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PhilAero'09 LA F EUILLE V OLANTE Bulletin de l’Aéro-Club de Genève - Association régionale genevoise de l’AéCS www.aeroclub-geneve.com Numéro 108 15 juin 2009

La Feuille Volante n°108 -15 mai 2009

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Bulletin de l'Aéroclub de Genève - Association régionale genevoise de l'AéCS

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P h i l A e r o ' 0 9

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F E U I L L EVOL A N T E

Bulletin de l ’Aéro-Club de Genève - Association régionale genevoise de l ’AéCSwww.aeroclub-geneve.com

Numéro 108 15 juin 2009

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On vous l'a déjà faitsavoir de multiplesmanières, 1909 –2009, cela fait un cen-tenaire. C'est, bien sûr,l'occasion de rappelerles évènements glo-rieux ou marquants de

cette époque passée, mais cela peut aussi être celle dequelques réflexions résolument tournées vers l'avenir.

Vous vous souvenez de 1909, Blériot traversant laManche, les genevois Alexandre Liwentaal, Dufaux et évi-demment ceux que cette agitation a titillés, les fondateursdu Club Suisse d'Aviation en septembre de cette mêmeannée. Quelle foi les animait! Foi en l'avenir de l'aventurede l'homme. Quelques uns payèrent leur audace de leur vie,il en est encore ainsi aujourd'hui, moins fréquemment heu-reusement. Mais ils ont donné naissance à l'une des plusgrandes aventures de l'humanité: l'Aviation.

Elle a débuté par une noble mission: transporter le cour-rier entre les hommes avant de les transporter eux-mêmes.Il est vrai que, comme toute aventure humaine, elle a aussiservi, avec quelle efficacité, les affrontements entre lesgroupes humains antagonistes. Mais sa plus grande quali-té est de permettre les contacts entre tous sur cette planèteet de conduire à une meilleure connaissance de l'autre.

Comme toutes les autres activités humaines, elle a étécodifiée, réglementée - pas toujours à bon escient -, enca-drée, donnant naissance à de nombreuses administrationssouvent plus soucieuses de leur propre survie que de cellede leurs administrés. Ainsi va la vie.

Cependant que se passe-t-il en 2009? L'homme-oiseau,Yves Rossy, traverse lui aussi la Manche avec une aile rivéeà son corps, propulsé par quatre petits réacteurs; deuxfemmes américaines établissent un nouveau record de tourdu monde en monomoteur à plus de 160 km/h en huitjours et j'en oublie... Pas tout à fait: deux hommes font l'ad-miration du monde en posant un Airbus bondé surl'Hudson River, sans autres dommages que matériels. Quelpoint commun les unit, si ce n'est la passion de l'aviation.

L'aéronautique, fille de cette passion, représente aujour-d'hui plus de 180'000 emplois directs ou indirects dansnotre pays, plus de trois fois ceux de l'horlogerie. Pour cer-tains de ceux-ci la filière des écoles de mécanique peut êtreconsidérée comme une source de formation suffisante, enrevanche pour la grande majorité des autres, pilotes,agents d'opération, dispatchers, contrôleurs aériens etc.,pas encore de formation publique. Il faut faire son chemintout seul ou dans les écoles des aéroclubs du pays et à sesfrais, ou alors, comme bien souvent, à ceux de parents

hypothéquant pour cela jusqu'à leur logement!

Si nous voulons, et nous le voulons, que cette industriese développe pour notre bien à tous, pour la prospérité denotre pays, engageons-nous auprès de tous ceux qui ontquelque chose à dire à quelque niveau que ce soit, pourenfoncer ce clou: il faut des moyens en faveur de cette for-mation, des aérodromes accessibles, des règles adaptéesaux véritables nécessités et l'éradication de toutes lescontraintes inutiles.

Chacun doit pouvoir accéder aux choses de l'air, sanspour autant faire œuvre utile, c'est aussi nécessaire à l'épa-nouissement personnel que la musique, la littérature, lapoésie, la flânerie, la pêche à la ligne, le jass, la course àpied, le saut à la corde, le jardinage, enfin toutes ces chosesfutiles qui font que la vie est belle!

Qui disait: c'est d'autant plus beauque c'est inutile?

Merci de votre engagement et quevive notre Aéro-Club tout au long deson deuxième centenaire.

Michel Favre, Président

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Photo de couverture, ©Nils BussÀ l'exposition PhilAero'09, le planeur de compéti-tion LS8-15m/18m, du Groupe Genevois de Vol à Voile(GGVVM), fabriqué par DG Flugzeugbau GmbH.

ERRATUMFEUILLE

VOLANTE N°107la photographiede couverture aété réalisée parBlaise Morand

EDITORIAL

DE L'AVENTURE À L'AVENIR

pp.4-7 les journées populaires d'aviation, J.-C.Cailliez

pp.9-12 Histoire de l’Aéro-club de Genève, 2ème épisode, J.-C.Cailliez

pp.13-14 Apprendre à voler à Genève,A.Fatio

pp.15-18 PhilAero’09, J.-C.Cailliez

S O M M A I R E

6 juin Journée portes ouvertes du Groupe Vol àmoteur, Meyrin, www.aeroclub-geneve.com

9 août Démonstrations aéronautiques, Fêtes de Genève, rade de Genève,

www.aeroclub-geneve.com5-6 septembre Fête aérienne et Coupe Gordon-

Bennett de ballons à gaz, Vessy, www.aeroclub-geneve.com

19-20 septembre Meeting de modélisme, Athenaz(GE), www.gamgeneve.ch

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A G E N D A

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En lançant les"Journées popu-laires d'aviation"le petit Aéro-Clubde Genève permetà 6 ou 7.000Genevois deprendre leur bap-tême de l'air entre1926 et 1930.Utilisant lesavions des compa-gnies aériennes leclub génère ainsiune douzaine dem a n i f e s t a t i o n sa é r i e n n e spubliques quibénéficient autantà l'aviation com-merciale qu'àl'aviation privée.Durant cesannées, un tiersdes passagers deCointrin provien-nent d'un Clubdont les pilotes secomptent sur lesdeux mains.

D'une inter-diction nait unconcept locald'aviation populaire

Le curieux meeting aérien de 1925à Cointrin, où l'on empêcha les esca-drilles militaires suisses et étrangèresde s'y produire, obligea les organisa-teurs à s'orienter à la dernière minutevers des baptêmes de l'air. Cette expé-rience laissera des traces. De 1926 à1930, le Club Suisse d'Aviation (CSA),actuel Aéro-Club de Genève, vamettre sur pied avec beaucoup de suc-cès le concept des Journées popu-

laires d'aviation (JPA). Plusieurs foispar année, un jour férié, des appareilsdes différentes compagnies aériennesfaisant escale à Genève donnent lebaptême de l'air et des centaines deGenevois, en survolant la ville oumême en faisant le tour du Mont-Blanc.

En 1926, le pilote militaire MarcelWeber dirige le petit aérodrome deCointrin où il donne les premierscours de pilotage privés dans ce qui

deviendra rapide-ment l'école depilotage de l'Aéro-Club. Weber, quiprésida le CSA en1924-25, est trèsc e r t a i n e m e n tl'homme et l'avia-teur idéal pourque les JPA exis-tent, persistent etapportent leursuccès à l'aéronau-tique privée oucommerciale.

1 9 2 6 - 1 9 2 7 :banc d'essaipour lesJournées popu-laires d'aviation(JPA)

La 1ère JPA setient le dimanche30 mai 1926 dès14h. Pour réussirce projet, le CSAs'associe avec leTouring ClubSuisse et laSection des sous-officiers d'avia-tion, de façon à ceque chacun vienne

en famille et puisse ainsi bénéficier deprix spéciaux. On imprime 200diplômes de baptême de l'air pourceux dont ce sera le 1er véritable vol.Les compagnies aériennes suisses Ad-Astra et Balair, la française Air-Unionutilisent trois "limousines", desavions à cabine fermée, tels leJunkers-F13 piloté par Hans Schaer,le Fokker F.III piloté par CharlesHautier et le Spad-33 à 4 places pilotépar Jean Denis. Sans voltige aérienne

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On fait le plein du Dornier Merkur CH-142 de la Cie Ad-Astra.

L'appareil embarquera 2 pilotes et 6 à 7 passagers à 150km/h maximum.

Fokker F-II Grulich de Balair (CH151), pour 4 passagers (1929).

LES JOURNÉES POPULAIRESD'AVIATION

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au programme et mal-gré une bonne météo,les spectateurs bou-dent un peu cettemanifestation où ils neseront que 300. Maisl'on dénombre 90 bap-têmes de l'air menésdans des vols de 15' à25' au-dessus de laville, dont celui desjournalistes qui béné-ficient d'un envol per-s o n n a l i s é .L'expérience est positi-ve, preuve de la sécuri-té des appareils, véri-table propagande enfaveur du transportcommercial alors quele concept de JPA vaencore être amélioré.

En 1927, le CSA etson président MauriceDuval renouvellentl'expérience le jeudiaprès-midi du 25 mai (Ascension),cette fois-ci avec 5 appareils et la pré-sence de l'escadrille militaire suissedu cap. Weber. Cette dernière fait unedémonstration de vol appréciée surdes biplaces Häfeli-DH3: lieut.-pilotes Gedet, Thiébaud, Robert &Champod, observateurs Haecki,Jacques et Gallandre. Cette JPA estun beau succès puisque l'ondénombre quelque 3.000 spectateursainsi que 487 passagers ! Les appa-reils présents sont deux Spad-33d'Air-Union piloté par Maurice Bodinet René Charpentier, le Ju-F13 d'Ad-Astra piloté par Margot (4 pl.), unFokker de Balair piloté par Hautier etun Fokker à 12 places mené par leHollandais Van Deack. Les organisa-teurs et la presse volent d'ailleurs àbord du nouveau Fokker, ainsi que lesgendarmes et agentsSécuritas de l'aéro-port. Mais à 19h,toutes les demandesdu public, qui faittoujours la queuequel que soit le typed'appareil, n'onthélas pu être satis-faites !

La JPA du 12 juinaprès-midi se déroulepar un temps plu-vieux et venteux quine réunira qu'unecentaine de specta-teurs, preuve tout demême de la confiancede certains enversl'aviation tout temps.

Pourtant, 5 appareils sont à disposi-tion et assument les décollages, vols,atterrissages aussi bien que par beautemps, ce qui est rassurant : 2 Fokkerde Balair pilotés par Hautier et ErnstNyffenegger; 2 Ju-F13 d'Ad-Astraavec Robert Wyss et Ackermann et leSpad-33 de Charpentier. Une 4èmeJPA est donc organisée le dimanche 4septembre et débute à 10h du matin.Un important service d'ordre doitcanaliser la foule. Les compagniesaériennes habituelles sont là et 65passagers décollent avant midi.Quelques appareils sont nouveaux, onnote : 3 Fokkers pilotés par Schaer,Keller, Otto Berchtold et Nyffenegger;le Dornier de Balair mené parHautier; le Ju-F13 d'Ad-Astra deWyss, et le Goliath d'Air-Unionconduit par Charpentier.

On bénéficie de labuvette nouvellementouverte et gérée parRolfo. La Fanfare deVernier tente de cou-vrir le bruit desmoteurs. Une courtepluie en début d'après-midi n'empêche pas220 candidats au bap-tême de s'inscrire puisvoler dès 15h30. Onobserve le Goliath sur-volant la Rade, vent deface, contraint à un volralenti très apprécié.Une seconde pluieinterrompt à nouveaules vols puis on décollede 17h à 18h. Weber enprofite pour faire unedémonstration acroba-tique de voltige avec unFokker militaire dechasse. Encore unejournée à succès mal-gré la météo capricieu-

se qui ne permet pas de battre de pré-cédents records mais dénombre 68vols et 450 passagers, dont des offi-ciels et des gendarmes, pour 2.500entrées à 1F.

1928-1929 : le succès des JPAse confirme et la formule s'étoffe

En 1928, les 3 JPA se déroulentdans de bonnes conditions. Ledimanche 13 mai, par une météo idéa-le, 5.000 personnes viennent àCointrin, dont 50 passagers le matinet 580 en tout, record battu ! Avec lamusique de la Landwehr, les appareilsde Balair, Air-Union, Deutsche-Lufthansa, pilotés par Schaer,Berchtold, Nyffenegger, Charpentier,Reichel, Mühlematter et vonManteufel, ces derniers sur un trimo-

teur, assument leursmissions. Le spec-tacle est donné partles aviateurs mili-taires genevoisMarcel Weber, MarcBornet et WalterBorner qui réalisentdes vols en escadrilletandis qu'unT c h é c o s l o v a q u eeffectuant le tourd'Europe exécutetoute la gamme desvols acrobatiques. LeCSA remet cela ledimanche 15 juilletdès 9h30 au son del'Union musicalefrançaise. Pourchaque 100ème billet

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Le Farman Goliath français, évolution d'un bombardier de 1917.

Le nouveau restaurant-buvette-crèmerie de Cointrin (1929).

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vendu, un vol gratuit est attribué. Letour de ville aérien coûte alors 12F(100F actuels). Charpentier mène lesvols autour du Mont-Blanc avec sonGoliath à 12 places, à 8h30 et 14h30.On voit comment ces modestes JPAévoluent en futurs "meetings" aériens…

La 7ème JPA se déroule toute aulong du 16 septembre par une météoencore idéale et un programme allé-chant. Vu l'importance des vols denuit, le capitaine Edgar Primault exé-cuta le samedi soir des vols nocturnesdevant le public. Le dimanche, la pré-sence de l'aviation militaire permet demontrer au public des appareilsmodernes. Les officiers aviateursgenevois, Primault, Bornet et Bornereffectuent des vols avec le Dewoitine500cv (270km/h) et le Fokker dechasse. Une chasse aux ballonnetss'ensuit: il s'agit de les crever en volavec l'hélice de l'avion ! Primault vol-tige aussi avec le "Bébé" Nieuport de160cv. Nouveauté: les exercices sontcommentés au fur et à mesure aumoyen d'un haut-parleur ! Les vols-passagers s'effectuent à bord du Spad-33 de Charpentier (Salmson 230cv);Dornier Merkur (BMW 600cv) deLufthansa (6 pl.) piloté par Rother;Fokker F (Saurer-Jupiter 430cv), deSchaer (9 pl.); et le Fokker F(Siddeley-Puma 230cv) de Balair (5pl.) de Nyffenegger. Quant à Weber,malade, il n'est pas cité ce jour là.

En 1929, le CSA réunit à nouveau6 appareils de transport le 9 juin ainsique plusieurs avions pour des vols dedémonstrations et d'acrobatie. Malgréun grand match de football concur-rent, le public se rend en nombre àl'aérodrome où les vols-passagerssont plus intéressants le matin carl'affluence y est moins grande. Cemême jour on inaugure le nouveaurestaurant-buvette-crèmerie sis dansun chalet en bois près de l'aérogare.On retrouve le Fokker à 8 places deSchaer (Balair); un Junkers à 4 placesde Krummacher et quelques nouveau-tés: un Bréguet bleu d'Air-Union, auxmains de Charpentier (2 pilotes, 8 pl.)et le Dornier Merkur de Lufthansaconduit par Stoffzer (2 pilotes, 6 pl.).Les vols avec passagers sont orches-trés par Ulrich Keller, directeur com-mercial des compagnies. Weber etBornet effectuent côte à côte des acro-baties qui sont très admirées. Quelque281 passagers ont effectué des ran-données au-dessus de la ville.

Un temps superbe règne sur la9ème JPA du dimanche 22 sep-tembre. Six avions commerciaux sont

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à nouveau présents : 2 Fokker deBalair, (2x 8 pl.), le Messerschmitt etle Junkers d'Ad-Astra et le Fokker deLufthansa (8 pl.) Les survols duMont-Blanc ont leur succès, menéspar Air-Union qui fait 2 voyages,emmenant au total 12 passagers avecle Spad. Un très nombreux public estprésent dès 14h et les vols se poursui-vent jusqu'à la nuit tombante. Ce jourlà, quelque 317 passagers prennentleur baptême de l'air et près de 700durant toute l'année 1929. Tout celaest devenu si banal que l'on ne citemême plus les noms des pilotes...

1930 : dernière année pourles JPA, un bilan impression-nant

Le CSA recommence lesdimanches 7 septembre et 5 octobre1930, dès 10h30. "L'automne estl'époque la plus favorable aux prome-nades aériennes, le calme de l'air,même dans le milieu de la journée,

évite aux passagers les désagréablessensations produites par les remouset les trous d'air. D'autre part la visibi-lité est généralement excellente etpermet d'admirer le paysage uniquequi s'offre à la vue à l'altitude de 500ou 600m au-dessus de la ville."L'entrée de l'aérodrome est gratuite etle prix des vols abaissé. Les appareilsdes compagnies Balair (pilote Schaer)et Air-Union (Charpentier) sont là.Malgré le mauvais temps, une cin-quantaine de passagers reçoit le bap-tême de l'air, dont 24 enfants, enmajorité des fillettes de 10-12 ans pri-mées lors d'un concours organisé parAero-Revue. Le capitaine Weber, àbord du nouveau Moth du CSA, reçules jours précédents, exécute quelquesacrobaties …

Pourquoi les JPA cessent-elles ?Dès 1931, Swissair monopolise lespassagers. Au CSA, on tient surtoutdorénavant à former des pilotes plutôt

que de faire des baptêmes de l'air enmasse. Et puis le public s'habitue àtout ! Pourtant, il est intéressant desuivre cette évolution des vols d’agré-ment au-dessus de Genève. Alors quel’on compte 171 baptêmes de l’air en1922, ils culminent à 1.602 en 1928,fruits de ces Journées populairesd’aviation ouvertes à tous. Ainsi,"riches et pauvres pouvaient facile-ment s’offrir le plaisir d’une promena-de aérienne." Quand au CSA, qui necompte qu'une dizaine de pilotes et100 membres en 1926, pour unepopulation genevoise de 163.000habitants, il a ainsi fait voler plusieursmilliers de passagers. A la fin de 1930,le CSA rassemble 385 membres, uneécole de pilotage reconnue et possède3 avions-écoles. Entre 1926 et 1930,ces baptêmes de l'air représententsurtout un tiers de tous les passagersembarqués à Cointrin !

Jean-Claude Cailliez

Quatre profs de l'Institut Florimont embarquent dans un Spad-33 d'Air Union. (Photo Institut Florimont).

Le Junkers-F13 d'Ad-Astra-Aero et ses 4 places-passagers (CH-91).

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L'élite des pilotes de l'Aéro-Club en 1937 croqués avec précision par les très connus dessinateurs etcaricaturistes Aloys DERSO (1888-1964) et Imre KELEN (1896-1978) qui officiaient aux séances de laSociété des Nations (future ONU) où les photographes étaient interdits.

Parmi les personnages illustrés, le capitaine Weber, le patron de l'aéroport Charles Bratschi, ErnestSudan futur directeur de l'AIG, etc, et plusieurs femmes-pilotes (Photo Nils Buss).

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C'ÉTAIT EN

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La 1ère guerre mondiale a radicale-ment transformé l'aviation des "sports-men" en une activité presque lucrative.Après cinq ans sans activité, le ClubSuisse d'Aviation (CSA), futur Aéro-Club de Genève, renaît de ses cendresavec 40 membres mais aucun aéronefen sa possession. Le terrain d'aviationde Collex-Bossy est retourné à la cultu-re, les rares avions commerciaux utili-sent celui, temporaire, de Saint-Georges, près du stand de tir. Un han-gar à hydravion apparait en 1921 sur larive gauche du lac, mais disparait déjàen 1923. L'aéroport de Cointrin naîttimidement à la fin de l'année 1920 etSt-Georges est abandonné dans le cou-rant de 1921. Les très rares vols de lignese verront dorénavant, et dès 1922, ducôté de Meyrin, début d'une formi-dable croissance.

En 1920, on ne compte en Suisseque quelque 5 avions dits "de sport".Les meetings aériens sont donc assezrares et attirent beaucoup le public. Onadmirera à Cointrin le saut en parachu-te (1921), une manifestation militaire(1922), et, en 1925, un meeting civil.Quelques aéronautes, égalementaérostiers militaires, persistent depuis1909. Ils participent à la CoupeGordon-Bennett de ballons à gaz, de1921 à 1923. Le Genevois Ansermier estle grand vainqueur de la compétitionde 1921 et le village de Vernier verra sedérouler la Coupe en 1922, près del'usine à gaz. La perte du bal

lon "Genève" frappé par la foudrelors de la Gordon-Bennett de 1923 vaterriblement refroidir les ardeurs de

ces "plus légers que l'air". Dorénavantseuls des rallyes "auto-ballon" se ver-ront sporadiquement dans le canton deGenève et ses environs, jusqu'en 1939.

Une aviation pour les nantis,mais bientôt aussi pour la jeunes-se.

Dans l'entre-deux guerres, le CSAest, de par son origine, principalementorienté vers l'aviation et non pas struc-turé en groupes pseudo-autonomescomme aujourd'hui. Mais la jeunessesonne à sa porte avec peu de moyens.De 1923 à 1926, supportés par le Club,les adolescents du "Junior Avio Club"tentent de construire un Aviette, appa-reil monoplan et monoplace léger àmoteur de motocyclette, mais sans suc-cès. Fin 1930, de jeunes employésdébutent la fabrication d'un planeur-école Zögling qui sera finalement opé-rationnel en 1933 et constituera ledébut d'une saga du vol silencieux quiperdure. Le vol à voile développerarégulièrement sa flotte, acquérant unGrunau Baby (1935), un Spyr III(1937), un Hutter, un S-18 et un Karpf(1939) et comptera plus de 40 brevetés.Quant aux modèles-réduits, actifs àGenève dès 1934, ils intègreront leClub en 1939 avec une quarantaine demembres qui ne feront qu'augmenter.Le CSA met aussi sur pied à Genèveune nouveauté, un Salon européen del'aviation de sport et de tourisme(1929). Son succès amènera une 2èmemanifestation en 1934. Celui prévupour 1939 n'aura pas lieu, pour causede guerre.

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Dans les années 30, la jeune école de pilotage est le cœur battant de l'Aéro-Club de Genève quiva démocratiser l'aviation et structurer les disciplines aériennes conjointes: vol à voile, modèles

réduits, etc.

HISTOIRE DEL ’ A É RO - C L U B D E G E N È V E

(2ÈME ÉPISODE)L'Aéro-Club de Genève

dans l 'entre-deux guerres

Cet article est ledeuxième d'une série

consacrée à l’histoire résuméede l’Aéro-Club de Genève, sérieque vous retrouverez danschacune des éditions 2009 dela Feuille Volante.

Outre la synthèse de cesriches années, découvrez unposter original résumant une

étape de la vie du club.

Devant le MontSalève s'étend l'aérodrome de

Cointrin avec ses hangars enbois, aux toits bombés, et sonpetit territoire recouvert d'herbe(1932). Les avions d'écolage del'Aéro-Club sont des DH-60Gipsy-Moth dans une livréeassez semblable aux avions

d'entrainement militairessuisses d'alors, complétée d'unliseré aux couleurs genevoises.Le moniteur s'installe à l'arrière,derrière son élève qui fait ici uncontrôle pré-vol de l'avion avantsa leçon.

Dessin dePhilippe Abbet

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L'élément d'importance pour la viedu Club est l'arrivée du CarougeoisMarcel "Noël" Weber à la tête deCointrin, en été 1922. Capitaine destroupes d'aviation suisses, instructeur-né, ses responsabilités à l'aéroport,alors "champ d'aviation" ou "aéropla-ce", lui laissent assez de temps pourformer des pilotes. A la demande del'industriel Frédéric Dufaux, il loue unbiplan (1923) et amène Dufaux jus-qu'au brevet de pilote. Puis, utilisant lebiplan des Genevois Geneux etFerrière, il forme pour le compte duClub quelques pilotes genevois ouétrangers jusqu'en 1927. Dès 1928, leClub achète son 1er avion, un Gipsy-Moth, avec l'aide de sponsors. Ainsi vadébuter une école de pilotage recon-nue, toujours emmenée par Weber.Edgar Primault l'épaulera en 1930,ainsi que Charles Bratschi dès la fin de1928, Bratschi que Weber à fait entrersous ses ordres à Cointrin. Jusque-là,quelque 5.061 baptêmes de l'air aurontété donnés par le Club et les compa-gnies aériennes invitées, au coursd'une douzaine de "Journées popu-laires d'aviation" (1926-30).

Un fort engouement localpour le vol à moteur et la vie en 3dimensions

Dans les années 30, beaucoup d'as-pects aéronautiques se sont considéra-blement développés. Cointrin accueilleen 1930 son meeting de voltige aérien-ne ainsi que la visite mémorable dudirigeable Graf-Zeppelin orchestréepar le CSA. En 1931, trois Anglais y vol-tigent encore. Ces années sont aussiconstellées de manifestations sportiveslocales internes au Club. Les planeurssont hélas exilés à Gland en 1934; maisen 1936 ils seront de retour à Cointrinoù Bratschi est devenu directeur fin1934. La construction du "Pou du ciel"débute aussi dans le public. Hélas, laformule de Mignet, sorte d'ULM desannées 30, va bientôt être interdite devol en Suisse, mais certains de cesbiplans se construiront encore jusqu'en1949.

C'est bien sûr du côté de l'aviationsportive que réside l'activité principaledu CSA, qui deviendra l'Aéro-Club deSuisse section de Genève en 1933.L'école de pilotage s'enrichit d'un DeHavilland presque chaque année. Lesappareils à bout de souffle sont réguliè-rement remplacés, il y en aura bientôttoujours 3 ou 4 prêts à voler, complétéspar les appareils propriétés demembres, soit quelque 8 appareils en

1929, 14 en 1933, 18 en 1936, etc. Desrares élèves pilotes de 1928, on passe à30 élèves en 1930 et 45 sont finalementbrevetés, dont plusieurs femmes. En1934 on cumule 83 élèves. Si l'heure devol en double commande coûte Fr. 150en 1927 (Fr. 850 actuels), elle baisserajusqu'à Fr. 20 en 1936 avec le mono-place Tipsy (Fr. 150 actuels), ou Fr. 70en double commande. Avec près de450h de vol par an, le Club genevois estle 1er de Suisse sur ce thème en 1929 et1930.

Cette activité inclut des excursionsaériennes en Suisse et France voisine,jusqu'en Auvergne, à Reims ouMontélimar. Quelques rares membresvolent jusqu'en Afrique du Nord dès1932. Tous les 2 ans depuis 1931, unchallenge régulier est organisé avecl'Aéro-Club de Lyon, dans cette ville ouà Genève. Le concours de précisiond'atterrissage, de lancer "de dépêche"en vol sur cible existe dès 1930. Lespilotes sont, eux, réunis hors du Cluben une Amicale dirigée par Weber(1933). En 1934, l'immatriculation desappareils passe de CH-nnn à HB-xxx.Dès 1935 l'Aéro-Club obtient le droit deréaliser des baptêmes de l'air payantset, pour la 1ère fois participe à un mee-ting aérien à l'étranger, à Viry (Hte-Savoie), pour ses 25 ans. La voltigeaérienne apparait en 1936 avec l'avionBücker. Les célèbres caricaturistes del'ONU, Derso et Kellen, immortalisentles 40 pilotes piliers du Club en 1937.Dès 1935, on attend à Cointrin un club-house et l'on créera une chanson tantsa naissance sera retardée (1950) ! Lapiste en ciment de l'aéroport, longue de400m, est terminée en 1936. Les coursIAP dispensés par le Club pour defutures carrières militaires sont citésdès 1937, avec 4 élèves, et de nom-breuses conférences sont données enville durant 25 ans.

Comme en 1914, le couperettombe sur l'aéronautique civile etses pilotes

La crise financière des années 30pénalise aussi l'aéronautique. Si 1'412hde vol son dénombrées au Club en1934, avec plus de 520 membres, elleschuteront sensiblement jusqu'en 1939,atteignant 1'100h environ pour 400membres actifs ou non. Le déclenche-ment de la Deuxième Guerre mondialemet fin à cette évolution; l'essence estrationnée et le vol à moteur interdit, àl'exception des appareils militaires.Seule possibilité: faire parfois tournerun moteur d'avion durant quelquesminutes pour éviter qu'il ne s'encrasse.Les seuls membres actifs de l'Aéro-Club seront alors les pilotes de pla-neurs, catapultés avec un treuil, volantentre Cointrin et la ville de Genève, etles passionnés de modèles-réduits quibénéficient également de l'intégralitéde l'espace de Cointrin jusqu'à l'armis-tice. Les vélivoles suivent aussi plu-sieurs stages de vol à voile dans lesAlpes dès 1940. Et lorsque des bom-bardiers B-24 Liberator blessés vien-dront se poser sur la piste en cimentrallongée et rénovée de Cointrin(1944), des membres du Club sauronts'arranger pour récupérer de l'essenceétrangère gratuitement et continuerainsi leur passion.

Durant cet entre-deux guerres, lesméritants présidents de l'Aéro-Clubsont l'aérostier Henri Duaime (1875-1938) en 1920-22, Marcel Weber(1896-1975) en 1923-26; les industrielsMaurice Duval (1879-1941) de 1926 à1937 et, jusqu'en 1945, Marcel Devaud(1887-1971), alors qu'il devient le prési-dent central de l'Aéro-Club de Suisse.Heureusement, quelques mois après lafin de la guerre, toute l'activité aérien-ne va reprendre de plus belle…. Asuivre.

Jean-Claude Cailliez

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HB-KPC ali-gnez-vous 05béton, intersec-tion Zulu et atten-dez!

A ces mots le cœurde la jeune pilote s'ac-célère, la voilà unenouvelle fois autori-sée à pénétrer surcette gigantesqueétendue de béton,juste après l'atterris-sage d'un EZ et avantle décollage du Falcon900 qui attend der-rière elle. Sa prépara-tion de vol lui indiquequ'elle n'a besoin quede 300 mètres sur lesquelque 2'500 de lapiste à sa disposition, et qu'elle vadevoir virer rapidement sur la gaucheen direction de Novembre, son pointde sortie de la zone de contrôle del'aéroport.

Une fois en l'air, le taux de montéeconfortable lui rap-pelle son premierdécollage solo. Cepremier vol où, libé-rée des 90kg de soninstructeur, elle a eul'impression magiquede monter commeune bulle de cham-pagne, où tout est allébeaucoup plus vite,où il n'y a plus per-sonne pour corriger,contrôler ou récon-forter. Un moment desolitude inoubliableoù, seul maitre àbord, on met en pra-tique tous les auto-matismes que l'on aacquis atterrissage

aprèsatterrissage.

En effet, au début, on ne faitpresque pas attention au contrôleurqui dit : "...autorisé à l'atterrissage..."et à l'instructeur qui répond à notreplace : "Autorisé atterrissage 23

gazon, HPC", telle-ment on est concentrésur les dix derniersmètres avant le sol, lefameux "Arrondi".Puis, petit à petit, onintègre le reste du cir-cuit, du décollage àl'atterrissage, pourfinalement êtrecapable de le fairetout seul, sans trop de"heu.." et de "ha.." à laradio.

Apprendre sur ungrand aéroportcomme Genève per-met, dès les premiersvols, de se familiariseravec une multitude deparamètres que l'on

rencontre d'une manière ou d'uneautre sur bien d'autres aérodromes :la densité de trafic, les points dereports précis et les directives descontrôleurs, les changements de fré-quences etc, etc... Cette relative com-

plexité, qui parait trèsintimidante au début,devient vite un énor-me atout lors des pre-mières sorties à Sion,Bern ou Granges, puissur des horizons pluslointains par la suite.

En pratiqueQu’ils soient

pilotes de loisirs, deligne, militaire ouencore astronaute,tous les pilotes parta-gent un dénominateurcommun : tous ontdébuté leur carrièrepar l'obtentiond'une Licence dePilote Privé (PPL).

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Sous la direction du dynamique Thierry Blatti qui en a pris la tête depuis début avril, l'école duGroupe de Vol à Moteur de l'Aéro-Club de Genève est composée d'une vingtaine d'instructeurs pratiques

et de formateurs théoriques. L'écolage se fait principalement sur un type d'avion appelé Tecnam, ces appa-reils de nouvelle génération sont parfaitement adaptés à l'apprentissage et permettent d'effectuer facile-

ment la transition sur les autres avions à disposition de l'Aéro-Club.

UN VOL D' INITIATION?

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La licence PPL est un programmecomplet conçu pour doter les nou-veaux pilotes de solides bases théo-riques et pratiques du vol à vue (VFR)sur avion monomoteur. Environ 200heures de cours théoriques permet-tent d'acquérir une maîtrise de tousles aspects théoriques du vol: fonc-tionnement d'un avion, météo, légis-lation, planification d'un vol ou enco-re navigation.

En parallèle, l'instruction pratiqued'environ 45 heures en vol permet depasser du stade de débutant à celui depilot-in-command!

Entre les premiers sauts de puce etl'examen final, le nouveau pilote auraacquis une maîtrise des éléments duvol lui permettant d’évoluer en toutesécurité dans les airs.

Où commencer ? Bien qu'un élève puisse suivre la

théorie et la pratique séparément,nous recommandons de les suivre enparallèle, ce qui permettra de mettreen pratique la théorie et vice versa.

Le syllabus des cours théoriquesest très complet et comprend 8modules qui peuvent être couverts en4 mois à raison de deux soirs de courspar semaine (mardi et jeudi, 19:00-21:30 environ). L'Aéro-Club organisedeux sessions de cours par année, sibien que l'élève peut aussi effectuer leprogramme sur une année ou rattra-per les modules manquants, à raisond'un soir par semaine.

Bien qu’il soit possible de le faireplus rapidement, nous préconisonsun apprentissage échelonné de la pra-tique du vol. Ceci permettra de bienassimiler toutes les spécificités du volsur un aéroport à trafic commercialdurant les différentes saisons. Il fautdonc compter entre 6 et 12 mois pourl'instruction pratique.

Une fois la formation de base ter-minée, l'Aéro-Club offre une multitu-de de possibilités d'exercer et de com-pléter son expérience dans un envi-ronnement agréable; vol de nuit, vol-tige, vol sur glacier, un large éventailde possibilités s'offre au nouveau pilo-te !

De plus, en collaboration avec desécoles professionnelles d'aviation,l'Aéro-Club de Genève permet d'at-teindre les plus hautes qualificationspour mener jusqu'au bout un rêve devoler, quelle que soit l'ambition dedépart.

Un vol d’initiation ?Tout commence par un vol d'ini-

tiation où, accompagné par un ins-tructeur chevronné, le jeune pilote vadécouvrir les premières sensations devol aux commandes dès les premiersinstants. Toute l'équipe de l'Aéro-

Club est à disposition pour fairedécouvrir ces joies lors d'un vol d'ini-tiation. Pour réserver, il suffit d'unsimple coup de téléphone au 022 7986508.

En conclusionApprendre à voler est probable-

ment une des activités les plus com-

plètes et gratifiantes qu'il soit. Le fairede Genève permet d'acquérir dès ledébut l'aisance indispensable pourpouvoir évoluer dans un espace com-plexe et, surtout, pour profiter d'undes plus beaux environnements de volau monde!

Antoine Fatio

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Thierry Blatti

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Le Club Philatélique de Meyrin et L'Aéro-Club de Genève marquent les 100 ans de l'aviation à Genève

Le planeur LS8,avec ses ailes de 15m,

prend place en intérieurgrâce aux membres du

GGVVM

Les modélistes du GAM ont décoré lescieux du Forum

Une grande exposition surl'Aéropostale de niveau international

©Nils Buss & Jean-Claude Cailliez

P H I L A E RO '0 9

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1er envol captif du ballon du GAG le samedi 25 au matin

MM Fatio et Rytz aux commandes du vol postal spécial (24 avril)

Mr Stucker (Poste de Dübendorf) etJ.C.Cailliez.

Collectionneurs et marchandsdans les 2 étages du Forum

©Nils Buss & Jean-Claude Cailliez

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Robert Tillmann et Philippe Abbet dédicacent

L'arrière du Forum de Meyrin, depuis le ballon

Une ascension: un régal pour les jeunes meyrinois

A la soirée d'inaugurationdu 24 avril

©Nils Buss & Jean-Claude Cailliez

Page 17: La Feuille Volante n°108 -15 mai 2009

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VOUS AVEZ UNEANNONCE POUR LA

FEUILLE VOLANTE ? N'HESITEZ PAS ...

Tarifs des annonces: www.ae roc l ub - g enev e . com/fv t a r i f/

Dans l'optique de réaliser un ouvrage sur les 100ans de l'Aéro-Club de Genève, nous recherchonsdes photographies liées à l'activité du club

(couleur, noir&blanc, toute époque).

Nous possédons beaucoupd'images d'appareils mais trèspeu illustrées de membres duclub. Si chacun d'entre eux nefournissait ne serait-ce qu'uneseule image, nous serions plusque débordés.

Merci d'avance pour la collectivité, pour l'Histoire et pour vos des-cendants. Contact:

Jean-Claude Cailliez (022-782.30.39), faluneur @infomaniak.chPhoto de fonds. Le Dewoitine D-26 à Puplinge, chargé de tracter les planeurs (1953-56)

Si nous réunissons une centaine d'illustrations l'objectif sera atteint. Sans vouspriver de vos originaux, toute image scannée à 300 DPI serait la bienve-nue. Il existe aussi la possibilité de venir scanner ou re-photographier des imageschez vous

AVIS DE RECHERCHE

Page 18: La Feuille Volante n°108 -15 mai 2009

L E S G R O U P E SL E S G R O U P E S

L ’ A É R O - C L U BL ’ A É R O - C L U Bw w w . a e r o c l u b - g e n e v e . c o m

Cor r e s pondanceAéro-Club de GenèveSection genevoise de l’AéCSCase Postale 94, 1215 Genève 15

P r é s i d en tMichel Favre téléphone: (022) 819 08 00

Sec r é t a i r eSophie [email protected]

19

Pa r achu t i sme Christine Simonle Malpas, F-74270 Chaumont; 033 450 44 78 93

Aéro s t a t i qu e w w w . g e n e v e - b a l l o n . c hw w w . g e n e v e - b a l l o n . c hChristian Dederod

[email protected]

P i l o t e s d e Montagne w w w . v o l - m o n t a g n e . c hw w w . v o l - m o n t a g n e . c h

Patrick Rasmussen 079 278 20 00, [email protected]

Vol à vo i l e w w w . g l i d i n g . c hw w w . g l i d i n g . c hPatrick Mégard079 203 33 25; adresse club: cp 114 1290 Versoix; [email protected]

LA FEUILLE VOLANTELA FEUILLE VOLANTEBul l e t i n d e l ’Aé ro -C lub d e Genève

(association régionale genevoise de l’Aéro-Club de Suisse)

Paraît 4 fois par an, les 15 février, 15 mai, 15 août et 15 novembre

Cette année, exceptionnellement, pour mettre en harmonie les parutions de

la Feuille Volante avec les événements du Centenaire de l'Aéro-Club, les 4

éditions paraîtront les 15 mars, juin, septembre et décembre.

Rédac t i on e t m i s e en p age : Juliane Bourgeois; tél. : 079 634 49 68

[email protected]

L igne g r aph i que : Céline Mahler

Imp r e s s i on :Imprimerie Appi

T i r ag e 2500 exemplaires

Vol à mot eu r w w w . a e r o - c l u b . c hw w w . a e r o - c l u b . c hAntoine Fatio

022 798 65 08 , CP60, 1217 Meyrin 2, [email protected]

Aéromodé l i sme w w w . g a m g e n e v e . c hw w w . g a m g e n e v e . c hMarc Troller

079 202 23 90; [email protected].

Page 19: La Feuille Volante n°108 -15 mai 2009

EMERGENCY

P E R F O R M A N C E S . P R E S T I G E . P A S S I O N D ’ I N N O V E R .

Un bel avion, c’est un avion qui vole bien. Chez BREITLING,nous partageons la même philosophie. Notre vocation: construire des montres-instruments ultraperformantes pourles professionnels les plus exigeants. Nos chronographesrépondent aux plus hauts critères de robustesse et de

fonctionnalité, et nous soumettons tous nos mouvementsaux tests impitoyables du Contrôle Officiel Suisse

des Chronomètres. On ne devient pas le fournisseur attitré de l’aviation par hasard.

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