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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DU SUD KIVU ASBL RENAISSANCE AFRICAINE, RENAF/AETA SUD KIVU Agir Pour des Elections Transparentes et Apaisées(AETA), Une Plate Forme de la Société Civile dotée de la Personnalité Arrêté Ministériel N°125/CAB/MIN/J DH/2011 Rapport Synoptique sur la Situation des Droits de l’homme en : Elections en RDC : Voie des Urnes, voix de la PAIX Année 2011 Editorial Le 16 décembre 2010, nous avons observé les rues de Bukavu, impressionné par les milliers de gens venus pour accueillir Vital Kamerhe…Deux jours plus tôt à Kinshasa, Kamerhe avait quitté le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et son siège au Parlement, pour annoncer qu’il est candidat de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) pour les élections présidentielles en 2011. La semaine avant, l’opposant légendaire Etienne Tshisekedi était rentré à Kinshasa après trois ans d’absence. Le 11 décembre, l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) l’a investi comme son candidat pour les mêmes élections. Les Joyeuses Entrées et les candidatures de ces leaders ont mobilisé beaucoup de monde. On semblait aller vers une course électorale entre des protagonistes avec des visions et des projets de société différents. A l’Est de la RDC, à KINSHASA et dans les autres provinces du pays nous sommes inquiétés par le mur d’indifférence des gens par rapport aux élections. Ils ne se 1 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est …€¦ · Web viewLa semaine avant, l’opposant légendaire Etienne Tshisekedi était rentré à Kinshasa après trois ans d’absence

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGOPROVINCE DU SUD KIVU

ASBL RENAISSANCE AFRICAINE, RENAF/AETA SUD KIVUAgir Pour des Elections Transparentes et Apaisées(AETA), Une Plate Forme de la

Société Civile dotée de la PersonnalitéArrêté Ministériel N°125/CAB/MIN/J DH/2011

Rapport Synoptique sur la Situation des Droits de l’homme en : Elections en RDC : Voie des Urnes, voix

de la PAIXAnnée 2011

Editorial

Le 16 décembre 2010, nous avons observé les rues de Bukavu, impressionné par les milliers de gens venus pour accueillir Vital Kamerhe……Deux jours plus tôt à Kinshasa, Kamerhe avait quitté le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et son siège au Parlement, pour annoncer  qu’il est candidat de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) pour les élections présidentielles en 2011.

La semaine avant, l’opposant légendaire Etienne Tshisekedi était rentré à Kinshasa après trois ans d’absence. Le 11 décembre, l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) l’a investi comme son candidat pour les mêmes élections. Les Joyeuses Entrées  et les candidatures de ces leaders ont mobilisé beaucoup de monde. On semblait aller vers une course électorale entre des protagonistes avec des visions et des projets de société différents.

A l’Est de la RDC, à KINSHASA et dans les autres provinces du pays nous sommes inquiétés par le mur d’indifférence des gens par rapport aux élections. Ils ne se sentaient pas concernés, déçus par le peu de résultats palpables des élections de 2006 dans leur vie quotidienne. Certes, ils vont se faire enrôler. Dans un pays qui ne délivre plus depuis longtemps de papiers d’identité en règle, la carte d’électeur est un document important. Mais beaucoup de gens que nous voyons n’iront pas voter. Ce désintérêt était une observation inquiétante de plus, à côté des dynamiques de désintégration qui règnent sur le terrain. Les FARDC restent très indisciplinées. Les différents acteurs armés continuaient à recruter, le CNDP plus rapidement que les autres.

1 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

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Au cours de l’année 2010, le Congo semble avoir évolué d’un «climat post-conflit vers un climat pré-conflit». Nous ne sommes pas ni activiste ni partisan de la politique congolaise, mais la mobilisation autour des leaders de l’opposition nous faisait plaisir. Elle prouvait que c’était possible d’intéresser la population à la res publica. Depuis mi-janvier, la situation a changé. La révision constitutionnelle qui s’est réalisée implique entre autre que les élections présidentielles se dérouleront en un seul tour. Une manière de muser la Démocratie dans ce pays…. Vu d’une perspective immédiate, cette révision vise à verrouiller l’espace politique. Avec un peu de recul, elle est un pas dans une évolution du système semi-présidentielle de la constitution de 2005 vers un présidentialisme centralisateur (en matière de justice, de contrôle dans les provinces, etc.). L’ASBL RENAISSANCE AFRICAINE, RENAF/AETA SUD KIVU trouve que ce deuxième cycle électoral, crucial pour la consolidation du processus de démocratisation, n’est pas moins important que celui de 2006. La RDCongo ne sortira jamais de la précarité si l’Etat congolais n’est pas renforcé, y compris dans ses instruments pour garantir  l’Etat de droit et la bonne gouvernance. Les élections auront seulement une chance si une participation citoyenne massive contribue à une légitimité maximale des résultats et un mandat fort des institutions élues. Ceci ne sera pas possible sans la formation d’un électorat conscientisé et sans engagement ferme de tenir les élections jusqu’à la base, car les élections locales doivent jouer un rôle essentiel dans la réhabilitation de la gouvernance en RDC. L’espace politique doit assurer la protection à la société civile et à la presse indépendante. L’intérêt de la communauté internationale pour le processus de paix et pour la démocratisation semble moins grande en 2011 qu’en 2006. L’indifférence de la communauté internationale et celle d’une population qui a perdu ses illusions mettrait en péril les acquis de tout le chemin parcouru depuis la transition et l’installation de la Troisième République.

Décembre 2011

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Les Faits de l’an 2011…..

Le gouverneur du Sud-Kivu et le chef de bureau de la Monusco Bukavu ont effectué ce vendredi une visite d’évaluation de la situation sécuritaire à Fizi-centre, chef-lieu du territoire de Fizi, après des troubles de la semaine dernière qui ont débouché sur la mort d’un soldat FARDC, lynché par une population en colère. A la suite de ces incidents, Fizi-centre s’était vidé de ses habitants.

C’est donc une entité presque déserte que Marcellin Chishambo et le responsable de la Monusco Bukavu ont visitée. Ce qui n’a pas empêché le chef de l’exécutif provincial de tenir un meeting populaire auquel n’ont assisté que peu d’habitants venus des villages environnants où ils se sont réfugiés.

Ceux-ci ont posé au gouverneur deux préalables pour leur retour à Fizi-centre.Les troupes FARDC déployées dans cette contrée dans le cadre de l’opération Amani Leo doivent aller ailleurs, et en revanche, les casques bleus de la Monusco doivent être déployés de manière permanente dans la cité.

Concernant le premier préalable, Marcellin Chishambo a répondu que la logistique disponible pour le moment ne permettrait pas un redéploiement des soldats FARDC basés dans ce territoire vers d’autres zones. Toutefois, le gouverneur du Sud-Kivu a indiqué à ses interlocuteurs que des mesures disciplinaires sont envisagées pour des soldats qui se seront rendus coupables.

Le commandant des opérations Amani Leo qui a accompagné le gouverneur de province est d’ailleurs resté sur place à Fizi-centre pour remettre l’ordre et la discipline.

Côté Monusco, une compagnie des casques bleus a été déployée sur place ce vendredi même. Elle y restera pendant trois jours, et ce en attendant, a souligné le chef de bureau de Bukavu, le renforcement des mesures susceptibles de favoriser le retour des habitants de la place aujourd’hui déplacés.

En dehors du meeting populaire, le gouverneur Chishambo et sa suite ont également procédé à des consultations avec les chefs coutumiers de la place, la société civile locale et un groupe de femmes de ce territoire. Celles-ci ont fait part à la délégation des cas de viols dont un certain nombre de femmes dans ce territoire. Dix à douze cas ont été répertoriés, selon la mission d’évaluation.

Environ 150 combattants FDLR sont signalés dans la région de Binza, à une dizaine de kilomètres de Nyamilima, dans le parc national des Virunga, en territoire de Rutshuru. Ces rebelles hutus rwandais se sont concentrés dans ce secteur depuis décembre dernier et proviennent des axes de Walikale, Bwito et autres, d’après des sources administratives et sécuritaires de la place. La question a fait l’objet d’une réunion du conseil de sécurité du territoire, samedi à Rutshuru, rapporte l’administrateur du territoire adjoint joint par Radio Okapi. Ces rebelles hutus rwandais seraient accompagnés des combattants de certains groupes armés locaux, leurs alliés, avec lesquels ils constituent un important groupe en coalition.

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Les autorités locales sont inquiètes. Elles craignent la recrudescence de l’insécurité dans la région à cause de la présence de ces hommes armés. Les cultivateurs qui se rendent dans ce secteur témoignent  aussi d’une forte présence de ces hommes armés dans les localités de Kakuru, Kenyabushuru et ses environs. Cette partie du parc des Virunga échappe aux positions des FARDC au regard de son étendue.

Le chef de cité de Nyamilima souligne de son côté que les populations locales subissent déjà des tracasseries dans leurs champs.

L’attaque de Busanza dans la même région le 20 décembre dernier est attribuée à ces mêmes hommes armés, ajoutent les sources. Le porte-parole des opérations Amani Leo a confirmé la présence des FDLR et de leurs alliés dans cette zone.

Le major Sylvain Kenge rassure toutefois la population de cette région. Des opérations militaires sont déjà en cours et d’autres mesures plus adéquates sont prises, dit-il, pour les traquer.

Ce dimanche 9 janvier, Didier Bitaki, porte-parole de l’ex-groupe armé Kifuafua basé à Walikale, au Nord-Kivu, a été arrêté.

Dans un récit à radio Okapi, son épouse donne des détails sur cette arrestation. « Mon mari a été enlevé il y a trois jours, c’est depuis le 6, vers 14h, il se rendait au cybercafé. Au moment où il sortait, trois personnes sont venues l’encercler. » Elle poursuit : « Jusqu’à présent, nous ne savons pas quoi faire. C’est hier (ndlr, samedi), qu’on va nous informer que la personne est au T2. Je me suis rendue au T2, ils me disent qu’on est venu prendre mon mari, on l’a pris, on l’a embarqué dans une jeep. » Pour son épouse, Didier Bitaki est porté disparu. Elle termine par un vœu : « Ce que je demande au gouvernement, s’il a un problème qu’on l’emmène au tribunal pour qu’il soit jugé. »

Didier Bitaki est également signataire des accords de paix de Goma et membre du comité national de suivi de ces accords.

La Représentante spéciale de l'ONU sur la violence sexuelle dans les conflits, Margot Wallström, a appelé dimanche les autorités de la RDC à immédiatement lancer une enquête sur les viols perpétrés récemment dans la province du Sud-Kivu.

« J'appelle les autorités de RDC à lancer une enquête sans délais sur ces allégations », a déclaré dimanche Margot Wallström dans un communiqué de presse. « Le gouvernement de RDC doit respecter les droits de l’homme et faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher les abus de toutes sortes et veiller à ce que les auteurs soient traduits en justice », a-t-elle ajouté.

La semaine dernière, l’organisation non-gouvernementale Médecins Sans Frontières (MSF) avait déjà tiré la sonnette d'alarme en indiquant que des hommes armés avaient violé plus de 30 femmes le soir du Jour de l'an lors d'une attaque dans la ville de Fizi. Immédiatement après ces agressions, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a établi une base.

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Pour Margot Wallström, ces incidents « confirment malheureusement » les inquiétudes qu’elle a transmis au Conseil de sécurité en octobre dernier, à savoir la possible implication des soldats de l’armée nationale congolaise (FARDC) dans ces crimes.

En décembre dernier, le Conseil de sécurité a adopté une résolution autorisant à lister précisément les groupes armés à travers le monde qui sont soupçonnés d’avoir commis des violences sexuelles. L'objectif est de pouvoir prendre des sanctions ciblées à l’encontre de ces entités si les faits sont avérés.

Le porte-parole de l’opération Amani Leo au Nord-Kivu, le major Olivier Hamuli, a confirmé le transfèrement au Sud-Kivu, samedi 8 janvier soir, Didier Bitaki, cadre de l’ex-groupe armé Kifuafua. Ce dernier a été arrêté, deux jours plutôt dans la ville de Goma, par les services de renseignement militaire (T2). Ses partisans condamnent la procédure.

Didier Bitaki est accusé de détournement des fonds destinés à l’entretien et au regroupement des éléments Maï-Maï Kifuafua, qui sont encore basés dans différentes localités du Nord et Sud-Kivu, sur l’axe Hombo. Il aurait perçu, à cette fin, une somme de 13 millions de francs congolais soit environ 14 000 dollars américains, auprès du commandement de cette opération au Sud-Kivu, a indiqué le major Olivier Hamuli. Ce travail n’ayant pas été exécuté, Didier Bitaki a été arrêté et transféré au Sud-Kivu. Il doit justifier la somme qu’il a perçue, a précisé le major Olivier Hamuli.

Les autres membres du groupe Kifuafua rejettent cette accusation. Ils condamnent la procédure suivie, estimant que cette arrestation est purement politique. L’un des cadres de ce groupe, Félicien Bahati a déclaré que cette arrestation est liée aux revendications faites depuis quelques jours par Bitaki, au sujet de plusieurs cas d’omission d’officiers et combattants Maï-Maï intégrés au sein de la police sur l’ordonnance de reconnaissance des grades. Selon lui, les Kifuafua demandent que Bitaki soit mis à la disposition de la justice au Nord-Kivu, afin que ces accusations soient prouvées.

Des déplacements massifs des populations en provenance du secteur de Ndwali, à cheval entre les territoires de Lubero et Rutshuru, à 100 kilomètres au nord de Goma, sont signalés depuis fin décembre 2010. Au moins mille deux cents ménages ont déjà été enregistrés dans la cité de Kirumba et dans les villages voisins; des dizaines d’autres sont signalés à Kanyabayonga, Kayina et environs.

Ces déplacés arrivent, pour la plupart, dépouillés de tous leurs biens. Ils disent avoir perdu toutes leurs récoltes dans leurs champs incendiés par les gardes de parc national des Virunga ainsi que leurs cases. Certains affirment même avoir été tabassés pour être obligés de quitter le parc.

Selon des sources administratives dans cette zone, ces déplacements font suite à l’opération menée par les gardes de parc national des Virunga depuis le 25 décembre 2010 dans la localité de Ndwali, consistant à déguerpir les populations qui avaient envahi ce parc. Mais, certaines sources proches de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) ont affirmé que cette opération se déroule sans violence.

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Outre les mille deux cents ménages de Kirumba, d’autres déplacés de la même vague ont trouvé asile à Kayna et Kanyabayonga ou encore dans les villages de Kamandi, Vuhoyo et Kikuvo, un peu plus à l’est de Kirumba.

Le responsable local de l’ICCN n’est pas sur place. Mais pour certaines sources proches de cette structure publique, les gardes de parc n’utilisent pas d’armes à feu dans cette opération.

Une population évaluée à au moins dix mille familles avait envahi cette partie du parc depuis 2006. La majorité venait du secteur de Mbwavinywa et Kibirizi, où ils fuyaient l’insécurité. Ils se sont joints aux autres habitants du secteur Kamandi, qui avaient déjà établi leurs villages dans le parc.

La Monusco s’emploie à renforcer son système d’alerte précoce dans le Nord-Est de la RDC, a annoncé son porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Gaye, lors de la conférence de presse hebdomadaire de ce mercredi 2 février. Il s’agit d’un réseau dont le but est de faciliter la liaison entre la population et les forces de sécurité locales, soit la Police nationale congolaise (PNC), les FARDC et la force de la Monusco.

Le projet d’alerte communautaire est encore en phase expérimentale dans trois provinces de la RDC : Nord –Kivu (Walikale et Erengeti), Sud Kivu (Mwenga et Sange) et Province Orientale (Kamanda et Faradje). Ce système pourrait s’étendre à travers le pays, a indiqué le lieutenant-colonel Gaye.

Le porte-parole militaire de la Monusco a, par ailleurs, indiqué que des patrouilles des casques bleus s’intensifient à travers le pays, notamment sur le fleuve Congo, entre la capitale Kinshasa et Kwamouth, dans le Bandundu.

Plus de mille cinq cents ex-miliciens sont regroupés, au Sud-Kivu, dans la perspective d’une éventuelle intégration accélérée dans les rangs des Force armées de la RDC (FARDC).

La cellule chargée de communication des opérations Amani Leo indique que cinq cents ex-combattants des forces républicaines fédéralistes (FRF), sont regroupés à Minembwe centre, dans les Hauts plateaux de Fizi.

Selon la même source, mille autres ex-combattants Maï-Maï des groupes Kifuafua, Cheka et Saddam se trouvent à Hombo Nord, à la limite entre les provinces du Sud et du Nord-Kivu.

Le porte- parole de l’opération Amani Leo, le colonel Vianney Kazarama estime que c’est le résultat notamment de la sensibilisation menée par la cellule de communication des FARDC, en direction des ex-combattants FRF et Maï-Maï.

Un garde du parc national des Virunga a été tué dimanche par de présumés rebelles hutus rwandais, une semaine après la mort de trois autres dans les mêmes circonstances, a annoncé lundi sa direction.

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Les gardes qui assuraient la sécurité d'une route à Kabacha, à l'intérieur du parc, ont été attaqués dimanche en début d'après-midi par des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), tuant un et blessant grièvement un autre "à la tête au niveau de l'oeil", a indiqué à l'AFP le directeur du parc, Emmanuel de Mérode. "Le garde blessé a été conduit à l'hôpital dans un état critique", a-t-il ajouté. Lundi dernier, cinq militaires et trois gardes du même parc ont été tués et quatre gardes blessés dans une attaque attribuée aux mêmes rebelles hutus rwandais.

Des mouvements de relève s’observent depuis quelque temps au niveau de certaines positions des Forces armées de la RDC (FARDC) au Nord et Sud-Kivu. Cette situation préoccupe les populations des localités concernées, qui craignent le retour des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans leurs milieux. Le porte-parole de l’opération militaire Amani Leo dans ces provinces, le colonel Sylvain Ekenge, rassure qu’il s’agit plutôt d’une réorganisation des brigades et unités des FARDC, en vue de renforcer la sécurité des populations.

La réorganisation des FARDC dans les deux Kivu, a affirmé le colonel Sylvain Ekenge, n’empêche pas la poursuite de l’opération Amani Leo, consistant à traquer les FDLR. Il a ainsi appelé la population au calme; car, les positions des FARDC ne sont pas dégarnies. D’autres unités y seraient redéployées, a-t-il indiqué.

Le colonel Sylvain Ekenge explique: « Depuis 2009, cinq mille six cent vingt-neuf combattants des FDLR rwandais ont été neutralisés. Il y a également mille deux cent quatre-vingt FDLR congolais qui ont été également neutralisés. Cela veut dire que nous avons atteint les objectifs opérationnels à plus de 90 %. » Toutefois, il n’a pas évoqué des pertes du côté des FARDC, durant cette période.

La réalisation de ces objectifs opérationnels a, selon lui, inspiré l’autorité suprême du pays à prendre une mesure visant à réorganiser les unités des FARDC qui sont engagées dans cette opération. L’objectif consiste à constituer les unités en régiments. Ces unités seraient proches des brigades, a-t-il précisé. D’autres unités, qui ne vont pas intégrer les régiments, s’occuperaient exclusivement des opérations de traque des FDLR sur le terrain.

Ces relèves des unités des FARDC ont été enregistrées dans plusieurs villages, dont Luofu dans le territoire de Lubero. Des sources locales ont signalé des déplacements des populations ainsi que le retour des FDLR, qui occuperaient les positions laissées par les FARDC dans ce territoire du Nord-Kivu.

Pour la deuxième fois en une semaine, des Casques bleus de la Mission de stabilisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) sont intervenus dans la ville de Ntoto, dans la province du Sud Kivu, et ont obtenu la libération de six policiers congolais qui avaient été enlevés par des combattants rebelles Maï-Maï.

« Le centre d'alerte de la base militaire de Ntoto avait été initialement informé de l'enlèvement du chef local de la police le 29 janvier. Les Casques bleus ont immédiatement agi et ont encerclé la maison où ils soupçonnaient que le chef de la police était détenu. Non seulement, il se trouvait là, mais cinq de ses collègues ont été trouvés dans la même maison.

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Les soldats indiens ont utilisé à la fois la diplomatie et leur force numérique pour les sauver », a expliqué la MONUSCO dans un communiqué. Aucune rançon n'a été payée et aucun coup de feu n'a été échangé, a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, des membres présumés des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ont été empêchés de partir avec le butin de leur pillage après une attaque contre la ville de Mwenga, dans le Sud Kivu, dans la nuit de lundi à mardi. Le prêtre de la ville a informé un responsable de la MONUSCO au sujet de l'attaque vers 1 heure du matin. Les assaillants étaient entrés dans trois maisons, avaient pillé les biens qui s'y trouvaient et avaient forcé cinq personnes, dont une femme, à transporter ce butin sur leur tête. Mais les Casques bleus de la MONUSCO sont intervenus dix minutes après avoir été informés. Les membres présumés des FDLR ont alors abandonné leurs otages et leur butin et se sont enfuis dans la forêt voisine.

Un calme apparent est revenu ce jeudi 3 février matin dans plusieurs localités situées à cheval entre les territoires de Lubero et Walikale, après les incendies qui ont ravagé mercredi quatre villages, dans un rayon de 50 kilomètres à l’ouest et au nord-ouest de Miriki et Luofu, près de Kanyabayonga. Ces incendies ont été l’œuvre des rebelles hutus rwandais, des FDLR, d’après la société civile de Lubero.

Selon la société civile, les FDLR ont profité du dernier mouvement de relève des unités des FARDC dans cette région pour incendier quatre villages : Kimaka, Kyanderema, Bukumbirwa et Rusamambu. Les rebelles hutu rwandais ont obligé ainsi tous les habitants de ces villages à fuir vers Kanyabayonga et Luofu. Cette information a été confirmée, ce jeudi matin, par l’administrateur du territoire de Lubero, qui a demandé aux autorités de se pencher sur cette question.

L’administrateur Bofondo a, par ailleurs, regretté que chaque fois qu’on déplace les militaires, on ne puisse pas penser à les remplacer.

Commerces et écoles fermées, la ville de Beni et ses environs ont été paralysés, ce vendredi 4 mars, par l’appel de la société civile locale à une journée «ville morte» pour protester contre le regain de l’insécurité dans ce territoire. Les organisateurs de l’opération s’en félicitent et promettent d’aller plus loin si rien n’est fait pour sécuriser la population et ses biens. Le mot d’ordre a été bien suivi, selon la coordination de cette société civile initiatrice de l’opération. Aucun magasin n’a ouvert ni aucune école.

Selon Omar Kavota, président de la coordination, ils sont prêts à récidiver et même à initier des actions plus contraignantes pour pousser les autorités à remplir leur devoir, celui d’assurer la protection et la sécurité des personnes et de leurs biens dans le territoire de Beni.

La société civile de Beni a réagi ainsi à la recrudescence des assassinats, des pillages et des cambriolages perpétrés ces derniers jours sur place. Dernier cas en date, le triple assassinat commis dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, à Beniville.

L’opération journée « ville morte » de ce jour avait aussi pour but de compatir au malheur qui a frappé les familles des victimes de ces assassinats.

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Jeudi, à l’issue d’une rencontre avec des responsables militaires locaux, la même société civile a rendu publique une déclaration dans laquelle elle exige le cantonnement ainsi que la prise en charge des troupes déployées en ville et dans d’autres coins du territoire de Beni. Elle exige aussi que des enquêtes crédibles soient diligentées pour identifier les responsables des tracasseries sur les populations civiles

Tout en promettant de redoubler d’efforts pour mettre hors d’état de nuire « tous les ennemis de la paix », le colonel Célestin Ngeleka, porte-parole des opérations Rwenzori, invite de son côté cette même population à s’impliquer dans le processus de recherche de la paix.

L’ONG Global Witness a annoncé, vendredi 4 mars, que « des soldats congolais et des groupes armés ont continué le commerce illicite de minerais dans le Kivu - Maniema, malgré la suspension pendant six mois de l’exploitation minière artisanale. »

Dans un communiqué, cette ONG internationale estime que l’interdiction n’a pas réduit le contrôle illégal qu’exercent sur ce commerce les groupes armés et même l’armée nationale congolaise.

Lors d’une conférence de presse, vendredi 4 mars à Goma, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a affirmé que toutes les dispositions sont prises pour empêcher les militaires des FARDC et groupes armés à s’adonner à l’exploitation des minerais dans cette province. Les militaires, selon les lois congolaises, ne peuvent pas être des commerçants, a-t-il rappelé.

Le gouverneur du Nord-Kivu considère comme « très grave » le fait qu’un militaire aille extraire des minerais dans les mines. Il a annoncé, à ce sujet, « des mesures qui sont entrain de suivre et qui ne sont pas prises par le gouverneur, mais qui seront prises incessamment par l’autorité compétente. » Julien Paluku a tenu ces propos aussitôt après son retour de Kinshasa, où se sont tenues les concertations entre le Ministère national de Mines et les acteurs miniers des provinces du Maniema, Nord et Sud-Kivu.

Le gouverneur Paluku a affirmé avoir demandé au ministre de l’Intérieur de remplacer désormais, dans les mines, les militaires fautifs par des policiers: « J’ai insisté pour que nos policiers, qui ont terminé la formation à Kisangani, reviennent pour occuper tous ces espaces-là. On a déjà autant d’opportunités qui nous permettent, demain, de replacer des policiers dans les zones qui, hier, étaient contrôlées par des militaires. »

Le gouverneur du Nord-Kivu a aussi évoqué les groupes armés, dont les FDLR rwandais qui sont impliqués dans l’extraction des minerais à Walikale. Il a rassuré que la certification des minerais à partir des puits d’extraction par les services spécialisés, l’une des mesures prises lors de la rencontre de Kinshasa, constitue une solution pour contrecarrer l’activisme de ces groupes armés.

Des violentes manifestations ont été observées tôt dimanche matin dans la cité de Kirumba, à plus de 200 kilomètres au nord de Goma, en territoire de Lubero. À la base,

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l’assassinat, dans la nuit de samedi à dimanche, d’un homme d’affaires de la place par des hommes armés. Les bureaux administratifs de l’état étaient la cible des manifestants.

Des manifestants en colère, estimés à une centaine de personnes par les activistes des droits de l’homme, descendent dans les rues de la cité, trimbalant avec eux, la dépouille mortelle d’un commerçant abattu à domicile vers minuit et demi précisément par trois hommes armés, selon des témoignages.

Première cible: le bureau de la Police nationale congolaise. Meubles et vitres sont saccagés, et plusieurs dossiers administratifs brûlés. Le bureau administratif de la cité et le bureau local de l’ANR (Agence nationale de renseignement), subiront le même sort.

Des barricades sont dressées par la suite à l’entrée de la cité, empêchant ainsi toute circulation des véhicules en partance ou en provenance de Butembo et Goma.

Pour disperser la foule, les militaires FARDC ainsi que les policiers ont tiré en l’air, d’après certains observateurs sur place.

D’après les mêmes sources, les manifestants ne demandent qu’une chose: le départ des militaires FARDC basés à Kirumba. Ces derniers seraient à la base de plusieurs cas d’insécurité depuis trois mois.

Concernant les circonstances du crime commis la nuit dernière, les assaillants se sont retirés sans rien prendre dans la maison du commerçant tué. La victime est décédée quelques heures après son acheminement à l’hôpital général de référence de Kayna à quelques mètres du lieu du drame.

Des personnes armées, présumées appartenir aux FDLR, ont attaqué, depuis lundi, certaines localités de territoires de Mwenga et de Walungu au Sud-Kivu, a rapporté la société civile locale, ce mercredi 9 mars. Le bilan de ces attaques fait état de deux morts, dont un militaire des FARDC, et de plusieurs biens pillés.

Les présumés combattants des FDLR venus de la forêt proche de Lunyenye ont attaqué, vers 23 heures dans la nuit de lundi à mardi 8 mars, cette localité du groupement de Tubimbi, dans le territoire de Walungu.

Un militaire des FARDC en faction a essayé d’intervenir. Mais, il a reçu une balle en pleine poitrine et est mort sur-le-champ, selon la même source. Cette information a été confirmée par l’administrateur de territoire.

Les assaillants ont pillé maisons et boutiques, emportant plusieurs biens dans la forêt de cette localité de Lunyenye, où se trouve un carré minier. Et beaucoup de commerçants y vendent des articles divers en provenance de Bukavu.

Deux autres villages du territoire voisin de Mwenga ont été attaqués, dans la même nuit, selon des témoignages recueillis auprès de la société civile de Kamituga. Il s’agit de localités de Kanan et de Mushumba. Mais, le bilan n’est pas encore connu, a précisé la source.

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À Ibona, non loin de Walungu centre, une femme d’une soixantaine d’années a été abattue dans sa maison, dans la nuit de mardi à mercredi 9 mars, par des hommes en armes non autrement identifiés.

À la suite d’une enquête effectuée le 3 mars dernier par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme dans la localité de Bwala, à environ 150 kilomètres au sud d’Uvira, en territoire de Fizi, 65 femmes auraient été violées au cours d’une embuscade tendue par les combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).

Les témoignages faisant état de ces viols ont été recueillis entre le 19 janvier et le 15 février 2011.

Plusieurs cas d’insécurité avec mort d’hommes ont été enregistrés du 6 au 8 mars dans plusieurs coins du territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Les auteurs de ces crimes, des hommes en uniforme armés, opèrent de nuit et ne sont pas identifiés jusque-là. Dans la localité de Luambula, 15 km à l’est de Masisi-centre, un notable de la place a été abattu par balle à son domicile vers 19 heures, dans la nuit de lundi à mardi, selon des sources policières locales.

Des hommes en uniforme, qui ont réussi à pénétrer dans son habitation, l’ont tué alors que le notable était à table. Après leur forfait, ils se sont retirés sans rien prendre dans la maison, indiquent les mêmes sources.

Le deuxième crime a été commis la même nuit, vers 21 heures, cette fois dans le village Mululu, en groupement Kibabi, à 30 kilomètres vers l’ouest du chef-lieu du territoire de Masisi. La victime, un autre homme, a elle aussi été tuée par balle à son domicile. Comme dans le premier cas, les auteurs de ce forfait n’ont pas été identifiés, selon la police.

Enfin, du 06 au 07 mars dernier, un commerçant en provenance de Ngungu pour Goma a été tué vers 19 heures au niveau de Mitumbala, entre Mushaki et Saké. L’infortuné se trouvait sur une moto qu’il conduisait lui-même, signalent les mêmes sources. Les tueurs n’ont rien pris sur leur victime, même pas sa moto qui a été retrouvée abandonnée sur le lieu du crime.

La police de Masisi annonce toutefois que des enquêtes, pour les trois faits, se déroulent en ce moment.

Trois cents éléments du groupe armé Maï-Maï Kifufua ont intégré les Forces armées de la RDC (FARDC), au Nord-Kivu, marquant ainsi une nette évolution dans le processus d’intégration des groupes armés, a fait savoir mercredi le porte-parole militaire de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), le Lt colonel Mamadou Gueye.

La situation sécuritaire au Nord-Kivu a été marquée la semaine dernière par des incidents isolés entre les FARDC et les groupes armés, notamment dans le territoire de Lubero et de Rutshuru. Dans cet ordre d’idées, des accrochages entre groupe d’autodéfense et des éléments de la rébellion rwandaise des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda

11 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

(FDLR) et Maï-Maï FDD ont été rapportés le 28 février dernier à Kishe et à Kitobioku, au sud de Ntoto.

D’autre part, les FARDC continuent, selon la même source, de mener des opérations unilatérales dans les zones de Shabunda, Mwenga, Hombo et Minembwe au Sud-Kivu. Le colonel Kingombe ainsi que 44 combattants Maï-Maï se sont rendus avec leurs armes aux FARDC à Bunyakiri. Quinze rebelles FDLR ont été tués, sept armes récupérées, quatre civils sauvés alors que douze éléments rebelles rwandais et dix membres de leurs familles ainsi que cinq éléments Maï-Maï Yakutumba se sont rendus au cours des opérations.

Des hommes en armes non autrement identifiés ont attaqué un camion, dans la nuit du samedi 12 mars, dans le village de Rushima, près de Luvungi dans la plaine de la Ruzizi dans le territoire d’Uvira au Sud Kivu. Selon le chef de poste d’encadrement administratif de Luvungi, Sethy Murefu, il y a eu échange de coups de feu entre les assaillants et un militaire des FARDC à bord du camion attaqué. Trois personnes en sont mortes, dont deux militaires et un civil.

Le camion venait d’Uvira en direction de Bukavu lorsqu’il est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés entre 19 h30 et 20 heures (locales). Parmi les passagers, se trouvaient deux soldats des FARDC, qui escortaient deux autres militaires prisonniers vers l’auditorat militaire de Bukavu, selon Sethy Murefu.

Les assaillants ont tiré plusieurs coups de balle sur ce camion. L’un des militaires prisonniers ainsi qu’un civil ont été tués. L’un des militaires qui escortaient les deux prisonniers a riposté en direction des assaillants, qui, a-t-il poursuivi, «ont pris fuite sans avoir le temps de piller.» Cette information a été confirmée par plusieurs sources locales. Le chauffeur a dû continuer son chemin jusqu’à Luvumgi. Le deuxième militaire qui escortait les prisonniers est décédé, la même nuit, dans un centre de santé de la place, après avoir piqué une crise d’hypertension, selon la même source.

Les forces de l’ordre dépêchées, juste après, sur le lieu de l’embuscade n’ont trouvé personne sur place, mais beaucoup de sang dans l’herbe. Ce qui les a poussé à penser que les assaillants auraient aussi enregistré des pertes en vies humaines.

Le chef de la localité Tukutuku, dans la province du Maniema, a été tué par des présumés combattants des FDLR, vendredi 11 mars. Trois autres personnes qui l’accompagnaient ont été enlevées. On n’a aucune nouvelle de ces personnes et les écoles sont restées fermées à Tukutuku. Les habitants de ce village sollicitent l’intervention des autorités politiques et administratives.

Le chef du village de Tukutuku, Bushiri Mutoto et trois habitants de ce village qui se rendaient à la chasse à 4 kilomètres seulement de leur village, sur la route qui mène sur Kilembwe, dans le Sud-Kivu ont été surpris par des présumés FDLR. Ils ont tué Bushiri Mutoto en le décapitant. Les trois chasseurs qui l’accompagnaient sont portés disparus. En apprenant la nouvelle, les habitants de Tukutuku, les élèves et les enseignants ont fui le village pour se réfugier dans la forêt et dans les villages environnants.

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Les présumés FDLR ont profité de cette absence de la population pour piller Tukutuku et Kayenga, un autre village voisin.

Pour le moment, des actions conjointes sont entreprises par les FARDC et la PNC afin de traquer ces présumés FDLR.

Un carré minier d’une dizaine de kilomètres carrés, situé dans le site minier de Omate, à une vingtaine de kilomètres, au Nord-Est de Walikale-centre, fait l’objet d’une dispute entre la Générale des mines, de l’agriculture et du commerce (Geminaco) et la Socagrimines, deux sociétés minières d’exploitation artisanale. Une bagarre a éclaté vendredi 11 mars entre les agents de la (Geminaco) et de la Socagrimines. Plusieurs blessés ont été enregistrés de deux côtés, selon les sources policières. Des incidents qui se sont produits deux jours après la reprise des activités minières dans le Nord-Kivu.

C’est depuis deux ans que ces deux sociétés se disputent l’exploitation des mines dans le site minier d’Omate, sur la route de Kisangani. La société Geminaco déclare détenir des titres l’autorisant à exploiter les minerais sur le site d’Omate. Selon René Mwinyi, directeur de la Geminaco, les autorités administratives locales entretiendraient la querelle entre les deux entreprises minières.

L’administrateur du territoire de Walikale, Dieudonné Tshishiku renvoie dos-à-dos les deux sociétés minières. Elles exploitent ce site minier illégalement, affirme-t-il. « Ni Geminaco ni Socagrimines ne peuvent exploiter les mines à Omate. Il faut aussi retenir que les deux sociétés ont un permis de recherche. Elles ne sont pas appelées à exploiter sur ce site. C’est une irrégularité qui doit être sanctionnée par le code minier. »

Une embuscade tendue par des coupeurs de route, lundi 14 mars, dans la forêt de Nyombe, localité à cheval entre le territoire de Walungu et de Shabunda a fait sept blessés et une vingtaine d’otages parmi la population civile. Des sources concordantes attribuent cet acte aux combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), en quête de ravitaillement en vivres.

Les Forces armées de la RDC (FARDC), basées à Nyamarhege sont arrivés après l’attaque et ont pourchassé les assaillants pour libérer les otages. La police du district de Walungu confirme l’information en précisant que les victimes sont des commerçants ambulants qui sont tombés dans une embuscade tendue par les FDLR à Lubimbe, dans le territoire de Shabunda. Six des sept blessés sont soignés dans un centre de santé à Mubone, dans le territoire de Walungu.

Selon la police de Walungu, ces commerçants qui se rendaient au marché de Lubimbe provenaient des groupements de Mulamba et de Kaniola, à Walungu.

Des sources proches des opérations Amani Leo indiquent que vingt personnes prises en otage ont été libérées, le même lundi 14 mars. Les éléments des FARDC poursuivent les assaillants pour obtenir la libération de deux autres personnes enlevées.

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Les associations de défense de droit de l’homme actives dans la région signalent que le bilan de cette attaque pourrait être revu à la hausse et qu’il y aurait un mort quatorze blessées et trente-huit otages. Des chiffres que rejettent les autorités provinciales.

La capacité de nuisance des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) a été réduite de 60 à 80 % grâce aux opérations conjointes menées par la Force de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et les troupes des Forces armées de la RDC (FARDC) au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, a indiqué mercredi à Kinshasa le lieutenant-colonel Mamadou Gaye, porte-parole militaire de la mission onusienne.

Depuis le lancement des opérations « Amani leo » (la paix maintenant) en janvier 2009, plus de 1.500 rebelles rwandais se sont rendus aux FARDC tandis que 2.500 et leurs dépendants ont été démobilisés et rapatriés au Rwanda. Par ailleurs, plusieurs zones minières d’où ils tiraient leurs ressources de ravitaillement ont été démilitarisées.

Un homme a été abattu par balle, vendredi 18 mars vers 21 heures (locales) et un autre grièvement blessé à coups de machettes au cours d’une incursion des hommes armés et en tenue militaire au quartier Buzito de la cité de Kiwanja, à 70 kilomètres au nord de Goma dans le territoire de Rutshuru. Selon les habitants de ce quartier, les assaillants ont pillé plusieurs maisons avant de se retirer. Pour eux, il s’agit de FARDC, alors que les autorités administratives locales incriminent les rebelles des FDLR, protégés par la population locale.

Les tirs ont commencé aux environs de 20 heures (locales), indiquent les habitants de Buzito. Les assaillants ont assiégé ce quartier pendant près d’une heure, emportant plusieurs biens (poules, chèvres, téléphones portables, argent et autres biens de valeur).

L’homme tué a rencontré les assaillants sur sa route alors qu’il rentrait chez lui. Ces derniers lui ont tiré dessus et il est mort sur place.

Les habitants du quartier Buzito accusent les éléments des FARDC d’avoir commis ces actes. Mais, l’administrateur du territoire de Rutshuru, Amisi Kalonda, affirme que ce sont les FDLR qui ont fait incursion dans la cité de Kiwanja avec la complicité de certains habitants : « Ce que nous avons dans le territoire comme réalité, c’est qu’il y a des bandits qui portent des tenues militaires; il y a des FDLR qui portent aussi les mêmes tenues. Il y a des FDLR qui ont des enfants, des femmes dans la cité de Kiwanja. Et il y en a d’autres qui sont cachés dans les maisons. Ça, nous devons le dire clairement. Nous demandons à la population de collaborer avec notre armée. Il n’y a que la seule armée, il n’y a pas une autre. »

Sans l’implication de la population, a poursuivi Amisi Kalonda, il est difficile d’attraper ces FDLR, qui entrent dans la cité habillés en civil et se cachent dans certaines familles avant de mener leurs opérations la nuit. Il a, toutefois, promis de prendre des mesures appropriées pour assurer la sécurité de la population et ses biens.

Dans un mémorandum déposé à Radio Okapi, ce samedi 19 mars, les propriétaires des puits d’or dans le carré minier de Mukungwe, au Sud-Kivu, demandent aux autorités

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provinciales de sécuriser leurs activités. Pour eux, l’absence des cartes d’exploitants et de policiers pour le maintien de l’ordre et la présence des militaires dans ce carré minier les empêchent d’exercer normalement.

Les auteurs de ce mémorandum ont recommandé aux autorités du pays de livrer des cartes de creuseurs à tous les artisans miniers de Mukungwe afin mettre fin aux désordres constatés dans ce carré minier. Les creuseurs artisanaux leur demandent également d’implanter urgemment la police de mines en remplacement des militaires encore présents dans ce site.

Certains exploitants n’arrêtent pas de recourir aux militaires des FARDC tant dans la gestion des activités de la carrière que dans les règlements des litiges internes, ont-ils précisé. Ils espèrent que vont permettre de respecter l’acte d’engagement signé entre le gouvernement congolais, les opérateurs miniers et la société civile issue de la levée de la mesure de suspension des activités d’exploitation artisanale des minerais. La levée de cette masure, annoncée par le ministre des Mines, Matthieu Kabwelulu, mardi 1er févier à Kinshasa, ne devrait prendre effet qu’au 10 mars 2011.

Le ministre provincial des Mines, Timothée Kwalya, a, pour sa part, appelé ces artisanaux à l’apaisement, toutes les mesures préalables nécessaires à l’organisation de l’exploitation artisanale étant déjà prises. Pour le moment, a-t-il poursuivi, ces creuseurs savent qu’ils ont une dérogation de deux mois, avant la mise en application des mesures qui les concernent.

Kazimiya, Karamba, Kibanga et Nguma, localités de la province du Sud-Kivu passées sous contrôle des Maï-Maï Yakutumba deux semaines durant, en territoire de Fizi, ont été récupérées vendredi 18 mars dernier par les FARDC à l’issue des combats qui ont fait quatre morts dans l’ensemble. Les quatre localités sont passées sous occupation des combattants Maï-Maï du groupe Yakutumba après le départ au centre de recyclage de Fizi centre des troupes des FARDC qui y étaient déployées.

L’occupation a pris fin avec l’offensive des militaires gouvernementaux vendredi dernier. Bilan: quatre morts, trois dans les rangs des assaillants, et un du côté FARDC. Tous les quatre villages ont été repris par l’armée régulière. Selon le commandant de la force navale, relayé par l’administrateur du territoire de Fizi, un assaillant capturé pendant les combats a été acheminé à Baraka. Pour le moment, aucun mouvement de la population n’est signalé dans ces villages.

Le président de la société civile de Fizi, Byamungu Abedi, lui, se félicite de la reprise de ces localités par les FARDC. D’après lui, les loyalistes, des marins, ont récupéré les hors-bord des assaillants ainsi que « quelques chèvres déjà égorgées et quelques biens qu’ils avaient volés à la population. » La même source rapporte que jusque-là les militaires FARDC se sont comportés correctement vis-à-vis de la population civile.

Une source militaire a indiqué que ces Maï-Maï toujours mobiles dans la région ont choisi de fuir vers la forêt de Ngandja après les combats de vendredi.

Les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué, dans la nuit du samedi à dimanche 20 mars, les positions des Forces armées de la

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RDC (FARDC), dans la localité de Ngalula, sur la route de Kalemie, dans le territoire de Fizi. Deux combattants FDLR et un militaire FARDC et un enfant ont été tués dans cette attaque. Repoussés par les forces loyalistes, les assaillants n’ont pu se livrer aux pillages, a indiqué le commandant du secteur Uvira-Fizi, le colonel Byamungu.

L’attaque a eu lieu sur la position des FARDC du 4213ème bataillon, située dans la localité de Ngalula, à la frontière entre le territoire de Fizi et le Nord Katanga, selon le commandant des FARDC dans le secteur Uvira-Fizi, le colonel Bernard Byamungu. Elle a été perpétrée par quelques éléments des FDLR, en complicité avec un groupe des Maï-Maï locaux, selon la même source. Un combattant FDLR a été tué au cours de l’échange de tirs qui s’en est suivi. Un autre FDLR capturé a été lynché par la population. Plusieurs armes ont été également récupérées par les FARDC.

Du côté des FARDC, le colonel Byamungu parle d’un militaire blessé qui a succombé à ses blessures et d’un enfant de neuf ans, fils d’un militaire des FARDC qui a été atteint d’une balle perdu. Ce petit garçon est mort sur place, selon la même source.

Les assaillants n’ont pas pu piller la localité de Ngalula, selon le colonel Byamungu. Mais d’autres sources font état de pillage des villages de Kasanda et Kabumba, non loin de Ngalula.

Kapopo, déserteur et ex-commandant bataillon de la 107e brigade, signataire des accords de Goma, vient de réintégrer les Forces armées de la RDC après sa reddition intervenue le 14 mars à Kipupu, dans la chefferie secteur d’Itombwe, en territoire de Mwenga. Selon le colonel Delphin Kahimbi, commandant de l’opération Amani Leo qui a supervisé cette réintégration, l’ex-chef Mai-Mai aurait néanmoins quelques préalables. L’un de ces préalables, l’ancien chef de guerre Kapopo souhaiterait devenir le point focal des contacts dans la sensibilisation des FDLR.

Le colonel Kahimbi ne trouverait pas d’objection à cette demande, au regard, dit-on, des accointances du Maï-Maï avec les rebelles hutus rwandais dans la région. Le fief de Kapopo se trouvait d’ailleurs dans le grand sanctuaire des FDLR. Il s’est avéré en plus qu’il collaborait avec le haut commandement de ces forces au Sud-Kivu. Ce qui fait croire au commandant de l’opération Amani Leo que Kapopo peut effectivement jouer un grand rôle dans la sensibilisation et le rapatriement des rebelles hutus rwandais. Toutefois, il appartiendra à la hiérarchie militaire de se prononcer par rapport à cette demande.

Fils du colonel Alunda, commandant de brigade pendant la rébellion RCD, Kapopo a emmené dans sa suite 368 combattants de son groupe. Ceux-ci ont également été intégrés dans les unités Amani leo sur place à Kipupu, avec une centaine d’armes légères.

Le groupe Kapopo est le deuxième des groupes armés résiduels à intégrer les FARDC, après les FRF, rappelle-t-on.

Des mouvements de grève et autres villes mortes sont suspendus ce mercredi 23 mars à Beni à la suite d’une décision de la société civile locale. Celle-ci estime que des avancées ont été enregistrées dans sa démarche visant l’implication des autorités provinciales dans la lutte contre l’insécurité. Le personnel soignant des hôpitaux publics et

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privés et la société civile de Beni protestaient contre l’insécurité récurrente dans ce territoire, notamment contre l’attaque de deux médecins par des inconnus.

Saisi de la situation, le gouverneur de province du Nord-Kivu affirme avoir envisagé des mesures plus concrètes de lutte contre l’insécurité.

Le président de la société civile de Beni territoire annonce que toutes les activités ont repris dans le secteur de la santé ce mercredi, en attendant des décisions sécuritaires adéquates. Selon Omar Kavota, cette suspension momentanée de la grève a été prise à l’issue d’une réunion de concertation mardi entre toutes les composantes de la société civile et le personnel soignant.

Pour rappel, la société civile locale avait décrété des journées « ville morte » pour soutenir la grève du personnel soignant qui a duré plus de dix jours. Ces forces vives ont exigé la restauration de la sécurité dans la zone de santé de Oïcha ainsi que le départ du responsable de la police dans ce secteur. Omar Kavota souligne des avancées dans la démarche de la société civile, notamment le rappel de ce responsable de la police par les autorités, le retour d’un calme précaire et l’implication des autorités locales.

Conscient de la situation d’insécurité, le gouverneur Julien Paluku affirme qu’il est en concertation avec l’administration du territoire de Beni en vue d’une solution.

La tension est montée, depuis mardi 22 mars, à Punia au nord du Maniema, après le pillage d’un dépôt de cassitérite par des éléments de la Police nationale congolaise (PNC). À la base: une bagarre qui a opposé un commissaire principal adjoint de la police non originaire de Punia à un commerçant autochtone, qui devait être arrêté pour des raisons non élucidées. Ce dernier a fui et le commissaire s’en est pris à sa mère en tirant plusieurs balles en l’air. Au cours de ces troubles, cinq personnes ont été blessées, dont quatre dans un état critique.

Selon le vice président de l’assemblée provinciale du Maniema, Kisanga Pepe, ces blessés sont évacués à Lubutu pour des soins dans un hôpital appuyé par l’ONG Médecins sans frontière (MSF). Kisanga Pepe a expliqué qu’après une dispute, le policier est rentré chez lui chercher son arme de guerre. Il est rentré en tirant dans tous les sens. Il a poursuivi ainsi son récit : « Ils ont saccagé la maison et les boutiques environnantes. Ils ont tout emporté. Ils a tabassé la maman avec toute sa famille et le policier et ses amis ont amené cette maman en prison dans un état comateux. » Cette dernière a été relaxée vers 22 heures (locales). Elle a été acheminée à l’hôpital avec trois autres blessés graves, selon la même source. « Jusqu’à l’heure où nous parlons, la situation est tendue à Punia », indiquait, ce jeudi 24 mars, le vice-président de l’assemblée provinciale du Maniema.

Cet événement est arrivé cinq jours après la mort tragique d’une femme originaire de Punia égorgée par son mari, non originaire. Ce qui a occasionné l’incendie du marché et d’une dizaine des maisons.

Le conseil local de sécurité a affirmé avoir arrêté un train des mesures pour ramener la paix dans cette partie du pays. C’est notamment de veiller à ce qu’aucun autochtone ne

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chasser un autre Congolais de Punia, d’amener le tribunal de grande instance de Kindu à se rendre en chambre pour juger sur place ce présumé assassin, etc.

Près de cent ex-combattants Maï-Maï, se réclamant du groupe armé Shikito et opérant dans le territoire de Fizi, sont sortis depuis trois jours de la forêt. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 25 février, le coordonnateur de l’ONG locale ATK, Association Tujenge Kwetu. Ils souhaitent, selon lui, être intégrés dans les rangs des FARDC. Ces combattants se trouvaient, vendredi, à Mboko, chef-lieu du secteur de Tanganyika.Les combattants disent appartenir à la première brigade Tanganyika du groupe Shikito.

Le commandant de la 4ème zone opérationnelle d’«Amani Leo» indique, pour sa part, que ces éléments ne sont pas encore mis à sa disposition.

Un groupe d’hommes armés et en tenue militaire a attaqué la nuit de samedi à dimanche le groupement d’Irhambi Katana, en territoire de Kabare, à 40 kilomètres au nord de Bukavu. Environ 100 ménages de ce groupement sont tombés victimes d’un pillage systématique et des personnes ont été enlevées par les assaillants. L’attaque a commencé la nuit dans le village Tshohoboka et s’est étendue rapidement à Tshegera et à Kahungu.

Selon la police et la société civile de Katana, le pillage a duré à peu près cinq heures dans une centaine de ménages. Certaines sources parlent de 37 personnes kidnappées parmi lesquelles des enfants de moins de 13 ans. Ces sources indiquent aussi que 11 personnes ont été blessées dont 6 grièvement. Mais le chef de poste de Katana, lui, fait état de 24 personnes kidnappées et de 3 blessés.

Si d’autres sources attribuent cette attaque aux FDLR, le commandant FARDC du 511ème bataillon nouvellement déployé à Katana dit détenir des preuves que ce sont plutôt des militaires de la brigade sortante qui ont opéré. Le lieutenant-colonel Chrétien Bopelewe cite le cas d’un élément de la 332ème brigade arrêté par ses services de renseignement. Ce genre d’attaques ne se reproduiront plus jamais avec son avènement dans la région, rassure-t-il.

L’officier FARDC annonce par ailleurs que certaines personnes enlevées ainsi que des effets pillés ont été récupérés grâce à l’intervention de la police militaire.

Les Forces armées de la RDC ont confirmé, lundi 28 février, la mort samedi 26 février dans la soirée, de l’ancien officier CNDP, Emmanuel Nsengiyumva. Il est mort lors des opérations de traque des groupes rebelles étrangers et congolais alliés dans le territoire de Rutshuru.

Emmanuel Nsengiyumva avait déserté, il y a quelques mois, les rangs des FARDC où il venait d’être intégré. Il a entraîné avec lui plusieurs soldats du 121ème bataillon basé à Kashebere, en territoire de Masisi. Depuis, plusieurs soldats qui l’avaient suivi ont réintégré volontairement l’armée, mais lui-même s’était rallié aux FDLR et procédait aux tracasseries de la population dans le territoire de Rutshuru.

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Des sources diverses ont parlé de l’assassinat de Nsengiyumva par l’un de ses gardes du corps, mais sa mort lors des opérations militaires vient d’être confirmée par le major Olivier Amuli, porte-parole des opérations Amani Leo au Nord-Kivu.

Les habitants de Mubi, cité commerciale située à 35 kilomètres au nord-ouest de Walikale-centre, dénoncent les cas de tracasseries et autres violations des droits de l’homme dont elles sont victimes de la part des soldats des FARDC du 211ème brigade basés dans ce secteur. Les arrestations arbitraires, le pillage des champs, la torture sont le lot quotidien des populations de cette cité affirment les sources de la société civile locale.

Les militaires ravissent des téléphones portables et pillent des récoltes dans les champs des populations, déclarent les membres de la société civile. Paulin Kilumba Burakali, qui fait partie de cette organisation, parle aussi des arrestations arbitraires et des amendes forfaitaires infligées aux civils dans ce secteur. Tous les carrés miniers restent aussi sous contrôle des FARDC qui exploitent les minerais, a laissé entendre la même source. Et l’accès aux champs est conditionné au paiement d’un jeton instauré par les militaires à hauteur de 2500 Francs congolais.

Paulin Kilumba Burakali plaide, donc, pour la sécurisation des populations. Cependant, un des responsables de la 8ème Région militaire en mission à Mubi centre indique que les deux parties, les FARDC et la population, s’accusent mutuellement. C’est dans ce cadre qu’il effectue une mission à Walikale pour vérifier la véracité des faits sur base des concertations entre les deux parties. « Bien sûr, il y a des accusations de part et d’autre, mais l’objectif recherché, c’est la cohabitation pacifique entre les militaires et les civils », a souligné le lieutenant-colonel Muhima.

C’est dans ce contexte que l’ONG Search for Common Ground organise à Mubi un atelier sur la cohabitation pacifique, le respect des droits de l’homme et le droit international dans une zone post-conflit. Les populations civiles et les militaires sont attendus à cet atelier.

La société civile de Fizi s’inquiète de l’abandon de plusieurs localités sur le littoral de la presqu’île d’Ubwari, depuis le départ des Forces armées de la RDC (FARDC) pour le regroupement à Fizi-centre. Un responsable d’une ONG des démobilisés à Ubwari affirme que les populations craignent que les miliciens occupent davantage de zones laissées par les FARDC.

Trois localités sont réoccupées, depuis dimanche 27 février, par des combattants Maï-Maï Yakutumba, selon plusieurs sources recoupées. Cette situation est observée dans les localités situées entre Kazimia et Karamba, sur le littoral Nord d’Ubwari. Il s’agit de Kazimiya, Kavumbwe et Karamba, au Sud d’Ubwari. D’après la société civile, ces éléments réfractaires proviennent de Talama, village considéré comme leur base arrière, depuis les derniers affrontements contre les FARDC en décembre 2010.

Dimanche 27 février, ces Maï-Maï en patrouille, en provenance de Nemba, sont allés collecter quelques nourritures auprès des civils à Sebele, indique la même source. La société civile craint que ces réfractaires ravissent les armes des agents de la police peu nombreux dans cette zone.

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Pour sa part, le commandant des opérations Amani Leo, au Sud-Kivu, le colonel Delphin Kahimbi dit être au courant de cette situation. Des mesures sécuritaires sont envisagées, a-t-il ajouté.

Le colonel Jacques Safari Bulio, un chef de la milice du Front des patriotes pour le changement (FPC) opérant en territoire de Lubero, s’est rendu, lundi 28 février, aux casques bleus de la Monusco. Il dit avoir abandonné la lutte armée et être prêt à rejoindre les forces armées congolaises après 9 ans des combats au sein du groupe Maï-Maï LaFontaine. D’après lui, d’autres combattants du FPC seraient eux aussi disposés à rejoindre les rangs des Forces armées de la RDC (FARDC).

Le colonel Safari souhaite que les responsables militaires congolais manifestent une volonté réelle d’accélérer le processus de son intégration. « Ce sont les FARDC qui sont l’armée nationale. Même nos combattants savent qu’un jour, ils feront partie de cette armée. Je ne peux pas donner le nombre des jeunes qui sont dans notre mouvement, mais tout le monde sait que nous existons. Aujourd’hui, nous sommes prêts à faire la paix, et la Monusco et le gouvernement devront s’impliquer pour que tous les combattants quittent la forêt », a déclaré le colonel Safari.

Sa reddition et celle du Général La Fontaine, un autre chef milicien, constituent un signe de leur volonté à quitter la forêt et abandonner la lutte armée, a précisé le colonel Safari.

L’administrateur du territoire de Lubero, Dominique Bofombo, salue cette reddition. Pour lui, le colonel Jacques Safari, très influent dans le milieu de Lubero, a joué un rôle important dans la libération de deux agents de la commission nationale pour les réfugiés (CNR) pris en otage par un groupe Maï-Maï, il y a environ 5 mois.

Des hommes armés ont attaqué dans la nuit de mardi à mercredi le village de Lukanga, à 30 kilomètres au sud de Butembo, en territoire de Lubero. Selon la société civile de cette juridiction, les assaillants qui ont tué un habitant de la place ont été identifiés comme des Maï-Maï du groupe Pareco. L’incursion a eu lieu vers 23 h locales, précise un témoin habitant le village de Lukanga.

Les assaillants, armés de fusils et de machettes, ont tiré plusieurs coups de feu en l’air; brutalisé la paisible population et abattu un homme qui tentait de leur résister, indique cette source qui parle aussi de plusieurs biens des habitants emportés, notamment, l’argent, le bétail et des portables.

La société civile de Lubero attribue l’incursion aux éléments du groupe Pareco. Elle indique que ces combattants multiplient des attaques contre les populations dans plusieurs localités de la région, notamment Masereka, Kipese, Kamandi et Mbuavinywa. Chaque incursion s’accompagne des vols, viols et même de mort d’hommes, ajoute la même société civile. Les localités attaquées sont dans la plupart des cas situées loin des positions militaires, précise-t-elle.

Au moins mille ménages de déplacés sont sans assistance dans la région de Kayna, Kanyabayonga et Kirumba, à environ 200 kilomètres, au Nord de Goma, au sud du chef-lieu

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du territoire de Lubero, dans le Nord-Kivu. Ces déplacés sont venus, par différentes vagues, de plusieurs localités environnantes, fuyant l’insécurité causée par des hommes armés, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Les autorités locales, de leur part, parlent d’une situation humanitaire « catastrophique ».

Les autorités locales à Kanyabayonga et Kayna indiquent avoir reçu plusieurs vagues des familles déplacées qui sont arrivées progressivement dans ce secteur. Il s’agit, d’une part, de plus de cinq cents ménages qui ont été chassés dans le parc national des Virunga, précisément dans les localités situées à 100 kilomètres, au bord du Lac Edouard. C’est depuis le 25 décembre dernier que ces familles sont arrivées à Kanyabayonga et Kayna.

D’autre part, une autre vague des familles sont arrivées simultanément, dans cette région, en provenance des villages de Bukumbirwa, Busalingwa et ailleurs. Ces personnes disent avoir fui l’insécurité causée par les FDLR, suite à la relève des FARDC, dans ce secteur de Kobo, à l’Ouest de Kayna.

En plus de ceux-là, une autre vague d’une centaine des ménages est toujours cantonnée à Luofu et ses environs. Ces déplacés proviennent de Masisi et Rusthuru. Ils réclament leur terre, en territoire de Lubero.

De leur côté, les responsables administratifs sur cet axe, considèrent cette situation d’une situation humanitaire catastrophique. Ils demandent, par ailleurs, l’implication des autorités provinciales ainsi que celle des organismes humanitaires

La population de Rutshuru-centre a observé une journée ville morte le vendredi 1er avril pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Le jeudi 31 mars, elle a marché dans les rues du chef-lieu de ce territoire.

Selon Jules Hakizumwami, député provincial élu de Rutshuru, au cours des deux dernières semaines, des hommes armés et en tenue militaire ont tué au moins quinze personnes par balle.

Dans un mémorandum qu’ils ont adressé aux autorités provinciales et à la Monusco, les habitants de Rutshuru-centre demandent la délocalisation des militaires qui sont déployés dans ce secteur. Ils les accusent d’être à la base de l’insécurité.

Le comité provincial de sécurité conduit par le vice gouverneur de la province s’est rendu sur place le vendredi pour tenter de mettre un terme à cette insécurité. La population de Rutshuru a été associée à cette réunion qui s’est déroulée jusque tard dans l’après-midi.

Le porte-parole du gouvernement a promis que les autorités provinciales allaient tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité de la population de Rutshuru.

Plus de trois cents femmes ont été victimes de viol en juillet 2010 de la part d’hommes armés dans le secteur de Mpofi-Kibua, dans le groupement d’Ihana, en territoire de Walikale, au Nord-Kivu. Profitant de son séjour en RDC, un groupe de ces femmes a remis un mémo à Mme Victoria Holt, sous-secrétaire d’Etat américaine chargée des relations avec les organisations internationales. Dans leur mémo, ces victimes disent être

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abandonnées et marginalisés par les autorités du pays. Elles affirment n’avoir reçu ni assistance médicale ni réconfort moral en dehors d’un appui du CICR qui leur avait apporté les premiers soins après le viol.

Par ailleurs, dans le même document, ces femmes s’opposent à l’intégration au sein de l’armée nationale d’un chef d’une milice Maï-Maï Tcheka, qu’elles considèrent comme co-responsables des violences sexuelles. Pour ces femmes, Tcheka et tout son état-major doivent plutôt être traduits en justice.

L’une des victimes exprime son ras-le-bol : « Nous sommes prêtes à nous rendre à Kinshasa ou en Europe, nous n’allons pas reculer. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas circuler à Walikale à cause de la honte. Qu’il soit jugé [colonel Tcheka], parce que c’est lui le responsable du groupe. »

Pour rappel, la coalition Maï-Maï-FDLR a été désignée comme responsable du viol massif de Mpofi-Kibua. Celle-ci était alors dirigée par le colonel Tcheka, ainsi que par un certain colonel « Lionceau », commandant des FDLR dans ce secteur.

Sept militaires des FARDC ont été arrêtés, dimanche 3 mars, à Beni-Mbau, à 400 kilomètres au nord de Goma, sur ordre du commandement de l’opération Ruwenzori dans le territoire de Beni. Ces militaires sont accusés de dissipation des munitions et non-respect d’ordres militaires. Ils auraient, dans la nuit précédente, tiré plusieurs balles en l’air semant une grosse panique au sein de la population civile de cette localité.

La plupart de civils croyaient à un assaut des rebelles burundais des AFD-Nalu dans le camp des FARDC dans la nuit de samedi à dimanche 3 mars, entre 19 heures et 5 heures (locales). Or, il n’était pas le cas, a indiqué le président de la société civile de Beni, Omar Kavota. « Ces éléments des FARDC, de retour du front dans les localités de Nadui et de Makoyovo I et II, avaient perdu la notion du règlement militaire en célébrant leur victoire [en faisant] crépiter des armes sans contrôle », a-t-il expliqué, citant le colonel Célestin Ngeleka, porte-parole de l’opération Ruwenzori.

Les militaires mis aux arrêts, a affirmé cet officier, doivent répondre de leurs actes auprès des juridictions compétentes.

Un groupe des combattants Maï-Maï ont attaqué dans la nuit de samedi 2 à dimanche 3 avril, le village de Maserek

a situé à 250 kilomètres au nord de Goma en territoire de Lubero.  Aucun bilan de cette attaque n’est signalé.

La société civile du territoire de Lubero a affirmé que ces combattants Maï-Maï auraient été repoussés par les éléments de la police basés sur place.

Des combats sont signalés depuis plus d’une semaine, selon les sources, entre les FARDC et les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu dans les localités de Makoyovu et Nadjui, à proximité de la limite entre Beni et l’Ituri. À l’heure qu’il est, il est difficile de savoir qui des deux forces contrôle ces deux entités, tant les informations sur ce sujet sont contradictoires. Certaines sources font état d’un revers des Forces armées congolaises,

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alors que d’autres, au sein des FARDC mêmes, affirment que ces dernières auraient repris le contrôle de ces localités depuis lundi dernier.

Pourtant, selon d’autres sources militaires contactées mardi, une colonne des véhicules transportant des troupes congolaises serait tombée dimanche dans une embuscade des combattants ADF/Nalu à Makoyovu 2.

Les FARDC auraient perdu une dizaine d’éléments dont des officiers supérieurs au cours de cette attaque. Le porte-parole des opérations Rwenzori, le lieutenant-colonel Célestin Ngeleka donne, lui, un bilan à la baisse. Il parle de trois tués dans les rangs des FARDC, un capitaine et ses deux garde de corps, ainsi que de sept blessés actuellement aux soins à l’hôpital de Beni, précise-t-il.

Côté ADF/Nalu, le même officier supérieur indique que les FARDC ont neutralisé plus de quarante-cinq rebelles. « Pour le moment, avec l’intervention farouche des FARDC, toutes les localités se trouvent maintenant sous contrôle des forces gouvernementales », a affirmé le lieutenant-colonel Ngeleka.

On rappelle que le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le colonel Fall Sikabwe, avait reconnu il y a plus d’une semaine que des renforts venus de l’Ituri avaient perdu le contrôle de Makoyovho 2 et de Nadjwi au profit des rebelles.

Le chef d’état de la force terrestre, le général major Gabriel Amisi est à Beni depuis lundi pour réconforter le moral des troupes.

Le gouverneur Julien Paluku Kahongya, a décidé lundi 4 avril la levée des barrières érigées illégalement sur l’axe Butembo-Mangurejipa. La société civile de Lubero salue cette mesure qui met ainsi fin aux tracasseries policières et militaires dans cette partie du territoire.

Depuis lundi 4 avril, les barrières érigées illégalement par des militaires et des policiers à différents endroits sur la route Butembo-Mangurejipa ont été démantelées. Seules les barrières de péage-route sont visibles, reconnaît la société civile de Lubero. Elle rappelle que les usagers de cette route ont vécu un véritable calvaire ces six derniers mois. À chaque barrière, les conducteurs de vélo, de moto et de véhicules payaient entre 500 et 4 500 Fc aux policiers et autres militaires.

La société civile de Lubero reconnaît que la fin des tracasseries va, à coup sûr, relancer le trafic entre Butembo et les centres de négoce comme Njiapanda, Ntoyo et Mangurejipa.

Le député provincial Fataki Mukosasenge, en séjour dans la contrée de Mangurejipa, confirme le rétablissement de la sécurité sur cette route. Il note que le gouverneur de province, Julien Paluku, ne cesse de rappeler à l’ordre les policiers et les militaires.

Le secteur de Mangurejipa produit du riz, de l’huile de palme et de la banane. Il est aussi un réservoir de plusieurs minerais notamment l’or, le coltan, le wolframite et la cassitérite.

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Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont attaqué, dans la nuit de mardi 5 mars à mercredi, un campement des miliciens Maï-Maï Pareco à Mahero, dans le territoire de Lubero situé à 45 Km au sud-est de Butembo au Nord-Kivu. Selon le commandant de la Police nationale du Congo (PNC)/territoire de Lubero, colonel Sherushago, le bilan de l’attaque fait état de cinq tués et de deux blessés graves, tous des combattants Maï-Maï.

Les FARDC ont aussi récupéré deux armes lourdes de type RPJ ainsi que neuf armes légères. Le colonel Sherushago n’a, cependant, pas évoqué de pertes dans les rands de l’armée régulière.

La même source affirme que cette attaque faisait suite au refus de ces combattants d’intégrer le programme Démobilisation désarmement et réinsertion (DDR). Elle visait à sécuriser les opérations de la révision du fichier électoral dans ce secteur.

« Une section de militaires des FARDC a été envoyée à Mahero pour sécuriser la population de cette contrée, victime des tracasseries des Pareco dirigés par un certain Muhamba Lyaki », a souligné le colonel Sherushago. Il a poursuivi : « Toutes les tentatives des autorités administratives de Lubero pour convaincre Muhamba Lyaki et ses hommes d’adhérer au processus de DDR ont échoué. » Cet homme, à la tête d’une centaine de combattants parmi lesquels des enfants de moins de dix-huit ans, continue de semer la terreur à Mahero et dans la localité voisine de Masereka, a conclu cet officier de la PNC.

Près de 5 000 déplacés sont toujours sans assistance dans les hauts plateaux du Sud Kivu, selon la Caritas. Ces déplacés sont répartis dans plusieurs villages des hauts et moyens plateaux Ils vivent sans assistance depuis bientôt cinq mois. C’est ce que rapporte le service d’urgence de la Caritas développement, à l’issue d’une mission d’évaluation effectuée cette semaine dans la région et notamment à Mashuba.

Selon la Caritas développement, ces déplacés avaient fui les attaques contre les combattants rwandais FDLR dans le cadre des opérations Amani Leo et Kimia 2. Certains déplacés, hébergés dans des familles d’accueil, hésitent de rentrer chez eux. Le Programme alimentaire mondial, Pam, et la Caritas en ont rencontré un échantillon à Mashuba, un village situé dans les moyens plateaux de Katobo.

Selon l’assistant coordinateur chargé des urgences à Caritas développement, ces déplacés ont besoin d’une assistance en vivres, en non vivres et en médicaments. Médecins sans frontières et Caritas apportent encore leur appui aux structures sanitaires locales. Mais, selon la Caritas, ces déplacés qui constituent la moitié de la population de la contrée, éprouvent des difficultés pour se soigner parce dépourvus de moyens.

Le Pam a livré une importante quantité de vivres constitués de sel, de la farine de maïs et d’huile végétale. La FAO, elle, a disposé 1 800 kits de semences pour ces personnes. Ces dons leur seront distribués incessamment, d’après la Caritas. Reste à couvrir les besoins en non vivres pour les sinistrés.

La Caritas a par ailleurs identifié 2 500 retournés dans la même région.

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Pour rappel, depuis le mois de janvier dernier, des personnes en provenance de Mahungu dans les hauts plateaux ont confirmé le retour en force des combattants hutus rwandais, FDLR et leurs dépendants, notamment à Mahumgu, Kahololo, Kitembe Kitongwa et à Bangwa.

Le meurtre, la nuit dernière, d’un jeune homme de 20 ans, au quartier Mabapula, par des hommes armés en tenue militaire, a provoqué dimanche matin la colère de la population d’Oicha, en territoire de Beni, au Nord-Kivu. Plusieurs centaines d’habitants de cette cité sont descendus dans la rue et emmené le corps de la victime jusqu’au bureau de l’administrateur du territoire. Depuis 7h du matin, toutes les activités étaient paralysées à Oicha. Les manifestants scandaient des slogans hostiles aux autorités locales, accusées d’incapacité pour sécuriser la population. Le trafic sur l’axe routier Beni-Oicha-Bunia a été perturbé.

Vers la mi-journée, la situation s’est calmée, grâce au commandement militaire de la place qui a négocié avec les manifestants. Pendant cette négociation, les officiers FARDC ont notamment promis de prendre en charge les frais funéraires et de retrouver les coupables dans les 48 heures.

Quant aux circonstances du meurtre, les sources indiquent que c’est vers 1h du matin, que des bandits lourdement armés et en tenue militaire, ont fait une incursion au domicile d’un commerçant de la place. Le propriétaire du lieu était absent, mais les assaillants ont ouvert le feu sur deux de ses travailleurs trouvés sur place qu’ils ont blessés, dont un mortellement.

Après leur forfait, les bandits ont emporté 2 500 USD avant de disparaître sans être inquiétés. Le deuxième travailleur blessé est aux soins intensifs à l’hôpital de Oicha.

La manifestation populaire de ce matin arrive moins de vingt jours après la levée des journées « ville morte » et la grève de médecins suite au regain de l’insécurité dans la cité d’Oicha.

Trois bandits ont été arrêtés le samedi 9 avril à Kirindera dans le territoire de Béni, à 50 Km à l’est de Butembo. Ils sont accusés d’avoir tendu une embuscade, lundi 4 avril dernier, à deux voitures à Karuruma. L’embuscade avait fait deux morts et trois blessés parmi les passagers de deux véhicules. Les trois bandits sont des membres d’une même famille, affirme le colonel Onesime du 11è secteur FARDC, basé à Butembo.

Il indique que plusieurs effets personnels ravis aux victimes de l’attaque de lundi, notamment des portables et des passeports, ont été retrouvés sur ces personnes au moment de leur arrestation. Ce responsable militaire souligne que les trois bandits étaient aussi en possession de tenues militaires, d’une arme de guerre ainsi que de minutions. Il explique qu’ils devraient être déférés, dans les quarante-huit heures, devant le juge militaire pour être entendus.

Cette embuscade tendue contre deux taxis en provenance de Butembo pour Kasindi, à 80 Km à l’Est de Beni, avait fait deux morts et trois blessés.

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Deux membres de l’ONG internationale Médecins sans frontières Espagne ont été blessés dimanche 10 avril sur l’axe Bukavu-Uvira, lors d’une embuscade tendue à dans deux localités (Ngomo et Marungu) sur l’axe Bukavu-Uvira. Plusieurs biens ont été aussi emportés par des assaillants, selon plusieurs sources. Les deux blessés suivent les soins sous la supervision du ministre provincial de la santé dépêché à Uvira. 

Le commandant des opérations Amani Leo confirme cette information. Selon lui, les FARDC ont lancé des opérations pour neutraliser les groupes des bandits identifiés comme des FDLR à Marungu, dans les hauts plateaux entre Lemera et Katobo

Le colonel Delphin Kahimbi s’exprime à ce sujet : « Pour ce qui est des attaques dans le rayon de Ngomo, les unités (FARDC) sont arrivées pendant que les assaillants avaient déjà pris le large et jusque-là, nous sommes en train de prendre des dispositions pour identifier les groupe des bandits que l’on considère comme un groupe de jeunes locaux qui seraient dans le rayon de Kalunga »

Pour ce qui est de Marungu dans les hauts plateaux, le colonel Kahimbi indique que ses unités sont arrivées après les pillages et la fuite des assaillants, mais ce lundi matin, des combats ont eu lieu. Bilan : un mort du côté des assaillants et la poursuite continue, indique le commandant.

Le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), a publié, mardi 12 avril, son bulletin d’information humanitaire. On y signale un regain d’insécurité notamment les embuscades que les FDLR et d’autres bandits armés dans les territoires de Fizi et d’Uvira. Des cas de viols massifs ont été également signalés dans les hauts plateaux de Fizi.

Ces attaques ont eu comme conséquence : la suspension des activités de MSF et IMC dans ces territoires, le déplacement de la population vers les zones sécurisées.

Le bulletin a fait aussi mention des activités des humanitaires dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la nutrition et de la sécurité alimentaire. Entre autres actions humanitaires entreprises, la vaccination contre le tétanos maternel, la distribution des vivres, des semences et autres outils aratoires pour les populations vulnérables.

Plus de 1500 déplacés dans le territoire de Kabambare en détresse demandent de l’aide humanitaire pour leur survie. Ils ont fui l’attaque des FDLR depuis 24 heures aux villages Matongo et Matete. Cette incursion rebelle a fait sept blessés et plusieurs biens emportés. Ces déplacés, femmes, hommes, vieillards et enfants, redoutent les atrocités commises par des FDLR les 11 et 12 avril dans les deux localités de Matongo et Matete, situées respectivement à 7 et 25 kilomètres de Salamabila, au sud-est de la province du Maniema.

Selon plusieurs sources concordantes confirmées par l’autorité locale, quarante-cinq rebelles hutus rwandais accompagnés d’une dizaine de porteurs congolais, sont venus de Kazanza. Ils ont attaqué ces deux villages et pillé des biens. En février dernier, les FDLR avaient tué le chef Tuku Tuku et d’autres personnes de son village.

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Toujours selon les mêmes sources, la présence de ces déplacés à Salamabila crée une psychose. . La population craint une autre attaque des FDLR.

C’est pourquoi les autorités locales demandent le renforcement des équipes des FARDC basées dans cette partie du pays. Cependant, les autorités militaires et civiles se sont rendues à Matongo et à Matete. Objectif : s’enquérir de la situation et rassurer la population.

Une position des FARDC a été attaquée dans le groupement de Mulonge, chefferie de Bulowe, en territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, dans la nuit du 16 au 17 avril. Selon des sources concordantes, cette attaque surprise attribuée aux éléments FDLR, a fait 2 morts dans les rangs de l’armée congolaise et 4 blessés civils.Les assaillants étaient venus du parc Kahuzi-Biega. Ils ont attaqué les troupes FARDC sous le commandement du 24e secteur, près de Katasomwa. C’était vers 23h locales, précisent les mêmes sources.

Les militaires congolais ont perdu deux des leurs, mais ils ont réussi à repousser l’ennemi jusque dans le parc après un bref affrontement, indiquent ces sources. Parmi les civils blessés, l’un l’a été grièvement.

Ces informations n’ont été ni confirmées ni infirmées par les sources militaires officielles. L’officier FARDC chargé de communication de l’état-major de l’opération Amani Leo à Bukavu, a déclaré que les opérations militaires se poursuivent dans les différents secteurs.

Les Maï-Maï Simba ont fait irruption à Bandulu une localité du secteur de Bapere, sur l’axe Mangurejipa dans la nuit de lundi 18 au mardi 19 avril. Selon la société civile de Mangurejipa, les assaillants ont ravi plusieurs biens de valeur des habitants de cette localité.

Une vingtaine d’hommes armés conduits par le commandant Luc ont mené l’attaque entre 22 heures et 3 heures du matin, indique la société civile. Les assaillants ont tiré plusieurs coups de feu en l’air. Effrayée, la population a fui dans la forêt voisine, abandonnant tous ses biens aux combattants Maï-Maï, ajoute la même source.

Édouard Nyamwisi, chef de poste d’encadrement administratif de Mangurejipa confirme l’information. Selon lui, la localité de Bandulu s’est vidée de ses habitants depuis cette incursion. Le commandant de la police du territoire de Lubero, le colonel Serushabo, reconnaît que des groupes armés étrangers et nationaux continuent de semer l’insécurité dans plusieurs localités du territoire de Lubero, notamment dans les secteurs de Mangurejipa, de Kasuo et sur la côte ouest du lac Edouard.

Toutefois, les FARDC et même la police poursuivent la traque de ces combattants réfractaires au programme de démobilisation et désarmement, affirme-t-il.

Les autorités coutumières de Fizi demandent au gouvernement de sécuriser les axes routiers, notamment sur les tronçons entre Lulimba, Misisi, Kilembwe et les environs. Selon elles, il ne se passe pas une semaine sans que quatre à cinq cas de pillages soient perpétrés sur ces principaux axes routiers d’approvisionnement de la population locale en denrées

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alimentaires et en produits de première nécessité. Ces pillages sont attribués aux présumés combattants rwandais FDLR.

Toujours d’après les mêmes sources, des cas de viols des femmes ont été enregistrés il y a quelques jours dans la brousse de Kasanga.

Le dernier cas de pillage remonte à lundi 18 avril, sur le tronçon entre Mutupeke et Kiletsha, localités situées près de Lulimba, à 220 kilomètres au sud du territoire d’Uvira. Des paysans, parmi lesquels des commerçants, ont été dépouillés de tout, les femmes mises à l’écart. Selon les témoins, les assaillants les ont retenues pendant 5 heures dans la brousse avant de les relâcher tard dans la soirée.

Le chef de groupement de Basikasila Mulela Bantu a affirmé avoir reçu ces plaintes mardi 19 avril à Lulimba. Selon lui, le moment est grave et mérite l’attention du gouvernement : « Certaines gens revenaient de Baraka, d’autres du marché de lundi à Lulimba lorsqu’ils ont été interceptés. Mon frère est tombé lui aussi dans l’embuscade. Il a été dépouillé de 500 dollars prévus pour l’achat d’une vache au marché. Les FARDC nous ont dit qu’elles ne pouvaient pas placer des éléments partout, sur tous les axes, étant donné que l’effectif est réduit et que l’ennemi est mobile. »

Le chef du groupement considère qu’un militaire ne peut pas se cantonner en un seul endroit pendant une opération militaire. Sinon, il devient résident et non-opérationnel. Il demande la permutation de ces militaires.

Suite à ces multiples cas d’insécurité, un verre de riz, aliment principal de la région, est passé de 150 à 350 FC.

De son côté, le commandant du 42e secteur opérationnel a affirmé que des mesures sécuritaires sont envisagées.

Les otages des FDLR, récemment libérés par les FARDC sont en situation humanitaire critique dans la localité de Kasika, dans le territoire de Mwenga, ont indiqué les organisations humanitaires en visite samedi 23 avril pour une première assistance. Selon la société civile de Mwenga, plus de cinquante personnes étaient en captivité, c’est-à-dire détenus par les combattants FDLR. Selon la même source, ces personnes sont dans un état de vulnérabilité très sévère.

Ces otages ont été libérés en début de semaine et ramenés à Kasika par les FARDC, à la faveur aux opérations militaires de la 323e brigade basée à Kiyomvu. Ces personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont passés plus d’une année en captivité chez les FDLR. Ceux-ci les ont enlevés dans plusieurs villages du territoire de Mwenga.

Selon la société civile, ces personnes sont démunies et nécessitent une assistance humanitaire urgente. Les premières interventions des ONG humanitaires sont arrivées sur place au milieu de la semaine. Des sources humanitaires affirment cependant que les femmes et les enfants, plus nombreux, sont plus vulnérables. Les enfants souffrent visiblement de malnutrition aiguë, a indiqué le commandant de la 323e brigade qui les a

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ramenés de la forêt. Ces ex otages sont sans abri. Ils ont été ramenés de Kimbundila, lieu de leur captivité, vers le centre de Kasika. Ici, ils sont hébergés dans des familles d’accueil.

Une ONG humanitaire leur a fourni la première assistance. Mais cette aide demeure insuffisante, car les familles d’accueil présentes sur le lieu de distribution, réclament également d’être prises en charge, selon des sources locales à Mwenga.

Une patrouille de la Police nationale congolaise (PNC) à Kembe, sur l’axe Walikale-Goma, en territoire de Walikale, a été attaquée samedi par des hommes armés, dans le groupement de Ihana. Les assaillants identifiés comme des éléments FDLR coalisés avec les Maï-Maï du groupe Tcheka, selon les sources, ont été repoussés. C’était une patrouille de routine. Elle est tombée en embuscade des hommes armés, à la hauteur de Kembe, vers 9h du matin.

Les sources indiquent qu’il s’en est suivi un échange des tirs pendant plus de trois heures avant que les assaillants ne soient repoussés et ne se retirent dans la brousse, après l’arrivée d’une équipe de renfort de la police, venue de Luvingi. Les mêmes sources précisent que ces assaillants portaient l’ancienne tenue des FARDC et étaient armés des kalachnikovs et de machettes. Ce qui ne laisse aucun doute, selon la société civile de Walikale, qu’il s’agirait des rebelles hutus rwandais FDLR en coalition avec des Maï-Maï du groupe Tcheka.

C’est la première embuscade tendue par des hommes armés sur cet axe depuis le viol massif de Kibua Mpofi en octobre 2010, signalent les sources.

Des hommes armés non autrement identifiés ont pillé dans la nuit de dimanche à lundi 25 avril plusieurs marchandises dans les dépôts à Minova-centre, dans le territoire de Kalehe. Ces pillages ont eu lieu pendant qu’il pleuvait, a indiqué la société civile locale.

L’administrateur adjoint de Kalehe a, pour sa part, dit ne pas en être au courant, poursuivant qu’il attendait un rapport à ce propos.

Deux véhicules ont été attaqués, ce lundi 25 avril, sur la route Goma –Rutshuru, au Nord-Kivu. Cette attaque s’est produite à une soixantaine de kilomètres au nord de Goma, notamment à Biruma proche de Kalengera.

Selon la société civile de Rutshuru, les assaillants armés et non autrement identifiés ont surgi sur la route pour stopper les deux véhicules transportant des commerçants qui se rendaient à Goma. Les véhicules, d’après la même source, ont été pillés, et les passagers dépouillés de leur argent. C’est grâce à une intervention des FARDC que les assaillants se sont retranchés dans la brousse. Un d’entre eux a été retrouvé mort, après l’échange des tirs entre les FARDC.

Selon la police de Rutshuru, l’identité des assaillants n’est pas encore établie.

Au moins 50 000 déplacés internes se trouvent dans des camps à Masisi et des environs. Ils ne peuvent pas retourner dans leurs localités où la menace des bandits armés persiste.

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Selon les déplacés eux-mêmes, d’autres familles continuent de fuir la menace des bandits armés dans quelques localités où la sécurité reste encore précaire.

Les rebelles ougandais des ADF-Nalu sont en train de se reconstituer dans le secteur de Ruwenzori, territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Cette déclaration est du président de la société civile de Béni, Omar Kavota. Selon lui, les combattants ADF-Nalu sont actuellement regroupés dans leurs bases à Kikingi et Lose, deux localités situées au pied du Mont Ruwenzori dans le secteur du même nom.

Il indique que la présence de ces rebelles pousse les civils à fuir leurs villages. Il affirme, cependant, que le porte-parole des opérations Ruwenzori, le colonel Célestin Ngeleka, a rassuré les populations du secteur Ruwenzori. Il a indiqué que des mesures sont en train d’être prises pour déloger les derniers bastions des ADF-Nalu.

Le colonel aurait aussi appelé la population à collaborer avec les Forces armées de la RDC (FARDC) pour les aider à dénicher les rebelles et leurs complices. Toujours selon le chef de la société civile de Beni, le colonel Ngeleka a demandé aux combattants ADF-Nalu de déposer les armes dans le cadre du programme Désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation (DDRRR) car, la MONUSCO est prête à les accueillir et les rapatrier dans leur pays d’origine.

Les chefs coutumiers de la collectivité des Batangi ont dressé samedi 26 mars un tableau sombre de la situation sécuritaire dans cette partie du territoire de Lubero. Des attaques perpétrées par des groupes armés sont devenues fréquentes, ont-ils constaté au cours de cette réunion à laquelle les chefs de service ont pris part. Selon les participants à cette rencontre, l’insécurité dans cette partie du territoire est causée non seulement par les FDLR, mais aussi par des groupes armés nationaux, le Pareco et par des éléments incontrôlés des FARDC.

Plusieurs localités sont victimes des attaques armées à répétition au cours desquelles la nourriture, l’argent et les vêtements de la population ont été ravis. Durant ces attaques, les assaillants violent des femmes et de jeunes filles dans les localités comme Kamande, Bukunundu, dans la côte ouest du lac Edouard, Luofu, Miriki et Kataro, à l’ouest de Kanyabayonga, indiquent les chefs coutumiers. Cette insécurité freine les activités champêtres et sanitaires. Elle augmente également le nombre de déplacés internes, poursuivent-ils.

Face à cette situation, les chefs coutumiers de Batangi appellent au rétablissement effectif de la sécurité afin de permettre le retour des déplacés dans leurs villages d’origine.

Cinq personnes ont été assassinées dans la nuit de dimanche 27 mars au lundi 28 mars matin dans trois territoires différents du Sud Kivu. Parmi les victimes, un militaire tué ce lundi matin, le président du noyau de la société civile et un chef de groupement tués pendant la nuit. Ces assassinats sont intervenus dans les territoires de Kabare, Mwenga et Uvira. Trois des victimes ont été tuées par des hommes en armes non autrement identifiés, deux autres assassinats sont attribués aux FDLR, selon des sources officielles et privées sur place.

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Le président du noyau de la société civile du village de Cibumbiro, dans le territoire de Kabare, a été abattu à son domicile, vers une heure ce matin par des hommes en armes non identifiés. L’administrateur du territoire de Kabare a confirmé l’information. Selon lui, cet assassinat serait un règlement des comptes.

Dans le territoire de Mwenga, le chef du groupement de Chizuka a été assassiné cette même nuit par des hommes en armes identifiés comme étant des FDLR, selon les propos de l’assistant du chef coutumier de Burhinyi.

À Luvungi, dans le territoire d’Uvira, deux hommes ont été tués à bout portant par des hommes en armes. Ceux-ci ont subitement surgi, selon le commandant de la police de Luvungi.

Enfin ce lundi 28 mars matin, vers six heures, des combattants présumés FDLR ont tendu une embuscade à Cishadu, dans le groupement de Luhago dans le territoire de Kabare, tuant un militaire des FARDC.

Des ex-miliciens intégrés dans la police ne touchent pas encore leur solde. C’est ce qu’ont indiqué, lundi 28 mars les responsables des ex-groupes armés dont les éléments ont été intégrés dans la police nationale. Il s’agit d’ex-combattants des groupes Maï-Maï Rwenzori, Simba, Vurondo, UJPS Kadogo ainsi que du Pareco. Selon Lwimbo Hodokya, porte-parole de ces ex-combattants, depuis mars 2010, plus de trois mille ex-miliciens admis dans la police ont été déployés dans plusieurs unités de la police au Nord-Kivu, mais leurs grades ne sont pas précisés et ils ne sont pas payés. « Les policiers, issus des ex-groupes armés, vivent dans un état dérisoire puisque n’étant pas rémunérés par le gouvernement, ils sont déployés dans différentes unités, ils ne sont pas rémunérés. Le gouvernement ne respecte pas les accords, nous disons qu’il nous oblige peut-être de rentrer en brousse indirectement », déclare-t-il.

Les responsables de l’inspection provinciale de la police au Nord-Kivu reconnaissent que près de quatre mille policiers, issus de ces groupes armés sont intégrés au sein de la PNC. Ils affirment, par ailleurs, que la situation [financière et administrative] de ces policiers est connue par la hiérarchie à Kinshasa. La procédure de la mécanisation en vue de leur paiement est en cours, indiquent les responsables de l’inspection provinciale de la police au Nord-Kivu.

L’insécurité refait surface dans la cité de Kiwanja, territoire de Rutshuru, près de 70 kilomètres au nord de Goma. Les autorités administratives locales indiquent qu’il ne se passe plus une seule nuit, depuis au moins deux semaines, sans que l’on enregistre des cas d’assassinats et de pillages, orchestrés par des hommes en armes et en tenue militaire. La population accuse des militaires des FARDC incontrôlés et les groupes armés présents dans ce territoire.

Environ une dizaine de personnes ont été assassinées et d’autres blessées par des bandits armés au cours des deux dernières semaines à Rutchuru-centre et dans la cité de Kiwanja. À cela s’ajoutent des pillages à répétition.

31 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Un membre de la société civile de Rutshuru explique : « Le territoire de Rutshuru est devenu le théâtre de beaucoup des malfrats : tantôt ce sont les FDLR, tantôt ce sont les militaires. On ne va pas hésiter de le dire parce que dernièrement il y a un militaire qui a tiré à bout portant sur un paisible paysan. » Les tueries et les pillages sont devenus monnaie courante dans ce territoire. En outre, poursuit la même source, ces actes sont perpétrés malgré la présence des autorités politico- administratives et militaires sur place. « Ce n’est pas sérieux. Il faut que toutes ces autorités cherchent à nous sécuriser », a-t-il lancé.

De leur côté, les responsables militaires soulignent qu’il revient à la police de sécuriser la population et leurs biens. Les militaires, quant à eux, ont pour mission de combattre les forces négatives dans la région.

Les habitants de Rutshuru-centre sont descendus ce mercredi 30 mars au bureau du territoire pour protester contre le meurtre d’un habitant, tué par un militaire identifié par des témoins comme élément des FARDC. Le meurtre s’est produit à Kisisile, à 1 kilomètre du chef-lieu du territoire. Ce qui porte à onze le nombre de civils tués par des hommes en armes à Rutshuru-centre et dans la cité de Kiwanja, en l’espace de deux semaines.

Les manifestations ont commencé, mardi 29 mars, soir à Rutshuru-centre. Elles ont dégénéré ce mercredi matin lorsque les manifestants ont assiégé le bureau du territoire, selon plusieurs sources sur place.

La population voulait manifester sa colère contre cette énième tuerie provoquée par des militaires dans ce territoire. L’administrateur du territoire déplore ce meurtre. Il précise que la victime a été tuée par un militaire FARDC qu’il qualifie d’indiscipliné.

Ce dernier voulait ravir un bidon de boisson indigène à la victime. Mais face à la résistance de cette dernière, il a tiré à bout portant sur elle. Le civil a succombé sur le champ, selon toujours l’administrateur. Quant au criminel, il court toujours. Mercredi, les habitants ont décidé de déposer le corps de la victime au bureau du territoire.

La population de Rutshuru décrie cette recrudescence de l’insécurité. Elle demande le départ des militaires de la première zone opérationnelle dans cette région. Pour l’administrateur du territoire, cette question relève de la politique nationale.

Mardi 29 mars, une réunion de sécurité élargie à la base a été organisée au chef–lieu du territoire de Rutshuru. Elle a décidé le cantonnement des militaires dans leur camp et l’organisation des patrouilles par la police.

Vingt et un mille cent huit ménages et cent sept mille cent soixante onze personnes, c’est le nombre des déplacés internes dénombrés dans le territoire de Shabunda à plus de 300 kilomètres à l’ouest de Bukavu, selon la commission mouvement des populations cordonnée par l’agence Ocha.

La même source précise que ces personnes ont été recensées depuis le mois de janvier cette année et depuis lors, elles vivent dans des familles d’accueil, faute de structures d’accueil.

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Ces nombreuses familles sont concentrées plus dans le groupement de Kachungu, Lulingu, Penekusu et à Shabunda centre.

Les besoins humanitaires sont énormes. Les déplacés de Shabunda souffrent des maladies d’origine hydrique, des infections liées aux violences sexuelles et d’un manque criant des produits de première nécessité. Ces personnes proviennent des groupements de Baliga, Bamuguba nord et sud. Ces régions sont proches de la forêt où l’on note une forte présence des FDLR. Ces derniers violent, pillent et brûlent les maisons, indique la commission de mouvement des populations.

Interrogé sur l’absence de l’intervention humanitaire, le représentant de Ocha à Shabunda a indiqué que les humanitaires se heurtent à de nombreuses difficultés. Il s’agit notamment de l’accès difficile dans les zones d’intervention et de l’insécurité.

Par ailleurs, sur les quatre zones de santé que compte le territoire de Shabunda, une seule est assistée par les humanitaires présents dans la région.

Entre temps, le reste des déplacés sont abandonnés à leur triste sort. Ils ne peuvent pas malheureusement retourner dans leurs villages, en proie aux attaques des FDLR.

Sept ADF/Nalu ont été arrêtés et des munitions saisies. C’est le bilan de la contre-offensive lancée par les Forces armées de la RDC (FARDC) depuis le mardi 29 mars dans la localité de Makoyova 1 située à environ 60 Km au nord de la ville de Beni dans le groupement de Banande – Kainama. Selon le porte-parole des opérations Rwenzori, le colonel Célestin Ngeleka, qui a dressé ce bilan le jeudi 31 mars, les FARDC sont déterminées à détruire tous les bastions des ADF/Nalu dans le groupement Banande – Kainama.

C’est pourquoi, explique-t-il, depuis deux jours, elles mènent des opérations aux environs de la localité de Makoyova 1 pour déloger les combattants ADF/Nalu qui opèrent dans ce secteur. Les FARDC s’étaient retirées de cette localité samedi 26 mars à la suite d’une attaque surprise de ces rebelles ougandais. L’attaque a coûté la vie à trois éléments des FARDC.

Le colonel Célestin Ngeleka, indique qu’à l’issue de cette attaque, les FARDC se sont repliés dans la localité de Nadui, près de 5 km de Makoyova 1 d’où ils mènent actuellement les opérations.

La société civile du territoire de Beni qui salue cet engagement des FARDC insiste sur la nécessité de protéger les populations civiles.

Les autorités administratives, policières et militaires du territoire de Beni devraient prendre leurs responsabilités pour sécuriser les populations et leurs biens. C’est un appel de la société civile locale qui dénonce la résurgence de l’insécurité dans cette entité, à l’occasion d’une réunion mensuelle tenue jeudi dans la ville de Beni. La société civile de Beni indique que la population vit dans la peur. Depuis le début de cette année, des d’assassinats, de vols à main armée se sont multipliés, affirme-t-elle.

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Au nombre des causes du regain d’insécurité, elle cite les conflits fonciers, le détournement de la solde des militaires, la sur-militarisation de la ville et ses environs, la prolifération d’armes de guerre, etc.

En vue de sortir de l’ornière, la société civile de Beni demande à la population de recourir aux instances judiciaires pour résoudre les différends fonciers. Aux militaires, elle recommande la saisine de l’auditorat, en cas de détournement de leurs soldes par la hiérarchie.

Enfin, la société civile demande à l’Etat de créer une antenne PNDDR pour encadrer les démobilisés, équiper la police en moyens de transport et de communication et instaurer des patrouilles mixtes Police-FARDC et Monusco pour une meilleure sécurisation de la ville.

Au-delà de ces recommandations, il faut que les autorités étatiques locales prennent toutes les dispositions pour sécuriser la population, estime la société civile du territoire de Beni

Le chef de village de Katambi a été tué et deux personnes, un homme et une femme, ont été prises en otage dans la nuit de mercredi à jeudi 5 mai, au cours d’une incursion des Maï-Maï Pareco dans ce village situé à 84 kilomètres au Sud de Butembo, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. La veuve du chef du village a affirmé que son mari a été abattu d’une balle qui s'est logée dans la poitrine.

Le commandant de la Police nationale congolaise (PNC) du territoire de Lubero, le colonel Serushabo, a déclaré que ces assaillants revenaient de la localité de Kipese où ils ont tenté, mercredi, de s’emparer des armes au bureau de la PNC.

Au cours d’un accrochage entre les deux parties, les Pareco, estimés à plus de vingt éléments, ont perdu un de leur et abandonné une arme Ak47 et quatre chargeurs, a-t-il indiqué.

Cette attaque contre le village de Katambi est la troisième depuis le début de cette année, a précisé la société civile locale.

Deux villages du groupement Nyamaboke, en territoire de Masisi, Nord-Kivu, ont été victimes d’attaques successivement, mardi et mercredi 4 mai, de la part des rebelles hutu rwandais, les FDLR. Selon des sources policières, huit personnes ont été tuées au cours de ces opérations.

La première attaque a eu lieu à Umura, en pleine matinée de mardi 3 mai. Les assaillants FDLR ont investi le village. Selon des sources policières de Masisi, ils se sont attaqués à un groupe de pêcheurs dans un étang, tuant à coups de machettes, six personnes sur le champ. Le jour suivant, signalent les mêmes sources, le village de Kazunga, à 20 kilomètres d’Umura, a été attaqué à son tour.

L’incursion des rebelles hutu rwandais toujours, a eu lieu pendant la nuit. Au cours de leur opération, ces derniers ont tué un pasteur d’une église locale et un élément de la Police nationale congolaise (PNC), avant de piller le village.

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Ces attaques meurtrières ont en plus poussé les populations des villages concernés et d’autres environnants, tels Rutubogo Ngoy et Kunene, de fuir pour chercher revue dans des coins éloignés de Katoyi, Bulunda et Luke, dans le groupement Nyamaboke 2.

Selon l’administratrice du territoire de Masisi, Bangweni Mwa Vita, ce regain d’insécurité attribuée aux FDLR s’explique par le fait que les militaires déployés dans cette région sont allés en formation.

Les gouverneurs des deux Kivu reviennent du siège des Nations unies, à New York, où ils étaient invités par le Conseil de sécurité en prévision d’une éventuelle reconduction du mandat de la Monusco. Dans sa restitution, samedi au cours d’une conférence de presse à Goma, Julien Paluku a précisé que le Nord et le Sud-Kivu attendent une requalification de ce mandat pour l’éradication du phénomène FDLR et le développement de la région. Les gouverneurs Julien Paluku et Marcellin Chisambo ont ainsi évoqué avec le Conseil de sécurité l’efficacité du travail de la Monusco sur terrain, le besoin de renouvellement de son mandat, la question de la sécurité dans l’Est avec, en particulier, le phénomène des FDLR, ainsi que tout le processus de paix sur l’ensemble du territoire congolais.

« Nous avons demandé que la Monusco se transforme, avec toutes les agences, de plus en plus, en accompagnateurs de la consolidation de la paix et de la reconstruction », a rapporté Julien Paluku à la presse. Et de préciser : « Mais nous n’avons pas été une instance de décision. L’instance de décision va se réunir le 18 (mai). Nous n’avons été qu’une instance d’orientation de la décision qui sera prise. » « La Monusco devra-t-elle rester ou partir? Si elle partait, quelles seraient les conséquences? Si elle restait, quelle devrait être sa nouvelle mission? Devrait-on continuer à assister à des chars qui se promènent dans la cité ? Est-ce que les problèmes qui avaient motivé l’envoi des chars persistent toujours? »

Autant d’interrogations, selon le gouverneur du Nord-Kivu, qui ont été au centre des discussions à New York avec les membres du Conseil de sécurité.

Le cortège du ministre Léonard Mashako Mamba, a été attaqué samedi par un groupe des combattants rebelles hutu rwandais des FDLR, sur la route de Rutshuru. Si le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) a échappé à la mort, son chauffeur et un de ses gardes du corps, ont été tués sur le coup.

La nouvelle a été annoncée samedi soir par le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga. Le porte-parole du gouvernement a précisé, citant le gouverneur du Nord-Kivu, que son collègue Mashako était en route pour Rusthuru, en provenance de Goma.

L’attaque a eu lieu vers 16h. C’était une embuscade des FDLR, a indiqué Mende, ajoutant que le ministre Mashako Mamba « a été dépouillé de tout. » D’après la même source, ce dernier est tout de même arrivé à Rutshuru, sa destination, où il devait s’enrôler.

Rutshuru est la circonscription électorale du ministre de l’ESU qui est un ancien député national avant son entrée au gouvernement, a rappelé Lambert Mende.

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Deux camions de marque Fusso et huit motos ont été attaqués par des présumés éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), samedi 7 mai entre les localités de Lulimba et Lubondja, à plus ou moins 25 kilomètres de Fizi centre, dans la province du Sud-Kivu.

Selon l’administrateur adjoint du territoire de Fizi, ces deux camions provenaient de Mississi, en territoire de Fizi, avec abord, des passagers et des marchandises. L’un des deux véhicules se dirigeait à Uvira et l’autre à Bukavu.

Les assaillants ont pillé de l’argent et des téléphones, ainsi qu’une arme AK 47 ravie à un militaire FARDC qui était parmi les passagers.

Plusieurs personnes parmi les passagers ont également été emmenées pour transporter le butin dans la forêt de Nganja d’où proviennent ces présumés FDLR. Mais selon l’administrateur adjoint du territoire, ces assaillants seraient un mélange des rebelles hutu rwandais, des Maï-Maï Yakutumba et des rebelles FNL burundais.

Une personne a été tuée, quatre blessées et dix-sept autres enlevées dans la nuit de dimanche à lundi 9 mai dans le groupement d’Irhambi-Katana dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, lors d’une attaque que la société civile attribue aux combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Les militaires de Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), basés à 4 kilomètres de Katana – centre, sont intervenus avec un grand retard. Ils sont parvenus à libérer quatre personnes parmi les dix-sept emportées dans la forêt. Ils ont également récupéré deux chèvres, des matelas et des ustensiles de cuisine.

Cette attaque est intervenue le même jour que le 5.111ème bataillon des FARDC venait d’être relayé par le 101ème bataillon du régiment récemment constitué à Nyamunyunyi. Le commandant de l’unité sortante a confirmé aussi que les assaillants ont profité de l’absence des militaires habitués du milieu. Ces derniers, a-t-il poursuivi, étaient partis au centre de regroupement de Kalehe dans le cadre de la constitution d’un régiment. Le nouveau commandant récemment déployé à Katana n’a pas été joignable.

Un jour avant, deux camions et huit motos ont été attaqués, par des présumés éléments des FDLR, à Fizi toujours dans cette même province du Sud-Kivu. Ils ont pris en otage tous les passagers à bord de ces camions et motos.

Cinquante-huit personnes, qui ont été également prises en otages depuis plus d’une année par les combattants FDLR, ont été libérées lundi 18 avril à Kasika, à plus de 110 kilomètres de Bukavu dans le territoire de Mwenga.

A Kalehe, une position des FARDC a été attaquée dans la nuit du 16 au 17 avril par des éléments FDLR, occasionnant la mort de deux personnes dans les rangs de l’armée congolaise et quatre blessés civils.

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Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a installé, ce lundi 9 mai, son quartier général à Rusthuru, un territoire où l’insécurité a pris de l’ampleur ces derniers temps avec au moins une dizaine d’attaques enregistrées depuis le début du mois de mai, attribuées aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Pour le chef de l’exécutif de cette province, la solution pourrait être le dialogue social. Le dernier cas d’une attaque attribuée aux FDLR dans la province du Nord-Kivu est celui contre le convoi du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Mashako Mamba, le samedi 7 mai à Katwiguru.

Julien Paluku s’est dit très préoccupé par la montée de l’insécurité à Rutshuru et ailleurs dans sa province. « À partir de ce lundi 9 mai, je suis basé à Rutshuru, je vais organiser un dialogue social, je vais rencontrer toutes les couches pour essayer de diagnostiquer les causes de l’insécurité dans ce territoire », a laissé entendre le gouverneur du Nord-Kivu. Tout le gouvernement provincial et le comité provincial de sécurité vont s’impliquer dans cette action en vue de « comprendre et d’envisager une thérapeutique appropriée », a-t-il ajouté.

Les observateurs notent que les autorités locales ainsi que la société civile de différents territoires du Nord-Kivu dont Rutshuru, ont eu à dénoncer la recrudescence de l’insécurité depuis la relève, par les unités de la police, des troupes des FARDC appelées à la formation des régiments.

Les responsables de la Police nationale congolaise (PNC) à Rusthuru, notamment, avouent de leur côté être limités, tant en hommes qu’en moyens logistiques, et ne peuvent donc pas faire face à des assaillants bien armés et qui ciblent leurs objectifs.

Face à la recrudescence de l’insécurité dans l’Est de la RDC, particulièrement au Nord Kivu, la société civile de cette province estime que les différentes opérations militaires lancées contre les forces négatives, FDLR et Adf-Nalu, notamment, ont été un échec. Dans un communiqué publié lundi 9 mai à Goma, la société civile du Mord Kivu appelle la communauté internationale à s’impliquer pour l’anéantissement de ces mouvements armés.

Il faut, estime-t-elle, repenser les stratégies d’action contre les FDLR et d’autres groupes rebelles étrangers opérant sur le territoire congolais. Ces stratégies devraient être globales et s’orienter vers le rapatriement dans leurs pays respectifs de ces rebelles et d’autres réfugiés des Etats de la région des Grands Lacs.

« Nous avons dit que la communauté internationale doit prendre aujourd’hui ses responsabilités, parce que, c’est cette même communauté internationale, qui, en 1994, à travers l’opération « Turquoise », avait demandé au gouvernement zaïrois de l’époque de recevoir tout un peuple avec son gouvernement et son armée », a souligné Jason Luneno, président de la société civile du Nord-Kivu. « Les opérations menées contre les FDLR n’ont pas donné les résultats souhaités, celles menées contre les ADF-Nalu, non plus. Il faut maintenant arrêter et revoir les stratégies d’action, et mettre sur pied des mécanismes susceptibles de permettre aux FDLR, aux réfugiés congolais, aux rebelles ADF-Nalu et autres réfugiés ougandais de rentrer dans leurs pays respectifs. » C’est la condition pour «

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que nous puissions nous mettre au travail de la reconstruction de notre pays », a conclu Jason Luneno.

La population de Rutshuru est descendue dans la rue, ce mardi 10 mai, sur l’axe Chengerero-Bunagana pour exprimer son mécontentement face à la persistance de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Toutes les activités ont été paralysées. Les écoles notamment sont restées fermées. La population a barricadé la route et mis à feu le marché local.

Dans la matinée, un minibus est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés à Rukoro près de Rutshuru-centre. Selon des témoins, l’embuscade a causé deux morts, mais l’administrateur du territoire de Rutshuru, Amisi Kalonda, parle de quelques blessés. Amisi Kalonda indique que c’est une façon pour cette population d’exprimer son ras-le-bol au gouverneur de la province, Julien Paluku, qui poursuit les concertations sur place pour tenter de mettre fin à cette insécurité grandissante.

Au cours des concertations que Julien Paluku conduit, la population a soulevé les problèmes à l’origine de cette insécurité, indique le président de la société civile locale : la présence des groupes armés FDLR et des militaires FARDC incontrôlés, la circulation d’armes au sein de la population, etc. La même source ajoute que la population attend de voir les mesures qui seront envisagées par l’autorité provinciale.

Le calme est revenu depuis quelques heures ce vendredi 13 mai à Luvungi, dans la plaine de la Ruzizi au Sud-Kivu, après une manifestation de la société civile contre un chef de groupement. Appuyée par les agriculteurs et éleveurs, la société civile accuse le chef déchu d’avoir organisé une milice et une vente illicite de terres et des fermes.

Selon la Police nationale congolaise (PNC) sur place, la manifestation, dégénérée en bagarre, a fait quatre blessés. La manifestation est partie du centre commercial de Luvungi jusqu’au pont de la rivière Luvimvi, où des éleveurs ont barricadé la route, à l’aide de leurs troupeaux. Dès 6 heure ce vendredi matin, les manifestants scandaient des chants exigeant le départ d’un chef de groupement déchu.

Selon la société civile, ce dernier aurait dépêché sur le lieu un autre groupe de jeunes gens pour s’opposer aux manifestants. D’après la même source, les accrochages entre les deux camps ont fait quatre blessés, dont un grièvement. Le commandant de la police de Luvungi a confirmé ce bilan. Il qualifie la bagarre de sauvage.

De son côté, le Mwami Simba Ndare de la chefferie des Bafuliiru affirme que cette manifestation n’était pas autorisée. Depuis deux mois, les autorités territoriales avaient suspendu un chef de groupement, accusé de spolier des terres et des fermes. Selon l’administrateur d’Uvira, ce chef déchu avait boycotté la remise et reprise avec son remplaçant. Dès lors, il entretiendrait une milice qui l’oppose au chef de groupement intérimaire.

Jusqu’à ce vendredi, les éléments de la police militaire et de la police nationale sont déployés dans les rues de Luvungi pour sécuriser la population.

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Plusieurs chefs locaux dans le territoire de Lubero sont contestés par leurs administrés qui les accusent d’incapacité et d’incompétence dans la gestion de leurs entités. Ce qui explique une marche de colère organisée, lundi 16 mai, par la population dans différents coins de cette entité du Nord-Kivu.

Ces manifestations ont occasionné le départ du chef de poste de la localité d’Ombole, dans le secteur de Bapere. Il était accusé de s’adonner à l’ivresse au détriment du développement du secteur.

À Butsoronya, la population a marché pour dénoncer des arrestations arbitraires dont elle serait victime. Le chef de cité a dû fuir pour trouver refuge dans un village voisin.

La société civile de Lubero a indiqué que ces soulèvements interviennent après ceux enregistrés dans la cité de Kayna et Kaseghe, dans le même territoire de Lubero, contre les chefs locaux. Elle a annoncé cependant la tenue d’un dialogue social pour remédier à cette situation. L’administrateur du territoire est resté injoignable.

Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué, mercredi 18 mai, deux agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), dont un contrôleur technique, à Namisha, à 17 kilomètres au sud de Fizi-centre dans la province du Sud-Kivu, selon la société civile. Ces deux agents revenaient de Kilembwe à bord d’une moto lorsqu’ils ont été attaqués. Les malfrats leur ont coupé la route avant de les dépouiller de tout.

Cette information a été confirmée par le commandant des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) du 105ème régiment, le colonel Opia. Il a déclaré avoir dépêché ses troupes à la poursuite des assaillants. Le commandant FARDC du 105e régiment a affirmé qu’il a été informé en retard lorsque les assaillants s’étaient déjà retranchés vers la forêt de Ngandja, en direction du lac Tanganyika. Le colonel Opia a précisé que ses troupes sont à leur poursuite.

Pour la société civile, des cas d’insécurité constatés concernent aussi bien des combattants rwandais des FDLR que des éléments incontrôlés des FARDC, qui font mouvement vers la formation du régiment à Kananda.

Selon des notables locaux, des éléments incontrôlés des FARDC ont fait irruption, mardi 17 mai, dans le village Basikika, groupement de Basikalangwa. Ces éléments incontrôlés avaient emporté des poules, des chèvres et même des maniocs séchés par les femmes du village, ont-ils poursuivi. Les autorités territoriales ont confirmé avoir reçu les plaintes des victimes.

Au cours d’une réunion du conseil de sécurité, tenue mercredi à Baraka, d’autres cas de « visites » nocturnes par des hommes armés non identifiés ont été dénoncés à travers cette cité.

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La société civile a, au cours de cette réunion, recommandé que soient renforcées des patrouilles mixtes FARDC-Police et les casques bleus de la Monusco.

Des présumés éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué, mercredi 18 mai, quatre bus de transport en commun assurant le trafic entre Bukavu et Kamituga, dans le territoire de Mwenga, sur la nationale numéro 2.

Selon la police Kamituga, les assaillants ont pillé les véhicules et emporté de l’argent et des téléphones portables des passagers.

L’attaque n’a pas fait de victime. Le convoi a continué sa route jusqu’à destination.

La population des moyens plateaux d’Uvira se réjouit du redéploiement progressif des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). C’est ce qu’a déclaré, jeudi 19 mai, le chef de groupement de Kigoma au Sud-Kivu, Citoyen Muzima.

Des cas d’insécurités étaient entretenus dans cette région pendant l’absence des FARDC, a affirmé Citoyen Muzima. Des bandits armés, des Maï-Maï et même des combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) se servaient des uniformes de l’armée régulière pour piller et tracasser au nom des troupes régulières, a poursuivi la même source.

Selon le chef de groupement, les FARDC se sont également déployés à Mashuba et à Bushagala, dans les moyens plateaux de Mulenge, à l’exception des hauteurs de Kiriama où la présence des FDLR est encore signalée.

Les militaires FARDC ont créé une ceinture sur plusieurs chemins qui mènent vers le marché de Kageregere pour sécuriser particulièrement les femmes. Celles-ci tombaient souvent dans des embuscades des assaillants qui les violaient et les dépouillaient de leurs biens, d’après lui.

Le commandant du 104e régiment, le lieutenant colonel Héritier Byamungu, a déploré l’impraticabilité des routes. Ce problème d’inaccessibilité dans certaines régions oblige les militaires à transporter eux-mêmes leur ration alimentaire. Il a précisé que ses hommes sont dotés de tout ce qu’il faut pour assurer leur survie pendant les trente jours du déploiement

Le village de Bingi, dans le territoire de Lubero, a été victime d’une incursion des Maï-Maï-Pareco dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, selon la société civile locale. Une dizaine de maisons et trois boutiques ont été pillées par les assaillants. Les faits se sont passé entre minuit et 3h du matin. Selon la société civile de Bingi, la population a été tirée de son sommeil par des coups de feu tirés en l’air. Au cours de l’opération, les combattants sont passés d’une maison à une autre, ravissant sur leur passage, argent, poules et autres biens de valeur des habitants.

Une dizaine de maisons ont été visitées dans cette opération, précise la source qui ajoute que trois boutiques de la place ont également été dépouillées de leurs marchandises.

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La société civile de Bingi indique que des cas d’insécurité se multiplient dans plusieurs localités de cette entité, notamment, Batangi, Kasingiri, Lunyasengo, Buwoyo… Lors de leurs opérations, les assaillants n’hésitent pas à prendre des otages pour porter leurs butins, ajoute la source.

L’administrateur de territoire de Lubero, Dominique Bofondo, ne confirme pas l’information. Mais il reconnaît que dans la nuit de mardi dernier, des hommes armés non autrement identifiés ont pillé des biens de la population, à 17 kilomètres de Kanyabayonga.

Deux personnes, dont un militaire, ont été tuées dans un guet-apens tendu par des combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), près de Kamituga dans le territoire de Mwenga au Sud Kivu le vendredi 29 avril.

La société civile locale indique que cette embuscade visait des civils qui revenaient de la carrière de mine d’or de Bugumbu en direction de Kamituga, sous escorte militaire. C’est au cours de l’affrontement entre l’escorte et les FDLR que les deux personnes ont été tuées par balles.

Des incursions des hommes armés, identifiés comme des Maï-Maï coalisés aux FDLR, sont devenues fréquentes ces dernières semaines à Kanyabayonga, cité située à plus de 150 kilomètres au nord de Goma, en territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu. L’administrateur de ce territoire a lancé, lundi 2 mai, un cri de détresse, estimant que toute sa juridiction est menacée de passer sous contrôle des assaillants. D’après des sources concordantes, depuis mi-avril, ces combattants, venus de l’est de Kanyabayonga, en plein parc des Virunga, organisent plusieurs incursions dans la cité. Ils profiteraient de l’absence des militaires des FARDC, présentement appelés à former d’autres régiments.

La dernière incursion en date a été enregistrée dans la nuit de dimanche au lundi 2 mai 2011. Au cours de cette incursion, plusieurs habitations de la cité ont été pillées.

Inquiet, l’administrateur du territoire de Lubero, Dominique Bofombo, a indiqué que tout le nord et une partie du sud de cette entité sont occupés actuellement par la coalition Maï-Maï – FDLR. D’après lui, ces combattants menaceraient de prendre le contrôle du chef-lieu du territoire. Pour qu’on n’en arrive pas là, Dominique Bofombo a demandé aux responsables de l’armée congolaise d’envisager un déploiement urgent des unités des FARDC dans son entité.

Du côté de l’armée, le porte-parole de l’opération militaire Amani Leo a indiqué que le déploiement ne serait possible qu’après la formation des régiments. Entre-temps, a-t-il estimé, c’est la police qui devrait assurer la sécurité des populations. Pourtant, selon certains observateurs, la police n’a ni les moyens ni les effectifs suffisants pour prendre la relève de l’armée dans cette cité.

Des hommes armés identifiés comme appartenant aux FDLR ont attaqué, mercredi 4 mai soir, la cité de Kiwanja, dans le territoire de Rusthuru, à plus de 70 kilomètres au nord de Goma, au Nord-Kivu. Bilan: des blessés parmi les habitants de la cité et plusieurs maisons de commerce pillées. L’attaque a eu lieu autour de 19h locales, précisent des sources locales.

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Les assaillants sont venus du côté de Katemba, à l’ouest de Kiwanja, et ont pris d’assaut la cité au niveau du rond-point, a indiqué de son côté la société civile de la place. Après avoir pillé, ils se seraient retrouvés en face d’une équipe de patrouilleurs des FARDC. L’échange des tirs aurait duré une quarantaine de minutes, au cours desquelles un soldat de l’armée congolaise a été tué et deux civils blessés.

Les responsables des FARDC sur place ont parlé d’une opération de représailles des FDLR, après la « lourde perte » qu’elles auraient subie lors d’une offensive lancée contre elles. Mais, ils n’ont pas confirmé la mort d’un élément de l’armée congolaise lors de cet accrochage.

En revanche, le porte-parole de l’opération Amani Leo a affirmé que douze éléments des FDLR ont été tués lors d’une offensive lancée, mercredi même, dans le cadre de l’opération conjointe FARDC-Monusco, dénommée « Jua Mupia ».

À Walikale, à l'est de la RD Congo, 1 500 militaires sont encore déployés dans le territoire et pris en charge par les populations qui les nourrissent. Excédés par les tracasseries et le racket dont ils sont victimes, les habitants lancent un cri d'alarme en direction des autorités.

Le président congolais Joseph Kabila a ouvert des négociations - qui semblent bien avancées - pour relocaliser plus à l'ouest de la RDC des centaines de rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) actuellement présents dans la province du Nord-Kivu en les désarmant, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Ce projet a été révélé à l'agence BELGA par un haut responsable de l'ONU et son existence confirmée par une source diplomatique informée, qui a précisé que l'accord global ne semblait pas encore avoir été conclu. Il a aussi été évoqué par le site AfroAmerica Network, qui cite des sources proches de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Selon ce site spécialisé, M. Kabila a proposé à la direction des FDLR de déménager leur quartier général de la région de Walikale et Masisi vers le Maniema, plus à l'ouest - et donc plus loin de la frontière rwandaise - en échange d'argent et d'autres avantages, mais moyennant leur désarmement. Au moins 1.500 hommes des FDLR, dont certains sont soupçonnés d'avoir participé au génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, seraient ainsi concernés par un désarmement "dans une première phase", qui devrait intervenir avant l'élection présidentielle du 28 novembre prochain. Environ 4.500 autres combattants FDLR seraient ensuite désarmés lorsque le premier groupe serait installé au Maniema.

Le gouvernement congolais, qui souhaite résoudre le problème des FDLR et améliorer par là-même ses relations avec le Rwanda, aurait proposé de cesser les attaques contre ces rebelles durant leur "relocalisation".

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Les FDLR ont pour leur part mis plusieurs conditions à la conclusion d'un accord, dont le paiement, par le gouvernement de Kinshasa, d'une somme allant de 250.000 à un million de dollars promise lors de la publication de la "Déclaration de Rome" du 31 mars 2005. Les rebelles avaient alors déclaré renoncer à la lutte armée, accepté de rentrer au Rwanda ou de s'éloigner de la frontière et condamné le génocide rwandais de 1994. Mais seulement quelques dizaines de leurs membres sont rentrés au pays. Une autre condition posée par les FDLR est que la RDC convainque le gouvernement rwandais d'entamer des négociations directes avec eux - ce que Kigali a toujours refusé.

Selon des sources concordantes, les négociations sont menées du côté congolais par un émissaire personnel du président Kabila, le Belge Jean-Pierre Breyne - un officier à la retraite, ancien conseiller de l'ex-ministre de la Défense André Flahaut et en très bons termes avec la présidence à Kinshasa. Il est accompagné par l'ancien président de la commission Vérité et Réconciliation (CVR), Mgr Jean-Luc Kuye Ndondo, et par le père Minani, précise AfroAmerica Network. Du côté des FDLR, le principal négociateur est le général Gaston Iyamuremye, alias Rumuri.

Selon le site AfroAmerica Network, l'initiative de ces pourparlers émane du gouvernement rwandais, par crainte d'une alliance entre les rebelles hutus et deux officiers dissidents, l'ancien chef d'état-major de l'armée et ex-ambassadeur en Inde, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, et l'ancien chef des renseignements militaires, le colonel Patrick Karegeya.

Des hommes armés, présumés des éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ont attaqué dans la nuit de jeudi 19 lai à vendredi 20 mai le village de Mpofi, situé à environs 50kilomètres de Walikale – centre, dans le groupement Utunda en secteur de Wanyanga, dans la ville de Goma au Nord-Kivu.

Selon des sources à Walikale – centre, ces assaillants ont fait incursion dans le village en ciblant quelques maisons qu’ils ont pillées ainsi que quelques kiosques des commerçants de la place. Certaines personnes de ce village estiment que ces bandits avaient déjà bien ciblé les maisons à visiter, ce qui leur a permis de mener rapidement leur opération. Ils ont emmené avec eux un agent de l’Agence nationale des renseignements (ANR).

L’administrateur du territoire de Walikale confirme cette attaque. Cependant, il dit ne pas être en mesure de confirmer l’identité des hommes armés auteurs de l’attaque.

Pour les animateurs de la société civile du territoire de Walikale, cette attaque est due à l’absence des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), partis en formation des régiments. Ils affirment que le 805ème régiment déployé à Walikale a son Etat major à Kashebere, environs 80kilomètres de Mpofi, et la police à 15 kilomètres. Ces distances ne permettent pas aux policiers, déjà en sous-effectifs, de se retrouver dans tous les villages, ajoutent-ils.

Pour sa part, le porte – parole des opérations « Amani Leo », au Nord et au Sud –Kivu, le colonel Ekenge, a déclaré que les autres régiments qui sont en formation seront opérationnels et vont être déployés dans les différentes zones à problème pour assurer la sécurité des populations.

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Des inciviques ont mené des attaques dans certains quartiers de la ville de Bukavu dans la nuit de dimanche 22 à lundi 23 mai. Bilan: trois morts et une blessée.

Dans la commune de Kadutu, par exemple, des hommes en armes ont tué deux personnes. Parmi les deux victimes de la nuit dernière, il y a un chauffeur du gouvernorat de province. Il rentrait chez lui vers 22 heures, selon des sources sur place, lorsqu’il a été abattu au volant de sa voiture, au quartier Kasali, à Kadutu.

Au quartier Nkafu, des individus en armes ont fusillé un homme qui voulait apporter son secours à la maison voisine, victime d’une attaque de ces inciviques. Entre-temps, de jeunes gens de la même commune ont barricadé la route de Kadutu-Kasali, empêchant ainsi toute circulation sur cette voie.

Au quartier Irambo, dans la commune d’Ibanda, des inconnus ont lancé une grenade sur une maison, qui a pris feu, vers 3 heures du matin. L’engin a tué sur le coup le propriétaire de la maison. Son épouse, grièvement brûlée, est dans un état critique à l’hôpital. La population du quartier a mis le feu à la maison voisine, dont le propriétaire était soupçonné être l’instigateur de ce meurtre.

Interrogé sur la recrudescence des cas d’assassinat, notamment sur ceux de la nuit dernière, le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Marcellin Chishambo, a déclaré qu’il ne pouvait pas se prononcer avant les résultats des enquêtes de la brigade criminelle.

C’est la société civile du territoire de Lubero qui l’affirme: des combattants FDLR exploitent de l’or et de la cassitérite dans les carrières du secteur de Muhangi, notamment dans les localités de Kilau et de Kasiyiro. Dans un rapport rendu public mardi 24 mai 2011, les forces vives de ce territoire demandent ainsi aux autorités provinciales de déployer des militaires FARDC afin de sécuriser les populations de cette région et leurs biens.

La source donne des faits précis. Elle fait notamment part des quinze rebelles hutu rwandais installés depuis vendredi dernier à Kasiyiro, à 65 kilomètres de Butembo, et de sept autres à Kilau, à environ 90 kilomètres au sud-ouest de la même ville. La société civile de Lubero indique aussi que ces rebelles armés de fusils et accompagnés de leurs dépendants viennent du territoire de Masisi. Elle ajoute que ces hommes ravissent les biens de la population, notamment l’argent, les vivres, les animaux domestiques et autres appareils téléphoniques.

L’administrateur de Lubero, Dominique Bofondo, reconnaît lui aussi la présence des FDLR dans certaines localités de sa juridiction. Il note cependant que l’insécurité dans ce territoire est aussi le fait des Maï-Maï du groupe Pareco basés surtout sur la côte ouest du lac Edouard.

Si l’autorité territoriale de Lubero demande le déploiement des militaires pour la sécurisation des populations, le porte parole des opérations Ruwenzori, le colonel Célestin Ngeleka rappelle que le déploiement des troupes dans le secteur de Butembo-Lubero a débuté depuis le mois d’avril et se poursuit toujours.

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Des éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont tué au moins six personnes dans la nuit de mercredi à jeudi 26 mai dans le village de Katwiguru, à 22 kilomètres de Kiwanja dans le territoire de Rutshuru.

Selon la police de Rutshuru qui confirme cette information, les combattants hutu rwandais ont opéré en représailles à la capture, mercredi 25 mai, par les Forces armées de la RDC (FARDC), d’un des leurs chefs appelé «Saddam» et à la mort des gardes du corps de ce dernier au cours des opérations que l’armée congolaise mène actuellement dans le secteur.

Le commandant des FARDC de la zone opérationnelle de Rutshuru, colonel Yav, avance le bilan de quatre morts. Il indique que les éléments de l’armée régulière poursuivent les assaillants. D’autres sources sur place affirment qu’un groupe de combattants FDLR armés est entré à Katwiguru aux environs de 21 heures locales. Les victimes âgées de 20 à 40 ans, ont été tuées par balles, dont trois d’une même famille, rapportent les mêmes sources.

La société civile du groupement de Binza déplore ces tueries et demande aux FARDC de garantir la sécurité des personnes dans des circonstances comme celles-là.

Les FARDC positionnées à 3 kilomètres de ce village ne sont arrivées qu’après le départ des assaillants, indique la population locale. Selon le colonel Yav, les assaillants ont mené une opération éclair; ce qui n’a pas permis à ses éléments de réagir à temps.

Plusieurs maisons ont été pillées et plusieurs personnes amenées dans la forêt à la suite d’une attaque des présumés éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans le village de Kasheke dans le territoire de Kalehe, dans la nuit de jeudi à ce vendredi 28 mai. Aucun des otages amenés dans la forêt n’est pas encore de retour, a indiqué la société civile de Kalehe, qui a donné cette information.

Les assaillants sont venus de la forêt toute proche, en passant par le village Mabingu, selon la même source. Ils se sont attaqués aux maisons qu’ils ont pillées. Ils ont emmené tout ce qu’ils ont trouvé dans les maisons. Les assaillants ont amené avec eux plusieurs personnes pour transporter les biens pillés.

Les éléments des Forces armées de la RDC (FARCD), ont témoigné les habitants du village, sont arrivés après le départ des agresseurs. Des sources militaires ont confirmé cette attaque, sans toutefois l’attribuer aux FDLR mais à des bandits armés.

Le commandant des FARDC dans la région précise que seules deux personnes ont été emportées. Il indique que ses hommes se sont lancés à la poursuite des malfrats.

Dans la nuit de mercredi à jeudi 24 février, des présumés FDLR avaient attaqué les villages d’Irhambi Katana et Kasheke et emporté dix-sept personnes dans la forêt. Cette attaque est la quatrième enregistrée dans ce village en l’espace de deux mois.

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Au cours d’une tentative de pillage par des hommes armés en tenue civile, un homme a été tué dans la nuit de vendredi à samedi, dans la localité de Kirumba, en territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu. Ces actes sont devenus récurrents dans cette contrée, selon des sources. La cité de Kirumba est à plus ou moins 200 kilomètres au nord de Goma. Elle est victime, ces derniers temps, des pillages attribués à des hommes armés non identifiés.

Le dernier acte remonte à la nuit de vendredi à ce samedi 28 mai 2011. C’est aux environs de 20h30, que des bandits armés, en tenue civile, ont fait irruption dans certains quartiers de Kirumba, notamment à Kinawa et Birere. Dans leur opération, ces derniers ont tué une personne.

Selon le chef de cité de Kirumba, la victime, Benoît Muhindu, âgé de 28 ans, marié et père de trois enfants, tentait d’assister son voisin chez qui les bandits voulaient piller, quand l’un d’eux a tiré sur lui. Après leur forfait, ces derniers ont pris la fuite en tirant des coups de feu en l’air.

Alertée, la population a fait beaucoup de tapage toute la nuit pour dissuader les pilleurs. Le calme est revenu néanmoins ce samedi matin. Entre-temps, le commandant des FARDC du 6e régiment et le chef de cité de Kirumba ont annoncé l’ouverture d’une enquête.

Les observateurs notent que cette opération est la deuxième en l’espace de deux jours, rien que pour cette semaine. De nombreux biens de valeur des commerçants sont emportés dans la contrée par des bandes armées non identifiées.

Deux personnes ont été tuées le samedi 29 mai dans la soirée lors des pillages perpétrés à Kiwanja dans le territoire de Rutshuru par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Au cours des échanges des tirs entre ces derniers et les Forces armées de la RDC (FARDC), une autre personne est morte atteinte par une balle perdue quelques heures après avoir été acheminée à l’hôpital général de Rutshuru.

Le président de la société civile de Rutshuru affirme que c’est aux environs de 18 heures locales que les assaillants ont commencé les pillages dans deux quartiers de Kiwanja. La même source renseigne que le dimanche 29 mai dans la matinée, la population en colère a barricadé la route Goma-Butembo et a lancé des pierres contre les militaires déployés pour la sécuriser.

Le commandant du 4ème régiment des FARDC basé à Kiwanja indique, lui, que lors des pillages, les FDLR n’ont tué qu’une seule personne. Le calme est revenu dans l’après-midi à Kiwanja.

Le commandant du 4ème régiment FARDC invite la population à ne pas collaborer avec les FDLR et à dénoncer leur présence.

Le mardi 10 mai, la population de Rutshuru est descendue dans la rue sur l’axe Chengerero-Bunagana pour exprimer son mécontentement face à la persistance de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Toutes les activités ont été

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paralysées. Les écoles notamment sont restées fermées. La population a barricadé la route et incendié le marché local. Dans la nuit de mercredi à jeudi 26 mai, des éléments des FDLR avaient tué au moins six personnes dans le village de Katwiguru,  à 22 kilomètres de Kiwanja.

Un calme précaire règne, depuis ce lundi 30 mai matin à Kiwanja ainsi qu’au chef-lieu du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, après une vive tension enregistrée la journée de dimanche. La population locale s’en était prise aux militaires des FARDC et aux Casques bleus de la Monusco, qui, selon elle, n’assurent pas convenablement sa sécurité. La tension de dimanche faisait suite à l’assassinat d’au moins deux personnes lors d’une attaque des FDLR la nuit précédente.

Face à ce regain d’insécurité dans la région, la population mécontente a érigé, dimanche, des barricades tout autour de la base des Casques bleus de la Monusco à Kiwanja, avant d’y être délogée par les FARDC.

Les autorités ont fait état d’une certaine complicité ou collaboration entre une catégorie de population locale et les rebelles rwandais des FDLR.

La société civile de Rutshuru, quant à elle, a expliqué cette situation par trois faits : une sur-militarisation de la cité de Kiwanja et Rutshuru centre, tous les bandits des quartiers et autres militaires incontrôlés se font passer pour des FDLR, les FDLR elles-mêmes organisent des attaques.

Ainsi, le président de la société civile locale, Jean Claude Babanze, a demandé aux militaires de sortir des quartiers populaires et de regagner leurs positions. Il a appelé les autorités gouvernementales à assurer une prise en charge correcte des militaires. Jean Claude Bazanze a surtout invité les habitants de Kiwanja à être vigilants et à s’impliquer dans la sécurisation de leurs milieux en dénonçant toutes les personnes suspectes qui se cacheraient dans leurs quartiers respectifs.

Le commandant des FARDC basé dans cette zone a lancé le même appel, avant de préciser qu’il envisageait de mener des bouclages des quartiers pour mettre la main sur tous les malfrats qui collaboreraient avec la population à travers des échanges commerciaux et autres activités.

La police a annoncé que des mesures de sécurité ont été renforcées. Un présumé bandit armé de grand chemin a été arrêté dimanche même soir, sur l’axe Burahi-Bunagana, et quatre autres sont déjà aux arrêts depuis quelques jours, a précisé la même source.

Le mardi 10 mai, la population de Rutshuru est descendue dans la rue sur l’axe Chengerero-Bunagana pour exprimer son mécontentement face à la persistance de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Toutes les activités ont été paralysées. Les écoles notamment sont restées fermées. La population a barricadé la route et incendié le marché local.

Dans la nuit de mercredi à jeudi 26 mai, des éléments des FDLR avaient tué au moins six personnes dans le village de Katwiguru,  à 22 kilomètres de Kiwanja.

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L’insécurité accroît dans plusieurs localités et sur les routes de desserte agricole dans le secteur de Lubero-Butembo dans le Nord-Kivu, a indiqué, lundi 30 mai, la société civile de Lubero. Elle cite notamment l’assassinat du commerçant Muhindo Benoît, marié et père de trois enfants, dans la nuit de vendredi 27 à samedi 28 mai, à Kirumba, à 150 kilomètres au sud de Butembo. La même source parle également de l’embuscade tendue, toujours samedi 20 mai, à deux agents de la compagnie de télécommunications « Airtel » sur la route Butembo- Mangurejipa. Dans leur guet-apens, les assaillants armés d’un fusil ont ravi de l’argent, deux cartons des cartes d’unités, des portables et des vêtements aux agents de cette entreprise.

Sur la route Maboya -Visiki, cinq hommes en armes ont roué des coups, dimanche 29 mai, aux passagers en provenance de Butembo pour le marché de Mabalako. Ils les ont dépouillés de leurs biens, poursuit la société civile. Elle attribue ces crimes aux civils illégalement armés, aux Maï-Maï Pareco, aux Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et aux militaires incontrôlés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

La société civile s’inquiète de cette recrudescence de l’insécurité et demande entre autres la démilitarisation des centres urbains, la sécurisation des populations rurales et leurs biens par la poursuite de la traque des groupes armés nationaux et étrangers dans le cadre de l’opération Ruwenzori.

Le porte-parole de cette opération militaire, le colonel Célestin Ngeleka, accepte cette proposition de la société civile. Il ajoute que la sécurité passe aussi par la collaboration entre les FARDC et la population ainsi que la lutte contre l’impunité.

De nombreux villages du territoire de Shabunda sont occupés par des présumés combattants rwandais des FDLR, selon la société civile de la région. Toujours d’après cette source, des positions des FARDC sont dégarnies et les FDLR en profitent pour les occuper et rançonner la population.

Un responsable de l’armée a reconnu la présence des rebelles hutus rwandais dans ces villages. Il en profite pour faire des suggestions.

Des villages entiers seraient occupés par les FDLR dans le groupement Baliga du territoire de Shabunda, selon une ONG de défense des droits de l’homme. Il s’agit notamment des villages de Tshamombe, Tchelamazi et Mulungu. Selon la même source, des FDLR y ont érigé des barrières et réclameraient 2000 francs congolais (2.02 USD) à chaque passant. Ils ont profité de l’absence des FARDC qui auraient dégarni leurs positions.

Interrogé à ce sujet, le commandant de l’opération Amani Leo, le colonel Delphin Kahimbi, a déclaré que les éléments des FARDC sont allés en formation, dans le cadre de la restructuration des unités et de la formation d’un régiment, sous ordre de la hiérarchie. Tout en réfutant l’idée de l’occupation de ces localités, il a ajouté que quelques éléments résiduels des FDLR tracassent la population locale. Le colonel Kahimbi a demandé également à cette dernière de signaler toute position de ces éléments résiduels afin que des actions appropriées soient planifiées.

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Trois personnes, dont deux femmes, toutes identifiées comme membres d’un réseau de coupeurs de route sur l’axe Rusthuru centre-Kiwanja-Burahi, ont été arrêtées lundi 30 mai 2011. Elles sont présumées être à la base de l’insécurité qui règne depuis ces derniers temps dans ce territoire du Nord-Kivu. La société civile de Rusthuru a salué ces arrestations et exigé que les personnes arrêtées soient vite déférées devant la justice.

Selon la police locale, le groupe mis aux arrêts est celui que dirigerait un certain Jackson, bien connu dans la contrée. Cette bande aurait mené plusieurs opérations criminelles sur l’axe Rusthuru-Kiwanja-Burahi-Rangira et Bunagana. Dans cette dernière localité, les bandits auraient même tué récemment une femme à Rukoro, d’après la même source.

Mais la police a précisé que sur les trois personnes arrêtées, seul l’homme opère avec les criminels du réseau sur terrain, tandis que les deux femmes n’interviendraient que dans le trafic des biens volés par ces criminels. Elles sont donc plus citées pour recel.

Cependant, le président de la société civile de Kiwanja se dit inquiet. Il craint que les bandits arrêtés ne soient relâchés le lendemain, comme d’habitude. Cela aboutirait, selon lui, à des représailles contre la population et les leaders locaux. D’où son appel à la population locale pour une pleine coopération avec les services de sécurité en dénonçant tous les malfaiteurs qui, d’après le président de la société civile de Kiwanja, continuent à se cacher au milieu de cette population.

Le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Basse, a annoncé, mercredi 1er juin au cours de la conférence hebdomadaire de la mission onusienne, la découverte des nouvelles mines de cassitérite au Nord-Kivu. Mais il n’en a pas précisé le nombre.

Le lieutenant-colonel Basse a indiqué qu’un groupe armé dénommé « Alliance pour les forces libres du Congo » manifeste l’intention de contrôler ces mines. Ce qui, selon la même source, pose un problème de sécurité : « Cela pose fondamentalement un problème de sécurité parce que les populations environnantes qui évoluent et qui travaillent dans ces mines de cassitérite font souvent l’objet d’exactions. »

Le porte-parole de la Monusco a expliqué que les groupes armés évoluent autour des mines afin de les contrôler pour gérer les fruits de ces extractions afin de se ravitailler en armes et en munitions.

La brigade du Sud-Kivu de la force de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) a lancé une nouvelle opération baptisée « Amani ya Kweli » (la paix certaine) visant à déployer onze bases opérationnelles mobiles et à mener des patrouilles dans les zones où des violations des droits de l’homme ont été répertoriées dans cette province, a fait savoir mercredi le porte-parole militaire de la mission onusienne, Félix Basse.

Cette opération, a indiqué le porte parole, va à terme assurer la sécurité des populations civiles dans cette région en attendant le redéploiement futur des FARDC présentement engagées dans le processus de restructuration de leurs unités.

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Le lieutenant colonel Félix Basse a souligné, par ailleurs, que deux éléments des patriotes résistants congolais (PARECO) se sont rendus avec leurs armes au poste opérationnel de la force de la Monusco à Mireva, lors de l’opération « Enduring Peace » (paix durable), qui avait démarré le 24 mai dernier. Cinq autres éléments armés des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) s’étaient également rendus la semaine dernière à la section désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinsertion (DDRRR) de la Monusco au Nord-Kivu, a-t-il dit. Le DDRRR a rapatrié 94 Rwandais depuis le début du mois de mai dernier, signale-t-on.

L’ex-commandant du 43ème secteur Amani Leo basé à Fizi, le colonel Niragire Kifaru s’est retranché dans la nuit de vendredi à samedi dernier avec près de 200 hommes de troupes à Lusuku, à environ 50 Kms de Fizi centre, pour protester contre les mesures prises à son égard.

Le colonel Kifaru issu du groupe armé PARECO du Nord-Kivu regroupé dernièrement avec les ex-rebelles de FRF au centre du Régiment de Kananda n’a pas été content des mesures prises par le commandant de la 10ème région militaire d’octroyer presque toutes les fonctions au groupe FRF afin de diriger le régiment de Kananda. La tension observée, jeudi dernier entre les deux camps a amené quelques habitants de Kananda à fuir leurs toits et à se replier les uns à Fizi, les autres à Mukera et Baraka. Une délégation venue de Bukavu samedi matin pour dénouer la crise a trouvé le colonel Kifaru déjà retranché à Lusuku, à environ 50 Kms de Fizi centre.

Un militaire des FARDC et cinq éléments des FDLR ont trouvé la mort, lors des affrontements qui ont eu lieu à Hombo Nord (Bunyakiri/Kalehe) entre les FARDC et les éléments des FDLR, dans la localité de Rukaraba.

Cinq armes individuelles et une arme d’appui ont été ravies aux FDLR. Pour le » commandement du régiment, il s’agit d’une opération menée par le 103ème régiment depuis Hombo-Sud, en vue de traquer les FDLR qui ne cessent de semer la désolation dans la contrée, freinant ainsi son développement.

Deux marches simultanées ont été organisées ce mercredi 15 juin à Bukavu et à Shabunda centre. Les ressortissants de Shabunda à Bukavu ont marché de la place Mgr Munzihirwa à Nyawera jusqu’au bureau du gouverneur. Cette action est venue en soutien à d’autres manifestants du même territoire qui ont également marché dans les rues de la cité de Shabunda, à plus de 300 kilomètres à l’ouest de Bukavu.

Tous ces manifestants dénoncent l’insécurité grandissante dans la plupart des localités de leur entité occupées par les combattants rwandais des FDLR, depuis le départ des FARDC vers des centres de formation au sein de nouveaux régiments.

Environ cent personnes originaires du territoire de Shabunda sont descendues sur le boulevard de la ville de Bukavu, scandant des slogans contre l’occupation du territoire de

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Shabunda par les FDLR. Pour eux, les Interahamwe non seulement pillent, viol, tuent, torturent, mais aussi enlèvent et emportent des personnes dans la forêt.

Cette marche de Bukavu est venue soutenir plus de trois cents autres manifestants venus des sept quartiers de la cité de Shabunda centre. Ces derniers ont aussi marché ce mercredi matin dans les rues de Shabunda jusqu’au bureau de l’administrateur du territoire où ils ont remis un mémo. Tous réclament le rapatriement sans délai de tous les combattants rwandais des FDLR encore présents dans leur entité. Le mémorandum remis à l’autorité territoriale exige, en plus du rapatriement, le retour et le déploiement immédiat des FARDC à leurs anciennes positions pour imposer la paix.

Les manifestants demandent aussi à la Ceni de prolonger de deux mois les opérations de révision du fichier électoral compte tenu des perturbations enregistrées.

Le vice gouverneur de la province, qui a reçu le mémorandum, a promis de soumettre ces revendications au chef de l’Etat.

Depuis la semaine passée, plusieurs villages du groupement d’Ihembe en chefferie de Nindja dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, sont la cible d’attaques répétées des groupes armés FDLR et Maï-Maï qui règnent en maîtres dans la contrée, rapportent des activistes de droits de l’homme dans un message à Radio Okapi.

Selon la même source, la nuit du 15 au 16 juin, les assaillants ont ciblé le village de Lushululu et l’ont pillé.

Déjà par deux fois, des Maï-Maï ont attaqué le village de Bushamba au cours des nuits successives du 9 au 10 juin et du 10 au 11 juin dernier.

Des éléments FDLR ont visité le village de Lugerero dans la nuit du 7 au 8 juin.

Avec ces attaques répétées, la population affolée ne sait plus à quel saint se vouer. Elle demande l’implication des autorités à tous les niveaux pour que la paix revienne dans cette contrée.

Leila Zerrougui représentante adjointe spéciale du secrétaire général de l’Onu en RDC, est arrivée, vendredi 17 juin 2011, a bouclé sa mission de trois jours au Nord-Kivu, par l’étape du territoire de Rutshuru. Elle a exhorté la population locale à « renforcer les mécanismes d’alerte » en direction des FARDC, de la Police nationale congolaise (PNC) et des casques bleus de la Monusco en vue d’améliorer la situation sécuritaire de ce territoire. Des opérations militaires étaient en cours, vendredi, dans la région de Rutshuru contre les groupes armés à l’origine de plusieurs cas d’insécurité enregistrés ces derniers temps dans ce territoire.

La Monusco compte déjà 37 bases mobiles au Nord-Kivu. Mais, pour plus d’efficacité dans leurs interventions, il y a nécessité d’une réelle collaboration de la part de la population elle-même, a souligné Leila Zerrougui. Elle explique : « Si on a multiplié des bases, c’est pour être presque partout, et non seulement dans un seul endroit. Donc, on essaie de faire

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au mieux pour protéger la population. Mais je crois que le représentant de Médecins sans frontières a dit une chose : il faut aussi que la population se prenne en charge. Pour faire en sorte que vous aussi vous renforciez vos mécanismes d’alerte pour vous défendre, ne serait-ce que quand il s’agit des choses qui sont faciles à maîtriser. »

Elle a reconnu que la population civile « ne peut rien faire face aux gens avec des armes. » Mais, Leila Zerrougui a encouragé les habitants de Rutshuru à s’organiser pour faire face ne serait-ce qu’au banditisme.

Par ailleurs, la représentante adjointe spéciale du secrétaire général de l’Onu en RDC, a demandé aux autorités ainsi qu’aux responsables des forces de sécurité dans ce territoire d’améliorer à leur tour leur image auprès d’une population locale, qui ne se sent pas suffisamment sécurisée. La crise de confiance entre cette population et les forces de sécurité se traduit, notamment, a-t-elle indiqué, par de nombreux cas de justice populaire enregistrés dans cette partie du pays.

Selon le HCR sous-délégation de Bukavu, la province du Sud-Kivu compte à ce jour 13 mille réfugiés rwandais et 7 mille réfugiés burundais. Seuls 2 mille réfugiés rwandais sont rentrés volontairement dans leur pays en 2010. Les autres se sont intégrés, mais l’enclavement de certains milieux constitue un obstacle à leur rapatriement. L’appui au programme Starec du gouvernement congolais permettra de résoudre cette difficulté, selon le HCR.

D’après cette agence des Nations Unies, la plupart de ces réfugiés n’expriment pas la volonté de retourner chez eux parce qu’ils se sont complètement intégrés en RDC. Les uns sont intégrés à travers le mariage et les autres ont trouvé un emploi dans le pays d’asile, la RDC, où la plupart de ces réfugiés vivent depuis maintenant 17 ans.

Parmi les autres difficultés qui ralentissent le rapatriement volontaire des réfugiés rwandais et burundais encore présents au Sud-Kivu, le HCR évoque l’enclavement de certains milieux. Le désenclavement de ces milieux, nécessite, selon lui, des moyens logistiques beaucoup plus importants.

Face à toutes ces difficultés, le HCR sous-bureau de Bukavu préconise la politique d’appui au programme Starec du gouvernement de la RDC.

Par ailleurs, le HCR note un très faible retour des réfugiés congolais vivant en Tanzanie. Là aussi, le HCR compte sur la politique du gouvernement qui donne l’occasion à quelques réfugiés de venir s’imprégner des conditions de vie dans leur milieu d’origine à travers des visites organisées.

Au moins sept personnes ont été tuées dans des affrontements qui opposent depuis vendredi deux milices au Nord-Kivu pour le contrôle de mines de cassitérite, a rapporté lundi la radio onusienne Okapi.

Ces affrontements se déroulent dans la région de Mutongo, en territoire de Walikale, une localité située à environ 100 km au nord-ouest du chef-lieu de la province du Nord-Kivu, Goma. Ils opposent les miliciens de l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain

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(APCLS) du colonel Janvier à celle d'un mouvement de Maï-Maï, commandé par un certain "colonel Tcheka".

Selon des sources locales, les deux chefs miliciens se disputent le contrôle du secteur de Misoke, riche en minerais de cassitérite dans cette région. Un bilan provisoire de ces affrontements cité par Radio Okapi, parrainée par l'ONU, indique que sept personnes ont été tuées. La société civile de Walikale affirme en outre que plusieurs villages de la contrée sont désertés par leurs habitants et que les écoles de cette partie du territoire de Walikale ont fermé leurs portes. Les deux Kivu sont très riches en minerais, principalement la cassitérite - minerai d'étain, utilisé dans la soudure -, et le coltan - ou colombo-tantalite, utilisé dans les téléphones et ordinateurs portables, consoles de jeux, etc. On y trouve également des gisements d'or qui suscitent la convoitise des groupes armés présents dans l'est de la RDC.

Six femmes ont été violées, dont deux jeunes filles de 10 et 15 ans de la même famille, et six hommes poignardés par coups de baïonnette et de machette dans les localités de Pabaota, Vuhira et Sambako, dans la nuit de lundi à mardi 21 juin, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, lors des attaques d’une dizaine d’hommes armés, a annoncé le président de la société civile de ce territoire, Omar Kavota. Selon lui, les victimes sont admises à l’hôpital général d’Oicha pour des soins.

À Kinziki, en groupement de Batangi Mbau, à plus de 30 kilomètres au nord de la ville de Beni, des assaillants, cagoulés, ont emporté des chèvres, argent et téléphones portables, maison après maison, avant de poignarder une personne à coups de baïonnette, a déclaré Omar Kavota. Il a décrié cette escalade de la violence contre la population de cette zone et souhaite voir le déploiement des éléments de la police pour la protection des populations. Omar Kavota indique que ces localités victimes sont dégarnies des positions de police.

L’administrateur du territoire, Amisi Kalonda, confirme ces attaques et affirme que la police a arrêté, mardi 21 juin, deux présumés assaillants de ce pillage. Ces derniers seront transférés à l’auditorat militaire, promet-il.

Plus de soixante femmes ont été victimes des viols massifs, dans la nuit du 11 au 12 juin, à Nyakiele dans le groupement de Balala. L’information a été livrée, mercredi 22 juin, à Radio Okapi par le député provincial élu de Fizi Jean Marie Ngoma Haliyamtu citant des « sources sûres » qu’il n’a pas nommées. Ces crimes sont imputés aux hommes d’un certain colonel Kifaru, en cavale.

Le député provincial Jean Marie Ngoma Haliyamtu, dénonce ces exactions en ces termes : « Ces hommes pillent les centres de santé, les téléphones, les chèvres, les biens de la population et obligent certaines personnes aussi à transporter leurs bagages. Mais le cas le plus grave est celui des viols massifs qu’ils ont commis à Nyakiele. Les informations que j’ai des sources sûres parlent de plus de 60 femmes violées par ces troupes. Selon des sources médicales, les malades ne peuvent plus aller se faire soigner sur place à Nyakiele où le centre de santé a été pillé. Les populations sont dans le désespoir total. » Le député Ngoma signale également la fuite de certaines femmes vers la zone de santé de Nundu et demande à toutes les personnes de bonne volonté d’assister les victimes.

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Interrogés, les activistes des droits de l’homme sur place à Fizi confirment ces faits. Ils disent avoir recueilli sur place des éléments de preuve sur les victimes. Ces dernières ont fini par parler après avoir caché les faits par pudeur. Selon ces sources, les hommes du colonel Kifaru (qui a fui la formation pour le régiment de Kananda) ont agressé des femmes de 18 à 90 ans, la nuit de leur arrivée à Nyakiele après que les habitants aient déserté ce village.

Une quinzaine de personnes ont été tuées en deux semaines dans les territoires de Lubero, Beni et Rutshuru au Nord-Kivu, par lynchage ou brûlées vives par les populations locales en colère. La société civile a fustigé, ce jeudi 23 juin, ce qu’elle appelle « le laxisme de la justice face à l’impunité. »

Dans le seul territoire de Lubero, au moins dix personnes ont été tuées par la sentence populaire, a affirmé le président de la société civile locale, Joseph Malikidogo. « Nous demandons aux autorités politico-administratives de pouvoir s’impliquer dans la gestion de la question [de justice populaire], sinon le pire va arriver », a-t-il lancé.

Ce phénomène prend aussi de l’ampleur dans le territoire de Beni. Deux présumés criminels ont échappé, mercredi 22 juin, au lynchage grâce à l’intervention de la police. Il en est de même à Rutshuru, où plus de deux cas de lynchage et incendie de maisons ont été recensés au début du mois de juin.

Les acteurs de la société civile du Nord-Kivu fustigent le dysfonctionnement de l’appareil judiciaire. Selon eux, beaucoup de présumés criminels restent impunis. « Si la justice fait bien son travail, peut-être la population n’aurait pas tendance de se rendre justice », a estimé l’un d’eux.

Les autorités judiciaires ou politiques locales n’ont pas été joignables.

Des ONG locales ont rapporté le chiffre de 170 cas de viols qui auraient été commis autour du 10 juin à Nyakiele et Abala, au Sud-Kivu, dans l'est de la RDC, a indiqué vendredi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). "Des ONG locales partenaires ont fait état de 170 cas de viols à Nyakiele et Abala. Ce sont des chiffres que nous devons vérifier. Une mission inter-agences de l'ONU part dans la zone samedi, et nous envoyons aussi une équipe mobile de réponse d'urgence", a précisé la porte-parole à Kinshasa du HCR, Céline Schmitt, à l'AFP. "Cette équipe mobile est composée notamment de l'ONG italienne Coopération internationale (Coopi) qui fournira un appui psycho-social aux victimes, et d'Oxfam, chargé de la protection et qui collectera des données sur ce qui s'est passé", a ajouté la porte-parole. Médecins sans frontières (MSF) est déjà sur place et avait indiqué jeudi avoir soigné depuis mardi plus d'une centaine de victimes de viols et de violences physiques. Selon le député provincial du Sud-Kivu Jean-Marie Ngoma, les viols et des pillages auraient été commis entre le 10 et le 12 juin par des "militaires de l'armée congolaise", principalement à Nyakiele, dans le territoire de Fizi. Ces soldats seraient dirigés par le colonel Niragire Kifaru, commandant du secteur et ancien milicien Maï-Maï, et se sont enfuis d'un centre militaire.

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Le colonel de l'armée congolaise, accusé avec près de 200 soldats d'avoir commis des viols massifs en juin dans l'est de la RDC, est "activement" recherché pour être traduit en justice, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. Le colonel Niragire Kifaru est "recherché très activement, il y a des unités qui ont été envoyées pour essayer de l'attraper avec ses hommes", a déclaré samedi à l'AFP M. Mende, également ministre de la Communication et des médias. "Il a été porté déserteur et il y a des accusations de viols et de pillages contre lui. Il y aura une procédure judiciaire exceptionnelle pour le juger", a-t-il ajouté. L'officier, ancien membre d'une milice Maï-Maï, aurait déserté d'un centre militaire vers le 9 juin avec près de 200 soldats, dans le territoire de Fizi, dans la province du Sud-Kivu (est), puis attaqué entre le 10 et le 12 juin les villages de Nyakiele et Abala.

Le colonel Kifaru se trouverait actuellement dans la région de Luberizi, à une centaine de kilomètres au nord de Fizi, selon l'armée congolaise. "On est en contact avec lui. Nous lui avons demandé de se mettre à la disposition de la justice. Il dit qu'il a peur et qu'il n'a rien fait", a déclaré un porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), le lieutenant-colonel Sylvain Ekenge."Ce n'est pas à lui de dire s'il est innocent, c'est à la justice de dire s'il y a lieu de le poursuivre", a affirmé M. Mende.

John et Rafiki avaient à peine 15 ans quand ils ont été recrutés par des groupes armés qui sévissent dans l’Est de la RDC. John a été garde du corps, Rafiki était chargé de transporter les munitions. Aujourd’hui, ils sont tous les deux pris en charge par le Centre de transit et d’orientation (CTO) de Masisi et n’ont plus qu’une idée : retrouver une vie normale grâce au soutien du CTO et du PAM.

Pour ces jeunes maltraités, battus, à peine nourris pendant les longs mois passés dans les groupes armés, les repas quotidiens fournis par le PAM sont une motivation supplémentaire pour reprendre le chemin, parfois difficile, d’un retour à la vie civile.

John Kikandi, 16 ans aujourd’hui, a intégré de son plein gré un des importantes milices de l’Est. Faute d’argent, il venait d’arrêter l’école et se sentait rejeté par ses anciens camarades de classe. « Je pensais en entrant dans un groupe armé que j’allais gagner de la considération et de l’argent. Que c’était un lieu de refuge », raconte le jeune homme. Il a vite déchanté.

«On nous racontait des histoires comme quoi nous allions prendre le pouvoir. J’ai vite compris que l’on se battait pour une seule raison : trouver à manger. En général on volait la nourriture ou alors on menaçait les villageois pour qu’ils nous nourrissent. Franchement même si chez moi il n’y avait pas grand-chose, on mangeait mieux à la maison.» Armé de sa mitrailleuse chinoise, John assure n’avoir jamais tiré sur personne mais seulement en l’air.

Lire le rapport intégral sous :

Les casques bleus de la Monusco ont lancée une nouvelle opération militaire dénommée: « Amani yetu » (qui veut dire en français, notre paix). Elle est menée par des brigades indiennes et népalaises dans les territoires de Beni et Lubero, dans la province du

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Nord-Kivu. Cette opération consiste à mener des patrouilles permanentes dans les zones encore insécurisées et celles où les FARDC ne sont pas encore présentes.

Le chargé des opérations au sein du bataillon népalais a souligné que cette opération entre dans le cadre du mandat de la Monusco, avec au centre, la protection des civils.

Trois premières équipes d’une quarantaine de casques bleus, chacune, ont été déployées, les lundi 27 et mardi 18 juin, sur terrain : la première, à Kamango, dans la collectivité de Watalinga, à plus de 80 kilomètres au nord-est de Beni-ville, la deuxième, à Muramba, à 60 kilomètres au sud-est de Butembo, en territoire de Lubero, la troisième, à l’ouest de Beni.

Les patrouilles de ces équipes seront permanentes dans tous les villages ciblés pour assurer, en priorité, la sécurité des populations locales. Les patrouilleurs pourraient par ailleurs recueillir des informations en rapport avec leurs besoins sécuritaires. Une autre équipe des patrouilleurs onusiens sera déployée à Mangurijipa, en territoire de Lubero, pour les mêmes missions.

Dans la même province, un contingent indien de la Monusco à Rutshuru a organisé, dans le cadre de l’opération « Rudisha Tumaini » (Restaurer l’espoir en swahili), des patrouilles nocturnes dans certaines localités, en proie à la dégradation de la sécurité depuis le mois de mai 2011.

« Les opérations engagées contre les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu doivent être intensifiées afin de mettre définitivement fin, à leur activisme dans la partie nord de la province. » C’est ce qu’a déclaré mardi 28 juin, le président de la société civile de Beni au Nord-Kivu, Omar Kavota. Il demande que cette quatrième et dernière phase des opérations soit déterminante pour un retour à la normale de la vie des populations.

Ces opérations doivent permettre aux paysans de vaquer à nouveau à leurs activités champêtres, mais aussi de participer paisiblement aux élections prochaines, a ajouté Omar Kavota.

Les opérations Rwenzori ont été lancées le 24 juin 2010 pour une durée initiale de trois mois. Cependant, estime Omar Kavota, elles s’étirent en longueur. De nombreux paysans de Beni-territoire n’ont toujours pas accès à leurs champs, tandis que d’autres sont partis pour des horizons plus cléments, a-t-il indiqué.

Omar Kavota reconnaît cependant les efforts déployés par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour la pacification du territoire de Beni.

De son côté, le porte-parole des opérations Rwenzori, le Colonel Célestin Ngeleka, a affirmé que les FARDC sont déterminées à éradiquer définitivement les rebelles de l’ADF/NALU sur le sol congolais. Il estime aujourd’hui à 90%, les résultats des opérations Rwenzori, parce que plusieurs positions et bastions des ADF/NALU ont été démantelés au cours de ces opérations.

Près de deux cents acteurs de la société civile du Sud-Kivu ont organisé jeudi 30 juin 2011 un sit-in à la place de l’Indépendance, dans la commune d’Ibanda, à Bukavu en signe

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de protestation de la célébration du 51e anniversaire de l’indépendance de la RDC. Le sit-in a eu lieu le matin. Les manifestants brandissaient des calicots sur lesquels on pouvait lire, notamment, «Nous n’avons pas dix filles vierges à donner aux FDLR comme cautions», « Non aux viols ».

La veille, la même société civile a lancé à la population du Sud-Kivu un appel au boycott des manifestations de la fête de l’indépendance de ce jeudi 30 juin.

La société civile du Sud-Kivu estime que ses différentes préoccupations soumises aux autorités, notamment sur la situation sécuritaire n’ont pas trouvé satisfaction.

Descartes Mponge, vice-président de cette société civile explique : « On a pris en considération tout l’état sécuritaire et l’on a trouvé que rien n’allait, ce qu’il n’était pas important de célébrer la fête de l’indépendance pendant que nos populations sont en train d’être tuées, violées et nos richesses pillées. Notre armée n’est pas en mesure de sécuriser la population congolaise, et cela est dû aussi au fait qu’il y a eu un échec de tous les processus de mixage, brassage et régiments et tous les concepts qui ont été inventés. Donc, pour nous, c’est un signe de protestation, voilà pourquoi nous avons organisé ce sit-in à la place de l’Indépendance. Nous sommes habillés en noir, un signe de deuil. »

Quatre mille soixante ménages de déplacés internes vivant dans le camp de Mpati et plus de cinq cents à Nyange, localités situées à plus de 80 kilomètres au nord-ouest de Kichanga dans le groupement de Bashali Munkonto en territoire de Masisi au Nord-Kivu, sont exposés aux intempéries. Ils ne reçoivent ni couverture, ni bâches pour s’abriter depuis 2009, selon le rapport des humanitaires de cette province.

C’est à l’aide de la chaume que les déplacés couvrent leurs abris provisoires, les bâches étant en lambeaux. Lorsqu’il pleut, ces abris de fortune ne les protègent pas, a déclaré le secrétaire du camp de Mpati, Bahati Augustin. « Nous voulons rentrer dans nos milieux d’origine. Les déplacés n’ont pas besoin de souffrir ici. Nous nous retrouvons ici malgré nous », a déclaré un déplacé, hébergé dans le camp de Mpati.

Cette situation est aussi observée à Nyange, à 5 kilomètres de Mpati. Depuis 2009, ce camp héberge plus de cinq cents ménages.

Outre l’absence d’abris, l’axe routier Rugogwe –Mpati long de 25 km est délabré. Ce qui rend difficile l’accès des humanitaires aux déplacés.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) assiste les déplacés une fois le mois avec des vivres.

La société civile de Butembo accuse les Maï-Maï – Pareco, dirigés par un certain commandant Kambale Munganza, de se livrer aux pillages des biens de la population locale, notamment à Vurondo, 40 km au nord-ouest de Butembo.

Dans son rapport daté de jeudi 30 juin, la société civile indique qu’une dizaine des Maï-Maï armés de fusils ont fait irruption dans la localité de Vurondo en tirant des coups de feu en l’air. Plusieurs maisons et boutiques de Vurondo ont été pillées à cette occasion, selon ce

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rapport. Les Maï-Maï ont ravi de l’argent, des téléphones portables et des habits et ont emporté également des marchandises.

La société civile affirme avoir transmis une note de protestation au commandant des Pareco, Kambale Munganza Kikurukuku, qui a reconnu les faits reprochés à ses hommes et promis de restituer les biens volés. Dans le même rapport, la société civile a exprimé également son inquiétude face au recrutement des jeunes dans ce mouvement du Pareco. Elle a demandé aux FARDC de réagir pour stopper cette activité illégale.

De son côté, le porte-parole de l’opération Ruwenzori, le Lieutenant-colonel Ngeleka, a demandé au commandant Kambale et ses hommes, d’adhérer sans plus tarder au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).

Le comité de suivi des accords de paix de Goma se réunit à Kinshasa depuis le mardi 26 juin. Ce comité regroupe le gouvernement congolais et les représentants des ex-groupes armés du Nord et du Sud-Kivu transformés en partis politiques.

Le président de l’Alliance des forces populaires et patriotiques du Congo (AFPC), Jules Ziringabo, mandaté par son parti au sein du comité de suivi, affirme que le gouvernement a promis de respecter les grades qui ont été proposés en faveur des policiers que les ex-groupes armés ont intégré à la Police nationale congolaise (PNC) au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.

Jules Ziringabo indique que les partis politiques issus des accords de Goma attendent leur intégration politique depuis 2009 : « Nous continuons à faire foi que le gouvernement va respecter cet article comme il a déjà respecté d’autres articles des accords de paix de Goma. »

Les accords de paix de Goma ont été signés entre le gouvernement et les groupes armés du Nord et du Sud-Kivu en mars 2009. Les signataires se sont engagés à cesser leurs hostilités dans ces deux provinces congolaises.

Le calme est revenu, samedi 2 juillet, et le trafic sur l’axe Goma-Rutshuru a également repris au Nord-Kivu, après un soulèvement d’un groupe des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Ces militaires s’étaient soulevés vendredi 1er juillet à Rumangabo, à 50 kilomètres au Nord de Goma, dans le territoire de Rutshuru pour réclamer leurs soldes, en plaçant des barricades sur la route Goma-Rutshuru. Il s’agit notamment des militaires invalides, des malades, des officiers sans troupes, ceux ayant dépassés l’âge requis pour être dans l’armée, ainsi que des gardes du corps des autorités, qui attendent d’être identifiés.

Le porte-parole des opérations « Amani Leo » dans les provinces des Nord et Sud-Kivu, le colonel Ekenge, a indiqué que leur paie n’est pas encore effective, suite au processus de reconstitution des effectifs et des bases des données des FARDC de la 8ème région militaire.

Cependant, il s’est plaint que certains militaires qui ne font pas partie de la 8ème région militaire se retrouvent parmi ceux qui se sont soulevés. « C’est le cas de deux cents

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militaires malades qui viennent de la base de Kamina, des démobilisés, et de ceux qui n’ont pas fait le contrôle biométriques » a-t-il affirmé.

Le colonel Ekenge a souligné que la paie des militaires sera effectuée, après leur identification, groupe après groupe.

La coordination des associations féminines pour le développement de Walikale a dénoncé, ce dimanche 3 juillet, la situation dramatique dans laquelle vivent un grand nombre des femmes victimes des violences sexuelles dans ce territoire du Nord-Kivu.

Selon cette organisation, il s’agit des femmes qui ne se sont pas déclarées après le viol, de peur d’être stigmatisées ou répudiées par leurs maris, mais qui développent, par la suite, notamment de graves infections.

Une femme en est décédée jeudi dernier à l’hôpital général de Walikale, a témoigné la responsable locale de cette plate-forme féminine, Jeanne Bitondo Yalala. Nombreuses autres victimes sont dans un état critique dans les villages comme Nyasi, Kabangwa, Kasoni, etc.

Ces victimes ne bénéficient pas des soins médicaux ni de prise en charge des ONG, a poursuivi Jeanne Bitondo : « Voila pourquoi,  aujourd’hui, il y a des conséquences terribles qui découlent de cet anonymat parce que les femmes n’ont pas reçu les traitements appropriés. Actuellement, toute victime qui a connu le viol, au-delà de 28 jours, [l’ONG] Heal Africa a déclaré qu’elle n’était plus à mesure de la prendre en charge; étant donné que [son] budget n’est plus suffisant. »

Étant démunie, la coordination des associations féminines pour le développement de Walikale se livrent seulement à la sensibilisation sur le terrain. Même si elle reconnait l’existence d’autres victimes de violences sexuelles « actuellement […] sur l’axe Kasoni et Nyasi, qui connaissent des infections sexuellement transmissibles avec l’allure chronique et qui nécessitent une prise en charge appropriée. »

Un groupe des femmes victimes de viol, en juillet 2010, de la part d’hommes armés dans le secteur de Mpofi-Kibua, dans le groupement d’Ihana, à Walikale, avait remis, en avril 2011, un mémo à la sous-secrétaire d’Etat américaine chargée des relations avec les organisations internationales,Victoria Holt. Dans leur mémo, elles ont affirmé avoir été abandonnées et marginalisés par les autorités du pays.

Les communautés Hunde et Nyanga du territoire de Walikale au Nord-Kivu ont appelé, dimanche 3 juillet, à l’apaisement et au dialogue franc pour une cohabitation pacifique. Cet appel a été lancé à l’issue d’une rencontre qui les a réunis autour du gouverneur de province. Ces deux peuples veulent mettre fin aux affrontements permanents entre deux groupes armés locaux basés dans la région.

Pour les notables Hunde et Nyanga, ce climat de conflit, entretenu depuis début juin par leurs communautés, a eu plusieurs conséquences néfastes : un déplacement massif des populations civiles dans la région de Pinga, la perturbation de l’opération de révision du fichier électoral, certains élèves dans cette région, n’ont pas participé aux épreuves de fin

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d’études secondaires, plusieurs matériels de vaccination ont également été détruits suite à des affrontements.

Les notables de Walikale ont aussi recommandé au gouvernement congolais de rétablir la paix et l’ordre dans la contrée en y déployant l’armée régulière et d’organiser une assistance humanitaire en faveur des familles déplacées.

La pomme de discorde entre ces communautés serait le contrôle d’une mine de cassitérite, découverte récemment dans la région de Kaseke dans le territoire de Walikale, selon certaines sources.

Some 248 women said they were raped by soldiers in the Democratic Republic of Congo's Sud-Kivu province last month, local medical reports showed Monday, in a region the UN has called the world's "rape capital."

A hospital doctor in Nakiele told AFP that 121 local women reported being the victim of rape on the night of June 11 to 12. The previous night 55 women reported being violated in nearby Abala, a nurse said, while another health worker said 72 women in the village of Kanguli said they were also raped that night.

Nakiele village chief Losema Etamo Ngoma told AFP that the rapes and looting were committed by at least 150 armed men under the command of national army colonel Nyiragire Kulimushi, also known as "Kifaru".

The soldiers arrived in groups from 11:00 am (09H00 GMT) on June 11, he said, and were told by Kulimushi to find something to eat. "At about 8:00 pm I heard women's cries everywhere. I asked to meet the colonel but an officer told me I couldn't so I returned home," he said. "They left the village in the morning at about 5:00 am. I went around the houses and I met women in tears," he said. The village chief said they told him: "The soldiers raped us."

L’opération « Amani Yetu » lancée la semaine dernière par les casques bleus népalais de la Monusco à Beni et Lubero, au nord de la province du Nord-Kivu est à son 9e jour ce mardi 5 juillet 2011. Les retombées positives de cette opération sont palpables et les habitants, bénéficiaires, s’en félicitent. L’impact est à la fois sécuritaire et économique.

Au plan sécuritaire, plusieurs zones des territoires de Beni et de Lubero, autrefois en proie à des attaques répétées des rebelles ougandais et des miliciens congolais vivent aujourd’hui dans la quiétude. Pour preuve, un élu de Beni, le député Diaribu Muluavio signale le retour massif de la population.

Au plan économique, la même source indique qu’une base opérationnelle de la Monusco installée à Bulongo, à 50 kilomètres au nord-est de Beni dans le cadre de l’opération « Amani Yetu », a permis la relance du projet de l’électrification de Mutwanga. Ce projet initié par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) qui consiste en la construction d’un barrage hydro-électrique dans le secteur de Rwenzori est financé par l’Union européenne. « C’est un grand chantier qui va faire la fierté de ce coin », a laissé entendre le même député de Beni.

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Mais les patrouilles des casques bleus népalais organisées dans le cadre de l’opération « Amani Yetu » le sont dans des conditions difficiles, dues notamment à l’impraticabilité de plusieurs axes de routes de desserte agricole dans la zone, reconnaît le colonel Toukba Dourmala de la Monusco. Toutefois, le commandant du bataillon de la Monusco se dit déterminé avec ses troupes à remplir la mission de protection des civils dans cette zone.

La situation sécuritaire reste préoccupante à Mutongo, en territoire de Walikale, après les affrontements armés qui ont opposé, mardi 15 juin, une milice Hunde dirigée par Tsheka et une milice Nyanga dirigée par Janvier. Une délégation de la Monusco a rencontré, lundi 4 juillet, les habitants de Mutongo réfugiés dans la forêt.

Selon cette délégation, la population passe la nuit dans la forêt, craignant des représailles des hommes armés de ces deux groupes rivaux, encore présents dans leur village.

Les villageois de Mutongo appellent le gouvernement à rétablir l’autorité de l’Etat dans ce milieu. « On ne sait pas ce que fait le gouvernement. Il y a beaucoup de cas des viols. Les maisons ont été incendiées. Qu’est ce que le gouvernement pense pour nous ? Ne sommes-nous pas aussi des humains », se sont plaints ces villageois à la délégation de la Monusco.

Aucune autorité politique, militaire n’est présente à Mutongo. Le personnel de la Monusco n’a recueilli que les témoignages des villageois. Ces derniers ont affirmé que les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda présents dans leur village n’ont pas participé à ces combats.

Les deux milices Maï-Maï dirigées par Janvier et Tsheka, se disputent des minerais de cassitérite dans ce village.

Une position des Forces armées congolaises (FARDC) a été attaquée, mercredi 6 juillet dans la matinée, par un groupe de rebelles ADF/Nalu à Abialos, une localité située à 8 kilomètres à l’est d’Eringeti, groupement de Bambuba-Kisiki, secteur de Beni Mbau, au nord du territoire de Beni. L’information est confirmée par le porte-parole militaire de l’opération «Rwenzori» qui indique cependant que les assaillants ont été repoussés. D’après le colonel Ngeleka, les rebelles de l’ADF/Nalu auraient lancé leur attaque vers 6 heures locales contre les FARDC.

La réplique de ces dernières a été instantanée. Après avoir repoussé l’ennemi, les troupes congolaises se seraient mises à poursuivre les rebelles ougandais pendant toute la matinée au-delà de la localité de Abiallos, vers les collines de Bilimani, Makembi et Tshushubo. Aucun bilan n’a été donné sur cette attaque.

D’autres sources signalent que le crépitement des armes lourdes et légères a créé la panique parmi la population locale au point que nombre d’habitants d’Erengeti, Kokola et Mayimoya ont fui leurs villages vers Oisha, chef-lieu du territoire.

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Signalons que cette nouvelle attaque de l’ADF/Nalu contre les FARDC est la deuxième en moins de quinze jours. La première est intervenue le 24 juin dernier, soit une année après le lancement de l’opération « Rwenzori » contre ce même groupe rebelle étranger.

Des jeunes gens ont barricadé la route Nyamilima-Ishasha ce jeudi 7 juillet dans la matinée. Ils manifestaient contre l’attaque des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans la nuit de mercredi à jeudi 7 juillet dans la localité de Nyamilima située à 40 km au Nord-est de Rutshuru-centre au Nord-Kivu.

Selon des sources sur place, toutes les activités ont été paralysées. Les boutiques et les marchés n’ont pas ouvert et les agriculteurs ne se sont pas rendus dans leurs champs. Les manifestants réclament plus de sécurité et un renforcement de l’effectif des militaires des FARDC.

Les mêmes sources renseignent qu’au cours de cette attaque, le président local de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a été kidnappé alors qu’il se trouvait dans sa boutique. Au moment de leur retrait de Nyamilima, poursuivent-elles, ces combattants ont tiré des coups de feu en l’air.

En l’espace d’une semaine, les FDLR ont enlevé huit personnes sur l’axe Nyamilima-Ishasha et Nyakakoma. Certains responsables administratifs locaux affirment que ces ravisseurs exigent une rançon avant de libérer les otages capturés lors des récentes attaques des FDLR.

L’ancien commandant du 43ème secteur opérationnel Amani Leo, le colonel Kifaru, a regagné, avec une centaine d’hommes de troupes, les rangs des FARDC, ce jeudi 7 juillet à Uvira. Selon le commandant de la 4ème zone opérationnelle FARDC, colonel Bernard Byamungu, qui a livré l’information, le colonel Kifaru avait décidé de quitter le centre de recyclage de Kananda à Fizi au début juin dernier.

La hiérarchie militaire des FARDC l’a rencontré, il y a quelques jours, sur les collines de Mitamba, dans les moyens plateaux de Bijombo, dans le territoire d’Uvira, a indiqué le colonel Bernard Byamungu. Mais, pour lui, le retour du colonel Kifaru, n’est pas une reddition. « Le colonel Kifaru s’est tout simplement ressaisi après quelques incompréhensions survenues au centre de Kananda, à Fizi », a affirmé la même source.

Le colonel Bernard Byamungu a ajouté que le colonel Kifaru, avec une partie de ses homes, attendent de rejoindre le centre de Luberizi pour poursuivre leur formation. Ce retour prouve, selon lui, que cet officier des FARDC ne se reproche de rien sur les faits rapportés par les médias.

Le colonel Kifaru et ses hommes sont accusés d’avoir commis des viols massifs sur des femmes, dans la nuit du 11 au 12 juin, à Nyakiele dans le groupement de Balala.

Le colonel Bernard Byamungu a reconnu, par ailleurs, que beaucoup d’efforts restent à fournir pour que la discipline militaire règne au sein des troupes FARDC au regard des violences sexuelles.

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Le colonel Kifaru s’est rendu, jeudi 7 juillet 2011, au camp de formation complémentaire de Luberizi dans la plaine de la Ruzizi avec 191 éléments. Cet officier avait déserté un autre camp de formation, à Kananda, en territoire de Fizi, début juin dernier. Le retour de cet officier au sein des FARDC aura-t-il un impact sur la question sécuritaire dans cette partie de la province du Sud-Kivu ? Les observateurs se posent cette question.

Mais, pour le colonel Delphin Kihimbi, commandant de l’opération « Amani Leo », il n’y a aucun lien à faire entre le colonel Kifaru et les cas d’insécurité qu’on enregistre dans la partie sud de la province du Sud-Kivu. « Dans le parcours de Kifaru, explique-t-il, on n’avait pas enregistré des incidents majeurs à caractère sécuritaire, à part le scénario qui a été balancé par les médias, faisant état des viols massifs à Nakiele. Mais partout où il est passé, il a passé plus de 4 jours à Kamombo, dans les hauts plateaux, un rayon très sensible où il y a la population majoritaire Banyamulenge. On n’y a enregistré aucun incident. Et donc pour nous, la question Kifaru était une simple frustration qu’on était en train de gérer et qui a été perturbée par le fait des ONG de mauvaise foi. Le rapport accablant de Nakiele voulait freiner et créer une autre sorte de tension au sein des forces armées pour créer une espèce d’insécurité dans le rayon. »

Le colonel de l'armée congolaise accusé avec 200 soldats d'avoir commis des viols massifs en juin dans la région de Fizi à l'est du Congo s'est rendu avec ses hommes dans un centre de formation de l'armée congolaise. Nyiragire Kulimushi, alias « le colonel Kifaru » répondait ainsi à une demande de l'état-major qui mène actuellement une enquête militaire pour déterminer la véracité des accusations portées contre lui et ses hommes.

Environ 250 femmes ont déclaré avoir été victimes de viols entre le 10 et le 13 juin à Abala, Kanguli et Nakiele, dans le Sud Kivu. Les Etats-Unis et l'Union européenne avaient demandé aux responsables congolais de tout faire pour arrêter et juger les coupables de ces viols.

Les habitants de Mukwanga, agglomération située à environ 50 Km à l’est de Beni, ont été pris de panique, samedi 9 juillet, à cause de l’arrivée d’un groupe d’hommes armés identifiés comme des rebelles ougandais des ADF/Nalu. Selon les animateurs de la société civile du territoire de Beni, qui ont livré cette information, plusieurs localités du groupement de Bolema, dans le secteur de Ruwenzori, sont en proie à l’activisme des ADF/Nalu.

D’après le coordonnateur de la société civile de Beni, Omar Kavota, ces rebelles ougandais commettent des vols armés, des extorsions, des menaces de mort et effectuent « des visites nocturnes. » Les localités de Kalevya, Balegya, Kyavikere et la cité de Lume dans le groupement Bolema sont les plus visées, selon la même source.

Face à ce regain d’insécurité, les animateurs de la société civile demandent aux autorités militaires de prendre toutes les mesures pour protéger la population. Ils demandent aussi à la Monusco d’intensifier ses patrouilles dans le secteur de Ruwenzori.

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Le porte-parole de l’opération Rwenzori, colonel Célestin Ngeleka, a confirmé cette information. Il a, en même temps, reconnu que des unités des FARDC sont déployées dans ce secteur.

Six personnes ont été tuées, dont cinq militaires des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et un civil, lors de la riposte des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dans la nuit de samedi à dimanche 10 juillet, aux attaques du village « camp central » à 5 kilomètres de Saramabila à plus de 380 kilomètres de la ville de Kindu en territoire de Kabambare au Maniema, selon des sources militaires.

Vingt-huit éléments FDLR, qui étaient accompagnés de civils en provenance de Kilembwe, en territoire de Fizi dans le Sud-Kivu, sont venus dans ce village pour rechercher un commandant de la Police nationale congolaise (PNC) qui avaient tué un des leurs au mois de février 2011, ont déclaré ses sources. Ils avaient appris que ce policier se serait réfugié dans une pharmacie au village « camp central » appartenant à un certain Augustin. N’ayant pas trouvé la personne qu’ils cherchaient, ils ont tué le propriétaire de la boutique.

Ces FDLR ont aussi pillé d’autres maisons et ont violé plusieurs femmes. Les FARDC ont pu maîtriser la situation et ont récupéré deux armes des agresseurs, ont ajouté les mêmes sources.

Dans un rapport publié, lundi 12 juillet, à Goma, le Réseau d’Action citoyenne pour la démocratie (Racid) dénonce l’impunité qui s’est installée dans les territoires de Rutshuru et Lubero (Nord-Kivu). Selon cette ONG, les habitants de Rutshuru lynchent les présumés criminels qui ne sont pas jugés conformément aux lois de la RDC. Racid recommande à la justice de faire son travail pour dissuader la population de se faire justice.

Racid a recensé quatre-vingt-onze cas de tueries, d’assassinat, de pillages et de viols en mai et juin 2011 dans les territoires de Rutshuru et Lubero. Les présumés criminels ne sont pas jugés, ce qui contraint les habitants à recourir à la justice populaire, selon l’ONG.

Pour une solution durable, cette ONG plaide pour une implication des dirigeants et de la population. « Les principaux auteurs des violations massives des droits de l’homme sont des FDLR, certains militaires FARDC et les groupes armés. Mais pour le seul mois de juin, près de neuf personnes ont été tuées par la population elle-même », indique Me Jean-Paul Lumbulumbu, coordonnateur du Racid.

Le Racid recommande au gouvernement de mettre sur pied des dispositions utiles pour sécuriser la population, de sanctionner les jeunes qui s’affilient aux milices et ceux qui s’adonnent au lynchage.

Deux véhicules sont tombés dans une embuscade tendue par des présumés éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), jeudi 14 juillet dans la soirée, sur la route Bukavu-Mwenga aux environs du village de Bwahungu en territoire de Walungu(Sud-Kivu). Bilan: trois morts, six blessés, des biens des passagers et du matériel électoral emportés.

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Selon des sources concordantes, les assaillants se sont embusqués dans un ravin au bord de la route au niveau du pont Masululu, dans le village de Bwahungu. Ils ont ouvert le feu sur un camion de marque Fuso qui revenait de Mwenga avec des passagers et des marchandises.

Un colonel des Force armées de la RDC (FARDC), embarqué dans ce camion, a riposté aux tirs des assaillants. Lui et un autre passager sont morts dans l’échange de tirs qui a suivi. Un troisième passager a succombé à ses blessures vers trois heures du matin, ce vendredi 15 juillet, à l’hôpital de Walungu. Il y avait été conduit d’urgence par les éléments du 102ème régiment des FARDC venus sur le lieu du drame.

Une jeep de la Ceni qui roulait derrière le camion a également été prise pour cible à 5 Km de l’endroit de la première attaque. Les malfrats ont dégonflé les pneus de ce véhicule et emporté deux kits électoraux de la Ceni.

Selon des sources militaires proches de la direction de l’opération Amani Leo, ces présumés FDLR proviendraient du village de Ngando, dans le territoire de Mwenga. Les assaillants ont pris fuite après leurs forfaits.

La situation de l’accès des humanitaires dans la province du Sud-Kivu continue d’être tributaire d’une part des mouvements sans relève des éléments FARDC vers les centres de formation, et d’autre part, de la détérioration des routes sur certains axes.

Selon le tout récent rapport mensuel du bureau de la Coordination des Affaires humanitaires des Nations unies, OCHA, sur la situation humanitaire au Sud-Kivu, les parties Ouest et Sud de la province du Sud-Kivu ont été les axes où l’espace humanitaire s’est sensiblement réduit. Dans les territoires de Fizi et d’Uvira, sur l’axe Baraka-Uvira, Itara-Ndolera et Uvira-Bukavu, il est rapporté qu’au moins huit véhicules des particuliers ont été l’objet d’embuscades tendues de la part des hommes armés non autrement identifiés.

Dans ces mêmes territoires, le rapport renseigne que les localités de Kavumbwe, Talama et Yungu, sur le littoral Sud-Ouest du lac Tanganyika, demeurent quasi inaccessibles à cause de l’activisme des Maï-Maï Yakutumba aussi bien par route que par le lac.

Sur le lac Tanganyika notamment, trois embarcations motorisées ont été, du 19 au 20 juin 2011, prises en otage par ce groupe armé et dont la libération a été obtenue contre paiement des rançons. Dans le territoire de Shabunda, précise-t-on, le mouvement est rendu compliqué par des attaques à répétition des FDLR, suivies des accrochages avec les groupes d’autodéfense locale Raïa Mutomboki, au point d’empêcher des organisations d’œuvrer dans certaines zones humanitaires. C’est le cas de l’ONG Malteser International, qui a décidé de suspendre une série d’activités dans le Sud-Ouest de Shabunda, notamment, la construction de la maternité de Kalole à travers cette zone de santé.

Trois minibus en provenance Butembo pour Goma, et un quatrième allant dans le sens inverse sont tombés, dimanche 17 juillet, entre les mains des coupeurs de route à Kabasha, dans le parc national des Virunga, sur l’axe Kanyabayonga-Kiwanja au Nord-

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Kivu. La nouvelle est rendue publique, ce lundi 18 juillet, dans un communiqué de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO/Butembo).

Selon ce document, une dizaine d’hommes en armes ont ravi de l’argent, des téléphones portables, des montres et d’autres biens des passagers avant de fuir dans la forêt.

Ces bandits armés de fusils opèrent la journée en toute quiétude, selon le communiqué de l’ACCO. Conséquence de l’insécurité sur cette route, le prix du voyage Butembo-Goma est passé de 15 $US à 25 $US par passager parce que « plusieurs commerçants hésitent à engager leurs véhicules sur cette route », peut-on lire dans le même document.

En attendant de mesures plus efficaces contre l’insécurité dans le parc des Virunga, les autorités militaires et administratives ont interdit les voyages de nuit. L’ACCO reconnaît ces efforts, mais estime que cette mesure est insuffisante. Le syndicat des chauffeurs demande au gouvernement provincial ainsi qu’aux autorités de la 8ème Région militaire d’instaurer des patrouilles militaires sur le tronçon Kanyabayonga-Kiwanja, dans le territoire de Rutshuru.

Les armateurs du lac Tanganyika menacent de suspendre la navigation entre Uvira et Kalemie si les miliciens du groupe armé Yakutumba continuent de rançonner l’équipage des embarcations. Dans une lettre du 4 juillet adressée au président des armateurs de la RDC exploitant le lac Tanganyika, les miliciens de Yakutumba somment tout bateau naviguant sur le lac Tanganyika, dans le territoire de Fizi, de verser un montant de 500 USD par mois comme « effort de guerre ».

Selon le président des armateurs d’Uvira, le bateau Ulindi en provenance de Kalemie pour Uvira a été pris en otage par les forces de Yakutumba au mois de juin. « Ces miliciens ont libéré ce bateau quatre jours plus tard après paiement d’une rançon de 1500 USD », a-t-il déclaré. Ce qui pousse les armateurs à menacer de suspendre leurs activités si rien n’est fait pour arrêter l’activisme des miliciens.

Selon les mêmes armateurs, des combats opposent les Forces armées de la RDC (FARDC) et les miliciens de Yakutumba depuis une semaine à Wimba 3 et à Talama, localités situées entre les provinces du Nord-Katanga et du Sud-Kivu. Un soldat a été tué au cours des combats, ont-ils affirmé.

Deux corvettes de la Force navale déployées depuis Kalemie, avec des soldats à bord et des munitions, ont aussi été interceptées au début de la semaine passée par les miliciens Yakutumba. Le commissariat maritime et la police des frontières ont confirmé l’information mais pas les FARDC.

Les casques bleus du contingent népalais de la Monusco ont renforcé, depuis deux semaines, des patrouilles dans le secteur de Beni-Mbau, au nord de la province du Nord-Kivu. Ils ont déployé des bases temporaires pour améliorer la protection des civils contre les attaques des milices, a constaté Radio Okapi, mardi 19 juillet.

Interrogés, des habitants du secteur de Beni-Mbau saluent cette initiative. Par exemple, les villageois de Makembe, qui avaient fui les derniers affrontements entre les FARDC et les

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rebelles ougandais de l’ADF-Nalu, ont commencé à regagner leurs domiciles. La localité de Linzosisene se trouve sur le chemin principal qui mène vers les localités où se déroulent les opérations militaires Ruwenzori [traque lancée par les FARDC contre les ADF/Nalu]. Cette partie est longtemps restée occupée par les rebelles de l’ADF/Nalu.

Aujourd’hui, le chef de cette localité, Mwami Mutembisi III, témoigne : « Depuis que la Monusco est présente dans mon entité administrative, je suis vraiment à l’aise. Les patrouilleurs de la Monusco contribuent à la sécurité de la population alors qu’avant nous vivions dans l’effroi parce qu’il n’y avait pas des militaires des FARDC ni des policiers. »

Deux autres bases temporaires du contingent népalais sont installées à Kantine et Kamango (territoire de Beni) et une troisième à Muramba (territoire de Lubero).

La Monusco a lancé une nouvelle opération militaire dénommée « Amani yetu » [en français : notre paix]. Elle est menée par des brigades indiennes, népalaises et jordaniennes dans les zones encore insécurisées de Beni et Lubero. Trois premières équipes d’une quarantaine de casques bleus chacune ont été ainsi déployées, les lundi 27 juin et mardi 18 juillet.

La situation est redevenue calme à Shabunda-centre, mercredi 20 juillet, après une vive tension observée la veille dans cette cité. Selon des sources concordantes, des jeunes gens ont lancé des pierres sur la paillote du bureau de l’administration du territoire où s’étaient réunis, mardi 19 juillet, une délégation de la Monusco conduite par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Roger Meece, le gouverneur du Sud-Kivu Marcellin Chishambo et quelques autorités locales.

Les manifestants ont grièvement blessé deux policiers et cassé la vitre de l’hélicoptère de la Monusco, obligeant la police à tirer des coups de feu en l’air pour les disperser, indiquent ces sources concordantes. L’hélicoptère a finalement décollé. Ces jeunes gens scandaient des slogans hostiles à la Monusco et au gouvernement congolais. Ils disaient être excédés par les attaques à répétition, les pillages, les enlèvements et les viols, devenus selon eux le lot quotidien des habitants du territoire de Shabunda.

Peu avant leur coup de colère, ces manifestants avaient demandé de parler au gouverneur Chishambo. Ceci a été fait, mais n’a pas empêché la situation de dégénérer, indiquent des sources ayant requis l’anonymat.

La population locale reproche au gouvernement provincial et à la Monusco leur « inaction face à l’insécurité récurrente » occasionnée par les rebelles des FDLR depuis le départ des FARDC dans les centres de formation de régiments.

La société civile de Kalehe au Sud-Kivu se plaint de tracasseries de la population par des hommes des troupes régulières, a appris l’ACP. Ces derniers exigent à tout passant sa nouvelle carte d’électeur.

Le passant, dépourvu de ce document, doit en contrepartie payer une amende selon la volonté de l’agent de l’ordre. Jusqu’à ce jour, certains citoyens du territoire de Kalehe,

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notamment à Minova, ne sont pas en possession de leur carte d’électeur pour n’avoir pas pu accéder à un bureau d’enrôlement pour diverses raisons connues par eux-mêmes.

Pour la CENI, deux jours de plus avaient été accordés à la population pour la révision du fichier électoral. La tache revient, alors, aux services des renseignements. À Nyabibwe, ce sont les militaires du 103ème régiment qui sont accusés de tracasseries dans les carrés miniers. Deux militaires ont été appréhendés et mis dimanche à la disposition des autorités militaires par la population. Le commandant en place a promis de mener des enquêtes et d’organiser un interrogatoire à l’égard de tout incriminé d’autant qu’il est accusé d’avoir été envoyé par une association rivale à celle en activité dans la contrée et exploitant artisanalement les minerais.

La société civile de Kitutu (territoire de Mwenga) annonce la libération de six personnes, enlevées et emportées dans la forêt, le 22 juillet, par les rebelles des FDLR. Elles sont retournées dans leur village d’Itula et de Kizuba le mercredi 3 août.

Ces personnes avaient été enlevées lors d’une attaque à Kitutu centre par des FDLR. Ceux-ci ont pillé les villages situés à 45 kilomètres de Kitutu, dans le territoire de Mwenga.

La société civile du Sud-Kivu déplore la chasse à l’homme orchestrée par ces FDLR, encore actifs dans cette zone.

Un véhicule en provenance de Misisi pour Bukavu a été attaqué la nuit du samedi au dimanche 7 août, à 15 kilomètres de Fizi centre, au Sud-Kivu. L’attaque a coûté la vie à deux personnes et a fait six blessés. Deux des six blessés sont dans un état grave. Selon les sources locales, l’attaque est l’œuvre des FDLR. L’administrateur de territoire de Fizi déplore des attaques répétées sur cette route.

Selon l’administrateur du territoire, les assaillants identifiés par les rescapés comme des FDLR, ont commencé par tirer plusieurs coups de feu sur le camion en provenance de Misisi pour Bukavu.

Deux passagers, un militaire et un civil, ont été tués sur le coup. Six autres passagers ont été blessés. Parmi eux, deux militaires fracturés et quatre civils grièvement blessés, dont une femme dans un état critique. Tous les blessés ont été acheminés à l’hôpital général de Fizi. Les assaillants ont pris le large après avoir pillé le véhicule.

Trois personnes d’une même famille, le mari, l’épouse et leur fils ont été abattus par des hommes armés, à leur domicile dans la nuit de vendredi à samedi 6 août, dans la localité de Karobula (territoire de Beni) au Nord-Kivu. Au cours d’une conférence de presse, dimanche 7 août, le président de la société civile de Beni Omar Kavota a décrié le « regain d’insécurité dans ce territoire ». Selon lui, des hommes armés ont commis une dizaine de meurtres dans cette entité en moins d’une semaine.

Omar Kavota indique qu’outre ce triple meurtre, d’autres crimes ont été commis en moins d’une semaine dont sept à Beni-ville, Kaviso et dans la périphérie d’Eringeti. La même source souligne que les populations de la région se sentent à la merci des milices Maï-Maï et des rebelles ougandais ADF/Nalu qui pillent, violent, tuent et kidnappent les gens sans la moindre inquiétude.

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De son côté, le porte-parole des opérations « Rwenzori », le colonel Ngeleka, indique que les FARDC, la police et les autorités administratives agissent pour sécuriser les habitants de ce territoire et leurs biens. Et dans le cas du triple meurtre de la nuit de samedi dernier, l’officier signale que la police a arrêté samedi après-midi, à Kasindi, un des présumés meurtriers.

Depuis deux jours, la population de la localité de Lubichako, à 100 kilomètres au sud de Fizi centre, a commencé à déserter le village pour se réfugier vers Misisi, après une menace d’attaque attribuée aux Maï-Maï du groupe Yakutumba. Une situation que déplore la société civile de ce territoire.

Selon la source, un tract fait part d’une demande de collecte d’argent auprès des habitants de Lubichako au bénéfice des combattants Maï-Maï Yakutumba. Les miliciens seraient prêts à attaquer Lubichako si cette collecte n’est pas faite. Une menace que la population prend au sérieux. « Les habitants ont reçu un tract disant qu’ils seront attaqués d’ici là, ils ont ainsi commencé à fuir vers Misisi », affirme Pockelin Byamungu, président de la société vile de Fizi.

Ce dernier regrette que ce soit Yakutumba, un fils du terroir, qui vienne troubler la quiétude des siens. « Nous ne pouvons pas accepter que la population de Fizi soit menacée de cette façon-là. Il faut à tout prix que le gouvernement puisse renforcer la sécurité de la population et des communautés locales », a encore déclaré le président de la même société civile.

Des sources indiquent que le groupe Maï-Maï Yakutumba avait occupé les zones périphériques de Lubichako et y sème l’insécurité. Mais, selon le commandant FARDC du 42e secteur opérationnel, ses troupes seraient à la poursuite de ces miliciens. L’officier rassure par ailleurs que les activités ont repris à Misisi comme à Lubichako.

L’administrateur assistant en charge de l’Economie et des Finances du territoire de Fizi, au Sud-Kivu a été enlevé, mercredi 10 août à 3 heures du matin, au domicile du chef de la localité de Ngalula où il a passé la nuit. Ngalula se trouve à 160 kilomètres au sud de la cité de Baraka. Le chef du village a été aussi enlevé puis relâché par des hommes armés identifiés comme des Maï-Maï Yakutumba. Une enquête est en cours, selon l’administrateur du territoire de Fizi. Le chef de la localité de Ngalula a été relâché au village de Nyange.

L’administrateur du territoire de Fizi ne sait pas où son adjoint enlevé a été emmené. Il reconnaît toutefois que les miliciens Maï-Maï Yakutumba font des raids dans le village depuis un camp érigé sur les montagnes surplombant Ngalula.

C’est la deuxième fois que les autorités civiles de ce territoire sont la cible d’attaque des Maï-Maï. En 2009, le chef de secteur de Ngandja avait été enlevé, par des Maï-Maï Yakutumba, à Lubondja puis récupéré par les FARDC. Des sources de la société civile estiment que l’enlèvement de l’administrateur assistant de Fizi serait en fait un règlement de compte. Depuis un temps, soutiennent ces sources, la mésentente règne entre son parti, le PRM, l’aile politique du PARC de Yakutumba et celui des résistants Maï-Maï.

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Des milliers de vaches appartenant aux éleveurs banyamulenge ont été volées la semaine dernière dans la forêt de Ngandja, dans le territoire de Fizi, selon le comité des éleveurs, d’Uvira victime de ce vol.ce vol est attribué aux rebelles FNL burundais, aux rebelles rwandais des FDLR et miliciens congolais du groupe Maï-Maï Yakutumba

Une controverse plane sur le nombre exact de bêtes volées. Le comité des éleveurs parle de trois mille têtes emportées par des hommes armés identifiés comme des éléments coalisés du groupe Yakutumba, des FNL burundais et des FDLR. La société civile de Fizi avance le chiffre de mille bêtes volées. Ces vaches auraient été ravies de force aux éleveurs en transhumance dans le secteur de Ngandja, dans le territoire de Fizi.

Les faits se sont produits dans les villages de Mizinga et de Nyamukumo dans les hauts plateaux, au sud de Fizi centre. « Un groupe d’hommes armés a fait irruption à 4 heures du matin et a emporté du bétail vers une destination inconnue », indiquent les témoins.

Plusieurs sources affirment ne pas disposer de chiffres exacts du bétail volé. Mais le commandant du 42e secteur opérationnel à Lulimba indique que les FARDC ont récupéré quelques bêtes sans préciser le nombre. « Dans leur fuite dans la brousse, les assaillants ont abandonné deux corps identifiés comme ceux des bergers », a indiqué un membre du comité des éleveurs.

Pour rappel, peu avant ce vol, les ravisseurs avaient attaqué une position des FARDC à Lobondja, tuant deux soldats et blessant trois autres. Quatre assaillants avaient été tués au cours de cette attaque, selon le commandant des FARDC dans la région.

Les rebelles hutus rwandais réfugiés dans l'est de la RDC ont multiplié ces dernières temps les attaques au Sud-Kivu, causant la mort de plusieurs personnes et pillant des villages, a rapporté samedi la radio onusienne Okapi.

La dernière attaque en date a eu lieu dans la nuit du vendredi à samedi dans le village de Lukayu, à Kabare. Deux personnes ont été tuées et des biens pillés par de présumés ex-combattants des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Vendredi, des FDLR s'en étaient pris à la carrière de Lukatu, à 35 kilomètres au nord-est de Kamituga, faisant deux morts. Ils ont également pillé les localités de Kabumba et Ngambwa, a ajouté par Radio Okapi, parrainée par l'ONU. Des FDLR avaient aussi attaqué lundi la localité de Katana, tuant deux personnes, dont un enfant et emportant des vaches, des chèvres et de l'argent, selon la société civile locale. Trois jours auparavant, des assaillants présumés FDLR avaient attaqué le village voisin de Chibimbi. Des centaines de maisons avaient été pillées.

Le calme est revenu dans le territoire de Masisi le dimanche 14 août après une vive tension qui a régné pendant trois jours à Masisi-Centre. La population protestait contre la nomination du Colonel Zabuloni, un ancien milicien Maï-Maï, au poste de commandant de la police de ce territoire. L’inspecteur provincial de la Police nationale congolaise (PNC) affirme surseoir à l’exécution de cette décision compte tenu des incidents qu’elle a engendrés.

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Selon la même source, la nomination du colonel Zabuloni à la tête de la police de Masisi entre dans le cadre d’une série de nominations des officiers de la police.

L’inspecteur provincial de la PNC assure que le colonel Gilbert Mulinda, actuel commandant de la police de Masisi, et le colonel Zabuloni ont été rappelés à Goma par leurs supérieurs pour une concertation. En attendant une nomination définitive, le commandant adjoint de la police de Masisi chargé des opérations gère les affaires courantes.

La population de Masisi accuse le colonel Zabuloni d’être à la base de beaucoup d’exactions dont elle a été victime durant les guerres qu’a connues ce territoire.

Le samedi 13 août 2011, une équipe conjointe gouvernement provincial-Monusco et autres partenaires internationaux, s'est rendue sur le site de Bisie en territoire de Walikale, à environ 360 km de Goma, pour une évaluation socio-sécuritaire.

L’objectif est notamment de vérifier si le site est démilitarisé ou encore si des enfants y sont exploités comme main d’œuvre. La visite a permis à l’équipe de se rendre compte que la situation est préoccupante à Bisie. En effet, en dépit du retrait des FDLR, il subsiste une présence d’éléments Maï-Maï Cheka, qui, avec leurs sympathisants, continuent d’extorquer les biens des populations et à procéder à des enlèvements. Ces éléments, selon la délégation, constituent une réelle menace pour la suite du processus de validation du site de Bisie qui à lui seul représente 90% de la production de cassitérite du Nord Kivu.

La semaine d'avant, la délégation s'était rendue à Rubaya, à environ 80 km de Goma, en territoire de Masisi pour une mission similaire. L’équipe est arrivée à la conclusion selon laquelle les sites miniers de ce territoire, comprenant Katunda, Tanzanie, Luutu, Mutundi, Bihura, Mufunzi, Katovu, Mushwau, Luizi, situés dans la chefferie des Bahunde, sont satisfaisants sur le plan socio-sécuritaire. Ils sont donc autorisés à acheminer leur production au centre de négoce de Rubaya pour certification.

Quant au site de Bisie, il ne sera validé que lorsqu’il sera sécurisé et vidé d’éléments armés. Cela est possible selon un représentant de la MONUSCO, membre de l’équipe conjointe, qui a déclaré que « la MONUSCO est prête à s’impliquer dans des opérations conjointes, en appui aux FARDC pour sécuriser ce site ».

Les centres de négoce font partie d’un projet pilote conduit par le Ministère des Mines en collaboration avec la MONUSCO. L'objectif est de contribuer à assainir le secteur minier au Nord et Sud Kivu, en coupant les groupes armés des ressources minières qui leur permettent d’acheter des armes et ainsi alimenter les conflits et en garantissant la commercialisation d’un minerai « propre », extrait des mines non contrôlées par les groupes armés et où les enfants ne servent pas de main d’œuvre.

Les activités champêtres et commerciales ont repris dans le sud du territoire de Lubero. Les déplacés de ce territoire regagnent progressivement leurs villages, selon un rapport de la société civile rendu public mardi 16 août à Lubero. À Alimbongo, Kayna ou encore à Luofu, les populations vaquent à nouveau à leurs occupations champêtres. Les activités économiques et commerciales ont aussi repris, selon la société civile de Lubero.

71 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Les habitants de cette partie du territoire de Lubero ont vécu un calvaire depuis 2004, suite à l’insécurité créée par des groupes armés, notamment les FDLR, dans cette partie du territoire de Lubero, indique la société civile.

Aujourd’hui, le calme y est revenu grâce à la démilitarisation des centres urbains, suivie du déploiement des militaires dans les zones anciennement sous contrôle des FDLR. Toutefois, la société civile note la persistance de quelques poches d’insécurité sur la cote ouest du lac Edouard.

Le curé de la paroisse de Luofu, le père Gérard Kiosse confirme l’information. Il affirme que la cohabitation pacifique entre les autochtones et les nouveaux arrivants, notamment la communauté hutu, est une réalité. Celle-ci s’intègre progressivement et s’adonne comme tout le reste de la population à l’agriculture.

Selon l’ONG Mission d’aide aux déplacés basée à Butembo, plus de cinq cents familles de déplacés du sud de Lubero n’ont pas encore rejoint leurs villages d’origine. Ils vivent dans des familles d’accueil à Butembo, dans la cité de Lubero ou encore à Kipese.

Des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué, mercredi 17 août, la localité de Tchonka en chefferie Bakisi dans le territoire de Shabunda. Ils y ont brûlé un marché. Selon des sources à Shabunda, cette attaque n’a causé aucune perte en vie humaine.

Les mêmes sources renseignent que des combattants des FDLR ont érigé des barrières dans la localité de Chabene depuis le début de la semaine sur la route nationale numéro 2. Ils y rançonnent les passants.

Le chef du groupement Ikama Kasanza situé dans le même territoire indique qu’une incursion des miliciens Maï-Maï et Raïa Mutomboki dans la nuit du lundi au mardi 16 août a causé la mort de deux personnes. Plusieurs biens ont également été pillés et des maisons incendiées.

Le conseil territorial de sécurité s’est réuni, jeudi 18 août, à Shabunda centre. Cette structure a évoqué la question de l’insécurité créée par les attaques des groupes armés à Shabunda. Elle a recommandé le redéploiement des éléments des FARDC dans toutes les positions délaissées depuis leur départ à la formation des régiments. Elle a aussi demandé le déploiement des forces de la Monusco dans les entités menacées par l’insécurité pour dissuader les groupes armés.

Le chef rebelle Tcheka retient en otage un commissaire de police des mines depuis le dimanche 14 août. Selon des sources officielles à Walikale, l’enlèvement aurait eu lieu dans le carré minier de Bisiye situé à plus de 100 km de Walikale-centre, où le chef rebelle aurait séjourné la semaine dernière.

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Les mêmes sources renseignent que Tcheka exigerait, pour libérer l’otage, la remise en liberté de quatre membres de sa famille aux arrêts depuis plus de dix jours dans un cachot des Forces armées de la RDC (FARDC) à Walikale-centre.

La police locale indique que les quatre parents de Tcheka ont été arrêtés en possession d’une somme importante d’argent qui devrait servir à acheter des armes et des munitions.

C’est lors de son retrait de Bisiye que Tcheka aurait amené avec lui, le commissaire de police des mines de Bisiye, son adjoint et un brigadier. Ces deux derniers ont été relâchés, lundi 15 août, sur la route du carrier minier d’Omate. Selon la police de Walikale, le chef rebelle a aussi emporté une arme de type AK47 et une pièce mobile de l’arme.

Plusieurs sources à Walikale confirment que Tcheka et son otage se trouvent actuellement à Omate, à environ 60 kilomètres de Walikale-centre.

Le ministre provincial des mines du Nord-Kivu affirme par ailleurs que l’insécurité aura des répercussions sur le processus d’assainissement du secteur minier de Walikale.

La société civile locale, elle, demande le renforcement des effectifs de la police des mines pour mieux protéger les carrés miniers.

Le commandant des opérations militaires Amani Leo, le colonel Delphin Kahimbi, a invité vendredi 19 août la population civile de Fizi, dans le Sud-Kivu, à collaborer avec les FARDC pour sécuriser leur contrée, en proie à l’insécurité. C’était au cours d’une mission d’inspection et d’évaluation sécuritaire à l’extrême sud du territoire de Fizi. À Fizi comme à Mwenga et à Shabunda, la population se plaignait de l’absence des FARDC dans certains villages pour contrer les attaques des FDLR qui agissaient en complicité avec des groupes réfractaires Maï-Maï.

Selon le commandant des opérations Amani Leo au Sud-Kivu, le déploiement des contingents a pris fin à travers toute la province. Il reste à régler progressivement le problème d’équipements de ces nouvelles unités.

Le colonel Kahimbi a invité la population de Fizi, comme à Mwenga ou Shabunda, à bien informer les contingents déployés, afin de bien combattre l’insécurité.

À Fizi, la société civile se plaignait que les usagers de la route soient abandonnés à leur triste sort sur les axes Fizi centre, Lubondja, Lulemba et Kilembwe.

Le commandant de Amani Leo a indiqué que les mesures de sécurité ont été renforcées. Le 113e régiment recyclé a été immédiatement déployé pour sécuriser le trafic sur les différents axes routiers, ainsi que dans la zone côtière du lac Tanganyika.

Des hommes armés non autrement identifiés ont attaqué les deux résidences dans la nuit du vendredi au samedi 20 août dans le quartier Kilomoni de la cité d’Uvira, au Sud-Kivu. D’abord, ils sont introduits dans la résidence de l’officier chargé de l’administration de la Monusco Uvira. Le chien de garde, très vigilent, a empêché ces malfrats d’opérer. Par

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contre, dans la deuxième résidence de l’officier chargé des affaires civiles, ils ont emporté de l’argent et des téléphones portables, après avoir maîtrisé deux gardiens.

Le dernier incident s’est passé vers 2 heures du matin. Selon les témoins, les malfrats ont troué la clôture de la résidence avec une barre de fer. Vingt d’entre eux se sont introduits dans la cour avant de se diriger vers le poste des gardiens qu’ils ont copieusement tabassés et ligotés.

L’officier de la section des affaires civiles se trouvait dans sa chambre au moment de l’opération. Alerté par les cris d’un gardien, il s’est dirigé vers la fenêtre. Il a jeté de l’argent pour dissuader les assaillants, mais en vain. Ces derniers ont forcé la porte d’entrée au salon à l’aide d’une grosse pierre. Puis, ils se sont dirigés dans la chambre de l’officier, mais n’ont trouvé personne.

Un gardien témoigne : « Ils (NDLR : les assaillants) avaient déjà pris de l’argent, mais ils sont retournés pour la 2e fois. Et quand ils sont entrés dans la chambre, ils ont cité seulement un nom. « Chef, sortez de la chambre, dehors! C’est toi que nous recherchons », disaient-ils. À l’arrivée des casques bleus pakistanais, quelques assaillants fuyaient devant le portail. »

De l’avis des habitants du quartier Kilomoni, cet incident remet en question les mesures de sécurité annoncées récemment par les autorités territoriales d’Uvira.

Selon les voisins de deux professionnels de la Monusco, l’opération a duré une heure sans que l’armée et la police n’interviennent. Les autorités civiles et militaires locales affirment n’avoir pas été informées de l’incident.

L’axe principal entre Goma et Masisi est bloqué depuis trois jours dans la localité Lushebere par les hommes du colonel Zabuloni, nonobstant le calme apparent qui y règne.

Les commerçants bloqués sur place à Lushebere se plaignent du manque à gagner considérable enregistré depuis le blocage du trafic sur cet axe où seuls les véhicules humanitaires peuvent passer.

Pour sa part, le ministre provincial de l’Intérieur appelle la population au calme. Il indique que des pourparlers sont en cours pour résoudre à l’amiable la crise.

Pour rappel, la nomination du colonel Zabuloni à la tête de la police à Masisi est contestée par les populations de Masisi. Depuis, le colonel et ses hommes tentent de forcer la main aux autorités, en bloquant les axes principaux qui mènent à Masisi.

Quatre hommes armés ont attaqué dans la nuit du samedi au dimanche 21 août la résidence du chef de groupement de Lulimba, dans le territoire de Fizi. Ces assaillants identifiés comme des éléments de l’armée régulière ont également violé l’épouse de ce chef de groupement, affirment des sources tant civiles que militaires de la contrée. Les autorités territoriales pensent que cet incident est dû au fait que le chef de groupement est proche du chef Maï-Maï Yakutumba.

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Les quatre hommes armés se sont introduits la nuit dans la résidence du chef Mulela Bantu. Ils ont exigé de l’argent et le sceau du groupement. Mais nos sources ne précisent pas si leurs exigences ont été satisfaites. Par contre, elles renseignent que l’épouse du chef de groupement a été violée.

Selon des sources administratives locales, cet incident serait un règlement de compte. Elles ajoutent que le chef de groupement Lulimba est souvent taxé d’appartenir au groupe du chef Maï-Maï Yakutumba et qu’il serait membre du parti politique PARC du même mouvement.

Pour rappel, l’administrateur du territoire assistant de Fizi chargé des finances est détenu par des Maï-Maï Yakutumba depuis plus de deux semaines. On lui reproche son appartenance à un parti autre que celui chapeauté par son frère Yakutumba, le PARC.

Le commandant des opérations Amani Leo a récemment déclaré lors d’une mission à Fizi, qu’il était indigné par les agissements de Yakutumba et que le recours à la force pour le ramener à la raison, lui et ses alliés du FNL burundais, n’était pas exclu.

Des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) occupent la chefferie de Bakisi, dans le groupement de Baliga (localité de Mulungu), territoire de Shabunda, depuis le départ des militaires des FARDC à la formation des régiments. Selon le chef de ce groupement qui livre cette information, ces combattants ont érigé des barrières et perçoivent des taxes.

Le chef de la chefferie de Bakisi indique qu’à certains endroits, les combattants des FDLR tuent, violent et pillent. Selon lui, plus de 9 100 personnes ont fui leurs villages craignant les exactions de ces rebelles et s’installent dans les villages de Shabunda.

La plupart de ces déplacés vivent actuellement à Lulingu où des jeunes organisés en groupe d’autodéfense local dénommé « Raia Mutomboki » peuvent assurer leur sécurité. Mais ces derniers demandent à la population de participer à cet effort en offrant des contributions en nature et en espèce.

Le chef de la chefferie de Bakisi, Pierre Lumba indique avoir fui son entité depuis le mois de mars. Il affirme : « Ces FDLR sont venus après le départ des militaires. J’ai pu quitter avec le commandant de commissariat de la police pour Kigulube. De là j’ai pris la route jusqu’à Shabunda où nous sommes. Après moi, les FDLR ont entouré le groupement entier. Ils ont commencé à taxer, à ériger les barrières et à menacer la population. »

Selon la même source, les FDLR contrôlent tous les carrés miniers du groupement d’où ils tirent les moyens financiers qui leur permettent d’asseoir confortablement leur autorité dans cette partie de la RDC.

Un chauffeur congolais de la mission de l'ONU en RDC (Monusco) a été arrêté dans l'est du pays, alors qu'il tentait de se rendre au Rwanda avec plus d'une tonne de minerais à bord d'une voiture des Nations unies, a-t-on appris lundi de source officielle.

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Selon Naasson Kubuya Ndoole, ministre provincial des Mines du Nord-Kivu, dont Goma est la capitale, le véhicule "une jeep de la Monusco immatriculée 1727" était conduit par "Julien Mukala transportant frauduleusement 1.200 kg de cassitérite et voulant traverser la frontière". La Monusco a "confirmé" lundi l'arrestation de l'un de ses chauffeurs avec 1.200 kg de cassitérite. Selon le texte du ministre, "l'attention des services a été attirée lorsque tous se sont aperçus que la jeep Monusco semblait lourdement chargée de quelque chose au point qu'elle roulait à peine". Le chauffeur, précise-t-il, a "tenté de corrompre les services par l'octroi de la moitié du lot de minerais". Le 3 août, un officier de l'armée congolaise avait été arrêté, toujours à Goma, alors qu'il acheminait avec douze militaires dix tonnes de cassitérite extraite au Sud-Kivu voisin. Des groupes rebelles et milices locales mais aussi des militaires sont régulièrement accusés d'exploiter les minerais dont regorgent les Nord et Sud Kivu, et le Maniement. Un rapport officiel estimait fin 2009 que 80% des exportations de minerais échappaient au contrôle de l'Etat dans les trois provinces.

L’ONG « la Voix des sans voix »/Butembo dénonce la résurgence de cas de justice populaire dans cette ville et ses environs. Elle indique avoir enregistré une trentaine de cas au cours du mois de juillet. Selon elle, les conflits fonciers et l’insécurité conduisent la population à recourir à la justice populaire. La VSV pointe du doigt l’impunité et la corruption du système judiciaire.

L’ONG rapporte que des jeunes en colère ont incendié la maison d’une présumée sorcière dans la nuit du lundi au mardi 23 août au quartier Kambali dans la commune Vulamba. L’accusée a eu la vie sauve grâce à l’intervention de la police. Tous ses biens ont été consumés par le feu.

Deux jours plus tôt, trois bandits surpris en train de cambrioler une boutique au quartier Vubange dans la commune Kimemi ont été molestés par la population. L’un de ces bandits est mort sur-le-champ.

Selon la « Voix des sans voix », la justice populaire débouche généralement sur le lynchage des présumés criminels et des sorciers. Pour mettre fin à la justice populaire à Butembo, l’ONG recommande l’application d’une justice équitable ainsi que le rétablissement de la sécurité dans la ville.

La VSV appelle la population à ne pas se rendre justice pour éviter les vengeances.

Le colonel Zabuloni nommé, vendredi 19 août, commandant de la police d’assainissement et de calamité de Goma, au Nord-Kivu, refuse de rejoindre sa nouvelle affectation. Il préfère camper avec ses hommes à Lushebere, à 6 kilomètres de Masisi-centre. C’est là qu’il a établi son quartier général, renseignent des sources policières.

Certaines sources à Masisi confirment que plusieurs véhicules transportant des marchandises ont été bloqués, mardi 23 août, au niveau de la barrière érigée par les

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hommes de Zabuloni. Ces derniers exigeraient le paiement d’une taxe de 50 $US aux camionneurs et 1000 Francs congolais aux motocyclistes (environ 11 USD) pour franchir la barrière. D’autres sources indiquent que certains habitants de Masisi apportent leur soutien à Zabuloni.

Dimanche 21 août, une centaine d’entre eux ont adressé un mémo au gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku pour exprimer leur soutien à Zabuloni. De leur côté, les responsables de la police de Goma disent que des démarches sont initiées pour trouver une issue pacifique à ce problème.

Le colonel Gilbert Kaliki, ancien commandant adjoint de la police à Masisi, vient d’être muté dans la partie nord de la province du Nord-Kivu. Il est remplacé par le colonel Erick Ntereza qui occupait la même fonction à Walikale.

Pour rappel, les habitants de Masisi ont manifesté pendant trois jours, du 11 au 13 août, contre la nomination du Colonel Zabuloni, un ancien chef de milice Maï-Maï, au poste de commandant de la police de Masisi. Jeudi 18 août, une panique s’est emparée de la population de Masisi à l’annonce de l’arrivée de Zabuloni dans cette zone. Ces hommes auraient bloqué la route de Mushaki toute la matinée, selon des sources sur place. Rappelé par la hiérarchie de la police à Goma et nommé commandant de la police d’assainissement et de calamité, le Colonel Zabuloni refuse toujours cette nomination.

Le calme est revenu, mercredi 24 août au matin, dans la cité de Baraka, après des coups de feu tirés par les éléments des FARDC la veille au soir. Les militaires FARDC manifestaient leur mécontentement contre la mort d’un officier abattu mardi à Dine (presqu’île d’Ubwari, au Sud Kivu) par des éléments Maï-Maï du groupe Yakutumba.

Cette localité ainsi qu’une bonne partie de la presqu’île d’Ubwari est désormais sous le contrôle de Yakutumba, selon le commandant de la police de district du Lac Tanganyika à Baraka cité par la société civile locale. Le bilan de l’attaque des miliciens de Yakutumba fait état d’un officier des FARDC tué, un autre blessé, et des éléments de la police et de l’armée régulière capturés. L’officier des FARDC a été tué à Dine, a-t-il précisé, quand il tentait de s’opposer aux combattants Maï-Maï.

Réduites en effectif, les forces gouvernementales ont procédé par un repli stratégique. Certains éléments des FARDC ont été pris en otage, selon la même source.

Selon le commandant de la police de district du lac Tanganyika à Baraka, les militaires FARDC ont tiré des coups de feu en l’air à l’arrivée du corps de l’officier. Prise de panique, la population a cru à un affrontement.

Aucune source militaire de la région n’a été joignable. Mais des sources sur place affirment qu’un renfort de troupes des FARDC a été dépêché dans la région. Objectif : reprendre la presqu’île tenue par les assaillants.

Pour rappel, Dine est l’une des localités qui étaient encore sous contrôle des forces gouvernementales. Depuis quelques semaines, les notabilités locales font état de la présence des éléments des Maï-Maï Yakutumba sur la presqu’île. Avant sa prise par les Maï-

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Maï, cette localité abritait un campement construit par le Starec en faveur des policiers d’intervention. Certains policiers y ont été enlevés, d’autres sont en débandade. Leurs armes et munitions ont été emportées par les assaillants, confient des sources policières.

Des tirs nourris ont été entendus dans le carré minier de Mukungwe, groupement de Mushinga en territoire de Walungu, mardi 23 août. Deux familles rivales se disputent le carré minier de Mukungwe, riche en or, depuis plus d’une décennie indiquent des sources locales.

Des sources indépendantes indiquent que cet échange de tirs a fait plusieurs blessés de part et d’autre.

Selon l’administrateur du territoire, le conflit a dégénéré lorsque l’une des familles a conduit un groupe de militaires sur le site querellé. Les militaires en poste ont réagi en tirant des coups de feu pour repousser les autres.

Le chauffeur congolais de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) arrêté dimanche soir dans l'est du pays alors qu'il transportait avec un véhicule de l'ONU une tonne de minerai a été condamné à trois ans de prison, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

"Le jugement a été rendu hier (mercredi) soir. Le chauffeur a été condamné à trois ans de prison de servitude principale et à une amende de 25.000 dollars américains payables en francs congolais", a déclaré à l'AFP une source proche du dossier. Son "complice" Dodo Mukanza, un commerçant à qui "appartenait" le minerai, a aussi été jugé. "Il a été condamné à la même peine (que le chauffeur) car il a été considéré qu'ils étaient co-auteurs" des faits, a précisé la source judiciaire.

Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont repris la localité de Talama située à 150 km au Nord de Kalemie, bastion des miliciens Yakutumba. Le commandant des opérations de la 6ème région militaire l’a annoncé jeudi 25 août à Kalemie. La coordination de la société civile du Tanganyika se dit satisfaite de l’aboutissement des opérations menées par l’armée congolaise pour sécuriser la population.

Les combats qui ont opposé les FARDC et la coalition de groupes armés qui occupaient Talama ont duré quatre jours.

Cette coalition était composée des ex-combattants burundais du Front national de libération (FNL), des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), des combattants Maï-Maï Alléluia et des combattants Maï-Maï Yakutumba

Selon le commandant des opérations de la 6e région militaire, la localité de Talama constituait un fief important pour les activités de ces groupes armés. La même source a indiqué que grâce à la prise de cette localité, les armateurs sur le lac Tanganyika ne connaîtront plus de tracasseries.

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Au mois de juillet, les armateurs du lac Tanganyika avaient menacé de suspendre la navigation entre Uvira et Kalemie si les miliciens du groupe armé Yakutumba continuaient de rançonner l’équipage des embarcations.

Dans une lettre du 4 juillet adressée au président de ces armateurs, les miliciens de Yakutumba sommaient tout bateau naviguant sur le lac Tanganyika de verser un montant de 500 USD par mois comme « effort de guerre ».

« Avec la prise du quartier général de Yakutumba, finies les tracasseries des armateurs sur le lac Tanganyika, finie l’insécurité ayant sévi au Nord Katanga », a assuré le commandant des FARDC. En outre, il appelle la population à reprendre ses activités.

De violents combats ont opposé, mercredi 23 août, les FARDC aux miliciens Maï-Maï dans les moyens plateaux de Kiliba, groupement de Muhungu, chefferie de Bafuliiru dans le territoire d’Uvira, au Sud-Kivu. Le bilan des accrochages reste controversé.

Les Maï-Maï déclarent avoir tué sept militaires des FARDC lors des combats qui ont débuté mercredi matin à Kiyanda, à 10 Kms de Kiliba-centre, à l’Ouest, dans les moyens plateaux. Ils affirment aussi avoir récupéré six armes AK 47 de l’armée régulière. Aucune source indépendante n’a, cependant, confirmé cette information.

De son côté, le lieutenant-colonel Héritier Byamungu, commandant des FARDC du 104ème régiment, a rejeté en bloc cette version des faits. Selon lui, ce sont les militaires des FARDC qui ont pris au dépourvu les assaillants. Ils ont démantelé leur camp et récupéré quelques minutions trouvées sur place, a-t-il poursuivi, avant de repousser les assaillants dans la forêt de Manana, vers les hauts plateaux. Toujours selon lui, ces Maï-Maï regroupent des déserteurs de l’armée régulière, des combattants rwandais des FDLR, des ex-combattants burundais du FNL.

Cette information a été confirmée par le chef de localité de Kiliba, précisant qu’aucune perte en vie humaine ne lui a été rapportée, ni du côté des civils ni du côté des FARDC. La même source ajoute que la population locale qui avait fui est retournée au village, après de violents combats qui ont duré trois heures mercredi matin.

Quatre bandits armés ont attaqué, lundi 5 septembre dans la soirée, le domicile du ministre provincial des Mines et Energie du Nord-Kivu, Naasson Kubuya Ndoole. Les faits se sont déroulés au quartier Himbi à Goma, renseignent des sources policières. Selon elles, ces brigands ont tenté d’escalader la clôture en utilisant une échelle. Ils ont été surpris par les policiers commis à la garde du ministre. Ces derniers ont tiré en l’air pour repousser les cambrioleurs. Ceux-ci ont riposté en tirant plusieurs coups de feu à travers le portail de l’enclos.

Après quelques minutes d’échanges des tirs, les voleurs à main armée se sont retirés en abandonnant un chargeur d’arme de type AK45 contenant des minutions, un couteau ainsi que l’échelle, précise encore la police.

Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, ajoute la police. Elle indique l’identité des assaillants n’est pas encore connue. Les mêmes sources policières affirment que le ministre

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provincial Naasson Kubuya Ndoole aurait reçu des menaces de mort au téléphone lundi 5 septembre.

Des sources proches du gouvernement provincial déclarent que ces messages anonymes viendraient de certains réseaux de trafic frauduleux des minerais que combat le ministre Kubuya.

Au moins huit cents cas d’assassinats, d’enlèvements, de vols, de pillages et d’évasions de prisonniers ont été enregistrés au Nord-Kivu entre les mois de janvier et juillet 2011. Ces chiffres ont été donnés par le ministre provincial de l’Intérieur, Valérien Mbalutwirandi, lors de la question orale qui lui a été adressée par le député Jaribu Muliwavyo.

La question orale portait sur la recrudescence de l’insécurité au Nord-Kivu. Parmi les causes qui favorisent l’insécurité dans cette province, le ministre a notamment évoqué : la prolifération d’armes à feu, la présence des groupes armés étrangers, locaux et nationaux, le faible encadrement des militaires démobilisés et blessés de guerre, l’irrégularité de la paie des militaires et des policiers et le détournement de leurs salaires

Selon Valérien Mbalutwirandi, les solutions à mettre en œuvre pour endiguer l’insécurité au Nord-Kivu ne peuvent pas relever d’un seul ministère. Il a par ailleurs évoqué l’article 63 de la loi portant principe fondamental relatif à la libre administration des provinces pour rappeler le degré de compétence du gouvernement provincial et du gouvernement central dans la résolution des questions relatives à la sécurité : “Il (l’article 63) stipule que le gouverneur provincial veille sur la sécurité et l’ordre public à l’intérieur de la province.” Mais malheureusement, a-t-il poursuivi, “nos bras et nos jambes que sont la PNC (Police nationale congolaise) et les Forces armées de la RDC (FARDC) relèvent de la compétence exclusive du gouvernement central”.

Le nouveau commandant de la police district de Masisi n’a pas été installé, mardi 6 septembre, comme prévu. Le colonel Zabuloni a bloqué la délégation à Lushebere, siège de son l’état-major, à quelque 6 kilomètres de Masisi-centre. Les membres de la délégation qui devaient installer le nouveau commandant de la police ont dû retourner à Goma.

La délégation formée par l’inspecteur provincial de police était composée de trois officiers et quatorze gardes du corps. Les hommes du colonel Zabuloni Munyantware ont bloqué le cortège de la délégation à Lushebere, son quartier général. Deux officiers de la police, membres de cette délégation partis pour négocier avec lui, ont été séquestrés pendant au moins 3 heures avant d’être relâchés.

Le major Jean Jacques Malumba qui était dans la délégation témoigne : « Nous avons été encerclés par plus de 2 000 personnes nous demandant de n’installer que leur leader, le commandant Zabuloni et pas quelqu’un d’autre. Pour moi, il y a une nouvelle rébellion qui va commencer à Katale. Je n’ai jamais vu une population aussi méchante. Cette résistance est une rébellion contre le pouvoir en place. »

Les partisans du colonel Zabuloni ont confisqué la jeep qui transportait la délégation et une arme AK47, sur ordre de leur leader. La délégation a dû retourner sur Goma. Le colonel

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Eric Mpereza qui devrait prendre ses fonctions à Masisi, affirme attendre les instructions de sa hiérarchie.

Pour rappel, la population de Masisi avait contesté la nomination du colonel Zabuloni à la tête de la police de Masisi. Nomination annulée par la suite par les responsables de la police à Kinshasa.

Cinquante personnes ont été prises en otage, jeudi 8 septembre, lors des attaques des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) le groupement d’Ikama Kasanza au Sud-Kivu. Ces rebelles ont pourchassé des déplacés qui avaient trouvé refuge dans la forêt de Lutwe et Kamasani, indiquent des témoins.

Selon le chef de groupement d’Ikama Kasanza, citant des témoins, les FDLR ont pris ces hommes en otage pour transporter le butin qu’ils ont pillé dans la localité de Kitindi. Ces FDLR provenaient de leur bastion situé à 7 kilomètres de Chabene, sur la route nationale numéro 2. Ils ont traversé la rivière Elila pour attaquer Kitindi, chef-lieu d’Ikama Kasanza, une localité située à 285 kilomètres au sud de Shabunda-centre, précise le chef de groupement.

La population de Kitindi a déserté la cité pour trouver refuge dans des cachettes. Cependant, les assaillants les poursuivent même dans leurs cachettes, ajoute le chef de groupement d’Ikama Kasanza.

La rentrée scolaire n’a pas eu lieu dans la chefferie de Wakabango I suite à ces attaques, poursuit la même source.

La population locale de cette cité demande un déploiement rapide des éléments de l’armée régulière sur place. Le commandant des opérations Amani Leo au Sud-Kivu dit être au courant de la situation, sans donner plus de détails.

Selon des témoins, les attaques sont souvent perpétrées par des FDLR et des éléments de la milice Raïa Mutomboki. Ces deux groupes militaires opèrent dans cette zone depuis trois mos, disent-ils.

Le commandant des opérations militaires Amani Leo, le colonel Delphin Kahimbi, a appelé lundi 12 septembre, la population de Bukavu à garder son calme et à vaquer paisiblement à ses occupations. Il a minimisé une rumeur qui a circulé le même jour à dans la ville selon laquelle certains militaires des FARDC planifiaient un soulèvement. Certains habitants de Bukavu n’ont pas effectué leurs activités quotidiennes, lundi, à la suite de cette rumeur. Des parents n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école.

Selon le colonel Delphin Kahimbi, quelques officiers frustrés veulent intoxiquer la population. Toutefois, il n’a pas précisé les motifs de cette frustration et a traité de « bandits » les auteurs de cette rumeur. Il a affirmé : « Il n’y a rien qui puisse perturber la quiétude de la population dans la ville de Bukavu (…) Le commandement ne peut jamais accepter que sur base de frustrations, l'on puisse perturber la sécurité dans la province ou alors dans la ville de Bukavu. Que la population prenne cela comme étant une simple rumeur qui ne peut jamais avoir le temps de se réaliser ».

81 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

La société civile de la collectivité des Batangi au Nord-Kivu a demandé au gouvernement provincial, mercredi 14 septembre, d’assurer la sécurité de cette collectivité en y déployant les forces de l’ordre et en traquant les rebelles. Elle a dénoncé plusieurs attaques des Maï-Maï et des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) contre les populations civiles, dans une lettre adressée au gouverneur de province, Julien Paluku, deux jours plutôt.

Selon la société civile locale, la dernière attaque remonte à la nuit de samedi à dimanche 11 septembre. Des hommes de Kakule la Fontaine ont fait incursion dans les localités de Bunyatenge et Pitacongo. Ils ont ravi de l’argent ainsi que des chèvres et brutalisé les citoyens, a précisé la même source. Dans la journée de samedi 10 septembre, des hommes sous le commandement du chef Maï-Maï, Gervais Mwenye Bulongo, ont kidnappé cinq agents et une stagiaire de l’ONG Agro action allemande (AAA) à Kaseghe.

La société civile a aussi déploré la présence des coupeurs de route sur les axes Butembo-Kanyabayonga et Alimbongo-Mbingi. Les passagers et les opérateurs économiques sont régulièrement dépouillés de leurs biens sur ces axes routiers. Selon la même source, cette insécurité nuit à l’économie de la région. Elle risque aussi d’empêcher les candidats aux prochaines élections de battre normalement campagne.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires, OCHA, a annoncé, ce mercredi 14 septembre au cours de la conférence de presse hebdomadaire des agences des Nations unies, la suspension des activités humanitaires sur certains axes de Lubero et Walikale, dans la province du Nord-Kivu.

Cette semaine, Ocha a fait état de l’inquiétude de l’ensemble de la communauté humanitaire sur la situation sécuritaire et les entraves au travail des humanitaires dans l’Est de la RDC.

Pour la chargée d’information du Programme alimentaire mondial (Pam), Fabienne Pompei, cette insécurité persistante s’accompagne d’une forte insécurité alimentaire dans cette partie du pays. Lors de cette conférence, Fabienne Pompei a expliqué : « Suite à l’enlèvement des membres de deux ONG nationale et internationale, les activités humanitaires ont été suspendues sur certains axes du territoire de Lubero et de Walikale. Ces enlèvements ont eu lieu les 9 et 10 septembre. »

Le premier cas, a-t-elle précisé, concerne la localité de Kigoma, où cinq personnes ont été enlevées. Quatre ont pu s’échapper et un chauffeur est toujours retenu. Le Pam se dit préoccupé par l’impact de l’insécurité des migrations vers les villes. « Ces déplacés internes ne peuvent plus cultiver. Ils se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire. Ils viennent grossir les rangs des ménages pauvres vivant en zones urbaines », a déclaré Fabienne Pompei.

De nombreux facteurs sont à la base de cette situation dans cette région, notamment l’insécurité généralisée et persistante qui constitue un handicap majeur pour le développement socio-économique. Selon elle, l’amélioration des conditions sécuritaires doit être une grande priorité pour le gouvernement et ses partenaires.

82 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Pour le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Diop, la persistance des poches d’insécurité dans l’Est de la RDC est due à la résurgence des groupes armés incontrôlés opérant dans cette partie du pays. Les casques bleus de la Monusco avaient lancé, en juin dernier, une nouvelle opération militaire dénommée: « Amani yetu » (qui veut dire en français, «notre paix »). Cette opération, menée par des brigades indiennes et népalaises dans les territoires de Beni et Lubero dans le nord de la province du Nord-Kivu, consistait à mener des patrouilles permanentes dans les zones encore insécurisées et celles où les FARDC ne sont pas encore présentes.

Des militaires dont la plupart sont issus des ex-groupes armés, mécontents de leur grade, ont manifesté jeudi 15 septembre dans les centres de formation de régiments à Kalehe et à Kaniola. Ils refusent les cartes biométriques délivrées par la commission nationale des FARDC, au motif qu’elles leur attribuent des grades inférieurs.

Des tirs ont été entendus au centre de régiment de Kalehe-centre pendant la journée. La peur a gagné les habitants et toutes les activités ont été arrêtées. La population a même fui avant de regagner ses habitations quelques heures après. Plus loin à Kaniola, dans le territoire de Walungu, la panique a aussi gagné la population. Un groupe de militaires mécontents de leur grade, ont aussi refusé les cartes biométriques. Aucun coup de feu n’a été tiré, mais le chef de groupement de Kaniola s’inquiète de cette situation.

Des sources proches de la 10ème région militaire indiquent que la hiérarchie militaire a dépêché des équipes de sensibilisateurs et d’enquêteurs sur le terrain. La délégation partie à Kaniola est conduite par le commandant de la 10ème région militaire et celle de Kalehe par le commandant chargé des opérations à la 10ème région.

Cinq localités de Shabunda sont sous le contrôle des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). C’est ce qu’affirme, lundi 19 septembre, l’administrateur du territoire de Shabunda, Louis Boboto. Plusieurs sources concordantes déclarent que les affrontements ont opposé, samedi 17 septembre à Kalole, chef-lieu du groupement d’Ikama Kasanza, les rebelles des FDLR aux forces d’autodéfense locale, les Raïa Mutomboki.

Deux personnes ont été tuées dans le camp des forces de Raïa Mutomboki, ajoute Louis Boboto. Selon lui, les populations de Shabunda fuient des exactions des FDLR et affluent vers Kitutu, en territoire de Mwenga. Ils sont cependant confrontés aux barrières érigées par les rebelles rwandais sur l’axe Kitutu- Chabene dans ce territoire.

Louis Boboto affirme que les déplacés sont concentrés à Kakolokelwa à Shabunda et à Kasika et dans les positions des FARDC à Mwenga. Il appelle les autorités provinciales à déployer les militaires des FARDC à Shabunda et Mwenga pour ne pas perturber le processus électoral dans cette partie du pays.

Un groupe de présumés combattants rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont emporté une soixantaine de vaches (NDLR : le prix d’une vache revient entre 400$US et 600$US), lors d’une attaque perpétrée, dans la nuit de lundi 19 septembre au mardi 20 septembre, à Chambombo, dans le territoire de Kalehe au Sud-

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Kivu. C’est ce qu’affirme l’administrateur du territoire, Désiré Masumbuko. Il ajoute que trois bergers ont été enlevés et plusieurs autres biens ont été pillés.

Les assaillants sont venus du parc de Kahuzi Biega. Les militaires du deuxième bataillon du 103ème régiment basé à Kalehe sont à la poursuite des agresseurs, selon des sources proches du commandement des opérations militaires Amani Leo.

La société civile de Kalehe indique de son côté qu’en plus des combattants des FDLR encore actifs dans la région, d’autres groupes armés notamment celui de « Nyatura » sont eux aussi à la base de nombreuses attaques contre des populations civiles dans les hauts plateaux de Kalehe.

Cinq employés et une stagiaire de l’ONG Agro-Action allemande (AAA), enlevés samedi 10 septembre à Kaseghe au sud du territoire de Lubero par des hommes du chef Maï-Maï Gervais Mwenye Bulongo, ont été libérés, dimanche 18 septembre. Les négociations qui ont conduit à cette libération ont été menées conjointement par les responsables de cette ONG et les autorités administratives locales. Les responsables de l’ONG, les familles des ex-otages et les autorités administratives de Butembo ont exprimé leur soulagement.

Les conditions de libération des otages n’ont pas été révélées. Mais le chef des projets au sein d’AAA, Rudi Sterz, a assuré qu’aucune rançon n’a été payée aux ravisseurs. « Seules les négociations ont conduit au dénouement de la situation », a-t-il indiqué.

La même source a affirmé que les otages n’ont pas été maltraités physiquement, mais ont connu le stress dû à une détention prolongée. Rudi Sterz a profité de l’occasion pour remercier tous ceux qui ont participé à la libération des otages.

Par ailleurs, il a expliqué que cette prise d’otages n’aura aucun impact négatif sur les activités d’AAA dans cette partie du pays. Toutefois il a précisé que des mesures sécuritaires seront renforcées pour permettre aux agents de cette ONG de travailler en toute quiétude.

Agro-Action allemande est impliquée dans l’entretien des routes de desserte agricole, mais aussi dans l’encadrement agricole des paysans du territoire de Lubero.

Un militaire des FARDC et deux présumés éclaireurs des FDLR ont été tués, lors d’un affrontement entre les deux groupes dans la nuit de vendredi à samedi 24 septembre, à Mwenga au Sud-Kivu. À Fizi, trois combattants du groupe Maï-Maï Yakatumba et un militaire ont péri dans un autre affrontement, vendredi.

Le chef de poste d’encadrement de Kitutu dans le territoire de Mwenga a confirmé que les éléments des FDLR sont arrivés pour piller la population et occuper le carré minier du village de Kwakitumba, vendredi dans la soirée, lorsqu’ils se sont retrouvés face à face des éléments du 102ème régiment des FARDC en patrouille.

Le porte-parole de l’opération Amani Leo a confirmé la mort de deux personnes, un militaire des FARDC et un élément des FDLR.

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La population, qui a fui les affrontements, est constituée en majorité des déplacés venus de Shabunda, soit cent trente familles, indique le chef de poste d’encadrement administratif. Le calme est revenu, samedi matin, dans cette localité de Kitindi à50 km de Kamituga, chef-lieu du territoire de Mwenga.

Plus au sud de la province, la société civile a signalé un autre affrontement entre les militaires du 105ème régiment et les miliciens du groupe Yakatumba, jeudi, dans les localités de Nemba, Katenga et Misha. Il a fait trois morts dans les rangs des miliciens et un mort du côté des FARDC. Un chef coutumier local indique que « les FARDC se sont retirés de ces localités suite au manque des munitions de guerre. »

Le porte-parole de l’opération Amani Leo au Sud-Kivu a rejeté cette allégation. « Il n’y a pas eu d’affrontement à Fizi », a-t-il indiqué, ajoutant que certains militaires des FARDC seraient retirés de la première ligne de front dans la localité de Katenga pour retirer leurs cartes biométriques.

Les éléments du groupe Maï-Maï Yakutumba ont détourné un bateau sur le lac Tanganyika dimanche 25 septembre. Le bateau Maman Wundja, en provenance d’Uvira au Sud-Kivu vers Moba au Katanga, a été intercepté à la frontière burundo-tanzanienne alors qu’il tentait d’échapper aux pirates. Ces derniers ont obligé le commandant de bord de changer de direction pour aller vers Dine dans la presqu’île d’Ubwari.

Le bateau, à destination de Moba via Kalemie, avait à son bord une centaine de passagers dont des familles des militaires et 40 tonnes de marchandises.

Alors que le capitaine tentait d’échapper à la capture des pirates de Yakutumba, en passant par les eaux territoriales burundaises et tanzaniennes, il a été surpris, le soir, par deux corvettes chargées d’armes lourdes et conduites par des éléments de Yakutumba. Ces derniers l’ont contraint de changer de direction jusqu’à Dine, l’actuelle base arrière de Yakutumba. « Le sort du bateau et des passagers à bord n’est pas encore connu », a déclaré, ce lundi 26 septembre, le commissaire maritime confirmant cette prise d’otage.

C’est le deuxième bateau intercepté en moins d’un mois dans cette région d’Ubwari sous contrôle de Yakutumba. Dimanche 4 septembre, le Rafiki 3 a été pris dans les mêmes circonstances.

Les agresseurs s’étaient trouvés dans l’impossibilité d’ouvrir la cale. Ils avaient alors pris douze fûts de carburant et dépouillé les passagers de quelques biens avant de libérer ce bateau.

Un échange de tirs a eu lieu entre des marins des Forces armées de la RDC (FARDC) et une patrouille de gardes du parc de Vitshumbi, vendredi 23 septembre, dans le secteur de Chondo, au bord du lac Edouard au Nord-Kivu.

Selon l’ONG IDPE qui livre cette information, les patrouilleurs ont surpris ces marins en possession des alevins, poissons interdits de pêche. Il s’en est suivi un échange de tirs. Un marin des FARDC a succombé à la suite de ses blessures.

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Le lendemain, indique la même source, les marins ont attaqué une position des gardiens du parc, brûlé deux paillotes et deux hors-bord.

Les deux parties ont à nouveau échangé des tirs. Le président des pêcheurs de Vitchumbi affirme que ce dernier échange de tirs a fait deux blessés dont un civil et un marin.

Le commandant de la force navale du Nord-Kivu confirme la mort de deux marins. Il indique que les enquêtes sont en cours.

Sept personnes ont été tuées et quatre autres torturées, entre dimanche et lundi 26 septembre dans certaines localités de la chefferie de Bashali Mokoto dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu. Selon des sources sur place, des hommes armés ont fait irruption dans le village de Rwankeri, dimanche aux environs de 20 heures locales. Ils ont abattu cinq membres d’une même famille: les deux parents et leurs trois enfants.

Dans la même nuit, rapportent les mêmes sources, un déplacé de Muongozi qui venait de s’installer à Kichanga a été également tué par des hommes armés. Un commerçant a été abattu par des bandits armés au cours de la même nuit dans sa boutique à Karuba.

Des sources concordantes indiquent que depuis le jeudi 22 septembre, un chef de guerre local, dénommé Erasto, recrute de force des jeunes gens dans les localités de Goriba, Kirumbu et Busumbura pour renforcer sa milice. Quatre jeunes qui ont tenté de résister à ce recrutement ont été ligotés et tabassés. Ils seraient détenus dans un cachot à Busumbura.

Selon les habitants de ces localités, cette milice est responsable des tueries enregistrées ces derniers jours. La population de cette partie du territoire de Masisi réclame l’implication des autorités provinciales pour mettre fin à ce climat de terreur.

Le chef de la chefferie Basile, territoire de Mwenga, a appelé mercredi le gouvernement à accélérer le déploiement dans sa juridiction des militaires formés dans les régiments. Il a condamné le meurtre de cinq personnes retrouvées égorgées mardi 27 septembre dans la localité de Mukono et a demandé l’ouverture d’une enquête policière. Lorsque la nouvelle de la découverte macabre est arrivée mercredi matin à Mwenga-centre, à 15 kilomètres du lieu du crime, les habitants de ce territoire se sont soulevés et ont organisé une marche spontanée dans l’après-midi. Bilan de cette manifestation: un blessé par balle et des dégâts matériels.

Les cinq cadavres ont été ramenés mercredi après-midi à Mwenga-centre. C’est en ce moment que la marche des habitants a commencé. « Ces derniers réclament plus de sécurité de la part FARDC accusées d’intervenir toujours trop tardivement », indiquent des sources locales.

Les autorités locales soulignent de leur côté qu’il y a eu débordement lors de la marche : un véhicule de l’armée a été endommagé et d’autres biens publics brûlés. Ce qui a poussé les militaires FARDC de tirer en l’air pour disperser les manifestants, expliquent les mêmes

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sources. Une femme a été blessée par une balle perdue, affirment des sources indépendantes. La situation est néanmoins redevenue calme, d’après les autorités locales.

La société civile et d’autres sources locales à Mwenga doutent de l’implication des rebelles des FDLR dans ce crime.

Le bilan des escarmouches survenues vendredi 30 septembre entre les militaires des FARDC du 82ème secteur basé à Rutshuru-Centre, au Nord-Kivu, fait état d’un mort et quatre blessés. Une incompréhension autour de l’évasion de deux civils détenus dans un cachot par un haut officier des FARDC est à la base ces troubles.

Les deux civils étaient détenus depuis une semaine par le lieutenant-colonel Douglas, a affirmé la Police nationale congolaise (PNC) à Rutshuru. Pendant la fuite de ces détenus, a-t-elle précisé, les militaires commis à la garde, voulaient dissuader les fuyards en tirant en l’air.

Alertés par ces coups de feu, les gardes d’un autre officier sont arrivés précipitamment sur place. Une vive discussion entre ces deux groupes des militaires, s’en est alors suivie. Peu après, la discussion a tourné à un échange des tirs.

Les sources policières parlent d’un capitaine tué et de quatre soldats blessés lors de cet échange des tirs. Les blessés ont été admis à l’hôpital général de Rutshuru. Cette situation a créé la panique au sein de la population locale, mais la situation est redevenue à la normale.

Une enquête est ouverte par les autorités militaires pour déterminer les responsables de ces incidents.

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a procédé, mercredi 28 septembre, à la fermeture officielle d’une dizaine de camps de déplacés dans la localité de Nyanzale située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Goma. Ces déplacés ont regagné leurs villages. Ils avaient fui des attaques de groupes armés.

Julien Paluku a déclaré que la fermeture de ces camps est motivée par les efforts fournis par les autorités pour rétablir la sécurité au Nord-Kivu. Il a ajouté que le gouvernement provincial devait tout faire pour que la sécurité revienne dans les zones d’origine des déplacés : « C’est la raison pour laquelle dans les temps qui vont suivre, des régiments vont être déployés. »

Pour le gouverneur du Nord-Kivu, la collaboration entre la population, la police, les militaires et les services de sécurité est nécessaire pour dénicher les dernières poches d’insécurité.

Selon la structure de gestion des camps de déplacés du Nord-Kivu, 10 670 déplacés vivent encore dans sept camps à Nyanzale. Certains d’entre eux conditionnent leur retour par la sécurisation de leurs villages d’origine. Ils sont pour la plupart originaires de Masisi et de Rutshuru.

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Les habitants de Sebele et de la presqu’île d’Ubwari dans le territoire de Fizi, Province du Sud-Kivu ont fui les affrontements qui ont opposé, dimanche et lundi 3 octobre, les militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) et les Maï-Maï Yakutumba à Sebele. Ils ont trouvé refuge à Fizi-centre et à Baraka où ils sont logés dans des familles d’accueil. Selon l’administrateur du territoire, ces déplacés sont sans assistance et leur nombre n’est pas encore connu.

L’administrateur du territoire de Fizi rapporte que les Maï-Maï ont contourné la presqu’île d’Ubwari avant d’atteindre Kasaka et occuper Sebele pendant plus de cinq heures, lundi 3 octobre. La même source affirme que les assaillants se sont retirés du village dans la soirée en prenant la direction de la brousse.

Des sources sur place affirment que les villages de Sebele, Kisokwe, Katenga, Musombozi et Nemba étaient encore vides mardi dans la matinée.

Les notabilités de la presqu’île d’Ubwari indiquent que les FARDC ont repris les villages de Some, Tomwe, Changwena et Karunga. La population de ces villages n’a pas fui les combats. Les habitants de Some assurent avoir vu les corps de quatre combattants Maï-Maï et plusieurs blessés.Le bilan de ces affrontements n’est encore connu.

Une dizaine d’hommes en armes ont fait irruption, dans la nuit de dimanche à lundi 3 octobre, dans la bourgade de Bingi, située à 109 km au sud de Butembo, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.

La société civile locale précise que ces hommes non autrement identifiés sont entrés dans ce village en tirant des coups de feu en l’air. Ils ont brutalisé les populations avant de les dépouiller de leurs biens, tels qu’argent, portables et animaux de basse-cour.

Les sources religieuses sur place ont confirmé cette information, précisant que le quartier de Vusapate a été le plus touché par cette incursion.

Le porte-parole militaire de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, a fait savoir, mercredi à Kinshasa, que les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda étaient « en phase de débandade » à l’Est de la RDC, tout en soulignant que ces rebelles Rwandais cherchaient à se reconstituer en s’appuyant sur les populations autochtones à travers des vols et des pillages pour leur survie. « Les activités des FDLR, au Nord-Kivu quoique existantes ont diminué de manière significative, a-t-il dit, avant de préciser qu’aucune activité de regroupement des éléments de ce groupe armé n’a été enregistrée la semaine dernière.

Dans ce même contexte, a-t-il fait remarquer, les éléments de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLC) continuent de s’affronter avec FDLR dans la région de Lukweti.

La situation sécuritaire à Masisi demeure « toujours volatile ». Aussi, les FARDC qui étaient en phase de « régimentation » ont commencé leur déploiement à Shabunda, au Sud-Kivu où l’augmentation des incidents commis par les groupes armés dans cette région et dans la

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péninsule d’Ubwapi constitue une source de préoccupation. D’autres éléments FDLR opérant dans les périphéries des territoires de Mwenga et Shabunda ont attaqué et pillé les maisons dans le village Kiziba, à 150km au Sud du poste opérationnel de la Force de la Monusco de Shabunda.

Le porte-parole militaire de la MONUSCO a aussi fait état des affrontements à Fizi entre les Maï-Maï Yakutumba et les FARDC qui ont récupéré le village Sebele.

Par ailleurs, le lieutenant-Général Babacar Gaye, conseiller militaire au siège des Nations Unies à New York, a effectué du 25 au 30 septembre 2011, une visite de travail en RDC accompagné du commandant de la Force de la Monusco, le Lieutenant général Chander Prakash. Les deux hauts responsables militaires onusiens se sont rendus successivement au Sud-Kivu, au Nord-Kivu, et dans la Province orientale (Ituri, Kisangani).

Des hommes armés ont attaqué un véhicule d’une ONG Eben Ezer, mardi 4 octobre, dans la brousse appelée Echibe, à 18 kilomètres au sud de Baraka sur le tronçon entre Malinde et Fizi-centre au Sud-Kivu. L’administrateur du territoire de Fizi dresse un bilan de sept morts parmi les quatorze passagers à bord. Selon lui, trois personnes ont été blessées par balles et quatre femmes ont été enlevées par les assaillants. Le véhicule parti d’Uvira se dirigeait vers les hauts plateaux.

Les trois rescapés cités par l’administrateur du territoire indiquent que les assaillants sont une coalition de combattants du groupe Maï-Maï Yakutumba, de rebelles burundais du Front national de libération (FNL) et des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont intervenues, tuant deux de ces assaillants, affirme l’administrateur du territoire.

La société civile à Baraka ajoute que les corps des victimes ont été emmenés mercredi 5 octobre à Uvira. Les blessés sont internés dans un hôpital de la région.

D’autres sources indiquent que peu avant cette attaque, ces mêmes assaillants ont agressé un motard qui transportait un militaire des FARDC et un policier vers Fizi-centre. Tous les trois ont été tués.

Les Maï-Maï Kikurukuku ont violé une vingtaine de femmes et de filles au cours des deux dernières semaines à Misuo dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), a indiqué ce jeudi 6 octobre le Mwami Bwanandeke, chef du groupement Malio. Les victimes, attaquées alors qu’elles se rendaient aux champs, ont été transférées dans les centres de soins de Beni et Butembo.

Depuis septembre 2010, le porte-parole de l’opération Ruwenzori, le colonel Célestin Ngeleka, exhorte les Maï-Maï de Lubero et Beni à se rendre, à travers des messages radiodiffusés. Mais leur chef Kikurukuku n’a jamais répondu à ces appels à ce jour et les habitants de la région témoignent que les groupes armés sont toujours actifs dans les secteurs de Misuo et Losse.

Un habitant de Misuo indique ainsi que la dernière attaque remonte au lundi 3 octobre. Une trentaine de Maï-Maï dirigés par Kikurukuku auraient fait irruption dans la localité,

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armés de fusils et de machettes. Ils auraient tiré des coups de feu en l’air avant de dépouiller les populations de leurs biens, notamment de l’argent, des vêtements, du petit bétail et de la nourriture.

Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sont actuellement engagées dans une opération de grande envergure contre les Maï-Maï Yakutumba, auteurs de tueries, d’assassinats et de meurtres des populations congolaises dans le sud de la province du Sud-Kivu.

Le porte-parole des FARDC, le colonel Léon-Richard Kasonga, qui a livré l’information jeudi à la presse, a appelé la population à soutenir les FARDC, en dénonçant les agresseurs et en cessant toute collaboration avec les Maï-Maï Yakutumba, considérés désormais comme les ennemis n° 1 de la paix et de l’ordre public dans cette province. Il a rappelé que, conformément aux instructions du Commandant suprême, les FARDC effectuent un travail de qualité en protégeant la population et en respectant les droits de l’homme parce que c’est cela leur devoir sacré.

Les 3 et 4 octobre 2011, a-t-il dit, les 105 et 113èmes régiments ainsi que les militaires du 9ème secteur ont défait les Maï-Maï Yakutumba et leurs alliés. Les FARDC contrôlent désormais les localités de Katenga, de Some et de Dine. Cette dernière était le quartier général des FDLR, du FNL et des Maï-Maï Yakutumba, dans la presqu’île d’Ubwari, en territoire de Fizi. Le bilan de cette opération fait état de 9 FDLR et alliés tués et de plusieurs armes récupérées par les FARDC. Dans leur fuite, les Maï-Maï Yakutumba sont arrivés à Kakungwe, localité située à 10 kilomètres au sud-est de Fizi, où ils ont attaqué et incendié une jeep de l’ONG « Eben Ezer ». Ils ont tiré sur des passants, tuant un policier et 5 cultivateurs qui, a fait savoir le porte-parole, ont tenté d’alerter les FARDC.

La chasse à l’homme a permis aux FARDC de neutraliser un FDLR et de récupérer plusieurs armes de guerre. Mardi 4 octobre, les Maï-Maï Yakutumba et leurs alliés ont tendu une embuscade et incendié une jeep Land-Cruiser transportant 13 personnes près de Malinde, sur l’axe Fizi-Baraka. L’embuscade a fait 7 civils tués et un blessé acheminé à l’hôpital par les FARDC. Respectueuses des instructions du Commandant suprême, les FARDC vont continuer à protéger la population congolaise jusqu’au sacrifice suprême dans le strict respect des droits de l’homme, a déclaré le colonel Kasonga.

Le 809ème régiment d’infanterie des FARDC a effectué sa sortie officielle, samedi 8 octobre, au centre de formation militaire de Rumangabo situé à 50 km au nord de Goma dans le territoire de Rutshuru. Cette cérémonie a consacré la fin du processus de réorganisation des unités en régiments d’infanterie au Nord-Kivu.

Après les six régiments de la première vague déjà déployés sur le terrain, sept nouveaux régiments viennent de terminer leur formation et sont prêts à rejoindre le terrain des opérations militaires. Et leur déploiement a commencé, ce même samedi, dans l’ensemble de la province. Au total, treize régiments ont été crées au Nord-Kivu, au terme d’un processus entamé en janvier 2011.

Dans son adresse aux hommes des troupes, le commandant des brigades, le général Mayala Kiama, a insisté beaucoup plus sur la discipline et le changement des comportements des militaires : « Je voudrais vous rappeler qu’en cette période électorale, l’armée reste

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apolitique. Votre devoir est, en définitive, de militer pour la seule cause: Congo. Toutes les autres causes partisanes, politiciennes, sont à bannir. Vos actes doivent être guidés par la constitution, les lois de la République et le règlement militaire. »

À l’instar des régiments de la première vague, les nouveaux sont dotés en équipements individuels et collectifs, notamment des kit-bags personnels et des Jeeps pour le transport des troupes. Autre temps fort de cette cérémonie, c’était la remise du fanion aux commandants régiments, symbole de commandement à porter jusqu’au sacrifice suprême.

Des tirs à l’arme lourde et légère ont été entendus, tôt ce dimanche 9 octobre matin, au centre de la cité de Baraka dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. Les FARDC tiraient sur un canon rapide de Maï-Maï Yakutumba qu’on a aperçu au large du Lac Tanganyika vers le beach de Mushimbake et Lweba, selon des sources locales.

Ces tirs ont provoqué une panique générale à Baraka centre paralysant ainsi toutes les activités. Aucune boutique n’a ouvert.

Aux dernières nouvelles, la société civile de Baraka a fait état d’un retour progressif du calme.

Ntabo Ntaberi, alias Cheka, affirme être prêt à donner ses troupes pour leur intégration au sein des FARDC. Le cantonnement des hommes de Cheka aurait même déjà commencé, selon certaines sources de Walikale. Répondant à cette requête, le commandant des FARDC chargé des opérations militaires Amani Leo au Nord-Kivu invite les hommes de Cheka à se rendre sans poser des conditions.

À Walikale, des sources concordantes indiquent que des pourparlers sont en cours entre les officiers de la milice de Cheka et les autorités administratives locales. Le chef milicien est candidat à la députation nationale.

Le colonel Ekenge, porte-parole des opérations Amani Leo, a déclaré : « S’il veut maintenant que ses hommes déposent leurs armes, c’est ce que nous avons toujours demandé. Maintenant qu’il a opté pour la politique, nous lui demandons de regrouper ses hommes et de nous dire là où ils sont regroupés. On va récupérer ces hommes et leurs armes sans conditions. Leur intégration au sein des FARDC n’est ne pas notre affaire, c’est l’affaire de Kinshasa, d’autant plus que le processus d’intégration a déjà pris fin. »

Cheka lui-même réaffirme son souhait de voir ses hommes intégrer les FARDC parce qu’il embrasse la carrière politique. En attendant, il affirme que ses troupes seront cantonnées.

Plusieurs milices se disputent le contrôle des zones minières riches en cassitérite dans les territoires du Nord-Kivu dont Walikale.

La population de la cité de Baraka, au Sud Kivu, renoue timidement avec ses activités quotidiennes, vendredi 14 octobre, après l’affrontement à l’arme lourde entre les militaires des FARDC et les éléments de la milice Maï-Maï Yakutumba. Ces assaillants revenaient du secteur de Tanganyika vers le nord, jeudi, lorsqu’ils ont été interceptés sur

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

les eaux par un bateau de guerre et trois canons rapides des forces régulières. Ils ont été repoussés vers la presqu’île d’Ubwari.

Selon le chef de secteur de Mutambala, cet affrontement n’a pas provoqué de pertes en vies humaines, mais les populations ont perdu leurs biens au niveau du marché Aebaz. Plusieurs activités ont été paralysées. Les écoles ont fermé pour mettre les élèves à l’abri. Le chef de secteur a indiqué que les habitants de Baraka sont sensibilisés à faire confiance en l’armée régulière et à ne pas vider la cité à chaque fois qu’il y a des troubles armés.

À Radio Okapi, des sources locales font état d’une panique observée depuis quelques jours dans la cité de Baraka. Selon elles, les habitants de Baraka craignent les attaques de Yakutumba. Selon ces sources, certains habitants, saisis de peur, ont commencé à évacuer leurs familles vers les cités de Lweba, Mboko et Uvira.

Les transporteurs routiers, davantage sollicités, ont majoré le coût du voyage qui est passé de 7500 (environ 8 USD) à 9200 Francs congolais (environ 10 USD).

Des Maï-Maï ont pris en otage, depuis trois jours, deux filles et un garçon, dans la localité de Kibuabua, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Butembo au Nord-Kivu. Ils exigent une rançon de 300 USD pour libérer leurs otages, a indiqué une organisation locale de défense des droits de l’homme, ce dimanche 19 octobre.

Les Maï-Maï ont enlevé les deux filles, vendredi, alors qu’elles récoltaient des patates douces dans leur champ. Un membre de famille de ces filles, parti à la rencontre de ravisseurs pour négocier leur libération, a été lui aussi détenu par ces derniers. Ces miliciens, actifs dans les chefferies de Bashua dans le territoire de Beni et de Baswaga (Lubero), auraient réduit ces filles en esclaves sexuelles, ont indiqué certains activistes locaux de droits de l’homme.

C’est la quatrième fois que ces miliciens enlèvent des filles de ce secteur, qu’ils relâchent après payement d’une rançon, ont rappelé les mêmes sources.

L’administrateur du territoire de Beni a dit ne pas être au courant de cette affaire. Mais son collègue de Lubero, Dominique Bofondo, a confirmé la prise d’otage de ces trois personnes, poursuivant que les services de sécurité locaux se sont déjà penchés sur la question.

Deux personnes, dont un policier et un détenu, ont été tuées et deux autres policiers grièvement blessés, lors de l’attaque d’un bureau d’encadrement administratif par deux militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), samedi 15 octobre à Kamituga, à près de 150 kilomètres à l’ouest de la ville de Bukavu au Sud-Kivu, renseignent des sources policières. Selon elles, les militaires des FARDC se sont présentés comme des patrouilleurs au bureau d’encadrement administratif. À côté de bureau se trouvait un cachot gardé par trois policiers.

Après un bref échange d’incompréhension avec les policiers commis à la garde, les militaires se sont retranchés du lieu pour ouvrir le feu quelques minutes plus tard, en

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direction du cachot. Un policier et un détenu ont succombé des balles reçues. Deux autres policiers ont été grièvement blessés. Six détenus en ont profité pour s’évader.

Des sources indépendantes notent que ces militaires appartiendraient au 102è régiment des FARDC.

Le commandant des opérations Amani Leo indique pour sa part qu’il est au courant de cet incident et qu’une enquête est en cours, pour déterminer le mobile de cet acte.

Des hommes armés avaient, quelques heures avant, tiré sur sept personnes en provenance du carré minier de Lukatu dans la même région. Une personne a été blessée et six autres ont pu s’échapper. Mais elles ont été dépouillées de leurs biens, affirme les sources policières.

Les éléments du groupe armé Mayi-Mayi Yakutumba continuent à se faire signaler sur le lac Tanganyika, au Sud-Kivu, a indiqué mercredi à Kinshasa le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission.

Selon l’officiel onusien, le groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki a accru, de son côté, ses activités dans les zones reculées du territoire de Shabunda où il s’affronte régulièrement avec les rebelles rwandais des FDLR et opère des pillages dans certains territoires de Kalehe et de Shabunda. Cependant, note la Monusco, malgré les activités des groupes armés répertoriés dans cette province, la situation sécuritaire demeure sous contrôle.

L’opération « Chunga Usalama 5 » (Protection pour la paix), lancé le 17 octobre 2011 poursuit, selon la même source, des objectifs consistant à déployer des troupes et à sécuriser les zones vulnérables. La Force navale des FARDC a vigoureusement riposté aux tirs de roquettes des éléments Mayi-Mayi Yakutumba sur Baraka-centre et ses environs, sans faire de victimes.

Les FARDC appellent toutes les milices nationales et étrangères, encore actives dans le Nord et le Sud-Kivu, à déposer sans condition leurs armes. Le porte-parole militaire des opérations militaires des FARDC « Amani Leo » (en français : la paix aujourd’hui) a lancé cet appel, jeudi 27 octobre à Goma, dans la province du Nord-Kivu.

« Après la mort du chef Maï-Maï Gervais Mwenye Bulongo, mercredi dernier près de Kirumba, l’heure n’est plus à l’intégration, mais plutôt à la traque de ces forces réfractaires », a déclaré le colonel Sylvain Ekenge dans un entretien à Radio Okapi. Le porte-parole militaire a rappelé l’engagement des FARDC à pacifier le Nord et le Sud-Kivu où des milices sont actives depuis des années.

« Tous les groupes armés doivent savoir que nous sommes là pour les traquer. Qu’ils soient FDLR [Forces démocratiques pour la libération du Rwanda] ou nationaux. Aucun groupe armé n’est plus fort que les FARDC », a-t-il déclaré, rappelant que ses troupes disposent des moyens nécessaires pour neutraliser « les groupes armés qui ne comprennent pas que le temps de la paix a sonné ».

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Le colonel Sylvain Ekenge a également exprimé la volonté des FARDC à pacifier la région quelle que soit la durée que prendra l’opération. « Ce qui est vrai, la traque ne se terminera que lorsqu’on ne parlera plus de groupes armés au Nord comme au Sud Kivu », a poursuivi le colonel FARDC.

Le message de Sylvain Ekenge s’adresse aussi au candidat député Cheka à qui il demande de déposer les armes pour se consacrer seulement à sa campagne électorale et à la milice Maï-Maï Yakutumba. Ntabo Ntaberi alias Cheka a récemment dit être prêt à donner ses hommes pour qu’ils soient intégrés au sein des FARDC.

En réponse, le commandant des opérations Amani Leo au Nord-Kivu et Sud-Kivu l’avait invité à livrer ses hommes sans condition. « Nous n’allons pas les [miliciens] laisser tranquille tant qu’ils n’auront pas déposé les armes », a conclu le porte-parole des opérations Amani Leo.

Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC) au Sud-Kivu, le général Gaston Lunzembo, a assuré, samedi 29 octobre, que la police disposait de tous les moyens nécessaires pour sécuriser les élections prochaines dans cette province. Il l’a déclaré à l’issue d’un carnaval motorisé organisé parla PNC dans les artères de Bukavu.

Le général Gaston Lunzembo a précisé que la police compte un nombre suffisant d’éléments pour couvrir toute la province, en ce qui concerne la sécurisation des élections : « Nous avons encore des réserves au centre d’instruction Jules Moke. Nous avons tout un bataillon qui en train de suivre la formation. C’est une unité de réserve, qui va appuyer les autres unités qui seront déployées pour cette fin. »

Selon la même source, la police a prévu de déployer mille deux cents policiers pour la seule ville de Bukavu.

La police est implantée dans chaque territoire de la province, a soutenu le général Gaston Lunzembo, ajoutant que la PNC a pris des dispositions avec l’armée congolaise pour intervenir dans les zones insécurisées : « Dans les zones opérationnelles, nous avons pris des dispositions pour que les unités des FARDC, qui seront formées par nous, assurent la sécurité des localités où sera remarquée l’insécurité. »

Un changeur de monnaies d’une trentaine d’années a été tué, dans la nuit de samedi à ce dimanche 30 octobre à Oïcha, à 30 Kms au nord de la ville de Beni au Nord-Kivu.

Selon la société civile locale, la victime, Katembo Bwira, a été abattue vers 21h. à son domicile au quartier Baheko, par deux hommes armés non identifiés.

La société civile a condamné «ce Nième acte odieux en début de la campagne électorale» et invité la population à observer une journée de deuil ce dimanche.

Des rebelles ougandais de l’ADF/Nalu ont attaqué tôt ce jeudi 3 novembre le camp des Forces armées de la RDC à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. Neuf rebelles et trois militaires FARDC ont été tués. Ces combattants voulaient libérer deux de leurs officiers détenus par les FARDC.

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Les combattants de l’ADF/Nalu ont attaqué le camp des FARDC de Mukikira, situé dans la cité de Oicha, vers 4 heures du matin. Selon le colonel Eric Ruhorimbere, commandant des FARDC de ce secteur, les échanges des tirs ont duré deux heures. Les rebelles tenaient à libérer de force deux de leurs officiers arrêtés il y a quelques jours lors des opérations militaires dans les montagnes du Rwenzori. Les FARDC sont parvenus à les repousser.

Neuf combattants ADF/Nalu ont été tués lors des échanges des tirs. Un autre a été capturé et quatre de leurs armes ont été récupérées.Le colonel Eric Ruhorimbere ajoute que deux soldats FARDC sont morts et trois autres ont été blessés.

Selon Amisi Kalonda, administrateur du territoire de Beni, la situation est redevenue calme ce matin à Oïcha, à part quelques tirs sporadiques dans les villages environnant la cité, où les FARDC traquent encore ces combattants.

La société civile de Beni salue cet engagement des FARDC. Il souhaite le transfèrement de deux officiers/Nalu, ailleurs, pour éviter de nouvelles attaques de ces rebelles à Oïcha. Cette association locale déplore cependant le fait que plusieurs personnes ont été enlevées par les Nalu dans leur fuite.

Le calme est revenu vendredi 4 novembre en territoire de Fizi, dans le secteur de Tanganyika, à 40 km au sud d’Uvira. Plusieurs accrochages entre Maï-Maï et FARDC y ont fait des dizaines de morts dans les localités de ce secteur, depuis le 24 octobre dernier. Selon des ONG des droits de l’homme, sur une population estimée à 6000 habitants, moins de 10 pourcents retournent chez eux.

Parmi les victimes de ces affrontements, on compte autant des militaires FARDC, que des éléments Maï-Maï de Yakutumba ou même des civils. Les ONG des droits de l’homme sont rentrées jeudi 3 novembre d’une mission d’évaluation de trois jours sur place. Elles estiment à moins de 10 pourcents le nombre des retournés dans les localités de Kabumbe

Les déplacés ont paniqué lors des derniers bombardements de l’armée gouvernementale sur un retranchement des assaillants dans l’îlot de Bulumba mercredi dernier. Selon la mission d’évaluation constituée des ONG Arche d’Alliance et du comité de coordination des actions de paix dans Fizi-Itombwe, une partie des déplacés a fui vers Mboko et Nundu au Sud de Kabumbe et une autre partie vers Mukwezi, Abeka, Ake, Swima, Ilakala, Munene et Makobola, au Nord. Des sources sur place ont affirmé que d’autres déplacés ont traversé le lac Tanganyika vers la Tanzanie.

La mission dit avoir constaté que 8 écoles de la place n’ont pas ouvert les portes. Le centre de santé a été pillé, le commerce reste paralysé, mais la circulation est libre sur ce tronçon. Entre-temps, déplore la mission, rien n’est encore fait pour encourager le retour des déplacés.

Pour rappel, quatre combats avaient opposé les FARDC au Maï-Maï depuis le 24 octobre dernier dans la localité de Kabumbe. Le bilan reste controversé. Le commandant FARDC parle de 9 tués, dont 7 Maï-Maï et de 3 blessés dans ses rangs. D’autres sources relayées par la mission conjointe font plutôt état de 33 morts dont 3 civils. L’administrateur du

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territoire de Fizi, qui s’est rendu sur place jeudi, a confirmé que la situation est calme ce vendredi à Kabumbe.

Deux éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et trois des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ont été tués, dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6 novembre dans la localité de Mulanda, dans le territoire de Kabambare au Maniema, lors des échanges des tirs ayant opposé les deux camps.

Selon la société civile de Sarambila qui livre l’information, les FDLR ont investi Mulanda aux environs de 23 heures (locales). Les éléments des FARDC sont descendus sur le lieu pour occuper cette partie. Il s’en est suivi par la suite des tirs pendant 5 heures entre les assaillants et les forces armées de la RDC.

Pris de panique, les habitants de cette localité ont fui vers les localités de Kayembe et de Wamaza situées à plus d’une vingtaine de kilomètres de Kabambare, ajoute la même source. Elle affirme que l’une des ONG opérant dans cette localité a demandé à son personnel de quitter Saramabila pour Wamaza pour plus de sécurité.

Le calme est revenu dans cette savane selon la société civile de Saramabila.

L’attaque par les rebelles ougandais de l’ADF-NALU de la caserne militaire du 801ème Régiment des Forces Armées de République Démocratique du Congo, d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu, s’est soldée par la mort de neuf assaillants et un capturé, indiquent les sources militaires à Goma.

Selon le colonel Sylvain Ekenge, porte-parole des Opérations Ruwenzori contacté jeudi, la caserne de Mukakira-Oicha du 801ème Régiment des FARDC basés dans la cité d’Oicha s’est réveillée sous une attaque des ADF-NALU qui ont fait face à la puissance de feu des forces loyalistes. Les assaillants ont été repoussés loin de la cité et les opérations de ratissage se sont poursuivies jusque dans la matinée a déclaré cette source, avant d’assurer que la situation était redevenue à la normale dans la mi-journée.

Les mêmes sources ajoutent que les ADF-NALU tenaient à libérer de force deux de leurs leaders arrêtés, munis des titres de voyages émis à Londres par les services spécialisés de la RDC. Sur les ondes d’une radio émettant à Goma, le général Vainqueur Mayala Kyama, commandant de la 8ème Région Militaire, a appelé les habitants d’Oicha au calme et à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes car, selon lui, la situation était redevenue normale et que l’armée de RDC s’emploie à sécuriser l’intégrité du territoire. Il a prévenu que toute menace d’où qu’elle viendrait sera rigoureusement réprimée par les FARDC.

Cette réaction énergique des forces loyalistes de la RDC a été saluée par le gouverneur Julien Paluku Kahongya qui a appelé tous ses administrés à la vigilance la plus extrême surtout en dénonçant tout mouvement suspect.

Le calme revient à Nyambembe, cinq jours après les affrontements survenus entre les militaires des FARDC et les Maï-Maï Raia Mutomboki près de cette localité située à 30

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km au nord de Shabunda Centre au Sud-Kivu. Les FARDC affirment contrôler la ville et depuis trois jours, la population réfugiée dans la brousse retournerait progressivement au village.

Le retour progressif de la population à Nyambembe a été confirmé par la police de Shabunda, mais pas par les sources administratives et ni par celles de la société civile. Ces habitants avaient fui les affrontements entre l’armée régulière et les Mai-Mai Raia Mutomboki, près de Nyambembe, l’ex-bastion de la milice.

Le bilan faisait état de huit morts, trois blessés graves et quatre armes récupérées du côté Raia Mutomboki, a indiqué le commandant de ce régiment, annonçant également la reddition de dix éléments de cette milice. Mais, il n’a pas évoqué de pertes dans les rangs des FARDC. Il affirme en revanche que les FARDC contrôlent Nyambembe depuis quatre jours.

La cité de Saramabila dans le territoire de Kabambare, à380 km de Kindu dans le sud du Maniema, s’est vidée de sa population depuis 48 heures, a indiqué, ce jeudi 17 novembre, la société civile locale. À la base, la circulation des tracts faisant état d’une imminente incursion des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), qui avait déjà attaqué cette cité au début du mois.

Depuis la circulation des tracts, il y a deux jours, plusieurs familles se dirigent vers les localités de Kayembe, Wamaza et Kopakopa, dans le même territoire de Kabambare. Certaines vont dans des villages de la chefferie de Nonda dans le territoire de Kasongo. Ces déplacés n’ont aucune assistance, selon la Société civile locale, dans des familles d’accueil. D’autres habitants se seraient réfugiés dans la brousse. Ces personnes disent craindre pour leur sécurité.

Les quelques personnes restées à Saramabila ont indiqué que la peur gagnait la cité surtout la nuit, malgré la présence çà et là de quelques éléments de la Police nationale congolaise (PNC) et des Forces armées de RDC (FARDC). Selon elles, les rebelles des FDLR se livrent souvent à plusieurs exactions telles que viols, pillages et enlèvements.

Leur dernière incursion dans cette cité, dans la nuit du 5 au 6 novembre, avait fait cinq morts, dont deux éléments des FARDC et trois des FDLR

Le bilan de 15 jours de campagne électorale est jugé assez pauvre en idéologie et en débat d’idées par les électeurs et les analystes politiques, à Kinshasa comme à l’intérieur du pays. Les candidats, sans projet de société, ne parviendraient pas encore à persuader les électeurs. Au lieu de défendre un programme, ces candidats s’illustrent par des dons et autres actes de bienfaisance. La majorité de la population dit être déçue du comportement de ces candidats dépourvus de vision politique, selon une enquête menée par Radio Okapi.

Ce comportement a également déçu les analystes politiques qui estiment que la population a plus besoin de vrais débats d’idées qui déboucheraient sur une vision claire pour le décollage du pays que de biens matériels.

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Pour le professeur André Lubanza, les médias devaient entrer en jeu. « Il est plus que temps que les médias s’ouvrent aux débats de société. On doit par exemple savoir ce que propose tel candidat en matière d’éducation comme alternative », a indiqué le professeur qui invite les candidats à la culture du débat contradictoire, un bon moyen, selon lui, de défendre et d’exposer son projet de société. « C’est à travers la contradiction que les électeurs sauront le candidat capable de mener à bien tel ou tel projet », a poursuivi André Lubanza.

Reste que les candidats en course n’ont plus que 15 jours pour rectifier le tir.

L'opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle du 28 novembre en RDC, a réitéré vendredi des propos déjà tenus dimanche et unanimement condamnés, en appelant ses partisans à "casser" des prisons pour libérer des militants et à "terroriser" militaires et policiers. "Je donne un ultimatum de 48 heures au gouvernement (du président Joseph) Kabila, pour libérer tous nos combattants en prison à Mbuji Mayi, Lubumbashi et à Kinshasa. Sinon, je demande à la base à Kinshasa (...) de se mobiliser et d'aller casser la prison de Makala (à Kinshasa) afin de libérer de force nos combattants arrêtés arbitrairement", a-t-il déclaré lors d'un meeting à Kisangani (nord-est), devant environ 5.000 personnes, a constaté un correspondant de l'AFP.

"Vous avez un pouvoir réel dans ce pays car la voix du peuple c'est la voix de Dieu. S'il arrivait que l'un de vous soit victime de tracasseries inutiles de la part d'un policier, d'un militaire ou de quelqu'un du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, au pouvoir), mobilisez-vous et prenez-les et terrorisez-les. Même s'ils fuient dans leur camp, il faut les poursuivre", a-t-il ajouté dans un discours de près de deux heures en fin de journée, devant la Grande poste dans le centre-ville. À plusieurs reprises lors de son discours qui s'est terminé dans l'obscurité vers 20H00 (18H00 GMT), la foule criait "Libérez ! Libérez ! Libérez !".

M. Tshisekedi a donné jusqu'à samedi midi au ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, pour "remettre le signal" de la télévision coupée. "Sinon, les combattants de base à Kinshasa qui me suivent, qu'ils aillent au bureau de Mende (...) qu'ils le terrorisent très fort pour qu'il sache qu'au Congo les choses ont changé", a-t-il menacé. "Vous verrez, il y aura un grand changement dans le pays, ils vous laisseront tranquilles dans vos souffrances, jusqu'au 7 décembre, quand je serai le chef de l'Etat pour développer le pays", a-t-il lancé.

À la fin du meeting, des jeunes se sont montrés menaçants envers des policiers en leur lançant: "Osez encore, vous allez voir !", a constaté le correspondant de l'AFP.

L’Union pour la nation congolaise (UNC) a dénoncé, samedi 12 novembre, la diffusion des tracts contre l’arrivée de son président Vital Kamerhe à Kindu. Selon le président fédéral de l’UNC/Maniema, Juvénal Kabwende, ces tracts développent un discours xénophobe.

Les autorités municipales ont confirmé la diffusion de ces dépliants et ont annoncé que les services de sécurité s’en sont déjà saisis.

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« Nous disons que nous sommes contre ce discours là », a déclaré Juvénal Kabwende indiquant que l’UNC avait droit de battre campagne au Maniema comme tous les autres partis. Il a ajouté que la province du Maniema était un patrimoine commun. Juvénal Kabwende a appelé la population au calme et déclaré que son parti ne participera pas à « tout ce qui peut amener le trouble et faire couler le sang ».

Les scrutins présidentiel et législatif du 28 novembre en RDC pourraient déboucher sur des graves violences post-électorales en cas de contestation des résultats, comme au Kenya ou en Côte d'Ivoire, a averti lundi un membre de la société civile congolaise, Gérard Bisambu de la Plateforme AETA(Agir Pour les Elections Transparentes et Apaisées).

Le gouvernement congolais n'a jamais prévu le moindre budget pour l'éducation civique de la population, qui a connu des décennies de dictature, de guerre civile et de transition politique, a déploré M.Bisambu, de passage par Bruxelles en compagnie du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Jacques Djoli, lui aussi très sévère à l'égard de la classe politique congolaise. Parmi les causes de possibles contestations de résultats, M. Bisambu a cité l'absence d'audit du fichier électoral et l'existence d'une "jeunesse instrumentalisée par les partis politiques".

Une partie de l'opposition a dès lors réclamé un accès à ce fichier électoral, mais sans véritablement l'obtenir de la part de la CENI. "Si le fichier n'est pas audité, l'opposition dit qu'elle n'acceptera pas les résultats" des élections, a affirmé M. Bisambu, qui est secrétaire général du Réseau d'Éducation civique au Congo (Recic), lors d'une rencontre avec quelques journalistes. Il a également déploré le manque prévisible d'observateurs nationaux lors des scrutins du 28 novembre, qui se dérouleront dans plus de 63.000 bureaux de vote. Selon M. Bisambu, il faut craindre en cas de contestation d'"intenses violences sur le terrain, avec une jeunesse instrumentalisée par les partis politiques". Il n'a cité aucun parti, mais a rappelé l'exemple des violences post-électorales au Kenya en 2007 et en Côte d'Ivoire après la présidentielle de novembre 2010.

Le collectif des associations de défense des droits de l'homme en RDC est en faveur d'un report des élections présidentielle et législatives du 28 novembre prochain. Ce souhait a été exprimé ce lundi 14 novembre 2011, à Kinshasa, lors d'une conférence de presse. Pour les activistes des droits de l'homme, les violences et autres discours d'incitation à la haine que tiennent les différents acteurs politiques ne favorisent pas des élections apaisées.

Tshivuadi wa Tshivuadi, le secrétaire général de l'ONG Journaliste en danger est sûr que : « Dans l’état d’esprit actuel, (...) aller aux élections dans ces conditions va déboucher dès le lendemain de la proclamation des résultats, peut-être même avant, sur des violences que tout le monde redoute. La date du 28 n’est pas une date fétiche ! Il vaut mieux être décalé peut-être d’un mois ou deux pour essayer d’arrondir les angles plutôt que se retrouver dès le lendemain du vote dans une situation qui sera encore difficile à gérer ».

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Cet avis n’est pas partagé par tous les animateurs de la société civile. Christopher Ngoyi Mutamba, le leader de Synergie Congo culture et développement (SCCD), un mouvement citoyen estime que « les élections sont déjà lancées. Et le 28 novembre 2011 est une date cruciale qui va entraîner de grands bouleversements et ces bouleversements sont inévitables. Qu’il y ait élection ou pas ».

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) dont la crédibilité dépend de la réussite de l’organisation de la présidentielle et des législatives du 28 novembre, répondra-t-elle au collectif des associations des droits de l'homme ?

Des affrontements ont opposé, lundi 14 novembre à Mbuji-Mayi, des habitants du quartier Simis et des partisans du gouverneur du Kasaï-Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji, candidat à la députation de la majorité présidentielle, en tournée électorale dans la province. La police a dispersé les manifestants à l’aide de gaz lacrymogène. Selon des témoins, un jet de pierres s’en serait suivi, faisant plusieurs blessés et plusieurs personnes auraient été interpellées.

L’incident s’est produit au moment où une partie du convoi du gouverneur se dirigeait vers le quartier Tshikila pour battre campagne. Arrivée à la place Kmek, indiquent des témoins, elle a été attaquée par des jeunes gens qui avaient barricadé la route.

Le maire de la ville rapporte que les assaillants ont emporté une moto et un tambour. Il qualifie cet incident d’acte d’intolérance politique et pointe du doigt les partisans de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Le parti d’Etienne Tshisekedi rejette ces accusations. Son secrétaire fédéral chargé de l’organisation estime par contre que la population est hostile envers le candidat Alphonse Ngoyi Kasanji et le chef de l’Etat, Joseph Kabila. Il affirme que la police s’adonne à des actes de provocations. Selon lui, six personnes auraient été arrêtées au cours des échauffourées.

Le calme est revenu dans le quartier Simis plus tard dans la soirée.

Dans un communiqué délivré lundi 14 novembre, le Réseau provincial des ONG de défense des droits de l’homme (Reprodhoc), à Kisangani, a dénoncé la présence de mineurs dans les cortèges, le sabotage de certaines affiches et banderoles ainsi que la monopolisation des médias publics par les seuls candidats de la Majorité présidentielle (MP). Le collectif a affirmé avoir relevé ces « faiblesses » après évaluation de la campagne électorale, lancée le 28 octobre 2011.

Au lendemain de la tenue du meeting populaire d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le groupe d’ONG a tout de même salué l’encadrement de la population et la protection du candidat de l’opposition par la police nationale congolaise pendant son adresse à la population.

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Daniel Ngoy Mulunda, a annoncé mardi que le déploiement de tout le matériel électoral prendra fin le 25 novembre 2011, au cours d’une conférence de presse au siège de son institution à Kinshasa.

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Il a indiqué, à cette occasion, que toutes les urnes en provenance de la Chine sont déjà acheminées au pays où leur déploiement continue à se faire grâce aux avions de la Mission de l’Onu pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Au sujet des bulletins de vote, l’impression s’est terminée mardi en Afrique du Sud. Leur livraison, qui va s’échelonner jusqu’au 21 novembre prochain, est assurée par l’armée sud-africaine qui aura à les livrer à travers toutes les provinces du pays selon un planning convenu avec le bureau de la CENI, a affirmé le pasteur Ngoy Mulunda, ajoutant qu’un excédent de 10% des bulletins est prévu pour parer à tous les cas de détérioration.

Le déploiement des bulletins de vote se fera à l’aide des hélicoptères des Forces armées de la RDC (FARDC), quatre au total et deux avions Iliouchine mis à la disposition de la CENI qui, à son tour, a loué six autres hélicoptères. L’Angola a accepté de mettre à la disposition de la CENI dix autres hélicoptères en vue d’assurer le déploiement rapide de ces bulletins de vote. Le président de la CENI a saisi l’occasion pour réaffirmer que les élections auront lieu à la date du 28 novembre 2011.

La caravane de campagne du gouverneur Alphonse Ngoyi Kasanji, candidat à la députation nationale pour la Majorité présidentielle, a essuyé des jets de pierres, mardi 15 novembre, au quartier Mama Yemo dans la commune de la Muya à Mbuji-Mayi. La police a tiré des coups de feu en l’air pour permettre au convoi de poursuivre son chemin.

Selon des témoins, la tension est montée vers 16 heures locales lorsque le convoi est entré dans le quartier Mua Luse où se trouve le siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti d’Etienne Tshisekedi. Arrivée au quartier Mama Yemo, la caravane dans laquelle se trouvait le gouverneur est empêchée de poursuivre son chemin et essuie un jet de pierres. La police tire des coups de feu pour libérer le passage. Mêmes scènes au quartier Mobile.

Des sources policières indiquent qu’environ vingt personnes interpellées au cours de ces incidents et seront transférées ce mercredi au parquet. Elles pourraient être poursuivies pour violence et outrage à l’autorité provinciale.

Les habitants de Mbuji-Mayi sont restés cloîtrés chez eux. Selon la police, le calme a été rétabli au cours de la soirée.

Le secrétaire général du parti du président congolais Joseph Kabila, Evariste Boshab, a accusé des partisans d'un candidat d'opposition à la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), Etienne Tshisekedi, d'être à l'origine d'une agression qui a entraîné la mort du représentant du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, au pouvoir), Paul Bimba Mazembe, a rapporté jeudi la presse kinoise.

Secrétaire exécutif du PPRD-Espagne, M. Bimba "a été, sauvagement, agressé dans la soirée du 7 novembre 2011 alors qu'il revenait de la réunion du parti (à Barcelone), pour la simple raison qu'il arborait les insignes du PPRD et qu'il réfléchissait différemment de ses agresseurs qui se dénomment combattants", a-t-il déclaré mercredi M. Boshab, dans une communication à la presse faite à Kinshasa.

101 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

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"À la sortie de la réunion, un groupe d'individus se nommant « combattants », instrumentalisés par certains milieux politiques de l'opposition au pays et munis d'armes blanches, les attendaient pour les agresser. Surpris, ils n'ont pas pu se défendre ni prévenir la police. Ils ont été ainsi livrés à la merci de leurs bourreaux qui ont réussi à les tabasser et blesser mortellement avant de prendre la fuite", a ajouté M. Boshab, qui est également président de l'Assemblée nationale sortante. Le PPRD a accusé les partisans du candidat Tshisekedi, opposant au président Kabila, d'être à l'origine de cette agression, la qualifiant de "crime politique".

Plusieurs personnes ont été blessées lors de heurts entre partisans de l'opposition et de la majorité jeudi au Katanga, à quelques jours des élections du 28 novembre, ont rapporté à l'AFP des témoins.

Les heurts ont opposé en fin de journée des partisans de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à ceux de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec, majorité), à Kamina, à 600 km au nord-est de Lubumbashi, le chef-lieu du Katanga. Les militants de l'Unafec ont attaqué ceux de l'UDPS après que ces derniers ont brûlé un portrait du chef de l'Etat Joseph Kabila, qui brigue un second mandat, selon des témoins.

Les heurts ont fait plusieurs blessés dont certains ont été hospitalisés à Kamina. Des maisons appartenant à des personnes présumées originaires de la province du Kasaï Orientale, à l'ouest du Katanga, ont également été saccagées, ont indiqué les mêmes sources. Le Kasaï Oriental est la région d'origine de M. Tshisekedi.

Déjà à deux reprises à Lubumbashi début novembre, des heurts ont opposé des militants de l'UDPS à ceux de l'Unafec et du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir), faisant à chaque fois plusieurs blessés.

Huit hommes armés, en tenues militaires, ont attaqué dans la nuit de dimanche à lundi une base de MSF Belgique à Masisi-Centre, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Goma, a confirmé l'association à l'agence Belga. Un membre de Médecins Sans Frontières a été blessé par balle. En conséquence, l'organisation médicale suspend une partie de ses activités dans la zone de Masisi.

Les assaillants ont attaqué la base vers minuit et ont ouvert le feu, indique la police. Selon elle, ces personnes non identifiées avaient escaladé le mur puis ligoté les gardiens, avant de passer à l'attaque. Le coordinateur médical de MSF Belgique a été blessé par balle à l'épaule gauche. Il a été admis à l'hôpital général de Masisi-Centre, où il a reçu des soins. Son état serait stable, selon une source de l'organisation, qui n'est cependant pas en mesure de donner davantage d'informations quant à l'identité de la victime. MSF Belgique a retiré tout son personnel du territoire de Masisi à la suite de l'attaque, selon la chargée de communication de MSF, Barbara Rehbinder. Cependant, ajoute-t-elle, un service minimum est maintenu à la clinique mobile, au bénéfice des déplacés.

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La société civile de Masisi, de son côté, dit craindre que le retrait du personnel de MSF n'empêche la population de bénéficier de soins de santé gratuits.

Le colonel Sadiki, un haut responsable militaire des rebelles rwandais des FDLR/Foca (Forces combattantes Abachunguzi) a été tué par des militaires des Forces armées de la RDC, samedi 19 novembre, à Mapembe, dans le territoire de Masisi. La veille, deux autres officiers d’un groupe armé allié aux FDLR ont été capturés à Rutshuru au Nord-Kivu. Un de cinq grands leaders des FDLR/Foca à Rutshuru, le colonel Sadiki a été tué, dans cette région à cheval sur les territoires de Walikale et Masisi, lors des opérations militaires lancées, depuis près de deux semaines, par les FARDC à Walikale et Lubero.

C’est ce qu’a indiqué, ce mardi 22 novembre, le major Olivier Hamuli, chargé de la cellule de communication de l’opération Amani Leo au Nord-Kivu.

De son vivant, le colonel Sadiki a mené plusieurs incursions et pillages dans de nombreux villages de Walikale et Masisi, selon la même source.

D’autre part, les FARDC ont signalé la capture, vendredi 18 novembre, de deux officiers rebelles très influents à Rutshuru. Il s’agit du colonel Amani Victor, commandant des FDLR/Rudi, arrêté avec trois de ses éléments à Rutshuru-centre. Il a déclaré avoir été capturé au moment où il venait se rendre en vue de son rapatriement dans son pays, le Rwanda. De son côté, Désiré Munana, un autre officier de la milice du Front patriotique pour la libération du Congo (FPLC) a été capturé le même vendredi à Rutshuru vers Nyamilima, dans le groupement de Binza.

Les deux officiers rebelles capturés devraient être déférés devant la justice militaire, a promis le major Hamuli Olivier, qui n’a pas donné des détails sur les pertes dans les rangs de l’armée régulière.

Deux candidats d'opposition à l'élection présidentielle du 28 novembre en RDC ont été victimes de jets de pierres en faisant campagne ce week-end au Kasaï occidental, lors de nouvelles violences pré-électorales, a rapporté lundi la presse kinoise.

Plusieurs personnes ont été blessées, dont trois militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS, le parti de l'opposant Etienne Tshisekedi) grièvement, lors d'un meeting de campagne samedi à Kindu, le chef-lieu du Kasaï occidental, selon la radio onusienne Okapi. "Il y a eu des jets des pierres de la part des sympathisants du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), membre de la Majorité présidentielle (MP) - et parti du président sortant Joseph Kabila, candidat à sa propre succession. Il s'en est suivi des affrontements entre eux et les partisans de l'UDPS", a ajouté Radio Okapi, citant un bilan de plusieurs blessés, dont trois graves dans les rangs du parti d'opposition. Selon des témoins, d'autres affrontements à coup de pierres ont encore eu lieu dimanche matin autour de l'hôtel où logeait le candidat Tshisekedi entre militants de l'UDPS et du PPRD.

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Le journal 'La Prospérité' fait aussi état lundi d'incidents survenus dimanche, toujours à Kindu, entre des membres de la MP et des partisans d'un autre candidat d'opposition, Vital Kamerhe, le président de l'Union pour la Nation congolaise (UNC), venu faire campagne dans cette ville.

L'hebdomadaire 'Jeune Afrique' n'a pas obtenu de visa pour son envoyé spécial en RDC et dénonce une "interdiction de fait" de couvrir les élections présidentielles et législatives du 28 novembre, dans son édition parue lundi. De son côté, le ministère congolais de la Communication nie avoir refusé une accréditation à JA ou à un quelconque autre média. Dans un éditorial intitulé "Nous n'irons pas à Kinshasa", le magazine publié en France et influent en Afrique, attribue cette "punition" à la parution en janvier d'un numéro consacré à la RDC très critique à l'égard du président Joseph Kabila, qualifié en Une de "Mobutu light", du nom de l'ancien dictateur zaïrois. "Qui n'est pas avec nous est contre nous. Parce qu'il refuse de se plier à ce chantage, 'Jeune Afrique' vient donc de se voir signifier par les autorités de la RDC l'interdiction de fait de venir couvrir sur place les élections générales du 28 novembre", écrit le directeur de la rédaction, François Soudan, dans un éditorial.

Il explique que l'envoyé spécial désigné par le journal n'a jamais obtenu son visa, lequel est conditionné à un aval du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. C'est ce dernier qui avait en janvier dernier accusé JA de "tentative de déstabilisation du chef de l'Etat", rappelle M. Soudan, affirmant que le journal a refusé d'aller "faire amende honorable" à Kinshasa pour tenter d'obtenir le visa de son envoyé spécial. Joint par l'AFP à Kinshasa, le directeur de cabinet adjoint du ministre, Pascal Amisi Kibangula, affirme n'avoir "pas encore vu une demande de lettre d'invitation" émanant de JA, alors que l'hebdomadaire assure avoir fait toutes les démarches exigées et plusieurs fois relancé les autorités congolaises. "S'ils font une demande d'accréditation, ils l'auront. On n'a refusé l'accréditation à personne", a assuré M. Amisi. De son côté, 'Jeune Afrique' dit qu'il "continuera donc de couvrir à distance, avec ses correspondants sur place, cette élection de tous les dangers".

En RDC, la campagne bat son plein à une semaine des élections. Etienne Tshisekedi, après trois jours bloqués à Kindu dans le Maniema, doit s’envoler ce mardi 22 novembre pour Mbandaka dans l’Equateur. Hier, à Kinshasa, son parti l’UDPS a tenu une conférence de presse.

La dénonciation n’est pas nouvelle, mais pour l’UDPS, tous les ingrédients sont réunis pour une fraude à grande échelle. Selon le parti d’Etienne Tshisekedi, la CENI et le pouvoir en place travaillent de concert pour effectuer un putsch électoral.

Cela dit, pour le directeur de campagne de l’UDPS, Alexis Mutanda, pas question de reporter le scrutin pour permettre des élections plus transparentes.

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« Ces bureaux fictifs, la CENI les connaît très bien, parce qu'elle les a introduits. Donc c’est un problème de quelques heures ou d’un jour, pas un problème de bonne volonté. Il y a des personnes qui ont été omises sur les listes. Si d’ici deux, trois jours, la CENI affiche la liste de tous ceux qui ont été enrôlés, d’une manière tout à fait régulière, ça aussi ce n’est pas un problème qui demandera des semaines ! Pour ce qui est de la composition des bureaux de compilation, qu’est-ce qui empêche que dans chaque localité on puisse recruter ces gens, au vu aussi, de tout le monde, etc. ? Pour nous, on ne reporte pas les élections. Les élections doivent se passer le 28 ! ».

Avertissement ou menace, l’UDPS prévient que si les élections s’avèrent frauduleuses, elle appellera alors le peuple à prendre ses responsabilités. De son côté, le président de la Commission électorale ne cesse de répéter qu’il est le « garant de la transparence ».

Un député du parti d'opposition Mouvement de libération du Congo (MLC) a été tué par balle mardi soir à Kinshasa par des hommes non identifiés, a-t-on appris mercredi auprès de la police congolaise.

Marius Gangale "s'est retrouvé dans un embouteillage alors qu'il pleuvinait" quand des hommes ont attaqué son véhicule, a déclaré à l'AFP le chef de la police à Kinshasa, le général Jean de Dieu Oleko, précisant que la victime avait été tuée par balle mais refusant de donner plus de détails. "On a ouvert une enquête. Une commission d'enquête travaille là-dessus pour donner un peu plus d'éléments sur les circonstances et les motivations", a expliqué M. Oleko. Selon le député Thomas Luhaka, membre du MLC, "deux personnes ont tenté d'ouvrir la portière arrière pour monter dans le pick-up mais c'était verrouillé de l'intérieur. L'un d'entre eux a alors sorti son arme et tiré" sur le député provincial, qui se trouvait avec "son épouse". L'attaque s'est déroulée à Selembao, un "quartier qui est assez difficile à maîtriser, avec une criminalité par rapport à la moyenne assez particulière", a indiqué M. Oleko. Thomas Luhaka, candidat aux législatives du 28 novembre, se dit "sceptique" quant à une thèse criminelle. "Nous nous posons des questions. On a déjà perdu un autre député provincial à Kinshasa il y a trois ans: il a été abattu par des hommes en armes alors qu'il était escorté par son garde du corps", a-t-il souligné.

Le défenseur congolais des droits de l'Homme Floribert Chebeya Bahizire s'apprêtait à déposer une plainte contre une unité de la police congolaise devant la Cour pénale internationale (CPI) pour des exactions commises dans l'ouest de la RDC lorsqu'il a été assassiné l'an dernier, révèle le dernier film du cinéaste belge Thierry Michel, "L'affaire Chebeya, un crime d'Etat? " présenté mercredi à Bruxelles.

M. Chebeya s'apprêtait à déposer un dossier devant la CPI pour des exactions commises par le bataillon Simba de la PNC dans la province du Bas-Congo (ouest) contre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK) lorsqu'il a été assassiné, indique le

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film de Thierry Michel, qui a largement filmé le procès de huit policiers poursuivis pour cet acte.

La cour militaire de Kinshasa a condamné le 23 juin quatre policiers à la peine de mort pour l'assassinat de M. Chebeya et l'arrestation et la détention arbitraire de son chauffeur, toujours porté disparu. Le général Numbi, considéré par les familles comme le "commanditaire" de ces actes, a été suspendu de ses fonctions mais n'a jamais été poursuivi.

Les habitants de plusieurs villages du groupement Waloa Yungu, dans le territoire de Walikale, ont fui leurs localités suite aux affrontements entre les membres du groupe d’autodéfense appelé « guides » et les FDLR depuis une semaine. Certains se sont réfugiés dans la brousse et d’autres dans la localité de Buhimba, au centre de ce groupement.

Selon le Mwami Lukonge, plusieurs villages dont Chumba 1 et 2, Buteresi, Langira, Ndando, Kimua et Mikweti se sont vidés de leurs habitants. Ce chef coutumier déplore les mauvaises conditions dans lesquelles vivent ces personnes. Selon lui, la population souffre beaucoup. Certains ont décidé de se rendre à Masisi. « À l’heure où je vous parle, la population est en train de plier bagage pour se réfugier vers Masisi. D’autres tournent le dos à Masisi parce qu’ils disent avoir quitté cette cité il n’y a pas longtemps. Ils se rappellent les souffrances qu’ils y ont vécues, toujours à cause de ces attaques. »

Le Mwami Lukonge ajoute que ces populations ne reçoivent aucune assistance en vivres et en médicaments, alors qu’ils sont loin de leurs champs qu’ils ont dû abandonner. Une trêve avait permis aux populations qui étaient encore dans leurs villages de voter lundi dernier, mais la majeure partie de la population n’a pas pu le faire, a-t-il expliqué.

Les militaires des Forces armées de la RDC sont présents dans tous les coins stratégiques de Beni et ses environs. Les patrouilles nocturnes sont aussi renforcées dans cette ville et à l’intérieur du territoire du même nom. Le porte-parole de l’opération « Safisha Ruwenzori », destinée au désarmement des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu, a déclaré dimanche 4 décembre, que ce déploiement fait suite aux menaces d’attaque d’un groupe armé non encore identifié contre la population.

Des tracts en circulation à Beni annoncent l’attaque de la ville. Le président de la société civile locale n’a pas voulu commenter la circulation de ces tracts. Mais, il a confirmé une forte présence militaire sur son territoire, ajoutant que celle-ci inquiétait la population à la veille de la publication des résultats de l’élection présidentielle en RDC.

Le commandant du 801è régiment des FARDC basé à Oicha, le Colonel Kalonda Famba, a déclaré: « l’armée est vigilante et veillera en cette période d’attente des résultats des élections ». Dans une déclaration diffusée dans plusieurs radios de la place, l’administrateur de Beni, Amisi Kalonda, a pour sa part appelé la population locale au calme, mettant en garde les partis politiques contre la diffusion de faux résultats de la présidentielle. Le porte-parole de l’opération « Safisha Ruwenzori », le colonel Célestin Ngeleka a quant à lui demandé aux miliciens Maï-Maï de se rendre et aux rebelles de l’ADF-Nalu de rentrer en Ouganda, leur pays.

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Parmi les trois jeunes garçons enlevés dans le village de Vunande par les combattants FDLR, jeudi 1er décembre, un seul a réussi à s’échapper ce lundi 5 décembre, affirme la société civile de Butembo, à 60 km du village où les rebelles ont attaqués. Kidnappés pour transporter le butin des FDLR, les deux autres jeunes demeurent encore entre les mains de leurs ravisseurs qui ont également emporté des biens de valeur.

Selon la société civile locale, une dizaine de combattants FDLR armés de fusils avaient fait irruption dans le village de Vunande en tirant des coups de feu en l’air. Dans sa lettre adressée samedi dernier aux autorités administratives de Lubero, la société civile déclare que les FDLR sont ensuite passés de maison à maison pour dépouiller les paisibles habitants de leurs biens.

Le commandant de la police du territoire de Lubero; le colonel Sherushago confirme l’information. Il reconnaît que des rebelles rwandais demeurent actifs dans le secteur de Kasuo-Vuyinga notamment le long de la rivière Lubero et aux abords du parc national de Maiko, où les FDLR et leurs alliés se livrent à l’exploitation illégale de l’or et au braconnage.

Les rebelles ougandais ADF-NALU et les Maï-Maï Rwenzori ont attaqué, tôt ce mardi 6 décembre les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la ville de Beni au Nord-Kivu. Selon le porte-parole de l’opération de désarmement des rebelles ougandais, le Colonel Célestin Ngeleka, l’attaque est intervenue vers 4 heures locales.

Le Colonel Célestin Ngeleka explique que les assaillants ont assiégé le quartier Mabolio où se situe la prison centrale de Beni. Ils auraient comme objectif d’attaquer l’Etat major de la police et le cachot de l’auditorat militaire pour libérer tous les prisonniers, ajoute-t-il.

Le responsable de la police de Beni, le colonel Nyembwe, affirme que la situation est sous contrôle des FARDC et de la police. Aucun bilan de ces affrontements n’est disponible pour le moment.

Pour rappel, Beni est sous haute surveillance militaire depuis vendredi dernier. Dimanche 4 décembre, l’armée a annoncé être en alerte maximale.

Des éléments des Forces armées de la RDC (FARDC) sont tombés dans une embuscade des Maï-Maï Bwasakala mercredi 7 décembre alors qu’ils rentraient d’une attaque contre le bastion de ces miliciens, situé dans les collines surplombant les villages de Kabondozi, Mboko et Sandja, dans le territoire de Fizi. Selon des sources proches des FARDC, quatre militaires ont été tués et trois blessés. Des miliciens auraient aussi été tués.

Des sources sur place indiquent que les combats à l’arme lourde et à la mitraillette ont duré huit heures. Un major FARDC serait mort des suites d’un malaise au retour des combats. Des témoins disent avoir vu deux militaires FARDC blessés évacués vers un hôpital.

Les militaires congolais disent avoir réussi à détruire une base arrière des Maï-Maï Bwasakala, située dans les moyens plateaux de Lulambwe à l’Ouest de Mboko.

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Plusieurs témoignages avaient fait état de l’existence de ce camp à partir duquel des attaques étaient dirigées vers le littoral du lac Tanganyika.

Des usagers de la route Uvira-Baraka ont affirmé avoir été victimes des tracasseries et des pillages à Lusambo après les affrontements.

L’administrateur du territoire de Fizi, affirme que le calme est revenu le jeudi dans la matinée, ajoutant qu’aucun civil n’a été victime. Mais des acteurs de la société civile locale indiquent que des populations habitant les collines ont commencé à se réfugier notamment vers les localités de Kenya et de Mukwezi, depuis aujourd’hui, mercredi 7 décembre.

Des mouvements d’éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), des Maï-Maï patriotes résistants congolais (PARECO) et de l’Alliance des patriotes pour le Congo libre et souverain (APCLS) ont été observés à Ntoto, à Bukumeware, à Lubero et à Masisi, au Nord-Kivu, signale mercredi la mission onusienne en RDC, Monusco.

La situation sécuritaire demeure stable mais reste « imprévisible » suite à ces mouvements, a indiqué aux journalistes le porte-parole militaire de la mission, Félix Prosper Basse, au cours d’un point de presse à Kinshasa. Dans ce même contexte, la mission onusienne signale la récente évasion massive des détenus de la prison de Beni, une source de préoccupation dans la province.

Le 28 novembre dernier, a rappelé la source, des accrochages ont eu lieu entre éléments des FDLR et Maï-Maï près d’Omate, provoquant le déplacement des populations civiles vers Mubi et Kilambo.Des miliciens Maï-Maï ont aussi mené à la même date une attaque sur la prison de Beni et facilité l’évasion d’environ 500 prisonniers, a-t-il noté.

Au Sud-Kivu, la situation sécuritaire est restée « sous contrôle », a assuré l’officiel onusien. De même en province Orientale, a-t-il dit, la Force onusienne et les FARDC contrôlent la situation sécuritaire à Bangadi, à Ngilima et à Duru en vue d’interdire toute activité de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et d’assurer la protection des populations.

Le chef Maï-Maï Kasereka Ngwite, alias Kikuru-kuku, s’est rendu jeudi 9 décembre aux FARDC à Mabuku, à 30 kilomètre au nord-ouest de Butembo, dans le Nord Kivu. Il était accompagné d’une trentaine de ses combattants avec leurs dépendants. Selon le commandant FARDC de ce secteur, cette reddition fait suite à la traque menée ces trois derniers mois par l’armée contre les groupes armés nationaux et étrangers à Butembo et Lubero.

Cette reddition est la troisième du genre depuis novembre dernier, indique le commandant du 5e secteur opérationnel des FARDC, le colonel Smith Gihanga. Au total, 90 combattants se sont rendus avec une vingtaine de leurs dépendants, dont des femmes et des enfants, a-t-il annoncé.

Le colonel Smith reconnaît toutefois que le secteur de Lubero-Butembo n’est pas encore complètement pacifié. Il promet que la traque contre les forces négatives nationales et étrangères va se poursuivre.

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Le porte-parole des opérations militaires dans le grand Nord, le lieutenant- colonel Célestin Ngeleka, salue cette reddition de Kikuru-kuku.Il appelle les autres chefs Maï-Maï, dont le leader des Pareco, Muhamba Lyaki, le Mai-Mai Lafontaine, et Kava wa Selya, chef des Maï-Maï -Ruwenzori, d’adhérer à leur tour au processus DDR afin d’épargner les populations civiles « des souffrances inutiles ».

Pour rappel, le Maï-Maï Kikuru-kuku a longtemps semé la terreur dans les localités de Mandelya, Mwenye, Losse, au nord-ouest de Butembo. Il percevait notamment une taxe mensuelle de 10 dollars américains par ferme.

Des observateurs venus en RDC suivre les élections présidentielle et législatives de lundi ont constaté un certain nombre de "dysfonctionnements", tout en saluant la réussite du pari qui consistait à tenir les scrutins à la date fixée du 28 novembre.

La mission d'observation conjointe AETA (Agir pour les Élections transparentes et apaisées) - EurAc (Réseau européen pour l'Afrique centrale) - composée d'observateurs locaux et européens - constate dans un communiqué que "malgré tous les rumeurs annonçant le report des élections, elles ont eu lieu comme prévu le 28 novembre 2011". Sur la base des premiers éléments reçus de ses observateurs déployés à Kinshasa et dans les dix autres provinces, la mission a toutefois relevé un "dysfonctionnement du système" avec l'ouverture tardive de quelques bureaux de vote dont certains ne l'ont été qu'entre 11h00 et 13h00 - au lieu de 06h00, comme prévu par la Commission électorale nationale indépendante(CENI). Les observateurs AETA-Eurac ont aussi constaté "l'absence totale ou partielle du matériel électoral dans nombre de bureaux de vote, particulièrement les bulletins de vote et des isoloirs". Ils dénoncent encore la non prise en compte de nombreux électeurs omis de la liste électorale mais ayant leurs cartes d'électeurs, ce qui a "provoqué la désorientation, le découragement et la nervosité des nombreux électeurs" et la "création précipité d'extensions des bureaux" dont certains non connus par les électeurs et/ou nécessitant des déplacements parfois longs. Ils ont enfin constaté "la non sécurisation du matériel électoral", faisant que des bulletins de vote, cochés ou non, se trouvent, en dehors des bureaux de vote, entre les mains des tiers". Selon ces observateurs, les cas constatés de dysfonctionnement ont créé "des tensions qui ont mis certains observateurs nationaux et internationaux en insécurité", dans une allusion aux menaces dont été victimes des observateurs - notamment belge - à certains endroits. La mission conjointe AETA/EurAc a dès lors demandé à la CENI de prendre des mesures appropriées contre toutes manipulations incontrôlées des bulletins de vote qui poussent la population à la nervosité et de clarifier cette situation devant l'opinion nationale et internationale. Elle a enfin appelé les "services commis à la sécurité électorale" (principalement la police) d'assurer la protection de la population, des témoins, des observateurs et des candidats.

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Après avoir visité 300 bureaux de vote dans toutes les provinces de la RDC, le 28 novembre, les observateurs du centre Carter notent que le vote s’est bien passé malgré quelques incidents mineurs. Dans une déclaration préliminaire, faite mercredi 30 novembre, ils ont affirmé que 49% de bureaux de vote ont eu des problèmes mineurs de nature à ne pas affecter les résultats.

Le climat de désorganisation qui a régné dans les bureaux de vote a amené les observateurs de Carter à donner une mauvaise évaluation dans 16% des cas, ont-ils reconnu.

Tout en félicitant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du travail abattu, le Centre Carter a cependant relevé la faible présence de la sécurité dans les centres de vote. Un des agents du centre Carter a été agressé alors qu’il avait saisi un bulletin de vote déjà coché à Kananga au Kasaï-Occidental.

La circulation des bulletins de vote parmi le public, selon le centre Carter, a généré un climat plus tendu et instable.

Les résultats de ce processus étaient en cours de dépouillement, mercredi, dans quelques bureaux. Et la mission du centre Carter était encore déployée pour observer la compilation au niveau des centres locaux de compilation des résultats. À cette étape, le Centre Carter a recommandé aux candidats et à tous les électeurs de respecter les résultats des urnes et de régler tout contentieux électoral par des procédures légales.

Selon cette organisation, la grande et paisible participation dont ont fait montre les Congolais traduit leur engagement à la consolidation de la paix.

Dans une déclaration commune du mercredi 30 novembre, le panel des observateurs de l’Union africaine (UA), de la Communauté de développements de l’Afrique australe (SADC), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) et de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) s’est déclaré satisfait du déroulement des scrutins du 28 novembre en RDC. Ces missions africaines d’observation électorale en RDC ont salué également « la volonté, l’enthousiasme et la très large participation du peuple congolais durant ces élections. »

Le panel des observateurs africains s’est félicité des efforts importants déployés pour permettre aux Congolais d’exercer librement leur droit de vote, malgré de nombreux défis auxquels le pays est confronté. Selon le panel, la tenue des élections du 28 novembre devrait contribuer à consolider la paix, renforcer la réconciliation nationale, approfondir le processus démocratique et jeter les bases d’un développement économique et social durable.

Les observateurs africains ont relevé des difficultés techniques et logistiques qui ont émaillé la tenue des scrutins et déplorent les actes de violences isolés. Ces observateurs ont appelé tous les acteurs politiques congolais à faire preuve de grande retenue et d’esprit de responsabilité en acceptant les résultats des élections.

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En cas de contestation, ils devraient recourir aux procédures et mécanismes prévus à cet effet, peut-on lire dans cette déclaration.

La Mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE UE) RDC s'est refusée jeudi à tout jugement définitif sur les élections présidentielle et législatives qui se sont déroulées de lundi à mercredi.

"La MOE UE poursuit son observation des développements post-scrutins, particulièrement la compilation des résultats et le contentieux. En outre, elle espère que la CENI (la Commission électorale nationale indépendante, organisatrice des scrutins) respectera son engagement de publier les résultats détaillés par bureau de vote afin de garantir la transparence du processus électoral", a-t-elle indiqué dans un communiqué. "Cette déclaration est préliminaire" et la MOE UE ne tirera "aucune conclusion définitive" avant la fin de la tabulation et l'annonce des résultats, ajoute le texte. "Un rapport final, reprenant l'ensemble de nos observations, sera rendu public après publication des résultats définitifs des élections législatives - soit au plus tôt le 13 janvier 2012.

La MOE UE, dirigée par l'eurodéputée bulgare Mariya Nedelcheva, disposait, pour ces scrutins présidentiel et législatif, de 147 observateurs répartis dans l'ensemble des onze provinces de la RDC sur 35 bases urbaines et rurales, plus les neuf zones de la ville-province de Kinshasa. Une délégation du Parlement européen, composée de six membres et dirigée par Andrés Perello Rodriguez, s'est jointe à la Mission et a souscrit aux conclusions de la MOE UE, conclut le communiqué, intitulé "une forte mobilisation de l'électorat dans un processus insuffisamment maîtrisé".

La Mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE-UE) a relevé jeudi des irrégularités lors des les élections présidentielle et législatives qui se sont déroulées de lundi à mercredi en RDC, mais attend l'annonce des résultats pour tirer des conclusions définitives.

La MOE-UE, qui a noté "une forte mobilisation de l'électorat dans un processus insuffisamment maîtrisé", ne rendra ses conclusions définitives qu'après les résultats du 6 décembre, a déclaré la chef de mission, l'eurodéputée bulgare Mariya Nedelcheva lors d'un point de presse à Kinshasa.

Lors du scrutin de lundi, les 147 observateurs européens ont relevé "de nombreuses irrégularités, parfois graves" dans 79% des endroits où ils se sont rendus. Outre l'ouverture tardive de bureaux de vote ou le manque de matériel sensible (comme les bulletins de vote), la MOE-UE a relevé l'interception de bulletins pré-marqués (dans trois provinces), le secret du vote non garanti (une province), des urnes non scellées (trois), le vote de mineurs (deux), l'intervention de personnes non autorisées (deux), les personnes assistant plusieurs électeurs (cinq), l'encre prouvant que l'électeur a déjà voté quasiment jamais vérifiée à l'entrée du bureau (quatre). La MOE a critiqué l'affichage hors délai légal des listes électorales et enregistré "163 incidents" lors de la campagne, dont certains liés à des violations des droits humains.

111 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Les candidats à la présidentielle n'ont pas bénéficié du même temps d'antenne à la télévision nationale, le président sortant Joseph Kabila ayant été très nettement favorisé (86%), loin devant les opposants Léon Kengo wa Dondo (8%), Vital Kamerhe (3%), et le principal rival de Kabila, Etienne Tshisekedi (1%), selon Mme Nedelcheva.

L'indépendance de la Cour suprême de Justice (CSJ), qui traite le contentieux électoral, est également "remise en question" après la nomination en pleine campagne par le président Kabila de 18 nouveaux magistrats, "qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats", juge la MOE-UE. La mission s'inquiète aussi de la nouvelle procédure pour le traitement du contentieux, désormais à huis clos et non plus en séance publique, après la révision de la loi électorale adoptée en août, et qui a notamment validé le système du tour unique, fortement contesté.

La MOE UE espère toutefois que la CENI (la Commission électorale nationale indépendante, organisatrice des scrutins) respectera son engagement de publier les résultats détaillés par bureau de vote afin de garantir la transparence du processus électoral", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Quatre centres locaux de compilation des résultats (CLCR) fonctionnent dans un cafouillage indescriptible, à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin), ont constaté, ce jeudi 1er décembre, les reporters de Radio Okapi. Des enveloppes non fermées contenant des procès verbaux et bulletins de vote sont abandonnées pêle-mêle à l’extérieur. Exposées aux intempéries, elles attendent d’être classées et ordonnées par des responsables des centres de vote sous un soleil de plomb.

La compilation des résultats des élections présidentielle et législatives est encore loin d’atteindre sa vitesse de croisière. Ces centres reçoivent à compte goutte des plis des procès verbaux et des bulletins de vote provenant de chaque circonscription électorale de Kinshasa.

À l’intérieur de quatre entrepôts de la Fikin se trouvent d’autres plis des procès verbaux, entassés les uns sur les autres. Tout le monde transpire. Il fait très chaud.

Les agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) procèdent par plusieurs étapes avant de compiler les résultats bruts. Six postes de service sont ainsi installés dans chaque entrepôt. Ici l’on procède par la réception, la centralisation des plis et leur transmission à un autre poste. Il s’en suit un collationnement consistant à les numéroter et à les classer. Puis vient l’étape du dépouillement. Un secrétariat est chargé de la ventilation et du pointage des données.

Au niveau de la compilation proprement dite, un administrateur supervise les opérations de saisie. À la dernière étape d’apurement, une équipe est chargée de vérifier les données avant leur archivage. Il s’agit là de reconstituer les plis.

Jusqu’à ce stade, la compilation ne concerne que les résultats de l’élection présidentielle. Celle des législatives est encore mise de côté.

112 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

L'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), le parti de l'opposant congolais Etienne Tshisekedi, a revendiqué jeudi la victoire de son candidat à l'élection présidentielle qui s'est tenue de lundi à mercredi en RDC, parallèlement aux scrutins législatifs.

"L'UDPS confirme son avance et sa victoire, car les résultats provenant des différents procès-verbaux récoltés à travers le pays la donnent gagnante avec un écart désormais confortable, incontestable et irrattrapable en dépit de la fraude constatée", a affirmé le secrétaire général du parti, Jacquemin Shabani, dans un communiqué. "Forte de cette victoire, l'UDPS, qui désormais se concentre sur la passation du pouvoir, rassure tous les partenaires de son ouverture au dialogue et de son opposition à tout règlement de comptes ou chasse à l'homme contre les perdants", a poursuivi M. Shabani. Il répondait au point de presse tenu en début de journée par le secrétaire général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, le parti du président sortant Joseph Kabila, candidat à un nouveau quinquennat). Le secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab - qui est également le président de l'Assemblée nationale sortante - avait pour sa part condamné la circulation des chiffres sur les résultats de l'élection présidentielle du 28 novembre, avant la publication officielle des chiffres, attendue le 6 décembre par la Commission électorale indépendante (CENI). M. Shabani a mis en garde le pouvoir sortant contre "toutes manoeuvres et tentatives en cours visant à frustrer l'expression populaire et à détourner la victoire du peuple congolais pour des fins inavouées en préparant un coup de force par une répression sanglante à grande échelle". Le bras droit de M. Tshisekedi a ajouté que "l'UDPS rassure le peuple congolais et la communauté internationale de son engagement à oeuvrer pour une participation de tous les Congolais à l'oeuvre de reconstruction nationale et à intensifier la coopération mutuellement avantageuse avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux". Ces déclarations viennent compliquer la situation déjà tendue qui règne à Kinshasa depuis la tenue des scrutins émaillés d'incidents alors que des bruits couraient sur une probable distribution des tracts du parti présidentiel, qui créditeraient Joseph Kabila de 51% des votes.

La mission d’observation électorale nationale a qualifié de valables les élections du 28 novembre dernier malgré les nombreuses irrégularités constatées, dans son rapport préliminaire sur ce scrutin présenté jeudi à Kinshasa.

Cette mission, composée des organisations de la Société civile (RENOSEC, CAFCO, CNJ, ROC) et dotée de 29082 observateurs, a déploré le retard dans la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui est, selon elle, à la base de toutes ces irrégularités évaluées à environ 15 %. Elle a, en outre, relevé que ce scrutin qui a enregistré plus de témoins que celui de 2006, a connu un fort engouement des électeurs.

À cet effet, les observateurs nationaux ont salué la détermination de la population à exercer son devoir civique malgré le climat d’insécurité avant de mettre l’accent sur la nécessité de l’éducation civique.

113 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Au moins 18 civils ont été tués et une centaine gravement blessés principalement par les forces de sécurité entre le 26 et le 28 novembre, autour des élections présidentielle et législatives en RDC, a déclaré vendredi l'ONG Human Rights Watch (HRW). Selon un communiqué de l'organisation de défense des droits de l'homme, la plupart des victimes, dont 14 dans la seule capitale Kinshasa, ont été tuées par des soldats de la Garde Républicaine, l'ex-garde présidentielle.

Le gouvernement (de la RDC) doit immédiatement maîtriser ses forces de sécurité, spécialement la Garde présidentielle, et éviter que des opposants politiques et leurs partisans ne soient pris pour cibles, ajoute l'ONG en disant craindre de nouvelles violences et des troubles à l'annonce des résultats provisoires de la présidentielle le 6 décembre.

Les tensions sont très élevées, notamment du fait des complications logistiques dans l'organisation de l'élection. Les forces de sécurité devraient protéger les populations et non attiser la violence, déclare Anneke van Woudenberg, chef analyste Afrique à Human Rights Watch.

Selon l'ONG, le plus grave incident s'est déroulé le 26 novembre au dernier jour de la campagne électorale lorsque des partisans du candidat d'opposition Etienne Tshisekedi rassemblés à l'aéroport international Ndjili de Kinshasa, voulaient accompagner leur leader pour son dernier grand meeting au centre de la capitale. La police a tenté de séparer ces partisans de ceux du président sortant Joseph Kabila, qui attendaient eux aussi leur candidat. Mais ensuite, selon HRW, la Garde républicaine est arrivée sur les lieux avec le convoi présidentiel prévu pour venir chercher M. Kabila, et certains soldats ont tiré en l'air, d'autres directement sur la foule des opposants.

Au moins 12 partisans de l'opposition et des passants ont été atteints mortellement, 41 autres ont été blessés par balles, précise HRW.

Le président ayant finalement choisi un autre aéroport pour revenir de province, la Garde Républicaine est repartie vers le centre de la capitale et des soldats ont tiré de façon indiscriminée le long de la route, accuse encore l'ONG.

HRW précise toutefois que, selon des témoins, des partisans du candidat de l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) ont provoqué la Garde républicaine en jetant des pierres sur le convoi présidentiel vide qu'elle escortait vers un autre aéroport.

Les élections ne constituent pas une excuse à des soldats qui tirent au hasard dans la foule, et les autorités doivent immédiatement suspendre les responsables de cet inutile bain de sang, estime Anneke van Woudenberg.

Le service de messagerie téléphonique, communément appelé SMS, est suspendu dans tous les réseaux de télécommunication de la RDC, a décidé, ce samedi 3 décembre, le Vice Premier ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu. Selon lui, cette mesure conservatoire a été prise pour préserver l’ordre public et assurer un aboutissement heureux du processus électoral en RDC. La suspension de SMS est entrée en exécution le même samedi et devrait être observée « jusqu’à nouvel ordre ».

114 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la RDC (Renadhoc) a, tout de suite, dénoncé une aliénation d’un droit garanti par la constitution et les textes internationaux ratifiés par la RDC. Le secrétaire exécutif du Renadhoc, Fernandez Murhola demande au gouvernement de lever cette mesure

La situation politique en RDC à deux jours de l'annonce des résultats de la présidentielle ressemble à celle d'un "train qui va tout droit contre le mur", se sont inquiétés dimanche les évêques de l'église catholique congolaise.

"Nous avons l'impression que dans la situation actuelle, l'image que nous avons donnée c'est celle d'un train à grande vitesse qui va tout droit contre le mur", a déclaré Mgr Nicolas Djombo, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), lors d'une conférence de presse à Kinshasa. "Nous en appelons à tous les acteurs politiques, à tous les leaders de freiner le train qui risque d'aller tout droit dans le mur", a-t-il ajouté, alors que l'opposition a rejeté les résultats partiels de la présidentielle donnés depuis vendredi par la Commission électorale (CENI). Malgré des "irrégularités, des tentatives de fraudes et des scènes de violences", relevés lors des scrutins présidentiel et législatif du 28 novembre, "globalement, nous pouvons accepter comme crédibles" ces élections, a estimé Mgr Djombo. L'église catholique avait déployé 30.000 observateurs qui ont été présents dans 24% des quelque 64.000 bureaux de vote à travers le pays.

L'ONG Human Rights Watch (HRW) s'est "réjouie" dimanche que le gouvernement de la RDC ait saisi la justice après son rapport affirmant qu'au moins 18 civils avaient été tués par les forces de l'ordre entre les 26 et 28 novembre derniers. Selon HRW, la plupart des victimes, dont 14 dans la seule capitale Kinshasa, ont été tuées "par des soldats de la Garde Républicaine", l'ex-garde présidentielle. Le gouvernement congolais avait annoncé samedi sa décision de saisir de la justice militaire pour qu'elle ouvre une enquête et porte plainte contre X, parce qu'il "tient à avoir le fin mot de cette histoire". L'organisation des droits humains "se réjouit" de cette annonce et de la "réaction rapide" de l'Etat et se dit prête à coopérer. Samedi, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, également ministre de la Communication, avait déclaré à l'AFP les autorités de Kinshasa demandaient "avec insistance à HRW d'apporter tous éléments et informations à sa connaissance (...) pour que des sanctions puissent être prises si cela s'avérait nécessaire". Dans une réaction transmise à l'AFP dimanche, le ministre congolais de la justice, Emmanuel Luzolo Bambi, a affirmé que la justice nationale "reste et restera impartiale". "Le gouvernement, a-t-il toutefois ajouté, déplore le caractère alarmant et très partisan de ce rapport publié en violation flagrante de toutes les règles d'usage" et qui "repose sur des allégations non vérifiées (...) à l'encontre de la Garde Républicaine".

115 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Des heurts ont opposé lundi à Johannesburg et Pretoria la police sud-africaine à des ressortissants de RDC accusant l'Afrique du Sud d'ingérence dans les élections de lundi dernier dans leur pays.

À Pretoria, un groupe de manifestants a attaqué l'ambassade, brisant des vitres et une porte à l'entrée du bâtiment, selon une journaliste de l'AFP sur place. Cinq d'entre eux ont été conduits au commissariat. Les manifestants, interrogés sur place après les incidents, affirmaient vouloir protester "contre une information selon laquelle les résultats de l'élection seraient proclamés en Afrique du sud et non au Congo". Les manifestants de Pretoria, très remontés contre M. Kabila, ont expliqué qu'ils "en avaient marre que les puissances étrangères leur imposent un candidat". À Johannesburg, les manifestants ont également exigé que "l'Afrique du Sud ne se mêle pas des affaires du Congo", selon l'agence sud-africaine Sapa. Des observateurs sud-africains sont à la tête de la mission déployée par la communauté d'Afrique australe (SADC) pour superviser les élections présidentielle et législatives du 28 novembre dans l'ex-Zaïre.

Sur la base de leur rapport, le président sud-africain Jacob Zuma a diffusé un communiqué lundi matin, saluant "la réussite des élections". "Ces élections avaient lieu dans des conditions difficiles compte tenu des défis logistiques et techniques existant en RDC. Les actes de violences isolés durant les élections sont aussi à regretter", a ajouté M. Zuma. Il a indiqué qu'il s'était entretenu dimanche au téléphone avec trois candidats, le président sortant Joseph Kabila, l'opposant historique Etienne Tshisekedi ainsi que Vital Kamerhe. Il y a été question "des élections et de la situation actuelle", selon M. Zuma qui affirme "avoir insisté auprès d'eux sur la nécessité d'un leadership sain et d'une unité à ce stade". "Ils m'ont assuré de leur volonté de coopérer et de mettre les intérêts du pays au premier plan", a-t-il ajouté.

Une manifestation rassemblant des sympathisants du candidat à l'élection présidentielle congolaise Etienne Tshisekedi a dégénéré lundi après-midi à Bruxelles, a indiqué la police locale. Les manifestants se sont emporté lorsqu'ils se sont rendu compte que le cortège ne pourrait pas emprunter l'itinéraire qu'ils désiraient. Un policier et trois manifestants ont été blessés, tandis que plusieurs véhicules ont été endommagés.

Les partisans de Tshisekedi avaient introduit une demande de rassemblement le week-end dernier, mais ils n'avaient pas reçu d'autorisation officielle car elle avait été formulée trop tard. Aux alentours de 13h, environ 80 personnes s'étaient rassemblées à la Porte de Namur, avant de tenter de joindre le siège du parti socialiste, boulevard de l'Empereur. En raison des négociations en cours concernant la formation d'un gouvernement, il leur avait été signifié qu'ils ne pourraient être reçus. "Les manifestants sont alors retournés en direction de la Porte de Namur, où se sont réunis quelque 300 personnes. Ils ont réagi de manière très agressive à la suite de l'échec de la manifestation, et se sont retournés contre les policiers présents", a indiqué Ilse Van de

116 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Keere de la police locale bruxelloise. Un petit groupe a tenté de se rendre devant l'ambassade des Etats-Unis ainsi que devant l'ambassade de RDC, créant ainsi des embarras de circulation sur la petite ceinture de la capitale. Les policiers ont été contraints d'intervenir, blessant trois manifestants. Un policier a également été touché dans l'intervention.

La manifestation a continué à dégénérer lundi soir à Bruxelles, dans le quartier Matonge. Après avoir essuyé des tirs de projectiles et repoussé les manifestants vers la chaussée de Wavre, la police a procédé à plusieurs interpellations. Aux alentours de 18h, un noyau dur de manifestants échauffés lançait des pavés et des projectiles en direction de la police ainsi que des vitrines de magasins. La porte du cinéma Vendôme a, notamment, été brisée. Un incendie de voiture a été également signalé. Le rassemblement a commencé à se disperser vers 18h30. La police a réussi à repousser les manifestants vers la chaussée de Wavre et a procédé à plusieurs arrestations.

Vers 18h45, une centaine de manifestants se déplaçaient toujours, en bandes dispersées, sur la Chaussée de Wavre, prêts à en découdre avec la police. Certains sont occupés à ramasser des pavés en guise de munitions, tandis que d'autres projettent des poubelles vides dans les vitrines des magasins. Tous dénoncent "une Belgique qui soutient aveuglément le gouvernement corrompu de Kabila". La police tente de contenir les manifestants, à l'aide de forts effectifs, tandis qu'un hélicoptère balaie la zone. Les manifestants disent se préparer à une nuit d'émeute.

La Police nationale congolaise (PNC) procède depuis ce lundi 5 décembre à l’arrestation des enfants de la rue à la place de la Gare, au Beach Ngobila, aux Galeries présidentielles et au port de l’Onatra dans la commune de la Gombe. Un rescapé a raconté à Radio Okapi que cette arrestation a commencé tôt le matin du 5 décembre alors qu’ils dormait encore. « Ils ont arrêté nos femmes et les ont amenées dans une jeep », explique cet enfant de la rue.

Le commissaire général de la police, Charles Bisengimana, affirme que ces enfants de la rue ont été arrêtés pour tracasseries et sont maintenus au Camp de la police Lufungula à Lingwala. Charles Bisengimana a toutefois annoncé qu’une réforme policière est en cours en vue de combattre la délinquance juvénile et le phénomène Kuluna.

La ville de Kinshasa tournait au ralenti mardi, dans l'attente de la publication des résultats provisoires du scrutin présidentiel du 28 novembre en RDC, ont rapporté 'Les Médias du Citoyen'.

Depuis la publication progressive des résultats partiels de la présidentielle, entamée samedi, une psychose règne au sein de la population kinoise, qui craint des contestations violentes. Les Congolais devaient en effet connaître, peut-être dès mardi soir, le nom de leur prochain président, si la Commission électorale nationale indépendante (CENI) réussit à compiler tous les résultats dans les temps, alors qu'appels au calme et avertissements contre tout désordre se multiplient.

117 En RDC, Si les Elections pouvaient changer quelque Chose, elles seraient interdites depuis longtemps……

La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Mardi matin et en début d'après-midi, les rues du centre-ville, d'habitude grouillantes de monde, étaient presque désertes: pas d'embouteillage, les vendeurs ambulants quasi-invisibles, convois des policiers et militaires sillonnent la capitale à bord de 4x4 ou de fourgons, d'autres policiers occupent les ronds-points et carrefours de la ville. Dans la crainte de débordements violents, les autorités se sont visiblement bien préparées à Kinshasa, une ville plutôt favorable à l'opposition où aucun incident n'était signalé mardi matin. Quelque 20.000 militaires en armes ont été déployés dans la capitale et des vedettes patrouillent sur le fleuve Congo. Autour du stade des Martyrs, le plus grand de la ville et haut lieu des rassemblements politiques, on pouvait voir mardi matin un gros détachement de police d'environ 200 hommes. Dans les différents quartiers visités par l'AFP, la police est présente mais pas omniprésente et "sur les dents". La présence la plus visible des forces de l'ordre est dans le quartier de Limete à distance du QG de l'opposant Etienne Tshisekedi, le président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) et grand rival du président sortant Joseph Kabila.

Le gouvernement congolais a déployé des policiers et des militaires dans plusieurs villes de la RDC dans l'attente de la publication des résultats de l'élection présidentielle, a rapporté mardi la radio onusienne Okapi.

Le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N'Sefu, a appelé ses compatriotes au calme et à vaquer librement à leurs occupations, à l'issue d'une réunion de sécurité à Kinshasa. "En vue de prévenir tout trouble à l'ordre public, les forces de sécurité ont été déployées à travers l'ensemble du territoire national. Des instructions formelles et précises leur ont été données pour assurer avec professionnalisme et conformément aux standards internationaux, la protection des personnes et des biens", a affirmé le ministre devant les membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité en RDC et du représentant spécial du secrétaire général de l'Onu et "patron" de la Mission des Nations Unies en RDC (Monusco), le diplomate américain Roger Meece. Le renforcement du dispositif sécuritaire a ajouté de l'anxiété chez les Congolais, ont indiqué des sources concordantes citées par Radio Okapi, parrainée par l'ONU.

Des centaines de partisans d'Etienne Tshisekedi se sont à nouveau rassemblés mardi après-midi à la Porte de Namur pour manifester leur mécontentement face à la politique de Joseph Kabila, l'actuel président congolais, alors que les résultats des élections présidentielles au Congo sont attendus dans les prochaines heures. La police a procédé à une cinquantaine d'arrestations administratives.

Ce rassemblement n'a pas été autorisé, selon une porte-parole de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles. Vers 16h, la police a procédé à une cinquantaine d'arrestations administratives parmi les manifestants opposés au régime de Kabila rassemblés à la Porte de Namur. La Chaussée d'Ixelles est à nouveau accessible à la circulation. En revanche, de nouveaux troubles ont éclaté chaussée de Wavre: des poubelles ont été incendiées et les policiers,

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présents en nombre, ont essuyé des tirs de projectiles. Les débordements se sont également étendus sur l'avenue de la Toison d'Or, où la vitrine d'un restaurant a été brisée. A la suite des incidents qui s'étaient déjà produits lundi soir dans le quartier Matonge d'Ixelles, la cellule commerçante Atrium avait diffusé un avis demandant aux magasins de fermer boutique plus tôt mardi, selon le journal La Capitale.

Au moins 140 personnes ont fait l'objet d'une arrestation administrative mardi soir dans le quartier Matonge à Ixelles où des incidents opposent des sympathisants d'Etienne Tshisekedi à la police. C'est ce qu'a annoncé cette dernière, précisant que ce chiffre allait plus que probablement encore augmenter. Plusieurs véhicules ont aussi été incendiés dans le quartier et la police a éteint le feu à l'aide d'un canon à eau.

La situation restait tendue mardi soir vers 21 heures dans le quartier Matonge où plusieurs centaines de personnes manifestent. La police a déjà procédé à plus de 170 arrestations administratives, mais des petites groupes de manifestants continuent çà et là à jouer les fauteurs de troubles, a constaté sur place un journaliste de l'agence Belga.

Un peu plus tôt dans la soirée, une équipe de journalistes de la RTBF a été importunée par un groupe de manifestants qui estime que la télévision publique consacre trop d'attention à l'actuel président congolais Joseph Kabila, au détriment de l'opposition en RDC. La police est extrêmement nerveuse. Une femme d'origine africaine, qui n'a pas immédiatement reculé devant les policiers, a été poussée à travers une vitrine. Elle serait néanmoins indemne. La police vient également de charger vers un petit groupe de manifestants qui s'opposaient à plusieurs arrestations, et a eu recours aux gaz lacrymogènes pour contrôler une situation particulièrement tendue.

Des heurts se sont produits mardi entre la police et quelque 300 opposants au président de la RDC, Joseph Kabila, devant la résidence du Premier ministre David Cameron dans le centre de Londres, a constaté l'AFP.

Les manifestants, qui scandaient des slogans et brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit "Dehors Kabila! ", ont été repoussés par une cinquantaine de policiers, pour certains en tenues anti-émeutes. Deux manifestants, dont une femme, étaient à terre et ont dû recevoir des soins, a constaté l'AFP. La police a arrêté au moins deux manifestants. "Nous voulons que Kabila parte", s'est exclamé Jason Kabuta, âgé d'une vingtaine d'années. "Il y a un génocide dans notre pays. Les occidentaux soutiennent Kabila et voilà pourquoi nous sommes devant Downing Street pour demander à David Cameron d'arrêter", a-t-il expliqué. "Les pays occidentaux le soutiennent parce qu'ils veulent voler nos ressources", a-t-il ajouté.

Le mandat du président Joseph Kabila a officiellement expiré mardi à minuit, mais la RDC ne connaissait toujours pas le nom du vainqueur de l'élection présidentielle de la semaine dernière, qui doit être annoncé avec retard mercredi ou jeudi au plus tard.

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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) devait donner le 6 décembre le résultat complet provisoire de l'élection à un tour du 28 novembre, mais un quart d'heure avant l'heure fatidique, son président, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a annoncé ce report qu'il a justifié par le fait qu'il manquait encore des résultats. "Nous n'avons pas tous les PV des 169 CLCR", les centres locaux de compilation des résultats installés dans chaque circonscription, a précisé le rapporteur de la CENI, Matthieu Mpita, à l'AFP. Interrogé sur le fait que, techniquement, la RDC n'avait plus de président, le vice-président de la CENI, Jacques Djoli, a répondu que ce n'était pas un problème. "Nous avons un président qui est là, nous avons organisé des élections, il reste en fonction jusqu'à l'installation du nouveau président", a précisé M. Djoli à la presse en rappelant les termes de la Constitution congolaise de février 2006. Officiellement, le nom du vainqueur sera proclamé le 17 décembre par la Cour suprême de Justice (CSJ). Mercredi, "il n'y aura pas d'hécatombe, ni de cataclysme, donc les choses vont continuer jusqu'à l'arrivée du successeur", a commenté M. Djoli, un ancien sénateur d'opposition.

Le secrétaire général du parti de M. Tshisekedi, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social de Tshisekedi), Jacquemin Shabani, a répété mercredi que l'opposition rejette ces résultats. "Le peuple congolais s'est clairement exprimé pour l'alternance telle que confirmée par les résultats affichés dans tous les bureaux de vote", a-t-il dit en dénonçant une publication "tendancieuse, opaque et irresponsable".

Dans ce climat d'attente, aucun incident majeur n'avait été signalé mercredi dans le pays et à Kinshasa, une capitale sous haute surveillance. La tension ne fait qu'augmenter depuis le jour du vote. Il est très probable que le président Kabila va être proclamé vainqueur, et les leaders de l'opposition vont immédiatement rejeter ce résultat. "Après on verra", estime toutefois Thierry Vircoulon, directeur Afrique central de l'ONG International Crisis Group (ICG), qui redoute une "réponse très forte" des forces de l'ordre en cas de protestations violentes.

Selon des journalistes de l'AFP et des observateurs, la police se contentait mercredi de disperser rapidement tout rassemblement de jeunes dans divers quartiers de la ville, notamment dans la commune de Kintambo où des manifestants voulaient incendier l'église où officie habituellement le pasteur Mulunda, le président de la CENI.

Dans un quartier de l'ouest de la ville, l'AFP a pu voir une dizaine de jeunes se faire interpeller et a entendu quelques tirs en l'air. Des jeunes "combattants" (partisans de l'UDPS) avaient monté des petites barricades de fortune avec de grosses pierres. À l'arrivée de fourgons de police, quelques grenades lacrymogènes ont fusé et les manifestants se sont éparpillés dans les ruelles et un bois tout proche, poursuivis par des policiers.

Le parti d'Etienne Tshisekedi, le dirigeant d'opposition nettement distancé par le président sortant de la RDC Joseph Kabila selon des résultats partiels de la présidentielle à un tour du 28 novembre, a prévenu mercredi qu'"aucun coup de force, aucune tentative de hold up électoral ne tiendra".

L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a dénoncé à nouveau la publication "opaque et tendancieuse" de chiffres partiels par la Commission électorale (CENI), qu'elle

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"rejette". "La publication doit se faire bureau (de vote) par bureau, avec références (...) et pas comme on est en train de le faire avec énormément d'irresponsabilité", a déclaré Jacquemin Shabani, le secrétaire général de l'UDPS. "Le peuple congolais s'est clairement exprimé pour l'alternance telle que confirmée par les résultats affichés dans tous les bureaux de vote. Aucun coup de force, aucune tentative de hold up électoral ne pourra tenir. Ces soubresauts de la CENI et du candidat Kabila, le peuple est suffisamment mature pour y mettre fin, et je crois que nous allons tous le constater au moment opportun", a ajouté M. Shabani.

Le commissaire européen en charge du Commerce, le Belge Karel De Gucht, a reproché mercredi à la communauté internationale de ne pas avoir fait plus pression sur le président congolais Joseph Kabila pour qu'il maintienne des élections présidentielles en deux tours.

"La communauté internationale aurait dû réagir de manière plus énergique quand Kabila a proposé une élection présidentielle à un tour. C'est une recette pour avoir des difficultés", a-t-il commenté mercredi, alors que la tension monte en RDC dans l'attente de la publication des résultats définitifs du scrutin. "Une élection en deux tours aurait rendu le résultat plus acceptable pour les protagonistes", a-t-il ajouté, lors d'une rencontre avec un groupe de journalistes. Interrogé sur la régularité de ces élections, l'ancien chef de la diplomatie belge ne s'est toutefois pas prononcé. "Je n'ai pas été observateur! ", fait valoir M. De Gucht. "Il y a certainement eu des irrégularités, mais je ne sais pas si elles influenceront le résultat de manière décisive. Les observateurs sur place ne le disent pas d'ailleurs", observe-t-il avec prudence. À ses yeux, la communauté internationale ne pouvait toutefois se retrancher derrière le principe de souveraineté du Congo lorsque la constitution a été modifiée afin d'organiser le scrutin présidentiel en un seul tour, plutôt que deux. "Kabila n'aurait peut-être pas changé sa démarche mais... on n'a même pas essayé ! La souveraineté, c'est quelque chose de relatif. Ça ne veut pas dire qu'on peut faire tout et n'importe quoi. Si on ne respecte pas certains principes, on affaiblit la légitimité démocratique", a-t-il conclu.

Les ambassadeurs de trois pays européens (France, Grande-Bretagne et Belgique) ont effectué mercredi une démarche "pressante" auprès de l'opposant congolais Etienne Tshisekedi, candidat à l'élection présidentielle de la semaine dernière en RDC, pour lui demander de condamner et de faire cesser les actes de violences commis par ses partisans à l'étranger, a-t-on appris de source diplomatique.

Les ambassadeurs Luc Hallade, Neil Wigan et Dominique Struye de Swielande ont rencontré mercredi à Kinshasa M. Tshisekedi, le leader de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS, opposition), qui arrive en deuxième position dans la course à la présidence derrière le présidant sortant Joseph Kabila selon les résultats partiels publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Les trois ambassadeurs ont "déploré" et "condamné" les actes de violences commis apparemment à l'instigation de partisans de l'UDPS dans plusieurs pays occidentaux, a-t-

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on précisé de même source. Les ambassadeurs ont exigé de l'UDPS qu'elle condamne ces actes de violences et qu'elle appelle ses partisans à ne plus en commettre, a-t-on ajouté de source diplomatique.

M. Tshisekedi a rétorqué en substance que ces incidents ne résultaient pas de mots d'ordre émis par l'UDPS mais qu'ils étaient le fait de l'opposition populaire au président Kabila désireuse de dénoncer les fraudes commises lors du scrutin du 28 novembre - et des deux jours suivants dans certains bureaux de vote.

L'ONG International Crisis Group (ICG) a lancé jeudi un appel "urgent" à la communauté internationale pour qu'elle évite une crise violente en RDC où doit être annoncé ce jour le résultat provisoire de l'élection présidentielle du 28 novembre, qui a été irrégulière selon l'ICG.

"L'ONU, l'Union africaine et l'Union européenne devraient envoyer de toute urgence une mission de haut niveau pour entamer une médiation entre factions rivales et trouver une solution alternative à la crise, sous les auspices de l'UA avec un soutien international", écrit ICG dans un communiqué. "Une semaine après les élections présidentielle et législatives, la RD Congo est confrontée à une crise politique qui pourrait plonger à nouveau le pays dans un important cycle de violence. Les résultats (globaux de la commission électorale CENI, ndlr) risquent de provoquer des protestations de l'opposition, une réplique ferme des forces de l'ordre et des désordres accrus", avertit ICG. "Pour éviter la violence, les autorités congolaises doivent prendre des mesures d'urgence pour arriver à un résultat raisonnablement représentatif au terme d'un processus électoral sérieusement entaché" d'irrégularités, poursuit l'organisation, très critique par ailleurs sur la préparation du scrutin et le vote lui-même.

"Le vote (28 novembre) a été caractérisé par une organisation chaotique et des informations sur des violences localisées, des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des bulletins pré-cochés", détaille ICG. "Le dépouillement a été aussi irrégulier que le vote lui-même et dangereusement opaque", accuse encore ICG. "La perception que les résultats ont été concoctés à huis clos pourrait conduire au désastre". Selon ICG, des violences pourraient se produire à Kinshasa mais dans d'autres provinces du pays, notamment le Kasaï oriental (fief du candidat d'opposition Etienne Tshisekedi), le Kasaï occidental, le Sud Kivu, la ville de Lubumbashi et l'Equateur. ICG dénonce d'autre part le comportement de la mission de l'ONU au Congo, la Monusco, pour "ne pas avoir critiqué le gouvernement (congolais) malgré l'existence d'informations émanant de l'ONU sur des violations des droits de l'homme pendant la campagne électorale". "Une action régionale et internationale est urgente pour sauver ces élections et persuader les dirigeants congolais de se détourner de la violence. Deux choses qui ne seront pas faciles" à obtenir, conclut ICG.

De nouveaux incidents ont opposé les manifestants anti-Kabila aux policiers, jeudi soir du 08 décembre 2011, dans le quartier Matonge à Ixelles, a constaté l'agence Belga. Deux cents manifestants, qui avaient participé dans l'après-midi à un sit-in, ont bravé

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l'ordonnance de police prise par le bourgmestre, en se rassemblant, dès jeudi en début de soirée, aux alentours de la Porte de Namur à Ixelles.

Les 200 manifestants se sont rassemblés sur la chaussée de Wavre et aux alentours de la Porte de Namur. Les esprits des manifestants se sont échauffés à l'approche de la divulgation des résultats des élections présidentielles en RDC. Le maintien d'ordre assuré par des étudiants congolais n'aura donc pas résisté. Les policiers ont mené plusieurs charges en direction des manifestants qui ont répliqué en leur lançant des pierres et des bouteilles en verre. Les policiers sont accompagnés de chiens et équipés d'une auto-pompe. Plusieurs combis de police sont également mobilisés.

Trois personnes ont fait l'objet jeudi soir d'une arrestation judiciaire pour jet de cocktail Molotov, lors des échauffourées opposant des manifestants partisans du candidat d'opposition à l'élection présidentielle congolaise, Etienne Tshisekedi, aux forces de l'ordre dans le quartier Matonge à Ixelles, a-t-on appris auprès de la police de la zone de Bruxelles-Ixelles. Vers 22h30, on dénombrait également une trentaine d'arrestations administratives. Sur le coup de 23h00, entre cinquante et soixante manifestants se trouvaient toujours sur place, Porte de Namur, à proximité de la chaussée d'Ixelles où vers 20h00 un taximan, effrayé par la charge de la police, avait renversé une adolescente de 13 ans. Blessée aux jambes et transportée à l'hôpital, la victime est hors de danger.

Trois militants du parti congolais d'opposition Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) d'Etienne Tshisekedi ont été tués jeudi O8 décembre 2011 lors d'affrontements avec la police à Limete, la commune de l'est de Kinshasa où réside M. Tshisekedi, a annoncé en soirée un porte-parole du parti, alors qu'est attendue la publication des résultats de l'élection présidentielle de la semaine dernière en RDC.

Un des militants a été tué par balle, les deux autres ont été écrasés par une jeep de la police, a indiqué ce porte-parole, Albert Moleka, par téléphone à l'agence BELGA. Six autres personnes ont été blessées, a ajouté M. Moleka, précisant que ces affrontements s'étaient produits mardi matin à proximité immédiate de la résidence de M. Tshisekedi, le principal rival du président Joseph Kabila dans la course à la présidence. Selon lui, la police nationale congolaise (PNC) a également fait usage de gaz lacrymogènes contre les partisans de M. Tshisekedi.

Les habitants de la ville de Bukavu au Sud-Kivu se sont réveillés, ce dimanche 11 décembre matin, sous le choc du meurtre de deux étudiants. Ces derniers ont été tués par balles, pendant la nuit de samedi à dimanche, des hommes en armes non autrement identifiés. Une vive tension a été observée sur le lieu des obsèques.

Des hommes armés se sont introduits, dimanche vers 2 heures du matin, dans la maison familiale de ces deux victimes dans la commune de Kadutu sur la route d’Uvira. Ils ont tiré à bout portant sur ces étudiants, avant de prendre fuite et sans rien emporter avec eux. L’une des victimes a reçu des balles aux pieds et dans le ventre, une autre en a reçu une seule dans le dos. Ces étudiants étaient tous ressortissants de Kamituga dans le territoire

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de Mwenga et étudiaient l’un en 1ere et l’autre en 2eme graduat à l’institut supérieur de développement rural (ISDR).

Le porte-parole des étudiants de l’ISDR a confirmé les faits, ajoutant que la communauté estudiantine est « choquée par ce fait criminel, qui ne doit pas rester impuni ». Plusieurs sources concordantes ont évoqué l’hypothèse d’un règlement de comptes, sans trop de détails. Les services de sécurité ont été déployés pour des investigations.

Plus d’une dizaine de villages sont désertés, depuis samedi 10 décembre, dans la partie Est du territoire de Walikale et Ouest du territoire de Masisi, à plus de 100 km au Nord-Ouest de Goma. Selon le Mwami Lukenge Birunga 4, chef du groupement Waloa Yungu, les habitants des groupements de Waloa Yungu, en territoire de Walikale, et de Nyamaboko 1 et 2, en territoire de Masisi, fuient les combats entre deux groupes rebelles depuis deux jours.

Des sources administratives de la collectivité du secteur de Wanyanga à Walikale affirment que les jeunes du groupe d’auto-défense locale surnommé «Guides» ont pris cette semaine le contrôle de tous les groupements Waloa Yungu après avoir délogé les Forces démocrates pour la libération du Rwanda (FDLR) au regroupement Nyamaboko 1 et 2 à Masisi.

Sans assistance, les populations déplacées se sont déplacées du côté de Masisi, certains vers les bases mobiles des casques bleus de la Monusco de ce territoire.

Le chef de groupement Waloa Yungu réitère sa demande au gouvernement d’assister ces déplacés mais aussi de déployer l’armée et la police dans cette partie du pays où les forces négatives font la loi. Aucun bilan de ces accrochages n’est encore disponible.

Le Mwami Lukenge Birunga 4, chef du groupement Waloa Yungu, affirme que les déplacés ont trouvé refuge aux alentours des bases des casques bleus de la Monusco à Kimoa dans le Waloa Yungu, en Ntoto dans le Waloa Uroba et d’autres sont partis jusqu’à Kachebere et Nyembendo, en territoires voisins dans le Masisi.

Un homme de la compagnie de transport Nile Coach, a été tué par des hommes armés, vers 4 heures locales lundi 12 décembre au village de Makalanga dans le territoire de Mambasa en Province Orientale, rapporte le président de la Fédération des entreprises du Congo de ce territoire. Selon lui, un minibus provenant de Kisangani avec à bord une vingtaine de passagers est tombé dans une embuscade tendue par quatre hommes armés à Makalanga. Ces hommes, ajoute-t-il, dont certains étaient en tenue militaire ont d’abord tiré en l’air pour forcer le véhicule, qui montait une pente, à s’arrêter.

Pendant que les malfrats dévalisaient les passagers, poursuit la même source, un autre grand bus de la compagnie de transport Nile Coach toujours en provenance de Kisangani est arrivé sur le lieu.

Les hommes armés ont demandé au conducteur de s’arrêter, mais il a refusé. Pris de colère, ajoute le président de la FEC, les bandits ont tiré sur ce deuxième bus, tuant ainsi un passager, agent de Nile Coach.

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L’administrateur du territoire de Mambasa, Drakana Ossoka,  confirme les faits. Il promet que les dispositions seront prises pour placer une position militaire à cet endroit.

L'opposant Etienne Tshisekedi s'est déclaré vendredi 09 décembre 2011 "président élu de la République démocratique du Congo", et "rejette en bloc" les résultats provisoires annoncés plus tôt dans l'après-midi donnant la victoire au président sortant Joseph Kabila, dans une déclaration à l'AFP.

"Je considère (ces résultats) comme une véritable provocation à notre peuple et je les rejette en bloc. En conséquence je me considère depuis ce jour comme le président élu de la République démocratique du Congo", a déclaré M. Tshisekedi, qui remercie "ses compatriotes pour leur confiance". Il "exhorte" ces derniers "à rester soudés comme un seul homme derrière moi pour faire face aux événements qui vont suivre", ajoute-il dans une déclaration à l'AFP. "J'en appelle à la communauté internationale qui n'a cessé de m'inviter à assurer un processus apaisé afin que non seulement ils trouvent une solution à ce problème mais qu'ils prennent toutes les dispositions pour que le sang des Congolais ne puisse plus couler sur le sol de ce pays", poursuit l'opposant.

Une cinquantaine de Congolais qui contestent les résultats des élections présidentielles au Congo se sont rassemblés Porte de Namur, à Bruxelles, vendredi soir vers 17h00. La victoire du président Kabila a été annoncée dans le courant de la journée, mais les manifestants dénoncent des fraudes électorales.

Les policiers sont présents en nombre, après les incidents des derniers jours, mais se tiennent pour le moment à distance. L'un des manifestants brandissait une pancarte sur laquelle il était inscrit que la Belgique était complice de la mort du peuple congolais. Les manifestants discutaient entre eux ainsi qu'avec les équipes de tournage présentes, et l'ambiance était relativement calme. Les équipes de nettoyage de la commune d'Ixelles ont évacué durant l'après-midi tous les sacs poubelles et détritus, ainsi que tous les objets pouvant servir d'arme ou de projectile. Il est recommandé aux commerçants du quartier de ne pas sortir leurs déchets.

Plusieurs véhicules étaient en proie aux flammes, vendredi soir, selon la police locale. Un important dispositif policier est intervenu avenue de la Toison d'Or pour maintenir l'ordre public, perturbé par une cinquantaine de Congolais rassemblés pour contester les résultats de l'élection présidentielle. La station de métro "Porte de Namur" a été fermée. Le service d'ordre a encerclé la cinquantaine de personnes qui tentaient de rejoindre la manifestation d'opposants au régime de Kabila qui s'étaient rassemblés dans le quartier de Matonge où de nouveaux incidents ont aussi opposé les manifestants aux policiers. Les policiers ont procédé à 66 arrestations administratives et à deux arrestations judiciaires pour jet de cocktails Molotov, selon le porte-parole de la zone de police.

Des manifestants en colère ont agressé, le bourgmestre d'Ixelles faisant fonction, Béa Diallo, qui s'est rendu sur le lieu des incidents qui se sont produits dans le quartier

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Matonge, près de la Porte de Namur, pour expliquer pourquoi le rassemblement de manifestants anti-Kabila prévu vendredi après-midi avait été annulé. À son arrivée sur place, M. Diallo a été immédiatement encerclé par des manifestants en colère. Il a été invectivé par une vingtaine de personnes qui l'ont bousculé et frappé. M. Diallo a dû être évacué par la police.

Des incidents ont éclaté et des tirs ont été entendus vendredi dans certains quartiers de Kinshasa, après l'annonce de la victoire du président sortant Joseph Kabila à la présidentielle, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Dans le quartier de Bandale (centre), des jeunes ont incendié des pneus et jeté des pierres en direction de policiers armés qui ont été déployés en force dans la zone. Des tirs ont été entendus dans ce quartier et également dans celui de Limete (est) et des pillages ont été signalés notamment à Kintambo (nord-ouest), selon des témoins. Dans ce quartier, des petits feux étaient visibles en plusieurs endroits. Plusieurs véhicules ont également été incendiés. La police a procédé à quelques interpellations. Plusieurs camions chargés chacun d'une vingtaine de policiers sont arrivés sur les lieux vers 18H30 (17H30) pour tenter de disperser une trentaine de manifestants. Des militaires de la Garde républicaine ont également été dépêchés dans la zone, a constaté une journaliste de l'AFP. Dans le quartier de la Gombe (nord), où se trouvent la résidence de Kabila et les ministères et ambassades, les manifestations de joie de partisans du président sortant se poursuivaient à la nuit tombée.

Après les électeurs et la Commission électorale nationale (CENI) c'est au tour de la Cour suprême (CSJ) d'entrer en scène en RDC : le 17 décembre elle annoncera le nom du prochain président du pays pour les cinq ans à venir.

La CSJ hérite du résultat global provisoire du scrutin du 28 novembre donné par une CENI objet depuis des mois de multiples critiques et accusations de l'opposition, notamment pour son traitement des résultats. Au mieux confus, au pire opaques et biaisés, entend-on de ce côté. Pas étonnant donc qu'avant même le dernier acte de la pièce, la Cour suprême soit elle aussi dans le collimateur des anti-Kabila, le président sortant, mais aussi des observateurs étrangers. Fin novembre les missions de l'Union européenne et du Centre Carter ont dénoncé son "manque de transparence" en matière de contentieux électoraux. "Une plus grande transparence (...) renforcerait la confiance des citoyens dans le processus électoral", et "est indispensable pour que les observateurs nationaux et internationaux puissent fournir une évaluation détaillée, indépendante et impartiale du processus en cours", détaillait l'UE. Le Centre Carter évoque le "manque de transparence" de la Cour "dans la communication des arrêts du contentieux du dépôt des candidatures aux élections de 2011" ce qui, selon l'Ong, augure mal du "traitement du contentieux des résultats".

Jusqu'au 28 octobre, la Cour suprême comptait sept magistrats, mais le président Joseph Kabila en a nommé de nouveaux pour arriver à un total de 27. Noyautage hurle l'opposition, nécessaire, répond le pouvoir, pour faire face à une marée prévisible de

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recours. "Ce sont des sous-fifres. Les magistrats, surtout les nouveaux, ne sont pas formés, d'où une perte de crédibilité. La Cour suprême n'a jamais été transparente. Elle est manipulée", assène un membre de l'Ong Avocats sans Frontières Congo, sous le couvert de l'anonymat. Plus mesuré mais tout aussi sévère, le président du syndicat des magistrats du Congo (Synamac), Sambayi Mutenda, juge que "à quelques exceptions près, presque tous les membres de la Cour sont "inféodés" au pouvoir. Pour ce premier président de cour d'appel sans affectation depuis un mois, les nouveaux membres "ont tous des accointances politiques" et la Cour ne "pourra pas être indépendante". Sollicité par l'AFP, le premier président de la CSJ n'a pas souhaité s'exprimer. En revanche le ministre de la Justice, Emmanuel Luzolo Bambi, dénonce un procès d'intention: "les magistrats ne sont nommés que sur proposition du Conseil supérieur de la magistrature, je suis très loin de ces nominations", a-t-il déclaré. "On ne peut pas préjuger de la partialité de la CSJ. Il faudrait des cas précis de partialité au moment où des contentieux lui seront soumis", a ajouté le ministre. "De plus, dit-il, des mécanismes judiciaires existent pour que, lorsque qu'un justiciable n'a plus confiance en un juge ou en tous les juges, il ait la possibilité de remettre en cause la composition de l'instance. Ceux qui ont des doutes peuvent déclencher le mécanisme". La proclamation du résultat aurait normalement dû échoir à la Cour constitutionnelle. Cette juridiction existe dans un projet de loi mais n'a pas encore été installée officiellement. La faute aux parlementaires, pas au gouvernement, dit en substance le ministre. Selon les textes, les personnes ou partis souhaitant déposer des recours contre les résultats ont deux jours pour le faire après la publication des résultats globaux provisoires par la CENI. Quelques jours avant les élections, l'Institut des Droits de l'Homme (IDH), une Ong fondée en 2001 par les treize barreaux du Congo, avait organisé à Kinshasa une réunion pour présenter un "guide pratique du contentieux électoral en RDC".

Les forces de sécurité étaient déployées en force samedi 10 décembre 2011 à Kinshasa au lendemain d'incidents qui ont accompagné l'annonce de la réélection du président Joseph Kabila à la tête de la RDC, contestée par son rival Etienne Tshisekedi.

Selon des journalistes de l'AFP, la capitale de la RDC ressemblait à une ville morte, tôt dans la matinée, et restait sous haute surveillance policière et militaire. Certains quartiers portent encore les stigmates des violences qui ont suivi l'annonce par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la victoire du président sortant Kabila (48,95%) sur le vieil opposant Etienne Tshisekedi, presque 79 ans (32,33%).

À Limete, dans la banlieue est de la ville, où l'opposant Tshisekedi a son QG, un témoin a affirmé à l'AFP que des militants de son parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), étaient armés de kalachnikov.

Dans le centre de la ville, à Bumbu, des civils armés de battes de base-ball ont été vus prêter main-forte à des policiers qui procèdent à des interpellations musclées. Et, parfois, la police tire en l'air pour disperser des regroupements.

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Aucun taxi ou véhicule ne circulait samedi et les rares habitants qui se sont aventurés hors de chez eux ont été contraints de marcher. Les stations d'essence sont restées fermées comme de nombreux magasins, dont quelques-uns ont été pillés vendredi soir, notamment certains tenus par des Chinois.

Des habitants ont accusé les policiers de les voler, comme ce vendeur de pain qui assure que sa recette lui a été dérobée: "le gouvernement nous a dit de travailler calmement. Mais comment ils peuvent nous piller comme ça?", dit-il excédé.

Six personnes, dont deux femmes, ont été tuées par balle samedi à Kinshasa, au lendemain de l'annonce de la victoire du président sortant Joseph Kabila à l'élection présidentielle de la semaine dernière en RDC, a rapporté la radio onusienne Okapi, qui a aussi fait état d'un mort à Mbuji-Mayi, le chef-lieu de la province du Kasaï oriental (centre), le fief de l'opposant Etienne Tshisekedi, déclaré vendredi perdant du scrutin mais qui s'est auto-proclamé président.

Selon des sources hospitalières, une personne avait déjà été tuée par balle vendredi soir dans un quartier de Kinshasa, la capitale, sans que l'on ne sache rien des circonstances de ce décès, démenti de source policière. Parmi les six victimes de samedi figurent trois personnes qui ont été tuées par balle à Kimbanseke, non loin de l'ancienne maison communale de Ndjili, dans la banlieue est de la capitale. Un jeune homme a aussi été abattu alors qu'il pillait une école. À Ngiri-Ngiri (centre de l'agglomération), une fille de 19 ans a été atteinte d'une balle dans la tête après être sortie pour acheter du pain. Un autre jeune homme a été tué près de la prison de Makala (sud), a ajouté Radio Okapi, parrainée par l'ONU.

Le commissaire général de la police nationale congolaise (PNC), le général Charles Bisengimana, contacté par Radio Okapi, a affirmé que quatre personnes avaient été tuées par balle par les forces de l'ordre à Kinshasa entre vendredi soir et samedi: "trois pillards" et une femme qui a été mortellement atteinte par "une balle perdue".

La radio onusienne a fait état de "tensions" signalées dans plusieurs communes de la ville-province de Kinshasa, alors que le calme régnait dans d'autres endroits. Entre la 10ème et la 12ème rue de la commune de Limete, près de la résidence de M. Tshisekedi, les tirs d'armes légères se sont intensifiés samedi matin. Les habitants se terrent chez eux depuis l'annonce des résultats par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Toujours selon radio Okapi, une personne a aussi été tuée dans la nuit de vendredi à samedi, très agitée, à Mbuji-Mayi, par des inconnus armés. Les résidences de certains cadres de l'opposition ont été la cible d'hommes en armes, selon des témoins dans cette ville du Kasaï oriental, le fief de M. Tshisekedi.

Le gouvernement congolais a qualifié samedi d'"infraction à la loi" et d'"atteinte à la Constitution" l'auto-proclamation vendredi d'Etienne Tshisekedi comme président de la RDC, après avoir rejeté les résultats officiels de la présidentielle.

"Nous devons dénoncer fermement l'auto-proclamation (comme président élu) par M. Etienne Tshisekedi (...) Il s'agit d'un acte irresponsable qui viole les lois de la République", a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement Lambert Mende. C'est "une infraction

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à la loi, une atteinte à la Constitution" que "le procureur général de la République a autorité" de poursuivre en justice, a-t-il ajouté. Le gouvernement "ne laissera plus rien faire dans le sens de la perturbation de la paix et l'ordre public (...) Le peuple congolais n'a pas besoin de casser, de piller, d'incendier de violer pour faire entendre sa voix", a déclaré le porte-parole gouvernemental. "La protection des citoyens et des expatriés sur le sol congolais est un motif suffisant pour le gouvernement de restriction des libertés de quiconque oserait planifier ou soutenir la planification des actes qui portent atteinte à l'ordre public et à la sécurité", a-t-il prévenu. La déclaration de M. Tshisekedi n'a eu "aucun impact notable sur la vie institutionnelle nationale qui a poursuivi son bonhomme de chemin", a affirmé le porte-parole, qui est également ministre de la Communication et des Médias. M. Mende n'a fait état d'aucun mort lors des incidents à Kinshasa vendredi après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle.

Quelque 400 personnes ont pris part samedi à Bruxelles à une marche de protestation contre la réélection de Joseph Kabila à la tête de la RDC, a indiqué la police. Les manifestants qui soutiennent le candidat d'opposition Etienne Tshisekedi ont quitté la Porte de Namur vers 15h30.

La manifestation s'est jusqu'à présent déroulée dans le calme. Un groupe de Congolais a marqué un arrêt devant l'ambassade américaine sur la petite ceinture de Bruxelles. Les manifestants n'ont cependant pas été reçus par le personnel de l'ambassade, a indiqué la porte-parole de la police, Ilse Van de Keere. Les participants à la marche ont désormais pris la direction de l'ambassade congolaise qui se situe dans la rue Marie de Bourgogne; ils rejoindront par la suite la place du Luxembourg et le quartier Matonge à Ixelles.

Cent quarante-trois personnes ont été arrêtées samedi 10 décembre 2011 à Londres au cours d'une manifestation ayant rassemblé quelque 500 personnes protestant contre la réélection contestée du président Joseph Kabila en RDC, a annoncé la police. "Un total de 143 personnes ont été arrêtées au cours d'une manifestation dans le centre de Londres aujourd'hui", a déclaré la police dans un communiqué, précisant que 110 de ces personnes avaient été arrêtées pour bagarre. Des protestataires sont sortis de la zone autorisée pour la manifestation, bloquant une avenue située près des bureaux du Premier ministre David Cameron à Downing Street, avant de causer des dégâts à des voitures et des magasins et de menacer des personnes dans le public, a précisé la police. Après être restés rassemblés pendant plusieurs heures au même endroit, les manifestants se sont dirigés vers Whitehall, la rue des bâtiments du gouvernement, en direction de Trafalgar Square, bloquant la voie. "Un groupe a quitté à ce moment le gros du rassemblement et a commencé à causer des dégâts à des biens dont des voitures et des magasins et à menacer des personnes dans le public", a indiqué la police. "110 personnes ont alors été arrêtées sous le soupçon de bagarre", a-t-elle ajouté.

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La manifestation, à laquelle ont participé de 400 à 500 personnes, selon les estimations de la police, avait débuté d'une manière pacifique.Les manifestants brandissaient des pancartes proclamant que le candidat de l'opposition en RDC, Etienne Tshisekedi, était le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre, et rejetant l'annonce par la commission électorale que M. Kabila avait remporté le scrutin.

Une première évaluation internationale du processus électoral en RDC a relevé des "irrégularités graves". Les observateurs du Centre Carter ont estimé dans un communiqué publié samedi soir que le processus de compilation des résultats "n'était pas crédible". Mais l'ONG de l'ancien président américain Jimmy Carter a évité de conclure que les irrégularités relevées suffisaient à remettre en cause l'arrivée en tête de la présidentielle du 28 novembre du président sortant Joseph Kabila.

Les 70 observateurs du Centre Carter ont noté des "irrégularités graves" dans le fonctionnement des Centres locaux de compilation (CLCR), chargés de rassembler les résultats des quelque 64.000 bureaux de vote répartis dans 169 circonscriptions.

Le processus de compilation s'est avéré particulièrement problématique à Kinshasa, favorable à M. Tshisekedi, et Lubumbashi, où M. Kabila a fait des scores très élevés. Selon le Centre Carter, "les déficiences généralisées se sont déclinées à l'extrême dans ces deux sites".

Dans la capitale, "près de 2.000 plis de résultats de bureaux de vote ont été perdus (représentant à peu près 350.000 électeurs) et ne seront jamais comptés", ainsi que 1.000 autres plis perdus dans le reste du pays (environ 500.000 électeurs), révèle l'ONG.

Les résultats de la CENI "relèvent plusieurs données qui manquent de crédibilité", particulièrement au Katanga. L'ONG cite le cas de la circonscription de Malemba-Nkulu, où tous les 493 bureaux de vote ont été pris en compte, le taux de participation est de 99,46%, et M. Kabila totalise 100% des voix. Dans de nombreux bureaux du Katanga, M. Kabila récolte 100% des suffrages, avec des taux de bureaux compilés et de participation très hauts.

En revanche, à Kinshasa notamment, les taux de compilation et de participation sont souvent plus faibles. Ainsi, dans la circonscription de Lukunga, seuls 1.709 bureaux (sur 2.593) ont été pris en compte, avec 386.288 votants sur 833.513 inscrits.

Dans la province du Kasaï occidental, où M. Tshisekedi a souvent obtenu des très bons scores, "dans 11 des 12 CLCR le taux de participation était inférieur à la moyenne nationale", qui a été de 58,81%.

Le Centre Carter a observé dans plusieurs CLCR des sacs de bulletins "empilés dans tout espace disponible ou renversés sur le sol où ils étaient piétinés", et à Kinshasa des fiches de résultats "ont été mises à sécher sur un étendoir" après une forte pluie. Mais ces constations "ne remettent pas en cause l'ordre des résultats des (11) candidats tels qu'annoncés par la CENI", conclut l'ONG.

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Plusieurs sources concordantes ont fait état, samedi 10 décembre, d’actes de xénophobie des originaires vis-à-vis des non originaires à Kamina et dans certaines villes et cités de la province du Katanga. Des familles menacées se sont amassées à la gare ferroviaire de Kamina. De son côté, le commissaire de district du Haut-Lomami, Gabriel Kazadi, a nié les faits.

De nouvelles attaques et extorsions des biens des non originaires, notamment des Kasaïens, ont été enregistrées, samedi matin, au quartier 82 de Kamina. Dans ce quartier, sept personnes avaient été violentées, après la publication des résultats de l’élection présidentielle, vendredi 9 décembre.

Ces violences ont donné lieu à deux afflux des victimes, vendredi et samedi, vers la gare ferroviaire de cette cité. Ces victimes sont constituées en majorité des femmes et des enfants. « Pas moins de trois cents personnes (se trouvent à la gare) parce qu’il y a deux gros hangars : le hangar Ofida [l’actuelle Direction générale des douanes et assises (DGDA)] et deux hangars SNCC [Société nationale des chemins de fer]. Dans cette période de pluie, soyons humains! », a indiqué un témoin, précisant que ces personnes « sont entourées des jeunes de l’Unafec», l’Union nationale des fédéralistes du Congo de Kyungu wa Kumwanza.

Dans la mi-journée de samedi, selon les témoignages recueillis sur place, un premier groupe des Kasaïens ont quitté Kamina pour Mwene-Ditu par train.

Depuis plusieurs jours, des informations concordantes font état des menaces des Katangais sur les non originaires, en marge du processus électoral. Pris de peur, « en milieu de semaine, des foyers entiers quittent les quartiers de la cité pour se réfugier dans des familles d’accueil au centre ville. D’autres ne savent à quel sait se vouer », a témoigné un habitant de Kamina.

Pour sa part, Gabriel Kazadi a soutenu que la situation était normale au chef-lieu du district.D’autres témoignages ont aussi état d’actes de xénophobie à Kambove, Likasi et Kolwezi.

Le commissaire général de la police nationale congolaise (PNC), le général Charles Bisengimana, a assuré que la situation était "totalement maîtrisée" à Kinshasa après des incidents qui ont fait de quatre à six morts samedi 10 décembre au lendemain de l'annonce de la victoire du président sortant Joseph Kabila à l'élection présidentielle de la semaine dernière en RDC, a rapporté dimanche la radio onusienne Okapi.

Le "patron" de la PNC a également promis de sanctionner les policiers qui se seraient rendus coupables de tirs à balles réelles et de vols, lors d'un point de presse tenu samedi dans la capitale congolaise. "Parmi les éléments de la police, il y a des brebis galeuses. Nous avons une liste des gens qui ont commis des bévues et que nous devons sanctionner. D'autres passeront au conseil de guerre", a affirmé le général Bisengimana, cité par Radio Okapi, parrainée par l'ONU.

Plusieurs cas d'extorsion de biens par la police ont été signalés par la population kinoise. Des témoins ont également fait état d'enlèvements.

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

La situation est redevenue calme hier dimanche dans la capitale, quelques tirs avaient été entendus le matin dans les quartiers périphériques, mais beaucoup moins que vendredi et samedi. Les fidèles ont pu se rendre à la messe. Dimanche après-midi était presque comme les autres, avec moins de monde sur les marchés. Les stations services étaient ouvertes.

Les passagers des vols internationaux ont pu rejoindre l’aéroport sans encombre, alors que ce trajet traverse les quartiers les plus chauds de Kinshasa. On voit encore beaucoup de patrouilles de police casquées et armées.

Cette journée de lundi fait un peu figure de test, on verra si l’activité commerciale reprendra, si les écoles rouvrent. Si les employés pourront ou non rejoindre leur lieu de travail. La peur de prendre une balle perdue avait paralysé la majorité de la population pendant ce long week-end.

L’opposition demande une médiation africaine avant que la situation ne dégénère à nouveau. Les diplomates réfléchissent. Des noms commencent à circuler. Kofi Annan aurait décliné une sollicitation, on parle de John Kufuor, de Desmond Tutu, d’Amadou Toumani Touré ou d’Alpha Oumar Konaré.

Prochaine étape politique, la proclamation du vainqueur de l’élection présidentielle par la Cour Suprême, juste avant l’investiture prévue le 20 décembre. Le camp présidentiel ne souhaite pas que l’on modifie ce calendrier. Du côté de la majorité, on estime qu’il a fallu faire du maintien de l’ordre, certes, mais que rien ne justifie de changer l’ordre constitutionnel.

Aux ambassadeurs qui lui ont rendu visite la semaine dernière, Joseph Kabila a dit qu’il ne souhaitait pas une médiation extérieure. Il y a d’ailleurs un comité national de médiation, mais sa discrétion est telle que chacun semble l’oublier.

L'opposition pourrait appeler à des "marches pacifiques" en RDC pour protester contre le résultat de la présidentielle qui a donné la victoire au président sortant Joseph Kabila, a-t-on appris lundi auprès de l'UDPS.

Le leader de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDSP), Etienne Tshisekedi, qui a rejeté la réélection de M. Kabila et s'est autoproclamé "président élu", "a lancé un appel à la communauté internationale pour trouver une solution. On attend un signe de la communauté internationale" pour une médiation, a déclaré le directeur de cabinet de l'opposant, Albert Moleka, à l'AFP. Mais "cela n'empêche pas la population d'utiliser son droit à des marches pacifiques pour protester contre les résultats frauduleux (de la présidentielle), qui sont une provocation", a-t-il ajouté en n'écartant pas la possibilité d'appeler à de telles actions. L'UDPS a exclu tout recours devant la Cour suprême de justice (CSJ) qui doit proclamer le vainqueur officiel samedi.

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"Il faut voir qui organise ces marches, selon quelles modalités, c'est un peu compliqué", a-t-on tempéré dans le camp de l'opposant Léon Kengo, arrivé quatrième de la présidentielle et qui a également rejeté le résultat du scrutin. "M. Tshisekedi a aussi appelé au calme", a-t-on ajouté. "L'un n'exclut pas l'autre", estime de son côté un proche de Vital Kamerhe, troisième du scrutin et qui a reconnu la "victoire" de M. Tshisekedi, en évoquant la médiation et les marches pacifiques. "Nous n'en sommes pas encore là", a en revanche dit (l’homme d’affaires) Martin Fayulu, Président de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) et Porte-parole de la Dynamique Tshisekedi.

L'archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, a déclaré lundi 13 décembre 2011 que les résultats de la présidentielle en RDC, qui ont donné la victoire au président sortant Joseph Kabila, ne sont "conformes ni à la vérité ni à la justice".

"À l'analyse, les résultats proclamés par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) le 9 décembre ne sont conformes ni à la vérité ni à la justice", a jugé Mgr Monsengwo dans une déclaration à la presse à Kinshasa.

À l’arrêt depuis le lundi 5 décembre, les activités ont repris à Kinshasa ce lundi 12 décembre. Et la quasi-totalité des services a fonctionné normalement en ce début de semaine. Dans l’attente des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre et après leur publication, beaucoup de Kinois avaient fermé leurs magasins et marchés. Comme eux, les services de l’administration publique, les banques, les hôpitaux ont pu rouvrir. Les écoles, dont les portes étaient closes ce matin, font exception. Au grand marché de Kinshasa, l’affluence de marchands et de clients était de retour.

La plupart des écoles primaires et secondaires sont en revanche restées fermées. Les quelques élèves qui se sont présentés ont été priés de regagner leur domicile. Un enseignant du lycée Bosangani a déclaré que la direction de l’école a demandé à tout le monde de revenir le mercredi afin de « préparer les enfants à bien rentrer ». Plusieurs responsables d’écoles indiquent que les cours ne reprendraient normalement que le mercredi au cas où la situation continuait à être calme à Kinshasa.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a qualifié de nulle et sans effets, la déclaration faite par le Centre d’observation Carter selon laquelle les scrutins du 28 novembre 2011 et les résultats provisoires publiés le 9 décembre dernier manquent de crédibilité à cause du manque de transparence dans les centres de compilation.

Lors d’une conférence de presse tenue lundi au siège de la CENI, le président de cette institution, Daniel Ngoy Mulunda a déclaré plutôt que ces scrutins se sont déroulés d’une manière satisfaisante et pour beaucoup de transparence et traçabilité dans les résultats provisoires publiés vendredi dernier, la CENI renvoie l’opinion nationale et internationale sur son site où, selon le président Ngoy Mulunda, tous les résultats sont publiés bureau de vote par bureau de vote.

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M. Daniel Ngoy Mulunda a cependant reconnu qu’il y a eu certaines faiblesses surtout dans le ramassage des procès-verbaux de dépouillement des bureaux de vote. D’après lui, 14% des centres de compilation n’ont pas fonctionné normalement et beaucoup de ces procès-verbaux n’ont pas été traités.

Dans le même ordre d’idées, le pasteur Ngoy Mulunda a réfuté également la déclaration faite le même lundi à Kinshasa, par le Cardinal Laurent Monsengwo et selon laquelle les résultats provisoires ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice. Le pasteur qui a exclu toute guerre entre églises, s’est étonné de voir que les statistiques avancées par le Cardinal Laurent Monsengwo ne soient pas réelles, comparant l’histoire de la CENI à celle de Sarah et d’Abraham dans la bible puisque tout le monde n’était sûr de sa réussite.

« Je peux affirmer que M. Tshisekedi est en résidence surveillée. Il habite sur l’avenue Pétunias. Aux extrémités de cette avenue sont postés des éléments de la Garde républicaine (ex-garde présidentielle) habillés en policiers. Et tous ceux qui entrent ou sortent de chez M. Tshisekedi font l’objet d’un contrôle systématique ». C’est ce qu’a déclaré, mardi 13 décembre à Radio Okapi, Valentin Mubake son conseiller politique. Une affirmation démentie par le chef de la police congolaise.

Selon Valentin Mubake, le quartier où se trouve la résidence du leader de l’UDPS «est transformé en centre d’opérations des militaires de la Garde républicaine (GR) habillés en tenue policière». Ce qui limite, selon lui, la liberté de mouvement d’Etienne Tshisekedi.

Valentin Mubake affirme avoir été « brutalisé avec le secrétaire général de l’UDPS, lundi, à la 10ème rue Limete, qui donne accès à la résidence d’Etienne Tshisekedi ». Il accuse aussi les hommes en uniforme d’avoir saccagé le siège de l’UDPS situé sur la même rue.

Le chef de la police nationale congolaise dément les affirmations de Valentin Mubake. Le général Charles Bisengimana déclare qu’Etienne Tshisekedi n’est pas en résidence surveillée. Il confirme cependant le « déploiement des éléments de la police et non de la Garde républicaine » dans le quartier du leader de l’UDPS, parce que « tous les troubles de l’ordre public partent de la 10ème rue Limete », affirme-t-il. Pour le général Charles Bisengimana, ce dispositif sécuritaire vise à contenir les militants de ce parti dont l’un a été attrapé avec une arme. « Parfois, nos éléments avaient été victimes des tirs qui venaient des manifestants. Et hier, nous en avons eu la preuve : il y a eu saisie d’une arme et de motos », a précisé le général Bisengimana.

Des policiers ont arrêté, ce mardi 13 décembre dans la matinée, des militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dont le président fédéral du parti à Goma. Ces militants s’apprêtaient à manifester contre les résultats provisoires de l’élection présidentielle.

Le président de la jeunesse de l’UDPS à Goma, Alidor Mbuyamba, raconte que les militants du parti se sont réunis au rond-point Signers avant d’être dispersés à coup de gaz lacrymogène par des éléments de la police leur expliquant qu’ils n’avaient pas le droit de s’attrouper à cet endroit. Les militants affirment avoir pourtant informé l’autorité urbaine de la tenue de cette manifestation, comme le requiert la loi. L’article 26 de la constitution

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stipule en effet que « toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente ». Il s’agit d’informer et non de demander l’autorisation, relève Alidor Mbuyamba.

Quand le président est arrivé, poursuit le président de la jeunesse de l’UDPS à Goma, «il a commencé à parler pour mobiliser les combattants afin de reprendre l’opération. C’est à ce moment-là qu’on a encore dispersé les gens avec les gaz lacrymogènes et après on a mis la main sur le président». Il dit ignorer où le président fédéral de son parti a été amené.

Pour sa part, le maire de la ville de Goma, Busanga Maliaseme, déclare que ces membres de l’UDPS sont entre les mains de la police et seront jugés pour avoir voulu marcher malgré l’interdiction de cette manifestation.

La Mission d'observation électorale de l'Union européenne en RDC a déploré mardi 12 décembre 2011 le "manque de transparence et les irrégularités", de la collecte à la publication des résultats donnant la victoire au président sortant à Joseph Kabila et rejetés par l'opposition.

L'absence d'observateurs lors de la consolidation des résultats au Centre national de traitement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa "ne peut qu'affecter la confiance dans les résultats annoncés et leur crédibilité", note la Mission d'observation électorale de l'UE (MOE-UE), ajoutant que la publication des résultats provisoires "reste caractérisée par un manque de transparence". Les résultats par bureau de vote (BV) publiés par la CENI, "ne comprennent pas les procès-verbaux de chaque BV établis à la fin du dépouillement. Ces résultats ne reprennent que la saisie informatisée des PV, réalisés au sein des Centres locaux de compilation (CLCR dans les 169 circonscriptions du pays), parfois sans témoins", explique la MOE-UE, qui a déployé 147 observateurs. "Plusieurs résultats de BV rendus publics le soir du dépouillement (...), notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la CENI", ajoute-t-elle dans un communiqué. Selon la mission, les résultats de 4.875 bureaux de vote, dont 2.020 à Kinshasa, n'ont "pas été comptabilisés", soit 7,63% des 64.000 bureaux répartis sur le territoire. Ces bureaux non comptés "représentent 1,6 million d'électeurs". L'affichage public des résultats au niveau des territoires "a connu plusieurs entorses qui obligent à poser la question de la crédibilité des résultats de plusieurs CLCR", relève la MOE-UE. Les procédures de compilation des résultats, selon la même source, "ont été jugées peu transparentes" au Katanga, dans le Sud-Kivu, à Kinshasa et en province Orientale, où des observateurs et témoins de partis politiques "ont été empêchés d'observer l'ensemble des étapes de la compilation". "En contradiction avec la loi électorale, le bureau de la CENI a demandé à plusieurs CLCR de ne pas afficher immédiatement les résultats de la compilation mais de les envoyer d'abord au siège de la CENI afin de réaliser un contrôle de cohérence", souligne la mission de l'UE, qui cite notamment les cas de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani ou Goma.

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La MOE-UE constate aussi que "3,2 millions d'électeurs ont voté sur des listes de dérogations ou d'omis (car leur nom manquait sur les listes des bureaux), soit plus de 17% du total des votants", alors que ce taux était de 8% environ en 2006 lors du précédent scrutin présidentiel. "Il est de la responsabilité des acteurs politiques et des institutions congolaises de mener leur propre examen des résultats des élections et d'identifier les solutions à la situation actuelle", a déclaré le chef de la MOE-UE, l'eurodéputée bulgare Mariya Nedelcheva, citée dans le communiqué.

L'opposition en RDC a annoncé avoir fait appel à l'ONU, à l'Union africaine et à l'Union européenne pour "trouver une solution" après avoir rejeté les résultats de la présidentielle qui ont donné la victoire au sortant Joseph Kabila.

L'opposition a indiqué dans un communiqué avoir sollicité ces instances, et aussi la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), "au sujet de la crise politique post-électorale (...) en vue de solliciter leur médiation". "La doléance principale est que la communauté internationale nous aide à trouver une solution au conflit", a dit à l'AFP Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de l'opposant Etienne Tshisekedi, arrivé second du scrutin selon la Commission électorale (CENI) et qui s'est autoproclamé "président élu". "La solution est que la vérité des urnes soit respectée. Nous sommes victimes d'un hold-up électoral commis par un homme qui dispose d'une force militaire violente à laquelle l'opposition ne peut pas faire face", a-t-il ajouté.

Le Conseil de sécurité locale du territoire de Luputa, au Kasaï-Oriental, a instauré un couvre-feu de 21 heures à l’aube pour mettre fin aux comportements d’intolérance politique constatés dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 décembre 2011 dans la ville. Dans le but de restaurer le calme dans le cité, ni les entrées, ni les sorties ne sont autorisées à ces heures.

Selon des sources, des sympathisants du candidat opposant Etienne Tshisekedi wa Mulumba ont, lundi 12 décembre, subitement envahi les grands artères de la cité de Luputa pour célébrer la «victoire» du président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), information erronée qu’ils auraient eue d’une station de radio, jusque-là inconnue. Ces militants de l’opposition auraient insulté, caillassé, cassé, pillé et même incendié les différents endroits où ils sont passés pour fêter leur candidat-président. Les mêmes sources rapportent, par ailleurs, que ces populations en liesse, ont brûlé et emporté des machines à coudre et à écrire.

Des sources concordantes affirment que ces sympathisants tshisekedistes auraient aussi tenté, sans succès, de piller la résidence d’un député provincial sortant, candidat-député national sur la liste du parti présidentiel (le Parti du peuple pour la reconstruction et le développement).

La Cour suprême de justice (CSJ) en RDC devait examiner jeudi l'examen en audience publique de la requête en annulation des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre, déposée par le candidat Vital Kamerhe qui dénonce de nombreuses irrégularités, a constaté l'AFP.

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L'opposant Kamerhe (troisième du scrutin avec 7,54%), était absent à l'audience délocalisée à la cour d'appel, prévue à 09h00 (même HB) mais qui n'avait pas encore débuté à midi. Il est représenté par une quinzaine d'avocats. Il est le seul des 11 candidats à avoir déposé un recours devant la CSJ qui doit proclamer samedi les résultats officiels de la présidentielle. La Commission électorale (CENI) a provisoirement annoncé vendredi la réélection de Joseph Kabila (48,95 %) devant l'opposant Etienne Tshisekedi (32,33 %), qui a rejeté ces résultats et s'est autoproclamé "président élu" de la RDC. Les avocats de M. Kamerhe ont protesté contre la présence un court instant dans la salle d'audience du ministre de la Justice, Emmanuel Luzolo Bambi. "Normalement, étant une autorité du pouvoir judiciaire, il ne devait pas venir car il risque d'influencer les juges par sa présence", a confié un avocat. Dans sa requête dont l'AFP a obtenu copie, M.Kamerhe, ex-président de l'Assemblée nationale, dénonce des "violations intentionnelles" de la loi électorale par le CENI, notamment le non-respect du délai d'affichage des listes d'électeurs et de publication de la cartographie des bureaux de vote. Les listes d'électeurs pour chacun des 64.000 bureaux devaient être affichées 30 jours avant le scrutin, or elles ne l'ont été que 48h avant. Il dénonce également "la circulation illégale et irrégulière de bulletins de vote avant" le scrutin, et d'autres "déjà cochés en faveur du candidat N.3" Kabila le jour du vote.

L’ONG Freedom For Journalist a publié samedi 10 décembre son rapport annuel sur les atteintes à la liberté de la presse en RDC.

Cette ONG de défense et de promotion de la liberté de presse a dénombré en 2011 quarante cas d’atteintes à l’exercice du travail des journalistes dont deux assassinats et un emprisonnement.

Le patron de la Radio Lisanga télévision (RLTV), Roger Lumbala a dénoncé, samedi 10 décembre, une décision « politique » du Conseil supérieur de l’audiovisuel et la communication (CSAC) ayant conduit au retrait de la licence de cette chaîne. Pour sa part, le CSAC a assuré que le recours introduit par RLTV était en cours d’examen.

Roger Lumbala a estimé que la décision prise par le CSAC, depuis le 3 décembre à minuit de retirer le signal de RLTV à Kinshasa, est excessive : « La raison fondamentale [du retrait du signal] est la participation de Ndeko Basile [directeur des informations de RLTV et candidat député national de l’opposition] à l’émission « 4 vérités ». Alors que la loi dit que, s’il y a une émission qui [viole les normes], on peut la suspendre ou suspendre son animateur. Mais, le CSAC, dans son rôle politique de soutien au pouvoir actuel, pense toujours retirer le signal à RLTV… » Dans un communiqué publié vendredi 6 décembre à Kinshasa, l’ONG Journaliste en danger (Jed) a aussi désapprouvé la « décision discriminatoire » du CSAC à ce sujet.

Cette instance de régulation a affirmé avoir reçu et examiné la lettre de recours qui lui a été adressée par les responsables de la RLTV, concernant le retrait de son signal. Les tensions post-électorales dans la ville de Kinshasa ont empêché son administration de

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fonctionner normalement, a expliqué le rapporteur du CSAC, Chantal Kanyimbo Manyong. La RLTV devrait savoir la suite réservée à sa requête, lundi 12 décembre, a-t-elle annoncé.

La police a arrêté mardi 13 décembre cinq chefs de centres de vote de la circonscription de Nyiragongo, près de Goma, au Nord -Kivu. Ils sont accusés d’avoir falsifié les résultats de deux candidats à la députation nationale, en vue d’en favoriser d’autres. Ils ont été dénoncés par le chef du centre de compilation de Nyirangongo.

Au départ, deux candidats à la députation nationale de cette circonscription ont adressé une plainte au secrétariat de la Ceni. Ils disaient avoir remarqué que les résultats arrivés au centre de compilation ne correspondaient pas à ceux enregistrés dans les bureaux de vote. Ils ont accompagné leur plainte des procès-verbaux signés par leurs témoins.

Le chef de centre de compilation de Nyiragongo a relayé la plainte auprès de la police, mettant en cause les chefs des centres de vote de Nyiragongo. Neuf d’entre eux ont été interpellés et cinq sont encore en détention.

Selon la police, les enquêtes se poursuivent pour établir les responsabilités de chacun des accusés. Les responsables provinciaux de la Ceni sont restés injoignables jeudi 15 décembre avant-midi.

Le procès des responsables provinciaux de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et de l’Union pour la nation congolaise (UNC), arrêtés mardi 12 décembre 2011 à Goma au Nord-Kivu, s’est ouvert, mercredi 14 décembre, à la prison de Munzenze. Ils sont poursuivis par le ministère public pour «atteinte à la sûreté de l’Etat ». Ils ont été arrêtés pour avoir tenté d’organiser mardi à Goma une marche commune de l’opposition «non autorisée», selon le maire Busanga Maliaseme, pour protester contre les résultats provisoires de l’élection présidentielle donnant Joseph Kabila gagnant avec 48,95% des suffrages devant le leader de l’UDPS Etienne Tshisekedi (32,33%).

Les quatre membres de l’UDPS, dont le président fédéral Rubens Mikindo, et les deux membres de l’UNC, dont le secrétaire urbain, Bauma Bangene ont comparu devant deux chambres d’instruction différentes du tribunal de grande instance, siégeant toutes deux à la prison de Goma.

Compte tenu de la « connexité des faits » reprochés à ces acteurs politiques, le collectif des avocats des deux parties, a estimé que le tribunal devrait organiser un procès commun pour leur permettre d’assister tous les prévenus au même moment.

« Tous ces prévenus ont comparu en audience publique en matière de flagrance », a souligné le ministère public. Mais son argumentation pour établir les infractions mises à charge des prévenus n’a pas convaincu le conseil des prévenus, qui a estimé qu’il n’y avait pas flagrance dans ces cas précis.

La séance s’est déroulée sous la haute surveillance des forces de l’ordre, alors que des centaines des militants des deux partis s’étaient amassés aux alentours de la prison de Munzenze pour suivre le procès. La prochaine audience a été fixée au vendredi 16 décembre.

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L’Ong Journaliste en danger (JED) condamne l’arrestation, mardi 13 décembre, à la cité de Kabambare, au Maniema, de quatre journalistes de la radio communautaire Tujenge. L’Ong de promotion des droits des journalistes qualifie cette arrestation d’une violation flagrante de la liberté de la presse, pourtant garantie en RDC.

Gardés au cachot de la police nationale de Kabambare, ces professionnels des médias (ndlr: Shabani Bishani, Christian Mateso, Moïse Mateso et Senghor) sont accusés d’avoir ouvert leur station de radio, suspendue depuis le 18 novembre par l’administrateur du territoire, sans l’autorisation de ce dernier.

La Radio Tujenge, seule radio qui couvre la cité de Kabambare, avait été fermée pour avoir diffusé l’interview de l’ancien chef Maï-Maï de Raïya Mutomboki. Le milicien démobilisé, Symphorien Mujinga wa Mujinga réclamait sa prime au risque de troubler les élections du 28 novembre. Le journaliste incriminé, Shabani Bishani s’est fait quant à lui appréhender dans son domicile par le chef de l’Agence nationale de renseignement (ANR) puis acheminé au cachot de la PNC.

Par solidarité, les trois autres journalistes de la radio Tujenge, Christian Mateso, Moïse Mateso et Senghor Fundi Kamulete se sont rendus également au poste de la police, où ils ont aussi été arrêtés.

Le directeur de la Radio Tujenge, en séjour à Kindu, chef du Maniema, après avoir échappé aux griffes de la police, a confirmé cette arrestation.

Le JED qualifie le comportement de l’administrateur du territoire de Kabambare d’« arbitraire » du fait que l’auteur des propos diffusés sur les ondes de Radio Tujenge, jugés incendiaires, vaque librement à ses occupations sans être inquiété.

La situation est explosive" en RDC après l'annonce de la réélection contestée du président Joseph Kabila, a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, appelant à tout faire pour "éviter" la violence.

"La situation est explosive. J'en ai parfaitement conscience, parce que la tentation de recours à la violence est extrêmement forte, donc nous essayons de faire tout notre possible pour l'éviter", a-t-il dit à la chaîne e télévision TV5-Monde, à Radio France Internationale et au journal 'Le Monde'. "Nous avons du mal à nous faire une idée précise de la façon dont ces élections se sont déroulées", a-t-il dit, évoquant les récentes critiques d'observateurs internationaux du Centre Carter qui ont jugé que le processus de compilation des résultats de la présidentielle du 28 novembre n'était "pas crédible". "Ce que nous avons fait, vraiment sans désemparer depuis des semaines, c'est faire passer le même message à la fois aux partisans de Kabila, aux partisans de (l'opposant Etienne) Tshisekedi : ne recourrez pas à la violence, trouvez une issue par le dialogue", a rappelé le chef de la diplomatie française. "Malheureusement, nous ne sommes pas écoutés pour l'instant", a-t-il constaté, avant d'inviter "l'Union africaine et toutes les organisations régionales" à "accentuer leurs pressions" sur les acteurs politiques congolais.

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Sept personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi 19 décembre dans la localité de Bukumbirwa dans le territoire de Walikale. Des notabilités de ce territoire indiquent que cette tuerie intervient une semaine après une autre qui a coûté la vie à quatre personnes dans le groupement Waloa Yungu. Selon eux, ces actes sont planifiés par des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) en représailles contre la mort du colonel Sadiki, un officier FDLR assassiné par une milice congolaise en novembre dernier.

Quatre-vingt-treize notables de Walikale disent avoir adressé un mémorandum le samedi 10 décembre au secrétaire général des Nations unies pour lui signaler une menace de massacre proférée par les FDLR contre les habitants de ce territoire accusés d’avoir comploté pour le meurtre du colonel Sadiki.

Les tueries de ces derniers jours seraient liées à ces menaces, indiquent ces notables qui demandent aux autorités locales d’assurer la sécurité des habitants de Walikale.

Le coordonnateur du bureau d’études pour le développement de Walikale, Prince Kihangi, affirme que des attaques sont continuellement organisées contres les populations civiles dans ce territoire. « Nous demandons la protection de l’Etat. Il faut qu’on puisse déployer des éléments des FARDC dans ces entités-là pour que ces populations soient protégées », affirme-t-il tout en demandant l’implication de la communauté internationale.

De leur côté, les responsables militaires et civils de Walikale ne confirment que la tuerie de Bukumbirwa.

L’administrateur du territoire dit n’avoir pas encore reçu le mémorandum des notables locaux et promet que des dispositions seront prises pour assurer la sécurité des groupements concernés par cette insécurité.

Cinq villageois de Kamakombe ont été enlevés la nuit de dimanche à lundi 18 décembre dans le groupement de Bugorhe, près de l’aéroport de Kavumu, en territoire de Kabare, et ont été emportés au parc Kahuzi Biega par des hommes armés, soupçonnés d’être des combattants des FDLR. Dans le même territoire, deux personnes ont été tuées lors d’un accrochage entre voleurs à main armée et éléments des FARDC lundi 19 décembre vers 3 heures du matin à Kagabi, non loin de Kabare-centre, à 25 km à l’ouest de Bukavu.

Des miliciens, qui seraient des combattants des FDLR selon des témoins, ont fait irruption vers 23 heures dans plusieurs localités, dont Kamakombe, Buhinda, Nyantangwe, Bisiru, Kabulungu et Mulangala, où ils ont emporté plusieurs biens matériels. Dans le groupement de Bugorhe, ils ont enlevé cinq otages.

Selon la société civile et le chef de groupement, les assaillants parlaient le Kinyarwanda et le Swahili, deux langues pratiquées dans la région des Grands Lacs. Après leurs forfaits, ces combattants sont retournés dans la forêt du parc Kahuzi Biega. Apeurée, la population s’est réfugiée dans la brousse. Une partie s’est dirigée vers Kavumu-centre, selon les mêmes sources.

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Le commandant du 101ème régiment des FARDC basé près de l’aéroport de Kavumu ne reconnaît pas ces attaques. Il parle, lui, d’accrochages entre ses hommes basés au village « Checheni », à l’entrée du parc, et des éléments armés non identifiés. Ces derniers auraient été repoussés vers le parc Kahuzi Biega, après un échange de tirs. Il informe aussi que, sur l’axe Kagabi, toujours en territoire de Kabare, des voleurs à main armés sont tombés sur des éléments FARDC du même régiment. Un des voleurs a été abattu sur place à Garhwamulamba. Les autres ont fui vers Bagira, une commune urbaine voisine du territoire de Kabare, indique le commandant du 101e régiment.

Des présumés rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué et pillé, la nuit de mardi à mercredi 21 décembre, le village de Kalongo Kajaga, en groupement de Tubimbi, dans la province du Sud Kivu. Les assaillants ont agressé et torturé trois personnes, dont une femme. Ils ont incendié neuf habitations après les avoir pillées. La population veut fuir par crainte de nouvelles attaques, mais ne sait où aller.

Les assaillants sont entrés dans le village vers une heure du matin et ont brûlé les habitations après les avoir pillées. Ils ont frappé et ligoté trois personnes dont une femme, avant de d’incendier sa maison.

Selon des sources de la société civile, les victimes ont été fouettées et torturées. Après ces violences, les assaillants sont retournés dans la forêt sans être inquiétés.

Les mêmes assaillants ont attaqué d’autres villages du groupement de Tubimbi, près du pont Kadubo, à la limite entre les territoires de Walungu et de Mwenga, il y a moins d’une semaine. Ils ont pillé les boutiques situées le long de la route nationale numéro deux, emportant plusieurs biens, indiquent encore des sources de la société civile.

Les éléments des FARDC basées à Tubimbi ne sont pas intervenus lors de ces attaques. La population de ce groupement les accuse par contre de tracasseries. Ces militaires ont érigé de barrières pour rançonner les habitants qu’ils accusent de ne pas participer aux travaux forcés qu’ils ont instaurés pour construire leur campement.

L’administrateur du territoire confirme l’attaque et déplore les cas de travaux forces imposés par les militaires nouvellement déployés dans ce territoire.

Des milliers d’habitants continuent mercredi 21 décembre à fuir leurs villages dans le groupement Waloa Yungu, en territoire de Walikale, à plus de 100 Km à l’est de Goma. Ils fuient les affrontements qui opposent depuis plus de deux semaines les FDLR à un groupe d’autodéfense local appelé « Guides ». Ces habitants qui se sont réfugiés, les uns, à l’intérieur du territoire de Walikale et, les autres, dans le territoire voisin de Masisi ne reçoivent aucune assistance.

Dans les zones accessibles, l’Ong Solidarité a commencé à enregistrer les déplacés, dont le nombre exact n’est pas encore déterminé, indiquent des sources humanitaires à Walikale

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De son côté, le chef de groupement des Waloa Yungu, le Mwami Lukonge, estime que 18 000 personnes ont déserté sa juridiction. Il indique que, jusque mardi 20 décembre, les affrontements se poursuivaient encore au chef-lieu de son groupement. Dans la matinée, les FDLR ont incendié le village Buweke, et un combattant du groupe d’autodéfense a été tué.

Ces déplacés sont concentrés, pour la plupart, autour des bases des casques bleus de la Monusco à Kimua, en groupement Waloa Yungu, et à Ntoto, en groupement de Walao Uroba. D’autres se sont réfugiés à Mera, Iseya et Kilambo, en territoire de Walikale, ou encore à Kashebere, Nyamaboko I et II et Nyabiondo, en territoire voisin de Masisi.

Selon les sources administratives locales, les déplacés amassés autour des bases des casques bleus ne reçoivent aucune assistance. D’autres ont rejoint des familles d’accueil.

Le président sortant de la RDC, Joseph Kabila, a été proclamé vendredi soir vainqueur de l'élection présidentielle à un tour du 28 novembre, par la Cour suprême de justice (CSJ), chargée de donner les résultats définitifs du scrutin.

La Cour "proclame élu à la majorité simple président de la RDC Monsieur Joseph Kabila" pour un second mandat de cinq ans, a déclaré le premier vice-président de la CSJ Jérôme Kitoko, après avoir rejeté un recours en annulation déposé par un candidat. Il a confirmé la totalité des résultats provisoires annoncés le 9 décembre par la Commission électorale (CENI) et donnant la victoire à M. Kabila, 40 ans, avec 48,95 pc des suffrages, devant dix autres candidats, dont l'opposant de 78 ans Etienne Tshisekedi (32,33 pc). Ce dernier avait rejeté ces résultats et s'était autoproclamé "président élu" de la RDC. La cour, qui devait initialement proclamer samedi les résultats définitifs, l'a fait vendredi soir juste après avoir rejeté pour "manque de preuves" le recours du candidat Vital Kamerhe (3e avec 7,54 pc), qui dénonçait de nombreuses irrégularités lors du scrutin.

La situation était calme samedi 16 décembre en RDC, au lendemain de la réélection du président sortant Joseph Kabila, validée par la Cour suprême en dépit de multiples irrégularités dénoncées par l'opposition qui appelle à faire "échec à ce hold-up électoral". Dans la capitale Kinshasa, où la police est moins visible que ces derniers jours, les violences qui avaient suivi l'annonce des résultats provisoires le 9 décembre par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne se sont pas reproduites vendredi soir. Les commerces étaient ouverts et les taxis circulaient comme habituellement le samedi.

Trois marches ont déjà eu lieu récemment dans des villes de l'est, mais ont vite été dispersées par les forces de l'ordre. Des opposants ont été arrêtés. À Kinshasa, la police a aussi procédé à de nombreuses arrestations depuis le 9 décembre.

"L'appareil sécuritaire est encore trop fort, avec un système d'arrestations qui paraît difficilement supportable pour la population", relève le directeur du programme Afrique centrale à l'ONG International crisis group (ICG), Thierry Vircoulon, sceptique sur une possibilité de mobilisation de masse. "L'enjeu maintenant, ce sont les législatives", couplées à la présidentielle, ajoute-il. La compilation des résultats de ce scrutin se poursuit tant bien que mal, les chiffres provisoires doivent être annoncés le 13 janvier. "Il faut une mission de

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vérification qui mette son nez dans les centres locaux de compilation. Les Américains ont fait une offre d'  « aide technique », il faudrait que les bailleurs se mobilisent rapidement", estime M. Vircoulon. "Les enjeux sont locaux et nationaux, c'est difficile de contrôler les forces locales", ajoute-il.

Cinquante-six personnes dont seize mineurs ont été libérées de la prison centrale de Mbuji-Mayi entre mercredi 14 et vendredi 16 décembre. Le Tribunal de grande instance a décidé de les relâcher après audition de chaque détenu. Le directeur de la prison déclare que quatre-vingt-quinze personnes ont été arrêtées entre la période de la campagne électorale à la publication des résultats de la présidentielle. Selon lui, ces personnes étaient poursuivies pour rébellion, outrage à l’autorité et destruction méchante.

Le procureur de la République près le TGI déclare que ces personnes doivent jouir de la liberté provisoire si après enquête, les indices de culpabilité ne sont pas établis contre eux. Une trentaine de détenus en attente à la prison sont sous mandat d’arrêt provisoire, ajoute-t-il, avant d’affirmer que les audiences foraines seront tenues la semaine prochaine.

Le directeur de la prison affirme que ce geste permet de désengorger la prison centrale construite pour 200 personnes mais hébergeant actuellement plus de 600 détenus.

La Socikor-Forces Vives apprécie cette collaboration de la justice. Dans une lettre adressée aux autorités provinciales, la société civile avait dénoncé l’arrestation arbitraire des personnes dont notamment les mineurs, les étudiants et les avocats.

Les partisans du Parti lumumbiste unifié (Palu) et ceux de l’ADD, tous deux de la Majorité présidentielle (MP) se sont affrontés dans la nuit de samedi à dimanche 18 décembre à Gungu, à 150 Km au Sud de la ville de Kikwit dans le Bandundu. À la base de ces violences, une émission rediffusée sur les ondes de la radio communautaire Madimba dénonçant la falsification des résultats dans les centres locaux de compilation des résultats (CLCR) en faveur des candidats du Palu, selon des témoins.

Mécontents de cette diffusion, les partisans du Palu ont réagi sur les ondes de la 1ère Radio télévision par satellite (RTVS1), appelant les leur à réagir. Ils sont alors allés saccager et piller la résidence du professeur Pierre Gambembo où était logé le candidat Rombeaut Fumani de l’Alliance démocratique pour le développement (ADD). En représailles, les partisans de l’ADD ont posé les mêmes actes au siège du Palu. Quelques personnes ont pu être sauvées de justesse grâce à l’intervention de la police.

Certains candidats à la députation nationale de la circonscription de Gungu disent être en insécurité avant la publication des résultats des législatives du 28 novembre.

Un dispositif sécuritaire important est déployé à Kinshasa dans le cadre des préparatifs de la prestation de serment du président Joseph Kabila, prévue ce mardi 20 décembre.

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Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, appelle la population à ne pas s’en inquiéter. Il indique que ce dispositif vise à sécuriser les habitants de Kinshasa et les personnalités invitées à la cérémonie de prestation de serment du président Joseph Kabila. « C’est pour la population que ces chars [de combat] sont là. C’est pour l’aider à se mouvoir aisément. Et pour sécuriser les visiteurs importants qui seront en mouvement lors de cette grande journée », déclare Lambert Mende.

Dimanche après-midi, des chars de combat étaient visibles au stade des martyrs et dans quelques carrefours de la ville de Kinshasa notamment au Rond-point Ngaba.

Après la publication des résultats provisoires de la présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), un dispositif policier similaire avait été déployé à Kinshasa et dans les chefs-lieux des provinces de la RDC. Des bavures policières avaient été signalées à Kinshasa après que la police avait dispersé des manifestants qui protestaient les 9 et 10 décembre contre la réélection de Joseph Kabila.

Le commissaire général de la police, Charles Bisengimana avait reconnu ces bavures et promis des sanctions aux coupables. Pour prévenir d’éventuelles bavures, Lambert Mende affirme : « Il y a une série de numéros verts que le commandant provincial de la police a annoncés et qui défilent sur les différentes chaînes de télévision. Il faut s’adresser à ces numéros, lorsque des cas comme ça arrivent. Ou tout simplement lorsque quelqu’un d’autre essaie de porter atteinte à qui que ce soit ».

La tribu des Batetela menace les Bakwamputu, tribu du candidat élu au seul siège du territoire de Lusambo, à 235 km de la ville de Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental. Des sources renseignent que ces attaques tribales ont commencé samedi 17 décembre, jour même de l’affichage des résultats provisoires des législatives, qui ont proclamé le candidat de la Convention des Congolais unis (parti du ministre Lambert Mende), Louis Kasendwe, gagnant dans cette circonscription électorale.

Le candidat du Mouvement social pour le développement et la démocratie (MSDD), Achille Lohapa Djonga est arrivé en deuxième position. Une délégation du candidat de ce parti, (qui est classé lui aussi dans la majorité présidentielle) a rencontré ce lundi 19 décembre le commissaire de district de Sankuru. Elle conteste les résultats provisoires de la Ceni. Le parti malheureux sollicite l’implication des autorités locales pour procéder au recomptage manuel de tous les bulletins.

Sur place, dans la cité de Lusambo, les passages entre les quartiers des deux candidats rivaux aux législatives sont interdits. Certains marchands désertent leur lieu de vente de peur qu’ils soient la cible des alliés du candidat malheureux du MSDD ou d’individus profitant des événements, indiquent les témoins. Même la traversée de la rivière Sankuru pose problème. Selon la police locale, certains agents de l’Etat ont même quitté leurs bureaux ce matin.

Une centaine de femmes de l’opposition ont organisé un sit-in, ce lundi 19 décembre, devant l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa pour solliciter une médiation internationale dans la « crise postélectorale en RDC ». Elles ont protesté contre les résultats de la

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présidentielle du 28 novembre, tels que proclamés par la Cour suprême de justice et la fermeture de certaines chaînes de l’opposition à Kinshasa.

Les femmes de l’opposition ont remis à l’ambassadeur américain un mémorandum reprenant l’ensemble de leurs revendications.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’une démarche de ces femmes visant trouver «des solutions pacifiques» aux problèmes soulevés dans ce mémorandum. « Nous allons veiller ici. Et nous resterons là, jusqu’à ce que nous aurons une réponse satisfaisante », a déclaré une des manifestantes devant la représentation diplomatique des USA à 19 h30 (heure de Kinshasa).

Lire aussi sous :http://radiookapi.net/actualite/2011/12/22/rdc-des-femmes-de-lopposition-accusent-la-police-dactes-de-violence/

(RDC_21) Radio Okapi – 20/12

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé, lundi 19 décembre, le début de la publication partielle des résultats provisoires des élections législatives du 28 novembre dernier. Elle a publié les résultats de 30 circonscriptions électorales sur les 169 implantées dans le pays

La première série de publication concerne sept provinces : le Bas-Congo, l’Equateur, la Province Orientale, le Nord-Kivu, le Maniema, le Katanga et le Kasaï- Oriental.

Cette publication démarre au moment où plusieurs voix s’élèvent au pays pour dénoncer des cas de fraudes et de falsification des procès-verbaux des élections législatives.

Intervenant lundi soir dans l’émission Dialogue entre congolais de Radio Okapi, le vice-président de la Ceni, Jacques Djoli, a donné la précision suivante : « Si nous estimons, par des éléments de cohérence internes, des accusation fondées ou des rumeurs qu’il y a des fraudes, nous nous réservons le droit de demander le recompte ou la révision. »

Le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda indique que les résultats des législatives seront publiés sur le site Internet de son organisation.

Le président de la RDC, Joseph Kabila, a prêté serment mardi 19 décembre à Kinshasa devant la Cour suprême de justice après sa réélection pour un second quinquennat contestée par son principal opposant, Etienne Tshisekedi.

M. Kabila, 40 ans, a prêté serment en jurant devant Dieu et la nation "... de sauvegarder l'unité nationale, de ne (se) laisser guider que par l'intérêt général et le respect des droits de la personne humaine...". Le chef de l'Etat a prêté serment devant la Cour suprême de justice (CSJ). L'unique chef d'Etat invité présent à la cérémonie d'investiture était le Zimbabwéen Robert Mugabe. Invités mais absents, une douzaine de chefs d'Etat africains étaient représentés

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par leur Premier ministre (Gabon, Rwanda, Tanzanie), le président de l'Assemblée nationale (Centrafrique) ou des ministres (Congo-Brazzaville, Afrique du Sud, Angola, Burundi, Tchad...). La cérémonie, à laquelle assistaient quelques ambassadeurs de pays occidentaux dont le Belge Dominique Struye de Swielande, s'est déroulée sur l'esplanade de la Cité de l'Union africaine, devant plusieurs milliers de gens. Dans la capitale, toujours sous haute surveillance des forces de l'ordre après des violences lors de l'annonce des résultats provisoires le 9 décembre, une dizaines de chars de la Garde républicaine étaient déployés, dont quatre devant le stade de Martyrs, a constaté l'AFP.

Dans son discours d'investiture, le président Kabila a rendu "un vibrant hommage au peuple congolais pour la maturité politique, l'ordre et la discipline dont il a fait montre depuis le début du processus électoral, jusqu'à ce jour". "Vous avez été appelés à choisir entre d'une part les promesses chimériques sur fond de discours incendiaires, et d'autre part la perspective de la consolidation de la paix et la stabilité, la poursuite de la reconstruction du pays et la crédibilité du projet de sa modernisation. Vous avez opté pour la continuité et l'oeuvre grandiose commencée à mon initiative", a-t-il ajouté. Il a également rendu hommage "aux victimes innocentes de l'intolérance politique et des discours d'incitation à la haine et à la violence de certains acteurs politiques". Les forces de sécurité ont "dans des conditions particulièrement difficiles fait preuve de patriotisme et de professionnalisme, avant pendant et après le scrutin", a-t-il dit.

M. Kabila a encouragé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) "à conclure de façon satisfaisante et crédible le chapitre des élections législatives" couplées à la présidentielle et dont les résultats provisoires ont attendus le 13 janvier.

Des militants des partis politiques de l’opposition ont été dispersés mardi 20 décembre par la Police nationale congolaise (PNC) sur la place de la Paix dans la commune d’Ibanda à Bukavu (Sud-Kivu). La police argue qu’elle a dispersé les manifestants parce que la marche était interdite par l’autorité urbaine et provinciale pour des motifs de sécurité.

Les protestataires étaient descendus dans la rue pour contester les résultats de la présidentielle du 28 novembre. La marche était organisée conjointement par huit partis politiques notamment : l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l’Union pour la nation congolaise (UNC) et le Mouvement de libération du Congo (MLC)

Un membre de l’UNC a déclaré que la police a arrêté huit membres parmi eux, dont le président fédéral de l’UDPS. Il ajoute que la police les a amenés dans des contenaires « où ils ne pouvaient même pas respirer convenablement, alors que cette marche avait été annoncée depuis deux semaines ».

Le maire de la ville et le gouverneur de province ont décidé de déployer d’importantes dispositions sécuritaires sur tous les points stratégiques de la ville de Bukavu depuis le matin, notamment sur la place Munzihirwa de Nyawera. Ce qui ressemblait un peu à un état de siège.

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Quelques responsables de la police affirment que ce dispositif a pour but d’assurer la protection de la population.

L'opposant Etienne Tshisekedi, qui s'est autoproclamé "président élu" de la RDC après avoir rejeté les résultats de la présidentielle, prêtera "serment" vendredi matin au stade des Martyrs à Kinshasa, selon des tracts distribués mercredi dans la capitale.

"Congolaises, Congolais, venez nombreux assister à la cérémonie de prestation de serment du président élu de la RDC, M. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba", indique ces tracts rédigés en français et en lingala. Le rendez-vous est fixé à 10H00 (10H00 HB) au stade des Martyrs, le plus grand de la ville avec 80.000 places, est-il précisé sur l'imprimé avec en fond le visage du leader de 79 ans et au bas son slogan: "Le peuple d'abord! ". "Nous avons programmé d'aller au stade. Si (le chef de l'Etat Joseph) Kabila veut opposer des chars à la population, ce sera de sa responsabilité", a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de M. Tshisekedi. Depuis dimanche, des chars de la Garde républicaine sont positionnés aux abords du stade de Martyrs, et dans quelques autres lieux de la capitale.

Toutefois, les autorités municipales et policières de Kinshasa ne laisseront pas l'opposant Etienne Tshisekedi prêter serment vendredi, a affirmé mercredi le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, à l'agence BELGA. "On ne laissera personne violer la Constitution", a-t-il déclaré lors d'une courte visite à Bruxelles. "Agir autrement c'est perturber l'ordre public", a-t-il ajouté, tout en reconnaissant "avec humilité" la substance des rapports de missions d'observation électorale, notamment celles de la Fondation Carter - du nom de l'ancien président américain Jimmy Carter - et celle de l'Union européenne qui ont constaté de nombreuses irrégularités lors des scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre dernier, prolongés durant deux jours à certains endroits de l'immense RDC.

M. Mende a toutefois fait une évaluation "plutôt positive" des élections, tout en déplorant l'"atmosphère de violences" entretenue par le parti de M. Tshisekedi, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS).

Le 20 décembre, La police a dispersé avec du gaz lacrymogène les quelques dizaines de partisans du leader de l'opposition qui s'étaient rassemblés non loin de son domicile, dans le quartier Limete (est), où se trouve également le siège de son parti. Plusieurs personnes ont été arrêtées, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Du gaz lacrymogène a aussi été tiré aux abords du stade des Martyrs pour disperser d'autres partisans de M. Tshisekedi qui projetait d'y prêter "serment" en milieu de matinée devant le "peuple congolais". Là aussi des personnes ont été arrêtées. Mais les autorités ont interdit vendredi tout rassemblement et manifestation de l'opposition à Kinshasa.

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"Il n'y a pas de manifestation, elle est interdite. Il y a déjà un président élu qui a prêté serment. On ne peut pas prêter serment à nouveau, c'est un acte de subversion. On doit empêcher de poser cet acte contraire à la Constitution", a déclaré à l'AFP une source proche du chef de la police congolaise.

Quatre blindés de la Garde républicaine et une important dispositif policier étaient visibles aux abords du stade des Martyrs, le plus grand de Kinshasa avec 80.000 places, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Tout le peuple congolais a voté pour lui (ndlr M. Tshisekedi). Pourquoi ils veulent tuer le peuple congolais ? Qu'on laisse notre président sortir pour qu'on aille avec lui au stade", a déclaré à l'AFP l'un de ses partisans dispersés près du domicile du leader de l'opposition, où les journalistes ont été interdits d'accès. "Regardez, ils ont déployé des chars de combat. Pour faire quoi ? Qu'ils les envoient dans l'est (du pays) où il y a la guerre. Ils doivent nous laisser protester pacifiquement. Si ça continue on va aussi appliquer la force", prévient un opposant qui voulait se rendre au stade.

De nombreuses personnes comme lui se dirigent isolément en marchant vers l'enceinte sportive pour tenter d'y pénétrer, mais la police mène des rondes et les en dissuadent rapidement si elles s'approchent trop de l'entrée et dispersent tout regroupement.

"Le Congo n'a pas voté pour Kabila. Ils nous maltraitent comme si on était des étrangers. Le président légitime c'est Etienne Tshisekedi, c'est pour lui que nous avons voté, c'est lui qui va diriger le pays. Nous avons entendu la voix de notre président et nous voulons entrer dans le stade. Il ne peut pas avoir deux présidents au Congo", explique à l'AFP un homme d'une trentaine d'années, en costume.

Le calme règne dans le reste de la ville, les commerces sont ouverts et les taxis circulent.

Le carton d'invitation officiel pour la "cérémonie de prestation de serment du président élu" M. Tshisekedi, titré "Présidence de la République, protocole d'Etat", donnait un programme détaillé du déroulement de la matinée, avec notamment l'arrivée minutée des "officiers supérieurs militaires et la police nationale", "des hauts magistrats", "des ambassadeurs" ou encore "des présidents et délégations de pays frères et amis".

Le Réseau National des ONG des Droits de l’Homme de la RDC, RENADHOC en sigle, est vivement préoccupé par les actes d’une rare violence qui ont caractérisé la période pré-électorale et postélectorale dans la province du Kasaï Occidental, au nombre desquels actes, il y a lieu de noter avec indignation l’attaque ciblée des individus, la destruction méchante des biens publics et privés

Tous ces actes se sont accompagnés de la destruction du matériel électoral, des blessures causées à l’endroit des forces de l’ordre et des dommages incalculables au préjudice des uns et des autres

Amnesty International a dénoncé mercredi 20 décembre des "arrestations politiques" postélectorales en RDC et demande aux autorités une enquête "impartiale" sur les violations présumées des droits humains imputées aux forces de sécurité.

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"Les forces de sécurité (...) doivent mettre fin à une vague d'arrestations politiques, et en particulier aux arrestations arbitraires et illégales menées à la suite de l'élection présidentielle aux résultats contestés", indique Amnesty International dans un communiqué. L'ONG britannique évoque des "dizaines d'arrestations" concernant "des civils, des journalistes, des avocats et des responsables de l'opposition politique, mais aussi des agents des forces de sécurité" originaires des "fiefs de l'opposition". Le Bureau conjoint de l'ONU aux droits de l'Homme (BCNUDH) à Kinshasa, s'est aussi dit "préoccupé par le nombre d'arrestations arbitraires (...), ainsi que par les allégations de mauvais traitements dans différents lieux de détention", dans un communiqué.

"Les forces de sécurité congolaises semblent profiter du climat de tension et d'incertitude (...) pour mener cette série d'arrestations politiques (...) qui menacent d'étouffer la liberté d'expression et de réunion", déclare Paule Rigaud, directrice adjointe Afrique d'Amnesty, citée dans le communiqué. L'ONG appelle à la libération des personnes arrêtées ou qu'elles soient "rapidement inculpées d'une infraction reconnue par la loi". Elle demande aussi aux autorités congolaises "une enquête minutieuse, indépendante et impartiale (...) sur les violations présumées des droits humains, en particulier les homicides illégaux de manifestants, perpétrées par les forces de sécurité de RDC et d'autres acteurs".

Au moins 24 personnes ont été "tuées" et plusieurs dizaines d'autres ont été arrêtées "arbitrairement" par les forces de sécurité en RDC depuis la réélection contestée de Joseph Kabila le 9 décembre, a affirmé jeudi l'ONG Human Rights Watch.

Depuis l'annonce le 9 décembre par la Commission électorale (Ceni) des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre donnant la victoire au président sortant Joseph Kabila, "les forces de sécurité ont tiré sur des petites foules, apparemment pour empêcher la tenue de manifestations contre le résultat de l'élection", déclare Anneke Van Woudenberg, enquêtrice pour l'Afrique à Human Rights Watch. "Ces manoeuvres sanglantes contribuent à fragiliser le processus électoral et donnent l'impression que le gouvernement ne reculera devant rien pour rester au pouvoir", ajoute-t-elle. L'ONG, qui dit avoir interrogé "86 victimes, membres de familles et d'autres témoins", dénonce particulièrement la police et la Garde républicaine, chargée de la sécurité de la présidence.

La justice congolaise va enquêter après des rapports d'ONG accusant les forces de sécurité d'avoir tué au moins 24 personnes et d'arrestations politiques arbitraires depuis l'annonce du résultat contesté de la présidentielle en RDC, a indiqué jeudi le ministre de la Justice, Emmanuel Luzolo Bambi.

"Nous allons ouvrir des enquêtes, procéder aux recherches. (...) Donc on est parti pour quelques jours pour essayer de documenter ensemble et mutuellement (avec les ONG) ces

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différents cas", a déclaré M. Luzolo Bambi à l'AFP, précisant avoir été en contact jeudi matin avec le parquet pour lui faire parvenir "une injonction". "S'il apparaît que les faits qui sont dénoncés sont avérés, la justice prendra des sanctions", a affirmé le ministre.

Dans le procès en flagrance opposant le ministère public aux militants de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, accusés notamment d’atteinte à la sûreté de l’Etat, le tribunal de grande instance de Goma a prononcé l’acquittement de cinq prévenus. Le dernier accusé, président fédéral de l’UDPS, écope de douze mois de prison dont six avec sursis. Les avocats des prévenus se félicitent du verdict rendu par le tribunal et saluent le triomphe de la justice sur les considérations politiques.

Dans son réquisitoire de près de deux heures, le ministère public avait pourtant requis cinq ans de prison ferme contre le président fédéral de l’UDPS, Rubens Mikindo, et ses co-accusés pour incitation à la désobéissance civique, publication de faux résultats, propagation de faux bruits, incitation à la haine et atteinte à la sûreté de l’Etat.

Les avocats se sont félicités finalement de « la maturité des juges congolais qui n’ont pas suivi le ministère public dans son sévère réquisitoire ».

Pour Maître Dunia Ruyenzi, l’un des avocats des accusés, ce verdict est un signe du tribunal de grande instance de Goma, pour montrer que « les juges congolais peuvent aussi contribuer au concert des nations, surtout en ce qui concerne les progrès de la justice. » Il les encourage à évoluer dans ce sens « pour faire une justice acceptable ».

Ces militants avaient été arrêtés pour avoir tenté d’organiser mardi 13 décembre à Goma une marche commune de l’opposition « non autorisée », selon le maire Busanga Maliaseme.

La deuxième audience du procès de onze militants de l’opposition interpellés par la police lors d’une marche de protestation se tient ce jeudi 22 décembre. Le ministère public les accuse « de participation criminelle à la rébellion ». Pour le collectif d’avocats des prévenus, leurs clients ont simplement exercé leur liberté de manifestation.

Quatorze militants ont été arrêtés lors d’une manifestation de l’opposition, mardi 22 décembre, contre les résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre. La marche avait été dispersée par la police. Onze de ces militants comparaissent depuis le mercredi 21 décembre au tribunal de grande instance de Bukavu. Les trois autres avaient été relâchés. Parmi ces prévenus, on compte trois présidents provinciaux des partis politiques de l’opposition et un membre de la société civile.

Au cours de l’audience du mercredi 21 décembre, les avocats des prévenus ont demandé au tribunal de permettre à leurs clients de prendre un bain. Ces derniers auraient passé leur nuit dans une cellule insalubre.

Le tribunal n’avait pas répondu à cette requête jusqu’à la suspension de l’audience à la tombée de la nuit, faute d’éclairage dans la salle d’audience.

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New Canal Futur (CF) et Radio Lisanga Télévision (RLTV), deux chaînes de télévision proches de l’opposition émettant de Kinshasa, sont toujours réduites au silence, jusqu’à ce jeudi 22 décembre. Après avoir purgé la peine de dix jours leur infligée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), les responsables de CF et RLTV ne comprennent pas pourquoi le signal de leurs chaînes n’est pas rétabli.

New Canal Futur, une chaîne proche de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, a vu son signal coupé le 28 novembre, jour des élections présidentielle et législatives en RDC. Elle a été notifiée le jour suivant par le CSAC, qui lui reprochait d’avoir diffusé des «propos portant atteinte à un adversaire.»

Quant à RLTV, du député Roger Lumbala, son signal a été coupé le 1er décembre. Le grief porté contre elle, est d’avoir passé dans une émission un candidat à la députation nationale ayant pronostiqué sur son score réalisé avant la publication des résultats.

Les deux chaînes devaient en principe reprendre leurs émissions le 9 décembre dernier. Ce qui n’est toujours pas le cas.

Journaliste en danger (Jed), l’ONG qui défend la liberté de la presse en RDC, dit avoir déjà écrit aux responsables de CSAC pour se faire expliquer pourquoi ces deux chaînes ne reprennent pas les activités alors qu’elles ont purgé les peines leur infligées. Mais l’organe de régulation des medias congolais n’a pas encore réagi, selon Jed. Néanmoins le rapporteur du CSAC, Chantal Kanyimbo, a indiqué à Radio Okapi, qu’il y a « d’autres griefs qui pèsent sur ces chaînes », sans les citer.

Environ un millier de personnes, selon la police, manifestent ce samedi à Bruxelles contre la réélection de Joseph Kabila à la présidence de la RDC. Certains éléments du cortège, parti de la Porte de Namur, se sont rendus coupables d'actes de vandalisme le long de la petite ceinture. Des pavés auraient été utilisés comme projectiles. Selon un de nos journalistes, un policier a été blessé.

Des manifestants ont jeté différents objets, comme des vuvuzelas, des pierres ou des poubelles, en direction de la police. Celle-ci a répondu à coups de matraque et de spray au poivre. Un policier a été touché par un jet d'objet et a été blessé, confirme un de nos journalistes sur place.

Il était difficile de dire si des manifestants ont également été blessés. L'atmosphère régnant sur les lieux est particulièrement tendue. Les problèmes ont commencé après qu'un groupe de manifestants eut commencé à se frotter à la police, rue Guimard. Les esprits se sont alors échauffés et des jeunes se sont munis de pierres. Les policiers ont tenté d'isoler ces jeunes manifestants du reste du groupe, mais se sont faits encercler dans la manœuvre.

Les manifestants n'acceptent pas le résultat officiel de l'élection présidentielle et considèrent comme président régulièrement élu l'opposant Etienne Tshisekedi. Parmi les manifestants, quelques-uns brandissent des drapeaux flamands et adressent des reproches aux responsables politiques francophones, accusés de soutenir Joseph Kabila. Les manifestants s'en sont également pris à des journalistes présents sur place auxquels ils

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

reprochent de ne pas faire de comptes-rendus objectifs sur les élections et la situation au Congo.

La police bruxelloise est présente en masse, aussi bien en civil qu'en uniforme. Une auto-pompe est également sur les lieux. Les forces de l'ordre ont également usé de chiens et de chevaux. Des policiers en civil ont interpellé plusieurs fauteurs de trouble, mais le nombre précis d'interpellations n'est pas encore connu. Des dizaines de vitres ont été brisées rue Belliard et des voitures ont été endommagées. Il était difficile de dire si des manifestants ont été blessés mais il semblerait que les échauffourées aient fait deux blessés parmi les policiers.

La police a arrêté 83 personnes lors des accrochages qui se sont produits dans le centre de Bruxelles. Il s'agit de 69 arrestations administratives pour trouble de l'ordre public et de 14 arrestations judiciaires, notamment pour des faits de vandalisme.

Dans le quartier de Matonge, à Ixelles, les dégâts sont visibles: des dizaines de vitrines sont brisées, une bijouterie a été dévalisée et plusieurs voitures ont été renversées. Les forces de l'ordre ont dû charger à plusieurs reprises, tant à pied qu'à cheval, pour maîtriser les fauteurs de trouble. Plusieurs d'entre eux se sont dispersés dans les rues adjacentes aux chaussées d'Ixelles et de Wavre où ils ont poursuivi leurs faits de vandalisme. Vers 19h, un calme relatif était revenu, mais la police était toujours présente en nombre.

Le bourgmestre d'Ixelles, Willy Decourty, s'est entretenu dimanche matin avec des représentants de la communauté congolaise. Il leur a fait part de sa décision de ne plus accepter d'attroupement ou de manifestation au moins pendant la semaine qui vient. Des incidents sont à craindre à nouveau mardi, lorsque le président congolais Joseph Kabila prêtera serment.

La communauté congolaise doit réaliser que les incidents des semaines écoulées vont à l'encontre de ses intérêts, a-t-il expliqué. Selon lui, tout le monde peut comprendre que des manifestations aient lieu pour dénoncer la situation au Congo mais il n'est pas question que ces manifestations soient à chaque fois utilisées par un petit nombre de personnes pour créer des incidents. Et de faire remarquer que ces incidents pourraient se retourner contre la communauté congolaise. Une hostilité croissante se fait sentir, qui peut à tout moment se transformer en xénophobie pure et simple. Etienne Tshisekedi, leader de l'UDPS qui conteste la validité de l'élection de Joseph Kabila, a appelé ses partisans à manifester en masse mardi. Le bourgmestre d'Ixelles craint donc que des incidents se produisent à nouveau dans sa commune à cette occasion. La police sera présente toute la semaine sur le terrain et sera prête à intervenir au premier attroupement, a-t-il annoncé.

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a appelé lundi les Congolais à s'abstenir de toute violence après la réélection contestée de Joseph Kabila, dont l'investiture mardi se déroulera en présence de l'ambassadeur français, Luc Hallade - le même niveau de représentation que la Belgique.

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Interrogé pour savoir si la France appelait M. Tshisekedi à renoncer à la prestation de serment qu'il entend faire vendredi, M. Valero s'est abstenu de répondre.

Vingt-et-une personnes ont fait l'objet d'une arrestation judiciaire à la suite d'une manifestation anti-Kabila qui s'est tenue samedi à Ixelles. Dix d'entre elles ont été mises à la disposition du parquet de Bruxelles, trois été libérées et trois mineurs d'âge ont été mis à la disposition du juge de la jeunesse. Enfin, deux personnes ont été libérées sous conditions et deux autres sans conditions, a indiqué lundi le porte-parole du parquet.

La police bruxelloise avait procédé samedi soir à l'arrestation de 144 personnes, à la suite des incidents qui ont émaillé la fin de la manifestation anti-Kabila. Parmi elles, 123 personnes ont été arrêtées administrativement pour trouble à l'ordre public.

Les incidents ont causé d'importants dégâts. Les émeutiers ont détruit les vitres de rez-de-chaussée d'une dizaine de bâtiments dans l'avenue des Arts, la rue Montoyer et la rue du Commerce. Le feu a également été bouté à une voiture dans la rue du Commerce. Des dizaines de vitres ont également volé en éclats chaussée d'Ixelles et chaussée de Wavre. Au moins deux voitures ont été retournées et plusieurs poubelles ont été incendiées.

Trente opposants à Joseph Kabila ont été arrêtés administrativement mardi 19 décembre dans les communes d'Ixelles et d'Etterbeek en vertu de l'ordonnance de police interdisant tout rassemblement de plus de dix personnes dans ces communes, a indiqué mardi une porte-parole de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles. Deux personnes ont par ailleurs été arrêtées judiciairement à Ixelles.

À Ixelles, deux arrestations ont eu lieu Porte de Namur, trois chaussée de Wavre et seize rue de l'Esplanade. Il s'agissait de militants anti-Kabila munis de tracts et de calicots, qui souhaitaient entamer une manifestation. La police leur a demandé de quitter les lieux. Comme ils ont refusé d'obtempérer, elle les a arrêté administrativement. Neuf personnes ont également été arrêtées administrativement à l'esplanade du Cinquantenaire dans un contexte similaire.

Les Etats-Unis sont "profondément déçus" de la validation par la Cour suprême de la RDC de la réélection du président Joseph Kabila, malgré les irrégularités, a affirmé mardi la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton.

Dans un communiqué, Mme Clinton demande par ailleurs "à tous les dirigeants politiques congolais et à leurs soutiens d'agir de façon responsable" et sans violence.

Washington reproche à la Cour suprême d'avoir confirmé les résultats provisoires de la commission électorale "sans évaluer complètement les nombreux rapports faisant état d'irrégularités" dans le vote - tout comme la Belgique dès samedi.

La chef de la diplomatie américaine dénonce un scrutin mal géré et "manquant de transparence". Elle suggère aussi "une révision du processus électoral". Mais dans

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l'immédiat, insiste-t-elle, toute la classe politique de la RDC doit "résoudre ses désaccords au moyen d'un dialogue pacifique et constructif".

Les habitants de Beni ont été réveillés le matin du lundi 26 décembre par des coups de feu en provenance du centre ville de Beni. Selon les autorités militaires de cette ville, un groupe de policiers s’est révolté pour réclamer le paiement de leur solde. Une trentaine d’entre eux ont été interpellés à la suite de ce soulèvement.

Le calme est revenu quelques heures après les coups de feux entendus vers 7h du matin dans cette ville du Nord Kivu. Selon le porte-parole des opérations Ruwenzori pour le désarmement des rebelles ougandais ADF Nalu, il s’agit d’un groupe de policiers mécontents parce que n’ayant pas encore perçu leur solde.

Le commissaire principal de la police, le colonel Nyembo, confirme l’information. Il ajoute que ces policiers, qui n’ont pas encore reçu de matricules de l’administration pour leur permettre de recevoir régulièrement leurs primes, exigent aussi leur mécanisation dans la police. Selon la même source, la police est intervenue, avec l’appui des FARDC, pour rétablir l’ordre. Une trentaine de policiers ont été interpellés, et sont interrogés en vue d’identifier les meneurs dans cette mutinerie.

Le colonel Nyembo signale également que le dossier de mécanisation des policiers est en cours de traitement. Un calme relatif est revenu à Beni où les habitants sont retournés à leur quotidien.

Les Maï-Maï « Guides », une nouvelle milice congolaise opérant dans l’Est de la RDC, se sont affrontés, dimanche 25 décembre, avec les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) à Ntoto, une localité située à plus de 100 km au nord-ouest de Goma, dans le groupement Waloa Uroba, à l’est du territoire de Walikale au Nord-Kivu. Le bilan fait état de neuf personnes tuées.

Les Maï-Maï Guides ont attaqué les FDLR à Ntoto-centre, dimanche, aux environs de 10 heures locales. Les miliciens Maï-Maï opèrent régulièrement des raids contre les FDLR perçus, dans cette contrée, comme étant des occupants. Un échange des tirs s’en est suivi et a duré presque toute la journée, ont affirmé des sources de la société civile à Walikale.

Quatre éléments des FDLR, trois civils et un milicien Maï-Maï du groupe Guides ont trouvé la mort au cours de ces affrontements. Un quatrième civil a succombé à ses blessures lors de son acheminement vers une structure de santé dans le territoire voisin de Masisi. Plusieurs autres civils seraient blessés lors de ces attaques, ont poursuivi les mêmes sources, sans plus de détails.

Des sources administratives de Walikale ont confirmé ces affrontements, ajoutant que plusieurs habitants ont fui la localité de Ntoto. Ils se seraient dirigés vers des groupements voisins ou vers Masisi.

Depuis près d’un mois, les deux groupes armés s’affrontent dans cette zone à cheval entre Masisi et Walikale. Mais, «c’est la première fois que ces jeunes miliciens de Guides

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attaquent particulièrement Ntoto, où il y a une forte concentration des FDLR», ont affirmé les sources de la société civile.

Six jeunes bandits armés ont dévalisé, lundi 26 décembre, un minibus qui transportait un groupe de commerçants en provenance du marché de Rubanga, dans la plaine de la Ruzizi, dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu. Habillés en tenue militaire, ces assaillants ont emporté une somme importante d’argent, affirment des sources concordantes.

Le commandant du 104ème régiment a affirmé que ce cambriolage s’est déroulé à 200 mètres d’une position militaire de l’armée régulière où l’unique élément en poste avait résolu d’épargner sa vie contre les 6 assaillants en tirant simplement en l’air pour les disperser.

Le colonel Byamungu accuse les jeunes de la région qui, selon lui, se déguisent en bergers et coupent régulièrement la route aux voyageurs dans la plaine de la Ruzizi. « Il y a une semaine, un groupe de 3 jeunes du milieu avait été arrêté dans la même zone après le pillage d’un véhicule qui revenait toujours du marché de Rubanga.Ils ont été relâchés plus tard faute de preuve », a affirmé le commandant de la 104è régiment des FARDC. Le chef militaire ajoute que ces malfrats se servent des uniformes autrefois utilisés par des ex-groupes armés.

Les victimes regrettent que les FARDC ne soient intervenus que longtemps après le départ des assaillants.

Les policiers issus des zones contrôlées jadis par des groupes armés imposent aux habitants du groupement de Kamuronza des amendes illégales qui varient de 100 à 300 dollars américains. Bauma Batsibu, chef de ce groupement du territoire de Masisi a dénoncé ce fait à Radio Okapi.

Selon lui, les policiers auteurs de ce forfait sont ceux qui n’ont pas encore été intégrés dans la police nationale congolaise. « Des policiers, qui ne sont pas encore intégrés, malmènent la population. Ils font payer des amendes de 100, 200 ou 300 dollars [américains] ou [demandent] une vache. La population s’en est beaucoup plainte ». Ce responsable administratif regrette que ses rapports envoyés à sa hiérarchie n’aient porté aucun fruit jusqu’à présent.

Par ailleurs, il indique aussi que des bandits créent l’insécurité en s’adonnant aux pillages et aux extorsions dans la localité de Kingi à plus de 30 km au Sud-ouest de Goma, sur l’axe Kitshanga. « Au niveau de Kingi, il y a un endroit appelé Bujovu où des inciviques créent l’insécurité chaque jour. Les voyageurs qui empruntent la route Kitshanga sont régulièrement la cible d’attaques ».

Le chef de groupement de Kamuronza invite les autorités provinciales à se « pencher sur la question ». De son côté, le responsable de la police à Masisi dit ne pas être informé de ces faits, promettant de les vérifier.

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Les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) combattent en même temps les milices congolaises « Guides » et les Maï-Maï dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu. Des milliers de personnes ont fui ce territoire.

Selon un notable de la région, les Guides contrôlent désormais les groupements de Waloa Uroba et Waloa Yungu. C’est dans ce dernier groupement qu’ils ont établi leur état major, affirme-t-il. Certains Guides ont aussi été aperçus dans le groupement de Luberike, à cheval entre le territoire de Masisi et une partie du groupement Waloa Loanda.

Les miliciens Guides auraient délogé les FDLR et certains groupes Maï-Maï de ces contrées. Ces Maï-Maï seraient en route vers le chef-lieu du territoire de Walikale. D’autres groupes Maï-Maï, dont celui du chef rebelle Akilimali Bwira, se seraient installés à Malembe, à plus de 30 Km de Walikale-centre.

Les combats qui opposent les Guides aux FDLR et ces derniers aux Maï-Maï ont fait des milliers de déplacés depuis plus d’un mois. La plupart seraient dans des familles d’accueil à Kimua, Mubi, Walikale-centre, Ndjingala et Mpofi.

Les étudiants ressortissants de Walikale évoluant dans les institutions universitaires à Kisangani ont demandé mardi au gouvernement congolais et à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour que cesse l’activisme de ces groupes armés dans leur territoire.

L'opposant Etienne Tshisekedi, qui a rejeté la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle et s'est autoproclamé président "élu" de la RDC, a prêté "serment" vendredi chez lui à Kinshasa, après avoir été empêché de le faire en public comme il le souhaitait.

M. Tshisekedi a prêté serment dans sa maison du quartier de Limete à Kinshasa, en présence de plusieurs dizaines de ses partisans et responsables politiques de l'opposition, a constaté une journaliste de l'AFP. Les autorités avaient interdit un rassemblement prévu le matin dans un stade de la capitale où l'opposant voulait faire sa prestation "devant le peuple congolais".

Le porte-parole du gouvernement congolais a qualifié de "farce" la prestation de serment vendredi à son domicile de l'opposant Etienne Tshisekedi, qui a rejeté la réélection du chef de l'Etat Joseph Kabila et s'est autoproclamé président "élu" de la RD Congo.

"Le chef de l'Etat ne prête serment que devant la Cour suprême, vous avez vu un juge de la Cour suprême? Il a fait injure à une prestation de serment", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. "C'est de la farce! C'est un événement qui est nul et de nul effet. Pour nous, c'est un non-évènement", a-t-il ajouté.

La ville de Mbuji-Mayi a connu une journée morte ce vendredi 23 décembre. La plupart d’écoles, bureaux de l’administration publique et marchés sont restés fermés. La population affirme observer l’évolution de la situation au cours de la journée. À la base : l’annonce de la prestation de serment ce vendredi au stade des Martyrs d’Etienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

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Les écoles qui avaient ouvert ont renvoyé les élèves avant l’heure. Même situation dans les institutions universitaires où les étudiants venus tôt ce matin ont été contraints de rentrer à la maison. Rares sont ces entreprises qui ont ouvert les portes. Les compagnies de télécommunication n’ont pas enregistré de la clientèle habituelle.

À la Fonction publique, quelques agents étaient à peine visibles. L’un d’eux a justifié l’absence de ses collègues par la «prestation de serment» d’Etienne Tshisekedi. « Les gens ont peur des balles perdues, des tracasseries des policiers. C’est pourquoi ils se sont retenus », a-t-il déclaré.

De son côté, le ministre provincial de l’Intérieur avait appelé la population à vaquer librement à ses occupations et à se rendre au service. Selon lui, les activités n’ont pas tourné normalement à Mbuji-Mayi à cause des menaces des partisans de certains partis de l’opposition.

Le sous commissariat de la police nationale congolaise (PNC) de Lunyeka dans le territoire de Kamonia à 280 kilomètres à l’ouest de Kananga au Kasaï-Occidental a été saccagé, dans la nuit de vendredi à ce samedi 24 décembre, par un groupe d’hommes se déclarant combattants de UDPS. Ces derniers ont ensuite ouvert le cachot de ce poste et libéré tous les détenus.

Le commandant de sous commissariat de Lunyeka a demandé un renfort de la police à partir de Tshikapa- ville ce matin. « C’est une rébellion ! » s’est exclamé le comandant sous commissariat de la PNC à Lunyeka, le commissaire Patrick Baruani. Des centaines de ces manifestants, « dont certains en tenue militaire », se sont attaqués vers 20 heures à sa résidence et celles des familles des policiers, a-t-il précisé.

Certains acheteurs de diamant en provenance de Kinshasa et de Lodja ont été également ciblés par des manifestants. Selon Patrick Baruani, cette attaque a été initiée par le responsable de l’UDPS/Lunyeka, Mbombo Bilema, et un diamantaire de la place. « Ce n’est pas une rébellion », a rétorqué Mbombo Bilema. Il s’agissait plutôt, selon lui, d’une « manifestation populaire des combattants de l’UDPS qui déplorent le comportement de la police nationale congolaise pour avoir empêché Etienne Tshisekedi à prêter serment au stade de Martyrs ».

Jusqu’à mi-journée, aucun bilan officiel des dégâts causés par la manifestation n’a été donné. Un renfort de la police a été dépêché, ce samedi matin, de Tshikapa à Lunyeka.

Le sous-commissariat de la police nationale congolaise du groupement de Bena Mwadi, dans le secteur de Kamiji, au Kasaï Oriental, a été saccagé dimanche 26 décembre par la population.

D’après l’inspecteur principal divisionnaire de ce corps à Mbuji Mayi, il s’agit du troisième cas de violence contre la police en une semaine dans cette province. Il ajoute que ces violences sont liées à la prestation de serment vendredi dernier, d’Etienne Tshisekedi, autoproclamé Président de la République.

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L’inspecteur principal divisionnaire de la police à Mbuji Mayi regrette ces actes de vandalisme.

Le chef coutumier des Bashilange et celui des Bakuba ont invité, lundi 26 décembre, les Bakuba et les Lulua à privilégier la cohabitation pacifique et bannir la haine tribale dans le territoire de Mweka, au Kasaï-Oriental. Ils ont fait cet appel, après les actes de xénophobie enregistrés dans le territoire de Mweka au lendemain de la publication des résultats définitifs de la présidentielle du 28 novembre.

Devant la presse, ces autorités traditionnelles ont condamné ces actes ainsi que les discours teintés de xénophobie distillés par certains ressortissants de Mweka contre les non originaires de ce territoire et les personnes des ethnies autres que celle de Bakuba.

« En vérité, il n’y a jamais eu à Mweka, une demande de tous les Bakuba de chasser tous ceux qui ne sont pas Buka. Qu’on ne dise pas que les Bakuba ont chassé de chez eux telle ou telle tribu. Les Bakuba ne se sont jamais réunis pour dire : nous chassons tel de chez nous », a témoigné le chef coutumier des Bakuba, Dieudonné Mbaka.

Il a affirmé que cette histoire de chasse contre les Lulua et des propos discourtois n’engagent pas tous les Bakuba mais seulement leurs auteurs. « Je demande à mes frères Lulua de ne pas s’en prendre aux Bakuba », a conclu le chef Dieudonné Mbaka, invitant toutes ces communautés à vivre dans la paix.

Quatorze agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise - sur un effectif total de plus de 300.000 personnes - ont été arrêtés à la suite d'infractions commises lors des scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre dernier en RDC et par la suite, a rapporté l'agence congolaise de presse (ACP), reçue mercredi à Bruxelles.

Ce chiffre a été cité lors d'une rencontre, mardi à Kinshasa, entre le président de la Ceni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, et le ministre congolais de la Justice et des droits humains, Emmanuel Luzolo Bambi Lessa, consacrée aux "infractions dont devra se charger l'autorité judiciaire". Le pasteur Mulunda a fait part à cette occasion de l'arrestation de 14 agents de son institution qui se sont compromis lors de la compilation des résultats, a précisé l'ACP.

Depuis le début de la compilation des résultats du double scrutin du 28 novembre, des agents de la Ceni sont accusés de falsifier les procès-verbaux (PV) de vote. Ces plaintes émanent des candidats tant de l'opposition que de la Majorité présidentielle (MP). Cinq agents de la Ceni avaient ainsi été arrêtés le 16 décembre à Nyirangongo, au Nord-Kivu, sous l'accusation d'avoir falsifié les résultats de deux candidats à la députation nationale, en vue d'en favoriser d'autres.

Le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, a réaffirmé, mardi 27 décembre, la décision de son parti de déposer une plainte auprès des instances judiciaires compétentes, quatre jours après le pillage du siège de l’UDPS à Kinshasa. Déjà, le parti d’Etienne Tshisekedi a accusé quelques policiers d’être responsables de ce forfait.

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Jacquemin Shabani a affirmé que l’UDPS dispose des preuves de l’implication des policiers dans le saccage de son siège : « Il est déjà établi que ce sont les éléments de la Police nationale congolaise (PNC), qui avaient été affectés dans le quartier de Limete Résidentiel ce jour-là, qui ont commis ces actes. Nous avons déjà certains noms. Nous n’attendons que de rencontrer les instances judiciaires pour leur donner tous ces éléments ».

Selon lui, l’UDPS a perdu un de ses membres lors de cette attaque : « Le siège de l’UDPS a été pillé et saccagé. Et au cours de ce pillage, qui a eu lieu le vendredi 23 décembre, l’escadron de tous ces malheurs a tué à bout portant un militant de l’UDPS répondant au nom de Kingotolo ». Il a affirmé que les avocats de ce parti vont déposer une plainte pour obtenir réparation. « Il faut que les auteurs de ces actes ignobles répondent devant la justice », a martelé Jacquemin Shabani.

Cette attaque est intervenue pendant la nuit du vendredi, soit quelques heures après la « prestation de serment » d’Etienne Tshisekedi en sa résidence située dans le même périmètre que le siège du parti. Des hommes en civils ont pillé ce siège emportant des documents, des meubles et des appareils électroménagers trouvés sur les lieux.

Des leaders politiques congolais appellent la Monusco, la Mission onusienne, à protéger les populations civiles. Ils ont formulé cette demande, jeudi 29 décembre, lors d’une rencontre avec le bureau politique de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC. À cette occasion, le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani a dénoncé des « violations flagrantes des droits de l’homme à travers le territoire national ».

Dans un entretien accordé à Radio Okapi, Jacquemin Shabani parle de « l’imposante présence des éléments de la police dans la commune de Limete notamment dans les périphéries de la résidence d’Etienne Tshisekedi, mais également des arrestations arbitraires, et des enlèvements qui sont signalés çà et là à travers le pays ».

Selon lui, ces violations des droits de l’homme s’accentuent en RDC depuis les derniers scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre dernier à l’issue duquel le président Kabila a été réélu avec 48,95% des suffrages pour un second mandat devant le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi (32,33%). Ce dernier conteste ces résultats et se considère comme le président élu de la RDC. « Les escadrons de la mort font rage à Kinshasa. Il y a des rafles qui s’organisent selon l’appartenance à un parti politique ou à une province. Il y a le fait que nous n’arrivons pas à accéder à la résidence du président Tshisekedi et que lui non plus ne peut pas sortit », déclare aussi Jacquemin Shabani. Il affirme que la Monusco a reçu ces plaintes et a déclaré « suivre de près cette situation », promettant de « faire leur travail ».

Les chefs des centres de vote de Dibaya, Kazumba et Lwebo, au Kasaï-Occidental, accusent la Ceni de ne pas payer leur prime avant la fête de nouvel an. Ils demandent que le dossier de ce payement soit accéléré et craignent que leur sort reste incertain.

Ces agents électoraux attendent depuis qu’ils ont ramené, il y a deux semaines, les plis des bulletins à Kananga, chef-lieu de la province et s’invitent chaque jour devant le secrétariat exécutif provincial de la CENI après que certains d’entre eux aient été payés.

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L’un d’eux, chef de centre de vote à Dibaya, Yvonne Kimuha a réagi à radio Okapi :« Nous sommes désolés par le fait que les codes de nos centres de vote ne sont pas repris sur la liste de paie de la Ceni. Soficom a la difficulté de nous payer pourtant le transport, la restauration et le logement sont à notre charge ». Elle accuse le secrétaire provincial de la Ceni/Kasaï-Occidental de ne fournir aucun effort pour décanter cette situation en vue de leur permettre de fêter en famille. « Notre souhait est d’être payé au plus tard le 29 décembre pour nous permettre de fêter en famille», a poursuivi Yvonne Kimuha.

De son côté, le secrétaire exécutif provincial adjoint de la Ceni/Kasaï-Occidental affirme que cette situation sera décantée qu’au retour des vacances des agents du Projet d’appui au cycle électoral. « Je suis en train de compatir avec eux, malheureusement notre partenaire, projet Pace-PNUD a du fermer ses portes pour aller en congé. Les policiers et d’autres agents sont en train de regretter le fait qu’ils fêtent sans qu’ils soient payés », a expliqué Symphorien Mpoyi, rappelant que cette situation est arrivée indépendamment de sa volonté.

Le tribunal de grande instance de Bukavu a acquitté, jeudi 22 décembre dans la soirée, 11 opposants accusés par le ministère public de « participation criminelle à la rébellion ». Le tribunal a jugé » légale » leur démarche d’organiser une marche de protestation.

Ces militants et un membre de la société civile avaient été arrêtés mardi par la police alors qu’ils prévoyaient une marche pour contester les résultats de l’élection présidentielle à un tour du 28 novembre.

Le verdict est tombé à 19h35′ heure de Bukavu, à la satisfaction du public qui assistait à l’audience. Pour un témoin, « les juges ont dit le droit selon leur intime conviction et en toute indépendance, en faisant triompher la vérité et la démocratie ».

Lors de l’interrogatoire, les accusés se sont dit surpris d’entendre le chef d’accusation retenu contre eux. Ils ont été accusés de rébellion alors que la police les a interpellés au moment où ils se concertaient sur le comportement à adopter si jamais la police intervenait pour suspendre leur marche. Une marche qu’ils avaient pourtant annoncée 4 jours auparavant au maire de Bukavu, ont-il affirmé.

Le commandant de la police, responsable de leur arrestation, a confirmé devant le tribunal qu’il a trouvé les accusés discutant paisiblement dans une habitation, loin de l’itinéraire de la marche. Il a alors invité le président provincial de l’UDPS à rencontrer le commissaire provincial de la police, pour discuter de la marche. Une fois à destination, les invités ont été mis aux arrêts.

Les avocats de la défense ont basé leurs plaidoiries sur les articles 25, 26,28 et 153 de la constitution, qui garantissent respectivement la liberté des réunions pacifiques, la liberté des manifestations et la liberté de ne pas exécuter un ordre manifestement illégal.

Le ministre de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, invite Amnesty international à présenter les preuves des violations des droits de l’homme dont elle a fait état dans son

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communiqué de presse publié vendredi 23 décembre. Selon l’ONG, des dizaines d’arrestations ont eu lieu en RDC depuis les élections présidentielle et législatives du 28 novembre.

Luzolo Bambi affirme que d’autres rapports sur les violations des droits de l’homme en RDC présentés par d’autres ONG n’ont toujours pas été étayés par des preuves. « Il y a quelque temps, Human Rights Watch avait fait état de quelques personnes tuées, 18 notamment, et il a été demandé à cette organisation d’étayer les preuves des allégations qu’elle a faites. C’est important de rappeler à l’opinion nationale et internationale que jusqu’à ce jour la justice congolaise continue à attendre les preuves de ces allégations,» explique le ministre de la Justice.

Luzolo Bambi affirme que la justice enquête déjà sur les violations post-électorales et promet de sanctionner leurs auteurs : « Lorsque la justice aura documenté la situation, nous connaîtrons l’issue parce que de quelque bord qu’ils soient, les auteurs de telles violations, si elles étaient avérées, seront sanctionnés. »

Dans un communiqué de presse publié mercredi 21 décembre, une autre ONG, la Voix des sans voix (VSV), a dénoncé les enlèvements et les disparitions forcées des personnes par des hommes armés en tenue de la police nationale congolaise (PNC) et des FARDC, notamment de la Garde républicaine. Le document indique que plusieurs de ces victimes seraient détenues au secret dans des cachots qui ne dépendent pas des parquets.

La radio Veritas de Kabinda (Kasaï-Oriental), partenaire de Radio Okapi, n’émet plus depuis samedi 24 décembre sur décision des autorités politico-administratives. Selon le commissaire de district, Paul Djonga, cette radio diocésaine a véhiculé des propos incendiaires.

« La Radio a parlé d’un président qui dirigerait la RDC qui ne serait ni le président au pouvoir Joseph Kabila ni Etienne Tshisekedi alors qu’il y a un président élu et qui a prêté serment », a expliqué Paul Djonga.

Selon lui, ce média n’est pas à son premier forfait. « C’est une radio qui a mal interprété l’absence des chefs d’Etats dans la prestation de serment de Joseph Kabila », ajoute Paul Djonga.

De son côté, le directeur de la radio Veritas rejette les accusations portées sur sa chaîne, justifiant que ses programmes d’informations reprennent les actualités de Radio Okapi ou de Digital Congo. Il regrette par ailleurs que cette prise soit prise à la hâte, sans une mise en garde au préalable.

Le vice-Premier ministre, ministre des Postes et Nouvelles technologies de la communication, Louis Léonce Koyagialo te Gerengbo, a annoncé mercredi, à la presse, la levée de la mesure de suspension du service SMS en RDC, à l’issue d’une réunion d’évaluation avec les opérateurs de téléphonie mobile présidée, à Kinshasa, par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et aménagement du territoire, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’Sefu.

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Dans une lettre du 28 décembre 2011 adressée aux directeurs généraux des sociétés VODACOM, AIRTEL, TIGO, CCT, SUPERCEL, STANDARD TELECOM, le chef de l’administration du territoire congolais rappelle le bien-fondé de sa correspondance du 03 décembre 2011 relative à la suspension du service SMS pour raison de sécurité. La levée de cette mesure est conforme aux dispositions de la loi cadre du 16 octobre 2002 sur les télécommunications en RDC.

Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité rappelle en outre aux mêmes sociétés leur engagement d’identifier obligatoirement tous leurs abonnés en vue de faciliter les enquêtes ultérieures sur tous ceux qui se rendraient coupables de délits sécuritaires dans l’utilisation des facilités que ces entreprises leur accordent. De son côté, le vice-Premier ministre, ministre des Postes et Nouvelles technologies de la communication, a laissé entendre que plusieurs messages dans le contexte électoral appelaient les Congolais au pillage, au vandalisme, à la haine entre provinces, entre ethnies et tribus, en utilisant l’arme d’appel de communication par service de messagerie (SMS).

Le conflit entre les éleveurs et les agriculteurs vivant dans les villages de Lukofu et Mushwa dans le territoire de Masisi a dégénéré depuis une dizaine de jours. Des tirs échangés entre un groupe de combattants qui protégent les agriculteurs et les FARDC dans la nuit du 26 au 27 décembre ont fait trois morts et trois blessés à Mushwa.

Selon des responsables administratifs de Masisi, les agriculteurs de ce village accusent les éleveurs de laisser leurs vaches dévaster les champs et exigent d’être indemnisés.

À Lukofu, les agriculteurs veulent retourner dans des fermes qu’ils ont occupées illégalement depuis le départ de leurs propriétaires, des éleveurs, partis se réfugier au Rwanda après les violences interethniques qui ont secoué le Nord-Kivu en 1994. Les éleveurs revenus dans leurs fermes depuis trois ans environ ont chassé les agriculteurs.

Les responsables administratifs de Masisi indiquent que les agriculteurs armés soutenus par d’anciens miliciens du Pareco (Patriotes résistants congolais) tentent de récupérer leurs anciennes terres attaquant les fermes et tuant des vaches. Plus d’une vingtaine de vaches auraient été abattues depuis le début du conflit le 21 décembre 2011.

Les mêmes sources font état de nombreux habitants de Lukofu et Mushwa qui se sont déplacés à l’issue de ces affrontements vers d’autres localités dont Ngungu, Rubaya et Katoyi.

Cinq personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée lors des attaques de 3 villages du groupement Waloa Yungi dans le territoire de Walikale, vendredi 30 décembre, par des éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Selon des membres de la société civile locale, ces rebelles Rwandais sont venus déloger les forces d’autodéfense appelés Guides qui avaient pris le contrôle de ces localités.

Le chef de groupement Waloa Yungu explique que les combats entre les deux groupes se sont déroulés dans les villages de Ngenge, Kanyati et Buhimba

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La campagne électorale 2011 en RDC s’est malheureusement terminée avec des victimes.

Les FDLR ont pu repoussé les Guides, et ont brûlé ces villages, ajoute-t-il. Selon lui, les populations de ces villages ont fui vers les villages voisins de Walikale et Masisi. Pour le Mwami [le chef] Lukonge Birunga IV, ces nouveaux déplacés sont évalués à plus de 3000 personnes.

L’administrateur du territoire de Walikale confirme les faits et promet de dépêcher ses services sur place.

De son côté, la société civile de Walikale regrette que les responsables n’agissent pas lors de multiples affrontements qui opposent les forces d’autodéfense aux FDLR ainsi qu’aux Maï-Maï.

Réagissant à cette inquiétude de la société civile, le porte-parole de l’opération Amani, le colonel Ekenge, déclare que les Forces armées de la RDC sont en train de mettre en place un plan qui va définitivement mettre un terme à ce problème.

Plusieurs villages du groupement Waloa Yungu dans le territoire de Walikale se sont vidés de leurs habitants à la suite des affrontements qui ont opposé les éléments de la Force de la défense congolaise (FDC), une nouvelle milice, et les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).

Le 26 novembre 2011, les miliciens de la FDC ont chassé des FDLR et pris le contrôle de la localité de Kimua, chef lieu du groupement. Une série d’affrontements entre les deux mouvements s’en est suivi. Les FDLR ont attaqué, vendredi 30 décembre, les positions des FDC dans les villages de Buhimba, Ngenge et Kangati, dans le nord-est de Waloa Yungu, tuant quatre personnes.

Des sources de la société civile indiquent que les activités socio-économiques du groupement sont paralysées. Les marchés sont fermés. L’unique centre de santé que compte Kimua n’est plus approvisionné en médicaments. Les paysans ne vont plus au champ craignant la présence des FDLR dans la brousse. Les écoles primaires et secondaire Kimua sont fermées, les élèves et enseignants se sont déplacés. Les habitants restés dans le groupement vivent pour la plupart autour de la base de la compagnie mobile des casques bleus uruguayens de la Monusco à Kimua. Ils vivraient de la cueillette.

Le président du comité local de la société civile à Kimua, Shebaheni Nguo, demande au gouvernement de déployer des FARDC dans ce groupement pour sécuriser la population.

L’année 2011 a été « particulièrement difficile » sur le plan sécuritaire pour les habitants de Beni. C’est ce qu’indique la société civile de ce territoire dans un communiqué de presse rendu public lundi 2 janvier.

La société civile de ce territoire du Nord-Kivu a recensé une dizaine de cas d’assassinats durant toute l’année. Selon le communiqué, cette insécurité est causée par des rebelles ougandais des ADF/Nalu, des miliciens Maï-Maï, des militaires incontrôlés des Forces armées de la RDC et des civils illégalement armés

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Le document fait état d’une trentaine de véhicules qui ont été la cible des coupeurs de route sur les axes Beni-Kasindi, Beni-Butembo ainsi que sur d’autres voies de desserte agricole au cours de la même année. La plupart des passagers de ces véhicules auraient perdu leurs biens. D’autres y auraient perdu leurs vies.

Selon des sources de la société civile, le dernier cas d’insécurité remonte au samedi 31 décembre. Une camionnette en provenance d’Oicha, chef-lieu du territoire, pour Beni-ville est tombée dans une embuscade tendue par quatre hommes armés à Mbau. Ces bandits, habillés en tenue militaire, ont tiré sur le véhicule. Un passager atteint par balle à la tête est mort sur-le-champ. Trois autres, grièvement blessés, ont été transportés à l’hôpital général d’Oicha.

La société civile de Beni recommande au gouvernement «de payer décemment les militaires, policiers et les autres agents de sécurité pour qu’ils remplissent loyalement leur mission de maintien de la paix en 2012 ».

Les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont tué trente-neuf personnes entre lundi et mardi 3 janvier 2O12 à Shabunda. Selon des associations des droits de l’homme qui ont livré cette information à Radio Okapi ce mercredi 4 janvier, ces tueries ont eu lieu dans les villages de Luyuyu, Ngolombe et Kishenya situés en groupement de Bamuguba Sud.

Ces associations des droits de l’homme rapportent qu’à Luyuyu les assaillants ont tué trente personnes parmi lesquelles une femme enceinte éventrée dont le bébé a été jeté. Huit autres personnes auraient été tuées à Ngolombe. Le chef du village de Kishenya a, lui, été décapité. Les assaillants auraient aussi pillé des vivres et des médicaments dans un dépôt de l’association « Action Solidarité ».

Ces informations sont confirmées par diverses sources sur place qui affirment que les FDLR ont promis de tirer « sur tout ce qui bouge » à leur passage dans l’ensemble du territoire de Shabunda. Les assaillants auraient aussi déclaré que ces tueries sont des représailles contre les populations civiles qu’ils accusent de collaborer avec les forces d’autodéfense locale dénommées « Raia Mutomboki ».

Des jeunes du territoire de Shabunda se sont organisés en groupe d’autodéfense pour combattre les FDLR.

De violentes échauffourées intervenues mercredi 4 janvier 2012 dans la soirée, entre la population et les policiers dans la localité de Murama, à 3 km de Birava, en territoire de Kabare ont fait une dizaine de blessés et provoqué un pillage au marché central de la dite cité. À l’origine de cette rixe, la colère de la population contre une femme accusée de sorcellerie que la police a protégée.

Selon le chef de poste d’encadrement administratif de Birava, les habitants de Murame soupçonnaient cette femme du village de Kamanunga, dans le groupement de Bushumba, d’avoir ensorcelé et rendu mystérieusement malade une adolescente de 14 ans. La population voulait s’emparer d’elle et de son mari pour les lyncher.

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Informée, la police de Birava est arrivé à soustraire ce couple des mains de leurs bourreaux, et l’a enfermé au cachot, afin de le protéger.

Après le décès de l’adolescente qui était déjà malade, la population en colère a organisé une marche jusqu’à Birava centre où elle a déposé le corps de la jeune fille devant le bureau de la police. La foule a tenté ensuite d’extraire le couple du cachot de la police pour le lyncher. La police a tiré en l’air pour la disperser. De violentes échauffourées s’en sont suivies entre la population et les policiers. Débordés, les policiers se sont enfuis, selon la même source. Bilan : une dizaine de blessés, dont certains dans un état critique. Parmi eux, le commandant de la police. Le corps de la jeune fille se trouve encore au bureau de la police, et les blessés ont été transportés à l’hôpital général de référence de Katana.

De violents combats ont opposé, jeudi 5 janvier 2012 dans la matinée, de la milice dénommée Guides aux rebelles hutus rwandais des FDLR, près de la localité de Ntoto dans le groupement Waloa Uroba, à environ de 100 km à l’est du chef-lieu du territoire de Walikale. Le bilan précis de ces affrontements n’est pas encore connu. Mais des sources administratives locales font état d’un afflux des déplacés.

Vers 5 heures locales, les rebelles des FDLR ont attaqué les combattants la milice d’autodéfense Guides », qui se fait appeler maintenant Forces de défense congolaise (FDC). Il s’en est suivi de violents affrontements, ont indiqué des sources administratives du secteur Wanyanga à Walikale.

Le Mwami de ce secteur affirme que deux combattants des FDC ont été blessés. De leur autre côté, les sources de la société civile de Walikale parlent de treize morts, FDLR et FDC confondus, sans fournir de détails.

Ces affrontements ont à nouveau jeté sur les routes de nombreux déplacés après les vagues enregistrées lors de précédents accrochages de décembre dernier. Les uns faisaient mouvement vers Walikale Centre. Les autres ont pris la direction de Masisi vers Kashebere et Nyamaboko, a affirmé la société civile de Walikale.

Les miliciens Maï-Maï opèrent régulièrement des raids contre les FDLR perçus, dans cette contrée, comme étant des occupants. Jusqu’à ce vendredi, on ne savait toujours pas, qui des FDC ou des FDLR contrôlent la localité de Ntoto.

Conclusion

Six mois après des élections émaillées de nombreuses irrégularités, la crise politique succube toujours en République démocratique du Congo (RDC), alors que les combats ont repris à l’Est (au Nord et Sud Kivu) entre mutins, groupes armés et l'armée régulière. Pour les Organisations de la Société Civile(OSC) membres de la Plateforme de l’Agir Pour les Elections Transparentes et Apaisées, AETA du SUD KIVU, "il faut pousser les acteurs politiques au dialogue" et ne pas décevoir les

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électeurs congolais qui risquent de se détourner des prochains scrutins locaux, fixés début 2013(probablement). Après les élections contestées de novembre 2011, on a l'impression que la RDC est entrée dans une période de normalisation. On ne doit pas tourner définitivement la page de la contestation électorale. Les Organisations de la Société Civile de la RDC doivent continuent leur plaidoyer pour le reste du processus

La République démocratique du Congo est actuellement dans une situation de "ni guerre, ni paix". Après l'organisation calamiteuse des élections de novembre dernier, les personnes qui sont aux commandes du pouvoir en sortent très diminuées. Le président Kabila sait pertinemment qu'il n'a pas été élu correctement et a donc perdu sa légitimité populaire. Aujourd'hui, il ne faut pas se voiler la face, il y a bel et bien une crise politique au Congo. Avant, pendant et après les élections, les Organisations de la Société(OSC) de l’AETA/RDC ont démontré toutes les irrégularités du scrutin, mais ces OSC n’ont pas été écoutées. Elles avaient tiré la sonnette d'alarme dès la révision du fichier électoral qui s'avérait être anormal. Il n'y avait plus d'espace pour les mécanismes de contre-pouvoir, notamment avec la CENI (la Commission électorale très controversée). A chaque étape, nous avons crié haut et fort, mais les acteurs nationaux ne nous ont pas suivis et disent que la Société Civile est politisée. Une société qui a renforcé le processus démocratique en RDC. Dans cette Société Civile congolaise, certains politiciens congolais ont tiré une base. Sans cette société civile que deviendrait ce pays ruiné de l’impunité…. Plusieurs partis politiques en RDC, tirent leur fondement dans la société civile. Avant même d’être à la CENI, certains membres de l’actuel bureau national de la CENI venaient de la Société civile (AFDC, MSR,….). C’est pourquoi, même le Parlement et le Gouvernement sortant ne devrait pas associer la société civile dans ce bureau car les dinosauriens et dictateurs monarques savaient les coups de frappes de la force vive. Que doivent ces Organisations de la Société Civile /RDC Six mois après ces élections ? Ce qu'il faut faire maintenant, c'est pousser les acteurs politiques à un dialogue pour "décrisper" la situation. La question est celle-ci : jusqu'où va continuer le pouvoir en bâillonnant comme cela les membres de la Société Civile ? (Défenseurs des droits de l’homme, Journaliste, Syndicalistes,….)

Nous avons donc besoin d'un climat décrispé et d'un dialogue franc pour remettre en confiance la population, avant les prochaines élections à venir, locales et provinciales (prévues fin janvier 2013, si c’est vrai….). L’objectif général des OSC/AETA SUD KIVU, reste toujours le même : Tenir les Elections Locales et Provinciales dans un délai constitutif et la Reconfiguration de l’actuelle CENI pour avoir une CENI non politisée !Les électeurs congolais sont déçus et disent ne pas vouloir aller voter aux prochaines élections. On risque donc de les voir boycotter les élections locales et de conforter la population vers d'autres voix moins "démocratiques". Nous devons nous appuyer sur nos collègues de la société civile pour produire un plaidoyer fort, notamment sur la restructuration de la CENI (la Commission électorale jugée partiale par l'opposition). Si nous n'insistons pas, nous risquons d'être vraiment déçus puisque le pouvoir en place fera tout pour avoir une commission organisatrice des élections à sa solde ! Sur cette question, tous les rapports sont là et la société civile reviendra à la charge. Ensuite, il y aura d'autres actions. Malgré l’insécurité dans le pays, nous avons le courage et aspirons à un nouveau Congo sans violations des droits de l’homme. Il faut à tout prix lutter contre l'impunité. Les

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alliés les plus fidèles dans ce combat, ce sont avant tout nos collègues de la société civile nos partenaires des ongs internationales et personnes morales de l’Union Européenne, des Pays membres de la SADC, etc. Ce sont avec eux que nous pourrons aller plaider notre cause dans les enceintes où siègent les décideurs internationaux. La société civile communautaire (Européenne, Américaine, Asiatique, Africaine) constitue un levier important pour nous et nous pouvons battre campagne ensemble contre ces politiques que nous déplorons à chaque instant. Le temps ne plus au silence. Ensemble pour les actions constructives et démocratiques car « certains dirigeants Congolais ont peur de perdre le pouvoir de nomination par la Commission Electorale Indépenante (CEI) de l’Abbé MALUMALU Apolinaire en 2006 et par la Commission Electorale Nationale Indépendante du Pasteur NGOY MULUMBA de 2011 » Les OSC du Sud Kivu membres de la Plate forme de l’AETA pensent qu'il y a toujours des milieux ou des dirigeants internationaux et vrais amis des Congolais( pas amis de parole) qui comprennent les problèmes de la RDC. Mais ils (dirigeants) aimeraient peut-être qu'on leur apporte aussi des propositions efficaces et des solutions. Par exemple pour assainir le secteur de la sécurité et de l'armée, comme quelques rapports les préconisent, mais la même chose est possible dans le secteur des élections avec plusieurs rapports, communiqués des presses, déclarations et plaidoyers déjà publiés par les OSC membres de l’AETA.

Ces Organisations de la Société Civile(OSC) membres de l’AETA/RDC, ont donné des propositions concretes au sujet des ces élections. Il reste à la CENI, au Gouvernement et au Parlement Congolais de les appliquer.

Nous avons beaucoup des leçons à tirer pour ces élections tronquées par la CENI.Un énorme gâchis. Des élections qui démontrent qu'il n'y a pas de volonté politique dans notre pays (la RDC) pour mettre en place un réel processus de démocratisation... et tout cela avec l'argent du contribuable occidental ! Qui, en plus, n'est pas informé de ce qu'on a fait de sa contribution. Voilà des choses que l'on ne peut plus admettre, puisque déjà en 2006, on nous avait promis d'organiser des élections avec un minimum de crédibilité et de transparence. Or, il n'y en a pas eu... ni en 2006, ni en 2011 !

Bukavu, le 3 janvier 2012.

ASBL RENAISSANCE AFRICAINE, RENAFPOINT FOCAL DE LA PLATE-FORME AETA (www.aeta-network.org)PROVINCE DU SUD KIVU/RDC

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