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Le 25 janvier 1984, alors en détachement au Tchad, le Capitaine Michel Croci s’envole à la tête d’une patrouille mixte Jaguar/Mirage F1 pour effectuer une mission de reconnaissance armée au-dessus d’éléments hostiles. Il trouve la mort lorsque son avion, probablement touché par un projectile, explose. La mention « Mort pour la France » a été attribuée au Capitaine Croci par décision du ministre de la Défense et ses obsèques ont été célébrées sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac, sa base d’affectation, le 3 février 1984. Le 23 mai 1995, la base reçoit le nom de tradition « Capitaine Michel Croci ». BAC 0B106 - Base aérienne 106 Avenue de l’Argonne – CS 70037 33693 Mérignac Cedex Tel. 05 57 53 59 74. Internet : [email protected] Ce drapeau est, à l’origine ,celui de la 25ème escadre de bombardement, elle-même issue de trois glorieuses escadrilles maritimes de la guerre de 14 -18 (d’où la présence d’ancres sur le drapeau). Suite à la dissolution du CIFAS 328, en juin 1991, puis de l’escadron de reconnaissance et d’instruction 01/328 (ERI 01/328), en juin 1992, la garde du drapeau de la 25ème escadre de bombardement est confiée à la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac. Capitaine Michel Croci NOTRE DRAPEAU Les Missions Quelques chiffres : 3200 personnels militaires et civils de la Défense. Le taux de féminisation est de 20 %. La superficie de la base aérienne 106 est de 150 hectares, dans la zone aéroportuaire. La base accueille les journées de Défense et citoyenneté (environ 3050 lycéens en 2016), ainsi que des stages au sein de « l’entreprise base aérienne 106 » : sollicitations en augmentation (129 stagiaires accueillis en 2016). Des dizaines de visites d’associations, d’organismes divers et d’établissements scolaires. La BA 106 La base aérienne de Bordeaux-Mérignac, qui prendra le numéro 106 en 1949, est officiellement créée le 19 novembre 1936. Elle reçoit les 19 ème et 21 ème Escadres de bombardement et le Groupe aérien d’observation 518. Ces unités quittent Mérignac à la mobilisation. En 1939, l’Ecole de l’air se replie de Salon de Provence sur Mérignac. Le Général de Gaulle décolle de la BA 106 le 17 juin 1940 pour Londres. Après quelques jours de grande confusion, le 1er juillet 1940, la base est officiellement remise aux autorités allemandes. Pendant quatre ans, les alliés bombardent plusieurs fois la plateforme sans interrompre les activités allemandes. Le 24 août 1944, un bombardement particulièrement violent met hors service les pistes et les installations. En 1961, la 92 ème Escadre de bombardement et le CIB 328 (Centre d’instruction du bombardement) équipés de Vautour IIB et de B26 s’installent à Mérignac. L’unité sera dissoute le 31 décembre 1978. A partir de 1964, la base devient l’une des « base mère » de l’aviation de bombardement en recevant les unités chargées de former le personnel destiné aux escadrons de bombardement des Forces aériennes stratégiques (FAS) et d’assurer la maintenance des Mirage IV. Le 1er janvier 1979, elle reçoit l’Escadron de chasse (EC) 4/11 « Jura » qui s’installe aux cotés du Centre d’instruction des forces aériennes stratégiques (CIFAS 328) et de l’Escadron de transport et d’entraînement 00.043 « Médoc ». En 1982, le commandement de la 3ème Région aérienne prend possession de ses locaux sur la base, suivi en 1984 par le Centre administratif territorial air (CATA) et le Centre mobilisateur air 223. L’année 1992 voit disparaître les deux dernières unités aériennes de combat de la base : l’Escadron de reconnaissance et d’instruction (ERI) 01/328 et l’Escadron de chasse 4/11 « Jura » ce qui marque la fin des Mirage III, Alpha jet et Jaguar sur la plateforme. Cette même année la base aérienne 204 Mérignac-Beauséjour est dissoute et l’Atelier de révision de l’armée de l’air (ARAA 623) est rattaché à la BA 106. Ce site deviendra détachement air en 1999. Le 23 mai 1995 la base reçoit son nom de tradition « Capitaine Michel Croci » en l’honneur de cet officier pilote de chasse de l’Escadron de chasse 4/11 « Jura », tombé en service aérien commandé aux commandes de son Jaguar le 25 janvier 1984 lors d’une mission opérationnelle effectuée au Tchad. L’année 2005 a vu le retrait du service des Mirage IV. A compter de 2006, la base aérienne 106 accueille les éléments précurseurs du tout nouveau Commandement du soutien des forces aériennes (CSFA) crée le 1er janvier 2008. C’est l’élément majeur de l’architecture de commandement Air 2010, responsable du soutien de l’ensemble des forces aériennes françaises, en France comme à l’étranger, dans les domaines techniques, logistiques, de communication et du soutien de l’homme. En 2008, l’Établissement central de l’infrastructure air (ECIA) est accueilli sur la BA 106. Il devient Groupement aérien des installations aéronautiques (GAIA ) le 1er septembre 2013. En 2011, le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO), nouvelle unité issue de la fusion des Compagnies d’infrastructure en opérations (CIO) de Metz et de Bordeaux est implanté sur la base aérienne. A l’été 2012, le pôle conduite de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD) s’installe sur la base aérienne 106. Co-localisé avec le CSFA, il confirme la volonté de la Défense d’installer un pôle du MCO aéronautique en Aquitaine. Depuis 2014, le Commandement des forces aériennes (CFA) s’implante progressivement sur la base aérienne de Bordeaux-Mérignac. Né de la fusion du Commandement des forces aériennes (CFA) et du Commandement du soutien des forces aériennes (CSFA), ce commandement organique majeur de l’armée de l’air est en charge de la préparation opérationnelle de l’ensemble des forces conventionnelles, spéciales et d’appui ». En 2016, à l’occasion de la cérémonie dédiée à la commémoration de la disparition du capitaine Georges Guynemer, la BA106 s’est enrichie de deux nouvelles unités, l’escadron de soutien des matériels d’environnement (ESME) au sein de l’escadron de soutien du ravitaillement technique aéronautique, et l’escadrille « Mistral » (mise en sommeil sur la base aérienne 114 d’Aix-en Provence) au sein de l’escadron de transport 43 Médoc. La BA 106, système de combat de l’armée de l’Air Une base opérationnelle Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) Groupement aérien des installations aéronautiques (GAIA) Centre militaire de coordination et de contrôle (CMCC) Escadron de transport MEDOC La posture permanente de sûreté avec le plot hélicoptère (MASA) Une base interarmées Accueil permanent d’un détachement VIGIPIRATE Bordeaux (aéroport et gare St Jean) Renfort permanent de l’opération SENTINELLE Paris Une base interministérielle PELICANDROME avec les Trackers et Canadair de la sécurité civile pour protéger le massif forestier girondin L’accueil par voie aérienne des plus hautes autorités de l’Etat Une base partenaire Brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA) Partenariat avec des établissements scolaires dans le cadre de classes Défense et de Sécurité Journées Défense et Citoyenneté (JDC) Rallyes citoyens pour collégiens et lycéens Journées sport armées jeunesse Concerts pédagogiques par la Musique des forces aériennes Une base modernisée Deux états-majors : le commandement des forces aériennes (CFA) et la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD) Des unités rattachées : le centre interarmées de réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (CIRISI), le groupement de gendarmerie, la brigade motocycliste de la région sud, une antenne de l’unité de soutien de l’infrastructure de la Défense (USID), une antenne pôle Défense Mobilité (PDM), une antenne médicale de Mérignac et la division de l’information aéronautique (DIA) de la DSAé.

La Ba 106 Capitaine Les Missions - Mérignac · est officiellement créée le 19 novembre 1936. Elle reçoit les 19ème et 21ème Escadres de bombardement et le Groupe aérien d’observation

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Page 1: La Ba 106 Capitaine Les Missions - Mérignac · est officiellement créée le 19 novembre 1936. Elle reçoit les 19ème et 21ème Escadres de bombardement et le Groupe aérien d’observation

Le 25 janvier 1984, alors en détachement au Tchad, le Capitaine Michel Croci s’envole à la tête d’une patrouille mixte Jaguar/Mirage F1 pour effectuer une mission de reconnaissance armée au-dessus d’éléments hostiles. Il trouve la mort lorsque son avion, probablement touché par un projectile, explose.La mention « Mort pour la France » a été attribuée au Capitaine Croci par décision du ministre de la Défense et ses obsèques ont été célébrées sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac, sa base d’affectation, le 3 février 1984.Le 23 mai 1995, la base reçoit le nom de tradition «  Capitaine Michel Croci ».

BAC 0B106 - Base aérienne 106Avenue de l’Argonne – CS 70037 33693 Mérignac CedexTel. 05 57 53 59 74.Internet : [email protected]

Ce drapeau est, à l’origine ,celui de la 25ème escadre de bombardement, elle-même issue de trois glorieuses escadrilles maritimes de la guerre de 14 -18 (d’où la présence d’ancres sur le drapeau).Suite à la dissolution du CIFAS 328, en juin 1991, puis de l’escadron de reconnaissance et d’instruction 01/328 (ERI 01/328), en juin 1992, la garde du drapeau de la 25ème escadre de bombardement est confiée à la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

Capitaine Michel Croci

Notre drapeauLes Missions

Quelques chiffres :

� 3200 personnels militaires et civils de la Défense. Le taux de féminisation est de 20 %.

� La superficie de la base aérienne 106 est de 150 hectares, dans la zone aéroportuaire.

� La base accueille les journées de Défense et citoyenneté (environ 3050 lycéens en 2016), ainsi que des stages au sein de « l’entreprise base aérienne 106 » : sollicitations en augmentation (129 stagiaires accueillis en 2016).

� Des dizaines de visites d’associations, d’organismes divers et d’établissements scolaires.

La Ba 106La base aérienne de Bordeaux-Mérignac, qui prendra le numéro 106 en 1949, est officiellement créée le 19 novembre 1936. Elle reçoit les 19ème et 21ème

Escadres de bombardement et le Groupe aérien d’observation 518. Ces unités quittent Mérignac à la mobilisation.

En 1939, l’Ecole de l’air se replie de Salon de Provence sur Mérignac. Le Général de Gaulle décolle de la BA 106 le 17 juin 1940 pour Londres. Après quelques jours de grande confusion, le 1er juillet 1940, la base est officiellement remise aux autorités allemandes. Pendant quatre ans, les alliés bombardent plusieurs fois la plateforme sans interrompre les activités allemandes. Le 24 août 1944, un bombardement particulièrement violent met hors service les pistes et les installations.

En 1961, la 92ème Escadre de bombardement et le CIB 328 (Centre d’instruction du bombardement) équipés de Vautour IIB et de B26 s’installent à Mérignac. L’unité sera dissoute le 31 décembre 1978.

A partir de 1964, la base devient l’une des « base mère » de l’aviation de bombardement en recevant les unités chargées de former le personnel destiné aux escadrons de bombardement des Forces aériennes stratégiques (FAS) et d’assurer la maintenance des Mirage IV.

Le 1er janvier 1979, elle reçoit l’Escadron de chasse (EC) 4/11 «  Jura  » qui s’installe aux cotés du Centre d’instruction des forces aériennes stratégiques (CIFAS 328) et de l’Escadron de transport et d’entraînement 00.043 « Médoc ».

En 1982, le commandement de la 3ème Région aérienne prend possession de ses locaux sur la base, suivi en 1984 par le Centre administratif territorial air (CATA) et le Centre mobilisateur air 223.

L’année 1992 voit disparaître les deux dernières unités aériennes de combat de la base : l’Escadron de reconnaissance et d’instruction (ERI) 01/328 et l’Escadron de chasse 4/11 « Jura » ce qui marque la fin des Mirage III, Alpha jet et Jaguar sur la plateforme. Cette même année la base aérienne 204 Mérignac-Beauséjour est dissoute et l’Atelier de révision de l’armée de l’air (ARAA 623) est rattaché à la BA 106. Ce site deviendra détachement air en 1999.

Le 23 mai 1995 la base reçoit son nom de tradition « Capitaine Michel Croci » en l’honneur de cet officier pilote de chasse de l’Escadron de chasse 4/11 « Jura », tombé en service aérien commandé aux commandes de son Jaguar le 25 janvier 1984 lors d’une mission opérationnelle effectuée au Tchad.

L’année 2005 a vu le retrait du service des Mirage IV.

A compter de 2006, la base aérienne 106 accueille les éléments précurseurs du tout nouveau Commandement du soutien des forces aériennes (CSFA) crée le 1er janvier 2008. C’est l’élément majeur de l’architecture de commandement Air 2010, responsable du soutien de l’ensemble des forces aériennes françaises, en France comme à l’étranger, dans les domaines techniques, logistiques, de communication et du soutien de l’homme.

En 2008, l’Établissement central de l’infrastructure air (ECIA) est accueilli sur la BA 106. Il devient Groupement aérien des installations aéronautiques (GAIA ) le 1er septembre 2013.

En 2011, le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO), nouvelle unité issue de la fusion des Compagnies d’infrastructure en opérations (CIO) de Metz et de Bordeaux est implanté sur la base aérienne.

A l’été 2012, le pôle conduite de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD) s’installe sur la base aérienne 106. Co-localisé avec le CSFA, il confirme la volonté de la Défense d’installer un pôle du MCO aéronautique en Aquitaine.

Depuis 2014, le Commandement des forces aériennes (CFA) s’implante progressivement sur la base aérienne de Bordeaux-Mérignac. Né de la fusion du Commandement des forces aériennes (CFA) et du Commandement du soutien des forces aériennes (CSFA), ce commandement organique majeur de l’armée de l’air est en charge de la préparation opérationnelle de l’ensemble des forces conventionnelles, spéciales et d’appui ».

En 2016, à l’occasion de la cérémonie dédiée à la commémoration de la disparition du capitaine Georges Guynemer, la BA106 s’est enrichie de deux nouvelles unités, l’escadron de soutien des matériels d’environnement (ESME) au sein de l’escadron de soutien du ravitaillement technique aéronautique, et l’escadrille « Mistral » (mise en sommeil sur la base aérienne 114 d’Aix-en Provence) au sein de l’escadron de transport 43 Médoc.

La BA 106, système de combat de l’armée de l’Air

� Une base opérationnelle

• Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) • Groupement aérien des installations aéronautiques (GAIA) • Centre militaire de coordination et de contrôle (CMCC) • Escadron de transport MEDOC • La posture permanente de sûreté avec le plot hélicoptère (MASA)

� Une base interarmées

• Accueil permanent d’un détachement VIGIPIRATE Bordeaux (aéroport et gare St Jean) • Renfort permanent de l’opération SENTINELLE Paris

� Une base interministérielle

• PELICANDROME avec les Trackers et Canadair de la sécurité civile pour protéger le massif forestier girondin • L’accueil par voie aérienne des plus hautes autorités de l’Etat

� Une base partenaire

• Brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA) • Partenariat avec des établissements scolaires dans le cadre de classes Défense et de Sécurité • Journées Défense et Citoyenneté (JDC) • Rallyes citoyens pour collégiens et lycéens • Journées sport armées jeunesse • Concerts pédagogiques par la Musique des forces aériennes

� Une base modernisée

• Deux états-majors : le commandement des forces aériennes (CFA) et la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD)

• Des unités rattachées : le centre interarmées de réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (CIRISI), le groupement de gendarmerie, la brigade motocycliste de la région sud, une antenne de l’unité de soutien de l’infrastructure de la Défense (USID), une antenne pôle Défense Mobilité (PDM), une antenne médicale de Mérignac et la division de l’information aéronautique (DIA) de la DSAé.

Page 2: La Ba 106 Capitaine Les Missions - Mérignac · est officiellement créée le 19 novembre 1936. Elle reçoit les 19ème et 21ème Escadres de bombardement et le Groupe aérien d’observation

HM12

R1R2

R3R4

LC 3LC 4

LC 2

HM2

HM3

HM4

Entrée Base

Les points d’intérêts « Vignes Solid’air »En novembre 2016, les vignes de la BA 106, plus ou moins laissées à l’abandon au cours des années, ont été restaurées par une classe SEGPA du collège agricole Dupaty sous la supervision d’étudiants en BTS du lycée agricole, tous deux implantés à Blanquefort. Baptisé « Vignes Solid’Air », ce projet pédagogique a permis la plantation, par une dizaine de collégiens, d’une quarantaine de pieds de vigne, offerts par l’exploitation Château Dillon. Ce projet, surtout symbolique, combine l’exposition à une facette du métier de la viticulture, au monde de la Défense et des métiers de l’armée de l’Air et à la sensibilisation au concept de développement durable. Carrefour

Ce carrefour historique aménagé en 1936 comme rond-point permettait, à partir de l’entrée principale, de relier les zones aéronautiques A/B/C, la zone technique D et la zone de casernement.Inauguré le 13 mai 2017 au cours du meeting de l’Air, le carrefour est désormais devenu un rond-point qui supporte deux symboles. Le premier est celui du mât où flottent les couleurs françaises. Longtemps positionné sur une zone temporaire du site, il retrouve une place de choix. Le second est une dérive de Mirage III rénovée par des étudiants d’Aérocampus Aquitaine de Latresne, spécialisés en peinture industrielle aéronautique dans le cadre d’un partenariat avec la BA 106. La dérive est ornée, sur une face, de l’insigne des 80 ans de la base, sur l’autre face, du portrait de son parrain, le capitaine Michel Croci.

Le pavillon de commandement Appelé aujourd’hui « PC Base », il accueille comme à l’origine le commandant de la base aérienne. Ce bâtiment de commandement possédait en son centre la tour vigie amputée aux ¾ suite au conflit de la Seconde Guerre mondiale.Son implantation au cœur du site militaire lui permettait d’observer l’activité des 19ème et 21ème escadres de bombardement.

Bâtiment B12 Le bâtiment du parc, aujourd’hui appelé « B12 », accueillant le chef des services techniques aéronautiques. Une orientation originale en dehors de l’orthogonalité des aménagements, mais une implantation stratégique. Le hangar HM12, autre hangar de stockage est équipé de deux quais.

Les 3 hangars métalliques Alignés face au nord, ces trois hangars métalliques ont abrité les Mirage IIIB et Mirage IV ainsi que l’ensemble des activités de maintenance aéronautique.De l’alignement des 3 hangars et des 2 demi-hangars, il ne subsiste que 3 bâtiments. En 1944, les attaques de la 8th Air Force ont eu raison de leurs structures, des traces de mitraillages sont d’ailleurs encore visibles.

Zone de géothermie La base aérienne c’est aussi une autonomie de fonctionnement avec son forage d’eau potable, sa géothermie, une centrale de chauffe et une station d’épuration.En 1988, la géothermie est mise en fonctionnement afin d’assurer le chauffage de la base grâce à un réseau enterré de 14 km.

Le pélicandrome En 1938, la zone aéronautique A composée de 4 hangars Jeumont-Daydé de 70m de portée, accueille la 19ème escadre de bombardement.De septembre 1940 à août 1944, elle verra passer les Fw 200 Condor, He 177 et Ju 88C-6 de la Kampfgeschwader 40. Les bombardements américains la détruisent à 75% (le hangar HM1 en est le seul survivant).Elle sera réactivée en 1964 à l’arrivée de B-26 Invader du CIB 328. Dix ans plus tard, ce sont les Mirage III du CiFAS 328 qui y stationneront, rejoints ensuite de 1979 à 1992 par les Jaguar de l’escadron de chasse 4/11 « Jura ».Depuis les années 2000, les Canadair et Tracker de la sécurité civile y stationnent régulièrement afin d’assurer les missions de protection du massif forestier.

« entrée Zone rouge »Entrée aménagée dans les années 60 pour accueillir l’activité des forces aériennes stratégiques.A sa gauche, un abri en béton pour fantassin datant de 1941, construit sous l’occupation allemande.Cet espace, appelé à l’origine « Zone C », faisait face à la zone vie de la base aérienne et abritait la maintenance aéro-nautique, l’avitaillement ainsi que le stockage d’aéronefs en dehors de la 19ème et 21ème escadres de bombardement.

place d’armesEn forme de U inversé, la place d’armes est bordée à l’ouest et à l’est par les deux plus gros bâtiments de l’époque : les loge-ments des troupes A et B. Ces deux bâtiments emblématiques ont été lourdement endommagés lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il ne subsiste que le bâtiment T1. Le mess «troupe» avec ses quatre ailes de réfectoire, aujourd’hui reconverties en ailes administratives.

Stèle Mirage IV2004 : Mise en place de la stèle célébrant les 40 ans d’activité Mirage IV des forces aériennes stratégiques sur la base aérienne à travers le centre d’instruction des forces aériennes stratégiques (CiFAS). Sa position à l’entrée de la base permet de marquer la vocation aéronautique du site et d’évoquer son histoire auprès de nos concitoyens.

Zone de casernement des sous-officiers célibataires1938, la zone de casernement des sous-officiers célibataires se compose d’un espace bordé par 4 bâtiments d’hébergement et fermé au nord par son mess. Aujourd’hui, cet espace est toujours dévolu à l’hébergement et à la restauration.

entrée de BeutreL’entrée dite de « Beutre » avec en prolongement de l’avenue, le pavillon de commandement construit en 1936.A sa gauche, le dépôt des essences possédant encore les deux magasins d’époque.

escadron de transport « Médoc » Le hangar HM5 abritant les appareils de l’escadron de transport 00.043 « Médoc » est implanté au droit d’une ancienne dalle de hangar Jeumont-Daydé. Ce bâtiment d’architecture métallique datant des années 30 fut démonté sur la base de Cognac et remonté sur site en 1985.Sur sa façade ouest fut construit à la même époque un bâtiment de commandement.

Le CFa et la SIMMad En 2008, la venue du commandement de soutien des forces aériennes, devenu commandement des forces aériennes (CFA), nécessite la construction d’un bâtiment modulaire. Il s’agit du PC 2 qui accueille près de 450 militaires.

ex-région aérienne sudEn 1982 l’état-major de la 3ème région aérienne est transféré sur la BA106 dans le nouveau bâtiment appelé « poste de commandement 3 » (PC3). En 1984, il co-ha-bite avec le centre administratif territorial air (CATA). L’architecture de type plots cubiques reliés par de longues ailes est typique de l’extension foncière de la base vers l’ouest.

« espace traditions »Inauguré le 05 juillet 2013, « l’espace Traditions » relate l’histoire passée mais aussi le présent au travers des unités qui sont présentées :- Une salle rouge pour souligner sa vocation première au bombardement et sa participation aux opérations extérieures.- Une salle bleue pour présenter l’armée de l’Air et les unités d’aujourd’hui. - Une salle blanche dédiée au capitaine Michel Croci et aux traditions.

pinède « Graine d’aviateurs »En 2017, 24 écoliers de CM1 de l’école primaire de Beutre, en binôme avec leurs 24 parrains réservistes citoyens, ont planté des pousses de pin sur l’une des trois parcelles qui constitueront, à terme, une pinède de 1125 m². Mené

sous le haut patronage de Mme Récalde, alors députée de la 6ème circonscription de Gironde, ce projet anticipe le parcours de citoyenneté et propose aux jeunes d’accomplir un geste citoyen. L’acte de planter un arbre leur permettra d’imprimer leur marque et de signifier une prise de conscience de leurs responsabilités envers le monde qui les entoure. Sens du vivre ensemble, comportement respectueux de l’équilibre écologique et esprit de Défense sont les enjeux de ce projet.