32
SUPPLÉMENT GRATUIT du 27 octobre 2012 © pixelformula.com n° 154+ LA LIBRE FOCUS & MODE DESIGN Spécial Modo brussels Interieur 2012 La fripe, c’est chic !

La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Supplément de La Libre

Citation preview

Page 1: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

SuppLÉment

Gratuit du 27

octobre 2012

© pixelformula.com

n° 154+

L A L I B R E

F O C U S

&&& MOdE dESIgn MOdE Spécial

Modo brussels Interieur 2012la fripe, c’est chic !

L A L I B R E

F O C U S

Page 2: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

space veranda 235x335 oct12.indd 1 24/10/12 16:25

Page 3: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—3—

édito

Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail : [email protected] / Ont colla boré à ce numéro Raoul Buyle, Juliette Debruxelles, Julia De Link, Pierre Dragomirov, Céline Pécheux / Direction artistique et mise en page mpointproduction / Régie Publicitaire RGP Dominique Flamand - 02 211 31 35 - [email protected] / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 [email protected] / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression Sodimco / Vice-Président du conseil d’admi ni stration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

Faut-il courir derrière la mode ? Faut-il suivre en file indienne les dernières tendances, les petites trouvailles de dernière minute de nos coutu-riers chéris ? Faut-il sauter sur n’importe quel uniforme de prêt-à-porter ? Non, bien sûr, trois fois non (encore que chacun fait ce qu’il lui plaît). La question paraît saugrenue ? Pas si sûr. Car, cette année comme jamais, l’atmosphère est à la grande évasion. Mot d’ordre : ne mettez plus le doigt sur la couture de votre pantalon. La saison nous réserve un beau chambardement dans les attitudes. On nous annonçait de la morosité, du gris, des femmes tristes. Et que voit-on ? Du bleu royal, des imprimés léopard, du jaune soleil, de l’or. Une extraordinaire liberté de ton. La mode est au zapping. Personne ne peut plus désor-mais vous imposer un modèle. C’est à vous de participer à la création de votre propre silhouette. La femme 2012 a l’âme éclectique, métisse, secrète, lumineuse, mélancolique ou tourmen-tée ? Peu importe. Elle n’agit qu’en fonction de sa nature profonde et de ses humeurs. Elle choi-sit, compare, superpose, customise, prend chez l’un et chez l’autre, picore un peu de vintage, une pincée de sexy, une note de classique. Elle joue les mélanges. Sans entrave. Comment se plaindre d’une femme ouverte au monde, et qui, dans le même temps, joue la carte du «moi je» ? Moi je, comme un retour à l’intimité, une manière de penser le monde du vêtement d’abord en fonction de soi-même. Comment ne pas offrir à cette femme si joyeuse une fête de couleurs ? Raoul Buyle

SOMMAIRE03 Edito04 Ondine Sténuit 06 Mode bleu roi 08 Mode léopard 10 Expo Marie-José 12 Parcours Modo Brussels 14 Talons aiguilles 16 Ruée vers l’or 18 Etienne Russo 20 Idiz Bogam 22 Mode & Déco24 Interieur 2012 26 Divetain à Bruxelles 28 City-trip 30 Pêle-mêle

d’expressionMOdE

Page 4: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—4—

portrait

deux pilotes d’une émission consacrée à la mode qui n’a pas pu se faire faute de financements. Ces pilotes sont arrivés entre les mains d’Aurélie Wijnants, la productrice de l’émission, qui a eu envie de tenter quelque chose avec moi.

Dans le programme, vous semblez ne rien connaitre à la mode. C’est le cas? Oui. Pour être honnête, je n’y connais absolument rien. Je suis très coquette, les tendances m’intéressent, mais je ne suis pas une modeuse. Mes connais-sances et mon approche ont évolués au fil des tournages mais avant ça, je ne m’étais jamais intéressée aux créateurs et aux créations de cette façon.

Qu’avez-vous appris? Je comprends maintenant tout ce que la mode peut avoir de sérieux, ce qui m’échappait par le passé. Je comprends que l’on puisse faire des choses qui ont l’air très futiles de l’extérieur mais qui sont en réalité très précises, très compliquées. Ça demande un investisse-ment total. On ne s’en rend pas toujours compte quand on voit le coté paillettes et glamour d’une silhouette sur un catwalk. Mais quand on les voit bosser comme des fous autour d’une collection, quand on suit le cheminement à parcourir pour arriver à être reconnu, on ne peut qu’éprouver une forme de respect. C’est un métier très difficile et c’est dommage qu’il soit si mal connu. On ne retient de certains créateurs que leur excentricité. Ce n’est pas la bonne image.

Alors vous êtes à présent capable de faire la différence entre les vrais créateurs et les imposteurs? Je ne fais pas encore la différence entre la posture d’artiste et l’inspiration. On

Des capsules hebdomadaires de 2 min 30, peu de questions, beaucoup de réponses, et pour fil conducteur la création belge en Belgique et à l’étranger. Danse contemporaine, théâtre, design, tendances, mais surtout mode. Parce que les créateurs d’ici manquent de recon-naissance dans leur propre pays, parce que la fierté nationale est un concept qui nous est trop souvent étranger, Moda Moda met en lumière la belgitude dans ce qu’elle a de plus foisonnant. Face caméra, Ondine Sténuit, historienne de l’art et ancienne journaliste “déco”, petit minois mutin au rire éclatant et à la spontanéité charmante. Le vrai sujet, c’est elle: une urbaine qui veut en savoir plus sur l’envers du décor et pose aux intéressés les questions qui nous taraudent. Un programme pointu conçu pour les pointus mais aussi et surtout pour les curieux, les cultivés et ceux qui aspirent à le devenir.

Comment êtes-vous arrivée dans ce pro-gramme, Ondine ? Ondine Sténuit : J’ai fait de la télé complètement par hasard, comme la plupart des gens qui en font, d’ailleurs. J’ai un peu travaillé pour Télé Bruxelles, puis j’ai tourné

peut encore me bluffer. Mais je veux garder ce côte émerveillé, ce regard frais. Pas question de devenir une spécialiste de la technique ni une suspicieuse. J’ai toujours regardé d’un œil critique les écoles de mode et les écoles d’art en général. D’un côté l’unif’, de l’autre les autres. Là, je comprends qu’étudier la mode, c’est un vrai boulot, pas quelque chose que l’on fait par pur esthétisme. C’est un sacerdoce, une vocation.

Didier Vervaeren, entre autre directeur artistique de Modo Brussels, a une place importante dans Moda Moda. Comment s’est passée votre rencontre, lui qui est si pointu? Je suis très timide, je pique des fards facilement. Heureusement quand une caméra s’allume, ça va mieux. J’étais très impressionnée par Didier. Je l’avais déjà croisé en soirée, il me regardait du haut de son « 4 mètres et demi » comme si j’étais un puceron. J’avais une peur panique de le rencontrer mais dès que le masque est tombé, j’ai découvert quelqu’un de très gentil, de très attachant et de très rassurant.

Quel est le retour du public par rapport à l’émission? Pour l’instant nous n’avons pratique-ment que des retours positifs. On ne se fait pas d’ennemis. Toutes ces remarques viennent de notre cible, des gens qui sont déjà concernés par les sujets traités. Ça c’est gagné. Mais maintenant il faut élargir notre cible, j’aimerais que « Gisèle de Marcinelle » nous dise « La mode je m’en fiche, pareil pour la danse contemporaine, mais j’ai trouvé ça intéressant ». Élargir la cible a des gens qui n’y connaissent rien, c’est le vrai défit!

Moda Moda, tous les samedis à 19h10 sur RTBF2

OndInE SténuItModeuse modéréePrésentatrice ravissante et candide de l’émission Moda Moda, elle balade son micro et sa nonchalance chic auprès des plus grands noms de la mode belge. Objectif : rendre accessible un art souvent mal compris. —Par Juliette Debruxelles

Page 5: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Avenue de Tervuren 2 - 1040 Bruxelles - Tél.: 02/735.78.00 - Fax: 02/734.59.95 - www.roseetvangeluwe.be [email protected] - Parking privé - Du mardi au vendredi de 9h30 à 18h30 et le samedi jusquà 17h30

Vous habiller, notre passion depuis 3 générations !

VENEZ DÉCOUVRIR LES NOUVELLES COLLECTIONS HOMMES ET DAMES

DANS NOTRE MAGASIN

VAN GELUWE 235X335 AOUT12.indd 1 1/10/12 10:34

Page 6: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—6—

Spor

tmax

Stel

la M

cCar

tney

mode

BlEu ROI sur tapis rouge

Une vague Outremer déferle sur le vestiaire hivernal, et booste silhouettes et accessoires. Indigo, Klein, Royal, de Prusse ou de méthylène, le bleu illumine l’allure.

—par Pierre Dragomirov

Ce n’est pas un tsunami mais presque. De Stella McCartney, qui en fait le thème de toute sa collection, à Véronique Leroy, qui l’invite sur un tailleur sexy, Sportmax (Max Mara) sur ses parfaits manteaux en laine ou Alberta Ferretti sur sa fourrure, le bleu - nuit, vif

ou électrique - déboule sur toute la saison automne-hiver. Une vraie couleur booster qui, en version unie sur les pardessus, jupes ou pulls de la saison, se fait encore plus lumineuse et désirable associée à une touche de noir profond.

Al

bert

a Fe

rret

ti

Jean

-Pau

l Gau

ltie

r

Véro

niqu

e Le

roy

Elie

Saa

b

Page 7: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

sch_12009_BE_BeppoMichaela_235x335abf_ICv2300.indd 3 24.10.12 12:51

Page 8: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—8—

mode

l’imprimé léopard

MIAOu !

La question : est-il réellement tendance ou fait-il partie de ces choses qui tentent une sortie à chaque saison ? Roberto Cavalli et Blumarine l’ont, comme à leur habitude, incorporé à leurs créations glamour et sexy. Mais au-delà des Italiens, peu de fauve à l’horizon… Et pourtant, contre toute attente, les filles stylées de la pla-nète ont décidé de l’adopter. Le mode d’emploi ? Enrayer le phénomène vamp, sortir cet imprimé des idées reçues et le porter de jour plutôt que

Le léopard n’est pas une tendance éphémère. L’année passée, l’imprimé animalier était déjà hype. Cet hiver, le plus sauvage des imprimés se glisse à nouveau dans les collections. Pour mieux arpenter la jungle urbaine. —par Pierre Dragomirov

Rochas Barbara Bui Dolce Gabbana

Just Cavalli Blumarine Edith & Ella

de nuit. D’ailleurs, le retour du léopard - pas toujours discret - s’inscrit parfaitement dans la mode casual «mélange des genres» de la saison. Histoire de mixer les tendances envers et contre tous les clichés.

Page 9: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Avenue de Tervuren 89 - 1040 Bruxelles - 02 734 50 95

M.L.B.La référence depuis 1947

BARBOUR MLB235X335_oct12.indd 1 24/10/12 11:04

Page 10: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—10—

style

ment fasciste bien éloigné des valeurs portées à la cour de Belgique. À la fois anachronique dans ses rituels qu’en phase avec le concept propagandiste des années 30, sa garde-robe – prestigieuse – reflète cette dualité. Son mari dépose dans sa corbeille des robes du soir et des manteaux de cour d’un luxe impressionnant, brodés à la main par des maisons de haute cou-ture de la péninsule. La beauté et la silhouette mince et élancée de Marie-José lui permettent une élégance d’un chic propre à ces années d’avant§-guerre. L’expo ressuscite le glamour de l’époque et cadre son rôle dans une époque où le paraître faisait partie de la stratégie politique. Certaines robes du soir se révèlent même d’une étonnante modernité.

Expo « La Princesse Marie-José, entre Belgique et Italie - Une garde-robe royale », jusqu’au 3 mars 2013 au Musée du Cinquantenaire, 10 Parc du Cinquantenaire - Infos 02 741 73 11 - www.mrah.be

Si ce soir on disait qu’on avait dix ans et qu’on jouait à la princesse. Comme la belle Marie-José de Belgique, éphémère reine d’Italie, on mettrait sa plus belle robe et des bijoux pour aller au bal. Et tant pis si le prince charmant ressemble étrangement au cousin René... La Haute couture, ça sert d’abord à ça : faire rêver. Et quitte à rêver, autant le faire franchement et se prendre, ne fut-ce qu’une soirée, pour une Altesse royale. Pourtant, avouons-le calme-ment, le monde de la Haute couture a tout d’un écrin. Précieux. Feutré. Silencieux. Un univers où le secret règne en maître. Aucun nom n’est donné, aucune personnalité ne sera trahie. Tout juste sait-on que seule une poignée de clientes se «disputent» de tels atours, peut-être 2000 dans le monde dont, en son temps, Marie-José, fille du roi Albert Ier et de la reine Elisabeth. En épousant Umberto, la princesse Belge doit s’adapter à une cour rigide dans un environne-

une garde-robeROyAlEChic, ce soir on joue

à la princesse ! Le Musée du Cinquantenaire consacre une exposition à la princesse Marie-José (1906-2001) qui, en 1930, épousa l’héritier Umberto d’Italie. Elle se mit dès lors à porter d’impressionnantes toilettes qui contribuèrent au prestige de la cour romaine. —par Raoul Buyle

Princesse Marie-José

1 En grande tenue de Cour, les princes d’Italie se rendent au Vatican pour l’intronisation du pape Pie XII ; 1939 © Copiepresse

2 Les fiancés, au château de Laeken ; 1929. photo J.Hersleven ©KIK-IRPA

3 Ensemble de soirée en soie abricot, taffetas et crêpe de Chine, brodé au fil d’argent, de la Maison de couture Gori, Turin ; 1930

4 La reine Marie-José dans le salon de la maison haute couture Fontana, à Genève ; 1954 ©Copiepresse

5 Robe de soirée en soie ivoire, satin et crêpe, de la Maison de couture Concettina Buonanno, Naples ; 19361

2 3 4

5

Page 11: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

89, avenue de Tervueren • 1040 Bruxelles - Tél.: 02/734 50 95 - Ouvert de 10h à 18h (sauf le dimanche) - Parking devant le magasin

M.L.B.La référence depuis 1947

LES PLUS GRANDES MARQUES

AUTRICHIENNES, ANGLAISES ET ITALIENNES

À PRIX DOUX

MLB 335x235 oct12.indd 1 24/10/12 11:01

Page 12: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—12—

event

Mi-octobre, il rythmait la respiration du centre de Bruxelles. Une « fashion week » sans catwalk, une vitrine sans front row ni défilés. Trois jours pendant lesquels jeunes diplômés des écoles de mode et professionnels recon-nus se côtoient en investissant les boutiques du quartier de la Bourse et de la rue Dansaert. Des invités qui n’en font qu’à leur guise, transformant décor et atmosphère au gré de leur inspiration. A la clé : une belle visibilité et une crédibilité offerte aux nouveau et anciens noms qui présentent les pièces les plus emblématiques de leur collection et ren-contrent du monde loin de la solitude de leur atelier. Près de 70 expositions interactives de

projets pointus et inspirés, entre couture et importable. Et des questions : la mode c’est quoi ? La mode pourquoi ? La mode com-ment ? Et la dernière, terrifiante par les temps qui courent : la mode pour combien de temps ? A l’heure ou les maisons de renom ferment leurs portes faute de moyens pour lutter contre la concurrence internationale, plus personne n’oserait afficher une totale naïveté.

STREET FAShIOn Tout le monde connaît tout le monde, les bises claquent et les verres tintent jusque dans les rues, les rendez-vous s’enchainent. Les remarques et coups de cœur fusent

MOdOLe parcours Modo Brussels initié en 1995 s’est inscrit depuis comme l’événement fashion le plus représentatif de la création de mode belge. —par Julia De Link

Parcours

et les verdicts sont impitoyables. Le royaume de l’apparence entrant de plein fouet dans le mur souvent trop impénétrable de la création. Et chaque année des noms que tout le monde s’échange comme les prochaines valeurs sures. Cette année, un néologisme donnait le ton : « fashionalism », expliqué par Didier Vervaeren, directeur créatif de Modo Brussels : « un mélange de fashion et de modernism, individualism, hedonism, erotism, idealism, dadaism, civism, romantism »… Au programme cette année, des ateliers pour dépasser le rêve et pour entrer dans les coulisses du concret comme « L’avenir

Mannequins de chair et de sang dans la vitrine de la boutique Rue Blanche

Page 13: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—13—

MOdOle bilanLe coups de cœur de cette année : Alexandra Sebbag et Marie Artamonoff et leur collection capsule articulée autour de l’imprimé, du métal et du mélange de textile. Après avoir pris en photo leur épiderme et mélangé les clichés pour créer un imprimé, les deux créatrices réinventaient la seconde peau…

du luxe, organisé par le centre Mode and Design Brussels ». Des workshops avec des créateurs : Jean-Paul Lespagnard et son atelier de création destiné aux enfants. Pierre-Antoine Vetterollo, créateur bruxellois issu de l’Acadé-mie d’Anvers, et son atelier pour enfants autour du masque. Sandrine Rombaux, enseignante à La Cambre Mode[s], et son « projet mode », initiation aux techniques de tricotage, d’assem-blage et recherche sur les volumes ou encore le workshop « chapeau » par Yann Gallant où l’on apprenait les techniques du modiste.

ThE PLACE TO BE La soirée dont tout le monde se souviendra

se tenait chez Hunting and Collecting où le Tout-Bruxelles de la mode s’était réuni pour célébrer le lancement de « Mémoire Uni-verselle », le livre-objet de Benoît Béthume, fashion editor et touche-à-tout proche de l’intelligencia du milieu. Véronique Leroy, Cédric Charlier, Anthony Vaccarello, Guillaume Henry (Carven), Jean Paul Lespagnard, Tim Van Steenbergen, Christian Wijnants, Anouck Lepère, tous réunis autour d’un (faux) Elton John au piano dans l’espace immaculé du concept store le plus respecté du pays.

www.modobrussels.be

Street fashion Quand les modeux s’enflamment lors du concert d’un (faux) Elton John au piano ; chez hunting and Collecting

Du côté de la rue Antoine Dansert

© C

AM

ILLE

BLA

KE

FO

R H

UN

TIN

G A

ND

CO

LLE

CTI

NG

Page 14: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—14—

culte

tAlOnS AIguIllES

les stars du macadamSilhouette élancée, cambrure en ogive, coup de pied incisif, le talon aiguille marque un retour vertigineux. Pas seulement dans l’inconscient collectif des fantasmes masculins. —Par Raoul Buyle

Si l’été passé on se baladait en ballerines ou en tong ultra griffées, cet hiver le talon reprend de l’altitude. Pas une paire de bottes, d’escarpins, de sandales ou de baby-dols à moins de 8 cm du sol. Ainsi haut perchées, les belles échas-sières marchent peu mais marchent trendy ! Sachez quand même, mesdames, qu’au-delà de 10 cm, le pied prend des risques, certes calcu-lés, mais O combien douloureux (foulure de la cheville, fêlure de l’astragale, fracture de la mal-léole, épanchement de synovie). Une bravoure à l’antithèse de cette (déplorable) habitude des New-yorkaises qui se déplacent en baskets et chaussent leurs Louboutin vertigineux, leurs Manolo Blahnik ou leurs Jimmy Choo dans l’ascenseur.

LA DURE LOI DU TALOn Aujourd’hui le talon aiguille est de tous les catwalks. Dior, Chanel, Gucci, Saint Laurent… Reste à trouver la paire de stilettos (en italien «petit poignard très effilé») qui vous va. Celle qui a pour devoir de galber, d’allonger, d’affiner la jambe des femmes. Ce qui est, évidemment, une mauvaise nouvelle pour les chevilles un peu épaisses, les mollets trop dodus (ou simple-

ment musclés) et les cou-de-pied un peu forts. Car, comble de l’injustice, le talon aiguille fait la jambe longue et fine… à celles qui l’avaient déjà. C’est ça la dure réalité de la mode ! Bien entendu, avec «ça» aux pieds, pas ques-tion de marathon ni même de promenade sur les pavés de la Grand-Place. Le pied en équi-libre (instable) préfère la position statique d’un cocktail élégant ou le jeu de jambes magiques d’une femme assise dans un canapé. Christian Louboutin, l’homme aux semelles rouges, ne reconnaît-il pas que «avec le talon, on s’habille, même s’il n’y a pas si longtemps, le talon aiguille était considéré comme vulgaire, l’apanage des filles de joie. Mais le désir était là ! « Pourtant les historiens ne peuvent renier les origines aristocratiques de ce type de chaussures : Catherine de Médicis en aurait introduit l’usage à la Cour de France. En anglais, l’expres-sion «well heeled» (bien talonné) désigne un individu fortuné. Et pour Pedro Almodovar, le talon aiguille (titre d’un de ses films) annonce le retour de la mère… Car, si le talon achève la jambe, il ne dessine jamais que le début d’une histoire. La rue va-t-elle suivre ?

Roger Vivier, inventeur du talon aiguilleChausseur du Gotha, bottier mythique à la pointe du fétichisme, Roger Vivier a dessiné la sandale portée par Elizabeth II pour son couronnement, chaussé l’impératrice d’Iran (laquelle commandait 30 paires de chaussures sur-mesure par an – un record battu par l’ex-dictatoriale Imelda Marcos). C’est aussi lui qui a donné de la hauteur à Liz Taylor et Marlène Dietrich en les perchant sur des stilettos de 12 cm. Quant aux sulfureuses cuissardes de B.B. chevauchant une harley-Davidson, c’est lui aussi ! A 89 ans, Vivier fut même nommé directeur artistique de Myrys pour qui il dessina des escarpins vertigineux vendus à petits prix. Aujourd’hui, la griffe Roger Vivier a ressuscité au 29 rue du Faubourg Saint honoré grâce à Bruno Frisoni et connait son plus grand succès avec des ballerines à grosse boucle…et talon plat. www.rogervivier.com

Page 15: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Isabel GrahamB R U S S E L S

Rue de Linthout, 143 - 1200 Bruxelles - 02/742.93.13 - [email protected] - www.isabel-graham.be

IsabelGrahamFinal.indd 1 19/10/12 15:00

Passage Wellington 64 - 1410 Waterloo - Tél.: 02/354 65 47 - Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h30 (sauf le dimanche)

Mirabell

GIESSWIEN

Dépositaires des uniformes du centre scolaire du Berlaymont & des Servites de Marie à UccleBERLAYMONT

Centre scolaire de

B O U T I Q U E C L A S S I Q U E D A M ES

PAGES.indd 1 23/10/12 18:25

Page 16: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—16—

bijoux

la ruée

vers l’

Depuis quelques années l’or (jaune) boudait la joaillerie au profit du platine ou de l’or blanc. Le revoilà enfin ! Claquant, vibrant, chaleureux, précieux, ce métal fatal part à la (re)conquête des femmes. De quoi rêver d’un avenir brillant.—Par Raoul Buyle

Depuis la nuit des temps l’or fait rêver…et fan-tasmer les investisseurs qui, ces derniers mois, se sont rués sur ce métal fatal. L’inflation et la faiblesse du dollars sont les deux fortifiants aux-quels se nourrit le métal précieux. Résultat : la vente et l’achat d’or fin, en pièces, en lingots ou en bijoux, ont été multipliés par dix. Revers de la médaille (en or) : la recrudescence des vols à l’arrachée. De fait, les nouveaux «chercheurs d’or» traquent l’or là où on en trouve le plus : dans nos boîtes à bijoux. Car les plus gros stocks d’or ne sont pas dans les banques…mais au poignet et au cou de celles qui les portent. Alors que son cours vole de record en record, la mode se met elle aussi à ériger l’or en tant que valeur refuge. Inutile de rappeler que l’or (jaune) accessoirise n’importe quelle tendance de la saison. Troquant sa dégaine glitter too much pour une allure un brin plus subtile, l’or gagne du galon auprès des créateurs (qui sont nombreux à s’en emparer lors des derniers défilés) lui insufflant une aura successivement luxueusement chic (Jean-Paul Gaultier), sexy (Marc Jacobs pour Louis Vuitton) ou encore girly (Prada). Les couleurs qui vont bien avec l’or jaune ? Le marron, le noir, le taupe, l’orange et les pastels comme le rose ou le bordeaux. Même si tout le monde peut porter de l’or, sachez quand même qu’il va mieux aux carna-tions halées et aux teints mats. Dans la pratique, le dress code qui accompagne cette nouvelle ruée vers l’or doit à tout prix bouder le total look bling-bling. Cela dit, si sur les défilés l’or se conjugue plus en mode accessoire que vesti-mentaire, certaines griffes n’hésitent pas à le décliner sous la forme de jupes en lamé ou de jeans en cuir doré fort désirables. A porter avec la nonchalance qui s’impose.

Couverte de bijoux ! «La plus belle fille du monde», selon Life Magazine. On dit même que le roi Farouk lui aurait proposé la couronne de néfertiti si elle acceptait de passer sa vie avec lui. Maria Félix fut l’égale de Garbo, Dietrich ou Ava Gardner. Qui se souvient que la star mexicaine (ici, photographiée par Lord Snowdon en 1972) refusa de tourner à hollywood mais joua pour Jean Renoir et flirta avec Gérard Philippe devant la caméra de Luis Buñuel ? La postérité retiendra la démesure et le style de cette brune piquante qui aimait (et collectionnait) les bijoux à la folie. Cartier le lui rendit bien en créant quelques-uns de ses plus beaux joyaux pour la Doña ; dont ce fameux collier Crocodiles en or paré de 1023 diamants jonquille et 1060 émeraudes, ou cette paire de boucles d’oreilles à clip serpent en or gravé, rubis et émail bleu. www.cartier.com

Figure emblématique du parfum «J’Adore» de Dior, Charlize Theron est nimbée d’or par les ateliers haute couture de la mythique maison.

Bracelet-manchette en or jaune ; Mattioli

Collection Jean-Paul Gaultier

Page 17: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Créations exclusivesde robes de mariée,

robes de soirées, robes de cocktail, tenues de suites de mariage, tailleurs, réalisés entièrement sur mesure

dans notre atelier

Avenue Louise 3961050 Bruxelles

Tél. 02 346 01 [email protected]

www.upsylon.be

Samedi 3 et dimanche 4 Novembre 2012Vous convient au rendez-vous incontournable pour organiser votre mariage

au cercle de lorraineplace poelaert, 6 à 1000 bruxelles

Recevez deux entrées gratuitesEnvoyez un mail à [email protected] et mentionnez «La Libre», votre nom, adresse

et date de mariage. Vos places seront disponibles à l’accueil.

www.theeventresidence.be | www.lescoulissesdumariage.com

Annonce_160x235_lalibre_03.indd 1 19/10/2012 14:43:14

Recevez deux entrées gratuitesEnvoyez un mail à [email protected] et mentionnez «Essentielle», votre nom, adresse

et date de mariage. Vos places seront disponibles à l’accueil.

www.theeventresidence.be | www.lescoulissesdumariage.com

PAGES.indd 2 23/10/12 18:24

Page 18: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—18—

talent

le cerveau des fashion

ShOwSIl scénographie l’imaginaire des créateurs et couturiers sur les podiums de Paris, New York ou Berlin. D’où vient-il ? De Bruxelles ! Celui qui met en scène les fantasmes des créateurs tel que Karl Lagerfeld et Alber Elbaz a grandi dans le monde de la nuit avant de toucher au monde de la mode. Après avoir fait ses classes en section hôtelière à Namur, Etienne Russo devient mannequin le jour et barman au Mirano (la boîte où sort le Tout-Bruxelles branché) la nuit. On est alors au début des années 80, une époque où la night life, tout comme la mode belge, sont en pleine lumière. Alors qu’il se lie d’amitié avec les Six d’Anvers, Etienne Russo devient petit à petit le chef d’orchestre des soirées bruxelloises les plus déjantées. Inévitablement, l’idée lui vient de rapprocher les deux milieux dans lesquels il évolue… En 1991, il organise le premier défilé à Paris de son ami Dries Van Noten et fonde 4 ans plus tard sa société d’évènements «villa Eugénie». Il organisera ensuite les premiers catwalks de la

Standing ovations pour le belge Etienne Russo lors de la Fashion Week, à Paris. Profession ? Créateur de défilés. Son talent ? Représenter mieux que personne l’univers d’un créateur et se mettre dans la peau d’une collection pour provoquer l’émotion. Portrait. —par Céline Pécheux

jeune création belge telle qu’Olivier Theyskens, A.F. Vandevoorst, Angelo Figus. Aujourd’hui, Hermès, Sonia Rykiel, Chanel, Céline, Lanvin ou Miu Miu se l’arrachent pour imaginer et concrétiser leur défilé… Sans doute, parce qu’il sait mieux que quiconque capter et transposer leur imaginaire sans jamais le trahir. Sans doute aussi, pour son âme d’enfant restée intacte, son sens de l’émotion et ses idées surréalistes et décalées « à la belge » comme celle de poster une baraque à frites à la sortie des défilés en pleine Fashion Week parisienne.

MySTIQUE RêVEUROn se souvient aussi de la table de ban-quet où les mannequins de Dries Van Noten défilent entre les assiettes et verres en cristal, ou encore de cet iceberg grandeur nature au Grand Palais, une idée de plus du grand Karl (Lagerfeld) rendue possible grâce à Etienne Russo. Entre l’ambiance rétro chic d’Hermès, l’atmosphère survoltée de Lanvin ou le mystère

Un petit vent écolo soufflait sur le dernier défilé Chanel. Pour présenter sa collection printemps-été 2013, Karl Lagerfeld a choisi comme décor les énergies renouvelables. Sur un podium de 140 m évoquant des panneaux solaires, les mannequins ont fait le show au milieu de 13 (fausses) éoliennes géantes, toutes pales tournantes, sous la verrière du Grand Palais. « C’est une question de volumes et de légèreté, a affirmé Lagerfeld. Si je faisais construire une maison, je voudrais avoir cela dans mon jardin ! » Un show voltaïque « mis en scène » par Etienne Russo.

de Martin Margiela, Etienne Russo s’adapte à toutes les situations en ne laissant rien au hasard, des lumières à la bande-son, en pas-sant par la température de la salle. Une tâche extrêmement complexe étant donné que chaque maison de couture est différente et a sa propre sensibilité. Karl Lagerfeld, par exemple, a ses idées sur tout. Il pense son décor avec son décorateur. Etienne Russo s’occupe alors de la lumière, du son, de l’organisation générale et de la chorégraphie des mannequins. Pour le défilé Lanvin, il traduit en images le « non sens » génial d’Alber Elbaz. Puis avec l’aide des différents corps de métier, il les réalise. Rien ne lui fait peur. Pour un défilé de 15 min, son équipe et lui travaillent parfois jusqu’à 7 mois ! Un spectacle éphémère durant lequel, la magie opère. Parfois, il lui arrive de rêver de pérennité et de vouloir ouvrir un hôtel... Nous, on l’imagine organiser l’ouverture des J.O en 2016. Un challenge qu’il se dit prêt à relever !Info www.villaeugenie.com

Page 19: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Avenue Madoux 44 - 1150 Bxl - Tél. /Fax 02 771 79 57 - Parking Privé devant le magasinDu mardi au samedi de 10h30 à 18h30 sans interruption. ouvert 7/7jours en décembre

Les Mille et une idées cadeaux

Les nouvelles collections vous attendent ... Pensez déjà à vos fêtes de fin d’année.

• DECORATION • CADEAUX • ACCESSOIRES • PAPETERIE

ECRITOIRE 225X160 oct12.indd 1 24/10/12 14:58

CONTACT- VINCENT FERREYRA - Gsm 0474/80.22.74 Tel & fax 02/304.62.98 - [email protected]

www.portail-automatisation.be

• Portails, automatisations et pose de clôtures

• Fabrication et pose de portes en acier, bois et fer forge ainsi que leurs automatisation

• Projet étudié avec le client

PORTAILS & AUTOMATISATIONS

PORTAILS FERREYRA 160x110 oct12 1 24/10/12 15:05PAGES.indd 3 24/10/12 15:41

Page 20: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—20—

tendance

chIc !la fripe, c’est

Après 14 ans au cœur du très hype quartier Dansaert, c’est dans l’éclectique rue Haute que le couple Jacqueline Ezman et Hadrien Van Lerberghe ont installé leur nouveau concept-store - Idiz Bogam - qui ose le mariage entre cabinets de curiosités XVIIIe et sélections vintage, mélange entre un dressing rétro, une salle d’expo, une boutique de décoration et un bar de quartier branché.

ChEz JACQUELInELes friperies et boutiques de déco rétro se multiplient à Bruxelles et ailleurs. Des enseignes adeptes du credo selon lequel, « ce qui est vieux n’est pas forcément vieillot ». Plus qu’une tendance, c’est un véritable mode de vie à la Mad Men qui s’empare du paysage. A l’image du Marie-Antoinette de Sofia Coppola, les branchés font revivre le classique, mais de manière débridée. Un exercice que

Moquettes et assiettes désuètes, vêtements vintage et revêtements d’hier, le retour à l’ancien c’est maintenant ! Pour entrer dans la (ten)danse délicieusement rétro, rendez-vous chez Idiz Bogam: la boutique barock’n roll qui booste le quartier des Marolles. —par Céline Pécheux

Jacqueline Ezman, notre « Régine » de la fripe chic, maîtrise avec style. Dans sa boutique, on shoppe des pièces de Xavier Delcour comme du prêt à porter signé Idiz Bogam et des accessoires de seconde main haut de gamme. Dans son atelier à l’arrière du magasin, son compagnon Hadrien Van Lerberghe travaille le bois et le fer pour détourner le mobilier à sa manière. C’est comme ça qu’un vieux fauteuil reprend vie grâce à un tissu flashy ou qu’un guéridon fifties sans prétention devient un must-have contemporain. Ici, les meubles vintage ne sont ni signés ni figés, juste un prétexte pour mettre de l’humour et de la dérision dans nos vies et nos maisons. Bref, chez Idiz Bogam, on discute le coup, on chine entre deux coupes de champagne et on se relooke. L’équation parfaite pour donner un coup de booster à l’un des plus vieux quartiers bruxellois.

Où chiner dans le quartier ? Stefantiek : L’inStitutionCertainement le plus impressionnant des marchés couverts du quartier ! Sur 1200m2, Stéphane expose ses trouvailles dans une immense caverne d’Ali Baba, qui touche au summum du « brol » 6 Place de la Chapelle www.stefantiek.com

Bernard GaviLan vintaGe : L’excentrique Bernard Gavilan a posé ses valises de « fashion addict » en plein coeur du quartier « show » des Marolles et nous séduit avec ses chaussures, sacs à mains et déco des années 50 à 80. Murs carrelés et carrelage en damier, la boutique propose des pièces exceptionnelles, excentriques, décalées… 146 rue Blaes www.bernardgavilan.com

en face d’edward : L’authentique Ce n’est pas un hasard si cette boutique figure dans notre top des endroits les plus sympas des Marolles… On y trouve des pièces balayant tout le 20ème siècle avec un petit parti pris pour les luminaires à des prix rikiki. 20-22 rue des Renards

Bruxelles capitale de la chine Les prix s’étant envolés aux puces de Paris comme de Londres, Bruxelles s’affirme comme la capitale européenne de la brocante. La place du Jeu de Balle, la rue haute, la rue Blaes et leurs perpendiculaires en pente douce délimitent le terrain de chasse favori des amateurs de vintage.

Boutique Idiz Bogam

Jacqueline Ezman et hadrien Van Lerberghe ; Idiz Bogam

Page 21: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

www.splendeurdubois.com - 49 rue Neerveld - 1200 Bruxelles - 02 762 09 25

Bienvenue toute l’annéeLundi - vendredi : 10h00 -12h30 & 14h00 - 18h00 - Samedi : 14h30 - 18h00

WWW.SPLENDEURDUBOIS.COMLE SPÉCIALISTE DES CHAISES ET TABLES DE SALLE À MANGER

• Restauration de meubles anciens

• Réparation de vos chaises: cannage, paillage, garnissage,...

• Grand choix de meubles

Lundi - vendredi : 10h00 -12h30 & 14h00 - 18h00 - Samedi : 14h30 - 18h00

DESTOCKAGE Chaises et tables en

Offres Exceptionnelles

SPLENDEURDUBOIS_335x235 oct12.indd 1 23/10/12 14:26

Page 22: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—22—

déco

Quand la mode se pique de

décOPionnier du genre : Ralph Lauren. Grâce à lui, la flanelle grise et le prince-de-galles des costumes d’homme se tendent au mur et garnissent les fauteuils. Descendu des podiums, le léopard côtoie le tartan écos-sais. Et Jean Paul Gaultier, Sonia Rykiel ou Missoni de vouloir aussi leur part de canapé ! Rappelez-vous, l’année dernière, Gaultier investissait l’espace à la Cité de l’architecture et du patrimoine (au palais de Chaillot), pour déco-rer une «suite» à ses couleurs. Son mythique petit pull marin à rayures bleu et blanc habille désormais murs et meubles, le corset en satin chair met la chambre sens dessus dessous, et la terrasse fait la coquette en se mirant dans mille miroirs. Un décor insensé entièrement cousu main, grâce au mécénat de Roche Bobois et du magazine Elle décoration. Á quand une ligne de prêt-à-meubler ? Quant à la grande Sonia Rykiel, la « reine du tricot », elle s’est associée à l’éditeur Lelievre (qui collabore déjà avec Kenzo et Missoni) pour sortir sa première collection de tissus d’ameublement et accessoires de maison...avec un slogan qui résume tout : « Home chic home ». Des imprimés qui font forte impression. Au placard le gris, le beige et le ton sur ton ! On aime l’esprit manouche et les effets d’aquarelle en tons fleuris.

Voilà donc que les créateurs de mode s’invitent à la maison, jusqu’à frôler le plagiat. Au Salone del Mobile à Milan, à Maison & Objet à Paris ou au salon Interieur à Courtrai, les fashion designers multiplient les éditions, avec une même philosophie : être bien sur soi, être bien chez soi. —par Pierre Dragomirov

Marina Yee for Aristide Quant la styliste flamande un peu bohème, Marina yee (sortie de l’Académie d’Anvers dans les années 80 et membre de la fameuse «Bande des Six»), rencontre un fabricant de tissus épris de mode, Aristide, cela donne des mélanges détonants. «Marina yee for Aristide» est un mix and match de matières, couleurs et textures marquée par un rafraîchissant métissage des genres. Ce partenariat qui a débuté par la création de tissus d’ameublement, tapis et voilages, a évolué vers un concept déco plus global. www.aristide.be

Jean-Paul Gaultier et Roche Bobois collaborent.

nathalie Rykiel pour les tissus Lelièvre

Décor vitaminé réalisé par Rosita Missoni pour hotel Missoni au Koweït. www.hotelmissoni.com

Page 23: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

LE RANGEMENT À LA MESURE DE VOS IDÉES

« DES ARTISANS DEVENUS GRANDS » AINSI POURRAIT-ON DÉFINIRLES AS DU PLACARD, UNE ENTREPRISE FAMILIALE 100% BELGE CRÉÉE IL Y A PLUS DE 20 ANS ET QUI POSSÉDE AUJOURD’HUI 14 SHOW-ROOMS EN BELGIQUE ET AU LUXEMBOURG.

ESPRITLes As du placard ont toujours souhaité conserver précieusement les caractères familiaux et artisanaux qui étaient déjà présents à l’origine de leur histoire. Ainsi, bien que dispersés dans toute la Belgique, au sein de divers show-rooms et au siége central, tous les collaborateurs de l’entreprise se connaissent. L’esprit d’équipe n’y est pas un vain mot.

PERSONNALISATIONLoin de toute standardisation, ils offrent un service entièrement personnalisé et proposent des réalisations sur-mesure, adaptées aux caractéris-tiques propres à chaque intérieur. Dans chaque show-room, des architectes d’intérieur expérimentés, formés aux techniques propres à l’entreprise, sont à votre disposition.

CREATIONS UNIQUESLes As du placard fonctionnent selon un système parfaitement rodé et organisé. Il n’y a ni stock, ni module prédéfini, car tout est réalisé et découpé à partir d’une commande. C’est ainsi que chaque création est unique .

Chaque élément de la commande est découpé dans les ateliers, sur base de mesures très précises, et ensuite soigneusement emballé pour être livré chez vous.

MINUTIEUX ET RIGOUREUXUne fois la livraison à domicile effectuée, c’est à un menuisier professionnel, rompu aux exigences de qualité et de sérieux de l’entreprise, de se charger du montage.L’entreprise possède en effet ses propres équipes de menuisiers , ce qui lui permet de garantir, pour tous les chantiers un travail minutieux et rigoureux, à la hauteur de sa réputation.

PLAISIRLes As du placard… et de bien d’autres choses encore : Dressings, bibliothèques, rangements sur mesure, chambres à coucher, bureaux, soupentes, vestiaires, greniers à aménager, … les demandes sont nombreuses et diversifiées. Ce qui constitue d’ailleurs le plus grand plaisir des architectes d’intérieur et des menuisiers qui apprécient de ne jamais faire la même chose. Et quand le plaisir est au cœur d’un métier, le résultat saute aux yeux !

Grandir et se développer tout en conservant ses principes fondateurs. Un très beau défi, brillamment relevé par Les As du placard depuis leurs débuts.

RECOMPENSEPour vous en convaincre, n’hésitez pas à vous rendre sur leur site Internet (www.lesasduplacard.be) et à cliquer sur l’onglet « témoignages ». vous y trouverez un aperçu des nombreux messages qu’ils ont reçu de la part de leurs clients. Des témoignages et des remerciements qui démontrent que le soucis du travail bien fait trouve toujours sa récompense.

FINITIONS INVISIBLESLes As du placard ont également réussi à prouver que l’artisanat pouvait être parfaitement complémentaire avec les techniques modernes les plus récentes. Ils utilisent, par exemple, un procédé, unique dans leur domaine : le collage des chants au laser.Le résultat, ce sont des finitions… invisibles ! Preuve supplémentaire d’une volonté de continuer à innover et à proposer des produits et services toujours plus performants.

AGRANDISSEMENTCet été, le show-room des As du Placard à Wavre sera entièrement rénové et subira, par la même occasion, une sérieuse cure...d'agrandissement ! Dès le 4 septembre, c'est en effet au sein d'un espace de 300 m2 que vous serez accueillis et conseillés par des architectes d'intérieurs passionnés. Plus qu'un simple lieu d'exposition, il sera une source d'inspira-tion pour votre intérieur. Deux fois plus de surface, c'est (au moins) deux fois plus d'idées.

Jean-Claude thimister

PUBLIREPORTAGE : LES AS DU PLACARD

Des artisansdevenusgrands

www.lesasduplacard.beHeures d’ouverture : Du mardi au samedi de 10h à 18h.

Photos by P. Viatour & F. Sablon

NSOPRD0210_Libre essentielle focus_335h x 235L.ai 1 24/10/12 12:05NSOPRD0210_Libre essentielle focus_335h x 235L.ai 1 24/10/12 12:05

Page 24: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—24—

interieur 2012

dESIgnFashion meets

Entre la Biennale Interieur et l’univers de la mode, il n’y a qu’un pas. La preuve ? La trentaine de charmants hôtes et hôtesses qui accueillent les visiteurs furent revêtus d’une tenue signée Damien Fredriksen Ravn. Le styliste Norvégien a intégré le logo Interieur dans des formes et des imprimés qui lui sont chers. Un uniforme futuriste à la «géométrie» impressionnante qui a frappé le jury de Dress A Host(ess), un concours organisé en collabo-ration avec le Flanders Fashion Institute. Entre autres nouveautés, citons un «classique» du design revisité par Prada : le canapé «Clover Leaf» de Verner Panton. La célèbre maison de couture milanaise fait ainsi ses premiers pas dans l’univers du design. Ce «lounger Prada» a été présenté en primeur à Courtrai.

PRADA LOUnGE By VERPAnQue viennent faire des maisons de mode telles Prada à Interieur ? Une foule de choses ! Notamment proposer le Prada Lounge by Verpan, un espace de détente et de conver-sation aménagé autour du légendaire canapé «Clover Leaf» de Verner Panton. Agencé de façon modulaire et arborant des formes organiques originales, ce canapé sofa (créé en 1969 pour l’Expo Visiona II à Cologne) fut fabri-qué à l’époque en 5 exemplaires, constituant les éléments d’un paysage onirique haut en couleur. Estimant que ce canapé est une splendide réussite, Prada a demandé à la société danoise Verpan – qui réalise de nombreux meubles de Verner Panton – de rééditer le modèle. En version habillée de velours vert et réalisée dans le style typique de la maison de mode italienne. Un nouveau «Clover Leaf» trône désormais dans la plupart des boutiques Prada.

A Courtrai, Prada présente sa propre collection de meubles et les hôtes(ses) étaient habillés d’uniformes à la géométrie impressionnante. So chic ! —par Pierre Dragomirov

CLEAn ET FUTURISTEInterieur 2012 a surpris le visiteur par son expérience totalement nouvelle. Un regard plus large sur le design ainsi qu’un clin d’œil amusant à l’univers de la mode. En témoignent notamment les uniformes des hôtesses créés par Damien Fredriksen Ravn. Ce jeune styliste norvégien a décroché son diplôme en 2008 à l’Académie de Mode d’Anvers. Depuis, il enseigne à Varsovie et dessine également des collections en son nom propre : des créations qui mettent en avant son amour pour les imprimés à la géométrie cinétique et les surfaces très graphiques. Une vision assez futuriste du vêtement mais toujours empreint de féminité. Ravn expérimente en outre avec des tissus souvent très techniques, combine les matériaux high-tech avec le travail manuel et accorde la priorité à des vêtements qui sont tout à la fois confortables et faciles à porter. Pour votre info, sachez qu’avant lui Walter Van Beirendonck, Issey Miyake et Kaat Tilley ont également dessiné les uniformes pour de précédentes éditions de la Biennale Interieur.www.interieur.be

Damien Fredriksen Ravn

Un uniforme clean et futuriste ; design Damien Fredriksen Ravn

«Clover Leaf» de Verner Panton revu et corrigé par Prada (édité par Verpan)

© K

OE

N V

ER

NIM

ME

N

Page 25: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

www.VideoWave.be

Chez Bose nous

N APPELONS PAS cela une TV.

NOUVEAU Système audiovisuel Bose® VideoWave® ll.Une image haute définition. Un son home cinéma. Aucune enceinte visible.

La qualité d’image et le son enveloppant de ce système home cinéma complet vous

surprendront. Votre téléviseur à écran plat restitue une image de qualité mais le son laisse trop

souvent à désirer. Le seul moyen de vous plonger véritablement dans l’ambiance sonore d’un Grand

Prix automobile ou de vous faire frissonner au son du dernier thriller est d’installer un système

home cinéma séparé.

Sauf si vous optez pour le système audiovisuel Bose® VideoWave® ll – disponible en 46” (116 cm)

et 55” (140 cm) – le seul écran plat HD intégrant un système home cinéma Bose® complet. Grâce

aux technologies exclusives de Bose®, il délivre un son qui semble provenir d’endroits dépourvus

d’enceintes et offre une expérience que vous n’auriez jamais crue possible. Ce n’est pas un

téléviseur. C’est une solution home cinéma complète qui allie une résolution 1080p et un son

home cinéma Bose. Dans un système facile à utiliser.

Avant d’acheter un autre téléviseur, découvrez le système Bose® VideoWave® ll.

Page 26: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—26—

peoplepeople

PEtIt-FIlS dEmais pas que

En ouvrant sa boutique de mode et accessoires hommes à Bruxelles (dont les femmes ne sont absolument pas exclues !), Igor Divetain-Vadim – petit-fi ls de Catherine Deneuve, Bruxellois d’adoption et esthète attachant – fait le choix d’un style tel qu’il le voit. Le plus éclairé des choix ! —Juliette Debruxelles

On vous imagine Parisien jusqu’au bout des cheveux, pourquoi avoir fait le choix de Bruxelles? Igor Divetain-Vadim : J’ai atterri ici par amour il y a deux ans et demi. J’ai suivi une fi lle et même si je ne suis plus avec elle depuis six mois, je suis resté. J’adore cette ville, je ne voudrais pas vivre ailleurs. Je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup comme endroits où acheter de la mode Homme. J’allais à Anvers ou à Paris pour acheter des trucs. La genèse de Divetain c’est ça : une envie de trouver une belle sélection de vêtements et accessoires qu’on ne trouvais pas avant. Le quartier Dansaert est hyper sympa, on a trouvé l’espace et on l’a fait.

Vous êtes un français de Bruxelles ou un Bruxellois d’origine française? Je suis complètement Bruxellois. Même si je sors encore des remarques absurdes comme “je sais où on peut manger les meilleures frites du coin”. Je ne suis pas parisien, j’y suis né mais je n’y ai pas habité très longtemps. OK, j’avoue : j’ai peut-être la tête de l’emploi…

Sommes-nous si différents? Ici, tout le monde fait tout, tout le monde multiplie les compétences. C’est très stimulant de pouvoir y monter un projet. Je n’essaye pas de ramener la France ici, je veux juste faire de bons choix, prendre de bons conseils. Pour l’ouverture de la boutique, on a ramené un groupe de Namur et mangé des croquettes de crevettes. Pas

pour le coté folklore mais parce le son et le goût étaient bons. C’est comme ça la Belgique ! La boutique, c’est comme un appartement. Chaleureux, comme à la maison. On a déliré côté déco, on a tout fait au coup de cœur. Je n’aurais pas fait ça ailleurs qu’en Belgique.

Concernant l’ouverture de votre Concept Store, comment avez-vous sélectionné les marques que vous présentez ? Pourquoi ne trouve-t-on pas de créateurs belges? Dans le choix des marques, on a une sélection très internationale, très pointue. Pourquoi pas de créateurs belges pour hommes ? Pour plu-sieurs raisons : d’abord ces marques sont pas représentées ici. Ensuite, j’ai Martin Margiela à deux pas de chez moi, Stijn qui fait des choses très bien... On voulait quelque chose d’urbain, de branché, d’alternatif et de belle qualité sans pour autant que ce soit impayable. Ça devrait être l’occasion de mettre en avant des jeunes créateurs belges mais d’autres le font très bien. Pour le moment, ce n’est pas la voie que j’ai choisie. On a plutôt ramené ici ce qui se fait de mieux à l’international. Des marques comme Pierre Hardy, Opening Ceremony, Philip Treacy, Silent by Damir Doma, Sangue, Coltesse, Calla, Alexander Wang, People’s Republic of Cashmere, Twins for Peace, Saint Paul…

Vous comprenez la crainte de certains Belges face à l’arrivée massive de français à Bruxelles ? Je comprends que les gens puissent être crispés par rapport à ça. On sent une vraie crise identitaire. Toutes les sociétés s’appellent “Bel quelque chose”. Il n’y a pas longtemps, on voyait des statues avec des moules et des frites dans la rue... Les français kiffent, c’est une super mouvance. Quand tu dis que tu es belge à un parisien, ça te fait une super pub. Mais il faut reconnaitre que les français d’ici s’en prennent plein la poire. Un peu comme s’il y avait une forme de vengeance par rapport aux moqueries subies dans le passé ! Seulement il ne faut pas oublier que moi je suis de la nouvelle génération. Les blagues belges, c’était le truc des français dans les années 80. Je n’ai pas connu ça, je ne me suis jamais moqué des gens d’ici. On y est si bien...

Simple curiosité, comment appelez-vous votre grand-mère ? Il y en a une que j’appelle mamy et l’autre qui me met une claque si je l’appelle comme ça. Catherine, je l’appelle Catherine !

12 rue Léon Lepage - 1000 Bruxelles - www.divetain.com

PEtIt-FIlS dE

de mode et accessoires hommes

de Catherine Deneuve, Bruxellois d’adoption et esthète attachant –

voit. Le plus éclairé des choix !

Catherine Deneuve et son petit-fi ls Igor Divetain-Vadim, à l’inauguration de la boutique, à Bruxelles.

Concept Store Divetain.

© N

ICO

LAS

LE

FEB

UR

E

Page 27: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Ouvert du mercredi au samedi de 11h00 à 18h30Avenue des Casernes 61 1040 BruxellesTel. 02/640 29 [email protected]

Visitez notre site www.frantzhemeleers.be

En plus d’un nouvel arrivage de Suède, Frantz Hemeleers vous propose une sélection de bureaux, bibliothèques, tables, vitrines, commodes, tableaux, miroirs, sculptures, argenteries,

verreries, etc.… en provenance de France, d’Angleterre, de Suède et de Belgique.600m² d’exposition. Parking aisé

Table basse polychromeEcole belge Berthe Art (1857 – 1934). Pastel

Commode suédoise en acajou blond post-gustavienne, début 19ème siècle

Miroir d’époque Régence (1715 – 1729)

Salières en argent fi n 19ème siècleBronze de Vienne. Scène de Vènerie

A l ’a� roche de l ’hiver,Rempli� ez vos chaumiè� sTant d ’objets de décorationQue d ’antiquités à foison. 

Bronze de Vienne.

HEMELEERS 235X335_oct12_2.indd 1 17/10/12 17:02

Page 28: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—28—

citytrip

Derrière son titre sérieux de capitale du design et de la mode, Milan se révèle ultra trendy, riche de boutiques chics, de galeries hype et de vitrines créatives. C’est d’autant plus vrai depuis que la belle italienne a été choisie pour accueillir l’Exposition universelle en 2015. —par Raoul Buyle

Chaque année, depuis 50 ans, Milan accueille le Salone del Mobile. A savoir LE rendez-vous mondial du design, qui plonge la ville dans une agitation créa-tive et joyeuse. Le moindre restaurant, bar, boutique se transforme alors en showroom pour abriter les quelque 500 événements «off» d’un circuit maratho-nien. Parmi les préoccupations majeures, le «Green design» et le développement durable dominent tous les esprits et inspirent (presque) toutes les créations. Bien sûr, les grands créateurs italiens comme Achille Castiglioni, Piero Lissoni ou Alessandro Mendini séduisent toujours autant par la pureté et l’efficacité de leurs dessins. Philippe Starck est partout présent, suivi de près par une génération où Patricia Urquiola, Anna Gili et Zaha Hadid féminisent enfin ce monde quasi exclusivement masculin. Relayés également par Ron Arad, Tord Boontje, Marcel Wanders, Fabio Novembre, Tom Dixon, qui apportent un sacré bol d’air à la constellation design. A voir : après Giorgio Armani et Bulgari, c’est au tour de Versace et de Moschino d’ouvrir leur boutique-hôtel, fashion à mort ! Quant à la Fondation Prada, confiée à Rem Koolhaas, elle verra le jour en 2013.

MIlAn shows off

Galerie Vittorio Emanuele II

Boutique Versace, Via Montenapoleone

Et les Belges ? Pour la première fois, en 2011, les trois institutions régionales belges du design - Design Vlaanderen, Wallonie-Bruxelles Design/Mode (WBDM) et Designed in Brussels - partageaient un même lieu d’exposition : la loggia de la Pinacothèque de Brera, quartier branché de Milan. L’occasion de découvrir de belles individualités, dont une lampe de Marie Gaubert pour Fontana Arte, l’étagère Xyz de Pierre Lhoas édité par Casa, les étagères Playtime de Damien Gernay publiées par la prestigieuse maison normann Copenhagen, les valises Cosmolite et Cubelite de Erik Sijmons pour Samsonite, gros succès commercial ! Sans oublier les réalisations de Xavier Lust, star (belge) du Salone : la lampe Gamète (MGX by Materialise), la table en verre Graph (Fiam Italia), une nouvelle version de la table Blow Up (Skitsch), le miroir lumineux Perseus (Saazs)…

Page 29: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Les mois passent et le succès grandit. Parmi les événements marquants, le rachat de United-Deco, une société

reconnue spécialisée en luminaires.

Les Outlets fleurissant entre temps aux quatre coins du pays, Céline et Guillaume décident de préserver la différence qui les caractérise.

La décision est prise, United-Deco by Outlet Gallery s’impose avec le choix de l’Elan comme symbole…

L’Elan, symbole de l’endurance et de la persévérance malgré tous les obstacles. Un animal indépendant des tendances, symbole d’intemporalité.

Le saviez-vous ? L’Elan est connu pour sa croissance rapide mais toute en force.

Bref, chez United-Deco vous découvrirez un accueil chaleureux et naturel, un personnel motivé et compétent…ainsi que des milliers d’articles à prix cassés, des meubles de stock livrés dans la semaine et des arrivages hebdomadaires ; parce que rapidité et changement font partie intégrante du concept.

Guillaume de Cartier d’Yves : « c’est un

travail titanesque, mais le travail ne nous

fait pas peur. Nous croyons à l’évolution

rapide de notre projet.

Le pari était risqué : vendre à prix cassés et

jouer sur le volume. Nous avons commencé

avec rien, sommes fiers du résultat obtenu

et ne nous arrêterons pas là… »

Outlet Gallery devient United-Déco !!!Tout commence, il y a déjà plusieurs années lorsque Céline et Guillaume de Cartier d’Yves décident de réorienter leur carrière de grossiste en décoration haut de gamme en proposant des articles et meubles à prix cassés directement aux particuliers.Outlet Gallery est né !

Avenue Brassine 2 (Chaussée de Waterloo) 1640 Rhode-Saint-Genèse. Tél. 0489.54.13.79. e-mail : [email protected] www.united-deco.comOuvert du mardi au dimanche de 11h00 à 19h00.Parking gratuit de 70 places.

OUTLET GALLERY OCT12 235X335.indd 1 19/10/12 18:18

Page 30: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

—30—

pêle-mêle

JeSSica hart pour onLyLa marque Only choisit la belle Jessica Hart comme égérie pour sa collection Hiver 2012/2013. Cette dernière campagne a été shootée à Copenhague. Entourée d’une équipe de professionnels, la jeune top d’origine australienne a pris la pause devant la célèbre photographe Amy Troost. A travers cette collection, Only souhaite véhiculer une image plus mature. Fashion, ambitieuse, charismatique, sexy, Jessica représente parfaitement l’image de la nouvelle «Only girl».www.only.com

cartier au maScuLin Inscrits dans la tradition Cartier, les boutons de manchettes sont le fait d’une véritable expression créative. Des «bijoux» en miniature, de la célèbre Panthère aux mythiques «trois anneaux», du logo stylisé à l’intemporel motif vis. Or, laque, émail, onyx, diamants, céramique, tout est affaire de style et de savoir-faire, du guillochage au pavage, de la gravure à la sculpture. Un artisanat précieux revisité à l’échelle de ces bijoux de poignets qui traduisent en intimité, la sincère personnalité des hommes. www.cartier.com

ScaBaL Sur meSure Fabricant de tissus d’habillement haut de gamme (pour hommes), Scabal choisit le boulevard de Waterloo pour inaugurer son premier flagship store en Belgique. L’offre est constituée de vêtements sur mesure, de prêt-à-porter et d’accessoires. Gregor Thissen précise : « La proportion idéale que nous souhaitons maintenir pour chacun de nos points de ventes se caractérise par 50% de vêtements sur mesure, 30% de prêt-à-porter et 20% d’accessoires, ceci pour respecter à la fois notre héritage et être en phase avec les attentes de nos clients ». 32 Bd de Waterloo - 1000 Bruxelles - www.scabal.com

SinGinG in the rain Galeria Inno présente son nouveau sac de courses (réutilisable et respectueux de l’environnement) qui, tout comme les éditions précédentes, est en harmonie avec l’image de la campagne pub de Galeria Inno. Un indispensable collector ! Qu’il pleuve ou qu’il vente, ce sac stylé vous donne l’envie de sortir et faire du fun shop-ping. Qui plus est, à l’achat d’un sac (vendu au prix de 2 €) un euro est reversé à l’UNICEF, l’organisation internationale pour le bien-être des enfants. www.inno.be

Page 31: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

Nombreux t issus sur stock ou sur commandeConfection à vos mesuresConseil déco à domicile

Uccle – Fort JacoChaussée de Waterloo 1383

02.375.88.13du lundi au samedi de 10h à 18h30

WavreRue de Namur 86

010.24.35.50du mardi au samedi de 10h à 18h30

Venez découvrir toutes nos

NOUVEAUTÉS

À partir de 11 € du mètre

Page 32: La Libre Essentielle FOCUS octobre 2012 : n°154++

| Gonflage des pneus à l’azote

| Vérification du serrage des roues à la main (clé dynamométrique) et changement des valves

| La plus grande gamme de pneus “haute performance” été comme hiver

Pneu Vanhamme, la réponse à vos exigences en termes de service :

| Prise en charge sans rendez-vous (Waterloo uniqt )

| nettoyage des jantes par ultrasons

| Zone d’attente superéquipée (réseau wi-fi et ordinateurs mac, tV écran plasma, boissons, coin enfant, bibliothèque)

| Prise et remise à domicile pour véhicules en leasing

| Agréé pneu été/pneu hiver par les sociétés de leasing

Pour votre sécurité,pensez aux pneus hiver !

Ouvert tous les jours de 8h30 à 18h. Le samedi de 9h à 12h

Ch. de Bruxelles 722 1410 Waterloo

02/386 03 10

Ch. de Waterloo 1298(face à la Grande Epicerie)

1180 Uccle02/373 08 20

Stockage de vos pneus été/hiver

www.pneuvanhamme.be

| Gonflage des pneus à l’azote

| Vérification du serrage des roues à la main (clé dynamométrique) et changement des valves

| La plus grande gamme de pneus “haute performance” été comme hiver

Pneu Vanhamme, la réponse à vos exigences en termes de service :

| Prise en charge sans rendez-vous (Waterloo uniqt )

| nettoyage des jantes par ultrasons

| Zone d’attente superéquipée (réseau wi-fi et ordinateurs mac, tV écran plasma, boissons, coin enfant, bibliothèque)

| Prise et remise à domicile pour véhicules en leasing

| Agréé pneu été/pneu hiver par les sociétés de leasing

Pour votre sécurité,pensez aux pneus hiver !

Ouvert tous les jours de 8h30 à 18h. Le samedi de 9h à 12h

Ch. de Bruxelles 722 1410 Waterloo

02/386 03 10

Ch. de Waterloo 1298(face à la Grande Epicerie)

1180 Uccle02/373 08 20

Stockage de vos pneus été/hiver

www.pneuvanhamme.be

| Gonflage des pneus à l’azote

| Vérification du serrage des roues à la main (clé dynamométrique) et changement des valves

| La plus grande gamme de pneus “haute performance” été comme hiver

Pneu Vanhamme, la réponse à vos exigences en termes de service :

| Prise en charge sans rendez-vous (Waterloo uniqt )

| nettoyage des jantes par ultrasons

| Zone d’attente superéquipée (réseau wi-fi et ordinateurs mac, tV écran plasma, boissons, coin enfant, bibliothèque)

| Prise et remise à domicile pour véhicules en leasing

| Agréé pneu été/pneu hiver par les sociétés de leasing

Pour votre sécurité,pensez aux pneus hiver !

Ouvert tous les jours de 8h30 à 18h. Le samedi de 9h à 12h

Ch. de Bruxelles 722 1410 Waterloo

02/386 03 10

Ch. de Waterloo 1298(face à la Grande Epicerie)

1180 Uccle02/373 08 20

Stockage de vos pneus été/hiver

www.pneuvanhamme.be

AVEC OU SANS RENDEZ-VOUS*

* Uc

cle,

uni

quem

ent s

ur re

ndez

-vou

s

pneuvanhamme 335x235 oct12.indd 1 24/10/12 13:25