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la Crise
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UNIVERSITE HASSAN I - SETTAT
Master : Logistique et commerce international
LA CRISE ECONOMIQUE MONDIALE ACTUELLE
Proposé par : M.DINAR Brahim
Réalisé par :
CHNIKER El Mehdi
ZAMZAMI Nooamane
BOUABIDI Ilyass
EL MANOUNI Oussama
PlanINTRODUCTION
Chapitre I L’origine de la crise économique Mondiale :
La crise des subprimes
Chapitre II Aspects et mécanismes de la crise mondiale
Chapitre III L’impact de la crise mondiale sur :
L’economie Américaine L’economie chinoise L’economie de L’UE L’economie marocaine
Chapitre IV Les Plans de relances
Synthèse
INTRODUCTION
a crise économique actuelle, qui a débuté approximativement en
janvier 2008 et qui perdure jusqu’aujourd’hui1, a bouleversé le
monde. Politiciens, économistes et journalistes débordent de
superlatifs à son sujet. Elle est considérée comme la pire crise économique
depuis la crise de 1929.
LD’un point de vue superficiel, on peut dire qu’il y a eu, au cours des
dernières décennies, plusieurs crises semblables, même si elles n’ont pas
été aussi graves. On a connu des krachs boursiers, des banques et des pays
en faillite, des crises financières, des périodes de resserrement du crédit, De
fortes récessions.
Chapitre I
L’origine de la crise economique mondiale
La crise des subprimes
La crise des subprimes est une crise qui a touché le secteur des prêt
hypothécaires américains et qui a participé au déclenchement de la crise
financière de 2007/2008, qui s’est aggravée en 2008.
Les « subprimes » sont des prêts hypothécaires accordés aux foyers dits « à
risque » , en situation financière précaire.
Ces prêt ont pérmis à toute une catégorie d’Américains d’accéder à la
propriété . Alors , la quéstion qui se pose c’est :
Comment ces subprimes ont causé cette crise financières ?
Après les attentats du 11 septembre 2001, l’idée était de donner un coup de
pouce à l’économie américaine. La banque centrale américaine (FED) a
donc baissé ses taux de 6.5% à 1% , dont l’objectif est de provoquer une
création monétaire importante et un gonflement de bulles sur les marchés
immobiliers et sur les matières premières , et rendant le crédit moins cher.
Or , en 2006 , la FED , a augmenté son taux directeur de 1% à 5% afin de
réduire les préssions inflationnistes grandissantes.Cette hausse du taux
directeur a provoqué un dégonflement de la bulle immobilière américaine.
Or avec l’éclatement de la bulle immobilière, les subprimes ne sont plus que
des créances douteuses(crédits peu susceptibles d’être remboursés) et
tousles ti tres qui en contiennent perdent immédiatementune grande partie
de leur valeur et se transforment en“produits toxiques” Ces subprimes ont
été habilement mélangés restructurés à d’autres créances plus respectables
avant d’être revendus sur le marché financier; maisces produits financiers
restructurés sont si complexe que personne ne peut dire quelle part de
produits toxiques cont iennent ceux qui ont été achetés aux grandes
banques américaines.
Alors , Tant que le marché immobilier était à la hausse , les ménages avaient
toujours la possibilité de revendre leur bien pour rembourser leur dettes .
Mais quand le marché immobilier s’est effondré , les foyers ont été pris à la
gorge.
Après tout ca , La crise des subprimes s’est transformée en crise financière
mondiale à partir de l’été de 2007, avec une défiance envers les créances
titrisées qui comprennent une part plus au moins grande de crédit
subprime puis vers les fonds d’investissement.
Cette crise de confiance générale dans le système financier a causé une
première chute des marchés boursiers à l’été 2007
En effet , Les autorités ont d’abord cru à une crise de liquidité bancaire et
les banques centrales n’ont cessé d’injecter massivement des liquidités
dans le marché interbancaire mais peu à peu , les banques spécialisées dans
l’octroi de crédit à risque ont vite éprouvé des difficultés de liquidités , et
pour faire face à ce problème , les banques concernées ont vendu leurs
crédits à d’autres banques , ansi les prêts hypothécaires accordés on été
transformés en titres. Un sujet de créances titrisées qui vont provoquer la
crise des subprimes , ces titres ont été à leur tour éclatés et mélangés avec
d’autres titres qui composent les différents portfeuilles de placement
boursiers ,en effet le scénario d’une crise de solvabilité globale des banques
s’est imposé.
Chapitre II : Aspects et mécanismes de la crise mondiale
La crise aurait pu se cantonner à la crise financière et bancaire. C’est la crise
du crédit qui fut le vecteur de contagion entre la sphère financière et la
sphère réelle,celle de la production et de la consommation.
En effet, les entreprises ne réussissant pas à obtenir les crédits nécessaires
à leur fonctionnement, cherchent à faire baisser leurs coûts surtout
salariaux et limitenteurs investissements . Le chômage augmente et les
entreprises, anticipant une baisse de la consommation, donc de la demande,
décident de baisser leur production.
La récession s’installe , La baisse du crédit à la consommation fait baisser
les achats à crédit et donc la demande.
Le cercle vicieux se met en marche ; la demande et la production baissent, le
chômage augmente, entraînant une nouvelle baisse de la demande et donc
de la production.
CHAPITRE III
L’IMPACT DE LA CRISE SUR :
L’ECONOMIE AMERICAINE
L’ECONOMIE L’UE
L’ECONOMIE CHINOISE
L’ECONOMIE MAROCAINE
ne crise financière secouait le monde entier, aggravant
brutalement la crise économique que nous connaissons
depuis tant d’années. u L’effet de la crise sur l’economie Americaine :
Aux États-Unis, une entreprise aussi importante que General Motors a
été pendant plusieurs mois au bord de la faillite, arrêtant une partie de
ses activités et réduisant ses effectifs.
Le chômage explose ; La pauvreté gagne désormais des couches de plus
en plus larges de la population. Et alors que les spéculateurs
immobiliers, premiers responsables de la crise financière, reprennent
leurs activités nuisibles, des millions de personnes, victimes de ces
spéculateurs, sont à la rue, expulsées de chez elles.
L’insolvabilité des débiteurs et la chute des prix de l’immobilier ont
provoqué la chute ou la faillite de plusieurs entreprises de prêts
hypothécaires à risque tels que la New Century Financial corporation
en avril 2007 , conduisant à l’effondrement du prix des actions de
l’industrie du crédit . Les premiers effets sur le marché de l’emploi
dans le secteur financiers se sont faits sentir dès l’été 2007.
Les societés financières américaines ont annocé 35 752 suppressions
d’emplois en août 2007 , selon le cabinet (Challenger , Gray and
christmas) .
La crise financière affecte l’activité économique par le biais notamment
de la baisse du moral des ménages et des chefs d’entreprises,des
difficultés rencontrées par les banques , du resserrement des
conditions de crédits engendré par les hausses des taux
d’intérêt,séléction plus forte des emprunteurs) .
Ces facteurs prèsent sur la co,sommation des ménages et sur
l’investissement des entreprises , provoquant une forte réduction de la
croissance . Cette crise économique de 2008 , à laquelle d’autres
facteurs ont contribué,se traduit par une récession au Etat-Unis à
partir de décembre 2007.
Or , le Fonds monétaire international a estimé dans un rapport du 9
avril 2008 que Le montant des pertes pourrait atteindre quelque 945
miliards de dollars »
L’Economie chinoise :
Bien que la chine est confrontée elle-même à certaines difficultés, mais
on affiche quand même avec prudence une attitude optimiste envers
elle , car il ya deux bonnes raisons pour croire que la chine puisse
continuer à jouer un rôle important dans ces conditions là.
Le gouvernement chinois a promis de soutenir les entreprises qui
emploient beaucoup de main-d’œuvre et les petites et moyennes
entreprises(PME) pour proteger les emplois dans le contexte de crise
financière
Après la crise financière, les entités économiques mondiales au niveau
microéconomique ont entamé simultanément un processus de
désendettement urgent. Cependant, la Chine a augmenté les profits pour
l’État, les entreprises et les secteurs particuliers, en maintenant une
perspective optimiste pour une économie pléthorique.
Malgré ses fréquents ajustements et ses changements dans les politiques
économiques et monétaires, la Chine, en réalité, n’a jamais fait qu’une seule
chose: augmenter l’effet de levier dans la structure économique existante.
La conduite de la Chine, sur une telle échelle et pour une si longue période
de temps, est un phénomène rare dans l’histoire financière des économies
endettées. Ceci a conduit à des résultats sans précédent: la nouvelle dette
chinoise s’accumulant au cours des années 2009 à 2012 était d’environ
110% du PIB, et la dette totale par rapport au PIB a atteint les 205%.
Les études montrent que ces dernières années le taux de rendement du
capital en Chine a sans cesse rapidement diminué.
«Il y avait peu de place pour une politique de relance monétaire et
budgétaire», a déclaré récemment le Premier ministre Li Keqiang.
La crise de la dette a eu lieu et se poursuit. De l'effondrement du marché
usuraire, dans le secteur de la dette individuelle pour le plan de sauvetage
des gouvernements locaux, jusqu’au renflouement de 482 milliards de
dollars des banques chinoises, via un important régime de
réinvestissement, les risques sont élevés pour le pays: du fait des dettes
accumulées par les gouvernements locaux et les entreprises de l’État.
L’Economie de l’union européenne :
"La situation en Europe reste difficile et l'avenir plus
incertain que jamais"
Pour l’Union européenne et pour la zone Euro, les projections de
croissance économique sont contrastées. Par exemple en France et au
Royaume-Uni, la croissance annuelle prévue l’année 1 est déficitaire par
rapport aux prévisions.
L’Allemagne est la seule grande économie européenne en concordance
avec les approximations de croissance estimées par le FMI. Même si les
grandes économies européennes ont pour la plupart affiché des résultats
de croissance annuelle légèrement en deçà des estimations, globalement,
au niveau des pays de l’Union européenne, la croissance annuelle
annoncée par le FMI reste valide.
Le FMI espère que l’Europe maintiendra son rythme de croissance actuel
jusqu’en année, mais elle ne peut s’empêcher d’être pessimiste en raison
de la dette publique qui pèse sur de nombreux pays européens et qui tôt
ou tard influencera négativement l’économie mondiale. La croissance est
fortement influencée par le niveau des investissements et la création
d’entreprise. Les nombreuses réformes
budgétaires et fiscales qui vont se produire en Europe vont faire diminuer
la confiance des entrepreneurs et des investisseurs. L’Europe doit à la fois
assurer l’équilibre de ses finances publiques tout en ne perdant pas les
investisseurs et entrepreneurs étrangers qui sont le moteur de la
croissance économique.
L’Economie marocaine :
Le Maroc semble à l’abri des effets directs de cette crise, en particulier pour
ce qui concerne la dépréciation d’actifs, compte tenu de l’absence d’actifs
toxiques. Sans doute faut-il y voir un effet préventif du contrôle des
changes. Mais le Maroc ne vit pas en autarcie et, peu ou prou, certains
secteurs sont touchés par la crise, en particulier ceux dépendant de la
demande extérieure. De la même façon, une attention particulière devrait
être portée aux transferts de nos concitoyens résidant à l’étranger ou
aux investissements directs étrangers.
CHAPITRE IV
LES PLANS DE RELANCES
Le plan de relance adopté par chaque pays est différent suivant qu’il est orienté
sur la consommation ou bien qu’il donne la priorité à l’investissement. Les
pays, qui ont choisi la relance par la consommation, distribuent des
subventions aux ménages défavorisés, accordent des allégements fiscaux,
baissent le taux de TVA. La France est dans ce cas, et en même temps elle copie
les Etats –Unis, qui ont adopté la relance par l’investissement : politique de
grands travaux, restructuration des entreprises financières et industrielles…
Que faudrait-il faire ? Faut-il apporter des solutions à la crise globale, faut-il
réformer le système capitaliste ? C’est dans ce contexte que se tiendra à
Londres la réunion de G20, afin d’apporter une réponse à ces questions. Vous
noterez, que partis d’une solution interne, adaptée à chaque pays, les
dirigeants du monde recherchent maintenant une solution globale qui pourrait
être proposée à tous les pays par le G20. Mais quelle est la légitimité du G20 ?
Composé au départ des 7 plus grandes puissances industrielles, il regroupe
aujourd’hui 20 pays industrialisés, les pays les plus riches du monde. Je redoute
que leurs décisions n’aient ni légitimité ni crédibilité, que ce soit un simple
pacte entre amis pour se soutenir mutuellement. Le G20 a décidé une
allocation au FMI de 1.100 milliards $ (alors que la facture de la crise pour
l’ensemble du système financier pourrait dépasser les 4.000 milliards de $ sur
la période 2007-2010). Les Etats –Unis sont confrontés à un problème crucial:
le taux de chômage cette année atteindrait le seuil historique de 8,5%, alors
qu’il n’avait jamais dépassé 5% dans le passé. Les Etats –Unis doivent
impérativement créer des emplois par des programmes d’investissement ; ces
emplois vont générer des revenus qui vont alimenter la consommation ; ainsi la
relance par l’investissement abouti à relancer la consommation.
Alors que la France est partie de la relance par la consommation pour
maintenant adopter une politique de relance par l’investissement, obligée de
soutenir ses entreprises et de préserver les emplois. Je cite ces deux pays car ils
sont les plus avancés dans leur stratégie, et ils sont les principaux partenaires
économiques du Maroc. Ce montant est prévu, mais cela ne veut pas dire qu’il
est donné ; car les pays donateurs n’ont pas cet argent disponible ! Je vous
indique la répartition de ces 1.100 milliards de $ par programmes et projets
internationaux. Parallèlement il y a le plan de relance Européen destiné au 29
pays qui ne sont pas tous affectés par la crise au même niveau ; la répartition
de ces aides n’est pas encore définie, je reviendrais sur ces différents points
dans mes cours. Maintenant nous allons analyser la situation du Maroc. Les
déclarations officielles disent que le Maroc n’est pas concerné par la crise
financière. C’est vrai le Maroc n’a pas subi d’une façon directe les effets de la
crise financière ; comme vous le savez notre bourse des valeurs n’a pas de liens
directs avec les bourses internationales, notre monnaie est non convertible, et
l’Office des Changes interdit aux particuliers et aux entreprises d’effectuer des
placements sur les marchés boursiers internationaux. Mais comme elle est
devenue une crise économique internationale, une crise du monde occidental,
des effets indirects sur l’économie marocaine sont à redouter, du fait des liens
commerciaux avec nos partenaires, notamment Européens. La plus part des
pays émergents, dont le Maroc, ne subiront les conséquences de la crise qu’à la
fin de 2009 et en 2010, car la crise doit persévérer un certain temps dans les
pays développés, pour que ses effets se répercutent sur les pays émergents
exportateurs de matières premières ou de produits agricoles, comme le Maroc.
En effet les exportations du Maroc en ce moment connaissent un
ralentissement sensible, même si elles ont été toujours déficitaires ; elles n’ont
pas dépassé 50% sauf en 1973-74 où elles ont atteint 80%, comme taux de
couverture des importations du Maroc par les exportations. L’association des
exportateurs marocains, anticipant ce grave problème, étudie en ce moment
les possibilités de réallocation de main d’œuvre ,dans les 3 mois à venir, pour
différents secteurs , dont le secteur des industries de transformation, les piliers
de notre économie, les piliers de la balance des paiements. Qu’a fait le
Gouvernement marocain ? Il a élaboré un plan de relance pour le textile, le
tourisme et il compte sur une progression des transferts de l’épargne des RME.
Mais ce sont des hypothèses et les résultats espérés sont aléatoires.
CONCLUSION