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L’ESSENTIEL La France abritant huit sites principaux dont trois centres d'excellence, le groupe fami- lial allemand B. Braun (5,43 milliards d'euros de c.a. et 54 000 salariés dans le monde) a récemment annoncé qu'il allait investir plus de 150 millions d'euros sur notre territoire d'ici 2020. Visant le renforcement des capacités de production, de services et d'innovation, les investissements présentés récemment par Marc-Alexander Burmeister, président de B. Braun France (367 millions d'euros de c.a. en 2014 avec 2 000 salariés), ont deux objectifs principaux : d'une part, de quasiment doubler la production de ses sites industriels tout en conservant un taux d’exportation très élevé (ils exportent déjà 80 % de leur production en moyenne) et d'autre part, de renforcer l'offre du groupe en services associés, proposés aux établissements hospitaliers pour répondre aux évolutions des systèmes de soin. A titre d’exemple, B. Braun possède grâce à sa filiale B. Braun Avitum 19 centres de dialyse dont la capacité, 1 000 patients actuellement, doublera d'ici 2020, en développant notamment des pro- cédures de télémédecine. Elles permettront aux patients d'être suivis en continu chez eux en limitant les frais de transport sanitaire. Suite page 5 Même les plus grand groupes bénéfi- ciant d'une tradition industrielle plus que centenaire et de résultats enviables en bour- se sont exposés à la tyrannie des action- naires. Subissant depuis deux ou trois ans une pression grandissante exercée par des fonds activistes boursiers leur reprochant un manque de croissance et des dividendes insuffisants (alors que leurs actions ont des performances largement supérieures à la moyenne de Wall Street), deux des plus grandes sociétés mondiales Dow Chemical et DuPont de Nemours viennent ainsi d'an- noncer leur intention de fusionner à égalité afin de réduire leurs coûts et améliorer leur croissance. Suite page 12 lire page 7 PRP va réorganiser son site d'Oyonnax qui vient de bénéficier d'un agrandissement de plus de 3000 m². Cosmétique lire page 15 Tant dans le domaine des résines que dans celui des plaques et blocs PMMA, l'éclairage LED est source de nombreux développements. PMMA lire page 17 Les journées portes- ouvertes de Farpi France rythment l'actualité de l'injection plastique en Rhône-Alpes. Injection Décembre 2015 - Janvier 2016 ISSN 1620 - 9184 [email protected] Prix de vente : 12 France métropolitaine Numéro 067 - 16 e année 28 pages SERVICE LECTEUR 1 A l'instar de la pharmacie, la domination du financier sur l'industriel prévaut plus que jamais dans la chimie mondiale, avec son cortège de restructurations. Matières premières Compounds Coloration à façon Mélanges maîtres L’esprit d’un partenaire www.ultrapolymers.com Tél : +33 (0)1 47 99 91 67 - [email protected] bcconsultants.fr - Photo : Istockphoto KOLON INDUSTRY Le PEP se mue en CTIPC Profession L'emballage plastique en bonne forme 4 Plasturgie Faurecia vend ses pièces extérieures à P.O. 6 Ercé se renforce en Tchéquie 6 Investir à contre-courant 8 BGS investit en irradiation gamma 9 Empreintes Nouvel actionnariat pour Daniel SA 10 Réduction de force de fermeture, gains multiples 11 Matières Une distribution de plus en plus technique 13 Une box pleine de créativité 16 Equipements & procédés KraussMaffei sous capitaux chinois 18 Journée technique ACZ 18 L'IML, solution d'avenir en extrusion-soufflage 19 Actualité du soudage 17 2015 : une bonne année pour les périphériques 22-26 Rubriques Nominations p.2 Agenda p.4 Annonces classées p.27 Recruter p.27 - Vendre p.27 B.Braun accroît ses investissements en France Dow Chemical et DuPont fusionnent ! Afin de quasiment y doubler sa production, tout en maintenant un taux d’exportation élevé, le groupe allemand B. Braun a prévu d'investir en France entre 150 et 200 millions d'euros d'ici à 2020. A l'image de ceux déjà existants, notamment dans la filière fonderie et métaux, la plasturgie va disposer d'un centre technique industriel. Dans le prolongement du rapport de la députée du Calvados, Clotilde Valter, remis en 2014, le ministre de l'Économie et des Finances a ratifié la transformation du Pôle Européen de Plasturgie en Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites (CTIPC). Comme le préconisait ce rapport, son financement sera assuré d’une part, par les revenus tirés des contrats passés avec les entreprises (prestations techniques, etc.), et d’autre part, par une taxe prélevée sur le chiffre d'affaires des entreprises de la filiè- re. Cette taxe sera perçue par l'État, qui la reversera au CTI. Le CTIPC, auquel l’Institut Supérieur de Plasturgie d’Alençon Entreprise (ISPAE) devrait prochainement s’associer, fournira une expertise d’excellence en matière de recherche et d’innovation aux industriels de la filière et a pour vocation de devenir un élément fort de sa compétitivité. Suite page 2 Edward Breen, CEO de DuPont à gauche, et Andrew Liveris (à droite), celui de Dow Chemical se sont félicités de leur accord de fusion à égalité. Le PEP va se muer en CTIPC. Présent au salon PCD, hall C stand F13

L’ESSENTIEL · 2016. 2. 8. · l'actualité de l'injection plastique en Rhône-Alpes. Injection Décembre 2015 - Janvier 2016 ISSN 1620 - 9184 [email protected] Prix

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  • L’ESSENTIEL

    La France abritant huit sites principauxdont trois centres d'excellence, le groupe fami-lial allemand B. Braun (5,43 milliards d'eurosde c.a. et 54 000 salariés dans le monde) arécemment annoncé qu'il allait investir plus de150 millions d'euros sur notre territoire d'ici2020. Visant le renforcement des capacités deproduction, de services et d'innovation, lesinvestissements présentés récemment parMarc-Alexander Burmeister, président deB. Braun France (367 millions d'euros de c.a.en 2014 avec 2 000 salariés), ont deux objectifsprincipaux : d'une part, de quasiment doublerla production de ses sites industriels tout en

    conservant un taux d’exportation très élevé(ils exportent déjà 80 % de leur production enmoyenne) et d'autre part, de renforcer l'offredu groupe en services associés, proposés auxétablissements hospitaliers pour répondre auxévolutions des systèmes de soin. A titred’exemple, B. Braun possède grâce à sa filialeB. Braun Avitum 19 centres de dialyse dont lacapacité, 1 000 patients actuellement, doublerad'ici 2020, en développant notamment des pro-cédures de télémédecine. Elles permettrontaux patients d'être suivis en continu chez euxen limitant les frais de transport sanitaire.

    Suite page 5

    Même les plus grand groupes bénéfi-ciant d'une tradition industrielle plus quecentenaire et de résultats enviables en bour-se sont exposés à la tyrannie des action-naires. Subissant depuis deux ou trois ansune pression grandissante exercée par desfonds activistes boursiers leur reprochant unmanque de croissance et des dividendesinsuffisants (alors que leurs actions ont desperformances largement supérieures à lamoyenne de Wall Street), deux des plusgrandes sociétés mondiales Dow Chemicalet DuPont de Nemours viennent ainsi d'an-noncer leur intention de fusionner à égalitéafin de réduire leurs coûts et améliorer leurcroissance. Suite page 12

    lire page 7

    PRP va réorganiserson site d'Oyonnaxqui vient de bénéficierd'un agrandissement deplus de 3000 m².

    Cosmétique

    lire page 15

    Tant dans le domainedes résines que danscelui des plaques etblocs PMMA, l'éclairageLED est source denombreuxdéveloppements.

    PMMA

    lire page 17

    Les journées portes-ouvertes de FarpiFrance rythmentl'actualité de l'injectionplastique en Rhône-Alpes.

    Injection

    Décembre 2015 - Janvier 2016

    ISSN 1620 - [email protected]

    Prix de vente : 12 €France métropolitaineNuméro 067 - 16e année28 pages

    SERVICE LECTEUR n° 1

    A l'instar de la pharmacie, la domination du financier sur l'industriel prévaut plusque jamais dans la chimie mondiale, avec son cortège de restructurations.

    • Matières premières • Compounds • Coloration à façon • Mélanges maîtres

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    to :

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    KOLON INDUSTRY

    Le PEP se mueen CTIPC

    ProfessionL'emballage plastique

    en bonne forme 4

    PlasturgieFaurecia vend ses pièces

    extérieures à P.O. 6

    Ercé se renforce

    en Tchéquie 6

    Investir à contre-courant 8

    BGS investit en irradiation

    gamma 9

    EmpreintesNouvel actionnariat

    pour Daniel SA 10

    Réduction de force de fermeture,

    gains multiples 11

    MatièresUne distribution

    de plus en plus technique 13

    Une box pleine

    de créativité 16

    Equipements & procédésKraussMaffei

    sous capitaux chinois 18

    Journée technique ACZ 18

    L'IML, solution d'avenir

    en extrusion-soufflage 19

    Actualité du soudage 17

    2015 : une bonne année pour

    les périphériques 22-26

    RubriquesNominations p.2

    Agenda p.4

    Annonces classées p.27

    Recruter p.27 - Vendre p.27

    B.Braun accroîtses investissements en France

    Dow Chemical et DuPont fusionnent !

    Afin de quasiment y doubler sa production, tout en maintenant un tauxd’exportation élevé, le groupe allemand B. Braun a prévu d'investir

    en France entre 150 et 200 millions d'euros d'ici à 2020.

    A l'image de ceux déjà existants,notamment dans la filière fonderieet métaux, la plasturgie va disposer

    d'un centre technique industriel.

    Dans le prolongement du rapport de ladéputée du Calvados, Clotilde Valter, remisen 2014, le ministre de l'Économie et desFinances a ratifié la transformation du PôleEuropéen de Plasturgie en CentreTechnique Industriel de la Plasturgie et desComposites (CTIPC). Comme le préconisait ce rapport, son

    financement sera assuré d’une part, par lesrevenus tirés des contrats passés avec lesentreprises (prestations techniques, etc.), etd’autre part, par une taxe prélevée sur lechiffre d'affaires des entreprises de la filiè-re. Cette taxe sera perçue par l'État, qui lareversera au CTI.

    Le CTIPC, auquel l’Institut Supérieur dePlasturgie d’Alençon Entreprise (ISPAE)devrait prochainement s’associer, fourniraune expertise d’excellence en matière derecherche et d’innovation aux industriels dela filière et a pour vocation de devenir unélément fort de sa compétitivité.

    Suite page 2

    Edward Breen, CEO de DuPont à gauche, et AndrewLiveris (à droite), celui de Dow Chemical se sontfélicités de leur accord de fusion à égalité.

    Le PEP va se muer en CTIPC.

    Présent au salon PCD,hall C stand F13

  • PROFESSION2 DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    NOMINATIONSPierre-Jean Leduc, p.-d.g. du

    groupe Dedienne Multiplasturgy,vient de succéder à MichelRapeaud à la présidence del'Institut Supérieur de Plasturgied'Alençon (ISPA). Dans sa premiè-re allocution, il a affirmé son atta-chement à "ce centre de formationreconnu pour ses expertises etdont les entreprises ont besoin".Dedienne emploie d'ailleurs actuel-lement plusieurs anciens de l'ISPA,dont Matthieu Crepin, d.g. déléguéde Dedienne Atlantique, issu de lapromotion 2001. Partenaire del'ISPA dans le cadre de certainsprojets, Pierre-Jean Leduc va conti-nuer à œuvrer au développementeuropéen de cette entité.

    Le groupe DedienneMultiplasturgy fondé en 1947produit des composants enmatières plastiques et compo-sites hautes performances utili-sés dans l'automobile, l'électro-nique, le luxe et l'aéronau-tique. Ce groupe de 400 salariésà son siège à Saint-Aubin-sur-Gaillon dans l'Eure où il a implan-té un Campus Dedienne. Il pos-sède également des sites enLoire Atlantique, à Clamart enrégion parisienne et à Faragas enRoumanie centrale.

    Philippe-Loïc Jacob, présidentdu conseil d’administration d’Eco-Emballages a été appelé transitoi-rement au poste de p.-d.g. de cetorganisme. Cette décision s'ex-plique par le fait que VincentProlongeau, vice-président deTropicana, qui avait été choisi enoctobre dernier pour occupercette fonction a finalement renon-cé, au profit d'une responsabilitéeuropéenne au sein d'une entre-prise de la grande consommation.

    Jérémy Pietrzyk est le nou-veau directeur industriel du grou-pe Rovip. Ingénieur plasturgisteissu de l'Insa Lyon, il a occupédepuis une quinzaine d'annéesdes fonctions de responsable BEet de directeur technique chezSmoby, puis de responsable R&Dchez PSP Peugeot Saveurs.

    Cette expérience des biensde grande consommation, en par-ticulier dans l'agroalimentaire, l'aconduit au sein du groupe Rovipoù il est en charge du pilotage del’ensemble de l'activité industriel-le, de la qualité et du développe-ment par l’innovation.

    Fondée en 1974 et située àChavannes S/Suran (Ain) aucoeur de la Plastics Vallée, Rovipest notamment spécialisée dansl'injection mono et bi-matière pro-duisant des bouchages, des sys-tèmes de dosage, des capsules,contenants et accessoires d'em-ballage... Elle réalise un c.a deplus de 10 millions d'euros avecsoixante salariés.

    Philip Krahn, l'un desmembres de la famille propriétai-re du groupe allemand OttoKrahn qui chapote la société dedistribution plastique AlbisPlastics, va occuper des fonctionsde premier plan au sein de cesdeux entités. Le 1er novembre2015, il a rejoint le conseil d'ad-

    SERVICE LECTEUR n° 2

    R&DPierre-Jean Leduc,nouveau présidentde l'ISPA.

    SERVICE LECTEUR n° 3

    La société Hexcel et l'Ecole des Minesde Saint-Etienne (EMSE) se sont associéespour créer une chaire industrielle àDagneux dans le Rhône afin d'élaborer dessolutions de modélisation et de simulationnumérique avancées des procédés de trans-formation par infusion de composites struc-turaux : résine de structures primaires aéro-nautiques, modélisation multi-échelle etmulti-physique.

    Ce partenariat permettra à Hexcel dedévelopper son expertise en matière d'infu-sion sous vide. De son côté, l'EMSE peutpoursuivre ses missions de recherche et deréflexion industrielles.De hauts responsables R&D d'Airbus et de

    Safran Composites parrainent ce projet.Hexcel développe, fabrique et commercia-

    lise avec quatre sites en France des matériauxcomposites : fibres de carbone, préimprégnés,

    nids d'abeilles et matrices polymères, utilisésdans l'aéronautique, l'espace, la défense oul'industrie. Figurant parmi les leaders mon-diaux du secteur, la société continue sonexpansion avec la construction d'une usine defabrication de fibres de carbone à Roussillon(Isère) qui devrait démarrer en 2018.l'EMSE avec ses cinq centres de formation

    et de recherche, est spécialisée dans l'ingénie-rie des matériaux et le génie des procédés.

    Collaboration Hexcel - EMSE

    Centre technique

    Suite de la page 1Le communiqué du ministère portant sur la

    création du CTIPC rappelle que : « L’industriede transformation des matières plastiquesreprésente en France plus de 3 500 entreprises,qui emploient 130 000 salariés et génèrent unC.A. cumulé de près de 30 milliards d’euros. Cesecteur est un maillon crucial pour la quasi-tota-lité des grandes filières industrielles natio-nales : automobile, emballage, bâtiment, aéro-nautique et spatial, industries électriques etélectroniques ou encore santé. La valeur ajou-tée de la plasturgie est un élément de compéti-tivité de l’ensemble de ces filières avales. »Jusqu’à présent, la R&D en plasturgie, en

    France, s’apparentait plus à un mille feuilles etétait dispersée entre une multitude de centresde compétence, pôles universitaires et autres,souvent très régionaux. La nouvelle structuredevrait permettre de mutualiser et coordon-

    ner l'utilisation des moyens techniques exis-tants et éviter que des recherches identiquesne soient menées, et donc financées, en diffé-rents endroits. Dans ce CTIPC, l'ex-PEPdevrait conserver son rôle moteur dans lesdéveloppements liés à l'injection ou aux tech-nologies de conception de moules etoutillages, tandis que l'ISPAE sera plus axésur les technologies d'extrusion. Allant de larecherche à l’opérationnel, en intégrant maté-riaux, procédés et produits, ce centre tech-

    nique développera également des partenariatsavec d’autres CTI, en France ou à l’internatio-nal. La recherche en rotomoulage pourra parexemple s'appuyer sur les compétences et leséquipements de la Queen's University deBelfast qui possède trente ans d'expériencedans ce domaine, plutôt que de créer ex nihiloune structure française. Le CTIPC s'intéresse-ra aussi à des problématiques transversales,telles que l’éco-conception et le recyclage, etdevrait fournir une expertise d’excellence enR&D industrielle à la filière. Il a également vocation à développer des

    partenariats avec d’autres centres de compé-tences, en France ou à l’international. . Le CTIPC devrait prochainement se

    doter d’une gouvernance avec nominationd’un conseil d’administration dont PaulValette, actuel président de Grosfillex, pren-dra la présidence.

    Le PEP se mue en CTIPC

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    Index des entreprises citées ACZ 18Aiju 3Alpla 7Altuglas International 15AMP-Polymix 16Arjobex 19Arkema 13Ashland 12AZO 24B.Braun Médical 1-5BASF 12BGS 9Cascade 14Celanese 12Coveris 6Covestro 14Cryovac 6Daniel SA 10Dow Chemical 1-12DuPont 1-12Engel 5

    Ercé Plasturgie 5Erema 17Eurochiller 26Eurostar E.P. 13Evonik 12Extron Engineering 18Faerch Plast 6Farpi France 17Faurecia 6Fimic 20Gala 17Germay Plast'IC 5Global Closure Systems 6Hasco 10Hennecke 20Herbold 25Hexcel 3Ironjaw 11Karl Finke 16Kayser Automotive 6-7Koch-Technik 24

    KraussMaffei 18Maag Pump 17Machines-Pagès 19MAT-Technologic 22Mecanor 18Meusburger 11Milacron 17Moretto 22-24Motan-Colortronic 23Netstal 17Parco 24Pelletron 23Petlon 13Piovan 23-26Plast Concept 6Plastic Omnium 6Proto Labs 7PRP 7PSB Industrie 6PTS 14Qualiform 7

    Rapid 20RCP 6Reifenhäuser 18RTP 13Rubicon 18Sabic 12SencorpWhite 17-18Sepro 18Solvay 13-15Spiroflux 23Stratasys 10Südpack 6Sunclear 13SWM 7Tool-Temp 26Topline Products 6Ultrapolymers 13Visteon 7Volum-e 10Vorwerk 5Wittmann Battenfeld 25

    L’ISPAE d’Alençon apportera aussi son expertise,notamment en extrusion.

  • PROFESSIONDÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016 3

    SERVICE LECTEUR n° 3

    R&D

    Association espagnole à but non lucratifcréée en 1985 et installée à Alicante dans la"Vallée du Jouet", Aiju est devenu unimportant centre de recherche technolo-gique spécialisé dans la plasturgie et lesmoules. Il compte plus de 450 entreprisesassociées dans des projets industriels dansles secteurs du jouet, de la puériculture etdes loisirs. Disposant de 4 500 m² de labo-ratoires et ateliers, il s'appuie sur une équi-pe de 75 techniciens, ingénieurs et experts.Il a réalisé en 2014 un c.a. de 5,7 millionsd'euros en vendant des prestations de ser-

    vices aux entreprises et de la rechercheappliquée pour des projets en nom propreou en collaboration avec des entreprises. Intervenant dans des projets de déve-

    loppement, de transfert technologique etde valorisation de produits, Aiju a pourambition de devenir européen. Sa premièreimplantation hors-Espagne est un bureaucommercial qui vient d'être créé à Lyon.L'objectif est de s'implanter ensuite, à par-tir de 2017, en Allemagne, GrandeBretagne et Europe du Nord et de l'Est.Un premier partenariat avec l'Institut natio-

    nal des sciences Appliquées de Lyon per-met à Aiju de partager son savoir-faire tech-nologique et de collaborer avec les futursingénieurs en plasturgie sur des probléma-tiques d'évaluation des risques, de prototy-page et de développement spéciaux. Descollaborations sont également en coursavec le fabricant de jouets Smoby, degrands groupes de distribution commeAuchan, Carrefour et Decathlon, et deslaboratoires spécialisés comme l'Institut dechimie de la matière condensée deBordeaux (ICMCB).

    L'institut Aiju s'implante en France

    Infos en ligne :

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    ministration d'Otto Krahn, avecpour fonction provisoire de gérerdepuis Hong Kong les activitésasiatiques du groupe.

    Le 1er janvier 2016, ildeviendra d.g. de KrahnVerwaltungs GmbH, l'une descomposantes administratives dugroupe, avant de revenir définiti-vement en Allemagne courant2016 pour devenir d.g. exécutifd'Albis Plastic. Entré chez Krahnen novembre 2010, il a occupédes fonctions dirigeantes deplus en plus élevées au sein dece groupe composé de deuxgrandes entités internationales :Albis Plastic chargée de la distri-bution et du compoundage denombreux polymères techniqueset Krahn Chemie, intervenantdans la vente de spécialités chi-miques diverses. En 2014, OttoKrahn a réalisé un c.a. consolidéde 1,06 milliard d'euros avec1 146 salariés.

    Martin Pugh a été nommédirecteur-général et vice-prési-dent exécutif de Trinseo, groupeissu de certaines activités de pro-duction de polymères (styré-niques et polycarbonates), caout-choucs et latex, séparées de DowChemicals en 2010 pour consti-tuer Styron, qui est devenuTrinseo en février 2015. Présentdans l'industrie plastique depuis35 ans,

    M. Pugh est en entré dans cegroupe en 2013 pour prendre ladirection de la division Matériauxde Performance. Sa fonction estprésentée comme provisoire parChris Pappas le président deTrinseo, ce groupe de 2 100 per-sonnes (c.a. de 5,1 milliards dedollars en 2014) étant en voie deréorganisation afin de trouver unemeilleure profitabilité.

    Heinrich Sielemann, 49 ans,ingénieur chimiste diplômé del'université de Dortmund, a suc-cédé le 1er octobre dernier àWolfgang Illig au poste de d.g.chargé des technologies duconstructeur allemand demachines de thermoformageIllig. Âgé de 69 ans, W. Illigest parti à la retraite après avoirdirigé sa société durant troisdécennies.

    H. Sielemann dirige doncdésormais Illig en tandem avecKarl Schäuble (64 ans) qui restedirecteur commercial de lasociété. Après avoir travaillédans la filière automobile, H.Sielemann a dirigé plusieursconstructeurs de machines etéquipements fournissant lesindustriels de l'agro-alimentaire.Avant d'entrer chez Illig , il diri-geait notamment les ventesd'une filiale du groupe Oystarspécialisée dans la conceptionde lignes de remplissage.

    Martin Pugh, directeur-général et vice-présidentexécutif de Trinseo

    Philip Krahn, nouvelhomme fort du groupeOtto Krahn et d'Albis Plastic.

  • 4 DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    PROFESSION

    SERVICE LECTEUR n° 4

    AG E N DADu 26 au 29 janv. 2016

    INTERPLASTICA19e Salon internationaldes plastiques et ducaoutchoucCentre des expositionsZao Expocentr – Moscouwww.interplastica.deOrganisateur : MesseDüsseldorf 20 000 visiteurs en 2014 687 exposants sur 13 500 m² Contact pour la France : Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 44

    Du 3 au 4 février 2016

    PCD12e salon des emballagespour parfumset cosmétiques, Espace Champerret -Paris5 800 visiteurs en 2015 300 exposants sur 5 000 m² www.pcd-congress.comContact : Oriex Communication25, rue André Joineau - 93310Le Pré saint GervaisTél. +33 1 [email protected]

    Du 10 au 11 février 2016

    PHARMAPACKEUROPECongrès-exposition duconditionnement desmédicaments et dessystèmes d'administration Paris Expo – Porte deVersailles – Hall 5www.pharmapack.fr3 000 visiteurs en 2015 380 exposants sur 2 350 m² Contact : UBM Canon France21 rue Camille Desmoulins92789 Issy-Les-MoulineauxCedex 9 Tél. +33 (0)1 73 28 72 14 [email protected]

    Du 23 au 27 février 2016

    METAV 201619e Salon international destechnologies detransformation des métauxParc des expositions deDüsseldorf - Allemagnewww.metav.com3 1 000 visiteurs en 2014 610 exposants sur 28 500 m² Contact pour la France : Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

    Du 8 au 10 mars 2016

    JEC EUROPESalon des matériauxcompositesParc des expositions deParis-Nord Villepintewww.jeccomposites.com36 222 visiteurs en 20151 200 exposants sur 58 000 m²Contact : JEC25 boulevard de l’Amiral Bruix 75116 Paris Tél. +33 (0)1 58 36 15 00

    Du 15 au 17 mars 2016

    SALON DEL'INDUSTRIE ETLA SOUS-TRAITANCEDU GRAND-OUESTParc Expo - Nanteswww.industrie-nantes.com/9 000 visiteurs en 2014475 exposants Contact : ExponantesParc de la Beaujoire - Route deSaint Joseph44300 Nantes Tél. +33 (0)2 40 52 08 11

    Avec un c.a. global en hausse de 2,6 %avec une marge moyenne de 42 %, desvolumes livrés supérieurs de 4,2 % (2,1 mil-lions de t d'emballages livrées), et des inves-tissements productifs en hausse de 33 % parrapport à 2013, les fabricants d'emballagesplastiques et souples français (400 entre-prises employant 38 000 salariés) ont retrou-vé la voie de la croissance, atteignant mêmeavec un c.a. estimé de 7,8 milliards d'eurosfin 2014, un nouveau record, 10% supérieur àcelui de l'avant-crise de 2008. Cette croissan-ce continue, avec un c.a. estimé encore 2,7 %supérieur pour les 8 premiers mois de 2015,et des investissements en très forte hausse, +51 % par rapport à la même période en 2014. A l'occasion de sa conférence de presse,

    Elipso a également invité son homologueallemand le syndicat IndustrievereinigungKunststoffverpackungen (IK) qui représentepour sa part 80 % du marché allemand del’emballage plastique. Les entreprises decette filière comptent outre-Rhin plus de90 000 employés et totalisent un chiffre d’af-

    faires annuel de 14 milliards d’euros fin 2014.Durant cette même année, les volumes livrésont progressé de 2,7 %, générant une haussede c.a. de même ordre. Que ce soit en France ou en Allemagne,

    le taux d'utilisation des capacités de produc-tion s'est établi à 80 % en moyenne, en 2014et 2015. Et cela, malgré la volatilité des prixdes matières premières, PE et PP en tête, etsurtout les problèmes d'approvisionnementdénoncés depuis le début de l'année 2015par tous les organismes professionnelseuropéens. Anticipant de nouvelles difficultés géné-

    rées par la relative ancienneté des installa-tions de polymérisation européennes, Elipsoet IK ont d'ailleurs entamé une démarchecommune auprès de la commission euro-péenne pour demander la suppression desdroits d'importation de 6 % appliqués auxmatières importées de pays hors-CE. Ceci,

    afin de lisser plus facilement d'éventuellesdifficultés d'approvisionnement en achetantdes matières sur le marché mondial.Toutefois, dans la partie prospective de l'en-quête annuelle d'Elipso, 40 % des sondés anti-cipent une stabilité des prix des matières, et36 % une baisse.Les adhérents d'Elipso estiment leurs

    stocks normaux à plus de 75 % au 30 juin2015. Par comparaison avec 2014, ils sontmoins nombreux à les juger trop étoffés (8%,contre 22% dans l’enquête 2014) et un peuplus nombreux à les considérer commefaibles (15%, contre 11% en 2014). Les pro-blèmes d’approvisionnement du premiersemestre ont vraisemblablement contraintcertaines sociétés à puiser dans leurs stocksafin de maintenir leurs livraisons.Ces difficultés d’approvisionnement et les

    hausses de prix des matières ont entraînéune dégradation de la situation financière decertaines entreprises du secteur. Un tiers deschefs d’entreprises (36%) interrogés ontobservé une dégradation de leur trésorerieau premier semestre 2015. La moitié des diri-geants (44%) juge même la situation de leurtrésorerie comme plutôt négative. Il s’agit làde proportions importantes par rapport auxréponses formulées pour la même enquêteles années précédentes.Le recyclage est un élément important

    dans l'activité des producteurs d'emballagesplastiques. Du fait de grandes différencesréglementaires, la situation n'est pas lamême dans les deux pays. L'Allemagne col-lecte tous les emballages ménagers depuis1991 et un système de consigne a été mis enplace en 2003 pour favoriser le recyclagedes bouteilles PET. Leur taux de recyclageatteint d'ailleurs 97 %. Et la mise en déchar-ge y est interdite depuis 2005. En France, letri de tous les emballages plastiques ména-gers devrait n'être complètement effectifqu'en 2022, ce qui permettra alors d'écono-miser 500 000 t/an d'équivalent C0². De cefait, le taux de recyclage des emballagesménagers, industriels et commerciaux estde 25,4 % en France et de 50,6 % enAllemagne. L'objectif français de zérodécharge a été repoussé à 2025.

    L'emballage plastique en bonne forme

    Conjoncture

    Pack the Future : les lauréatsEn marge de la présentation de son rapport 2015, Elipso a dévoilé les lauréats de son concoursPack The Future 2015, choisis parmi 57 dossiers européens.

    Catégorie Ecoconception :- Incoplas (France) : flacon en PEhd biorienté LSO Bottle générant 45 % d'économie de matière.- Alpla Werke Alwin Lehner (Allemagne) : flacon multicouches moussé par technologie Mucellappliquée à l'extrusion-soufflage

    - AST Kunststoffverarbeitung (Allemagne) : bidons Ecostack permettant de superposer des uni-tés de toutes tailles sur une même palette

    Catégorie Bénéfice Sociétal :- Georg Menshen (Allemagne) : système de dosage automatique précis One2dose pour lessiveset produits d’entretien sous formes de liquides, gels, poudres et granulés.

    - Plastipak Packaging (France) : système aérosol avec valve à poche SprayPET Reveal, tout enPET transparent.

    - Ozembal (France) : emballage anti-gaspillage Precidoz

    Prix Spéciaux du Jury :- Rose Plastic AG (Allemagne) : emballage modulaire triple fonction (protection, vente et range-ment de petites pièces de bricolage) StorePack en ABS avec couvercles en PET transparent.

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  • 5DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    BouchagesRPC à l'achatde G.C.S

    Après l’achat en 2014, pour plus de 300 mil-lions d'euros, du groupe Promens, le conglomé-rat britannique de l'emballage plastique RPCnégocie une nouvelle acquisition. Il est en effetentré en discussions exclusives avec le fondsd’investissement PAI Partners pour la reprise dugroupe Global Closure Systems (GCS) basé àSaint-Cloud (Hauts-de-Seine) pour la modiquesomme de 650 millions d'euros.

    Figurant parmi les grands fabricants mon-diaux de bouchages plastiques et métalliquesutilisés dans l'agroalimentaire, les boissons et lemédical, GCS dispose de 21 sites de productiondans 13 pays dont les États-Unis, le Mexique, laThaïlande, les Philippines et la Chine. Il commer-cialise ses bouchons dans une centaine de pays,générant un c.a. de 603 millions d'euros en 2015,avec une rentabilité de l'ordre de 14 %.

    Employant plus de 15 000 salariés sur prèsde 90 sites de production et 18 centres de R&D,RPC compte sur cette acquisition pour abaisserses coûts de production, notamment en mutuali-sant ses achats matières. Le nouveau groupeconstitué devrait représenter plus de 600 000 tde polymères achetés par an soit près de 6 % desachats matières européens dans le secteur del'emballage rigide.

    ÉlectroménagerVorwerk investiten France

    Afin de faire face au succès commercial deses robots ménagers Thermomix, vendus à plusd'un million d'exemplaires en 2014, le conglo-mérat allemand Vorwerk-Semco, basé àWuppertal, a décidé d'investir à nouveau en2016 et 2017 plusieurs dizaines de millionsd'euros sur son site français de Cloyes-sur-le-Loir, près de Chartres, et spécialisé dans la pro-duction de ces appareils. Les travaux qui vien-nent de démarrer ajouteront 9 000 m² supplé-mentaires, ce qui portera la surface bâtie à21 m². Deux nouvelles lignes de productionpourront y être installées avec de nombreusesembauches à la clef.

    Vorwerk a déjà investit plus de 10 millionsd'euros sur ce site ces trois dernières annéespour agrandir de 4 500 m² les locaux et y implan-ter des robots 6 axes et des systèmes de collageet de nettoyage des pièces plastiques. Cetteusine injecte les capotages et certaines petitespièces plastiques nécessaires à la fabricationdes Thermomix. Elle intègre également des com-posants externes et des moteurs et lames fabri-qués par Vorwerk à Wuppertal. Ce groupe aatteint en 2014 un c.a. de 2,8 milliards d'euros, enhausse de 6 %.

    Emballage Coveris investiten France

    Quatriéme opérateur mondial dans la pro-duction et la distribution d'emballages souples etrigides, le groupe Coveris vient d'investir 10 mil-lions d'euros dans les trois usines françaises desa division Flexibles, implantées à Firminy dans laLoire, Montfaucon et St-Pal-

    de-Mont en Haute-Loire. S'accompagnantd'une trentaine d'embauches, ces investisse-ments ont servi à acquérir une ligne de coextru-sion Macchi 5 couches, une imprimeuse et une

    complexeuse Windmöller & Holscher ainsique des équipements de découpe laser et defaçonnage de sacs qui devraient être installés enjanvier 2016.

    Grâce à cet investissement, ces sites pour-ront profiter pleinement de la croissance du mar-ché des aliments pour animaux domestiques enEurope. Les 63 millions d'animaux de compagniefrançais ont par exemple généré plus de 4 mil-liards d'euros de dépenses en 2014.

    Dirigé par Philippe Langelier, Coveris FlexibleFrance emploie 320 salariés sur ses trois sitesqui génèrent un c.a. d'environ 90 millions d'euros.

    Südpack en PologneLa filiale de production de films et feuilles plas-

    tiques Südpack Verpackungen du groupe familialallemand Südpack vient d'intégrer la société polo-naise Bahpol, extrudeur et imprimeur de films tech-niques, basé à Kłobuck, dans le sud de la Pologne.

    PLASTURGIE

    Suite de la page 1En premier lieu, une cen-

    taine de millions d'euros seraconsacrée à la modernisationet au développement descapacités productives dans lecadre de la démarche deLean Manufacturing mise enœuvre depuis plusieursannées afin de rester compé-titif face à des contraintesréglementaires et budgé-taires toujours plus dras-tiques en France commeailleurs dans le monde. Ils'agira notamment de faireface à une plus grande varia-bilité de la demande. Être parexemple en capacité derépondre à un plus grandnombre d'appels d'offre inter-nationaux ponctuels exigeantdes fournitures rapidesconformes à des contraintesréglementaires variées. AuxÉtats-Unis, B. Braun a ainsifinalisé début 2015 les forma-lités d'agrément auprès de laFDA pour la commercialisa-tion de ses produits en sto-mathérapie (site de Saint-Jean-de-Luz) et a cette mêmeambition pour ceux dédiés àl'incontinence urinaire, fabri-qués à Nogent-le-Rotrou.Déjà bien installé sur le mar-ché américain du cardiovas-culaire, le site deChasseneuil-du-Poitou a sufaire évoluer son organisa-tion afin de réduire ses délaisde fabrication tout en mainte-nant le niveau d'exigencequalité requis. Dans les cinqans à venir, B. Braun enFrance devra doubler sesexportations pour répondreaux besoins de nouveaux

    marchés comme ceux del'Amérique du Sud et del'Asie. Dans ces régions oules conditions et la durée devie évoluent à vive allure, legroupe proposera de nou-veaux soins, produits et ser-vices répondant au dévelop-pement des mêmes patholo-gies chroniques que cellesrencontrées en Europe etAmérique du Nord.

    Première implantationindustrielle de B. Braun enFrance, après l'acquisitiondes Laboratoires Bruneau en1976, l'usine de Nogent-le-Rotrou est le centre d'excel-lence mondial du groupe enurologie. Avec ses 500 sala-riés, il constitue le 2e site de

    production ded i s p o s i t i f smédicaux eni m p o r t a n c esitué en France. Il a en char-

    ge la R&D, laproduction etl'administrationdes ventes mon-diales de cathé-ters urinaires,de dispositifs de

    mesure et de recueil d'urine.Il participe à la logistiquemondiale des perfuseurs enassurant la production dessystèmes pour pompes péri-staltiques et prolongateurs.Son taux d'exportation estpassé en 20 ans de 5 à 90 %.La fabrication met en

    œuvre en environnementISO 8 de multiples technolo-gies : injection et extrusionplastiques, soudure HF etultrasons, assemblage,conditionnement (avec ther-moformage), stérilisation àl'oxyde d'éthylène et contrô-le. Son parc machines com-prend trente presses à injec-ter de 80 à 200 t (demarques Engel et Netstalprincipalement) et troislignes d'extrusion pourpetits tubes. 10 millionsd'euros sont investis chaqueannée dans l'achat de nou-velles machines, de pressesélectriques en particulier, etde systèmes de robotisationet d'assemblage en automa-tique. Le plan d'investisse-ment 2020 devrait accélérerencore la modernisation etl'augmentation des capaci-tés de production.

    Travaillant en cinqéquipes, l’usine de Nogentproduit annuellement 90 mil-lions de dispositifs utilisant400 millions de pièces injec-tées en PE, PP et PVC rigide,avec une consommationmatières globale, se situantaux alentours de 1 800 t/an.Elle produit aussi des pochesde perfusion en PVC soupleformulé sans phtalate.Appliquant le LeanManufacturing, elle privilé-gie une organisation par cel-lules de production intégrantassemblage, marquage,contrôles qualité en ligne.La R&D emploie 15 per-

    sonnes travaillant en relationavec les équipes chargées dudéveloppement des procédéset de l'industrialisation. Pourles outillages, elle disposed'un atelier de maintenanceintégré gérant une cinquan-taine de moules actifs, prati-quement tous équipés de sys-tèmes à canaux chauds. Prèsde la moitié des moules sontconçus en interne, l'autremoitié étant confiée à unpanel de moulistes français. Disposant de sites de

    trans formation plastiquesdans de nombreux pays, B.Braun a mis en place desgroupes de travail internatio-naux, pour l'injection notam-ment, qui se réunissent régu-lièrement pour échangerleurs retours d'expérience enmatière de moulage, d'ou-tillages et d'assemblagesdans une démarche de pro-grès continu.

    B.Braun accroît ses investissements en France

    Médical

    SERVICE LECTEUR n° 102

    SERVICE LECTEUR n° 101

    Cellule d'injection automatisée travaillantsous atmosphère contrôlée.

    Développé et produit parB. Braun Nogent, l'Actreen miniest une sonde urinairehydrophile, pré-lubrifiée,stérile, prête à l’emploi,fabriquée en TPO, sans PVC,ni phtalate.

    Automobile

    Plasturgiste expert enproduction de pièces et sous-ensembles pour l'automobileet le médical, le groupe oyon-naxien Ercé Plasturgie, dirigépar Franck Machurat, s’estfixé pour objectif de devenird'ici à 2020 un des fournis-seurs clé de carters de moto-réducteurs et d’embases depompe à carburant enEurope. La production auto-mobile européenne s’étantfortement déplacée enEurope de l’Est depuis prèsde vingt ans, Ercé s’est instal-lé dès 1998 en Tchéquie àChropyné, près de Brno.Depuis, cette unité n’a cesséde grossir. Pour accompagner cette

    forte croissance, Ercé CZ adécidé de se doter de bâti-ments plus modernes et dequitter Chropyné pour allers'installer début mars àHranice, dans des locaux

    flambant neufs, plus vastes(5 500 m² couverts) et plusen adéquation avec la montéeen puissance de son activité.Située à proximité de l’auto-route qui traverse d’ouest enest la Tchéquie et à unesoixantaine de km des fron-tières polonaise et slovaque,Hranice se trouve véritable-ment au cœur de l’Europe del’Est, à une portée de camiondes usines d’assemblage desconstructeurs et équipemen-tiers de rang 1, et bénéficiede structures scolaires et uni-versitaires importantes quiattirent de nombreux talents,notamment dans lesdomaines techniques, ce quifacilitera d’autant mieux lerecrutement de nouveauxsalariés.S'appuyant sur ses com-

    pétences en moulagede poly mères techniques(POM, PA, PBT, PPA, PPS,

    PEEK et silicones liquides),son expertise dans le sur-moulage de médias filtrants,d’inserts et de connecteurs,et sa maîtrise des assem-blages de composants etcontrôles en automatique, lastratégie du plasturgistedans l’automobile repose surune forte spécialisation deses sites de production. Avecdes presses de 80 à 800 t,Hranice se concentrera surle développement et la pro-duction d’embases depompes à carburant et desystèmes de dépollution SCR(réduction catalytique sélec-tive). Pour sa part, le sitefrançais d’Athis-de-l’Ornesera spécialisé dans le déve-loppement et la productionde carters de motoréduc-teurs avec un parc depresses à injecter allant de35 à 1 000 t et une ligne entiè-rement automatisée de sur-

    moulage bi-matière demédias filtrants. Le redé-ploiement de l’unité tchèquesera ainsi l’occasion pour legroupe de faire évoluer sonorganisation afin de mieuxsatisfaire aux exigences deses clients et d’améliorer lesconditions de travail de sescollaborateurs. Ercé Plasturgie a réalisé

    en 2014 un c.a. de 30 millionsd'euros et emploie au totalprès de 210 salariés.

    Ercé se renforce en Tchèquie

    Afin de quasiment y doubler sa production, tout en maintenant un tauxd’exportation élevé, le groupe allemand B. Braun a prévu d'investir en Franceentre 150 et 200 millions d'euros d'ici à 2020.

    Ercé CZ va disposer à Hranice(Tchéquie) d’une unitéflambant neuve de 5 500 m²couverts.

  • 6

    PLASTURGIEDÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    SERVICE LECTEUR n° 5

    SERVICE LECTEUR n° 103

    SERVICE LECTEUR n° 104

    Parfumerie-cosmétique

    Alors que nombre defournisseurs chinois de laparfumerie-cosmétique nefont plus confiance à leursintermédiaires, et que les tra-ders en packaging en prove-nance d’Asie n’ont plus levent en poupe, le groupefrançais PSB Industries aannoncé, dans le cadre deson plan Ambition 2020, l’ac-quisition de l’américainTopline Products, spécialisédans la fourniture aux indus-triels nord-américains eteuropéens de la parfumerie-cosmétique d’emballages etde bouchage en provenancede Chine. Fondée en 1975 dans le

    New Jersey par un immigréchinois, Charles Chang,Topline Products a réalisé en2015 un c.a. d'environ 75 mil-lions de dollars. Il dépassaitles 100 millions il y aquelques années. Ce groupedispose de trois sites indus-triels, aux États-Unis, auMexique (unité de condition-nement et remplissage deparfums et vernis à ongles àReynosa) et en Chine (unitéde développement, pièces etoutillages, et de moulage ins-tallée à Tianjin), et de quatrebureaux commerciaux àNew-York, Sao-Paulo,Shanghai, et Paris, suite àl’achat en 2011 du françaisCosworld-Primapack. Topline Products est aussi

    depuis l’origine un trader enpackaging sous-traitant sesfabrications à des plastur-gistes chinois. Dans le cadrede ce sourcing asiatique,Topline Products propose unelarge palette de services,

    allant du développement deproduits et conditionnements,au marketing et à la veille nor-mative, en passant par la sous-traitance et surtout l'assistan-ce logistique, domaine danslequel il excelle. Ce servicecomplet lui a permis de nouerdes relations commercialesavec de nombreux groupes dedistribution, mais aussi desmajors de la parfumerie-cos-métique. Malheureusement,ces dernières années, leschangements de stratégieachats de nombreux don-neurs d’ordres occidentauxont contraint Ch. Chang àrevoir son modèle écono-mique et à intégrer la produc-tion au sein de son groupe.Devant la complexité de latâche, et des résultats pas à lahauteur de ceux espérés, il apréféré céder son groupe. Pourtant, cette acquisi-

    tion devrait apporter à PSBIndustries, selon OlivierSalaun, son président, descompétences complémen-taires, notamment dans l’im-port-export, et lui permettred'accélérer ses échangesavec les marchés asiatiques,ce qui ne devrait pas man-quer de satisfaire les nou-veaux actionnaires récem-ment entrés au conseil d’ad-ministration. En effet,presque concomitamment àl’opération, deux des troisfamilles fondatrices ont cédéen bloc leurs actions de PSBIndustries. Comme quoi, l’in-vestissement à contre-cou-rant n’est pas toujours facileà faire comprendre…

    Investir à contre-courant

    Imprimeur spécialisé en flexographie depuisplus de 20 ans, Bahpol dispose de l'un des outilsd'impression les plus modernes d'Europe del'Est, avec en particulier des équipements tra-vaillant en très haute définition. Elle fournit prin-cipalement des films complexés décorés, dessacs et des emballages biodégradables.

    Cette société polonaise complète ainsi le dis-positif de production de Südpack qui a célébré en2014 son 50e anniversaire, a généré un c.a. de340 millions d'euros grâce ses différents sites deproduction de films souples et rigides, cast etbulles, équipés en impression flexo, roto etnumérique, en France, en Allemagne et enSuisse, et qui emploient 1 100 salariés.

    Alpla achète …Producteur mondialisé d'emballages plas-

    tiques disposant plus de 150 sites dans 40 pays,le groupe d'origine autrichienne Alpla a fait l'ac-quisition cet automne de l'injecteur italien de pré-formes PET Plasco. Installé près de Rome depuis1995, Plasco emploie plus de 70 salariés pourproduire trois milliards de préformes PET pourbouteilles de lait, produits alimentaires, huilesvégétales et jus de fruits par an sur une vingtainede lignes Netstal, Sipa et Husky. Cette usine estvenue renforcer le dispositif d'Alpla en Italieconstitué de cinq sites d'injection de préformeset de soufflage de corps creux employant environ300 personnes.

    Fin décembre, Alpla prendra également pos-session d'un site de production de corps creuxsitué à une trentaine de kilomètres au nord-estdu Caire en Egypte. Employant une cinquantainede salariés, il appartenait depuis 2011 à la socié-té grecque Argo. Il constitue le second site afri-cain d'Alpla, après celui ouvert à Johannesburgen Afrique du Sud en 2014.

    ... et investitmondialement

    Réalisant un c.a. consolidé équivalent à plusde 3 milliards d'euros, Alpla se développe danstoutes les grandes zones géographiques, lesplus développées, mais également celles émer-gentes. Durant cette année 2015, le groupe a ététrès actif en acquisition et création de nouvellesunités de production. Cela a été le cas en ArabieSaoudite (création d'une production de bouteillesplastiques à Dammam près de Jeddah), en Inde(démarrage d'une usine de bouteilles PET etbouchages à Hosur dans le sud de l'Inde - sa6éme dans ce pays), au Mexique (lancement d'unsite à Acapulco - le groupe dispose de 21 sitessous-traitants ou intégrés dans ce pays où il estnotamment l'un des principaux embouteilleursde Coco Cola).

    Faerch Plast acquiert Cryovac

    Le groupe danois Faerch Plast est depuis le1er novembre propriétaire de la marque d'embal-lage alimentaire Cryovac et des deux sites deproduction de Poole (Angleterre) et Buñol(Espagne) acquis au groupe américain SealedAir. Employant 250 salariés, ces deux usines réa-lisent un c.a. total proche de 50 millions d'euros.

    Société familiale fondée en 1969, FaerchPlast a été rachetée en 2014 par le fonds d'in-vestissement EQT VI (25 milliards d'euros de par-ticipations) qui a rapidement mis en œuvre unestratégie active de croissance externe. FaerchPlast a ainsi pris le contrôle début 2015 de lasociété Anson Packaging, basée à Cambridge, enGrande-Bretagne. Cette entreprise est spéciali-sée comme Faerch Plast dans la fourniture desolutions d'emballage plastiques pour les platscuisinés, les viandes, les aliments réfrigérés etles snacks, et a réalisé en 2014 un c.a. de l'ordrede 50 millions d'euros. Avant cela, Faerch Plastemployait environ 500 salariés sur trois sites auDanemark, en Allemagne et République Tchèque,et deux filiales commerciales en France etGrande-Bretagne. Son c.a. a dépassé les 150 mil-lions d'euros en 2014.

    AutomobileKayser investiten Pologne

    L'équipementier automobile allemand A.Kayser Automotive Systems a démarré une nou-velle unité de fabrication à Jaszkowa Dolna, dansle sud de la Pologne. Bénéficiant de conditionsfiscales privilégiées en vigueur dans cette zoneéconomique, cette usine de 30 000 m² a nécessi-té près de 3 millions d'euros d'investissement etdevrait rapidement employer près de 80 salariés.

    Faurecia et PlasticOmnium ont conclu le 14décembre un protocole d'ac-cord portant sur la cessionpar Faurecia de son activitéSystèmes Extérieurs.Employant 7 700 salariés sur22 sites industriels et 6 dejuste-à-temps, elle produitdes pièces de carrosseriepeintes comme les pare-chocs, hayons, ailes et bec-quets, ainsi que des facesavant techniques ou structu-relles et des groupes moto-ventilateurs.Illustrant la bonne santé

    recouvrée du trio d'équipe-mentiers français, Faurecia,Plastic Omnium et Valeo,beaucoup plus internationali-sés qu'avant la crise de 2008,cette opération (à valider parl'autorité de la concurrence)conclue pour 665 millionsd'euros constitue la plus

    importante acquisitionjamais opérée par P.O.. Elleva non seulement faire gros-sir considérablement sa divi-sion Pièces et Modules deCarrosserie mais aussi pro-pulser le groupe dans le top25 des équipementiers auto-mobiles mondiaux en le ren-forçant à plusieurs titres. Ilva gagner deux milliardsd'euros de c.a. supplémentai-re approchant les 8 milliardsqui constituaient son objectifstratégique pour 2018. À 90 %européenne avec ses quatresites français (Audincourt,Marines, Marles-les-Mineset Burnhaupt-le-Haut), et sesimplantations allemandes,espagnoles et slovaques,cette nouvelle activité va rap-procher P.O. de Volkswagen(qui représente 40 % du c.a.

    de cette division deFaurecia) et des construc-teurs implantés enAllemagne qui génèrentensemble un milliard d'eurosde c.a. annuel. Les usinesnord et sud-américainescomplèteront le dispositifmondial de P.O. Cette acqui-sition confortera son experti-se dans les solutions d'allè-gement et de réduction desémissions des véhiculesautomobiles. Cette opération (qui

    exclut le site d'Hambach enMoselle travaillant pourSmart) est également profi-table à Faurecia. Tout en

    cédant sa division la moinsrentable, un peu plus de 3 %de marge opérationnellemoyenne, la filiale de PSAeffacera quasiment sa dette.Son titre devrait en profiter,sa capitalisation boursièreactuelle (4,6 milliards) étantà peine supérieure à celle deP.O. (4,2 milliards) alors queson c.a. d'avant cession, prèsde 19 milliards d'euros, étaitplus du triple de celui de sonconcurrent. Il en faudrabeaucoup plus pour rattraperla capitalisation de Valeo,10,7 milliards …

    Faurecia vend ses pièces extérieures à P.O.

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  • 7DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    PLASTURGIE

    SERVICE LECTEUR n° 105

    SERVICE LECTEUR n° 7

    Elle fournira principalement l'usine Volkswagende Września.

    Basé à Einbeck, à mi-chemin entre Hanovreet Göttingen, A. Kayser Automotive produit desbidons et réservoirs, câbles, connecteurs,vannes, tuyaux, pour les principaux construc-teurs allemands de voitures particulières etcamions. Issue d'une tradition industrielle plusque centenaire, cette société à capitaux fami-liaux a commencé à livrer des pièces automo-biles en 1960. Le groupe possède une douzained'unités de production en Allemagne, Pologne,Espagne et Hongrie, mais également auMexique, aux États-Unis, en Inde et en Chine. Ilréalise un c.a. de près de 300 millions d'eurosavec plus de 1 800 employés.

    Plus de piècesintérieureschez Visteon

    Le groupe américain Visteon vient de scellersa sortie des pièces intérieures automobiles encédant son dernier site européen, celui de Berlin,au holding APCH intervenant en soutien d’ungroupe de cadres de l'entreprise.

    Depuis deux ans, Visteon a complètementréorienté sa stratégie automobile vers le déve-loppement exclusif de solutions électroniquespour l'habitacle après avoir cédé en 2014 la plu-part de ses sites de fabrication de pièces inté-rieures au groupe hollandais Reydel AutomotiveHoldings. L'usine de Berlin emploie environ 400salariés.

    Fabrication rapideProto Labs acquiert Alphaform

    Le spécialiste américain de la productionrapide de pièces plastiques Proto Labs continuel'implantation accélérée de capacités d'impres-sion 3D en plus de celles d'usinage numériqueet injection plastique dont il dispose déjà. Aprèsavoir expérimenté le développement de cesprestations en Amérique du Nord depuis 2014,et implanté une usine dédiée début 2015, ProtoLabs a commencé à installer des machines destéréolithographie dans son usine anglaise deTelford pour fournir sa clientèle européenne.Pour monter encore plus rapidement en puis-sance sur le vieux continent, le groupe vient defaire l'acquisition de la société allemandeAlphaform AG, basée à Feldkirchen, près deMünich, qui dispose de capacités de frittagelaser sélectif de poudres plastiques et métal-liques et de stéréolithographie en Allemagne, enFinlande et en Grande-Bretagne. Ce rachatinclut également la filiale allemande de moulagepar injection Alphaform Claho, installée àEschenlohe, mais ne concerne pas MediMetPrecision Casting and Implants Technology, spé-cialisée dans le secteur médical.

    Films SWM investitdans les TPU

    Activité détachée en 1995 du géant de lapapeterie Kimberly-Clark, le groupe papetierSchweitzer-Mauduit International (SWM – 794millions de dollars en 2014) vient de racheterpour 280 millions de dollars la société Argotec.Basée à Greenfield dans le Massachussetts, elleproduit des films, tubes et profilés en TPU. Elletravaillera en synergie avec un autre site de plas-turgie acquis par SWM en 2013, celui de DelStar(à Middletown dans le Delaware) qui produit desfiltres en plastiques. Ces deux usines s'inscriventdans une stratégie de diversification et derecherche d'activités à valeur ajoutée menée parSWM, un groupe qui reste spécialisé à 75 % dansla production de papiers à cigarettes. Il possèdenotamment les papeteries de Mauduit et deSaint-Girons en France.

    Argotec répond aux objectifs de son nouvelacquéreur. Cette firme réalise un c.a. d'environ115 millions de dollars, avec un bénéfice aprèsimpôts de l'ordre de 20 %, sur des marchés deprotection des peintures, de lamination surverre, d’applications médicales et graphiques,qui devraient enregistrer des croissances del'ordre de 6 à 7 % dans les années à venir. Elleest désormais associée à DelStar dans unenouvelle entité Advanced Materials & Structuresqui génèrera un c.a. de 300 millions de dollarsen 2016.

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    Beauté

    Avec un budget prévision-nel de deux millions d'euros,la société PRP dirigée parGérard Goujon est en passede réorganiser complète-ment ses capacités etméthodes de production deflaconnages plastiques surson site d'Oyonnax qui vientde bénéficier d'un agrandis-sement de plus de 3000 m²,portant sa superficie totale à12 000 m². Dans la nouvelleorganisation, les équipe-ments de parachèvement(huit machines automatiquesde sérigraphie et marquage àchaud, ainsi qu'une installa-tion de métallisation liquide

    directe sur flacons PETG,PET, PP) seront le plus sou-vent possible installés direc-tement en aval des machinesde production. Le parc instal-lé comprend sept presses àinjecter et quinze machinesd'extrusion-soufflage, ainsique seize installations d'injec-tion-soufflage avec et sans bi-orientation. Figurant parmi les pré-

    curseurs français des embal-lages plastiques destinés auxproduits de beauté et cosmé-tiques, PRP a réalisé en 2014un c.a. de 15,8 millions d'eu-ros avec 113 salariés. La nou-velle organisation de la pro-

    duction vise aussi à accompa-gner le développement des

    conditionnement airless avecpoche incorporée, dont PRPfut l'un des premiers concep-teurs dans les années 90, etqui, grâce aux progrès tech-niques réalisés génère beau-coup de nouveaux projetsavec les grands groupes de lacosmétique. L'atelier spéciali-sé dans la production de cespoches mobilise quatremachines et équipements deparachèvement. PRP prévoitle lancement prochain d'unegamme standard de flaconsairless à poche de 15 à 100 mlde capacité.

    PRP réorganise sa production

    PRP a participéau développementdes systèmes airless à pochedès le milieu des années 90.

    SERVICE LECTEUR n° 6

  • 8 DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    PLASTURGIE

    Présent dans plusieurs paysen Europe, le groupe nordisteProplast, dirigé par PierreBerthe, a pris le contrôle dufabricant d'emballages plastiquesGermay Plast’IC, créé par Jean-Luc Germay en 1999 et installé àMellac (Finistère).

    Constructeur de machines deconditionnement, d’operculageet de thermoformage, avec safiliale Mecapack, Proplast propo-se également depuis plusieursannées une gamme de bar-quettes plastiques standard pour

    les collectivités par l’intermédiai-re de sa filiale Nutripack. Enrejoignant Proplast, GermayPlast’IC, qui emploie 35 salariéspour un c.a. de l'ordre de 10 mil-lions d’euros, va renforcer le pôleemballage du groupe avec desproduits sur mesures associés àla technologie IML et à l’impres-sion numérique à destination desindustries de l'agroalimentaire.Profitant de l’expertise deGermay Plast’IC dans l’injection

    hautes cadences, Proplast prévoitde développer dans les prochainsmois la production de pots, bar-quettes et gobelets dans lesusines de Nutripack à Flines-les-Râches (Nord), Banyeres delPenedes, près de Barcelone etOss aux Pays-Bas.

    Proplast emploie au total 420personnes et a généré un c.a. de105 millions d'euros en 2015.

    Bretagne Proplast acquiertGermay Plast’IC

    Automobile

    Assystem s'invite chez Plast Concept

    Pour renforcer ses compé-tences en technologies de concep-tion et transformation de plas-tiques, le groupe d'ingénierieAssystem a conclu un accord avecJean-Noël Jourdan, fondateur etprésident du bureau d’études PlastConcept, basé à Aigrefeuille-sur-Maine (Loire Atlantique). Dans unpremier temps, Assystem fera l'ac-quisition de 40 % des parts de PlastConcept, avant de finaliser unereprise totale en 2017.

    Plast Concept assure le déve-loppement de pièces plastiques etla production de prototypes pourdifférents constructeurs et équipe-mentier en Europe, mais aussi enBrésil, en Chine et Inde en s'ap-puyant sur des partenaires.Egalement implanté en Roumanie,il devrait réaliser un c.a. de 7 mil-lions d'euros en 2016 avec une cin-quantaine de salariés.

    Partenaire en ingénierie degroupes industriels commeAirbus, Alstom, EDF, EADS,General Electric, MTU, Peugeot,Renault, Rolls Royce, Safran,Thales, Assystem a réalisé un c.a.

    de près 900 millions d'euros en2015 avec 11 500 collaborateurs enfournissant de multiples presta-tions allant de la conception aurecyclage des produits en fin devie. Il est notamment présent enFrance, en Allemagne, enRoumanie et au Royaume-Uni.

    Le groupe français Pochetvient de céder au fonds d'inves-tissement allemand Certina lasociété oyonnaxienne Qualiform,spécialisée dans la conception, lafabrication et le décor de flaconsplastiques pour la parfumerie-cosmétique et les crèmes solairespar injection-soufflage et surtoutextrusion-soufflage.Créée en 1995, elle compte

    une centaine de salariés et a réa-lisé un c.a. de moins de 10 mil-lions d’euros en 2015. Avec sesfiliales Pochet du Courval,Qualipac et Solev, Pochet a géné-ré en 2014 un c.a. de 464 millionsd'euros avec 15 sites industrielsdans le monde, dont une dizaineen France, deux au Brésil, un auxÉtats-Unis et deux en Chine.Cette cession confirme la straté-gie du groupe qui souhaite restercentré sur le marché de la beautéde prestige, et avait quelques dif-ficultés à gérer cette filiale sur-tout tournée vers des produc-tions mass-market.De son côté, Certina, spéciali-

    sé dans le redressement d’entre-prises, souhaite développer unpôle de sociétés fournissant lap a r f ume r i e - c o smé t i q u e .Qualiform va rejoindre RebhanFPS et HK Cosmetik Packaging,respectivement repris en 2012 et2014. Totalisant un c.a. proche de50 millions d’euros, il devrait êtreprochainement renforcé pard’autres entités.

    Pochet cèdeQualiform

    Cosmétiques

    SERVICE LECTEUR n° 107SERVICE LECTEUR n° 106

    SERVICE LECTEUR n° 8

  • 9DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    PLASTURGIE

    Créée en 1981, la sociétéallemande BGS (Beta-Gamma-Service) fut l'une des premièressociétés européennes à dévelop-per le traitement de produitsindustriels par rayonnement enutilisant des rayons bêta etgamma. Dirigée par AndreasOstrowicki, elle dispose de troissites situés à Wiehl, près deCologne, Bruchsal près deKarlsruhe et Saal-an-der-Donauau nord-est de Munich, quigénèrent un c.a. total proche de25 millions d'euros. BGS utiliseces deux types de rayonnementspour réaliser d'une part desprestations de réticulation dematériaux plastiques pour l'élec-tricité-électronique, l'automobi-le, le chauffage et la plomberie,et d'autre part, des opérationsde stérilisation dans leur embal-lage de produits médicaux etpharmaceutiques, archives etdocuments, biens de consomma-tion divers, jouets notamment.Le but étant de stériliser, d'amé-liorer leur conservation et derenforcer leur hygiène et sécuri-té d'emploi. Les activités se par-tagent à 60-40 % entre la stérili-sation d'emballages et disposi-tifs médicaux et la réticulation

    de polymères, opérées pour lecompte d'environ 600 clients ins-tallés dans 15 pays européens.

    BGS dispose au total de huitaccélérateurs d’électrons(rayons bêta) de 0,5 à 10 MeV depuissance. Tous sont équipés desystèmes de manutentionflexibles pour le traitement deproduits continus tels les câbles,fils, tuyaux, tubes et profilés,ainsi que de produits unitairesemballés ou non. Le site deWiehl abrite aussi une unité detraitement par rayon gamma(isotopes de cobalt 60), où tous

    types d'euro-palettes et palettesindustrielles mesurant jusqu’à1,90 m de hauteur peuvent êtretraités.

    Le groupe investit régulière-ment. L'usine de Saal a ainsibénéficié d'un nouveau systèmede manutention des produitsemballés qui a permis de dou-bler sa capacité, et BGS a dépen-sé 8 millions d'euros à Wiehlpour installer en 2014 un systè-me de 3,0 MeV-150 kW adapté àl'irradiation bêta de denréesconditionnées en fûts. Bruchsalva se voir doté pour plus de 14

    millions d'euros d'une installa-tion gamma qui entrera en fonc-tion courant 2017. Elle aura unecapacité de traitement de 80 000palettes/an. De par sa situationgéographique, à proximité desfrontières suisses et françaises,ce site sert de base au dévelop-pement commercial de BGSdans ces deux pays. Le durcisse-ment des procédures euro-péennes d'autorisation de nou-veaux sites d'irradiation gammaest désormais tel que les créa-tions de nouvelles capacitésseront très rares dans l'avenir,particulièrement en France.Bruchsal étant déjà un site auto-risé disposant d'équipes tech-niques rompues aux procéduresde sécurité, l'extension a étéplus facile à obtenir. La Francequi représente actuellement unpeu moins de 10% du c.a. offrede ce fait un important potentielpour les années à venir.Responsable du développementfrançais basé à Lyon, CyrillePerrot prospecte pour cela lesindustriels du médical et del'agroalimentaire, sans négligerles plasturgistes.

    L'irradiation des pièces plas-tiques moulées ou extrudées esten effet une activité en pleindéveloppement en Europe.Comparable à la vulcanisationdu caoutchouc, la réticulationqu'elle engendre confère auxplastiques de commodités et àcertains polymères techniquesdes propriétés mécaniques,thermiques et chimiquesproches de celles des plastiqueshautes performances.

    De nombreux matériaux poly-mères sont réticulables par irra-diation, notamment ceux qui peu-vent être chimiquement réticu-lées en utilisant des amorceursradicalaires, comme des per-

    oxydes. L'irradiation a l'avantaged'opérer cette réticulation à tem-pérature ambiante, et de ne pasinfluer sur le processus de trans-formation puisqu'elle est réaliséesur les pièces finies. Les princi-paux polymères traités sont le PEet ses copolymères, les PA, PBTet PVC. Pour certains matériauxà faible réactivité, un agent réticu-lant est nécessaire. Il peut êtreajouté lors du moulage par unmélange-maître, soit être mélan-gé au matériau par le producteurou le compoundeur. Les poly-amides sont particulièrementintéressants. Une fois réticulés,ils peuvent résister à des tempé-ratures très élevées, allant jusqu’à350°C, avec une résistance àl'abrasion nettement supérieure.

    Les PA réticu-lés par rayonne-ment concur-rencent ainsicertains ther-modurcissablesou des plas-tiques dehautes perfor-mances, PPS,PSU, PEI, LCP,par exemple,dans des appli-cations commela connectiqueet l'automobile,

    pour des pièces sous capotmoteur et des composants méca-niques exposés à de fortescontraintes d'abrasion et usure.

    Pour certaines ma tières, lerayonnement déclenche desréactions chimiques qui influen-cent fortement leur comporte-ment en transformation. Onpeut ainsi modifier leur poidsmoléculaire pour influer surleur fluidité. Le rayonnementréduit par exemple le poids

    moléculaire duPP. La nucléa-tion induit desdegrés crois-sants de cris-tallisation avecun temps degel du polymè-re plus rapidelors du moula-ge par injec-tion. Ce quipermet deréduire lestemps de

    cycles, d’améliorer la tenue à lachaleur, et de conférer plus derigidité et de résistance auxchocs aux pièces moulées.

    Services

    BGS dispose d'installations de traitement en continudédiées à la radioréticulation des fils et câbles

    De nombreux polymères peuventêtre radioréticulés.

    La radioréticulation confère de meilleures propriétés thermiques et tribologiquesaux polymères techniques.

    Toutes les pièces et produits sont irradiés dans leuremballage. Aucune radioactivité résiduelle ne subsisteaprès traitement.

    SERVICE LECTEUR n° 108

    Stérilisation, décontamination, mais aussi réticulation de pièces plastiques,l'irradiation trouve un nombre croissant d'applications.

    BGS investit en irradiation gamma

    SERVICE LECTEUR n° 9

  • 10 DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    EMPREINTES

    Créée en 1987 par JacquesDaniel et dirigée par ce dernierdepuis 28 ans, la société moulisteDaniel SA à Saint-Ouen-L'Aumône dans le Val d'Oise estdésormais présidée par son nou-vel actionnaire principal, Eric deTruchis. Ce dernier a en effetracheté cet automne les parts deJacques Daniel qui souhaitaitpartir en retraite tout en pérenni-sant son entreprise et ses 32emplois. Ce changement vas'opérer en douceur, J. Danielrestant présent durant une pério-de de transition.

    Ingénieur de formation, Ericde Truchis a effectué le princi-pal de sa carrière au sein degrands groupes industrielsactifs dans l'aéronautique, l'au-

    tomobile (notamment les activi-tés de Valeo liées à la plastur-gie), et l'énergie. Il a notam-ment dirigé Sulzer Pompes enFrance jusqu'en 2013.Souhaitant investir, et s'investir,dans une plus petite structureindustrielle, il s'est mis en quêted'opportunités de reprises. Leprofil de Daniel SA l'a séduit,tant par ses performances (c.a.de 4 millions d'euros environ,en forte croissance ces der-nières années, avec des résul-tats confortables), que par lessavoir-faire et compétences deses employés.

    Daniel SA appartient en effetau peloton de tête des moulistesfrançais spécialisés dans le luxeet la cosmétique, la parfumerie,

    le maquillage et le médical. Lasociété fournit beaucoup demoules bi-et tri-matières rotatifspour l'injection de pièces (cap-sules, frette, boitier maquillage,capsule de vernis à ongles,rouge à lèvres, bouchons,pompes pour systèmes demaquillage airless) en PP, PCTA,PETG, PMMA, Surlyn, ABS etSAN, surmoulées par des élasto-mères thermoplastiques SEBS.Afin de masquer les plans dejoint et supprimer les traces etpicots d'injection, la société utili-se toutes les technologies dispo-nibles, blocs chauds obturés,moules types écluse, transfert etpapillon. Elle réalise aussi desmoules pour pièces d'emballageà paroi mince, des petits moules

    à étages, desoutillages àd é v i s s a g em u l t i - e m -preintes, etc.

    Un parcm a c h i n erécent et bienfourni (10centre d'usina-ge, 12m a c h i n e sd ' é l e c t r o -érosion -4 000 h/moisde capacité), qui vient d'être ren-forcé par un nouveau centreUGV 3 axes. Daniel SA disposede deux presses à injecter monoet bi-matière pour la mise aupoint finale des moules afin de

    livrer des outillages clés en mainprêts à démarrer en production,avec certification de cadenceséventuelle.

    Entreprises Nouvel actionnariat pour Daniel SA

    Un moule 32 empreintes à canaux chauds typique dusavoir-faire de la société Daniel.

    Le fabricant allemand d'élé-ments standards et le construc-teur de machines d'impression3D Stratasys ont récemmentréalisé la démonstration com-mune d'une solution écono-mique d'injection de petitesséries de pièces plastiques pro-totypes ou échantillons. Ceconcept s'appuie sur le systèmede changement rapide de blocsd'empreintes K3500 d'Hascodans lequel sont montés desinserts fabriqués par impression3D sur une installation StratasysObjet 500 Connex. Les élémentsK3500 d'Hasco viennent s'inté-grer dans une carcasse demoule trois plaques convention-nelle qui peut rester montée àdemeure sur la presse à injecterutilisée pour fabriquer lespièces prototypes. Tenus en

    stock permanent, ils sont dispo-nibles en deux qualités d'acierpour trois tailles de moules 156x 196 mm, 246 x 296 mm, 296x 396 mm. Les éléments pré-assemblés et la présence d'uncircuit de refroidissement foréfacilitent la préparation de l'ou-tillage. Pour changer de produc-tion, il suffit d'installer deuxnouveaux inserts d'empreintes

    et une batterie d'éjection adap-tée. Ce qui ne prend quequelques minutes.

    L'application portait sur l'in-jection de vis-bouchons plas-tiques de 12 mm destinés àobturer les nombreux foragesfiletés présents dans le systèmede bridage de moules HascoA8001. A partir des fichiers deCAO 3D conçus par Hasco,Stratasys a réalisé les deuxinserts de moule en ABS numé-rique 5161 et 5131 en moins de6 heures. Un outillage conven-tionnel en aluminium ou acierrapide aurait demandé plus de24 h pour cette même applica-tion, avec des coûts bien supé-rieurs. Les inserts imprimés ontensuite été contrôlés chez unprototypeur situé juste à côté del'usine Hasco à Ludensheid et

    des bouchons filetés conformesaux besoins ont pu être injectéssur une petite presse.

    Cette démonstration proban-te a montré la facilité d'intégra-tion des nouvelles technologiesd'impression 3D au sein des sys-tèmes d'outillages construits àpartir d'éléments standard.

    Outillage rapide Une collaboration Hasco-Stratasys

    Système de changement rapided'empreintes K3500 d'Hasco

    Gros plan sur le systèmed'empreintes produit en ABSnumérique par impression 3D.

    Filiale du groupe MMB,Maquettes et Modèles de laBresle, créé en 1971, la société MBProto a changé de nom en févrierdernier pour devenir Volum-e etlancer les travaux d'implantationsur son site de Blangy-sur-Bresled'une puissante plateforme defabrication additive de pièces entoutes quantités. A son démarrage,elle disposera en juin 2016 d'unevingtaine d'imprimantes 3D plas-tiques et d'une dizaine demachines de fusion laser depoudres métalliques en plus de sesmoyens traditionnels, usinage 5axes à grande vitesse, contretypa-ge sous vide, métallisation, fonde-rie, assemblage et peinture.

    Changer la raison sociale MBProto en Volum-e visait à mieuxcaractériser l'activité de cette enti-té créée en 2000. Au fil des ans,elle a en effet vu sa spécialité pre-mière, le prototypage unitaire depièces de formes, se muer en uneproduction de "volumes" par

    diverses technologies numé-riques. A la réalisation de proto-types, en un ou quelques exem-plaires, sont venues s'ajouter desfabrications en séries de plus enplus importantes. Cette évolutions'inscrit dans la logique industriel-le de cette société qui fut dès 1995un pionnier français du prototypa-ge rapide par stéréolithographie etfusion laser de poudres plastiques.

    Volum-e a ensuite participé (etparticipe encore) aux grands pro-jets de recherche européens,Direct Tool, Compolight, Sasam etNano Master, qui ont fait évoluer

    les connaissances dans le domainede la fusion laser des poudresmétalliques à base d'Inconel, tita-ne, aluminium, cobalt-chrome,inox et bronze. Après avoir investidans ses premières machines en2005, la société possède désor-mais l'un des plus importantsparcs français de ce type d'équipe-ments. Elle dispose notamment deplusieurs machines Eos M 280 etM290 offrant une enveloppe defabrication maxi de 250 x 250 x325 mm, et va recevoir en févrierprochain sa première M 400 (400x 400 x 400 mm) première de cegenre en France.

    Certifiée ISO 9001 : 2008, etISO 9100 (aéronautique) depuisquelques mois, Volum-e est pourl'heure la seule société françaisequi soit qualifiée pour la fabricationadditive de pièces de vol par desgroupes comme Safran ou Thalès.Cette homologation aéronautiqueet spatiale implique au moins septfacteurs, la maîtrise des poudres,

    des produits, des procédés, lasécurité de fabrication, la mainte-nance des moyens, le respect del'environnement et la formationdes personnels. Volum-e s'im-plique dans les travaux de normali-sation de la fabrication additiveplastique et métal. Elle participe aucomité technique internationalISO/TC 261 et Eric Baustert, sondirecteur de la R&T, présidedepuis 2012 l'UNM 920, le comitéde l'Union de Normalisation de laMécanique où s'élaborent lesfutures normes d'industrialisationde la fabrication additive.

    Avec son entité spécialiséedans le design et le prototypagede produits de luxe, parfums,cosmétiques, flaconnages et bou-teilles, et Volum-e, le groupeMMB dirigé par FranceDesjonquères a réalisé en 2014un c.a. de 7,2 millions d'eurosavec 57 salariés.

    Fabrication additive Volum-e créé une plateforme de production série

    Volum-e pourra prochainementimprimer des pièces métalliquesmesurant jusqu'à 400x400x400 mm.

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    SERVICE LECTEUR n° 10

  • 11DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

    EMPREINTES

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    Seropa Précision, à Hérouville St Clair (Calvados) afficheun dynamisme qui c'est traduit par un c.a. 2015 en hausse.Avec un effectif renforcé et une équipe commerciale àl'écoute du marché et des besoins de la clientèle, l'objec-tif 2016 clairement affiché est de 6 millions d'euros.

    "Tout en conservant la confiance de nos partenaires his-toriques, nous avons élargi notre portefeuille de clients"souligne M. Floréal Jonveaux, le Président de SeropaPrécision. "Il est en effet très plaisant de participer audéveloppement de nos clients au travers de nouveaux pro-jets, ou d'optimiser des outillages conçus par des confrè-res. Nos clients sont fidèles à notre cœur de savoir faire :des moules hautes cadences à haute fiabilité, issus denotre expertise technique, de notre capacité d'écoute, etde notre engagement de porter chaque projet à terme endéfinissant les paramètres d'injection qui permettront de

    tirer le meilleur de nos outils avec plus de productivité etde longévité".

    Nous serons présents cette année à Pharmapack sous lesigne de l'art plastique, un vecteur de communication hau-tement symbolique de notre savoir-faire. Confectionnerdes moules au meilleur coût qui génèrent de la pro-ductivité, tel est notre leitmotiv.Venez nombreux voir notre "Galerie d'art" : nous avonsimaginé un moyen de communication peu conventionnel,axé sur l'émotion, le savoir faire, lasatisfaction client. Notre techniques'expose sur des toiles de peintre,Seropa Précision excelle dans l'artdu moule de haute qualité, de quoivous accompagner dans tous vosfuturs développements.

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    Parallèlement aux développe-ments des constructeurs depresses à injecter, l'industrie dumoule apporte son lot de solu-tions pour aider les transforma-teurs par injection à mieux maî-triser leurs coûts de production.Le système de fermeture auxiliai-re IronJaw breveté par la sociétéfrançaise FICO constitue ainsi unapport innovant en autorisant desréductions de tonnage de pressestrès significatives, sources d'im-portantes économies en produc-tion.

    Autonomes, réutilisables surdifférents moules, aisés à fixersur l’outillage, les systèmesIronJaw peuvent être alimentésdirectement par le circuit hydrau-lique de la presse ou par un blocde puissance externe. Descontrôles de position intégrésdonnent une parfaite sécuritéd'utilisation, évitant tout endom-magement de l’outillage en casd'erreur de programmation oud'un dysfonctionnement de lamachine. Pour compenser unmaximum de tonnage, plusieurssystèmes de même taille peuvent

    être associés deux à deux au ver-rouillage d'un seul moule, pourréduire de manière spectaculairela force de fermeture machinenormalement nécessaire.

    C'est notamment le cas dansl'injection de grandes pièces. LesIronjaw ont d'ailleurs été dévelop-pés il y a 8 ans pour solutionner laproblématique d'un transforma-teur confronté à une applicationqui aurait nécessité une force defermeture de plus de 9 000 t, alorsqu'il ne disposait que d'une pressede 6 000 t. Depuis, de multiplescas de ce genre ont été résolusefficacement, et économique-

    ment, cettetechnique per-mettant deréduire de 25 à50 % la force def e r m e t u r eapplicable.

    L ' o f f r eexistante com-prend quatregammes stan-dards XS, S, M

    et L fabriquées en France, offrantdes niveaux de compensationmaximum de force de fermeturede respectivement 25, 50, 125 et200 t par système (à multiplierpar le nombre de système instal-lés). Des systèmes sur mesuresde 200 à 500 t de capacité peuventégalement être conçus pour desbesoins spéciaux.

    La réduction de force de fer-meture permet d'économiserl'énergie, de réduire les coûts deproduction horaires, et de mieuxutiliser le parc machine dispo-nible en n'étant plus limité quepar les entrecolonnes. En cumu-

    lant toutes ces économies, leretour sur investissement estgénéralement très rapide, autourde 6 mois seulement. Les Ironjawsont garantis un an, et deux outrois ans avec un contrat d'exten-sion. Une possibilité de locationexiste également désormais.

    Accessoires Réduction de force de fermeture,gains multiples

    Un exemple d'application parmid'autres : ce moule d'écran sousmoteur exigeant 2 300 t de force defermeture a pu être monté sansproblème sur une presse de 1 800 t.Le retour sur investissement a étéinférieur à 6 mois.

    Le fabricant autrichien d'élé-ments standard et accessoirespour outillages Meusburger adéveloppé une offre d'acces-soires pour l'électroérosion com-prenant divers porte-électrodeset matériaux ainsi que des fraisesadaptées aux différents maté-riaux usuels. Les porte-élec-trodes compatibles avec le systè-me de fixation ITS-50 sont dispo-nibles en différentes versions enacier, laiton et aluminium. A celas'ajoutent six types d'électrodesen cuivre, et trois types d'élec-trodes en graphite.

    La gamme de fraises est trèscomplète, avec des modèles adap-tés à l'usinage du cuivre, du gra-phite et de l'acier. Pour le cuivre,Meusburger propose des fraisessphériques ou rayonnées en car-bure monobloc à partir du dia-mètre 0,5 mm. Elles se prêtentidéalement à l'usinage d'élec-trodes en cuivre ayant un contourfin et précis. Des tranchants trèscoupants et des poches d'évacua-tion des copeaux polies miroirempêchent les bavures et l'agglo-mération des copeaux. La préci-sion élevée de la forme, de laconcentricité et du diamètre, per-mettent de travailler à desvitesses de coupe maximales,avec grande précision. Les fraisesen carbure monobloc disponiblesà partir du diamètre 0,2 mm sontspécialement conçues pour l'usi-nage d'électrodes en graphite.Ces fraises diamantées garantis-sent des vitesses d'avance et decoupe importantes en conservantun état de surface impeccable.Elles se prêtent ainsi à la réalisa-tion de contours tridimensionnelstrès fins sur des électrodes engraphite. La gamme comprendégalement des fraises en carburemonobloc (disponibles à partir dudiamètre 0,2 mm) pour l'usinaged'aciers trempés jusqu'à 63 HRC.

    Outillages

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  • DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 20161212

    MATIÈRES

    Suite de la page 1Le mariage de ces deux

    mastodontes, fournisseurs depremier plan de l'industrieplastique, va créer un leaderde la chimie pesant 83 mil-liards de dollars (54 issus deDow et 28 de DuPont), uneenvergure équivalente à cellede BASF avec ses 75 milliardsd'euros de c.a. En date du 11décembre 2015, ces deux enti-tés cumulaient une capitalisa-tion boursière proche de 130milliards de dollars.

    Dès qu'elle sera finalisée,dans la seconde moitié de2016, cette fusion entraînerade grandes manœuvres bour-sières. La nouvelle entité quisera baptisée DowDupont sescindera en effet en troissociétés cotées indépen-dantes, gérant chacune lesactivités réunies des deuxmariés, l'agriculture, la chi-mie de spécialité et la sciencedes matériaux incluant lespolymères. Au total, et c'estcela qui motive fondamentale-ment cette opération, la valeurboursière du nouvelensemble devrait augmenterde 30 milliards de dollars. Dessynergies de croissance d'en-viron un milliard sont égale-ment attendues. Côté gouver-nance, c'est Andrew Liveris,l'actuel président de Dow quidirigera le conseil d'adminis-tration en tandem avecEdward Breen son homo-logue chez DuPont, quideviendra d.g. exécutif.DowDupont conservera sesdeux sièges sociaux deMidland et Wilmington.

    Ce rapprochementconclut des années de tracta-tions plus ou moins discrètes,activées au gré des évolutionsconjoncturelles intervenantdans les nombreux secteurscommuns aux deux entre-prises, chutes des prix agri-coles, hausse et baisserapides de ceux des poly-mères, grandes manœuvres

    dans la chimie de spécialité,etc. Andrew Liveris n'a jamaiscaché son intérêt pourDuPont, et par ailleurs lesdirigeants de ce dernier ontdécliné de nombreuses pro-positions de cessions d'activi-tés, notamment dans l'agro-chimie et les semences.

    Ce sont finalement deux"petits" fonds activistes, ThirdPoint dirigé par Daniel Loeb,et Trian Partners dirigé parNelson Peltz, qui ont réussi àforce d'opiniâtreté à briser lebel ordonnancement de cesgéants industriels.Actionnaires très minoritaires(Trian détient seulement 3 %de DuPont), mais devenussuffisamment puissants pourprétendre accéder aux ins-tances dirigeantes, tous deuxexigeaient une réorganisationdrastique par voie de cessionset de fusions d'activités.

    Chez DuPont, après unconseil d'administration hou-leux tenu en mai dernier,l'équipe dirigeante était par-venue à exclure provisoire-ment les représentants deTrian. Mais ceux-ci ont redou-blé de critiques en octobresuite à la publication desrésultats enregistrés sur lesneuf premiers mois de l'an-née. Ils affichaient une baissede respectivement 12 et 13 %du c.a. et des bénéfices, etauguraient d'une baisse dudividende. Pourtant, mêmeen baisse, les résultats deDuPont sur cette périodeétaient loin d'être mauvais.Avec un c.a. de 19,8 milliardsde dollars et un bénéfice de3,7 milliards, la rentabilité dugroupe restait forte.

    Même si elle s'en défen-dait, la direction de DuPont acommencé à suivre l'avis deses opposants qui souhai-taient notamment regrouperles six divisions opération-nelles de DuPont en deuxentités seulement. L'une com-prenant les activités en forte

    croissance, liées à l'agricultu-re et la nutrition notamment,l'autre portant celles quigénèrent un cash flow impor-tant, comme les matériaux deconstruction non-tissés Tyveket les renforts Kevlar.

    Le processus a été enclen-ché par la séparation et l'intro-duction en bourse en juillet der-nier des activités TitaniumTechnologies (dioxyde de tita-ne) et DuPont Chemicals &Fluoroproducts (gammesViton et Teflon notamment)générant plus de 6 milliards dedollars de c.a. désormaisregroupées au sein d'une nou-velle entité baptisée Chemours.

    Venu de chez Tyco, ungroupe qu'il a restructuré entrois entités, Edward Breen aensuite annoncé deux projetsde fusion dès son arrivée finoctobre en remplacementd'Elen Kullman, démission-naire. Etaient concernéesdeux activités liées aux plas-tiques, Packaging &Industrial Polymers (gammesSelar, Surlyn, Booster,Biomax, ainsi que les filmstechniques DuPont Teijin) etPerformance Polymers(Delrin, vespel, Hytrel,Rynite, etc.), ainsi que celledes divisions ProtectionTechnologies (Tyvek, Kevlaret Nomex …) et BuildingInnovations (Zodiaq) fournis-sant les secteurs du bâtimentet des travaux publics.

    Dow n'était pas en reste.Après son rachat coûteux deRohm & Haas en 2009, lamise sur le marché de sesactivités styréniques, polycar-bonate et élastomèresreprises par le fonds Bainpour constituer Styron (deve-nu Trimseo en 2015), DowChemical a enchaîné ces der-nières années la cession deses époxys et le projet de ces-sion de ses activités chloréesau groupe Olin, tout en s'in-terrogeant sur sa création devaleur et ses effectifs.

    Au lendemain de l'annon-ce de la fusion avec Dow,DuPont a lui-même présentéun plan de réduction de 10 %de ses effectifs mondiaux, soitplus de 5 000 personnesconcernées, pour lequel il apassé une provision de 780millions de dollars, dont 650millions pour les seuls coûtsde licenciement.

    Il reste à souhaiter quecette fusion soit plus réussieque la précédente collaborationdes deux protagonistes. Dow etDuPont ont en effet déjà étéassociés dans la coentrepriseDuPont Dow Elastomers.Créée en 1996, il fut dissoute en2005 du fait de graves diver-gences stratégiques entre sesdeux coactionnaires, chacuns'empressant de récupérer sesanciens produits.

    Stratégie

    Dow Chemical et DuPont fusionnent !

    A l'instar de la pharmacie, la domination du financier sur l'industriel prévautplus que jamais dans la chimie mondiale, avec son cortège de restructurations.

    PEEK

    Celanese va lancerun PEEK

    Afin de compléter son portefeuille de poly-mères à hautes performances qui comprendnotamment le LCP Vectra et le PPS Fortron, lechimiste américain Celanese a annoncé sonintention de commercialiser courant 2016 unpolyéther kétone (PEEK). Ce lancement s'inscriradans la stratégie du groupe orientée vers desniches de marché à haute valeur ajoutée. Utilisésurtout en Europe et Amérique du Nord dans desapplications automobiles, aéronautiques, électro-techniques, industrielles et médicales, le PEEKbénéficie malgré son prix élevé d'une forte crois-sance, estimé à plus de 8 % l'an sur la période2013-2018. A partir des années 2020, les paysémergents, la Chine notamment, devraient offrirun puissant relais de croissance à ce matériauhors du commun. Pour l'heure, il est fourni parquatre principaux producteurs, l'anglais Victrex,l'américain Solvay, l'allemand Evonik et la sociétéchinoise Panjin.

    Evonik monteen capacité

    Le chimiste d'origine allemande Evonik aencore augmenté les capacités de production etcompoundage de PEEK Vestakeep de son sitechinois de Changchun. La demande émanant desecteurs comme l'aviation, l'automobile, lesindustries pétrolières et gazières, ne cesse eneffet de croître en faveur de ce polymère offrantles plus hautes performances mécaniques, ther-miques et chimiques. Tous ces secteurs tra-vaillent à l'allégement des pièces et composantsqu'ils utilisent, et le PEEK constitue une solutiontrès compétitive en substitution des métaux.

    Dans ce contexte, Evonik a annoncé le déve-loppement deux nouveaux grades. Le VestakeepEasy Slide I est notamment destiné à la produc-tion de composants structurels de pompes à videplus légers et résistants du fait de sa haute tenueà l'abrasion et la friction. Le Vestakeep 5000 HCM(pour le moulage par compression) est depuispeu disponible pour produire des joints d'étan-chéité à haute performance utilisés dans l'indus-trie pétrolière et gazière.

    Composites

    Ashland se scindeAboutissement d'un processus entamé il y a

    près de 10 ans visant à transformer un raffineuret distributeur en un chimiste de spécialité, legroupe américain Ashland a annoncé qu'il allaitse scinder en deux entités indépendantes. Unepremière étape importante de ce processus avaitconsisté à céder en 2011 l'activité mondiale dedistribution de polymères à Nexeo Solutions,filiale du fonds TPG Capital. Cette nouvelle étapeprévoyant une scission en deux entités intro-duites séparément en bourse intervient à la suitede plusieurs années de résultats décevants. En2014