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La lettre de Petite Émilie N° 44 – Janvier 2017 [email protected] Association Petite Émilie pour les personnes confrontées à une Interruption Médicale de Grossesse (IMG) et à un deuil périnatal. [email protected] www.petiteemilie.org SIRET 489747832000017 Édito Comme tous les ans, il est bien difficile de trouver les mots justes pour commencer cette lettre. La coutume veut que tout le monde se dise "Bonne année !", "Meilleurs vœux !" Autant de formules qui peuvent être au mieux vides de sens, au pire extrêmement douloureuses pour les parents en deuil de leur bébé. Alors en ce début d'année, je préfère souhaiter à chaque parent de trouver le soutien qui lui convient; au sein d'associations telles que Petite Emilie, auprès de leur famille et amis ou auprès de professionnels, je souhaite à tous les parents endeuillés d'être accompagnés avec toute la bienveillance dont ils ont besoin. Pour cette année comme pour les autres, je souhaite à chaque professionnel confronté au deuil périnatal de trouver les ressources nécessaires pour accompagner ces familles en détresse, et le soutien qu'il mérite. Enfin, je souhaite que les associations qui œuvrent autour du deuil périnatal continuent de travailler ensemble, comme depuis longtemps maintenant, pour une meilleure reconnaissance, pour sensibiliser encore et toujours l'opinion publique et lever le tabou qui entoure nos histoires. Tous ces souhaits sont en fait ce pour quoi Petite Emilie existe et travaille depuis bientôt 14 ans, et ce pour quoi cette année encore, toute l'équipe va donner de son temps et de son énergie à vos côtés, parents, familles et professionnels. Je vous souhaite une année 2017 aussi douce que possible. Adeline MILLE Sommaire Briser un tabou ? p. 2 Hommage à Jean-Paul Rocle p. 4 Actualités p.5 Bienvenue aux bébés victoires p. 8 Nous pensons à eux et à leur famille p. 9

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La lettre de Petite Émilie

N° 44 – Janvier 2017

[email protected]

Association Petite Émilie

pour les personnes confrontées à une Interruption

Médicale de Grossesse (IMG) et à un deuil périnatal.

[email protected]

www.petiteemilie.org

SIRET 489747832000017

Édito

Comme tous les ans, il est bien difficile de trouver les mots justes pour commencer cette lettre.

La coutume veut que tout le monde se dise "Bonne année !", "Meilleurs vœux !"

Autant de formules qui peuvent être au mieux vides de sens, au pire extrêmement douloureuses pour les parents en deuil de leur bébé.

Alors en ce début d'année, je préfère souhaiter à chaque parent de trouver le soutien qui lui convient; au sein d'associations telles que Petite Emilie, auprès de leur famille et amis ou auprès de professionnels, je souhaite à tous les parents endeuillés d'être accompagnés avec toute la bienveillance dont ils ont besoin.

Pour cette année comme pour les autres, je souhaite à chaque professionnel confronté au deuil périnatal de trouver les ressources nécessaires pour accompagner ces familles en détresse, et le soutien qu'il mérite.

Enfin, je souhaite que les associations qui œuvrent autour du deuil périnatal continuent de travailler ensemble, comme depuis longtemps maintenant, pour une meilleure reconnaissance, pour sensibiliser encore et toujours l'opinion publique et lever le tabou qui entoure nos histoires.

Tous ces souhaits sont en fait ce pour quoi Petite Emilie existe et travaille depuis bientôt 14 ans, et ce pour quoi cette année encore, toute l'équipe va donner de son temps et de son énergie à vos côtés, parents, familles et professionnels.

Je vous souhaite une année 2017 aussi douce que possible.

Adeline MILLE

Sommaire Briser un tabou ? p. 2 Hommage à Jean-Paul Rocle p. 4 Actualités p.5 Bienvenue aux bébés victoires p. 8 Nous pensons à eux et à leur famille p. 9

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Briser un tabou ?

Je me souviens de ces premiers livrets que j’ai remis à mon gynécologue ou encore à la maternité la plus proche de chez moi. C’était pour moi une évidence. Je me devais d’informer. Je me souviens aussi de cette légère angoisse avant de franchir la porte. Vais-je savoir répondre aux questions ? Ne vais-je pas être envahie par mes propres émotions ? Je ressortais soulagée.

Aujourd’hui je reviens sur mon expérience avec un regard différent. Mes attentes sont différentes même si selon moi les enjeux restent les mêmes : sensibiliser / rompre un tabou. Il m’a fallu du temps, temps nécessaire pour prendre du recul par rapport à ma propre expérience, mes propres douleurs, pour dépasser la seule envie de hurler ma douleur, du temps pour comprendre ce qui pouvait être à l’origine de ces silences, de cette incompréhension et enfin du temps pour réfléchir aux moyens d’action les plus efficaces.

Développer des sujets dans la presse, émissions télévisées, des actions publiques. Certes, les familles se reconnaissent dans ces témoignages et ont le sentiment que l’on parle enfin d’elles, de leurs histoires si particulières. Ces émissions sont souvent basées sur des témoignages de mères, qui ont perdu leur enfant récemment. Le deuil périnatal, ses spécificités ou ses traits communs à tout deuil ne sont que très rarement abordés au profit en général d’une discussion autour d’une description des faits, de la grossesse suivante. Je suis donc assez réservée quant à l’efficacité réelle de ces actions en terme de sensibilisation. Bien évidemment, elles restent importantes pour les familles confrontées au deuil périnatal, à leurs proches qui les visionneraient. Elles permettent de rompre l’isolement et permettent l’expression d’une douleur extrême. Que retiendront ceux et celles qui « découvriront » que l’on peut perdre un enfant dans de telles circonstances ? Arriveront-ils à dépasser leurs premières impressions, premières impressions bien souvent éloignées de nos attentes ? Que comprendront-ils au sujet du deuil périnatal ?

Finalement, ne devrions-nous pas nous interroger sur le message que nous aimerions transmettre au public de ce type de médias ? Ne serait-il pas judicieux de trouver un moyen de faire comprendre que le plus important en matière de deuil périnatal, c’est de reconnaitre la perte d’un tout-petit et la souffrance qui l’accompagne, de trouver une manière de soutenir les couples et les familles concernées en dépassant ces petites phrases maladroites et tellement blessantes, de même que ces absences et ces silences contraints par un malaise palpable. Et aussi parler de la reconstruction avec ou sans autre enfant (avant, et / ou après la perte de ce tout petit), que cette reconstruction ne passe pas seulement par la grossesse suivante mais par le sens que nous donnons à notre vie après cette rencontre si particulière avec notre tout petit, après ce deuil si méconnu et encore tabou. Parler du temps qu’il est nécessaire de prendre pour se reconstruire.

Rejoindre une association telle que Petite Emilie permet :

- D’agir en collaboration avec les professionnels qui accompagnent quotidiennement les familles dans leur difficile parcours. Répondre aux demandes de formations des équipes de maternité qui s’interrogent sur la prise en charge des parents. Etre présentes sur des congrès et parler des actions menées. Participer à des congrès pour témoigner de notre vécu et du chemin de la reconstruction. Ce sont, à première vue, des actions qui ne touchent pas directement les familles ni leurs proches. Elles se font bien souvent discrètement. Pourtant, elles permettent un véritable échange avec les professionnels, une meilleure connaissance du vécu des parents et ainsi un meilleur accueil des familles. Pourtant, elles permettent un meilleur accueil des familles. Selon moi, il s’agit là d’un premier pas essentiel vers l’acceptation et vers une reconstruction future.

- De renseigner, accompagner ceux et celles qui sont confrontées à un deuil périnatal. Rompre ainsi la solitude en ouvrant des espaces de discussion voire de rencontres. Trouver en un seul et même endroit un ensemble d’informations fiables.

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Briser un tabou ?

Nous pourrions aussi ouvrir ce chantier difficile qu’est la communication autour de ce sujet auprès du grand public. C’est ainsi que l’association Petite Emilie a inscrit cette action au programme d’activité lors de sa dernière assemblée générale. Toutefois, la tâche n’est pas si simple et demande non seulement un réseau de contacts bien situés mais aussi une certaine finesse dans la manière de s’intéresser à un sujet qui n’est pas des plus porteurs en matière de perspectives d’audiences ou de ventes de presse et qui peut se heurter à des considérations politiques ou religieuses qui nous éloigneraient de notre objectif. Ce projet n’est pas encore abouti mais reste toujours d’actualité.

Le deuil périnatal comme d’autres deuils restent des sujets délicats à aborder. Ils sont parfois méconnus ou véhiculent des idées fausses ou encore touchent chacun en ce qu’il a de plus sensible. Sensibiliser la population reste un acte essentiel pour que les personnes touchées ne souffrent pas davantage ou inutilement mais cela doit être réfléchi pour que notre message soit entendu.

Valérie, Clarisse et Juliette

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Hommage à Jean-Paul ROCLE

La vie d’une association est ponctuée de rencontres qui la font évoluer, avancer et qui l’enrichissent. Petite Emilie a été créée en 2003 et sur son chemin s’est trouvé un homme de la plus grande humanité qu’il nous ait été donné de rencontrer, un homme à l’écoute de la souffrance des parents et de leur besoin de reconnaissance.

Chargé des rites funéraires au sein de la fondation des services funéraires de la Ville de Paris, monsieur Jean-Paul Rocle a œuvré pour la création des cérémonies trimestrielles du souvenir destinées aux familles endeuillées d'un tout-petit au cimetière du Père Lachaise. Ces cérémonies sont toujours empruntes de tant de douceur et de respect, elles sont un moment de paix pour les familles.

Des documents téléchargeables sur Internet pour accompagner les parents au moment du décès de leur bébé, à l’organisation des 10 ans de l’association Petite Emilie en passant par sa participation au livre « accompagner le deuil périnatal», il a toujours accompagné notre travail associatif avec beaucoup de bienveillance et de conseils judicieux.

Nous pensons que là où il est maintenant, il a rencontré tous les tout-petits pour lesquels il a mis tant d’énergie et d’enthousiasme. Pour leur reconnaissance, pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli, et surtout pour aider leurs parents à faire le chemin de deuil nécessaire pour un jour être à nouveau heureux. Sa bienveillance, ses talents d’écoute et son sens de l’engagement auront été pour chacune des personnes qu’il aura croisées de solides remparts contre la tristesse, l’oubli, les larmes inconsolables.

Nous souhaitons lui renouveler encore une fois notre profonde gratitude. Laurence

http://www.crematorium-perelachaise.fr/p_cremation_et_mort_perinatale_60.html

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Actualités

Lieu de recueillement au Père Lachaise

L’équipe de la mairie de Paris a choisi pour toute sa portée symbolique, la date du 15 octobre 2016, pour inaugurer le lieu de recueillement élaboré au cimetière parisien du Père Lachaise.

L’élue municipale en charge de cette mission, Pénélope Komitès, a tenu à convier les associations œuvrant

dans le champ du deuil périnatal à plusieurs réunions de travail, pour préparer au mieux un espace dédié aux familles dans ce cimetière. Petite Emilie s’est investie dans ce projet, notamment en partageant l’expertise de Silvia en matière d’aménagement des espaces verts, et en s’appuyant sur les travaux réalisés auprès des adhérents et des municipalités sur ce sujet en novembre 2014.

C’est donc dans cette continuité que les associations SPAMA, Pieds par Terre – Cœurs en l’Air, Naitre et Vivre, Lait sans ciel, AGAPA, l’Enfant sans nom – parents endeuillés, et Petite Emilie étaient représentés lors de l’inauguration de ce lieu. Nous saluons l’ensemble du travail réalisé, à la fois respectueux des familles et de leur douleur, ainsi que des conseils et suggestions qui ont été transmis.

Clarisse

PS. Pour vous y rendre, prendre l’entrée de la rue des Rondeaux, puis la première allée à droite. Le lieu de recueillement est situé après les sanitaires, sur votre droite. Les journées postuniversitaires des sages-femmes

Comme chaque année, Petite Emilie a tenu un stand lors des Journées Poste Universitaires des Sage femmes qui se sont tenues à l'espace Reuilly à Paris les 13 et 14 octobre 2016. Aurore, Céline et Juliette y ont représenté l'association. C’est comme toujours l'occasion d'informer les professionnels de notre existence et des outils proposés. Les professionnelles ont montré un réel souci de bien faire et d'accompagner au mieux les parents vivant une IMG et un deuil périnatal. Mais notre présence régulière lors de ces événements permet également de sensibiliser d'autres interlocuteurs, notamment des représentants médicaux, qui se font parfois les portes paroles de Petite Emilie quand la situation le requiert.

Aurore et Céline

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Actualités

Marche parisienne pour la journée internationale de sensibilisation au deuil périnatal

Céline et Valérie ont accompagné Pieds par Terre, cœur en l'air ainsi que de nombreux parents à Paris lors de la marche du 15 octobre pour la sensibilisation au deuil périnatal.

Ce moment riche en émotions nous a permis de rencontrer et d'échanger avec nos adhérents mais aussi avec des utilisatrices du forum. Un remerciement tout particulier à Doris et Sébastien qui ont mené une action de sensibilisation sur leur lieu de travail à Argentan

rencontrés lors de cette marche.

Accompagner les parents endeuillés lors de cette journée est toujours un moment très fort.

Céline

Journées de médecine périnatale

Les 12, 13 et 14 octobre 2016 se sont tenues les 46èmes Journées nationales de la Société Française de Médecine Périnatale, à Clermont Ferrand. A cette occasion, j’ai eu le plaisir de représenter Petite Emilie aux côtés d’Adeline. C’était pour moi une première et nouvelle expérience.

Lors de ces 3 jours, nous avons rencontré de nombreux professionnels de santé : gynécologues obstétriciens, sages-femmes, cadres infirmiers, infirmières, puéricultrices.

Beaucoup connaissaient très bien notre association. Nos outils leur sont d’une grande utilité et leur apportent les réponses nécessaires aux questions que les parents se posent.

D’autres ont pu découvrir nos actions (formation dans les maternités et écoles de sages-femmes) et nos outils (livrets de Petite Emilie, livre de Léa, dépliants, livre « Accompagner le deuil périnatal »).

Beaucoup sont en demande de soutien, d’une aide pour mieux gérer ces moments difficiles auxquels leur formation ne les a pas toujours suffisamment préparés.

Durant ce congrès, nous avons été personnellement très touchées et très émues par la détresse d’une sage-femme de Guyane, qui rencontre de grosses difficultés face aux différentes représentations du deuil selon les ethnies rencontrées sur ce territoire. Le personnel souffre d’un manque de formation spécifique concernant cette problématique.

Petite Emilie réfléchit donc à des solutions afin de soutenir et éventuellement proposer des formations à ces professionnels de l’autre bout du monde, et pourquoi ne pas engager une réflexion autour des différences culturelles concernant le deuil périnatal ?

Comme d’habitude, ces 3 jours de congrès ont été riches en émotion. Les échanges que nous avons pu établir ont été très constructifs, d’un point de vue personnel, mais aussi pour l’association Petite Emilie.

Evelyne

GYPSY

Les 8 et 9 décembre, Céline et Valérie ont participé également au colloque GYPSY, congrès réunissant des gynécologues ainsi que des psychiatres / psychologues. Comme l'année dernière, l'accueil y fût chaleureux et les échanges nombreux, avec un vif intérêt pour les outils de Petite Emilie.

Céline

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Actualités

Formation à l’école de sages-femmes à Saint-Quentin en Yvelines

L’unité de formation et de recherche des sciences de la santé Simone Veil, de Versailles a sollicité l’association Petite Emilie pour intervenir auprès d’une promotion de 20 étudiants sages-femmes. Christelle et Clarisse sont allées à leur rencontre le 08 décembre 2016 pour aborder le thème du deuil périnatal et de l’IMG. Des questions pertinentes ont été soulevées et des échanges nourris ont eu lieu.

Clarisse

Journée de sensibilisation au deuil périnatal à l’hôpital d’Argentan

Nous avons souhaité organiser un stand d’information et de sensibilisation à l’occasion de la journée du deuil périnatal, le 15 octobre 2016 au Centre Hospitalier d’Argentan (61) où nous travaillons, pour faire connaitre le deuil périnatal et les associations qui œuvrent dans ce domaine, notamment Petite Émilie.

Au cours de cette journée nous avons eu plusieurs visites, des personnes qui ne connaissaient pas la signification du mot « périnatal » (tout comme nous), et comme nous nous y attendions, il est difficile de parler de la mort d’un enfant

Des professionnels, ainsi que le directeur et la directrice des soins sont venus prendre des informations. Parmi eux, deux collègues étaient concernés par la perte de leur enfant et il est intéressant de voir que nous éprouvions les mêmes ressentis et la difficulté de pouvoir en parler librement.

La visite qui nous a le plus marqués est la venue d’une maman, qui a fait le déplacement pour nous voir et parler de son histoire. Ça a été une belle rencontre.

Notre conclusion de cette journée est un bilan positif, puisque nous considérons que c’est un bon début pour faire connaitre le deuil périnatal. Nous gardons aussi en tête qu’il suffit parfois d’une seule rencontre pour montrer que notre action a été appréciée par des parents ayant vécu la perte de leur enfant.

Suite à cette journée et la présence de notre stand à Argentan, nous avons appris qu’il y avait eu des commandes de livres notamment « Accompagner le deuil périnatal » publiés récemment que les professionnels n’avaient pas à leur disposition.

Doris et Sébastien

Formation à l’école de sages-femmes de Caen

Caroline et Sophie se sont rendues le 5 janvier 2017 au Pôle de formations et de recherche en santé à Caen pour une intervention auprès des étudiants sages-femmes. L’équipe en charge de l’organisation de cette formation menant au diplôme de sage-femme renouvelle sa confiance auprès de l’association Petite Emilie.

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Bienvenue au bébé victoire

Si vous souhaitez que le prénom de votre enfant apparaisse dans la lettre de PE,

rendez-vous sur le forum (http://www.petiteemilie.org/forum/viewtopic.php?f=14&t=257) où un post est créé pour y inscrire les bébés victoires.

Novembre

Le 23 : Marius, fils de Sarah (Jennah) et Silvin

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Nous pensons à eux et à leur famille Nous attirons votre attention sur le fait qu’il est nécessaire d’inscrire votre enfant chaque année sur le formulaire disponible sur le lien ci-après, afin qu’il soit cité dans la lettre d’information de Petite Emilie.

Vous pouvez dès maintenant inscrire votre enfant né en janvier, février ou mars, pour sa publication sur la lettre d’information de janvier 2018.

http://www.petiteemilie.org/newspe.php

Janvier 5 : Tom, enfant de Pauline et Jerome

6 : Céleste, enfant de Ludivine et Jean-Jacques

6 : Églantine, enfant de Macha et Simon

7 : Jules, enfant de Fanny et Romain

7 : Célia, enfant de Coralie et maxime

8 : Yaëlle, enfant d’Angélique et Pierrick

10 : Léo, enfant d’Elodie et Anthony

10 : Ethan, enfant de Stéphanie et Stéphane

11 : Johan, enfant de Julia et Arnaud

13 : Félicie, enfant d’Anne et Serge

13 : Louis, enfant de Delphine et Alexandre

14 : Katarina, enfant de Léa et Jonathan

14 : Lucas, enfant d’Anne-Lise et Alexandre

15 : Inès, enfant de Sana et Franck

16 : Florian, enfant de Nathalie et David

17 : Louna, enfant de Séverine et Yannick

18 : Ma'a, enfant d’Aurore et Julien

18 : Gabrielle Aina, enfant de Cynthia et Marc

18 : Sacha, enfant de Sonia et Fréderic

19 : Ethan, enfant de Sophie et Matthieu

20 : Enzo, enfant de Melissa et Nicolas

20 : Emeline, enfant de Sandrine et Vincent

21 : Evan, enfant de Séverine et Sixte

21 : Clémentine, enfant de Julie et Benoit

22 : Lisa et Lila, enfants de Stéphanie et Guillaume

22 : Ninon, enfant d’Anne et Stéphane

23 : Ange, enfant d’Anais et Cyril

24 : Victoire, enfant de Séverine et Alexandre

25 : Maéline, enfant d’Isabelle et Vincent

25 : Paul, enfant de Laurence et Laurent

26 : Augustin, enfant de Maryline et Vincent

27 : Gabriel, enfant d’Andréa et Luis

27 : Théo, enfant d’Eléonore et Christophe

28 : Noémie, enfant d’Émilie et Alexis

28 : Lucian, enfant de Julia et Gregory

28 : Alban, enfant d’Elodie et François

28 : Sema, enfant de Fadela et Didier

28 : Nino, enfant de Sophie et Quentin

29 : Matthias, enfant d’Anne et Frédéric

31 : Sohan, enfant de Jennyfer et Idriss

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Nous pensons à eux et à leur famille

Février

2 : Lila Rose, enfant de Justine et Julien 18 : Agathe, enfant de Marianne et Benjamin

4 : Tiago, enfant d’Emilie et Yoan 19 : Emilie, enfant de Juliette et Michaël

4 : Noémie, enfant d’Alki et Mickaël 19 : Ana, enfant de Maryne et Jean baptiste

4 : Andrea, enfant d’Emilie et Yoan 20 : Pierre, enfant de Sophie et Christophe

4 : Pauline, enfant de Thierry et Flora 20 : Arthur, enfant de Célia et Mathis

4 : Luna, enfant d’Aurélie et David 22 : Mathilde, enfant de Sabrina et Sylvain

5 : Eliane, enfant de Virginie et Guillaume 24 : Lucie, enfant de Stéphanie et Charles

8 : Eléa, enfant de Mélanie et Sébastien 24 : Léonie, enfant de Cécile et Jonathan

8 : Gabriel, enfant d’Émilie et Loďc 25 : Léa, enfant de Laurine et Mathieu

11 : Enola, enfant de Séverine et Guillaume 25 : Lou, enfant de Fanny et Julien

11 : Célian, enfant de Virginie et Karim 25 : Sacha, enfant d’Anne et Jérémie

12 : Mathias, enfant de Karine et Fabien 26 : Mia, enfant de Sophie et Martin

13 : Camille, enfant de Marie et Mathieu 26 : Léa, enfant de Laurine et Mathieu

15 : Kahina, enfant de Karine et Mohamed 26 : Louise-Anne, enfant de Julie et Sébastien

15 : Valentin, enfant d’Emilie et Yves 27 : Hugo, enfant de Lauriane et Benoist

16 : Stella Lina, enfant de Véronique et Jean Christophe 27 : Ethan, enfant de Clothilde et Jérémy

16 : Hugo, enfant de Mélanie et Anthony

Mars

2 : Émilien, enfant de Marie-Charlotte et Hervé

4 : Colin, enfant de Florence et Matthieu

5 : Anthony, enfant d’Alyne et Reunan

7 : Nina, enfant de Sophie et Axel

8 : Nathan, enfant de Dolores et Mickael

8 : Tyméo, enfant de Katlyne et Patrice

10 : Emma, enfant de Vanessa et Stéphane

11 : Angelle, enfant de Sophie et Alexis

13 : Maxime, enfant d’Emilie et Yohan

14 : Alessandro, enfant de Stéphanie et Alexandre

14 : Clothilde, enfant de Sylvie et Bruno

15 : Mylann, enfant de Doris et Sébastien

15 : Aaron, enfant de Morgane et Jeremy

15 : Zelda, enfant d’Héloise

16 : Noé, enfant de Florence et François

17 : Louis, enfant d’Hélène et Julien

17 : Yaniss, enfant de Tatiana et Emmanuel

18 : Manon, enfant de Magalie et Yves

18 : Elliot, enfant de Céline et Pierre-Eric

18 : Emmy, enfant de Charlène et Bruno

19 : Ewan, enfant d’Alice et Luke

20 : Stan, enfant de Manuella et Florian

21 : Grégoire, enfant d’Astrid et Guillaume

21 : Malo, enfant de Delphine et Sébastien

24 : Ryan, enfant de Vero et Jocelyn

25 : Yasmina, enfant d’Elodie et Lilian

25 : Lily, enfant de Marylène et Nicolas

29 : Elisa, enfant de Vero et Jocelyn

29 : Simon, enfant de Sarah et Guenahel

30 : Ethan, enfant de Melaine et Loic