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La dépêche de l’Aube www.ladepechedelaube.org Hebdomadaire de la fédération de l’ aube du Parti Communiste Français N°1282 du 18 avril 2014 - Prix : 0,58 € Il fut beaucoup question de la gauche, le week-end dernier , entre République et Nation. Militants politiques, syndicaux, associatifs, citoyens sans engagement précis ont partagé une conviction : élargir le mouvement. PAR LDA “Quand on est de gauche, on est du côté des salariés”, “quand on est de gauche, on taxe la finance”... Après la claque des urnes, le der- nier coup de Jarnac avec la nomi- nation de Valls à Matignon et trois jours avant l’intronisation des mi- noritaires de droite à la tête du PS, derrière Cambadélis, le peuple de gauche a rué dans les brancards. La marche du week-end dernier a été un nouvel élan. Un nouvel élan pour peser plus face à un gouver- nement autiste et borné, et sortir de l’enclos austéritaire où il nous a enfermé. Un nouvel élan aussi pour reconstruire à gauche. UNE MARCHE EN AVANT Après un discours du premier mi- nistre tout sucre pour les patrons et aggravant l’amertume de la po- tion pour le reste de la population, l’heure est donc à la risposte. Et, n’en déplaise aux médias n’y ayant vu qu’une manifestation de l’ex- trême gauche, cette initiative était bien plus. à quelques semaines du vote des européennes, le peuple de gauche, chez nous et en Europe, marche en avant alors que les gou- vernements accumulent reculade après reculade devant les oukases de la Banque centrale européenne et des agences de notation. Bipar- tisme aidant, il n’y aura que diffé- rences anecdotiques entre le parti du président et la droite, pendant la campagne électorale, ravivant le triste souvenir de la photo com- mune Hollande-Sarkozy de Paris- Match du 15 mars 2005, peu avant le référendum sur la Constitution européenne, finalement rejetée par 55% des Français. Il est des paral- lèles qui laissent à espérer. On se souvient comment, au départ, l’af- faire paraîssait “jouée” d’avance. Mais ni les certitudes condescen- dantes et ni le matraquage média- tique n’ont pu éviter le désaveu. Or depuis 2005, cette Europe du capi- tal, qu’en passages en force ou en contournements, on nous a impo- sée, on a pu mesurer sa puissance destructrice et ses degrés de mal- faisance à l’égard des peuples. REPRENDRE SES COULEURS La grande singularité de cette ini- tiative a résidé aussi dans la com- position du cortège puisque, mêlés dans un joyeux charivari, syndica- listes, militants politiques ou asso- ciatifs, de la culture, sans oublier les citoyens attachés aux valeurs de la gauche, tous ont exprimé une même volonté : celle de continuer. Le 12 avril ne restera pas un “coup d’éclat”sans lendemain. Au sein des formations qui soutiennent le gouvernement, la dérive droitière n’est pas sans poser problème. Des voix s’élèvent, telle celle de Lièm Hoang-Ngoc, député européen et dirigeant national du PS, qui a de- mandé « un congrès exceptionnel pour que [le] débat existe ». Des milliers - sans doute des millions - de personnes qui payent comptant la facture de la crise, attendent de la gauche qu’elle reprenne ses cou- leurs, qu’elle revienne du côté des salariés, des chômeurs... du peu- ple. « Il faudra de la patience et de la détermination [...] dans ce tra- vail [...] convergent avec les forces sociales, intellectuelles et culturelles [...] pour instaurer un autre rap- port de forces», a déclaré Pierre Laurent. Il faudra aussi un formi- dable effort, à la hauteur de la du- reté de l’offensive libérale lancée partout en Europe. Mais le jeu en vaut la chandelle. Partout en Eu- rope, les peuples se lèvent, répon- dant à la banderole de l’Acropole d’Athènes. Débattre, rassembler et proposer ; nous devons poursuivre ensemble la Marche du 12 avril. Les Aubois, à l’initiative de la fédération du PCF, ont pu découvrir durant le trajet en car la nouvelle formule de l’Humanité (médaillon). après un discours du premier ministre tout sucre pour les patrons, l’heure est à la risposte. Après l’accord intervenu entre les composantes du Front de gauche, le meeting de lancement de la campagne a eu lieu le week-end dernier à Saint-Denis, en présence d’Alexis Tsipras. PAR RÉMI L’HUMEUR DE GUY CURE fraternellement Pourquoi tant de haines ? C’est surprenant comme ces dernières élections municipales ont déchainé des passions dans nombre de villages de quelques dizaines d’habitants. Injures et calomnies, mesquineries et règle- ments de comptes, cette période pré- et post-électorale tenait plus du défouloir que du débat démocratique. on n’ ose pas penser que les indemnités de maire et d’adjoints constituent la motivation première de la méchanceté. L’enjeu est dérisoire : la vie économique est moribonde dans la France pro- fonde ; plus aucun commerce ; pas même de café, d’ailleurs l’église ne sert guère qu’aux enterrements ; au mieux une classe perpétuellement menacée de fermeture. Une fois que les dépenses incompressibles sont retirées, le Conseil municipal gère un budget de 10 000 à 20 000 euros. autant dire que si le village vit, c’est grâce à la vie associative et à la bonne entente. Les déchirements laisseront des cicatrices, et c’est navrant. on voit et on lit que des bénévoles jettent l’éponge. L’appauvrisse- ment de la vie associative achèvera de distendre les liens sociaux. à la campagne aussi, l’isolement gagne les consciences. La fra- ternité n’existe plus guère que gravée au fronton des mairies, témoignage du passé pour les futures journées du patrimoine. Au fil de la marche contre l’austérité... Ils ont dit... CHrIstIaN rodrIGUEz - CoordINatEUr dU FroNt dE GaUCHE LatINo élections européennes “il faut prendre le pouvoir sur les banques” L’enjeu est considérable. Alors que Gattaz, fort de l’oreille de l’élysée, poursuit son offensive de casse et vient de remettre sur le tapis l’idée d’un “Smic jeunes”, vieux cheval de bataille du Medef depuis 1986, et qui consisterait « en un salaire adapté qui ne serait pas forcément le Smic », l’enjeu des européennes sera de bousculer la gestion libé- rale, co-partagée à Bruxelles entre les droites, réunies dans le Parti populaire européen, et le Parti so- cialiste européen. Gavé d’aides pu- bliques et d’exonérations fiscales et sociales, dopé mais non repu, le patronat en veut toujours plus. Un tel salaire au rabais serait pour lui une manière d’obtenir davantage de flexibilité tout en garantissant la « modération salariale ». Inscrite au coeur des politiques de la BCE (Banque centrale européenne), la modération salariale est une véri- table religion en Allemagne qui a développé les mini-jobs avec des mini-salaires (400 euros par mois maximum). Dans le même temps, le Parlement européen votait une révision de la directive sur le déta- chement des travailleurs, sensée lutter contre les abus ou fraudes des employeurs qui jonglent avec les écarts de salaires entre pays. La France de François Hollande a été très influente dans ce dossier, inspirant le texte adopté, qui est très en deça des demandes du Par- lement européen. Pour Patrick Le Hyaric, député de la Gauche uni- taire européenne, pour qui la direc- tive est insuffisante, «la politique économique et sociale ne doit pas être fondée sur le dumping social ». LA SURPRISE DU SCRUTIN Lors de ce premier grand meeting de campagne du Front de gauche, Pierre Laurent a estimé que « les résultats des forces de la gauche anti-austéritaire [pourraient] être la surprise du scrutin ». Alexis Tsi- pras, leader de la coalition Syriza en Grèce et candidat à la prési- dence de la Commission, a fustigé la promotion médiatique de Ma- rine Le Pen : « elle n’est pas contre le système. Elle est une réserve du système néolibéral ». Les têtes de listes régionales étaient evidem- ment présentes à cette initiative et ont esquissé les thèmes de leurs campagnes. Tête de liste en île-de- France, Patrick Le Hyaric a rap- pelé les mois de bataille pour sau- ver les fonds d’aide alimentaire aux plus démunis. Il a aussi évo- qué les dettes publiques, citant la Grèce, obligée d’emprunter à des taux usuraires de l’argent que les banques ont obtenu à taux zéro. « Il faut prendre le pouvoir sur les banques, changer le statut de la BCE. [...] Il n’y aura pas d’issue dans l’austérité », a-t-il dit, tirant par ailleurs la sonnette d’alarme sur « le traité transatlantique que l’on cache aux citoyens, une tor- pille contre les droits sociaux ». Dans la région est, Gabriel Amard du Parti de gauche, conduira la liste du Front de gauche avec, en seconde position, une candidate du Parti communiste français. Pour A. Tsipras, «F. Hollande n’a pas été à la hauteur. Au lieu d’essayer une politique de gauche, il a fait un virage encore plus à droite.» 100 000 manifestants à la Marche contre l’austérité un premier pas, continuons le chemin Nous ne comprenons pas pourquoi l’Europe tient à appliquer des politiques qui ont échoué ailleurs.n Pierre Laurent, secrétaire national du PCF «Les forces de gauche qui ne veulent pas de cette politique se remettent en mouvement. Le travail de rassemblement est un long chemin [...]. Je pense que les conditions sont progressive- ment en train de se créer pour rassembler les forces progressistes de toutes les familles de la gauche, des écologistes et des socia- listes, afin de rompre avec la politique de François Hollande ». n Lièm hoang-ngoc, député européen, membre du bureau national du Parti socialiste «Il est important d’être ici dans la rue avec le peuple de gauche pour dire au président : “vous avez une majorité qui est fidèle mais il faut entendre le message des urnes”‘. [...] Je pense que beaucoup d’électeurs socialistes sont contents que le peuple de gauche soit dans la rue ». n myriam martin, porte-parole d’Ensemble ! « Les résistances et les luttes doivent pouvoir compter sur une vraie gauche qui doit rompre avec l’Union européenne et refonder l’Europe. Il faut désobéir, apprendre à dire non : non aux traités européens, non à l’austérité». n Jean-Luc méLenchon, co-président du Parti de gauche « C’est un front du peuple qui se constitue. Il y a une gauche dans ce pays et il n’est pas acceptable qu’elle soit usurpée pour appliquer une politique de droite sur le plan économique». n annick couPé, porte-parole de Solidaires « Non seulement le gouvernement va dans le mur, mais il entraîne et la population. Nous allons continuer à débattre ensemble [...] C’est un enjeu de montrer les convergences qui sont possibles ». n aLexis tsiPras, candidat de la Gauche européenne à la présidence de la commission européenne « Lors des élections [européennes - ndlr], avec la Gauche euro- péenne, nous allons bousculer le rapport de forces en faveur du monde du travail, de la civilisation et de la culture ».

La dépêche CHrIstIaN CoordINatEUr dU FroNt dE GaUCHE LatINo · Les Aubois, à l’initiative de la fédération du PCF, ont pu découvrir durant le trajet en car la nouvelle formule

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Ladépêchede l ’Aube

www.ladepechedelaube.org

Hebdomadaire de la fédération de l’aube du Parti Communiste Français N°1282 du 18 avril 2014 - Prix : 0,58 €

Il fut beaucoup question de lagauche, le week-end dernier ,entre République et Nation. Militants politiques, syndicaux,associatifs, citoyens sans engagement précis ont partagé une conviction :élargir le mouvement.

PAR LDA

“Quand on est de gauche, on estdu côté des salariés”, “quand onest de gauche, on taxe la finance”...Après la claque des urnes, le der-nier coup de Jarnac avec la nomi-nation de Valls à Matignon et troisjours avant l’intronisation des mi-noritaires de droite à la tête du PS,derrière Cambadélis, le peuple degauche a rué dans les brancards.La marche du week-end dernier aété un nouvel élan. Un nouvel élanpour peser plus face à un gouver-nement autiste et borné, et sortirde l’enclos austéritaire où il nousa enfermé. Un nouvel élan aussipour reconstruire à gauche.

UNE MARCHE EN AVANT

Après un discours du premier mi-nistre tout sucre pour les patronset aggravant l’amertume de la po-tion pour le reste de la population,l’heure est donc à la risposte. Et,n’en déplaise aux médias n’y ayantvu qu’une manifestation de l’ex-trême gauche, cette initiative étaitbien plus. à quelques semaines du

vote des européennes, le peuple degauche, chez nous et en Europe,marche en avant alors que les gou-vernements accumulent reculadeaprès reculade devant les oukasesde la Banque centrale européenneet des agences de notation. Bipar-

tisme aidant, il n’y aura que diffé-rences anecdotiques entre le partidu président et la droite, pendantla campagne électorale, ravivantle triste souvenir de la photo com-mune Hollande-Sarkozy de Paris-Match du 15 mars 2005, peu avantle référendum sur la Constitutioneuropéenne, finalement rejetée par55% des Français. Il est des paral-lèles qui laissent à espérer. On sesouvient comment, au départ, l’af-faire paraîssait “jouée” d’avance.Mais ni les certitudes condescen-dantes et ni le matraquage média-tique n’ont pu éviter le désaveu. Ordepuis 2005, cette Europe du capi-

tal, qu’en passages en force ou encontournements, on nous a impo-sée, on a pu mesurer sa puissancedestructrice et ses degrés de mal-faisance à l’égard des peuples.

REPRENDRE SES COULEURS

La grande singularité de cette ini-tiative a résidé aussi dans la com-position du cortège puisque, mêlésdans un joyeux charivari, syndica-listes, militants politiques ou asso-ciatifs, de la culture, sans oublierles citoyens attachés aux valeursde la gauche, tous ont exprimé unemême volonté : celle de continuer.Le 12 avril ne restera pas un “coupd’éclat”sans lendemain. Au seindes formations qui soutiennent legouvernement, la dérive droitièren’est pas sans poser problème. Desvoix s’élèvent, telle celle de Lièm

Hoang-Ngoc, député européen etdirigeant national du PS, qui a de-mandé «un congrès exceptionnelpour que [le] débat existe ». Desmilliers - sans doute des millions -de personnes qui payent comptantla facture de la crise, attendent dela gauche qu’elle reprenne ses cou-leurs, qu’elle revienne du côté dessalariés, des chômeurs... du peu-ple. «Il faudra de la patience et dela détermination [...] dans ce tra-vail [...] convergent avec les forcessociales, intellectuelles et culturelles[...] pour instaurer un autre rap-port de forces», a déclaré PierreLaurent. Il faudra aussi un formi-dable effort, à la hauteur de la du-reté de l’offensive libérale lancéepartout en Europe. Mais le jeu envaut la chandelle. Partout en Eu-rope, les peuples se lèvent, répon-dant à la banderole de l’Acropoled’Athènes. Débattre, rassembler etproposer ; nous devons poursuivreensemble la Marche du 12 avril.

Les Aubois, à l’initiative de la fédération du PCF, ont pu découvrir durant le trajet en car la nouvelle formule de l’Humanité (médaillon).

après un discours du premier ministre toutsucre pour les patrons, l’heure est à la risposte.

Après l’accord intervenu entre les composantes duFront de gauche, le meetingde lancement de la campagnea eu lieu le week-end dernierà Saint-Denis, en présenced’Alexis Tsipras.

PAR RÉMI

L’HUMEURDE GUY CURE

fraternellementPourquoi tant de haines ?

C’est surprenant comme ces dernières élections municipales ontdéchainé des passions dans nombre de villages de quelquesdizaines d’habitants. Injures et calomnies, mesquineries et règle-ments de comptes, cette période pré- et post-électorale tenaitplus du défouloir que du débat démocratique.

on n’ose pas penser que les indemnités de maire et d’adjointsconstituent la motivation première de la méchanceté. L’enjeu estdérisoire : la vie économique est moribonde dans la France pro-fonde ; plus aucun commerce ; pas même de café, d’ailleursl’église ne sert guère qu’aux enterrements ; au mieux une classeperpétuellement menacée de fermeture. Une fois que lesdépenses incompressibles sont retirées, le Conseil municipal gèreun budget de 10 000 à 20 000 euros. autant dire que si le villagevit, c’est grâce à la vie associative et à la bonne entente.

Les déchirements laisseront des cicatrices, et c’est navrant. onvoit et on lit que des bénévoles jettent l’éponge. L’appauvrisse-ment de la vie associative achèvera de distendre les liens sociaux.à la campagne aussi, l’isolement gagne les consciences. La fra-ternité n’existe plus guère que gravée au fronton des mairies,témoignage du passé pour les futures journées du patrimoine.

Au fil de la marche contre l’austérité...

Ils ont dit...

CHrIstIaN rodrIGUEz - CoordINatEUr dU FroNt dE GaUCHE LatINo

élections européennes

“il faut prendre le pouvoir sur les banques”

L’enjeu est considérable. Alors queGattaz, fort de l’oreille de l’élysée,poursuit son offensive de casse etvient de remettre sur le tapis l’idéed’un “Smic jeunes”, vieux chevalde bataille du Medef depuis 1986,et qui consisterait «en un salaireadapté qui ne serait pas forcémentle Smic», l’enjeu des européennessera de bousculer la gestion libé-rale, co-partagée à Bruxelles entreles droites, réunies dans le Partipopulaire européen, et le Parti so-cialiste européen. Gavé d’aides pu-bliques et d’exonérations fiscaleset sociales, dopé mais non repu, lepatronat en veut toujours plus. Untel salaire au rabais serait pour luiune manière d’obtenir davantagede flexibilité tout en garantissantla «modération salariale». Inscriteau coeur des politiques de la BCE

(Banque centrale européenne), lamodération salariale est une véri-table religion en Allemagne qui adéveloppé les mini-jobs avec desmini-salaires (400 euros par moismaximum). Dans le même temps,le Parlement européen votait unerévision de la directive sur le déta-chement des travailleurs, senséelutter contre les abus ou fraudesdes employeurs qui jonglent avecles écarts de salaires entre pays.La France de François Hollande aété très influente dans ce dossier,inspirant le texte adopté, qui esttrès en deça des demandes du Par-lement européen. Pour Patrick LeHyaric, député de la Gauche uni-taire européenne, pour qui la direc-tive est insuffisante, «la politiqueéconomique et sociale ne doit pasêtre fondée sur le dumping social».

LA SURPRISE DU SCRUTIN

Lors de ce premier grand meetingde campagne du Front de gauche,Pierre Laurent a estimé que «lesrésultats des forces de la gaucheanti-austéritaire [pourraient] êtrela surprise du scrutin». Alexis Tsi-pras, leader de la coalition Syrizaen Grèce et candidat à la prési-dence de la Commission, a fustigéla promotion médiatique de Ma-rine Le Pen : «elle n’est pas contrele système. Elle est une réserve dusystème néolibéral». Les têtes delistes régionales étaient evidem-ment présentes à cette initiative etont esquissé les thèmes de leurscampagnes. Tête de liste en île-de-France, Patrick Le Hyaric a rap-

pelé les mois de bataille pour sau-ver les fonds d’aide alimentaireaux plus démunis. Il a aussi évo-qué les dettes publiques, citant laGrèce, obligée d’emprunter à destaux usuraires de l’argent que lesbanques ont obtenu à taux zéro.«Il faut prendre le pouvoir sur lesbanques, changer le statut de laBCE. [...] Il n’y aura pas d’issuedans l’austérité», a-t-il dit, tirantpar ailleurs la sonnette d’alarmesur «le traité transatlantique quel’on cache aux citoyens, une tor-pille contre les droits sociaux ».Dans la région est, Gabriel Amarddu Parti de gauche, conduira laliste du Front de gauche avec, enseconde position, une candidatedu Parti communiste français.

Pour A. Tsipras, «F. Hollande n’a pas été à la hauteur. Au lieu d’essayerune politique de gauche, il a fait un virage encore plus à droite.»

100 000 manifestants à la Marche contre l’austérité

un premier pas, continuons le chemin

“Nous ne comprenons pas pourquoi l’Europe tient à appliquer des politiques qui ont échoué ailleurs.”

n Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

«Les forces de gauche qui ne veulent pas de cette politique seremettent en mouvement. Le travail de rassemblement est unlong chemin [...]. Je pense que les conditions sont progressive-ment en train de se créer pour rassembler les forces progressistesde toutes les familles de la gauche, des écologistes et des socia-listes, afin de rompre avec la politique de François Hollande».

n Lièm hoang-ngoc, député européen, membre du bureau

national du Parti socialiste

«Il est important d’être ici dans la rue avec le peuple de gauchepour dire au président : “vous avez une majorité qui est fidèlemais il faut entendre le message des urnes”‘. [...] Je pense quebeaucoup d’électeurs socialistes sont contents que le peuple degauche soit dans la rue».

n myriam martin, porte-parole d’Ensemble !

«Les résistances et les luttes doivent pouvoir compter sur unevraie gauche qui doit rompre avec l’Union européenne etrefonder l’Europe. Il faut désobéir, apprendre à dire non : nonaux traités européens, non à l’austérité».

n Jean-Luc méLenchon, co-président du Parti de gauche

«C’est un front du peuple qui se constitue. Il y a une gauchedans ce pays et il n’est pas acceptable qu’elle soit usurpée pourappliquer une politique de droite sur le plan économique».

n annick couPé, porte-parole de Solidaires

«Non seulement le gouvernement va dans le mur, mais ilentraîne et la population. Nous allons continuer à débattreensemble [...] C’est un enjeu de montrer les convergences quisont possibles».

n aLexis tsiPras, candidat de la Gauche européenne à la

présidence de la commission européenne

«Lors des élections [européennes - ndlr], avec la Gauche euro-péenne, nous allons bousculer le rapport de forces en faveur dumonde du travail, de la civilisation et de la culture».

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Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : [email protected] - SARL au capital de 300 €.Durée : 99 ans Gérant-directeur : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription Commission Paritairen° 0216 C 87550 - Abonnements : 1 an = 30 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie LA DEPêCHE DE L’AUBE 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES.

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PASCAL LESEURRE

Par acte sous seing privé en date du 21 mars2014, enregistré à la Recette des Impôts deTROYES, il a été constitué une Société à Res-ponsabilité Limitée, dont les caractéristiquessont les suivantes :Dénomination : « PASCAL LESEURRE »Objet : Exploitation agricole, Le négoce de tousproduits alimentaires, agroalimentaires, de pro-duits phytosanitaires, de produits végétaux etdérivés, de matériels agricoles et de pièces dé-tachées. La réalisation de tous travaux agri-coles et ruraux ainsi que toutes prestations deservices dans le domaine agricole et rural. Lesprestations phytopharmaceutiques. L'achat etrevente de tous approvisionnements issus ounécessaires à l'agriculture et de toute produc-tion agricole. Le stockage et la conservation detous produits agricoles. La location de bâti-ments agricoles. La location de matériel àusage agricole. Le transport agricole exécutédans un périmètre de 100 km. L'entretien d'es-paces verts.Capital : 10.000 eurosSiège social : 3 route de Dampierre 10330JASSEINESDurée : 99 ansGérance : Monsieur Pascal LESEURRE 3route de Dampierre 10330 JASSEINESLa société sera immatriculée au Registre duCommerce et des Sociétés de TROYES.

Pour insertion, la gérance.

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Suivant acte sous seing privé en date du 17mars 2014 à ST LYE, il a été constitué une so-ciété présentant les caractéristiques suivantes :Forme sociale : Société à responsabilitélimitéeDénomination sociale : S.L.T.P.Siège social : 4 route de GRANGE LEVEQUE,10180 SAINT LYEObjet social :

- Transporteur public routier de marchandisesou loueur de véhicules industriels avec conduc-teur destinés au transport de marchandisesavec des véhicules de tout tonnage - Travaux publics - Location de matériel avec ou sans chauffeur - Vente et stockage de matériaux Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l'immatriculation de la Société au Re-gistre du commerce et des sociétésCapital social : 30 000 eurosGérance : Mr Jean Claude BIGARE, demeu-rant 33 rue Edmond Fariat 10000 TROYES,assure la gérance.Immatriculation de la Société au RCS deTROYES.

Pour avis , La Gérance

SCI VOMSociété civile au capital de 500 euros

Siège social : 27 bis rue des Frères Gillet10120 SAINT ANDRE LES VERGERS

RCS TROYES D 429008576

AVIS DE PUBLICITE

Suivant décision collective des associés endate du 8 mars 2014, il résulte que :Le siège social a été transféré à BOULOGNEBILLANCOURT (92100) 60 Boulevard de laRépublique à compter du 8 mars 2014 L’article 5 des statuts a été modifié en consé-quence Ancienne mentionLe siège social est fixé 27 bis rue des frèresGillet 10120 SAINT ANDRE LES VERGERSNouvelle mentionLe siège social est fixé 60 boulevard de la Ré-publique 92100 BOULOGNE BILLANCOURT

Pour avis, Le gérant

ICOA FRANCESAS au capital de 1.020.000 €

siège social : Zone industrielle 10100 CRANCEY

315.708.586 RCS TROYES

Suivant procès-verbal en date du 28 février2014, l'associé unique : - a pris acte de la démission de Monsieur Jean-Christophe JUILLIARD de ses fonctions de Di-recteur Général ; - a nommé en qualité de nouveaux DirecteursGénéraux : * Monsieur Hervé AUTET, demeurant 20 quaiFernand Saguet 94700 MAISONS-ALFORT ;* Monsieur Patrick HERBIN-LE DUC, demeu-rant 33 rue de la Procession 78290 CROISSY-SUR-SEINE.Modification sera faite au RCS DE TROYES.

Le Représentant Légal.

N.B. PEINTURE DECORATIONSociété à responsabilité limitée

au capital de 5 000 eurosSiège social : 24 Rue Raoul Dufy

10000 TROYES521 909 127 RCS TROYES

Aux termes d'une décis ion en date du01/02/2014, l'associé unique a décidé de trans-férer le siège social du 24 Rue Raoul Dufy -10000 TROYES au 25 Bis Rue Volta - Loge-ment n°1- 10300 SAINTE SAVINE à compter du01/02/2014, et de modifier en conséquencel'article 4 des statuts.

Pour avis, La Gérance

Modification du siège social

LE COMTESociété par actions simplifiée au capital de 150 000 euros

Siège social : 20 rue des Sept Ponts,59100 ROUBAIX

383 850 500 RCS LILLE METROPOLE

Aux termes d'une décis ion en date du26/02/2014, l'associée unique a décidé detransférer le siège social 20 rue des SeptPonts, 59100 ROUBAIX au 5 Rue Berthollet -10000 TROYES à compter du 26/02/2014 etde modifier en conséquence l'article 4 desstatuts.La Société, immatriculée au Registre du com-merce et des sociétés de LILLE METROPOLEsous le numéro 383850500 fera l'objet d'unenouvelle immatriculation auprès du Registre ducommerce et des sociétés de TROYES.Président : Monsieur Bernard DUPONT, de-meurant Route de Saint Bernard, 21640 GILLYLES CITEAUX

POUR AVIS, Le Président

AMSSociété à responsabilité limitée

au capital de 5 000 eurosSiège social : 333 Route de Chauchigny

10600 SAVIERES491 121 810 RCS TROYES

Aux termes d'une décis ion en date du01/04/2014, l'associé unique a décidé de mo-difier l'objet social aux activités de conception,réalisation, vente, négoce, prestations de ser-vice, conditionnement, stockage, location depièces isolées ou système faisant appel à despièces principalement métalliques et de modi-fier en conséquence l'article 2 des statuts.

Pour avis, La Gérance

EURL STEPHAN LORIOTSociété à responsabilité limitée

au capital de 67 000 eurosSiège social : 26, Rue Victor Hugo 10120 ST ANDRE LES VERGERS

522 625 995 RCS TROYES

Aux termes d'une délibération en date du01/04/2014, l'Assemblée Générale Extraordi-naire a décidé de remplacer à compter du01/04/2014 la dénomination sociale "EURLSTEPHAN LORIOT" par "STEPHAN LORIOT"et de modifier en conséquence l'article 3 desstatuts.

Pour avis, La Gérance

SCI DES BORDS DE SEINESociété civile immobilière

au capital de 320 143 eurosSiège social : 52 Boulevard du 14 juillet

10000 TROYES414 975 698 RCS TROYES

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Aux termes d'une délibération en date du 06janvier 2014, l’AGE a décidé, à effet du 1er jan-vier 2014 :- de modifier l’objet social en « acquisition d’unterrain à bâtir sis au 130 Av du Gl Leclerc10300 Ste Savine, l ’aménagement et laconstruction d’un programme immobilier surledit terrain en vue de la vente des immeublesconstruits » et de modifier en conséquence l'ar-ticle 2 des statuts- de modifier la dénomination sociale en SCCVDES BORDS DE SEINE, et de modifier enconséquence l'article 3 des statuts.- de transférer le siège social du 52 boulevarddu 14 juillet, 10000 TROYES au 31 route desBréguières 06110 LE CANNET à compter du1er janvier 2014, et de modifier en consé-quence l'article 4 des statuts.Modification sera faite au Greffe du Tribunal decommerce de Troyes.

Pour avis, La Gérance

AGENCEMENT & POSE PASCAL STOLTZSARL

au capital de 12 000 eurosporté à 50 400 euros

Siège social : 7 rue du Champ de la Gaule,10120 ST POUANGE

498 408 780 RCS TROYES

En date du 15/04/14 l'associé unique a décidé :- d'augmenter le capital de 38 400 euros pourle porter de 12 000 euros à 50 400 euros- de transférer le siège social du 7 rue duChamp de la Gaule 10120 ST POUANGE à larue des Chèvrefeuilles Parc Commercial be-Green 10410 ST PARRES AUX TERTRES, etce à compter du même jour,- de modifier l'objet social aux activités devente et installations de cuisines et de sallesde bain ainsi tous petits travaux préparatoiresà ces installations.Les articles 1,3, 5 et 6 ont été modifiés enconséquence.

Dans une lettre ouverte à Philippe Adnot, le conseiller comuniste du canton de Romilly 2, s’est insurgé avec véhémence de n’avoir pas étéinvité lors d’une visite à Romilly du président duConseil général. Un oubli, unebévue ? Rien n’est moins sûr !Nous publions l’intégralité decette lettre.

«La presse locale du 5 avril a renducompte de votre visite des chan-tiers en cours initiés par le Conseilgénéral sur la ville de Romilly-sur-Seine ; déviation nord, collège Lan-

gevin, centre médico-social et chantier du gazoduc. Des élus de lacommune et M. Jean Botella, Conseiller général du canton de Romilly I,participaient à cette initiative.Je constate donc que vous n’avez pas cru bon de m’y associer. Ceci meconduit, bien évidemment, à condamner cet ostracisme à l’égard duConseiller général du canton de Romilly II sur lequel se réalisent lesinvestissements du Conseil général, investissements que j’ai tousvotés. D’ailleurs, pour certains d’entre eux, mes interventions enséance publique de notre assemblée furent très nombreuses afin qu’ilsse concrétisent. C’est particulièrement vrai pour la réhabilitation ducollège Langevin et la réalisation de la rocade nord, pour laquelle jevous ai saisi dès mon élection en 1998. Vous aimez pourtant répéter qu’au Conseil général de l’Aube aucunedifférence n’est faite entre les élus. En m’écartant de cette visite, vousvenez ainsi de démontrer le contraire. Avec la plus grande fermeté, jecondamne cette attitude discriminatoire à l’égard d’un élu du suffrageuniversel. Discriminatoire également envers les électrices et lesélecteurs de Romilly qui me réélisent confortablement depuis 1998 ;61% au second tour du scrutin de 2011.Dois-je vous rappeler que la loi interdit toutes discriminations et sanc-tions pour ses opinions. Or, en l’occurrence, je considère qu’il s’agitbien d’une discrimination et d’une sanction car je ne suis pas un élude votre majorité départementale.élu de l’opposition, j’estime avoir autant de légitimité que ceux devotre majorité. En tant que Président de notre assemblée, il vous ap-partient donc de respecter ce qu’ont décidé les électeurs. C’est la dé-mocratie. Espérant qu’à l’avenir, mes observations seront prises encompte, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance demes sentiments distingués».

Ce sont ses noces de coton a dit Jean Lefèvre, son président,

devant un auditoire acquis à la cause, Maison du Patrimoine à

Saint-Julien. Mais un coton de fil solide, persistant, durable,

viable et tenace.

L’Université Populaire a deux cent adhérents aujourd’hui et pro-pose gratuitement deux conférences par mois avec des «poin-

tures» qui viennent bénévolement car, eux aussi, ressentent lebesoin de témoigner.

Les sujets proposés peuvent sembler difficiles, peut-être mêmene sont-ils pas populaires comme l’affirme la charte. Et ce sont lespersonnes que l’association souhaite toucher (le peuple pour nepas le nommer) qui ne viennent pas facilement. sont-ils « intimi-

dés» demande l’orateur ? Intimidés par les lieux parfois presti-gieux ? Il faut se les réapproprier puisqu’ils sont à nous et réanimeraussi des lieux plus humbles comme la Bourse du travail, les MJCet les Comités d’entreprises. « Alors, menons le combat de la ré-

appropriation des châteaux, dit l’orateur avec malice, mais faisons

le avec des fourches de poèmes et des piques humoristiques.»

Intimidation aussi devant les sujets proposés peut-être : « L’école

d’autrefois nous a appris à être intimidés devant le maître, devant

l’autorité au lieu de nous apprendre à être respectueux devant le

savoir, devant l’autorité du savoir.»

L’histoire, la philosophie, l’économie ne sont intimidants que parceque medias et professeurs les ont rendus intimidants, à travers unvocabulaire technique à la limite incompréhensible. L’Upopaubechoisit des intervenants qui ont à la fois la hauteur de vue et unepédagogie qui est au service du contenu qu’elle transmet. « Je sou-

tiens, en tout cas, que nous ne devons pas appauvrir les contenus.

Il y a une exigence à faire passer le meilleur de la réflexion.» Pasquestion ajoute l’orateur de masquer les problèmes sociaux en in-vitant des humoristes à tout crin comme le font les institutions :« Beaucoup de rire et de chansons pour ne pas voir la crise et re-

partir avec courage. Un Bigard et ça repart!»

Que voulons nous faire et faire avancer ? La salle a longuementdiscuté et même proposé des pistes possibles. serge Wolikow, entant que parrain, a lui aussi longuement éclairé l’auditoire par defins propos de bon sens. Il a salué la belle initiative qui a mainte-nant un destin national et encouragé les animateurs à être tou-jours au plus près des demandes du public, sans jamais pourautant, baisser la garde. L’Université Populaire a ce rôle modestemais incontournable de nous faire redevenir citoyen, ont conclules intervenants.

Conseil général

l’ostracisme de philippe adnot

adresse du conseiL déPartementaL du PcF de L’aube

à L’exécutiF nationaLLe conseil départemental de l'Aube, réuni le 9 avril, a fait

part de la très grande colère remontant de toutes les organi-

sations communistes du département contre le traitement

médiatique dont nous sommes victimes, dans cette adresse à

l'Exécutif National :

«Cher-e-s camarades,

Il nous paraît indispensable que Pierre Laurent dénonce le trai-tement scandaleux de l'information politique et de l'équité,concernant le Front de gauche et notamment le PCF dans les mé-dias publics ou non (tous bénéficient de l'aide publique) ; desactions significatives et spectaculaires (on ne peut plus secontenter d'une rencontre avec le Csa), doivent être entreprisesà l'égard du Csa qui se contente d'enregistrer les dysfonctionne-ments et des chaînes publiques qui ne respectent pas la pluralité.Car il s'agit en réalité de censure politique : pouvoir économiqueet liberté politique ont toujours été antinomiques, mais nous exi-geons notre droit à la pluralité de l'information en tant quecitoyens (article 11 de la déclaration des droits de l'Homme etdu Citoyen et jurisprudence du Conseil Constitutionnel).»

Les élections municipales ont amené, dans notre départementcomme partout en France, une diminution du nombre d’élus duPCF. Ceci a un impact car ce sont autant d’indemnités qui ne se-ront plus reversées à notre parti, comme nos statuts le prévoient.Nos ressources sont constituées par les cotisations des adhérents,les contributions des élus et les dons des personnes physiques. àquelques semaines du scrutin européen, moins d’un an avant lesélections cantonales et régionales, la visibilité du PCF ne doit pasfaiblir. Face à la droite et son extrême, et pour avancer dans notreprojet de refondation de la gauche, vos dons, même modestes,seront les bienvenus. Et puis, quand on a le coeur bien à gauche,dans le contexte politique actuel, adhérer au Parti communisteest une excellente façon pour agir ensemble et peser plus fort.

n adressez vos dons à adF 10 22ter, av. anatole-France 10000 - troYEs ~ 03 25 73 43 40

j’adhère au PCf

je fais un don

CULtUREPAR LDA

La section romillonne du PCF entre encampagne. Afin d’enclencher une dyna-mique qui portera le projet du Front degauche et de rassembler les aspirations et les énergies de toutes celles et ceux quiaspirent à une Europe de progrès, sociale,démocratique et anti-austéritaire, uneréunion est organisée en vue de créer une Coordination, composée des forces du Front de gauche et ouverte à toutes

celles et ceux, issus du mouvement syndical, associatif ou culturel,qui souhaiteront s’y impliquer. Cette réunion se tiendra :

n mercredi 23 avriL à 18 h 30 au siège de la section du PCF66, rue de la Boule-d’Or à Romilly-sur-Seine

LE FRONT DE GAUCHE EN CAMPAGNE

L’upop a souflé sa première bougie