Forêt Sèche

Conservatoire des Espaces Naturels

Forum : Vers un suivi optimal des milieux terrestres du Sud

LA FORET SECHE EN NOUVELLELA FORET SECHE EN NOUVELLELA FORET SECHE EN NOUVELLELA FORET SECHE EN NOUVELLE----

CALEDONIE :CALEDONIE :CALEDONIE :CALEDONIE :

ETAT DES CONNAISSANCES ET IDENTIFICATION DES ETAT DES CONNAISSANCES ET IDENTIFICATION DES ETAT DES CONNAISSANCES ET IDENTIFICATION DES ETAT DES CONNAISSANCES ET IDENTIFICATION DES

LACUNESLACUNESLACUNESLACUNES

04/07/2012 N° 1Danielle SAINTPIERRE

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04/07/2012 N° 2Danielle SAINTPIERRE

• Formations végétales adaptées à la sècheresse (faiblesse et irrégularité desprécipitations),

• Présentes essentiellementdans la zone inter-tropicale :

notamment dans les écorégionsprioritaires

C’est l’écosystème tropical le plus menacéde la planète en raison des activités humaines

(Janzen, 1988)

L’écosystème forêt sèche dans le monde

REGION PAYS

Indo-malaise Inde, Cambodge, Laos, Vietnam

Australasienne et Océanienne

Australie, Indonésie, Papouasie - Nouvelle Guinée, Nouvelle-Calédonie, Hawaii

Afro-tropicaleAngola, Botswana, Burundi, Rép. du Congo, La Réunion, Madagascar, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe

Néo-tropicaleBolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Pérou, Guatemala, Mexique

04/07/2012 N° 3Danielle SAINTPIERRE

La forêt sèche (FS)néo-caledonienne

• Sa localisation :

côte ouest et nord de la Grande-Terre, entre le littoral et 300 mètresd’altitude, sur des sols variés.

• La forêt sèche c’est :

� une véritable forêt= variété d’espèces et des arbres pouvant atteindre

15 m de hauteur et 45 cm de diamètre,

� un sous-bois riche en arbustes et lianes,

� l’habitat de 352 espèces végétales,

� le refuge d’une faune variée,

� le réservoir de plantes à vocation horticole

� une végétation sans conifères, palmiers,fougères arborescentes.

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Gecko Bavayia cyclura

Liane Oxera pulchella

04/07/2012 N° 4Danielle SAINTPIERRE

La forêt sèche néo-caledonienne

• Les menaces (d’origine humaine) :

� La vocation agropastorale des terres de la côte Ouest,

� Le surpâturage des herbivores introduits (bovins, cerfs, chèvres, …),

� Les feux de brousse d’origines diverses,

� L’urbanisation,

� L’introduction d’espèces exotiques (animales et végétales) qui entravent ledéveloppement des espèces indigènes.

Conséquences =99 % de la FS néo-calédonienne a disparune subsiste plus que sur 5 000 hectaresdevenue un milieu fragile et morcelé(106 sites de 1 à 500 ha)

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04/07/2012 N° 5Danielle SAINTPIERRE

Etat des connaissances sur les FS néo-calédoniennes1- La flore

• Bonne connaissance de la composition végétale� Taux endémicité de 59 %� Variation des cortèges floristiques selon les régions et les forêts� Typologie complexe

• Identification des espèces végétales les plus rares et mena cées� Classement de 68 espèces sur L. R. UICN� 8 étudiées

(génétique, structure des populations & mécanismes de reproduction /dispersion)

Définition de stratégies de conservation adaptées

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Ixora margaretae Eugenia daenikeri Tinadendron noumeanum

Syzygium pendulinum Pittosporum tanianum Phyllathus conjugatus var ducosensis Diospyros veillonii

04/07/2012 N° 6Danielle SAINTPIERRE

• Identification des meilleures candidates pour la restaura tion :� espèces pionnières,� meilleurs taux de survie selon conditions environnementales,� non appétées,� représentant une ressource / habitat pour la faune native, …

• Maîtrise de la production de 74 espèces différentes :� Phénologie� Fiches techniques pour pépinières (30)

Adaptation des protocoles restauratoires

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Etat des connaissances sur les FS néo-calédoniennes1- La flore

04/07/2012 N° 7Danielle SAINTPIERRE

• Bonne connaissance des espèces d’oiseaux présentes en FS

� 41 espèces inféodées aux FS (8 strictement forestières)� 3 espèces constituent de bons indicateurs de l’état de conservation

• Bonne connaissance des interactions avifaune / flore

�Ressource alimentaire disponible toute l’année

�L’avifaune = facilitateur de régénération naturelle(amélioration de la germination et dissémination)

Prise en compte des régimes et comportementsalimentaires dans chantiers restauratoires

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Etat des connaissances sur les FS néo-calédoniennes2- La faune

Le grand lève-queueLe sourd à ventre roux

Le rossignol à ventre jaune

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• Autres inventaires et études :

� Bulimes, 2 espèces (endémiques) présentes en FS�groupe extrêmement vulnérable à la dégradation des FS et la prédation des rats et cochons�reproduction en captivité et essais de réintroduction en cours

� Herpétofaune, 20aine d’espèces de geckos et scinques

� Myrmécofaune, majoritairement constituée d’espèces introduitesespèces natives peu adaptées aux milieux secs et ouverts

� Lépidoptères, 42 espèces de rhopalocères et 89 d’hétérocèresFS contiennent des plantes hôtes pour des espèces de papillons endémiques ou rares

Etudes encore incomplètes

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Etat des connaissances sur les FS néo-calédoniennes2- La faune

04/07/2012 N° 9Danielle SAINTPIERRE

Identification des lacunes1- Restauration

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• Restauration passive : (Tiéa, Nékoro, Malhec, Mepouiri, Gouaro-Déva, Maa)

� T0 effectués sur les 6 sites� Suivis écologiques peu nombreux

• Restauration active :� 10 000 plants/an� Suivis aléatoires et empiriques

Manque de recul / données chiffrées sur lescapacités de régénération & successionsvégétales

04/07/2012 N° 10Danielle SAINTPIERRE

• Rats/Cochons sauvages :

� Nuisent à la régénération naturelle & à la survie du bulime

� Quelle contribution à la dissémination des graines ?

• Chats harets :

� 1ère étude sur leurs impacts en 2012

• Insectes introduits :� Quels impacts sur l’entomofaune native des FS et sur la pollinisation ?

Manque de données sur les relationsinterspécifiques en FS

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Identification des lacunes2- Interactions Faune / Flore

04/07/2012 N° 11Danielle SAINTPIERRE

Les lacunes :• Capacités de régénération des FS ?

• Relations faune / flore & espèces natives / introduites en FS ?

• Pas de vision paysagère de la protection / restauration des FS.

Des pistes d’actions à mener :Mise en place de divers suivis sur le long terme :

• Suivis des impacts d’espèces introduites (abeilles, rats, fourmis, …)Rôle dans l’établissement de nouveaux équilibres ?

• Comment déterminer la résilience des FS au changement climatique ?

ŒIL = aide dans la réalisation des suivis sur le terrain et/ou conseils dans la mise en œuvre des protocoles

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Conclusion

04/07/2012 N° 12Danielle SAINTPIERRE

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