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87"'Année—N*^ 37 ABONNEMENTS Trois Mois. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dthort du départamsnt: Il fr. KTRANQER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéro^ire, D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SA-MEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION s PLAQg DU MAROHÉ-NOIR Téléphoa* 1-95 Samedi 9 Mai 1931 LE NUMÉRO 1 5 lifiS 3 Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation d« trois nu» miros engage pour un* innée. La quittance est présentée à l'abonni sans dérangement pour lui. a C/C/ Nantes 154-28 I Directeur: A. aiROUAXtD | La Course à TElysée M. Briand fait beaucoup dire qu'il ne sera pas candidat, qu'il n'en veut pas, etc... Ce n'est du reste pas une raison pour que, au matin du 13 mai, il ne se mani- feste tout à coup comme le o; par- tant » le plus en vue. Cepôndantilfautbien,au moins dans une certaine mesure tenir compte des « on dit ». Or on com- mence à dire un peu partout que M. Briand ne se présentera pas parce (ju-il ne pourrait pas être élu. L'homme, on le sait, a des an- tennes et mêmes assez fameuses. Il est donc certain qu'il doit sen- tir souffler le vent du désastre. Passons impartialement en re- vue les arguments qui devraient rendre effectivement impossible sans toutefois la rendre improba- ble sa candidature. D'abord, les Allemands, les bons amis allemandsde M.Briand lui ont ces derniers temps asséné sans malice, mais avec efficacité, de tels pavés, qu'il en reste visi- blement tout meurtri. Depuis le coup d'État d'Hinden- burg — opération césarienne qu'on est trop porté à publier — on sait que les Allemands vivent sous le régime de la dictature et que les libertés constitutionnelles par conséquent la liberté delà presse, sont en fait abrogées. Les journaux allemands élaient déjà auparavant fortement officieux. Ils sont tous devenus à peu près officiels,sansen porter toutefois le nom. Or, cette presse allemande ainsi faite vote à l'unanimité pour M. Briand. Seulement, celte remarquable faveur fait sans doute mieux dans le paysage entre Francfort et Ber- lin que sur les bords de la Seine I A Paris et à Versailles elle est de nature à gêner beaucoup le favori. Le choix déjà fixé, les' Allemands ne Sauraient, en tous cas, passer pour une recommandation suffi- sante auxyeux des parlementaires français. I^ans un ordre d'idée assez voi- sin, l'adâption tapageuse de la canâiçlaturedu niinistre desaffai- étrangères par les socialistes S.F.I.O. ne saurait non plus être prise pour une valable garantie. Le cher Blum est parti trop vite et trop fort. Son mot célèbre : « Les dés, sont jetés, plus rien à faire » a faitplus de maique de bien à son poulain. Si caution allemande est compromettante, celle du socia- lismeestvraiment troppeu «baur- geoise. M. Briand a donc trop d'amis qui n'ont' rien de rassurant. Il le sent lui-même et c-est sans doute pourquoi il fait proclamer qu'il ne se présentera pas. Ausurplus, s'il se présentait, la carte alle- mande et l'appui socialiste ne l'a- vantageraient peut-être pas. Les a oustriciens » aussi lui font du tort en laissant trop voir qu'il comptent pleinement sur lui- On reproche encore d'un cer- tain côté à M. Briand d'avoir eu, dans ses entretiens avec M. Stre- seman, aujourd'hui révélés par les Mémoires de son interlocuteur un motsinguUèrement déplacé et déplaisant à l'égard des Améri- cains. Si l'auteur d'un tel propos étaitélu,cette parole malheureuse prendraitaussitôtuneimportance et une signification qu'il vaut mieux ne pas risquer de lui don- ner. Toutes ces raisons assemblées font que les choses ne se présen- tent pas du tout aujourd'huien fa- veur de M.Briand, sous un angle aussi favorable qu'il y a peu de jours encore. Attendons le 13 Mai 1 Mais pour l'instant, la cote Briand est au plus bas, NEMO. La tache d'huile La Commission Marin-Mandel a repris ses travaux et elle a aussitôt débusqué un nouveau lièvre de forte taille. Entr'ouvrant le dossier de la véreuse af- faire des Naphtes de Baitou, dans laquelle quelques-uns des plu» beaux ventres dorés du socialisme S, F. I, 0. sont fortewnt compromis, M. Marin a communiqué à ses, collègues un rapport officiel du procwreur de la République où ce haut msgisirat ex- plique pourquoi il a d û relaxer les trouss«urs de l'épargn» alora qu'il aif^t le devoir # ppursuivre. Le ixTocureur di 1» République s» sêfait justifié en dia^t ; «J'ai conclu à un non-lieu parce, que » certains inculpés, si j'avais ordonné des « poursuites, auraient pu mettre en cause » MM, Joseph Caillaux, Painlevé et Moutet. » c est bien Fegrettable, cependant, de «Tendre un non-lieu dans une affaire pii « l'épapgna française 3 été plllé^ p a r «Je? wèscroe» étrangers, » Ainsi, plutôt que, de fai;eei rendre gorge à de hauts politiciens radicaux: et socialis- tes compromis, la justice, pour éviter des « histoires )) comme on dit au Palais, pré- fèr-e mettre en liberté leurs complices I Voilà qui en dit long sur les mœurs et habitudes du monde, pareillement et soli- dairement véreux, des politiciens, de cer- toiiis magistrats et des hauts bandits fi- nanciers qui détroussent ensemble les Français 1 Doux régiiïie I dirait Forain. mniii NOUVELLES EXPRESS L'accord austro-allemand donne lieu à la Chambre à un vif débat ; le président du Conseil pose la question de confiance. Le groupe radical-socialiste pousse M. Briand à poser sa candidature à la prési- dence de a République. L'Allemagne veut demander la révision du plan Young. M. Venizelos songerait à dissoudre le Parlement grec. r r Les experts navals se réuniront àGenève la semaine prochaine. Les souverains- belges ont inauguré un monument élevé à la mémoire du cardinal Mercier. iHiinninmiiniiimmuiimiiiiiHii SITUATION GENERALE L'accord naval ahglojranco-italien n'est pas fait et aucun progrès n'a été réalisé depuis la première suspension des négocia- tions de Londres relatives à la rédaction définitive de l'accord de base hâtivement conclu à Paris et à, Rome par M. Hender- son, ministre des Affairefe étrangèjres) de la Grande-Bretagne. On sait que pendant les vacances de Pâ- ques, la France avait préparé des proposi- tions transactionnelles sur lesquelles elle comptait beaucoup. On laissait les choses en l'état; la durée de l'accord était seule, ment réduite de deux ans; à l'expiration du dit accord des négociations nouvelles auraient lieu pour régler définitivement la question en suspens, à savoir le rempla- cement des vieilles unités laissées à la France pour maintenir sa supériorité na- vale. L'Angleterre n'a pas admis cette tran- saction; elle propose simplement une sorte d'arbitrage qui aurait Heu en igSS, c'est- à-dire à l'époque où viendrait à expiration l'accord naval èripartite de Londres (an- glo-américain-japonais). A cette date!, en effet, une nouvelle conférence navale sera convoquée pi^ur examiner s'il y a lieu de Hfn/ouveler l'accord tripartite, sol.t pn le modifiant, soit, en le prorogeant, tel qu'il est, peridant une nouvelle période de cinq années. lA cette Conférence, la question du ton- nage français de remplacement serait évOr quée; on interpréterait souverainement la clause de l'accord franco-italien qui fait l'objet du différend actuel et la France pro- mettrait des'incliner devant ladécision qui serait prise. Ce point de vue ne saurait être accepté par nous. L'Italie 9 ev également ççnpaissance de wqs prpjHssjtions $ J'Angleterre et a été ap- pelée par neuï à," dire s'i elle les acceptait. Or, sa régon,^, calquée sur celle de la Gran4e-JBre,tagn.e, est comme cellei-ci une fin de non-xeççvoir. A l'heure actuelle, on estime, dans les milieux diploniatiques, qu'il n'y a pas lieu de résoudre le problème avant la réunion du Conseil de la Société des Nations qui s'occupera, non seulement de l'Anschluss douanier, mais aussi de la Ck)nférenGe du désarmement de igSa. Cette solution est peu.t-être la plus sage; il faut attendre. A Genève, MM. Henderson, Briand et Grandi se rencontreront et discuteront utilement et dixectement un problème qui ne saurait plus aboutir par la voie diplomatique or- dinaire. Il y aura d'ailleurs à Genèye d'autres pro- blèmes à aborder, et il est évident que de la solution donnée à la question de l'Ans- chluss économique dépend beaucoup la so- lution du problème naval. Si le danger du rattachement austro-allemand est éciïrté, nous aurons l'esprit plus en paix et peut- être nous sera-t-il alors permis de nous montrer plus accommodants, surtout si l'at- titude de l'Italie demeure, dans cette af- faire de FAnschluss, celle d'une amie et d'une ancienne alliée. ' Noël MARTY. Vibrant hommage au Maréchal Lya utey L'Exposition Coloniale qui doit toute sa splendeur au maréchal Lyautey qui a pré- sidé à toute son organisation inspire^ à Charles Maurès, ce vibrant hommage : (I Ce diable d'homme, dit un de nos amis, qui ne. manque jamais de donner ce titre à Lyautey, fai,t de l'inauguration un événement qui restera dans les mémoires. Comme on y reconnai^ait sont §oût du faste ! Comme on admirait son gotit tout court ! Principalement dans la cérémonie du Musée permanent. Après avoir parcou- ru l'Exposition derrière un escadron de spahis, le Maréchal a pénétré dans le Mu- sée avec le président de la République, en- touré de tous les gouverneurs et sous-gou- verngurs en grande tenue, dans la plus grande tenue possible. Chacun avait reçu évidemment une consigne. Et chacun s'y était plié. » Cela changeait un peu de tels grands enterrements sans ordre ni dignité. Cela donnait l'idée du culte extérieur que l'Au- torité publique pourrait se faire rendre en France,, si seulement elle existait. ...» Le corps diplomatique en grande te- nue, lui aussi, a dû recevoir un coup de soleil. )>. Mais où était la Démocratie ? » D'autres, ajoute un des spectateurs de la merveille, d'autres diront l'incroya- ble tour de force technique représenté par la reconstitution du palais d'Angkor, de la ^losquée marocaine ou du Temple de l'Inde française. Pour moi, je me suis ré- cité le( dernière page, la page 47a des Pa- roles d'actiqn du maréchal Lyautey : « Oui, « Empire » 1 Le mot revient cons-. » tamment : IJmpife colonial; n'ayons pas » peu? des mots, et pourquoi nous en dé- » fendpîbns^nousv, alors quçi çhfaque jour » nou? entendons auteur de nous pronon- » e^r s«Bi scrupule, hautement, le? mots )i Empire et Reiçh » » Ssriçn$-nOus les seuh à nous défendre » CQTnm'e d'un crime de faire, par le mon- » de, œuvre impériale ? Serions-nous les » seuls à ne pouvoir fions assure^ les » moyens nécessaires pour sauvegarder » en toute séci^r\té, — une marine, condi- » tian indispensable de la. sécurité des » France d'outré-mer, une arjnée ^oUd^ » et résolue, garantie indispensable de la » sécuriti de notre vieille ^mnce ? » INFORMATIONS L'EXPOSITION COLONIALE EST OUVERTE L'Exposition Coloniale s'est ouverte mer- credi (i mai, jour fixé. Le soleil était heureusement de la fête. Toute la matinée, dans la fièvre, on, a fait la toilette de VExposition. Bien dçs allées sont soigneusement ratts- sées. On a, dans la nuit, planté de grands ar- bres, piqué dans un gazon tout neuf des fleurs fraîches. Les jardins sont pimpants, les pavillons luisent d'un enduit à peine sec. Quatre discours furent prononcés : par^ le maréchal Lyautey, M, de Castellane, pré- sident dU: Conseil municipal; le prince di Scalca, doyen des comrnissaires étrangers, et M. Paul Reynaud, ministre des Colonies. Le Président de la République déclara alors l'Exposition ouverte. 'A LA CHAMBRE Jeudi s'est ouvert à la Chambre le débat annoncé sur la politique extérieure, débat consacré surtout à la grave question de l'accord économique austro-allemand. 'Au cours de la dicussion, M. Briand, ré- pondant à M. Ybarnegaray, a rappelé que l'Angleterre et l'Italie s'étaient jointes à la France dans son geste de protestations con. tre l'accord austro-allemand. L'ANSCHLUSS ECONOMIQUE Le président du comité die contrôle de l'emprunt aut^-iehien et qui, conformé- ment aux accords financiers avec l'Autri- che, est un Italien, M. Brocchi, vient de de- mander aux Etats intéressés à l'emprunt de restauration financier autrichien, et qui font partie de ce comité de contrôle, s'ils sont d'actàord de se réunir à Genève le 12 mal prochain, pour 'examiner les questions que soulève l'union douanière a^stro-Me- mande. L'acceptation des Etats intéressés ne. pa- rajit pas douteuse. POUR LA CONFERENCE DU DÉSARMEMENT Le a Daily Telegraph » dit que les Gou- iiernemii^ts itafien et allemand soutien- dront probablement la candidature de M. Henderson à la présidence de la Conférence du Désarmement, si celui-ci maintient cet- te candidatur0. M. T]ARDIEU A AMIENS M. Tardieu, ministre de l'Agriculture, se rendra le samedi 16 mai à Amiens il présidera l'assemblée générale de la société des agriculteurs de la Somme. L'AMBASSADEUR D'ESPAGNE 4 PARIS M. DanviUa, qui occupait jusqu'à présent le poste d'ambassadeur d'Espagne à Bue- nos-Aires, a été désigné pour être ambas. sadeur à Paris. M. MAGINOT A B.iR-LErDUC En OTivrant la session dw cquseil g4néral, M. Mqginot, ministre de la Guerre, qui rern plaçait M. Raymond Pqincaré, a adressé à celui-çi (T^s vœux unanirne!, de Vassernblée âépqirtementale pour le rétablissement de sa santé. Au cours 'de son important discours, le mj.riislre de la Guerre disait : <( Nous avons le souci de ne pas être victimes des (dispo- sitions pacipstes dont nous témqignpns, » LqrqUe les hommes ont fait ce que nqàs avons fait^ après avoir ^ubi ce que nous

La Course à TElyséearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · comptent pleinemen sutr lui-On reproch encore d'ue cern - tain côt àé M Brian. d d'avoi eur , dans ses

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Page 1: La Course à TElyséearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · comptent pleinemen sutr lui-On reproch encore d'ue cern - tain côt àé M Brian. d d'avoi eur , dans ses

87"'Année—N*^ 37 ABONNEMENTS

Trois Mois. . 4 fr.

Six Mois. . . . 7 fr.

Un An. . . . 12 fr.

En dthort du départamsnt: I l fr .

K T R A N Q E R 2 5 F R A N C S

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2.50

Journal Politique et Littéro^ire, D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers

— FONDE EN 1 8 4 1 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E SA-MEDI

R É D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N s P L A Q g D U M A R O H É - N O I R

T é l é p h o a * 1 - 9 5

Samedi 9 Mai 1931

LE NUMÉRO

1 5 lifiS 3

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation d« trois nu» miros engage pour un* innée.

La quittance est présentée à l'abonni sans dérangement pour lui.

a C/C/ N a n t e s 1 5 4 - 2 8 I Directeur: A. aiROUAXtD |

La Course à TElysée

M. Briand fait beaucoup dire qu'il ne sera pas candidat, qu'il n'en veut pas, etc... Ce n'est du reste pas une raison pour que, au matin du 13 mai, il ne se mani-feste tout à coup comme le o; par-tant » le plus en vue.

Cepôndantilfautbien,au moins dans une certaine mesure tenir compte des « on dit ». Or on com-mence à dire un peu partout que M. Briand ne se présentera pas parce (ju-il ne pourrait pas être élu.

L'homme, on le sait, a des an-tennes et mêmes assez fameuses. Il est donc certain qu'il doit sen-tir souffler le vent du désastre.

Passons impartialement en re-vue les arguments qui devraient rendre effectivement impossible sans toutefois la rendre improba-ble sa candidature.

D'abord, les Allemands, les bons amis allemandsde M.Briand lui ont ces derniers temps asséné sans malice, mais avec efficacité, de tels pavés, qu'il en reste visi-blement tout meurtri.

Depuis le coup d'État d'Hinden-burg — opération césarienne qu'on est trop porté à publier — on sait que les Allemands vivent sous le régime de la dictature et que les libertés constitutionnelles par conséquent la liberté delà presse, sont en fait abrogées. Les journaux allemands élaient déjà auparavant fortement officieux. Ils sont tous devenus à peu près officiels,sansen porter toutefois le nom.

Or, cette presse allemande ainsi faite vote à l'unanimité pour M. Briand.

Seulement, celte remarquable faveur fait sans doute mieux dans le paysage entre Francfort et Ber-lin que sur les bords de la Seine I A Paris et à Versailles elle est de nature à gêner beaucoup le favori. Le choix déjà fixé, les' Allemands ne Sauraient, en tous cas, passer pour une recommandation suffi-sante auxyeux des parlementaires français.

I ans un ordre d'idée assez voi-sin, l'adâption tapageuse de la canâiçlaturedu niinistre desaffai-

étrangères par les socialistes

S.F.I.O. ne saurait non plus être prise pour une valable garantie. Le cher Blum est parti trop vite et trop fort. Son mot célèbre : « Les dés, sont jetés, plus rien à faire » a faitplus de maique de bien à son poulain.

Si caution allemande est compromettante, celle du socia-lismeestvraiment troppeu «baur-geoise.

M. Briand a donc trop d'amis qui n'ont' rien de rassurant. Il le sent lui-même et c-est sans doute pourquoi il fait proclamer qu'il ne se présentera pas. Ausurplus, s'il se présentait, la carte alle-mande et l'appui socialiste ne l'a-vantageraient peut-être pas.

Les a oustriciens » aussi lui font du tort en laissant trop voir qu'il comptent pleinement sur lui-

On reproche encore d'un cer-tain côté à M. Briand d'avoir eu, dans ses entretiens avec M. Stre-seman, aujourd'hui révélés par les Mémoires de son interlocuteur un motsinguUèrement déplacé et déplaisant à l'égard des Améri-cains. Si l'auteur d'un tel propos étaitélu,cette parole malheureuse prendraitaussitôtuneimportance et une signification qu'il vaut mieux ne pas risquer de lui don-ner.

Toutes ces raisons assemblées font que les choses ne se présen-tent pas du tout aujourd'huien fa-veur de M.Briand, sous un angle aussi favorable qu'il y a peu de jours encore.

Attendons le 13 Mai 1 Mais pour l'instant, la cote

Briand est au plus bas, N E M O .

La tache d'huile La Commission Marin-Mandel a repris

ses travaux et elle a aussitôt débusqué u n

nouveau lièvre de forte taille.

Entr 'ouvrant le dossier de la véreuse af-

faire des Naphtes de Baitou, dans laquelle

quelques-uns des plu» beaux ventres dorés

d u socialisme S, F. I, 0. sont f o r t e w n t

compromis, M. Marin a communiqué à ses,

collègues u n rapport officiel du procwreur

de la République o ù ce haut msgis irat ex-

pl ique pourquoi il a d û relaxer les

trouss«urs de l ' épargn» alora qu'il aif^t le

devoir # ppursuivre.

Le ixTocureur d i 1» République s» sêfait

justifié en d i a ^ t ;

« J ' a i conclu à u n non-lieu parce, que

» certains inculpés, si j 'avais ordonné des

« poursuites, auraient pu mettre en cause

» MM, Joseph Caillaux, Painlevé et Moutet.

» c e s t bien F e g r e t t a b l e , cependant, de

«Tendre u n non-lieu dans une affaire pii

« l 'épapgna française 3 été plllé^ par «Je?

wèscroe» étrangers, »

Ainsi, plutôt que, de fai;eei rendre gorge à de hauts politiciens radicaux: et socialis-tes compromis, la justice, pour éviter des « histoires )) c o m m e on dit au Palais, pré-fèr-e mettre en liberté leurs complices I

Voilà qui en di t long sur les mœurs et habitudes du monde, pareillement et soli-dairement véreux, des politiciens, de cer-toiiis magistrats et des hauts bandits fi-nanciers qui détroussent ensemble les Français 1

Doux régiiïie I dirait Forain.

m n i i i

NOUVELLES EXPRESS

L'accord austro-allemand donne lieu à la Chambre à un vif débat ; le président du Conseil pose la question de confiance.

Le groupe radical-socialiste pousse M. Briand à poser sa candidature à la prési-dence de a République.

L'Allemagne veut demander la révision du plan Young.

M. Venizelos songerait à dissoudre le Parlement grec.

r r

Les experts navals se réuniront àGenève la semaine prochaine.

Les souverains- belges ont inauguré un monument élevé à la mémoire du cardinal Mercier.

i H i i n n i n m i i n i i i m m u i i m i i i i i H i i

SITUATION GENERALE L'accord naval ahglojranco-ital ien n'est

pas fait et aucun progrès n 'a été réalisé

depuis la première suspension des négocia-

tions de Londres relatives à la rédaction

définitive de l 'accord de base hâtivement

conclu à Paris et à, Rome par M. Hender-

son, ministre des Affairefe étrangèjres) de

la Grande-Bretagne.

On sait que pendant les vacances de Pâ-

ques, la France avait préparé des proposi-

tions transactionnelles sur lesquelles elle

comptait beaucoup. On laissait les choses

en l 'état; la durée de l'accord était seule,

ment réduite de deux ans; à l 'expiration

du dit accord des négociations nouvelles

auraient lieu pour régler définitivement

la question en suspens, à savoir le rempla-

cement des vieilles unités laissées à la

France pour maintenir sa supériorité na-

vale. L'Angleterre n'a pas admis cette tran-

saction; elle propose s implement une sorte

d'arbitrage qui aurait Heu en igSS, c'est-

à-dire à l 'époque où viendrait à expiration

l 'accord naval èripartite de Londres (an-

glo-américain-japonais). A cette date!, en

effet, u n e nouvelle conférence navale sera

convoquée pi^ur examiner s'il y a lieu de

Hfn/ouveler l'accord tripartite, sol.t pn le

modifiant, soit, en le prorogeant, tel qu' i l

est, peridant une nouvelle période de cinq

années.

lA cette Conférence, la question du ton-

nage français de remplacement serait évOr

quée; on interpréterait souverainement la

clause de l'accord franco-italien qui fait

l 'objet du différend actuel et la France pro-

mettrait des ' incl iner devant ladécision qui

serait prise. Ce point de vue ne saurait être

accepté par nous.

L'Italie 9 ev également ççnpaissance de

wqs prpjHssjtions $ J'Angleterre et a été ap-

pelée par n e u ï à," dire s'i elle les acceptait.

Or, sa régon,^, calquée sur celle de la

Gran4e-JBre,tagn.e, est comme cellei-ci une

f in de non-xeççvoir.

A l 'heure actuelle, on estime, dans les

milieux diploniatiques, qu' i l n 'y a pas lieu

de résoudre le problème avant la réunion

du Conseil de la Société des Nations qui

s'occupera, non seulement de l 'Anschluss

douanier, mais aussi de la Ck)nférenGe du

désarmement de igSa. Cette solution est

peu.t-être la plus sage; il faut attendre. A

Genève, MM. Henderson, Briand et Grandi

se rencontreront et discuteront uti lement

et dixectement un problème qui ne saurait

plus aboutir par la voie diplomatique or-

dinaire.

Il y aura d'ailleurs à Genèye d'autres pro-

blèmes à aborder, et il est évident que de

la solution donnée à la question de l 'Ans-

chluss économique dépend beaucoup la so-

lution du problème naval. Si le danger du

rattachement austro-allemand est éciïrté,

nous aurons l 'esprit plus en paix et peut-

être nous sera-t-il alors permis de nous

montrer plus accommodants, surtout si l'at-

titude de l'Italie demeure, dans cette af-

faire de FAnschluss, celle d ' u n e amie et

d 'une ancienne alliée. '

Noël MARTY.

Vibrant hommage au Maréchal Lya utey

L'Exposition Coloniale qui doit toute sa

splendeur au maréchal Lyautey qui a pré-

sidé à toute son organisation inspire^ à

Charles Maurès, ce vibrant hommage :

(I Ce diable d 'homme, dit u n de nos

amis, q u i ne. manque jamais de donner ce

titre à Lyautey, fai,t de l ' inauguration u n

événement qui restera dans les mémoires.

Comme on y reconnai^ait sont §oût du

faste ! Comme on admirait son gotit tout

court ! Principalement dans la cérémonie

du Musée permanent. Après avoir parcou-

ru l 'Exposition derrière un escadron de

spahis, le Maréchal a pénétré dans le Mu-

sée avec le président de la République, en-

touré de tous les gouverneurs et sous-gou-

verngurs en grande tenue, dans la plus

grande tenue possible. Chacun avait reçu

évidemment une consigne. Et chacun s'y

était plié.

» Cela changeait u n peu de tels grands

enterrements sans ordre ni dignité. Cela

donnait l 'idée du culte extérieur que l 'Au-

torité publique pourrait se faire rendre en

France,, si seulement elle existait.

...» Le corps diplomatique en grande te-

nue, lui aussi, a dû recevoir u n coup de

soleil.

)>. Mais où était la Démocratie ?

— » D'autres, ajoute un des spectateurs

de la merveille, d'autres diront l 'incroya-

ble tour de force technique représenté par

la reconstitution d u palais d 'Angkor, de

la ^losquée marocaine ou du Temple de

l ' Inde française. Pour moi, je me suis ré-

cité le( dernière page, la page 47a des Pa-

roles d'actiqn du maréchal Lyautey :

« Oui, « Empire » 1 Le mot revient cons-. » tamment : IJmpife colonial; n'ayons pas » peu? des mots, et pourquoi nous en dé-» fendpîbns^nousv, alors quçi çhfaque jour » nou? entendons auteur de nous pronon-» e^r s«Bi scrupule, hautement, le? mots )i Empire et Reiçh »

» Ssriçn$-nOus les seuh à nous défendre

» CQTnm'e d'un crime de faire, par le mon-

» de, œuvre impériale ? Serions-nous les

» seuls à ne pouvoir fions assure^ les

» moyens nécessaires pour sauvegarder

» en toute séci^r\té, — une marine, condi-

» tian indispensable de la. sécurité des

» France d'outré-mer, — une arjnée ^oUd^

» et résolue, garantie indispensable de la » sécuriti de notre vieille ^mnce ? »

INFORMATIONS L'EXPOSITION COLONIALE EST OUVERTE

L'Exposition Coloniale s'est ouverte mer-

credi (i mai, jour fixé.

Le soleil était heureusement de la fête.

Toute la matinée, dans la fièvre, on, a

fait la toilette de VExposition.

Bien dçs allées sont soigneusement ratts-

sées.

On a, dans la nuit, planté de grands ar-

bres, piqué dans un gazon tout neuf des

fleurs fraîches.

Les jardins sont pimpants, les pavillons

luisent d'un enduit à peine sec.

Quatre discours furent prononcés : par^

le maréchal Lyautey, M, de Castellane, pré-

sident dU: Conseil municipal; le prince di

Scalca, doyen des comrnissaires étrangers,

et M. Paul Reynaud, ministre des Colonies.

Le Président de la République déclara

alors l'Exposition ouverte.

'A LA CHAMBRE

Jeudi s'est ouvert à la Chambre le débat

annoncé sur la politique extérieure, débat

consacré surtout à la grave question de

l'accord économique austro-allemand.

'Au cours de la dicussion, M. Briand, ré-

pondant à M. Ybarnegaray, a rappelé que

l'Angleterre et l'Italie s'étaient jointes à la

France dans son geste de protestations con.

tre l'accord austro-allemand.

L'ANSCHLUSS ECONOMIQUE

Le président du comité die contrôle de l'emprunt aut^-iehien et qui, conformé-ment aux accords financiers avec l'Autri-che, est un Italien, M. Brocchi, vient de de-mander aux Etats intéressés à l'emprunt de restauration financier autrichien, et qui font partie de ce comité de contrôle, s'ils sont d'actàord de se réunir à Genève le 12 mal prochain, pour 'examiner les questions que soulève l'union douanière a^stro-Me-mande.

L'acceptation des Etats intéressés ne. pa-rajit pas douteuse.

POUR LA CONFERENCE DU DÉSARMEMENT

Le a Daily Telegraph » dit que les Gou-iiernemii^ts itafien et allemand soutien-dront probablement la candidature de M. Henderson à la présidence de la Conférence du Désarmement, si celui-ci maintient cet-te candidatur0.

M. T]ARDIEU A AMIENS

M. Tardieu, ministre de l'Agriculture, se

rendra le samedi 16 mai à Amiens où il

présidera l'assemblée générale de la société

des agriculteurs de la Somme.

L'AMBASSADEUR D'ESPAGNE 4 PARIS

M. DanviUa, qui occupait jusqu'à présent le poste d'ambassadeur d'Espagne à Bue-nos-Aires, a été désigné pour être ambas. sadeur à Paris.

M. MAGINOT A B.iR-LErDUC

En OTivrant la session dw cquseil g4néral, M. Mqginot, ministre de la Guerre, qui rern plaçait M. Raymond Pqincaré, a adressé à celui-çi (T^s vœux unanirne!, de Vassernblée âépqirtementale pour le rétablissement de sa santé.

Au cours 'de son important discours, le

mj.riislre de la Guerre disait : <( Nous avons

le souci de ne pas être victimes des (dispo-

sitions pacipstes dont nous témqignpns,

» LqrqUe les hommes ont fait ce que nqàs

avons fait^ après avoir ^ubi ce que nous

Page 2: La Course à TElyséearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · comptent pleinemen sutr lui-On reproch encore d'ue cern - tain côt àé M Brian. d d'avoi eur , dans ses

avons subi, ils doivent, en déint de circons-tances passagères défavorables à la condi-tion de le bien vouloir, triompher de tou-tes les difficultés. Les hommes de la Marne et de Verdun n'ont tout de même pas dis-paru. »

DFS NOTABLES MAROCAINS SE SOUMEffENT A LA FRANCE

Le caïd Ben Naceiur, fils du Mqha-ou-Saïd et plusieurs notables de la tribu des AU-Ouirrah ont fait leur soumission, le 5 mai, aux autorités de Tadla.

Après les nombreuses rentrées enregis-trées depuis février dernier, la plus grande partie de cette importante tribu. Se trouve maintenant dans nos lignes.

LE CALME AU MAROC ESPAGNOL

Dans les milieux officiels, on déclare que le calme est complet au Maroc.

D'autre part, on mande de Tetouan au fournal Ahora :

(•< Un inspecteur s'est rendu à Souk-el-Arba pour se rendre compte de l'état'd'es-prit de la garnison du 3° bataillon de la légion étrangère. Le calme est complet. »

COlLISION D'AVIONS

ocbaDiÉs par GOUB,A.UD D'ABLANCOURT

CSUITE)

Là, il se passa des scènes tragiques.Le Rus-se désirait recevoir la société parisienne, il songea à utiliser son prisonnier, alUé et ami de nomî)reuses faniilles françaises. Il le traita dès lors avec égard, il le fit soi-gner, jouant la grandeur d'âme et il lui rendit la liberté et un peu de sa fortune. Aussitôt libre, le premier soin de Serge fut de rechercher sa femme qui avait dû venir se réfugier auprès de leurs relations. L'i, il apprit sa mort, la dispersion de ce qu'el-le avait laissé, bijoux, fourrures. Les joyaux ne l'occupèrent pas, mais il apprit que j'a-vais acheté les fourrures. Alors il vint me réclamer celte cape de loutre uniquement. Je lui offris ce qui me restait du sotck des vêtements de sa femme, il les repoussa, cette cape seule l'intéressait.

— Il vous a dit pourquoi. — Oui... mais je ne puis vous révéler ce

qu'il m'a confié. .Au moment où sa fefhme ïrffolée, s'occupait à cacher sfs bijoux sous 968 robes, dans ses cheveux, où elle pou-j^it^ M j prit la cape dont ell» allait a«

Les; Evening News annoncent que d'eux avions de bombardement sont entrés en collision jeudi, près de Banbury {Oxford-shire). Les pilotes ont sauté hors de leurs appareils et ont atterri à l'aide de leurs parachutes. Ils sont indemnes. Les appa-reijls sont détruits.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiîïïniiiiiiiMiMii'm

De pol iemin'sera-t-il îain Par ce temps de vie chère, c'est un pro-

blème qui se pose pour tous, car l'avenir est plein de risques pour ceux qui ne sa-vent pas prévoir...

Pour assurer le pain de vos vieux jours, ou simplement pour améliorer votre reve-nu, adressez-vous avec confiance à la Caisse Nationale des Retraites pour la Vieillesse, ou encore à la Caisse Nationale d'Assuran-res en cas de décès.

Ces institutions, créées dans l'intérêt gé-néral, ne recherchent aucun bénéfice.

Il n'y a pas d'épargne plus sûre, mieux garantie, plus utile et plus productive.

Toutes les combinaisons sont possibles, quel que soit votre âge, et quelle que soit la somme dont vous pouvez disposer. Vous pouvez, au prix d'un très faible effort, vous garantir, vous et votre famille, contre les soucis matériel^ résultant d'un décès pré-maturé. Vous pouvez assurer une dot à vos enfants; créer un capital au moyen d'une prime unique ou d'une série de versements; ou encore constituer une rente viagère, im-médiate ou différée, à un taux exception-nellement avantageux.

Ecrivez à M. le Receveur des Finances, aS, rue du Temple, à Saumur, ou consultez ses services pour obtenir sans frais tous renseignements désirables.

i i i i i i i i i i i i i i n i i i i i i i i i i i i i i i i i m i i i i n n r t

FEUILLETON de L'Echo Saumurois iN» 1 5 - 9 Mai

prochaine ([iii pc tioulra le samedi i3 juin; les aoii\L';!ux Mlîu'rcntjs de dimanche et tous les iiiscril.. acpuis cette date voudront l)ien prendre note de cette réunion men-suelle.

Le Comité.

A mes électeurs du Saumurois Fête Nationalede Jeanne d'Arc J'entre aujourd'hui dans ma quaran-

tième année de mandat électif! C'est en effet, le i " mai 1892 que je fus élu conseil-ler municipal de Montreuil-Bellay !

Je profite de cette occasion pour remer-cier de leur inaltérable confiance et de leur sincère affection, ceux qui, depuis celte date, à toutes les élections municipales, cantonales et législatives, ont sans cesse re-nouvelé ces divers mandats dont j'étais investi. , Demain, comme hier, ils peuvent comp-ter sur mon dévouement I

De tout cœur je leur adresse l'expression de ma profonde reconnaissance.

G. de GRANDMAISON. député de Saumur. • *

Ayant inséré celte note de notre dévoué député, la Petit Courrier la fait suivre fies jUiétes réflexions suivantes que nous fai-sons nôtres :

« Nous soinmes certains de traduire ici les sentiments de tous les électeurs du Sau-murois en affirmant que leur longue fidé-lité à M. Georges de Grandmaison n'est (jue l'expression de leur reconnaissance pour un élu qui, depuis do ans sur la brè-che, n'a pas cessé lui seul instant de 'se dévouer avec inie activité admirable et un remarquable talent aux intérêts de ses con-citoyens et au service de la France.

» Cette belle carrière n'est pas à son ter-me et M. de Grandmaison aura bientôt un témoignage éclatant de l'estime et de la sympathie que lui valent sa haute cons-cience et sa courtoise cordialité. »

CHAMBRE DES NOTAIRES ' DE MAINE-ET-LOIRE

Section de Saumur Composition de la Chambre de discipline

des notaires des arrondissements de Baugé et Saumur pour 1981-1982.

Président, M. Edeline ; syndic, M. Guit-Qon ; rapporteur, M. Guyard ; trésorier, M. Serreau ; secrétaire, M. Thibault ; mem-bres, MM. Angebault et Goubet.

SOCIÉTÉ DE SECOUES MUTUELS LA SAUMUROISE

Le payement de cotisations du mois de mai aura lieu le dimanche 10 mai, salle de la Mutualité, de 9 heures à 11 heures du matin.

Le président : ROUMET.

Parti démocrate populaire k la suite de l.a brillante réunion de di-

manche dernier, tous les membres du Par-ti Démocrate Populaire sont inforlnés que leur soirée d'études fixée en principe au deuxième samedi de mai n'aura pas lieu.

Tous sont dès maintenant invités à la

couvrir et glissa dans la doublure, sous le col, entre deux feuilles de ouatine, des pa-piers de la plus haute importance et il re-cousit l'étroite ouverture.

•—• La princesse l'ignorait donc — Probablement. En tout cas, elle ne

peut plus s'en expliquer. — Hélas ! ni moi, certes je comprends... Un appel du téléphone lui coupa la pa-

role. Le marchand décrocha l'écouteur. — Allo ! Oui c'est moi-même : M. Ré-

veillau.

— Oui Prince, Mme d'Orlan et dans mon bureau.

Le fourreur tendit l'autre écouteur à Hé-lioné, le prince disait:

— Je vous en prie, cher Monsieur, ame-nez-moi l'acheteuse, il faut la convaincre.

—• Mais je le suis I intervint Hélione, si je pouvais... je serais tellement heureuse...

— J'entends une voix de femme, c'est vous Madame, qui êtes en possession de nia cape ,venez, je vous en prie, me voir avec M. Réveillau, je vous dirai des choses que je ne puis crier ici. Et alors vous n'hési-terez plus. Venez par grâce, je vous attends. Si je pouvais bouger, je serai déjà auprès de vous. Ayez pitié de moi, je suis enve-loppé de ouate, j'ai une crise atroce de rhu-matismes. Venez, oh I venez, le-malheureux que je suis vous implore.

— Qu« faire, gémit l'écrivain en raccro- j chant l'appareil, • i

^ Parton® conclut le comlneTÇânt, nous

CHAPELLE DE L'INSTITUTION St-LOUIS

Fête de l'Ascension INAUGURATION DES ORGUES

La Fête annoncée pour le 17 mai, promet d'enchanter toutes les "personnes qui au-ront le plaisir d'y assister.

Dimanche-.io mai igSi

E G L I S E S A I N T - P I E I i R E

Programme des Chants qui seront exé-cutés par la Chorale à la messe de 11 h. i5.

1. Concordent nostri, Cœlica, h voix mixtes (Abbé M. Laurent);

2. La Carillon de.Jeanne d'Arc, 5 voix mix-tes (Blanche Lucas);

3. Les voix de Jeanne, 4 voix mixtes (Gou-nod);

i. Vive Jeanne, Vive la France, 4 voix mix-tes (Wambach).

I Au milieu d'un cadre magnifique, sous i 1.CS onibrages touffus et variés du parc de

M. Becquart, 7a, rue de Bordeaux, les garçons de la i'" Troupe Saumur, sali-ront captiver l'altention de leurs familles et amis.

Ils assisteront ainsi à la reconstitution de la vie scoute, èntendront les chants qui animent leurs jeux et comprendront mieux les mobiles qui sont la base de cette nou-velle méthode d'éducation : en faire des hommes, des Chrétiens et de Bons Fran-çais.

LA JEANNE D'ARC DE SAUMUR

Demain dimanclle 10 mai, à l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, les membres actifs de cette Société sont con-voqués ix)ur 10 h. i5 dans la Cour de rég;lise de la Visitation.

A n h. i5, niesse en l'église St-Pierre. A la sortie de la messe, réunion à Notre-

Dame du Fort — Vin d'honneur.

10 heures : Bénédiction de l'orgue; Toccata de Bach; Chant d'inauguration, de C. Franck, 4

voix mixtes. Kyrie (H. Potiron), 4 v. m., orgue trom-

bones, trompettes. Offertoire ;

Scherzando en ut mineur (Pierné); Sanctus et benedictus, 4 v. m., orgue,

trombones, trompettes; Agnus Dei, 4 y. m., orgues, trombones,

tompettes; Communion :

Dialogue, basse et dessus de trompette (Cléranabault);

Gloire à Dieu (Haendel); Chœur de Judas Maccabée, 4 v. m,; Sortie : Toccata i\e Widor.

, # • •

20 heures ; Concert spirituel et salut solennel; Entréfl : Fugue de Bach, en ut mineur; Pastorale (C. Franck); Ave Verum, Mozart (C. Franck); Récit de Nazard (Clérambault) ; Nos (lui sumus in hoc mundo (O. de Las-

sus), !\ V. m., a capella. Tantum ergo, h v. m. (Bach); Gloire à Dîeu (Haendel), h v. m.; Sortie : Toccata (E. Gigout).

-§§§ Scouts de France

« Jeanne d'Arc » à Saumur Mercredi prochain i3 mai, à 20 h. 3o,

dans la Salle du Fort, la tournée Norville de Paris donnera une représentation de

J E A N N E D'ARC drame émouvant, en 6 tableaux, qui évo-que l'époiiée magnifique de la Libératrice de la France. Nous suivrons Jeanne d'Arc successivement

à Domrémy, son pays natal; à Chinon, où elle vint trouver.le Roi; à Orléans, qu'elle délivra; à Reims, pour le sacre de Charles VII; à Compiègne, où elle fut trahie, à Rouen, où elle fut brûlée vive en i43i. C'est donc un spectacle de tout preniîer

ordre que présentera, mercredi soir, la troupe d'artistes professionnels dont le suc-cès est assuré sur la «cène du Fort.

La location est ouverte, 6, rue Basse-St-Pierre. En raison de l'affluence prévue, on est instamment prié de retenir ses places au plus tôt.

§§§

FÉDÉRATION DES MUTILÉS RÉFORMÉS

ET VEUVES DE GUERRE

aviserons avec le prince. Ce serait cruauté de ne pas nous rendre à son appel.

— .Allons donc. Où demeure-t-il ? — Avenue du Bois. J'envoie dire, à mon

chauffeur à l'entrée du magasin avec la voiture.

Il appuya sur un timbre, un garçon de service entra presqu'aùssitôt.

— Marlou, allez prévenir Turpin de se présenter avec le coupé à l'entrée tout de suite, vivement, j'attends. Allez prévenir au valet de chambre de -m'apporter ici mon pardessus et mon chapeau.

— Bien Monsieur. — Dans quelle impasse je suis, expliqua

Hélione, je ne peux pourtant pas courir après ce fatal manteau par terre et par nier.

— Vous parlerez au prince, il verra au moins que j'ai fait tout ce que j'ai pu.

— Oh ! moi aussi. J'arrive d'Angers. Ma journée d'hier a été consacrée à cette ex-traordinaire aventure, encore plus compli-quée pour moi que vous ne le pensez.

Le valet de chambre entrait ; Voici ce que Monsieur a demandé,

— Donnez. I^ domestique aidait son maître à passer

une pelisse en drap doublée de fourrure, ensuite il lui présenta ses gants, son cha-peau que M. Réveillau garda à la main pou' accompagner sa.cliente jusqu'au trottoir de Ift rue de Rivoli où arrivait l'auto. Il ouvrit la portière, fit monter Mme d'Orlan et s'as-sit près d'elle après avoir donné au chauf-feur l'indication de son but auquel on par- '

Demain dimanche, 10 mai, à 9 h. 45 du matin, se tiendra. Salle du Cinéma-l.'alace, quai Carnot, l'assemblée générale du i'"' sernestie 1981, de la Fédération.

Nul doute que nombreux seront ceux qui voudront assister à cette réunion dont l'or-dre du jour, coinmuniqué à chaeiuc adhé-rent atteste l'importance et à laquelle tous les mutilés, veuves, ascendants et orphe-lins de guerre sont cordialement invités.

Les avantages concédés aux victimes de la Guerre par la dernière loi de Finances feront l'objet d'une communication spé-ciale.

Pour le Président, Le Secrétaire Général : F. ROY.

CROIX-ROUGE FRANÇAISE

GRANDE FÊTE AU PROFIT DES

SOCIÉTÉS DE CROIX ROUGE DE SAUMUR

S. S. B. M. — U. F. F.

A. D. P. Dès maintenant le succès dii grand bal

de bienfaisance organisé au foyer du Théâ-tre municipal pour le samedi 16 mai pro-chain par les trois sociétés de Croix-Rouge de notre ville est pleinement assuré.

Les cartes s'enlèvent rapidement. Il en est de même de celles de la brillan-

te représentation théatrale annoncée dans nos précédents numéros.

Celle-ci demeurera sans conteste une de

vint en quelques minutes.

Grande fut la surprise d'Hélione en re-connaissant l'hôtel où elle était entrée la veille pour visiter Emma l'aide de cuisine. Celte fois la voiture de marque illustre fran-chit la grille, le concierge impresssionnant de la soirée vint ouvrir la portière casquette en main. M. Réveillau descendit et se re-tournant tendit la main à sa campagne.

— Monsieur et Madanie, ont-ils une au-dience fit le préposé au service de la por-te. C'est Monsieur le duc de Tilsit que je dois prévenir sans doute. Madame la du-chesse ne reçoit pas si matin.

— Ni lui, ni elle, avisez le prince Ouzou-rof qui nous attend.

— Bien Monsieur. Malgré sa préoccupation présente, la lau-

réate du premier prix de roman, pensait que vraiment le hasard a de singuliers jeux. En montant par le large escalier couvert d'un somptueux tapis, au murs décorés de tableaux de valeur elle songeait' à'l'escalier de service, à Emjna, aux crevettes grises.

Evidemfhent - le majordonne superbe ne l'avait pas reconnue, mais elle aurait aimé rencontrer la jolie Emma.

Chose bien extraordinaire, comme elle pensait cela, ce fut elle justement qu'elle vit la première en pénétrant dans le salon magnifique dont les haiites fenêtres s'ou-vraient sur l'avenue. Des palmiers, des va-ses de cristal d'où jaillissaient des gerbes de roses, dss meubles précieux, des statuettes rares, montraient un en:embl8 de luxt

nos meilleures fêtes dans ce genre. Après une opérette, finement interpré-

tée i>ar la troupe des Tréteaux "Mondains dont la réputation d'artistes consommés s'étend de jour en jour, nous aurons un ensemble de danses dirigées par Madame Blanche Mante de l'Opéra.

|Alternant avec des chansons d'un gout charmant, deux comédies dont l 'une d'Hen-ri Duvernois spécialement écrite pour les Tréteaux Mondains, se partageront la se-conde partie du programme.

C'est un magnifique succès en perspec-

tive. La location des places sera ouverte, chez

M. Chassereau, rue Balzac, au bureau de location habituel du Théâtre, lundi pro-chain n mai, dans la matinée.

COMITÉ SAUMUROIS des Conférences de l'Ouest

DERNIÈRE CONFERENCE C'est par suite d 'un ensemble de circons-

tances imprévues, complètement indépen-dantes du Comité Saumurois des conféren-ces de l'Ouest, que la conférence-comédie de Mlles Raynal et Nizan de la Comédie-Française n'a pu être donnée à la date en-visagée.

Celle-ci sera remplacée par une confé-rence de M. Jean Ravennes sur la « Légion Etrangère ».

Ell,e aura lieu à la Salle Carnot, le lundi 18 mai, à 20 h. 3o précises.

C'est ici encore u n centenaire à célébrer et M. Jean Ravennes qui a beaucoup vécu au milieu des légionnaires saura mieux que tous autres nous introduire dans c« milieu de bravoure héroïque où le sacri-fice de la vie, après celui de la personna-lité, est si souvent une rédemption.

I Places et location comme de coutume chez M. des Forges, rue d'Orléans, 9.

Les Conférences Colysa La Santé par les Ondes. Toute la physi-

que moderne repose sur les Ondes ou ra-diations.

La Radiation est partout dans la Nature. Le son: radiations; la chaleur : radiations; la lumière : radiations.

Elles- sont véritablenient le Secret de la vie.

Les radiations conditionnent notre exis-tence, dérèglent notre santé, l'affaiblis-sent, suppriment la vie.

Qu'est-ce donc que les radiations ? Quel-les sont leurs causes ? leurs actions ? Est-il possible de les utiliser ?

Rien d'aussi jfâssionnant à étudier, d'aussi utile à connaître.

Le ,grand savant Georges LAKHOVSKY en a fait l'étude raisonnée, démontrée, ap-plaudie; il a sû en rendre certaines bien-faisantes.

C'est l'ensemble de son œûyre qui sera exposé de la façon la plus compréhensible avec documents, expériences et démonstra-tions au cours de la soirée qui aura lieu . dans le Foyer du Théâtre, le lundi 18 mai.

Malade ou bien portant, à quelque classe que vous apparteniez, vous en tirerez in-contestablement profit.

de goût Sur une chaise-longue, couvert de ciiâles, un hoiiinie reposait. Près de lui, Enuna tenait un plateau sur lequel étaient posés la théière, le sucrier, une Usse. Elle eut un geste de stupéfaction involontaire en reconnaissant la visiteuse de la veille.

Celle-ci lui sourit avec un signe amical, puis comme l'invalide tendait vers l'arri-vante une main maigre, elle y posa la sien-ne toute émue. Le malheureux 1 comme il ' était décharné, pâle avec pourtant les ves-tiges d'une belle tête. Ses yeux bleus, très-doux, la fixaient. Il dit d'une voix un peu voilée, en très bons français :

— Merci d'être venue. Si vous saviez quel plaisir Madame, vous me faites. Asseyez-yous près de moi.

Le valet de pied qui avait introduit les deux visiteurs avançait des fauteuils. Em- . ma avec son plateaii, semblait figée sur pla-ce, le Slave lui dit doucement :

— Posez le thé sur la console, mon en-fant, je m© servirai seul, sortez.

La jeune fille obéit. Elle n'osait saluer la (( Dame » qui était venue la voir, mais son regard lui envoya une pensée de sympathie à laquelle celle-ci répondit par un léger si-gne de t£te. Cette petite mimique d'ailleurs resta inaperçue. Le duc Foulques de Tilsit soulevant une portière entrait.

— Serge, tu ne vas pas t'agiter, dit^il. Monsieur Réveillau et Madame, sachez que le docteur défend f a t i ^ a et émotion. J'*®" ^ pèp» qu« roii* lui apport» im» bonn» naii :

~ . (.A Suivrt).

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NECROLOGIE Nous apprenons la mort survenue hier

après-midi de Mme Deschamps mère, épou-se de M. Deschamps, ancien bijoutier, quai Jlayaud,

Cette disparition prématurée met égale-ment en deuil M. Henry Deschamps, in-dustriel, successeur de son père, dans l'im-porte maison de bijouterie.

En cette pénible circonstance, nous adres-sons à M. Deschamps, à M. et Mme Henry Deschamps et à toute la famille, nos bien sincères condoléances.

Les opérations de vérification auront lieu dans la matinée de 8 h. 3o à i i heures au bureau do l'A. G, O, à Saumur (Syndicat d'Initiative, Théâtre Municipal).

Nous apprenons avec peine qu'un nou-veau deuil vient de frapper cruellement notre excellent ami 3ean Decker dans la personne de sa mère. Madame Vve Théo-dore Decker, née liosy Presgrave, décédée, niuiiie des sacrements de l'église, mercredi dernier dans sa -jS® année.

La chère défunte ébranlée par la mort récente de son époux, le suit dans la tombe à quelques mois d'intervalle.

Ses obsèques religieuses ont eu lieu dans la. Cathédrale de Vannes hier vendredi.

Nous inclinant respectueusemnt devant ce grand malheur nous prions Madame et Monsieur Jean Decker et leur fils d'agréer nos bien vives et religieuses condoléances.

^ §§§ ^

UNION SYNDICALE DES COMMERÇANTS DETAILLANTS

ASSEMBLÉE GENERALE

L'Union Syndicale des Commerçants dé-tairi,ants, informe les commerçantsi que son assemblée générale annuelle aura lieu le mardi 12 mai prochain à 20 h. 3o à la phambre de Commerce, salle des Syndicats.

Un compte rendu détaillé des travaux effectués sera donné et des décisions im-portantes devront être prises concernant l'application à Saumur de la journée de 8 heures au commerce de détail.

Tous les commerçants, adhérents ou non, sont invités à cette réunion et ont intérêt à y assister.

Le président: COUTARD.

Artilleurs de la 59««» RASSEMBLEMENT

La création à Saumur, voici quelques années d'une Amicale des Fantassins de la 59' à suscité chez nos artiflos l'idée d'en faire autant pour leur arme.

C'est qu'en vieillissant nos anciens poi lus reconnaissent qu'ils ont assez souffert ensemble et qu'ils peuvent, toujours bien une fois par an, se réunir pour parler du passé et des pauvres camarades qui dispa-raissent chaque année et dont la famille peut avoir besoin d'eux pour des rensei-gnenients nécessaires à l'obtention de pen-sions.

En conséquence les anciens de la 69' que la chose intéresse devront donner leurs ad-hésions de principe aux camarades : A. .la-min, ex-lieutenant de la 27 à Courchamps (M.-et-L.) et à R. Perrin ex-Télé, de la 28, bijoutier à Saumur, téléphone 4-82.

Les Fêtes champêtres ASSEMBLÉE ANNUELLE DE BAGNEUX

C'est demain dimanche, 10 mai que se tiendra la grande assemblée dite du Pont-Fouchard, qui, cette année, sera particu-lièrement suivie du fait de la grande cour-se de côte de Bournan, organisée par l'A. G. O,

En outre, la municipalité a élaboré le programme suivant:

i5 heures : course à pied, 4o frs de prix. Enfants de 9 à| 12 ans.

15 h. 3o, course à pied, 4o fr. de prix-Enfants de 11 à id ans.

16 heures : jeu de la poêle, ho fr. de prix. i6 h. 3o, baptême des lanciers, /Jo fr. de

prix. Manèges, loteries, tirs et confiseries, ai heures, retraite aux flambeaux. 22 heures, embrasement du dolmen, feu

d'artifice. Bal à la salle des fêtes, de jour et de nuit.

MEETING AUTOMOBILE DE L'A. G. O.

ïô ffitrf ; Courte ç6{e à BçmW^r^

L'Automobile-aubde l'Ouest et le Moto. Club Saumurois qui organisent sous le pa-tronage du journal Le Matin demain di-manche, 10 mai à Bagneux une course de vitesse en côte sur un kilomètre départ arrêté vont voir leurs efforts récompensés.

En effet, cette manifestation a réuni un lot d'engagés intéressant (36) et nul doute qua la lutte, qui promet d'être chaude, ne soit suivie par d« nombreux spectateurs.

LÉ» départs de la courie de côte de Ba-f ieux seront donnés à partir de î4 heures.

La Boule de Fort CHALLENGE P. GIRARD - BOUVET

Gagnante du Challenge Girard-Bouvet en 1930, la société les Jardiniers du Chapeau était désignée cette année pour le remettre en cornpétition.

Si norabreuses étaient les inscriptions qu'il fallut commercer dimanche les éli-minatoires dès 6 h. 3o. En effet 32 sociétés avaient décidé de participer à ce tournoi. Seize parties devaient donc se jouer en cette journée qui paraissait, de ce fait, ex-trêmement chargée. Néanmoins, grâce à la parfaite organisation des Jardiniers, les parties se déroulèrent dans l'ordre p r é | i , avec un léger retard sur l'horaire, dû à l'acharnement des challengeurs.

Voici les Tésultats de cette première jour-née :

La Maison-Neuve, de Saint-Lambert, bat l'Avenir de Villebernier, par 11 points à 9.

L'Union de St-Lambert bat l'Union Ré-publicaine de St-Martin, jjar n points à 5.

Les Tilleuls, de St-Cyr-en^Bourg, battent les Sablons, des Rosiers-sur-Loire, par 11 points à 4.

L'Industrie de Varennes, bat le Cercle StrNicolas de Saumur, par 11 points à 5.

Bel-Air, du Petit-Puy, bat les Jardiniers du Chapeau, par 11 points -à 9.

La Société détentrice du challenge est donc élirninée dès cette preniière journée.

L'Union de Varrains bat le Cercle St-Pierre de Saumur, par 11 points à o.

Le Cercle républicain des Tuffeaux bat le Cercle de Nantilly, par 12 points à 2.

La Renaissance de Brézé, bat le Soleil-Levant de Saumur, par 11 points à 5.

Les Amis-Réunis de Chacé battent le Bon-Vigneron de St-Florent par 11 points à o.

L'Union de la rue Brault, bat St-Joseph, des Tuffeaux, par 11 points à 7.

L'Union de Turquant bat les Amis de St-Cyr, par 11 points à 4.

Les Aniîs Réunis de Bagneux, battent l'Union de Villebernier, par 11 points à 3. » •

• »

Les seize Sociétés gagnantes auront donc à disputer, demain dimanche, leurs chan-ces dans le quart de finale dont voici l'ho-raire :

A 8 heures^ le Cercle Républicain des Tuffeaux, contre l'Union des Rosiers.

A 9 heures, l'Union de la rue Brault, contre la Maison-Neuve, de St-Lambert.

A 10 heures, les Tilleuls, de St-Cyr con-tre l'Union de St-Lambert.

A II heures, les Amis-Réunis de Chacé, contre la Cure de St-Florent.

)A i4 heures,, l'Industrie de Varennes contre l'Union de Turquant.

A i5 heures, le Cercle de la Visitation de Saumur, contre Le Bel-Air du Petit-Puy.

A 16 heures, lés Amis-Réunis de Bagneux contre la Renaissance de Brézé.

A 17 heures, l'Union de Varrains, contre la Dupetit-Thouars, de Saint-Martin.

jA l'issue de ces rencontres, le tirage au sort désignera l'ordre dans lequel se dé-roulera la demi-finale le dimanche suivant.

CHRONIQUE DES SPECTACLES

CINÉMA PALACE Le Bonheur Défendu. — Comédie dra-

matique, d'origine américaine. Le thème appelle de sérieuses réserves.

Il est traité de façon à ne sembler pres-qu'un prétexte à des scènes scabreuses ou voluptueuses.

Le Veuf Joyeux. — Comédie, d'origine franco-allemande.

La trame n'est pas très gravement re-préhensible. Elle est traitée avec une cer-taine discrétion, mais des titres libres, et

le divorce apparaissant comme norinal, * — » • —

ARTIS-nC-CINÉMA

Dolorosa. — Drame, d'origine alleman-

de. Bien que plus d'une leçon puisse se dé-

gager, la trame est loin d'être irréprocha-. ble. Des situations irrégulières et scabreu-ses, des scènes sensuelles ; en dénouement, le divorce qui arrange, tout. Film dange-reux.

(Les Dossiers du Cinéma).

MTthêatrë

Tournées Ch. BARET M. Eseoffier et Mme Stark

dans — JEUNESSE —

Le prochain spectacle des Tournées Ch. Baret sera donné le Vendredi i5 Mai.

On jouera JEUNESSE, la très jolie pièce

d'André Picard, que est, à coup sûr, le chef-d'œuvre de l'auteur applaudi de Mon-sieur de Saint-Obin.

L'interprétation de cette oeuvre sera de tout premier ordre, avec M Eseoffier et Mme Stark.

HIPPISME SUCCÈS DE NOS OFFICIERS DE L'ECOLE

Au cours du Concours hippique de Ro-me, 'se disputait hier vendredi le Grand Prix de Rom^e : il a été remporté par le Lieutenant du Breuil montant Wilcome; le lieutenant Bizard s'est classé 4° avec Pair; le lieutenant du Breuil, 5® avec Ver-mouth.

Nous ne pouvons que louer nos brillants cavaliers de cette éclatante victoire.

i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n i i i i n i n i i n i i n n i i n

S. A. G. 9439

SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE SAUMUR Sortie .et déjeuner à Gennes du 10 mai 1931

Tous les membres actifs et vétérans sont invités à 'se trouver au garage de la S. N. S. demain matin à 9 heures.

Départ des équipes par eau à 9 h. 45. Les membres honoraires participant au

banquet et les propriétaires de voitures ayant des places disponibles se réuniront au siège de la Société, café de la Ville. Dé-part : II h. 3o. Prière d'être très exacts aux rendez-vous.

Déjeuner à 12 h. 3o. Prix, 25 francs. En cas de mauvais temps, la sortie pour

les rameurs se fera en voiture. — Le Co-mité.

Union Motocycliste Saumuroise Au cours de la réunion mensuelle du 6

mai 1931, il a été décidé que le gymkana annuel aurait lieu le 3i mai 1931

Cette manifestation sportive qui obtient toujours le plus grand succès, se déroulera comme les années précédentes sur la place de Verdun, aménagée à, cet effet.

Nous donnerons en temps voulu le détail du programme, mais dès maintenant que chacun prenne note que ce spectacle est entièrement gratuit et qu'en raison de la diversité des épreuves, il peut intéresser tout le monde.

LA FÊTE DE JIJANNE D'ARC A COUTURES

Amis de notre salle des fêtes, vos émo-tions dues à) notre explosion du 8 février dernier, doivent être loin !...

Pous constater que nous sommes plus vivants que janaais, venez donc demain di-manche 10 mai, à 8 heures, voir à l'œuvre la fée «électrique»... Une magnifique sé-ance de cinéma Pathé-Rural vous fera pas-ser une excellente soirée.

Evidemment Jeanne d'Arc sera à l'hon-neur, comine il convient, mais il y aura aussi de quoi satisfaire tous les goûts.

REIVIERCIEIVIENTS M. et Mme José PRATS, leurs enfants

et toute la famille, Remercient bien sincèrement toutes les

personnes qui leur ont donné un témoi-gnage de sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Francisco PRATS

et les prient de trouver ici l'expression de

leur très vive réconnaissance.

Fou« hésitez dans le choisi d'unç

Pompe Electrique car, parmi les nombreux modèles qui vous sont offerts, vous devinez qu'il s'en trouve un qui conviendrait mieux que touf. autre à vos besoins.

Quelque soit votre installateur

demandez-nous conseil nous avçrns en effet le plus grand iritérêt à ce que vous soyezparfaitem.ent renseignés

Découpez cette annonce et retournez-là, sous enveloppe affranchie à la Compagnie Interrégionale de Gaz et Énergie.

i5, rue des Payens, i5, SAUMun

• Vous profiterez . ainsi, sans, engagement ses iervices gratuits,

N p m , M..,.™,.™,.™.

Adresse

Etat-Civil de Smmur Du 6 au 9 Mai 1931

NAISSANCES

Léopold R o y , liôpital. Robert Léger 23, rue Fardeau. J a c k B o d e t , 7 7 , route de Rouen. Pierre Jourdain, 42, rue d 'Alsace.

DÉCÈS

Louis Bayet, veuf Ragueneau, 68 ans, s. p . , 7 , quai C o m t e - L a i r .

Mathurin Déranger, époux Bosche, re-traité médaillé militaire, 77 rue, rue W . -Rousseau, 7 7 .

Louise-Madeleine Colomby,épousa Jo-seph Deschamps, 68 ans, s. p. , quai Mayaud, 2 1 .

Vous êtes prié d'assister .aux Convoi, ser-vice et Enterrement de

Mme Joseph DESCHAMPS née Louise COLOMBY

décédée munie des Sacrements de l'Eglise

à Saumur, le 8 niai igSi, dans Cg® année. Qui auront lieu le lundi 11 mai igSi, à

10 heures en l'église de St-Pierre de Sau-mur, sa paroisse.

Le Deuil se réunira à la Maison mortuaire 9 h. 3o. L'Inhumation se fera au Cimetière de

Saumur. De la part de :

Monsieur Joseph DESCIIAMPS, son époux; M. et Mme Henry DESCHAMPS; M. et Mme

Fr. SALOMON-DESCHAMPS, ses beaux-fils et belles-filles;

et do toute la famille. Il ne sera pas envoyé de lettres d'iniita

lion, le préstnt aiis en tenant lieu.

Malgré qu'on n'eut pas alerté la ville, une grande affluencq s'était formée aux abords de la Mairie et dans le quartier ad-jacent.

AVIS DE D É C È S Monsieur et Madame Jean Decker et leur

fils font part de la perte cruelle qu'ils vien-nent d'éprouver en la personne de

Madame Vve Théodore DECKlîR née Rosy PRESGRAVE

décédée, munie des Sacremnts de l'Eglise, le mercredi 6 mai dans sa 73" année, à Vannes.

Les obsèques religieuses ont eu lieu le vendredi 8 mai en l'église Cathédrale de Vannes.

Le présent avis tient lieu de faire-part,

D i v e n UN VIOLENT FEU DE CHEMINÉE

Vers midi i5 un feu de cheminée exces-sivement violent s'est déclaré dans l'im-meuble occupé par là Recette Municipale, rue Bonnemère : tout d'abord deVunt le peu de gravité le nécessaire fui opéré par les occupants; environ un quart d'heure après le feu redoublant de violence, on dût mander en hâte le premier secours; lors-que la machine arriva ainsi que les offi-ciers et les sapeurs de garde, une fumée épaigse sei dégageait embrumant tbut le quartier et les flammes sortaient de la tête de la cheminée : mise en batterie, la pom-pe enraya aussitôt tout danger et à i3 h. il n'y avait plus lieu de redouter un si-nistre plus grave,

LE FEU AUX NOUVELLES GALERIES

Vers 21 h. i5, mercredi, la sirène d'a-larme demandait du secours dans le quar-tier Saint-Nicolas. Le veilleur de nuit des Nouvelles Galeries, en faisant sa ronde, ayant remarqué une épaisse fuinée se déga-geant des sous-sols, venait d'alerter le pos-te de police.

Le premier secours arrivait immédiate-ment sur les lieux et se mettait en bat-terie.

Le foyer semblant provenir des magasins arrières, rue Dafllé, les officiers de la com-pagnie prirent les masques à gaz et péné-trèrent' avec des lanternes de secours, le courant électrique ayant été coupé par les premiers arrivés.

Au bout de quelques instants, en effet on découvrait le foyer dans une pièce ser-vant d'atelier d'emballages.

Avec quelques jets puissants, le sinistre fut enrayé; cepndant, il s'en dégageait une forte chaleur, heureusement toutes les cloi-sons étaient cimentées, ce qui empêcha le feu de se communiquer, car non loin de là, se trouvait un dépôt d'essence et, vers 22 h. i5, tout danger était écarté, et le ser-vice d'ordre et de sûreté, purent disposer.

Le commandant Fournier, le capitaine Albert, les lieutenants Lesourd et Prud-hommeau, coopérèrent énergiquement aux secours avec leurs hommes.

Nous avons remarqué sur les lieux : M. Brunei, adjoint au maire et plusieurs con-seillers municipaux; M. Frélicot, commis-saire de police; M. le capitaine Legathe et l'adjudant Morichaud de gendarmerie; le commmandanl Coursimault, de l'Ecole de cavalerie, et les officiers de service.

M. le Commissaire a procédé à une en-quête qui conclut à un court-cir^Jit.

Il y a lieu de féliciter les sauveteurs et la promptitude et de l'efficacité des secours.

o :

UN DÉSESPÉRÉ Vers 19 h 3o, mercredi, le poste de po-

lice était prévenu qu'un individu venait d'attenter à ses jours.

M. Frélicot se rendit aussitôt au domicile de ce dernier, 7, quai Comte-Lair, le nommé Bayet, 68 ans, propriétaire, qui s'était tiré une balle de revolver dans la tempe droite. La mort avait été foudroyan-te,

Lc>i papiers trouvés à proximité, indi-quaient bien qu'il s'agissait d'un suicide, dû à des ennuis de famille.

Le malheureux sexagénaire en donnait même de très longs détails ; c'est tout ré-cemment du reste qu'il avait acquis l'ar-me néfaste.

L'argent ne lui faisait pas défaut et il avait de petites propriétés. Ce furent ses enfants qui habitent le rez-de-chaussée du même immeuble qui le trouvèrent mort la tête fracassée d'une balle.

Un docteur a été mandé et après les constatations légales le permis d'inhumer fut remis à la famille.

UN ACCIDENT A BAGNTÎUX Mardi, vers 22 heures une auto, pilotée

par M. Nouteau, pépiniériste à Doué, a heurté, rue du Pont-Fouchard, à Bagneux, M. Pierre Verdon et Mlle François, qui te-naient à la main leurs bicyclettes non éclairées et ont été contusionnés.

III

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Etudes de :

Maître BAUCHARD, docteur en droit, avoué à Saumur, la, rue du Marché-Noir.

Maître DQUSSÀIN, docteur bn droit, notaire à Doué-la-Fontaine. _

V E N T E sur lîcitation

au plus offrant et dernier enchérisseur

en QUARANTE-CINQ LOTS

D'UNE MAISON D'HÂBITqATION

ET

D'une CtaÉre avec relup sises à Montfort-Cizay

et de diverses

Pièces de Terre. Landes.

sises communes de Gizay-la-Madeleine,

de Montfort, de Douces et de Courchamps

l.-adjudication aura lieu le dimanche sept juin igSi à quatorze heures {heure lé-gale) en la mairie de Mont-fort, par le ministère de Maitre Doussain, notaire à Doué-la-Fontaine, commis à cet effet.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en exécution d'un juge-ment rendu contradictoire-ment par le tribunal civil de première Instance de Saumur en date du 27 rnars 1981 en-registré entre : I. Monsieur Félix Onillon

père, propriétaire demeurant à Montfort, commune de Ci-zay-la-Madeleine;

Ayant Maître Bauchard pour avoué; D'une part.

Et a. Monsieur Eugène Gaudin pris tant en son nom personnel que pour assister et autoriser la dame Marie-Félicité Onillon, son épouse, et la dite dame Onillon, de-meurant à Montfort, commu-ne de Gizay-la-Madeleine;

3. Monsieur Emile Onillon demeurant à Saunay, com-mune d'Ambillou;

4. Monsieur Emile Gaudin

pris tant en son nom person-nel que comme curateur de 1,1 mineur© Marie Yvonne Onillon, son épouse, el la dite dame Marie-Tvonno Onillon encore mineure mais émancipée par le mariage, les dits époux Gaudin-Onillon demeurant ensemble à Mont-fort, commune de Cizay-la-Madeleine.

Ayant Maître Boisseau pour avoué; D'autre part.

Il sera le dimanche 7 juin a heures en la mairie de Montfort et par le ministère de Maître Doussain, notaire à Doué'la-Fontaine, commis^ à cet effet procédé à la vente sur licitation au plus offrant et dernier enchérisseur en quarante-cinq lots des im-meubles, sis communes de Gizay-la-Madeleine, de Mont-fort, de Douces et de Gour-champs, ci-après désignés, savoir :

I. — Commune de Cizay-la-Madeleine

Premier Lot

Une maison d'habitation et d'exploitation située au village , de Aijontfort-Gizay, comprenant trois chambres au rez-de-chaussée, écurie à côté, grenier au-dessus, cour au devant et vers est, hangar sur le chemin.

En appentis vers nord, des bâtiments et caves ouvrant sur la courdoire nord s'éten-dant sous le jardin.

Autres caves vers sud, creusées en parties sous le terrain de Monsieur Deia-vau; le tout d'un seul te-nant et en mauvais étal d'en-trétien, joignant au nord Ga-gneux et Belouard, murs pa-raissant mitoyens, au levant Bourdeau, mur mitoyen, vers sud le général Delavau, mur paraissant appartenir à ce dernier, au couchant le che-min du village, compris sous les numéros S/ja p., 343 p., 34/1-3/16 de la section G du plan cadastral pour une con-tenance approximative de sei-ze ares, le tout sur la mise à prix de 7.45o fr.

2* Lot Une chamljre avec refuge

au-dessous située à Montfort-Gizay, cour au-devant grevée de droit de passage au profit de tiers, caves vers nord, est et sud, ouvrant sur cette cour, jardin au-dessus de ces caves, situé vers sud, s'éten-dant vers est, le tout joignant

au nord Charbonnier, levant Belouard, midi Beaumont et Besnard, section G, numéros 377, 377 bis, 383 pour une contenance totale de dix ares trente.

Mise à prix . . . 375 fr.

3« Lot Quinze ares quarante cen-

tiares de terre, situés à La Grande-Baste, section D, nu-méros 539, 340; joignant au nord un chemin, levant Jean Thoreau, midi Leroi, cou-chant Juteau.

Mise îl prix . . 157 fr. 5p 4» Lot

Deux ares quarante centia-res de terre à La Grande-Bas-te, section D, numéro 324 p., joignant nord un talus, le-vant Cognée.

Mise à prix . . 6 fr. 25

5" Lot

Cinq ares vingt centiares de terre, situés au Paradis, section G, numéro 698 p., joi-gnant nord Hérault, levant Benoist, midi Ballu.

Mise à prix . . 22 fr. 5o

6« Lot Cinq ares trente centiares

de terre, situés à la Croix-Al-laume, section G, numéro 6G2 1)., joig. nord le chemin de Doué à Courchamps, levant Sourice, midi Gagneux, cou-chant Huet.

Mise à prix . . . 75 fr. 7= Lot

Quatre ares trois centiares de terre dans le Fief, coupés par la ligne de chemin de fer de l 'Anjou; se.ction G. numé-ro 890 p., joignant dans son ensemble nord le chemin de Doué, levant Benoist.

Mise à prix . . Co fr. 8» Lot

Cinq ares dix centiares de terre dans le Vigneau, sec-tion G, numéro io3i, joi-gnant nord le chemin de Montfort à Gizay, levant Gail-lerit, couchant Beaumont.

Mise à prix , . , 90 fr.

9 * Lot . Deux ares trente centiares

~<le terre dans l'es Vigneaux, section G, numéro 1026, joi-gnant nord et levant Pau-leau, couchant Thoreau.

Mise à, prix . . 2 a fr. 90 10= Lot

Cinq ares quarante centia-res de terre situés dans les Vigneaux, section G, nurhé-ros II27; joignant nord et le-

vant Ponlcirc, couchant Fre-iiiin.

Mise piix . . . Co fr. II® Lot

Huit ares soixante centia-res de terre aux Vigneaux, formant deux haches, section G, numéros 1179, 1207, joi-gnant au levant Benoist et Bernier; Madame Beaumont couchant Gaudrez.

Mise à prix . . . io5 fr.

12* Lot

Huit ares huit centiares de terre dans les Vigneaux, sec-tion G, numéro 1270 P joi-gnant levant Baudouin, cou-chant Freneau.

Mise à prix . . 22 fr. 5o. i3« Lot

Quatre ares vingt centiares de terre au Lacca, section G, numéro 1262, joignant levant Baudouin, couchant Gaudrez.

Mise à prix . . 62 fr. 5o. i4» Lot

Quatre ares de terre dans les Vigneaux, section G, nu-méro 988, joignant nord le chemin de Montfort à Gizay, levant Gagneux, couchant veuve, Vaillant.

Mise à prix . •.• . 75 fr. i5« Lot

Deux ares quatre-vingt-dix centiares de terre dans les Vi-gneaux, joignant au levant Gateau, midi Gateau, cou-chant Touret, section G, nu-méro 1235.

Mise à prix . . ^ 3 0 fr.

i6' Lot Dix ares de landes et sa-

pins situés en Piémont, sec-tion A, numéro io4, joignant Devdlle.

Mise à prix . . . 75 fr. 17® Lot

Quatre ares quatre-vingts centiares de bois dans les Go-berderies, section A, numé-ro i84, joignant levant Le-quippé, couchant Chevalier.

Mise à prix . . . i5 fr.

2. — Commune de Montfort

i8' Lot Cinq ares soixante-dix cen-

tiares dei terre sous les Mou-lins, section A, numéro 543, joignant nord le chemin de Montfort à Doué, couchant Masson, midi De_lavau.

Mise à prix . . i35 fr. 19» Lot

Deux ares vingt centiares de terre dans les Epinettea; sec-tion A, numéro 63 p, joi-gnant levant Chevalier, cou-

chant Dalibon, midi le che-min de Forges.

Mise à prix . , . 60 fr. 20° Lot

Six ares de terre situés au Bouchet, section A, numéro 174, joignant nord la route, levant Toufet, couchant et midi Ghenoir.

Mise à prix . . . i5o fr.

Six ares quatre-vingts cen-tiares de terre situés au Bou-chet, section A, numéro 182 joignant levant Thouret, mi-di et couchant Prudhomme.

Mise à prix . . i65 fr. 22° Lot

Douze ares de terre au Bou-chet, section A, numéro 2o3, joignant nord et levant Prud-homme'.

Mise à prix . . . . 90 fr. 23= Lot

Onze, ares de terre sHués aux Marionelles, section A, numéro 421, joignant nord le chemin de la Fontaine, d'au-tre part Ghenoir.

Mise à prix . .142 fr. 5o 24° Lot

Six ares soixante douze cen-tiares dei terre ' en Gateceau joignant nord Thoreau, inidi Deville, section G, numéro 175 p.

Mise îi prix . . 67 fr. 5o 25» Lot

Six ares soixante-dix-sept centiares de terre en Gate-ceau, section G, numéro aSi P, joignant nord et midi Tho-reau.

Mise ^ prix . . 76 fr. 26» Lot

Un are cinquante centiares de terre situés en Gateceau, section G, numéro 187, joi-gnant au nord Thoreau, au midi Hémon.

Mise à prix . . 22 fr. 5o

27" Lot Huit ares vingt centiares

de terre en Gateceau, section G, numéro 217, joignant nord Masson, d'autre part Ghe-noir.

Mise à prix . . 97 fr. 5o 28® Lot

Dix ares de terre en Gate-ceau, section G, numéro 107 P, joignant ' nord Gharruau, midi Ghenoir.

Misa à prix . . j o 5 fr-2Q* Lot

Quatorze ares cinquante centiares de terre au Gate-ceau, joigna;nt levant Beau-mont, couchant Aubré, sec-tion G, numéro 89 P.

Mise à prix . . . i5o îr.

3o« Lot

Quinze ares quatrel-vingts centiares de terre dans les Noirets, section B, numéro 88, joignant levant Delavau, couchant Girard.

Mise à prix . . 225 fr. SI" Lot

Dix ares de terre au che-min d'Asnières, section B, numéros 269, 270, joignant levant Gagneux, midi che^ min, couchant Lahdreau.

Misé à prix . . 112 fr. 5o 32" Lot

Quinze ares de terre au Sa-lut-, section B, numéro 274 P, joignant levant Beiaumpnt, couchant Gagneux, midi che-min d'Asnières.

Mîse à prix . . . i5o.fr, 33® Lot •

Dix-sept ares de terre au Salut, section B, numéro. 274 P, joignant levant Vitré, cou-chant Gagneux, midi chemin d'Asnières.

Mise à prix . . 187 fr. 5o

54" Lot Vingt-deux ares vingt-cinq

centiares de terre au Salut, section B, numéro 242 P, joi-gnant levant Gagneux, midi le chemin d'Asnières, cou-chant Vitré.

Mise à prix . . 3oo fr. 35' Lot

Trente^huit ares de terre dans les Rebrayes, section D, numéros 369 P, 370 P, 870 P, joignant nord le chemin d'Asnières, levant Vitré-De-lavau, couchant Vitré.

Mise à prix . . 600 fr.

36® Lot Cinq ares de terre au Mar-

chais, section D, numéro 126, joignant levant Chevallier, couchant Vaillant.

Mise à prix . . . 60 fr.

37® Lot Onze ares vingt-cinq cen-

tiares de vigne à la Vigne de Brain, section D, numéro. 3i p., joignant au levant Bonnet, couchant Girard. '

Misé à prix: . . . i5o fr.

38® Lot . Quiiiz© arès de terre à la

Péchérie; traversés par la li-gne- d'Anjou, section D, nu-méro 270 P, joignant au le-vant Gateau, couchant Ga-gneux et Marque!.

Mise à prix . . 226 fr.

39 Lot Quatre ares soixante cen-

tiares de "terre dans les Ma-rionelles, section A, numéro

346, joignant levant et cou-chant Delavau.

Mise a prix . . 52 fr. 5o 4o« Lot

Vingt-sept ares de terre dans les Marionelles, section •A, numéros 365, 366, ter-, mant hache, joignant leyjpt Masson, couchant Belouard,

Mise à prix . . 3oo fr.

3. — Commune de Douces

Dix-sept ares de terre à la Rue Boisnard, joignant nora Sourice, levant un chemin.

Mise à prix . . . i5o fr.

42» Lot Sept ares de terre au mê-

me lieu, joignant au nord Thoreau, levant une charriè-re, midi 'Vail lant. . Mise à prix . . . 60 fr.

43® Lot Dix-neuf ares cinquante-

centiares de terre au Pré San-ciér, section B, nuémro 248, joignant nord (!a route! de Doué à Saumur.

Mise à prix . . 3a5 fr.

44" Lot ' Vingt-quatre ares de terre

dans les Déserts, joignant le-vant et touchant Girard, mi-di le chemin de Montfort à Douces.

Mise à prix . . 676 fr.

4.^Commune de Courchamps

45® Lot Cinq ares de friche dans

les Prineaux, section D, nu-méro 846.

Mise à prix . . . i5 fr.

TOTAL DES MISES A PRIX :

1 3 . 5 4 1 fr. 6 5

Fait et rédigé à Satimur par l'avoué poursuivant poiUBi-gné.

Le 6 mai roSi. R. BAUCSARD.

Enregistré à Saumur, A-.I. le 7 mai 1981 ,

folio 4, case 9. Reçu : 11 frant^, aô.

: G. ABRAHAM.

Skidresser pour les rensei-gnements soit à :

Maître BAUCHARD, doc-teur en droit, àvoué, ia, rue du Marché-Noir- à Sauniur.

Maître DOUSSAIN, notaire à Doué-la-Fontaine, rédaçtor et dépositaire du cahier de» charges.

Etude de M"* ROULAND, huissier

à Saumur, 4, rue du Temple

Vente Mobilière PAR (AUTORITÉ DE JUSTICE

Le dimanche 17 mai 1981 à 18 h. précises à la Brardais, Commurie de Vivy, au domicile des époux Luças-Fremont.

Il sera vendu :

MOtBILIER Vaisselle, verrerie, batterie de

cuisine, services à liqueurs et à ca-fé, lampes, cuisinière ^bles, chai-ses, pendules, réveils,- jumelles, glaces, huches, bureau, buffets, ar-moires, table de toilette, table de nuit, lits en, bois et en fer, som-miers, couettes, traversins, édre,i-dons, oreillers, rideaux, descentes de lit, draps, chernises, linge.

Et quantité d'autres objets.

MATÉRIEL Une charrette, une carriole à res-

sorts, un tombereau, charrues di-verses, sarcleurs, cultivateur, her-ses, rouleau en pierre, faucheuse, moulin a vanner, sulfateuse, brouettes, bûche, harnais de car-riole et de charrette, meule, établi et outils diyers, fourneau en fonte, marmites, bascule, outils de cul-ture, fûts vides, tonnes, une bar-rique de vin rouge et une barrique de prunes, une voilure automobile Peugeot gHP, un matériel d'arro-sage comprenant im moteur ti Bru-ueau;), tuyeaux en caoutchouc et en fonte et arroseur automatique, un cheval, environ 4.000 kilos de foin, une meule (te paille, environ 25o kilos de haricots « beurre d'Ol-lainville », haricots divers, environ

10 kilos de graines de luzerne, bois de chauffage et de travail.

Et quantité d'autres objets.

Par le ministère de M® ROULAND, huissier à Saumur.

Au comptant plus 'i5 %.

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Études de M« BON NE AU, avoué à Saumur, 20, rue des Payens,

Et de SIMONNEAU, notaire à Saumur, rue d'Or-léans, n" 72.

SUR L I C I T A T I O N

Aux Enchères Publiques

Le SAMEDI 30 Mai 1931,

à 14 heures (heure légale) En l'étude de M® SIMON-

N E A U , notaire à Saumur, 72, rue d'Orléans,

D'UNE

MAISON .1 L'ÉTAT DE NEUF

A SAUMUR, à l'angle de la rue de Lorraine, sur laquelle elle porte le numéro et de la rue Golbert :

Troi.s étages élevés sur caves, cour, buanderie, atelier, ma-gasin.

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Libre de locations Mise à prix: 150,000 francs

S'adresser pour tous rensei-gnements , aux Avoué et Notaire ci-dessus,

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de de Marché du 2 Mai i95l

CÉRÉALES Blé roux 100 kil. Seigle — Orge de mouture — Orge de brasserie — Avoine noire — Avoine grise — Escourgeon — Maïs — Sarrasin : —

FARINE - ISSUES Farine de froment (cylindres).. —

— (meules)... — Son _ Remoulages — Pain (taxe officieuse) le kil Pain (prix en boulangerie) —

FOURRAGES Foin (selon qualité) 1,000 kil. Luzerne _

PAILLES Pailles de blé — Pailles d'avoine —

MARCHANDISES (mvEps) Noix 100 kil. t'ommes de terre — Beurre le kil. Œ u f s . . la d o u z ,

LÉGUMES SECS Haricots

GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qualité).. Trèfle incarnat — Luzerne —

GRANDS RÉSEAUX DE CHEMINS DE FER FRANÇAIS

AVIS AU PUBLIC

Arrondissement aux 25 centimes

des perceptions effectuées en trafic voyageurs

A partir du i®'" mai 1981 les perceptions relatives au trafic des voyageurs seront ar-rondies aux 23 centimes supérieurs, lors-que la fraction atteindra la centimes S-mil-limes, et aux, 25 centimes inférieurs lors-qu'elle n'atteindra pas 12 centimes 5 mil: limes,

t- î^P;.,'COî>séq.uence; ' les prix seront ainsi

perçus : Pour 5o,o5, 5o, 10, 5o francs; pour

5o,i5, 5O,2O, 5O,3O, 5O,35, 5O francs "aS, etc.

:. les voyageurs sont avisé» que, au dé-

f

1 7 5 » 9 0 »

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but de l'application de la mesure, les som-mes perçues seront arrondies, comme il est indiqué ci-dessus, alors même que le prix porté sur les billets comportera un chiffre de centimes autre que a5 ou un multiple de aS.

Le Gérant : P. RICHOU.

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livrable par le

BLEUET LUMINEUX, 4 5 , rue d'Orléans, SAUMUR à partir du i " Mai 1981.

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avec l ' économie qu ' impose l a v i e chère .

'^n an,52 numéros, dont 24 en couleurs: 50 fr. Q Le Numéro: 1 fr.

Vu par noui, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature

mel de-Ville de Saumil^ ii du gérant^

ï f - Le MAII^ Cgrtilié j m l'imp^rimi nrr$outaiigni.