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La Gazette Janvier 2020 N° 32 Si tu n’arrives pas à penser, marche ; si tu penses trop, marche ; si tu penses mal, marche encore… Jean Giono

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La Gazette

Janvier 2020 – N° 32

Si tu n’arrives pas à penser, marche ; si tu penses trop, marche ; si tu penses mal, marche encore…

Jean Giono

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Bâtonnets glacés (ou gâteau glacé) aux noix

Ingrédients pour 6 personnes :

140 g de beurre

140 g de sucre

150 g de noix moulues 70 g de farine 3 blancs d’œufs

Glaçage :

3 jaunes d’œufs

140 g de sucre glace

1 paquet de sucre vanillé

Préparation :

- Travailler le beurre et le sucre. Dans un gros bol, mélanger

la farine et les noix moulues finement. Monter les blancs en

neige.

- Incorporer à la préparation beurre /sucre, tour à tour, un

peu de blancs montés et un peu de mélange noix/farine,

jusqu’à épuisement.

- Allumer le four sur thermostat 4 /5. Beurrer et fariner un

moule carré (pour un découpage en bâtonnets) ou un

moule rond. Etaler la pâte. Faire cuire 35 minutes. Veiller en

fin de cuisson à ce que la pâte ne dessèche pas.

- Préparer le glaçage : 5 minutes avant la fin de la cuisson,

mélanger longuement les jaunes, le sucre glace et le sucre

vanillé.

Pour finir : retirer le gâteau du four et le recouvrir aussitôt du

glaçage. Laisser reposer 2 heures dans le moule avant de déguster.

Le 24 novembre 2019, les adhérents se sont réunis en Assemblée Générale. Le

bilan des activités de l’année 2018-2019 a été dressé : pour cet exercice 122

adhérents actifs et 6 membres bienfaiteurs. 112 randonnées ont été

organisées : le mardi sur la matinée, le jeudi également sur la matinée (5 sur la

journée) et le dimanche pour la journée. Une nouveauté, cette année : les

randonnées longue distance, 30 km et plus…

Des séjours ont été organisés : dans le Cantal pour un séjour raquettes, sur les

bords de Loire, sur les bords de la Dordogne et en Charente Limousine.

Comme habituellement, les adhérents du Mil’Pat ont participé aux rencontres

départementales et d’autres activités se sont ajoutées aux randonnées :

échaloupage de noix, concours de pétanque, sortie jus de pommes à Foussais-

Payré.

Dix personnes ont suivi la formation aux premiers secours et l’équipe de 39

baliseurs continue à entretenir le balisage de 3 circuits : circuit de la Vallée des

Bouteilles 13 km, circuit Henri Leroux 21 km et le GRP 507 de Vouillé-la-

Bataille, 129 km au total.

Le 11 décembre, le C.A. s’est réuni pour composer le bureau :

Président : Jean-Yves Auguste

Vice-Présidents: Gérard Décout et Marie-Agnès Réau

Secrétaire : Christiane Froger Secrétaire adjoint : Gilles Humbert Trésorier : Régis Brégeon Trésorier adjoint : Jean-Claude Mestais Agrément tourisme : Jean-Paul Trouvé et Marie-Alice Puaut (adjointe)

Les autres membres du Comité Directeur : Chantal Delafond, Monique Gauthier, Mireille Journault, Alain Monnereau, Guy Pousset, Christine Vignaud

Commission sentiers: Responsable des chemins : Gérard Décout Responsable adjoint : Alain Monnereau et toute l’équipe des baliseurs. Commission Gazette : Responsable : Chantal Delafond Gislhaine Archambault, Christiane Froger, Mireille Journault, Marie-Alice Puaut Lecteurs : Nicole Besseron, Micheline Humbert, Joseph Puaut

Commission photos : Mireille Journault, Sylviane Pironneau

Conception & réalisation : Photos :

Archambault G. Adhérents du Mil’Pat Froger C. Journault M. Puaut M.A. Lecteurs : Besseron N. Delafond C. Humbert M. Puaut J.

Le château du Rivau et ses jardins

Gishlaine et Chantal ont conduit un groupe de randonneurs en Indre-et-Loire, plus précisément à Champigny-sur-Veude le matin pour une randonnée de 11 km et à Lémeré l'après-midi, pour la découverte du château moyenâgeux du Rivau. Au cours de la randonnée, après avoir longé la Veude, nous avons pu admirer de belles demeures tourangelles construites en pierres blanches du pays, les plateaux du Richelais et du Loudunais, des plantations de merisiers, le domaine du Perron et son château, la fontaine de Jable et le manoir de Munet. L'après-midi a été consacré à la visite des 14 Jardins Remarquables du Rivau, classés par le Ministère de la culture, évoquant les contes de fées inspirés par des légendes merveilleuses du Moyen-Âge (exemples : le potager de Gargantua, le chemin du Petit Poucet, le jardin de la princesse Raiponce...), jardins enrichis par des oeuvres artistiques contemporaines. Au retour, une halte sur la très belle place de Richelieu a permis de se désaltérer par cette journée ensoleillée.

Gishlaine Archambault & Chantal Delafond , Champigny-sur-Veude (37) le 20 juin 2019

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Quatre jours de raquettes dans le Cantal, on croit que c’est facile !

Beaucoup se sont méfiés, nous n’étions que onze !

Le défi commence avec le voyage : à quelques kilomètres de

l’arrivée, Pascal se prend pour Fangio, il ne maîtrise pas encore

complètement la conduite sur neige. La Ford de tête refuse le virage

et vient se vautrer doucement dans une haie de thuyas. Le

dépannage, un dimanche après-midi au milieu de nulle part ?

Hommage aux services d’assistance ! En deux heures, nous

repartons de Riom avec une voiture de prêt armée de pneus neige.

Mais qu’est-ce que le vin chaud à l’accueil était bon !

La neige est là en abondance.

Dès le lendemain, on constate que le groupe est disparate : il y a ceux

qui font vaillamment la trace, celles qui ont du mal à monter, celle

qui a du mal à descendre, ceux qui attendent gentiment. Le guide

s’adapte. Grâce à Pierre et à Bernard, nos guides, nous faisons de

magnifiques randonnées. Nous testons le culing, pas toujours

volontairement !

Il a neigé un peu sur nos randonnées, beaucoup la nuit, ce qui nous a

donné une poudreuse superbe… à se rouler dedans. Elle n’était

entamée que par les traces d’animaux, chevreuils, cerfs, renards. Un

petit mulot vient se mettre sous la protection de Joseph.

Lise et Jean-Michel sont des hôtes très chaleureux. Lise nous régale

de petits plats du terroir : pounti, truffade, tartelette aux myrtilles,

crème à la reine des prés…

L’après-midi et la soirée sont consacrées au Tac-Tik et autres jeux.

Jean-Michel anime une soirée guitare et chansons. Dans le groupe,

nous découvrons une Hélène conteuse qui nous fait la gentillesse de

nous faire part de son talent au cours d’une soirée.

Le jour du départ, soleil et fonte des neiges : il a fallu pousser les

voitures hors de l’eau. Mais nous n’avons toujours pas vu le Puy

Mary qui est resté dans les nuages !

Merci à chacun pour la bonne ambiance, la solidarité, les franches

rigolades.

Merci à Marie-Alice d’avoir permis ce séjour.

Christine Hergué & Hélène Zapolski-Terracher

Séjour raquettes à Le Claux (Cantal) du 27/01 au 1/02/2019

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De villages en barrages … Sublime et sauvage cet itinéraire qui nous conduit de Bort-Les-Orgues à Saint-Martin-La-Méanne sur la rive droite de La Dordogne, qui chemine entre fonds de vallées et hauteurs des plateaux corréziens, offre alternativement des vues superbes sur la chaîne du Sancy, les monts Cantaliens, les gorges, ou tout à la fois. Les panoramas sont nombreux et ceux qui surplombent la Dordogne sont à grand spectacle et se méritent, comme le site de Saint-Nazaire, les belvédères des orgues de Bort, des Grégeolles, de Gratte-Bruyère, de l'Echamel pour ne citer que ceux-là.

Si ce n'était notre groupe de 15 marcheurs, notre cheminement s'est fait dans l'isolement à l'exception de la traversée de gros villages où nous avons croisé quelques autochtones, pourtant le pays a dû connaître autrefois une activité humaine intense, en témoigne le petit patrimoine vu en chemin : anciennes granges à 2 niveaux, gigantesques fours à pain, séchoirs à châtaignes, puits à balancier, abreuvoirs, fontaines et autres constructions, tout cela n'est plus que ruines à l'exception de quelques réhabilitations pour entretenir nos mémoires.

Ici nous sommes dans les gorges de La Dordogne en pays de Xaintrie où aux chemins confortables des plateaux, succèdent les sentiers étroits, abrupts et chaotiques des vallées. Ces derniers furent cruels parfois à l'égard des marcheurs, deux chutes dès le premier jour, heureusement sans gravité, mais tout de même payées de quelques gouttes de sang, puis des genoux qui flanchent, consolidés tant bien que mal par le port de genouillère. Heureusement la malle-poste a permis à une marcheuse, le temps d'une matinée, de reposer ses articulations endolories et de reprendre le cours normal de l'expédition.

Malgré le soin apporté à la préparation de l'itinéraire par notre GO, le groupe fut trahi le premier jour par un tracé du topo-guide différent du balisage constaté sur le terrain, après quelques hésitations et un début de panique de notre guide, le groupe, dans un esprit de concorde parfait, optait pour suivre les marques de peinture blanches et jaunes. Après 5 km de plus que prévu nous atteignons, fourbus mais contents, notre gîte d'étape de Roche-le-Peyroux.

Le lendemain, on s'est demandé ce que Jean pouvait bien faire la nuit puisque son GPS annonçait 64 km parcourus depuis la veille. Nous avons vite compris que son appareil enregistrait à tout moment des points « fous » donnés par des satellites farceurs.

Au Maury, une baignade dans le lac du barrage de la Triouzoune est là pour nous rafraîchir et nous délasser. Patrice est heureux de nous offrir l'apéritif pour fêter la naissance de sa petite fille Aliya, qui signifie élévation, ascension en hébreu, terme bien approprié pour notre groupe compte tenu des dénivelés qui s'accumulent de jour en jour. « Les Belles Bouches Rient » nous servent un dîner typiquement corrézien.

Au 3ème jour, nous n'avons toujours pas croisé un seul commerce et il en sera de même les jours suivants puisqu'à Serandon, commune traversée sur l'étape du jour, le bar-tabac-restaurant Chez Lisa fut détruit la veille par un violent incendie. Les pompiers sont encore en action à notre passage. Spectacle bien triste alors que ce commerce était le lieu du lien social de cette petite commune de la Corrèze profonde. Depuis, un mouvement de solidarité collecte des fonds pour reconstruire l'établissement et permettre le redémarrage de l'activité. En chemin, à la ferme de Fontloube, nous achetons des fromages à la jeune et jolie fermière. Au terme de cette étape, à Vent Haut, nous sommes hébergés dans l'ancienne école reconditionnée. Moment de nostalgie des membres du groupe au son de la cloche de rassemblement pour le dîner.

Jour 4, nous faisons étape à Spontour, village authentique de la haute vallée de La Dordogne. Ce village fut pendant les décennies du XIXème et du début du XXème siècle le lieu de construction et le point de départ des gabares, bateaux à fond plat et à usage unique qui transportaient les bois de châtaignier et de chêne pour les vignerons du Bordelais et de la région de Cognac. Spontour fut aussi la résidence d'Altero Betti, virtuose de l'accordéon musette.

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Le 5ème jour, le petit déjeuner nous est offert par la municipalité de Spontour et, avant notre départ, l'adjointe au maire nous expose les efforts déployés par la commune pour développer le tourisme dont l'accueil des randonneurs. A l'Herbeil, terme de l'étape du jour, au pied de la chapelle consacrée à Saint Simon, nous sommes pris en charge par Régine et Johnas pour nous transporter en mini-bus jusqu'à notre hébergement à Marcillac au bord du lac de La Valette. C'est de nouveau l'occasion d'une baignade pour les plus courageux. En guise d'apéritif, Patrice et Gilou ont négocié durement un cubi de rosé pamplemousse entamé et sans doute rescapé de la dernière saison estivale. 6ème jour, nous sommes au pays de la châtaigne, fruit qui a nourri des millions de gens avant l'arrivée de la pomme de terre. Nous trouvons les traces de cette activité à travers les ruines des séchoirs dont certains sont magnifiquement restaurés.

Le 7ème jour est le dernier jour de notre itinérance. Il va nous conduire à Saint Martin-La-Méanne où nous récupérerons les voitures. Mais avant de nous séparer, nous faisons une halte au Café du Tilleul, bar associatif, tenu par des bénévoles, dont Johnas, vu précédemment, et sa compagne, soucieux de créer et maintenir du lien dans ces contrées désertées. Un grand merci Chantal, de la part de l'ensemble du groupe, pour l'organisation et la gestion de ce séjour. Gérard Décout Itinérant de Bort-les-Orgues à St-Martin-la-Méanne (19) du 31 août au 7 septembre 2019

Le Mil’ Pat dans tous ses états …

Le Mil’Pat ne fait pas que marcher …

Il visite … Il tente la pétanque …

Il fait du jus de pommes à

Foussais-Payré …

Il fête les rois …

… et à cette occasion, les adhérents peuvent

se pencher sur les albums-photos… … se détendre devant un diaporama savamment travaillé sur les activités de l’année…

… se lancer dans des parties acharnées de Tac-

Tik, belote ou autre jeu …

… se restaure …

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Les Bords de Loire … nouvelle suite

Une vingtaine de randonneurs se sont retrouvés à Murs-Erigné dès 8h30. Jean, responsable de ce séjour rappelle

à tous les consignes d’usage et organise le départ de cette première randonnée. Nous irons ainsi au cours du

séjour de Cunault à Chauvigné (24km) puis de Chauvigné à Murs-Erigné (23km), de Murs-Erigné à Chalonnes-sur-

Loire (24km) et enfin de Chalonnes-sur-Loire à Montrelais (21km).

Nous traverserons ainsi les vignes angevines, nous éloignant parfois de la Loire elle-même mais la retrouvant avec

plaisir pour pique-niquer sur ses rives.

Nous apprendrons le rôle du « gabarot », évolution de la

gabare et du chaland de Loire. Ce bateau apparaît vers 1850.

Les avantages du gabarot sont sa construction plus légère,

une manoeuvrabilité exceptionnelle (deux hommes suffisent

à le manœuvrer) et un faible tirant d’eau. Il servait à

transporter toutes sortes de marchandises (blé, avoine,

tuffeau, charbon, etc)

Nous aurons aussi l’occasion de passer à l’ancien site minier

des Malécots qui comprenait 2 mines et une tranchée. On en

extrayait du charbon. Cette mine a fermé en 1964, le fuel

étant devenu moins cher.

Au cours du séjour, Jean nous promettra une surprise pour la fin de la rando. Les suppositions iront bon train : un

pot ? Une visite de musée ? Il cherche à nous faire avancer plus vite ?

Mais non. Nous serons accueillis très chaleureusement dans un

local (où nous avons effectivement pris un pot) mais un local

particulier : on y pratique la boule de fort. Les boules sont ovales,

et la piste de jeu est incurvée comme la cale d’un bateau. Les

propriétaires du lieu nous feront participer à une démonstration

et nous inviteront à tester nos talents. Vite plusieurs quitteront

leurs chaussures (eh oui, il est interdit d’entrer en piste

chaussures aux pieds). Nos prestations seront variables, ne nous

étendons pas … (il faut faire glisser la boule et ne pas la jeter, mais

c’est plus facile à dire qu’à faire !!!).

Un soir, après avoir organisé la répartition des randonneurs dans les différents hébergements, nous nous

regroupons. Le bruit court que c’est l’anniversaire de Gérard ! Oh zut, on ne savait pas… Confusion… Nous

n’avons pas de cadeau. Nous prenons l’apéritif en lui faisant la fête. Il repartira le lendemain matin avec un

bouquet de fleurs sur son sac à dos ! Mais au fait, Gérard, c’est quand ton anniversaire ?

Nous aurons une autre occasion (en faut-il ?) de reprendre l’apéro. L’anniversaire de Jean et Roseline, nos gentils

organisateurs !

Merci à eux deux pour nous avoir emmenés découvrir cette région.

Christian Cardenas

Itinérant sur les bords de Loire (de Cunault à Montrelais) du 3 au 6 juin 2019

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Ah ! Il faut que l’on t’aime Mireille … pour te suivre

Un mercredi de septembre, 16 randonneurs, après une petite collation (ils sont bons les pains aux raisins de Gérard) rejoignent la guide pour une visite des thermes gallo-romains de Cassinomagus (Chassenon, en Charente). La construction date du 1er siècle avant JC. On le sait, ces Romains sont fort ingénieux. Nous sommes passés du gymnase extérieur, au gymnase intérieur, à la piscine chaude (caldarium), froide (frigidarium), salle tiède (tépidarium), au sauna, à la salle de soins esthétiques (destrictarium) et enfin au système de chauffe… nous les descendants, n’avons rien inventé.

Après un pique-nique pris à l’intérieur du musée, nous partons pour une randonnée au départ de Bors (Pressignac). A peine étions-nous sortis des voitures, la pluie est tombée pour ne plus s’arrêter. Nous avions parmi nous des consultants météo, Ginette et son téléphone, Hervé et ses limaces, mais les prévisions étaient mauvaises. Encapuchonnés, nous avons traversé de jolis villages typiques, des bois de châtaigniers au travers de sentiers vallonnés.

Arrivés à nos bungalows à Rochechouart, chacun se préoccupe de se sécher et de prendre une bonne douche. Après l’apéritif où nous apprenons que c’est l’anniversaire de Gérard, place à un dîner copieux dans la légendaire bonne humeur du Mil’Pat.

Le lendemain, le temps semble être plus clément et nous partons sur les traces de la météorite tombée ici il y a 220 millions d’années. Nous voyons les maisons construites en pierres d’impactite (pierre issue de la fusion de la météorite avec la pierre locale) et dans un village, nous remarquons un puits à balancier. Le long du chemin, certaines cueillent des fleurs pour Gérard et son sac en est tout décoré. Ouf, le soleil est là et nous apprécions notre pique-nique et, pour certains, une bonne sieste. De retour à Rochechouart, visite du château du 13ème siècle et de l’église avec son clocher tors. Nous profitons du beau temps pour nous installer en terrasse, les nouveaux propriétaires nous accueillent avec joie… ils n’avaient pas encore vu leur terrasse ainsi occupée. C’est Mireille qui nous offre un pot pour arroser la venue de sa petite fille Joséphine. Avant le dîner, l’apéritif est dédié de nouveau à l’anniversaire de Gérard … Quand est-il né ce randonneur ? Pour le dernier jour, il pleut à nouveau. La randonnée se fait autour du lac du Mas Chaban. Ironie du sort, il est presque à sec ! Ginette (pas très en forme) et moi avec d’énormes ampoules aux talons, nous les regardons courageusement partir. Ils déjeuneront à l’abri, les pieds au sec dans le fond d’un lavoir… Lorsqu’ils reviennent après 25 km, ils veulent nous faire croire que le temps était superbe. Ils avaient pris soin de retirer leurs vêtements de pluie. Nous profitons d’une éclaircie pour boire le verre de l’amitié avant de repartir dans nos foyers. Merci Mireille (aidée par Alain) pour ce séjour et à tous les randonneurs pour votre bonne humeur, l’entraide et la bonne ambiance. Claudy Quintard

Séjour à Rochechouart (16) du 24 au 26 septembre 2019

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LE MIL'PAT A 100 ANS

Aurai-je, alors, la motivation d'écrire un article à paraître dans le numéro 96 de La Gazette en janvier 2084 ? Aussi j'ai préparé ce document pour janvier 2020.

En cette fin novembre 2083, l'Association de Marche "le Mil'Pat" a tenu son Assemblée Générale annuelle, salle de l'Aréna du Futuroscope. Depuis longtemps, déjà, la salle de Traversonne était devenue trop petite pour accueillir les 507 adhérents présents.

Il faut reconnaître que la pratique de la marche est conseillée par toute la Médecine qui incite les Français à pratiquer cette activité à la portée de tous et dont les bienfaits sont indéniables. Le dicton populaire ne dit-il pas : « Un jour de sentier, huit jours de santé » ?

Cette manifestation fut aussi l'occasion de célébrer les 100 ans du Club. Les représentants présents des collectivités locales et même nationales se félicitèrent de constater la longévité de cette association et de reconnaître la convivialité qui régnait dans le groupe.

Lors du cocktail qui suivit, nous avons pu rencontrer les petits-enfants des fondateurs du club qui aimaient raconter comment leurs grands-parents randonnaient à la fin du siècle dernier. Comment ils avaient créé les sentiers, comment ils se dirigeaient avec des cartes, et comment ils étaient équipés en ce temps-là.

Aujourd'hui la moyenne d'âge des adhérents est de 80 ans. Avec un départ à la retraite fixé à 70 ans, et un allongement de la durée de vie, l'activité de marche se pratique de plus en plus vieux. Nous avons rencontré plusieurs centenaires qui continuent à randonner plusieurs fois par semaine.

En parcourant le programme des activités, nous avons pu constater que le Club propose des sorties journalières diverses et variées au choix de chacun sur des sentiers connus ou nouvellement créés. Le séjour "Raquettes" a eu lieu en Laponie car il n'y a plus assez de neige en France pour pratiquer cette discipline. La grande sortie annuelle se déroulera en Patagonie, une des dernières régions au monde pour trouver des zones sauvages et inhabitées. Bien sûr, chacun a acquitté sa part de taxe

carbone. La Fédération Nationale prévoit même de faire, pour les années à venir, un Rando Challenge sur la Lune.

En été, la tradition perdure de se retrouver au Bois aux Clercs dans la forêt de Vouillé. Les marcheurs s'y rendent en voitures autonomes qui, selon un circuit défini à l'avance, permet de covoiturer économiquement. Le Sentier, le fameux HL, a été aménagé, les côtes rabotées, le sol stabilisé pour faciliter le passage des fauteuils roulants électriques.

Afin de permettre aux adhérents plus que centenaires, bardés de prothèses en tout genre, de continuer la randonnée, la médecine et la technologie ont créé des aides à la marche d'une ingéniosité étonnante parmi lesquelles les chaussures à ressort qui allègent et

amortissent les pas. Certains marcheurs utilisent des sacs à dos gonflables qui servent d'airbag en cas de chute. On dit même qu'il existe des exosquelettes qui ont permis à certains de pratiquer encore leur passion.

Pour se diriger sur les sentiers, plus besoin de carte. Les membres du Club se sont tous fait greffer, sous la peau, un GPS qui les informe à chaque changement de direction sur un circuit qu'ils auront préalablement enregistré par reconnaissance vocale. Plus besoin de serre-file !

Enfin pour les adhérents qui ne peuvent plus se déplacer ou ceux qui souhaitent un entraînement intensif, il existe des tapis de marche à vitesse réglable à installer chez soi. On peut ainsi marcher et voyager grâce à des lunettes à réalité virtuelle dans lesquelles sont enregistrées des randonnées au choix comme les

sentiers en forêt, des sentiers douaniers en Bretagne ou, pour les plus courageux, des balades en montagne. On peut également suivre les autres randonneurs qui sont sur les sentiers et qui transmettent et dialoguent, en direct, les images et les sons enregistrés sur les caméras embarquées. Une vraie révolution !

La réunion s'est terminée par un feu d'artifice et les membres du "Mil'Pat" se quittèrent avec 1000 nouveaux projets pour les 100 ans à venir.

Jacques Otruquin