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Jean Proulx La Chorégraphie divine Préface de Jacques Languirand Essai sur le cosmos Extrait de la publication

La Chor graphie divine… · 2013. 10. 31. · nomme poétiquement : le mystère de l’Être, la lumière de la Conscience et le souffle de l’Amour. Ça danse donc beaucoup dans

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Jean Proulx

La Chorégraphie divine

Préface de Jacques Languirand

Essai sur le cosmos

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CollectionArt de vivre

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Jean Proulx et Jean-Guy Desrochers, Doigts de lumièreJean Proulx, Artisans de la beauté de mondeFernande Goulet Yelle, Bonne nuit la vie !Jean Proulx, Dans l’éclaircie de l’être Andréa Richard, L’essence de la vieÉdouard Bisson, Mourir pour renaître à la vieYvon Laverdière, Le Guide du parfait survivant

Fernande Goulet Yelle, Quand le temps se fait retailles

Le projet éducatif québécois, Sainte-Foy, Conseil supérieur de l’éducation, .

Au matin des trois soleils, Sillery, Septentrion, (épuisé).

La chorégraphie divine, Montréal, Fides, (épuisé).

Artisans de la beauté du monde, Sillery, Septentrion, .

Dans l’éclaircie de l’Être, Sillery, Septentrion, .

Doigts de lumière, Sillery, Septentrion, (en collaboration avec Jean-Guy Desrochers, poète, et Mercédès Beaulieu Malo, peintre).

Le Dieu cosmique. À la recherche du Dieu d’Einstein, Montréal, Le Jour, (en collaboration avec Jacques Languirand).

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Jean Proulx

Essai sur le cosmos

Nouvelle édition

Préface de Jacques Languirand

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Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour le sou tien accordé à leur programme d’édition, ainsi que le gouvernement du Québec pour son Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres. Nous recon nais sons éga lement l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Pro-gramme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

Directeur de collection : François BabyPapillon identifiant la collection : Camille ProulxRévision : France BrûléMise en pages : Folio infographieMaquette de la couverture : Pierre-Louis Cauchon, d’après une photographie de Jean Proulx.

Si vous désirez être tenu au courant des publicationsdes ÉDITIONS DU SEPTENTRION

vous pouvez nous écrire au, av. Maguire, Québec (Québec) GT Z

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© Les éditions du Septentrion Diffusion au Canada : , av. Maguire Diffusion DimediaQuébec (Québec) , boul. LebeauGT Z Saint-Laurent (Québec) HN S

Dépôt légal – e trimestre Ventes en Europe :Bibliothèque et Archives Distribution du Nouveau Mondenatinales du Québec , rue Gay-LussacISBN ---- Paris France

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Préface

À’ , j’ai hérité d’une heure dite « orphe-line » le dimanche matin à la première chaîne de

Radio-Canada. J’en ai alors profité pour amorcer là une démarche qui m’intéressait depuis assez longtemps : partir à la recherche du Dieu des savants et des philosophes modernes, dont Einstein est en quelque sorte le prototype. Voilà pourquoi j’ai intitulé cette série d’émissions, qui s’est poursuivie au cours de l’année , À la recherche du Dieu d’Einstein. J’y ai évidemment beaucoup parlé d’Einstein, ce savant exceptionnel qui était largement ouvert aux grandes idées de la pensée philosophique, qui reconnaissait aussi la pertinence pour la recherche scientifique de ce qu’il appelait « le sentiment religieux cosmique » et qui, enfin, n’hésitait pas non plus à parler de son propre « panthéisme rationnel », le situant dans la lignée de celui de Spinoza.

Dans cette perspective des liens de la science et de la philosophie avec la spiritualité ou la religiosité, j’ai donc présenté et commenté, pendant une quarantaine de semaines, des extraits de textes écrits par de grands savants

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et philosophes qui ont marqué la pensée moderne. Mais je me suis également intéressé à des écrits de savants et de philosophes qui abordaient aujourd’hui ce sujet.

C’est au cours de cette démarche que j’ai découvert le livre de Jean Proulx intitulé La chorégraphie divine, paru chez Fides. Ce livre, véritable petit bijou publié quelques années auparavant, avait réussi à passer à travers les mailles de mon filet, puisque j’ignorais totalement son existence. Et pourtant, il s’inscrivait si parfaitement au cœur même de ma recherche. Je l’ai utilisé au cours de trois émissions avec grand plaisir, et je crois au grand plaisir également des auditeurs, puisque le livre s’est aussitôt épuisé en librairie, ce qui amène aujourd’hui les éditions du Septen-trion à le rééditer.

À mon avis, Jean Proulx est un philosophe qui accom-plit, comme tout vrai philosophe, son travail de clarifica-tion des concepts et d’intégration des savoirs par-delà les cloisonnements et parfois même les rideaux de fer établis entre la science, la philosophie et la spiritualité. L’auteur aborde ces grandes questions que la physique soulève de plus en plus aujourd’hui, dont la métaphysique traite depuis l’Antiquité grecque et dont la spiritualité, depuis toujours, a l’intuition : l’Un et le multiple, le Vide et les formes, le Tout et les parties, l’Esprit et la matière. Et ce qui ne me déplaît pas non plus, c’est que ces réflexions exigeantes sont en même temps et tout au long du livre

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traversées par un certain souffle poétique, pour ne pas dire un souffle poétique certain.

Il y a, dans le présent livre, quelque chose comme une danse à laquelle se livrent, pour ainsi dire corps et âme, la physique du xxe siècle, la métaphysique classique et la grande tradition spirituelle, avec le même désir de percer la vérité profonde de l’univers. De leur dialogue fécond émerge la vision de l’univers comme une magnifique choré graphie se déployant en trois figures que l’auteur nomme poétiquement : le mystère de l’Être, la lumière de la Conscience et le souffle de l’Amour. Ça danse donc beaucoup dans ce livre et sur une musique cosmique qui charme mon oreille.

Mais attention ! Le ballet n’est peut-être pas tout à fait terminé. Car je perçois, à travers les pages de ce livre, que ce qui est dit de l’univers s’applique analogiquement à l’être humain et même à l’Être divin. Peut-être faudrait-il évo-quer une autre incroyable danse en laquelle s’exécutent le cosmos, l’homme et un Dieu qui serait caché en eux ?

Puis-je dire en terminant à quel point je me sens proche, avec ce livre, du sentiment religieux cosmique et du Dieu immanent à l’univers dont parlait Einstein…

Jacques L

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Prélude

L’, ou le cosmos, englobe ici la totalité de ce qui existe : il inclut donc l’ensemble des particules élémen-

taires de matière et de lumière distribuées dans l’espace et le temps ; il contient les myriades de planètes, d’étoiles et de galaxies existant jusqu’aux confins de l’horizon cosmo-logique ; il comprend la vie sur terre et l’être humain qui en est issu. En somme, l’univers dont je parle oscille entre les trois infinis : l’infiniment petit, l’infiniment grand et l’infiniment complexe.

La mutation du regard

Ce qu’on appelle la nouvelle physique du xxe siècle, qui naît de la pensée quantique et de la théorie de la relativité, conduit à la remise en question de la représentation de l’univers sur laquelle la science se reposait et, consé-quemment, de la place qu’y tient l’homme et même de l’image de la divinité qui peut s’y rattacher. Cette repré-sentation de l’univers matériel qui a dominé du e

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jusqu’au début du xxe siècle, on la qualifie généralement de vision mécaniste, une vision dont Descartes et Newton sont parmi les premiers et les plus illustres porte-parole. L’univers y est vu comme une machine ; ses parties sont semblables à des pièces détachables ; ses activités se réali-sent selon des lois qui déterminent et rendent prévisible tout résultat ; les êtres qui l’habitent sont des substances matérielles et séparées. Dans cette vision, l’indépendance et l’extériorité des éléments dominent et les interactions sont le fruit de mécaniques qui demeurent à la surface des choses. L’homme lui-même n’a pas de véritable lien orga-nique avec l’univers, mais il en demeure le centre et il est appelé à le dominer. De son côté, le Dieu de ce système de pensée est une sorte de grand mécanicien situé à l’extérieur et au-delà de ce monde. Au total, cette vision de l’univers semble dominée par la réduction des choses à leur maté-rialité, par la multiplicité de parties séparées et par le devenir d’êtres particuliers isolés.

La nouvelle physique a été la première des sciences à inverser cette optique. Elle a conduit à une mutation radi-cale du regard porté sur l’univers. Dans les sillons de la pensée quantique et de la théorie de la relativité, elle a développé une vision holistique, qui envisage l’univers comme une totalité indivisible précédant, englobant et fondant en quelque sorte l’existence de chacune de ses parties ; une vision organique, selon laquelle l’univers en

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son entier ressemble bien davantage à un organisme vivant et créateur qu’à une mécanique démontable et prévisible ; une vision dynamique, qui représente l’univers comme une vaste énergie fluide engendrant des milliards de formes en profonde interaction. Ainsi se meurt un regard mécaniste, fragmentaire et plutôt statique, et ainsi prend naissance un nouveau regard organique, holistique et nettement dyna-mique.

La tombée du rideau de fer entre les savoirs

La nouvelle physique permet maintenant un dialogue fécond entre la science, la métaphysique et la mystique. Avec elle, la science parvient en effet à l’orée des questions ayant trait au sens même de l’univers et à la place qu’y occupe l’homme. Assurément, cette vision organique et holistique de l’univers, dépassant l’approche mécaniste, réductrice et fragmentaire, ouvre la voie des échanges entre la sagesse et la science ou entre ce que Renée Weber appelle les « laboratoires intérieurs » et les laboratoires expérimen-taux. Le rideau de fer qui s’était dressé entre les divers chemins du savoir est en train de tomber. Les spécialisa-tions disciplinaires, sans être niées, sont aujourd’hui appelées à être transcendées.

Einstein a été l’un des premiers à parler du rôle essentiel, voire originel, des « idées fondamentales » en physique,

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avant toute formulation mathématique. Il a également évoqué cette nécessaire « croyance en l’harmonie interne de l’univers », sans laquelle il ne pourrait pas y avoir de science. Il affirmait aussi que « le sentiment religieux cos-mique » était le mobile le plus noble et le plus fort de la recherche scientifique. N’est-ce point là indiquer, d’ores et déjà, les liens profonds qui peuvent et doivent exister entre science, philosophie et pensée mystique ?

Aujourd’hui d’ailleurs, les deux plus grandes quêtes de la nouvelle physique, soit celle de l’origine de l’univers remontant jusqu’au « Temps Zéro » et celle de la grande théorie unifiée des forces recherchant « l’Univers Un », ne témoignent-elles pas du fait que la physique théorique débouche sur les grandes questions et intuitions de la métaphysique classique et de la pensée mystique ? En revanche, l’expérience spirituelle et la réflexion philoso-phique sont elles-mêmes interpellées : elles ne peuvent plus ignorer le regard que la nouvelle physique porte sur l’uni-vers. Elles doivent, elles aussi, ajuster leur regard. Elles sont conviées à accueillir cette lumière venue de la science et à intégrer ces acquis scientifiques comme la chance d’un souffle nouveau dans leur propre recherche de sens.

Qui plus est, il faut même affirmer, avec Hegel reprenant une formule d’Augustin : il n’y a pas de double vérité ; car la vérité est une. Science, philosophie et spiritualité sont différenciées et complémentaires dans leur cheminement,

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mais unies et solidaires dans leur quête de la vérité. La conscience humaine désireuse de connaître est une et ne souffre pas de schizophrénie. La raison humaine ne se contredit pas elle-même et ne se nie pas elle-même. Par des sentiers divers, elle poursuit la vérité de l’univers. Encore faut-il que ceux qui empruntent ces sentiers reconnaissent leur entrecroisement et s’ouvrent aux convergences qui semblent s’imposer. L’indifférence réciproque n’est plus de mise : science et sagesse sont appelées à se remettre en question, à s’appuyer et à se renforcer mutuellement. Elles sont unies, organiquement, comme l’univers. La même énergie, le même désir, le même effort les habite : la quête de la vérité de l’univers.

L’autre monde derrière celui-ci

La nouvelle physique nous montre qu’il existe un autre monde derrière celui-ci. Certains physiciens parlent même d’un « ailleurs » qui serait l’essence de l’ici ; d’autres disent de l’univers visible qu’il est l’envers d’un « endroit » d’où jaillit l’énergie ; d’autres évoquent un « ordre implicite » caché au plus profond de ce monde visible ; d’autres, enfin, affirment que « la spiritualité » se révèle à la science comme la source invisible et intérieure de la matérialité visible et extérieure. Quoi qu’il en soit, ce monde à l’envers et exté-rieur, ce monde familier et visible de l’ici-maintenant, c’est

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toujours, d’une manière ou d’une autre, le monde de la matérialité, de la multiplicité et du devenir d’êtres appa-remment séparés. La mélodie secrète d’un univers à l’en-droit, c’est pour plusieurs physiciens celle de la spiritualité de la matière, de l’unité de tous les êtres et du déploiement de l’unique énergie du grand tout.

On peut imaginer les convergences et les analogies de cette nouvelle physique avec l’héritage de la grande pensée métaphysique et, particulièrement, comme nous le mon-trerons, avec la riche tradition platonicienne. Qu’il suffise de rappeler que, pour Platon, il y a, au-delà de ce monde visible, un monde intelligible. L’ici est un pâle reflet de l’ailleurs. Le danger réside, comme pour les prisonniers de la caverne, dans le fait de confondre les ombres de la réalité avec la réalité elle-même. On peut aussi évoquer les conver-gences et les analogies avec les traditions spirituelles et, particulièrement, avec la pensée mystique bien plus que millénaire et qui parle, elle aussi, d’un monde caché der-rière le voile de ce monde visible, matériel et multiple, largement illusoire.

Comme une chorégraphie

J’aimerais que l’on reçoive ce livre non pas comme une pure étude savante, mais comme un essai proprement philosophique, cherchant à être le témoin d’un accueil

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respectueux des regards portés par la pensée mystique traditionnelle et par la nouvelle physique sur l’univers. Comme une forme de dialogue, également, entre les appro-ches scientifique, philosophique et spirituelle de la réalité cosmique. Comme un effort, enfin, pour cerner cet autre monde, qui à la fois se cache et se dévoile derrière notre monde familier.

J’aimerais surtout qu’on lise cet essai, qu’on le com-prenne et qu’on le goûte comme une chorégraphie, qui serait elle-même une image, bien imparfaite sans doute, de cette belle et harmonieuse chorégraphie divine qu’est, pour moi, l’univers. Je voudrais vous inviter à participer à une danse cosmique. Les propos qui précèdent n’étaient qu’un prélude. La chorégraphie se déploiera maintenant en trois figures, dont chacune tracera un trait fondamental de cet autre monde derrière celui-ci. Je vous convie donc, avec l’aide de la science, de la philosophie et de la spiritua-lité, à danser avec moi une première figure auprès du mystère de l’Être, une deuxième figure dans la lumière de la Conscience et une troisième figure avec le souffle de l’Amour.

La chorégraphie cosmique semble effectivement se déployer en ces trois grandes figures : ce sont les principaux mouvements de la danse, suivant des lignes préétablies laissant place, toutefois, à la créativité. La première nous amène donc jusqu’au fond obscur de l’univers : elle nous

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place dans le mystère de l’Être. La deuxième oppose la clarté à l’obscurité, la révélation au mystère : elle s’accom-plit dans la lumière de la Conscience. La troisième évoque la réconciliation des danseurs du cosmos et l’union de tous leurs mouvements : elle s’effectue avec le souffle de l’Amour. La nouvelle physique, la métaphysique classique et la pensée mystique sont ici les protagonistes qui révèlent les pas de la danse grandiose et ininterrompue prenant place sur la scène de l’univers.

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Première figure

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