : 0555 70 79 19

Aux entreprises et pArticuliers

N.S.

DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Yermèche d’Alger et

d’Aghribs (Tizi-Ouzou) a l’immense dou-leur de faire part du décès de son cher etregretté père et frère

Yermèche Smaïlsurvenu à l’âge de 60 ans.L’enterrement a eu lieu le vendredi

24 octobre au cimetière El-Kettar (Bab-Djedid), Alger.A Dieu nous appartenons, à Lui nous

retournons.––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––

Il y a des dates et des êtres que nul nepeut oublier, comme le jour du 25 octobre2005 où nous quittait à jamais notre cherpère, beau-père et grand-père

Sam SalahEn ce douloureux souvenir, ses

enfants, ses petits-enfants et sa femmedemandent à tous ceux qui l’ont connu etaimé d’avoir une pieuse pensée à samémoire et pour lui.Repose en paix, très cher père.Ton fils Abderahmane. F119098/B13

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

Page 19: l INSTABILITÉ EN TUNISIE, EN LIBYE ET AU MALI Ce qui

L'Etat islamique en Irak et auLevant (EIIL), «L'Etat islamique», parraccourci et commodité, sera-t-il lefossoyeur de l'islam politique, aprèsen avoir été le cruel révélateur? Laréponse serait oui, selon un récentsondage qui indique une hostilitépopulaire croissante contre Daeshdans plusieurs pays arabes. Avantl'avènement du califat de Mossoul,l'argument politique majeur des isla-mistes était celui-ci : «Laissez-nousexercer le pouvoir, et jugez-nous surnos résultats !» À ceux qui crai-gnaient que l'expérience islamistesoit le tombeau de la démocratie etdes libertés, on répondait invariable-ment par la fameuse réplique du chefdu FIS, Abassi Madani : «Pourquoias-tu peur de l'Islam, mon fils ?»Ledit «fils» interpellé aurait purépondre qu'il avait surtout peur deMadani et des siens, mais ce n'étaitpas encore l'heure de l'épouvante.Comme tous les islamistes n'ont pasl'affront de confondre l'Islam avecleur personne, ceux qui n'avaient pasla stature de prophète ont pointé ledoigt vers une autre direction que LaMecque. Tout en se méfiant du doigt,les musulmans, «à géométrievariable», pour reprendre l'expres-sion de Saïd Bouamama, ont regardévers la Turquie d'Erdogan, miroir auxalouettes naïves. Avec le temps, etsurtout avec Daesh, on a enfin vu levrai visage de la Turquie, celui ducalifat ottoman, ancêtre pas très loin-tain d'Erdogan, de Ghannouchi et del'émir du Qatar.Alors, Daesh instrument de

Washington, du capitalisme, d'Israël,du Hizb-frança, on veut bien, maisDaesh, produit de la coalition, de lacollusion de l'impérialisme et du sio-nisme, à d'autres! Question imperti-nente de notre confrère kurde, HaniNaqchabindi, sur les pages du maga-zine Elaph : «Au lieu de nous interro-ger sur les causes de l'apparition del'organisation (l'Etat islamique),posons-nous la question de savoirpourquoi cette apparition a tardé jus-qu'à maintenant ?» Refusant de voirla «main de l'étranger», là où la pré-sence de la «Khamsa» est criante, il

affirme que la moitié du mondemusulman est susceptible d'êtreDaesh, une organisation qui n'estpas née du vide. «L'extrémisme pros-père, dit-il, dans la division program-mée et l'anarchie, et c'est dans ce cli-mat que vit ce monde aujourd'hui. Ilsuffit de regarder nos livres et nosécoles. Et de voir dans quel désordreon a célébré le dernier Aïd El-Adha,une même date sur trois jours diffé-rents. Comment l'extrémisme ne naî-trait-il pas de cette discorde, mêmeautour du simple choix scientifiqued'une date de fête. Oui, Daesh est néde notre propre extrémisme, de notreignorance et de notre dispersion.»Dans les mêmes colonnes, et sur

le même registre, l'Égyptien SammyAl-Bahiry met en cause le soi-disant«éveil religieux», qui a suivi la défaitede 1967 et qui a donné naissance àtoutes les violences. Il s'arrête, enparticulier, sur les armoiries et lesslogans du mouvement des Frèresmusulmans(1), comme l'image dedeux épées croisées avec cetteinjonction «Oua-A'ïdou» (et prépa-rez!). Référence au verset coraniqueincitant les premiers musulmans à sepréparer militairement pour faire laguerre à leurs adversaires et les ter-roriser. Ce «para bellum», cher à laRome impériale, est le vrai credo desFrères musulmans, en dépit de leursprotestations pacifistes, note le chro-niqueur. S'ils étaient vraiment desprêcheurs et non des agresseurs,pourquoi n'auraient-ils pas choisi laplume et le livre, sachant que le pre-mier mot révélé du Coran est «Lis !»? Il n'y a aucun doute, ajoute-t-il, queles idées des Frères musulmans ontfait le nid de toutes les organisationsterroristes, à commencer par Al-Qaïda, à finir par Daesh. Chacun deces groupes a foi dans les deuxépées, et dans la conquête, pour pro-pager l'Islam. Or, si l'Islam s'est pro-pagé par l'épée dans des payscomme la Perse, l'Égypte, la Syrie,l'Irak, l'Afrique du Nord, l'Andalousie,il s'est par la suite imposé par lecommerce et l'incitation pacifiquedans les autres pays d'Afrique etd'Asie.

Aussi, je ne comprends pas lerecours aux deux épées et à la force,au 21e siècle, pour propager l'Islam,alors qu'il se répand si rapidement,notamment en vertu de la croissancedémographique. Il y a une dizained'années, rappelle Sammy Al-Bahiry,j'ai publié un article intitulé«L'extrémisme commence par labarbe et le voile et finit par le terro-risme». Cet article a suscité la colèrede nombreux lecteurs qui l'avaientconsidéré comme un écrit dirigécontre l'Islam. Comme si les musulmans avaient

réduit l'Islam à la barbe et au hidjab(sachant que Abou-Lahab(2) avait unebarbe et que sa femme, la porteusede bois, était voilée). En réalité, lepseudo «éveil religieux» a eu pourseul résultat le recul de l'Islam modé-ré face au fondamentalisme extré-miste, comme le constate l'auteur. Ilen veut pour preuve l'attitude d'Al-Azhar, dont les cheikhs ont rejoint leconvoi de l'extrémisme, de peurd'être accusés de tiédeur et de resterà l'écart de «l'éveil religieux». «C'est ainsi, souligne notre polé-

miste, que les sciences modernes sesont délitées et ont été remplacéespar le discours sur le miracle scienti-fique dans le patrimoine islamique.La médecine moderne a été rempla-cée par la thérapie de l'urine de cha-meau ou de la graine de nigelle. Jem'attendais à ce que de la manièredont se développait et se voyait cettepratique religieuse, la morale desmusulmans allait gagner en éléva-tion, mais bien au contraire : en dépitde la généralisation du hidjab et duniqab, le harcèlement sexuel a pro-gressé, alors que le hidjab devraitjustement protéger la femme. Malgrél'extension, en longueur et en lar-geur, des barbes, le vice s'est répan-du et la corruption visible et invisibles'est développée». Pour sa part, l 'académicien

Abdallah Madani met en cause lessystèmes éducatifs des pays arabesqui ont besoin d'être réformés defond en comble. «En dépit de l'enga-gement des États à réformer leurssystèmes éducatifs, après les atten-

tats du 11 septembre, la moindre ten-tative se heurte à l'hostilité desmilieux religieux», souligne-t-il. Et deposer, lui aussi cette autre question :«Qui d'entre vous a entendu parlerd'un terroriste singapourien ?» Laréponse est négative, bien sûr, parceque le Singapour (15% de musul-mans) a expurgé ses programmesscolaires de l'enseignement reli-gieux, de tous les enseignementsreligieux.

A. H.

(1) Pour une fois qu'il dit vrai,Karadhaoui a avoué que le calife deMossoul, Al-Baghdadi, est un ancienmilitant du mouvement des Frèresmusulmans. On s'en serait douté…(2) Abou-Lahab, surnommé littéra-

lement le «Père des flammes dévo-rantes», à cause des brindillesenflammées qu'il jetait sous les pasdu Prophète , dont il était l'un despersécuteurs. Il est nommément cité dans le

Coran, et promis ainsi que son épou-se aux flammes de l'enfer.

Connaissez-vous un terroriste singapourien ?

Par Ahmed [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

KIOSQUE ARABE

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Après l’affaire Trévidic, la France applique la règle de laréciprocité. Le magistrat algérien parti enquêter en Franceempêché de revenir avec ses…

… courses !

C’est déconcertant ! Oui, proprement déconcertantla facilité avec laquelle Baudoin, l’avocat des famillesdes moines assassinés à Médéa, revient ces dernièresheures, un petit sourire coincé au coin d’une boucheencore plus coincée entre l’envie d’exprimer le désap-pointement et la douleur de devoir reconnaître sestorts, nous balancer à la figure ceci : «Eh ben finale-ment, oui ! Les moines ont bien été égorgés et pasmitraillés par l’armée algérienne. Oui, je l’admetsvolontiers.» Et puis, hop ! Visiblement soulagé d’uneconscience qui ne semblait pourtant pas lui peseroutre mesure, il s’en va, trottinant de son pas de clercappointé, aux procès en suspicion. Je le répète, c’esttrop facile ! Toutes ces années, le sieur a aligné lesdéclarations assassines pointant son index effilécomme un rasoir en direction de l’armée algérienne etlui faisant endosser la mort de tout ce qui bougeait àTibhirine, Médéa, jusqu’à Bordj-Omar-Driss, les chatset chiens errants en prime. Et ensuite, d’une phrase, ilpense pouvoir se dédouaner de ce mal qu’il a fait à

l’Algérie. Un entrechat et salut la compagnie ! Bennon ! S’il y avait encore des autorités ici même enAlgérie, dans les murs du Palais et en dehors, des pro-cédures en calomnie et en dénonciation mensongèredevraient être engagées contre cet avocat. Il n’est pasnormal qu’il ne rende pas compte de l’image ternie denotre pays qu’il a grandement contribué à propager.On ne peut, on ne devrait pas pouvoir insulter unenation pendant près de vingt ans, jurer qu’elle est peu-plée d’un côté de gentils islamistes combattants etd’un autre de méchants militaires et au bout de cettedouble décennie n’accorder à ce même pays quequelques secondes d’une repentance timide et expé-diée entre deux plaidoiries. Pourtant, dans les faits, ilfaut au moins dire et répéter ceci, mettre cette éviden-ce historique sous le nez de ce sieur : en Algérie, l’ex-humation des têtes des moines défunts a déjà montréqu’ils ont bien été égorgés par le GIA. En France, paysde maître Baudoin, le sort de Mehdi Ben Barka, dispa-ru le 29 octobre 1965 (eh oui, un mois d’octobre), n’atoujours pas été élucidé. Voilà du boulot, Maître, pourqui affirme avoir fait de sa vie une quête permanentede la vérité. Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

Eh ! Patrick ! Plus fort, les excuses !