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Le mot du directeur Sommaire 01 Le mot du directeur Départ de Magali 02 La racine du radis Gérez-vous votre matière organique? 03 Éleveurs sous gestion solide des fumiers, 2013= caractérisation Retour sur le RAP 04 Traitement des mauvaises herbes vivaces et bisannuelles en fin de saison Babillard ISSN: 1488-7266 COGENOR Lanaudière 110, rue Beaudry Nord, Joliette (Québec) J6E 6A5 Tél.: 450 753-7486 ou 1-800-363-1726 Télécopieur: 450 759-7610 Courriel: [email protected] Avec L’Épandeur, on répand les nouvelles Volume 18, Numéro 34 - Septembre 2012 Réalisation des projets : effectivement dans ce volet, la relation avec les consultants est devenue basée sur le bien livrable et le dû du consultant n’est versé qu’une fois que COGENOR encaisse l’argent. Il faut aussi noter qu’aucun privilège n’est consenti aux consultants (bureau, téléphone, poste informatique et espace de travail). Démarches auprès du MAPAQ pour récupération des pertes occasionnées par les décisions du MAPAQ : en effet COGENOR a fait plusieurs démarches individuellement ou en collaboration avec les autres clubs de la région afin de récupérer les 100 $ par PAA que le MAPAQ a décidé d’enlever à la dernière minute, mais en vain et aucun signe positif du MAPAQ. D’autres démarches sont entreprises dans le but de remettre les finances de COGENOR sur de bonnes voies. En effet, les résultats au 31 août montrent que la santé des finances s’améliore et que la pente de redressement, même si elle est abrupte, est possible avec le déploiement de tous les efforts des intervenants, Oussama Benslimane, agronome Départ de Magali Parent Voici déjà huit mois que le conseil d’administration, l’équipe des conseillers de COGENOR et la nouvelle direction ont entrepris de relever un défi important afin d’assurer la continuité des services de COGENOR. Les quatre résolutions prises en début de saison ont été poursuivies : Optimiser l’espace occupé par les conseillers : suite à des négociations avec la FUPAL et un suivi rigoureux des espaces loués, cette saison COGENOR va être capable de réduire la valeur de loyer de 25 %. Optimiser le temps des conseillers : Après un début de saison trop chargé par les tâches habituelles, suivi de la dernière saison, plan de culture et de fertilisation, bilan de phosphore et le PAA, on a entamé actuellement un exercice de redistribution des clients en particulier ceux de la conseillère qui a quitté COGENOR. Cette redistribution va faire en sorte d’augmenter les heures facturées par conseiller et ainsi améliorer la santé financière de COGENOR. Après 14 années comme conseillère auprès des membres de COGENOR, Magali est prête à relever de nouveaux défis. C’est donc avec le cœur gros que nous écrivons ces quelques lignes pour vous annoncer son départ. Son dynamisme, sa franchise et sa joie de vivre font de Magali une collègue exceptionnelle. Son fouillis organisé et sa capacité à déléguer ses bonnes idées manqueront surement à l’équipe! Par chance, elle restera active auprès du club conseil en tant que membre agricole et vous la verrez peut-être se promener dans votre région avec quelques poches de semences à vendre! Nous lui souhaitons une très belle réussite dans ses nouveaux projets et défis. L’équipe de COGENOR conseil d’administration, conseillers, parte- naires et direction. Je tiens à remercier l’ensemble des intervenants qui ont aidé COGENOR à reprendre un bon souffle. La mission n’est pas encore terminée, il reste beaucoup de chemin à parcourir pour redresser définitivement les finances et renouer avec la stabilité et l’équilibre financier. Cependant une date nous don- ne beaucoup d’incertitudes et de stress, c’est le 31 mars 2013 qui correspond à la date de renouvellement de l’entente cadre dans le financement des clubs. En attendant cette date et les nouveautés d’administration qu’elle va apporter, je vous souhaite une bonne récolte et une continuité fructueuse.

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Le mot du directeur Sommaire

01 Le mot du directeur Départ de Magali

02 La racine du radis Gérez-vous votre matière

organique?

03 Éleveurs sous gestion solide des

fumiers, 2013= caractérisation Retour sur le RAP

04

Traitement des mauvaises herbes vivaces et bisannuelles en fin de saison

Babillard

ISSN: 1488-7266

COGENOR Lanaudière 110, rue Beaudry Nord, Joliette (Québec) J6E 6A5 Tél.: 450 753-7486 ou 1-800-363-1726 Télécopieur: 450 759-7610 Courriel: [email protected]

Avec L’Épandeur, on répand les nouvelles Volume 18, Numéro 34 - Septembre 2012

Réalisation des projets : effectivement dans ce volet, la relation avec les consultants est devenue basée sur le bien livrable et le dû du consultant n’est versé qu’une fois que COGENOR encaisse l’argent. Il faut aussi noter qu’aucun privilège n’est consenti aux consultants (bureau, téléphone, poste informatique et espace de travail).

Démarches auprès du MAPAQ pour récupération des pertes occasionnées par les décisions du MAPAQ : en effet COGENOR a fait plusieurs démarches individuellement ou en collaboration avec les autres clubs de la région afin de récupérer les 100 $ par PAA que le MAPAQ a décidé d’enlever à la dernière minute, mais en vain et aucun signe positif du MAPAQ.

D’autres démarches sont entreprises dans le but de remettre les finances de COGENOR sur de bonnes voies. En effet, les résultats au 31 août montrent que la santé des finances s’améliore et que la pente de redressement, même si elle est abrupte, est possible avec le déploiement de tous les efforts des intervenants,

Oussama Benslimane, agronome

Départ de Magali Parent

Voici déjà huit mois que le conseil d’administration, l’équipe des conseillers de COGENOR et la nouvelle direction ont entrepris de relever un défi important afin d’assurer la continuité des services de COGENOR. Les quatre résolutions prises en début de saison ont été poursuivies :

Optimiser l’espace occupé par les conseillers : suite à des négociations avec la FUPAL et un suivi rigoureux des espaces loués, cette saison COGENOR va être capable de réduire la valeur de loyer de 25 %.

Optimiser le temps des conseillers : Après un début de saison trop chargé par les tâches habituelles, suivi de la dernière saison, plan de culture et de fertilisation, bilan de phosphore et le PAA, on a entamé actuellement un exercice de redistribution des clients en particulier ceux de la conseillère qui a quitté COGENOR. Cette redistribution va faire en sorte d’augmenter les heures facturées par conseiller et ainsi améliorer la santé financière de COGENOR.

Après 14 années comme conseillère auprès des membres de COGENOR, Magali est prête à relever de nouveaux défis. C’est donc avec le cœur gros que nous écrivons ces quelques lignes pour vous annoncer son départ.

Son dynamisme, sa franchise et sa joie de vivre font de Magali une collègue exceptionnelle. Son fouillis organisé et sa capacité à déléguer ses bonnes idées manqueront surement à l’équipe!

Par chance, elle restera active auprès du club conseil en tant que membre agricole et vous la verrez peut-être se promener dans votre région avec quelques poches de semences à vendre!

Nous lui souhaitons une très belle réussite dans ses nouveaux projets et défis.

L’équipe de COGENOR

conseil d’administration, conseillers, parte-naires et direction. Je tiens à remercier l’ensemble des intervenants qui ont aidé COGENOR à reprendre un bon souffle.

La mission n’est pas encore terminée, il reste beaucoup de chemin à parcourir pour redresser définitivement les finances et renouer avec la stabilité et l’équilibre financier. Cependant une date nous don-ne beaucoup d’incertitudes et de stress, c’est le 31 mars 2013 qui correspond à la date de renouvellement de l’entente cadre dans le financement des clubs.

En attendant cette date et les nouveautés d’administration qu’elle va apporter, je vous souhaite une bonne récolte et une continuité fructueuse.

La racine du radis

Lisanne Emond, agronome

Quelques producteurs lanaudois ont dernièrement fait l’essai du radis fourrager comme engrais vert. Ces essais sont-ils concluants? La fameuse racine pivotante centrale arrive-t-elle à lutter contre la compaction? Regardons de plus près…

Vigoureuse racine

Il est vrai que la racine centrale est imposante avec ses deux pouces de largeur et ses 15 pouces de longueur. Cependant, ce n’est pas elle qui agira le plus contre la compaction, mais bien les racines secondaires, plus fines, qui peuvent atteindre jusqu’à un mètre de profondeur. Les racines du radis figurant sur la photo atteignent presque 2 pieds.

Le radis n’est malheureusement pas miraculeux et ne corrigera pas les problèmes graves de compaction, optez plutôt pour une combinaison avec un sous-solage. Le radis peut toutefois maintenir une structure et améliorer des conditions légères de compaction. Choisissez cet engrais vert plutôt qu’une moutarde ou une céréale dans les champs problématiques.

Petits trucs

La semence du radis est d’une grosseur embêtante. Trois fois plus grosse que la luzerne, mais beaucoup plus petite qu’une céréale, la boîte fourragère n’obtient pas d’excellents résultats. Optez plutôt pour un semoir à céréale ou encore un semoir Brillion.

Vous avez jusqu’au milieu du mois d’août pour semer le radis. Semé tôt, ne le laissez pas grainer, mais fauchez le avant.

Au printemps, nous avons observé une décom-position très rapide du radis, qui meurt pendant l’hiver. Il est important de laisser le radis travailler tout l’automne et de ne pas toucher au sol. Cet engrais vert se porte donc très bien à la technique du semis-direct.

En conclusion, les terres lanaudoises ont avantage à adopter le radis fourrager. La compaction est un fléau agricole en propagation et c’est en améliorant votre régie, entre autres, par l’utilisation d’engrais verts tel le radis, que vous arriverez à vous en débarrasser!

(Photos COGENOR Lanaudière)

Gérez-vous votre matière organique?

Christine Carrier, agronome

Les cultures qui laissent peu de résidus au sol font diminuer la teneur en m.o. des sols (par exemple, le maïs-ensilage, les céréales dont la paille n’est pas laissée au champ et les cultures maraîchères). Au contraire, les cultures qui produisent beaucoup de biomasse et dont une large partie est laissée au champ après la récolte augmentent la teneur en m.o. (par exemple, les céréales dont la paille est laissée au champ, les engrais verts, le maïs-grain et les prairies labourées). Les apports de déjections animales à haut rapport carbone-azote (C/N) contribuent aussi à faire augmenter son pourcentage.

Le bilan humique permet de prévoir l'évolution de la matière organique d'un sol

en comparant l'humus détruit à l'humus restitué à la suite de différentes interven-tions agricoles. Une telle évaluation nécessite des calculs complexes. Cependant, il existe un logiciel gratuit sur le site du MAPAQ qui permet de calculer ces gains et ces pertes. C’est le Bilan humique, Version 1.02 disponible ici :

http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/Agroenvironnement/bonnespratiques/fertilisants/Pages/Bilanhumique.aspx

Si cela vous intéresse, un conseiller pourra vous aider dans vos calculs.

La matière organique (m.o.) est la frac-tion du sol qui contient toutes les matiè-res végétales et animales qui se sont décomposées au fil du temps. Cette matière est principalement faite de car-bone. La teneur en matière organique des sols minéraux varie selon le type de sol, les conditions climatiques et les pra-tiques culturales. Les sols du Québec montrent des teneurs moyennes de 3 %à 5 %. La m.o. ajoutée au sol est trans-formée en minéraux et en humus et c’est cette fraction qui contribue, entre autres, à l’amélioration de la structure, de la rétention de l’eau, de la vie micro-bienne et de l’aération du sol. Donc, pour plusieurs raisons, il est important de conserver une certaine teneur.

« Les gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé, le 27 avril 2009, la signature de l’accord bilatéral Canada-Québec Cultivons l'avenir, qui comporte un investissement de 192 millions de dollars sur une période de cinq ans et qui vise à soutenir la croissance et à assurer une plus grande prospérité du secteur québécois de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Le Programme d’appui au développement des entreprises agricoles (PADEA) et certaines mesures du programme Prime-Vert sur les services-conseils, dont l’administration a été confiée aux réseaux Agriconseils, font partie de cette entente qui prend fin le 31 mars 2013. »

Dominic Brochu, agronome

protocole de caractérisation reconnu. Ces pesés d’équipement devrait idéale-ment se faire sur des balances commerciales, sinon le MAPAQ ont des balances portatives, mais qui malheureu-sement ne sont pas adapté à tous les équipements. Cette caractérisation devra être faite sur 2 années consécutives sur une période de 5 ans.

Lors de votre mise à jour de PAEF et bilan phosphore à l’hiver 2013, votre agronome pourra vous informer davantage sur la manière de caractériser votre fumier solide.

Depuis 2011, plusieurs exploitants de lieu d’élevage avec gestion liquide ont procédé à la caractérisation de leurs effluents d’élevage selon un protocole scientifique pour se conformer à l’article 28.1 du REA (Règlement sur les exploitations agricoles). En 2013, ce sera le tour aux exploitants de lieux d’élevage avec gestion solide de caractériser leurs effluents selon un protocole reconnu. Pour 2013, la plupart des producteurs de volailles devront procéder à cette caractérisation. Les plus petits producteurs (bovins laitiers et autres) seront visés en 2014.

Les producteurs qui ne désirent pas faire la caractérisation de leur fumier devront ajouter environ 20 % de phosphore dans leur bilan phosphore, ce qui peut faire en sorte que celui-ci soit en surplus, donc le MAPAQ et la FADQ pourraient appliquer des pénalités sur leurs programmes de remboursement, financement et assuran-ce. Il vous est donc très fortement suggéré de procéder à cette caractérisation.

La caractérisation du fumier solide implique un minimum de cinq pesés d’épandeur ou de camion de transport et des prises d’échantillon de fumier de manière régulière, tout ça selon un

Retour sur le RAP

Julie-Anne Wilkinson, stagiaire

vit en colonie, les populations peuvent rapidement augmenter jusqu’au seuil critique d’alerte fixé à 250 pucerons par plants par le RAP. Les températures très élevées cette année ont limité la proliféra-tion de ce dernier puisque sa reproduction est quasiment arrêtée lorsque les tempé-ratures dépassent les 27 degrés celcius. De plus, l’humidité ambiante élevée a fa-vorisé le développement des champignons entomopathogènes et de nombreux enne-mis naturels étaient présents dans les champs, permettant ainsi de contrôler les populations. Bref, les conditions ont été peu propices au développement de ce ravageur, donnant un peu de répit aux producteurs.

Ver-gris occidental

du Haricot

Pour le moment, seule la région de l’Outaouais semble être touchée par la présence de cet

insecte, où le dépistage des colonies d’œuf a débuté depuis le 10 août. Les autres régions enregistrent des captures plutôt faibles. Le dépistage permet de détecter la présence de papillons, mais ne présente pas une mesure fiable afin de prédire les pertes de rendements. La larve est dommageable à la culture du maïs et du haricot puisqu’elle se nourrit respectivement de l’épi et de la gousse.

Les hybrides Bt qui produisent la toxine Cry1F et ceux qui produisent la toxine Vip3A offrent une protection contre ce ravageur.

Chrysomèle

du maïs

La lutte contre la ch rysom è le des racines de l’Ouest se trouve simplifiée au fil

des ans puisque de plus en plus de produits (insecticides, traitements de semences et hybrides Bt) sont rendus disponibles sur le marché. Les données relatives à cet insecte pour 2012 ne sont pas encore compilées puisque le dépistage est toujours en cours. Par contre, le seuil d’intervention n’a jamais été atteint par les années passées. Si la tendance se maintient, un traitement contre ce ravageur a peu de chance d’être nécessaire cette année. Le dépistage s’effectue dans des champs de maïs non Bt chrysomèle, puisqu’ils sont favorables au développement de la chrysomèle du maïs et il existe deux variantes : une pour le soya et une pour le maïs. Il va de soi que la méthode de lutte par excellence consiste en une bonne rotation des cultures.

Une fois de plus cette année, COGENOR a participé au dépistage pour le Réseau d’Avertissement Phytosanitaire (RAP) du MAPAQ afin de suivre l’évolution de différents ravageurs dans la région. Le puceron du soya, la chrysomèle des racines, la légionnaire uniponctuée et le ver-gris occidental des haricots ont tous fait l’objet d’un dépistage au cours de l’été.

Légionnaire

uniponctuée

Plusieurs régions du Québec et de l’Ontario ont été durement touchées par la

légionnaire uniponctuée cette année. Heureusement, la région de Lanaudière a été épargnée de l’infestation, malgré des captures un peu plus élevées que la moyenne provinciale. Peu de dégâts ont été observés en général dans les champs de céréales, de maïs et de prairie, et cela s’expliquerait en partie par un bon contrôle des larves par les maladies.

Puceron du soya

Ce petit insecte su-ceur peut être res-ponsable de bien des dégâts dans la cultu-re du soya. Puisqu’il

Éleveurs sous gestion solide des fumiers, 2013 = caractérisation

Événements à venir:

Journée d’information sur les engrais verts intercalaires, le 4 octobre 2012

Place à la reconnaissance

Le journal de Saint Cuthbert souligne les travaux hydroagricoles effectués chez M. Éric Fafard (Ferme Naric) afin d’améliorer la qualité de l’eau.

Cette année encore, la Ferme Luc et Estelle Forget a reçu plus de 5 000 visiteurs lors de la journée Portes ouvertes de l’UPA le 9 septembre 2012.

Pour toute question ou commentaire, veuillez communiquer avec nous COGENOR Lanaudière, 110, rue Beaudry Nord, Joliette (Québec) J6E 6A5

Tél.: 450 753-7486 ou 1-800-363-1726 - Télécopieur: 450 759-7610 - Courriel: [email protected]

Traitement des mauvaises herbes vivaces

et bisannuelles en fin de saison

Jovette Lemay, agronome

En système de travail réduit du sol et de semis direct, un traitement herbicide de fin de saison peut s’avérer un choix intéressant, puisque le contrôle des vivaces et des bisannuelles par le travail du sol y est souvent plus difficile, voire nul. Le choix de la période pré-récolte ou post-récolte pour faire le traitement herbicide dépend du type de mauvaises herbes présentes.

En pré-récolte :

pour les mauvaises herbes qui ne présenteraient pas assez de feuillage pour absorber l’herbicide une fois que la culture aura été récoltée ou qui se trouveraient à leur meilleur stade de sensibilité (ex. asclépiade, chardon des champs, laiteron des champs);

pour les mauvaises herbes annuelles hivernantes (bourse-à-pasteur, vélar fausse giroflée, vergerette du Canada, etc.) ou bisannuelles (barbarée vulgaire, armoise bisannuelle, bardane, etc.) qui sont sous forme de rosettes plus facile à détruire, près du sol et non recouvertes de résidus de récolte;

pour favoriser la dessiccation des mauvaises herbes annuelles et de la culture, afin de faciliter la récolte et en améliorer la qualité (morelle noire de l’Est, chénopode, etc.)

En post-récolte de cultures annuelles :

surtout contre les mauvaises herbes vivaces (pissenlit, plantain) et bisannuelles (bourse-à-pasteur) après une culture de maïs-ensilage, de légumes de conserverie, de céréales, de soya et de haricots secs.

De plus, les techniques suivantes de lutte non chimiques devraient être intégrées à la stratégie globale de contrôle des mauvaises herbes, afin de prévenir ou éliminer les infestations :

La destruction manuelle de mauvaises herbes, lorsqu’elles sont présentes à quelques endroits spécifiques dans le champ, permet d’éviter la propagation des semences par la moissonneuse-batteuse; l’abutilon en est un bon exemple;

Le désherbage mécanique après la récolte; bien connaître la profondeur d’enracinement de la mauvaise herbe ciblée afin de choisir le bon outil de travail du sol. Un travail trop superficiel peut entraîner la repousse et même la prolifération des vivaces;

Le semis de culture de couverture après la récolte d’une culture hâtive;

L’aménagement et l’entretien des bandes riveraines avec des espèces choisies que l’on fauche une ou deux fois par année, permettent de limiter l’envahissement des champs par les mauvaises herbes;

Le nettoyage du matériel de récolte;

Le fauchage des mauvaises herbes après la récolte de cultures hâtives; pour les vivaces, le meilleur stade pour les faucher est lorsqu’elles sont au stade du bouton floral, avant qu’elles n’accumulent des réserves dans leurs racines et que les tiges produisent des graines.

Extraits tirés de : Coordination des services conseils, « Répression des mauvaises herbes vivaces et des bisan-nuelles en fin de saison dans les grandes cultures », septembre 2012, 22 pages.

Pour vous aider à choisir la meilleure stratégie de contrôle des mauvaises herbes problématiques présentes dans vos champs, consultez votre agronome.

Babillard

Nouveaux membres

Nous souhaitons la bienvenue à ces nouveaux membres :

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Pour tous ceux qui sont avec nous depuis plusieurs années,

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