La Firme Néoclassique

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  • 7/23/2019 La Firme Noclassique

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    I- La notion de la firme noclassique :Pour la thorie noclassique, la firme est apprhende uniquement en termes technologiques ; elle est

    assimile une fonction de production qui spcifie le niveau doutput Q obtenu partirdun niveau de N

    inputs. Il est suppos que cette firme est dirige par un propritaire parfaitement rationnel qui choisit les

    niveaux dinputs et doutput dans le but de maximiser son profit.Cette firme noclassique est dite :

    Firme point :Assimile un agent individuel sans prise en considration de son organisation interne.

    Firme automate : Suppose parfaitement rationnelle comme tout agent conomique, ne fait quetransformer de manire efficiente, des facteurs de production et sadapter mcaniquement des

    contraintes techniques et des environnements donns.

    1- Les fonctions de la firme noclassique :La premire fonction consiste transformer les facteurs en produits, la technique de production est

    donne et dclare efficiente (Le choix des techniques ne se pose pas).

    La deuxime fonction de la firme dans le cadre de ce modle consist e traiter linformation et faire

    lopration de slection, par voie du calcul, des variables juges optimales dont le but principal est de

    produire des quantits par lesquelles le profit sera max.

    2-

    Hypothses noclassique de base :

    La maximisation du profit : Dans ce cadre, la firme par lintermdiaire de la fonction de production et

    laide des instruments jugs efficaces analyse comment la production varie sous limpact des variationsde prix des inputs et de loutputpour arriver un niveau de profit plus grand ( .

    La rationalit parfaite des agents :Chaque individu ne cherche que ses propres intrts pour optimiser

    son bien-tre. Ce bien-tre est souvent calcul avec une fonction dutilit.

    La concurrence pure et parfaite :Un march est en CPP, sil y a un grand nombre de vendeurs et

    dacheteurs de la marchandise, chacun deux tant trop peu important pour affecter le prix de ladite

    marchandise, les productions de toutes les entreprises sur le march sont homognes, il y a une parfaite

    mobilit des ressources et les consommateurs, lespropritaires des ressources et les entreprises sur

    le march ont une connaissance parfaite des prix et des cots prsents et venir.

    Les contraintes de technologie et de prix :La transformation des ressources en produits se fait selon

    une fonction de production qui simpose lentreprise.

    II-

    Dpassements et ruptures : Simon et la rationalit limite : H.Simon prend en compte lincertitude et linformation imparfaite des

    agents, ainsi que les limites de leurs capacits de calcul, qui ne leur permettent pas de passer en revue

    toutes les actions possibles, et enfin linterdpendance des agents, qui prennent leurs dcisions en

    anticipant les actions des autres (comportements stratgiques). Cette rationalit procdurale ou

    limite considre les objectifs et les moyens comme dterminer et non comme donns. Il en rsulte

    la recherche non dune maximisation mais de la satisfaction dun niveau daspiration.

    Lapproche comportementale de la firme (Cyert et March) : Elle met l'accent sur la faon dont les

    dcisions sont prises au sein de l'entreprise. Ces auteurs prsentent la firme comme une coalition de

    groupes dont les intrts convergent mais dont chacun manuvre pour son compte propre, ainsi

    l'apparition de managers qui ne sont pas propritaires vince le critre du profit de la firme comme un

    guide de gestion. Par consquent, des buts intermdiaires compltent les objectifs gnraux de la firme,et sont lobjet de ngociations entre les diffrents groupes, cest la raison pour laquelle les dirigeants

    cherchent dterminer un budget discrtionnaire pour faire accepter par les diffrents groupes les

    objectifs fixs pour la firme.

    Liebenstein et la thorie de lefficience X :Selon cet auteur, deux entreprises identiques qui utilisent

    les mmes facteurs de production n'aboutissent pas aux mmes rsultats ; cela provient de la qualit de

    l'organisation. Ce facteur organisationnel est appel "facteur d'efficience X", il permet d'obtenir la plus

    grande intensit d'utilisation des facteurs et par l de faire la diffrence. Dans ce cadre, Liebenstein

    propose ouvertement de faire pntrer dans la firme l'entrepreneur qui n'aurait jamais d en sortir, son

    rle dans le cadre de l'organisation de la production s'affirmant par la manifestation d'un effet de

    productivit (efficience induite) au travers de la motivation, de l'organisation de la gestion des affaires.

    Conclusion :Si les thories de la firme ont nettement progress depuis la firme-point walrassienne, elles

    restent cependant limites. En effet, les approches sont par consquent davantage rivales que

    complmentaires, et il nexiste pas de thorie globale et cohrente de la firme . Dans ce sens, il sagit

    lavenir de les combiner pour aboutir une thorie globale de la firme.

    La irme Noclassique