SAM. 22 - DIM. 23 AOÛT 2009 - 1-2 RAMADAN 1430 - N° 5706 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51

RAMADAN ET GRANDES CHALEURS

Commentéviter

la déshydratation

Commentéviter

la déshydratation

l AUDITION DES MINISTRESPAR BOUTEFLIKA

Sellal pourinaugurer

le rituel PAGE 5

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UNE PERQUISITION TOURNE AU DRAMEÀ SIDI-BEL-ABBÈS

Plusieurs policiers blessésLes habitants du quartier dit Flaje-Abbou, au centre-ville de Sidi-Bel-Abbès, ont

vécu, jeudi après-midi, de grands moments d’angoisse. Les services de sécuritédevaient procéder à une perquisition dans une maison située sur une venelle trèsétroite — ce qui a rendu la tâche difficile — dont les locataires étaient soupçonnésde détenir une grande quantité de drogue.

La situation a failli tourner au drame lorsqu’un feu mis volontairement à uneconduite gaz de ville provoqua une explosion suivie d’un incendie.

Cinq policiers ont été blessés, dont un souffrant de plusieurs fractures. Lesvictimes ont été évacuées vers le CHU de Sidi-Bel-Abbès.

Des renforts ont dû être dépêchés pour parvenir à maîtriser la situation.Les personnes impliquées dans cette affaire ont été interpellées.

A. M.

l ILS SONT ORIGINAIRESDE SKIKDATrois harraga

découverts dansun bateauà Annaba

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D ans une note adressée jeudi à l’ensemble des ministres,Bouteflika «chamboule» le programme d’audition desmembres du gouvernement, préférant finalement

commencer par ceux à la tête des secteurs à gros budget.Bouteflika auditionnera, en premier, le ministre des Res-sources en eau, Sellal, dès aujourd’hui dimanche. Il serasuivi par le ministre des Transports, Amar Tou, et celuides Travaux publics, Amar Ghoul.

La contre-offensive d’AboudjerraAprès avoir, dans un premier temps, «freiné» la propagationde la dissidence dans les rangs du parti, Aboudjerra Soltanivient de passer à la phase de «récupération», qui touche despans entiers de la formation islamiste acquis jusque-là à lacause de Menasra.Il en est ainsi de la wilaya de Ghardaïa dont laquasi-totalité des structures est passée sousla coupe de Abdelmadjid Menasra.Le chef du MSP compte mettre à profit le

mois sacré pour se rendre dans cette régionafin de convaincre certaines personnalités

islamistes locales influentes de«revenir au bercail».

Voir le croissantde Marseille !Des Algériens deMarseille ont trouvé lelieu idéal pourobserver le croissantlunaire qui annonce lepremier jour deRamadan.C’est au pied de laBasilique Notre-Dame-de-la-Garde, ce hautlieu de la capitalephocéenne, que nosémigrés ont, commel’a montré le JT de20 heures, installéjumelles et autreséquipements pour voirle croissant lunaire.

Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - Page 2

periscoop2009@yahoo.frP

NNAAGGEE DDAANNSS TTAA MMEERRNNAAGGEE DDAANNSS TTAA MMEERRLe recueil de Hichem «Le Hic»

est déjà en librairie.

Bouteflika chambouleson programme

ERISCOOPERISCOOP

F.-Zohra B. - Alger (LeSoir) - Gare au non-res-pect des principes élé-mentaires d’hygiène ali-mentaire en période degrandes chaleurs ! avertis-sent les praticiens quiappellent à un jeûne rai-sonnable.

Il est certain que lerégime alimentaire adoptépendant le Ramadan revêtun caractère important.

La pratique du jeûnealors que le mercuredépasse les 35 degrés estparticulièrement éprou-vante et doit induire descomportements prudents.Les spécialistes recom-mandent en premier lieude se préparer mentale-ment avant le début dujeûne et surtout pendant lemois sacré d’éviter lesexcès, de prendre desrepas équilibrés et des’hydrater régulièrementaprès la rupture du jeûne.

Avec la hausse destempératures, il est néces-saire avant tout d’éviter ladéshydratation.

Ce conseil tient aussibien pour les personnesen bonne santé que pourcelles souffrant de mala-dies chroniques où lespersonnes âgées.

Les médecins mettentainsi les jeûneurs engarde contre l’alimentationen excès dans le but defaire des réserves. Ainsi,

la tradition de rompre lejeûne avec de la datte etun laitage est fortementrecommandée. Sont mis àl’index par ailleurs lesrepas copieux et les pro-duits trop gras ou sucrés.

Les personnesmalades ou atteintes demaladies chroniques sont,elles, invitées à consulterleur médecin avant de jeû-ner et surtout à ne pasnégliger la prise de leursmédicaments.

Privilégier l’eau et éviterles mets trop gras,

sucrés ou salésPour le docteur Hadj

Lakehal, nutritionniste àl’Institut national de lasanté publique (INSP), ilest nécessaire de reveniraux principales directivesde l’Islam en matière dejeune.

Le médecin citera ainsile précepte qui stipule quele musulman doit s’alimen-ter dès l’adhan et retarderau maximum le s’hour. «Ilfaut éviter de consommerun repas copieux justeaprès l’adhan, la principeétant de répartir la nourri-ture dans le temps. Ainsi, ilest préférable de romprele jeune avec quelquesdates, du lait, de la chor-ba, de la salade et, après,prendre le traditionnelcafé ou thé», recomman-de le docteur.

Le spécialiste préciseraqu’il est possible deprendre aussi un gâteauou une autre sucrerie enpetite quantité. «Mais leplus important, c’est deboire et de consommer del’eau et non pas les bois-sons gazeuses et le jus,boissons qui sont tropsucrées», explique le doc-teur Hadj Lakehal tout ensoulignant qu’il est pos-sible dans la soirée defaire une vrai repas équili-bré composé d’un plat,d’une salade et encore decafé ou de thé. Ceci enévitant, selon les spécia-listes, les produits gras etles fritures.

Pour le traditionnels’hour, le nutritionnistedira qu’il est possible enplus du «mesfouf»,accompagné d’un laitage,de consommer une saladeou un fruit ou deux. Ensomme, il faut bannir desmenus les produits tropgras, trop salés ou sucrés.L’abus de café est aussidéconseillé.

Pour le médecin del’INSP, les prises de poidslors du mois de Ramadansont aussi à craindre enraison du ralentissementdes activités et de la multi-plication des repascopieux après le f'tour. Lecorps dans ce cas de figu-re stocke les graisses etles protéines.

Limiter les effortsintenses en périodede grandes chaleursPar ailleurs, dans la

journée, recommande ledocteur Hadj Lakehal, ilfaut éviter de rester ausoleil et limiter les effortsintenses en période de

grandes chaleurs. Lespersonnes âgées doivent,elles, éviter de trop dedéplacer et rester au frais.Il faut boire de l’eau régu-lièrement après le f’tourafin d’éviter la déshydrata-tion, et ce même si on neressent pas de sensationde soif, insistent les spé-cialistes, .

Pour sa part, le docteurBekkat, président del’Ordre des médecins, pré-cisera que le réflexe deboire beaucoup justeaprès la rupture de jeunen’est pas recommandé.«L’idéal est de refréner cebesoin et de commencerpar manger pour ensuiteboire par petites quantités.

L’eau est, bien sûr, laboisson à préférer et saconsommation doit sefaire de préférence à la findu repas, explique le doc-teur Bekkat. Le spécialisteconseillera la consomma-tion de salades, metsréhydratants et revitali-sants.

Il recommande aussid’éviter les abus de beur-re, sauces et viandesgrasses.

Les fruits, bien sûr, doi-vent être consommés etde petites douceurs sontpermises. Le médecincitera le cas de diabé-tiques qui pendant leRamadan déséquilibrentleur diabète et mettentainsi leur vie en danger.

Les spécialistes adres-sent ainsi un message auxAlgériens qui doivent doncbannir les anciens com-portements qui consistentà garnir la table ramadha-nesque de divers metsgras, trop sucrés et salés.

F.-Z. B.

Le Soird’Algérie Actualité Sam. 22 - Dim 23 août 2009 - PAGE 3

L’époque des couffinsdébordant de légumes et fruitsau mois de Ramadan semblebien révolue. Aujourd’hui, leconsommateur arrive toutjuste à concocter un modestef’tour.

Salima Akkouche – Alger (LeSoir) - En ce premier jour du mois deRamadan, une virée au marché deBelouizdad nous a permis de consta-ter la flambée des prix des fruits etlégumes.

Les commerçants n’ont pas hésitéà doubler et même tripler leurs prixdès le premier jour. Sur les étals, lacarotte, la courgette, la laitue et latomate affichent 80 DA/kg. Le prix dupoivron varie entre 70 et 80 DA/kg etla pomme de terre est cédée à 50dinars. Quant au navet, ils détrône lereste des légumes en culminant à 100DA/kg, de quoi donner le vertige aucitoyen. Pour l’ail, tant prisé pendantle mois de carême, son prix est passéà 240 DA/kg.

Avec de tels prix, la préparationd’un simple repas demeure une rude«épreuve» pour les ménagères.

«C’est du jamais vu ! La carotte à 80dinars ! Qui pourra se permettre del’acheter à ce prix exorbitant ?», lanceune dame.

Vadrouillant depuis plus d’uneheure dans ce marché, cette dernièregarde toujours à la main un couffinvide. Devant un étal de légumes, unpère de famille dénonce l’absence del’Etat dans le contrôle des prix desproduits de large consommation.

«L’Etat nous a promis de remettrede l’ordre, mais nous constatons querien n’a été fait. C’est l’anarchie quirègne», s’est-il exclamé.

A l’entrée du marché, plusieursjeunes proposent la douzaine dediouls à 50 DA. Indispensables pour lapréparation des boureks, les feuillesde dioul ont, elles aussi, doublé deprix par rapport au mois de Ramadandernier. Ceci n’a pas manqué de pro-voquer l’étonnement des ménagères.«Même le dioul n’a pas échappé àcette hausse des prix», s’indigne unecitoyenne.

Seul le bouquet de h’chich n’a pasété touché par cette hausse de «tem-pérature». Resté toujours fidèle à sonprix, le bouquet est cédé à 10 DA.

Côté viande, l’agneau est à 800 DA/kgalors que le prix du bœuf est de 570dinars. Quant au poulet éviscéré, il aatteint 400 DA/kg. Des prix qui fontfuir les consommateurs. Selon unvendeur de volaille, il n’y a pas unegrande affluence pour la viandeblanche. «A cette heure-ci, d’habitudej’arrive à écouler toute ma marchandi-se alors qu’aujourd’hui je n’en suispas encore à la moitié» constate-t-il.

Les citoyens font des aller-retourdans les étroites allées du marchésans pour autant faire leurs emplettes.C’est plutôt une «opération» decontemplation des marchandises éta-lées et des prix affichés. Ils se conten-tent seulement de prendre quelques«portions» des produits proposés. Cen’est que le premier jour, et lescitoyens se demandent déjà commentil faudra faire pour les jours restants.

Certains semblent optimistesnéanmoins, en déclarant que d’ici unesemaine les prix vont chuter. Les com-merçants, quant à eux, ne semblentpas s’inquiéter outre mesure, les mar-chandises arrivant toujours à êtreécoulées.

S. A.

Jeûner en plein mois d’août, période desgrandes chaleurs, exige une hygiène de vie par-ticulière. Les médecins attirent l’attention surles dangers d’un jeûne mal régulé qui peutengendrer de nombreux problèmes de santé.Quels aliments privilégier dès l’adhan ? Dequoi sera composé le premier repas ? Que faut-il bannir de sa table ? C’est à ces interrogationsque répondent des spécialistes.

RAMADAN ET GRANDES CHALEURS

Comment éviter la déshydratation Produit Unité de mesure Prix détail

Pommede terre 1 kilo 50 DA

Navet 1 kilo 100 DA

Tomate fraîche 80 DA

Oignons 40 DA

Salade verte 80 DA

Poivrons 70 DA

Carotte 80 DA

Courgette 80 DA

Ail 240 DA

L’agneau 850 DA

Bœuf 750 DA

Poulet 400 DA

Frik 200 DA

Riz étuvé 90 DA

Huile 5 litres 560 DA

Dioul 50 DA

Oeuf 10 DA

Pois chiche 120 DA

H’chich 01 bouquet 10 DA

Sucre 01 kilo 70 DA

Dattes 01 kilo 250 DA

Melon 01 kilo 40 DA

PREMIER JOUR DU RAMADAN

La mercuriale s’affole

LE COUFFIN DE LA MÉNAGÈRE

Le Soird’Algérie Actualité Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE 4

Lors de leur audition parles enquêteurs de la stationmaritime, les trois harraga,âgés de 28, 32 et 38 ans, ontindiqué s’être introduits dansla nuit du 18 août dernierdans le bateau en grimpant àl’aide des amarres, aprèsavoir franchi à la nage la dis-tance séparant le navire etles rochers mitoyens au port,d’où ils sont partis.

Se cachant dans la che-minée du bateau, endroitisolé et rarement inspecté,ils étaient informés au préa-lable de la destination finalede ce bateau.

En effet, ce navire devaitcharger de la ferraille du portde Annaba avant de conti-nuer sa route vers le portturc de Derincs. Mais leuraventure a pris fin après leurdécouverte le 20 août par lesmembres de l’équipage dubateau qui était en rade aularge du port de Annaba.Ces derniers ont immédiate-

ment informé leur agentconsignataire à Annaba, quia, à son tour, alerté lesgardes-côtes, nous confirmeAbdelaziz Zaïdi, chef de lastation maritime principalede Annaba.

Les trois émigrants clan-destins ont été ramenés parles éléments de la station surla terre ferme. Ils ont étéauditionnés après la visitemédicale d’usage effectuéepar le médecin de laProtection civile.

Les trois compagnonsd’infortune ont été présentésdevant le procureur du tribu-nal de Annaba qui leur asignifié une citation directe àcomparaître pour le2 novembre 2009.

L’avantage de cettemanière de harga est que lecandidat ne paye ni passeuret encore moins un quel-conque ticket de transport,mais la loi réprimant cegenre de harga est plussévère. A ce sujet, le chef de

la station maritime principaledes gardes-côtes deAnnaba, Abdelaziz Zaïdi,que nous avons sollicité,rappellera que l’article 545du code maritime algérienstipule que «est punie d’em-prisonnement de 6 mois à5 ans et d’une amende de10 000 à 50 000 DA toutepersonne qui s’introduit frau-duleusement sur un navireavec l’intention de faire unetraversée».

A. Bouacha

Trois harraga origi-naires de Skikda ont étéarrêtés vendredi en find’après-midi par les élé-ments de la station mari-time principale desgardes-côtes de Annaba,à bord d’un navire mar-chand, le Atlas B, battantpavillon hollandais etantillais.

PÉTROLE

Les signes de reprise boostentles cours à 74 dollars

Vendredi soir, à New York,le baril de light sweet crude,pour livraison en octobre, aterminé à 73,89 dollars, enprogression de 98 cents parrapport à son cours de clôtu-re de jeudi. Durant leséchanges, le pétrole a atteint74,72 dollars, le prix le plushaut depuis le 20 octobre.

A Londres, en fin de jour-née, le baril de Brent de lamer du Nord, pour mêmedate de livraison, gagnait 57cents par rapport à la clôturede la veille, à 73,90 dollars.Le baril a même grimpé à74,97 dollars, en deçà des76 dollars atteints débutaoût.

Explication de cetteembellie, l’optimisme quant àla reprise économique en

Europe, la hausse de lademande chinoise et la pro-gression des reventes delogements aux Etats-Unis.Ainsi que le repli desréserves d’essence au Japonet l’absorption de volumes depétrole stockés en mer duNord.

Selon les analystes, lesprix du pétrole reflètent le faitque les investisseurs seconcentrent sur les signesencourageants pour l’écono-mie. Comme la progressiondes prix du pétrole étaitaidée par le repli de la mon-naie américaine, l’euros’échangeant autour de 1, 4330 dollar.

Dans le même temps, lemarché suivait la trajectoirede l’ouragan Bill qui pourrait

repasser au niveau 4 (ventssupérieurs à 210 km/h).

Le groupe Exxon Mobil aordonné l’évacuation d’uneplate-forme pétrolière au

large de la province cana-dienne de Nouvelle-Ecosse,qui se trouve sur la trajectoi-re de l’ouragan.

C. B. / Agences

Les signes de reprise économique aux Etats-Uniset en Europe boostent les cours du pétrole à plus de74 dollars.

L’organisation terroriste Al-Qaïda auMaghreb, qui cherche à étendre soninfluence dans les pays du Sahel, vientde montrer, à travers un communiquédiffusé hier en milieu d’après-midi, qu’el-le cherche à nouer des contacts avec lemouvement islamiste «Boko Haram»,surnommé les «Talibans du Nigeria», .

Il était prévisible et dans l’ordre deschoses (voir Le Soir d’Algérie du 16 août2009) que l’ex-GSPC ne s’empêched’exploiter les évènements provoquésdernièrement par le mouvement nigériandans sa fronde insurrectionnelle auNigeria, où plus de 700 de ses membresont été abattus dans une répressionsans merci sur ordre des autorités.

Le leader du mouvement, MohamedYusuf, a été exécuté ou, du moins, est«mort dans des conditions non éluci-dées», alors qu’il avait été arrêté vivant,selon la plupart des médias et agencesde presse internationaux.

Une enquête pour faire toute la lumiè-re sur cette mort avait été ordonnée parle chef de l’Etat au début de ce mois.Réagissant plus de deux semainesaprès sa mort, Al-Qaïda au Maghreb a,dans son communiqué d’hier et daté du17 courant, condamné la répressionmenée contre le mouvement «BokoHaram», qu’elle considère comme unacte de «vengeance» qui a fait «près de800 musulmans tués», tandis qu’ont été«détruites leurs mosquées, pilonnésleurs hôpitaux et démolies leurs habita-tions par l’armée nigériane», qualifiée de«haineuse».

Le communiqué considère qu’il s’agitd’une «guerre de croisade d’une minori-té chrétienne contre 80 millions demusulmans sous le mot d’ordre de«détruisez l’islam et massacrez sesmembres».

Al-Qaïda au Maghreb relève que«cette boucherie effroyable s’est dérou-lée devant le silence de la communautéd’un milliard de musulmans, de l’Est àl’Ouest, sans qu’il y ait la moindre mani-festation ou réprobation». De ce «silen-ce», Al-Qaïda au Maghreb en fait uneopportunité pour se placer aux côtés des«musulmans du Nigeria de manièregénérale et des frères salafistes djiha-distes en particulier» pour se solidariseravec eux.

Une première qu’elle n’hésitera pas àfructifier à la moindre occasion pour ten-ter de faire des émules au Nigeria aprèsqu’elle eut pris pied au Mali et enMauritanie et quelque peu au Niger, touten lorgnant vers les autres pays de larégion.

Il est à noter que suite à la mort deMohamed Yusuf et la fin des combatsdans les Etats du Nigeria où ont étépoursuivis les membres du «BokoHarram», ce mouvement a diffusé uncommuniqué où il déclare qu’il est «unerévolution islamique, présente dans les36 Etats du Nigeria». Il affirme être«favorable à Oussama Ben Laden»,promettant de s’attaquer à nombre devilles aussi bien dans le nord que dansle sud du pays, la capitale comprise.

Mohamed Issami

ILS SONT ORIGINAIRES DE SKIKDA

Trois harraga découvertsdans un bateau à Annaba

Ils ont franchi, à la nage, la distance qui les séparait du bateau sur lequel ils ont embarqué.

Le baril en hausse.

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TERRORISME

Al-Qaïdaau Maghreb sesolidarise avecles «Talibans»

du Nigeria

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POURSUITE DE LA POLITIQUE DE RÉCONCILIATION

Bouteflika confirme le double discours

Nawal Imès - Alger (LeSoir) - Ce n’est pas la pre-mière fois que le présidentde la République laisseentrevoir cette dualité quisemble insolvable. Uneoption qui semble obéir ausouci d’un équilibre quiapparaît nécessaire de pré-server.

La recrudescence desattentats terroristes n’a pasfait changer de cap au pré-sident de la République. Ilréaffirmait jeudi, à l’occa-sion de la célébration de laJournée nationale dumoudjahid, que «l'Etat atendu la main à cette caté-gorie d'égarés en leuroffrant la chance de revenirau droit chemin et de réinté-grer le peuple pour bénéfi-cier des mesures de laconcorde civile et de laréconciliation nationale.

Cette main est encoretendue compte tenu desconvictions religieuses denotre peuple, de ses res-ponsabilités historiques etses choix stratégiques»,ajoutant qu’«il s'agit pournous de réunir les condi-tions propices au dévelop-pement en donnant unechance à ceux qui se sontégarés pour s'être trompésde repères religieux oupour avoir été trompés pardes mercenaires qui profes-sent le crime organisé et ladestruction de la sociétéalgérienne pour des raisonsaussi abjectes que dou-

teuses». Bouteflika prendle soin d’enchaîner : «L'Etatreste fermement déterminéà faire face, avec toute larigueur qui s'impose, à ceuxqui ont dévié du chemintracé par la nation, ceux-làmême qui refusent la maintendue en déniant à lanation le droit de vivre dansla sécurité et la quiétude etempruntant les voies de ladésobéissance et du crime.

Ces voies les mènerontassurément à leur perte, etpour preuve, les actes ter-roristes sanglants et isolésconfirment si besoin estque le terrorisme est endéclin devant les frappesde l'Armée nationale popu-laire, des services de sécu-rité mais surtout devant lerejet d'une nation touteentière, à sa tête prédica-teurs, faqih et hommes dereligion, de ces actesabjects.»

Profitant de l’occasion,le président a tenu à rendrehommage aux forces desécurité en «saluant lesefforts de tous ceux qui fontface à cette horde de rené-gats.

L’Algérie, direction etpeuple, place toute saconfiance en ses institu-tions et dans les compé-tences et abnégation deses femmes et de seshommes dans le strict res-pect des lois du pays et desgrandes valeurs dupeuple.»

En maintenant ainsi laporte ouverte à la repentan-ce de manière indétermi-née, n’est-ce pas l’impunitéqui est consacrée ? Les ter-roristes continuent, en effet,de frapper dès que l’occa-sion se présente, assurésque les portes du pardonresteront longtempsouvertes.

Ils profitent de la dualitéqui caractérise le plus hautsommet de l’Etat.

Cette même dualité quia empêché l’Algérie d’opterle week-end universel, luipréférant un semi week-end, ce qui renseigne unefois de plus sur les conces-sions faites à l’islamisme…

N. I.

Il avait donné le ton pendant la campagnepour la présidentielle, Bouteflika le confirmeaujourd’hui : le terrorisme sera combattu sansrelâche. Le président réaffirme, cependant, quel’option de la réconciliation reste de vigueur.L’Etat continuera de tendre la main aux «éga-rés». Un double discours dont le chef de l’Etatsemble avoir du mal à se départir.

La recrudescence des attentats n’a pas fait changer de cap au président.

LOI DE FINANCESCOMPLÉMENTAIRE

POUR 2009

Le RND salueLa loi de finances complémentaire pour 2009,

entrée en vigueur et contestée par nombre d’organisa-tions patronales, bénéficie de nouveaux partisans.

Après le P-dg du groupe privé Cevital, Issad Rebrab,c’est au tour du Rassemblement national démocratique(RND) d’apporter son soutien à cette loi complémentai-re. Le RND, dont le bureau national s’est réuni ven-dredi, «accueille favorablement la teneur de la LFC etce qu’elle comporte comme mesures».

Des mesures relatives à la défense du marché natio-nal et des ressources de l’Etat ou incitatives pour l’in-vestissement et l’emploi que le RND apprécie en cequ’«elles consacrent nombre de points du programmeprésidentiel».

Comme la formation dont le secrétaire général,Ahmed Ouyahia, est également Premier ministre, posi-tive les décisions de l’Etat en faveur de l’emploi desjeunes par le biais des micro-crédits ou dispositifs d’en-couragement au recrutement, appelant à élargir davan-tage ces mesures en vue d’un meilleur encadrementdes concernés.

Présentant ses vœux à l’occasion du mois sacré, leRND appelle l’ensemble des parties actives du marchéà préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

C. B.

AUDITION DES MINISTRES PAR LE PRÉSIDENT

Sellal pour inaugurerle rituel

Sofiane Aït-Iflis - Alger(Le Soir) - Normalement, laconvocation présidentiellen’effrayerait pas le ministredes Ressources en eau.Abdelmalek Sellal reste l’undes ministres qui jouit del’estime et de la confiancede Bouteflika. Une confian-ce et une estime qui ontvalu au ministre de dirigerpar deux fois la campagneélectorale du candidatBouteflika.

La remarque restevalable même si aujourd’hui

Sellal n’est pas convié àune séance de congratula-tions. En effet, on imaginemal le président Bouteflikatancer Sellal comme il leferait avec un autre ministrequi mal managerait sondépartement, en termes deperformances s’entend.Même s’il n’a pas étanchéla soif de tous les Algériens,le ministre des Ressourcesen eau n’a pas été avare enefforts. Il pourrait mêmefaire valoir un bilan positif,comparativement à d’autres

secteurs qui peinent à semettre au niveau des exi-gences.

A la fin 2009, le départe-ment de Abdelmalek Sellalcomptabiliserait un total de72 barrages réalisés,exploités ou en passe del’être. La capacité globalede ces barrages est esti-mée à 7,8 milliards demètres cubes par an.

Au terme de l’année encours, 13 stations de des-salement de l’eau de merseront mises en exploita-tion, l’ensemble avec unecapacité de 2,16 millions demètres cubes par jour, soit825 millions de mètrescubes par an.

Par ailleurs, le ministredes Ressources en eau, quisait manier l’art de la com-munication agressive,

évoque un taux national deraccordement de 86 % etun réseau national d’assai-nissement long de 38 000km. A cela s’ajoute unecapacité de traitement deseaux usées de 350 millionsde mètres cubes. A l’hori-zon 2010, cette capacitésera portée à 600 millionsde mètres cubes.S’agissant du taux de rac-cordement des foyers, lastatistique officielle retient93%.

Le ministre desRessources en eau auraégalement à rendre comptede l’Etat d’avancement dumégaprojet de transfert del’eau de Aïn-Salah àTamanrasset. Un projet quis’évalue à plus de un mil-liard de dollars.

S. A. I.

Le président de la République devra inaugu-rer dès aujourd’hui le désormais rituel ramadha-nesque par l’audition du ministre desRessources en eau. Comme par les fois pas-sées, Abdelmalek Sellal étalera un parchemin dechiffres et de taux de réalisations, et AbdelazizBouteflika y collerait quelques remarques etrecommandations.

QUEL SORT LUI RÉSERVERA ZERHOUNI

Lancement d’un nouveau partid’opposition

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Cette premièredéclaration porte laparaphe de cinq membres :l’ancien secrétaire généraldu RND et de la CNEC,Tahar Benbaïbèche, l’an-cien député HaïderBendrihem, les deux repré-sentants de l’Est ainsi queCherifi Mohamed (leCentre) Kehlouche Jabir(l’Oranie), MekkhaletMohamed (le Sud).

«D’autres militants nousrejoindront bientôt», nousconfiera Haïder Bendrihem.

Il s'agit notamment deSofiane Djillali, AbdeselamAli-Rachedi et biend’autres. Se voulant d’obé-dience démocrate, ce mou-vement s’annonce commefrontalement opposé aurégime de Bouteflika. «Lesannées se succédèrent etnous attendons toujoursune amélioration de lasituation qui ne cesse d’em-pirer, car l’Algérie a pris unevoie inverse dans tous lessecteurs et sur tous lesplans, au point qu’aucuneindication ne vient conforter

le citoyen sur une issuemeilleure et pour suggérerqu’une fin de ce rouleaucompresseur qui menacede phagocyter la sociétéest proche», assènent, eneffet, les signataires quidressent un sombre tableaude la situation socio-écono-mique et, bien entendu,politique du pays.

En plus de «la corruptionqui est devenue une règleessentielle dans toutes lestransactions au point demettre en péril la sécuritéde la nation», la déclarationénumère une série d’autresfléaux, «comme le terroris-me, la harga, le suicide etd’autres phénomènes quirenseignent sur la gravitéde la situation». Aussi,

conclut-on dans le mêmetexte, «l’ensemble de cesfléaux illustrent le véritablevisage du pays, affirmantque l'Algérie n’est pas enbonne santé et qu’elle vainexorablement, à ce ryth-me, vers sa fin». Appelantenfin à s’élever contre la«politique du fait accompli»,les signataires affirmentleur volonté de s’organiseren «un mouvement poli-tique».

Un mouvement dont lesort sera décidé par ledépartement de YazidZerhouni, qui n’a pas laréputation d’être un adeptedu pluralisme. C’est lemoins que l’on puisse dire...

K. A.

D’anciens militants issus de diverses forma-tions politiques veulent s’organiser en nouveauparti d’opposition. C’est du moins ce qu’ils sug-gèrent à travers une déclaration publique, sym-boliquement datée du 20 août 2009.

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Le Soird’Algérie Ramadan Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE 7

Le Saint Coran, Einstein et les abeillesNous n’avons pas l’intention de faire

une étude écologique ou apicole ; mais unrapport entre le verset coranique et la cita-tion d’Einstein. En voici le verset «et voilà»ce que Ton Seigneur révéla aux abeilles :«Prenez des demeures dans les mon-tagnes, les arbres et les treillages.»Sourate 16, les Abeilles, verset 68.

Quant à la citation d’Einstein, elle est lasuivante : «Si l’abeille disparaissait de lasurface du globe, l’homme n’aurait plusque quatre années à vivre, plus de pollini-sation, plus d’herbe, plus d’animaux, plusd’hommes.»(1)

Dans les deux cas, il s’agit de l’abeille.Est-ce un hasard ? Non. «Dès l’origine,écrit Maurice Maeterlinck, ce petit êtreétrange, vivant en société, sous des loiscompliquées, et exécutant dans l’ombre,des ouvrages prodigieux, attira la curiositéde l’homme.

Aristote, Caton, Varron, Pline,Columelle, Palladius s’en sont occupés,sans parler du philosophe Aristomachusqui, au dire de Pline, les observa durant 58ans, et de Philiscus de Tasos, qui vécudans les lieux déserts, pour ne plus voirqu’elles, et fut surnommé le Sauvage.»(2)

A ces noms prestigieux, il faudrait ajou-ter ceux de grands savants commeSwammerdam, Réaumur ou Hubert qui ontconsacré toute leur vie à disséquer l’abeille; sans oublier bien évidemment le grandnom de Maurice Maeterlinck qui leurconsacra un très beau livre, haut en cou-leur.(3)

Mais auparavant et, bien avant eux, il ya Dieu… Celui qui a titré la Sourate 16 :Les Abeilles et leur y a consacré deux ver-sets (68 et 69). Or pour que Dieu leur ait faitune révélation – les seules à en êtresacrées du règne animal – et consacré untitre et deux versets, il eût fallu qu’elles fus-

sent très importantes «ces mouches àmiel». Dans les deux cas également – tantdans le verset du Saint Coran que dans lacitation d’Einstein —, il s’agit respective-ment de deux antonymes : «demeurer» et«disparaître».

Dieu, le Tout-Puissant, enjoint auxabeilles de demeurer : «prenez desdemeures …» par cette révélation, leCréateur se veut rassurant ! C’est la séré-nité ! Nonobstant, Einstein dit : «Sil’abeille disparaissait…» A l’opposé deDieu, il est alarmiste. En dépit de sonimmense génie et a côté de la mansuétudede Dieu, sa déclaration semble alarmante.

Bref, revenons aux deux antonymes etfaisons leur analyse. «Demeurer» signifieêtre de façon continu ; «Disparaître» :cesser d’être. (4) Donc, c’est «d’être» et de«ne pas être» qu’il s’agit. Puisqu’il s’agit del’abeille, qu’elles en sont les consé-quences ? Des conséquences terribles ;de survie ou de mort !

Selon que l’abeille vit ou meurt, l’universen est conditionné : il «vit» à son «souffle»,et en «meurt» à sa mort ! Comment ? Etpourquoi ? Selon Maurice Maeterlinck :«Nous devons probablement la plupart denos fleurs et de nos fruits (à l’abeille) : (onestime en effet que plus de cent milleespèces de plantes disparaîtraient si lesabeilles ne les visitaient point) et, qui sait ?Notre civilisation même, car tout s’enchaî-ne dans ces mystères…»(5)

C’est donc pour leur permettre de «visi-ter les plantes» que Dieu leur a enjoint«prenez des demeures dans les montages,les arbres et les treillages», qu’il existeentre les espèces une interdépendance ;que chaque créature a son sens, son rôle,et partant, sa raison d’être.

Le Saint Coran et la science sont enparfaite symbiose. Et Dieu n’a pas manquéde le rappeler moult fois : «C’est le livreau sujet du quel il n’y a aucun doute..»,

Sourate 2 la Vache, verset 2.«Il a fait descendre sur toi le Livre avec

la vérité.» Sourate Al Imrane 3, verset 3.Pourtant, il suffit que la découverte soit

faite par la science (sont concernés ici queles faits scientifiques établis) pour que toutle monde y croit ; seulement, si d’aventure,l’on dit que cette découverte est déjà révé-lée au VIIe siècle dans le Saint Coran, il ya risque d’encourir les foudres de l’incrédu-le : le verset coranique relatant le faitscientifique est dénié et persiflé !

Quels sont les persifleurs ? Ils sont sinombreux que nous nous contentons seu-lement de signaler une seule catégorie :les intellectuels de tout bord, particulière-ment de l’Occident. Ils sont blâmables dene pas faire l’effort d’établir la corrélationentre le Saint Coran et la science. Pourtantle premier verset révélé est «Iqra» (Lis) qui

précisément fait référence à la science.-Dans le cas qui nous intéresse, le cas

de l’abeille, le verset coranique sera déniéet persiflé, la citation d’Einstein agréée,même si tous deux véhiculent le mêmesens, ce confondent et ne font qu’un ! Etde grâce, après cela, que l’on ne viennepas nous rebattre les oreilles avec l’hon-nêteté intellectuelle !

N. B.Notes de renvoi :In dictionnaire Larousse des citations

1989.In La vie des abeilles P 10.

M. Maeterlinck, Edition Fasquelle.In La vie des abeilles. M. Maeterlinck,

Edition Fasquelle.In dictionnaire Larousse.In La vie des abeilles P 218.

M. Maeterlinck, Editions Fasquelle.

Les épices et les ustensiles en poterie,un casse-tête pour les ménagères de Batna

Très ancien marché spé-cialisé dans ce type de com-merce, Errahba, situé enplein centre-ville de la capi-tale des Aurès, est la pre-mière destination de cesfemmes qui prennent toutleur temps pour choisir lesmeilleurs épices et condi-ments pour assaisonner, unmois durant, les plats derupture du jeûne à leur têtela soupe au blé vert (frik)concassé.

Si la plupart des épicesplus particulièrement lesplus demandées, à savoirles graines de coriandre(kosbor), de piment noir (fel-fel lekhal), de carvi(carouiya) et d’anis (habethlaoua) ainsi que la cannel-le (el-qarfa) et le clou degirofle (ettib) sont proposéesfinement moulues et prêtesà l’usage, les plus expertesparmi les ménagères préfè-rent les acheter à l’état brut.

La raison en est que celapermet à la ménagère des’assurer elle-même de leurqualité, en les criblant de

ses propres mains desimpuretés puis en les faisantmoudre, sous ses yeux bienvigilants, auprès des meu-niers. Une fois préparé,chaque condiment est placédans un récipient séparé depréférence en verre.

Pour Mme Fatima, c’est là«la seule manière de garan-tir réellement» la qualité desépices et de conserver leur«fraîcheur» assez long-temps pour pouvoir préparerdes plats authentiquementtraditionnels.

Pour cette même dame,les épices «prêtes à l’usa-ge» perdent leur «goût fort»pour plusieurs raisons dontle manque de soin au coursdes phases de préparationet le contact prolongé avecl’air libre.

Les meuneries tradition-nelles également ne désem-plissent point à la veille etpendant les premiers joursdu Ramadan. De longuesfilles d’attente d’hommes, defemmes et d’enfants sontobservées notamment

devant les boutiques desmeuniers les plus anciensau savoir-faire irrépro-chable. Vieux meuniertenant un commerce nonloin de la Rahba, Mohamedse réjouit de ce pic de lademande sur ses servicesmais constate le change-ment de sa clientèle. «Jadisaucune femme n’osait fran-chir le seuil du local d’unmeunier», affirme-t-il avant

d’enchaîner qu’«aujourd’hui,autre temps autre mœurs,elles viennent elles-mêmesmoudre les graines et s’as-surer de la qualité du servi-ce fourni».

Cheikh Hamma, ancienmeunier du quartier populai-re de Bouakal, plus grandeet populeuse cité de Batna,note de son côté que la plu-part de ses clientes préfè-rent moudre chaque épice à

part. Toutefois, certainesd’entre elles font moudre lesgraines de coriandre aveccelles du carvi au motif quecela, indique-t-il, «imprègneplus de goût aux mets» quien sont préparés.

Préparer ses propresépices et les graines de blérécolté vert (frik) constitueun «sublime rituel que nousavons pris l’habitude d’ac-complir joyeusement» à l’oc-

casion de chaqueRamadan, affirme hadjaOuicha, qui souligne lanécessité, pour les finsgourmets nostalgiques desvieilles saveurs, de la mar-mite en poterie pour la pré-paration de la chorba et dutadjin (genre de plat en terrepour le cuisson de la galet-te).

Témoignage de l’immen-se honneur voué dans larégion des Aurès pour cemois sacré, de vastes opé-rations de grand ménagesont menées dans lesfoyers comme pour l’accueild’un hôte de marque.L’ambiance du Ramadanenglobe également le coursdu commerce et fait rebon-dir en avant de nombreusesactivités dont le commercedes ustensiles traditionnelsen terre cuite.

Certaines autres tradi-tions louables notammentdes régions rurales ont car-rément disparu. C’est le casde la nafqa, une habitudequi faisait que des ovinssoient sacrifiés le premier, le15e et le 27e jours duRamadan et leur vianderépartie entre les ménagesvoisins, déplorent de nom-breux vieux de la région.

Des condiments indispensables pour assaisonner les plats.

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Faire l’emplette d’épices et acheter des usten-siles en poterie constituent, à la veille de chaqueRamadan à Batna, un véritable casse-tête pourles ménagères qui y accordent un soin particu-lier et ne se les procurent qu’auprès de mar-chands «de confiance».

Par Nourdine Bennabi

Le Soird’Algérie Régions Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE 8

SKIKDA

4 223 280 estivantsrecensés au 15 août

TIARETLe nouveau

directeurde l’agence

foncière installéM. Boumediene Noureddine

a été officiellement installé il y aquelques jours au poste dedirecteur de l’agence foncièrede Tiaret en remplacement deM. Zaârour Mohamed suite à ladécision de fin de fonction qui luia été notifiée dimanche dernierpar le wali.

Le nouveau directeur aexercé plusieurs postes deresponsabilité dont celui de chefd’unité d’une entreprise deréalisation avant de transiter parla Cnas pour ensuite prendreles commandes de l’agence dedéveloppement sociale. Celadit, il faut avouer que la tâcheassignée au nouveau directeurn’est pas de tout repos comptetenu des problèmes auxquels aété confrontée l’agence foncièrede Tiaret ces dernières années.La situation de pourrissementqui prévalait à l’époque au seinde cet organisme s’est soldéemême par l’emprisonnement deson ex-directeur.

Par ailleurs, il convient depréciser que les programmes delogements participatifs lancéspar ladite agence n’arrivent plusà voir le jour à la déceptiongénérale des nombreuxpostulants. A titre illustratif, les150 unités de Trig El Beïda, unprojet en souffrance depuis2001. L’assainissement dufoncier est l’autre point figurantparmi les priorités du nouveaudirecteur sachant que bonnombre de propriétaires sontjusque-là dans l’expectative dese voir un jour régularisés.

Mourad Benameur

KHENCHELALa pénurie de

ciment menaceles projets

Après le sable et les autresmatériaux de construction, c’estau tour du ciment de manquercruellement au point demenacer la majorité des projetsprogrammés à travers la wilayade Khenchela. En effet, depuisplusieurs jours, les différentesentreprises ont du mal às’approvisionner en ciment qui aatteint le seuil fatidique de 700DA le sac. Du chef-lieu de lawilaya en passant par Aïn-El-Beïda pour arriver à Oum-El-Bouaghi, ce matériau estintrouvable. Et cela pour deuxraisons : la fermeture de laseule unité de distribution qui setrouvait à Khenchela, et qui aété transférée à Mestiana, et «lemarché noir». Sur le marchéparallèle, le ciment est vendu encatimini tandis que celui dont laqualité laisse à désirer est venduà des prix inabordables.

On indique que plusieurschantiers stratégiques connaissentun retard considérable en raison dela pénurie de sable.

Benzaïm Abdelouahab

La wilaya de Skikda aenregistré la venue de 4223 280 estivants, selonles statistiques arrêtées au15 août, en hausse parrapport au bilan 2008, où3 419 470 estivants yavaient séjourné.

2 637 880 estivants ont étérecensés durant les mois de juin (464980) et juillet (2 172 900), enévolution continue par rapport à lamême période de l’année précédenteoù on a dénombré 1 744 600touristes, 365 900 en juin et1 378 700 en juillet. Fait étonnant, lapremière quinzaine du mois d’août avu le rush vers les plages de1 585 480 personnes, le Ramadan adéjoué les pronostics. C’est ce quiressort des chiffres communiquéspar la direction du tourisme de lawilaya de Skikda.

Le bilan final de la saison estivale2009 sera arrêté fin septembre, d’icilà on sera bien fixé sur lesstatistiques, notamment celles liéesau classement des côtes les plusfréquentées. Mais d’emblée, on peutaffirmer que c’est celle de Larbi-Ben-M’hidi-Filfila qui serait en poleposition. Pour l’exemple, en 2008,716 170 ont été recensés.

Côte «cosmopolite», elle a étéavantagée par sa proximité du chef-lieu de la wilaya, à une vingtaine dekilomètres seulement, et surtout parla vaste étendue de ses plages et deses espaces sablonneux, lesquelspermettent de contenir un nombreimportant de familles sans provoquerde flagrant entassement.

Aussi, la politique d’équipementdes plages, formelles ou informelles,qui s’est vue allouer 120 millions deDA, commence à porter ses fruits endépit de la persistance de quelqueslacunes. On peut trouvé pour tousles goûts, toutes les couleurs et lesbourses. Des concessions de plagesqui connaissent une évolution

impressionnante d’année en année,pour lesquels les gérants ne lésinentpas sur les moyens pour faire bonnefigure, des tentes alignées sur dessuperficies qui dépassent cellesréservées aux premières citées etdont l’impunité intrigue plus d’un. Dusocial également ! Des jeunes quilouent des parasols et des shorts !

Des aménagements conséquents,tel celui ayant ciblé la plage-pilote deOued G’sob et son prolongement, quiont coûté 220 millions de DA,d’autres à caractère dispendieux :l’éclairage trop aveuglant de laplacette du poste n° 8. Desrestaurants qui font de la mahdjouba,de la pizza, dont les prix varient entre120 et 450 DA, et des grillades enmorceaux de viande qui vous collententre les dents, soit la restaurationrapide destinée au public de masse,alors que d’autres ciblent unecatégorie sociale bien sélectionnée.

À cet effet, deux établissementsnouvellement créés se distinguent :l’hôtel Belle-Vue de Zouari Fethi etl’hôtel (restaurant gastronomique),le Vivier de Zebboudj Khaled, tous

deux implantés dans la circons-cription administrative de Filfila, à22 km du chef-lieu de wilaya.

Si le premier a opté pour unerestauration qui a charmé lesdélégations d’entreprises étrangèresqui y sont hébergés, le deuxièmeélabore une stratégie encore à l’étatembryonnaire. Implanté à la plage deOued-El-Gatt, derrière l’ex-camp del’Onab, l’établissement est d’unebeauté attrayante.

Son gérant, licencié en hôtellerie,déclare : «Notre objectif est aussi detoucher le grand public à travers larestauration rapide, en particulier lapizza, qui est très prisée par lesSkikdis. La classe huppée y trouveraaussi son compte. Pour cela, unpersonnel très qualifié veillera à sasatisfaction, notamment dans ledomaine de la restauration. Pour celaun chef-cuisinier et un maître d’hôtelde renom ont été recrutés spéciale-ment. Il ajoute : «Pour le Ramadan, ilest prévu des soirées familiales auson du malouf et du chaâbi, desbanquets et des réceptions serontégalement organisés.»

Il n’est pas à écarter que durant lasaison estivale 2010, la côteconnaîtra un nouvel essor. Outreceux déjà cités, il convientde signaler d’autres projets, dontl’extension de la corniche s’étalant dela plage-pilote de Oued G’sobjusqu'au poste n° 8 de Filfila. Selonson P/APC, «on compte égalementinclure la partie allant du poste 8jusqu'à l’Institut algérien du pétrole(IAP), avec en sus l’aménagementde la placette qui fait face,notamment au profit des vieux».

Le complexe touristique deRamdani, implanté au poste n°7,sera d’un grand apport pour lesprochains estivants mais ce sera enjuin 2011, coïncidant avec sa date delivraison après 36 mois de travauxpar une entreprise turque, selon lestermes d’une convention signée avecl’Agence nationale du développe-ment touristique (ANDT). Il disposede 318 lits, 22 suites et aura à créer110 emplois, pour un coût globald’investissement de l’ordre de 1 565845 000 DA.

Zaid Zoheir

TIZI-OUZOU

Grande waâda à l’occasion de la reconstructiond’une mosquée à Aghribs

Les habitants du village Aghribsavaient à cœur de bien réussir lareconstruction de leur vieille mosquée,car au-delà des légendes qui entourentce lieu de culte, elle apparaît comme unespace social vital où bien des conflitsfurent résolus et des milliers de couplesdes localités des Ath-Djennad unis.

Sa nouvelle architecture s’intègre bien dansson environnement. Cela atteste, à bien deségards, d’une volonté à rester fidèle à notreculture, nos traditions, et nous-mêmes, nous dit-on sur place. Ils sont venus de la plupart desvillages des Ath Djennad pour assister au coupd’envoi de la reconstruction de la mosquée duvillage des Aghribs dans la daïra d’Azeffoun.

Le week-end dernier, une foule assez denseavait assisté au coulage du béton de la plate-forme de la mosquée Sidi Djaffar, mais elle étaitlà aussi pour prendre part à la grande waâdaorganisée à cette occasion, partageant lecouscous et la viande offerts pour lacirconstance.

Comme le montre la maquette exposée auxvisiteurs, le nouvel édifice, implanté à la place del’ancien qui a été démoli eu égard à sa vétusté,est constitué d’une grande salle carrée pour laprière dotée d’une arrière-salle pour les femmes.Le toit est composé d’une dalle en béton dont une

grande ouverture au milieu laisse émerger unecharpente en forme de pyramide surmontée detuiles rouges. Cette forme architecturale reposesur cinq piliers en bois qui prennent naissance àl’intérieur même de la grande salle, le chiffre 5symbolisant les cinq préceptes de l’Islam.

La construction dénuée d’un minaret et d’undôme se fond dans le décor en respectantl’architecture environnante comme l’ont siexpressément souhaité ses concepteurs. Ils ont

voulu surtout que la nouvelle bâtisse ressemble àl’ancienne, ce qui explique sa réimplantation auxlieu place de la première, entourée denombreuses sépultures, nous explique-t-on.

Même le hall faisant office de lieu de réunion,qui ne désemplit pas notamment les lundis, jourde marché, a été reconduit avec le souci du détail,ce qui dénote de la volonté de coller à un stylebien de chez nous.

F. B.

Les services d’état civil fonctionnelstoute la journée

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L’ensemble des institutions etadministrations publiques ont étéinstruites de ne plus fermer désormaisleurs guichets entre 12 et 13h.

Finie donc la pause déjeuner pour lesfonctionnaires qui se verront ainsi contraints des’organiser en système de rotation pour assurerune permanence à longueur de journée. Leschefs de daïra, les présidents d’APC et toutesles autorités concernées viennent de recevoirune note de service du premier magistrat de lawilaya de Tizi-Ouzou afin de se conformer à la

nouvelle réglementation en vigueur en raisonde la forte affluence que connaissent lesguichets de l’administration publique.«Franchement cela va beaucoup apaiser lesesprits d’autant plus que les prestations deservices de nos administrations laissentquelques fois à désirer ; désormais, on nousdira plus : revenez à 13h pour avoir sa cartegrise, son acte de naissance ou tout autredocument», arguera un père de famille. Pourl’heure, nous ignorons si cette mesure concerneseulement la wilaya de Tizi-Ouzou.

Amayas Idir

Le Soird’Algérie Régions Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE 9

BOUMERDÈS

Des sinistrés oubliés à Aït-Amrane Veillée d’armes chezles spéculateurs

Ce sont toujours les mêmes barons de laspéculation qui se sont manifestées bien avant lepremier jour du jeûne. Rien ne les arrêtent, ils ontles coudée s franches et ne risquent rien enamassant des fortunes. Nullement inquiétés, cesspéculateurs du genre insatiable peuvent aisémentdicter leur loi durant tout le mois de Ramadan.

Il faut dire aussi que la libération des prix estune aubaine pour ces rapaces. Ces barons quipromènent leur bedaine à longueur d’année sur lesplaces publiques de Tlemcen et Maghnia utilisenttous les moyens pour faire chauffer la mercuriale.

Le prix des fruits et légumes flambent, mais cen’est rien, il faut attendre encore une semaine pourvoir les prix s’envoler. Généralement, c’est aucours de cette période que des commerçants sansscrupule réalisent le plus gros de leurs profits etcela s’explique par le fait que même les plusdémunis, malheureusement, n’hésitent pas àmettre en difficulté leur modeste budget familialpour s’offrir ce qui n’est pas forcément nécessaire.

Le Ramadan, il faut bien le dire, n’est plus cemois d’abstinence et de recueillement, il estdevenu par la force des choses le mois desadeptes de Gargantua. On pensait que la criseactuelle et les conditions socioéconomiquespouvaient bannir certains comportements, maismalheureusement le citoyen reste ceconsommateur inconditionnel, ce qui n’est paspour déplaire aux commerçants véreux qui sefrottent déjà les mains. Au point où vont leschoses, des familles entières pointeront à la soupepopulaire pendant toute la durée de Ramadan.Alors qu’à Tlemcen on assiste à la naissanced’une autre classe bourgeoise, la pauvreté necesse de faire des naufragés dont on sembleignorer l’existence. Peut-être faut-il rappeler quedans les années 1960, bien que le niveau de vieétait bas, les pauvres gens se prenaientmutuellement en charge pour préserver leurdignité dans les moments difficiles, la fraternité etla rahma n’étaient pas de vains mots. Mais autrestemps autres mœurs, vous diront certains.

M. Zenasni

Plusieurs projetspour la commune

de Béni-SnouceUne enveloppe de six milliards de centimes a

été dégagée pour l’inscription de plusieurs projetsdans la commune de Béni-Snouce. Cesopérations au nombre de 14 toucheront plusieurssecteurs, notamment la réfection du réseau deseaux usées, le réseau électrique ainsi quel’installation d’un nouveau réseau d’eau potable.Cette opération entre dans le cadre du programmede développement des localités déshéritées afind’améliorer les conditions de vie en milieu rural.

Sebdou sortde l’isolement

Cette commune de la steppe commence unpeu à sortir de son isolement. D'importantesréalisations sont en cours dont une piscine semi-olympique et un nouveau CEM. Une enveloppe de3,5 milliards de centimes a été réservée à laconstruction d’un centre culturel. Le secteur del’habitat connaît lui aussi une évolution pourabsorber la crise de logement et surtout stabiliserles populations nomades. Un programme de 400logements est en cours de réalisation et laconstruction de 500 autres sera lancéeprochainement.

Deux salles de soinspour Souahlia

Cette commune côtière a bénéficié deplusieurs projets inscrits dans le programme del’amélioration des conditions de vie en milieu rural.Deux salles de soins ont été réalisées sur l’axeroutier Tounane-Souahlia, et ce, pour répondre auxbesoins d’une population privée pendantlongtemps de ces infrastructures vitales. Sixautres salles de soins seront réalisées à Sidi-Lahcène, le plus ancien village de Souahlia ainsiqu’une polyclinique.

Youbi Nadjat

En matière de prise encharge des familles victimesdu séisme de 2003, notammentcelles ayant perdu leurlogement et recasées provi-soirement dans des chalets,les autorités de la wilaya deBoumerdès déclarent, depuisune année, que le dossier estdéfinitivement clos. Ce n’est,malheureusement, pas le caspour un grand nombre defamilles sinistrées dans cettewilaya.

Nous avons fait un constatdéplorable à la cité Kherroub àAït- Amrane, dans la daïra deThenia. En plus de la mauvaisegestion de ce regroupement oùles décharges d’ordures, cernantles chalets, et la pénurierécurrente d’eau rendent la viepénible à ces citoyens, certainesfamilles vivent le supplice dansl’attente d’une hypothèqueaffectation d’un logement en dur.«Depuis 6 ans, nous supportonsdes conditions de vie déplorable.Les autorités vont de promesseen promesse au sujet de notrerelogement. En vain», disent,unanimes, les sinistrés que nousavions rencontrés.

Nous avions visité l’intérieurde plusieurs chalets. Danscertaines habitations ladégradation a obligé les familles,du moins celles qui ont lesmoyens financiers, de renouvelerle parterre en béton. «Quand unefamille de 11 personnes occupe36 mètres carrées, le plancher enpréfabriqué ne résiste pas»,explique un sinistré.

Cela n’est rien devant lessituations dramatiques decertains comme celle de cethomme âgé. Malade, il vit cloîtrédepuis des années dans unesurface très réduite occupée pardes parents. Le jour de notrepassage, la température généraleétait pourtant clémente mais àl’intérieur la chaleur était

suffocante ; que dire alors desjours de grande canicule ?Serait-il trop de faire cas d’un peude compassion pour ces famillesmajoritairement originaires deszones éparses donc pauvres !

Dans ce site il y a 14 famillesdisposant de la fameuses ficheCTC avec l’indication «5 rouge»à démolir. La loi leur donne droitdans ce cas au relogement parl’Etat. Tandis que 16 autresfamilles sont porteuses de ficheorange «4 à conforter».

Elle ouvre droit uneréhabilitation de leur logementpar l’Etat avec une indemnitémaximale de 700 000 DA. Or,dans certaines fiches, les expertsavaient rajouté, en observationgénérale, des mentions commepar exemple «murs porteursfissurés», «à démolir»contredisant leur diagnostic initial.

Effectivement, comme c’estdes habitations situées en zonesrurale et montagneuse, bâties enpierres et en terre et ayantsurvécu à plusieurs générations,leur réhabilitation ou autreconfortement seraient illusoire.Mais voilà que l’administration,

par le biais de l’Agence derégulation foncière urbaine de lawilaya de Bouira, qui avait prisen charge, en qualité de maîtrede l’ouvrage délégué, lesopérations de cette expertise,sortait une aberration dont elle ale secret.

Cette agence exige en effet dechacun de ces sinistrés (porteursde la fiche orange 4) le versementde 89 271 DA pour leremboursement des études(diagnostic) engagées par leCTC. «Ils disent que ceremboursement est une conditionpour le reclassement de noslogements dans la catégorierouge 5», nous explique unedame. A quel titre la somme enquestion qui concerne lesexpertises des bâtisses touchéespar le séisme est demandéepuisque cette action concernantle tremblement de terre de 2003a été décrétée et prise en charge,financièrement, par l’Etat ?

Ce qui exacerbe par ailleursces familles est la proximité d’unecité neuve de 60 logements.«Que les autorités distribuent ceslogements aux sinistrés qui vivent

dans des conditions socialespénibles !» dira une femme. «Ilshésitent et cherchent commentcréer des dossiers fictifs desinistrés à leurs proches», ajouteavec colère son voisin quisoupçonne les autorités localesde tenter de distribuer ceslogements dans l’opacité.

Au niveau de l’APC, enl’absence du premier magistratcommunal, c’est son adjointAyache qui affirme que les 60logements sont destinéseffectivement aux sinistrés maisqu’ils ne sont pas finis.

Il déplore qu’une somme aussiimportante — 89 271 DA —soitdemandée à des familles pauvresen vue de changement duclassement de catégorie desinistre qu’elles ont subi. «Il y aune famille de handicapés, unpère de famille qui travaille dansle cadre du filet social…», dira-t-ilsans préciser ce que compte fairela commune pour résoudre tousces problèmes et permettre à cesfamilles d’habiter des logementsdignes dont la construction a étéfinancée par l’Etat.

Abachi L.

Des marchands envahissantsLe tronçon de la RN24 entre la ville de

Boumerdès et le village balnéaire du Figuierdans la même commune est devenu unbazar de fruits et légumes.

A la sortie de Figuier, les automobilistes ontl’impression de circuler dans un souk. Et pourcause, les marchands exposent leurs produitspratiquement sur la chaussée. Ces marchandsambulants obstruent cette route importantecréant chaque jour un embouteillage etexposent automobilistes et passants au danger.

Plusieurs fois les gendarmes les ont obligésà évacuer les lieux notamment lors de passagede cortèges officiels . Il y a une semaine, quandles services de l’Etat (wilaya, daïra, APC etgendarmerie) se sont mobilisés pour démolirquelques habitations précaires, à quelquesdizaines de mètres en amont de la route et dece marché informel, les camionnettes et lesétals ont miraculeusement disparu.

Mais pourquoi ces marchands seréinstallent dans l’impunité alors qu’ils sont endouble infraction : ils commercent illégalement

et obstruent la voie publique ? Plus grave, cesmarchands bien envahissants construisent desbidonvilles. Une dizaine de baraques a étéérigée aux alentours de ce marché illicite. Lorsde l’opération de démolition sus-citée, lesautorités ont démoli des habitations dontcertaines familles y résidaient depuis 1959 et

épargné des baraques nouvellement érigées.Au rythme de l’implantation de ce nouveaubidonville, une véritable favela s’installe autourde Boumerdès. Des personnes bien informéesn’hésitent plus à évoquer une complicité decertains responsables locaux.

A. L.

Les automobilistes de la villede Bordj-Menaïel (wilaya deBoumerdès) déplorent lafermeture de la seule station-service de la ville depuisseptembre 2008. Effectivement,tout passager sur la RN12(Thenia-Tizi-Ouzou) remarqueraque des travaux sont en cours.Selon nos informations, le délai

fixé par le maître de l’ouvrage,Naftal en l’occurrence, pour larénovation de cette station et salivraison était de 10 mois à partirde septembre 2008. Cependant,ces travaux n’avancentsûrement pas au rythmeconvenu. En effet, cette stationne sera pas livrée de sitôt. Cequi sanctionne la ville de Bordj-

Menaïel, dont la population estestimée à environ 80 000habitants, pour l’approvi-sionnement en carburant.«Nous sommes obligés d’allervers Laâsiv ou les Issers soit undétour en aller-retour de 25 kmpour faire le plein», se plaignentles clients.

A. L.

NOUVELLES DE TLEMCEN

La seule station-service à Bordj-Menaïeltoujours fermée

A la suite de gros travaux deterrassement entrepris par unpropriétaire de terrain, leshabitants de trois villas sont endanger en raison du risqued’effondrement qui les guette àtout moment. Ces gros travaux de

terrassement ont causé bien desdésagréments : coupures de gaz,d’électricité et d’eau potable. Tôt lematin, la Protection civile alertéeest sur les lieux. Les trois villas àproximité dudit terrain sontmenacées à tout moment

d’effondrement, elles sontquadrillées par la police pendantque les éléments de la Protectioncivile continuent de vérifier leterrain en question.

A cet effet, les habitants del’une des villas ont été évacués. Lelotissement Bouroualih est enébullition. «Dites aux élus locauxde l’APC de Guelma-ville quiignorent que nous sommes des

citoyens honnêtes, que nouspayons nos impôts et nous avonstoujours voté. Qu’ils viennentseulement voir et constater lerésultat de leur négligence ! Celafait des années que nous avonsalerté les élus sur l’état de notrelotissement et le problème deglissement de terrain», s’écrie l’undes propriétaires des trois villas.

A. Boudeffa

POUR CAUSE DE GROS TRAVAUX DE TERRASSEMENT À GUELMA

Trois villas menacées d’effondrementLa peur s’installe chez la plupart des habitants du lotissement

Bouroualih, sur la route de Constantine, à quelques mètres de lacaserne de la police judiciaire.

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Poivrons farcisà la salade de pâtes

Pour 4 personnes, préparation : 10 min, cuisson : 10 min

Pâtes : 400 g, olives noires : 100 g, tomates : 300 g, concombre : 1, huile d'olive : 8 c. à soupe,poivrons rouges : 2, basilic : 1/2 botte, sel, poivre

Faites cuire les pâtes dans de l’eau bouillantesalée. Egouttez-les et réservez-les. Coupez lespoivrons en deux, et épépinez-les. Dans unsaladier, mélangez l’huile, le sel et le poivre.Ajoutez les pâtes, les olives dénoyautées etcoupées en deux, le basilic ciselé et le concombretaillé en petits cubes. Mélangez intimement etgarnissez les poivrons avec cette salade. Servezaussitôt.

Afin de ne pasrompre la chaîne dufroid, il suffit d'un peude méthode.Commencez par lesproduits de longueconservation(conserves, boissonsnon réfrigérées...).Passez ensuite auxproduits frais(légumes, fruits,viande, poisson) etaux produits laitiers.Terminez par lessurgelés et lesglaces.Placez vos alimentsdans des sacsisothermes bienfermés (efficacespendant 30 minutesenviron). En été, s'il fait trèschaud dehors,ajoutez-y des painsde glace ou si votresac est en papier,des plaquesréfrigérées pourglacières (gainées deplastique, elles sontbien étanches), quiles garderontparfaitement au frais.Essayez égalementde remplir vos sacsisothermes le pluspossible : vos

Bien faire vos achats

BBrroocchheetttteess ddee ffrruuiittss àà llaa ffoonndduuee ddee cchhooccoollaatt

Pour 4 personnes, préparation : 15 min,cuisson : 15 min

Banane : 1, kiwi : 1, ananas : 1 petite, pomme :1, sucre semoule : 150 g, eau : 15 cl, vanille : 1

sachet, chocolat : 150 g

Lavez, épluchez et coupez les fruits en grosmorceaux. A l'aide d'une longue brochette,piquez les fruits en les intercalant un à un.Préparez le sirop : coupez la gousse de vanille endeux et retirez-en les graines. Mélangez l'eau etle sucre dans une petite casserole et ajoutez-y lavanille. Faites bouillir l'ensemble et retirez du feu.Jetez la gousse. Dans un plat à gratin, placez lesbrochettes et versez le sirop par-dessus. Laissezmariner le tout pendant une heure en retournantde temps en temps les brochettes. Laisser cuire àla vapeur pendant 15 min. Retirer les brochettesdu bol et verser la sauce chocolat.

Le talc peut-ilremplacer undéodorant ?

ll Non, car le talc n'agitpas sur la formation desodeurs ni sur la régulationde la transpiration. Enrevanche, il peut tout àfait éviter la sensation quel'on peut avoir d'humiditésous les bras. Cependant,dans le cas d'une peauirritée après une épilation,il est préférabled'appliquer un talc (quipermet d'adoucir lapeau)... que rien du tout.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE 10

magfemme03@yahoo.fr

Relaxez-vous sans modération !

La tête doit tourner avec le buste à droite et àgauche. Pendant l'exercice, faites le vide dansvotre esprit et détendez votre corps au maximum grâce à une respiration profonde.

Faites une pausede 5 minutestoutes les 2

heures. Pratiquéquotidiennement,

cet exercicesoulage les

tensions du dos etdes épaules et

revitalise l'esprit.

Prenez le temps de souffler, devous détendre. Au bureau, à la

maison… octroyez-vousquelques minutes de relaxation

quotidiennes. Position dedépart : assise les jambes

croisées, le buste et la têtedroits, les bras décontractés.

En respirant profondément etrégulièrement, soulevez les braset tournez le buste vers la droiteen gardant les bras détendus. Enrepassant au centre, tournez le

buste et les bras vers la gauche.Exécutez 8 à 10 mouvements.

TTrraavvaaiill

CCoonnsseeiill

RRééssuullttaatt

Paprika Stimule les sécrétions digestives. Irritant à fortes doses.D'où vient-il ?Il s'agit d'un poivron ou piment doux séché et broyé, trèsconsommé dans les Balkans (c'est l'épice type du goulasch).Sa saveurTrès caractéristique, forte et aromatique.Ses usagesParfait avec les sauceschaudes ou froides à lacrème, les œufs sur leplat, les pommes de terreen ragoût, et aussi lefromage blanc ou lespetits chèvres frais.Astuce => Il peutparfumer la moutarde etla vinaigrette destinée àassaisonner les tomates.

Petit guide des épices

produits feront bloc,formeront une plusgrande masse defroid et, ainsi,resteront surgelésplus longtemps.

En période de forteschaleurs, placez

également lesviandes, poissons et

laitages dans dessacs isothermes,

pour éviter ledéveloppement de

germes.

Phot

os :

DR

Le Soird’Algérie Le carnet sportif Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE15

CM-CAN 2010(4e JOURNÉE) :

ALGÉRIE- ZAMBIE

Le MauricienRajindraparsad

Seechurnau sifflet

Le Mauricien RajindraparsadSeechurn arbitrera le matchAlgérie-Zambie prévu le dimanche6 septembre à 22h au stadeMustapha-Tchaker (Blida) pour lecompte de la 4e journée des quali-fications jumelées de la Coupe dumonde et Coupe d'Afrique desnations 2010 de football, a indiquéla Fédération internationale defootball (Fifa). Rajindraparsad seraassisté par ses compatriotesBadorurdhan Issa Fanny et RajRamphul. Le quatrième arbitre estégalement mauricien DharmanandRoopnah. Le commissaire dumatch est le Tunisien MahmoudHammami, tandis que son compa-triote Ridha Kraïem est le supervi-seur de la sécurité. L'Algérie occu-pe la première place du groupe Cavec 7 points devant l'Egypte et laZambie (4 points). Le Rwandaferme la marche avec un point.

ZAMBIELa FAZ tire les

«enseignements»du stage

londonien desChipolopolos

La Fédération zambienne defootball (FAZ) a tiré les enseigne-ments du stage «bâclé» de sonéquipe nationale le 12 août àLondres, et s'engage à éviter quede telles mésaventures ne sereproduisent à l'avenir, a soulignéle président de la FAZ, KalushaBwalya. «La Fédération a retenula leçon, techniquement et admi-nistrativement, et fera en sorte queles contraintes rencontrées par lasélection zambienne ne se repro-duisent plus», a indiqué Bwalyalors d'une conférence de pressetenue jeudi à l'issue d'une réuniondu bureau exécutif de la FAZ des-tinée à examiner «ce qui s'estréellement passé» lors du stagede Londres où les «Chipolopolos»avaient essuyé une défaite sévère4 - 1 face au Ghana, en matchamical. «Le secrétaire général dela Fédération transmettra un rap-port détaillé au ministre des Sportset de la Jeunesse, KennethChipungu», a fait savoirM. Kalusha qui reconnaît que lestage londonien n'a pas été uneréussite, puisque beaucoup dejoueurs de la sélection n'ont paseffectué le déplacement, faute devisa.

En l'absence de ChristopherKatongo, Jacob Mulenga,Emmanuel Mbola, AndrewSinkala, Kennedy Mweene etJoseph Musonda, le staff tech-nique était contraint d'aligner troisjoueurs novices établis à Londres :Kasase Kabwe, Lyson Zulu etLengwe Kapotwe.

«Pour des contraintes detemps, la Zambie n'a pu constituerune équipe solide pour affronter leGhana», a ajouté Kalusha, notantcependant qu'i l y a eu «deschoses positives dans cette expé-rience». Le président de la FAZrend hommage aux nombreuxsupporters des «Chipolopolos»établis au Royaume-Uni et qui sesont déplacés à Londres pour voirleur équipe qui n'a pas évoluédans la capitale anglaise depuis15 ans.

L'équipe zambienne se prépa-re pour rencontrer l'Algérie, le6 septembre prochain à Alger,pour le compte des qualificationsjumelées CAN et Mondial 2010.

FOOTBALL DIVISION NATIONALE 1 (3e JOURNÉE)

Un vendredi à blancLes trois premières rencontres comptant

pour la troisième journée du championnat sesont achevées sur des scores blancs (0-0). Uneparfaite illustration du niveau de notre footballquelque peu entretenu par les résultats desVerts. Vendredi, veille de Ramadhan, les foot-balleurs du WAT, de l’USMAn, de la JSMB, duMSPB, du CAB et de l’ASO ont observé le jeûne

plus tôt que prévu. Le niveau technique n’étaitpas en reste puisque hormis quelquesprouesses, lesdites confrontations ont été mar-quées par du pousse ballon.

Hier, le reste des matches du troisièmeround de la première League nationale (il fau-drait l’appeler ainsi très prochainement quandla FAF imposera le professionnalisme) les

choses ne devaient pas s’améliorer d’un iotamalgré les affiches pompeusement annon-cées…

M. B.Résultats partiels

WA Tlemcen- USM Annaba 0-0JSM Béjaïa- MSP Batna 0-0CA Batna- ASO Chlef 0-0

Annaba a réussi à arracher un pointde Tlemcen et, compte tenu de sa pres-tation, elle ne l’a point volé... Pourtant,tout semblait être en faveur des Widadis: un parcours parfait, un moral au beaufixe, et un nombreux public acquis à leurcause. Hélas, trois fois hélas, lesTlemcéniens ont usé de longues ballesen direction des rapides Djell i t etGhazali qui ont fait le jeu desBenchergui e t Maïza. Amrani, quiconnaît parfaitement son ancienne équi-pe du WAT, a su comment museler sonattaque, avec au départ un 3-5-2 soupleaccompagné d’un marquage strict sur leduo Djellit-Ghazali. Le WAT a montréses limites avec une défense lourde etpeu inspirée, un milieu hésitant et une

attaque qui pourrait mieux faire. LesWidadis ont démarré en trombe voulantvite ouvrir le score (1’ et 6’) parBenmoussa, ensuite Ouaddah commet-tra une bévue (17’) et Djellit va rater...La fin de la première période sera àl’avantage des Annabis qui pouvaientouvrir la marque par Tebbal (38’), dontla tête s’écrase sur la barre. A la repri-se, Amrani en fin tacticien va renforcerson attaque passant du 3-5-2 au 4-3-3,et Tebbal, encore une fois, touchera dubois avec une reprise foudroyante dugauche à la 60’...

Malgré quelques velléités timidesdes Widadis, les Annabis vont faire l’es-sentiel du jeu surtout après l’expulsionde Belgherri (72’) pour cumul de car-

tons. Les supporters t lemcéniensétaient dans l’attente d’un exploit indivi-duel de Djellit ou Ghazali, qui ne viendrapas. Ils sortiront quelque peu déçus parle résultat d’abord, mais aussi par laproduction de leurs favoris qui était bienen-dessous de leurs attentes.

En somme un nul logique, même siles Annabis ont bénéficié des occasionsles plus nettes de la partie. Il est encoretemps de se remettre en cause, derevoir sa copie, et d’apporter les correc-tifs nécessaires.

Ammar G.

Phot

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WA TLEMCEN 0 - USM ANNABA 0

Annaba méritait mieux

Les poulains de MoussaSaïb sont venus à Batnachercher le nul et ils l’ont

obtenu de haute lutte.D’entrée de jeu, lesBatnéens ont voulu sur-

prendre très vite Gaouaoui,mais les tirs de Messaadia(2’) et Soualhi (4’) étaientmal cadrés. Les visiteurs, quis’attendaient un peu à cettepression, se sont regroupésderrière comptant sur la maî-trise du keeper de l’EN et laclasse de Zaoui.

Bourahli (15’ et 35’)Rasmel (18’) Bouraoui (28’)et Messaadia (29’) ont man-qué de réussite dans le carréde vérité et même les cinqcorners ont été repousséspar la défense de Chlef.

En seconde mi-temps,même scénario. Une équipe

qui attaque et l’autre qui sedéfend.

L’entrée de Kab etHamouda a donné de l’es-poir aux fans des Rouge etBleu, mais c’était sans comp-ter sur une défense solideautour du capitaine Zaoui.

A la 63’, Hamouda sertKab et Bourahli dans les 6m. Après cette occasion enor, Mekioui a failli surprendreAouiti (68’). Kab tente etréussit des incursions indivi-duelles (75’, 79’ et 86’)sans parvenir à prendre àdéfaut Gaouaoui.

Houadef Mohammed

CA BATNA 0 - ASO 0

Les Lions l’ont échappé belle

Les Kabyles de la Soummam n’arri-vent toujours pas à sortir la tête del’eau. Après trois journées, les capés deChay n’ont réussi finalement à récolterque deux points sur les neuf en jeu per-dant ainsi lamentablement quatre pré-cieux points à domicile qui pourraientpeser négativement dans le décomptefinal du championnat. Le sursaut d’or-gueil des Vert et Rouge n’a pas eu lieuvendredi face aux Batnéens. Les garsde Béjaïa se sont enfoncés davantagedevant les camarades de l’enfant deSidi-Aïch, Yacine Amaouche, qui n’ontpourtant pas montré grand-chose àBouira. Les Béjaouis ont largementdominé la première mi-temps. Unesupériorité toutefois stérile que lescamarades de Hamlaoui ne parvien-dront pas à matérialiser malgré la multi-tude d’occasions de buts qui s’est offer-te à eux. A la 24’, sur un joli service deMegateli, le Camerounais N’Djeng

échoue devant une cage vide deBenfissa battu pour envoyer son cuirmourir dans les décors. Les visiteurs ontraté d’un cheveu de surprendre lesBéjaouis à la 42’ lorsque sur un puis-sant tir de loin de Zaïd, Si Mohamed, legardien local, a dû étaler toute sa classepour dévier le cuir d’une belle claquette.Messali répliquera deux minutes plustard dans les mêmes conditions sanssuccès. En seconde période, lesBéjaouis mettent un peu plus de pres-sion sur leurs vis-à-vis. Les El-HadiAdel, N’Djeng s’illustreront par une suc-cession de ratage d’opportunités nettesde prendre l’ascendant.

L’incorporation de Zerdab etBougherra à la place de Boukessassaet N’Djeng ne changera rien au tableaud’affichage et c’est sur un score de zéropartout que Bichari renvoie définitive-ment les deux teams aux vestiaires.

A la fin de la partie , les supporters

vert et rouge ont violement manifestéleur mécontent après ce troisième fauxpas de leur équipe fétiche. Les suppor-ters révoltés ont hué et traité de tous lesnoms d’oiseaux le technicien françaistout en exigeant son départ. Les joueursont essuyé les mêmes attaques et cri-tiques des fans mécontents de la piètreprestation de la JSMB.

A. Kersani

Vers le limogeagede Chay

Après ce troisième faux pas de laJSMB, le boss béjaoui Boualeme Tiabqui avait assuré de son soutien le tech-nicien français la journée précédentesuite à la défaite concédée devant leCRB songerait, à en croire une sourceproche des Vert et Rouge, à se séparerde son coach Jean-Yves Chay. Le tra-vail du technicien français qui nesemble pas tellement convaincre lamajorité du public Vert et Rouge com-mence à susciter de sérieuses craintesau sein de l’équipe dirigeante. Les nomsde Cherradi, Fergani seraient pressentispour succéder au technicien français.

A. K.

JSMB 0 –MSPB 0

Les Vert et Rouges patinent toujours

MC ORANMezaïr

est de retourDurant ces derniers jours, les fans

mouloudéens s’étaient inquiétés del’absence de «Monsieur 50%», àsavoir Hicham Mezaïr. Le boss n’y estpas allé par 4 chemins pour solliciterles services d’un huissier de justicepour qu’il constate les absences decertains joueurs, surtout Mezaïr. Cedernier, après chaque repos, retour-nait se ressourcer chez lui à Tlemcen,en prolongeant souvent son séjour quiéquivaut à une absence à Oran, oùse trouve son lieu de travail. En tantque professionnel, il profite de sa pré-sence parmi les siens en s’entraînantpour garder sa forme. Durant la der-nière «escapade», trop d’inquiétudessuivirent et c’était le branle-bas decombat au sein de la direction.D’après le gardien Mezaïr, il avaittéléphoné à son coach Hadj Mansourpour expliquer les raisons qui l’ontpoussé à ne pas revenir à Oran,parmi lesquelles le retrait temporairede son permis de conduire. En outre,l’état de santé de sa maman l’avaitinquiété et il était par conséquentresté à son chevet, en compagnie deson épouse et son enfant.

Le joueur était dans ce cas defigure «excusable» sauf qu’il fallaitqu’il avertisse son président, celui quisigne les chèques. Pour le vieux bossqui a déjà géré plusieurs grandsjoueurs, «il faut toujours se méfier deces jeunes qui ne pensent qu’à eux-mêmes connaissant leur droit maisoubliant leurs devoirs». Finalement,tout est rentré dans l’ordre après leretour de Mezaïr qui était, hier, parmile onze qui affrontait le MCEE. Leboss n’a fait acte de clémence qu’à lasuite de la pression des supporters.

Il faut, toutefois, s’attendre à ceque l’ex-portier international quitte leMCO lors du mercato d’hiver. Elimamsonge, quant à lui, à s’approcher deBenhamou Mohamed (ex- PSG, ParisFC, AS Cannes, MCA) qui est sansclub et qui a perdu son statut d’inter-national. D’ici là, Mezaïr continuera àassurer la garde des bois moulou-déens.

C. K.

Batna, complexe du 1er- Novembre 1954, assistancemoyenne, pelouse en bon état, éclairage satisfaisant, arbi-trage de M. Benbaka assisté de MM. Chaâbane,Benelmouloud et Bahloul

Avertissements : Chebana (85’) CAB. Ghazi (30’)Selama (68’) Soudani (83’) Boussaïd (89’) ASO. Expulsion :Soudani (90’) ASO

CA Batna : Aouiti, Soualah, Daira, Kerboua, Chebana,Louanes (Hamouda 46’) Benhacen, Asmel (Boukhlouf 76’),Bourahli (Cap), Messaâdia (Kab 46’), Bouraoui.Entraîneurs : A. Bouarata et Laâlaoui

ASO Chlef : Gaouaoui, Boussaïd, Mekioui, Zaoui (Cap)Ziane, Selama, Maâmar, Zaouche, Belhani (Soudani 61’),Mohamed Rabah et Gharbi (Hamadou 64’). Entraîneur :Moussa Saïb

Stade de l’Opow de Bouira, affluence faible, arbitrage de Bichari, assistéde Korichi et Belagoune. Averts : Boukessassa (34’), El-Hadi Adel (70’)(JSMB) ; Benfissa (85')/MSPB.

JSMB : Si Mohamed, Megatli, Bellakhdar, Lahmar, Zafour, Messali,Hamlaoui, Deghiche, Boukessassa puis Zerdab ( 74’ ), El-Hadi Adel puis AïtOuarab (81'), N’Djeng puis Bougherra ( 77’ ). Entraîneur : Jean-Yves Chay.

MSPB : Benfissa, Bitam, Djilani, Reziouak, Loukili, Saïdi, Ziad, Lemouadaâpuis Lounès (86'), Benamokrane, Amaouche puis Hazil ( 70’ ), Yacef.

Entraîneur : Rouabah

Tlemcen, stade Colonel-Lotfi, temps chaud, pelouse en bon état, publicnombreux, arbitrage de M. Bouhenni assisté de MM. Omari et Kerraï.Avertissements : Boukhiar (32’) et Belgherri (35’) WAT. Tebbal (5’) et Boucherit(75’) USMAn. Expulsion : Boukhiar (cumul de carton, 72’) WAT.

WAT : Djemili, Kherris puis Saïdi (72’), Boukhiar, Habri, Boudjakdji,Boulahia, Chaïb puis Hadji (57’), Ghazali, Djellit, Benmoussa, Belgherri.Entraîneur : Bouali.

USMAn : Ouaddah, Benchergui, Zazou, Remache, Maïza, Hebaïche,Abdeslam, Boucherit, Gasmi puis Bensaïd (82’), Tebbal puis Hafid (60’),Boudar (cap). Entraîneur : Amrani.

Le Soird’Algérie Sports Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE16FOOTBALL CHAMPIONNAT DIVISION DEUX (2e JOURNÉE)

L'OM Arzew, seul aux commandesL'OM Arzew s'est

emparé de la tête du clas-sement du championnatd'Algérie de football, divi-sion deux, grâce à sa vic-toire en déplacementcontre le CR Témouchent(0-1) vendredi lors de ladeuxième journée, alorsque le RC Kouba a signéson premier succès de lasaison aux dépens deParadou AC (2-0) dans lederby de la capitale.

Un but inscrit par Saâdià une minute de la fin de lapartie a permis à l'OMAd'enregistrer son secondsuccès après celui rempor-té lors de la première jour-née contre le RC Kouba(2-1).

De son côté, l 'ESMostaganem qui menait auscore hors de ses basescontre le promu l'USMMHadjout (2-1) jusqu'à la 83e

minute, a laissé filer une

bonne occasion de mar-quer trois précieux pointsen concédant l'égalisationsur un but de Bakhti. A lafaveur de ce nul, l 'ESMpartage la deuxième placeavec le SA Mohammadia,qui a été accroché à domi-cile par l'USM Bel-Abbès(0-0).

Le derby de la capitaleentre le RC Kouba et leParadou AC, disputé austade Mohamed-Benhadadest revenu aux Koubéensgrâce aux buts de Maïdi etAmrane en seconde pério-de. Les hommes deMohamed Belaradj qui ontterminé le match à dix ontraté un penalty parAmrane à la 24e minute.

Le CS Constantine etsurtout l 'ASM Oran ontattendu le temps addition-nel pour s'imposer contrerespectivement le MC

Saïda et le MOConstantine sur le mêmescore de 1 à 0. La surprise

de cette 2e journée a étéréalisée par le promu l'ABMerouana, auteur d’un

retentissant renversementde situation contre l'USBiskra (2-3).

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CRTÉMOUCHENT 0

OM ARZEW 1

Le promu sefait piéger

Stade Omar-Sikki,temps chaud, faible affluen-ce, bonne organisation,arbitrage de M. Zerrouki,assisté de MM.Benaggoune et Naceri,commissaire du match,Hansal

Avertissements :Messaoudi (CRT 60')-

Senouci (76'), Dalaâ 85(OMA)

But : Dalaâ (87').CRT : Gariche-Mouissi

(Tabti 46'), Mokdad CH.-Reguieg- Messaoudi-Mokdad H. (C)- Kerfah(Saâdi 60')-Bouterbiate-Sari- Safa-Chouieb(Mouffok 66')

Entraîneur : BendoukhaOMA: Senouci- Allili-

Maatallah- Bouamria-Yeghni-Rekkab (C)- Abed-Soltani (Sahraoui 66')-Bendris (Dalaâ 70')-Benmeghit- Boutouba(Zerouali 63').

Entraîneur : DridL'empoignade entre les

deux équipes victorieuseslors de la première journéen'a pas tenu toutes ses pro-messes, du fait de la chaleuret de l'absence de plusieursjoueurs pour blessures.Durant la première mi-temps,les visiteurs se sont montrésplus entreprenants que leslocaux en ratant plusieursoccasions de scorer, notam-ment par Benmeghit à la 10'quand son tir est passé à côtédes bois ou à la 28' quandBoutouba bien servi parBenmeghit, lève trop le cuir,ainsi qu'à la 35' où Soltani enbottant un coup franc a faillitromper Gariche. Les proté-gés de Bendoukha n'avaientcréé qu'une seule occasion àla 14' quand Chouieb, bienservi par Safa, voit son tirpasser à côté. La deuxièmemi-temps avait la même phy-sionomie que la première, àsavoir les nettes occasions dela part des joueurs oranais,Zerouali à la 61 récupère uneballe et adresse un bolide quiva dans les décors, soncoéquipier Abed récidive parun tir puissant qui passe dansles petits filets du CRT à la66', Messaoudi réplique parun joli heading à la 68' mais lekeeper de l'OMA veille augrain. A la 86', Safa se débar-rasse de deux joueurs et sertun caviar à Saâdi qui ratelamentablement, lesOlympiens répliquent par uncontre rapide, Zerouali futcrocheté à la limite des 18mètres, l'arbitre désigne uncoup franc que se charge debotter le remplaçant Dalaâ àla 87'. Celui-ci, d'un bolide,loge le cuir dans les filets deGariche. Touchés dans leuramour-propre, les locaux seruèrent en attaque le tempsrestant et ont même eu letemps d'égaliser par Mouffokà l'ultime minute. Ce derniern'ajusta pas bien son tir, etc'est sur ce score que l'arbitreZerrouki mit fin à la rencontrequi était censée être la fêtedes supporters témouchen-tois pour l'inauguration offi-ciel le du nouveau stadeOmar-Sikki.

S. B.

RÉSULTATSSAM - USM Bel-Abbès

0-0

US B - AB Merouana

2-3

RC Kouba - Paradou AC

2-0

MO Béjaïa - WR Bentalha

0-0

USMM Hadjout - ESM

2 - 2

CSC - MC Saïda

1-0

CRT - OM Arzew

0-1

ASMO - MO Constantine

1-0

USM Sétif - JSM Skikda

1-1

CLASSEMENTPts J

1. OM Arzew 6 2

2. ES Mostaganem 4 2

-. SA Mohammadia 4 2

-. USM Bel-Abbès 4 2

-. WR Bentalha 4 2

6. Paradou AC 3 2

-. RC Kouba 3 2

-. CS Constantine 3 2

-. CR Témouchent 3 2

-. MO Constantine 3 2

-. AB Merouana 3 2

-. ASM Oran 3 2

13.USMM Hadjout 2 2

14. MC Saïda 1 2

-. JSM Skikda 1 2

-. USM Sétif 1 2

-. MO Béjaïa 1 2

18. US Biskra 0 2

ASM ORAN 1 - MO CONSTANTINE 0

Tiré par les cheveux !

C’est une rencontre dominée parles locaux mais ne parvenant à leursfins qu’aux ultimes moments.

Le club visiteur, drivé par l’anciengardien de but international de la JSKet formé à l’AS Aïn-M’lila, a imprégnésa touche par trop défensive à l’équipeconstantinoise, pourtant assez arméesur le plan offensif. Cette façon dejouer nous avait été rappelée par l’ac-tuel coach des Asémistes. Une straté-gie basée sur le longiligne (195 cm)Athmane Toual (ex-NAHD) qui a évitéà son équipe une défaite certaine enrepoussant les tentatives des atta-quants asémistes Bourada, Chache,Boualem et Haddou. Les deux initia-tives franches des visiteurs verront

Khenifsi obliger Bouhedda à dévier encorner alors que le cuir longeait laligne de but puis Rouane mettre enpéril le portier local (44’).

A la reprise, l’entrée de RamelReguieg à la place de Chache a étébénéfique puisque le Chélifien, très àl’aise à droite, couvrira ce couloir pourlancer des contres avec des retraits aucordeau. C’était compter sans la solidedéfense mociste qui repoussait sesessais. Bouraba qui avait raté unpenalty (53’) suite à un maniement duballon de Benemili sur un tir deNessakh a dû être remplacé par lejeune espoir Bilal Mebarki.

Plusieurs corners ont été obtenuspar les locaux. Le latéral gauche

Chemseddine Nessakh montera pouraider ses attaquants et verra son hea-ding dévié par le portier mociste. PuisCherradi incorporera, à la surprisegénérale, le défenseur centralMustapha Boussaïd (ex-CRT, MCO,CRB et OMR) qui, à Mostaganem, araté son match. Cette fois-ci, le coacha vu juste : alors qu’on jouait le tempsadditionnel, un mauvais dégagementde la défense mociste permettra àBoussaïd, bien embusqué dans la sur-face, de reprendre le cuir grâce à un tirà ras de terre.

C’est l’explosion de joie dans lestravées du stade Bouakeul. Sur laremise en jeu au centre, le ballon estenvoyé loin devant. Un dégagementraté par un défenseur oranais offrel’opportunité à Belmokh de tenter untir, le ballon arrive sur la ligne desbuts oranais.

Bouhedda, plus prompt, se lance etdes deux pieds joints dévie la trajec-toire du cuir de la ligne fatidique. Unsuccès ô combien diff ici le pourl’ASMO qui se doit de rectifier cer-taines insuffisances. Quant auxConstantinois, opter le tout défensifn’est pas pour rendre sa force à l’équi-pe phare de la cité de Ben Badis.

C. K.

CS CONSTANTINE 1- MC SAÏDA 0

Insipide

Oran, stade Bouakeul temps chaud, terrain bien arrosé, la tribune rempliecontrairement aux gradins (où le soleil était très présent) arbitrageBousseter, Haci et Ouchen

But : Boussaïd (90’+3’) ASMOAvts : Boussouar (10’), Tahar (39’), Haddou (82’) ASMO, Boueddane (5’),

Ouanès (47’), Benemili (53’), Boudjelid (80’) MOCASMO : Bouhedda- Ould Lakhdar puis Boussaïd (85’)- Nessakh-

Megherbi (Cap)-Benmessaoud- Tahar- Boussouar- Boualem- Bouraba puisMebarki (56’), Haddou- Chache puis Reguieg (46’).

Entr. : Cherradi et KendouciMOC : Toual- Khenifsi- Behilil- Taïbi- Boueddane puis Belmokh (83’)-

Benemili- Megheni- Aoun-Seghir (Cap)- Rouane- Cheniger puis Boudjelid(57’)- Ouanès puis Bounekdja (20’).

Entr. : Bougherara

A l’occasion de sa pre-mière sortie devant sonpublic, le CSC n’a pasconvaincu et a difficilement

battu le MCS. Une victoireétriquée obtenue au boutd’une production insipide.

La première mi-temps a

vu les deux équipes jouerla prudence et les deux por-tiers n’ont pas été beau-coup soll icités. Aucuneaction ne mérite d’êtresignalée. Notons seulementle tir de Harkas à la 26’,tenté à partir des 40 mètresqui a frôlé la barre transver-sale. Avec l’enrôlement deTouil et Khellaf au retourdes vestiaires, le keeper arevu sa tactique, et la for-mation clubiste est passéeà l’offensive. I l fal laitattendre le dernier quartd’heure des débats pourque Touil et ses coéquipiersvoient leurs efforts porterleurs fruits. Ces derniersn’ont obtenu le premier cor-

ner qu’à la 70’. A 83’, Touiléchappe sur le flanc gaucheet dresse un centre précisen direction de Belghoumarisur la ligne du but qui, d’unetête piquée, inscrit la seuleréalisation dans le match.Un but qui a coûté à cetavant-centre une expulsionpour avoir retiré son maillot.

Les locaux ont donnél’estocade cinq minutes plustard après que Oucham eutpercute la transversale àl’issue d’une contre-attaquerapide menée par Touil. Lesvisiteurs, qui ont fourni unebelle prestation, ont fini parrevenir dans le match maisparvenir à scorer.

L. H.

Stade Hamlaoui de Constantine, temps chaud,pelouse en bon état, affluence nombreuse, arbitrage deM. Rahmine assisté par Boumaâraf et Abdouni.

Buts : Belghomari (83’) CSC.Expulsions : Belghomari (83’) CSC. Avertissements : Belghomari (56’) et Medjoudj (61’)

CSC, Benabdallah (57’), Bentoucha (65’) et Dellalou(88’) MCS.

CSC : Daif, Hazi, Amiour puis Khellaf (46’),Debbous, Boulemdais, Harkas, Boutriaâ, Medjoudj,Benkadjoune puis Touil (46’), Belghomari, Oucham(Ayache 90’).

Entraîneur : Mhimdat. MCS : Chouieh, Boutabia, Belahoual, Bentoucha,

Chaoui, Benabdallah puis Laârak (60’), Hnider puisBenziani (75’), Besbas, Dellalou, Atek , Belaoued.

Entraîneur : Latrèche

Maïdi a marqué ses ex-.

Le Soird’Algérie Sports Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE17HANDBALL

HADJAZI SAÏD REVIENT SUR LA PARTICIPATIONDES VERTS AU MONDIAL-2009 :

«Nos deux équipes auraient pu faire mieux»

Le Soir d’Algérie :Comment jugez-vous laparticipation des juniors etdes cadets ?

Hadjazi Saïd : Dans l’en-semble, je pense que nousavons donné une bonneimage du handball algérienmalgré que les résultats tech-niques n’aient pas été bons,car nous avons perdu prati-quement toutes nos ren-contres.

Sur le plan du jeu, nousavons tenu tête à deséquipes mieux préparées. Enjuniors, nous étions à égalitéau score avec les Danois, à14 minutes de la fin ; devantles Portugais, nous n’avonsperdu que de quatre butsaprès les avoir fait douter ;nous avons battu les redou-tables Tchèques. En cadets,nous avons été corrects faceaux Danois malgré la courtedéfaite. Nous avons décro-ché une victoire et un nul. Amon humble avis, c’est unrésultat positif et que nouspouvions faire mieux.

Lors des championnatsdu Monde, les équipesarabes ont l ’habitude deperdre par 15 buts d’écart.Cela n’a pas été le cas pournos deux équipes nationales.

Pourtant, l’équipe natio-nale juniors n’arrivait pas àgérer des matches à saportée, passant à côté devictoires, devant leDanemark, la Biélorussie,le Maroc, le Qatar ?

Effectivement mais c’estla conséquence du manquede préparation et de testsamicaux de haut niveau.C’est là où les joueursapprennent à garder la balle,attaquer au bon moment,maintenir un écart au tableaud’affichage.

N’oublions pas de signa-ler que certains joueurs nejouent pas dans leurs clubsou y sont des remplaçants.Mais nous avons choisi leséléments de gabarit, tireursau lieu de joueurs de débor-dement.

Comment a été la coha-bitation au sein du stafftechnique ?

Notre mission était difficilemais nous avons essayé detout faire. Quel est l’entraî-neur qui accepterait deprendre une équipe à troisjours d’un championnat dumonde ? Je pense que ladécision prise par les respon-sables de la FAHB a été labonne.

J’avoue que c’est trèsdifficile de préparer et dispu-ter deux championnats duMonde mais c’était la seulesolution surtout lorsqu’on saitque presque la moitié de l’ef-fectif des moins de 21 ansavait moins de 19 ans. Aussi,je rends hommage à tous lesjoueurs et au staff techniqueavec une mention à Daoud.Ce dernier s’est dépensésans compter en dehors de

ses attributions d’entraîneurdes gardiens de but. Cela abeaucoup aidé l’équipe.

Après ces deuxMondiaux, où en est leniveau technique algérienpar rapport à celui du restedu monde ?

Avant ces deux compéti-tions mondiales, je pensaisque nous étions loin duniveau mondial. Mais mainte-nant, je peux dire que nousne sommes pas trop loin.Concernant les joueurs rete-nus, certains sont capablesd’atteindre le niveau mondialmais après un long travail depréparation, de matches ami-caux de haut niveau. Avec untravail de préparation consé-quent, nous sommescapables d’être dans le clas-sement des dix premièreséquipes.

Aussi, la préparationjoue-t-elle un rôle dans lacompétition officielle ?

Plus la préparation estlongue et plus la marge d’er-reur est petite. A l’issue desdeux championnats duMonde, nous avons remar-qué que nous avons commisdes erreurs. Parmi celles-ci, ily a l’absence d’un troisièmegardien de but au Mondialjunior. C’était un choix straté-gique de prendre 14 joueursde champ et deux gardiensde but. Après cette compéti-tion, je peux dire que nousaurions dû prendre un troisiè-me, à savoir Belhadj. Cettestratégie est venue après unecourte préparation suivie dequelques matches amicaux.Avec une dizaine de testsamicaux, nous aurions euune meilleure idée sur leséléments à choisir. Il fautajouter à cela, les absencesde l’arrière droit Berriah et dudemi-centre Djermouni quisont des pièces maîtressesde l’équipe juniors. En consé-quence, il faudrait se prépa-rer à l’avance pour les pro-chaines échéancesinternationales.

Les gens se sont éton-nés de vous voir driver etles cadets et les juniors.Que pensez-vous ?

A mon arrivée, c’étaitprévu que je dirige l’équipedes moins de 21 ans auchampionnat du Mondejuniors, en Egypte maisnous nous sommes aperçusque 10 joueurs de cette for-mation étaient âgés de moinsde 19 ans. Je me suis réuniavec les responsables de laFAHB et convenu qu’il y aitun entraîneur en chef secon-dé par un entraîneur adjointet un autre pour les gardiensde but. Pour revenir à la pré-paration, on la caractérise decourte et longue en mêmetemps car pratiquement, cesont les mêmes joueurs quiont participé à ces mondiaux.Pour l’équipe des moins de19 ans, je pense qu’elle est

courte du moment qu’elle n’apas participé au dernierchampionnat d’Afrique.Concernant celle des moinsde 21 ans, sachez que seulssix éléments ont participé audernier championnatd’Afrique. Avec le tournoi deDjerba, en Tunisie, je penseque cette sélection a une pré-paration plus ou moins cor-recte. Mais lorsqu’on changepratiquement la moitié de l’ef-fectif qui a participé dernierchampionnat d’Afrique, cela adonné lieu à une préparationinsuffisante. Nous avonsdéniché certains éléments detalent comme Fredj deBarika. La taille moyenne estpassée de 1m 89 à 1m 92.Lors de cette compétitiond’Egypte, la taille moyennede notre équipe était supé-rieure à celle de certaineséquipes européennes car sixjoueurs dépassent 1m 90.C’était une très bonne expé-rience pour les joueurs. Deséquipes s’étant préparéeslongtemps sont derrière nousau classement général. Dansl’ensemble, je peux dire qu’ily avait possibilité de faire demeilleurs résultats. Pour lescadets, j ’en suis satisfaitalors que pour les juniors,non car nous aurions dû faireun meilleur parcours. Peut-être que l’inefficacité prove-nait du niveau technique desjoueurs, de la fatigue, dumanque de matchs amicauxde haut niveau.

Concernant votre nomi-nation et la durée ducontrat, beaucoup dechoses ont été dites dansles milieux handballis-tiques. Alors des éclaircis-sements ?

Tout d'abord, je remerciela Fédération algérienne dehandball pour la confianceplacée en moi. Si les résul-tats sont bons, alors tantmieux pour moi et la fédéra-tion. Dans le cas contraire,je peux dire que j 'ai laconscience tranquille car jesuis sûr d'avoir tout donnélors des deux championnatsdu Monde cadets et juniorsgarçons.

Concernant ma nomina-tion, je me demande pour-quoi n'avoir pas trop parléquand des entraîneurs débu-tant leurs carrières prenaienten main, l'équipe nationalemessieurs alors que je suisdans ce métier depuis 25ans, avec des résultats posi-

tifs à la clé. Pour ce qui estde la durée de mon contrat,je me suis entendu avec lesresponsables de la FAHBpour driver les équipes natio-nales cadettes et juniors gar-çons lors de leurs Mondiauxrespectivement en Tunisie eten Egypte avec l'éventualitéde poursuivre ma mission au-delà de ces deux compéti-tions avec l'équipe nationaledes U19. Je pense que nousne sommes pas arrivés à unterrain d'entente.

Sur quoi ont buté lesnégociations ?

A mon avis, il n'y a pasbeaucoup de moyens auniveau de la FAHB. J'ouvreune parenthèse pour dire quele handball est le sport collec-tif qui est régulièrementreprésenté par notre paysaux championnats du Mondede toutes les catégories et leseul sport capable, à monhumble avis de décrocher untitre mondial. Aussi, jedemande que des moyensconséquents lui soient accor-dés car ceux qui lui sontoctroyés sont très insuffi-sants.

Pour revenir à mon

contrat ; je dis qu'en tant quepère de famille, je dois pen-ser à l'avenir de mes enfants.La FAHB n'a pas les moyensfinanciers pour me payer etorganiser les stages dans detrès bonnes conditions. Donc,il vaut mieux donner l'argentexistant aux joueurs au lieude payer l 'entraîneur.Comme je n’ai pas trouvé unterrain d'entente avec laFAHB, je souhaite bon coura-ge et bonne chance à monsuccesseur.

Si vous restez à la têtedu staff des jeunes, quellesera votre vision ?

Tout d’abord, i l faudraprospecter car je suis sûrqu’il y a des joueurs de talentaux postes de gardiens debut, de pivots etc. Mais le cri-tère de la taille est primordialdans toute sélection. Ensuite,il faudra disputer un minimumde 20 matches amicaux pourchaque catégorie, face à deséquipes européennes, et ce,pendant une saison. Il faudraaussi un programme de pré-paration au niveau des clubs.Le handballeur algérien a unpassé et une culture handbal-listique.

Chez les moins de 19ans, je garderai une ossatured’une dizaine de joueurs.Concernant certains joueursdes U 19, je peux dire qu’ilssont en mesure de jouer enéquipe seniors si leur priseen charge est correcte dansleurs clubs et en équipenationale. L’effectif de l’équi-pe des U19 a un potentielextraordinaire. Mais il faudraencore prospecter car je suissûr que d’autres talents exis-tent. Cependant, il y a undéficit dans certains postesde jeu clé tels que celui dedemi-centre, d’arrière et ilfaut des doublures.

Propos recueillis parOuahid Karimi

Au lendemain du tomber de rideau des championnatsdu monde abrités par l’Egypte, il était opportun de reve-nir sur le parcours de nos équipes nationales cadetteset juniors garçons. Une occasion pour l'entraîneur natio-nal Hadjazi Saïd de faire le point sur notre participation àces joutes.

TURF

Un très beau quinté estprogrammé ce dimanche àl’hippodrome Sidi Naïl deDjelfa. Il va falloir ratisserlarge dans ce prix «Grizou»où sont réunis treize arabebarbe pour un galop de1400 mètres. De plus, undosage judicieux nous lais-se perplexes, car on yretrouve chevaux chevron-nés et poulains et pou-liches de la générationnouvelle dont il va falloirétudier les chances et quiauront des prétentions àfaire valoir face à leursaînés usés sur le mors.Nous enregistrons parailleurs quelques rentréesqui ne seront pas pourdéplaire à nos amis tur-fistes car séduisantes pourrelever les rapports du pariquinté.

Les partants au crible :1. Tlemcen : Aura fort à

faire dans ce lot relevé pourses modestes moyens.

2. Okomina : Pas encore

aguerrie pour espérerquelques chose de concret.

3. Wissam : Favori enpuissance, visera la victoire.

4. Hodna : Outsider decharme, un accessit reste àsa protée.

5. Habri : En belle forme,aura son mot à dire.

6. Mouassef : Mettra àprofit son capital expériencepour faire la différence.

7. Faïza : Régulière dansses prestations, fera partiede la longue liste des favoris.

8. Chbab : Intéressera lesincondit ionnels du crackjocky L. Rahmoune.

9. Nabila : Elle marque lepas, mais gare au réveil !

10. Chahnama : Ellegagne bien son avoine cesderniers temps, devrait main-tenir le cap.

11. Oulda : Pas encoreconfirmée.

12. Besbessa :Envisager en cas dedéfaillance des favoris.

13. Bahbah : Pas évidentà revoir.

Épreuve de bonne facture

FAITES VOS JEUX :Quarté-Quinté :

3 - 10 - 7 - 5 - 6 / 8 - 12

1er course - Prix : Grizou / Arabe barbe - Quatré-Quinté- Dotation : 140 000 DA - Distance : 1 400 m - Départ : 16h

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds. CDS EntraîneursA. Chibout 1. Tlemcen M. Abderrahim 58 6 M. BouchenineA. Ammi 2. Okomina B. Rabie 58 3 Prop.H. Bouragba 3. Wissam JJ. B/ Thameur 58 10 M. BouragbaA. Gherbi 4. Hodna M. Boudari 56 4 Prop.A. Gherbi 5. Harbi A. Saâdi 56 8 BY. KoribaA. Gherbi 6. Mouassef D. Saâdi 55 1 BY. KoribaB. Taïebi 7. Faïza JJ. AB. Doudari 55 9 Prop.M. Mabkhouta 8. Chbab L. Rahmoune 53 5 R. MabkhoutaL. Benamara 9. Nabila B. Koriba 52 12 M. KoribaM. Bouchenine 10. Chahnama AP. A. Doudari 51 2 Prop.B. Amraoui 11. Oulda AP. H. Raâche 51 13 Prop.M. Mabkhouta 12. Besbessa JJ. K. Rahmoune 50 11 R. MabkhoutaM. Koriba 13. Bahbah JJ. B. Mihoub 49 7 A. Bazoul

EN DIRECT DE DJELFA - HIPPODROME DE SIDI NAÏL(DIMANCHE 23 AOÛT 2009)

MONDIAUX 2009(DÉCATHLON)

13e place etrecord

d'Afrique pourl'Algérien Larbi

BouraâdaL'athlète algérien, Larbi

Bouraâda, s'est classé à la13e place de l'épreuve dudécathlon des championnatsdu Monde d'athlétisme deBerlin, avec en prime unnouveau record d'Afrique.

L'Algérien a comptabilisé8171 points, loin derrièrel'Américain Trey Hardee,champion du monde avec8790 points. Le podium del'épreuve est complété par leCubain Leonel Suarez (2e)avec 8640 points, et leRusse Aleksandr Pogorelov(3e), avec un total de 8528points. Les trois autres ath-lètes qui ont représentél'Algérie lors de ce mondial,Toufik Makhloufi, AntarZerguelaïne, TarekBoukensa — engagés dansle 1500 m — n'ont pas puatteindre la finale, en se fai-sant éliminer respectivementen demi-finale et lors desséries.

MARATHONMESSIEURS

Victoire duKényan KiruiLe Kényan Abel Kirui a

remporté le marathon deschampionnats du Monded'athlétisme 2009, hier àBerlin, en 2h 06 min 54 sec,précédant son compatrioteEmmanuel Mutai (2h 07:48)et l'Ethiopien Tsegay Kebede(2h 08:35). C'est seulementla 3e fois en 12 éditions desMondiaux que le Kenya,pourtant terre d'origine de lamajorité des meilleurs mara-thoniens, remporte lamédaille d'or sur la pluslongue des distances.

Phot

o:D

R

ATHLÉTISME

MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir

d’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE 18

Quartier àTizi-Ouzou----------------Substances

Trouble----------------

Liquide

Après-midi----------------

Par unitéMesure

----------------Manche

----------------Sans relief

Année----------------Acteur français----------------RaconterPart

----------------Champion

Difficile----------------

Inviter----------------

Eprouvé

Enleva----------------Salutromain----------------Pronom

Période----------------

Pronom

Esprits----------------

Verbale

Erbium----------------Tribus----------------Maestro italien

Eclats----------------

Série----------------

TitaneAlliées

----------------Poisson

----------------Habit

Atlas----------------

Porte les voiles

Du sel----------------

Os----------------

Lots

Médite----------------

Soigneur----------------

CapitaleVague

----------------Allé

----------------A moi

Prié----------------Entréede Rouiba----------------Habit

Note----------------

CachéCri d’arène----------------

Régiond’Algérie

De même----------------

Jour----------------

Epoux

Tellement----------------

CapitaleÉlite----------------Europe----------------Forme de devoir

Osé----------------Ville suisse

Gosse----------------Divinité(pho.)----------------Misenote

----------------Rien à

signaler

Titane----------------

Lac (inv.)

Camp----------------

Rongeur

Port du Japon----------------

Arme----------------

Ceinture

Domestiques----------------

SaisonInterjection----------------

Ronges----------------

A moi

Unique----------------

Carte----------------Démonstratif

Pure----------------

Pays

Fleur----------------

Mesure

Complexetouristique

à Oran

Série TV----------------

Villeengloutie

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

O U R A D I H A L I M - A B R IL - A M E - U N I R A S - E I NI N D E - C - I T E - O T I T EG U E - P O R E S - P U R G E RA S - F O R E R - D E - I E - TR - A R R E T - V I S E E - D IC O M E T E - P E R O U - P I EH U E R A - G A R E S - L I N -I - N E - G A N T S - S E N A CE T A - R E N D U - S I C - R A- A - V O L G A - H A N O I - TL - M I L E S - N E R O N - P AA C E R E E - T U R I N - C O LS O L E S - B O B O S - M E L OV U E S - T U N I S - P A - I GE T E - M O R N E - G A R C O NG S - F O U K A - P A R T E - EA - C I R T A - G O L E A - A -S U R E T E - R A L E R - V C D- S I R E - R A B A T - R I - EA I E S - H I V E R - M O D E SI N S - G E M I S - F I D E L EN E - A R R E T - M U T E R - RA - A R A B E - R A S E R - P TL I M A C E - M O L E S - R I EL O I - E - M A M I E - M A L -A D E N - T A R E E - F I L O NH E S I T A T I O N S - S E N S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSPROSCENIUM-PORTORIDE-PORTAILS-UNOTE-GIT-E-NI-SETVA-HE-EN-NEANT-AI-CARTE-SARIN-RRDAHLEB-TOITS-LOIEMULE-GAINE-VELONOTE-MAI-S-MISE-TUE-BOIRE-RITE-HIR-BONNE-VOLE-MAE-DENTS-POTE-CORLIONNE-MALI-CORPL-PIEUX-RE-HONDOEXENTRIQUES-LE-N

SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

12 illustres entraîneurs de football.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Coach algérien»

1- HERRERA2- HIDALGO3- KOVACS4- TRAPPATTONI5- DEL BOSQUE

6- MOURINHO7- VAN GAAL8- LIPPI9- CAPPELO10- FERGUSSON

11- LIEDHOLM12- DUNGA

MOT RESTANT = SAADANE A4-B10 - C 7 - D 1 - E 2F3-G9-H8-I6-J5

FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations

et cochez le bon tri (exemple A7)

S O L U T I O N S

N°

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

Villes

Mossoul

Cracovie

Auckland

Edmonton

Limoges

Sion

Cancun

Cali

Brescia

Phoenix

N°

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Pays

Canada

France

Suisse

Irak

USA

Italie

Australie

Colombie

Mexique

Pologne

TRI

A-

B-

C-

D-

E-

F-

G-

H-

I-

J-

H T D E L B O S Q U E ME R V A N G A A L L I OR A C A P P E L O L P UR P F I P RE P E E I IR A R D D NA T G H U HH T U S S O N M L O N OI O N I S A A D A N E GD A L G O K O V A C S A

DétenteLe Soird’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Sam. 22 - Dim. 23 août 2009 - PAGE 19

MOTS FLÉCHÉS GÉANTSVille deFrance

----------------Socle

Rincées----------------

Région de France

Ainsi----------------Oncle US

----------------Méchante

Première (pho.)----------------Quatreà Rome----------------Néon

Squelette----------------

Q-G----------------

Pour rien

Nazis----------------Changeant----------------

DésertBouche

----------------De la main----------------

Gelé

Pays arabe----------------

Sied----------------

Césium

Adresse----------------

Négation----------------Dans le bain

Préfixe----------------Dans la rose----------------

ÎleRassasié

----------------Baudet

----------------Pays

Un à Londres----------------Méchante

----------------Terrains

Pronom----------------

Furtifs----------------

Révélé

Gagne----------------Puissance

----------------Eu

Arme----------------

ChicaneEgare

----------------Respire

----------------Titres

Région de France

----------------Potage

Couleur----------------

Drame----------------Religieuse

Torture----------------

Cale----------------

Fiente

Refus----------------

HideuxApporte

----------------Bille

----------------Divise

Rive----------------

Règles----------------

CapitaleHale

----------------Suinte

----------------Halte

Entière----------------

Saut

Diffusions----------------

RestrictifColère

----------------Sur le navire----------------

Riche

Piétiné----------------

PuresCharpente

----------------Discute

----------------Graisses

Gang----------------

OutilsFleuve

Instrument----------------

PoissonChiffrés

Fatigué----------------

Piège

Consonnedouble

----------------Diplôme

Température----------------Sympathie

Volume----------------

Plis

Ex-Constantine----------------Pour deux----------------TraiteÎle de

beauté----------------Quelconque

Aima Juliette----------------Blêmi----------------Montré les dentsDur

----------------Agiras

Cheval----------------

Attaques

Contenant----------------

Privatif

Changes----------------Entre deux

Sanssaveur

----------------Puissants

Rocher

Dans l’âme----------------Sommets

Port àl’ouest

----------------Commission

Erreur----------------

Article

Enduisit----------------Sarcophage

Fruit----------------

Meurs

Après-midi----------------

Cervidés

Grade----------------

Eviers

Interjection----------------

A régler

Toits----------------Monnaies

EmergeA lui

----------------Sodium

Diffuse----------------

Sombrai

Confiantes----------------

Sacré----------------

NoteRigoles

----------------Audaces

Citoyen----------------Assembléerusse----------------Pronom

Visiblement----------------

Espèces

Fin de série----------------

Mange

Os----------------

NéantDécédés

Toutffues----------------

Lettresd’Oran

Note----------------

Belle-fille

Pronom----------------

Pied de vigne

A moi----------------

Chiffre

Monnaies----------------

Cache

Pour deux----------------Démonstratif

Démonstratif----------------

Pronom

Bondit----------------

Cabas----------------Six à Rome

Panoramas----------------

Gronda

Elite----------------

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PENSÉES––––––––––––––––––––

Il y a une année, le21 août 2008, nous quit-tait tragiquement, àjamais, notre cher etregretté

Ouaked LounèsIl a laissé un impéris-

sable souvenir que nulne pourra jamais com-bler.

En ce douloureuxsouvenir, sa mère, safemme, son frère, ses sœurs et ses neveuxdemandent à tous ceux qui l’ont connu d’avoirune pieuse pensée en sa mémoire et de prier leTout-Puissant de lui accorder Sa SainteMiséricorde.

Repose en paix, Lounès.F111785

––––––––––––––––––––Le 23 août 1999, nous quittait à jamais notre

très cher frère le Dr et moudjahid Si Ahmed Benabid

La douleur est aussi vive que le premier jouroù tu es parti pour un monde meilleur. Tu reste-ras un modèle d’honnêteté, de clairvoyance etd’humilité pour ta famille.

Ton frère Djamel-Eddine demande à tousceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse penséeen ta mémoire. Repose en paix. Nous ne t’ou-blierons jamais.

F39923/B11

––––––––––––––––––––Les êtres chers ne meurent jamais

quant on les enterre,ils ne meurent que lorsqu’on les oublie.

Doukha MokhtarDéjà douze années que tu es parti ver une vie

éternelle, laissant un grand vide dans nos cœursque nul ne pourra combler.

Personne ne peut alléger la braise qui nousbrûle. Ta plaie a du mal à se cicatriser.

Dieu a voulu ainsi, nous ne pouvons allercontre Sa Volonté. Nous n’oublierons jamais ceque tu étais pour nous. Nous garderons de toiune image éternelle. Ton âme est toujours inté-grée dans nos cœurs et nos pensées.

Nous évoquons ton absence avec émoi.Tu nous manques terriblement !Notre mémoire restera infaillible à ton sou-

venir, car tu étais la mascotte de sagesse, géné-rossité. Tu étais la bougie qui illuminait le che-min de ta famille par ta tendresse, ta bonté, tonsourire, tes paroles, tes conseils et surtout par tonsacrifice aveugle pour toute ta famille.

Ton frère et ami Dr. Abderrahmane Tahrouidemande à tous ceux qui t’ont aimé et chéri deréciter la El-Fatiha en ta mémoire.

Repose en paix.

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Axion Media décline touteresponsabilité pour toute uti-lisation frauduleuse duregistre de commerce n° 16/000080136ØB08.

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Ce dimanche 23 août,cela fera quarante joursdepuis que nous quittaitpour l'Eternel notre chèreet regrettée mère etgrand-mère

KHELIFA Hadja Fatma née Mammar

Elle est partie en laissant un vide que nulne pourra combler.

Son fils, ses filles, ses petits-enfants ainsique toute la famille demandent qu'on sejoigne à eux pour prier le Tout-Puissant delui accorder une place parmi les siens.

Tous également tiennent à remercier lepersonnel du service cardiologie du CHU deTizi-Ouzou, la Protection civile ainsi que lesauteurs des marques de sympathie qui leuront été témoignées durant cette terribleépreuve.

Repose en paix chère mère, ton filsMokrane.

F. 787/B13

Pensée

Rassurons-les ces ministres endélicatesse avec l’opinion. Ils n’au-ront pas à se faire du mouron aucours des semaines prochaines.Surgissant en pleine canicule,Ramadan se chargera de dissiperl’attention du pays trop occupé à jeû-ner le jour et prolonger les soirées àne rien faire. Hormis leurs pairs char-gés, respectivement, de la «foi» etde la charité officielle, tous auront leloisir de potasser, sans pression, lesoraux auxquels les soumettra le pré-sident.

C’est que ce mois particulier s’ac-commode bien peu des sujets pro-fanes. Ceux de la vie de tous lesjours. Préférant scruter les mercu-riales des prix, tous les jeûneurs quiexcellent dans cet exercice s’intéres-sent également à l’exubérance desbonnes âmes qui font de la saison del’abstinence l’unique moment de lagénérosité.

Mois béni de la palabre, n’est-ilpas propice aux féroces réquisitoiressurtout ceux qui concerne l’indécen-te charité dont les pouvoirs publicsfont étalage ? C’est que la ponctua-lité de l’opération, en surchargeant àl’excès la signification de cette pério-de de dévotion, choque désormais lesens commun au lieu de le réconci-lier avec les valeurs basiques de laspiritualité.

Une irritation ressentie commeune insulte toutes les fois (trop defois !) où l’intervention des pouvoirspublics prend les formes d’un dis-cours glorificateur et d’une arithmé-tique de couffins.

Et c’est cet éhonté détournement,au profit du politique d’une culture dela solidarité propre au peuple, qui denos jours est devenue insoutenable.Ceci est d’autant plus vrai que laduperie a trop duré et qu’il n’est pluspermis à un gouvernement de lafaillite de se rattraper sur la charitéoccasionnelle quand il n’a pas su,une décennie durant, venir à bout de

la grande pauvreté. Son monopoledu «cœur» exclusivement ramadha-nesque l’accuse plus qu’il ne ledédouane. Car il est la preuve qu’iln’a jamais su administrer convena-blement la cité les jours profanes jus-qu’à être contraint de négocier unebonne conscience au moment où lesacré est de retour.

Depuis 10 Ramadans, oupresque, le même ministre lance lamême opération en usant desmêmes arguments – (que contrediten permanence d’ailleurs la réalitédes faits) – et jongle avec les chiffresafin de donner de la crédibilité à sonpropos.

Il est l’archétype du bonimenteurdu régime qui ne rate pas un seulcarême pour emboucher les trom-pettes de la charité religieuse dont luine serait que l’ordonnateur de labonne œuvre.

Un samaritain secourant lesventres creux. Or, pire qu’une postu-re de bateleur de foire, son activismeporte la marque de l’imposture poli-tique. Et pour cause… ! Par le faitmême qu’il perpétue cette pratiquede l’aumône officielle, ne sait-il pasque le pouvoir, dont il est le délégué,porte implicitement atteinte à ladignité de ceux à qui elle est desti-née ? Il n’y a pas, en principe, decharité de l’Etat et si par malheur elleest instituée, cela signifie que celui-ciest sorti de son rôle. Celui qui consis-te à promouvoir impérativement unejustice et une équité sociales. Dansles faits, c’est la justesse même desa praxis politique qui est prise endéfaut.

A ce propos justement, mêmesles statistiques récemment commen-tées par la presse(1) demeurent bienen deçà de la terrible catastrophegénérée par une paupérisation malmaîtrisée. En effet, la visibilité de 1,2million de ménages démunis, poureffrayant qu’elle est, ne reflète pastout à fait l’étendue du désastre.

Inquantifiable pour le moment,une autre partie de cet iceberg de lamisère serait tout aussi important.Sociologiquement, certaines ana-lyses nous expliquent qu’elle estconstituée de certaines strates «fron-talières» du dénuement mais quihésitent à se manifester en tant quetelles. Ce sont des miséreux discretsà la détresse tellement muette qu’ilsrefusent de solliciter le secoursostentatoire des institutions. Celas’appelle chez eux la dignité dont enest dépourvu précisément un Etatqui instrumente médiatiquement uneimpudique sollicitude.

Dans un pays sombrant chaquejour dans la spirale de la pauvreté,faire de la «chorba» du jeûne ou ducouffin de la honte une parade audésespoir s’apparente à de l’obscé-nité politique. C'est-à-dire qu’unetelle démarche ne peut se com-prendre que comme une insultedans un contexte aussi douloureux.

Face aux attentes sociales deplus en plus pressantes et grandis-santes, les réponses sont ailleursque dans cet assistanat saisonnier.

La charité, même bien ordonnée,n’est pourtant pas une stratégiecapable de vaincre l’indigence galo-pante. Tout autant que le concept desolidarité n’a pas pour corollaireexclusif ce détestable secourismealimentaire.

En termes économiques, la soli-darité, lorsqu’elle est affaire de l’Etat,renvoie essentiellement à un devoirde régulation. Celui qui, entre autres,consiste à imposer des seuils detolérance entre les nantis et les défa-vorisés.

Grâce à de multiples méca-nismes juridiques, les pouvoirspublics ont toute la latitude d’effec-tuer, au niveau macro- financier, cegenre de transfert des plus-valuesscandaleuses afin de financerailleurs des projets structurants auprofit des couches sociales en ques-

tion. Socialiser la richesse globale dupays au lieu de panser, à travers desaides ridicules, le malheur d’un tiersde la population n’est-il pas le seuldevoir de l’Etat ?

Cela dit, mais pourquoi donc cesujet-là revient chaque fois au cœurdu mois de Ramadan ? Simplementparce qu’il constitue un pic de laconsommation des ménages et à cetitre se révèle comme un bon indica-teur dans l’analyse des pouvoirsd’achat.

Une période «parlante» pourmesurer ces fameux écarts entre lesmoyens de subsistance dans lapopulation. Sauf qu’il est politique-ment incorrect de la part de l’Etat dene se manifester qu’à ce momentmême lorsqu’il ne se contente quede financer les couffins.

En effet, les pouvoirs publics pri-vilégient délibérément la référenceau credo religieux pour justifier unevieille politique de la solidarité qui adéjà montré et ses limites et sadémagogie dans d’autres domaines.

En d’autres termes, il emprunteau discours religieux cette interpréta-tion restrictive qui fait uniquement dece moi Majuscule le moment desgrands examens de conscience etde l’auto-amendement par l’aumône.

Quitte à susciter le courroux desdévots obtus et dans le même tempsdisqualifier l’activisme des pouvoirspublics, il ne semble pas que Dieu etla foi tout autant que les besoins per-manents des démunis ont quelquechose à faire avec ce caractèresélectif entre les jours «sans» et lesjours «propices aux bonnesœuvres» !

Car pourquoi cette religiosité,exacerbée trente jours durant et donton connaît l’origine, a-t-elle contami-né le pouvoir d’Etat au point qu’ill’imite dans sa démarche en redeve-nant invisible dès la fin du jeûne ?

La réponse se trouve simplementdans son inclination à tout manipuler.

Friand des formules faciles et desprocédés incantatoires, il n’a pastrouvé mieux que ce cautère reli-gieux pour ferrailler sur le front de lapauvreté.

Ainsi lorsqu’un régime considèreque les «saisons de la foi» sont,dans ce domaine, des pistes à défri-cher pour son propre compte, il y alieu de s’interroger sur sa véritablecapacité à conduire les affaires de lacité en dehors de l’exorcisme que luitend, comme perche, la religion.

Pourtant, nul ne méprend sur leslimites de l’entraide sanctifiée. Ellequi n’a jamais fait reculer la misèrechronique et le chômage endémiquene se donne-t-elle pas pour finalitémorale de ne plus exister ?

Inutile donc de rappeler que seulDieu évidemment et les Algériens enbute aux privations reconnaîtront lesleurs quand il s’agira de mesurer àl’aune de la bonne foi les intentionsde la mosquée et du palais.

B. H.

(1) Lire le dossier consacré à lapauvreté publié par El Watan en datedu 19 août 2009.

Le Soir sur Internet : ht tp :www. leso i rda lger ie .com

E-mai l : in fo@lesoi rda lger ie .com

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur Hamidechihamidechiboubakeur@yahoo.fr

Faces de carême à perpetteet couffins de la honte

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamlaalamh@yahoo.frlaalamhakim@hotmail.comhlaalam@gmail.com

Grrr ! Splatch ! Boum ! Tartag ! Attih ! Zid’lou ! Aïe ! Balek !balek ! Err’dakh ! Naâl jedd babak...T’fou !

Bon Ramadan à tous !

Abdekka, dans un discours à la nation marmonné à traversla barbe de Belkhadem, a rappelé à notre mauvais souvenir la«main tendue». Le raïs, après Bordj-Bou-Arréridj, aprèsTipasa et après les attentats quotidiens qui endeuillentl’Algérie depuis 1999, n’a pas hésité à tendre une nouvelle foisla main aux «égarés». Boutef’ est chef de l’Etat. Il a le droit detendre la main à qui il veut. D’ailleurs, il ne viendrait jamais àl’esprit de quelqu’un de lui imposer un canevas particulier etun planning précis du «tendage» de sa main. Mais si Abdekkaest libre de faire ce qu’il veut de sa main, la tendre, la replier,la lever, la baisser, il nous est tout de même et encore possiblede nous interroger sur un phénomène bio-physico-méca-nique. Comment se fait-il que cette main présidentielle àchaque fois tendue et à chaque fois mordue, broyée et déchi-quetée par les tangos se régénère et se reconstitue commepar miracle ? De quel genre de tissu est-elle faite, cette main,pour repousser et revenir se retendre devant la bouche enco-re ensanglantée du terro qui venait, l’instant d’avant de la cro-quer ? Je ne vois que deux explications possibles. La premiè-

re d’ordre surnaturel ou, du moins du ressort de l’extraordinai-re. La main que le président tend en permanence aux terro-ristes n’est pas de consistance humaine, elle ne répond pas àl’acception que les scientifiques se font communément ducorps humain. Une sorte de main extraterrestre qui auraitcette faculté extraordinaire de se régénérer tout le temps, enboucle. Un remake de «Maison ! Maison !», mais en moinssympa. L’autre explication est moins... extraordinaire. En fait,le GTDDE, le Grand Tendeur de Main Devant l’Eternel, dispo-serait de prothèses à volonté dans sa résidence. A chaque foisqu’il tend la main aux tangos et que ceux-ci la lui mordent oula lui dévorent, il court vite en prendre une dans son dressingà mains artificielles, l’enfile et repart aussitôt la retendre auxfrères des montagnes. Si je suis plus enclin à accréditer cetteseconde thèse, celle de la prothèse, elle ne m’en pose pasmoins problème. Si l’on se place du strict point de vue dupatriotisme économique, et si l’on conçoit que la bataille dumoment est celle que livrent les autorités contre le gaspillage,le surendettement des ménages et la limitation des crédits,nous sommes alors en droit de nous poser légitimement cettequestion : sur quelle budget de quelle loi de finances complé-mentaire inscrire le chapitre «dépenses prothèses» ? Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L. www.tacervellesarrete.blogspot.com

Au nom de la main éternellement tendue !POUSSE AVEC EUX !

PPANORAMAANORAMA