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1
La médiation scolaire cadre et règles
Travail dans le cadre du certificat interuniversitaire en
médiation locale, scolaire et en soins de santé
Nely Justina CABALLERO SANDI
2016-2017
2
Table des Matières
I. Introduction ………………………………………………………………. 3
II. Développement
a) Historique ……………………………………………………………. 4
b) Définition de la Médiation scolaire ……………………… 5
c) Cadre et règles de la médiation scolaire……………….. 7
d) Médiateur scolaire……………………………….……………….. 8
e) Les principes de la Médiation…………………………….…… 9
L’impartialité ……………………………………………………..…… 9
La confidentialité……………………………………………………… 10
L’Indépendance……………………………………………………..… 10
L’écoute…………………………………………………………………… 10
La Neutralité …………………………………………………………… 10
III. Entretien avec une médiatrice scolaire…………………………
IV. Conclusions ……………………………………………………………… 11
Bibliographie
Sites Internet
3
I. Introduction
Le travail du médiateur scolaire a été souvent remis en question, le règlement
auquel il est soumis, sa fonction dans l’école, sa neutralité, son indépendance.
Dans ma recherche j’ai trouvé que la médiation scolaire a surgie comme une
réponse à des difficultés d’adéquation entre la société et le milieu scolaire, dans
une société qui se modernise, où les élèves ne sont plus des marionnettes
obéissantes. Une société où la hiérarchie n’existe plus, une société qui donne le
même droit à tous et toutes, et c’est ainsi qu’est née la médiation scolaire, comme
une réponse à ces changements, un moyen préventif qui est perçue comme une
forme d’accompagnement des partis par un tiers, appelé médiateur. Ce dernier
doit être neutre, indépendant et impartial, créer un espace de confidentialité.
En Belgique francophone la médiation scolaire dépend de la DGEO (Direction
Générale de l’Enseignement Ordinaire) qui a deux services : un service interne à
Bruxelles où les médiateurs travaillent dans l’école toute l’année et un service
externe en Région wallonne qui assigne ses médiateurs par zone géographiques.
Les médiateurs ne sont pas sous les ordres de directeurs de l’école où ils travaillent,
ni ne doivent rendre des comptes sur les problèmes rencontrés. Le travail de
médiation est régi par les principes de neutralité, indépendance, confidentialité.
Dans les établissements bruxellois l’école offre un espace. Le ministère d’éducation
offre ordinateur, gsm. Pour le reste, les médiateurs utilisent sont créativité.
Le décret concernant la fonction des médiateurs scolaires est vague, ce qui laisse
chacun libre d’organiser son travail comme il l’entend. Par conséquent ils sont
considérés par les enseignants comme un avocat de l’élève, par ces derniers
comme quelqu’un aux ordres de la direction et par les parents comme un super
héros. Par contre le médiateur, lui, a le sentiment de ne pas être suffisamment
soutenu.
4
II. Développement
A. HISTORIQUE
Maurice Nanchen évoque des racines de la médiation scolaire ; il fait la distinction
suivante de la vie scolaire.
1 L’école d’autrefois (1960-1970) où régnaient l’ordre et la hiérarchie qui était
fondée sur la loi et sur la règle où la médiation scolaire n’avait aucune raison d’être.
Dans cette école on apprenait avant tout à obéir, pas à coopérer.
L’école d’hier (1970 -1995) c’est une époque de transition qui essaie d’instaurer la
coopération entre les partenaires : la hiérarchie est considérée comme un échec
de la coopération, l’école devient un vrai laboratoire de nouveaux rapports
sociaux. Et c’est ici que la médiation scolaire émerge comme complément
indispensable aux nouvelles formes que prennent les relations sociales.
Dans l'école d'aujourd'hui et celle de demain (dès 1995) les élèves sont peu
préparés à vivre les difficultés de la vie sociale et en particulier de l’école, les
enseignants se battent pour créer les conditions de l’écoute. La transmission d’un
code social disparu par la pluralité des cultures au sein d’une classe, les incivilités
se multipliant , la famille juge l’école avec sévérité et se coalise facilement avec les
enfants contre les enseignants. L’école est divisée entre ceux qui veulent le respect
et le maintien de règles et les autres la compression et la flexibilité. L’école est en
crise.
Ensuite Dubet , en 2002, 2parle de sentiment de « chute » d’une école considérée
comme « un sanctuaire » protégé et vertical, influencé
par l’environnement externe au monde scolaire (la culture « jeune », les loisirs, les
1Exposé présenté dans le cadre de la Journée de réflexion des médiateurs scolaires du Valais romand Sion, IUKB, 10 janvier 2001
2 B a p ti s t e D e t h i e r , F r é d é ri c S c h o e n a e r s Etat des lieux et paysage de la médiation scolaire en Belgique francophone
5
médias) passe à une gestion de projets individuels pour les élèves. C’est dans ce
contexte qu’apparaît la médiation avec un nouvel acteur qui ne serait ni juge ni
arbitre.
Postérieurement, les auteurs donnent des définitions de ce nouveau moyen
d’intervention. Briant et Palau (2005) expliquent que la médiation est une « action,
nommée ou innommée, de mettre en relation par un tiers appelé « médiateur »,
deux personnes physiques ou morales, appelées « médiées » sur base de règles et
moyens librement acceptés par elles, soit en vue de la prévention d’un différend
ou de sa résolution, soit en vue de l’établissement ou du rétablissement d’une
relation sociale ».
3J.P. Bonafé-Schmitt. La médiation scolaire est un processus de gestion des conflits,
elle n’est pas une mesure disciplinaire. Au contraire, elle est une alternative au
"modèle disciplinaire ». La médiation scolaire vise à un échange entre les partis
pour la construction d’une identité commune.
La Communauté française a lancé les premiers médiateurs scolaires en 1993
comme une réponse à des évènements violents ayant secoué plusieurs quartiers
de Bruxelles, des actes que montrent une jeunesse en difficulté.
Tous les analystes arrivent à des conclusions communes et soulignent que la
médiation est une forme alternative de résolution de conflits, qui a comme objectif
le dialogue entre les parties, elle est dirigée par un tiers neutre, indépendant sur la
base de la confidentialité, du respect, qui pourra aboutir ou non à une solution qui
est acceptée par tous.
B. LA MÉDIATION SCOLAIRE
Dans ce point on se fixe plus spécifiquement sur la médiation scolaire en Belgique
francophone, qui au début a été conçue comme un outil pédagogique
(Mbanzoulou, 2007), un moyen préventif (Beaumont 2005), une tentative de
structure (Moriarty & Mc Donald, 1991) de lutter contre le décrochage,
l’absentéisme et la violence scolaires (Verhoeven, 1997), ou de désamorcer les
3 Documents/USL/Dethier_-_Se_minaire_04112011.pdf
6
conflits (Dubet, 2002), entendue à la fois comme contre-culture et véritable
processus éducatif (Bonafé- Schmitt, 2000).
Par la suite « La médiation scolaire vise à favoriser, à conserver ou à rétablir le
climat de confiance qui doit prévaloir dans les relations entre l’élève, ses parents
(ou la personne investie de l’autorité parentale, s’il est mineur), et l’établissement
scolaire » (art. 34 / 3 du décret D+1). Il fallait ouvrir, au sein des écoles, un espace
tiers neutre qui permette aux acteurs d’enseignement de déposer leur parole en
toute confiance.
Dans les faits, en Belgique, la médiation scolaire dépend de la Direction générale
de l’Enseignement obligatoire (DGEO) et comprend : le service de médiation
interne, en région bruxelloise ; le service de médiation externe, en région wallonne.
Les médiateurs et les coordonnateurs sont placés sous la seule autorité
hiérarchique de la DGEO, ce qui garantit, notamment, leur neutralité et leur
indépendance 4 Cette fonction est exercée par deux services :
• le Service de la Médiation scolaire en Région bruxelloise. Les intervenants sont
internes : les médiateurs sont présents dans les établissements tout au long de
l’année.
• le Service de la Médiation scolaire en Région wallonne. Les intervenants sont
externes : les médiateurs couvrent une zone géographique déterminée et
interviennent individuellement ou en groupe dans les établissements scolaires
sans y être attachés.
La Belgique francophone, qui emploie une centaine de médiateurs scolaires,
aujourd’hui est un service bicéphale avec une section bruxelloise (56 médiateurs
internes aux écoles) et une section wallonne (31 médiateurs externes à disposition
des établissements). A côté de ce dispositif majeur, la Région de Bruxelles-capitale,
une des entités fédérées du pays, a permis la création de services de médiation
scolaire dans la quasi-totalité de ses 19 communes (correspondant à une trentaine
de médiateurs externes) ; les internes sont présents dans quelques écoles des villes
de Bruxelles et Liège. Un service (externe) diocésain a été créé à Namur ; et il existe
4 http://www.enseignement.be/index.php
7
également des médiateurs internes dont les fonctions ont été spécifiquement
créées par des écoles sur « fonds propres », suite à une initiative locale.
C. CADRE ET RÈGLES DE LA MÉDIATION SCOLAIRE
La fonction est définie par un décret qui est très large, d’où une importante
hétérogénéité dans les activités et la manière d’agir qui dépend de l’interprétation
des directives par le fonctionnaire, de sa formation, de son expérience, du service
dans lequel il est actif ou des besoins rencontrés sur le terrain tout en n’étant ni un
service psychologique, ni social ou juridique.
Les médiateurs internes de la Communauté française ;
• Adoptent une posture de neutralité
• Proposent un « espace d’écoute »
• Accueillent toutes les demandes et réagissent sur la suite à donner à
celles-ci.
• Soit ils tentent d’organiser une médiation entre les conflits et
avertissent l’autre partie d’une demande de médiation
• Soit ils essayent de les aider à donner une issue positive à leur différend
• Soit ils décident de faire le relais vers d’autres personnes ou services
Les médiateurs externes sont davantage proactifs ;
• Ils agissent plus dans une perspective d’intervention comprenant un «
accompagnement »
• Ils sont une sorte de « coaching scolaire ».
Les services de la médiation interviennent à la demande de la direction, d’un
enseignant, d’un éducateur, d’un élève et/ou de sa famille, d’un service extérieur
(service de décrochage scolaire, service de l’aide à la jeunesse,…). Il soutient la
recherche de solutions à des problèmes relationnels entre les acteurs liés à l’école.
Dans les 5 Règles de fonctionnement du service de médiation scolaire on trouve que :
le médiateur est un tiers, indépendant, neutre ; qui travaille en toute confidentialité. Il
5 www.enseignement.be/index.php
8
construit un climat de confiance et de dialogue ; joue un rôle de facilitateur, est soumis
au secret professionnel, peut refuser ou interrompre une médiation. Il ne porte pas de
jugement sur les actes et les paroles, il encourage les personnes en conflit à faire des
efforts mutuels d’écoute et à éviter de prononcer des paroles blessantes. Il n'apporte
pas de solution mais met tout en œuvre pour que les personnes trouvent elles-mêmes
une solution ou un accord qui leur parait juste. D’autre part toute personne est libre
de s’adresser ou non au médiateur, d’accepter ou de refuser une proposition de
médiation.
D. LE MÉDIATEUR SCOLAIRE
En principe, le médiateur scolaire est neutre et n’a pas de pouvoir de sanction, (on
n’est pas habitué à ça : on attend toujours quelqu’un qui tranche) la médiation est plus
vite comprise par les jeunes qui apprécient surtout la confidentialité et la position de
non-jugement. Néanmoins, le médiateur est régulièrement perçu comme étant plutôt
partial - dans l’esprit des élèves, un adulte qui travaille dans l’école est forcément du
côté de la direction. Mais le médiateur se sent seul, insuffisamment reconnu, et,
malgré un statut théorique d’indépendance, se soumet davantage à l’autorité de «so
n » directeur.
Un médiateur est une personne extérieure à une situation de conflit et qui tente de
faire naître un accord entre les opposants. Neutre et impartial, il travaille dans la
confidentialité. Son rôle consiste à amener les parties à faire émerger leurs propres
solutions, en prenant en considération tous les points de vue et les besoins de chacun.
L'objectif final est de clore le différend, ou de rétablir une relation rompue. La
médiation n’aboutit pas toujours, elle suppose une participation volontaire et chaque
personne conserve à tout moment la possibilité de se retirer du processus.
Sa mission est de prévenir la violence, l’absentéisme et le décrochage scolaire en
favorisant ou en rétablissant le climat de confiance. Les problèmes pour lesquels on le
consulte sont multiples : incompréhensions, injustices, irrespect, phobies scolaires,
exclusion, mauvaises notes, conflit de groupe, démotivation, sentiment d’être harcelé
ou maltraité, difficultés de rencontrer les professeurs, communications difficiles,
difficultés avec les contraintes scolaires et/ou avec l’autorité, découragement, stress,
etc.
9
Afin d’anticiper les situations à problèmes, le médiateur met en place des processus
de prévention, d'information et d’accompagnement. Cela implique des réunions
régulières avec les éducateurs et sa participation au conseil de discipline. Il organise
des animations et des actions dans les écoles, par exemple sur les dangers liés à
l’utilisation des technologies, les dangers des assuétudes...
La médiation n’est donc pas une fin en soi, mais bien une stratégie adaptée à certains
contextes et à certaines circonstances. 6« Mettre de l’huile dans les rouages de la
relation » ou de « lubrifiant relationnel ».
7Le médiateur scolaire travaille principalement au sein d’écoles secondaires, il réponde
à l’appel de la direction d’école, les enseignants, les élèves, les centres PMS et les
structures d’aide sociale et d’aide à la jeunesse. Son indépendance garantit sa
neutralité vis-à-vis de tous les intervenants. Il peut travailler en tant qu’indépendant
ou salarié. Ce travail se fait à « trois », Lorsque la rencontre à « trois » ne peut être
directe, le médiateur pourra travailler en « navette », c’est-à-dire, en allant de l’un à
l’autre.8
Le Service de la Médiation scolaire de la FWB en Wallonie est composé de médiateurs
externes, qui travaillent sans être attachés à aucune école en particulier. Par contre,
ceux qui exercent en Région bruxelloise sont présents dans les établissements scolaires
tout au long de l’année.
D’ailleurs la Belgique a élaboré le rôle du médiateur dans l’arrête royal du 10 juillet
1990 et précise l’incompatibilité de fonction de cadre ou de gestion dans une
institution, telles que la fonction de directeur, ou un mandat au sein d’un comité ou
d’une association.
6 Maurice Nanchen Exposé présenté dans le cadre de la Journée de réflexion des médiateurs scolaires du Valais romand
7 http://metiers.siep.be/metier/mediateur-mediatrice-scolaire/ 8 www.wallonie-bruxelles
10
E. LES PRINCIPES DE LA MÉDIATION
Par la suite on va mentionner les principes de la médiation et postérieurement on va
se fixer sur le principe de neutralité.
L’impartialité
Le médiateur ne doit pas s’impliquer dans les relations personnelles des
parties, il est là pour aider les parties à communiquer entre elles. Il devra offrir
la même possibilité de s'expliquer, exposer ses vues, ses intérêts ou ses options
de solutions pour régler les différends. En d'autres termes, il se doit d’accorder
une attention égale à chacune des parties.
La confidentialité
Le médiateur ne communique aucune information exposée au cours de son
intervention ; il est soumis au secret professionnel. Il est également tenu de
demander la permission des parties pour communiquer les points de la
rencontre aux juge, centre PMS, la direction de l’école etc….
L’Indépendance
Le médiateur n’a pas à rendre compte de son intervention.
L’écoute
Le médiateur facilite l’entente des parties jusqu’à l’établissement d’un accord,
ou jusqu’à la clôture de la procédure.
La Neutralité
C’est un principe presque sacré pour les médiateurs : en aucun cas ils ne
doivent prendre position même si cette posture est difficile à tenir. Selon les
médiés la neutralité du médiateur est mise en doute. Certains disent que « on
peut avoir des attitudes de neutralité mais on n’est pas neutre dans sa
pensée ». Dans ce sens il incitera activement les parties en conflit à engager un
débat dynamique visant à faire évoluer les discussions vers une solution
acceptable pour tous ; par son travail il contribue à la résolution de conflit ou à
la simple communication des faits.
11
La neutralité selon Armaud Stimec, Sylvie Adijès : le médiateur accompagne
les personnes dans leur projet sans faire prévaloir le sien. Pour ce faire, il
s’engage, impérativement, à un travail sur lui-même et sa pratique.
La médiation demande de son exécutant l’abandon des principes empathiques.
L’abandon des objectifs de restauration des liens sociaux exige un positionnement
d’abstention, d’absence d’implication. Le médiateur ne devrait pas laisser interférer
son jugement personnel, ses propres valeurs. Il doit être libre de tout préjugé
personnel dans ses actions et ses propos vis-à-vis des protagonistes, même si le risque
de transformer la médiation en un simple lieu d’écoute existe.
Par contre, le renoncement au principe de neutralité inscrirait la médiation dans un
mode de résolution de conflits basé sur la confrontation d’intérêts, ce qui la situerait
dans une forme similaire à celle de la justice. Si le juge se doit d’être impartial, il n’est
pas neutre quand il statue dans une affaire puisqu’il désigne un coupable et une
victime. Dans cette configuration, la médiation, même si elle ne s’appuie pas sur un
mode juridique de règlement de conflits, se fonderait alors sur la subjectivité
normative du médiateur.
III. Entretien avec une médiatrice scolaire
Dans le cadre de la formation en orthopédagogie j’ai eu l’opportunité d’avoir Mme.
Claudine Bilocq qui travaille depuis 12 ans dans le métier de médiatrice scolaire
Service de Médiation Scolaire Bruxellois (SMSB). Elle dit que la médiation scolaire
à était créé par Di Rupo, au départ, il y avait une dizaine de médiateurs scolaires
qui étaient davantage des pompiers : aller sur le terrain et calmer les choses. Ils
étaient des travailleurs sociaux, un anthropologue, … qui n’étaient pas
spécialement formés à la médiation.
Mme. Biocq a donné un exemple de cas qui appel à son aide, Ex. jeune fille
africaine, seule, devient majeure et donc plus de tuteur, plus d’appartement
supervisé, pas de nouvelles de sa famille, allocation CPAS mais doit être présente
au cours et réussir…. Bref, situation très difficile. Sensation d’abandon. Elle est
venue en parler en médiation.
12
Les problématiques personnelles sont très nombreuses. Beaucoup de jeunes
doivent suivre leur cursus scolaire avec des situations familiales, personnelles, etc.
terribles.
Ou une jeune fille « brillante » proche des examens de fin d’année qui annonce
qu’elle arrête. La titulaire de classe lui offre la possibilité de rencontrer le
médiateur. En réalité elle a dû se séparer de son compagnon qui a essayé de
l’emmener de force en Syrie et elle a osé en parler. Elle se sent menacée. Là, c’est
de l’assistance de personne en danger. Il y a une action à poser. Ils ont été parlés à
la direction de l’école qui a pris les choses en main. En médiation, ça a été de créer
du lien entre l’élève et la direction puis d’offrir un endroit où elle peut déposer.
Puis ça a mené à un suivi psychothérapeutique. Aide pour chercher quelqu’un qui
lui convienne.
IV. CONCLUSIONS
La médiation, qui est née comme une stratégie de solution des conflits
interpersonnels dans une société qui évolue rapidement, prend place dans tous les
champs d’action de la société. A l’école, les relations changent : d’une obéissance
absolue on va vers une égalité des droits, productrice des conflits entre les parties,
qui font appel à la médiation pour pouvoir dialoguer. Un tiers considéré et accepté
pour sa neutralité qui ouvre un espace d’écoute, crée une ambiance de respect et
travaille en toute confidentialité.
En Belgique les médiateurs scolaires sont soumis à un décret assez vaste et donc
chacun travaille selon son expérience professionnelle, sa logique, mais tous sont
tenus à respecter les principes de cette fonction, indispensables pour garantir le
sérieux et le bon résultat de leurs missions.
La perception des médiateurs scolaires varie : en général on attend tout de lui mais
avec souvent une certaine méfiance.
13
Bibliographie
• Arnaud Stimec,Sylvie Adijès, Faciliter le dialogue - Gérer les conflits - Favoriser la
coopération La médiation en entreprise - 4e éd.
• La Léduatuib : Théorie et terrains, de Boeck Superieru, 3 nov, 2016
• michèle Guillaume-Hofnung. La médiation « que sais-je ? n° 2930 par presses
universitaires de France, 28 janvier 2015
• Hélène Lesser. La lucidité en médiation. Editions publibook 2010
• Maurice Nonchen Exposé présenté dans le cadre de la Journée de réflexion des
médiateurs scolaires du Valais romand Sion, IUKB, 10 janvier 2001
14
Sites Internet
• https://www.cairn.info/revue-negociations-2006-1-page-51.htm
• http://fr.wikimediation.org/index.php?title
• http://www.pythagore.com/31deontologie.html
• http://ubmp-bupb.org/bibliotheque/
• http://www.officieldelamediation.fr/2014/01/18/lindependance
• http://www.mis.be/sites/default/files/documents/arrete_royal_du_28_janvier_2014
_sur_la_mediation_locale.pdf
• file:///C:/Users/Nely/AppData/Local/Temp/sanctions-administratives-mediation.pdf
• http://www.lalibre.be/actu/belgiq https://lepointmediation.be/mediation/ ue/
• https://lepointmediation.be/mediation/
• http://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_fi
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• file:///C:/Users/Nely/AppData/Local/Temp/Médiation%20scolaire%20-
%20Région%20Bruxelles-Capitale%20-%20guide%20(ressource%2012206).pdf
• http://metices.ulb.ac.be/IMG/pdf/Dethier_-_Se_minaire_04112011.pdf
• Jean Pierre COURTIAL la médiation Nantes 17 et 18 mai 1999
• Massimo bortolini 2001 s. de backer .mons Belgique
• http://metices.ulb.ac.be/IMG/pdf/Dethier_-_Se_minaire_04112011.pdf