24
Journées de la Harpe Le festival fête sa 10 e édition du 23 au 26 octobre. p. 19 Les Cyclades 115 nouveaux logements pour les étudiants. p. 7 INFORMATIONS MUNICIPALES www.ville-arles.fr OCTOBRE 2004 • N° 85 L a s a i s o n c u l t u r e l l e a u M é j a n e t à l a C a l a d e p . 2 0 Naître à Arles Une maternité entièrement rénovée à l’hôpital Joseph- Imbert. p. 3 1000 étudiants dans les amphis 1000 étudiants dans les amphis Création caniveau bd Clemenceau Création réseau rue M. Jouveau Réfection martelière rue M. Jouveau Création réseau rue Férigoule Création réseau bd V.-Hugo / Zamenhof Station pluviale rue des Droits-de-l’Homme St at i on Gal l i éni gr oupe él ect r ogène St at i on Gal l i éni gr oupe él ect r ogène Mise en sécurité du quai de la Roquette Les travaux de protection d’Arles p. 4 et 5

L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

Journées de la HarpeLe festival fête sa 10e éditiondu 23 au 26 octobre. p. 19

Les Cyclades115 nouveaux logements pourles étudiants. p. 7

INFO

RMAT

IONS

M

UNIC

IPAL

ESw

ww

.vil

le-a

rles

.fr

OCTOBRE 2004 • N° 85

Lasa

ison

cultu

relleau

Méjan et à la Calade p. 20

Naître à ArlesUne maternité entièrementrénovée à l’hôpital Joseph-Imbert. p. 3

1000 étudiantsdans les amphis

1000 étudiantsdans les amphis

Création caniveaubd Clemenceau

Création réseaurue M. Jouveau

Réfection martelièrerue M. Jouveau

Création réseaurue Férigoule

Création réseaubd V.-Hugo / Zamenhof

Station pluviale ruedes Droits-de-l’Homme

St at i on Gal l i én igr oupe é l ect r ogèneSt at i on Gal l i én igr oupe é l ect r ogène

Mise en sécurité duquai de la RoquetteLes travaux de protection d’Arles p. 4 et 5

Page 2: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

5

sommaire2

page 3

page 12

Maternité : bien naître en pays d’Arles ..........................3

Contre les risques d’inondationtous les travaux en cours ..............................................4

Enseignement supérieur : 1000 étudiants à Arles ..........6

À la résidence universitaire des Cyclades ......................7

Collèges et lycées, à l’heure des ordinateurs ................8

Actualité des villages ....................................................9

L’économie sociale et solidaire ....................................12

De nouvelles bennes pour l’enlèvementdes ordures ménagères ..............................................12

Les conseils d’école débattent des rythmes scolaires ..13

Rentrée associative tous azimuts ................................13

Ville en images ............................................................14

Tourisme, les habitudes changent. ..............................15

Piscine Berthier, ressortez vos maillots ! ......................16

Des courts couverts pour jouer au tennis ....................16

Un jeune salinier à Lens… pour cause de foot ............17

Il y a 50 ans, le premier jumelage ................................18

Antérioscope, le Grand Arles ........................................18

La harpe dans son écrin, 10es Journées de la harpe......19

Livres jeunesse et handicap ........................................21

Le bloc-notes ..............................................................22

Claudius Espoullier, portrait ........................................24

actualité

Magazined’informationde la Ville d’Arles

■ Directeur de la publicationZani Koukas

■ Rédacteur en chefAlain Othnin-Girard

■ RédactionMélanie Vallat-Cristianini,Françoise Maurette,Jean-Pierre Autheman,Christophe Cachera

■ PhotosDaniel Bounias,Valérie Farine,Robert Ricci,Hervé Hôte,Annick Fizet,Pauline Daniel,Françoise Galeron,Lionel Roux,Olivia Moura,DR.

■ Création maquetteNicole Bousquet

■ Mise en page et photogravureGraphistes associés

■ ImpressionTrulli (Vence)

Dépôt légal : 7 mai 2003ISSN : 1283 5900

RédactionTél. 0490493790Fax 0490493721e-mail : [email protected]

Direction de la communicationet des relations publiquesHôtel de ville,BP 196,13637 Arles cedex.Tél. 0490493696Fax 0490498548Site Internet : www.ville-arles.fr

services

loisirs

N°85 - octobre 2004

page 14

Des sujets à traiter, des opinions à partager ?Votre avis nous intéresse.

Arles informations municipales — Tél. 04 90 49 37 [email protected]

Page 3: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

3 actualité

■ Les centres aérés cet étéLes centres aérés de Fontvieille, Mas-Thibert, le Club jeunes, ceux de Ra-phèle, Barriol, Moulès, Griffeuille, duTrébon, de Salin-de-Giraud, de La Ro-quette ont reçu 637 jeunes en juilletet 566 en août.

■ Logements Opac du TrébonL’association de locataires, la CLCVet l’Opac Sud sont parvenus à un ac-cord au sujet de la réparation de 118garages inondés en 2003. Estimationdes travaux de changement des ser-rures : 130 600 euros.

■ Markethon pour l’emploiLe 21 octobre prochain, la Chambrede commerce et d’industrie du paysd’Arles et le Plan local pour l’insertionet l’emploi (Plie) d’Arles en partenariatavec l’ANPE, la Mission locale du deltaet le pôle insertion du Conseil général,organisent un rallye pour l’emploi ap-pelé « Markethon » sur les communesd’Arles, Tarascon et Saint Martin deCrau : une journée nationale de soli-darité dédiée à la recherche d’emploi.

■ Enquête InseeL’Institut national de la statistique etdes études économiques effectue uneenquête sur les loyers et charges deslogements à usage d’habitation, jus-qu’au 15 octobre, pour évaluer l’évo-lution trimestrielle des loyers. Les ré-ponses fournies resteront anonymeset ne seront exploitées que dans lebut de cette statistique. Merci de ré-server un accueil favorable aux en-quêteurs de l’Insee. Vous pouvez leurdemander la carte professionnelle at-testant de leur condition.

■ Quête sur la voie publiqueL’association La Chrysalide effectueraune quête sur la voie publique dansl’arrondissement d’Arles, du 11 au17 octobre. Cette « Opérationbrioches », permet à l’association decollecter des fonds pour l’extensionet l’aménagement du Mas Saint-Pierre qui accueille toute l’année deshandicapés adultes.

En juin 2002, la clinique Jeanne-d’Arc fer-mait sa maternité. Les lits de ce serviceétaient transférés à la maternité du centre

hospitalier d’Arles, ceci résultant de la réorga-nisation des établissements pilotée par l’Agencerégionale d’hospitalisation.« Nous avons maintenant un équipement exem-plaire », explique Louis del Nista, le directeurde l’hôpital Joseph Imbert. Le 2 juin, la mater-nité retrouvait des locaux entièrement neufs aupremier étage de l’hôpital. « Peu d’hôpitaux ré-unissent les avantages que nous pouvons offrir auxusagers. Que ce soit l’agencement des chambres,leur équipement, les accès, nous pouvons faire faceà toutes les situations et ceci 365 jours par an,24h/24. » Les chambres – 21 individuelles, 4 à deux lits –la salle d’attente des familles, le bloc opératoire,la salle de réanimation, la salle de soins aux nou-veau-nés, occupent un espace de 1 900 mètres

carrés. Tous les services sontau même niveau (y compris laréserve de sang) pour limiterles déplacements. La mamandispose dans sa chambre detoilettes et salle de bains, peuty soigner et baigner son bébési elle le souhaite. Le maximum de confort a étérecherché, mais c’est de sonéquipe médicale que le direc-teur est particulièrement fier,comme monsieur Papahadji,médecin obstétricien qui nousa fait visiter la maternité touteneuve.

Une équipe complèteLa maternité d’Arles prend en charge la futuremaman dès le début de la grossesse avec uneplanification des consultations pré-natales, puisla préparation à l’accouchement. Assisté d’uneéquipe pluridisciplinaire, un médecin accou-cheur au moins est présent en permanence ac-compagné d’une sage-femme et d’un pédiatred’astreinte.Le plateau technique de la maternité comprendquatre médecins à temps plein, deux médecinsà temps partiel, deux médecins supplémentairesqui effectuent des consultations sur place, dix-sept sages-femmes, trois puéricultrices, dix-septauxiliaires de puériculture, deux aides-soi-gnantes, trois secrétaires médicales, six agentsdes services hospitaliers et un psychologue.« Avec une telle équipe nous pouvons assurer jus-qu’à 1 200 naissances par an », estime Michel Papahadji. En progression régulière, la mater-nité a compté 1000 naissances en 2003. Aumois d’août 2004, 104 mamans y ont accou-ché.Si l’hôpital est en chantier permanent depuis1993 pour cause de rénovation et de mise auxnormes, la rénovation de la maternité a pris plusd’une année. Un aménagement évalué à 3,7 mil-lions d’euros.

■ BrèvesBien naître en Pays d’ArlesDepuis 2002, la maternité de l’hôpital Joseph-Imbert est le seul établissement médicaloù accoucher à Arles. Mais les futures mamans viennent aussi de Saint-Martin-de-Crau,de Port-Saint-Louis ou des Saintes-Maries. En 2003, 1 000 enfants y sont nés.

■ Le réseau MaternetLes technologies de l’information sont en vigueur à lamaternité d’Arles. Les équipes des maternités d’Arles,de Montpellier, de Nîmes, d’Alès, de Mende, de Bagnolspratiquent la télé-médecine. Elles ont mis en place unréseau de visio-transmission qui permet l’échange d’in-formations sur les observations et diagnostics. Tous lesmardis matins, ces équipes discutent entre elles par vi-sio-conférence sur les cas particuliers rencontrés. Leséchographies effectuées peuvent être transmises àMontpellier où travaillent les spécialistes de cette dis-cipline qui peuvent ainsi confirmer le diagnostic anté-natal. En cas de difficulté, la future maman peut êtreimmédiatement orientée vers le service obstétrique leplus apte à résoudre telle ou telle difficulté.

L’ensemble des chambres est situé au premier étage du centre hospitalier

La nursery

Page 4: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

Création canivbd Clemencea

Mise clap du R

Ré St

Busagerue God

Station avenue Pskov

Réfection martrue M. Jouvea

Création réseimpasse Flori

Réfection regardsimpasse Goëlands

Création de fossés et busagechemin de CazeneuveCréation de fossés et busagechemin de Cazeneuve

Amél i or at i on s t at i on p l uv i a l eZone i ndus t r i e l l e nor d

Bus age f os s échemi n de Sév er i nBus age f os s échemi n de Sév er i n

St at i on Gal l i én igr oupe é l ect r ogèneSt at i on Gal l i én igr oupe é l ect r ogène

0

Mise en sécurité duquai de la Roquette

Mise en sécurité du quai de la garemaritime à Trinquetaille

Albaron : réfection et consolidationde la digue, rive gauche du Petit Rhône

Des travaux sans précédentpour protéger Arles

Réfection et consolidation de la diguede Passerons-Montlong, rive droitedu Rhône, sur 3 km

Réparation et confortement des bergesrive gauche du Rhône (sous la voie rapide)

Réparation et consolidation des trémiesSNCF sur la commune de Tarascon

Jamais des travaux d’une telle ampleur n’avaient été entrepris.Sur les berges du Vigueirat et des autres canaux, les quaisdu Rhône, les digues de Camargue ou encore le réseau pluvialde la ville, de multiples chantiers sont terminés ou en voied’achèvement.Après la catastrophe de décembre 2003, la solidarité nationaleavec le soutien du Conseil général et du Conseil régional,aura permis d’investir vingt-cinq millions d’euros dans la protectiond’Arles et la prévention des inondations.

Mise en sécurité du quai de laPorte des Curatiers à Trinquetail

Page 5: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

veau au

e en place depet de protection Rhône

Redynamisation ZI nord :voirie, pluvial, éclairagepublic, signalétique,accotement

Réfection réseauxrues F. Poulenc / L. Jourue M. Petit-Coste

éfection réseautalingrad / Truchet / Lecoq

e defroy

Réfection martelièresur la Roubine du Roy

Mise en sécurité duquai du 8-mai-1945

Création réseaurue M. Jouveau

rtelière au

Création réseaurue Férigoule

Création réseaubd V.-Hugo / Zamenhof

Création réseauav. Guintoli / rue Talon

Création regardsur réseau pluvialpour recevoir pompage

eau rian

Busage Contre-Vigueiratsur 400 m jusqu’ausiphon de Moullard

Reprise caniveaux à grilles Reprise caniveaux à grilles

Création réseaulotissement Allard

Station pluviale ruedes Droits-de-l’Homme

l uv i a l e

Cr éat i on r és eauchemi n de l ’ Or meauCr éat i on r és eauchemi n de l ’ Or meau

Réfectionsiphon de Flèche

0 1 0 0 0 m5 0 0 m

Réfection rue P.-SaxyCréation réseau ruesP.-Langevin et J.-Macé

Réfection réseau rues Bonnafoux et Barbusseet création chemins de Monplaisir et de Véran

Travaux sur le Vigueirat et la Roubine du Roy Maîtrise d’ouvrage : Ville d’Arles et Société du canal de Provence (SCP)17 millions d’euros(financement Etat : 40 %, Région : 35 %, Département : 25 %).

Travaux urbains : programme d’urgence,réseau pluvial, redynamisation ZI Nord

Maîtrise d’ouvrage : Ville d’Arles, 3,3 millions d’euros(+ 115 000 € d’équipement en matériel de pompage).

Travaux sur le Rhône (Symadrem)• Quai : 3 millions d’euros• Petit Rhône : 2,5 million d’euros• Grand Rhône : 2,7 millions d’euros

Maîtrise d’ouvrage : Symadrem(financement Etat : 40 %, Région : 30 %, Département : 25 %, Ville : 5 %).

Autres travaux sur le Rhône • Trémies SNCF• Rive gauche sous la voie rapide[financement 640 000 € par Voies navigables de France (VNF)].

Réfection siphon de Quenin

Reprofilage des fossés

Travaux réalisésTravaux en cours ou programmés pour achèvement auplus tard en mars 2005

dossier

le

Rideau de palplanches sur le Vigueirat

Page 6: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

6dossier

Lundi 6 septembre, l’antenne universitairede l’Espace Van-Gogh ouvrait son amphi-théâtre et accueillait ses premiers étudiants,

ceux de l’Institut universitaire professionnaliséen administration des institutions culturelles(IUP-AIC), ouvert en 2001. Ceux de l’IUT re-prenaient le même jour, au collège Van-Goghoù ils sont hébergés jusqu’à leur installation auxanciens ateliers SNCF début 2005. Arles comp-tera cette année 1000 étudiants.Les 120 étudiants de l’IUP-AIC étaient invitéspar le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, JacquesBachevalier, le nouvel élu à l’enseignement su-périeur, Rosette Nicolaï, directrice, le recteur dela faculté d’économie appliquée, les enseignantset Dominique Le Guillou, responsable de l’an-tenne universitaire.

Nouveauté : un enseignement de 3e cycleLIUP-AIC ajoute un master 2 à ses formationssupérieures. 120 étudiants sont inscrits cetteannée dans une des trois années de cette for-mation dirigée par Rosette Nicolaï, maître deconférences à l’université Aix-Marseille III (re-baptisée université Paul-Cézanne).A côté de cette formation spécialisée dans la ges-tion des entreprises culturelles, l’antenne d’Arlescontinue ses autres formations spécialisées : leDeust « gestion des espaces naturels », la Maî-trise des sciences et techniques (MST) « patri-moine », en deuxième année seulement, pro-

longée à partir de 2004 par une licence profes-

sionnelle « conservation et restauration du pa-trimoine bâti ».En droit, les deux premières années (L1 et L2)sont dispensées à Arles, la troisième (L3) à Aix.Pour l’obtention de la licence de droit.Et pour les personnes ayant interrompu leursétudes avant le baccalauréat et qui veulent re-prendre des études supérieures, l’antenne pro-pose toujours le DAEU (diplôme d’accès auxétudes supérieures).

Aurélia, de Bordeaux« C’est ma première année sur Arles, je rentredirectement en licence après un Dut (bac + 2).Venant du Sud-Ouest, je suis sensible au faitd’étudier dans une ville chargée d’histoire et depatrimoine. Pour moi c’est l’idéal. Je suis un peuéberluée par tout ce que j’ai à découvrir, maisje suis confiante».

Emilie, de Lyon«Je rentre en première année de licence. Le pro-gramme a l’air intéressant, et j’ai vu des ensei-gnants qualifiés. Le cadre me plait. Je découvreArles. On nous a informés que la médiatrice dela vie étudiante nous aiderait ».

Laurent, de Narbonne« Je rentre en dernière année de formation del’Iup, la classe qui délivre le nouveau master. Leprogramme me paraît riche et complet. On a lachance, il me semble, d’avoir des enseignantstrès qualifiés. J’ai le projet de travailler dans une

entreprise culturelle, dans l’industrie du disque,une major, un label, une radio »

Simon, de Cherbourg« C’est ma troisième année de formation supé-rieure. Dans la nouvelle grille de l’enseignementsupérieur LMD (licence, master, doctorat), jerentre en master première année. J’étais déjà àArles l’an dernier, et je compte reprendre le stageque je suivais dans une ville qui devrait ouvrirune salle de spectacle l’année prochaine. J’ai-merais y être administrateur ou bien occuperun poste équivalent ».

Rosette Nicolaï, directrice de l’IUP«Nous suivons le parcours professionnel de nosétudiants depuis les débuts de l’IUP-AIC en2001. Ils ont pratiquement tous trouvé un em-ploi ou un complément de formation dans lessecteurs d’activité que nous avions identifiéscomme débouché possible à leurs études àArles : industries culturelles, organisations etétablissements culturels, collectivités et asso-ciations ».

Les formationssupérieures à Arles

■ Antenne universitaire[04 90 49 37 53] : IUP-AIC, droit,gestion des espaces naturels, pa-trimoine, DAEU : 300 étudiants■ IUT de Provence[04 90 52 24 10] : 120 étudiantsdans deux DUT « Informatique, option imagerie numérique » et« Services et réseaux de commu-nication », et une licence profes-sionnelle en imagerie numérique■ Supinfocom[04 90 52 11 00] : 135 étudiantsen deux années de prépa après lebac + deux ans d’infographie pourun diplôme professionnel « d’ani-mateur numérique »■ Ecole nationale supérieurede la photographie (ENSP)[04 90 99 33 33] : 80 étudiantssuivent 3 ans de formation pourun diplôme à Bac + 5■ Institut de formationaux soins infirmiers[04 90 49 29 17] : 120 étudiants■ BTS et BTS en alternance :330 étudiants• Pasquet [04 90 18 35 15]

« Maintenance industrielle » et« Mécaniques et automatismesindustriels »

• Montmajour [04 90 96 80 50]«Comptabilité-Gestion »

• Jeanne-d’Arc [04 90 93 97 01]«Management des unités com-merciales »,

• CFC [04 90 49 58 54] en alter-nance ( Animation et gestion dutourisme local, Management desunités commerciales, Tourisme,Assistant de gestion Pme-Pmi,Négociations et relations client)

• Institut de régulation et auto-mation (IRA) [04 90 99 47 00]en alternance « Contrôle indus-triel et régulation automatique »

Les services aux étudiantsLa mairie d’Arles a créé un poste decoordinatrice de la vie étudiante.Vous pouvez joindre Claire Nys àl’antenne universitaire, Espace Van-Gogh, au 04 90 49 37 42 du lundiau vendredi de 9h à 17h.E-mail : [email protected]

La carte Pass’Sports pour s’ins-crire dans le club sportif de sonchoix. Tél. 04 90 49 36 85.

Le restaurant universitaire setrouve à l’espace Chiavary.

Leurs premières impressions

Rentrée universitaire

Mille étudiants dans les amphis

Depuis cette année, l’IUP ouvre un enseignement de 3e cycle

Page 7: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

7

■ Rhône et inondation« Comprendre les inondations dansle Rhône méridional », c’est le cyclede conférences organisé en no-vembre par Le Desmid, unité de re-cherche du CNRS et l’associationAEEC. Les conférences se tiendrontles 9, 16, 23 et 30 novembre à laMaison de la vie associative de 18hà 22h Pour en savoir plus, tél 04 9098 49 09 et [email protected]

■ Les chiffres du chômageL’évolution annuelle du nombre desdemandeurs d’emploi indique une di-minution en Paca (-2,1% entre juillet2003 et juillet 2004) alors que la ten-dance nationale est à la hausse surla même période (+2%). Néanmoinsen juillet, en tenant compte des va-riations saisonnières, le chômage pro-gressait en Paca de 0,9%) avec 209 600 demandeurs d’emploi.

■ Port fluvialUne manœuvre délicate a été effec-tuée et réussie lundi 13 septembreau port fluvial d’Arles. Il s’agissait detransférer un colis de 156 tonnesd’une péniche sur une remorque rou-tière. Le port envisage de se spécia-liser dans ce type de manutention etrépondre ainsi au besoin de la filièrechaudronnerie.

■ Solidarité

Autour de l’association « solidaritéYanis », des jeunes se sont mobilisésafin d’aider les parents de ce petit Ar-lésien hospitalisé à Paris. Ils ont col-lecté des dons auprès des commer-çants, puis ont constitué des lotsdistribués lors d’un loto en août. Lasomme obtenue, 2492 euros, va per-mettre aux parents de Yannis de res-ter plus longtemps auprès de lui.

■ France-LaosL’association humanitaire arlésienne« Santé-France-Laos », permet à desenfants laotiens malades du cœurd’être soignés au Laos ou bien opé-rés en France. Elle vient d’être re-connue d’utilité publique. C’est la pre-mière association humanitaire dontle siège est à Arles qui obtient cettereconnaissance.

■ Brèves

Jacques Bachevalier, élu à l’ensei-gnement supérieur : « Les Arlésiensdoivent savoir maintenant qu’ils vi-vent en permanence avec des étu-diants qui contribuent à l’activitééconomique et commerciale de laville…. La transformation des ate-liers SNCF fait travailler des entre-prises locales. A l’avenir cette trans-formation va encore créer desrichesses pour notre ville. La vie étudiante, etje pense aussi aux enseignants, fait désormaispartie de l’image d’Arles et de sa renommée. »

Dominique Le Guillou tient lemême raisonnement : «Les retom-bées s’envisagent aussi dans le longterme. Si Arles accueille bien sesétudiants, ils parleront bien de laville une fois leurs études termi-nées et auront sans doute envie d’yrevenir. »Jacques Bachevalier : « La qualitéd’étude ici c’est le cadre de vie et

la proximité entre les étudiants, l’administra-tion et les professeurs. Ce n’est possible quedans une ville de la taille d’Arles. »

Les 115 studios et T2 de la résidence uni-versitaire qui vient d’être bâtie aux ateliersSNCF ont été vite commercialisés. Les

équipements intérieurs étaient à peine achevésque les premiers étudiants s’installaient débutseptembre, même si pour la majorité la rentréen’a lieu qu’à la fin du mois. Il fallait se dépêcherpour espérer obtenir un de ces logements. Sté-phane Roche et son épouse ont été embauchésen même temps pour accueillir les nouveauxlocataires et faciliter leur vie quotidienne. Pourla plupart étudiants à Supinfocom, à l’IUT et àl’école d’infirmières, ils nous ont livré leurs pre-mières impressions.

Rémy, étudiant à Supinfocom: « Je suis dans larésidence depuis le 2 septembre. Je viens d’Avi-

gnon. Ma première impression est mitigée. Lesappartements sont bien conçus, mais il y a duretard dans les finitions et les aménagementsalentour. On s’y fait. Les contacts sont rapidesavec les autres étudiants. Nous sommes plu-sieurs de Supinfocom et de l’IUT. Les loyers sontdans la moyenne. »Naren: « J’ai suivi mon conjoint qui a été mutéici. Je viens de Lyon. Je suis arrivée le 3 sep-tembre. Je suis contente de notre installation.Nous avions visité pas mal d’autres apparte-ments avant de trouver celui-ci. La cohabitationavec les étudiants se passe bien. »

Nathalie et Laure étudiantes à l’IFSI (école d’in-firmières) : « Nous venons de Narbonne et al-lons entrer en première année. Nous devonsêtre 120 sur les promotions. Ici, tout est neuf,on va avoir un joli parc. Nous sommes trèscontentes d’être aux Cyclades. Le studio est bienéquipé, bien organisé, la salle de bain est nic-kel. Nous avons une petite terrasse. Le loyer estraisonnable (368€) si on compte la place deparking et le gardien. »Les étudiants disposent d’une laverie dans lesparties communes et un foyer va ouvrir dont lagestion leur sera confiée.

■ Des logements attendusDavid Grzyb, adjoint au logement et à l’habitat, se féli-cite de cette réalisation : «La livraison de cet ensembleimmobilier était très attendue. Elle est une réponseconcrète à la pénurie de logements, légitimement dé-noncée par les étudiants arlésiens. L’offre de logementsadaptée aux besoins et aux revenus des étudiants estdésormais étendue. C’est une véritable satisfaction. » «La politique municipale dans le domaine du logementdoit désormais se concentrer sur d’autres priorités eten particulier sur le logement des familles avec enfants.Il nous faut accentuer nos efforts pour augmenter l’offreen moyens et grands logements. Nous avons absolu-ment besoin de T3 et de T4. Si l’accès des étudiants aulogement a pu être facilité grâce à la résidence des Cyclades, je ne peux oublier que plus de 1300 famillessont aujourd’hui à la recherche d’un logement surArles ! »

Arles, ville étudiante

■ Accueil des étudiantsMardi 19 octobre de 17h à 20h, des stands d’informations (santé, loisirs, repas, transport, logement, vieassociative, services publics…) seront installés dans les salles d’exposition de l’Espace Van-Gogh pourtoutes informations utiles à la vie étudiante à Arles.

Résidence universitaire

Les Cyclades font le plein

Page 8: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

8actualité

■ Chiffres de rentrée4878 écoliers sont entrés dans les40 écoles maternelles et primaires et514 dans les deux écoles privées.114 apprentis sont inscrits au CFA(Centre de formation des apprentis).

■ Hommage àCyril ColombeauCyril Colombeau, éleveur de taureaux,est mort accidentellement juste avantla feria de Pâques. Ses amis ont dé-cidé de lui rendre hommage le 17 oc-tobre lors d’un festival taurin organisépar le club « El Lobo » et les frèresJalabert, empresa des arènes d’Arles.Les novillos seront de Gallon, Jala-bert, Laugier, Margé, Meynadier, Co-lombeau pour les toreros Richard Mi-lian, Denis Loré, Frédéric Leal, SwanSoto, Antonio Losada, El Lobo.Dimanche 17 octobre à 15 h auxarènes d’Arles. Réservations au barLe Tambourin : 04 90 96 48 39.

■ Brèves

S i le réseau Internet à haut débit est unenécessité reconnue dans les activités éco-nomiques, cette technologie devient éga-

lement indispensable à une pédagogie en phaseavec le XXIe siècle. Jean-Noël Guérini, présidentdu conseil général des Bouches-du-Rhône, pré-curseur en la matière, décidait dès la rentrée2003 que chaque élève de 4e du départementaurait son ordinateur portable. «Certains qui metraitaient de fou quand j’ai lancé Ordina 13, se fé-licitent aujourd’hui d’utiliser ces portables et me de-mandent d’étendre cette opération» rappelait Jean-Noël Guérini à Hervé Schiavetti, Corinne Fauré,directrice du collège Van-Gogh, aux enseignantset aux personnels techniques et ouvriers quil’accueillaient le 2 septembre. Le programme Ordina 13 est étendu cette ren-trée aux élèves de 3e. 60 000 ordinateurs por-tables (neufs ou révisés) en tout seront distri-bués dans le département. Un investissementconsidérable : 70 millions d’euros si on y ajoute

les aménagements des salles : postes fixes et câ-

blages divers, technologie Wi-fi qui permet laconnexion à l’Internet sans fil.La contribution du Conseil général ne se limitenaturellement pas à l’équipement informatique.En tout 150 millions d’euros sont consacrés àl’éducation : travaux de rénovation, de réhabi-litation, d’extension, aides au fonctionnementdes collèges, à la scolarité, aux actions éduca-tives.« Nos collèges doivent être à la pointe de l’excel-lence des savoirs d’ici deux ans», a martelé le pré-sident du Conseil général.

La rentrée de 3155 lycéens

Le plan prévisionnel d’investissement (PPI) duConseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur aconcerné le lycée Pasquet où 800000euros detravaux sont en cours (réhabilitation, demi- pension, locaux de la vie scolaire…) . et les ly-cées Montmajour et Perdiguier où 1,5 millionde travaux ont été effectués suite aux dégâts desinondations. Il y est prévu aussi l’aménagementd’un cybercafé et d’un garage à vélo. Michel Vau-zelle a annoncé la construction prochaine dugymnase de 1200 mètres carrés commun auxdeux lycées, avec trois salles (danse, combat,tennis de table). Coût estimé: 2,1 millions d’eu-ros et livraison prévue à la rentrée 2005.Là, l’équipement informatique des lycées estjugé essentiel. Les trois lycées publics d’Arlessont ou seront équipés d’ordinateurs et d’accèsà l’Internet rapide dans les mois qui viennent.Le Conseil régional incite d’ailleurs les lycées àprendre leur indépendance face au monopoleinformatique en s’équipant de logiciels libres,comme c’est le cas déjà au lycée Pasquet.

Hervé Schiavetti, Jean-Noël Guérini, Corinne Fauré, la directrice du collège Van-Gogh

■ Les collèges d’Arles• Collège Ampère : 650 élèves. 340 ordinateurs

portables aux 4e et 3e et à leurs enseignants.• Collège Mistral : 623 élèves. 380 portables

aux 4e et 3e.• Collège Robert-Morel : 735 élèves. 360 portables

aux 4e et 3e.• Collège Van-Gogh : 570 élèves, 340 portables aux

4e et 3e.• Le collège privé Saint-Charles (570) : 95Dans les cinq établissements, des postesinformatiques fixes sont ou seront installés sur labase d’un poste fixe pour cinq élèves.

Le président du Conseil régional, Michel Vauzelle,au lycée Montmajour

Collèges et lycées

À l’heure de la communicationLes collèges et lycées d’Arles se dotent d’équipements modernes d’informatique et de communication.Au collège Van-Gogh Jean-Noël Guérini pour le Conseil général, et au lycée Montmajour Michel Vauzellepour le Conseil régional, sont venus exposer les avantages d’établissements scolaires branchés à l’ère du numérique.

Page 9: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

9

■ SaliersMonsieur le maire Hervé Schiavettiet Jean-Yves Planell, adjoint délé-gué à la Camargue Nord rencontre-ront les habitants vendredi 15 oc-tobre 2004 à 18 h 30 à l’ancienneécole pour la mise en place duconseil de village de Saliers.

■ RaphèleLe gymnase et la salle du dojo ducentre Jean-Vilar sont en cours dedésamiantage. Pendant les travaux,les activités sont transférées à l’écoleLouis Pergaud.

■ Accès pour handicapéDernièrement, le Rotary club a offertun fauteuil roulant à une habitantedu quartier du Gaudre à Salin-de-Giraud. De son côté, la Sempa a faitréaliser une rampe d’accès à son lo-gement et aménagé les trottoirs pourqu’elle puisse accéder aux com-merces.

■ MoulèsDans le quartier Saint-Jean, une bar-rière en bois traité a été installée au-tour de l’aire de jeux. Cet équipe-ment décoratif assure en mêmetemps une meilleure sécurité desenfants.

■ Brèves

les villages d’Arles

Dans le bureau d’André Rosa, directeur del’école de Moulès, Nelly Martin et Laurence

Quaix mettent au point les activités périscolairesde l’école (musique, chant, danse, handball, artsplastiques), dans le cadre du contrat éducatiflocal. C’est un nouveau bureau aménagé cet étédans l’espace de la salle des maîtres qui permetà André Rosa de recevoir ses visiteurs. Depuis 2001, l’école de Moulès a beaucoup évo-lué. Elle reçoit aujourd’hui 54 enfants en ma-ternelle et 91 en primaires dans six classes. C’estl’ouverture de la sixième classe en 2001 qui atout changé. Il a fallu aménager le premier étage.On y a installé deux classes, une bibliothèque-centre de documentation et une salle informa-tique équipée de six ordinateurs. Que font lespetits avec ses outils? «Ils apprennent à écrire destextes avec le logiciel Word, envoient du courrier àdes élèves dans d’autres écoles, font des recherches»,explique le directeur. L’an dernier la rénovationcontinuait pour trois autres classes et une salled’accueil. Plus d’espace, meilleur confort et sur-tout une plus grande sécurité pour les enfants. Devant l’école il a fallu aussi régler cette ques-tion des véhicules qui circulent et stationnentjuste devant la cour, aux horaires d’entrée et de

sortie des classes. Désormais, plus un seul vé-hicule ne s’y trouve. Aux moments propices, lesdeux agents de la mairie annexe posent puis en-lèvent des barrières qui interdisent tout passage,sauf celui du car de ramassage qui se place enavance pour ne prendre aucun risque. « Il resteun problème à régler. Le feu rouge à l’entrée de larue a été arraché par une automobile cet été, il fau-drait le remplacer. » Cette année, avec le contrat éducatif local, lesenfants de Moulès devraient rencontrer les mu-siciens du Condor pour s’initier au galoubet età parler provençal.

Aller à l’école à pied, c’est bon pour la santé,l’environnement et la sécurité. Changer ses

habitudes, s’organiser différemment et prendreun peu plus de temps c’est le début de la luttecontre le stress et l’obésité. «Marchons vers l’école», c’est le nom de l’opé-ration internationale qui se déroule du 4 au 9octobre, sous l’impulsion de la région Provence-

Alpes-Côte d’Azur. Dans les deux écoles de Ra-phèle, Louis-Pergaud et Alphonse-Daudet, pa-rents et grands-parents s’organisent pour ac-compagner à pied des groupes d’enfants jusqu’àl’école, en créant des itinéraires et des arrêts se-lon un horaire fixe. Ce ramassage est baptisé« pédibus ».

Moins de voitures à proximité de l’école, c’estaussi moins de pollution atmosphérique, plusde sécurité pour tous, et une meilleure formeavant d’entrer en classe. Les enfants apprennentainsi à se déplacer en ville tout seuls. Le service environnement de la Ville peut aiderparents ou enseignants à organiser d’autres jour-nées identiques tout au long de l’année.Et si on réfléchissait ensemble aux conséquencesdes petits déplacements sur la santé et la sécu-rité des piétons? La Ville propose aux écoles detravailler avec des techniciens sur ce projet pé-dagogique.

Contacts : Colette Allard-Vernier au serviceenvironnement 04 90 49 38 47 ou Edwige Boutet àl’Espace info énergie du Pays d’Arles 04 90 96 43 86

Moulès

Un bureau pour le directeur

Raphèle-Moulès

« Marchons vers l’école » !

André Rosa, dans son bureau neuf

A Moulès, quatre fois par jour, des barrières protègent l’entrée etla sortie des enfants. Une autre façon d’améliorer la sécurité auxabords de l’école.

Page 10: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

contactsdu 8 août au 11 septembre 2004

■ NaissancesYann Choinard, Ali-Yacine Mazouz, ElisaMargalet, Cylia Medjani, Neïla Kafi, AyoubYassine, Océane Rabaud, Gabriel Trintignac,Henri Lucchesi, Nawfel Massoud, MyriamKouis, Imen Mellak, Alexandra Rangon,Antoine Daiguemorte, Enzo Gazia, NassimBoudjemaa, Edouard Pham, Léna Dovellos,Raphaël Lacroix, Timéo Ponzio,IliessEchouaf, Ismaël Benyoucef, MathisMejean, Rayan Mahi, Sarah Sauvage, AlisonTavan, Steven Meynaud, Eva Granon,Massimo Bougeard, Emilie Troubat, SihamKhadraoui, Soleda Radosavljevic, ElyesArroub, Amal Chahdi, Raphaël Lévy, JadeBlavot, Maï Quenin, Romain Christin, PabloRouzaud, Meryl Elouahed, Assia Rafaï, NaïlaFarah, Martin Brassier, Bastien Robles, DjenaHerouali, Gabriel Laquet, Valentin Favier,Sarah Aoua, Anissa Stitou, ShannaLahmyem, Clara Monleau, Léonardo MoraisDuarte, Adel Aouane, Ambre Renoux, ThéoRenoux, Ethan Abergel, Mehdi Khoulali, EnzoAlarcon, Rafaël Serre, Clémentine Bridault,Clara Ziane, Isaure Berthier, Noémie Rubin,Ilhâm Benmimoun, Kévin Miaille, MohamedGhoumid, Zoé Varbédian, Lou Gerault, AyatChaïb, Jade Clerc, Lola Yonnet, HadrienBernard, Louanne Chaumier, Soulayna Kada,Dylan Ghibaudo, Calista Hugon, MaëvaAbena, Manon Galleron, Lenny Luccioni,Lucas Coupaye, Salah Khelil, Jade FerrierRectificatif : Noah Fléchon, Lorie Fléchon(9/06/04)

■ MariagesEric Piret et Valérie Gutton, Alain Ressaire etJosette Huguet, Marc Tregoat et NathalieReynaud, Cédric Barou et Cindy Deymier,Olivier Lavigne et Laure Gal, ChristopheBoury et Céline Israel, Omar Achahbar etKarima Zinouni, Daniel Lona et VéroniqueLépine, William Kelly et Laurence Gasquet,David Philips et Alexandra Jaeger, Jean-YvesDuprey et Laurence Ortega, SébastienCastan et Nathalie Baudouin, LaurentNovascone et Sandra Buthod-Garcon,Yohann Boisset et Celine Colette, Jean-Philippe Pietri et Nathalie Fabre, GilbertBechelli et Elodie Langarel, Lionel Massel etCarole Echardour, Lionel Allemand etStéphanie Montfort, Christophe Farci etLydia Tillard, Olivier Julien et Céline Bordes,Mohamed Lahrech et Badia Abloul

■ DécèsGermaine Chabaud née Mejean, (84 ans),Louise Bouteyre née Chapuis (82 ans),Lucien Lacanaud (82 ans), Nourdin Chargui(25 ans), René Garcia (75 ans), Gilbert Soler(49 ans), Manuel Fernandez-Garcia (88 ans),Frederic Martin (50 ans), Jeanine Chopardnée Jaroszyk (68 ans), Marie-Jeanne Quilicinée Paroux (97 ans), Albert Defonte (79 ans),Antoine Gomez (84 ans), François Gascon(80 ans), Jeanne Bérard née Dumarcher(80 ans), Renée Le Bouler née Debailly(81 ans), Henry Baral (83 ans), Jean-MarieBisiach (73 ans), Lucie Chambon née Mazet(90 ans), Marguerite Dupuis née Deroulle(80 ans), Roger Bérard (81 ans), GeorgetteJalabert née Roux (89 ans), GeorgesSimonnet (86 ans), Mathieu Bolleli (84 ans),Anna Rull (76 ans), Maria Jorcano Saiz(89 ans), Fabiane Campredon née Mellet(47 ans), Jacques Brès (85 ans), CharlotteArnaud née Monnier (95 ans).

Mairie d’Arles✆ standard : 0490493636Mairie annexe de Salin-de-Giraud :✆ 0442868212Mairie annexe de Raphèle :✆ 0490984877Mairie annexe du Sambuc :✆ 0490972044Mairie annexe de Moulès :✆ 0490984418Mairie annexe de Mas-Thibert :✆ 0490987025Accueil cabinet du maireHôtel de ville, 2e étage,✆ 0490493600Accueil élus, Hôtel de ville, 1er étage,✆ 0490493604« Arles Ensemble » ✆ 0490493612« Arles Plurielle » ✆ 0490493549« Arles Passionnément » ✆ 0490493936« Alliance arlésienne » ✆ 0490493677État-civil, Hôtel de ville, rez-de-chaussée,✆ 0490493692 — 0490493767

0490493849Affaires générales, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, ✆ 0490493892Élections, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, ✆ 0490493653Cimetières, cour des Podestats,✆ 0490493762Urgences dimanches et fériés✆ 06 76 86 48 77CCAS 2, rue Aristide-Briand,✆ 0490184680Crèche collective Lou Pitchounet,15, rue du Docteur-Fanton,✆ 0490963212

Crèche familiale 2, rue Marius-Allard,✆ 049096 53 61Structure multiaccueilLa Souris verte, rue Marius-Allard,✆ 0490936851La Poule rousse, Barriol, ✆ 0490937680Halte-garderies Van-Gogh, place Felix-Rey,✆ 0490497029 Gribouille, 10 rue du docteur-Schweitzer,✆ 0490963550Les Tuiles bleues, rue du Château-d’eau(Mas-Thibert), ✆ 0490987332Antennes mairieTrinquetaille, 2, rue de la Verrerie,✆ 0490962261Pont-de-Crau, rue Auguste-Broussonet,✆ 0490496389Griffeuille, 10, rue Jean-Cocteau,✆ 0490968525Maisons de quartierGriffeuille, place V. Auriol,✆ 0490189503Trinquetaille - ✆ 0490962261Accompagnement scolaireATP- Ville d’Arles, 7, bd Salvador-Allende,✆ 0490189634Antenne universitaireespace Van-Gogh et ancien archevêché,✆ 0490493753Service des sports rue F.-de-Lesseps,✆ 0490493685,Centre de formation des apprentisrue Lucien Guintoli, ✆ 0490493681Maison de la Vie associative2, bd des Lices, ✆ 0490935375Office de tourismeEsplanade Charles-De-Gaulle✆ 0490184120

■ État-civil

■ Le maire, Hervé Schiavetti,reçoit sur rendez-vous à l’Hôtel de ville.(04 90 49 36 00)■ Martial Roche, reçoit sur rendez-vous àl’Hôtel de ville. (04 90 49 59 88)■ David Grzyb, adjoint au maire, déléguéà l’Habitat, reçoit sur RDV le vendredi matinau Service Habitat. (04 90 18 59 14)■ Danielle Ducros, adjointe à l’adminis-tration générale et aux finances reçoit le ven-dredi sur rendez-vous (04 90 49 59 81)■ Lionel Schneider, adjoint au maire, délé -gué aux sports, les 1er et 3e mardis du mois,de 18h à 20h.■ Véronique Ponzé, adjointe aux politiquessociales, reçoit sur rendez-vous le 2e mardidu mois, de 13h30 à 16h (04 90 49 59 97)■ Claire Antognazza, adjointe à la culture,reçoit sur rendez-vous tous les jeudis, de15h à 18h. (04 90 49 59 97)■ Bernard Jourdan, adjoint à l’enseigne-ment primaire et secondaire, reçoit sur ren-dez-vous. (04 90 49 36 12)■ Henri Tisseyre, adjoint au personnel etau quartier du Trébon assure une perma-nence au centre social du Mas Clairanne, lemardi de 17 h 30 à 18 h 30 tous les quinzejours. ■ Nicolas Koukas, adjoint au maire, délé-gué à la propreté, aux anciens combattants,aux droits de l’homme, au devoir de mé-moire, à la démocratie et au quartier de Trin-

quetaille, tient sa permanence les lundis de10 h 15 à 12 h, à la maison de quartier deTrinquetaille.■ Catherine Levraud, adjointe à l’écologieurbaine, sur rendez-vous. (04 90 49 38 25)■ Monique Tibaron, conseillère munici-pale, déléguée aux espaces verts, au fleu-rissement et à la prévention routière, reçoittous les jeudis de 9 h à 11 h, au centre so-cial Christian-Chèze, à Barriol. Les autresjours sauf le lundi sur rendez-vous à l’Hôtelde ville (04 90 49 35 77)■ Ginette Chabrol, conseillère municipale,déléguée aux personnes âgées, le mercrediaprès-midi, à l’Hôtel de ville, de 14h à 17h(04 90 49 35 77)■ Daniel Descout, conseiller municipal, dé-légué aux handicapés, le jeudi matin de 9hà 11h, le vendredi après-midi, de 14h à 16h(04 90 49 35 77)■ Magali De Baere, conseillère municipale,déléguée à l’accès aux nouvelles technolo-gies, le samedi matin sur rendez-vous.(04 90 49 35 77)■ Eliane Mézy, conseillère municipale, dé-léguée aux organismes humanitaires et auMusée de la Résistance, le lundi de 9 h à11h, les autres jours sur rendez-vous.(04 90 49 37 91).■ Fabienne Bonnefoy, conseillère munici-pale, déléguée aux animaux dans la ville, lesamedi sur rendez-vous. (04 90 49 37 91)

■ Jean-Yves Planell, adjoint spécial délé-gué à la Camargue Nord reçoit les mercre-dis de 16h à 18h. A Saliers (ancienne école)le premier mercredi de chaque mois, à Al-baron (école) le deuxième mercredi, à Ga-geron (maison du hameau) le troisième mer-credi et à Gimeaux (école) le quatrièmemercredi.■ Daniel Richard, adjoint spécial de Raphèle reçoit le samedi de 9 h à 11 h à lamairie annexe. ■ Josette Pac, conseillère municipale dé-léguée à la petite enfance, reçoit les jeudisau local du CIQ des Alyscamps, et à l’Hôtelde ville sur rendez-vous. (04 90 49 36 12)■ Philippe Martinez, adjoint de la Ca-margue Sud, reçoit en mairie annexe de Sa-lin-de-Giraud, sur rendez-vous.( 04 42 86 82 12)

Reçoivent sur rendez-vous ■ Arlette Callet, 04 90 49 39 31■ Patricia Montagnier, 04 90 49 59 83■ Jacques Bachevalier, le mercredi ma-tin à la mairie annexe de Moulès,04 90 98 40 24■ Jean-Marie Egidio, 04 90 98 70 25■ Le groupe Alliance arlésienne,04 90 49 36 77 ou 04 90 49 39 59■ Marguerite Arsac, le jeudi de 10 h à12h, 04 90 49 36 77 ou 04 90 49 39 59

Les permanences du maire, des adjoints et des conseillers municipaux

Les services municipauxLes servicesd’urgenceCentre de secours principald’Arles (pompiers)(administration) 0490936295le 18 (Service départementald’interventions et de secours)Gendarmerie nationale,✆ 0490525060Commissariat de Police,✆ 0490184500

Centre hospitalier Joseph-Imbert,✆ 0490492929Urgences, ✆ 0490492922SMUR, ✆ 0490492999Clinique Jeanne d’Arc,✆ 0490993232Urgences, ✆ 0490993233Clinique Jean-Paoli, ✆0490993400Urgences, ✆ 0490993401Centre d’Information desDroits des Femmes et desFamilles✆ 0490934746 — 0490184349

EDF, ✆ 0490951543ou 0810 084084- dépannage ✆ 0810 333184GDF, ✆ 0490893900ou 0810 084084- dépannage ✆ 0810 893900Société des eaux d’Arles (SEA) ✆ 0490496009- dépannage eau ✆ 0490960737- dépannage assainissement

✆ 0490960673En raison des avis prononcés par la Commissionnationale informatique et Libertés (CNIL), seulsles noms des familles qui auront donné leurautorisation à une publication des actes d’étatcivil les concernant seront publiés dans cetterubrique.

10

Page 11: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

Groupe Arles ensembleGroupe Arles Plurielle, Parti Socialiste,Les Verts, Mouvement Républicainet Citoyen, Parti Radical de Gauche etApparentés

Groupe Alliance Arlésienne, élus UMPet DVD

tribunes

L’argent est là ! Les inondations, le projet de fermeture de Lustucru-riz, autant de drames matériels et humains qui ontmobilisé les représentants de l’Etat pour porter se-cours à notre ville, durement touchée.Malgré les 80 millions d’euros (plus de 500 mil-lions de francs) d’aides de l’Etat et de l’Europepour le seul arrondissement d’Arles, des mécon-tentements continuent d’apparaître. « L’argent estlà ; il semble parfois difficile de relier entre ellesles bonnes volontés», a-t-on pu lire dans la presselocale.Lenteur de l’administration, manque de concerta-tion du Préfet de Bassin Rhône Méditerranée avecles responsables locaux, difficulté de créer un syn-dicat mixte, remplacement par un syndicat inter-communal à une date encore incertaine mais àl’initiative des Maires, sont autant de reproches etd’interrogations entendus.Alors, Messieurs, pour une fois que « l’argent estlà», mettez-vous d’accord pour l’employer au plusvite et au mieux et répondre aux besoins des Arlésiens en matière de prévention des risques quipèsent sur notre Commune et celles de nos voisins.Quant à Lustucru-riz, l’accord conclu entre l’Étatet Vivendi permettrait à notre ville, soit de sauve-garder ce site, soit de créer, par des activités nou-velles, de nouveaux emplois.Mais ce financement important ne se concrétiseraqu’à la condition que nous puissions proposer desprojets économiques valables. Il appartient doncà notre municipalité de faire, pour une fois, preuved’imagination créatrice et de mettre en forme desidées d’implantation d’entreprises reposant sur lesatouts que présente notre Commune en matièrede main d’œuvre, d’implantation géographique,de moyens de communication, et d’un art de vivrerecherché.L’argent sera là si les idées sont au rendez vous.Plutôt que de serrer les mains de tous les pas-sants, nous suggérons à notre Maire d’aller ser-rer, un peu partout, en France et en Europe, cellesdes chefs d’entreprise susceptibles de venir s’im-planter à Arles.Il répondrait, ainsi, mieux à l’attente des Arlésiens,qui préfèreraient un bulletin de salaire à une poi-gnée de mains.

Jean Vernet

De la bonne foi en politique

D’un responsable politique, chef de file et députésuppléant, chacun serait en droit d’attendre un mi-nimum de rigueur et d’honnêteté intellectuelle. Or,dans sa tribune (Arles-Infos de septembre), le Pré-sident de l’Opposition municipale s’emploie à dé-montrer que le Théâtre d’Arles coûte une fortune« Partout la culture a un prix, à Arles son Théâtreest hors de prix ».Pratiquant l’amalgame, notre « ami » mélange al-lègrement le budget d’investissement (consacréaux travaux de rénovation notamment), additionnesur plusieurs années les budgets de fonctionne-ment et totalise le tout. Le montant trouvé, en re-gard de « 193 spectateurs payants, en moyennepar représentation » se veut au service de la dé-monstration. Tout cela est la preuve de son in-compétence en la matière.En comptabilité, la séparation entre investissementet fonctionnement est une des règles fondamen-tales, ce que monsieur Vernet, au vu des respon-sabilités civiles qu’il a exercées précédemment,aurait dû savoir. Il n’hésite cependant pas à re-courir aux manipulations de la pensée et deschiffres. Pernicieux, il invente la défaite perma-nente, invitant même les Arlésiens, lors d’un conseilmunicipal, à aller au théâtre à Nîmes, Martiguesou Avignon. Voilà comment, il défend Arles, sa vieculturelle riche de ses musées, de son école demusique, de ses théâtres, de ses festivals degrande renommée, de sa médiathèque, de ses ma-nifestations culturelles, de ses actions éducativesen la comparant à celle d’une petite ville balnéaire,certes agréable mais que diable, un peu de bonnefoi et de mesure ne nuiraient pas au débat !!!Si le Député-suppléant était cohérent avec lui-même, il devrait se réjouir de voir que le ministèrede la Culture, en la personne de monsieur Ailla-gon puis de monsieur Donnedieu de Vabres (UMP),a décidé d’accorder le label de « scène conven-tionnée» au Théâtre d’Arles, au vu des qualités dutravail accompli. Un ministère par ailleurs extrê-mement attaché à la bonne gestion des entreprisesculturelles.Le Théâtre d’Arles a déjà accueilli depuis son ou-verture plus de 22 000 spectateurs. Si monsieurVernet était rigoureux, lucide et honnête, plutôt quede décourager chacun avec ses techniques dedésinformation, il aurait le courage de présenteraussi ce bilan très positif.C’est l’intérêt général que nous devons défendreplutôt que les règlements de compte stériles.Arles a enfin retrouvé un théâtre et la responsabi-lité de l’équipe municipale est de le faire vivre, sedévelopper pour les Arlésiens et le rayonnementculturel de la Ville.

De la nécessité d’unevigilance républicaine

Il y a moins de trois mois nous commémorionsle 60e anniversaire des Débarquements de l’été1944 qui libéraient la France et l’Europe des dic-tatures fasciste et nazie et de la barbarie d’idéo-logies fondées sur le racisme, les xénophobieset l’antisémitisme.Nous honorions le souvenir d’Arlésiens qui les23, 24 et 25 août 1944 tombèrent pour la Libé-ration de notre commune, de la France, la dé-fense de l’intégrité de la personne humaine et lerespect de ses droits.

Pourquoi cet appel à la mémoire? Parce que lesvaleurs qui furent celles de la Résistance et quisont le fondement de notre République sont, au-jourd’hui, attaquées.Entre mai et juin 2004 pas moins de 575 actesde violence à caractère raciste ont été recensésen France… Des profanations de cimetières juifs,musulmans, catholiques, de tel mémorial mili-taire dédié à des soldats d’outre-mer, de toutesconfessions, tombés pour la France, se sont mul-tipliées au cours de cet été.Au-delà de l’acte «extraordinaire » qui intéresseles médias, les insultes et les agressions racistes,tel que le « simple » refus du propriétaire à louerson appartement, à vendre un terrain, à un ache-teur au prétexte qu’il est un étranger, de couleurou de culture différente de la sienne, deviennentdes actes ordinaires qui, pernicieusement, s’en-racinent dans l’espace Républicain.

Dans un contexte international difficile, notre res-ponsabilité d’élu(e)s est d’agir en appelant nosconcitoyens – comme nous l’avons fait au conseilmunicipal du 30 septembre – au sursaut de laconscience et du civisme républicain ; en dé-nonçant la logique de la confrontation entre d’hy-pothétiques «camp du bien» et «camp du mal »,en nous opposant à toute transposition dans lacommunauté nationale de conflits extérieurs, enrejetant la dérive et l’enfermement du commu-nautarisme au sein de notre République, en com-battant toutes les logiques de violence à l’œuvredans notre société.Les réponses aux tensions et logiques d’exclu-sion sont avant tout politiques, c’est-à-dire duressort des citoyens et de leurs représentants. Ilen va des valeurs de la République et de la dé-mocratie comme des institutions de l’Europe endevenir sur lesquelles nous nous prononceronsen 2005.

11

La loi du 27 février 2002 prévoit que « lorsque la communediffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d’informa-tion générale […], un espace est réservé à l’expression desconseillers n’appartenant pas à la majorité municipale ». C’est dans ce cadre que le groupe de l’opposition comme ceuxde la majorité s’expriment chaque mois dans Arles Informationsmunicipales afin d’informer les citoyens de leurs positions surla politique municipale.[L’exercice du droit d’expression…doit répondre à une certaineneutralité dans le choix des sujets abordés… et s’abstient deprise de position électoraliste, partisane et polémique]. Réponseministérielle publiée au JO Sénat du 7 août 2003, p. 2551.

Claire AntognazzaÉliane Mézy

Page 12: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

12services

■ Conseil municipalLa prochaine séance publique del’assemblée communale aura lieujeudi 28 octobre à 18 heures ensalle d’honneur de l’hôtel de ville.

■ Calendrier des vacancesscolaires 2004/2005 (Zone B)Toussaint : du samedi 23/10/2004au jeudi 04/11/2004 au matinNoël : du samedi 18/12/2004au lundi 03/01/2005 au matinHiver: du samedi 05/02/2005au lundi 21/02/2005 au matinPrintemps: du samedi 09/04/2005au lundi 25/04/2005 au matinDébut des vacances d’été:le samedi 02/07/2005

■ MédiabusTournée du mois d’octobre :Albaron, les 9 et 23 de 9 h 30 à10 h 45, Gageron les 5 et 19 de14 h 30 à 16 h 30, Gimeaux le 12de 13 h 30 à 17 h, Le Sambuc les1er, 15 et 29 de 13 h 30 à 17 h,Mas-Thibert les 13 et 27 de 9h30à 11 h 30, Moulès les 5 et 19 de8h30 à 11h30, Raphèle les 12 et26 de 9 h 30 à 11 h 30, Saliers les9 et 23 de 11 h à 12 h, Salin-de- Giraud les 2, 8,16, 22 et 30 de8h30 à 12h, Trinquetaille les 6 et20 de 9h30 à 12h.

■ Service Emploi de la CCIVous êtes une entreprise et cherchezdes renseignements sur les aides àl’embauche, vous êtes jeune, à la re-cherche d’un contrat qualification ouen alternance, vous souhaitez partirà la découverte de l’Europe (en stagepar le service volontaire européen)…ou cherchez des détails sur la vali-dation des acquis de l’expérience,la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles vous ac-cueille dans son Espace d’informa-tion au chemin du Temple. Tél. :04 90 49 65 50/04 90 49 56 14

■ EntrepreneursLes élections des représentantsconsulaires se déroulent à partir du14 octobre dans les chambres decommerce et d’industrie desBouches-du-Rhône.

■ Métiers de l’équitationLa chambre de commerce du Paysd’Arles se dote d’une nouvelle struc-ture prestigieuse : la Cité du chevalà Tarascon, inaugurée le 22 sep-tembre, pour enseigner tous les mé-tiers du cheval.

■ Brèves

■ Deux bennes neuves arrivent aux services techniquesDeux véhicules Renault équipés de bennes Faun et de lève-conteneurs viennent renforcer la flotte des quatorze bennesqui font la tournée quotidienne des ordures ménagères sur la com-mune d’Arles. Ici, c’est la « 7 m3 » avec ses dix tonnes etsa gestion électronique embarquée. La «12 m3 » est uneseize tonnes équipée en plus d’une boîte automatique.Si la conduite ne pose pas de problème aux chauf-feurs habitués des poids lourds, une demi-journéede formation est toutefois nécessaire au momentde la livraison pour le fonctionnement des mé-canismes de levage et le broyeur. Les deux nou-velles bennes assureront la tournée de petite Ca-margue et celle de la route d’Eyguières et Moulès.Coût des deux véhicules : 210000 €

Catherine Laye, la nouvelleconseillère municipale, occupe ladélégation de «l’économie socialeet solidaire». De quoi s’agit-il ?Catherine Laye : En France,la reconnaissance officielle del’économie sociale porte sur lesstatuts des grandes familles quila composent: les coopératives,les mutuelles et les associations.Forme émergente de l’écono-mie sociale, l’économie soli-daire désigne plus particuliè-rement des initiatives axées surles questions de développe-ment local et de réinsertion. Ala fois moderne et solidaire,respectueuse des territoires etinnovante, elle se manifeste àtravers des champs aussi va-riés que le commerce équitable, le développe-ment durable, le développement des servicesde proximité, etc. Elle intègre de nos jours denouveaux acteurs comme les régies de quartiers,

les entreprises intermédiaires,les entreprises d’Insertion…

Cette économie est elle complé-mentaire de l’économie mar-chande?C. L. : Les deux systèmes sontbasés sur des principes et desvaleurs fondamentalement dif-férents.Cependant, dans nos sociétésmodernes, il est évident que lesecteur de l’économie socialeet solidaire, en capacité decréer de nouvelles dynamiqueset de porter des emplois, par-ticipe au développement so-cial mais aussi économiquedes territoires. C’est une autre manière d’en-

treprendre qui engendre des pratiques solidaireset proches des citoyens, répond à des besoinsd’utilité sociale ou s’inscrit dans des champslaissés vacants par les systèmes traditionnels.

Pourquoi la collectivité s’intéresse-t-elle à ce secteur ?C. L. : Les collectivités locales ont tout intérêtà s’intéresser à ce modèle économique dont lafonction première est de développer des activi-tés utiles collectivement, porteuses de cohésionsociale et de sens sur les territoires.À Arles, le secteur, notamment à travers sontissu associatif, est vivant, porteur d’initiativeset d’emplois. Je souhaite commencer mon ac-tion par un diagnostic local impliquant les ac-teurs, il nous permettra d’acquérir une connais-sance plus fine de ce secteur, de mieux cernerses forces et ses faiblesses ainsi que les soutiensque nous pourrions lui apporter.Catherine Laye reçoit sur rendez-vous au 04 90 49 59 83.

Économie sociale et solidaire Une autre manière d’entreprendre

“Arles a un tissuassociatif porteur

d’emplois”

Chantier d’insertion à Beauchamp

Page 13: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

13

■ Les bacs d’ArlesPour obtenir toute information surles bacs de Barcarin (Salin-de- Giraud) et du Sauvage (Les Saintes-Maries-de-la-mer), prière de s’adres-ser au Syndicat mixte des traverséesdu delta du Rhône, 5, bd Huard,13200 Arles, tél. : 04 90 96 34 70.

■ Qualité de l’eauComme tout produit alimentaire,l’eau est soumise à des contrôlestrès stricts. Pour conserver sa bonnequalité au sein même de nos instal-lations, il faut aussi respecterquelques règles simples : nettoyerrégulièrement la robinetterie, lesfiltres et brise-jets, entretenir leséventuels systèmes de traitement,laisser couler quelques instantsavant de consommer… Pour en sa-voir plus appeler le 0811 90 700au prix d’un appel local.

■ Aide aux conjointssurvivants La Fédération nationale des asso-ciations de conjoints survivants quia tenu à Arles son assemblée géné-rale a versé à la commune unchèque de 1000 Euros pour les si-nistrés. L’association défend les in-térêts des conjoints survivants au-près des pouvoirs publics, quel quesoit leur âge ou leur statut socio-professionnel et leur offre un sou-tien efficace. Malheureusement, uneseule personne reste à la sectiond’Arles pour aider et conseiller lesveufs et les veuves. Elle fait appelaux Arlésiens pour l’aider dans samission. Contact : Association Conjoint Survi-vant, Mme Briançon - 8 rue JeanBlanc - 13200 Arles

■ AREU ( Arles Enfance Unie)L’association met à disposition desparents une liste d’étudiants sus-ceptibles de réaliser du « baby- sit-ting » en soirée. Dans le même es-prit d’entraide et de soutien, AREUest à la recherche de retraités dis-ponibles pour récupérer des enfantsà la sortie des écoles. Contact AREU 06.14.65.17.98. oupar courrier à la maison de la vie as-sociative.

■ PaléographieLes cours reprennent aux Archivesde 17 h à 18 h 30, deux mardis parmois. Prochains rendez-vous les 12et 26 octobre.

■ Brèves

L’école le samedi matin pose problème,tout le monde en convient. Le samedimatin travaillé ne correspondrait plus à

la vie des familles aujourd’hui. Celle-ci a évo-lué notamment en raison des 35 heures, des fa-milles séparées, du travail à temps partiel. Dansles écoles on constate un absentéisme plus fortce jour-là.En juin dernier, Bernard Jourdan, conseiller mu-nicipal délégué à l’enseignement primaire et se-condaire, lançait dans Arles Info + le débat surune modification éventuelle de la semained’école à Arles. Ailleurs en France cela se déjàfait, et selon les communes et les académies cen’est pas toujours la même solution qui a étéretenue.

Trois propositions sont généralement avancéesà l’organisation hebdomadaire.• Les enfants vont à l’école lundi, mardi, jeudi,vendredi, soit 4 jours. Les 24 samedis matinsmanquants sont retranchés des périodes de va-cances d’été ou des vacances intermédiaires.Ceci afin de conserver le nombre légal de jour-nées d’enseignement.• Les enfants ne vont plus à l’école le samedimatin et cette demi-journée est reportée sur lemercredi matin• On en reste au rythme hebdomadaire actuel :le mercredi libre et le samedi matin à l’école«Ces trois possibilités ont chacune leurs avantageset leurs inconvénients. Toute modification a une in-cidence sur les activités associatives, sportives ou

culturelles », rappelle Bernard Jourdan. Un courrier va parvenir dans toutes les écolesafin que cette question soit abordée dans lesprochains conseils d’école. A partir du retourde cette première consultation, et si le besoinde modifier la semaine d’école actuelle se faitsentir, la Ville adressera un courrier à toutes lesfamilles qui ont un ou des enfants dans lesécoles d’Arles.Avec ces réponses, le maire pourra demander àl’inspecteur d’académie la modification souhai-tée par la majorité des familles.

■ La rentrée des associations

Semaine de quatre ou cinq jours : les deux ont des avantageset des inconvénients

Rythmes scolairesLes conseils d’école vont en débattre

Vous pouvez nous faire parvenir votre opinionà Arles Info+, en nous écrivant ou par e-mail :[email protected]

Toutes les associations reprennent leurs activités au moisd’octobre. Le 2, rue Léon-Blum (ancienne école), accueilleDelt’art, Siqueiros et l’atelier Saugrenu.Delt’art (rez-de-chaussée), tél. : 04 90 93 44 82Mercredi ateliers enfants (4-6 ans, 7-10 ans, 9-11 ans) :dessin, peinture, modelage ; mardi et mercredi adoles-cents : dessin, peinture, projets, préparation aux écoles ar-tistiques; mardi soir, et vendredi adultes : peinture à l’huile,copie de tableaux, arts plastiques, dessin, aquarelle, jeudiatelier de bande dessinée pour adolescents et adultes.

Siqueiros (1er étage), tél. : 04 90 96 36 60Ateliers enfants et adultes, le mercredi, dessin modèle vi-vant les lundis et mardis soirs, photo-vidéo numériquelundi soir.

Danse: Saugrenu, tél. : 04 90 93 92 18; Incidence, tél. :04 90 49 67 27 ; Accords tango, tél. : 06 08 07 27 14,Passion sévillane à Raphèle, tél. : 04 90 52 28 19

Taïchi chuan et Chi Cong, association Métaphore, tél. :04 90 93 66 75Yoga, relaxation, sophrologie, Association Corps, souffle,esprit, tél. : 04 90 93 17 23

De très nombreuses associations proposent des activitésdans tous les domaines. Vous trouverez leurs coordonnéesà la Maison de la vie associative, dans le Guide des asso-ciations ou sur le site de la ville d’Arles www.ville-arles.fr,Guide pratique, rubrique « culture, traditions » ou « sportset loisirs ».

Page 14: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

CI-TER, une exposition est à découvrir jusqu’en février▲

Travaux de construction de la déchetterie de Salin-de-Giraud▲

Bernard Thibaud, leader de la CGT, aux côtés des Lustucru▲

70 enfants ont participé à la fabrication de cettemosaïque qui habillera désormais le mur de l’im-meuble «La Phocéenne», rue Jean-Bouin au Trébon

▲ ▲Le maire informe les chefs d’entreprise sur les travauxde protection en ZI nord

Journées du Patrimoine : la compagnie «Les Panathénées»joue des fabliaux autour de la maladie et des médecins

la ville en photos 14

Prémices du Riz. Les chars de Salin-de-Giraud et de Mas-Thibert remportent le concours▲▲

Un toro de Cebada Gago hors du commun samedi 11 septembre

Les archéologues du DRASSM fouillent le Rhône▲

Forte participation des habitants au repas duquartier de Monplaisir le 17 septembre

▲ ▲Réouverture de la structure multi-accueilJacques Irigoin – La Souris verte

Page 15: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

15 tourisme

La clientèle, en séjour court, a tendance àréserver au dernier moment. Les étrangersrestent fidèles à Arles. Après le creux de

2003, Arles retrouve ses chiffres habituels defréquentation : retour des Américains, davan-tage de Néerlandais et de Suisses et beaucoupplus de Belges (+ 166%). Les Italiens restent trèsnombreux (la moitié des touristes au moisd’août.)Le ralentissement économique n’est pas la seulecause du tassement. Les attitudes des françaischangent depuis le passage à l’euro et les 35heures qui favorisent le morcellement descongés. On part plus souvent et moins long-temps, en dépensant moins. On change plus fa-cilement de résidence, d’un hôtel 4 étoiles à ungîte rural, et de prestataire, d’un tour opérateurà la randonnée itinérante.

Une Feria à repenser

La journée d’ouverture avec la Course camar-guaise et les Recortadores s’est avérée une ex-cellente initiative. On a eu beau temps et descartels de qualité, l’animation dans la rue a rem-porté un grand succès avec la Roussataïo. Lepublic est venu des Bouches-du-Rhône, duGard, de Vaucluse, de l’Hérault. Pourtant la fêten’a pas fait le plein.Les rues n’étaient pas si animées, huit bodegasseulement accueillait les festaïres. L’aficion vieillit.Professionnels, élus, empresa et comité des fêtess’accordent à penser qu’on peut améliorer laprestation et redynamiser ce week-end en atti-rant un public plus jeune et en donnant uneautre ampleur à l’événement. Les idées foison-nent ! Pourquoi ne pas regrouper la Feria et lesPrémices autour du riz nouveau par exemple ?Ou faire de cette feria une fête du terroir avecun village des saveurs camarguaises. Le mairea également avancé l’idée d’un «pass» qui per-mettrait aux jeunes d’aller à plusieurs spectaclestaurins pour un prix forfaitaire.

Les habitudes changentAu lendemain de la Feria du riz, l’office de tourisme donnait les chiffres de la saisond’été 2004. Arles reste une destination prisée autant par les touristes français que par laclientèle étrangère, même si le ralentissement économique mondial se traduit par unresserrement général des budgets vacances et loisirs.

Le spectacle des recortadores renouvelle la Feria

■ Tilou en CamargueTilou est le héros globe-trotter d’unesérie d’histoires pour les 3-8 ans. Ledernier titre paru c’est Tilou en Ca-margue. Tilou arrive à Arles en TGVet découvre l’obélisque de la placede l’hôtel de ville, s’extasie devant leportail de Saint-Trophime, découvreMistral place du Forum et assiste na-turellement à une course de taureaudans les arènes, avant de partir àl’aventure en Camargue. Tilou en Ca-margue, road-book, éd. Tilou France,prix : 5,90€

■ On tourne !Le prochain film de Marc EspositoToute la beauté du monde avecMarc Lavoine et Zoé Félix en ve-dettes se tournait à Arles début sep-tembre. Depuis le film Ronin et le té-léfilm Le grand Bâtre, Arles accueillede plus en plus souvent des pro-ductions cinématographiques. On sesouvient des quelques scènes deTaxi 3 tournées sur le boulevard Victor-Hugo ainsi que de Jean Renocet été sur la place de la Républiquepour une publicité automobile.

■ Jouious aniversari !Le programme des animations duMuseon Arlaten est sorti pour les sixmois à venir. Beaucoup de ren-contres sont prévues autour du cen-tième anniversaire de l’attribution duPrix Nobel de littérature à FrédéricMistral. La prochaine exposition tem-poraire aura pour thème «Restaurerla montagne». Elle débute le 10 dé-cembre. Á côté des apéro-contes,des visites thématiques, des ateliersfamiliaux d’octobre autour des mé-tiers d’art (peinture et dorure à lafeuille sur verre), une nouveauté :la possibilité de fêter son anniver-saire quel que soit son âge les mer-credis et samedis de 15 h à 17 h.Différentes formules pour réunir ungroupe d’amis ou de parents de lavisite guidée à l’atelier de pratiqueartistique, gâteau compris. Réservations : 04 90 93 58 11

■ Brèves

■ Rencontresde la photographie

2500 élèves des Bouches-du-Rhône ont pu visiter lesexpositions des Rencontresd’Arles en compagnied’étudiants de l’École na-tionale supérieure de laphotographie.

Les touristes apprécient les animations du comité de la Feria

Page 16: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

16sport

Mercredi 20 octobre à 14h, la couver-ture des courts de tennis du com-

plexe Fournier sera inaugurée en présenced’Henri Leconte. Cet équipement per-mettra la pratique scolaire, UNSS et asso-ciative (clubs affiliés FFT) quelles quesoient les conditions climatiques.Outre les entraînements et l’école dejeunes le mercredi après-midi, les ren-contres de championnats pourront se dé-rouler les week-ends. « Une cohabitationintelligente des utilisateurs devrait permettre

une utilisation optimale de cet équipement »souligne le directeur des sports. Le coûtglobal de cette réalisation s’élève à plus de700 000 €, financés par l’État, la Région,le Département et la Ville.

Samedi 9 octobre à 18h, la Ville et le Ten-nis-club cheminot arlésien inaugurerontles trois courts du stade des Cités. En-dommagés par l’inondation, ces courts enterre battue ont fait l’objet d’une réfectioncomplète pour un montant de 50 000 €.

La réouverture de la piscine Berthier celundi 18 octobre fait sans aucun doute

le bonheur des nageurs arlésiens…Pendant plus de dix mois cet équipementa manqué cruellement. Le service des

sports a cependant déployé tous ses ef-forts pour que les écoles conservent la ma-jorité de leurs créneaux, et les clubs 50 %de leur activité.

Depuis le 26 juillet les différents corps demétiers se sont succédé pour remettre enétat la piscine. Celle-ci avait subi de grosdégâts lors de l’inondation. Les travauxont porté essentiellement sur les machines(traitement de l’eau et chaufferie). Du côtédes vestiaires, les changements sont éga-lement importants : de nouvelles cabinesde déshabillage et des casiers à consignefermant à clé ont été installés.Il a fallu aussi refaire les peintures du rez-de-chaussée, les carrelages de la billeterieet du sas d’entrée. Le montant global deces réparations s’élève à 263300€.L’inauguration de ces travaux est prévuele jeudi 14 octobre à 18h.

Les 10km d’Arles

Dimanche 24 octobre, les rues d’Arless’offrent à tous les amateurs de course

à pied. Pour cette huitième édition, l’As-sociation des coureurs sur route arlésienspropose un parcours de 10 km en uneseule boucle. Le départ et l’arrivée se fe-ront sur le boulevard des Lices, devant laMaison de la vie associative. Le circuit em-prunte les voies du centre-ville (tour desArènes, boulevard Emile-Combes, rue du 4-septembre, place du Forum, place de laRépublique…), du quartier de la Roquetteet de Trinquetaille. Les courses pour les jeunes (4 groupes)commenceront à 9h tandis que les adultesseront sur la ligne de départ à 10h. Parmiles prix décernés, celui des entreprises,des établissements scolaires et du club leplus représenté. L’année dernière 480 cou-reurs s’étaient retrouvés à l’occasion decette manifestation avant tout convivialeet fraternelle, qui est d’ailleurs recom-mandée par la revue mensuelle « Jogginginternational »…Après les efforts de l’endurance, le récon-fort est prévu autour d’un repas (inscrip-tion avant le 19 octobre). Renseignements:04 90 98 39 38 / 04 66 87 28 79

Ressortez vos maillots !

■ Qui va à la piscine?En dehors des créneaux d’ouverture au public, lespiscines municipales (Rouget et Berthier) accueillenttoute l’année :- les scolaires (grandes sections de maternelle,

CP, CE1, CE2, collèges, lycées, université),- les associations (on en compte une vingtaine :

bébés nageurs, éveil aquatique, femmes en-ceintes, natation sportive, natation synchronisée,aquagym troisième âge, plongée, loisirs, triath-lon, institutions recevant des enfants porteursd’handicap…),

- les participants aux cours d’aquagym munici-paux (9 créneaux par semaine).

Service des piscines : 04 90 96 06 85

Des courts de tennis flambants neufs Les aficionados du revers et du coup droit peuvent se réjouir !Deux inaugurations sont prévues ce mois-ci.

Plus de 200000€ de travaux à la piscine Berthier

Départ des adultes à 10h

Des courts couverts attendus

Page 17: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

17

Début septembre Mathieun’a pas eu la même ren-trée que les autres

jeunes saliniers de son âge. Sila plupart ont rejoint un lycéede Port-Saint-Louis ou d’Arles,Mathieu Goncalvez, 16 ans en2004, a retrouvé après quel -ques jours de repos à Salin lecentre de formation du Racingclub de Lens (qui joue en pre-mière division).Sur les traces de Djibril Cisséet Gaël Givet (maintenant enéquipe de France), Mathieufait son apprentissage de foot-balleur professionnel. Une viede rêve, diront certains, qui acommencé à l’Entente sportivesalinière où le petit a montréde très bonnes dispositions.L’ACA le voulait mais sa ma-man, Netty, entendait bien le protéger d’un éloi-gnement trop rapide de son village natal.Collégien à Robert-Morel dans la classe amé-nagée pour les adeptes du ballon rond, le jeuneGoncalvez se fait encore remarquer. « Mon en-traîneur, Marc Canton m’encourageait : “tu es sé-rieux, si tu continues comme cela tu vas arriver àquelque chose”. J’avais la vitesse, la vivacité, je tra-vaillais tout le temps. » La maman est harceléed’offres alléchantes mais tient bon jusqu’à ceque Istres, alors en ligue, fasse craquer ses ré-sistances en 2001.

C’est alors une vie d’enfer pour le collégien de13 ans et sa mère. Le collège Morel, le bus jus-qu’à Salin, ne pas rater le bac, filer vers Istrespour l’entraînement puis le retour vers 21heures. Il faut encore prendre un repas et faireles devoirs. Mais Mathieu aime cette vie de pro-messe où chacun voit ce futur n° 10 (commeZidane) continuer de progresser.Les recruteurs de Nice, de l’OM, de Saint-Etienne, de Bordeaux, de Martigues, ne lâchent

pas le jeune salinier. Après bien des péripéties,le RC Lens se montre le plus rassurant et le plusdéterminé à respecter l’éducation et la crois-sance du jeune adolescent. Après une visite aucentre de formation, à 14 ans, Mathieu franchitle pas. «S’ils me veulent, maman, peut-être que jevais rester ici ». Ils signent le contrat de forma-tion de footballeur aspirant, tel que la fédéra-tion française de football l’a codifié dans sacharte. Tout en continuant ses études secon-daires, avec le bac en vue, la préformation com-mence, avec une existence réglée comme du pa-pier à musique entre l’internat, le lycée,l’entraînement et les matches tous les di-manches. « En août, il n’y a pas école, aussi c’est entraîne-ment le matin et l’après-midi à partir de 15h jus-qu’à 16h30-17h. Après on fait ce que l’on veut. Ondoit être au lit à 22 heures. » Mathieu n’aura pasles mêmes loisirs que les autres adolescents.Dans sa chambre à Salin, Mathieu a aligné sestrophées depuis ses premiers matches. Il y a déjàlongtemps.

Les trophées de Mathieu, n°10 sur le terrain

■ Devenir éducateursportif de footUne cession de formation au diplômed’éducateur « initiateur 1 » se dé-roulera du 11 au 15 octobre pro-chain et sera assurée par le Districtde Provence. Cette formation ouverteà tous, est organisée par la Ville avecle concours des clubs de footballd’Arles et de l’ADDAP (Associationdépartementale pour le développe-ment des actions de prévention).Cette formation diplomante estpayante.Les imprimés sont à retirer à la Di-rection des sports, stade FernandFournier, 04 90 49 36 85.

■ Sport automobileLa 12e course de côte d’Arles- Barbegal-Fontvieille a lieu les 16 et17 octobre. Organisée par l’Écuriedu Moulin à Fontvieille, sous l’égidede la FFSA, elle compte pour laCoupe de France des courses decôte.

■ AthlétismeRendez-vous les 30 et 31 octobreau stade Fournier pour le MémorialLouis-Brun organisé par le StadeOlympique Arlésien.

■ Salin

Le stade de Salin-de-Giraud est encours de réfection complète. Les tra-vaux pilotés par le service des sportscomprennent trois phases. Nivellement et remise aux cotes duterrain qui est naturellement enpente, avec remise aux cotes deshuit arroseurs pour qu’une fois lestravaux achevés, ils puissent arro-ser correctement.Ensuite, compactage du terrain suivide la pose de 950 tonnes de sablecalcaire d’une granulométrie de 0,2sur une épaisseur de 5 cm, et pourfinir il faut arroser, puis rouler sur leterrain jusqu’au durcissement dusable. Coût de l’ensemble: 33700€

■ BrèvesSalin-de-Giraud

Un Salinier émigré à Lens

■ Stéphanie à Athènes Quarante-quatre ans après les premiers Jeux paralym-piques qui se déroulèrent à Rome en 1960, 4000 ath-lètes venus de plus de 130 pays se sont retrouvés àAthènes du 17 au 28 septembre, pour concourir dans 18disciplines différentes.Parmi eux, Stéphanie Mariage, notre championne de ten-nis de table, médaille d’or à Sydney, remettait son titre enjeu.

Page 18: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

18 culture

Le Grand Arles

Le 1er mai de l’an 1611, Taxil Séon, en-trepreneur de maçonnerie, demande

qu’il soit procédé à la réception des ou-vrages réalisés et des dommages-intérêtspour le défaut de continuation des travauxentrepris. Quels travaux avait-on inter-rompus et pour quelle raison ?Il s’agissait en fait d’un projet titanesqueélaboré par le pouvoir local. Rien moinsque l’extension des fortifications de la ville.

Partant de la porte Agnel, la nouvelle mu-raille devait se prolonger jusqu’à Mouley-rès pour revenir en englobant tous lesmoulins à vent se trouvant dans les pa-rages, la Croisière, la chapelle de la Cha-rité, et faire la jonction avec les remparts

existants au niveau de notre esplanade desLices.L’affaire semblait sur des rails, lorsqu’unbeau matin, le premier consul, Jean deLuët de Murat de Nougaret, baron de Cal-visson, reçut un courrier du roi Henri IVle priant de se rendre sans retard à Parisen emportant avec lui les plans détaillésde son projet pharaonique. Après l’avoirexaminé, le bon roi Henri se serait écrié :« Ventre Saint-Gris, je ne veux pas que celase parachève. Je veux rendre Arles une grandeville de paix, non une bonne ville de guerre.»Ainsi prit fin ce grand chantier. Mais onpeut se demander quel serait aujourd’huile visage de la ville si cette vaste extensionavait été réalisée.

Au lendemain de la deuxième guerremondiale, certains se sont dits qu’à

l’avenir un tel conflit pourrait être évité sides villes étrangères nouaient des relationsd’amitiés, si leurs habitants apprenaient àse connaître. En France, Arles fut parmiles premières villes à se jumeler, d’abordavec York (États-Unis) en 1954, puis avecWisbech (Angleterre), Fulda (Allemagne),Verviers (Belgique), Vercelli (Italie), Pskov(Russie), Jerez de la Frontera (Espagne),Sagné (Mauritanie).En 2004, le club des jumelages –une desplus importantes associations d’Arles avecses 760 membres– fête ainsi ses cinquanteans en s’agrandissant avec un nouveau co-mité, Arles-Salin-Kalymnos. La charte liantArles à l’île grecque du Dodécanèse, serasignée à l’hôtel de ville, samedi 16 octobre.Les autres comités participeront à cette cé-rémonie solennelle. La charte est en effetle document (on peut les voir tous accro-chés au Club des jumelages) dans lequelles maires s’engagent mutuellement à dé-velopper les contacts et les échanges entreles deux villes. «Quand nous nous rendons

dans les villes jumelées, nous sommes reçuscomme des amis. Nous partageons la vie quo-tidienne des familles. Nous ne faisons pas dutourisme », explique Anne Rabet, prési-dente du Club des jumelages.Pour ces 50e (York) et 40e (Wisbech etFulda) anniversaires, les maires des villesjumelles sont invités et de fortes déléga-tions sont attendues de Kalymnos, de Wis-bech, de Pskov.Depuis septembre chaque comité orga-nise une semaine à thèmes avec confé-rences, concerts, spécialités culinaires, etc.,ceci jusqu’à la semaine américaine du 22au 28 novembre. En cette année d’ouver-ture de l’Europe à dix nouveaux membres,le Club des jumelages a invité les jeunesde six villes jumelles à Arles du 13 au 20octobre pour échanger sur nos « identités,nos ressemblances, nos diversités » avecles collégiens et lycéens de la commune.

Il y a 50 ans le premier jumelage

■ Les rendez-vous d’octobreAprès les Belges, les Anglais et les Italiens, les Grecssont à l’honneur du 11 au 17, les Espagnols du 18au 23 suivis par la semaine de la Mauritanie du 25au 31.• Le 11, ouverture de l’exposition «50 ans d’his-toire», à la chapelle Sainte-Anne.• Le 15, soirée d’amitié Arles/Salin/Kalymnos à Salin-de-Giraud.• Le 15, concert de la chorale du Kremlin de Pskov,à l’église Saint-Julien, à 21h.• Le 16, rencontre débat « les jeunes et l’Europe»amphithéâtre de l’Espace Van-Gogh, en présencedes maires, consuls et délégations. À 18 h, cérémonie en salle d’honneur pour la signature de la charte avec Kalymnos.

Semaine de la Belgique mi-septembre

Page 19: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

19

Cela fait dix ans maintenant que Ma-rielle Nordmann, Claude Pagès etSylviane Lange ont le toupet de

vouloir faire aimer cet instrument mé-connu – et même porteur d’une image unpeu désuète – aux Arlésiens. Opera, leur association culturelle, offreaussi la possibilité, unique au monde à cejour, à de jeunes harpistes issus du conser-vatoire et des écoles de musique, et auxinstrumentistes professionnels ou confir-més, de jouer devant des auditoires quine leur sont pas acquis d’avance et qu’ilfaut conquérir dans le hall de l’hôtel deville, dans une église ou à la gare SNCFpar exemple.Dix ans déjà que Opera s’accroche à uneconviction : chacun a le droit d’écouter labelle musique avec une exigence de qua-lité identique à celle que réclament ceuxqui payent cher une place de concert.

Écouter sans réserverIl faut commencer par démythifier leslieux « sacrés » où il serait de bon aloi devenir écouter une musique réservée àl’élite. L’équipe d’Opera se fait fort de s’as-socier avec le plus possible d’opérateursculturels sur Arles pour que la harpe clas-

sique, jazz, celtique, d’Amérique latine ré-sonne partout. Il y a donc des concertsgratuits à la chapelle du Méjan comme auThéâtre d’Arles ou à la primatiale Saint-Trophime où Marielle Nordmann se pro-duira lundi 25 octobre à 12 heures.On pourra avec facilité écouter les plusgrands interprètes ou de jeunes harpistesvenus de toute l’Europe en allant faire sescourses, en se rendant à l’hôtel de ville,dans les crèches et les maisons de retraiteou à l’office de tourisme.Opera revendique un festival internatio-nal pour les Arlésiens, pas organisé pourséduire des touristes triés sur le volet etau portefeuille bien garni. Excepté quatreconcerts payants en soirée, tous les autresconcerts et animations musicales – unecinquantaine – sont gratuits. Combattre la citadelle de la musique clas-sique, Opera le fait encore en situant sonfestival dans un mélange volontaire desgenres. Certes les plus grand(e)s harpistesclassiques qui sont venus au festival de-puis 1995 seront présents, mais au milieude harpes celtiques, de formations jazz,de musiciens de kora et même d’un ins-trument étrange le Bao-Pao, harpe élec-tronique à laser conçue pour les handica-pés. Pour autant la grande harpe classiquereste la référence pour les prouesses qu’elle

seule permet, et ses adeptes y trouverontleur compte. Mais elle ne paraîtra plus in-accessible.La classe de harpe de l’école de musiqued’Arles avec Alice Borrel comme profes-seur ouvre les Journées de la harpe dansla salle des pas perdus de l’hôtel de villele 23 octobre à 14h30.

Vous trouverez les principaux rendez-vousdans le bloc-notes pages 22-23 et dans leprogramme complet de l’association Opera.Pour tout renseignement : 04 90 93 37 07ou www.festival-harpe.com

Les 10es Journées de la harpe

La harpe dans son écrinSi nous n’étions pas à Arles, nous pourrions rêver de faire des concerts gratuits dans une palette de sites prestigieux.Pendant quatre jours, du 23 au 26 octobre, dans tous les coins de la ville, les harpistes vont faire vibrer leursinstruments, pour notre plus grand plaisir.

Marielle Nordmann

Concert dans le hall de l’hôtel de ville

Emmanuel Ceysson, de l’orchestre philharmonique de Paris

Page 20: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

culture 20

À l’affiche Riche programmation de spectacles et concerts au Théâtrede la Calade et à la chapelle du Méjan pour la saison 2004-2005.

Plus de vingt concerts, des lectures, desexpositions jalonnent la saison 2004-2005avec de très jeunes talents et des artisteshabitués des quais du Méjan.Le vendredi 15 octobre, le quatuor anglais« Lindsay » donnera un de ses derniersconcerts puisque le groupe se sépare aprèsvingt ans de carrière. L’occasion de lesécouter une dernière fois autour deHaydn, Schubert et Beethoven.

Priorité aux jeunes dimanche 17 octobreen matinée avec le quatuor «Voce», com-posé de quatre jeunes prix du Conserva-toire de Paris pour un programme Men-delssohn, Haydn.

Dans le courant de la saison, nous re-trouverons au piano Jean-François Heisser,directeur artistique de la programmation,ainsi que Jean-Louis Steuerman. A re-marquer en novembre un concert de vio-loncelles en formation de un à sept sousla direction de François Salque (du qua-tuor Ysaye), en janvier une semaine consa-crée à Mozart, précédée d’une lecture deses lettres, en février la première appari-tion au Méjan de la jeune pianiste ElenaRozanova qui mène déjà une carrière in-ternationale. En mars, pendant la Semainesainte, la chapelle vibrera aux accentsd’une première mondiale avec l’interpré-tation du Stabat Mater de Boccherini en

version quintet et trois voix. Poursuitedes bonheurs musicaux avec les neuf mu-siciens (cordes et voix) de la Nonetttetchèque en avril, la semaine du jazz enmai et la clôture de la saison le 6 juin (at-tention c’est un lundi) avec la tournée eu-ropéenne du prestigieux orchestre améri-cain de la ville de Malboro dans leNew-Jersey, qui donnera cinq concertsseulement en France !

Théâtre de la Calade, Grenier à sel,quai de la Roquette, tél. 04 90 93 05 23Association du Méjan, tél. 04 90 49 56 78

Le Grenier à sel programme six pièces dethéâtre, un opéra marionnettes, cinq soi-rées de jazz, des lectures, les ateliers dugrenier, pour une trentaine de soirées autotal. Citons dans le désordre les lecturesautour de Poidebard, Louis Winsberg Trio,

une co-production avec le théâtre duChêne noir de Mireille d’après FrédéricMistral, l’évocation de Porgy and Bess deGershwin, les contes d’Offmann d’Offen-bach, la création 21, rue Blanche… et lereprise de la Peau d’Elisa.

Le programme détaillé et les abonnementssont disponibles dès maintenant authéâtre, ou sur le site internetwww.theatredelacalade.org

Journal d’un voyageurpendant la guerre… de 1870Sollicités par le Centre d’informationDroits des femmes (CIDF) d’Arles qui fêteses 20 ans, Henry Moati et son équipe ontchoisi de programmer les 14 et 15 octobreun texte inédit de George Sand. Cettepionnière qui a durablement marqué sontemps reste une référence pour de nom-breuses féministes. On fête cette année le200e anniversaire de sa naissance.

Entre le 15 septembre 1870 et le 10 fé-vrier 1871, George Sand, se déplace entrele Berry et le Limousin, nous parle de cequ’elle voit, au jour le jour, de ce qu’elleressent, de ce qu’elle lit dans les journaux.Nous découvrons une femme souventconsternée par le malheur et la bêtise deshommes. Elle nous livre ses espérances enun avenir meilleur pour les plus humbles,toute une philosophie du quotidien éla-borée avec patience et humanisme.

Théâtre de la Calade

Chapelle du Méjan

Maryvonne Schiltz jouera « Journal d’unvoyageur pendant la guerre» les 14 et 15 octobre à

20h30 au théâtre de la Calade

Le quatuor “Lindsay”, le 15 octobre à 20h30

Le quatuor “Voce”, le 17 octobre à 11h

Page 21: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

21 enfants

MathéLes cent mille briquesde Jean-Louis Viot, éditionsCasterman

Jérémy a seize ans. Comme il habite enface de la prison et a beaucoup de tempslibre, il devient le correspondant d’unprisonnier de son âge. Ils s’écrivent. Lejour où Ben doit sortir, Jérémy a trèspeur de le rencontrer. Il n’a jamais osé luidire qu’il était dans un fauteuil roulant…Deux mondes si différents serencontreront-ils ?À partir de 11 ans.

MoniqueRodéo à Ascou de MichèleBayar, illustrations de MarinaRouzé, éditions MagnardLudo est dans un fauteuilroulant. Son oncle qui bricolea réussi à lui fabriquer unfauteuil avec les deux rouesindépendantes, un «2x2» et

Ludo rêve de Far-West. Il s’entraîne aulasso, ce qui lui permettra de sauver unbébé de la noyade sous les yeux

admiratifs de son copain. Ildeviendra un héros.À partir de 7 ans.Mon drôle de petit frère deElizabeth Laird, éditionsGallimardAnna est la grande sœur d’unpetit garçon gravementhandicapé. Après beaucoup

de souffrance, elle parvient à aider, grâceà son expérience, une maman et sa petitefille handicapée.À partir de 12 ans.

MaguyJe redessinerai le ciel bleu dans tesyeux de Claire Mazard, éditions MagnardDepuis l’accident de voiture où sa mère atrouvé la mort, Franck est paralysé desquatre membres. Son père l’amène auQuébec dans un institut où l’on dressedes singes capucins pour aider les grands

handicapés. Chaque animalcomprend 50 ordres simplesdonnés par son maître, pourapporter à manger, boire,allumer la télé, changer dechaîne, etc. Peu à peu, Franckretrouve une certaineautonomie et l’envie de vivre.

C’est une histoire vraie. L’institut LucieBruno existe à Montréal depuis 1985.À partir de 10 ans.

MartineUn été au bord dufleuve de Melvin Burgess,éditions GallimardAngleterre, 1930, Aprilet Tony, deuxadolescents que toutoppose, vivent un étéinoubliable dans un villaged’Angleterre. April, jeunesauvageonne sourde est considéréecomme l’idiote du village à cause deson handicap. Elle subit les violencesdes garçons de son âge et se réfugiesouvent sur une île pour surmonter sespeurs. Grâce à Tony et sa mère, issus d’unmilieu aisé, April apprendra les bonnesmanières, la lecture et l’écriture. Entre lesdeux adolescents, un amour naîtra au fildes jours permettant à April d’entrevoirun avenir meilleur.À partir de 12 ans.

Fatima Qu’est-ce qu’il a ? Le handicap deVanessa Rubio, éditions Autrement,illustrations de Nathalie FortierUn documentaire complet pour aborderle handicap sous toutes ses formes. Unecourte histoire, des fiches questions-réponses et des infos législatives,historiques et littéraires. L’accent est missur l’intégration de la personnehandicapée : à l’école, au travail et dans lasociété, et les problèmes sont posés enterme de bonheur, épanouissement, rejetou exclusion. Un ouvrage ouvert sur le

handicap et latolérance. Il comprend aussiun lexique, l’alphabet en braille et uncarnet d’adresses conséquent. Pour tous à partir de 12 ans.

DanièleLe jour où j’ai raté le bus de Jean-LucLuciani, éditions Rageot, illustrations d’OlivierBlazyLa vie de Benjamin est bien réglée entresa famille, sa maison et l’institut qu’ilfréquente. Le jour où il se trompe de bus,tout se détraque. «Oh, oh !» faitBenjamin, perplexe, et il commence àerrer dans la belle ville de Marseille.Benjamin est si sympathique avec son air

rêveur que les passants l’aidentvolontiers. Il finit par croiser unde ses professeurs qui lereconnaît et le raccompagnechez lui. «C’est bon de rentrerchez soi, et j’ai rencontrétellement de gens gentils »Finalement, lui aussi a semé dusoleil chez tous

ceux qu’il a croisés.Pour les 10-11 ans.

Marie-HélèneLa deuxièmenaissance de KeitaTelli de Jean-FrançoisChabas, éditionsCastermanA 31 ans, Keita est un boxeur renommé.On lui propose d’aller s’entraîner un anaux USA. Mais il perd une jambe dans unaccident stupide. La rage au cœur, il doitabandonner sa carrière de boxeur. Il seraaidé dans l’apprentissage de sa nouvellevie par son jeune frère dont il s’esttoujours occupé, et un vieux gitan qui luiexpliquera qu’on est souvent plus infirmedans sa tête que dans son corps. Grâce àune prothèse et beaucoup de volonté,Keita deviendra prof de boxe dans la salleoù il s’entraînait.À partir de 11 ans.

Qu’est-ce

Qu’il a???

La médiathèque accueille au mois d’octobre «Sciences en Fête» avec une exposition intitulée«Arts, science et handicap». Ce mois-ci les bibliothécaires te présentent des histoires souvent

tragiques mais pleines de vie, d’enfants ou d’adolescents handicapés physiques et de leurentourage. De quelle façon les regardes-tu ? Comment eux te voient-ils ?

Un regard qui peut changer à la lecture d’un de ces ouvrages

Page 22: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

Théâtre d’Arles

Cirque hors-piste

> Ex madame V., compagnie leNadir. Flûte, violoncelle, percussions etchant accompagnent trois acrobatessur corde, mardi 12 octobre à20h30.

> La cour des choses, compagnieles Apostrophés. Trois loustics n’enratent pas une pour détourner lesobjets du quotidien de leur nobletâche : un pur moment de magie et dedrôlerie, jeudi 14 et samedi 16octobre à 20h30. (hors les murs)> Le jardin, comme tous les clowns,didier André et Jean-Paul Lefeuvresont tout à la fois : comédiens,jongleurs, acrobates… vendredi 15octobre à 20h30.> Improvisation jonglée, de MartinSchwietzke. Une rencontre inéditeentre deux musiciens et quatrejongleurs, dimanche 17 octobre à17h.> Bougez pas bouger, mise enscène Sébastien Lalanne, KeisukeKanai, Sébastien Dault, Compagnie OkiHaiku Dane Martin Schwietzke. Unerencontre inédite entre deux musicienset quatre jongleurs, mardi 19 octobreà 20h30.

Danse> Paris-Alger… Suite, chorégraphieNacera Belaza. En partenariat avec

Église Saint-Julien> Chorale du Kremlin de Pskov, le 15 octobre à 21h

bloc notes 22

■ Musique

Chapelle du Méjan

Soirées et matinées musicales > Quatuor Lindsay, Peter Cropper(violon), Ronald Birks (violon), RobinIreland (alto), Bernard Gregor-Smith(violoncelle) : Haydn, Schubert,Beethoven, vendredi 15 octobre à20h30.> Quatuor Voce, Sarah Dayan(violon), Cécile Roubin (violon), SophieGroseil (alto), Antoine Pierlot(violoncelle) : Mendelssohn, Haydn,Webern, dimanche 17 octobre à11h. Rens. : 04 90 49 56 78

Cargo de Nuit

> Semilla Negra (latino électrique),samedi 2 octobre à 22h(10/8/6,5€).> P!ERRE (chanson pop), vendredi 8octobre à 22h (12/10/8€).> The Film + Cresus (rock indé),samedi 9 octobre à 22h (12/10/8€).> Kingston Ladies + Justin Hinds(reggae), jeudi 14 octobre à 21h(15/12/10€).

> David Lafore cinq têtes(chanson), vendredi 15 octobre à22h (10/8/6,5€). > Freedom for King Kong (fusion),samedi 23 octobre à 22h(10/8/6,5€). > Fillet of Soul (jazz electro), jeudi28 octobre à 21h (15/12/10€).> Travers & Appice + The Lizards(rock 70’s), vendredi 29 octobre à21h (18/15/12€).> Sugarman 3 & Lee Fields (soulfunk), samedi 30 octobre à 22h(12/10/8€).Renseignements : 04 90 49 55 99

Dansem. Avec une énergieincandescente et lumineuse, NaceraBelaza et sa sœur Dalila disent latristesse et l’espérance d’un paysdéchiré, l’Algérie, vendredi 8 octobre à20h30.Renseignements, réservations : 04 90 52 51 51

Théâtre de la Calade

> Journal d’un voyageur pendantla guerre, de George Sand, mise enscène Patrick Coulais, jeudi 14 etvendredi 15 octobre à 20h30.Renseignements/Réservations :04 90 93 05 23

■ Musées

Museon Arlaten

> Chants sacrés en MéditerranéeConcert-dialogue avec CarolineZaidline, chanteuse, dimanche3 octobre à 16h.> L’ethnographie au coin de la rueVisite du quartier de la Roquette,samedi 9 octobre à 15h.> Fête de la scienceConversation avec… GuillaumeLebaudy, ethnologue, mercredi13 octobre à 17h.> Journées des métiers d’artFabrique en famille : les plus de 8 anset leurs parents sont réunis autour deCatherine Braun, restauratrice, pourpratiquer la peinture et la dorure à lafeuille sur verre, samedi 16 etdimanche 17 octobre de 13h à18h.> aMuseon nousMonstres siffleurs : atelier pour les6/12 ans avec Marie Picard,céramiste, mercredi 20 octobre à14h30.> Apéroconte de l’automneSoulomi rouge : des extraits d’œuvreslittéraires de Frédéric Mistral et de sescontemporains lus et mis en scène parles comédiens du Théâtre du Maquis,vendredi 22 octobre à 18h30.> Les journées de la harpeConcert-dialogue avec Christine Icart,harpiste et Françoise Masset, soprano,dimanche 24 octobre à 18h.Participations gratuites /Renseignements et inscriptions :04 90 93 58 11.

> Samedi 23 à 16h au cloîtreSaint-Trophime, 18h Triskell àl’église Saint-Julien, 21h BudapestStrings Orchestra et MarielleNordmann à la Chapelle du Méjan. > Dimanche 24 à 10 h Chapelle duMéjan, 12h, Anneleen LenaertsChapelle de la Charité, 16h, cloîtreSaint-Trophime, 18h, Christine Icardet Françoise Masset Chapelle duMéjan, 19h, Nathalie Chatelain etMichel Tirabosco à l’église Saint-Césaire, 21h, Illico au Théâtred’Arles.> Lundi 25, 12h Marielle Nordmannà Saint-Trophime, 16h, cloître Saint-Trophime, 18h, Chapelle du Méjan,21h, théâtre d’Arles.

> Mardi 26, 12h, Doudou Cissoko,Chapelle de la Charité, 16h, cloîtreSaint-Trophime, 18h, Park StickneyThéâtre d’Arles, 21h, Cabaretmusical, Chapelle du Méjan «Rêve-party de Marielle Nordmann».Entrée libre à tous les concerts saufà 21heures. Rens. : 04 90 93 37 07www.festival-harpe.com

Concerts, animations partout en ville et dans les villages,

■ Journées de la harpe du 23 au 26 octobre

■ Théâtre - spectacle vivant

Sara la Noire, légende gitaneLa nouvelle comédie musicale miseen scène et texte de Chico Bouchikhiet Henri Talau, sera présentée auPatio de Camargue les 9 et 23octobre à 20heures (dîner-spectacle).Renseignements MosaïquesGitanes : 04 90 96 98 18

Page 23: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

23

Musée Réattu

> Miracle : Jean-Charles BlaisExposition construite sur unenchaînement d’images, les « dessinsanimés » qui se répondent sur le modede l’apparition… Jusqu’au10 octobre.> Rendez-vous avec… Jean-Charles Blais qui parlera de sesœuvres récentes et du dispositif conçupour le Grand-Prieuré, jeudi7 octobre à 18h.> Jacques Réattu, un rêved’artiste Présentation des nouveauxespaces consacrés à l’œuvre et à lacollection du peintre : inauguration le1er octobre à 18h30, visitecommentée le 2 octobre à 15h.Renseignements : 04 90 49 37 58

Musée de l’Arleset de la Provence Antiques

> Une aventure archéologiqueAntoine Poidebard (1878-1955)Cette exposition met en scène unfonds photographique exceptionnel quinous ramène au temps d’AntoinePoidebard, insatiable explorateur etpère fondateur de l’archéologieaérienne… Jusqu’au 28 novembre.

> Fête de la science • Du lit du Rhône aux laboratoires dumusée : le traitement des donnéesd’une fouille sous-marine, mercredi13 octobre à 14h.• Projection des films Parcoursd’amphores et L’Amphore et le potier,vendredi 15 octobre à 18h.• L’aventure de l’archéologie sous-marine, samedi 16 octobre à partirde 12h et dimanche 17 octobre, àpartir de 14h30.> Autour de l’exposition• Envers du décor : la génèse d’uneexposition temporaire, vendredi 22octobre à 14h30.• Conférence « La Provence vue duciel » par Bernard Simon, ingénieur derecherche au CNRS, spécialiste dutraitement numérique d’images et degéomatique, jeudi 28 octobre à18h30.

• Stage photographique, pour lesjeunes à partir de 12 ans, mardi 26 etmercredi 27 octobre.• Ateliers photographiques, samedi23, lundi 25 et mercredi 27 octobre.> Sorties archéologiquesGuidées par des spécialistes, cespromenades ouvrent les portes d’unpatrimoine généralement inaccessibleet peu compréhensible : La villeantique de Glanum, le 2 octobre,l’Arelate souterraine, le 6 octobre, lefort Saint-Jean et le DRASSM, le13 octobre.> Les déjeuners au musée• Hilaire et Géminus : deux figuresd’évêques des premiers chrétiens,jeudi 7 octobre à partir de 12h15.• Antoine Poidebard, un « père » del’archéologie sous-marine, samedi 16octobre à partir de 12h15.> Atelier pour les 4/6 ansLe vêtement ou comment s’habillait-on à l’époque romaine? mercredi 6octobre à 15h.Renseignements / inscriptionsau 04 90 18 89 08.

■ Expositions

> Les artistes contemporainsrendent hommage à Van Gogh Parmi les artistes exposés : Di Rosa,Viallat, César, Clergue, Cocteau,Dieuzaide… Fondation Van-Gogh,jusqu’au 31 octobre.Renseignements 04 90 93 08 08

> Guerri «Travaux récents»Sculpture, linogravure, compositiond’empreintes…Cargo de Nuit, du 7 octobre au18 décembre.

> CI-TERExposition consacrée à l’histoired’Arles, son patrimoine, la vieéconomique, les associations,l’habitat, les projets urbains…Chapelle des Trinitaires, jusqu’au 1er

février 2005.

■ Médiathèque

> Exposition, «Quand la sciencese livre : abécédaire du patrimoinescientifique », du 18 septembre au9 octobre.> «Art, science et handicap», lamédiathèque organise une série demanifestations autour de ce thème :ateliers musicaux, exposition,conférences, projections…, du12 octobre au 6 novembre.> Fête de la science, conférence-débats sur le thème sciences etnouvelles technologies mises auservice du handicap, vendredi15 octobre de 15h à 18h.> Fête du cinéma d’animation,participation de la vidéothèque à cetteopération nationale avec des projections,du 20 au 23 octobre de 14h à 18h.> « le Bao-Pao : une harpe à jouerpour tous », conférence samedi 23octobre à 16h.Renseignements : 04 90 49 39 39

■ Arts visuels, cinéma

> Art Court Vidéo

Festival d’Arts Visuels organisé du 21au 23 octobre au Théâtre d’Arles.Trois soirées de projections autour ducourt-métrage, du film d’animation, dela vidéo et du clip-vidéo.Renseignements/Réservationsau 04 90 52 51 51.

> Ciné-club L’association «De film en aiguille »propose une séance de ciné-club :Easy Rider (1969) de Dennis Hopper,avec Peter Fonda…, jeudi 7 octobreà 20h30 au Méjan.

■ Sports et Loisirs■ Samedi 9 octobre> FootballACA/Cassis Carnoux (CFA 2),stade Fournier à 18h.> Volley-ballVBA/Aix-en-Provence (pré-nationale seniormasculin), gymnase Fournier à 20h.■ Dimanche 10 octobre> Hand-ballHBCA/Sorgues (excellence masculin),HBCA/Monteux (pré-nationale filles),gymnase Brun à 14h30 et 16h30.

> Tennis de tableTTCA, championnat régional,complexe Louis-Brun de 8h à 14h.■ Samedi 16 octobre> Basket-ballBCA/BC Tarasconnais (seniors),gymnase pôle sportif à 20h.■ Dimanche 17 octobre> Volley-ballVBA/Toulouse (Nationale 2),gymnase F.-Fournier à 15h.■ Dimanche 24 octobre> 10 km d’ArlesACRA. Départ devant la Maison de lavie associative à partir de 9h.> FootballFénix Club/AS Medeenstade Mailhan à 15h.> Hand-ballHBCA/Plan de Cuques (pré-nationalefilles),HBCA/Châteaurenard (excellencemasculin),gymnase Louis-Brun à 14h30 et16h30.■ Samedi 16 octobre> Basket-ballBCA/Club Sport Pertuis (seniors),gymnase pôle sportif à 20h.■ Samedi 30et dimanche 31 octobre> AthlétismeSOA, Mémorial Louis-Brun.

■ Tauromachie

> Festival TaurinHommage à Cyril ColombeauArènes d’Arles, dimanche 17 octobreà 15 h. Réservations au bar LeTambourin : 04 90 96 48 39.

■ Dans les quartiers et villages

> Journées de la harpeSamedi 23 à 18 h Ensemble KhaPs àl’église de Gageron.Dimanche 24 à 18h, EnsembleKhaPs à l’église de Moulès, à 18hDuo Clemente, salle polyvalente duSambuc. Entrée libreRenseignements : 04 90 93 37 07www.festival-harpe.com

Page 24: L OCTOBRE 2004 • N° 85 sa INFORMATIONS MUNICIPALES www

portrait

Quand il revient de captivité à 31ans – après cinq ans passés dansun stalag, une poudrerie, puis

chez MAN à Nuremberg où les Allemandsconstruisaient alors leurs panzers– le bri-gadier maréchal Espoullier a le droit d’em-ployer un prisonnier allemand pour l’ai-der au redémarrage de son affaire.«Je savais ce que c’était. Ici il était un peu dela famille ». Le prisonnier, Franz Gerigk,devient un ami. Ils partageaient l’amourde la belle musique. Peu d’Arlésiens peu-vent se vanter comme Claudius Espoul-lier d’avoir assisté deux fois au festival deBayreuth, le temple de Richard Wagner.Le Trinquetaillais y a entendu Les MaîtresChanteurs et Le Vaisseau fantôme. « Je mesouviens d’une salle extraordinaire. Leshommes en noir, les femmes en robe de soi-rée. À l’entracte qui durait une heure et de-mie, on soulevait le toit pour aérer. Quandc’était l’heure de rejoindre sa place, des mu-siciens se présentaient au balcon et sonnaientle rappel en trompette».Franz est mort l’an dernier. Claudius sesouvient de ses virées près de Berlin où ilallait lui rendre visite, et lorsque Franzlassé de la bière venait chez Claudius goû-ter le pastis et le vin d’Aigues-Mortes.

Claudius a toujours joué de la trompette.À 90 ans, il souffle encore dans une basseavec d’autres musiciens à Saint-Rémy-de-Provence. Quand il est entré au conser-vatoire (quatre ans de solfège !), les mu-

siciens à Arles, il y en avait partout. Desorchestres, des harmonies jouaient authéâtre, au kiosque à musique, du côté desharas, à Saint-Trophime, en toutes occa-sions. Ils interprétaient des chansons, del’opérette, des marches, surtout «de la mu-sique légère ». Claudius a joué aux Nou-velles Galeries où les dames avaient cou-tume de boire le thé.

« Le dimanche matin, le curé nous deman-dait de jouer pendant la messe, et l’après-midion faisait du jazz pour les danseurs à la fêtede l’école laïque. À cette époque, ils ne s’ai-maient pas trop ». Un jour le trompettiste

joue devant le nonce apostolique quise rend aux Saintes-Maries-de-la-mer. Claudius a fait partie de l’or-

chestre du théâtre et du philharmoniqued’Arles, célèbre société qu’il a fini par

diriger.

« À l’école de musique d’Arles (dont lesiège se trouvait à la maison Pablo-Ne-

ruda) on apprenait le violon, le piano,la guitare, la batterie, l’accordéon, la

flûte à bec, la flûte traversière, la clarinette,la trompette, le trombone». Directeur pen-dant la municipalité de Jacques Perrot, ilcompte qu’il y eut jusqu’à 600 élèves. Pourtant son métier c’était maréchal- ferrant, comme son père qui tenait la forgeà l’entrée du pont de Trinquetaille et en-seignait la maréchalerie au lycée Pasquet.Quand Claudius part au régiment d’ar-tillerie de montagne de Nice, on le re-marque et il est envoyé en stage à Saumur,la célèbre école de cavalerie… et de ma-réchalerie. En 1939, l’armée lui fait escorter des ca-nons vers le front au nord, tirés par desmulets. « Il fallait un temps fou pour dé-charger, monter les canons. On tirait unepaire de coups puis il fallait à nouveau les dé-monter, les recharger et les transporter deuxkilomètres plus loin... Pendant ce temps, lesAllemands filaient avec leurs camions et lestanks». Deux époques se croisaient en cedébut de guerre. Fait prisonnier à Carrepuis (Somme), ilrejoindra son stalag à pied à Felden, prèsde Nuremberg. Cinq ans plus tard, dansNuremberg bombardée par les alliés, Clau-dius traverse l’Allemagne vaincue à vélo,puis la France en wagon à bestiaux. Enmai 1945, il retrouvait les siens à Trin-quetaille et reprenait son métier. «On fer-rait surtout des chevaux de ferme, comme lepostier breton qui s’accommode bien à la Ca-margue.» Avant guerre Claudius et son père allaientdans les fermes à vélo avec leurs outils,« on était au travail à 5 heures du matin ».Dans les années 50 la voiture s’impose pe-tit à petit. Les chevaux disparaissent desdomaines viticoles. Claudius aura cognélongtemps l’enclume. Certains à Trinque-taille se souviennent du martèlement danssa forge. «J’ai dû arrêter à 63 ans (deux ansde bonus comme prisonnier de guerre), maisj’ai rendu service jusqu’à 75 ans».

Ce qui ferait plaisir à Claudius Espoullier,c’est qu’on l’aide à se rendre aux concertsdes Journées de la harpe. Le comité d’in-térêt de quartier de Trinquetaille prépareune fête en son honneur le 23 octobre.

Claudius Espoulliermaréchal-ferrant musicien

24

“Le dimanche matin, le curénous demandait de jouer

pendant la messe,et l’après-midi on faisait

du jazz pour les danseursà la fête de l’école laïque”

Portrait de Claudius peint par Mme Dufournet en 1975