Comment avez-vous réagi quand on vous a proposé d’être juré à l’émission “La France à un Incroyable Talent” ?J’étais très surprise, la première étonnée... Premier coup de fil de la matinée, j’ai trouvé ça pas mal !

Qu’est ce qui vous séduit dans “La France à un Incroyable Talent” ?Ce qui m’a séduit, c’est le jeu, le fait d’observer des candidats et se laisser séduire

Comment s’est passée la rencontre avec les autres membres du jury ?Gilbert Rozon nous a accueillis de façon très fra-ternelle et amicale, il est absolument charmant. J’étais tout de suite séduite et détendue ! Avec Smaïn, étant nouveaux tous les deux, ça nous rendait solidaires.

Quel est votre rôle par rapport aux autres membres du jury (le gentil, le méchant, le médiateur)?Je crois être la balance, je ne suis pas trop dure ni trop gentille. J’ai des coups de cœur, de la tempérance et parfois je fais ma “Cruella” !

Est-ce dur de juger une prestation en deux minutes seulement ?Vous savez, 2 minutes c’est parfois trop long pour certains candidats (rires) mais face à un vrai talent, 2 minutes ça peut paraître aussi beaucoup trop court !

Déjà un coup de cœur ? Une envie de retrouver un candidat en final ?J’ai plusieurs coups de cœur mais je me réserve, je ne vous dirai pas...

La tv peut-elle changer la vie des candidats ?Je crois que c’est important de participer à une émission de TV, c’est une manière d’être pro-pulsé. Les candidats ont un public quelque soit leur performance qu’ils ne peuvent pas avoir autrement. Plus on s’approchera de la finale, plus l’impact sera fort pour eux.

Quelle performance vous touche le plus ?La voix donne le frisson de façon immédiate et en 2 minutes. La poésie dans un spectacle, ce n’est pas facile à faire passer. Je suis attentive à l’originalité, le charme et la prouesse technique. Je ne suis pas une folle de cirque mais j’ai été souvent épatée par des numéros. Je me laisse porter par les candidats. Tout est compliqué parce qu’il y a tellement de genres qui coha-bitent, finalement, je n’ai pas envie d’avoir de préférence.

Avez-vous un incroyable talent ?Je crois que je serai incapable de participer à cette émission. En tant que comédienne, mon-ter sur scène, faire un monologue est déjà une expérience particulière... En fait, si je devais faire l’émission, j’adorerais être une danseuse hip hop mais surtout pas la femme canon !

Comment avez-vous été contacté pour devenir juré de “La France a un Incroyable Talent” ?J’ai été contacté par la production. Après 24h de réflexion et grâce à l’avis de mes proches, j’ai pris la décision d’accepter l’aventure

Comment avez vous appréhendé votre rôle de juré ?Etant en tournée dans toute la France avec mon spectacle, j’ai pris plaisir à découvrir de nou-veaux talents, je suis enfin spectateur. Notre rôle est de porter un jugement sur un numéro, quel qu’il soit, et j’apprends à dire non, ce qui est très difficile quand on fait ce métier.

Un mot sur Gilbert Rozon ?Ce que j’apprécie beaucoup chez Gilbert Rozon, c’est qu’il est parfois un peu trop catégorique, il n’a pas souvent les nuances mais il est extrêmement convaincant, vraiment professionnel. Je pense que je dis les mêmes choses que lui mais de manière moins crue. Moi c’est plutôt l’oriental, le couscous savoureux. Je sais dire facilement les choses avec plus de saveurs

Le cru de cette nouvelle saison est-il de qualité ?Pour moi, le talent, c’est avoir pris l’initiative de venir se présenter devant un jury, un public, donc de prendre un risque. Je trouve qu’il y a dans nos provinces françaises des artistes qui ont beaucoup de talent et qui méritent d’être connu peut être autant que certaines stars...Une chose est sûre, parmi tous les candidats que j’ai vu, il y a d’Incroyables Talents qui méri-tent de gagner.

Quels sont vos critères de sélection ?Les candidats ont 2 minutes durant lesquelles il faut me convaincre, ce qui est difficile mais je fais appel à plein de sens : ma sensibilité, le sens du rythme, ma fibre artistique, le travail technique...

Qu’est-ce que vous attendez des candidats ?Quand on est spectateur, que le rideau s’ouvre, on passe d’un monde ordinaire à un monde extraordinaire... Donc quand je m’assoie, j’ai besoin de voyager, de voir quelqu’un ou un numéro qui me permettra de partir et d’oublier mes soucis... C’est ça la grandeur du spec-tacle. J’ai besoin d’être ému et en même temps d’être émerveillé.

Seriez-vous prêt à vous donner en spectacle comme les candidats ?J’ai vécu exactement ce que vivent ces jeunes récemment pour une audition. Il faut être doté d’une grande humilité et être soi-même. L’œil du jury doit percevoir tout de suite la sincérité, le travail, la technique, l’efficacité. C’est ce qui fait la dure loi de ce métier

Pourquoi avoir resigné pour une quatrième saison ?J’adore le concept de l’émission, le mélange des genres, l’éclectisme, la variété, le music hall. Ce concept de spectacles qui étaient très populaire dans les années 30 n’existe plus. “La France a un incroyable talent”, c’est comme une sorte d’auto-zapping qui correspond bien à mes goûts. Ensuite l’équipe avec laquelle on travaille est fantastique, tout le monde se donne à fond. Je suis porté par cette ambiance de travail d’équipe.

Pas trop dur de se renouveler après 3 saisons ?C’est le public qui décidera si j’arrive à me renouveler dans la mesure où j’essaie un peu de faire attention à la langue française, d’être compréhensible par le public. Ce que je recherche, c’est d’être le plus honnête possible. Ce n’est pas facile parce que je suis un être humain comme tout le monde et des fois, les jugements durs que je porte et la peine que j’ai pu faire, je me dis que je suis allé trop loin et il ne faut pas oublier qu’il y a un show à faire. La finalité, c’est d’être honnête...

Avez-vous aidé certains candidats grâce à votre festival “Juste pour rire” ?Oui, il y en a quelques uns que je fais travailler. Je suis un peu payé pour faire mon métier. C’est ce que je fais d’habitude dans une salle d’auditions, je juge les gens comme je le fais à la télévision.

Vous êtes vous assagi cette année ou avez-vous gardé votre franc-parler ?J’ai suivi une très longue thérapie depuis quelques mois pour devenir gentil... J’imagine que l’on doit sentir chez moi une plus grande transigeance

Quels sont vos critères de sélection ?Ce serait trop long de les énumérer mais en gros, je regarde l’histoire, la ligne narrative, les rebon-dissements, l’efficacité. Je trouve ça insupportable quand en 2 minutes, il n’existe qu’une seule idée étirée... Je regarde bien sûr le charisme, la volonté, la détermination. J’essaye de voir ce qu’il y a derrière et si un numéro peut évoluer pour tenir la route sur 2 ou 3 représentations. Je pense déjà à la finale quand je choisis un candidat. Il m’arrive de me tromper aussi, je suis encore trop indul-gent... Y’a très peu de gens que je regrette d’avoir éliminé.

Que pensez-vous des artistes de cette saison ?J’avais un peu peur mais je suis agréablement surpris des candidats cette année. Je suis toujours fasciné qu’on trouve de vraies perles. Parfois, on est debout, on crie et on est content de la décou-verte. On a l’embarras du choix et j’en suis très heureux.

Le meilleur côtoie parfois le pire : qu’en pensez-vous ?Je pense que cela fait parti du show. Certains se présentent pour l’exposition, sans être toujours lucide sur leur forme d’art. Pour le téléspectateur, c’est un peu jubilatoire de voir des numéros parfois un peu terribles. Pour ma part, je sais dire ce que le monde pense tout bas ou n’ose pas s’avouer à soi-même, sans tomber dans le mépris ou l’humiliation. Le seul regret que j’ai par rap-port à cette émission, est d’aller un peu trop loin parfois.

Quel sera votre rôle ?Sandrine :Tous les deux animons ce programme en rappelant les règles (buz etc...) et nous interve-nons surtout auprès des candidats pour les pré-senter avant leur numéro... Alex : Pendant leur prestation, on n’est plus ani-mateurs, on devient spectateurs ! Ensuite, nous rappelons sans cesse l’enjeu : 100 000 euros et une tournée internationale avec Arturo Brachetti à Paris, montréal...

La présentation de l’émission en duo, une nou-veauté, quel sera votre “plus” ?Sandrine : beaucoup d’humour...Alex : On se connaît bien maintenant puisqu’on a fait plusieurs émissions ensemble. En com-mentant les numéros, on ne savait pas vraiment ce qui pourrait nous plaire ou nous toucher. Du coup on se découvre encore un peu plus Sandrine : au delà de ça, le concept de l’émission nous a plu dès le départ. Donc quand on nous a proposé à tous les deux d’animer ce programme, pour nous c’était un beau défi, un beau challenge, une preuve de confiance de M6. On va essayer d’apporter notre personnalité, notre petit plus en espérant que ça plaise au public.

Il y aura 3 émissions en direct, vous n’aurez pas le droit à l’erreur. Avez-vous le trac ?Sandrine : même pas peur ! je suis habituée à cet exercice faisant de la tv et du direct depuis 10 ans en Belgique ! C’est ce que je préfère franchement. C’est là où le métier prend tout son sens, parce qu’on y va sans filet... Alex : Personnellement, ça ne me fait pas peur,

c’est super excitant. En plus, pour les ½ finales et la finale, il y aura une mise en scène inhabituelle !Sandrine : Les candidats ont une grande montée d’adrénaline avant de monter sur scène, il n’y a pas de raison qu’on ne la connaisse pas

Que pensez-vous du nouveau jury ?Sandrine : Ils sont très sympas tous les 3, avec des personnalités complètement différentes. Gilbert reste fidèle à lui-même ; Smaïn est beaucoup plus sensible que je ne l’imaginais et Valérie est la touche féminine et charmante du programme.Alex : autant Gilbert a le côté producteur, autant Smain a le côté artiste, il a tendance à laisser les numéros aller jusqu’au bout pour voir tout ce que les candidats peuvent donner sur scène. Valérie, elle se laisse aller au gré de ses émo-tions. Par exemple, elle n’aime pas les numéros qui font peur ! C’est l’élément plus calme du trio.

Toutes les extravagances sont permises, où est la limite ?Sandrine : Aucune limite justement ! Pas de limite d’âge, toutes les professions, seul ou en groupe...Alex : Aucune limite de style non plus ... Les can-didats ont une grande liberté ! Tout est permis, c’est l’intérêt du programme

Au delà du présentateur (présentatrice), vous devez également être présent auprès des candidats, les épauler ? Cela vous semble parfois difficile de les comprendre, de les soutenir ?Sandrine : Certains candidats viennent vraiment avec plein d’espoir. Leur participation à l’émis-sion est très importante, c’est l’espoir de changer leur vie, de réaliser leur rêve... et patatra, quand tout s’effondre, c’est un peu dur avec des larmes notamment chez les plus jeunes. Ce ne sont pas le meilleur moment pour nous mais on joue notre rôle et on essaie de remonter le moral en leur disant que la vie ne s’arrête pas là et qu’ils doivent continuer...

Votre sentiment sur le cru 2009 ?Sandrine : le cru 2009 est top et très varié. Vous n’al-lez pas être déçus parce qu’il y en a vraiment pour tous les goûtsAlex : je regardais les saisons précédentes et je trouve qu’il y a des numéros incroyables, qui por-tent bien leur nom en tous les cas, jamais vu avant ! des numéros drôles comme toujours. L’espèce d’osmose qui est née entre le nouveau jury, nous et les candidats. Nous on est très fiers d’avoir fait cette émission. On a hâte de voir le résultat

Quel est votre talent caché ?Alex : je n’en ai pas, je ne crois pas ! je fais un peu de magie. Je ne sais pas nager, ça peut être un talent ?! Sandrine : Je chante pas trop mal paraît-il ! et Alex, il fait super bien le moon walk !

UNITÉ DE PROGRAMMESAnne-Sophie Larry, William Lebugle

DIRECTION DE LA COMMUNICATIONPôle Divertissement et musique

RELATIONS PRESSESébastien Rimbert sebastien.rimbert@m6.fr T/01 41 92 61 36

FREMANTLEMEDIADirecteur des programmesEdouard Duprey

DIRECTRICE ARTISTIQUE DES MAGAZINES ET DES DIVERTISSEMENTSMarie Genest

CHEF DE PROJETDéborah Huet

RÉDACTRICE EN CHEFHélène Dewerdt

RESPONSABLE COMMUNICATIONAlexandre FerreT/01 46 62 39 16alexandre.ferre@fremantlemedia.com

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