La France en territoires

La France en territoiresPistes pédagogiques

GÉOGRAPHIE

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| La France en territoires | Pistes pédagogiques

Niveau Première générale

Étude de cas Un territoire de l’innovation

Objectif S’interroger sur les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation.

PROPOSITION DE COURS


Film 1 : Sophia Antipolis, une technopole en mutation

Des pistes pour le collègeClasse de troisième (rentrée 2012) :• Aménagement et développement du territoire français• Les espaces productifsMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de troisième. Bulletin officiel [en ligne]. Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008.

Des pistes pour le lycée général et technologiqueClasse de première générale :• Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation• Un territoire de l’innovationMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de première. Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010.

Des pistes pour le lycée professionnelClasse de terminale professionnelle :• Acteurs et enjeux de l’aménagement du territoireMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de terminale professionnelle.Bulletin officiel n° 2 du 19 février 2009.

ÉTAPE 1 : COMPRENDRE LA GENÈSE DE SOPHIA ANTIPOLIS ET LES RAISONS DE LA LOCALISATION DANS L’ARRIÈRE-PAYS NIÇOIS

En s’appuyant sur les interviews du film, notamment celle du fondateur Pierre Lafitte, et sur le site de la fon-dation (www.sophia-antipolis.org) les élèves retracent la création du technopôle. Ils peuvent mettre en avant le rôle des réseaux de Pierre Lafitte et de l’État, et entrer dans les logiques parfois surprenantes de la localisation du parc (une mise en perspective à l’échelle nationale permet de montrer la situation périphérique du lieu). Il s’agit aussi d’identifier les acteurs qui ont impulsé la création en montrant le rôle du public et du privé. Enfin, cette partie est l’occasion d’entrer dans la logique des créateurs pour montrer le lien entre activité industrielle et innovation.

ÉTAPE 2 : DÉCOUVRIR LE PARC TECHNOLOGIQUE, SES PAYSAGES, SON ORGANISATION, SES ACTIVITÉS

À l’aide de globes virtuels, on découvre le site, notam-ment sur la page web suivante : www.sophia-antipolis.org (rubrique Sophia Antipolis/Présentation du parc). Un plan du parc technologique peut être réalisé par les élèves à qui on demande de situer des pôles embléma-tiques : cœur de Sophia Antipolis autour de la fondation, de l’espace culturel, des restaurants ; localisation de

quelques implantations de grands groupes et d’entités du monde académique (Mines ParisTech, futur campus STIC, etc.), de l’INRA, de l’incubateur d’entreprise. Il est aussi possible de se servir du film et de s’appuyer sur ses images en essayant de reporter ce qui apparaît dans la vidéo sur le plan.On termine cette étape par une identification des grandes filières et de la structure de l’emploi (voir le site de la fondation).

ÉTAPE 3 : COMPRENDRE LES SYNERGIES D’UN TECHNOPÔLE

Les entretiens avec Jean-François Agassant (Mines ParisTech), Jean-Noël Durvy (directeur général de la fondation), Sébastien Alegret (Ubinode) et Élo-die Bondi (Sophia Antipolis Énergie Développement : SAED), aident à comprendre les complémentarités entre monde académique et entreprise. On met en évidence le rôle des acteurs publics et de la fondation Sophia Antipolis dans la dynamisation du site. On peut changer d’échelle et s’intéresser au cas de la PME Ubi-node et/ou de la PME SAED qui sont emblématiques du type de PME innovantes que cet espace peut pro-duire. En étudiant ces cas, on s’intéresse aux raisons de la localisation à Sophia Antipolis de ces PME. Quels services y trouvent-elles ? Qu’est-ce qui facilite leur activité ? On aborde la notion de clusters à travers la

http://media.education.gouv.fr/file/special_6/52/2/Programme_hist_geo_education_civique_3eme_33522.pdf

http://www.education.gouv.fr/cid53319/mene1019675a.html

http://media.education.gouv.fr/file/special_2/24/7/histoire_geo_education_civique_44247.pdf

http://www.sophia-antipolis.org/


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découverte du pôle de compétitivité de niveau mondial auquel contribue Ubinode, et sur lequel il est possible de trouver des renseignements complets grâce à la carte interactive des pôles de compétitivité (http://competitivite.gouv.fr). Cette dernière permet aussi de situer les principaux pôles de compétitivité à l’échelle nationale et d’évaluer la part de chaque région dans le domaine de l’innovation.

ÉTAPE 4 : METTRE EN ÉVIDENCE LES ATOUTS ET LES FAIBLESSES DE SOPHIA ANTIPOLIS DANS LA COMPÉTITION MONDIALE DES TECHNOPÔLES

On organise à cette occasion un jeu de rôle. Les élèves doivent se mettre dans la peau d’un étudiant qui cherche une formation dans le secteur des nouvelles technologies, du dirigeant d’un grand groupe étranger qui souhaite s’implanter en France, d’un jeune créateur de PME innovante. Il s’agit de construire un tableau faisant un bilan des avantages et des inconvénients pour chacun à s’installer ou à étudier sur le site de Sophia Antipolis. Les tableaux s’appuient sur des informations trouvées dans le film, sur le site web de la fondation et celui de la CASA. Des cartes de France sont mises à disposition, de façon à bien prendre en compte la localisation géographique du techno-pôle et la façon dont il est relié au reste du territoire national et du monde. Chaque acteur doit prendre en compte ses besoins spécifiques (à faire identifier par les élèves) : l’étudiant réfléchit notamment au prestige de la formation et à la question du coût du logement ; le dirigeant de grand groupe mondial regarde les avantages de Sophia Antipolis face à la région pari-sienne, à la Silicon Valley ou à Bangalore ; le créateur de PME pèse les facilités qui lui sont offertes à tra-vers les différents services ou aides proposés, et les synergies dont il peut bénéficier. Une fois les tableaux réalisés, il est intéressant que les élèves défendent oralement leur désir d’adopter ou non le site comme lieu d’épanouissement de leur goût pour les affaires ou la connaissance.

Bibliographie et sitographie- Jacques ArAszkiewiez et Paul rAsse, « Les technopoles

entre utopie et non-lieu de la mondialisation : le cas de Sophia Antipolis », Communication et organisation, n° 25, 2004. Mis en ligne le 27 mars 2012, consulté le 19 juin 2012. URL : www.revues.org, rubrique revues.org/Les revues/Communication et organisation/Go to website.

- Félix DAmette et Jacques scheibling, Le Territoire fran-çais. Permanences et mutations, Paris, Hachette supé-rieur, (3e édition revue et augmentée) 2011.

- Marc-Hubert Depret et Abdelillah hAmDouch, « Clusters, réseaux d’innovation et dynamiques de proximité dans les secteurs high-tech », Revue d’économie industrielle, n° 128, avril 2009, p. 21-52. URL : www.cairn.info.

- Thérèse evette et François Autier, De l’atelier au territoire, le travail en quête d’espace, Paris, L’Harmattan, 1994.

- André Fischer et Jacques mAlezieux (dir.), Industrie et aménagement, Paris, L’Harmattan, 1999, chapitre v.

- Joëlle Forest et Abdelillah hAmDouch, « Les clusters à l’ère de la mondialisation : fondements et perspec-tives de recherche », Revue d’économie industrielle, n° 128, avril 2009, p. 9-20. URL : www.cairn.info.

- Alexandre gronDeAu, « Technopôle et gouvernance publique : le cas de Sophia Antipolis », Norois, n° 200, mars 2006, p. 39-50. Mis en ligne le 12 décembre 2008, consulté le 19 juin 2012. URL : http://norois.revues.org.

- Divya leDucq et Bruno lusso, « Le cluster innovant : conceptualisation et application territoriale », Cyber-geo: European Journal of Geography [en ligne], Espace, Société, Territoire, article 521, mis en ligne le 7 mars 2011, consulté le 18 juin 2012. URL : http://cybergeo.revues.org.

- Gilles pinson et Max rousseAu, « Les systèmes métro–politains intégrés », Territoires 2040, n° 3, Paris, DATAR, 2011, p. 29-58. URL : http://territoires2040.datar.gouv.fr.

- www.whereinsophia.com : un outil intéressant fabri-qué à partir de Google Maps pour repérer les entre-prises présentes sur le site et leur activité.

http://competitivite.gouv.fr/poles-en-action/carte-des-poles-468.html

http://competitivite.gouv.fr/poles-en-action/carte-des-poles-468.html

http://territoires2040.datar.gouv.fr/spip.php?article84

http://territoires2040.datar.gouv.fr/spip.php?article84

http://www.whereinsophia.com/

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Niveaux Première générale. Terminale professionnelle

Étude de cas La communauté de communes de l’Antonnière

Objectif Découvrir le fonctionnement d’une communauté de communes à travers ses choix et ses projets d’aménagements à son échelle, mais aussi à celui de l’agglomération dont elle est proche (échelle SCOT).


ÉTAPE 1 : SITUER, DIAGNOSTIQUER

À partir d’un globe virtuel et d’un tableau statistique issu du site de l’Insee, on localise et on définit les grands enjeux que doivent relever les communes qui com-posent la CCA. On peut aborder le sujet à partir d’une grille de lecture atouts/contraintes. Celle-ci permet d’établir une sorte de diagnostic territorial rapide, afin de mieux comprendre l’intérêt de ces communes à se regrouper pour certaines compétences, mais aussi celui qu’elles ont à ne pas s’intégrer à un ensemble plus vaste. Ce tableau peut être rempli par les élèves comme suit :

Atouts des communes de lA ccA

contrAintes des communes de lA ccA

Réserve foncière. Mobilités peu aisées par les transports en commun.

Qualité de vie. Besoin d’équipements pour répondre aux demandes des habitants.

Rentrées fiscales grâce à des zones d’activités.

On peut conclure que les communes ont tout intérêt à se rassembler pour développer leurs équipements et les services à leurs habitants, garantie d’une attractivité renouvelée.

ÉTAPE 2 : COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT D’UNE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

Le film permet de détailler les compétences qui ont été transférées par les communes à la CCA. Il développe essentiellement deux exemples (une maison de la petite enfance et l’aménagement d’un rond-point) qui permettent d’aborder les différents types d’action réa-lisés par une communauté de communes. Le document vidéo doit être complété par une visite du site web de la CCA, où l’ensemble des compétences est détaillé. Il est intéressant de montrer que ces domaines d’action sont au plus près du quotidien des gens.Pour ancrer ce cours dans la réalité des élèves, il est important de leur demander de mener une enquête sur la structure intercommunale à laquelle appartient leur commune et les compétences qu’elle s’est vu transférer.

ÉTAPE 3 : APPRÉHENDER L’INTÉGRATION DE LA CCA DANS LE PAYS DU MANS ET L’INTÉRÊT DE LA PLANIFICATION SPATIALE

L’exemple du SCOT permet d’entrer au cœur des outils d’aménagement du territoire. Le site web du Pays du Mans propose des documents pour approfon-dir les enjeux liés au SCOT (en cours d’élaboration). On y trouve des ressources faciles d’accès qui aident

Film 2 : L’Antonnière, une communauté de communes

Des pistes pour le collègeClasse de troisième (rentrée 2012) :• De la ville à l’espace rural, un territoire sous influence urbaineMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de troisième. Bulletin officiel [en ligne]. Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008.

Des pistes pour le lycée général et technologiqueClasse de première générale :• Approche des territoires du quotidienMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de première. Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010.

Des pistes pour le lycée professionnelClasse de terminale professionnelle :• Acteurs et enjeux de l’aménagement du territoireMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de terminale professionnelle. Bulletin officiel n° 2 du 19 février 2009.





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à bien comprendre les défis que doit relever ce ter-ritoire : répondre à l’augmentation de la population par la construction de nouveau logement, contrôler l’étalement urbain, donner accès à des équipements de qualité, faciliter les mobilités, agir dans le respect de l’environnement, etc. Il faut amener les élèves à comprendre que la CCA est partie prenante de l’éla-boration du SCOT, mais qu’elle est aussi touchée par les décisions prises dans ce cadre, notamment en ce qui concerne les plans locaux d’urbanisme (axe 2 du SCOT « Organiser un développement moins consom-mateur d’espace »). Une fois encore, il est intéressant de faire la comparaison avec la situation locale des élèves.

ÉTAPE 4 : QUESTIONNER LA NÉCESSITÉ D’UNE RÉFORME TERRITORIALE POUR LA CCA

Cette partie permet de discuter du schéma dépar-temental de coopération intercommunale présenté par le préfet de la Sarthe. Une enquête menée par les élèves peut établir les avantages et les inconvénients de la solution proposée à la CCA de s’inclure dans la communauté urbaine. Cela permet de comparer les compétences gérées par la CCA avec celles du Mans Métropole. Un tableau peut être dressé en s’appuyant sur le site de la communauté urbaine.

AvAntAges de l’intégrAtion dAns lA cu

inconvénients de l’intégrAtion dAns lA cu

Accès à des services plus larges.

Perte d’une certaine autonomie financière.

Meilleure desserte par les transports en commun.

Risque d’une moins bonne prise en compte des besoins des habitants.

Développement conjoint plus cohérent de la ville centre et de sa périphérie.

Question des compétences qui ont été transférées à la communauté de communes, mais qui ne le sont pas dans la CU (exemple de la petite enfance toujours gérée au niveau municipal dans les communes de la CU).

Baisse de la fiscalitépar mutualisationdes ressources etdes personnels ?

N.B. : Dans le cadre d’un atelier ou d’un projet pédago-gique, il serait intéressant de faire réaliser aux élèves un film sur l’intercommunalité dont relève l’espace du lycée.

Bibliographie et sitographie- Yves JeAn et Martin vAnier, La France, aménager les

territoires, Paris, Armand Colin, 2009.- Raymond woessner, France, aménager les territoires,

Paris, SEDES, 2010.- www.senat.fr : le site du Sénat, pour comprendre les

réflexions en amont de la réforme territoriale, le rap-port d’information n° 193 (2005-2006) de Philippe DAllier, fait au nom de l’observatoire de la décentra-lisation, déposé le 1er février 2006.

- http://insee.fr : le site de l’Insee, pour toutes les sta-tistiques démographiques et les définitions de l’aire urbaine.

- www.antonniere.org : le site de la communauté de communes de l’Antonnière, où il est possible d’accé-der aux statuts. Pour le schéma départemental de coopération intercommunale sur le site de la CCA, voir rubrique Actualités/23 décembre 2011.

- www.paysdumans.fr : le site du Pays du Mans propose des documents très pédagogiques sur le SCOT.

- www.lemans.fr : le site de la communauté urbaine Le Mans Métropole.

- www.adcf.org : dossier spécial SDCI ; le site de l’assemblée des communautés de France tire un pre-mier bilan des schémas départementaux de coopé-ration intercommunale.

- www.franceculture.fr : émission « Ne dîtes plus périurbain » du 19 janvier 2011 ; une réflexion sur les espaces périurbains.

- www.interieur.gouv.fr : le guide pratique de la réforme territoriale sur le site du ministère de l’Intérieur.

- www.territoires.gouv.fr : le site de l’Observatoire des territoires, dossier « Intercommunalités ».

http://www.senat.fr/rap/r05-193/r05-193.html

http://www.antonniere.org

http://www.paysdumans.fr/

http://www.lemans.fr

http://www.adcf.org

http://www.franceculture.fr

http://www.interieur.gouv.fr/sections/reforme-collectivites

http://www.territoires.gouv.fr

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Étude de cas La France en villes : aménager les villes, réduire les fractures sociales et spatiales

Objectif Se servir du cas de Montreuil pour montrer comment, au sein d’un espace urbain, se constituent des fractures sociospatiales et la façon dont les acteurs du territoire participent ou non à les réduire efficacement.


La construction d’un croquis de la ville sur la base d’une typologie des différents quartiers met en évidence les défis urbains auxquels est confronté Montreuil. On réalise cette étude après avoir visionné le film qui pose l’ensemble des problématiques ; il est possible de revenir régulièrement sur des extraits si besoin.

ÉTAPE 1 : LOCALISER, SE REPÉRER DANS L’ESPACE DE LA VILLE

À partir du site de la mairie de Montreuil (www. montreuil.fr), on accède à des données qui permettent de dresser le profil de la ville de façon globale mais aussi de chaque quartier.Dans les fiches par quartier, des cartes sont dispo-nibles pour se repérer dans l’espace de la ville. On trouve également des tableaux chiffrés qui peuvent servir de base pour esquisser une typologie des diffé-rents quartiers en fonction de la présence de certaines catégories socioprofessionnelles (ex : la gentrification du quartier Solidarité-Carnot est perceptible à la forte proportion de cadres et professions supérieures qu’il

accueille, chiffre en augmentation de 80 % par rapport à 1999).À cette étape, un fonds de carte indiquant chacun des quartiers mais aussi les axes majeurs que sont le péri-phérique, l’avenue de Paris, l’autoroute A186, sert de support pour commencer la construction d’un croquis traduisant une première typologie. Celle-ci met en évi-dence les différences sociospatiales et l’organisation de la ville. Elle peut être complétée par une observation des paysages grâce à des extraits du film, à Géoportail (www.geoportail.gouv.fr) ou à Édugéo (www.edugeo.fr), qui offrent la possibilité d’accéder à des cartes anciennes, et à Google Earth (fonction Street View) qui permet d’observer la diversité des quartiers.

ÉTAPE 2 : METTRE EN ÉVIDENCE DES ENJEUX SOCIAUX, ENVIRONNEMENTAUX ET DE DÉVELOPPEMENT LOCAL

Grâce à la typologie réalisée précédemment et tout en complétant le croquis, on insiste sur les contrastes entre le Haut et le Bas-Montreuil, on met en relief

Film 3 : Montreuil face aux enjeux urbains


Des pistes pour le lycée général et technologiqueClasse de seconde :• Aménager la ville• Villes et développement durableMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de première. Bulletin officiel spécial n° 4 du 29 avril 2010.Classe de première générale :• Aménager et développer le territoire français• La France en villesMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de première. Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010.


http://www.geoportail.gouv.fr/

http://www.edugeo.fr/

http://www.edugeo.fr/


http://media.education.gouv.fr/file/special_4/72/5/histoire_geographie_143725.pdf




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le patrimoine environnemental dont dispose la ville et la nécessité de le réhabiliter. On montre l’impor-tance des réserves foncières. Dans cette étape, il est intéressant de souligner que plusieurs logiques de besoins cohabitent : celle des habitants des quartiers dégradés à la recherche de logements en meilleur état et d’équipements (on peut utiliser l’interview et les images du film), celle des défenseurs de l’envi-ronnement et du quartier des Murs à pêche, celle de la mairie qui réfléchit aussi à l’échelle de la région parisienne et de son besoin en nouveaux logements.De cette étape, on fait émerger des questions dont la principale est : comment réhabiliter ou construire de nouveaux quartiers tout en conservant la mixité sociale ? On peut alors questionner ce concept pour en montrer les limites.

ÉTAPE 3 : DÉCOUVRIR LE PROJET D’ÉCOQUARTIER DES HAUTS DE MONTREUIL

Partir du document produit par les différents bureaux d’étude impliqués dans le projet (http://lafabrique.montreuil.fr, rubrique Documentation/Hauts de Mon-treuil/Plan guide du 23 septembre 2011), complété par les interviews de Muriel Pagès et de Dominique Voynet dans le film.En lisant le document, les élèves peuvent réaliser un schéma retraçant les principaux objectifs de l’éco-quartier. On fait ensuite construire un tableau à double entrée : d’un côté, les grands principes de ce que doit être un écoquartier (ces principes peuvent être recher-chés par les élèves sur le site du ministère de l’Environ-nement) et, d’un autre côté, leur application dans le projet des Hauts de Montreuil.On met ainsi en évidence la place centrale des mobi-lités, les réponses proposées aux enjeux de mixité sociale, au pilier environnemental du développement durable, à la question du développement local (écofi-lière, zone artisanale, arts numériques, etc.).On note la nouvelle place donnée à l’agriculture urbaine et l’importance de la concertation avec les habitants dans le projet (voir dans le film). Après avoir exploité les documents officiels et en s’appuyant de nouveau sur le film, on cherche à comprendre les arguments des opposants au projet pour tenter d’en définir les futures limites (voir le blog de François Mailloux : www. mediapart.fr, article « Hauts de Montreuil : Dominique Voynet fait front devant la salle », du 12 mai 2010).

Bibliographie et sitographiePlusieurs ouvrages sont parus sur le thème de la France en villes qui est au programme des concours, dont les deux premiers de la liste suivante :- Gérard-François Dumont, La France en villes, Paris,

SEDES, 2010.- Gabriel wAckermAnn, La France en villes, Paris, Ellipses,

2010.- Glória DA AnunciAção Alves, « La métropolisation

parisienne : particularités et généralités », Confins, n° 14, mars 2012, consulté le 12 juin 2012. URL : http://confins.revues.org.

- Taoufik souAmi, Écoquartiers et urbanisme durable, Paris, La Documentation française, 2011.

- Jean-Claude toubon et Annick tAnter, « Mixité sociale et politique de peuplement : genèse de l’ethnicisation des opérations de réhabilitation », Sociétés contem-poraines, n° 33-34, 1999, p. 54-69.

- Mathieu vAn criekingen, « Comment la gentrification est devenue, de phénomène marginal, un projet poli-tique global », Agone, n° 38-39, 2008. Une vision assez polémique de la gentrification. Mis en ligne le 23 mai 2010. URL : http://revueagone.revues.org.

- www.montreuil.fr : le site de la ville de Montreuil offre de nombreuses informations concernant notam-ment les programmes de réhabilitation urbaine, voir rubrique Grands projets/PRUS Bel Air – Grands-Pêchers. Pour la brochure qui donne l’ensemble des informations sur le projet ainsi que des éléments cartographiques, voir la rubrique Grands projets/Hauts de Montreuil.

- http://lafabrique.montreuil.fr : rubrique Documenta-tion/Hauts de Montreuil/Plan guide du 23 septembre 2011 ; document sur l’écoquartier du Haut-Montreuil, réalisé par le cabinet d’urbaniste et l’organisation chargée de la concertation.

- www.lecese.fr : rubrique Travaux du CESE/Travaux publiés/Bilan et perspectives du Programme natio-nal de renouvellement urbain (action de l’ANRU) du 14 septembre 2011 ; rapport du conseil économique et social de 2011, en forme de bilan de la politique de l’ANRU.

- www.museehistoirevivante.com : le site du musée de l’Histoire vivante propose de nombreux documents sur l’histoire de Montreuil.

- http://mursapeches.wordpress.com : rubrique Les écoquartiers ; cette association défend la réhabilita-tion du quartier des Murs à pêches et la construction de l’écoquartier.

- www.developpement-durable.gouv.fr : sur le site du ministère de l’Environnement, voir le dossier sur le plan « Ville durable » et les écoquartiers.

- www.iau-idf.fr : données concernant Montreuil, que ce soit sur la question de la prolongation de la ligne 11 du métro ou des cartes situant la ville dans son environnement intercommunal.

http://www.lecese.fr

http://www.museehistoirevivante.com/index.htm

http://www.developpement-durable.gouv.fr

http://www.iau-idf.fr

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Étude de cas Paris, une ville mondiale

Objectif Dégager les caractéristiques de Paris et de la Région parisienne en tant que pôle majeur de la mondialisation des échanges.


Le document vidéo donne des informations qui montrent le rang mondial de l’agglomération pari-sienne. Toutefois, il doit être complété par des docu-ments annexes. L’étude de cas offre aussi la possibilité d’inclure un autre thème du chapitre « La France dans la mondialisation » en insistant sur l’industrie du tou-risme. Ce thème est un premier pas vers le nouveau programme de terminales des séries ES et L.

INTRODUCTION : LOCALISER

Les élèves doivent situer précisément et tenter de définir les limites, de l’agglomération parisienne. Pour cela, ils peuvent s’appuyer sur une recherche disponible sur le site de l’IAU IdF (www.iau-idf.fr). Il est également possible de se référer au SIG (rubrique Cartes/Cartes et fiches interactives/Visiau Grand public) pour faire découvrir aux élèves l’usage et la façon d’employer ce type d’outils pour des données simples (densité de population par exemple). La carte des types d’occu-pation du sol proposée par le site permet notamment de fixer des éléments de localisation et de zonage des activités.En parallèle à ce travail, il peut être judicieux d’utiliser les ressources du Géoportail ou de Google Earth pour découvrir des paysages et des cartes de l’occupation humaine à différentes échelles.

ÉTAPE 1 : PARIS, UN LIEU DE COMMANDEMENT

À partir du film vidéo et d’éléments cartographiques récoltés sur le Géoportail et/ou sur Google Earth, les élèves doivent montrer que Paris est à la fois :- un centre politique ;- un centre culturel ;- un centre économique et financier intégré à la mon-

dialisation.Cette partie peut être complétée par un changement d’échelle et l’étude du schéma de développement ter-ritorial du pôle de Saclay (www.media-paris-saclay.fr, entrer « Schéma de développement territorial » dans le moteur de recherche) dans le cadre du projet Grand Paris, afin de montrer l’importance de l’innovation dans les villes mondiales.Il s’agit de montrer que Paris est un « écosystème » favorable au renforcement de son attractivité et de sa puissance ; elle attire du fait des interactions entre ses différentes composantes. Elle contient de nombreuses ressources (financières, innovatrices, infrastructurelles, etc.) qu’elle est en capacité de mobiliser (L. Halbert).

ÉTAPE 2 : PARIS, UNE VILLE ATTRACTIVE

L’exemple de Roissy, même s’il a déjà été traité dans le chapitre consacré à l’aménagement du territoire,

Film 4 : Paris, une ville mondiale


Des pistes pour le lycée général et technologiqueClasse de première générale :• Approche des territoires du quotidienMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de première. Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010.


http://www.iau-idf.fr/





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peut être ici évoqué. Roissy, comme cela est dit dans le document vidéo, est la porte d’entrée sur Paris. Un schéma de la zone d’activités de l’aéroport peut être effectué avec les élèves.De plus, il est intéressant d’exploiter l’interview du dirigeant de Tata Communications afin de montrer les raisons qui poussent les entreprises étrangères à continuer à s’installer à Paris, ainsi que leur logique de localisation. À travers les deux exemples de Roissy et de l’implantation du groupe Tata Communications, on montre que la ville est fortement connectée au reste du monde.De même, la place du tourisme à Paris peut être étudiée au moyen de photos de hauts lieux touristiques. Le site de l’office de tourisme (www.parisinfo.com) contient des informations intéressantes et permet de voir ce qui attire les touristes à Paris. On insiste sur le rôle impor-tant du tourisme d’affaires et de congrès.

ÉTAPE 3 : REPÉRER LES LIMITES DE LA PUISSANCE PARISIENNE

On s’appuie sur les interviews du dirigeant de Tata Communications et de la géographe Anne-Lise Humain-Lamour pour montrer les limites de la puis-sance parisienne dans l’âpre concurrence à laquelle se livrent les villes globales. L’interview très accessible de la géographe Thérèse Saint-Julien sur le site du CNRS permet de mieux comprendre les atouts et les faiblesses de Paris. En se référant à cette dernière et au film, les élèves peuvent dresser un tableau des forces et des faiblesses de l’agglomération parisienne. Pour ceux qui veulent aller plus loin et faire découvrir un outil diagnostic d’aménagement du territoire, il est possible de construire l’ensemble de l’étude de cas sur la base d’une grille de lecture SWOT (forces/faiblesses/atouts/menaces) en s’aidant du dossier de l’IAU IdF sur les stratégies métropolitaines (www.iau-idf.fr, « Straté-gies métropolitaines », Les Cahiers, n° 151, juin 2009).

Bibliographie et sitographie- Laurent cArroué, Géographie de la mondialisation,

Paris, Armand Colin, (3e édition) 2011.- Ludovic hAlbert, L’Avantage métropolitain, Paris,

PUF, 2010.- Saskia sAssen, The Global City: New York, London,

Tokyo, Princeton University Press, (1991) 2001. Traduit en français en 1996 aux éditions La Découverte.

- Pierre veltz, Mondialisation, villes et territoires, Paris, PUF, 2005.

- www.iau-idf.fr : le site de l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France.

- www.cnrs.fr : rubrique Presse/Thema/Paris en scène n° 7, 2e trimestre 2005/Vers d’autres horizons. « Paris au cœur de la compétition mondiale », une interview de Thérèse Saint-Julien.

- www.scienceshumaines.com : article de Saskia Sassen, « L’archipel des villes globales » du 27 novembre 2009.

http://www.parisinfo.com/

http://www.iau-idf.fr/

http://www.cnrs.fr

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Niveau Troisième

Études de cas Les espaces ruraux. Un parc naturel régional ou national. Le PNP : une opportunité de développement ou une contrainte pour ses espaces ruraux ?

Objectifs Découvrir les conséquences spatiales, notamment par le biais d’exemples de conflits d’usages, de la création d’un espace protégé.

Réfléchir sur les rapports entre les espaces ruraux et les espaces urbains. Questionner la notion de développement local et dans quelle mesure celui-ci s’opère en lien

avec les espaces urbains.


ÉTAPE 1 : DÉCOUVRIR LE CADRE GÉOGRAPHIQUE

Il convient, au préalable, de localiser et de comprendre le zonage du PNP (www.parc-pyrenees.com, rubrique Nous connaître/Histoire et géographie du parc).

ÉTAPE 2 : IDENTIFIER LES USAGES DU PARC À TRAVERS LE TÉMOIGNAGE DU DIRECTEUR

Le directeur présente l’ensemble des usages qui ont pour cadre le territoire du parc. Certains d’entre eux, comme l’activité touristique, participent à apporter des revenus importants sur le territoire. D’autres, comme le pastoralisme, ont une fonction à la fois patrimoniale, économique et écologique. Cet état des lieux des usages permet de faire comprendre aux élèves les dynamiques du territoire ainsi que les éventuels points de rupture de l’équilibre. Il permet aussi d’aborder la question de la hiérarchisation des usages : quels sont ceux qui doivent être considérés comme les plus importants ? Sur quels critères ?

ÉTAPE 3 : IDENTIFIER LES GROUPES D’ACTEURS EN PRÉSENCE

Cette étape permet d’identifier clairement les hommes qui sont derrière les usages. Elle est indispensable pour com-prendre les enjeux et les conflits entre les acteurs. Elle doit être complétée par un article du journal Sud Ouest (www.sudouest.fr, article d’Odile Faure, « Jean Lassalle entre “en résistance” contre le parc national des Pyrénées » du 7 juin 2010) pour donner la position d’un des plus importants opposants du parc, Jean Lassalle, qui n’a pas été interviewé dans le film et qui combat résolument toute interdiction.Cette étape peut mener à la construction d’un tableau identifiant chaque acteur, les usages qui lui sont liés, ainsi que les points de convergence ou de divergence avec le parc.

ÉTAPE 4 : COMPRENDRE LES ENJEUX DE LA CHARTE POUR LE DÉVELOPPEMENT LOCAL ET LA NOTION D’INTÉGRATION

Même si elle n’est pas encore totalement adoptée, la charte peut être découverte sur le site du PNP (www.

Film 5 : Le parc national des Pyrénées, une aire protégée


Des pistes pour le lycée général et technologiqueClasse de première générale :• Aménager et développer le territoire français• Valoriser et ménager les milieuxMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de première. Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010.


http://www.parc-pyrenees.com





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parc-pyrenees.com, rubrique Territoire de vie/Charte de territoire). Elle représente un bon exemple des inflexions de la loi de 1960 sur les parcs nationaux. La charte fait du PNP un centre d’impulsion du dévelop-pement local, ce qu’il est déjà à bien des égards. Elle constitue surtout une façon de renforcer les liens entre zone cœur et aire d’adhésion, de façon à éviter l’effet d’enclavement bien souvent constaté et déploré en ce qui concerne les parcs nationaux.

ÉTAPE 5 : IDENTIFIER LES TENSIONS SPATIALES ET LES CONFLITS D’USAGES

Plutôt que de s’arrêter sur le conflit sur l’ours (qui est une question assez complexe à traiter, car tous les bergers n’ont pas la même position sur la question), il peut être plus intéressant d’étudier les réactions que suscite la charte. En partant d’un article du journal Sud Ouest (www.sudouest.fr, article de Sylvain Cottin, « Le parc devra soulever des montagnes » du 8 octobre 2011), on peut analyser avec les élèves les opinions qui s’affrontent et les enjeux de développement local pour les communes de l’aire d’adhésion. On peut en particulier se centrer sur la question de l’urbanisation, en comparant, grâce à Édugéo, des cartes récentes et des cartes anciennes, afin d’identifier les principaux lieux de tensions.

Bibliographie et sitographie- Catherine Aubertin et Estienne roDAry, Aires proté-

gées, espaces durables ?, Montpellier, IRD Éditions, 2009. Consultable en partie sur Google Books.

- Christiane gAgnon et Serge gAgnon (dir.), L’Écotou-risme entre l’arbre et l’écorce, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2006. À retenir, le chapitre vi de Nathalie Lahaye consacré au parc national des Pyrénées. Consultable en ligne : http://fr.scribd.com.

- Bernard kAlAorA, Au-delà de la nature, l’environne-ment, Paris, L’Harmattan, 1998.

- www.insee.fr : rubrique Thèmes/Territoires/Régions, départements et villes de France/Le nouveau zonage en aires urbaines de 2010.

- www.parc-pyrenees.com : le site du PNP.- www.cafe-geo.net : compte rendu de Lionel Laslaz,

« Parcs nationaux français : 2006, année zéro ? » du 4 juillet 2010.

- http://geoconfluences.ens-lyon.fr : rubrique Théma-tiques/La France, un territoire en mutation/S’informer/article de Lionel Laslaz « Autour de la nouvelle loi sur les parcs nationaux français : enjeux et conflits ».

http://www.parc-pyrenees.com

www.insee.fr

http://www.cafe-geo.net

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Niveau Troisième

Étude de cas Un espace de production à dominante agricole : la filière caprine en Poitou-Charentes

Objectifs Comprendre le fonctionnement d’une filière agricole ainsi que ses impacts spatiaux sur l’organisation et le développement d’un territoire rural.

Aborder la question des différents modèles agricoles et de leur durabilité.


INTRODUCTION : LOCALISER

Localiser la région Poitou-Charentes et, à l’aide du Géo-portail ou d’Edugéo, regarder des paysages agricoles. Pour préciser un peu plus le cœur de la zone de produc-tion, on peut s’appuyer sur la carte du terroir du chabi-chou (www.chabichou-du-poitou.eu, rubrique Terroir).

ÉTAPE 1 : METTRE EN AVANT LES LOGIQUES DE LOCALISATION

L’historique de la filière (voir précédemment) est pré-senté. Pour réaliser ce travail, les élèves effectuent des recherches sur le site de Terre des chèvres (http://public.terredeschevres.fr) qui propose des informations détaillées et accessibles sur l’histoire de la filière.Le travail se conclut sur une présentation par le pro-fesseur des chiffres actuels de la filière en Poitou-Cha-rentes, en situant la région dans son contexte national et mondial. Sur le site de l’AGRESTE (http://agreste.agriculture.gouv.fr/, dossier « Memento de la statistique agricole 2011 »), on trouve des informations sur l’état de l’agriculture dans la région, ainsi que sur l’activité caprine (www.agreste.agriculture.gouv.fr, « Poitou-Charentes : premier pôle français de production de fromages de chèvre », Agreste Poitou-Charentes, n° 4, juillet 2010). On montre alors l’importance de la filière en termes d’emplois pour la région, sa relative bonne santé et son importance au niveau national et européen.

ÉTAPE 2 : IDENTIFIER LES ACTEURS DE LA FILIÈRE CAPRINE À DIFFÉRENTES ÉCHELLES

Les acteurs de la filière caprine peuvent être introduits à travers l’historique du site http://inventaire.poitou- charentes.fr (rubrique Opérations/Le patrimoine indus-triel/Découvertes/Dossier en ligne « Le patrimoine industriel de Poitou-Charentes : le lait ») qui insiste sur le mouvement coopératif et la constitution de grandes sociétés dans le domaine de l’agro-alimentaire. Il faut aussi resituer l’activité caprine comme une activité mino-ritaire face à l’élevage des vaches laitières mais qui se révèle plus rentable pour les producteurs. On insiste sur le modèle du producteur/vendeur qui assure l’ensemble des opérations de la chaîne en montrant la diversité des situations (la Ferme du Mara et Benoît Biteau ont fait des choix très différents). Un schéma rappelle l’ensemble des activités qui, en amont comme en aval, accompagnent les producteurs, de la fourniture de la nourriture ou du matériel agricole aux activités de recherche et soutiens à la promotion, montrant l’intégration de la filière dans un vaste ensemble économique.

ÉTAPE 3 : MONTRER LE RÔLE DE LA MONDIALISATION, AINSI QUE LES ENJEUX DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

On part du constat du succès commercial du produit « fromage de chèvre » qui est toujours en recherche de

Film 6 : Le Poitou-Charentes, un terroir de la filière caprine

Des pistes pour le collègeClasse de troisième (rentrée 2012) :• Aménagement et développement du territoire français• Thème 1. Les espaces productifs• Un espace de production à dominante agricoleMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de troisième. Bulletin officiel [en ligne]. Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008.

Des pistes pour le lycée général et technologiqueClasse de première générale :• Aménager et développer le territoire français• Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation• Les espaces de production agricole en lien avec les marchés européens et mondiauxMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de première. Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010.




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nouveaux marchés. En prenant l’exemple de la société Eurial, on peut faire découvrir aux élèves les marchés à l’exportation (http://oatao.univ-toulouse.fr, thèse d’État de Bruno Zeller, Le Fromage de chèvre : spécificités technologiques et économiques, 2005). Le fromage de chèvre est actuellement très consommé en Allemagne et en Angleterre, mais parvient aussi à conquérir des pays plus lointains (États-Unis, Canada, etc.). Le site de la société propose de nombreuses cartes d’implanta-tion du groupe (www.eurial-international.com, rubrique Groupe Eurial/Eurial dans le monde).L’AOC chabichou est, comme le dit le dirigeant de Sèvre et Belle, une chance pour la filière. On étudie donc l’importance de cette AOC pour la connaissance du produit « fromage de chèvre ». On débat de cette AOC en analysant les propos d’Hélène Servant dans le film. Les élèves découvrent avec cet exemple ce qu’est un cahier des charges et un terroir dans le cadre d’une AOC. Cette acceptation du terroir peut être discutée : est-ce un élément de valorisation commerciale ? une réalité du vécu d’une production attachée à un territoire ?Le terroir permet d’aborder deux thèmes :- celui des choix de production des agriculteurs à tra-

vers les exemples montrés par le film (la production intensive en lycée agricole, deux cas de producteurs fermiers qui n’ont pas fait les mêmes choix) ;

- celui des enjeux de développement local du milieu rural. On présente l’action de l’association la Route du chabichou et des fromages de chèvre qui promeut à la fois la lisibilité des produits de la filière tout en dynamisant des formes d’écotourisme.

On montre que l’agriculture n’est pas uniquement une activité économique et une filière de première impor-tance, mais qu’elle est aussi porteuse d’attentes de déve-loppement même si ses pratiques sont plus que jamais questionnées dans leur durabilité. On observe l’impor-tance culturelle d’une activité qui participe à ancrer l’identité d’un territoire et à en assurer ainsi la survie.

Bibliographie et sitographie- Jean-Paul chArvet, Produire pour nourrir les hommes,

Paris, SEDES, 2008.- Félix DAmette et Jacques scheibling, Le Territoire

français. Permanences et mutations, Paris, Hachette supérieur, (3e édition revue et augmentée) 2011.

- Frantz Jénot, Étude prospective sur une filière agri-cole territorialisée. Quel projet pour la filière caprine de Poitou-Charentes ?, thèse de doctorat en géogra-phie soutenue en 2008.

- http://actualite-poitou-charentes.info : rubrique Archives/janvier 2009/article de Frantz Jénot, « Poi-tou-Charentes Terre de chèvres », n° 83.

- http://terredeschevres.fr : le portail de la filière caprine en Poitou-Charentes.

- www.fnec.fr : beaucoup d’informations sur le site de la fédération nationale des éleveurs de chèvres liée à la FNSEA.

- www.fresyca.org : le site de la Fédération régionale des syndicats caprins.

- www.bienvivredulaitdechevre.fr : rubrique La filière ; présentation de la filière sur le site de l’ANICAP, asso-ciation interprofessionnelle liée à la FNSEA.

- http://pro.terredeschevres.fr : rubrique La filière caprine ; documentation du réseau REXCAP (excel-lence caprine).

http://terredeschevres.fr/

http://www.fresyca.org

http://www.bienvivredulaitdechevre.fr

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Niveaux Seconde générale. Seconde technologique

Étude de cas Un littoral balnéaire, Royan et la Côte de Beauté : un espace convoité en quête de développement durable ?

Objectifs Découvrir le fonctionnement d’un territoire dont l’organisation principale s’explique par une activité touristique ancienne. Montrer les enjeux de développement durable posés par cette activité.


ÉTAPE 1 : LOCALISER ET CONTEXTUALISER UN LITTORAL OÙ SE CONCENTRENT LES HOMMES

En s’appuyant sur le Géoportail, on localise le littoral étudié et ses principaux pôles urbains. L’étude de cartes anciennes amène les élèves à mettre en évi-dence l’augmentation de la population. Cette donnée peut être complétée par le dossier de l’IAAT (www.iaat.org, rubrique Ressources/Économie/Repères clés de la région Poitou-Charentes) et éventuellement par la carte issue de l’Agence des aires marines protégées (http://cartographie.aires-marines.fr, rubrique Carto-thèque/Thématiques/Usages/Démographie/Mission Pertuis-Gironde du 28 juin 2011). Il s’agit de montrer les évolutions à l’échelle de la région ainsi que de la façade atlantique. Les élèves identifient les dyna-mismes différenciés de la Côte de Beauté (augmen-tation du pôle royannais et baisse démographique de la commune de La Tremblade). Ils constatent le vieillissement de la population pour lequel on peut apporter quelques explications. On termine par une carte de la densité de la population ou une carte point par point à l’échelle de la France, pour montrer la concentration des hommes sur les littoraux. Une carte assez fine de la densité (www.insee.fr, rubrique

Thèmes/Territoire/Régions, département et villes de France/Recensement de la population) permet de voir que l’espace étudié n’est pas celui où les concen-trations de populations, donc les pressions, sont les plus fortes à l’échelle du territoire français, en com-paraison avec la Côte d’Azur. On revient sur ce point pour démontrer qu’à une plus grande échelle (celle d’une forêt ou d’une plage) les pressions peuvent toutefois se révéler trop importantes. À cette étape, les élèves établissent un fonds de carte de l’espace étudié pour construire ensuite un croquis permettant de synthétiser l’ensemble des informations collectées au cours de l’étude de cas.

ÉTAPE 2 : ÉTUDIER UN LITTORAL ORGANISÉ PAR LE TOURISME ET LE RÔLE CENTRAL DES ACTIVITÉS DE LOISIR

On se concentre d’abord sur la station balnéaire prin-cipale, Royan. En utilisant le site historique de l’agglo-mération (www.c-royan.com, rubrique Histoire/Au fil de l’histoire/Plan de la ville/Royan la métamorphose), les élèves étudient les mutations spatiales occasion-nées par le tourisme entre 1860 et 1939, à travers une

Film 7 : Royan et la Côte de Beauté, un littoral touristique

Des pistes pour le collègeClasse de troisième :• Les espaces productifsMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de troisième. Bulletin officiel [en ligne]. Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008.

Des pistes pour le lycée général et technologiqueClasse de seconde générale :• Les littoraux, espaces convoitésMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n° 4 du 29 avril 2010.

Des pistes pour le lycée professionnelClasse de terminale professionnelle :• Acteurs et enjeux de l’aménagement du territoire• Les mobilités de la populationMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de terminale professionnelle. Bulletin officiel n° 2 du 19 février 2009.





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série de cartes historiques commentées. La mise en perspective de ces cartes avec celles du Géoportail indique que le tourisme balnéaire se traduit par un fort mouvement d’urbanisation. À l’aide du film et de l’outil Street View de Google Maps, on observe les paysages et les caractéristiques de l’architecture bal-néaire royannaise, de la fin du xixe siècle à nos jours. Si on dispose d’un peu plus de temps, les élèves peuvent naviguer dans le site, à partir de la page www.c-royan.com (rubrique Histoire/Histoire contemporaine), pour comprendre les raisons de l’émergence de la station balnéaire et ses atouts : pratique des mers, divertis-sements, prestige, etc.La mise en parallèle du film et de la carte IGN au 1/25 000 permet au professeur de faire réaliser aux élèves une liste récapitulant l’ensemble des activités qui fondent l’attractivité du littoral, de Royan à Ronce-les-Bains : les casinos, la thalassothérapie (héritage des bains de mer thérapeutiques), les principales plages, la pêche de loisir, les ports de plaisance, les spots de surf et de kitesurf, le zoo de la Palmyre, les espaces résidentiels particulièrement dédiés au tou-risme, etc. Cette liste permet, dans un premier temps, d’identifier les principaux usages touristiques du lit-toral et de localiser les espaces où ils sont pratiqués.Un document de l’IAAT (www.iaat.org, rubrique Res-sources/Économie/Repères clés de la région Poi-tou-Charentes) permet, en changeant d’échelle, de caractériser la place du tourisme dans la région Poi-tou-Charentes et en Charente-Maritime. Les élèves peuvent constater l’importance des enjeux autour de cette activité économique essentielle pour le dépar-tement.

ÉTAPE 3 : REPÉRER LES AUTRES USAGES DU TERRITOIRE

En s’appuyant sur le SIG de l’Agence des aires marines protégées, les élèves découvrent d’autres usages du littoral. Ils peuvent appréhender l’importance de l’ostréiculture, de la pêche, de l’extraction de granu-lats. On peut s’attarder particulièrement sur le cas de la construction des éoliennes en mer, dont l’usine de fabrication doit s’installer en face de Royan, dans la commune du Verdon-sur-Mer (www.sudouest.fr, article de Julien Lestage, « Projet éolien en vue dans le Médoc » du 16 mars 2012 ; archives payantes). Plu-sieurs éoliennes test seront ainsi visibles des plages de la Côte de Beauté. Cette opération est intéres-sante à étudier pour son potentiel innovant, car elle ouvre sur de nouveaux usages de l’espace maritime. La présence d’acteurs d’origine allemande montre le caractère international de l’opération.À cette étape, le croquis peut être complété pour effectuer la synthèse des informations collectées jusqu’ici. Dans un premier temps, les élèves situent les principales stations balnéaires, et ils mettent en

évidence les dynamiques démographiques des com-munes du littoral. Puis ils s’intéressent à la cartogra-phie des usages : comment les représenter ? Quels choix graphiques ? On discute aussi de la pertinence de séparer les usages de loisir des usages profes-sionnels. Le croquis ainsi obtenu met en évidence la multiplicité des usages et la concentration dans certains espaces.

ÉTAPE 4 : DÉCOUVRIR LES CONFLITS D’USAGES ET LES RÉPONSES APPORTÉES POUR ÉTABLIR UNE POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU LITTORAL

La liste des usages est reprise et une ligne est ajou-tée au tableau pour essayer d’évaluer l’impact de chacun d’eux sur l’environnement littoral et mari-time. Une autre ligne met en évidence les usages et les groupes d’acteurs qui peuvent entrer en conflit : ostréiculture et plaisance ; fréquentation des plages et usages scientifiques de protection d’espèces ; dragages portuaires et préservation des habitats ; pêche de loisir et pêche professionnelle. Les élèves peuvent constater que les sources potentielles de conflit sont nombreuses et la protection de l’environ-nement un sujet délicat, comme en témoignent les polémiques autour de la création d’un parc naturel marin de la Gironde et des Pertuis charentais. Ces débats peuvent être présentés rapidement à travers la position des pêcheurs plaisanciers de l’association Port-Seudre (www.portseudre.com, rubrique Envi-ronnement/Enquête publique PNM). On peut aussi revenir sur la future installation des éoliennes en mer sur la rive gauche de la Gironde et les oppositions qu’elle suscite rive droite (www.sudouest.fr, article de Bernard Broustet, « Les éoliennes sèment la discorde au Verdon » du 5 mai 2011).Pour aborder le rôle du Conservatoire du littoral, on fait l’étude de la forêt de la Coubre. Les élèves la situent sur le Géoportail en essayant de déduire les usages qui en sont fait. La fiche de l’observatoire de l’environnement (www.observatoire-environnement. org, rubrique Approfondir sa connaissance/Les endroits pédagogiques/Listes des sites/Forêt doma-niale de la Coubre, dunes et forêt de la presqu’île d’Arvert) permet de compléter la découverte des dégradations auxquelles elle est exposée, ainsi que des mesures de protection qui y sont prises. Le rôle du Conservatoire est souligné et ses missions préci-sées à l’aide de l’interview de M. Toison, délégué pour la région Centre-Atlantique. Ses explications mettent en évidence la notion de convention et de plan de gestion.Enfin, on peut s’intéresser aux tentatives de réorienta-tion de l’offre touristique. À partir des interviews des élus MM. Talieu et Quentin, les élèves décrivent les mécanismes de l’attractivité d’une station touristique.


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Ils expliquent pourquoi celle-ci doit sans cesse se renouveler pour garder sa place dans un marché très concurrentiel. Ils se penchent ensuite sur les raisons de la mise en valeur du patrimoine architectural des années 1950 et sur le concept d’écotourisme dont ils donnent une définition simple en s’aidant du site de l’association française d’écotourisme (www.ecotou-risme.info). Ce type de tourisme existe-t-il déjà sur ce littoral ? Est-il une utopie ou un simple élément de communication destiné à renouveler l’image du territoire ?

Bibliographie et sitographie- Guy binot, La Saga des bains de mer, Vaux-sur-Mer,

Éditions Bonne Anse, 2010.- Mongi bourgou et Jean-Marie miossec, Les Littoraux :

enjeux et dynamiques, Paris, PUF, 2010.- Christiane gAgnon et Serge gAgnon (dir.), L’Écotourisme

entre l’arbre et l’écorce, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2006. Consultable en ligne : www.scribd.com.

- Roland pAskoFF, Les Littoraux, impact des aména–gements sur leur développement, Paris, Armand Colin, (3e édition) 2010.

- Magali tAlAnDier et Bernard pecqueur, « Les espaces de développement résidentiel et touristique. État des lieux et problématiques de 7 systèmes spatiaux », Territoires 2040, n° 3, Paris, DATAR, 2011, p. 121-138. URL : http://territoires2040.datar.gouv.fr.

- www.observatoire.en-charente-maritime.com : rubrique Observatoire/La fréquentation touristique ; de nombreux dossiers sur la fréquentation touristique année par année.

- www.c-royan.com : alimentée par des historiens locaux. Une ressource très riche sur l’histoire de Royan.

- www.iaat.org : le site de l’Institut atlantique d’aména-gement du territoire.

- http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr : le SIG de Natura 2000 pour situer les espaces protégés.

- http://cartographie.aires-marines.fr : le SIG de l’Agence des aires marines protégées.

http://www.ecotourisme.info/

http://www.ecotourisme.info/

http://territoires2040.datar.gouv.fr/spip.php?rubrique34&revue

http://www.iaat.org/

http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=Natura2000&service=DGALN

http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=Natura2000&service=DGALN

http://cartographie.aires-marines.fr/

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Niveau Troisième

Étude de cas Le SCOT et la ville archipel : une solution pour canaliser la croissance urbaine de l’agglomération de Rennes ?

Objectif Montrer que l’organisation et le développement d’une agglomération sont aussi conditionnés par des choix politiques.


Le film contient plusieurs thématiques.- Le fonctionnement d’un territoire de l’innovation. Il peut

être exploité en classe de première pour servir de sup-port à une étude de cas sur un territoire de l’innovation dans le cadre du thème sur « La dynamique des espaces de production dans la mondialisation ».

- La métropolisation. Dans la mesure où la partie sur « La France en villes » du programme de classe de première ne nécessite pas une étude de cas (voir res-sources de classe de première http://media.eduscol.education.fr), le film peut être utilisé pour illustrer le cours afin de faire découvrir aux élèves les formes concrètes de la métropolisation.

- Un exemple de politique urbaine. Ce thème peut être développé en classe de troisième en support à une étude de cas dans le cadre du thème « De la ville à l’espace rural, un territoire sous influence urbaine ». Le SCOT de l’agglomération peut être pris en exemple pour montrer les choix de l’aménagement urbain.

ÉTAPE 1 : LOCALISER

À partir du site Édugéo (ou en absence d’abonne-ment, le Géoportail), les élèves cherchent la situa-tion géographique de Rennes et son agglomération tout en faisant la différence entre l’aire urbaine et

la communauté d’agglomération. Sur le site de l’AUDIAR, on trouve une carte complète de l’agglo-mération (www.audiar.org, rubrique Le territoire/Aire urbaine rennaise). Cette étape permet de réaliser un fonds de carte de l’aire urbaine où sont situés la ville centre et les principaux pôles urbains secondaires.

ÉTAPE 2 : COMPRENDRE L’AMPLEUR ET LES FORMES DE LA CROISSANCE URBAINE

Édugéo permet d’observer l’évolution de la crois-sance urbaine en comparant des cartes à plusieurs époques. En l’absence d’abonnement à ce site, un document Excel (à simplifier) sur le site de l’AUDIAR permet d’envisager la croissance urbaine de l’agglomé-ration depuis 1968.Le texte intitulé « Une métropolisation qui s’ampli-fie » que propose le site d’AUDIAR (cliquer sur l’onglet « Études », puis « Démographie », « Note n° 2 – Juillet 2009 ») peut compléter le tableau simplifié en resituant Rennes à l’échelle française et en montrant les différents aspects de cette croissance. Il permet aussi d’aborder de façon simple la notion de métropolisation.Sur le croquis de l’agglomération déjà commencé dans l’éta –pe 1, on peut indiquer les communes de l’aire urbaine qui ont connu la plus forte augmentation de leur population.

Film 8 : Rennes, les formes de la métropolisation


Des pistes pour le lycée général et technologiqueClasse de première générale :• Aménager et développer le territoire français• La France en villesMinistère de l’Éducation nationale, programme d’enseignement de géographie en classe de première. Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010.


http://media.eduscol.education.fr/file/lycee/73/8/LyceeGT_Ressources_Geo_1_09_FranceVilles_184738.pdf

http://media.eduscol.education.fr/file/lycee/73/8/LyceeGT_Ressources_Geo_1_09_FranceVilles_184738.pdf





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ÉTAPE 3 : DÉCOUVRIR LES OUTILS DE PLANIFICATION SPATIALE POUR GÉRER LA CROISSANCE URBAINE

On s’intéresse essentiellement au schéma de cohérence territoriale que l’enseignant peut faire découvrir de façon accessible grâce à ce document : www.audiar.org (rubrique Le territoire/Pays de Rennes/Le SCOT du pays de Rennes). À partir du site www.audiar.org (rubrique Études/Aménagement/Foncier et économie d’espace : le SCOT du pays de Rennes), les élèves peuvent :- définir les objectifs du SCOT de Rennes et son péri-

mètre d’action ;- représenter, sous la forme d’un schéma, les différentes

composantes du SCOT.Le professeur précise la façon dont il est élaboré, en insistant auprès des élèves sur les phases de concer-tation dans lesquelles peuvent s’inscrire les citoyens. On insiste sur les solutions proposées pour canaliser la croissance et assurer des mobilités performantes, tout en respectant l’environnement et les activités agricoles.Sur le croquis de l’aire urbaine, on indique le périmètre du SCOT.

ÉTAPE 4 : APPRÉHENDER LA NOTION DE « VILLE ARCHIPEL »

À partir de l’interview de Jean-Yves Chapuis, on fait un schéma de la ville archipel, ce qui permet aux élèves de comprendre la notion de hiérarchie urbaine en fonc-tion des services. On met aussi en évidence le lien entre métropolisation et mobilités. Une carte du réseau des transports en commun peut compléter cette partie. On regarde les lignes suburbaines en les repérant sur le cro-quis déjà complété de l’aire urbaine) dont le plan est télé-chargeable sur le site du STAR (www.star.fr). En prenant quelques exemples de dessertes (en s’appuyant sur les fiches horaires : www.star.fr), on s’aperçoit des limites des transports en commun comme mode de désenclavement de l’ensemble de l’agglomération (voir horaires des week-ends et jours fériés).

ÉTAPE 5 : OBSERVER DES ESPACES URBAINS AMÉNAGÉS DANS LE CADRE DU SCOT

Changement d’échelle : observer les choix d’aména-gements de ZAC à partir du document suivant, www.audiar.org. Les ZAC permettent notamment de créer des logements et d’éviter la destruction des espaces agricoles dont la conservation est une des priorités du SCOT. Mais les paysages architecturaux nés de ces aménagements interrogent par leurs choix urbanistiques : quelle esthé-tique dans la durée ? Quelles sociabilités ? Comment préserver l’identité des espaces périphériques où se déve-loppent ces ZAC, et éviter de renouveler les problèmes urbains légués par la croissance des années 1960-1970 ?

Bibliographie et sitographiePlusieurs ouvrages sont parus sur le thème de la France en villes qui est au programme des concours, dont les deux premiers de la liste suivante.- Gérard-François Dumont, La France en villes, Paris,

SEDES, 2010.- Gabriel wAckermAnn, La France en villes, Paris, Ellipses,

2010.- Cécile Féré, « Villes rêvées, villes durables ? », Géocar-

refour, vol. 85/2, 2010. Mis en ligne le 9 janvier 2010, consulté le 22 mai 2012. URL : http://geocarrefour.revues.org.

- Anne-Peggy hellequin, Nathalie lemArchAnD et Didier pAris, « Système métropolitain et logique de projet : une approche de la question urbaine en géographie et aménagement », Territoire en mouvement, n° 1, 2006. Mis en ligne le 1er septembre 2010, consulté le 27 mars 2012. URL : http://tem.revues.org.

- Stéphane leroy, « Sémantiques de la métropolisa-tion », L’Espace géographique, n° 29, 2000, p. 78-86. URL : www.persee.fr.

- Denise pumAin, Thierry pAquot et Richard kleinschmA-ger, Dictionnaire, la ville et l’urbain, Paris, éditions Économica, 2006.

La revue Territoires 2040 de la DATAR propose de très nombreux articles sur les questions de métropolisation comme celui de Gilles Pinson et Max Rousseau sur « Les systèmes métropolitains intégrés », ou celui de Michel Lussault « L’urbain métropolisé dans la mon-dialisation ».- www.paysderennes.fr : le site du Pays de Rennes, dont

les limites correspondent à peu près à celles du SCOT.- www.audiar.org : le site de l’AUDIAR (Agence

d’urbanisme et de développement intercommunal de l’agglomération rennaise) est une mine de renseigne-ments sur le territoire.

- www.franceculture.fr : pour repenser les classifications de la ville et notamment le rapport au périurbain le blog de Planète Terre revient sur les travaux de Marc Dumont et d’Emmanuelle Helier.

Crédits du dossierAuteur du livret : Cécile Llantia

Chargée de mission géographie et développement durable : Peggy Foulon

Chargée de projet numérique : Tania Lécuyer

Secrétariat de rédaction : Julie Desliers-Larralde

Mise en pages : Isabelle Soléra

http://www.star.fr/fr/se-deplacer/horaires/de-votre-ligne.html

http://www.audiar.org/urba/pdf/RU_7fiches2007_internet.pdf

http://www.audiar.org/urba/pdf/RU_7fiches2007_internet.pdf

http://www.paysderennes.fr

http://www.audiar.org

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La France en territoires