La faculté de médecine - Aix-Marseille University...3 La lettre d’AMU n 16 La faculté de médecine de Marseille est l’une des plus grandes de France. Elle a été créée en

N o v e m b r e 2 0 1 3 - n ° 1 6

La faculté de médecine

Directeur de la publication : Yvon BERLAND / Directeur de la rédaction : Patrice VANELLE / Rédactrices en chef : Delphine BUCQUET, Aude CASTILLE / Conseiller : José SAMPOL / Rédaction : Marie GAIDOUKOFF, Claudie GALNON, Caroline SIMUNDZA / Infographistes : Amandine COMTE, Frédéric ESCALIER, Isabelle ROULET / Conception graphique : Amandine COMTE / Imprimerie Aix-en-Provence : Direction déléguée à l'exploitation et à la logistique - Pilotage des systèmes d'impression - Franck Esmenard

Aix-Marseille Université - 58 bd Charles Livon - 13284, Marseille Cedex 07 Tél. 04 91 39 65 00 - Fax. 04 91 31 63 74 / www.univ-amu.fr / [email protected] N° 0904 B 05378 / Tirage : 2 700 ex. / Dépôt légal : novembre 2013 / ISSN : 2259-2091. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consen-tement de l’auteur ou de ses représentants est illicite (art. A du Code de la Propriété Intellectuelle).

n°16

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

2

p . 0 4

p.04

p . 1 4

p.14

p . 1 9

p.19

p.20

p.21

p . 2 2

p.22

p . 2 6

p.26

p . 2 8

p.28

p.29

p . 3 0

p.30

p.30

p.31

p.31

p.32

p.33

p . 3 4

p.34

p . 3 6

p.36

p . 3 8

p38

p . 3 9

p.39

p . 4 2

L e d o s s i e r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La faculté de médecine ..............................................

L a v i e d e s C o n s e i l s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Décisions des conseils ...................................................

A u c œ u r d e s c a m p u s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Opération Campus Luminy : les piétons à l'honneur ..

L’Anti-atlas des frontières à la pointe du dialogue

art-sciences ......................................................................

Le futur technosport universitaire : quand le sport

s’allie à la recherche .......................................................

L e s d i r e c t i o n s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service de formation professionnelle continue .......

M é t i e r s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le cabinet du Président ................................................

A l ’ h o n n e u r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Christelle Desnues ........................................................

Jean-Raymond Fanlo ...................................................

L a v i e d e s l a b o s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Publication Frédéric Barras ..........................................

Publication Grégory Lo Monaco ......................................

Publication Anne Péguin-Feissolle et Heni Boubaker ..

Publication Jacques Mestre et Laure Merland ............

Publication Karine Baumstarck, Pascal Auquier et

Jean Pelletier ....................................................................

Publication Alexis Bonnecaze et Pierre Liardet ............

L a s c i e n c e p o u r t o u s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chorégraphie neuronale : voyage au pays des sensations

I n n o v a t i o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les étudiants de Polytech Marseille et NAO, le robot intello

E n s e m b l e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bienvenue aux nouveaux personnels ! ........................

P a r o l e s d ’ e x p e r t s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le vieillissement actif et le « bien vieillir » au centre

des préoccupations des chercheurs en sciences du

mouvement humain de Marseille (ISR) ...........................

B r è v e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

P.04

P.22

P.39

3

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

La faculté de médecine de Marseille est l’une des plus grandes de France. Elle a été créée en Ecole de médecine sous la révolution et a obtenu le titre de faculté de médecine en 1930. Elle a, au fil des années su développer les différentes formations médicales en lien étroit avec le CHU, permettant d’offrir aux étudiants la possibilité d’accéder à l’en-semble des spécialités médicales.

Le défi de l’universitarisation des professions paramédicales se présente à nous et notre université a su être pilote dans la formation des infirmières en étant une des premières à délivrer le grade de licence dans cette profession.

Le développement professionnel continu médical et paramédical, qui constitue une obligation pour l’ensemble des professionnels de santé est un enjeu fort pour la faculté de médecine qui a su, au sein du secteur santé organiser l’offre de formation au travers de l’Unité Mixte Formation en Santé (UMFCS).

La recherche est aussi un axe fort qui est identifié au travers de 22 équipes de recherches labellisées dans les différents domaines tels que les maladies infectieuses, les neurosciences, la nutrition/vasculaire, la génétique, l’oncologie/immunologie, les sciences humaines et so-ciales/santé publique, la résonance magnétique/imagerie, l’anthropo-logie, la biomécanique.

La création de l’IHU Méditerranée Infection est venu reconnaitre cette forte implication recherche et soins.

La faculté de médecine de Marseille devra poursuivre son développe-ment en se consacrant bien sûr à la formation des métiers de demain mais aussi participer à l’émergence d’autres professions de santé.

La relation entre les différentes composantes du secteur santé est pour cela nécessaire, interaction déjà fortement concrétisée, notamment en matière de recherche.

Mais, au-delà, les possibilités de collaboration qu’offre Aix Marseille Uni-versité entre les différentes composantes est aussi un facteur d’enrichis-sement de la Faculté de Médecine de Marseille.

Georges LeonettiDoyen de la faculté de médecine

L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > A l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

4

La faculté de médecine la vocation du soin, au service de ses concitoyens

Une sélectivité organisée

La Première année com-mune aux études de santé (PACES)

HistoireLa PACES a été instaurée il y a quatre ans (rentrée 2010) par le Ministère de l’Enseignement su-périeur et de la Recherche, au sein de toutes les facultés de médecine de France.Cette première année com-mune aux études de santé (médecine, pharmacie, odonto-logie, maïeutique) donne éga-lement accès par convention à la 1ère année de formation en masso-kinésithérapie, mais aussi de l'institut de formation de ma-nipulateurs en électroradiologie médicale de l'AP-HM et de l'ins-titut supérieur de rééducation psychomotrice.

Auparavant, le concours pour la faculté de médecine (PCEM1) ouvrait sur la médecine, l’odon-tologie et la maïeutique et, en parallèle, il y avait le concours pour la faculté de pharmacie. Des accords existaient déjà avec l’institut de formation en masso-kinésithérapie pour que les épreuves fassent partie du concours d’admission des études de masso-kinésithérapie.

Organisation

La formation délivrée au cours de la PACES est structurée en deux semestres. Elle est compo-sée d’unités d’enseignement (UE), un certain nombre de cré-dits correspondant à chaque UE.Un premier examen commun est organisé à la fin du 1er semestre. Avec la PACES, les étudiants passent leurs épreuves en dé-cembre et un premier classe-ment général de l’ensemble des candidats est publié en janvier. Au début du 2nd semestre, en parallèle du tronc commun, les étudiants choisissent de deux à quatre UE spécifiques corres-pondant à leurs choix de filière. Certaines sont communes à plu-sieurs filières et d’autres sont spé-cifiques d’une seule filière. Les étudiants ont la possibilité de concourir pour une, plusieurs ou toutes les filières.Leurs résultats délivrés en juin, dé-pendent aussi des jeux de coef-ficients, l’anatomie ayant par exemple un plus gros coefficient en médecine qu’en pharmacie. Selon ces résultats, les étudiants font leurs choix puis sont classés par filière.En fonction de leurs résultats après le 1er semestre, les étu-diants peuvent se réorienter. En cas d’échec à la fin du 2nd se-mestre, les primants peuvent se réinscrire en PACES à la rentrée

suivante ou se réorienter. Pour les doublants, il n’y aura plus d’inscription possible car nul ne peut obtenir plus de deux inscriptions en PACES sauf déro-gation de triplement accordée à titre très exceptionnel par le Président de l’université.

Les Numerus clausus

Les Numerus clausus sont fixés nationalement chaque année. Ils concernent les professions médicales, paramédicales et vétérinaires.L’objectif est de contrôler le nombre de professionnels de santé (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, ki-nésithérapeutes…) sur le terri-toire français afin d’en limiter le nombre.Chaque année, 3 000 étudiants en moyenne s’inscrivent en première année, ensuite les Numerus clausus s’appliquent individuellement pour chaque filière. Ce chiffre est stable d’an-née en année.

Les étudiants ont la possibilitéde concourir pourune, plusieurs ou toutes les filières.

5

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Les étudiants ont la possibilitéde concourir pourune, plusieurs ou toutes les filières. Numerus clausus

à la rentrée 2012-2013 • Médecine : 315• Pharmacie : 150• Odontologie : 72• Maïeutique (sages-femmes) : 32

5

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

6


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

L’universitarisation des professions paramédicales et des formations en soins infirmiers

En 2009, AMU a créé un poste de Vice-Doyen aux professions pa-ramédicales (le seul en France).En juin 2011, une convention de partenariat a harmonisé les formations en soins infirmiers conduisant à la collation du grade de licence. Ce partena-riat regroupe AMU, un groupe-ment de coopération sanitaire (GCS) regroupant 17 instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) et le Conseil Régional.Depuis, les infirmiers ont la possibi-lité de s’inscrire en thèse, leur for-mation étant engagée dans le processus LMD, elle connaît une réforme importante. Le référen-tiel de formation qui conduit au diplôme d’État valant grade de licence nécessite qu’une partie

Le Comité des Études de la faculté de médecine est en charge de l’élaboration et de la mise en application, sous l’autorité du Doyen, de la politique pédagogique de la faculté. C’est une activité dont l’importance a été amplifiée par les ré-formes successives des études médicales débutées par celle de la PACES en 2010-2011.

L’application de cette réforme avait, semble-t-il, inquiété les étu-diants, car le nombre d’inscrits en 2010 avait été largement inférieur à celui envisagé. Il a, depuis, eu tendance à évoluer positivement.Cette réforme a fait suite au rapport de Jean-François Bach (membre de l’Académie des sciences) pointant le taux d’échec à l’issue de la première année des études de médecine (PCEM1). Cette réforme a instauré la première année commune aux études de santé « PACES » (études médicales, pharmaceu-tiques, odontologiques, de sage-femme et à Marseille études de massokinésithérapie).

Cette réforme avait aussi pour objet de favoriser les possibilités de réorientation à l’issue du premier ou du second semestre de PACES. Ce système permet, par exemple, à un étudiant ayant eu la moyenne générale à l’issue d’une année de PACES mais non admis aux concours (comme les anciens « reçus-collés »), de passer en 2ème année de licence dans une autre filière. De cette façon, l’étudiant peut avancer dans son parcours universitaire sans avoir perdu une année.

La création de l’université d’Aix-Marseille a favorisé ce processus en structurant une offre de formation riche et diversifiée pour ces étudiants se réorientant de façon volontaire en cours ou en fin de PACES.

A la suite de la réforme de la PACES, sont intervenues les réformes du premier et du deuxième cycle des études médicales plaçant ces études dans le cadre du LMD.

Jean-Michel VitonPrésident du Comité des ÉtudesAssesseur du Doyen pour les Études

En juin 2011, une convention departenariat al’harmonisé lesformations en soinsinfirmiers conduisantà la collation dugrade de licence.

7

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Déja toute petite, j’ai su que je voulais devenir médecin. C’est donc tout natu-rellement, qu’après un bac S, j’ai décidé de m’inscrire en première année de médecine.

En PACES, nous étions 3 000, la concur-rence est rude, mais finalement cette année s’est très bien déroulée même s’il y a beaucoup de travail.

A force de travail, j’ai pu faire partie des 10% ayant réussi la PACES et je suis ac-tuellement en L2 médecine. Je souhaite me spécialiser par la suite, j’hésite encore entre l’ophtalmologie et la pédiatrie. Nous serons en stage tous les mercredis d’ici la fin de l’année, cela me permettre d’affiner mon choix, j’ai encore le temps !

Isis Carton, 18 ansÉtudiante en L2 médecine

7

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

8


de la formation soit réalisée par des enseignants universitaires ou désignés par l’université. Les modalités d’intervention sont déterminées selon le contexte de chaque IFSI. L’université met en œuvre un dispositif péda-gogique adapté en concer-tation avec les IFSI et l’EPPA (école du personnel paramé-dical des armées), visant à des enseignements de qualité pour l’ensemble des instituts garan-tissant l’égalité des étudiants devant la validation. Plusieurs types d’enseignants peuvent in-tervenir dans la formation : des praticiens hospitaliers ou prati-ciens des armées bénéficiant de l’agrément préalable de l’uni-versité qui est coordinatrice et partenaire des dispositifs d’éva-luation des formations conduites

Aujourd’hui, l’offre de soins connaît plusieurs problématiques conju-guées : diminution du nombre de médecins, augmentation des besoins et complexification des tâches et des parcours soignants.AMU, dans le prolongement de l’acquisition du grade de licence dont bénéficient depuis 2009 les titulaires du Diplôme d’Etat Infirmier, a créé, en partenariat avec l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, le premier Master de Sciences Cliniques Infirmières en France, ouvrant un champ de formation dans le domaine des pratiques avancées. Ce Master est dans le prolongement des conclusions des rapports d’Yvon Berland consacrés à la néces-saire coopération des professionnels de santé et des métiers dits « intermédiaires » qui sont à créer. AMU a également innové, en créant au sein de la faculté de médecine, le premier département universitaire des sciences infirmières et le premier département des sciences du handicap dédié aux professions paramédicales.

Philippe Berbis Vice-Doyen aux professions paramédicales Chef du Service de Dermatologie Hôpital Nord CHU de Marseille

au sein des IFSI et de l’EPPA pour les UE auxquelles elle contribue. L’évaluation des enseignements inhérents aux UE coordonnées par l’université fait l’objet d’un dispositif mis en place par la commission pédagogique.Ensuite les notes obtenues dans les UE relevant de la responsa-bilité universitaire sont intégrées dans les résultats semestriels ou annuels des étudiants des IFSI et de l’EPPA.

En octobre 2011, quatre groupes de travail ont été mis en place, chargés de l’harmonisation des enseignements, du contrôle des connaissances, du suivi et de l’évaluation de la mise en place de la réforme ainsi qu’une inter-face avec le service des TICE de l’université.

En 2012, le département univer-sitaire des sciences infirmières (DUSI) a été créé, au sein de la faculté de médecine de Marseille. Il a pour mission le dé-veloppement, l’encadrement et le suivi des formations concer-nées par l’universitarisation des formations relatives aux sciences infirmières, dans le cadre du processus LMD (c’est le seul en France). Le DUSI met en place et développe une offre d’enca-drement dans le domaine de la

"L’université despatients" pourvalider lesconnaissancesmédicalesdes malades L’université des patients organise un nouvel enseignement coordonné par P. Disdier et JP. Coudereau. C’est une formation diplômante, au sein d’un département de la faculté de médecine. Le principe : formaliser le rôle du pa-tient atteint d’une maladie chronique comme acteur de sa santé. La forma-tion comprend des cours théoriques, des ateliers et des stages. Bénéficiant d’un statut d’étudiant, ces patients obtiendront un DU au terme de 120 heures d’enseignement général sur les bases de la santé publique, de la médecine, de l’hygiène…L’objectif : reconnaître aux patients une compétence dans le domaine de la santé et leur permettre d’intervenir dans des établissements scolaires ou des associations.

9

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

santé pour des étudiants (tes) infirmiers(ères) engagés dans un cursus de masters et de thèses. Concernant l’enseignement, il gère différentes formations : la licence infirmière, le master « sciences cliniques infirmières », formation professionnelle quali-fiante visant à développer l’ex-pertise des infirmiers(ères) dans le champ clinique. Il représente une interface avec l’unité mixte de formation continue en santé et coopère avec le département « sciences paramédicales et handicap ».

En juillet 2012, a eu lieu à la fa-culté de médecine la céré-monie de remise de grade de licence à la première promo-tion 2009-2012. Au titre de l’an-

née 2011-2012, plus de 4000 étudiants ont été inscrits dans les IFSI. L’universitarisation des formations paramédicales se poursuit avec, notamment, l’ac-quisition du grade Master pour les infirmiers(e)s anesthésistes et pour les orthophonistes.

La recherche au cœur de la faculté de médecine

La faculté de médecine de Marseille compte 22 unités de recherche impliquant des par-tenariats avec l’Inserm, le CNRS, l’IRD, l’IFSTTAR et le Ministère de la défense.Les grands domaines de la re-cherche biomédicale sont investis :

• Les neurosciences : Marseille (sites Nord et Timone) est la deuxième communauté na-tionale de chercheurs en neu-rosciences. L’ensemble de la recherche en neurosciences y est représenté allant des aspects moléculaires aux as-pects les plus intégratifs.

• L’oncologie (ou cancéro-logie) est très dynamique à Marseille bénéficiant d’une labellisation SIRIC qui a permis de faire émerger des axes forts tel le cancer du pancréas. Les thèmes de recherche en oncologie vont de l’aspect moléculaire jusqu’aux aspects théra-peutiques et à la recherche clinique.

• Les maladies infectieuses ont

La faculté de médecinede Marseille compte 22 unités de rechercheimpliquant des partenariatsavec l’Inserm, le CNRS, l’IRD,l’IFSTTAR et le Ministère de la défense.

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

10


une position dominante au niveau national et une forte lisibilité internationale struc-turée autour de l’IHU (institut hospitalo-universitaire) et de son directeur, le Professeur Didier Raoult. La recherche sur les maladies infectieuses est centrée sur l’identifica-tion et la description de nouveaux agents infectieux comme les virus géants, la caractérisation des vecteurs et une valorisation impor-tante de ces découvertes.

• La génétique a un fort rayon-nement via la fondation

« maladies rares » pilotée par le Professeur Nicolas Lévy, chef de l’unité génétique médicale et génétique fonctionnelle de la faculté de médecine.

• L’imagerie et ingénierie biomédicale : la faculté de médecine est égale-ment impliquée dans la re-cherche technologique. Le projet d’envergure de l’ou-verture future du bâtiment CERIMED (centre européen de recherche en image-rie médicale) concentrera la recherche en imagerie

Le comité scientifique a pour mission d’organiser la recherche à la faculté de médecine et de développer la formation par la re-cherche au sein de cet établissement. C’est la raison pour laquelle l’antenne santé de l’école doctorale « sciences de la vie et de la santé » est physiquement associée au comité scientifique de la faculté de médecine.Ceci nous permet de suivre les étudiants durant tout leur parcours, en particulier en médecine, et de les aider dans leur orientation recherche. Le comité scientifique interagit fortement avec le CHU, en particulier en sélectionnant les internes pour les financements d’années recherche leur permettant de s’immerger pendant un an dans le tissu recherche. Le comité scientifique accompagne également les unités de recherche dans leur gestion quotidienne et dans l’interface avec l’université. Il a également pour mission de favoriser le développement des sciences humaines et de l'in-terdisciplinarité. Les premiers résultats de cette politique, sous l'im-pulsion du Doyen Georges Leonetti, sont visibles comme l'atteste le nombre croissant de masters de recherche et de thèses d'univer-sité réalisés par nos étudiants.

Jean-Louis MègePrésident du comité scientifique Vice-Président recherche du directoire

impliquant des approches cliniques, pré-cliniques, une interface industrielle forte et des développements tech-nologiques pour l’imagerie du futur.

• La pathologie vasculaire est sans doute un axe important de l'avenir de la recherche biomédicale à Marseille.

Les travaux de recherche à la faculté de médecine concer-nent également les sciences humaines et sociales et la santé publique, lien fondamental avec l'hôpital, l'éthique et l'anthropo-logie. Les unités de recherche sont réparties sur trois sites géo-graphiques : le site Nord a une forte vocation de recherche en neurosciences, le site Timone concentre principalement les neurosciences intégratives et les maladies infectieuses et le site sud, autour de l’institut Paoli-Calmettes, est quant à lui spécialisé dans la recherche en oncologie.

La recherche en médecine a une spécificité : les enseignants-chercheurs présents dans les unités de recherche ont égale-ment une activité hospitalière. Cela impacte fortement la re-cherche biomédicale et ancre les liens entre faculté et hôpitaux. Ces unités, outre le développe-ment de thèmes fondamentaux, ont vocation à développer la recherche transnationale et la recherche clinique.

En accueillant étudiants et thé-sards, ces unités de recherche jouent un rôle important dans

L’unité mixte de formation continue en santé (UMFCS)Les métiers évoluent, la formation conti-nue tout au long du parcours profession-nel est donc un enjeu majeur. Au sein d’AMU, l’UMFCS, créée en 2010 (une des premières en France) est organi-sée de manière transdisciplinaire pour les différents professionnels de santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique ainsi que les professions pa-ramédicales). Les membres des deux conseils (scientifique et pédagogique) de l’UMFCS représentent l’ensemble des métiers de la santé et une ouverture vers les professionnels hors d’AMU (mé-decins libéraux, ordres des différentes professions de santé, kinésithérapeutes, podologues…)

La réglementation sur la formation conti-nue en santé a évolué lors du passage au développement professionnel conti-nu (DPC) qui associe, pour toutes les professions de santé, une démarche de formation continue par acquisition des connaissances mises à jour et d’évalua-tion (ou d’analyse) des pratiques profes-sionnelles. L’UMFCS propose donc des programmes adéquats et un catalogue de formations transversales validantes dans le cadre du DPC pour répondre aux demandes des professionnels de santé eux-mêmes ou des structures qui les emploient. Au delà du champ de la santé, cette unité exploite aussi les pos-sibilités de nouveaux diplômes transdis-ciplinaires avec d’autres composantes d’AMU (faculté de droit, IEP…). L’UMFCS ayant également vocation à s’intégrer aux outils pédagogiques dans le cadre du développement professionnel, elle développe des partenariats avec le ser-vice universitaire de formation tout au long de la vie (SUFA) dans le cadre de la VAE.

PLUS D’INFOS : http://www.fmc-marseille.com

Les mises à l’honneur 2013L’Assemblée Générale des enseignants de la faculté de médecine a eu lieu mercredi 23 octobre 2013. A cette oc-casion, le Doyen Georges Leonetti a présenté : • Les nouveaux enseignants recrutés au 1er septembre

2013 :- Professeurs des Universités–Praticiens Hospitaliers : Christophe Beroud, Xavier-Benoît D'Journo, Patrice Darmon, Anthony Gonçalves, Guillaume Gorincour, Eric Guedj, Maxime Guye, Louis Hoffart, Pascal Rossi, Sébastien Salas, Didier Scavarda, Franck Thuny, Heide Elke Viehweger.

- Maîtres de Conférences des Universités-Praticiens Hospitaliers : Nicolas André, Sophie Beliard, Benjamin, Blondel, Frédéric Castinetti, Stéphane Delliaux, Jean-Christophe Lagier, Frédéric Matonti, Julien Textoris.

• La révision des effectifs des chefs de clinique-assistants et assistants hospitalo-universitaires au 1er novembre 2013.

• Le bilan des résultats du concours de la première année commune aux études de santé (PACES) et celui des Epreuves Classantes Nationales (ECN).

• Les propositions du Conseil Scientifique concernant l'éla-boration des futures ECNi.

• La remise des différents prix décernés par la faculté de médecine :

- Le prix Gérard Guerinel récompensant le major mar-seillais de l’examen classant national : Julia Vergier (19e)- Les prix de thèse de Médecine de Spécialité. Or : Aurélie Daumas, argent : Valérie Jeanjean, bronze : Sandrine Hubert- Le prix de thèse de Médecine Générale : Nathalie Fournier- Médaille d’or d’Orthoptie : Sarah Karouby- Médaille d’or d’Orthophonie : Lucie Richoilley et Clémence Jeudy- Le prix Albert Cremieux (Psychiatrie) : Raphaëlle Richieri- Le prix Maurice Toga récompensant le major du concours de PACES : Sunny Randhawa (primant) avec une moyenne de 18,02/20

La séance s’est terminée par un discours du Professeur Irène Juhan-Vague, marraine de cette promotion.

11

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

12


J’ai effectué la première partie de mon cursus, de la 1ère à la 6ème année, à Grenoble.A la fin de la 6ème année, mon succès à l’Examen National Classant (ENC), 21ème sur 6 839 candidats, m’a permis de choi-sir une spécialité médicale sur Marseille, en l’occurrence la neurologie. Je suis ainsi arrivée dans la cité phocéenne en no-vembre 2009 et j’ai débuté mon internat dans cette discipline. J’ai effectué la plu-part de mes stages d’interne à l’hôpital de la Timone en neurologie.En tant qu’interne, nous avons la possibilité d’entrecouper l’internat d’une « année re-cherche » pour valider un master 2. J’ai saisi cette opportunité pour l’année 2012-2013 en travaillant dans le laboratoire du Pr Nicolas Lévy sur un sujet mêlant gé-nétique et myologie. Echanger avec des équipes de recherche sur un domaine que je n’aborde habituellement qu’en pra-tique clinique était fabuleux. La durée totale de mon internat sera donc de 5 ans : 4 années d’internat divisées en 8 semestres et une année recherche. Mon internat sera clôturé par la soutenance de ma thèse de médecine. Je serai alors neurologue. Au décours, je pourrai exercer en tant qu’assistante à l’hôpital pendant deux ans puis poursuivre soit une carrière hospitalo-universitaire, soit hospitalière seule ou encore une activité libérale. La médecine nécessite beaucoup de tra-vail et un gros investissement personnel. La longueur du cursus permet d’acquérir la maturité nécessaire à la prise en charge optimale globale de chaque patient. Ces études sont passionnantes, riches en émotions et épanouissantes, pour rien au monde, je ne changerais de métier !

Amandine Sévy, 28 ansInterne en neurologie

12

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

13

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

la formation des médecins à la recherche.La faculté de médecine est aussi fortement impliquée dans la recherche clinique via les PHRC (projet hospitalier de recherche clinique), la constitution de cohortes de patients et la mise au point d’essais cliniques.

La faculté de médecine reflète l'excellence de la recherche à Marseille. Dans le cadre des appels à projets des investisse-ments d’avenir, l’IHU Urmite (ma-ladies infectieuses et tropicales émergentes), seul institut hospi-talo-universitaire dédié aux ma-ladies infectieuses en France, a bénéficié de la plus importante dotation (82 000 000 €).

Il va permettre, aux alentours de 2015-2016, la construction, sur le

La faculté de médecine reflètel'excellence de la recherche àMarseille.

RÉPARTITION DES PERSONNELS

RÉPARTITION ÉTUDIANTS INSCRITS EN MÉDECINE

BIATSS (titulaires et contractuels)

301

549

Enseignants(hospitalo-universitaires : 510Enseignants-chercheurs : 39)

les chiffres clés

C a m p u s M a r s e i l l e - T i m o n e e t s i t e N o r d

u n i t é s d e r e c h e r c h e

2

22

site Timone, d’un bâtiment de 21 000 m2 qui abritera la re-cherche en maladies in-fectieuses, le diagnostic et l’hospitalisation des maladies infectieuses.

Cet institut concentrera les outils les plus modernes de la recherche en microbiologie. Il comportera également des es-paces dédiés à la valorisation et à l’accueil d’entreprises. L’IHU a une forte vocation d’inter-action (laboratoires associés) avec le sud (Afrique subsaha-rienne et Maghreb) via l’ac-cueil, la formation d’étudiants et l’aide au retour des étu-diants vers le sud. Il positionne Marseille dans les premières villes européennes en terme de recherche en microbiologie et maladies infectieuses.

3 230PACES

D4

351331

370

355

342


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

14

Ordre du jour • Approbation du procès-verbal

du Conseil d’Administration du 16 juillet 2013

• Actualités• Modification des statuts de

l’université• Approbation des statuts du ser-

vice commun SUFLE • Modification des statuts de

l’UFR pharmacie • Modification des statuts de la

fondation IMéRA• Modification du règlement inté-

rieur du SCD• Désignation du suppléant du

Président des sections discipli-naires du Conseil d’Administra-tion

• Récapitulatif trimestriel (3ème trimestre 2013) des déci-sions prises et des contrats et conventions approuvés par le Président en vertu de la délé-gation de pouvoir du Conseil d’Administration

• Tarifs des formations à distance de l’UFR droit et science poli-tique

• Accord de consortium A*MIDEX• Nouvelle bonification indiciaire :

reconduction du dispositif jus-qu'à définition des nouveaux critères d'attribution après réor-ganisation

• Nomination et indemnisation des assistants de prévention

• Convention entre ProtisValor Méditerranée et l’université d’Aix-Marseille

• Expertise du projet immobilier du CPER 2007-2013 « Bâtiment

Conseil d’Administration 24 septembre 2013

Ret rouvez les procès-verbaux des conse i l s dans leur in tégra l i té su r : www.univ-amu. f r

Relevé de décisionsApprobations

• Les modifications apportées aux statuts de l’université d’Aix-Mar-seille, résultant notamment de la promulgation de la loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche.

• Les statuts du Service universitaire de Français langue étrangère (SUFLE), service commun issu de la fusion du IEFEE et du SCEFEE.

• Les modifications apportées aux statuts de l’UFR pharmacie.

• Les modifications apportées aux statuts de la fondation universi-taire IMéRA.

• Les modifications apportées au règlement intérieur du Service commun de la documentation.

• Les tarifs de la formation à dis-tance de l’UFR droit et science politique.

• L’accord de consortium A*MIDEX, fixant les modalités d'exécution du projet A*MIDEX, ainsi que les droits et obligations des parte-naires du projet A*MIDEX.

• La reconduction du dispositif re-latif à la nouvelle bonification indiciaire jusqu'à définition des

nouveaux critères d'attribution après réorganisation. Le dispo-sitif existant a été approuvé par le Conseil d’Administration le 17 juillet 2012.

• La procédure de nomination et d’indemnisation des assistants de prévention, mise en place par la Direction hygiène, sécurité et en-vironnement.

• La convention entre ProtisValor Méditerranée (PVM) et l’université d’Aix-Marseille.

• Le dossier d’expertise modifica-tive présentant le programme « Bâtiment pédagogique Timone ». Le Conseil d’Administration sol-licite de l’Etat, la maîtrise d’ou-vrage de l’opération et autorise la transmission du dossier d’exper-tise pour instruction au rectorat de l’Académie d’Aix-Marseille.

Le point « Attribution d’une concession de logement » a été retiré de l’ODJ du Conseil d’Administration.

Le point « Désignation du suppléant du Président des sections disciplinaires du Conseil d’Administration » n’a pas été en-tièrement traité et sera à nouveau présen-té au prochain Conseil d’Administration.

pédagogique Timone »• Attribution d’une concession

de logement• Questions diverses

15

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Ordre du jour• Informations• Aspects financiers • Cotutelles de thèse • Dispenses de master • Changement de direction de

l’ED 67 • Dérogation pour candidater sur

un contrat doctoral • Motion du conseil de l’ED 184

« Mathématiques et informa-tique de Marseille »

• Création de comités de sélec-tion

• Questions diverses

Relevé de décisionsInformations

• Campagne d’avancement 2013 Une synthèse des résultats de la cam-pagne d’avancement local 2013 des enseignants-chercheurs a été pré-sentée par catégorie et par compo-sante, après le travail effectué par le Conseil d’Administration restreint de juillet. Les notations du CEVU, du CS et du CAR ont été prises en considé-ration et une appréciation prioritaire a été retenue pour les candidats im-pliqués dans des actions locales, liées à l’administration et/ou à la pédago-gie, en lien direct avec la politique de site de l’établissement.

• Contrats doctoraux 2013 Des éléments sur les contrats doc-toraux (CD) d’AMU hors contingent classique ont été précisés : sept CD pour des diplômés de l’ENS (Ecole nationale supérieure) ont été attri-bués à l’établissement et cinq CD au titre des ACI (Actions de coopération internationale) ont été retenus par le Ministère cette année. AMU a éga-lement bénéficié de deux CD sur le contingent handicap et un CD éma-nant de l’EHESP (Ecole des hautes études en santé publique).

• Loi relative à l’enseignement supé-rieur et à la recherche Le Vice-Président a présenté les points importants de la LESR (Loi rela-tive à l’enseignement supérieur et à la recherche) n° 2013-66 du 22 juillet 2013 et a souligné quelques points de la LESR qui impactent directement l’université, dont la limite d’âge du président fixée à 68 ans ; les missions confiées à la gouvernance et aux ins-tances ; la création du Conseil Aca-démique constitué de la Commission

de la Recherche et de la Commission de la formation et de la vie universi-taire. Les membres élus du CS conti-nueront cependant à assurer leur mandat jusqu’à la fin 2015 au sein de la Commission de la Recherche.La création du Conseil Académique n’interviendra qu’après la fin du mandat des représentants élus du Conseil d’Administration actuel.

• Classement de Shanghai 2013Le classement de Shanghai fait ap-paraitre la place modeste des uni-versités françaises. AMU recule de la fourchette 101-150 à 150-200. Deux chiffres interpellent l’université sur les cinq critères utilisés. Le pre-mier est lié au nombre d’emplois re-cherche qui dans le calcul de Shan-ghai apparait pour l’université deux fois moins élevé en effectifs. Le se-cond concerne le nombre de publi-cations scientifiques dans Science et Nature qui aurait diminué pour AMU alors qu’elle estime l’avoir maintenu à niveau constant. Le Président a écrit à l’institution de Shanghai pour vérifier ces données.

• Bilan du bonus 2013 des unités de recherche Le Vice-Président a dressé un bilan de l’attribution du bonus perfor-mance 2013 dont le principe a été voté par le CS en avril 2012. Il a rappelé brièvement les critères retenus pour bénéficier de cette attribution financière complémen-taire en 2013 : la conformité des adresses des publications au regard de la charte ; l’affichage de l’ap-partenance d’AMU sur les supports de communication ; la présentation d’un budget exécuté pour 2012 et d’un budget prévisionnel au titre de 2013 ; la prise en compte des recom-mandations de l’AERES.

Conseil Académique

Commission de la Recherche17 septembre 2013

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

16


Sur les 109 unités de recherche d’AMU concernées par la démarche, 17 d’entre elles n’ont pas répondu malgré les relances. Donc 84% de la totalité des unités ont bénéficié du bonus performance selon les critères retenus, avec une moyenne par cri-tère de 2% pour les publications, 3,7% pour le budget et 3,9% pour l’AERES.

• Schéma régional de l’innovation Le Vice-Président a annoncé que le CPER 2008/20013 (Contrat de plan Etat/région) était prolongé d’un an afin de finaliser certaines opérations, et un nouveau CPER devrait être validé en mars 2014 pour démarrer en 2015.D’ici fin octobre 2013, la Région PACA devrait adopter ses orientations priori-taires qui seront déclinées dans un Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’inter-nationalisation qui aura des implica-tions sur la recherche académique.

Aspects financiers

La Commission de la Recherche a approuvé à l’unanimité les deux de-mandes de subventions auprès des collectivités concernant :• Le projet « Inventaire, numérisation et archivage pérenne en vue de leur valorisation, des collections scienti-fiques (instruments et échantillons) d’Aix-Marseille Université » de la cel-lule de diffusion de la culture scien-tifique et du patrimoine scientifique destiné à sauvegarder et valoriser les collections d’AMU par différentes actions (5 000 € auprès de la ville de Marseille). • Deux projets de publications scienti-fiques des Presses universitaires d’Aix-Marseille : l’une porte sur la collection « Droit et religions », l’autre sur la col-lection « Inter Normes » (6 000 € auprès du Conseil Général des Bouches-du-Rhône).

Cotutelles de thèse

La Commission de la Recherche a donné un avis favorable à l’unani-mité à l’ensemble des demandes de cotutelles de thèse entre AMU et l’université de Gand (CEA Cada-

rache/DSM), l’université de Tunis El Manar (UM 105 – CRCM), l’université National San Augustin (PEROU) (EA 4671 ADEF), l’universita degli studi di Milano (LAMES UMR 6127) et l’INSAT Tunis (LCE).

Dispenses de master

La Commission de la Recherche a donné un avis favorable à l’unani-mité aux demandes de dispenses de Master 2 présentées par l’école doctorale 62 (sciences de la vie et de la santé) pour l’IBDM - UMR 7288, CRCM - UM 105, le TAGC - UMR_S 1090, le LAI - UM 61, le LNC - UMR 7291, l’ED 372 (économie gestion) pour le CERGAM EA 4225 et l’ED 352 (Physique et sciences de la matière) pour le CPPM - UMR 7346.

Changement de direction de l’ED 67

La Commission de la Recherche a approuvé à l’unanimité la nomina-tion d’Eric Gasparini en tant que di-recteur de l’ED 67 à compter du 1er

septembre 2013.

Dérogation pour candidater sur un contrat doctoral au-delà de six mois d’inscription en thèse

Le décret n°2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contrac-tuels des établissements publics d’enseignement supérieur ou de re-cherche prévoit que la date d’effet du contrat doctoral intervienne au plus tard six mois après la première inscription en doctorat, sauf déro-gation du Conseil Scientifique.Afin de rester en conformité avec la règlementation, la Commission de la Recherche a décidé à l’unani-mité d’accorder une dérogation à trois doctorants pour leur permettre de bénéficier d’un contrat docto-ral. Deux cas concernent la mise en place d’un contrat doctoral dans le cadre d’une bourse doctorale ré-gionale.

Motion du Conseil de l’ED 184 « Mathématiques et informatique de Marseille » Après avoir été saisi par le Conseil

de l’ED 184 d’une motion faisant état des difficultés de fonctionnement de l’ED depuis plusieurs mois, en raison de l’indisponibilité de son directeur, la Commission de la Recherche a ap-prouvé à l’unanimité, moins quatre abstentions, de démettre le directeur de ses fonctions de directeur de l’ED 184 et de nommer Nadia Creignou actuelle directrice adjointe, direc-trice de l’ED 184, à compter du 18 septembre 2013.

Création de comités de sélection

Parmi les sept postes attribués à AMU par l’Etat avant l’été, trois d’entre eux concernent des postes d’ensei-gnants-chercheurs répartis sur l’UFR ALLSH (arts, lettres, langues, sciences humaines), la FDSP (faculté de droit et science politique) et l’IMPGT (Institut de management public et gouver-nance territoriale), les quatre autres postes étant des postes BIATSS.

La Commission de la Recherche a approuvé à l’unanimité la création des trois comités de sélection suivants :

• MCF en histoire romaine à l’UFR ALLSH section 21, rattachement re-cherche au « Centre Camille Jullian-Archéologie méditerranéenne et africaine » (UMR 7299 CCJ).• MCF à l’IMPGT section 06, profil « Management public, gestion des ressources humaines dans le secteur sanitaire et social », rattachement re-cherche au « Centre d'études et de recherche en gestion d'Aix-Marseille » (EA 4225 CERGAM).• MCF à la FDSP section 02, pour le profil « Droit public : organisation poli-tique de l’Etat et droit constitutionnel ; logiques et méthodes juridiques ; in-troduction au droit ; libertés fonda-mentales » avec un rattachement recherche au « laboratoire Droits in-ternational, comparé et européen » (UMR 7318 DICE).

La Commission de la Recherche a également approuvé à l’unanimité la création d’un comité pour le recru-tement d’un enseignant contractuel à la FDSP section 01, profil « Droit civil et droits fondamentaux/personnes/

17

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

obligations » avec un rattachement recherche au « Laboratoire de droit privé et de sciences criminelles » (EA 4690 DPSC).

Questions diverses

La Commission de la Recherche a

approuvé à l’unanimité :• La nomination de Philippe Bonfils en tant que directeur de la Fédération de recherche 3076• La nomination de Jean-Claude Guillemot en tant que directeur ad-joint de l’AFMB• La nomination de Bernard Porte-

rie en tant que directeur adjoint de l’IUSTI• La nomination de Carole Tardif en tant que directrice du Centre PsyCLE.• Le nouvel intitulé « Vascular Re-search Center of Marseille » (VRCM) de l’UMR_S 1076 dirigée par Françoise Dignat-George.

Commission de la Formation et de la Vie Universitaire12 septembre 2013

Ordre du jour• Présentation : les Presses Univer-

sitaires d’Aix-Marseille (PUAM)• Retours d’expérience Emplois

d’Avenir Professeur (EAP) • Charte documentaire AMU• Charte de délocalisation des

formations• Critères de définition d’une ab-

sence justifiée / critères épreuve de substitution

• Vote des modalités de contrôle des connaissances (MCC) 2013/2014

• Présentation du dossier de for-mation de la licence profession-nelle Imagerie Numérique

• Tarifs formations à distance de la Faculté de Droit et de Science Politique

Relevé de décisionsPrésentation : les Presses universi-taires d’Aix-Marseille (PUAM)

Service commun de l’établissement, les Presses universitaires d’Aix-Mar-seille poursuivent le double objectif de diffuser le savoir tout en contri-buant au rayonnement de l’université. Les PUAM résultent de la fusion de deux structures distinctes, respec-tivement issues des périmètres 1 et 3 : les Presses universitaires de Pro-vence d’une part, et les Presses universitaires d’Aix-Marseille d’autre part. Compte tenu de l’importante hétérogénéité des modes de fonc-tionnement et de gestion, ainsi que des circuits de distribution propres à chacune de ces deux entités, un important travail d’harmonisation a été réalisé au cours de l’année 2012/2013.La ligne éditoriale des PUAM est pré-sentée à la CFVU, ainsi que les pro-jets actuellement en cours d’élabo-ration, à destination des publics de licence et de master. Face au fort développement de l’édition numérique, les PUAM colla-borent avec le CLEO (Centre pour l’édition électronique ouverte), qui réalise la diffusion électronique des ouvrages édités par les PUAM. Cette collaboration se déploie notamment dans le cadre de la numérisation des fonds anciens.

Retours d’expérience Emplois d’ave-nir professeur (EAP)

Un premier bilan du dispositif EAP est exposé. Pour l’année 2012/2013, les premiers recrutements à ce dispositif social n’ont pu avoir lieu que très tardive-ment : de nouveaux appels au re-crutement ont actuellement lieu, de manière concomitante avec la ren-trée universitaire, compte tenu du nombre important de postes restés vacants à l’issue de cette année de démarrage.

Les modalités d’accès aux EAP sont précisées : dans le strict cadre des conditions d’éligibilité, le dossier de candidature s’accompagne d’un avis circonstancié du directeur de la composante de rattachement de l’étudiant. A cet égard, les résul-tats ainsi que le caractère construit du projet professionnel sont pris en considération.

Ces éléments de bilan partiels met-tent plus largement en exergue l’in-dispensable collaboration qui est appelée à se développer entre les établissements d’enseignements se-condaire et supérieur, notamment pour ce qui est de la coordination entre les emplois du temps du cursus de l’étudiant d’une part, et de l’EPLE d’accueil d’autre part : la réussite dans le cursus demeure en tout état de cause prioritaire.

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

18


Charte documentaire AMULe projet de Charte documentaire AMU recueille un avis favorable de la CFVU.Le texte développe les principes di-recteurs dont se dote l’établissement dans le cadre de sa politique docu-mentaire (pluridisciplinarité, non ex-haustivité, multilinguisme…).Une attention particulière est égale-ment consacrée au suivi des crédits documentaires et à l’adéquation de l’utilisation de ces crédits avec le lec-torat d’AMU, dans un souci d’effica-cité et d’efficience.

Charte de délocalisation des forma-tions

Un premier projet de Charte de délo-calisation des formations est présenté en CFVU.Le texte est construit dans une double perspective : il définit d’une part les différents cas de figure relevant du cadre général des formations dé-localisées ; il pose d’autre part les bases d’une procédure interne de validation des conventions de délo-calisation, afin de sécuriser au mieux la conclusion des partenariats à l’in-ternational, et de garantir ainsi un suivi rigoureux de la délivrance des diplômes AMU. En cela, cette charte s’inscrit pleinement dans une dé-marche qualité.

Critères de définition d’une absence justifiée / critères épreuve de subs-titution

La CFVU approuve le délai à accor-der aux étudiants d’AMU absents lors d’un examen terminal pour justifier leur absence auprès de leur scolarité de rattachement. Ce délai court à compter de la date de l’épreuve à laquelle l’absence a été constatée.

A l’issue de la dernière session d’exa-men, l’admission à composer lors d’une session exceptionnelle de subs-titution organisée par la composante peut être autorisée, au bénéfice des étudiants qui auront justifié une éventuelle absence à une épreuve terminale, et qui auront formulé une

demande expresse de participation à cette session de substitution. Une commission ad hoc de compo-sante est compétente pour statuer sur ces demandes : la CFVU ap-prouve la grille de critères à prendre en considération dans ce cadre.

Vote des modalités de contrôle des connaissances (MCC) 2013/2014

• Cadrage MCC AMU : texte conso-lidé La CFVU approuve un ensemble de reformulations mineures et de com-pléments visant à améliorer la lisibilité du cadrage AMU relatif aux MCC.• Modifications des MCC des com-posantes – vague 2 La CFVU approuve les demandes de modifications de MCC des compo-santes pour les formations de licence, master, licences professionnelles et DUT.

Présentation du dossier de formation de la licence professionnelle Image-rie numérique

En cours d’élaboration, le dossier d’habilitation de la licence profes-sionnelle Imagerie numérique fait l’objet d’une première lecture en CFVU.

Tarifs formations à distance de la Fa-culté de Droit et de Science Politique

La CFVU approuve les tarifs de for-mation à distance pour la Faculté de Droit et de Science Politique.


19

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Les piétons à l'honneur Opération Campus - Luminy

L'allée centraledu site de Luminyest rendueexclusivementaux piétons.

Depuis fin juillet, l'allée centrale du site de Luminy est rendue ex-clusivement aux piétons, pour la première fois depuis l'ouverture du site dans les années 60.

Nouveau sens de circulation

Désormais, l'accès en véhicule, à la partie haute du campus (faculté des sciences du sport, Polytech, INMED, CIRM,…) se fait par la route d'accès nord du campus. Une contrainte bien comprise par les automobilistes qui ont à leur disposition de nouvelles

places de parking, mieux amé-nagées et plus confortables et qui apprécient ensuite de par-courir en toute sécurité l'allée centrale piétonne.

Les aménagements de la voie centrale

Réalisés par des financements résultant d'un appel d'offres du Ministère dans le cadre de l'opération campus, les travaux d’aménagement devraient dé-marrer début 2014 pour la partie située entre les bâtiments TPR1 (université, CNRS et INSERM) et pour la voie du Bus à Haut Niveau de Service aménagée par Marseille Provence Métropole et baptisée Très Grand Bus (TGB).

La voie BHNS

Cette nouvelle voie permettra au très grand bus de pénétrer sur le campus avec un arrêt à la hauteur du grand hall et un terminus au niveau du CIRM et de Polytech. Une piste cyclable, reliée à celle venant de l'obé-lisque Mazargues, permettra un accès au campus en mode doux. Une enquête publique a d’ailleurs été conduite par MPM, les réponses aux questions seront transmises prochainement.

crédits : Golem Images

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

20


Faculté d'économie et gestion

L’Antiatlas des frontières à la pointe du dialogue art-sciences

Avec plus de 200 participants chaque jour, le colloque interna-tional « Antiatlas des frontières » a fait salle comble dans l’am-phithéâtre du nouveau conser-vatoire d’Aix-en-Provence du 30 septembre au 2 octobre.Ce colloque faisait partie d’un projet art-sciences plus vaste qui est conçu depuis deux ans au sein de l’IMéRA. Le projet anti-atlas des fron-tières est basé sur une série de séminaires internatio-naux, un colloque interna-tional et deux expositions insérées dans le parcours « Ulysses » de Marseille-Provence 2013. Ces événements sont co-pro-duits par AMU (fondation IMERA), l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, PACTE (uni-versité Joseph Fourier), La Compagnie (lieu de création à Marseille), Isabelle Arvers (Curateur indépendant), et as-socient trois UMR du LabexMed (IREMAM, LEST, LAMES) et deux EA d’AMU (LERMA, ASTRAM).Ouvert par Kunio Mikuriya, Secrétaire Général de l’organisation mondiale des douanes, le colloque a ras-semblé les meilleurs spécialistes mondiaux des frontières et des praticiens du contrôle et de la protection des migrants.

Le vernissage de la première ex-position « art-science » au musée des Tapisseries d’Aix-en-Pro-vence a réuni plus de 400 per-sonnes. La deuxième exposition qui aura lieu à « La Compagnie » du 13 décembre 2013 au 1er mars 2014, présentera de nombreuses œuvres vidéo et de net.art sur les frontières et donnera lieu à une série de soirées-débats.

Un projet transdisciplinaire original

Le projet d’AntiAtlas propose une approche dynamique et critique des frontières du XXIe

siècle. Il a ouvert un espace de travail transdisciplinaire original. Le projet de visualisation « Watch

the Med », présenté lors du col-loque par Charles Heller, a mo-bilisé des images satellites de surveillance pour construire une série d’enquêtes sur l’échouage

des bateaux de migrants clan-destins au large de Lampedusa et établir les responsabilités de la non prise en charge. Le projet ISPABEMA (Israel-Palestine below maps - C. Parizot, A. Vion, W. Van den Broeck) a donné une visualisation dynamique des réseaux d’obtention de permis de travail entre Israël et la Cisjordanie. Le projet de carto-graphie participative de PACTE s'est intéressé la représentation des frontières qu’ont les migrants (A.-L. Amilhat-Szary, S. Mekjian), en s’appuyant sur leurs dessins et leurs sculptures. Le projet SAMIRA (N. Mai) a construit une performance vidéo à partir d’une enquête anthropologique réalisée à Marseille. Le projet a été retenu comme « Evénement » par Télérama

et « Coup de cœur » par Arte, et a donné lieu à des reportages dans Art actuel, Furtherfield, l’Espace politique, Digitalarti, Mouvements... Une itinérance de l’expo-sition est prévue en Finlande au printemps 2014 et à Rome à l’au-tomne puis une série de présentations spé-

ciales dans des congrès scien-tifiques et à la TATE modern de Londres en juin 2014

PLUS D’INFOS www.antiatlas.net

Allocution inaugurale de M. Kunio Mikuriya

21

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Campus - Luminy

Le futur technosport universitaire :quand le sport s’allie à la recherche

Alliant la recherche fondamen-tale et la recherche appliquée, ce projet va créer des synergies innovantes entre l'économie du sport, l’industrie, la formation et la recherche. Le technosport aura de multiples fonctionnalités permettant la pratique de nom-breux sports en intérieur et en extérieur pour les étudiants et les sportifs de haut niveau. Son origi-nalité réside dans l’étude du pra-tiquant in vivo. Cette plateforme technologique se divise en surfaces sportives instrumentées et surfaces de re-cherche mitoyennes autorisant un passage immédiat du sujet de la pratique vers le laboratoire. En phase de construction sur le campus de Luminy, le technos-port englobe 3 chantiers : • le gymnase expérimental in-

tégrera appareillage et sur-faces dédiés à la recherche permettant de mesurer les performances des utilisa-teurs via des outils technolo-giques de pointe. Les travaux ont débuté en avril 2013 et l’achèvement est prévu pour septembre 2014. Cette

plateforme de capture et d’analyse de la gestuelle, ou du couple homme - matériel étudiera aussi bien les sportifs de haut niveau que les po-pulations fragilisées (obésité, personnes âgées, …).

• la plaine sportive avec deux terrains en gazon syn-thétique, des vestiaires, un plateau sportif couvert, le tout éclairé, permettra la pratique du sport par tous à toute heure et par tous les temps. A l’image du gym-nase, elle sera appareillée pour pouvoir analyser la per-formance des pratiquants.

• un espace de 500 m2 sera dédié au fitness et à la mus-culation. Au-delà de l’ins-trumentation permettant l’analyse des pratiques, ce lieu permettra à tout athlète de venir s’entraîner et d’y être évalué par l’équipe de chercheurs.

Se présentant comme un lieu de rencontres entre formation, sport de haut niveau, recherche et industrie, la faculté des sciences

du sport crée ainsi une plate-forme technologique où l’étude pluridisciplinaire du mouvement humain et du sport sera cen-trale. Une équipe de personnels dédiée développera les projets centrés sur l’amélioration de la performance du mouvement sain ou pathologique.

On compte déjà des parte-naires de pointe, leaders mon-diaux tels que OXYLANE, NIKE, et des marques d’origine locale connues dans le monde entier : Gymnova (matériel gymnique) et CKT (marque de cycle présente dans le peloton professionnel).

CONTACT [email protected]

Budget 13,8 Millions d’euros. Financeurs : Etat, Région, Mairie de Marseille. La totalité des travaux sera finali-sée en septembre 2015.


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

22

Le service de formation professionnelle continue

Pour le développement des compétencestout au long de la vie

Présentez-nous votreservice.

Le service de formation pro-fessionnelle continue, ancien SUFA (service universitaire de formation tout au long de la vie) accompagne les salariés dans leurs projets et stratégies de formation en collaboration avec des partenaires publics et privés de la recherche et des entreprises.

Placé sous la double tutelle du Ministère du travail et du Ministère de l’enseignement su-périeur et de la recherche, ce service est une interface avec l’ensemble des services adminis-tratifs et composantes d’AMU.

Nous avons mis en cohérence les points forts de la formation continue de chacun des 3 ex-périmètres pour être au plus près des besoins et proposer des procédures homogènes adap-tées à un public hétérogène. Nos missions sont transversales et en synergie avec celles des Vice-présidents délégués aux partenariats avec le monde de l’entreprise (Basile Sircoglou) et à l’orientation et l’insertion pro-fessionnelle (Evelyne Marchetti). Coordonné par le VP Formation (Thierry Paul), nous travaillons ensemble car nos probléma-tiques similaires sur l’insertion et l’orientation concernent aussi nos stagiaires en formation continue.

Notre service aide également les composantes d’AMU à mettre « le pied à l’étrier » dans le domaine de l’alternance. Notre université compte 2 000 alternants, ce chiffre doit conti-nuer d’augmenter car nous avons deux populations en demande : les étudiants et les entreprises.

Plusieurs fois dans l’année, nous organisons aussi des tables rondes pour des entreprises ou secteurs d’entreprises comme récemment dans le domaine de la santé privée, secteur de-mandeur en terme de gestion et de management.

Quels sont les enjeux de la formation continue ?

Nous avons une mission pu-blique fondamentale, celle d’orienter, d’accompagner, de former et de permettre à des personnes en réorientation de carrière ou après des années d’arrêt d’études, de reprendre une formation ou de valider une expérience.

La formation continue dans les universités représente une part du budget de formation conti-nue des entreprises peu impor-

Roland Kazan Vice-président délégué à laformation continue

Ce service est une interface avec l’ensembledes servicesadministratifs et composantesd’AMU.

23

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

tante, cela doit progresser. En effet, les compétences sont au cœur de l’université, nous avons une offre de formation riche dans les 5 grands secteurs, par conséquent, nous devons « peser » plus dans la balance de ces budgets.

Marella LewandowskiDirectrice adjointe duservice de formationprofessionnelle continue.Élue à la conférence des directeurs de formationcontinue et responsablede la VAE au niveau national

La formation professionnelle continue est une des missions de l’université. L’enjeu pour notre direction : permettre la reprise d’études et la reconversion des salariés ainsi que l’augmenta-tion du niveau de compétence des salariés et des demandeurs d’emploi.

Aujourd’hui, l’université repré-sente 4% du marché de la forma-tion professionnelle continue. L’objectif de l’enseignement su-périeur est de devenir un acteur à part entière de la formation professionnelle continue et du développement économique du territoire afin d’accompa-gner les entreprises aux transfor-mations du marché du travail. Pour cela, il faut travailler en amont sur les restructurations des entreprises (fermeture de sites par exemple) et requali-fier les salariés pour qu’ils soient mieux armés lors de la « sortie » sur le marché du travail.

Dans l’avenir, l’objectif est éga-lement de se regrouper avec d’autres universités pour créer une synergie des acteurs de l’enseignement supérieur sur le secteur de la formation profes-sionnelle continue.

Au sein d’AMU, nous nous ap-puyons sur l’ensemble des com-posantes et des laboratoires de recherche pour développer l’excellence de l’offre de for-mation continue en travaillant également avec les pôles de compétitivité, en renforçant les partenariats et les réseaux pour créer une offre attractive et efficace.Notre service a un rôle de conso-lidation administrative et d’ho-mogénéisation des pratiques de formation continue pour l’ensemble des composantes. Nous avons des référents péda-gogiques et administratifs dans chacune d’elles pour mettre en œuvre les VAE (validation des acquis de l’expérience), les VAP (validation des acquis pro-fessionnels), les DAEU (diplôme d’accès aux études universi-taires) ; le développement des formations courtes, les prépara-tions aux concours et la mise en place de l’accueil, l’orientation et l’aide à la reprise d’études.

Jean-Pierre Coudereau Directeur du centre de bilan de compétences

Le centre de bilan de compé-tences, rattaché au service de formation professionnelle conti-nue, a ouvert le 1er janvier 2011

(au sein de l'ex université de la Méditerranée) s’inscrivant dans un contexte de renforcement des liens et des synergies entre l’entreprise, les collectivités territoriales, les établissements hospitaliers publics et privés, les établissements parapublics et l’université.

Cette dernière a obtenu les agré-ments des organismes suivants : FONGECIF, ANFH, UNIFORMATION, UNIFAF, AGEFOS-PME. Avec la création du centre de bilan de compétences, AMU s’est dotée d’un nouveau service distinct et complémentaire des dispositifs existants (accueil, orientation, aide à l’insertion professionnelle, validation des acquis, formations courtes qualifiantes).

Le bilan de compétences est un outil de dynamisation dans une carrière. Il s’adresse à tous les salariés et travailleurs non salariés (travailleurs indépen-dants, professions libérales, commerçants, artisans…) quel que soit leur secteur d’activité et leur niveau de qualification. Le bilan dure 24h, il permet d’analyser ses compétences professionnelles et person-nelles, ses aptitudes et motiva-tions afin de réaliser un projet professionnel et un éventuel projet de formation.

Le centre de bilan de compé-tences est aujourd’hui habilité à effectuer des bilans séniors, des bilans mi-carrière ainsi que des bilans de positionnement professionnel.

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

24


Martine VertAssistante administrativedu DAEU

Le DAEU est considéré comme « le bac de la seconde chance », il s’adresse à des candidats qui n’ont pas pu réussir dans un cursus traditionnel. Ce diplôme est l’équivalent du bacca-lauréat, la porte d’accès aux études supérieures ! Qu’il s’agisse de jeunes suivis par la mission locale, de sala-riés qui bénéficient d’un congé de formation (pour passer des concours administratifs par

Christine Le HellocoResponsable de la VAEet de la VAP

Ma mission consiste à piloter et développer les dispositifs de VAE et VAP au sein d’AMU en colla-boration avec l’ensemble des composantes de l’université.

La VAE permet à une personne d’obtenir la certification de tout ou partie d’un diplôme sans suivre la formation. Pour cela, elle devra présenter un dossier et le soutenir devant un jury de VAE.La VAP permet à une personne

d’intégrer une formation sans avoir le diplôme requis. Pour cela, elle devra présenter un dossier qui sera étudié au cours d’une commission pédago-gique FC (formation continue).Les publics sont variés mais pour entrer dans ces dispositifs, les personnes doivent justifier d’une expérience significative, être salariées ou inscrites au pôle emploi, être bénévoles ou auto- entrepreneurs, avoir une acti-vité en somme !

En 2012, 219 personnes ont bé-néficié d’une VAE et 449 d’une VAP.

Le DAEU est considéré comme« le bac de laseconde chance ».

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

24

25

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

25

exemple), ou bien encore de personnes souhaitant commen-cer des études supérieures, le public que nous suivons est très varié. Les candidats de tout âge et de tout horizon donnent à la forma-tion des niveaux assez hétéro-clites ce qui la rend intéressante et enrichissante.

Notre mission va de l’accueil à l’inscription jusqu’à la délivrance du diplôme. Il y a donc un suivi des stagiaires en formation tout au long de l’année universitaire tant sur le plan humain que sur l’aspect pédagogique.

Carine Bauer Responsable de laformation courte et relations entreprises

Le monde du travail et de l'éco-nomie connaissent de profondes

Les chiffres-clés• 2 sites d’accueil sur Aix-

en-Provence et Marseille + un relai dans chaque composante

• 35 personnels (30 agents + 5 enseignants)

• 12 000 stagiaires en forma-tion continue par an

• 3 millions d’heures de formation

• 10 millions d’euros de budget annuel

Nous avons une missionpublique fondamentale,celle d’orienter,d’accompagner, de formeret de permettre à despersonnes en réorientationde carrière, ou après desannées d’arrêt d’études, dereprendre une formation oude valider une expérience.

mutations, la formation est plus que jamais devenue un outil stratégique par excellence.

Conscient des enjeux de notre société, le service de formation professionnelle continue (FPC) a conçu des formations courtes dans un grand nombre de do-maines de formation.Elles sont issues de réflexions conjointes avec le monde des entreprises, en s'appuyant sur les enseignants, garants de l’exper-tise pédagogique et scientifique des différentes composantes de l'université d'Aix-Marseille.

Le service FPC développe des actions de formation intra ou inter entreprises, localisées en centre de formation ou au sein des entreprises, en présentiel ou à distance (e-learning).

Elles sont au bénéfice de tout public : salariés, demandeurs

d’emploi, particuliers, collectivi-tés en étant présentes sur tous les dispositifs de formation à savoir le droit individuel à la formation (DIF), le congé individuel de for-mation (CIF), le plan de forma-tion et la formation certifiante.


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

26

Le cabinet du Président

Cinq personnes composent le cabinet du Président d’AMU. Une équipe parfaitement coor-donnée dont les principales mis-sions sont :• assister le Président dans

l’exercice quotidien de ses fonctions,

• assurer l’interface avec la communauté universitaire et les partenaires extérieurs,

• garantir une circula-tion fluide et fiable de l’information.

Dirigée par Aliénor Saint-Macary, chef de cabinet, l’équipe compte deux assis-tantes, Nadia Fartas et Laure Le Saux, ainsi qu’une gestionnaire polyvalente Sifac, Audrice Sousa et le chauffeur du Président, Sébastien Mena.

Les assistantes prennent quo-tidiennement en charge le secrétariat courant : correspon-dance, accueil, préparations des réunions de gouvernance du mardi, des conseils des di-recteurs de composantes. Nadia Fartas suit en particulier les dossiers des rendez-vous et les réunions du Président tandis que Laure Le Saux est spécia-lisée sur les missions santé car Yvon Berland préside égale-

ment l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) et la commis-sion santé de la Conférence des Présidents d’université (CPU).

Audrice Sousa, gestionnaire po-lyvalente, se charge des opé-rations de dépenses, ordres de missions, liquidations de frais ainsi que des réservations de salles et commandes de four-nitures. Elle assure également le lien avec le service logistique pour organiser les salles lors des événements.

Enfin, le chauffeur, Sébastien Mena, conduit le Président lors de tous ses déplacements et gère l’acheminement des pa-rafeurs pour signature.

L’activité est dense : gestion d’agenda, organisation de réu-nions (plus de 100 rendez-vous par mois), gestion de la mes-sagerie, de la correspondance (environ 250 courriers électro-niques et papier par jour). Des journées chargées qui ne se res-semblent pas, rythmées par des imprévus, des interruptions.

« Nous avons une grande res-ponsabilité car beaucoup d’informations, toujours impor-

tantes, transitent par le cabinet, il faut les traiter dans l’urgence tout en étant très rigoureux car il ne faut rien laisser passer et surtout relier les données entre elles » déclare Aliénor.

Sens de l’organisation, gestion du stress et discrétion sont des qualités indispensables pour as-surer le bon fonctionnement du cabinet.

Si les responsabilités sont grandes, Aliénor Saint-Macary admet qu’elles sont moti-vantes : « Il faut gérer l’infor-mation le plus efficacement possible, posséder une très bonne connaissance globale de l’établissement et de l’en-seignement supérieur en géné-ral, être disponible, et surtout très calme. Le travail est certes exigeant mais très intéressant car nous sommes au cœur du fonctionnement et des déci-sions. En interne, le cabinet est un rouage entre l’équipe poli-tique et l’équipe administrative, entre le Président et la com-munauté universitaire (Vice-présidents, chargés de missions, directeurs de composantes, personnels…). Nous collaborons avec les nombreux services, directions, composantes de

27

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

l’université, et particulièrement avec le Directeur général des services, Damien Verhaeghe, avec qui le président forme un binôme nécessaire au bon fonctionnement de l’établisse-ment. Le cabinet est aussi un point d’entrée incontournable pour les partenaires extérieurs : autres universités, collectivités territoriales, AP-HM, Rectorat, Ministères, CPU, organismes de recherche. »

Une place centrale, où l’activité ne s’arrête jamais, ou presque, animée par une équipe soli-daire et investie.

Sens de l’organisation, gestion du stress et discrétion sont des qualitésindispensables pour assurer le bonfonctionnement du cabinet.

27

Equipe du cabinetDe gauche à droite : Laure Le Saux, Aliénor Saint-Macary, Sébastien Mena, Audrice Sousa, Nadia Fartas


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

28

Christelle Desnues, responsable de l’équipe « Pathovirome » du labo-ratoire URMITE (unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropi-cales émergentes) de la faculté de médecine, a reçu, le 5 novembre à Paris, le prix Sanofi-Pasteur de la recherche biomédicale dans la catégorie « jeune chercheur ». Ce prix récompense les travaux dans le domaine des sciences de la vie qui contribuent à améliorer la santé pu-blique mondiale.

Christelle Desnues a suivi un par-cours universitaire à Marseille dans le domaine de la microbiologie et des sciences de l’environnement. Elle s’est ensuite spécialisée en vi-rologie appliquée à la recherche

Christelle Desnues

Lauréate de la 2ème édition du prix Sanofi-Pasteur

médicale et a développé en 2009 sa propre équipe grâce au soutien d’une ERC Starting Grant du Conseil Européen de la Recherche.

Ses travaux actuels utilisent des techniques de pointe de séquen-çage à haut-débit pour étudier les communautés virales associées à l’homme en situation pathologique et non-pathologique. Christelle Des-nues est l’auteur de nombreuses publications dans des revues presti-gieuses telles que Nature ou PNAS. L’excellence de ses recherches a également été récompensée en 2010 par la médaille de bronze du CNRS et le prix Claude Paoletti, et en 2013 par le prix de la fondation « Méditerranée Infection ».

CONTACT Mail : [email protected]

Site internet : www.pathovirome.com

Photo : Pierre Maraval

29

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Nommé à la tête du collège docto-ral d’AMU, Jean-Raymond Fanlo en-cadre 12 écoles doctorales. Agrégé de lettres, docteur de l'ex-université de Provence (1990), il est spécialiste d'Agrippa d'Aubigné, sujet de plu-sieurs de ses essais et dont il a publié de nombreuses œuvres. Il a également retrouvé de nom-breux inédits et lui a restitué quatre ouvrages anonymes. Il a publié une centaine d'articles sur divers auteurs et problèmatiques de la littérature de la Renaissance et du XVIIème siècle et a traduit Cervantès (Don Quichotte, Les Nouvelles exemplaires, prix Laure Bataillon de la traduction en 2008).

Il a créé une équipe de recherche sur la littérature des siècles classiques, avant de diriger pendant huit ans l'école doctorale "Langues, Lettres et Arts". Dans ce cadre, il a notamment créé une revue numérique de doc-torants devenue depuis la revue na-tionale Les Chantiers de la Création hébergée sur Revues.org.

Quelles sont vos missions au sein du collège doctoral ?« Mes missions sont diverses. Entouré de 4 personnes au sein même du collège doctoral et accompagné par les 12 collaborateurs de chaque école, le collège vise à réunir les doc-torants et permettre une vue d’en-semble, d’harmoniser les pratiques

Jean-RaymondFanlo

tout en sachant garder la singularité des domaines très divers tels que les sciences, les lettres, l’histoire, l’écono-mie, le droit,... Nous essayons de mu-tualiser les formations proposées aux doctorants et en assurons certaines d’entre elles. Je souhaiterais que le collège devienne un lieu de réflexion interdisciplinaire.

Par ailleurs, nous travaillons de fa-çon étroite avec les entreprises afin d’aider à l’insertion des docteurs. En ce sens, les Doctoriales, séminaire annuel d’une semaine, permet de faire travailler ensemble des groupes d’étudiants et des sociétés sur des projets concrets. Durant cette se-maine, les étudiants sont accompa-gnés par un parrain et réalisent des posters donnant aux professionnels un aperçu de leur personnalité et leur cursus. Les posters sont primés lors de cet événement.

Nous devons promouvoir les compé-tences du docteur devant des entre-prises qui, spontanément, recrutent plutôt des ingénieurs. Nous devons leur montrer son égale aptitude au monde professionnel. Ces efforts portent leurs fruits depuis quelques années, nous l’avons démontré lors d’une journée dédiée aux entreprises et aux jeunes chercheurs durant la semaine AMU-entreprises début no-vembre ».

Nouveau directeur,du collège doctoral

CONTACT [email protected]


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

30

Culture et représenta-tions sociales du vin : une comparaison France / Nouvelle-Zélande

Le rôle des protéinesà centre Fe-S dans l’efficacité des antibiotiques

L’émergence de bactéries multi-résistantes aux antibiotiques risque de mettre un terme à l’ère du « miracle des antibiotiques ». Il est essentiel que nous comprenions les mécanismes fondamentaux mis en jeu lors des acquisitions de résistance. Notre étude montre que la biodisponibilité en fer dans le milieu modifie le seuil de résistance de la bactérie Escherichia coli aux antibiotiques de la classe des aminoglycosides en induisant un changement dans le mode de production d’entités chimiques appelées « centres fer-soufre» (Fe-S). Les centres Fe-S sont des cofacteurs de protéines, utilisés par tous les organismes vivants et dans de très nom-breux processus biologiques. Nous montrons que les protéines Fe-S de la chaine respiratoire contrô-lent l’entrée des aminoglycosides chez Escheri-chia coli et que l’efficacité de ces protéines Fe-S dépend de la concentration en fer dans le milieu. Une limitation en fer étant la situation la plus fré-quemment rencontrée par les pathogènes dans leurs biotopes naturels ou au cours d’infection, cette étude ouvre de nouvelles perspectives pour aider à la lutte contre les pathogènes résistants.

Fe-S cluster biosynthesis controls uptake of aminoglycosides in a ROS-less death pathway.B. Ezraty, A. Vergnes, M. Banzhaf , Y. Duverger, A.Huguenot, A. R. Brochado, S-Y. Su, L. Espinosa, L. Loiseau, B. Py, A.Typas, F. Barras.Science, 2013, 340, 1583-1587.

CONTACTFrédéric Barras - Laboratoire de chimie bactérienne, UMR CNRS-AMU 7385, Institut de microbiologie de la Méditerranée, [email protected]

Equipe "Stress adaptation in enterobacteriaceae", du Laboratoire de chimie bactérienne.De gauche à droite : Béatrice Py, Allison Huguenot , Benjamin Ezraty, Frédéric Barras,

Léon Espinosa, Laurent Loiseau, Yohann Duverger

Parmi les recherches conduites au Laboratoire de psychologie sociale EA849, on s’intéresse aux repré-sentations sociales en tant que sa-voirs du sens commun mobilisés au quotidien qui s’inscrivent et s’ac-tualisent dans un contexte culturel

donné. Nous avons réalisé, en collaboration avec l’université de Paris 8 Saint-Denis et l’université de Lincoln (Nouvelle-Zélande), une étude compara-tive à propos du vin. Les résultats montrent que les Néo-Zélandais asso-cient le vin aux saveurs, ils le considèrent comme un objet de détente et de plaisir, et l’associent également à l'alimentation. Les Français, quant à eux, associent le vin à l'amitié, au vin rouge et au fromage. Les résultats ont également révélé des diffé-rences entre les experts et les novices. Si les no-vices évoquent des aspects négatifs au vin, on observe l’inverse chez les experts. Cette recherche montre donc qu’en France, le vin est associé à l’identité nationale alors qu’en Nouvelle-Zélande, étant donné l’absence de cette culture du vin, les consommateurs sont davantage en recherche de connaissances et d’expertise liée à cet objet.

Social representations of wine and culture: A comparison between France and New Zealand.M. Mouret, G. Lo Monaco, I. Urdapilleta, W. V. Parr.Food quality and preference, 2013, 30, 2, 102-107.

CONTACTGrégory Lo Monaco, Maître de conférences en psy-chologie sociale - Laboratoire de psychologie sociale EA849, Aix-Marseille Université[email protected]

Grégory Lo Monaco

31

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Droit et innovation

Estimation basée sur les ondelettes du paramètre de longue mémoire dans des pro-cessus non stationnaires Droit et innovation,

innovation et droit… Deux mots qui, au moins jusqu’à une époque récente, n’ont pas été spon-tanément associés.

Sans doute parce que l’un suggérait le dépasse-ment d’un état donné, sa souhaitable remise en cause, bref une certaine révolution en marche, tandis que l’autre incarnait bien davantage, si-non le conservatisme, du moins le respect d’un ordre et l’affirmation d’institutions en place. Mais, assurément, beaucoup de choses sont, depuis, passées par là ! En vrac, les multiples révolutions industrielles et technologiques, qui placent né-cessairement l’innovation au coeur de tous les progrès qu’elles promeuvent, la mondialisation économique, qui secrète l’hyperconcurrence et donc le toujours mieux, la plus grande flexibilité d’un droit désormais attentif aux comportements et aux situations de fait, son souci déclaré de favoriser le développement de nos entreprises conquérantes, ou encore, via le prodigieux essor de la propriété intellectuelle, la fructueuse ren-contre entre une soif humaine de créer et une faim tout aussi naturelle d’en vivre…

Droit et innovation.Ouvrage collectif, direction et préface de J. Mestre et L. MerlandDroit et innovation, collection de l’Institut de droit des affaires, Centre de droit économique, Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2013, 692.

CONTACTLaure Merland - Maître de conférences H.D.R., Direc-trice du Master Droit de la propriété intellectuelle et des Nouvelles technologies, Institut de droit des affaires, Aix-Marseille Université[email protected]

Les auteurs propo-sent deux nouveaux estimateurs semi-pa-ramétriques dans le domaine des onde-lettes afin d’estimer le paramètre d’inté-gration fractionnaire

du processus ARFIMA en considérant un intervalle d’admissibilité plus large qui incorpore le cas non stationnaire. En comparaison de la transformée de Fourier, l’avantage de l’approche par onde-lettes pour analyser les comportements de séries temporelles non stationnaires est qu’il est possible de mieux localiser un processus simultanément en temps et en fréquence. Nous développons ainsi un estimateur de Whittle local exact par ondelette (Wavelet Exact Local Whittle estimator) et un esti-mateur de Whittle local faisable par ondelette (Wa-velet Feasible Exact Local Whittle estimator), ce qui étend les estimateurs de Phillips et Shimotsu (2004), Shimotsu et Phillips (2005 et 2006) et Shimotsu (2010) dans le domaine des ondelettes. Des expériences de simulation montrent que les nouveaux estima-teurs se comportent mieux dans la plupart des situations dans les cas stationnaires et non station-naires, permettant d’élaborer une approche plus robuste d’estimation. Les auteurs appliquent ces deux nouveaux estimateurs semi-paramétriques à certaines séries financières (indices de marchés boursiers journaliers et taux de change).

Estimating the Long-Memory Parameter in Nonstationary Processes Using Wavelets.H. Boubaker, A. Péguin-Feissolle Computational Economics, 2013, 42, 291-306.

CONTACTAnne Péguin-Feissolle - Directrice adjointe du GREQAM, Aix-Marseille Université (Aix Marseille School of Econo-mics), CNRS & [email protected]

Anne Péguin-Feissolle Heni Boubaker

Jacques Mestre Laure Merland

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

32


Multiple Sclerosis In-ternational Quality of Life (MusiQoL)

Introduction et objectif : Une des propriétés im-portantes, mais rarement explorée, des instru-ments de qualité de vie (QV) est représentée par la sensibilité au changement, définie par la capacité de l’instrument à détecter un change-ment de l’état de santé du sujet.

L’objectif de ce travail est de documenter cette propriété pour le Multiple Sclerosis International Quality of Life (MusiQoL), questionnaire multidi-mensionnel, spécifique de la sclérose en plaques (SEP), initialement co-développé dans plusieurs pays.

Méthodologie : Il s’agit d’une étude longitu-dinale associant 12 pays (ClinicalTrials.gov NCT00702065). Les patients présentant une SEP (critères de McDonald) ont été évalués sur 24 mois.

Résultats : A l’issue des 24 mois, 107 sujets ont été classés détériorés et 417 non détériorés se-lon l’évolution du handicap fonctionnel (score EDSS). Deux dimensions spécifiques du MusiQoL, vie sentimentale et sexuelle et relations avec le

Karine Baumstarck Pascal Auquier

système de soins, montrent une capacité à dé-tecter du changement.

Conclusion : MusiQoL apparait ainsi comme un outil valide et sensible dans l’évaluation de la QV de la SEP, disponible dans un grand nombre de langages, très utile dans le cadre de projets de recherche d’envergure internationale.

Responsiveness of the Multiple Sclerosis International Quality of Life questionnaire to disability change: a longitudinal studyK. Baumstarck, H. Butzkueven, O. Fernández, P. Flachenecker, S.Stecchi, E. Idiman, J.Pelletier, M. Boucekine, P.Auquier.Health and Quality of Life Outcomes, 2013, 11, 127-135.

CONTACTKarine Baumstarck - Unité d'aide méthodologique à la recherche clinique, AP-HMEA 3279 'Qualité de vie concepts, usages et limites, déterminants', Aix-Marseille Université, Faculté de méde-cine, [email protected]

Jean Pelletier

MusiQoL apparaît comme un outil valide et sensible dansl’évaluation de la QV de la SEP.

33

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Protection de l'AES contre des attaques par canaux cachés

Dans le domaine de la sécurité de l’infor-mation, l’algorithme de chiffrement AES* est depuis le début du siècle, le stan-dard de chiffrement

symétrique pour les organisations gouvernemen-tales des Etats-Unis.

A ce jour, il n’a révélé aucune faille théorique et la NSA approuve son utilisation pour la gestion des informations classifiées secret défense. Ce-pendant, lors du déroulement de l’algorithme, les composantes électroniques consomment de l’énergie et émettent des radiations. Ainsi, le support physique peut être à l’origine de fuites d’informations permettant de déduire des don-nées sensibles. Les systèmes embarqués tels que les cartes à puces et appareils miniaturisés sont particulièrement vulnérables à ce genre d’at-taque appelée attaque par canaux cachés.

L’AES a fait l’objet de nombreuses recherches dans le but de le rendre résistant face à ce genre d’attaque. La méthode la plus utilisée consiste à randomiser les valeurs intermédiaires dans l’exé-cution de l’algorithme afin de les décorreler des observations physiques. Cela revient à masquer ces valeurs intermédiaires. Nous nous intéressons ici au masquage de la transformation la plus sen-sible de l’AES, appelée SubByte Transformation. Cette transformation consiste à inverser un élé-ment du corps de Galois GF(28) de 256 éléments. Dans le cadre d’une implémentation "hard-ware", l’utilisation de la tour d’extensions GF(2)

Alexis Bonnecaze

GF(22) GF(24) GF(28) permet d’accroitre l’effi-cacité du calcul. Nous étudions l’impact de la randomisation des représentations binaires de la tour sur la résistance de l’AES face à une attaque par canaux cachés. Lors du calcul de l’inverse, nous sommes amenés à considérer la norme de l’élément dans l’extension GF(28)=GF(24). Afin de contrer toute attaque par canaux cachés, la distribution de la valeur des normes doit être répartie de manière uniforme sur GF(24). Nous montrons l’efficacité de notre méthode, aussi bien en ce qui concerne l’implémentation que la résistance aux attaques par canaux cachés.

AES side-channel countermeasure using random tower field constructions.A. Bonnecaze, P. Liardet, A. Venelli.Designs codes and cryptography, 2013, 69, 331-349.

CONTACTAlexis Bonnecaze - Polytech [email protected]

A ce jour, l'AES n’a révéléaucune faille théoriqueet la NSA approuve sonutilisation pour la gestiondes informations classifiéessecret défense.

Pierre Liardet

*AES (Advanced Encryption Standard, ou standard de chiffrement avancé)


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

34

« Tous sur scène pour une expé-rience multi-sensorielle unique ! » c’est l’invitation lancée en chœur par Grégory Lion et Aurore Cucca (musiciens/com-positeurs), Imed Argoubi (scé-nographie et vidéo), Sandra Français (danseuse/chorégra-phe) et Olivier Oullier, profes-seur à AMU et chercheur au laboratoire de psychologie co-gnitive (UMR CNRS 7920) de la Fédération de Recherche 3C (FR 3512).

Regroupés sous le collectif Pulse 4 Arts, les artistes collaborent avec l’enseignant-chercheur depuis des mois à la création d’Alpha : un projet inédit et ori-ginal qui mêle travail d’écriture chorégraphique, de composi-tion musicale, de spatialisation acoustique, de scénographie et de création vidéo aux sciences du mouvement humain et aux neurosciences.

Ces talents réunis ont créé un spectacle novateur en utilisant de façon inédite du matériel neuroscientifique pour une per-formance artistique : un casque d’électroencéphalographie (EEG) Emotiv portable. L’outil technologique est depuis long-temps utilisé pour enregistrer l’activité cérébrale et plus ré-cemment dans des interfaces

Chorégraphie neuronale : voyage au pays des sensations

cerveau-machine, qu’il s’agisse de jeux vidéo ou de permettre à des personnes handicapées motrices de piloter « par la pensée » leur fauteuil motorisé. Sur scène, la musique origi-nale mêlant sonorités électro-niques et instruments classiques est jouée en direct par Beat Pleasure composé de Grégory Lion (premier prix de conserva-toire de piano) et Aurore Cucca (violoniste). Les danseurs por-tent les casques EEG et, grâce aux électrodes et capteurs de mouvement qu’il contient, transmettent en temps réel des informations sur l’activité de leur cerveau et leurs déplacements

à un ordinateur grâce à une connexion sans fil. Ils peuvent ainsi agir sur le déclenchement de séquences vidéo en fonc-tion des états de leur cerveau. « Le résultat constitue une sorte de "lexique chorégraphique" du cerveau qui s’exprime à tra-vers la vidéo » rapporte Imed Argoubi, véritable "musicien pour les yeux" à qui l’on doit la scénographie.

Pendant 50 minutes, les specta-teurs sont en immersion avec les artistes, leurs sens sont sollicités et stimulés grâce aux images déclenchées par les danseurs, à la musique classique et élec-

Alpha : un projet inédit et original qui mêle travail d’écriturechorégraphique, de compositionmusicale, de spatialisationacoustique, de scénographie etde création vidéo aux sciencesdu mouvement humain et auxneurosciences.

35

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

tronique diffusée aux 4 coins de la salle. Pour Sandra Français : « Cela permet aussi une com-munication inédite entre les artistes et le public, les données du casque influent sur le déclen-chement des images qui elles-mêmes changent l’atmosphère entre nous et avec le public ». Chaque représentation est de fait unique.

Cette démonstration de la com-plémentarité entre la danse et les sciences cognitives, l’équipe y tient particulièrement. La per-formance cherche à explorer les différentes sensations de

chacun de nous et leur évolu-tion. « Lorsqu’une interaction prolongée se produit entre 2 personnes, les corps finissent par battre à l’unisson, s’harmo-niser : les pulsations cardiaques, les ondes cérébrales, la parole, tout peut se synchroniser » rap-pelle le professeur Olivier Oullier qui mène des recherches sur le rôle du corps dans les interac-tions sociales depuis plus de 10 ans.

Alpha, lauréat de la Biennale des jeunes créateurs de la Méditerranée en Italie en juin dernier, a été présenté pour la

première fois en France le 22 octobre dernier dans le cadre des « Chroniques des mondes possibles » à Seconde nature (Aix-en-Provence) devant une salle pleine, émerveillée par l’expérience. L’équipe travaille à l’évolution du concept pour répondre aux sollicitations en France et à l’étranger qu’elle a reçues. Et si vous laissiez votre cerveau danser …

CONTACT Olivier [email protected]

Cré

dits

pho

to :

Imed

Arg

oubi

& L

aure

nt M

arti

35

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Alpha : Sandra Françaissur scène


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

36

Les étudiants de Polytech Marseille et NAO, le robot intello

Dans quelques semaines, NAO présentera 3 scènes proven-çales au Musée du terroir mar-seillais de Château-Gombert. A priori, rien d’exceptionnel pour un guide. Sauf que NAO n’est autre qu’un robot humanoïde d’environ 58 cm !

Au Musée, une salle lui sera ré-servée. Elle accueillera les 3 scènes que le robot présentera lorsque le public le lui deman-

dera à l’aide d’une borne in-teractive programmée par les étudiants. Interactivité, anima-tion, cette visite guidée est une connexion originale entre la haute technologie et l’art.

Conçu et fabriqué par la so-ciété française Aldebaran Robotics en 2006, NAO a intégré les locaux de Polytech Marseille il y a 4 ans dans le cadre d’un accord avec l’université South

NAO n’est autre qu’un robot humanoïde d’environ 58 cm !

37

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Florida - Polytechnic, USA. Une collaboration pour créer une équipe mixte et préparer sa participation à la RoboCup Soccer, une compétition an-nuelle internationale de robo-tique dont l’objectif est, d’ici 2050, de créer une équipe de football robotisée capable de défier une équipe humaine. « On retrouve toutes les pro-blématiques de la robotique à travers le jeu : se situer dans un espace, prendre des décisions, se déplacer » explique Jean-Michel Olive, maître de confé-rences à Polytech Marseille.

Ce sont les étudiants de 4ème année de génie industriel qui apprennent à programmer NAO. En parallèle du projet pédagogique dirigé par Jean-Michel Olive, les étudiants, passionnés de robotique, ont souhaité, sur leur temps libre, approfondir le travail sur le robot en créant en 2012 l’association e-Nova Robotics. Soutenue par le FSDIE, présidée

NAO a intégré les locaux dePolytech Marseilleil y a 4 ans dans lecadre d’un accordavec l’universitéSouth Florida -Polytechnic, USA.

par Aurélien Bisotti, elle compte aujourd’hui 20 membres contre 10 à sa création. En plus du projet avec le Musée, les étu-diants travaillent sur le contrôle du robot avec une Kinect (pé-riphérique de jeu vidéo sans manette qui capte les mouve-ments du corps) : on modélise les mouvements de l’opérateur et le robot les reproduit. Cette technique servirait pour des in-terventions à distance (dans les environnements hostiles par exemple). Enfin, pour réus-sir à contrôler le robot par la pensée, ils travaillent également avec un casque EEG (casque d’électroencéphalographie, qui mesure l’activité électrique du cerveau).« L’innovation dans la robo-tique, c’est de trouver des ap-plications et les intégrer dans la vie quotidienne » souligne Jean-Michel Olive, attentif à l’essor de la domotique. La ro-botique regroupe de nombreux domaines de l’ingénierie et ses usages sont multiples, le champ des possibles est très large : as-sistance aux personnes âgées, aux enfants autistes, recon-naissance mais aussi synthèse vocale, le robot peut égale-ment formuler des phrases. Les (r)évolutions technologiques ne cessent de modifier notre société, elles animent même de nombreux débats éthiques, faut-il s’en méfier ? « Pas du tout !Au contraire, le temps que les robots font gagner aux humains, dans le travail à la chaîne par exemple, doit être optimisé et permettre à l’homme de déve-lopper d’autres compétences » témoigne Aurélien Bisotti.

NAO entouré de Jean-Michel Olive et les étudiants de Polytech Marseille, membres de e-Nova Robotics


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

38

Bienvenue aux nouveaux personnels !

Comme chaque année, l’uni-versité organise deux journées d’accueil pour les nouveaux personnels, une pour les ensei-gnants-chercheurs, l’autre pour les BIATSS.

Le 14 octobre, une soixantaine d’enseignants-chercheurs ont été accueillis au Pharo par le Président Yvon Berland qui a présenté la stratégie de l’éta-blissement. Les Vice-présidents Recherche, Denis Bertin, for-mation (CFVU), Thierry Paul, et Gérard Soula, VP chargé du Système d’information ont pré-senté les missions et actions de leur champ d’activités.

Puis le 5 novembre, ce sont plus de 200 BIATSS qui ont été conviés au siège de l’université, afin que le Président, le Directeur général des services, Damien Verhaeghe et la Directrice gé-nérale des services adjointe, Dominique Escalier, leur pré-sentent la politique menée par la gouvernance et le mode de fonctionnement de l’uni-versité à travers une nouvelle organisation administrative et technique, appelée ORIGAMU, actuellement en phase 4.

L’occasion pour les personnels des différents sites de se réunir et de rencontrer les représentants

des services centraux : la cellule hygiène et sécurité, le service commun d’action culturelle et sociale (SCASC), la médecine de prévention des personnels, la direction opérationnelle des systèmes d’information (DOSI), la direction des ressources hu-maines et le service universitaire des activités physiques et spor-tives (SUAPS).

Une demi-journée pour sou-haiter la bienvenue aux nou-veaux arrivants, faciliter leur intégration en leur délivrant des informations pratiques et des

réponses aux questions d’évolu-tion de carrière.

Cet accueil favorise le senti-ment d’appartenance. « Etant donné l’étendue des différents sites d’AMU, il est essentiel que les personnels puissent rencon-trer les représentants de l’uni-versité, et se rendre compte que le siège est accessible et la politique menée par l’établis-sement est la même pour tous » souligne Elisabeth Bernard, Directrice du protocole et de l’événementiel, organisatrice des journées.

38

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Une demi-journéepour souhaiter labienvenue auxnouveaux arrivants,faciliter leur intégrationen leur délivrant desinformations pratiqueset des réponses auxquestions d’évolutionde carrière.


39

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Quel rôle peuvent jouer lesspécialistes des sciencesdu mouvement dansla compréhension duvieillissement ?

La question du vieillissement, en bonne santé, est une théma-tique qui préoccupe à la fois les acteurs des politiques publiques, les chercheurs et les industriels. En effet, avec l’allongement de la durée de vie, la modification de la composition démographique entraine des bouleversements dans un grand nombre de sec-teurs de la société (retraites, ma-ladie, transports, habitat, services de proximité). Parallèlement, la notion de vieillissement a évolué vers le « bien vieillir ». Car vivre longtemps n'est intéressant qu'à condition de pouvoir demeurer actif. Ainsi, comprendre com-ment préserver les capacités motrices, physiologiques et co-gnitives au cours du grand âge est devenu essentiel. C’est ici que les spécialistes des sciences du mouvement ont un rôle à

Le vieillissement actif et le « bien vieillir » au centre des préoccu-pations des chercheurs en sciences du mouvement humain de Marseille (ISM)

Professeur des universités Responsable de l’axe de recherche transver-sal « Vieillissement et déficiences motrices » au sein de l’institut des sciences du mouve-ment humain (ISM, UMR 7287 AMU-CNRS)

QUESTIONS à Jean-JacquesTemprado

jouer puisque l’on sait aujourd’hui que le mouvement et l’activité physique constituent des moyens efficaces de stimuler et de pré-server ces différentes capacités. C’est pour mieux étudier les mé-canismes sous-jacents que nous avons entrepris de développer les liens entre l’ISM de la faculté des sciences du sport (FSS), les laboratoires de la faculté de médecine et le pôle gériatrique de l’hôpital Sainte-Marguerite. L’objectif est d'aborder le vieillis-sement à travers la recherche fondamentale, la recherche cli-nique et le développement des gérontechnologies. L'enjeu est de mieux comprendre les méca-nismes neuro-comportementaux liés au vieillissement actif et à la transition vers la fragilité, afin de mieux orienter les stratégies de prévention efficaces ou d’orga-niser l’environnement (habitat, transports, objets de la vie quo-tienne…) afin d’aider les per-sonnes vieillissantes à conserver leurs capacités d’action et d’au-tonomie et, donc, d’améliorer leur qualité de vie.

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

40


En quoi, les recherches menées à l’ISM peuvent-elles contribuer à mieuxcomprendre le vieillissement actif ?

L'axe transversal « vieillissement et déficiences motrices » de l'ISM permet aux spécialistes de différentes disciplines (physiolo-gie, neurosciences, psycholo-gie, psychologie sociale, réalité virtuelle) de conjuguer leurs approches pour traiter les ques-tions relatives au vieillissement. C’est en effet un atout consi-dérable de pouvoir disposer sur un même lieu de compétences pluridisciplinaires.

On sait aujourd’hui que le vieillissement affecte simultanément les diffé-rents systèmes fonction-nels et qu’en plus des altérations de chaque système, c’est la rupture de leurs interactions qui est à l’origine de la fragi-lité et de la perte d’adap-tabilité. La question de la mobilité, du contrôle postural et de la chute est également au centre des préoccupations des cher-cheurs du laboratoire, notamment à des fins de réentraînement.

Êtes-vous impliqué dans ces thématiques de recherche ?

Je dirige actuellement deux grands projets de recherche. Le projet Coord-Age, qui a reçu le soutien de la fondation

AM*IDEX, porte sur la façon dont le vieillissement et la fra-gilité affectent les synergies qui s’établissent entre le niveau cérébral, neuromusculaire et comportemental.

L’originalité de ce projet est d’appréhender le fonctionne-ment du système neuro-mus-culo-squeletique comme un système dynamique complexe qui, précisément, perd de la complexité au cours du vieillisse-ment. Il s’agit donc, en premier lieu, de comprendre comment et pourquoi cette complexité est perdue et comment cela se manifeste dans l’adaptabi-lité neuro-comportementale.

La deuxième étape consiste à explorer les possibilités de res-taurer cette complexité, no-tamment grâce à l’activité et l’apprentissage. Ce projet inno-vant associe des spécialistes de la modélisation dynamique de

l’activité cérébrale (équipe V. Jirsa, AMU/Inserm 1106), en lien avec le projet « cerveau virtuel », ainsi que des spécialistes de la biomécanique neuromuscu-laire et du contrôle perceptivo-moteur au sein de l’ISM.

Le projet de recherche « Yes-We-Canne » porte sur le rôle de la supplémentation sen-sorielle délivrée par l’usage d’une canne pour l’assistance à la marche chez les personnes âgées souffrant de troubles de l’équilibre. Plus précisément, nous étudions comment la canne « classique » peut être utilisée à d’autres fins que celle de support, c’est-à-dire pour

recueillir de l’information utile pour contrôler son équilibre.

Le but ultime de ces re-cherches, réalisées en col-laboration avec le pôle gériatrique de l’AP-HM (Sainte Marguerite), est la conception d’une canne technologique d’un nou-veau genre, non stigmati-sante et multi-fonctions. A travers ces deux projets, on voit comment des sy-nergies peuvent se créer entre chercheurs pluridis-ciplinaires, cliniciens et in-dustriels, afin d’améliorer le quotidien des personnes âgées.

CONTACTJean-Jacques Temprado (ISM)[email protected] : 04 91 17 22 72

"L'étude des relations entre le niveau cé-rébral, musculaire et comportemental permettra de mieux comprendre les inte-ractions spécifiques aux vieillissement de l'organisme, à un niveau intégré".

41

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

La notion de vieillissement a évolué et, au delà despathologies associées,l’intérêt s’est déplacévers le « bien vieillir ».

41

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6


L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

42

AMU et MP2013Mise à l’eau de GyptisLa réplique d'un navire grec du VIème avant notre ère, le "Gyptis", a été mise à l’eau le 12 octobre, quai Mar-cel Pagnol sur le Vieux-Port à Marseille. C'est l'abou-tissement d'un projet mené dans le cadre de Mar-seille Provence capitale européenne de la culture. Le centre Camille Julian, Aix-Marseille Université, le CNRS et le chantier naval Borg ont participé à cette aventure. Le projet est arrivé à son terme avec le sou-tien financier de la région Paca, de la communauté urbaine MPM et de MP2013. Le Gyptis naviguera en rade de Marseille et jusqu'aux ports les plus proches qui furent d'anciens comptoirs grecs.

Nuit des talentsCet appel à projets ouvert à tous les jeunes artistes de 18 à 27 ans possédant un talent dans le dessin, la peinture, la photo ou la sculpture a eu lieu le 12 octobre au Palais de la Bourse à Marseille. 60 ar-tistes présélectionnés ont eu la chance d’exposer leurs œuvres sous le regard avisé d’un jury de pro-fessionnels et d’un large public.

« Flat » on the wallLe site Saint-Charles a été le prétexte original d'un spectacle Théâtre-danse et multimédia en suspen-sion verticale les 26, 27 et 28 septembre, dans le cadre de la programmation culturelle de l’univer-sité en lien avec MP2013. Il s'agissait d'une instal-lation placée à la hauteur du troisième étage du bâtiment de la faculté des sciences, dans laquelle évoluait un performeur à quatre-vingt-dix degrés.

Led’s Chat 4 novembre 2013 - 31 janvier 2014

Née d’un projet universitaire avec la participation d’étudiants et d’enseignants-chercheurs d’AMU et du laboratoire d’informatique fondamentale, l’exposition invite à découvrir d’une façon ludique les possibilités des nouvelles technologies pour la lumière, notamment l’informatique embarquée. Le visiteur est immergé dans une installation inte-ractive de centaines de modules totalisant plus de 15 000 LEDs en couleur et plus de 2 000 capteurs.Led’s Chat

Nuit des talents 2013

Mise à l’eau Gyptis

43

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

Les majors de masterssciences récompensés La huitième édition de la cérémonie de remise de diplômes des masters sciences s’est tenue le 24 octobre dans le Grand amphi de la faculté sur le site Saint-Charles, en présence du Président Yvon Berland et de Jean-Jacques Aubert, membre Se-nior Honoraire de l’Institut Universitaire de France et parrain de cette promotion 2013.

En 2012-2013, 1433 étudiants étaient inscrits en M2 dans le secteur sciences et technologies composé de la faculté des sciences, la faculté des sciences du sport et l’observatoire des sciences de l’univers – Institut Pythéas.

AMU compte 27 mentions de masters sciences (professionnels et recherche) et 91 spécialités scientifiques. Au cours de cette soirée, les respon-sables de masters en sciences ont remis un prix à l’étudiant major de chaque spécialité. Un moment privilégié, chaque année renouvelé, pour la com-munauté universitaire.

Obs/IN : l’Observatoiredes pratiques de créationde l’image numérique

Du 11 au 24 octobre, s’est tenu à l'Espace Van-Gogh d'Arles, l'Obs/In, En-Jeux [vidéo] des images.

Fondé par l’école nationale supérieure de la pho-tographie d’Arles, l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence et l’IUT d’Aix-Marseille (site d’Arles), l’Obs/IN connaît, depuis 3 ans, un succès grandis-sant. Le pôle industries culturelles et patrimoines, le laboratoire d’études en sciences des arts (AMU) et d’autres partenaires ont rejoint l’observatoire.

Lors de conférences, rencontres, ateliers, démos et expositions, les acteurs ont abordé la manière dont le jeu vidéo interroge la façon dont se pensent, se construisent et se reçoivent les images aujourd’hui. Les étudiants sont venus nombreux. Robert Pujade, à l’initiative de l’Obs/IN en 2010, en rappelle le principe : « rassembler, dans un esprit nouveau de recherche, théoriciens, ingénieurs et artistes autour des questions posées par l’image numérique ».

+ D'INFOShttp://observatoireimagenumerique.com

Ping-Pong électronique/Connecting beats, Marklion (Artiste musique électronique) & Sébastien Thon (Enseignant-chercheur à l'IUT d’Aix-Marseille, site d'Arles)

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

44


Rencontre avec EdgarMorin, parrain de lalicence scienceset humanités

Journée Recherche à lafaculté de pharmacie

La faculté de pharmacie a ouvert ses portes le 3 octobre à tous ses étudiants et ceux de sciences pour une présentation panoramique des théma-tiques et stages qu’elle propose dans ses unités de recherche. Avec plus de 100 enseignants-cher-cheurs, 40 chercheurs et ingénieurs et plus d’une centaine d’étudiants en thèse et master, la faculté est un vivier propice aux découvertes (plus de 300 publications en 2011-2012), à la formation par la re-cherche et à la valorisation (7 brevets en 2011-12). Un large éventail de stages a été exposé aux étu-diants en licence et master par les intervenants des disciplines-phares de la faculté (vasculaire, can-cérologie, microbiologie, chimie, environnement). Une session « posters » a ensuite permis aux étu-diants et post-doctorants d’exposer leurs travaux à leurs aînés et aux laboratoires.

Erwin Neher invité desjournées scientifiques 2013

Biophysicien alle-mand, prix Nobel de médecine et physiologie en 1991 pour ses tra-vaux sur la physio-

logie des canaux ioniques isolés dans les neurones et les cellules excitables à l’aide des techniques de « patch-clamp », directeur de l'institut Max-Planck de Göttingen, Erwin Neher a donné une confé-rence inaugurale intitulée « Roles of calcium in neu-rotransmitter release » lors des journées scientifiques des unités de neurosciences de Marseille Nord, le 21 octobre 2013. Le Professeur Erwin Neher a passé en revue les découvertes qu’il a effectuées sur les mé-canismes de la libération vésiculaire de neurotrans-metteur. Cette conférence, présidée par le Doyen de la faculté de médecine Georges Leonetti, a eu un très vif succès et a attiré l’ensemble des person-nels des unités mixtes AMU-INSERM et AMU-CNRS du site (UMR_S1072, UMR7286 et 7259), mais aussi de nombreux chercheurs et étudiants des autres sites marseillais.

Le 10 octobre dernier, les étu-diants de la li-cence sciences et humanités ont eu le privilège d’échanger avec

Edgar Morin lors d’une conférence-débat.Sociologue, philosophe, directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est parrain de la li-cence sciences et humanités lancée en 2012 par la faculté des sciences. Cette formation innovante née de la réflexion commune de spécialistes en sciences et humanités, propose un enseignement interdisciplinaire unique. Sous l’impulsion des étu-diants et de l’équipe enseignante, Edgar Morin a accepté de parrainer la première promotion de ce cursus innovant, dont l’objectif est de former les étudiants à la pratique d’une « pensée com-plexe ».

Lors du lancement de ce projet, Edgar Morin sou-tenait déjà cette initiative en ces termes : « Je dé-fends de longue date la nécessité de forger des outils permettant de saisir et d’expliquer le réel dans sa complexité. En s’engageant dans cette voie, l’université d’Aix-Marseille contribue de ma-nière salutaire à la formation de jeunes intellec-tuels pour affronter les défis que posent les pro-blèmes fondamentaux et globaux de ce début de millénaire. »

45

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

AMU récompense ses étudiants sportifsmédaillés

Plus de 50 étudiants ont été accueillis par le Prési-dent Yvon Berland, le 12 novembre, au siège de l’université.

Aviron, boxe, karaté, sambo, natation, football, handball… Des étudiants médaillés dans près de 20 disciplines sportives lors des championnats de France universitaires ou lors des Jeux Olympiques universitaires, ont été primés. Ces sportifs ont par-ticipé à ces compétitions dans le cadre de l'asso-ciation sportive d'Aix-Marseille Université (AS AMU).Ces résultats viennent récompenser la politique sportive ambitieuse d'AMU qui souhaite, tout en développant le sport pour tous (20 000 étudiants pratiquent un sport au sein d'AMU), encourager également des pratiques sportives compétitives de haut niveau. Le dispositif d'aide à la performance en faveur des étudiants sportifs de haut niveau s'inscrit dans cette volonté.

Rappelons qu’AMU soutient la Ville de Marseille qui candidate à la « Capitale européenne du sport » en 2017.

Journées Santé - Bien-être

Soucieuse de contribuer à l’amélioration des conditions de vie étudiante, l'université d'Aix-Mar-seille, à l'initiative du Conseil d'orientation de la vie étudiante (COVE), a organisé des journées Santé et Bien-être sur différents campus : le 15 octobre sur le site Canebière, le 17 octobre sur le site Saint-Charles, le 22 octobre sur le site Saint-Jérôme, le 24 octobre sur le campus Marseille-Luminy, le 14 no-vembre sur le campus Aix (Schuman) et le 19 no-vembre sur le campus Timone.

L’objectif : informer les étudiants des lieux, des pôles ressources et des dispositifs existants à la fois à l'université (infirmeries, Service Inter-universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SIUMPSS), bureau d’aide psychologique universi-taire (BAPU), mutuelles étudiantes...) et à l'extérieur (planning familial, CROUS...) par le biais de stands d’informations, d’expositions et d’ateliers.Ces journées d’informations ont servi également à mieux connaître les attentes et les besoins des étu-diants afin de définir des "actions santé" prioritaires.Grâce aux différents intervenants et partenaires, la plupart des problèmes de santé publique auxquels les étudiants sont confrontés ont été abordés : la nutrition, la prévention de la santé et de l’hy-giène, les addictions (alcool, tabac, drogues…), les risques liés à la sexualité et la prévention des risques psychologiques.

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

46


Publications des presses universitaires

LINGUISTIQUE

Travaux de slavistiqueActes du VIe congrès de la Slavic Linguistic SocietyIrina Kor Chahine/Charles Zaremba, dir.

Cet ouvrage comprend une partie des exposés présentés lors du VIe congrès de la Slavic Linguistic Society qui s’est tenu à

Aix-en-Provence en 2011. Il constitue un état des lieux de la recherche mondiale en linguisitque slave, soulignant la diversité et la richesse des approches théoriques et pra-tiques.

ISBN 978-2-85399-903-8PUP – Langues et langage – 326 p. – 29 €

HISTOIRE DE L’ART

La mort à l’œuvreUsages et représentations du cadavre dans l’artAnne Carol/Isabelle Renaudet, dir.

S’il existe des livres sur la mort dans l’art, la question de la mise en scène artistique

du cadavre lui-même a été peu abordée. Cet ouvrage illustré en propose une exploration à travers les arts vi-suels (peinture, gravure, photographie) et la littérature, notamment à l’époque du romantisme noir et dans l’art contemporain. Il contribue ainsi à enrichir l’histoire des at-titudes collectives face à la mort.

ISBN 978-2-85399-904-5PUP – Corps & Âmes – 308 p. – 29 €

DROIT

Rousseau, le droit et l’histoire des institutionsAlfred Dufour/François Quastana/Victor Monnier, dir.

Rousseau s’est intéressé à de nombreux problèmes juridiques, du droit romain au droit de la famille. Sa pensée accorde aussi

une grande place à la réflexion historique. Ce sont ces as-pects moins connus de Rousseau, jurisconsulte et historien qui sont abordés dans ce livre, qui envisage également le rayonnement de sa pensée dans l’histoire intellectuelle politique et constitutionnelle occidentale.

ISBN 978-2-85399-906-9PUP – Hors collection – 438 p. – 35 €

ANTHROPOLOGIE

Être luthier au début du XXe siècleHélène Claudot-Hawad/Véronique Ginouvès

En France, être luthier signifie jusqu’aux années 1950 venir de Mi-recourt ou du moins avoir été formé

dans la cité vosgienne, capitale de la lutherie française. Des luthiers et archetiers nés au début du XXe siècle évo-quent, dans les enquêtes orales présentées ici, l’appren-tissage du métier, la vie des ateliers, les crises de la profes-sion et l’histoire des familles qui ont fait la réputation de la lutherie de Mirecourt depuis le XVIIe siècle.

ISBN 978-2-85399-905-2PUP – Hors collection – 62 p. – 10 €

47

L a l e t t r e d ’ A M U n ° 1 6

BLOC NOTES30 novembre 2013 Arbre de Noël pour les enfants des personnels d’AMU Palais des Sports, Marseille.+ D'INFOS : http://scasc.univ-amu.fr/private_content/arbre-noel-2013

3 décembre 2013 à 20h Treize minutes Marseille : Petites conférences pluridisciplinaires rythmées :6 intervenants, 13' par orateur ! BMVR Alcazar, Marseille.+ D'INFOS : http://treize.lif.univ-mrs.fr/index.html

6 décembre 20135ème colloque Médias & Santé « Santé : les sujets tabous ».Faculté de médecine, campus Timone, Marseille + D'INFOS : www.medias-sante.com

6 et 7 décembre 2013Téléthon AMU organisé par une vingtaine d’associations étudiantes, 24h de défis non stop.Centre sportif universitaire, Aix-en-Provence.+ D'INFOS : https://www.facebook.com/pages/T%C3%A9l%C3%A9thon-

Aix-Marseille-Universit%C3%A9/538173979605961?fref=ts

10 décembre 2013 à 18h30 Les grandes rencontres de l’université, partenariat MP2013. « Culture et démocratie : vers un changement de regard ? ».AMU, site Schuman, Aix-en-Provence. + D'INFOS : http://www.mp2013.fr/evenements/2013/12/culture-et-

democratie-les-grandes-rencontres-de-luniversite

11 décembre 2013 à 17h Soirée académique : remise des Palmes académiques et des médailles d’université. Faculté de droit et science politique, amphi Portalis, Aix-en-Provence.CONTACT : [email protected]

18 décembre 2013 à 9h30 Journée de Clôture des événements « 10 ans du Cancéropôle PACA »,en simultané à Marseille (Villa Méditerranée) et à Sophia-Antipolis (INRIA).+ D'INFOS : http://www.canceropole-paca.fr/10-ans/2003-2013-les-10-

ans-du-canceropole-paca/journee-de-cloture-18-decembre-2013/

31 janvier 2014 à 17h Inauguration des nouveaux locaux de l’EJCAM suivie d’une conférence d’Emmanuel Chain.21 rue Virgile Marron, Marseille 5ème

jusqu’au 31 janvier 2014Led’s chat : Faire « parler » la lumière ? Installés à la Maison de la Région, des modules intelligents invitent le visiteur à créer, jouer avec la lumière et s’immerger dans un concert visuel de milliers de Leds.61 La Canebière, Marseille + D'INFOS : http://www.mp2013.fr/evenements/2013/09/leds-chat/

DROIT DE LA FAMILLE

Lien familial, lien obligationnel,lien socialCollectif

Depuis la fin du XXe siècle, toute une série de travaux n’a

cessé de croiser lien familial et lien obligationnel, droit de la famille et droit des obligations. En effet, le lien de fa-mille crée des droits et des devoirs dont il est facile de constater les particularités, mais beaucoup plus délicat d’esquisser une théorie générale. Tantôt droits et devoirs constituent un ensemble ordonné en vue d’une finalité et créent une situation juridique complexe dont la dimen-sion obligatoire n’est qu’un aspect; tantôt il existe une charte de devoirs dont on se demande si la technique juridique de l’obligation permet d’en tracer le régime. Ainsi, les devoirs conjugaux correspondent pour partie à des obligations civiles au sens classique du terme, pour partie à des liens d’une nature qui semble différente.

L’ouvrage permet d’offrir une réflexion croisée et pluridis-ciplinaire, entre droit, sociologie, histoire et philosophie sur ce lien d’interdépendance qui peut exister entre lien obli-gationnel et lien de famille.

ISBN 978-2-7314-0902-4PUAM – Inter-normes – 240 p. – 15 €

provencealpes

Partenaires médias Partenaires institutionnels

Documents

La faculté de médecine - Aix-Marseille University...3 La lettre d’AMU n 16 La faculté de médecine de Marseille est l’une des plus grandes de France. Elle a été créée en