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SUPPLÉMENT GRATUIT DU 22/04/2011 n° 139++ LA LIBRE F OCUS 11 e SALON INTERNATIONAL DE LA CÉRAMIQUE ANCIENNE ET DES OBJETS DE COLLECTION Du 29 avril au 2 mai Cercle de Lorraine (ancien Hôtel de Merode), Bruxelles

Essentielle Focus du 22 avril 2011

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Salon international de la céramique

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Page 1: Essentielle Focus du 22 avril 2011

SUPPLÉMENT

GRATUIT DU

22/04/2011

n° 139++

L A L I B R E

F O C U S

—11e SALON INTERNATIONALDE LA CÉRAMIQUEANCIENNE ET DES OBJETS DE COLLECTION

—Du 29 avril au 2 maiCercle de Lorraine (ancien Hôtel

de Merode), Bruxelles

Page 2: Essentielle Focus du 22 avril 2011

Devenu un événement incontournable pourles collectionneurs et amateurs de faïence, deporcelaine, de biscuit, d’émaux, de verre, maiségalement d’archéologie européenne, leSalon international de la Céramique anciennes’implante à Bruxelles. Après avoir longtempsoccupé les salons du Château d’Enghien, lerendez-vous de ces spécialistes des arts dufeu investit l’ancien Hôtel de Merode, à deuxpas du Sablon. Ce changement de lieu s’ac-compagne d’une évolution du conceptpuisque la foire s’ouvre à présent aux objetsde collection, admettant ainsi sculptures,bronzes, armes, pièce d’étain, orfèvrerie,objets de vertu, pièces montées, livres, pen-dules, arts asiatiques et objets de curiosité.Rencontre avec Jean Lemaire, un des fonda-teurs de ce salon convivial et de qualité.

Comment se définit le Salon de laCéramique ancienne et des Objets de col-lection ? Jean Lemaire : Il s’agit d’une ren-contre de spécialistes. Aujourd’hui, les anti-quaires sont amenés à se spécialiser pourrépondre aux demandes de plus en plus poin-tues de collectionneurs devenus de grandsconnaisseurs de leur sujet.

Pourtant, le salon s’élargit cette année auxobjets de collection… Ici intervient un autrefacteur qui est celui de la raréfaction de lamarchandise de qualité. Les antiquaires netrouvent plus assez de belles pièces pourremplir tout un stand de haut niveau. Ils doi-vent donc aller chercher dans d’autresniches, d’autres périodes, les objets les plusintéressants. On ne peut plus aujourd’huis’enfermer dans une seule époque ou uneseule région. Les spécialisations se multi-plient. Pour le salon, cette ouverture repré-sente également l’opportunité d’accueillir degrandes pointures comme Bernard De Leye,spécialisé en orfèvrerie.

Outre l’intérêt croissant pour certains sec-teurs du XXe siècle, quelles sont lesgrandes évolutions de la demande descollectionneurs ? Les intérieurs sont de plusen plus petits, les espaces privés plus réduits.Les collectionneurs doivent dès lors sélec-tionner leurs acquisitions de façon beaucoupplus pointue. Ils vont rechercher la pièce rare,celle qui a une valeur historique, et qui a desatouts esthétiques exceptionnels.

Outre son aspect commercial, ce salon aaussi une ambition culturelle, une vocationde transmission… On ne peut pas être anti-quaire si l’on n’est pas passionné. Nous avonstoujours voulu soutenir et dynamiser notresecteur par la publication de livres, l’organisa-tion d’un salon spécialisé, la tenue de confé-rences. Cette année, par manque d’espace,nous ne pourrons exceptionnellement pasorganiser nos traditionnelles conférencesmais nous continuons à considérer notre mis-sion comme un devoir culturel.

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Dans le décor exceptionnel du Cercle de Lorraine (ancien Hôtel deMerode), du 29 avril au 2 mai 2011, le 11e Salon international de laCéramique ancienne et des Objets de collections, réunira une ving-taine d’exposants belges, français et anglais spécialisés dans lesarts du feu et les objets de collection. —Marie Pok

Pièces rares—

salon

EN PRATIQUEQuand ? Du 29 avril au 2 mai 2011. Où ? Dans les salons du Cercle de Lorraine (ancien Hôtel de Merode), Place Poelaert 6 à 1000 Bruxelles.Parking Poelaert à 50m ou Deux-Portes à 300m.En train : Gare de Bruxelles-Central En Métro : station LouiseEn tram : Lignes 94 ou 92 / En bus : lignes27 ou 95Horaires : de 11h à 19hPrix d’entrée 8 €Infos : Les Antiquaires en Céramique ancienne asbl, 11 rue Lebeau, 1000 Bruxelles, tél. 02 511 05 13, fax 02 503 47 84, gsm 0497 45 40 [email protected]/ www.ceramiqueancienne.be.

Paire de vases rafraîchissoirs, porcelaine. 1e manufactured'Ixelles (Bxls). F.- T. Faber, 1810-1830. H37cm. L30cm.Courtesy : L'Egide.

Paire de vases, porcelaine de Chine, 24 cm haut. PériodeKangxi (1662-1722). Courtesy : Galerie Van Halm.

Canne de collection en lapis lazuli et or. Paris, vers 1900.Courtesy : Galerie Delalande.

Porcelaine de Tournai, service à la Mouche.

© S

CA

LP

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Rédactrice en chef Marie Pok / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail :[email protected] / Ont colla boré à ce numéroD. et E. Delalande, H.-J. Lamy, Christine de Donnea, SylvainBerkowitsch, Coraline Petit, Alexandre Van Vyve / Direction artistique et mise en page Guillaume Deman pour mpoint-production / Coordination technique Luc Deknudt / RégiePublicitaire RGP Dominique Flamand - 02 211 31 35 [email protected] / Marketing et PromotionDelphine Guillaume - 02 211 31 78 - [email protected] / Directeur des ventes publicitairesEmmanuel Denis / Impression Sodimco / Vice-Présidentdu conseil d’admi ni stration et du comité permanent Patricele Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

salon02 Pièces rares03 Joyaux du patrimoine

céramique chinoise04 Le marché à travers les siècles

art déco05 Pièce unique

orfèvrerie06 Arts de la table

objets08 L’antiquité de marine

catalogue11 Catalogue

Sommaire

Bruxelles en profonde mutation s’est dotée ces dernièresannées d’outils nouveaux et performants pour organiserdes expositions de qualité. Afin de se garantir une meil-leure visibilité, le Salon international de la Céramique asouhaité rejoindre le centre de Bruxelles et s’installe dansles nouveaux locaux aménagés par le Cercle de Lorrainedans l’ancien Hôtel de Merode. Après 10 ans passés auchâteau d’Enghien, les organisateurs du Salon souhai-taient également, à travers ce choix, rester fidèle à l’idéed’installer l’exposition dans un lieu témoin du patrimoineet chargé d’histoire.

La première mention d’une maison à cet emplacement datede 1491. Dès 1604, elle devient la propriété du ducAlexandre de Bournonville qui fit construire l’Hôtel actuelen 1618. Celui-ci est revendu, en 1731, au comte Antoine-Henri d’Ongnies et de Mastaing. Au XVIIIe siècle, le bâti-ment passe par mariage à la famille de Merode Westerlooqui en restera propriétaire jusqu’au XXIe siècle. La propriétéautrefois considérable avait de vastes jardins qui jouxtaientle couvent des Minimes et s’étendaient loin vers le Sud. Ellefut considérablement réduite au XIXe siècle lors de laconstruction du Palais de Justice. La façade principale futremaniée en 1864 sur les plans de l’architecte Claes pourlui conférer une allure néo-classique. Elle recèle aujourd’huiles salons du prestigieux Cercle de Lorraine, club privédestiné à une clientèle d’hommes d’affaire. Le Salon inter-national de la Céramique ancienne occupera les 300m² del’ancienne cour d’honneur ainsi que les 5 salons en enfiladede l’aile gauche du bâtiment. Proche du cœur de la Ville, leSalon international de la Céramique ancienne est égale-ment organisé en bordure du quartier du Sablon, quartierhistorique des antiquaires à Bruxelles.

LE CERCLE DE LORRAINERéservé aux dirigeants d’entreprises privées et publiques,aux professions libérales et aux personnalités du mondeacadémique et politique, le Cercle de Lorraine accueille desmembres issus des deux principales communautés linguis-tiques du pays.

La plupart des acteurs de notre vie économique ont souventl’occasion de participer à des rencontres en amont et en avalde leur secteur d’activité, que l’on qualifierait en quelque sortede verticales. Il est plus rare et plus difficile d’offrir l’opportu-nité de rencontres horizontales, peut-être moins “pointues”dans leur contenu mais enrichissantes et ouvertes à l’envi-ronnement économique, culturel et politique. C’est à cettecommunauté pluridisciplinaire que le Cercle apporte un outild’échange au travers d’activités variées alliant le travail et leloisir dans un lieu d’exception.

La conjugaison de deux restaurants, d’une terrasse l’été etd’un bar permet d’imaginer tous type de rencontres, dutête-à-tête à l’événement de 1000 couverts, en passant parcelles qu’offre la modularité des huit salles à manger. Cesdernières (de 6 à 30 couverts autour d’une seule mêmetable) peuvent être « privatisées » au profit d’un membre etde ses invités, le temps d’un déjeuner, d’un dîner ou d’unpetit déjeuner. Contrairement à ce qui se pratique chez nosamis anglais, qui pourtant ont beaucoup inspiré le conceptdu Cercle, les femmes sont invitées à participer de la façonla plus dynamique possible à toutes les activités organisées.

Ayant déjà accueilli divers événements prestigieux, l’ancien Hôtel deMerode, où siège le Cercle de Lorraine, accueille aujourd’hui un salon d’antiquités pointu.—Christine de Donnea

Un joyau du patrimoine

bruxellois : l’ancien Hôtel

de Merode

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céramique chinoise

Déjà durant la dynastie des Song (960-1279AD) la Chine exporte des céramiques dans leSud-Est asiatique aussi bien pour l’usage domes-tique que de Cour, ou pour les rites funéraires. Cet artisanat moderne pour l’époque s’organise, se perfectionne et se développe à grande vitesse.—Hugues-Jean Lamy, antiquaire

C’est durant la période YUAN (1279-1398 AD) que les formeset décors changent et se diversifient, influencés par l’art otto-man et perse. Les nouveaux décors de fleurs, oiseaux, lesformes de doubles gourdes, vases piriformes, et verseuses àla persane, inspirés des objets en cuir et métal emportés parles caravaniers de la route de la soie, influencent les artistesde l’Empire du Milieu. Très vite, les marchands chinois se ren-dent compte que lorsque les formes sont influencées del’étranger, les objets en porcelaine se vendent mieux et génè-rent plus de profit. Les acheteurs sont les Cours et palais dePerse et de l’empire Ottoman (voir les collections de Topkapiet Ardebil). Les premières importations européennes de céra-mique chinoise transitent par ces deux empires et se retrou-vent à prix d’or dans des villes portuaires telles que Venise etGênes. Sous les Ming (1398-1644) les objets empruntent uneautre voie d commerciale, celle du  Portugal. Formes etdécors évoluent selon les goûts européens. Des symbolestels que des couronnes et armoiries ainsi que des croix oudes anges font leur apparition. Après une confusion entre lesdifférentes aspirations des marchés, le distinguo sera plusnet et les Chinois seront plus spécifiques dans la productionselon les destinataires.

UN BESTIAIRE SYMBOLIQUEC’est dans la seconde moitié du XVIe siècle que fut crééecette magnifique et rare verseuse cinq couleurs. Le corps estconstitué d’une carpe sortant des flots. La base est recou-verte de nénuphars, l’anse et le bec verseur figurant des tigesde cette fleur aquatique. Le couvercle dessine un bouton delotus, surmonté d’une grenouille formant prise. L’émail très

finement craquelé est de couleurs verte, aubergine, tur-quoises, blanc et ocre. En fin de cuisson, l’ocre a été recou-vert d’une fine feuille d’or lui donnant une apparence lustrée.L’objet a été partiellement moulé et modelé, le tout repris enciselure. La carpe est d’une symbolique importante en Chine,ses écailles suggérant la force guerrière. Le fait de traverserles courants figure la persévérance et le goût de la vie. Deuxautres verseuses, sans doute du même atelier, sont connuesà ce jour. L’une, représentant un phénix, se trouve au ZwingerMuseum de Dresden (collection d’Auguste le Fort) et l’autre,en forme de langouste, est exposée au Musée Bauer deGenève. La datation de ces pièces est possible car, dans lesarchives des Medicis, on retrouve la description de la ver-seuse au phénix qui fut offerte par le Grand Duc de FlorenceMedicis à l’électeur de Saxe (ancêtre d’Auguste le Fort) en1579-1580, impliquant que la pièce fut importée en Europeantérieurement.

Le marché à travers les siècles

Verseuse en forme decarpe lustréeor. Chine,époqueMing.

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art déco

Le vase dont il est ici question avait disparu desmémoires et n’avait plus été montré au publicdepuis 1930 ! Il a fait sa réapparition dans unecélèbre maison de ventes de Paris en 2009,identifié comme un simple vase Art Déco deKeramis. Il fallut deux ans de recherches etquelques antiquaires afin de formellement iden-tifier cette pièce exceptionnelle. Voici lecontexte de sa création.

La manufacture Boch est fondée en 1748 à Audun-Le-Tiche, enLorraine, par François Boch. Cet ancien mouleur de bombes semblevouloir se recycler, apparemment à la recherche de nouveaux gains.Bien lui en a pris ; la manufacture connaît immédiatement un énormesuccès. La société est rachetée en 1991 par le groupe Le Hodey quiva poursuivre la diffusion de vaisselle et objets de décoration sous lamarque « Royal Boch » que l’on connaît encore actuellement. CharlesCrépin Nicolas Catteau naît à Douai dans le Nord de la France en 1880.Il étudie à l’académie de sa ville de 1895 à 1897. Il travaille pour laManufacture nationale de Porcelaine de Sèvres dès 1902 et obtient lediplôme d’ingénieur céramiste l’année suivante à l’Ecole nationale deCéramique de la ville. Avant d’arriver en Belgique à La Louvière, endécembre 1906, Charles Catteau fait un bref passage par la KöniglichePorzellan-Manufaktur de Nymphenburg, près de Munich. Il y seraconfronté aux idées nouvelles qui agitent cette ville, centre du Jugenstil.

Charles Catteau est engagé par la famille Boch en 1906 en qualitéde dessinateur, créateur et peintre de décors. L’année suivante levoit propulsé responsable du département décoration, égalementqualifié d’atelier de peinture artistique, et plus tard baptisé “AtelierDe Fantaisie” par Charles Catteau lui-même. Cet atelier est loin desoccupations plus classiques de Boch Frères qui se concentrent surla large gamme de produits domestiques de l’ « art de la table », lesservices de toilettes ou les carrelages. Mais très vite, cette sectionartistique devient réellement la vitrine de prestige de la marque B.F.K.Si Charles Catteau est fortement marqué par le Jugenstil auquel il estconfronté à Munich, c’est dans l’Art Déco que ses créations pren-nent toute leur ampleur. Il a été à la charnière des deux styles et toutle monde s’accorde sur la participation active de l’artiste à la créa-tion de l’Art Déco dans les arts céramiques. Ses premières créationsrestent traditionnelles. L’observation de la nature inspire ensuite sesdécors. Dès 1920, il en crée un grand nombre : végétation, animauxvariés et stylisés, motifs géométriques… Le décor s’adapte à laforme, simule le mouvement, acquérant de la sorte une vie intérieure.L’œuvre de Charles Catteau s’est nourrie de diverses influences. Lejaponisme et l’africanisme lui inspirent un choix de formes et demotifs tandis que les mouvements d’avant-garde internationaux lepoussent à utiliser des motifs purement abstraits dans des couleurspures et intenses. Ce faisant, Catteau entrait pleinement dans lesvoies de l’Art Déco avec un style des plus personnels.

Le vase monumental et unique sorti des “Ateliers De Fantaisie” deBoch Frères Keramis et signé de Charles Catteau présente undécor géométrique atypique animé d’un motif tricolore sur fondblanc de losanges ondulants, le tout dans les tons turquoise, bleu etjaune or. Cette pièce fait partie d’une série de cinq vases monu-mentaux présentés à l’occasion de l’Exposition Internationale deLiège de 1930. Jusqu’à ce jour, seuls deux de ces vases étaientconnus du public. L’un au décor géométrique – numéroté D1354 -africanisant dans les tons bruns, faisant partie de la collection de laSociété Régionale d’Investissement de Wallonie. Un autre au décorde cigognes à dominante bleu-gris, peint par Jan Wind, dans laCollection de la Communauté Française de Belgique. Les photosd’époque montrent encore deux vases imposants mais on ne sait cequ’il en est advenu. La rigueur dans le référencement et la numéro-tation des décors chez Boch Keramis indique avec précision l’annéede leur création : 1930. On peut donc affirmer avec certitude queces décors, ces vases, ont été spécialement créés pour l’ExpositionInternationale de Liège de 1930.

Le Vase monumental de Boch FrèresKeramis par Charles Catteau est une œuvreimposante en céramique produite par lamanufacture Boch-Keramis La Louvière,décorée et créée par Charles Catteau pourl’Exposition internationale de la grande industrie, sciences et applications, art wallonancien de Liège en 1930. —Sylvain Berkowitsch, expert en céramique Art Déco à Bruxelles et Paris, en collaborationavec Alexandre van Vyve.

Pièce unique—

Vue d’ensemble du stand Keramis à l’exposition de Liège de 1930, issue de « Les Arts Décoratifs et Industriels », numéro spécial de « Savoir et Beauté »,août 1930.

Vase Boch FrèresKeramis, par CharlesCatteau,1930.

Charles Catteau.

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orfèvrerie

Antiquaire et expert spécialisé en orfèvrerie, Bernard de Leye inaugurele tournant amorcé par le Salon de laCéramique ancienne en s’ouvrant auxObjets de collection. Il y amène despièces qui ne décevront pas le public,de plus en plus connaisseur.

nantes alternés de fleurons ajourés. Provenant de l’ancienne col-lection Jean Puiforcat, la pièce est répertoriée dans plusieursouvrages de référence. Elle porte le poinçon du premier titre de laville de Paris pour les années 1798/1809 (un coq debout comprisdans un losange) ainsi que la moyenne garantie de la ville de Parispour les années 1798/1809 : une face de vieillard entourée du chif-fre 85 le tout compris dans un écu ovale. On y trouve ensuite lepoinçon d’association d’Orfèvre : une tête féminine comprise dansun ovale et la marque du Maître Orfèvre Marc Jacquart, marquantMJ et un thyrse dans un losange.

BRUXELLESBernard de Leye présente aussi une paire de candélabres en argent àdeux branches qui retiendra l’attention des connaisseurs parce qu’elleest la seule connue et actuellement répertoriée au poinçon deBruxelles (voir photo 2). En effet, ce modèle pour les flambeaux seretrouve sur les modèles parisiens, tels que ceux, entre autres, de JeanHannier ou de Jean-Charles Duchesne. Le travail des candélabres est,lui, tout à fait original et caractérise le travail de l’orfèvre belge. Les can-délabres se composent de deux éléments indépendants : le chande-lier et les bras. Le pied circulaire du flambeau est soutenu par troispieds rectangulaires comprenant une fleur sur fond amati et s’amortis-sant sur l’ombilic par une attache avec une feuille d’acanthe. Ses troiséléments sont alternés par un rang d’oves et d’entrelacs. L’ombilic estciselé de canaux et de dards. La tige de forme balustre habillée decanaux porte dans sa partie supérieure des guirlandes de laurier dis-posées en festons. Le collet supérieur est orné d’un rang d’oves etd’entrelacs. Le binet, en forme de vase, comporte une base renflée degodrons, un flanc à canaux et une encolure en frise de laurier. Du binetcentral du flambeau partent deux bras de lumière constitués d’enrou-lements et gravés sur chacune des faces d’une bande de fleurons surfond amati. Ces deux bras jaillissent d’une série de feuilles lancéoléesdisposées en gerbe. Chacun des binets des bras sont de forme tulipe

Généralement, la collection naît d’une passion. C’est la connais-sance de son sujet de prédilection, l’expérience et le savoir accu-mulés qui nourrissent et font grandir cet amour pour une formed’art, un type d’objet. Bernard De Leye fait partie de ces passion-nés qui ne cessent d’approfondir leur science. C’est cet intérêt, cegoût pour la lecture et la recherche, développé dans les traces deparents libraires, qui permettent à l’antiquaire de mettre au jour larareté et la singularité de ses trouvailles. Au cours de sa carrière, ila construit des collections de montres rarissimes, enrichi des col-lections somptueuses d’orfèvrerie belge, française, italienne et alle-mande des XVIIe et XVIIIe siècles, avec des signatures prestigieusesqui attirent une vaste clientèle internationale, mais également desmusées dont Versailles et Le Louvre.

INVITÉHonoré par cette invitation à participer au Salon de la Céramiqueancienne qui s’ouvre pour la première fois à l’objet de collection,Bernard De Leye y illustrera cette nouvelle orientation par des piècesd’orfèvrerie qui ont inspiré l’art de la table en porcelaine. Les collec-tionneurs avertis rechercheront en particulier quelques pièces excep-tionnelles de beauté, mais remarquables aussi par leur provenanceou leur histoire. Il sera ainsi amusant de suivre l’historique de cetteécuelle couverte et de son présentoir au poinçon de Strasbourg (voirphoto 5). Elle est formée de deux pièces d’origines distinctes.L’écuelle couverte en argent a probablement été achetée à Paris etenvoyée à Strasbourg pour être dorée et associée à un présentoir decette ville pour constituer un ensemble. Celui-ci a ensuite été gravéaux armes du commanditaire. On y trouve les armoiries de Jacques-Louis du Roure et de Gabrielle-Henriette du Vivier de Lansac, mariésen 1768. Les informations concernant l’écuelle indiquent qu’elle a étéfaite à Paris en 1742 par le Maître Orfèvre Claude Charvet, orfèvreprivilégié du Duc d’Orléans, reçu en 1728. Quant au présentoir, il aété réalisé à Strasbourg en1755 par Maître Orfèvre Joachim FriedrichKirstein. La pièce provient de l’ancienne collection Max von Buch.

MODÈLE À L’ANTIQUEExemple parfait de la pureté du néo-classicisme prônée durant l’èreimpériale, cette paire de confituriers en vermeil (voir photos 3 et 4)témoigne d’une grande maîtrise technique tout à fait comparableaux œuvres de Jean-Baptiste-Claude Odiot. Ce modèle en casso-lette à l’antique est formé d’une console triangulaire, ciselée sur ladoucine d’un rang de feuilles d’eau, supportant trois colonnes dontla base se compose d’un pied griffe et le montant d’un décor amatiavec fleurons se terminant par des magnifiques termes ailés à coiffeégyptienne. La coupe en demi-sphère est lisse et unie. Elle estdotée d’une fausse coupe constituée de godrons se terminant pardes attaches ajourées à rinceaux et palmettes. Le couvercle (voirphoto 4) lisse est sommé d’une graine composée de feuillagesposés sur une magnifique terrasse de feuilles lancéolées rayon-

Arts de la table —

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et sont posés sur une bobèche circulaire. Sur le bord extérieur de cha-cune des bases figurent les marques de la ville, le millésime et l’orfè-vre, plus précisément, le poinçon de la ville de Bruxelles (un liondebout couronné et une tête de crucifère de Saint-Michel) ; le chiffre79 pour l’année 1779 une flèche sommée de trois cercles pour leMaître Orfèvre, connu mais non identifié à ce jour. L’objet est réperto-rié dans l’ouvrage de Jacques Vanwittenbergh, «Orfèvrerie au poinçonde Bruxelles », 1979, n° 200 - p.233.

POUR QUE LE VIN COULE À FLOTSPour un collectionneur, quelle surprise de découvrir cette excep-tionnelle fontaine à vin en argent (voir photo 1). En effet, elle est laseule connue et actuellement répertoriée pour la ville de Bruges.Ce type d’objet très décoratif appelé aussi fontaine de table a puservir d’ornement pour la table. Les anses et les robinets, réalisésentièrement en argent, prouvent que l’usage de la fontaine étaitdestiné à un liquide froid comme le vin. On ne la confondra doncpas avec un samovar destiné à l’eau chaude, comportant une che-minée centrale, portant des pieds hauts pour qu’un réchaud puisseêtre placé sous le fond et pour lequel l’utilisation du bois pour lesrobinets est caractéristique. La base octogonale de cette fontaineen forme d’urne est ornée de huit lobes décorés d’une nervure cen-trale, motif retrouvé sur le sommet du couvercle. Le récipient estgravé de cartouches en palmettes se déployant en forme de lam-brequins contenant des chutes de fleurons, le tout est ciselé sousun tracé amati. Cette fontaine, portant quatre robinets, est munie dedeux poignées mobiles en argent constituées de doubles volutesaffrontées. A l’intérieur du fond on trouve le poinçon de la ville deBruges : une tête de lion couronnée et un b gothique ; la lettreannale V pour les années 1736/1737 et le poinçon du MaîtreOrfèvre marquant d’une tige fleurie. Ce dernier est connu mais nonidentifié à ce jour. D’une hauteur de 47,5 cm, pour une longueur debase de 14 cm ; l’objet pèse 3076 grammes.

Paire de drageoirs - Paris - 1798/1809 - Maître Orfèvre Marc Jacquart.

Ecuelle couverte en vermeil et son présentoir,Strasbourg -1769 -MaîtreOrfèvreJacobHeinrichAlberti).

Paire de candélabres -Bruxelles -1779 - MaîtreOrfèvre marquant d’uneflèche somméede trois cercles.

Fontaine à vinBruges

1736/1737Maître Orfèvre

marquant d’unetige fleurie.

BERNARD DE LEYEAvenue Hamoir, 41B - 1180 BruxellesT. +32/2.514.34.77.F. +32/2.511.96.69.GSM +32/[email protected]

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objets de curiosité

L’antiquité de marine

—Des maquettes de bateaux auxinstruments de positionnement et de mesure du temps, lamarine a fourni quantité d’objetsconvoités par des collection-neurs passionnés. Un universqui recoupe une grande partiede la culture universelle.—Dominique et Eric Delalande, antiquaires

—Globe signé Vincenzo Coronelli daté 1697

Bâton de Jacob,vers 1740.

Tout ce qui a jamais navigué sur la mer risque un jour de se retrouverconsidéré comme objet d’antiquité de marine. Cette première caté-gorie qui concerne les objets embarqués rassemble déjà une bonnequantité d’éléments, parmi lesquels on trouve les instruments de navi-gation, les armes propres à la marine de guerre (souvent reconnais-sables à la grande proportion de bronzes dans les parties métal-liques), les uniformes, les nécessaires de pharmacie et de chirurgie.On y ajoutera certains ornements, telles les figures de proue, maisaussi les objets ou les meubles ayant participé à la décoration et auprestige de grands paquebots.

MATELOTS ET BAGNARDSUne deuxième catégorie rassemble les objets qui ont pu être réalisésà bord. Le temps était parfois long pour le matelot lors des voyagesou des campagnes de pêche. Les plus doués d’entre eux occupaientces plages de désoeuvrement à de menus travaux-souvenirs en rap-port avec leurs connaissances et leurs capacités : bateaux en bou-teille, travaux de matelotage, scrimshaws… Par extension, à ces der-niers peuvent être assimilés les travaux dits de ponton effectués àl’époque napoléonienne par des prisonniers regroupés sur desnavires-pontons ou dans des prisons à terre. Essentiellement réalisésà partir d’ossements de bœuf bouilli, de nombreux jeux de dominosou de guillotines miniatures se retrouvent ainsi traditionnellementdans l’inventaire de l’antiquaire de marine ! S’y trouvent égalementintégrés les travaux de bagnards le plus souvent réalisés à base depaille ou de noix de corozo.

LA MOITIÉ DU MONDE Une troisième catégorie assimilée aux antiquités de marine recouvreencore des séries entières d’objets de représentation : modèles debateau, livres sur les grands voyages, peintures de combats navals,scènes de pêche, portraits de navires, ex-voto… voire les affiches decompagnies maritimes. S’y ajoute tout ce qui concerne la cartogra-phie  : cartes, atlas et globes qui, lorsqu’ils se présentent en paire,

incluent également les sphères célestes. Ce secteur comprendnécessairement les instruments de géodésie et autres théodolites quiauront servi au lever des cartes et, par extension, une bonne partiedes objets scientifiques incluant instruments d’optique et micro-scopes. Des pans entiers de culture se retrouvent ainsi en lien avecla mer, soit la moitié du monde. Comme il est impossible d’abordertout en quelques lignes, nous nous sommes concentrés sur les sujetsmajeurs qui nous sont les plus familiers : un aperçu des problèmesdu point et un mot sur les modèles de bateau.

LES PROBLÈMES DU POINT La position en mer d’un bâtiment a toujours été un problème crucial,à la fois pour suivre sa route et arriver à destination, et pour éviter lesdangers des récifs. Autrefois, on naviguait “à l’estime” : en partantd’un point observé, on tentait d’évaluer sa position en s’aidant de saroute, mesurée à l’aide d’un compas et de sa vitesse, mesurée par unloch. Le résultat restait toujours approximatif du fait de la difficulté deconnaître de façon exacte la dérive du bateau due aux vents et auxcourants. Certains chanceux pouvaient se faire aider de portulans,ces précieux relevés des côtes et des dangers, pratiqués par lescapitaines-pilotes qui se repassaient entre eux les informations, par-fois à prix d’or. Mais la plupart des indications restent empiriques.Bref, la nécessité s’est vite imposée de situer sa position sur le globede façon plus scientifique. Celle-ci a été définie par deux coordon-nées mesurées en degrés et minutes d’angles : la latitude et la longi-tude. La latitude se mesure par une simple visée que les navigateursà partir d’instruments qui se sont à tour de rôle appelés : bâton deJacob, quadrant de Hadley, quartier de Davis, octant puis sextant.L’estimation de la longitude, bien plus complexe, a été beaucoup plustardive. Pour la mesurer, on utilise à nouveau un instrument de typesextant, mais également un chronomètre dont l’exactitude doit êtretrès grande : une erreur d’une minute de temps se traduirait, en effet,par un décalage de plusieurs nautiques, l’unité de distance en merqui vaut 1.852 mètres.

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LES MODÈLES DE BATEAU Elaboré par Colbert et paru en 1679, un édit royal novateur donnaobligation aux arsenaux de produire un modèle de chaque bâtimentlancé : ce modèle unique devait être établi avec grande exactitude àl’échelle du 1/12 ou du 1/20, sous la supervision même de l’archi-tecte du bâtiment original. Cette obligation fut suivie par les puis-sances maritimes dans le but de conserver une image en troisdimensions, à valeur d’archives. C’est ainsi que plus tard,l’Inspecteur général Duhamel de Monceau put offrir à Louis XV unemagnifique collection de modèles qui fut placée au Louvre avant dese retrouver au musée actuel de la Marine et dans les différentsmusées de province qui en dépendent. Le coût de ces modèles,parfois seulement achevés alors même que le bâtiment avait déjàsombré, fit que l’on prit l’habitude de n’en réaliser le plus souventque la coque et, de ce fait, la plupart des modèles ne comportentpas de gréements, lesquels évoluaient moins rapidement. C’est direl’extraordinaire rareté de ce type de modèle dans les collections pri-vées où ils n’ont en principe pas leur place. De nos jours encore, lesarsenaux sortant une série de sous-marins atomiques sont tenusd’en livrer le modèle au Musée de la Marine.

Les modèles de compagnies, parfois très détaillés, faisaient la gloirede l’armateur dans ses bureaux : on leur donne également le nom demodèles d’armateur ou de chantier. Les carènes, destinées auxessais en bassin avant construction, n’ont de valeur qu’expérimentale.Elles ne sont ni finies, ni décoratives et donc peu collectionnables.Les maquettes d’agences, relais de la compagnie qui la représententet en vendent les croisières, sont d’une qui varie en fonction de l’im-portance et les résultats de l’agence. Il existe aussi des maquettes deponton, en os ou en bois, parmi lesquelles on peut trouver des tré-sors, élaborés par des prisonniers pour qui le temps ne comptait pas.Une bonne part d’entre elles est représentative de l’un des premiersexemples de division du travail : les charpentiers faisaient les coques,les gabiers le gréement et les canonniers l’armement. Les travaux de

marins, parmi lesquels les ex-votos et les dioramas, rassemblent desmaquettes généralement naïves et souvent orientées sur la pêche,avec une mention particulière pour les bateaux en bouteilles, fruitsd’une technique bien particulière… La navigation de plaisance a ins-piré de nombreuses maquettes de voiliers, pas toujours utilisées surles bassins des jardins publics par les enfants. D’autres, navigantes,rassemblent toutes sortes de racers divers télécommandés.

LES SABLIERS A partir de 1760, l’arrivée progressive des chronomètres «  garde-temps » permet aux marins de se caler en longitude de façon simple.Jusque là et pendant des siècles, ils se contentaient de vivre à l’es-time du soleil et à l’heure d’horloges à sable pour mesurer le tempset ponctuer les quarts, les sabliers. Ces instruments se composentde deux fioles coniques de verre transparent reliées entre elles par unassemblage de fils. Entre les deux, un trou calibré permet l’écoule-ment de différentes matières : sable, coquille d’œuf, corail ou briquepilés. Le tout, disposé verticalement pour l’écoulement, est encadrépar des colonnettes reliant deux plaques horizontales identiques des-tinées à poser l’instrument. Tous ne furent pas destinés à l’usage enmer où les sabliers, en bois ou en laiton, remplissaient principalementdeux fonctions. L’une permettait de donner l’heure à bord de façonaudible. Au moment précis de la culmination du soleil, le timonierpiquait quatre coups doubles et retournait le sablier d’une demi-heure. Il piquait ensuite un coup de cloche à chaque retournement etdeux coups à chaque heure ronde. La vie s’organisait ainsi autour deces sons qui valaient commandement. Ces sabliers restèrent enusage du XVIIe siècle jusqu’au début du XXe siècle. L’autresablier, «  l’ampoulette », était tout petit et d’une durée d’une demi-minute. Il permettait de mesurer le temps que mettait une planchettede bois pour glisser tout le long du navire pour en déterminer lavitesse. Pour la bonne règle, mentionnons encore le sablier de qua-tre heures, dit « de combat  », pour le cas où, du fait de l’agitationconsécutive, le timonier en oublierait de retourner son sablier.

Modèle d’arsenal “Charlotte”, 1824. Maquette de ponton en bois, début XIXe siècle.

Sablier en ambre, XVIIIe siècle

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renseignements ASCC : 33 (0)1 45 48 46 53 / www.franceantiq.fr/siccaf

PARCOURS4ème

Dans le CARRÉ RIVE GAUCHE et au LOUVRE DES ANTIQUAIRESRIVE GAUCHE et au LOUVRE DES ANTIQUAIRES

du 13 au 17 septembre 2011

DE LA CÉRAMIQUE ET DES ARTS DU FEU, PARIS

De 11h à 19h, nocturne le 13.

Faïences et porcelaines anciennes.

Meubles et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles

JM BEALU & FILS

-

Paire de carlins en faïence de Tournai à décor de petit feu au naturel.

Vers 1775. H. 15,5 cm.

Participera au 4ème Parcours de la Céramique et des Arts du Feu à Paris du 13 au 17 septembre 2011

3 rue du Bac 75007 Paris Tél. 01 45 48 46 53 - Fax. 01 42 84 09 80

e-mail : [email protected] - www.franceantiq.fr/sna/bealu

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Les Armes du Chevalier—FLORENCE & JEAN-ROBERT DE LAVERGNELe Louvre des AntiquairesPlace du Palais Royal, 2F- 75001 ParisTél. : (+33)1.40.15.03.10.GSM : (+33)6.09.90.45.32.les-armes-du-chevalier@wanadoo.frwww.lesarmesduchevalier.com

—Tasse en pâte tendre de Sèvres à rare décor d’après J.-B. Oudry Chien gardant dugibier (Metropolitan Museum, New York). Décorateur F.-J. Aloncle, datée 1773.

Art & Regard—WILLY VERDONCKRue des Cantines, 90B- 7090 Petit-RoeulxTél. : (+32)67/55.60.14.GSM : (+32)479/[email protected]

—Saint Antoine de Padoue. Sculpture en grès porcelaine par Jacques Richardot.Manufacture Van de Waarde à Andenne. Dernier quart du XVIIIe siècle.

Au Fil du Temps—SYLVAIN BERKOWITSCHRue de la Régence, 36B- 1000 BruxellesTél. : (+32)2/513.34.87.Fax : (+32)2/511.00.18.GSM : (+32)475/[email protected]

—Important groupe de 4 chevaux en Bronze de l’école Belge signé Albert Hager(1857-1940. Longueur: 96cm, profondeur : 58cm, hauteur 50cm. Albert Hagerétudie au Zoo d’Anvers et est professeur à l’Académie de St-Gilles.

Bascourt—MICHEL & MIREILLE BASCOURTMechelsesteenweg, 17B- 2018 AntwerpenTél. : (+32)3/[email protected]

—Applique murale. Faïence de Delft, première moitié du XVIIIe siècle. Hauteur : 27cm, diamètre : 19 cm. Décor bleu sous couverte représentant un Chinois fumantsa pipe dans un site lacustre. Une plaquette fort similaire, datée de 1713, faitpartie de la collection de Delft aux Musées royaux d’Art et d’Histoire deBruxelles.

catalogue

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catalogue

Pierre-Emmanuel Beguin—PIERRE-EMMANUEL BEGUINEn Bergerue, 8B- 4000 LiègeTél. : (+32)4/222..43.56.GSM : (+32)477/[email protected]

—Exceptionnelle broche en platine ornée de brillants (+/- 13ct), articulée. France, 1925

Le Camaieu—CHRISTINE VERFAILLERue Saint-Jacques, 13 - B- 7500 TournaiTél. + fax : (+32)69/22.70.89. GSM : (+32)475/[email protected] — www.lecamaieu.be — www.cverfaille.be

—Assiette en porcelaine de Tournai, copie de Chine. Elle a un décor organisé entrois cercles concentriques. Celui du centre est orné de 3 carpes disposées entriangle, le cercle intermédiaire d’un décor "alla porcelana" et celui de l’extérieur,qui couvre l’aile, reproduit, entre 4 lotus stylisés, un poisson et un symbole chi-nois. Le dos de l’aile est orné de deux tiges. Le décor, de même que la gammedes couleurs, suggère une reproduction à l’identique d’une porcelaine chinoiseImari - Famille verte des années 1720-1730.

Bernard De Leye—BERNARD DE LEYEAvenue Hamoir, 41— B- 1180 BruxellesTél. : (+32)2/514.34.77. — Fax : (+32)2/511.96.69. — GSM : (+32)475/[email protected]– www.orfevrerie.be

—Aiguière et son bassin exécuté par le prestigieux orfèvre parisien Charles-Louis-Auguste Spriman en 1776. L’aiguière figure un somptueux bec en mascaron à tête deNeptune. Né à Mons en 1737, Charles Spriman est reçu dans sa ville natale en 1762.Il montera ensuite à Paris pour y devenir maître en 1775. Il est un des maîtres incon-testé dans l’art de l’orfèvrerie française. Hauteur de l’aiguière : 27 cm. Poids de l’ai-guière : 1004 grammes. Longueur du bassin : 34 cm. Poids du bassin : 933 grammes.

Galerie Delalande—DOMINIQUE & ERIC DELALANDELe Louvre des Antiquaires, Place du Palais-Royal, 2 — F- 75001 ParisTél. + fax : (+33)1.42.60.19.35. — GSM (Eric) : (+33)[email protected] — www.antiquites-delalande.frwww.delalande-antiquites.com

—Microscope en laiton gravé et bois peint signé "F. Villette à Liège" daté 1768.François Villette Il naquit à Liège en 1729 et y mourut en 1809. Passionné parla physique et disciple du célèbre physicien français l’Abbé Nollet, il créa à Liègedes cours publics de Physique expérimentale qui avaient lieu à l’Hôtel de Ville. Ilréunit un cabinet d’appareils dont le fleuron était un microscope remarquable quifut acquis successivement par Velbruck puis par le Tsar de Russie.

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La Feuille d’Armoise—ROBERT VAN GEYTSRue de Rollebeek, 19 — B - 1000 BruxellesTél. : (+32)2/503.12.28.Fax : (+32)2/503.12.28.GSM (Robert) : (+32)475/26.25.30.GSM (Michèle) : (+32)476/[email protected]

—Jarre en porcelaine de Chine bleu et blanc. Forme pansue à quatre petites ansesen relief, figurant des têtes d’animal. Décor de paysages montagneux animés depetits pavillons et de nuages. Ming tardif, début XVIIe siècle. Hauteur : 40 cm.Cheveux.

Kyoto Gallery—TONY CAMMAERTRue Ernest Allard, 20B- 1000 BruxellesTél. : (+32)71/70.37.01. — Fax : (+32)71/70.37.02.GSM : (+32)475/[email protected]

—Plat en terre cuite de style Machiko. Diamètre : 31 cm. Epoque Taisho (1912-1926).

Galerie Lamy—GEORGES ET HUGUES-JEAN LAMYRue Ernest Allard, 32B- 1000 BruxellesTél. : (+32)2/502.12.05.GSM (Georges) : (+32)475/60.40.53.GSM (Hugues-Jean) : (+32)473/[email protected]

—Chien en porcelaine de la Chine, Chine de commande, époque Qianlong (1736-1795).

L’Egide Antiquités—EGIDIO & PASCAL DI EGIDIOPlace Saint-Jean, 5B- 1000 BruxellesTél. : (+32)2/502.04.93.Fax : (+32)2/502.47.04.GSM (Pascal) : (+32)475/52.60.76.GSM (Egidio) : (+32)475/[email protected] — www.legide.be

—Moris (Louis-Marie), Statue équestre de François Ier. Bronze à patine dorée. H. :68 cm x 60 cm.

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Maison Lemaire—MONIQUE, MARCEL & JEAN LEMAIRERue Lebeau, 11– B- 1000 BruxellesTél. : (+32)2/511.05.13. – Fax : (+32)2/503.47.84.GSM (Jean) : (+32)496/61.41.56.GSM (Marcel) : (+32)496/[email protected] www.lemairesa.be

—Groupe en porcelaine de Höchst : « Les Enfants déguisés en Turcs » d’après unmodèle de Melchior. Vers 1770. Marque à la roue en bleu sous couverte. Hauteur :18 cm.

Roger Maes Antiquair—ROGER MAES Swaenebeecklaan, 43B- 2970 ‘s GravenwezelTél. : (+32)3/383.57.54.GSM : (+32)476/[email protected]

—Vierge en bois fruitier, Anvers ou Malines, cercle de Matthias van Beveren, fin du XVIIe siècle.

GCV Neyens—MARC NEYENSBoekfos, 5B- 1730 AsseGSM. : (+32)476/[email protected]

—Porcelaine de Chine, Famille verte. Coupe octogonale, décorée au centre d’uneglycine emmêlée dans un pin et de 2 oiseaux. Sur l’aile à fond vert pointillé alter-nent pivoine et phénix avec bordure rouge de fer et or. Epoque Kangxi.

catalogue

Le Louvre des Antiquaires—BERTRAND DE LAVERGNEPlace du Palais Royal, 2F- 75001 ParisTél. : (+33)1.42.60.21.63. – Fax : (+33)1.39.55.97.88.bertrand.de.lavergne@wanadoo.frwww.bertranddelavergne.com

—Rare écuelle ou bol à bouillon couvert en porcelaine de la "famille verte" àoreilles (directement inspirée d’une forme d’orfèvrerie européenne); elle estdécorée dans un style chinois de fleurs de lotus et autres fleurs. Chine, époqueKangxi (1662-1722).

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Galerie Théorème—VINCENT L’HERROULe Louvre des AntiquairesPlace du Palais Royal, 2F- 75001 ParisTél. + fax : (+33)1.40.15.93.23.GSM : (+33)6.07.11.42.84. [email protected]

—Groupe en faïence de Niderviller représentant un chasseur. Vers 1760-1770.Hauteur : 16,5 cm.

Van Halm & Van Halm—WOUTER & ALLARD VAN HALM66a, Kensington Church StreetGB- W84BY LondonTél. : (+44)2073139656.GSM (Wouter) : (+44)7801803554.GSM (Allard) : (+44)[email protected] — www.vanhalmandvanhalm.co.uk

—Paire de vases en porcelaine de Chine, d’après un modèle en verre vénitien duXVIIe siècle, au décor de fleurs et d’oiseaux en bleu sous couverte. Hauteur : 24 cm. Epoque Kangxi (1662-1722).

Benoît Tercelin de Joigny—BENOÎT TERCELIN DE JOIGNYRue Dumenil, 6 – B- 7000 MonsTél. : (+32)65/35.37.38.Fax : (+32)65/84.61.87.GSM : (+32)475/[email protected]

—Cafetière en argent aux poinçons de Bruxelles de 1777

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Chaussée de Mons 660 - 1070 Bruxelles - Tél : 02/5240205 - www.chaise.be

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