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LA GAZETTE DES APA N°6
Mai 2019
La GAZETTE DES APA (Activités Physiques Adaptées) est le bulletin de liaison et d’informa-tion entre les adhérents et les sympathisants de l’Association FEPCAS (France Équilibre Prévention de la Chute Autonomie Santé). La FEPCAS est une association de patients. Basée à Montpellier, elle est soutenue par le CHU, la Faculté des Sciences du Sport (UFR STAPS) et l’Université de Montpellier. Elle s’ adresse aux personnes âgées confrontées à des problèmes d’aptitude physique, d’équilibre et de chutes, pour les informer sur les programmes en APA, les lieux de pratique dans notre zone géographique et les modalités d’inscription. La pratique des APA améliore le potentiel physique des personnes. La conséquence directe est une meilleure prévention primaire ou secondaire de la perte d’autonomie et des chutes. Cette pratique permet aussi, grâce aux notions acquises avec l’éducation pour la santé, de mieux gérer les comportements favorables à la santé. De plus, ces activités en groupe facilitent le lien social et l’implication des personnes isolées. Globalement ces améliorations physiques et psychologiques sont les clés pour un vieillissement actif. Amis lecteurs n’hésitez pas à faire circuler ce bulletin parmi vos connaissances pour susciter leur intérêt envers les APA.
Rencontre avec Camille Benzine-Cauvy, Cadre Paerpa
Comment tout a commencé ? En 2010-2011 le HCAAM (Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie) a pointé deux causes majeures de rupture dans le parcours de santé des personnes âgées : - l'insuffisance de coordination entre les différentes prises en charge sanitaires, sociales et médi-cosociales, - le recours abusif à l'hospitalisation.
AVANT-PROPOS
CONNAISSEZ-VOUS LE PAERPA ?
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Dans le prolongement de ce rapport, un Comité National installé en 2012 a alors préconisé la mise en place de projets pilotes fondés sur une approche par parcours de santé et s ’appuie sur un cahier des charges. Ainsi, le programme « parcours de santé des PAERPA » (Personnes Âgées en Risque de Perte d’Auto-nomie) est fondé par l'article 48 de la LFSS (Loi de financement de la sécurité sociale) pour 2013 et s'inscrit dans le cadre de la SNS (Stratégie Nationale de Santé). Il s'agit d'un dispositif d'innovation organisationnelle qui s'adresse aux personnes âgées de 75 ans et plus (60 ans dans l'Hérault) dont l'autonomie est susceptible de se dégrader pour des raisons d'ordre médical ou social. Sur notre territoire le programme PAERPA porté par l’association PFS34 (Prévention Fragilité Seniors 34) et le CHU de Montpellier, existe depuis 2017. Le Professeur Claude Jeandel, corédacteur du rapport national PAERPA est notre référent scientifique et Mme Eva Larboulette-Nigen, la présidente de PFS34. Afin de constituer un dispositif d’appui à la coordination efficient, l’équipe PAERPA ainsi constituée s’est rapprochée de l’équipe de la MAIA Est-héraultaise (Méthode d’Action pour l’Intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’Autonomie) et portée par le CHU de Montpellier. Ce dispositif constitue aujourd’hui la CTA (Coordination Territoriale d’Appui) et intervient sur Montpellier et 57 communes aux alentours. La chute, la dépression, la dénutrition, les médicaments et plusieurs autres domaines de la vie quoti-dienne sont des facteurs sur lesquels nous essayons d’agir afin de prévenir ou ralentir la perte d’autonomie. Pour information, notre territoire représente une population de 110 000 personnes âgées de 60 ans et plus dont 40 000 de 75 ans et plus. Quels sont les objectifs ? La priorité des actions est le maintien à domicile dans les meilleures conditions possibles. Dans cet objectif, la CTA est comme son nom l’indique, un dispositif d’appui. Cet appui peut se décliner sous deux formes : - Information/orientation : un professionnel, un aidant, une personne de 60 ans et plus, peut nous contacter via notre numéro/mail unique pour une simple information. Nous avons la chance de disposer d ’un large pa-nier d’offres en termes d’aides et de soins mais savoir le « qui fait quoi » et le « comment » y accéder peut se révéler difficile voir complexe. Ainsi, nous avons ce devoir : connaître nos ressources et mettre en œuvre nos compétences pour répondre aux interrogations du public. - Accompagnement personnalisé : toute personne peut nous contacter afin que nous accompagnions une personne de 60 ans et plus. Comme vous l’avez compris, cet accompagnement sera mené par la gestion de cas MAIA ou par l’équipe PAERPA, selon la situation (complexe ou fragile pour schématiser). Plus précisément, suite à une évaluation multidimensionnelle à domicile, en concertation avec l ’ensemble des acteurs que ce soit au niveau du soin mais aussi au niveau de l’aide et avec l’entourage, nous aidons à la mise en place des actions nécessaires à la vie à domicile. Il va de soi, que ces actions ne concernent uni-quement que les actions souhaitées et/ou consenties par la personne elle-même. Personne qui est, et reste-ra au cœur de nos interventions. Comment prendre soin de nos aînés ? Nous sommes persuadés qu’il est possible de préserver l’autonomie des personnes âgées le plus long-temps possible, de faire en sorte que chacun reçoive les bons soins et les bonnes aides par les bons profes-sionnels dans les bonnes structures au meilleur coût. Agir le plus précocement possible dans le parcours de vie des personnes afin de rendre tout son sens au concept de prévention. Communiquer, échanger et se coordonner pour une meilleure efficience dans nos actions. Réévaluer régulièrement les situations et être vigilants. Nos équipes réévaluent tous les 6 mois les besoins des personnes afin d’y apporter la solution adaptée. Être bienveillant, à l’écoute et ne pas hésiter à interpeller. Petit aparté mais pas moins important : les aidants, attardons nos regards et notre intérêt sur ces per-sonnes qui pour prendre soin de leurs époux, épouses, parents, négligent leur propre état de santé au risque de s’épuiser beaucoup plus intensément et rapidement que ce que l’on pense. Quels sont les résultats de l’action ? En 2018, nous avons été sollicités 698 fois soit une hausse de 23,28 %. Plus de 66 % des personnes ayant été évaluées à domicile résident à Montpellier. En 2017 nous comptabilisions 76 % des demandes d’évaluation sur le secteur de Montpellier. Le taux de sollicitations des communes environnantes a augmenté de 10 %. Les personnes de 75 ans et plus représentent 73 % sur notre secteur. Plus de 70 personnes ont été incluses en gestion de cas MAIA. Concernant l'expérimentation du parcours de santé des « PAERPA » pilotée et financée par l'Agence Régio-nale de Santé Occitanie : l’âge moyen des personnes bénéficiant d’un PPS (Plan Personnalisé de Santé) est de 80,3ans, 2/3 d’entre elles sont des femmes. Par ailleurs, nous constatons une diminution de 5 % du risque de dépression et une diminution de 15 % du risque de malnutrition suite à l’élaboration et la mise en place des PPS. Enfin sur 88 personnes suivies sur 1 an, seulement 9 hospitalisations ont été identifiées dont 5 pro-grammées et 4 en urgence.
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Peut-on imaginer des passerelles entre votre mission et la FEPCAS ? La FEPCAS représente un partenaire auquel nous faisons appel lorsque le besoin a été identifié auprès d’une personne que l’on accompagne. Ce besoin peut être lié à un trouble de l’équilibre, une faiblesse mus-culaire ou encore l’envie de rompre l’isolement. Les bénéfices de l’activité physique adaptée sont innom-brables. Et puis ce lien intergénérationnel offert par l’alliance avec les étudiants de l’UFR Staps est très intéressant.
L’expérimentation du parcours de santé des « PAERPA » de notre territoire et la MAIA Est-Héraultaise for-ment la CTA (Coordination Territoriale d’Appui) interlocuteur privilégié pour avoir des informations complé-mentaires sur les dispositifs sanitaires, sociaux et médico-sociaux ainsi que pour orienter vers des profes-sionnels spécifiques et assurer un accompagnement individualisé à domicile. La CTA c’est 15 professionnels à disposition des personnes de 60 ans et + du territoire Est-Héraultais.
Un seul numéro est à disposition : 04 67 33 24 21
LA VIE DES APA
Rencontre avec Ségolène Monfort, bretonne de 23 ans, étudiante en Master 2 GESAPPA (Parcours GEstion de la Santé par l'Activité Physique pour les Personnes Agées) Comment avez-vous découvert l’Activité Physique Adaptée ? J’ai toujours été attirée par le milieu du sport et celui de la santé. J’ai essayé de trouver une formation qui liait les deux et j’ai naturellement atterri à l’UFR Staps pour y passer une licence APA et me spécialiser dans le vieillissement. Comment expliquer l’intérêt de s’occuper des personnes âgées ? C’est un public différent des autres plus reconnaissant plus agréable. J’aimerai voir vieillir ces personnes en bonne santé plus longtemps et qu’elles restent à domicile. Pourquoi le choix de Prades le Lez ? C’est un tout nouveau projet financé par la Mutuelle MFIF avec l’implication de la mairie de Prades qui met à notre disposition gracieusement les salles de pratique, 2 fois par semaine pendant une heure et demie. Je m’occupe d’un groupe d’une dizaine de personnes, âgées de 70 à 85 ans. La formation est scindée en 2 parties, 60 minutes sont consacrées à l’APA et une demi-heure à l’éducation pour la santé. Le cours est ba-sé sur la méthode PEM-ES Posture Équilibration Motricité - Éducation pour la Santé avec des exercices pro-gressifs dans la difficulté. Le niveau est à peu près le même pour tous les pratiquants. Quel est l’objectif de votre mission ? Avant tout améliorer la qualité de vie de chacun pour prolonger le maintien à domicile le plus longtemps pos-sible. Observez-vous déjà de réels progrès chez les pratiquants ? On a fait des évaluations en octobre dernier à l’entrée du programme et on en a refait d’autres avant Noël, un cycle donc de 3 mois. Les ¾ d’entre eux ont surtout progressé en équilibre et en force musculaire. On s’en aperçoit lors des tests de relevé de chaise, certains ont diminué leur temps par 2. Vous pensez à la suite de votre carrière ? Mon avenir professionnel devrait se situer chez moi en Bretagne où je souhaiterai créer un poste dans une structure pour y travailler la gériatrie et aussi la neurologie.
L’avis d’une pratiquante de Prades-le-Lez Simone Peyre, une montpelliéraine âgée de 75 ans, est une sociétaire de la Mutuelle MFIF qui sponsorise l’APA. Elle est enchantée par cette 1ere saison. Cela m’a énormément apporté au niveau de l’équilibre et de la souplesse. Par exemple, j’arrive à toucher mes pieds beaucoup plus facilement. Et puis tous les exercices se font dans la bonne humeur. Des exercices qu ’on n’a pas l’habitude de faire chez soi. Tout cela encadré par des étudiants compétents qui se complètent très bien. Je ne peux souhaiter qu’une seule chose : que l’on continue l’année prochaine.
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LE SALON DES SENIORS
Ces derniers ont développé les ‘’Secrets du Bien Vieillir‘’. Ce sont les principaux points à connaître pour bien gérer son avancée en âge et maintenir le plus longtemps possible son autonomie. Il faut entretenir ses facultés men-tales, s’alimenter correctement, pratiquer des Activités Physiques Adaptées et prévenir les chutes. Appliquer ces bonnes recettes le plus tôt possible favorise positivement un vieil-lissement actif.
Les 15,16,17 Mars 2019 s’est tenue la deuxième édition du Salon des Seniors au Parc des Expositions de Montpellier. 4800 visiteurs recensés. Une grande majorité du troisième âge. Au centre du Salon, le Pôle du Bien Vieillir occupait un très bel emplacement sur le circuit de visite. Une formidable occasion pour informer nos visiteurs des bénéfices que procure l’APA (Activité Physique Adaptée)
- une zone, animée par les étudiants de Master 2, Master 1 et Licence 3 de l ’UFR STAPS, qui permettait aux visiteurs de faire évaluer leur potentiel équilibre et musculaire. Cette évaluation suit un protocole international bien documenté. 131 personnes ont passé ce test et elles seront infor-mées de leur score et de la conduite à tenir.
Un évènement marquant pour les 150 per-
sonnes (estimation, la salle de conférences
était pleine !) ayant eu la possibilité d’y as-
sister : la conférence des Prs H. Blain
(Chef du Pôle Gérontologie au CHU de
Montpellier) et P.-L. Bernard (UFR STAPS
Université des Sciences de Montpellier).
Sur le Pôle du Bien vieillir, des animations occupaient l’espace. On trouvait :
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- une zone FEPCAS gérée par nos adhérents tenant leur rôle d’animateur avec beaucoup d’enthousiasme. Des diaporamas étaient diffusés en continu montrant la pratique des APA soit au Palais Universitaire des Sports de l’Université des Sciences de Montpellier soit au Gymnase Isado-ra Duncan qui est généreusement prêté par la Mairie de Montpellier. Un autre diaporama était con-sacré aux promenades qui sont proposées chaque semaine avec des distances adaptées, à proxi-mité de Montpellier. 48 personnes se sont inscrites pour recevoir des compléments d’information sur les horaires et lieux des cours à la rentrée de Septembre. A noter qu’elles sont en plus des 131 personnes éva-luées en test qui viendront probablement grossir les rangs des pratiquants d’APA.
- une zone animée par les élèves de l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) du CHU de Montpellier. On y proposait la mesure de la tension artérielle et des massages. Beau succès ! Sur la durée du Salon, 300 personnes environ ont fait mesurer leur TA et entre 120 et 130 ont bénéficié d’un massage.
En conclusion, un super Salon où animateurs et visiteurs ont retiré beaucoup d’enseignements. À l’an prochain !
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CONNAISSEZ-VOUS LA JAPA ?
Non, ce n’est pas une danse !
La JAPA (Journée des Activités Physiques Adaptées) est une manifestation organisée depuis 17 ans par les étudiants UFR STAPS de Montpellier en Master 2 RAPA (Réhabilitation par l ’Activité Physique Adaptée) et en Master 2 GESAPPA (GEstion de la Santé par l ’Activité Physique pour les Personnes Âgées). La dernière a eu lieu le 11 Avril 2019. Chaque année, les étudiants sélectionnent une thématique d’actualité relative à l’Activité Phy-sique et la Santé. Cette année, le choix s’est porté sur la problématique suivante :
‘’ Comment penser autrement l’adhésion du malade chronique à l’APA ‘’ ? La matinée a été consacrée à des conférences et une table ronde. Des exposés sur les travaux scientifiques et des exemples vécus ont alimenté les échanges entre Étudiants, Enseignants, Corps Médical et les Profes-sionnels de l’APA, pour tenter de répondre à cette problématique.
L’après-midi, un salon était ouvert aux Professionnels de l‘APA, aux Étudiants et aux visiteurs (certains distants de plus de 150 km) concernés par cette thématique. On pouvait se renseigner auprès des organismes proposant des APA dans différentes villes de la Ré-gion. Des animations et initiations sportives étaient aussi proposées par les étudiants.
En résumé, pour tous les participants, la JAPA est une occasion pour interagir, pour partager, pour s’informer, et …pour danser !
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RUBRIQUE SANTÉ ET AUTONOMIE
« Les maladies neurodégénératives »
Les maladies neurodégénératives ont plusieurs caractéristiques communes. Ce sont des af-
fections très souvent invalidantes et pour la plupart dépourvues de traitement curatif même si des
traitements médicamenteux et non médicamenteux existent pour agir sur les symptômes et la quali-
té de vie. Ces dernières entraînent la dégénérescence progressive et la mort des cellules ner-
veuses. Le système nerveux va être diversement touché, de manière localisée, expliquant la diver-
sité des symptômes : troubles de la motricité, de l’équilibre, du comportement, de la cognition et
suggérant des mécanismes physiopathologiques spécifiques ou communs à plusieurs maladies. La
Maladie d’Alzheimer représentant 60 à 70% des maladies neurodégénératives, nous avons choisi
dans cet article de ne traiter que cette dernière.
En France comme à l’international, les maladies neurodégénératives constituent un défi pour
le système de santé et la politique de recherche. Aujourd’hui dans notre pays, plus de 850 000 per-
sonnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée. La prévalence de ces
maladies neurodégénératives va augmenter dans les prochaines décennies du fait du vieillissement
attendu de la population française.
Ces maladies sont une priorité nationale et mondiale de santé publique d’un point de vue so-
cial et économique mais aussi de par leur coût humain. En effet, elles représentent environ 1,5% du
PIB mondial. Une étude de la Fondation Médéric Alzheimer évalue à 5,3 milliards d’euros par an les
coûts médicaux et paramédicaux de la maladie en France .
Les facteurs de risques de la Maladie d’Alzheimer sont d’ordres multifactoriels. Ils peuvent
être d’origines génétiques ou comportementaux/environnementaux. Concernant les facteurs envi-
ronnementaux, ils englobent classiquement les facteurs socio-démographiques comme l’âge, le ni-
veau d’étude (qui renvoie à la notion de réserve cognitive), les facteurs liés au mode de vie comme
la pratique d’activité physique, les habitudes alimentaires, la consommation de tabac, d’alcool mais
également certains facteurs biologiques liés au mode de vie et modifiables au cours du temps tels
que l’hypertension, la dyslipidémie (concentration anormalement élevée ou diminuée de lipides
dans le sang) ou le diabète.
Certaines actions de prévention pourraient retarder l’apparition des signes cliniques de la mala-
die d’Alzheimer. En effet, une réduction des risques des démences est possible grâce à :
Un niveau d’éducation plus élevé permettant une réserve cognitive plus importante, et probable-
ment une meilleure connaissance du système de santé (comportements préventifs, une ali-
mentation saine...) et un meilleur accès aux soins,
Le régime dit méditerranéen, les éléments riches en oméga 3,
L’activité physique,
Les interactions sociales.
L’activité physique adaptée fait partie des traitements non médicamenteux de la maladie
d’Alzheimer. En effet, la pratique régulière d’une activité physique contribue à maintenir la tonicité
musculaire, lutte contre l’isolement social et peut faire travailler la mémoire (par exemple, par la mé-
morisation d’enchaînements dans l’escrime artistique, qi gong ou le karaté). De nombreuses activi-
tés sportives peuvent être adaptées pour pouvoir être pratiquées par les personnes souffrant de
maladie d’Alzheimer : par exemple, le basket-ball, le taïchi chuan et le qi gong.
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Dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, le médecin traitant peut désormais prescrire de l’APA
en précisant les objectifs recherchés (renforcement musculaire, maintien de la mémoire, etc.) et les
contre-indications propres au patient. Dans les clubs ou associations proposant ces disciplines, des
Licences et Masters formés à la pratique d’activités physiques adaptées et santé sont chargés de
définir des protocoles de remise en forme et d’entraînement adaptés à chaque cas particulier. Les
patients qui ont recours à ces activités adaptées témoignent de bénéfices physiques (par exemple
sur l’autonomie et l’endurance…), mais également de bénéfices psychosociaux (lutte contre l’isole-
ment, meilleure image de soi…).
Afin de percevoir différemment la Maladie d’Alzheimer, une vidéo ludique et plus facile d’ap-
proche est disponible en suivant le lien ci-dessous :
Version française : https://www.youtube.com/watch?v=WN75lL2Pd6k
Version anglaise : https://www.youtube.com/watch?v=4haYIhc2uNI
Écrit par Alexis Rabier et Julien Carot.
Équipe de rédaction :
Pr P.L. Bernard, Pr H. Blain
J. Carot, M. Hamelet, C. Marotel, A. Marrot, S. Montfort, A. Rabier, A. Ségu
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04 67 41 27 28
après 20h
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CHERS LECTEURS,
LES PROGRAMMES D’ACTIVITÉS PHYSIQUES ADAPTÉES EXISTENT
GRÂCE À LA TRÈS FORTE IMPLICATION DES ORGANISATIONS
REPRÉSENTÉES PAR LES LOGOS CI-DESSOUS.
NOUS LES REMERCIONS BIEN SINCÈREMENT.
