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Pour les cyclistes, le vent peut être un allié précieux ou un adversaire redoutable. Et quand on pratique la compétition, la bonne connaissance du vent est un atout majeur : une course peut se perdre ou se gagner selon que le coureur a su “s’abriter” ou au contraire “a pris le vent”. Dans les premiers temps, quand des jeunes arrivent à l’école de cyclisme, la grande majorité d’entre eux pensent que pour gagner, il s’agira de “battre” les autres coureurs. Quel étonnement quand ils ap- prennent de la bouche de leur entraîneur que tout l’art de la course, c’est d’abord la maîtrise du vent. Et il faut des années de pratique pour combiner les conditions météo, la topographie du parcours et en tirer une excellente vision tactique. Après deux ou trois années de compétition, les meilleurs parmi les cadets, voire les juniors, sauront “prendre la bonne roue” (se protéger en roulant à quelques millimètres de la roue arrière du coureur précédent) ou au contraire “sauter par la fenêtre” (faute de réflexe, s’épuiser en prenant le vent et ainsi finir en regardant le peloton filer). Quant à la victoire, quelle est la plus belle ? La pre- mière ? Au sprint ? En échappée ? Pour beaucoup de jeunes, pour gagner, il faut rou- ler sur un supervélo en fibre de carbone, comme les pros ou encore consommer des produits éner- gétiques proposés par de grandes marques. Là en- core, l’entraîneur joue un grand rôle pour dissiper les idées reçues : car la première et la plus belle des victoires, c’est celle que l’on remporte d’abord sur soi-même. Le doute, la peur, l’angoisse, la mécon- naissance de soi génèrent des blocages et empê- chent de s’améliorer. Le mental est aussi important que le physique. “Si tu as foi en toi, si tu crois en tes possibilités, sans cesse tu progresseras”, martèlent souvent les entraîneurs. Le rôle du staff, c’est aussi de trans- mettre aux jeunes l’esprit sportif avec ses valeurs comme le respect des autres concurrents, des diri- geants et de soi-même. Le goût de l’effort, l’esprit de sacrifice, l’esprit d’équipe ; voilà des valeurs qui sont de plus en plus difficiles à inculquer. Pour beaucoup de jeunes, c’est une véritable conversion… Le cyclisme, c’est l’école de la vie, on retrouve ces re- pères au quotidien, mieux, ce sont des vertus, celles qui jalonnent la vie quotidienne du croyant. En tant que chrétien et éducateur sportif, dans mon esprit, se tissent souvent les liens, se construisent des ponts entre ces deux beaux lieux d’humanité où Dieu est présent. Jean-Luc Ciszewicz Educateur sportif Diacre permanent du diocèse de Nancy P3 La fraternité est une richesse P4-5 Le sport P8 Au coeur du Pays-Haut : la Pastorale de la santé Quel est le rôle du vent ? Edito DOSSIER Le sport, un plus pour la santé PAYS-HAUT JOURNAL CATHOLIQUE DU Juin 2012 TRIMESTRIEL 1,5euros N° 50 Chrétiens SANS FRONTIÈRES [email protected]

La fraternité est une richesse P4-5 P8 Au coeur du Pays

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Pour les cyclistes, le vent peut être un allié précieux ou un adversaire redoutable. Et quand on pratique la compétition, la bonne connaissance du vent est un atout majeur : une course peut se perdre ou se gagner selon que le coureur a su “s’abriter” ou au contraire “a pris le vent”. Dans les premiers temps, quand des jeunes arrivent à l’école de cyclisme, la grande majorité d’entre eux pensent que pour gagner, il s’agira de “battre” les autres coureurs. Quel étonnement quand ils ap-prennent de la bouche de leur entraîneur que tout l’art de la course, c’est d’abord la maîtrise du vent. Et il faut des années de pratique pour combiner les conditions météo, la topographie du parcours et en tirer une excellente vision tactique.Après deux ou trois années de compétition, les meilleurs parmi les cadets, voire les juniors, sauront “prendre la bonne roue” (se protéger en roulant à

quelques millimètres de la roue arrière du coureur précédent) ou au contraire “sauter par la fenêtre” (faute de réflexe, s’épuiser en prenant le vent et ainsi finir en regardant le peloton filer).Quant à la victoire, quelle est la plus belle ? La pre-mière ? Au sprint ? En échappée ?Pour beaucoup de jeunes, pour gagner, il faut rou-ler sur un supervélo en fibre de carbone, comme les pros ou encore consommer des produits éner-gétiques proposés par de grandes marques. Là en-core, l’entraîneur joue un grand rôle pour dissiper les idées reçues : car la première et la plus belle des victoires, c’est celle que l’on remporte d’abord sur soi-même. Le doute, la peur, l’angoisse, la mécon-naissance de soi génèrent des blocages et empê-chent de s’améliorer. Le mental est aussi important que le physique. “Si tu as foi en toi, si tu crois en tes possibilités, sans cesse tu progresseras”, martèlent

souvent les entraîneurs. Le rôle du staff, c’est aussi de trans-mettre aux jeunes l’esprit sportif avec ses valeurs comme le respect des autres concurrents, des diri-geants et de soi-même. Le goût de l’effort, l’esprit de sacrifice, l’esprit d’équipe ; voilà des valeurs qui sont de plus en plus difficiles à inculquer. Pour beaucoup de jeunes, c’est une véritable conversion…Le cyclisme, c’est l’école de la vie, on retrouve ces re-pères au quotidien, mieux, ce sont des vertus, celles qui jalonnent la vie quotidienne du croyant. En tant que chrétien et éducateur sportif, dans mon esprit, se tissent souvent les liens, se construisent des ponts entre ces deux beaux lieux d’humanité où Dieu est présent.

Jean-Luc CiszewiczEducateur sportif

Diacre permanent du diocèse de Nancy

P3 La fraternité est une richesse P4-5 Le sport P8 Au coeur du Pays-Haut :

la Pastorale de la santé

Quel est le rôle du vent ?

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DOSSIER Le sport, un plus pour la santé

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ChrétiensSANS FRONTIÈRES

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Chrétiens sans frontières – Juin 2012

Lourdes 2012

Au cœur de l’annonce“Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire” - Bernadette Soubirous

Secteur pastoral du Pays-Haut

Paroisse de La Divine Providence

PAROISSESVIE DES 2Pour vous accueillir :

adresses et permanences

Secteur Pastoral Toutes les communes

48, rue du Général Pershing 54400 Longwytél. 03 82 24 34 [email protected] de 14h à 18hVendredi de 9h à 12h

La Divine Providence

Rehon, Lexy, Cutry, Chenières, Heumont 4, rue de l’Abbé d’Ollières 54720 Lexytél. 03 82 23 26 97Jeudi de 16h30 à 18h30

Les Apôtres Pierre et Paul

Herserange, Longlaville, Saulnes137, rue de Paris 54440 Herserangetél. 03 82 24 31 [email protected] de permanence, s’adresser au presbytère

Notre-Dame de la Moulaine

Haucourt-Moulaine (Saint-Charles), Mexy, Villers-la-Montagne, MorfontainePlace Dufour 541350 Mexytél. 03 82 44 01 [email protected] de 17h à 18h Samedi de 10h à 11h

Saint-Antoine-de-Padoue

Gorcy, Cosnes-et-Romain, Ville-Houdlémont, Saint-Pancré, Vaux-Varnimont12, place R. Labbé 54730 Gorcytél. 03 82 26 80 06Pas de permanence, s’adresser au presbytère

Saint-Jean-Baptiste- de-la-Salle

Longuyon, Pierrepont, Viviers-sur-Chiers, Ugny, Charency-Vezin, Beuveille, Allondrelle-la-Malmai-son, Tellancourt, Cons-la-Grand-ville, Baslieux, Villers-la-Chèvre, Montigny-sur-Chiers Fermont, Boismont, Saint-Jean-les-Lon-guyon, Fresnois-la-Montagne, Grand-Failly, Colmey, Doncourt-lès-Longuyon, Ville-au-Montois, Laix, Villette, Epiez-sur-Chiers, Bazailles, Han-devant-Pierrepont, Villers-le Rond, Petit-Failly, Othe, Braumont, Ham-lès-Saint-Jean, Noërs, Petit-Xivry, Revémont, Villancy 7, rue Carnot 54260 Longuyontél. 03 82 26 51 [email protected] 9h30 à 11h30 du mardi au samediet de 16h à 18h du lundi au vendredi

Saint-Martin de Longwy

Longwy, Mont-Saint-Martin20, rue Stanislas 54400 Longwytél. 03 82 24 47 64http://longwy-saint-martin-54.cef.fr/Permanences Lundi, mardi, mercredi, vendredi, samedi de 10h à 11h, jeudi de 9h30 à 11h Tous les jours de 16h30 à 18h (sauf samedi et dimanche)

Saint-Pierre-et-Saint-Paul de l’Alzette

Villerupt, Hussigny-Godbrange, Crusnes, Thil, Errouville, Tiercelet, Serrouville, Fillières, Bréhain-la-Ville21 rue Maréchal Foch54190 Villerupttél. 03 82 89 40 [email protected] 45, avenue de la Libération 54190 VilleruptDu mardi au vendredi de 17h à 18h30tél. 03 82 23 50 92 - 21 rue Foch à VilleruptJeudi de 16h à 17h

Pôle missionnairedu Pays-Haut

Longuyon

Gorcy Long

wy

Herserange

Rehon

HaucourtMoulaine Villerupt

Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle

Saint-Antoine-de-Padoue Saint-Martin de Longwy

Les Apôtres Pierre et Paul

Notre-Dame de la Moulaine

Saint-Pierre-et-Saint-Paul de l'Alzette

La Divine Providence

Courrier des lecteursA propos du dossier “Le bien commun” paru dans Chrétiens sans Fron-tières n° 49 de mars 2012.Je déplore que la rencontre avec Monsieur Guillaume, président de la CCAL, rapportée dans le dernier numéro de Chrétiens sans frontières sur le bien commun, participe à la stigmatisation de la communauté du voyage dans son ensemble, sans procès. Celle-ci est victime d’un matraquage média-tique, elle est la cible de tous les racismes, d’exclusion. Alors que la plupart ne cherchent qu’à s’installer durablement, avoir un travail, que beaucoup de leurs enfants sont scolarisés dans le secteur, ils servent de boucs émis-saires. Ils sont majoritairement français, électeurs. Quand vous demandez à Monsieur Guillaume comment se concrétise l’intérêt général pour la popu-lation de la CCAL, il dénonce l’occupation sauvage du PED (Pôle européen de développement). Mais il oublie de dire que les places aménagées par la CCAL sont très limitées : vingt-cinq, ce qui est très insuffisant. Les pouvoirs publics doivent comprendre les besoins de cette population et rechercher avec elle des solutions, dans le respect des uns et des autres. On ne peut pas parler de bien commun en excluant une partie de la population.

Odette Lefèvre

Au cours de deux belles journées de printemps, à la suite des évêques de France réunis pour l’an-niversaire de Vatican II (ce n’était pas un hasard du calendrier !), les rédacteurs et les diffuseurs de la presse locale catholique, les personnes en-gagées de mille façons dans la communication de la Bonne Nouvelle ont participé à un pèle-rinage à Lourdes. Au cours de ces journées ont alterné des conférences, des moments de prière, des célébrations eucharistiques, des veillées. Elles ont permis d’heureuses rencontres, sur les pas de Bernadette pour se ressourcer, réfléchir et renouveler notre mission de veilleurs, servi-teurs de l’annonce et du partage de la vie.

La presse paroissiale au sein de la Fédéra-tion nationale de la presse locale catho-lique, c’est :- 10 associations- 2000 journaux - 44000 pages locales- 5000 rédacteurs bénévoles- 150000 diffuseurs bénévoles- 5 animateurs de diffusion- 25 millions d’exemplaires annuels - 29000 annonceurs publicitaires.

Patrick Pique

Le Christ sans JésusDans le cadre des conférences-débats de carême, le père Joseph Stricher a animé une soirée pas-sionnante le 27 mars dernier sur l’histoire de la christianisation à ses débuts. Une bonne tren-taine de personnes ont écouté les propos du bibliste Stricher à la salle Saint-Barthélémy de Mont-Saint-Martin. Le thème retenu, à partir des Actes des Apôtres, était : “Comment est née l’Eglise ?”Il fut d’abord retracé les pre-mières réunions en petits groupes et dans les maisons

privées pour méditer et prier. Vu l’origine juive des Apôtres, leur culture avec ses rites an-cestraux encore forts prégnants s’est combinée aux préceptes de Jésus. Mais des distinctions se firent jour à travers les di-verses communautés suivant leur culture d’origine. Le diacre Philippe évangélisa la Samarie ; puis ce fut le tour des pays envi-ronnants à être évangélisés avec la confrontation entre Juifs et chrétiens comme à Antioche. Il fallut alors régler bon nombre de problèmes : la circoncision, la

nourriture casher… Puis Paul le Romain se dirigea vers les païens, dans les villes plus éloignées d’Ephèse ou de Corinthe. C’est alors qu’on vit apparaître les pres-byteros (les anciens), pour mener les communautés chrétiennes. Mais l’organisation véritable, calquée sur le monde romain, ne viendra qu’une centaine d’an-nées plus tard, avec notamment l’instauration des prêtres et des évêques. Ainsi successivement se dessinèrent nettement les quatre étapes historiques : ceux qui imi-tent en toute simplicité Jésus,

ceux qui ap-pliquent les décisions de l’assemblée de Jérusa-lem, le mou-vement de saint Paul et la communauté johannique en rupture avec le monde juif.En résumé, une soirée décisive pour mieux comprendre l’exten-sion de l’Eglise primitive dans l’Empire romain de l’époque.

Dominique Jacob

La fraternité en marche

Le 7 avril dernier, une centaine de pèlerins ont cheminé de Cutry à Heumont. Si le froid était vif, la chaleur était bien présente dans le cœur des pe-tits et des grands, des migrants et des paroissiens de La Divine Providence de Lexy et de Saint-Jean-Baptiste de la Salle de Longuyon ou d’ailleurs. A trois reprises, nous avons pris un temps pour partager nos “coups

de gueule ou coups durs”, nos “coups de pouce ou coups de main” et nos “coups de cœur”. Nous avons noté sur des cœurs en papier nos témoignages. Tout au long de notre marche, nous avons échangé et décou-vert ensemble que “la fraternité est une richesse”, que la fraterni-té et la solidarité sont à l’œuvre dans notre pays et que la diver-sité est source de joie.

Mariages 2011

Cédric Linotte et Annabelle Roberdeau le 21.05.Arnaud Schneider et Cindy Del Boccio le 21.05.Mickaël Andreolla et Sabrina Muller le 28.05.Julian Fernandez et Vanessa Pierret le 18.06.Fabien Veloso et Corinne Bortolus le 18.06.Jean-Pierre Sonte et Peggy Vilaine le 02.07.

Jonathan Lambinet et Elodie Maire le 23.07.Jérôme Fernandes et Julie Crausaz le 20.08.Julien Hardy et Maïté Gérard le 03.09.Pierre Heude et Marjorie Otero le 10.09.Cédric Dauphin et Alicia Pierret le 10.09.Mickaël Portailler et Nathalie Caron le 17.09.Allan Longhini et Céline Passini le 10.12.

Dimanche 10 juin : 1re communion à 10h à Lexy.Dimanche 17 juin : 1re communion à 10h à Heumont.Prochain temps fort avec les enfants le 2 juin à Lexy.

Paroisse Notre-Dame de la Moulaine

Mariages 2011

Jean-Claude Dumontet et Delphine Genty le 7 mai.Matthieu Goujard et Mylène Marchal le 14 mai.Johann Humilière et Rachelle Charton le 4 juin.

Jordan Mikus et Audrey Giannangeli le 27 août.Michaël Mirgaine et Aurélie Perrotti le 10 septembre.Davy Leroyer et Chloé Braga le 12 novembre.

Paroisse Les Apôtres Pierre et Paul

Mariages 2011

Michel Gourdin et Nathalie Schoumacker le 21 mai.Alfredo Pizzolante et Céline Da Silva le 4 juin.Maxime Goebel et Stéphanie Pettelot le 11 juin.

Jean-Luc Warion et Nicole Poirson le 12 juin.Bruno Santangelo et Lucie Montes le 18 juin.Kevin Chadot et Julie Frosio le 10 septembre.

Chrétiens sans frontières – Juin 2012

Paroisse Saint-Martin de Longwy

Paroisse Saint-Jean-Baptiste de la Salle de Longuyon

PAROISSESVIE DES 3

Paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de l’Alzette

Mariages 2011

Franck Saracini et Nathalie Petrica le 14 mai.Maxime Appolonia et Mélissa Schmitt le 4 juin. Maxime Goebel et Stéphanie Pettelot le 11 juin.Boris Kawski et Emilie Bertinet le 11 juin. José Lobue et Séverine Muller le 11 juin. Maxime Francois et Sandrine Mathieu le 18 juin. Benjamin Jagiella et Séverine Francois le 25 juin.Christophe Gourdin et Lydie Toussaint le 2 juillet.Grégory Henrion et Estelle Galuzzo le 16 juillet.Sébastien Debosse et Jenny Cesca le 16 juillet. Marc Couland et Laury Phelix le 23 juillet.

Michaël Potrich et Carine Som-menn le 30 juillet.Olivia Catonio et David Messina le 6 août.Sébastien Franckart et Dorothée Gluminski le 13 août. François Hostein et Sandrine Trubert le 13 août. Loïc Niego et Leslie Labourel le 20 août.Grégory Boewer Hélène Gardan le 27 août. Christophe Campion et Noémie Donjon le 27 août.Xavier Matarazzo et Laura Bettiol le 17 septembre.Régis Pelliccioni et Sarah Minet le 17 septembre.Sébastien Jager et Maud Gioria le 24 septembre.David Norroy et Laetitia Laigle le 29 octobre.Jessy Bazard et Séverine Cavalieri le 31 décembre.

Campagne de souscription pour la grotte de la Vierge

Randonnée gourmande du patrimoine longuyonnaisEntre 1875 et 1895, les frères des écoles chrétiennes ont bâti à Longuyon la chapelle Saint-Jo-seph, la grotte de Notre-Dame de Lourdes couramment appe-lée “Grotte de la Vierge”. Son état nécessite des travaux de réfection et une campagne de souscription a été lancée en 2011. Pour terminer les travaux et ob-tenir un complément financier, une marche gourmande du patri-

moine Longuyonnais a été orga-nisée le 1er mai avec une tombola.La paroisse tient à remercier :- l’ensemble des commerçants, des artisans et des particuliers pour leur participation à notre tombola ;- l’aide apportée par les en-trepreneurs, les services tech-niques et la municipalité ;- les intervenants pour leurs exposés, ainsi que toutes les

personnes ayant contribué à l’exposition de qualité des dif-férents sites visités, et bien en-tendu tous les bénévoles des associations partenaires et ai-dantes pour cette journée du 1er

mai qui fut une belle réussite, que l’on peut attribuer à une convivialité certaine entre les randonneurs, visiteurs et béné-voles, sans oublier... la clémence de la météo.

Gros lots Verts : 14 - 145 - 228 - 321 - 450 - 547 - 625

707 - 841 - 950.

Roses : 99 - 183 - 280 - 308 - 437 - 599 - 611

783 - 897 - 901. Jaunes : 028 - 113 - 273

Super gros lots Vert 545 : la corbeille de fruits.

Jaune 044 : le jambon.

Rose 133 : la croisière sur le Rhin en flammes,

en Allemagne, pour deux personnes.

Mariages 2011

Delphine Tournadre et Hervé Ruer le 9 avril.Sandrine Hoffmann et Philippe Liénard le 14 mai.Sophie Deiber et Clément Delgoffe le 4 juin.Catherine Bianco et David Rodrigues le 11 juin.Aurélie Battaglia et Julien Lhotel le 18 juin.Coralie Erard et Daniel Jamnik

le 25 juin.Stéphanie Marbaque et Jérôme Chaput le 2 juillet.Valérie Henryon et Marc Dal Molin le 9 juillet.Brigitte Rodolphe et Michaël Burteaux le 16 juillet.Delphine Jean et Stéphane Warchol le 23 juillet.Aline Mathis et Sébastien Meder le 30 juillet.Caroline Valentin et Emmanuel Pierrot le 30 juillet.

Audrey Weber et Jérémy Paliargues le 6 août.Charlène Witz et Bastien Antonini le 6 août.Gwénola Jullion et Matthieu Aubert le 13 août.Laurence Jentges et Jérôme Baetsle le 20 août.Anne Julie Le Riche et Jean-Chris-tophe Mansard le 20 août.Magali Masson et Philippe Tontoni le 20 août.Yvonne Davidson et Manuel Peters

le 27 août.Laétitia Polis et Thomas Wittische le 10 septembre.Oriane Mulder et Florian Charpen-tier le 17 septembre.Emilie Richard et César Moreira Da Rocha le 24 septembre.Stéphanie Noël et Xavier Billault le 12 novembre.

Paroisse Saint-Antoine de Padoue

Une messe d’action de grâce concélébrée par monseigneur Stanislas Jez, recteur de la mis-sion polonaise en France, Ro-bert Marchal, vicaire général, par les prêtres de la mission polonaise et du Pays-Haut a eu lieu dans l’église Saint-Jean-Bap-tiste de Gorcy le samedi 21 avril 2012.Sa maman, sa sœur, son neveu, des membres de la commu-nauté polonaise du Pays-Haut, Verdun, Bar-le-Duc, et des pa-roissiens de Saint-Antoine de Padoue entouraient le père Boleslaw Franczyszyn.L’homélie de monseigneur Jez a été suivie avec intérêt par tous. Il a rappelé l’importance de la parole de Dieu, la grandeur de notre baptême qui fait de

nous des membres du peuple de Dieu, appelés à vivre dans le Christ sous la responsabilité du “pasteur, ministre de l’eucharistie pour faire avancer les hommes dans la vie divine” (Jean-Paul II). Citant le saint curé d’Ars, il ajoute : “Un bon pasteur, un pas-teur selon le cœur de Dieu, c’est là le plus grand trésor que le Bon Dieu puisse accorder à une pa-roisse, un des plus précieux dons de la miséricorde divine.”Bernard Labbe, maire de Gorcy, et la paroisse, par la bouche de Monsieur D. Damge, ont ex-primé au père Bolek leur recon-naissance, leurs remerciements pour sa disponibilité, son dé-vouement, l’attention, la proxi-mité manifestés à tous.Remerciements aussi pour

avoir fait prendre conscience de l’importance de la prière et de l’adoration du saint sacrement lors des rencontres mensuelles le dimanche après-midi, impor-tance de la lecture des évangiles et de la prière lors des pèleri-nages à Banneux ou en Pologne, car “une journée sans prière, c’est comme un soleil qui ne se lève pas !” (père Jez).

Les paroissiens reconnaissants pour les quinze ans passés à ses côtés lui ont souhaité une bonne santé et encore de nom-breuses années au service de l’Eglise pour la mission.La cérémonie religieuse a été suivie d’un apéritif et d’un re-pas conviviaux.

Thérèse Balestrucci

25 ans de sacerdoce pour le père Bolek !

Mariés en 2011

Fiorent Caudoux et Marylène Lejeune.Antonio Verissimo et Emilie Bellomia. Christophe Hardy et Solène Silvioli.Sylvain Marecaux et Emilie Lavalaye.Pierre Caurraze et Laura Blicquy.Jonathan Lefevre et Caroline D’Avenia. Steve Masson et Ludivine Ehr.Stephane Innocente et Karine Conti.Bruno Gori et Viviane Herman.Jean-Charles Lallier et Jennifer Yvon.Thibaut Oliveira et Jessica Musitelli.Nicolas Ribeiro et Jennifer Rossini.Arnaud Dorion et Fabienne Pierret.

Thibaut Oliveira et Jessica Musitelli

se sont unis par les liens du mariage.

Le repas du “Plateau”

Vous avez dit : couscous ou tête de veau ?

C’est dans une belle ambiance que s’est déroulé, le week-end des 10 et 11 mars, un repas très convivial suivi d’une loterie, réunissant de nombreux habi-tués et de nouveaux convives ; les bénéfices allant aux œuvres

de la paroisse Saint-Martin de Longwy.Grand merci aux cuisinières et organisateurs à qui nous don-nons bien sûr rendez-vous l’an prochain.

Miquette

Mariages

Mars : Diana Bastos Ferreira et Tom Garnier, Cécile Rousseau et Cédric Rodrigues.Mai : Sandra Borzellino et Benoît Schiebel.Juin : Catherine Kot et Christophe Grandfils, Julie Arnould et Kevin Tarenghi.

Juillet : Mélodie Ortolani et Cyrille Inglebert.Août : Esther Frosio et Cédric Giacomini, Sandra Martin et Anthony Bender.Septembre : Peggy Polverari et Xavier Albert, Angela Buonaiuto et Michel Skoric, Morgane Marotte et Damien Reinartz, Andrée Leboeuf et Antonio Gomes, Anne Parotte et Jérémy François.

La fraternité est une richesse Depuis que j’ai intégré l’équipe de préparation au mariage, ma vie au service de l’Eglise a quelque peu évolué. Je voudrais en signa-ler succinctement quelques as-pects. Le premier point a été une formation et une réflexion sur le sacrement du mariage, tant sur la question du déroulement, de sa signification profonde (les quatre piliers que sont la liberté, l’indis-solubilité, la fidélité et la fécon-dité) que de la connaissance des textes bibliques et évangéliques sur le sujet. Bien évidemment, cela a eu pour conséquence, sur le plan personnel, une prise de conscience de l’engagement pris il y a un certain nombre d’années avec mon épouse. Des discus-sions a surgi sans aucun doute un approfondissement de mon union matrimoniale. Le troisième

thème est le plaisir que je prends à ces rencontres avec les fiancés. Au contact de cette jeunesse, on en saisit mieux les désirs, les as-pirations, mais aussi l’optimisme. Certes ignorances et doutes, bref tout ce qui pose parfois problème dans la société actuelle, ne sont pas occultés. Mais ce qui est sans doute le plus important, c’est de servir l’Eglise avec mes frères et sœurs en Jésus-Christ. Il s’agit en effet de proposer la foi à un cer-tain nombre de fiancés dont les liens avec le catholicisme se sont quelque peu distendus. Par mon vécu en couple, par mes expé-riences de vie, je pense pouvoir les accompagner, les aider dans leur projet, et par-delà, apporter aux futurs mariés un témoignage de vie chrétienne.

Jean-Marie

Chrétiens sans frontières – Juin 2012

DOSSIER4

Un autre regard sur le sport

Michel Serres1, philosophe, s’intéresse depuis longtemps au sport et plus précisément au collectif humain en mouvement, l’équipe, et non pas au spectacle d’un individu ou d’un groupe victorieux.Admiratif des prouesses physiques nécessaires à la maîtrise d’une balle ou d’un ballon, qui permettent la gestion de la violence et la démons-tration du droit à travers la souveraineté de l’arbitre, Michel Serres est cependant très critique sur l’évolution du sport. Il est dévoyé par l’ar-gent (en particulier avec la publicité), la drogue (le dopage) et l’absence d’identité et d’appartenance (les joueurs jouent rarement pour leur nation, leur ville, étant achetés à prix d’or par des clubs). Ceci concourt à l’émergence d’un sport-spectacle qui n’a plus rien à voir avec la performance physique et a pour seul intérêt de susciter pour seul suspens le nom du vainqueur. Cette question unique, “qui va gagner ?”, recouvre tous les enjeux du sport et finalement tous les domaines de la société. L’esprit de confronta-tion, d’affrontement, se retrouve en politique, dans l’économie…Le philosophe voit la racine du problème dans la définition même des premiers jeux olympiques, créés pour remplacer la guerre. Or Michel Serres donne du sport une définition originale : “J’ai envie de définir le sport comme cette activité corporelle où tout le monde perd. Il n’y a que les rarissimes qui gagnent, or les médias ne parlent que du vainqueur. Il y a là une petite erreur assez amusante dans cette affaire.” 2

Aussi l’avenir du sport passe selon lui par l’éducation physique ou spor-tive personnelle, individuelle en compagnie de ceux que l’on a choisis en délaissant la confrontation, qui est la mère de la drogue et de la misère au profit d’une activité physique que l’on pratique pour la santé et la dignité de son propre corps.

Patrick Pique1. Michel Serres a participé à l’ouvrage collectif : Regards sur le sport,

sous la direction de Benjamin Pichery et François L’Yvonnet, octobre 2010, 256 p.

2. Interview donnée à RMC le 20 août 2010.

Jeux olympiques et religion

A Olympie, ville rivale des autres cités grecques, un sanctuaire religieux fut érigé au IIIe millénaire avant Jésus-Christ et dédié à Zeus qui y recevait nombre d’offrandes. Puis le sport s’y épanouit ; la date des Jeux olympiques officiellement rete-nue est celle de 776 avant Jésus-Christ. Un mois avant les épreuves et du-rant toute la durée des compétitions, devaient cesser guerres et violences. C’était “la trêve sacrée”. Les Jeux commençaient par des sacrifices et des cérémonies en l’honneur de Zeus. Athlètes, juges, mais aussi pèlerins et prêtres se côtoyaient autour de l’enceinte sacrée. Les concurrents prê-taient serment sur l’autel de ne commettre aucune faute. Bref, religion et sport furent indissolublement liés et célébrés jusqu’à leur arrêt en 394.Vers 1925-1930, parurent les Jeux modernes, voulus par Pierre de Cou-bertin (1863-1937). Il désirait promouvoir l’éducation physique dans la formation de l’individu. La religion n’y tient plus aucune place en dépit de quelques signes symboliques : ouverture, arrivée de la flamme allumée à Olympie, colombe, symbole de la paix...Autrefois, comme de nos jours, en dépit de quelques dérives ou incidents de parcours, les valeurs physiques et morales du sport sont encouragées et rejoignent en fait bon nombre de préceptes chrétiens sur le plan de la spiritualité : loyauté, sens de la camaraderie, respect de l’autre, mais aussi amitié entre les peuples, esprit de solidarité, compréhension mu-tuelle, monde en état de paix... Le corps et l’âme retrempés aux sources les plus pures de l’univers (lumière, air, eau) et de l’humanité (entraide, goût de l’effort, esprit de sacrifice) peuvent ainsi être purifiés et rajeunis. Une joie pleine et absolue peut alors envahir l’être tout entier et exalter la vie. Aujourd’hui encore, sport et religion ne sont pas incompatibles.

Dominique Jacob

Comment expliquer aux Occi-dentaux ce qu’est le tai-chi ?Les Occidentaux parlent sou-vent de gym douce... ce n’est peut-être pas très parlant alors je pense qu’il vaut mieux dire que c’est un dérivé des arts martiaux. Le taï-chi est en fait une discipline corporelle d’ori-gine chinoise comportant des mouvements continus et circu-laires, exécutés avec lenteur et précision dans un ordre bien établi. Il met aussi l’accent sur la maîtrise de la respiration et sur l’amélioration de la souplesse. A condition de pratiquer réguliè-rement, le tai-chi aide à mainte-nir une bonne santé physique, mentale et spirituelle. Grâce à son côté méditatif et à la préci-sion des gestes, le taï-chi permet d’apaiser le mental et d’amélio-rer la concentration.Qu’est-ce que la pratique du taï-chi vous apporte ?Il m’apporte la possibilité de tra-vailler sur moi, de faire circuler le Qi, aussi appelé énergie vitale, en prenant conscience de chaque

geste que j’effectue. Comme je suis adepte de la médecine chinoise, c’est également un moyen de faire de la prévention santé, puisque le tai-chi au même titre que le qi gong sont des branches de la mé-decine chinoise.Demande-t-il des compétences spéciales ?Non, toute personne ayant deux bras, deux jambes et sachant inspirer et expirer peut deve-nir pratiquant. Le professeur vous guide pour exécuter les gestes, comme pour le yoga par exemple. Par contre, petit à pe-tit on apprend les subtilités d’al-lier le geste à la respiration et à la philosophie qui est à l’origine du tai-chi afin de le comprendre en profondeur. Peut-il être pratiqué par tous (enfants, femmes enceintes, se-niors…) ?Le taï-chi peut être pratiqué par les femmes enceintes puisqu’il ne comporte aucun mouvement violent. Les seniors peuvent sans souci devenir pratiquants étant donné que le tai-chi est en-

tré dans les maisons de retraite. Les mouvements effectués font travailler les deux hémisphères du cerveau ce qui est très bon pour tous, le quatrième âge inclus ! Pour ce qui concerne les très jeunes enfants, je ne suis pas sûre qu’ils y trouvent leur compte, cet art martial requé-rant une grande discipline dans la gestuelle, mais après tout, pourquoi pas ?Vous parliez de philosophie, quelles sont ses notions ou spé-cificités ?Je pense qu’un pratiquant avan-cé en taï-chi va s’intéresser au taoïsme et faire des recherches

plus poussées lorsqu’il sera prêt à recevoir ces enseignements. On peut toutefois aborder le tai-chi sans ces connaissances.Peut-on s’initier à cet art à Lon-gwy ?Oui, depuis de nombreuses an-nées avec Patrice Morelli au dojo (salle des sports) à Lon-gwy-Bas, le jeudi soir à 18h30.

Propos recueillis par Miquette

Un sport pour tous les âges : le golfLa reine Marie-Stuart le pratiquait déjà assidument et avec plaisir à Saint-Andrews, en Ecosse ! Le golf a depuis quelques décennies essaimé dans beaucoup de pays, avec un certain succès ; Philippe, 42 ans, vient de le découvrir et il aime ça !

Chrétiens sans frontières. Phi-lippe, pourquoi avoir choisi le golf ?Philippe. C’est un ami qui me l’a fait découvrir ; ça m’a plu tout de suite. C’est donc le golf qui m’a choisi.Avez-vous pratiqué d’autres sports auparavant ?Oui, quelques-uns : le tennis de table, la natation, pas mal de rugby, le foot américain, la boxe.Comment comparer le golf à ces pratiques ?Les autres sports que j’ai pra-tiqués sont basés sur l’adréna-line et la puissance musculaire, à part un minimum de tech-nique, qui est commune à tous les sports. Pour moi, j’apprends

maintenant à agir sans tension, mais avec précision.Quelles qualités personnelles sont appelées à se développer dans la pratique de ce sport ?On joue à la fois contre soi-même et contre un score, et par tous les temps. C’est le côté posi-tif. On ne se souvient en général que de ses meilleurs coups. On a instantanément le résultat de ses efforts. Sur toutes les balles d’un seau, on ne garde à l’esprit que les meilleures.Qu’avez-vous découvert d’inat-tendu et d’attachant dans le golf ?Le 19e trou… Les initiés com-prendront. En fait, au rugby, on appelle ça “la 3e mi-temps”.

Y a-t-il des contraintes particu-lières ?Bien sûr. Au bout de quelques se-maines d’essai, pour être admis dans un club, il faut passer un examen qui porte à la fois sur des compétences sportives et aussi sur le règlement des parcours, basé notamment sur un esprit de courtoisie entre joueurs : par exemple, tout le monde ne peut pas commencer en même temps, ni retenir les joueurs suivants par ses maladresses. Il y a aussi un classement, comme au tennis. Il faut vraiment “bûcher” pour avoir son examen !Le golf est devenu votre sport favori ?Tous les sports que j’ai prati-

qués à un certain moment de ma vie m’ont apporté des mo-ments de bonheur. Et je sens que le golf remplira les mêmes espoirs.

Propos recueillis par Annie Halter

Un peu devocabulaire

Un green : zone tondue très ras autour du trou ; on ne peut jouer qu’avec un “putter” (canne spé-ciale).Le par : le score qu’on réussit : c’est le nombre de total de coups de clubs pour que la balle tombe dans les neuf ou dix-huit trous du parcours.Putter (prononcer peu-té) : un coup de golf sur le green pour faire rentrer la balle dans le trou.Un club (de golf) ou une canne : une canne dont le bout est pro-filé pour le meilleur lancer pos-sible selon le type de terrain d’où on envoie la balle.Un tee (prononcer tiii) : petite cheville qu’on plante dans le sol pour surélever la balle et assurer son tir.Le but du jeu est de lancer la balle dans les neuf ou dix-huit trous du parcours avec le moins de coups de club possible.

Victoire d’Achille sur les Troyens.

Le taï-chi, le geste et le souffleMarie-Bénédicte est une adepte assidue du taï-chi. Découvrons avec elle cette pratique.

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DOSSIER5

Le sport, un plus pour la santéA Longwy, le docteur Patrick Vauthier, médecin du sport, suit tout particulièrement les adeptes de la plongée sous-marine, de la natation, du tennis et du basket. Il nous indique, ici, les bienfaits de l’activité physique pour la santé. Ecoutons-le.

Chrétiens sans Frontières. Pour-quoi l’engouement des jeunes et des moins jeunes pour les pra-tiques sportives ?Patrick Vautier. Tout sport procure un plaisir réel, car l’ac-tivité physique fait secréter des hormones naturelles, les endor-phines, qui donnent une sensa-tion de plaisir, de bonheur, de pleine forme. Les bénéfices d’un sport pratiqué au sein d’un club ou toute activité physique d’au moins trente minutes sont les mêmes.Quels sont ces bénéfices ?L’activité physique favorise le développement du corps, amé-liore la souplesse, la force mus-culaire, l’équilibre, et diminue le déclin cognitif, permet donc de garder souplesse et vivacité d’es-prit, fait travailler la mémoire.Le sport et l’activité physique ont donc une place dans l’arsenal thérapeutique ?C’est indéniable. Ils ont des ver-tus thérapeutiques et préven-tives. Ils diminuent les risques cardiovasculaires, l’hyperten-sion, le diabète de type gras, l’ostéoporose, le cholestérol. Le sport permet d’améliorer un grand nombre de pathologies même lourdes comme certains cancers (colon, sein). Il entraîne une baisse de la prise de poids et de l’aggravation de l’arthrose. Chez les seniors, il diminue les risques de chute.Que dire de plus à ceux qui trou-vent de bonnes raisons pour ne

pas bouger, aux seniors en par-ticulier ?Trente minutes par jour n’est pas excessif. Cela commence par la marche, laisser sa voiture de temps en temps, accepter de

monter les escaliers plutôt que de prendre l’ascenseur, s’oc-cuper de son jardin, aller à un thé dansant. Ce n’est pas faire un marathon, une activité in-tense ! La natation, le vélo sont

des sports complets qui favori-sent les échanges humains, un partage, rompent l’isolement, empêchent le risque d’être confronté à la dépression, l’an-xiété ou la perte de sommeil. Ils se mettent en phase avec la nature.Quels conseils donnez-vous pour débuter une activité physique ?On n’est jamais trop vieux pour bouger. Il suffit juste de trouver l’activité qui vous correspond pour qu’elle puisse s’inscrire dans la durée. Débuter une ac-tivité physique ou sportive, c’est habituer progressivement son corps aux efforts exigés pour permettre une adaptation à son ossature, sa musculature, son état cardio-vasculaire.Un sportif qui avait pratiqué un sport intensif et veut le re-prendre après un arrêt doit ad-mettre de rester humble avant de retrouver sa forme. Cela pas-sera par les conseils du médecin traitant pour choisir la disci-pline la plus adéquate.Dans tous les cas, c’est avoir une bonne hygiène de vie, des repas équilibrés (légumes, féculents, viande, fruits) en évitant tabac et boissons alcoolisées. C’est, ainsi, garder une bonne qua-lité de vie et se prémunir des risques du vieillissement.Alors “pour notre santé, bou-geons et prenons-y du plaisir !”

Propos recueillis par Thérèse Balestrucci

Ça va tracer à Latiremont !Une nouvelle association sportive, la Cutry Team Runners, a vu le jour dans le bassin de Longwy. Jean-Raphaël Weber, l’une des personnes à l’origine du projet, nous en parle.

Une première question que beaucoup de personnes se po-sent : quel plaisir prenez-vous à courir ?Scientifiquement, quand on court longtemps, le cerveau libère de l’endorphine qui nous donne un sentiment de bien-être, et provoque une ad-diction. C’est la raison pour la-quelle les coureurs deviennent accros à la course à pied. Per-sonnellement, quand je cours, j’éprouve un sentiment de li-berté, en étant en communion avec la nature. Pour moi, courir en ville n’est pas très agréable. Courir me permet aussi d’évacuer du stress, de l’anxiété. La course terminée, on a effectivement un sentiment de bien-être et le sentiment d’avoir accompli quelque chose de profitable pour son corps et son hygiène de vie.

Cette passion vous suit depuis longtemps ?La course à pied est à la mode ac-tuellement, mais je cours depuis plus de vingt ans. Se lancer dans la course à pied demande beau-coup d’abnégation, de patience, de rigueur, d’effort. Il faut y al-ler progressivement, avec l’ac-cord du médecin et de bonnes baskets. Même si on souffre au début, il y aura à un moment un sentiment de bien-être qui ap-paraîtra. Avant, je m’entraînais deux à trois fois par semaine. J’ai fait aussi quelques mara-thons. Maintenant, je cours en-viron une fois par semaine, c’est uniquement pour le plaisir. Je ne suis plus dans la recherche de la performance. Pourquoi avoir créé cette asso-ciation de coureurs, alors que la course à pied est plutôt un sport individuel ?L’entraînement est individuel,

mais on court ensemble ! Il y a une dizaine d’années, j’ai dé-couvert le challenge des Allures libres de la Gaume organisé par l’AC Dampicourt en Belgique. Des villages gaumais organisent sur quarante-deux dimanches des courses à pied, dans un es-prit très sympathique, festif, familial, où chacun va à son rythme, et avec les paysages fabuleux de la Gaume. Il y a quelques années, j’y ai emmené d’autres personnes du village de Cutry, puis nous nous sommes dit qu’il faudrait organiser un événement de course à pied dans notre village, avec ce même esprit populaire que l’on trouve chez nos amis belges. Pour or-ganiser une manifestation, être une association nous rend plus crédibles auprès des gens ou des partenaires. Notre associa-tion, qui existe officiellement depuis six mois, s’appelle Cutry

Team Runners, à prendre avec humour ! Notre future course, Les Traces de Latiremont, est en préparation, la date reste en-core à définir.

Propos recueillis par Camille Claire

Le docteur Vauthier donne l’exemple.

Chrétiens sans frontières – Juin 2012

LE BONHEURIL ETAIT UNE FOI 6

“T’inquiète pas, papa”Zoé sent bien que son papa est inquiet depuis quelque temps car il a du mal à trouver des clients. En rentrant de l’école, elle le trouve assis, pensif, sur le canapé. Alors, elle s’approche doucement, lui passe les bras autour du cou et lui murmure : “Tu sais, papa, je serai toujours là pour te faire des câlins…”

Page rédigée par l’OTPP : Janine Brunhes,le père Jean Boulangé et Anne Henry.En partenariat avec Filotéo (dessins)

“Moins c’est mieux !”

Ce slogan récemment choisi par une firme automobile illustre bien l’expérience à laquelle nous invite l’Evangile. Jésus ne veut pas la misère et la souffrance mais la sobriété. Car l’écran plat et les chaussures à la mode nous rendent-ils heureux ? Maigrir pour entrer dans les règles du paraître est-il essentiel ? Quand Jésus nous propose de vivre comme les lys des champs, sans se préoc-cuper du lendemain, il ne nie pas la nécessité d’un minimum vital mais il nous invite à nous préoccuper d’être plutôt que d’avoir.

Où est ton trésor ? Où est ton cœur ?Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s’assit et ses disciples s’approchèrent. Il disait : “Ne vous faites pas des trésors sur la terre, là où les mites et la rouille les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Faites-vous des trésors dans le ciel. Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.Ne vous faites pas tant de souci au sujet de la nourriture, ni pour votre corps au sujet des vêtements… La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ? D’ailleurs, qui d’entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence ? Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux…”

Extrait de l’Evangile de Matthieu 5/1 – 6 :19-21, 25, 27 et 7/12)

Comme le rappelle Zoé à son papa, nous oublions souvent que le bonheur se trouve dans des choses simples, des petites attentions, des moments partagés avec d’autres. Et Jésus, dans son discours sur la montagne, nous incite à nous tourner davantage vers le bonheur du cœur que les satisfactions matérielles.

Libres pour aimerMême si nous nous libérons de tout ce qui nous encombre pour être plus libres et disponibles pour le bonheur, nous ne serons heureux qu’avec les autres. Participer à une réunion amicale, faire une recette de cuisine avec sa fille… autant de moments où l’autre nous procure de la joie. Le bonheur est partout, il unit discrètement les hommes entre eux comme un fil invisible. La clé du bonheur, c’est de privilégier la relation à l’autre. Ainsi, donner une pièce à un SDF, c’est bien… mais surtout, une parole, un sourire, c’est un peu de bonheur pour tous les deux, celui qui donne et celui qui reçoit.

Le bonheur est une quête

Le bonheur n’est jamais acquis mais il se construit et s’entre-tient : donnons-nous alors les moyens d’être heureux.“Heureux ceux qui sont attentifs aux petits moments de joie : ils ont déjà un pied dans le para-dis. Heureux ceux qui ne croient pas pouvoir tout gérer seuls et qui ne se laissent pas décourager par les obstacles : en acceptant l’aide des autres, en leur faisant confiance, ils trouvent des solu-tions à leurs difficultés.”

Sachons nous dépoussiérer de ce qui nous encombre

Nous nous laissons souvent enfermer par ces contraintes matérielles mais aussi les frustrations personnelles, les nœuds affectifs liés à la petite enfance, une mauvaise santé. Nous avons tendance à nous dire que tout ira mieux demain. Autant de pré-textes pour faire le dos rond et rester crispés sur un présent non satisfaisant. Mais arrêtons-nous un instant, débarrassons-nous de toutes ces pensées, dépouillons-nous. Qu’est-ce qu’il reste alors ? La vie !

Chrétiens sans frontières – Juin 2012

DÉTENDONS-NOUS7 La fraternité

est une richesse

Les chrétiens de France sont invités à porter une plus grande attention au devenir de la société dans laquelle ils sont acteurs de charité. Le secteur pastoral du Pays Haut s’associe à cette démarche centrée sur le service des frères, intitulée “Diaconia 2013 – Servons la fraternité”.Une réunion s’est tenue le 10 mai dernier à Mont-Saint-Martin. Quarante personnes de paroisses, services et mouvements du secteur pastoral du Pays Haut ont partagé de nombreux témoignages qui rythment notre quo-tidien et éclairent nos vies. Ils ont retenu des situations difficiles et retenu des fleurs de fraternité, des merveilles comme celle de Lilly et son enfant assistés par Sonia.Ils se sont demandé comment sensibiliser nos communautés, nos proches, nos voisins, à cette démarche de fraternité. Lilly et son enfant sonnent à notre porte, sommes-nous prêts à leur ouvrir ?Les chrétiens s’efforcent d’être présents au monde et de le rendre plus beau, plus humain.

Ouvrir sa porteSonia témoigne : “Sur le marché, une jeune femme m’interpelle. C’est Lilly, elle vit seule avec son bébé de 8 mois, très handicapé. Elle occupe une chambre à l’hôtel grâce à l’association “Accueil urgence”. Elle vient de Russie et ne parle pas un mot de français. Elle ne demande rien pour elle, seulement une aide pour son enfant, car selon les médecins, on ne pourra rien tenté après son premier anniversaire : il lui faut des soins avant cette date. Je décide de les prendre en charge, les aides à faire les démarches nécessaires auprès des médecins. Je reçois Lilly et son bébé quelque fois chez moi pour qu’ils ne soient pas confinés toute la journée dans leur chambre. Depuis, malgré sa grande fragilité, Lilly et son bébé ne se sentent plus seuls.”

“Ce soir, Jésus, je te rends grâce, te dire merci. C’est vrai, tu ne laisses personne

sur le bord de la route.”

La gentillesse de Sonia, son accueil, sa disponibilité ont rendu un peu d’espoir et rechaufféle cœur de cette maman. Il faut dire que Sonia est mariée et mmère de deux enfants. Apres des années passées au foyer Adoma, elle a connu l’angoisse des démarches pour obtenir un permis de séjour. Elle est maintenant bien installée avec son mari. Ils travaillent et leurs enfants sont scolarisés. Elle remercie Dieu à sa façon en “ouvrant sa porte à l’autre”.

FG et TB

Sous le signe de saint Bosco, patron des sportifs

1. Archers A. Saint André2. Cavaliers B. Sainte Catherine3. Cyclistes C. Saint Georges4. Escrimeurs D. Saint Michel5. Pêcheurs E. Saint Pierre F. Saint Sébastien Réponses : 1-F – 2-C – 3-B - 4-D – 5-E et A

Attention ! Chute de lettresDe Pierre de Coubertin, on connaît la devise, “Plus fort, plus haut, plus vite”, ou la formule “L’important c’est de participer”. Mais connaissez-vous cette phrase tirée de son anthologie ? Reconstituez-la en faisant tomber verticalement chaque lettre dans la case qui lui convient. Pour vous aider et à titre d’exemple, la première colonne verticale est déjà préremplie.

B A E S U E A T I E E T N A E B I E NL A I S D D E V O I L R E I N C UM A S T S N S R V S TP T

L ’ * ’ * *P * ’ * *M * * ’ *B Réponse :

L’essentiel n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu.

Par une flèche, faites correspondre les sportifs avec le saint qui les patronne. Attention une activité sportive est chapeautée par deux saints.

Gourmands sans frontières

Nos amis étudiants chinois ont accepté de nous livrer quelques recettes simples pour nous inciter à mettre un peu d’exotisme dans notre assiette.

Côtelettes de porc aigres-douces

Ingrédients : poireau 15 g – gingembre 15 g – ail 5 g – sucre en poudre 75 g – vinaigre 50 g – sel – sauce soja 25 g – côtelettes 500 g – huile pour la cuisson.RecetteCouper les côtelettes en lamelles de 5 centimètres de large.Mettre les côtelettes à l’eau bouillante pendant 5 minutes.Faire chauffer un peu d’huile au fond d’une cocotte, et mettre à frire les morceaux de viande.Une fois dorés, presque cuits, retirer les morceaux de viande et jeter l’huile de la cocotte, mettre à nouveau de l’huile.Ajouter alors le gingembre, les poireaux, l’ail, environ une minute, puis les morceaux de viande. Cuire le tout environ 7 minutes.Mettre la sauce soja, le sel, le vinaigre, le sucre, et ajouter de l’eau presque jusqu’au niveau du dessus de la viande. Laisser réduire en baissant un peu le feu.Vous trouverez facilement les ingrédients exotiques dans les rayons spé-cialisés des hypermarchés, et le gingembre au rayon fruits et légumes exotiques des mêmes établissements.Les différents ingrédients sont généralement coupés en petits morceaux, car ils cuisent ainsi plus vite. Les combustibles étaient rares et coûteux dans un pays très peuplé. On utilisait de la paille de riz pour cuisiner, chez les gens les plus fortunés.Bon appétit !

Soupe au porc et aux légumes

Mettre à bouillir de l’eau avec quelques petits morceaux de gingembre.Quand l’eau bout, y mettre un morceau de viande de porc (400 g).Quand la viande est cuite, retirez-la et coupez-la en très petits morceaux.Jetez la première eau de cuisson. Remettre de l’eau à bouillir avec encore quelques petits morceaux de gingembre.Quand l’eau bout, ajouter les morceaux de porc et des légumes en petits morceaux selon votre goût : radis blanc, chou blanc (500 g).Saler quand les légumes sont cuits.Vous pouvez servir à part de la sauce chili pour ceux qui apprécient une cuisine vigoureuse

Petite devinette

La Bible n’évoque guère le sport. Bien sûr, on songe tout d’abord à la marche, mais il y a aussi le saut, le poids ou la lutte. Cependant saint Paul à cinq reprises évoque (parfois sous forme métaphorique) une autre discipline sportive qu’il a peut-être pratiquée. Laquelle ?

Prière pour les sportifsSeigneur, je te prie pour nous tous les sportifs de toutes les disciplines.Je te demande la force pour aller jusqu’au bout de nous-mêmesEt si possible un peu plus loin sans peur et sans artifices,La force de nous faire violence pour être loyal en toutes circonstances,La force de jouer non pour briller tout seul, mais solidaire d’une équipe.Donne-nous d’être dans la vie comme sur le terrain :D’être fidèles en amitié, forts pour servir, passionnés du meilleur.Assez humbles pour savoir ce que nous valons et ce que nous devonsAux autres, aux entraîneurs, à toi qui nous donnes le physique et le moral.Donne-nous encore le goût de te choisirComme arbitre de nos choix, énergie de nos vies, entraîneur vers le Père.Ne nous permets pas d’oublier que la vraie compétition c’est la course de notre vie.Tu en es le prix éternel.

Réponse : la course.Epître aux Galates 2, 2 ; aux Philippiens 3, 12-14 ; deuxième épître à Ti-mothée 4, 8 ; Première épître aux Corinthiens 9, 24-27 et Acte des Apôtres, 20, 24.

en Turquie

Conduit par le père Jean-Paul Klein, recteur de la basilique de Sion, du 2 au 11 octobre 2012Renseignements auprès du service diocésain des pèlerinages :Domaine de l’Asnée – CS10091 – 54603 Villers-les-Nancy cedextél. 03 83 27 06 17 – Courriel : [email protected]

Pèlerinage sur les pas de saint Paul

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DU PAYS-HAUTAU CŒUR 8

Une présence d’Eglise au service des malades Sœur Marie-Hélène et Marie-Anne Helloy font partie de la Pastorale de la santé. Anciennes soignantes, elles font maintenant totalement abstraction de leur passé pour être à l’écoute des malades dans les différents établissements de santé du bassin de Longwy.

Les enjeux de l’hôpital de Mont-Saint-Martin C’est en 1958 que Monsieur Labbe, président de l’Union métallurgique de Longwy d’alors, et maire actuel de Gorcy, a proposé de réunir cinq établissements hospitaliers privés dépendant des sociétés sidérurgiques présentes sur le bassin. Toutes les installations sanitaires ont été regroupées à l’Hôtel Dieu à Mont-Saint-Martin pour constituer un établissement de cent quarante lits et cent cinquante salariés. Par la diversification de soins, l’hôpital a compté six cent quarante lits et mille salariés dans les années 2000. C’est alors que la tarification à l’acte, la compétition entre les établissements publics et privés et une gestion mal adaptée ont mis l’hôpital en difficulté.Aujourd’hui, les enjeux pour l’établissement de Mont-Saint-Martin sont triplesLa première mission de l’hôpital est sanitaire puisque cent mille habitants du bassin peuvent recevoir les soins de médecine, de chirurgie et d’obstétrique. Le deuxième enjeu est social dans la mesure où l’hôpital est le premier employeur du bassin avec mille emplois. Enfin, le troisième enjeu participe à l’at-tractivité du bassin pour l’installation de nouvelles familles. Selon Monsieur Labbe, ce serait un non-sens que l’Etat accepte que l’hôpital de Mont-Saint-Martin ferme ses portes.

F. Gastineau

En quoi consiste votre rôle ?Notre équipe d’une douzaine de personnes (prêtre, religieuses et laïques) va à la rencontre des malades afin de leur offrir une présence d’Eglise. Un badge avec notre nom nous présente. L’équipe se répartit les visites selon les disponibilités de cha-cun. Cela peut-être une visite de courtoisie, un temps d’écoute, un temps de partage… Nous nous occupons de l’animation des messes en gériatrie et dans les maisons de retraite (Saint-Louis, La Roche aux Carmes) une fois par mois. Nous es-sayons également de faire une action particulière à Noël. L’an-née dernière, il y avait eu des chants dans les couloirs, et cette année, nous avons distribué des cartes de vœux.

Comment êtes-vous accueillies par les personnes que vous ren-contrez ? Les malades sont très reconnais-sants de notre visite, d’être visité tout simplement, et nous disent souvent merci. Nous pouvons rester plus ou moins longtemps avec le patient, c’est variable selon la personne, ses autres vi-sites, sa santé. C’est une disponi-

bilité de cœur, nous nous adap-tons à chacun. Nous sommes à l’écoute des personnes si elles le désirent. Elles s’expriment, se confient ; parfois aussi la famille du patient se livre à nous. Une relation de confiance peut s’ins-taller. Lorsque des personnes ne veulent pas nous parler, elles le disent de façon courtoise, mais cela n’arrive pas très souvent. Nous sommes une Eglise ac-cueillie. Nous ne sommes pas dans un questionnement de foi, ni de pratiques religieuses. Nous sommes simplement là, à l’écoute, présence d’Eglise.

Et par le personnel soignant ?Nous sommes très bien ac-cueillies par le personnel soignant. Il y a des temps d’échange et de partage entre les membres de notre équipe et le personnel. Celui-ci nous transmet les demandes des ma-lades. Il nous “confie” certains

patients afin d’être près d’eux, présents, à l’écoute de leur an-goisse, de ce qu’ils vivent, de ce qu’ils ont vécu, et ceci, dans une stricte confidentialité et un grand respect.

Etes-vous accompagnées par l’Eglise dans votre action ?Un prêtre, le père Bollek, nous accompagne. On ne s’improvise pas visiteur de malades. Nous avons des formations conti-

nues au cours de l’année. Elles sont proposées à toutes les per-sonnes de l’équipe (sur l’écoute, la douleur, la visite auprès des malades...). Ces formations sont très importantes, car elles nous aident à la relation à l’autre. Elles peuvent nous amener à un travail sur nous-mêmes, à un questionnement, à une re-lecture, en particulier lorsque ces visites sont chargées d’une grande émotion, d’une grande confiance. Ces rencontres sont pour nous des grandes leçons de vie.Propos recueillis par Camille Claire

Ces rencontres sont pour nous

des grandes leçons de vie.

Une disponibilité de cœur.