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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Fitiavana - Tanindrazana –Fandrosoana MINISTERE DE L’ENSEIGNANT SUPERIEUR ET DE LA RERCHERCHE SCIENTIFIQUE (MESupRES) UNIVERSITE DE MAHAJANGA (UGM) INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GESTION ET DE MANAGEMENT (IUGM) N° 923 et 925 LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE RURALE DE TSARARANO MAROVOAY Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme en Licence En gestion des entreprises et des Administrations Présenté et soutenu par : OLIVIA Bejoby et RASOANIRINA Florette Option: FINANCES ET COMPTABILITES Président du jury : Monsieur RANDRIAMODIASINA Julien (Enseignant de faculté de Science). Examinateur : Monsieur RAKOTOARIVELO Jeans Bapdiste (Enseignant de l’IUGM). Encadreur Académique : Monsieur ANDRIAMIFIFIDINIAINA Josoa Hermann (Enseignant de l’IUGM). Encadreur Professionnel : Monsieur RAJAONARIVELO Mamy Nirina (Enseignant de l’IUGM). Tél : 033 21 269 07 et 034 13 202 30 Adresse : Logement 207 cité Tsaramandroso (Etudiant) Année : 2009 -2010 Promotion MEDRIKA 04 Mars 2011 Institut Universitaire de Gestion et de Management

LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

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Page 1: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Fitiavana - Tanindrazana –Fandrosoana

MINISTERE DE L’ ENSEIGNANT SUPERIEUR

ET DE LA RERCHERCHE SCIENTIFIQUE (MESupRES)

UNIVERSITE DE MAHAJANGA (UGM)

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GESTION ET DE MANAGEMENT (IUGM)

N° 923 et 925

LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE RURALE DE TSARARANO MAROVOAY

Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme en Licence

En gestion des entreprises et des Administrations

Présenté et soutenu par : OLIVIA Bejoby et RASOANIRINA Florette

Option: FINANCES ET COMPTABILITES

Président du jury : Monsieur RANDRIAMODIASINA Julie n (Enseignant de faculté de Science).

Examinateur : Monsieur RAKOTOARIVELO Jeans Bapdiste

(Enseignant de l’IUGM).

Encadreur Académique : Monsieur ANDRIAMIFIFIDINIAIN A Josoa Hermann

(Enseignant de l’IUGM).

Encadreur Professionnel : Monsieur RAJAONARIVELO Mamy Nirina

(Enseignant de l’IUGM).

Tél : 033 21 269 07 et 034 13 202 30

Adresse : Logement 207 cité Tsaramandroso (Etudiant)

Année : 2009 -2010

Promotion MEDRIKA 04 Mars 2011

Institut Universitaire de

Gestion et de Management

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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Fitiavana - Tanindrazana –Fandrosoana

MINISTERE DE L’ ENSEIGNANT SUPERIEUR

ET DE LA RERCHERCHE SCIENTIFIQUE (MESupRES)

UNIVERSITE DE MAHAJANGA (UGM)

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GESTION ET DE MANAGEMENT (IUGM)

N° 923 et 925

LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE RURALE DE TSARARANO MAROVOAY

Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme en Licence

En gestion des entreprises et des Administrations

Présenté par : OLIVIA Bejoby et RASOANIRINA Florette

Option: FINANCES ET COMPTABILITES

Président du jury : Monsieur RANDRIAMODIASINA Julie n (Enseignant de faculté de science).

Examinateur : Monsieur RAKOTOARIVELO Jeans Bapdiste

(Enseignant de l’IUGM).

Encadreur Académique : Monsieur ANDRIAMIFIFIDINIAIN A Josoa Hermann

(Enseignant de l’IUGM).

Encadreur Professionnel : Monsieur RAJAONARIVELO Mamy Nirina

(Enseignant de l’IUGM).

Tél : 033 21 269 07 et 034 13 202 30

Adresse : Logement 207 cité Tsaramandroso (Etudiant)

Année : 2009 -2010

Promotion MEDRIKA 04 Mars 2011

Institut Universitaire de

Gestion et de Management

Page 3: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

REMERCIEMENTS

Nous adressons remerciement à :

-Monsieur Professeur ZAFERA Rabesa Antoine président de l’Université de

Mahajanga.

-Monsieur RAKOTOZARIVELO Philipien, Directeur de l’Institut Universitaire de

Gestion de Management.

- Madame ZARAMODY Marie Alphonie responsable administratif de l’Institut

Universitaire de Gestion de Management.

-Monsieur ANDRIAMIFIDINIAINA Josoa Hermann, Encadreur Pédagogique qui nous

a guide à la réalisation de ce mémoire ; Enseignant à l’IUGM.

-Monsieur RAJAONARIVELO Mamy Nirina, Encadreur Professionnel qui nous a

beaucoup aidé et donné des informations concernant du Projet ; Enseignant à l’IUGM.

Sans oublier les responsables et les personnels de : FOFIFA, DRDR qui nous ont donné

des informations concernant la riziculture moderne.

Nos chers parents et familles qui nous ont donné des soutiens moraux et des courages

durant nos études.

Merci à tous !

Page 4: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYM ES

Ar : Ariary

Amorts : Amortissements

ANGAP : Association National pour la Gestion des Aires Protégée

BFR : Besoin Fond de Roulement

BOA : Banque Of Africa

CA : Chiffre d’Affaire

CF : Charge Fixe

CV : Charge Variable

CAF : Capacité d’autofinancement

DRDR : Direction Régional de Développement Rural

F R : Fond de Roulement

FOFIFA : Foibe FIkarohana ny Fampandrosoana ny eny Ambanivohitra

FIFABE : Fikambanana Fampandrosoana Lemaka Betsiboka

HT : Hors -Taxe

i : Taux

LOVASOA : Coopérative base à Tsararano Marovoay

LDI : Programme de développement en Etat Unies

M/CV : Marge Sur Cout Variable

MPE : Maison de Petite Elevage

MAEP : Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche

N : Duré

NPK : Azote Phosphor Potassium

PCG : Plan Comptable Générale

Page 5: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

4P : Politique Prix Communication Distribution

PLAE : Programme de Lutte Antérogé

SR : Seuil de Rentabilité

SARL : Société à Responsabilité Limitée

SRA : Système de Riziculture Améliore

SRI : Système de Riziculture Intensif

TDR : Tableau De Référence

TTC : Toute Taxe Comprise

Vo : Valeur d’ Origine

VNC : Valeur Nette Comptable

Page 6: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

GLOSSAIRES

Arrachage : Action d’arracher

Battage : Action de battre c'est-à-dire frappé du riz

Bourgeon : Petite excroissance d’un plant, qui contient les organes embryonnaires

de la prochaine végétation

Caryopse : Fruit ses des graminées, graine unique

Coupe : Action de couper, ce qui a été coupé

Culture Asara : culture pendant la saison de pluie

Culture Jeby : Culture pendant la saison sèche

Dépailler : c’est la décortiquer c'est-à-dire machine qui a fait la séparation du riz

blanc et caryopse

Drainer : Assainir un terrain par des drains

Ecrémage : Prendre ce qu’il y a de meilleur dans la vente

Frange : Partie marginale d’une collectivité

Hétéroclite : composé d’éléments disparates

Inondation : Débordement des eaux qui submergent un terrain

Labour : Façon donnée aux terres en les labourant

Planage : Mise à niveau

Plantule : Embryon végétal

Récolte : Action recueillera des produits de la terre

Repiquage : Action de repiquer c'est-à-dire transplanté des jeunes plats provenant de

semis

Sarcleuse : Action de sarcler c'est-à-dire arraché les mauvaises herbes

Séchage : Action de sécher c'est-à-dire éliminer un liquide par absorption ou

évaporatio

Page 7: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

Semence : Graine que l’on sème

Vannage : Action de vanner des grains c'est-à-dire nettoyer les grains en les

secourant dans un van

Page 8: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : période des récoltes-----------------------------------------------------------

Tableau II : produit en sac-----------------------------------------------------------------

Tableau III : produit en sachet------------------------------------------------------------

Tableau IV : Terme de référence du projet----------------------------------------------

Tableau V : Chronologie des activités---------------------------------------------------

Tableau VI : Calendrier d’investissement-----------------------------------------------

Tableau VII : Calendrier des fonctionnements-----------------------------------------

Tableau VIII : Tableau d’investissement et équipement------------------------------

Tableau IX: Tableau de trésorerie de départ ------------------------------------------

Tableau X : Chiffre d’affaire prévisionnelle en trois ans-----------------------------

Tableau XI: Tableau de remboursement des prêts------------------------------------

Tableau XII : Tableau d’amortissement de matériel et équipement----------------

Tableau XIII: Tableau d’amortissement de matériel dans trois ans-----------------

Tableau XIV : Besoin de financement---------------------------------------------------

Tableau XV : Ressource de financement------------------------------------------------

Tableau XVI : Besoins pour les trois années -------------------------------------------

Tableau XVII : Ressource pour le trois année------------------------------------------

Tableau XVIII: Bilan d’ouverture prévisionnelle pour première ans--------------

Tableau XIX : Charge variable pour cinq années--------------------------------------

Tableau XX: Charge fixe pour trois ans------------------------------------------------

Tableau XXI : Compte de résultat par nature prévisionnel---------------------------

Tableau XXII : Répartition par nature et par fonction prévisionnel---------------

Tableau XXIII : Compte de résultat différentiel---------------------------------------

Tableau XXIV: prévision de la trésorerie-----------------------------------------------

Tableau XXV : Tableau de bilan de clôture--------------------------------------------

Tableau XXVI : Calcule ratio de solvabilité-------------------------------------------

Tableau XXVII : Calcule du ratio d’autonomie financière---------------------------

Tableau XXVIII : Calcule du ratio de trésorerie-------------------------------------

Tableau XXIX : Réalisation quantitative durant la campagne-----------------------

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Page 9: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

LISTE DE SCHEMA

Schéma I : Organigramme-------------------------------------------------------22

Page 10: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACROYNIME

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DE FIGURE

INTRODUCTION

PARITIE I : CADRE D’ETUDE ET METHODOLOGIE

Chapitre I : Présentation de la commune rurale Tsararano Marovoay

Chapitre II : Présentation générale du projet

Chapitre III : Itinéraire d’étude Technique

PARTIE II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET

Chapitre I : Stratégie commerciale

Chapitre II : Planning de réalisation

Chapitre III : Avantage et inconvénients et opportunités et menaces

PARTIE III : ANALYSES FINANCIERES

Chapitre I : Plan d’investissement

Chapitre II : Etude de faisabilité

Chapitre III : Discussion et Recommandation

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

WEBOGRAPHIE

ANNEXES

LISTE DES ANNEXES

TABLE DES MATIERES

Page 11: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

1

INTRODUCTION GENERALE

Depuis longtemps, le riz (graine), dès sa domestication par l’être humain est

considéré comme étant un aliment de base dans plusieurs pays du monde.

« A Madagascar, le riz est cultivé dans toutes les régions de l’île et par presque

tous les agriculteurs en utilisant soit la technique traditionnelle, soit le système amélioré

(SRA ou SRI). La moyenne de rendement à l’échelle nationale n’a pas progressé et

stagne autour de 2 t/ha (MAEP 2006). La révolution verte durable optée par le MAEP à

Madagascar prévoit l’obtention de 7 millions tonnes de paddy en 2012, soit un

rendement moyen de 5 à 6 tonne par hectare ». 1

En effet, bien que progressant essentiellement dans une structure informelle, ce

secteur participe activement dans la vie économique de la Nation en alimentant et en

ravitaillant de nombreuses familles.

En plus, Madagascar, qui a choisi le développement économique libéral, incite

tout un chacun à s’investir dans plusieurs domaines afin d’y participer par la création

d’emplois, d’une part et de créer des projets cadrant avec les réalités économiques du

pays, d’autre part. Etant concerné par cet espoir de la Nation envers les jeunes et en

voulant apporter notre contribution face à cet appel qui est sacré pour nous, nous avons

choisi de travailler pour ce projet qui s’intitule :

« PROJET POUR LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ cas DE

LA COMMUNE RURALE DE TSARARANO MAROVOAY ».

En tout cas, les potentialités qu’offrent Madagascar en plantes du riz et la

réticence des consommateurs étrangers vis-à-vis des produits artificiels nous ont

conduites au choix de ce thème. En effet, Madagascar est un pays particulièrement

privilégié par la nature, car pratiquement, tous les végétaux des climats tropicaux, aux

climats tempérés poussent sur l’île.

La démarche qui découle de ce thème nous amène à structurer notre devoir en

trois parties complémentaires contenant chacune de trois chapitres. L’intitulé de la

première partie est le cadre d’étude et méthodologie, la présentation de la commune

1 Source : livre d’étudiant : Rice yellow mottle virus ; 2009.

Page 12: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

2

rurale de Tsararano Marovoay, la présentation générale du projet et l’itinéraire d’étude

technique.

La deuxième partie présentera l’analyse de l’environnement du projet, la

stratégie commerciale ; le planning de réalisation ; les avantages et inconvénients et

opportunités et menaces.

La troisième partie met en exergue l’analyse financière de notre projet pour

savoir ses performances, nous étalons également le plan de l’investissement, le plan des

financements, le bilan d’ouverture, les discussions et recommandations.

Page 13: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

3

RESUME DU PROJET

Il s’agit d’un projet d’exploitation de terre cultivable rizicole à Tsararano

Marovoay – Mahajanga. La qualité du riz que nous voulons produire est le riz de luxe

(Taille, Forme).

Pour qu’il soit bien clair, le marché qu’on a visé, c’est un marché à dimension

nationale car jusqu’aujourd’hui, Madagascar importe encore plus de 50 000 Tonnes du

riz de l’étranger tels que Pakistan, Inde, Chine,…Cela signifie qu’il y a l’insuffisance de

production du riz à Madagascar et surtout le risque de la pénurie du riz à cause des

crises politiques et économiques mondiales.

A Madagascar, nous avons choisi comme cibles pour approvisionner, les régions

de Mahajanga et Antananarivo.

Nos clients sont constitués par des consommateurs individuels et par certaines

entités (les restaurateurs, les grossistes, et les grandes surfaces). La fixation du prix peut

s’opérer par rapport à la concurrence, c'est-à-dire, Ar 50 000 le sac et Ar 8000 le sachet

avec la meilleure qualité.

La société PRORITSAMA (Production du Riz Tsararano Marovoay) est divisée

en 3 services, à savoir : Le Gérant, Chef comptable et les ouvriers.

Secteur d’activité : Secteur primaire c’est-à-dire agricole

Objectifs du projet :

Comme tout projet, notre principal objectif est d’avoir le maximum de profit tout

en cherchant en permanence les moyens de minimiser les coûts. Nous visons également

la satisfaction des besoins de la clientèle c’est à dire à couvrir le marché. En effet,

l’implantation du projet comme le notre contribuera à la lutte contre le chômage, à

l’augmentation de la richesse nationale, au développement de la région d’implantation

voire le pays, ainsi qu’à la protection de l’environnement. A cet effet, on envisage de

cultiver 10 hectares du riz. Notre objectif consiste aussi à devenir autonome après 3

années d’exercices

Lieu d’implantation : Commune Rurale Tsararano, District Marovoay, Région Boeny.

Page 14: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

4

Raisons de cet emplacement :

• Facilité d’approvisionnement en intrant agricole (FOFIFA) ;

• Recherche d’opportunité ;

• Deux membres de l’équipe sont originaires de la région

(Mahajanga et Antananarivo).

Statut juridique : Société A Responsabilité Limitée (SARL)

Régime fiscal : régime du réel car CA est supérieur à 200 000 000 d’Ariary.

Nombre d’emplois créés : 43 emplois crées dont 40 sont des journaliers et des

saisonniers, les restes sont des personnels fixes.

Chiffre d’affaires : 58 500 000Ariary (1ère année)

Bénéfice 39 377 133Ariary (1ère année)

Total du bilan d’ouverture : 23 683 600 Ariary

Apports personnels : 4079900 Ariary ;

Financement sollicitées : 17 501 767Ariary.

Bref, toutes les rubriques ou objets d’études relatives à ce projet sont étudiés. Donc, il

s’agit d’un projet qui mérite d’être financé.

Durée du projet ?

Seuil de rentabilité ?

Période de remboursement ?

Page 15: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

PREMIER PARTIE CADRE D’ETUDE ET METHODOLOGIE

Page 16: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

5

PARTIE I-CADRE D’ETUDE ET METHODOLOGIE

Avant de proposer un projet, il faut envisager tout ce qui est autour de lui. Dans

le but d’assurer que le projet réalisable, il est bien de présenter le projet et ses membres

à ceux qui vont lire le livre (projet). Il suffit de reprendre les définitions d’un projet.

Le présent projet a comme objectifs, non seulement pour tirer un profit mais

également pour mettre à la disposition des malgaches un produit présentant un rapport

qualité prix.

On a choisi de faire la culture avant de vendre le riz pour s’assurer que le produit

à vendre est de bonne qualité.

Concernant l’organisation du projet, les promoteurs se chargent de l’embauche

des journaliers pour les travaux aux champs (la préparation du sol, entretien, repiquage,

entretiens, moissons, conditionnement, mise en sac.)

Ainsi, cette partie est subdivisée en quatre chapitre dont :

• Le premier chapitre concerne la présentation de la commune rurale Tsararano à

Marovoay ;

• Le deuxième chapitre parlera de la présentation générale du projet ;

• Le troisième chapitre abordera l’itinéraire d’étude technique.

Page 17: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

6

CHAPITRE I – PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE DE TSARARANO MOROVOAY

La commune rurale de Tsararano Marovoay est une place importante pour la

production du riz dans cette région. Elle a comme activité agricole du développement. En

effet, ce premier chapitre comporte :

• L’historique ;

• La monographique de la commune; et

• Et les objectifs de la commune.

1.1- Historique

Historiquement, elle a été crée par les Sakalava. En 1920, des colons étrangers

s’y installèrent suivi par une population hétéroclite ayant servi de main d’œuvre.

Cette migration a généré une population « melting pot » visible jusqu’ à ce jour. Les

principales ethnies présentes sont les Sakalava, Betsileo (à partir de 1900), les

Antesaka, Antefasy (depuis 1947), Antandroy (à partir de 1960), Merina (1947),

Tsimihety 1900). Actuellement, la commune compte 10 180 habitants avec une

densité de 34 Hab/km2 reparti sur 1697 ménages, soit une taille moyenne de 6

personnes par famille. Numériquement, les femmes prédominent légèrement

Au niveau du volet économique, les principales activités sont l’agriculture à

forte prédominance rizicole (3.000t/an) destiné surtout aux hommes. L’élevage passe

au second plan avec un cheptel bovin estimé à 3000 têtes et des élevages porcins,

caprins, avicole, et de palmipèdes.Les organismes et projets qui interviennent dans la

zone sont : FIFABE, ILDI, FOFIFA, LOVASOA, MPE, ANGAP, PLAE. Il y a lieu

de citer la présence d’un Centre de Recherche sous tutelle de la FOFIFA Mahajanga,

et spécialisée dans la recherche variétale rizicole.

1.2- Monographique de la commune rurale de Tsararano Marovoay

La commune rurale de Tsararano, de coordonnées géographiques fait partie

intégrante du district de Marovoay, région Boeny. D’une superficie totale de 300 km2,

elle est reliée au chef lieu du district par une piste carrossable de 10 Km et qui peut être

submergée temporairement durant les périodes de fortes pluies (janvier à Mars).

Cette commune est composée de 6 fokontany qui sont :

• Tsararano

Page 18: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

7

• Bepako 3 km au nord du chef lieu

• Ambajanjabe, 3 km du suds

• Bekalila

• Madirokely

• Betaramahamay

La commune est délimitée au nord par celle d’Ambolomoty, au nord Ouest par

Marovoay ville, à l’Ouest par Anosinalainolona, au Sud par Ankijabe (Fivondronana

Ambato Boeny) et à l’est par Marosakoa.

1.3- Les objectifs de la commune

La commune ambitionne d’avoir accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins

de base et à l’éducation. La transformation de la piste qui la relie à Marovoay en route

goudronnée est citée dans le plan de développement.

De plus, la mise en place de petites unités de transformation pour les produits

artisanaux, aromatiques génèrera des emplois.

Page 19: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

8

CHAPITRE II - PRESENTATION GENERAL DU PROJET

Présenter un projet c’est faire connaître l’origine en découvrant son historique, le

lieu d’implantation où le projet sera implanté, ce qui est vraiment ce projet en le

décrivant et en indiquant ses caractéristiques. Production et de commercialisation.

2.1- Historique du Projet

L’intention de créer un centre de la Production du Riz basé à Tsararano

Marovoay est l’un des fruits de nos observations au Département Gestion de

l’Université de Mahajanga (IUGM). Ainsi, nos observations sont projetées en trois

points : les cultures entrepreneuriales que nous avons acquises dans cet établissement,

notre prise de conscience de dynamiser le tissu économique dans le district de

Marovoay, et notre parfaite perception de la culture des peuples dont l’alimentation

principal est le riz.

Historiquement, la plupart de peuple Malgaches s’intéresse sérieusement à

l’alimentation du Riz.

Elle a été utilisée pendant l’antiquité pour nettoyer et soigner tant le corps que

l’esprit. Actuellement, les recherches ont été initiées entre les paysans de Tsararano

Marovoay et FOFIFA. Les résultats issus des expérimentations sont repris pour nous

permettre de prévoir la Production du Riz.

2.2- La localisation du projet

Les raisons d’implantation du projet sont caractérisées sous deux aspects :

• la synergie entre l’agriculture et l’économie commerciale car l’unité de

conditionnement constitue un atout important pour faire progresser l’agriculture

et en même temps d’intégrer l’économie rurale dans l’économie commerciale.

Ce secteur est générateur d’emplois et peut améliorer les revenus des

producteurs ruraux, ce qui donne un impact sur l’économie globale ;

• la mise en place d’un circuit de distribution vers le marché de Mahajanga et

Antananarivo.

Page 20: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

9

2.3- Les caractéristiques du Projet

La définition du projet, son but et son objectif, son intérêt, ses caractéristiques

techniques et ses caractéristiques structurelles constituent les spécificités du projet que

nous allons présenter ci-après.

2.3-1. Définition du projet

Un projet est un ensemble d’activités réalisé suivant un processus pour

transformer des ressources en produits répondant à des objectifs précis. D’après le

support de cours de suivi et d’évaluation à l’IUGM : « un projet est précis et connu au

départ, dont l’atteinte des buts est objectivement vérifiable parce qu’il correspond à la

réalisation d’un produit ».

2.3-2. Buts et objectifs du projet

Les objectifs de l’Unité fixés consistent à cultiver du Riz, suivant les procédés

conformes aux normes culturales permettant la mise en valeur de sa qualité et respectant

les normes exigées et favorisant ainsi le développement de l’importation pour le pays.

2.3-3. Intérêts du projet

Ce projet est la part d’une source de devise au développement rural de la région.

Grâce aux activités d’extraction de la Production du Riz. De son coté, le projet favorise

le développement du secteur agricole et attire les capitaux nécessaires au

développement de la région en alimentant la caisse de l’Etat par les impôts et les taxes

versés par la région.

Sur le plan technique, les exigences de la technologie de conditionnement et de

transformation font pression sur les producteurs pour obtenir un meilleur rendement.

Ces derniers sont tenus de livrer des produits de qualité et conformes aux normes

requises, contribuant ainsi indirectement à l’amélioration de la technique agricole.

2.3-4. Caractéristiques techniques du projet

a. Origine d’idée

L’origine de nos idées est partie du fait que lors de la 1ère république, la Région

de Marovoay produisait du riz d’exportation qui se vendait dans tous les continents. Par

la suite, la production s’est ralentie et finalement l’activité a été abandonnée au profit

des variétés locales. Ainsi, le but principal est d’améliorer les produits de Riz à

Page 21: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

10

Tsararano Marovoay par le biais des cultures managériales que nous avons acquis au

Département de Gestion de l’Institut Universitaire Gestion de Management.

L’envie de monter une petite entreprise dans une localité que nous connaissons

nous a poussés également à faire des investigations sur terrain pour l’adéquation de la

formulation stratégique de l’objectif ainsi que les moyens et ressources disponibles.

b. Inventaire des applications possibles

Comme la Production du Riz, proposée ne détient pas encore une technologie ou

un savoir-faire reconnu, les applications possibles se baseront seulement sur le travail

manuel du personnel renforcé par une organisation entrepreneuriale adaptée au

contexte. Afin de répondre aux besoins en variétés du riz sur le marché, la mise en place

d’un style stratégique flexible est conseillée.

c. Caractéristiques structurelles

Il s’agit principalement de la structure juridique tout d’abord qui va retracer tous

les cadres globaux de l’environnement des affaires ainsi que les droits et obligations y

afférentes et par la suite, la structure financière qui va garantir l’équilibre et la stabilité

des comptes de l’Unité et la crédibilité de ses transactions avec les tiers et/ou autres par

Page 22: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

11

CHAPITRE III - ITINERAIRE D’ETUDE TECHNIQUE

C’est la méthode technique moderne pour cultiver du riz. Il est composé en trois

sections : la caractéristique de production du Riz, la mode de culture du Riz et les

différentes étapes de travail.

3.1- Caractéristique de production du Riz

Le Riz est céréale la plus cultivée et importante dans le monde. Il entre dans

l’alimentation humaine et constitue une nourriture de base pour la grande partie de la

population et surtout les malgaches.

On choisi le riz de luxe par rapport aux autres riz. Une frange de la population de

ces 2 provinces achète régulièrement cette qualité de riz .Il choisit les deux

provinces (Mahajanga et Antananarivo) pour faire l’importation du riz car les frais de

transport coutent moins chers.

3.2- Mode de culture du Riz

Avant de cultiver le riz, la préparation du sol est une étape très importante car

c’est la base de la culture pour avoir un environnement favorable de la germination et la

croissance du plante et après, on va installer de la pépinière.

Une bonne de préparation permet de :

• Améliorer la structure du sol ;

• Améliorer la topographie du terrain pour faciliter l’irrigation et le drainage ;

• Répartir et incorporer la matière organique dans le sol ;

• Obtenir une bonne efficacité des engrais minéraux apportés, et

• Contrôler les adventices

3.3- différentes étape du travail : Il y a 6 des éléments de travail :

• Pépinières ;

• Préparation du sol ;

• Repiquages ;

• Sarclage ;

Page 23: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

12

• Entretien de la plante,

• Récolte.

a. La Pépinière

Il faut bien gérer et préparer la pépinière pour avoir une plantule vigoureuse. Une

bonne gestion de pépinière garantie des plantules robustes qui auront l’avantage

important pour faire face au problème d’inondation, d’attaque les insectes, à la

compétition avec des mauvaises herbes.

� La préparation du sol (de la pépinière) :

• Pour la pépinière, nous choisissions le sol moins argileux pour faciliter

l’enlèvement des plantules, le sol trop sableux entraine un dessèchement rapide

des plantules.

� L’emplacement de la pépinière :

• On installe la pépinière dans endroit ensoleillé proche des champs et du point

d’eau, à l’abri des animaux et des oiseaux.

� La densité de semis :

• Pour que les plantules à repiquer soient vigoureuses, la densité appropriée et

recommandée est de 0,2 kg de semence par m² ;

• Avant le semis, il faut faire les tests de germination pour s’assurer que la

semence est de bonne qualité. Pour ce faire, installer la pépinière sur un sol

approprié, bien labouré et aplani ;

• Au moment du semis, il faut jeter avec force les grains sur le lit de semis pour

qu’elles soient bien fixée dans la boue afin d’éviter qu’elles soient apportées par

les eaux d’irrigation.

• Après le semis, il faut assurer une bonne gestion de l’irrigation et protéger les

plantules contre les oiseaux, les animaux et autres prédateurs.

� L’âge des plantules :

• Le repiquage s’effectue quand les plantules sont âgées de 2 à 3 semaines car à

cet âge la racine de la plantule supporte l’arrachage.

� La gestion de l’eau dans la pépinière :

L’irrigation de la pépinière peut être conduite de la manière

suivante :

• Semer sur sol drainé (ne remettre l’eau qu’après 2 à 3 jours pour que la racine

soit bien fixée dans le sol) ;

Page 24: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

13

• Maintenir une lame d’eau de 2 à 3 cm jusqu’aux dixièmes jours ;

• Drainer la parcelle pendant 48 à 72 heures.

• Relever progressivement la lame d’eau jusqu’à l’arrachage (5cm).

La fertilisation de la pépinière :

Pour que les plantes aient une croissance plus rapide, on apporte en couverture

une faible fumure azotée environ 10g d’urée par m².

� L’enlèvement des plantules :

Pour éviter les dégâts pendant l’enlèvement des plantules, il faut enlever les plantes

sous une lame d’eau et adapter les techniques suivantes :

• Tenir entre le pouce et l’index 2 à 3 brins de riz de manière à obtenir la

position de l’index presque perpendiculaire aux plantules et le pouce parallèle à

ces dernières,

• Exercer une faible pression vers le bas avant de tirer lentement vers soi,

• Prendre soins de tenir les plantules à la base.

b. La préparation du sol : � Pré irrigation :

Le pré irrigation est l’inondation de la parcelle pendant 2 à 3 jours avant le

premier labour

� Premier labour :

Le premier labour doit être effectué quelques semaines avant le semis pour

permettre une décomposition de la matière organique enfouie.

La profondeur se situe entre 10 à15 cm car un labour superficiel ne favorise pas un bon

développement des plantes. Par contre un labour trop profond risque d’enfouir trop

profondément les éléments nutritifs qui ne peuvent plus être adsorbé facilement par les

racines.

� Inondation :

Après le labour, il faut inonder entièrement la parcelle pour tuer les insectes

nuisibles et pour décomposer les mauvaises herbes.

Les graines des mauvaises herbes peuvent également germer durant cette

période et détruites lors de deuxième labour.

La durée de cette inondation est de 02 à 03 semaines.

Page 25: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

14

� Application de la fumure de fond :

Avant le deuxième labour, on applique un engrain contenant du phosphore

pour que le sol soit fertile.

� Deuxième labour :

Pendant le deuxième labour, on mélange l’eau et le sol. La mise en boue

permet de bien répartir les résidus en décomposition et d’enlever les jeunes plantes

des mauvaises herbes.

� Planage :

Le but pour le planage est de faciliter la gestion de l’eau et de contrôler les

adventices.

Elle se fait en deux phases :

• Premier planage grossier pour décaper ou couper les parties enlevées de

la parcelle qui seront déposées sur des zones basses.

• Un deuxième planage plus fin après le labour et mis en eau.

c. Le Repiquage :

L’âge optimum est de 3 semaines environ et dans tous les cas il doit être

inferieur à 30 jours. On choisit le repiquage en ligne car c’est le repiquage le plus

efficace par rapport aux autres. Son adoption nécessite l’utilisation d’une corde en

fonction des espacements désirés.

La profondeur du repiquage doit être de 2 à 5 cm environ pour permettre une

bonne production de taille à partir du nœud de base.

Lorsque la jeune plantule est repiquée trop profondément, le bourgeon du nœud de base

est incapable de produire des tailles car il est privé d’oxygène.

d. La Sarcleuse :

Les travaux de sarclage sont facilités en utilisant une sarcleuse, qui est beaucoup

plus efficace si le riz a été repiqué en lignes ;

Le premier sarclage doit être entrepris le plus tôt possible et dépend de l’état

d’enherbement de la parcelle.

Ce sarclage est nécessaire pour éliminer les mauvaises herbes.

Page 26: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

15

e. Entretien de la plante

On a choisir deux méthodes pour faire les entretiens :

Les méthodes de lutte préventive :

Pour prévenir l’enherbement des rizières les mesures suivantes peuvent être utilisées :

Bien préparer le terrain ;

Nettoyer les canaux et les abords de la parcelle ;

Utiliser des semences de qualité (une bonne semence ne contient pas des grains

de mauvais herbes) ;

Epurer la parcelle (enlever les « hors type ») de riz et les mauvaises herbes qui

ont échappés aux autres mesures de la lutte.

Les méthodes de la lutte curative :

La lutte contre les adventices peut se faire de manière efficace par :

• Les grains chimiques (NPK, DAP, Urée) ;

• Engrais naturel (exemple : fumier de parc, Guanomad), et ;

• Engrais organique « bouse de vache ou zezika tahin’ny omby » ;

f. Récolte

La récolte est la dernière tache à faire pendant la culture du riz .Quand les

75% du paddy sont murs, c’est le moment de la récolte.

La récolte comprend 5 opérations :

� La Coupe : c’est la première tâche à faire pendant de la récolte ;

� Le battage : c’est la séparation de grain de riz de la paille.

� La Séchage : c’est la tige coupée et sont laissée sur le sol trois à quatre jours pour un

premier séchage .puis le séchage se fait dans des aires prédéfinies avec des

matériaux de synthèse du type sac polypropylène en vente au marché.

� Le nettoyage : il se fait par vannage aux matières légères (pailles, poussières et grain

vide).

� Le dépailler SB-30 : elle consiste à séparer le caryopse de ses enveloppes. Et après,

on effectuera la mise en sachet suivi d’un stockage et un écoulement régulier du

produit sur les marché locaux.

Page 27: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

16

Tableau n°1 : Période des récoltes

Mois

Nov

Dec

Jan

Fev

Mars

Avr

Mai

juin

Juil

At

Sept

Oct

Activité

1ère Culture

1ère

récolte

2èmeCulture

2ème

récolte

Source : Auteurs, janvier 2011

• Le rendement :

La superficie à exploiter est de 10 ha avec un rendement de 6t /ha du récolte ;

On propose de produire 2 fois (culture Jeby et culture Asara), soit deux périodes

de rizicole grâce à la fertilité et l’humidité des terrains.

En conclusion, dans cette partie, nous pouvons dégager que le riz s’adapte bien

aux conditions climatiques et techniques modernes pour la production. Il peut devenir

une source de devises interne pour Madagascar tout comme les autres produits

(manioc ; mais). Ainsi, nous avons pu donc avoir des connaissances générales sur les

enjeux du projet, il est temps maintenant de présenter l’analyse de l’environnement du

projet laquelle constitue la deuxième partie de nos études.

Page 28: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

DEUXIEME PARTIE L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU

PROJET

Page 29: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

17

PARTIE II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET

Cette deuxième partie de notre travail comprend trois chapitres qui couvriront en

grande partie des approches théoriques, à savoir :

• la stratégie commerciale ;

• le planning de réalisation ;

• l’avantage et inconvénient et opportunité et menace.

CHAPITRE I - STRATEGIE COMMERCIALE

Il y a des stratégies commerciales pour faire la vente de la production. Ainsi il

applique les formations sur les cours théoriques au sein d’un établissement.

1-1 Etude de l’offre et de la demande

1-1.1 Etude de l’offre :

Il s’agit d’un projet d’exploitation de terre cultivable du riz avec irrigation d’eau

à la commune rurale de Tsararano Marovoay - Mahajanga. Alors, nous savons bien

que depuis longtemps, la plupart des peuples malgaches s’intéressent sérieusement à

l’alimentation du riz. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’exploiter cette

terre pour pouvoir produire du riz car cela est une alimentation de base des malgaches.

La qualité du riz que nous voulons produire est le riz de luxe (taille, forme). C’est pour

cela que nous avons choisi des meilleures semences qui viennent de FOFIFA à

Tsararano Marovoay.

Comme les schémas ci- dessous l’indiquent :

Paddy Riz blanc

Riz en emballage

Page 30: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

18

1-1.2 Etude de la demande

La demande est définie comme « la quantité d’un produit ou d’un service que le

marché désire acquérir par unité de temps dans un environnement de marketing en

évolution «. Pour l'analyse de la demande de notre projet, nous allons constater le

processus des dépenses locales d'une part, selon qu'elle soit dans la consommation totale

et les dépenses d'autre part, lorsque la demande est aperçue par les importations. En

effet, les importations sont la traduction de la demande clientèle. Ainsi, l'illustration de

tous ceux-ci se trouveront dans :

• les attentes de la clientèle potentielle ;

• le degré de satisfaction de la clientèle potentielle ;

• la situation de la demande ; et

• l'évolution du besoin de marche.

1-2 Etude du marche vise

1-2.1 Cycle de vie du marché

Pour qu’il soit bien clair, le marché qu’on a visé, c’est un marché à dimension

nationale car jusqu’aujourd’hui, Madagascar importe encore plus de 50000 tonnes du riz

à l’étranger tels que Pakistan, Inde, Chine,… Cela signifie qu’il y a l’insuffisance de

production du riz à Madagascar et surtout le risque de la pénurie du riz à cause des

crises politiques et crises économiques Mondiales. Donc, il est évident que nous

n’exportons pas nos produits parce que nos pays même importent du riz.

A Madagascar, nous avons choisi comme cibles à approvisionner, la région

Boeny et Analamanga (Mahajanga _ Antananarivo). Du fait c’est loin par rapport à

Ambatondrazaka et aussi de la forte densité de la population engendrant ainsi une

demande en ravitaillement non négligeable.

1-2.2 Clientèle

Les clients sont constitués par les consommateurs individuels et par certaines

entités (restaurants, grossistes, grandes surfaces…).

Page 31: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

19

D’après les enquêtes que nous avons effectuées, nous avons bien observé que la

majorité de ces clients exige une meilleure qualité comme la notre « Riz de luxe ». Le

délai de règlement des ventes se fait à 25 jours du promoteur.

1-2.3 Concurrence

Vu que Madagascar est un pays producteur du riz, des concurrents sont nombreux.

A l’exemple des grands producteurs de riz issus de Marovoay et d’Ambatondrazaka

ainsi que des importateurs du riz de l’étranger.

� Les points forts de ces concurrents sont :

• Ils sont connus et expérimentés.

• Leur introduction sur le marché national a déjà pris une certaine place définitive.

• Ils ont des points de vente réguliers.

� Les points faibles de ces concurrents sont :

• La qualité de leurs produits est moins bonne.

• Ils adoptent une stratégie commerciale traditionnelle.

• Leur production dépend de l’eau de pluie.

1-3 Marketing Mix (4P)

1-3.1 Politique de production

Notre exploitation se décompose en quatre phases auxquelles sont associées des

caractéristiques concernant les ventes des produits finis et la rentabilité. La longueur du

cycle de vie et la durée de chaque phase varient selon les produits en fonction, d’une

part, des évolutions techniques et commerciales, d’autre part, des stratégies des sociétés

concurrentes.

Les quatre phases sont :

� Etude : période dans laquelle on fait des recherches.

� Lancement : période dans laquelle on procède à la publicité.

� Expansion : Période dans laquelle le produit est en pente ascendante.

� Maturité : Période dans laquelle la société est en pleine productivités

Page 32: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

20

1-3.2 Politique de prix

La variation du prix du riz dépendrait amplement de la loi de l’offre et de la

demande mais elle peut s’opérer au prix par rapport à la concurrence. Par ailleurs, cette

règle pourrait ne pas être suivie du fait de l’existence de la concurrence.

La fixation découle de l’observation des prix pratiqués par la concurrence et selon

la stratégie choisie en cohérence avec le marchéage de produit et l’image de la société

c'est-à-dire :

Tableau n °2 : produit en sac

Eléments 50 KG

stratégie d’écrémage (prix élevé) Ar 55.000

stratégie de pénétration (prix bas) Ar 45.000

Alignement sur la concurrence Ar 50.000

Source : Auteurs, novembre 2010

Tableau n°3 : produit en sachet

Éléments 5Kg

Stratégie d’écrémage (prix élevé) en Ar 8500

Stratégie de pénétration (prix bas) en Ar 7000

Alignement sur la concurrence Ar 8000

Source : Auteurs, novembre 2010

1-3.3 Politique de distribution

Pour la politique de distribution, il s’agit d’un choix de circuit de distribution

composé de canaux utilisés pour l’acheminement des produits jusqu’aux

consommateurs.

Page 33: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

21

Le canal se caractérise par sa longueur c'est-à-dire le nombre de l’intermédiaire.

Parfois, on utilise le canal direct c'est-à-dire aucun intermédiaire (Producteurs -

Consommateurs).

A certain moment, on adopte le canal qui signifie l’existence d’un intermédiaire

(Producteurs - Intermédiaires - Consommateurs). On utilise le canal long, le moment où

notre société se propose d’élargir ses actions vers d’autres régions.

Producteurs - Plusieurs intermédiaires - Consommateurs.

1-3.4 Publicité

Nos moyens utilisés pour informer notre clientèle sur notre produit sont par les

messageries électroniques (E- mail ou le téléphone direct).

Les mesures publicitaires envisagées reposent sur :

• Les publicités médiatiques tels que le publi - reportage, inscription dans

le journal « Mada - Business » mensuel.

• Participation aux relations publiques comme des foires.

Page 34: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

22

CHAPITRE II : PLANNING DE REALISATION

C’est le plan de travail jusqu’au récolte. A l’instar de la société, le projet a aussi

le TDR, un organigramme, le calendrier d’investissement et le fonctionnement.

1-2 Terme de Référence de Poste

Pour le commence, nous n’avons pas besoin de beaucoup de travailleurs dans le

but de réduire les dépenses. Malgré cela, il est obligatoire d’avoir un gérant, un chef

Administratif et Financier, un chef de production, un chef Personnel, et un chef

Mécanicien

Tableau n ° 4 : terme de référence du poste (TDR)

Source : Auteurs, novembre 2010.

1-3 Organigramme

Source : Auteurs, novembre 2010

Nombre Titre Responsable Diplôme

1 Gérant Florette Bacc+3

1 Comptable Olivia Bacc+3

40 Journalier

1 Sécurité

Chef comptable

Gérant

Ouvriers

Sécurité

Page 35: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

23

Formation suivie des équipes de direction :

Promoteur : Les promoteurs sont ceux qui donnent l’idée de création. Ici, il assure le

contrôle dans la gérance de ce projet .Ceci étant pour qu’il puisse consacrer son temps à

d’autres taches et d’honorer le style d’un dirigeant « faire- faire autremendit le savoir

déléguer ses pouvoir et ses autorités à d’autre personnes aptes à le remplacer.

Gérant: Le gérant est celui à qui le promoteur a délégué toute son autorité, et à la

capacité de prendre des décisions à la place du promoteur. Il est donc le représentant du

promoteur.

La chef comptable : Il assure tout ce qui est en rapport avec le coté financier de

l’association. Il établira à la fin de l’exercice un bilant comparant le prévu avec la

réalisation. En d’autre terme, il fera dégager un écart sur le plan financier de l’exercice.

Journaliers : Ils sont aussi appelés des saisonniers ou ouvriers .Ces deniers s’occupent

de la culture de riz proprement dite. Ils sont donc sous l’autorité directe du gérant.

Sécurité : Il assure la sécurité de la production, les entrées et sorties dans le magasin de

stockage.

1-4 Calendrier d’Investissement et Fonctionnement

Les calendriers ont pour but de reconnaitre d’un seul coup d’œil la chronologie et

la succession des tâches .Elle doit être également élaborée pour pouvoir prédéfinir les

activités qui doivent être associé en parallèle les taches.

II est obtenu à partir du plan de calendrier d’investissement. Le tableau n°6 nous

montre le calendrier d’investissement.

Page 36: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

24

Tableaux n°5 : chronogrammes des activités

ACTIVITES TACHE DE PROGRAMME PERIODE LIVRAISON

Terrain • Pépinière

• Préparation du sol

• Repiquage

• Sarclage

• Entretien de la plantule

• Récolte

• Coupe

• Battage

• Transports

• Séchage

• Nettoyage

• Dépailler

• Emballage

• Ventes

15jours

14jours

20jours

25jours

14jours

30jours

10jours

30jours

5jours

3jours

20jours

30jours

30jours

30 jours

120jours

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

x

X

X

oui

Source : Auteurs, novembre 2010

Page 37: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

25

Tableau n°6 : Calendrier d’Investissement

Source : Auteurs, novembre 2010.

-Le chiffre « 1» signifie que la tâche qui se trouve sur la partie des « tâches suivantes »

a une tâche qui la précède dans la partie des « tâches précédentes ».

Tâches

Précédents

Taches

suivants

N D J F MM AA MM jJ 4J AA SS O

Novembre

Décembre

0

Janvier

0 1

Février

0 1 0

Mars

0 0 0 1

Avril 0 0 0 0 1

Mai 0 0 0 0 0 1

Juin 0 0 0 0 0 0 1

Juillet 0 0 0 0 0 0 0 1

Aout 0 0 0 0 0 0 0 0 1

Septembre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1

Octobre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1

Page 38: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

26

-réciproquement à cela, le chiffre « 0 » montre que la tâche n’a pas de précédente.

-les lettres « Novembre jusqu’à Octobre » représentent les taches qui sont mentionnées

dans le tableau chronogrammes des activités.

Tableau n°7 : Calendriers des fonctionnements

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N D J F M A M J J A S O

Source : Auteurs, novembre 2010

Les Calendriers des fonctionnements sont la reproduction sous un tableau bien

ordonné et plus explicite du plan de chronogramme des tâches .En regard de ce tableau,

il arrive tout de suite dans la pensée que présentant le calendrier de réalisation du projet

pour les parties colorées.

A la suite de ce calendrier de fonctionnement vient le plan d’action. Ceci a pour

objet de calculer et de mettre en évidence la durée effective (en jours) de l’exécution

tout en gagnant du temps grâce aux taches qui peuvent être commencées en même

temps. Il est possible de déterminer le chemin de critique dans l’exécution du projet.

Page 39: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

27

CHAPITRE III - AVANTAGES ET INCONVENIENTS, OPPORT UNITES ET MENANCES

Avant de positionner sur la culture, il faut mieux connaitre quels sont nos

avantages et nos faiblesses ainsi que nos opportunités et menaces dans le but de prévoir

en avance les obstacles qui peuvent survenir. Et comme nous voulons monter notre

projet concernant la mise en place de la production, nous devons bien atteindre nos

objectifs.

3-1 Avantages et Inconvénients

3-1.1 Avantage

• La température de Tsararano Marovoay est très efficace pour la culture du Riz. • Le riz de Tsararano Marovoay est fréquent par rapport au riz des autres provinces

• La complémentarité de nos compétences et capacités constitue un grand atout pour la réalisation de ce projet.

• La saison culturale Asara était satisfaisante tant du point de vue répartition géographique qu’au point de vu fréquence de la pluie durant les 3 mois.

• La saison culturale Jeby a toujours existé et la production est meilleure par rapport a la production Asara présentait et satisfaisante pour les paysans de Tsararano Marovoay.

3-1.2 Inconvénients

• Les paysans ne produisent pas beaucoup car ils pratiquent la culture traditionnelle ; • Manque d’expériences dans l’évacuation des produits. Ce sont les collecteurs qui viennent à Marovoay et qui imposent leur prix

3-2 Opportunités et Menaces

3-2.1 Opportunités

Les opportunités sont les existences de double fonction c’est - à - dire culture et

vente du riz, dans ce cas, il n’y a pas d’obligation pour la disponibilité en produit ni de

recherche de fournisseur.

3-2.2 Menaces

• Les diverses maladies pyricularia- oryzae et panachure jaune du riz existent dans

la riziculture.

• Pendant la phase de maturité, la culture risque d’être appropriée par des « fody,

papillon et criquet ».

Page 40: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

28

• Il y a aussi les cataclysmes naturels par exemple les cyclones, pour la production

ASARA, sécheresse pour la production JEBY et qui peuvent détruire notre

culture.

• La plupart des cas, les bœufs constituent un danger permanent pour la culture.

Les bouviers ne contrôlent pas leurs bœufs et les laissent sans surveillance

pendant la journée et les font entrer tous les soirs. Durant la journée, ces animaux

sont capables de descendre dans les rizières et de manger les plants de riz.

Ainsi, cette partie a été consacrée les stratégies commerciales de production pour

la réalisation du projet, et ce, compte tenu des moyens mis en œuvre. En bref, la

production du riz de luxe donne la satisfaction du client comme les consommateurs et

les détaillants. En fait, malgré la simplicité du planning de la réalisation, qui assure le

fonctionnement continu de travail. C'est la deuxième partie qui constitue le point fort et

point faible ; de l’opportunité et menace. Quant à la troisième partie, elle concernera

l'analyse financière du projet.

Page 41: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

TROISIEME PARTIE L’ANALYSE FINANCIERE

Page 42: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

29

PARTIE III- ANALYSES FINANCIERES

La troisième partie est constituée le résultat positif de l’entité grâce aux

méthodes de travail utilisée, à la connaissance professionnelle de la riziculture et aussi

les hommes qui s’intéressant.

Elle est subdivisée en trois sections :

• Le plan d’investissement ;

• L’étude des faisabilités et ;

• Les discussions et recommandations.

CHAPITRE I- PLAN D’INVESTISSEMENT

Ce sont les objets des dépenses de notre investissement :

• achats et approvisionnements ;

• frais des personnels ;

• prestations de service externes ou sous-traitance nécessaire au projet

sur le plan technologique, juridique, économique et commercial ;

• investissement matériel ou quote-part d'amortissement d'équipement

rentrant dans la réalisation du projet ;

• investissement dans les équipements productifs, dans l'aménagement

des locaux ;

Nous avons répartit en trois sections pour leur description détaillée, à savoir :

• le coût d’investissement ;

• le remboursement des emprunts ;

• et le plan de financement.

Page 43: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

30

1-1 Coût d’investissement :

1-1.1 Investissement et équipement du projet

Par définition, « un investissement est l’engagement des ressources (capitaux

propres, emprunt) dans des projets industriels ou commerciaux dont on attend des

profits futurs »1. Cette section est le commencement de la présentation des informations

financières du projet. Alors, nous allons voir combien coûte l'investissement engagé ?

Et comment se déroulera son compte de gestion ?

Page 44: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

31

Tableau n°8 : Investissement et équipement

Source : Auteurs 2010

Désignations

Montant

HT Achats Locations

Crédit de

bail Apports

Immobilisation

Incorporelle

Prospection 22.500 X

Etude et prestation 30.000 X

Frais d'acquisition 100.000 X

Immobilisation

corporelle

Cubota 3.752.000 X X

Balance 496.000 X X

Dépailler 5.266.000 X X

Sarcleuse 300.000 X X

Bèche (petit outillage) 40.000 X X

Faucille petit outillage 60.000 X X

Matériel Mobilier de

Bureau 100.000 X X

Matériel Informatique 600.000 X X

Total d'investissement 10 766 500

Page 45: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

32

Tableau n°9 : Tableau de trésorerie de départs

Source : Auteurs, novembre 2010

La trésorerie est l’ensemble des ressources immédiatement disponible en caisse,

compte courant, effets négociable qui permettent les associés de faire face à leur

dépense.

Le financement de la trésorerie de départ assure la pérennité du projet.

BESOINS MONTANT

Publicité et lancement 500.000

Salaire personnel (ASARA) 614.000

Salaire personnel (JEBY) 617.000

Carburant et lubrifiant 1 250 000

Intrant- agricole 3.615.000

Eau et électricité 20.100

Location terrain 1.500.000

Location magasin 800.000

Location de transport 1 426.000

Achat d'emballage 2 475 000

TVA d’investissement -

Fourniture de Bureau 100.000

Acompte d’Impôt -

TOTAL DE TRESORERIES 12 917 100

Page 46: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

33

L e Chiffre d’Affaire Prévisionnel :

1ha 6t

10ha 60t paddy

60t paddy 60 000 kg

60000 kg paddy x 0.75 = 45000 kg de riz blancs

45000Kg / 50 = 900 sacs de riz blancs

1sac 10sachets de 5kg

450 sacs ?

450 sacs x 10sachets = 4500 sachets

450sacs x 50000 Ar = 22 500 000 Ar

4500sachets x 8 000 = 36 000 000Ar

CA = 22 500 000 + 36 000 000 = 58 500 000

CA = 58 500 000 Ar

Le chiffre d’affaire représente pour l’association de la prévision des ventes .Ce CA

nous permet d’établir la quantité à produire parce que cette prévision est une valeur

déterminant la quantité moyenne possible qui pourra d’être vendu.

Tableau n°10 : Le chiffre d’affaire prévisionnel pour les trois années d’exploitations

Année Année1 Année2 Année3

Chiffre d'affaires 58 500 000 70 200 000 81 900 000

Source : Auteurs, novembre 2010.

Le CA prévisionnel est très important dans la gestion de toute sorte de projet pour

pourvoir dégagé le bénéfice. Il est augment 20% de chaque année.

Calcul Fond de Roulement (FR)

Page 47: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

34

Le fond de roulement est l’indicateur qui se calcule par la différence entre les

ressources stable et emploie stables dans le bilant du projet.

FR = Capitaux permanent - Actifs Immobilisés

Capitaux permanent = capital + subvention + Emprunt

= 4079900 + 2 101 933 + 17501767

= 23 683 600

Actif Immobilisés = 10 766 500

FR = 23 683 600 - 10 766 500 = 12 917 100

FR = 12 917 100 Ar

Trésorerie = FR (pour la première année d’exploitation)

Trésorerie = 12 917 100 Ar

1-2 Remboursements des emprunts

Pour illustrer ce tableau d'amortissement, il faut connaître la théorie des emprunts, ses

modes de calcul et de leur remboursement.

1-2.1 Note de calcul

L'emprunt est le procédé financier mettant en face deux entités : l'emprunteur et

le prêteur. Ici, dans notre projet, le procédé se présente entre cette Unité et la banque

BOA à Mahajanga. En effet, BOA met à la disposition du projet dit emprunteur une

somme de Ar 17501767 à charge en vue de la restituer. Cette somme représente les 60%

du total de l'investissement.

Qui dit emprunt, dit nécessairement remboursement de la somme empruntée.

Alors, pour notre projet, cette somme empruntée sera pour 5 années et elle doit produire

des intérêts pendant cette période de 5 ans et ces intérêts sont aussi bien entendu à

rembourser

1-2.2 Mode de calcul de remboursement des emprunts

Ici, avec la BOA, on assiste à un emprunt ordinaire. Et le remboursement sera

effectué à l'aide d'annuités. C'est-à-dire, ce remboursement s'effectue en un temps

déterminé. Ainsi, l'annuité variée à chaque période servira d'une part à payer l'intérêt du

capital emprunté.

Page 48: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

35

Dans le cadre du projet, le taux d'intérêt octroyé par la banque est de 5 % compte

tenu de la variété des besoins (fonctionnement et investissement). La fraction du capital

est appelée amortissement de la période ou encore fonds d'amortissement. Ainsi, on

peut récapituler de la façon suivante :

Annuité = amortissements + intérêts

Le calcul se déroulera comme suit :

• V0 = le montant du capital emprunté

• a = annuité

• A = amortissements

• D = intérêts

• i = le taux d'intérêt pour un Ariary par période

• 5 = le nombre de versement.

Tableau n° 11 : Tableau de remboursement des prêts

Année

Capital débit

de période Annuités Intérêt

Amortissement

du prêt

Capital fin

période

1 17 501 767 4 042 467,13 875088 3 167 379,13 14 334 387,87

2 14 334 387,87 4 042 467,13 716719,3935 3 325 747,74 11 008 640,13

3 11 008 640,13 4 042 467,13 550432,01 3 492 035,12 7 516 605,01

4 7 516 605,01 4 042 467,13 375830,25 3 666 636,88 3 849 968,13

5 3 849 968,13 4 042 467,13 192498,41 3 849 968,13 0

Source : Auteurs 2010

Annuities = (1) x i 1- (1 + i) -n

(2) = 17501767 x 0.05

1 - (1 + 0.05)-5

= 17501767 x 0,230 9748

= 4 042 467, 13Ar

(3) = (1) x 0.05

= 17501767 x 0.05 = 875 088

Page 49: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

36

(4) = (2) - (3)

(4) = 4 042 46, 13 – 875 088 = 3 167 379, 13

(5) = (1) - (4)

(5) = 17501767 – 3 167 379, 13 = 14 334 387, 87

Il suffit de déterminer la première ligne du tableau, c'est-à-dire, l'annuité

constante et le premier amortissement. Pour ce faire, on utilisera le procédé

suivant : déduire de cette annuité «a» et du montant des intérêts payés « V0 X i »,

le premier amortissement de la première période, le tableau sera établi de proche

en proche.

Page 50: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

37

1-2.3 Amortissement des matériels et équipements

Tableau n°12 : Tableau d’amortissement des matériels et équipements

Désignations

Montants de valeur

d'origine (Vo) Durée de vie (n)

Amortissement

annuel

Frais d'établissements 152.500 5ans 30.500

Cubota 3.752.000 5ans 750.400

Balance 496.000 5ans 99.200

Dépailler 5.266.000 5ans 1.053.200

Sarcleuse 300.000 5ans 60.000

Matériel Mobilier de

Bureau 100.000 5ans 20.000

Matériel Informatique 600.000 4ans 150.000

TOTAL 10 666 500 2163300

Source : Auteurs 2010.

Page 51: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

38

Tableau n° 13 : Tableau d’amortissement de matériel pour les trois années

Désignations année 1 année 2 année 3

Frais d'établissements 152.500 152000 15000

Cubota 3.752.000 3700000 3500000

Balance 496.000 486000 400000

Dépailler 5.266.000 5200000 5000000

Sarcleuse 300.000 200000 100000

Matériel Mobilier de Bureau 100.000 90000 70000

Matériel Informatique 600.000 500000 400000

TOTAL 10666500 10328000 9485000

Source : Auteurs, novembre 2010.

L’amortissement, c’est la dégradation des valeurs des biens suite à des usures.

Elle se calcule annuellement. La somme de ses amortissements constitue la Dotation

aux Amortissement d’un exercice. La détermination de l’amortissement est obtenue par

la formule suivante :

Amortissement = La valeur d’acquisition (Vo) / sa durée de vie (n)

1-3 Le Plan de Financement

Le plan de financement est l'outil prévisionnel pour les mois et les années à

venir. Ce sont des documents, des instruments qui prévoient l'activité du projet et les

moyens à mettre en œuvre ainsi que leur financement.

1-3.1 Le Tableau de financement :

Le tableau ci-après répartit les emplois et les ressources : d’une part, les emplois

composés du fond de roulement initial de montant d'Ar12 917 100 et l'acquisition des

immobilisations dont le total de l'investissement est d’Ar 10 766 500, d’autre part, les

ressources sont composées du fonds propres Ar 6181833 soit 20% du patrimoine et les

emprunts s'élevant à Ar 17501767.

BESOINS

Page 52: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

39

L’ensemble des :

• Investissements. dans l'outil de production, investissements commerciaux, et

même dans les réseaux de distribution.

• Besoins en fond de roulement l'exportation nécessite une augmentation des

stocks, un alourdissement des crédits clients du fait des délais de crédits et de

règlements plus longs

• Engagements financiers, et risque de chan.

Page 53: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

40

Tableau n°14 : Les Besoins de financements

BESOINS MONTANTS

INVESTISSEMENTS

Immobilisation Incorporelle

Prospection 22 500

Etude 30 000

Frais d'acquisition 100 000

Immobilisation corporelle

Cubota 3 752 000

Balance 496 000

Dépailler 5 266 000

Sarclage 300 000

Bèche 40 000

Faucille 60 000

Matériel Mobilier de Bureau 100 000

Matériel Informatique 600 000

TOTAL D'INVESTISSEMENT 10 766 500

TRESORERIES

Publicité et lancement 500 000

Salaire personnel (ASARA) 614 000

Salaire personnel (JEBY) 617 000

Carburant et lubrifiant 1 250 000

Intra- agricole 3 615 000

Page 54: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

41

Eau et électricité 20 100

Location terrain 1 500 000

Location magasin 800 000

Location de transport

1 426

000

Achat d'emballage

2 475

000

Fourniture de Bureau 100 000

TOTAL DE TRESORERIES 12 917 100

TOTAL BESOINS DE FINANCEMENTS 23 683 600

Source : Auteurs 2010

Page 55: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

42

Tableau n°15 : Les ressources de financements

RESSOURCES MONTANTS

0-CAPITAUX PROPRE

Apports :

Associé A 2039950

Associé B 2039950

Subvention 2101933

TOTAL CAPITAL 6 181 833

PASSIF NON-COURANT 17 501767

Emprunts : 17501767

Banque BOA

TOTAL RESSOURCES 23 683 600

Source : Auteurs, novembre 2010.

RESSOURCES

Les ressources sont constituées par :

• Le CAPITAL est Fonds d’une entreprise, ensembles des moyens de production

et qui peu rapporter des intérêts

• L’EMPRUNT : c’est la totalité des sommes destinés à l’acquisition des divers

matériels agricoles

Page 56: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

43

1-3.2 Tableau du besoin pour les trois années

Tableau n°16 : Les besoins pour les trios année

BESOINS Année 1 Année 2 Année 3

INVESTISSEMENTS

Immobilisations Incorporelles

Prospection 22 500 22 500 22 500

Etude 30 000 30 000 30 000

Frais d'acquisition 100 000 100 000 100 000

Immobilisations corporelles

Cubota 3 752 000 3 752 000 3 752 000

Balance 496 000 496 000 496 000

Dépailler 5 266 000 5 266 000 5 266 000

Sarclage 300 000 300 000 300 000

Bèche 40 000 40 000 40 000

Faucille 60 000 60 000 60 000

Matériel Mobilier de Bureau 100 000 100 000 100 000

Matériel Informatique 600 000 600 000 600 000

TOTAL

D'INVESTISSEMENT 10 766 500 10 766 500 10 766 500

TRESORERIES

Publicité et lancement 500 000 500 000 500 000

Salaire personnel (ASARA) 614 000 614 000 614 000

Salaire personnel (JEBY) 617 000 617 000 617 000

Carburant et lubrifiant 1 250 000 1 250 000 1 250 000

Page 57: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

44

Intrant agricole 3 615 000 3 000 000 3 000000

Eau et électricité 20 100 20 100 20 100

Location terrain 1 500 000 1 500 000 1 500 000

Location magasin 800 000 800 000 800 000

Location de transport 1 426 000 1 200 000 1 200 000

Achat d'emballage 2 475000 1 800 000 1 800 000

Fourniture de Bureau 100 000 100000 100 000

TOTAL DE TRESORERIES 12 917 100 8 699 100 11 399 100

TOTAL DES BESIONS 23 683 600 19 465 600 22 165 600

Source : Auteurs 2010.

Page 58: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

45

Tableau n°17 : Les Ressource pour les trois années d’exploitation

RESSOURCES Année 1 Année 2 Année 3

0-CAPITAUX PROPRE

Apports :

Associé A 2039950 3140 366.5 3 165 366.5

Associé B 2039950 3140366.5 3 165 366.5

Subvention 2101933

TOTAL CAPITAL 6 181833 6 280 733 6 330 733

PASSIF NON-

COURANT 17 501767 17 501767 17 501767

Emprunts : 17501767 17501767 17501767

Banque BOA

TOTAL RESSOURCES 23 683600 23 782 500 23 832 500

Source : Auteurs 2010.

Page 59: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

46

CHAPITRE II- ETUDE DE FAISABILITE

Cette faisabilité repose sur trois sections :

• le bilan prévisionnel ;

• les comptes de gestion et

• les comptes des résultats prévisionnels selon le PCG 2005.

2-1 Bilan d’ouverture de prévisionnel.

Ce sont les états prévisionnels de la situation des actifs et passifs. Il est

primordial de présenter le bilan d'ouverture. Tous les comptes du bilan sont évalués à

partir de la détermination des amortissements et provisions et des frais financiers ; pour

exécuter le travail de l’année suivant.

Tableau n° 18 : Le bilan d’ouverture de la première année

ACTIFS VO Amorts VCN PASSIFS MONTANTS

Actifs Non courants :

Capitaux

Propres

Immobilisation

Incorporelle:

Frais d’établissement 152500 152500 Capital 4079900

Immobilisations

Corporelles:

Subvention

d’équipement 2101933

Cubota 3752000 3752000 Emprunt 17 501 767

Balance 496000 496000

Dépailler 5266000 5266000

Sarclage 300000 300000

Bèche 40000 40000

Faucille 60000 60000

Page 60: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

47

Matériel Mobilier de

Bureau 100000 100000

Matériel Informatique 600000 600000

Total actifs non

courant 10766500

Actifs Courants:

Stocks - - -

Créance

Disponible 12917100 12917100

Total actifs courants

Total des actifs 23 683 600 - 23 683 600

Total des

passifs 23 683 600

Source : Auteurs, novembre 2010.

Le bilan d’ouverture nous présente la totalité des ressources utilisées et les

moyens pour la réalisation de notre proje2- 2- Compte de gestion

Les comptes de gestion regroupent les comptes de produits et les comptes de

charges du projet.

� Comptes des produits

Ce sont les comptes figurés durant l'évolution du chiffre d'affaires. En fait, ce

sont les résultats des ventes de la production du riz. Mais si on réfère au compte des

produits ventilés par le PCG 2005.

� Comptes des charges

Ces comptes sont ceux regroupés dans les comptes à supporter de l'unité pour

ses opérations. Ainsi, ils s'obtiennent par l'imputation par nature :

• Des achats consommés ;

• Des services extérieurs ;

• Des autres services extérieurs ;

• Des appointements ;

Page 61: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

48

• Des dotations aux amortissements.

Toutefois, le projet supportera les charges financières dues aux remboursements

des emprunts, même s'il n'aura plus des produits financiers à escompter.

Tableau n°19 : Les Charges variables pour les cinq années d’exploitation

DESIGNATION Année 1 Année2 Année 3 Année 4 Année 5

Achats consommés : 7 360 100 5 795 000 6 070 500 5 685 800 5 975 900

Intrant-agricole 3615000 3 625 000 3 650 000 3 615 000 3 655 000

Emballage 2 475000 900 000 950 000 850 000 800 000

Eau et électricité 20100 20 000 20 500 20 800 20 900

Carburant et lubrifiant 1250000 1 250 000 1 450 000 1 200 000 1 500 000

Service extérieur : 3 726 000 4 026 000 3 826 000 3 966 000 4 126 000

Location terrain 1500000 1 600 000 1 700 000 1 800 000 1 900 000

Location magasin de stockage 800 000 9 00 000 700 000 6 00 000 800 000

Location de transport 1 426000 1 526 000 1 426 000 1 566000 1 426 000

Autre service extérieur : 500000 600000 400 000 450000 500 000

Publicité et lancement 500000 600000 400 000 450000 500 000

TOTAL Charge variable 11 586 100 10 421 000 10 296500 10 101 800 10 601 900

Source : Auteurs 2010.

L’évaluation de ces charges variables est rendue possible grâce à des recherches

que l’équipe a procédées et suivant l’évolution du volume de production.

Page 62: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

49

Tableau n°20 : Les charges fixes pour cinq années

DESIGNANTION ANNEE1 ANNEE2 ANNEE3 ANNEE4 ANNEE5

Appointements : 1 231 000 1 231 000 1 231 000 1 231 000 1 231 000

Salaire personnel (Asara) 614000 614000 614000 614000 614000

Salaire personnel (Jeby) 617000 617000 617000 617000 617000

Dotations aux amortissements 2163300 2163300 2163300 2163300 2163300

Charge financier 875 088 875 088 875 088 875 088 875 088

TOTAL DES CHARGES

FIXES 3 394 300 3 394 300 3 394 300 3 394 300

3 394 300

Source : Auteurs, novembre 2010.

Indépendantes de l’activité de l’entreprise pour une capacité de production ou de

vente déterminée.

2-2 Compte de Résultat prévisionnel

Ce sont des états financiers établis pour chaque situation des fins des exercices.

En fait, ce sont des comptes des résultats de l'exercice et d'un état de variation de l'avoir

net relatif à l'exercice. Pour notre étude de ce projet, les comptes des résultats à étudier

sont pour ceux des premiers exercices. Ces comptes des résultats se présentent par

nature et par fonction.

• Quantité globale : 450 sacs

Désignation Quantité (kg) Prix Unitaire Ar) Montants

Production vendue 80% 360 50 000 18 000 000

Stocks finals 20% 90 50 000 4 500 000

Total 450 50000 22 500 000

Page 63: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

50

• Quantité globale : 4500 sachets

Désignation Quantité (kg) Prix Unitaire (Ar) Montants

Production vendue

du 100%

4500 8000 36 000 000

Total 4500 8000 36 000 000

La vente prévisionnelle est estimée à 80% de la production total qui correspond

à 45000 kg ou 60 tonnes en valeur de 58 500 000 Ar. Pour le reste de la production,

c'est-à-dire les produits non vendus constituent le stock final

Tableau n°21: Le Compte de résultat par nature prévisionnel

Désignation Opération Montant

Chiffre d’affaire 58 500 000

Production stockée 4 500 000

I-Production de l’exercice 58 500 000

Achats consommée : 7 460 100

Intrant agricole 3 615 000

Eau et électricité 20 100

Fourniture de bureau 100 000

Carburant et lubrifiant 1 250 000

Achat d’emballage 2 475000

Service extérieur : 3 726 000

Location de terrain 1 500 000

Page 64: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

51

Location de magasin de stockage 800 000

Location de transport 1 426 000

Autre service extérieur : 500 000

Publicité 500 000

II-Consommation de l’exercice 11 686 100

III-Valeur Ajoute de l’exercice (I-II) 46 813 900

Appointement 1 231 000

IV-Excédent Brut d’Exploitation 45 582 900

Dotation aux amortissements 5 330 679

V-Résultat opérationnel 40 252 221

Charge financière 875 088

VI- Résultat net de l’exercice 39 377 133

Source : Auteurs, 2010.

L'analyse du compte de résultat permet en outre de mesurer la rentabilité d’un

projet, ou d’un projet, c'est à dire permet de mesurer dans quelle mesure, une associe ou

un projet du fait de son activité de production, dégage un bénéfice ou au contraire une

perte au cours d'un temps déterminé. Il reprend alors l'ensemble des produits et des

charges enregistrées par l’associé au cours de cette période et en détermine le solde qui

constitue le résultat de l'association (résultat du projet = total des produits - total des

charges).

Le chiffre d’affaire est réalisé à partir de la vente des produits fait dans l’année

d’exercice, elle s’élève à Ar 58 500 000 .Ce chiffre d’affaire est diminué de la

consommation de l’exercice, c'est-à-dire des charges liées à l’activité qui s’élève à Ar

11 586 100 et peut obtenir la valeur ajoutée d’une valeur d’Ar 46 813 900 .Ce chiffre

nous permet de mesurer la richesse réelle créée par cette société du fait et de son activité

productive, et c’est grâce à ce supplément de valeur que le projet va pouvoir rémunérer

les différents acteurs qui ont contribués à sa production, comme les personnels (salarié

Page 65: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

52

ou journaliers), perçoit, les apporteurs des capitaux externe (banque), les apporteurs des

capitaux internes (les promoteurs).

L’EBE est donc un bon indicateur de la performance industrielle et commerciale

du projet.

Bref, après avoir pris en compte l'ensemble des produits et les charge, nous

avons pu dégager un résultat positif d’Ar 39 377 133. Ce résultat est bénéficiaire qui

nous permet de donner une idée très approximative de la capacité du projet à réaliser

des profits du fait de son activité de production. On peut donc conclure que le projet est

rentable.

Tableau n°22 : Les répartitions des charges par nature et par fonction

Charge par nature Montants

Fonction

administrative

Fonction

exploitation

Fonction de

vente

Intrant agricole 3615000 3615000

carburant et lubrifiant 1250000 625000 625000

eau et électricité 20100 20100

achat d'emballage 2475000 2475000

location de terrain 1500000 1500000

location de magasin

stockage 800 000 800000

location de transport 1 426 000 356500 1069500

Fourniture de bureau

publicité et lancement 500000 500000

dotation aux amortissements 5 330 679 5 330 679

charges financières 875088 875088

Total charge par nature 17791867 6 850 867 6896500 4044500

Source : Auteurs 2010

Page 66: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

53

Tableau n°23: Compte de résultat différentiel d’exploitation

Source : Auteurs 2010

Rubrique Opérations Montants Pourcentage

Chiffre d'affaire net 58 500 000 100

Chiffre d’affaire 58 500 000

Production stockée 4 500 000

cout variable 11 686 100

Intrant agricole 3 615 000

Achat d'emballage 2 475 000

Location terrain 1 500 000

Location magasin de stockage 800 000

Location de transport 1 426 000

Publicité et lancement 500 000

Eau et Electricité 20100

carburant et lubrifiant 1250000

fourniture de bureau 100000

marge sur cout variable 46 813 900 80,02

charge fixe net 7 436 767

dotation aux amortissements 5 330 679

appointement 1 231 000

charge financière 875 088

Résultat d'opérationnelle 39 377 133

Page 67: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

54

Par définition, le compte de résultat différencie est une analyse du résultat courant

faisant apparaitre la ou les marge en somme et pourcentage à parti du chiffre d’affaire

net (provenant des ventes de marchandises pour les entreprise commerciale et de la

produit vendue pour les entreprises industrielles).

• La Capacité d’autofinancement

Une association, au cours d'un exercice voit sa trésorerie affectée par des

mouvements entrants et sortants correspondant au différents flux occasionnés par son

activité : elle devra financer des charges qui se traduisent par des décaissements (achat

intrant agricole, paiement des salaires...) alors que dans le même temps. La différence

entre ces décaissements et ces encaissements fait apparaître un solde que l'on appelle

Capacité d'Autofinancement. Si la CAF ne suffit pas à couvrir l'ensemble des besoins de

financement du projet, alors celle-ci devra faire appel à d'autres modalités de

financement.

La Capacité d'Autofinancement représente l'ensemble des ressources, dégagées au

cours de l'exercice, grâce aux opérations de gestion de l'association. Elle définit donc le

montant global des ressources que l'entreprise pourrait consacrer à l'autofinancement.

Elle peut s’obtenir de deux manières suivantes :

Par l’excédent brut d’exploitation (EBE) :

Capacité d'Autofinancement =

EBE

+ Autres produits "encaissables" d'exploitation

+ Transferts de charges

+ Produits financiers "encaissables"

+ Produits exceptionnels "encaissables"

- autres charges "décaissa blés" d'exploitation

- charges financières "décaissa blés"

- charges exceptionnelles "décaissa blés"

Page 68: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

55

- participation des salariés aux résultats

- impôts sur les bénéfices

Et par le résultat de l’exercice :

Capacité d'Autofinancement =

Résultat de l'exercice

+ Dotations aux amortissements et provisions

+ Valeur comptable des éléments actifs cédés

- reprises sur amortissements et provisions

- produits de cessions des éléments actifs cédés

- quote-part des subventions d'investissement viré au compte de résultat

D’après la deuxième formule la capacité d’autofinancement est de :

Capacité d’autofinancement = 39 377 133 + 2163300

= 41 540 433 Ar

Ce chiffre indique la capacité d’autofinancement, puisque le CAF est un

indicateur très important qui permet de mieux juger de l'équilibre financier du projet.

Plus ce CAF est important, et plus le projet est en mesure de faire face à ses besoins de

finance.

2-3 Le plan de la trésorerie prévisionnelle.

Tableau n°24: La prévision de la trésorerie (Montant en Ar):

Le tableau de la trésorerie provisionnelle est le plan des flux monétaire de ce

projet. Le tableau n°24 ci-dessous nous montre la gestion du portefeuille du projet.

Page 69: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

56

Désignation Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mais Juin Juillet Aout Septembre Octobre Total

Encaissement

Emprunt 17501100 - - - - - - - 0 0 6835267

Capital 4079900 - - - - - - - 0 0 4079900

Subvention 2001933 - - - - - - 0 0 2001933

Vente au comptant 14625000 14625000 14625000 14625000 0 0 58500000

Total des encaissement 12917100 6304662 5992862 55028120 5502812 5012762 4522712 16367787 45007937 590166212 59016212 58704412 71417100

Decaissement

Intrant agricole 3615000 - - - - - - - 0 0 3615000

Achat d'emballage - - - 2475000 - - - 0 0 2475000

Appointement 153875 153875 153875 153875 153875 - - - - 153875 153875 153875 1231000

Location terrain 1500000 - - - - - - - 0 0 1500000

Location magasin de

stockage 800000 - - - - - - - 0 0 800000

Location de transport 178250 178250 178250 178250 178250 178250 178250 178250 0 0 1426000

Carburant 156250 156250 156250 156250 156250 - - - 156250 156250 156250 1250000

Page 70: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

57

Electricité 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 20 100

Dotation aux

amortissements - - - - - - - - - 5330679 5330679

Publicité - - - - 125000 125000 125000 125000 0 0 500000

Charge financière - - - - - - - - - 875088 875088

Fourniture informatique 4187288 4187288

Petit outillage 100000 - - - - - - - - - 100000

Revenu de CA 2925000 2925000

Remboursement de

Dette Fournisseur - - - - - - - - - - 20000 20 000

Remboursement - - - - - - - - - 2292291 2292291

Total des décaissements 6612438 311800 490050 490050 490050 2779925 304925 304925 304925 311800 311800 13017146 28547446

CASH FLOW -6612438 -311800 -490050 -490050 -490050 -2779925 -304925 -304925 -304925 -311800 -311800 -13017146

-28547446

CASH FLOW CUMULE 6304662 5992862 5502812 5012762 4522712 16367787 30687862 45007937 59328012 59016212 58704412 42869654 42869654

Source : Auteurs 2010

Page 71: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

58

2-4 Bilan de la fin de l’exercice prévisionnel

Tableau n°25:Le bilan de clôtures

Actif

Valeur

d’origine

(VO) Amortis VNC Passif Montants

Actifs Non courants :

Capitaux

Propres

Immobilisation

Incorporelle :

Frais d’établissement 152500 30500 122000 Capital 4079900

Immobilisations

Corporelles :

Subvention

d’équipement 2101933

kubota 3752000 750.400 3 001 600 Résultat 39 377 133

Balance 496000 99.200 396 800 Emprunt 14 334 387 .87

Dépailler 5266000 1.053.200 4 212 800

Sarcleuse 300000 60.000 240 000

Bêché 40000 40 000

Faucille 60000 60 000

Matériel Mobilier de

Bureau 100000 20000 80 000

Matériel Informatique 600000 150000 450 000

Total actif courants 10 766 500 8 481 200

Total passif

courants 59 893354

0-Actifs Courants :

Passif non

courant

Page 72: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

59

Stocks 4 500 000 - 4 500 000

Dette

fournisseur 20000

Créance 4 062 500 - 4 062 500

Disponible 42 869 654 - 42 869 654

Total actif non courants 51 432 154 51 432 154

Total passif

non courants 20 000

Total actifs 62 198 654 59 913 354 Total passifs 59 913 354

Source : Auteurs, novembre 2010.

Calcul BFR :

• Besoins en fonds de roulement BFR :

Le besoin en fond de roulement est une nécessité pour entamer l’étape suivant. Le flux

financière s’explique par la variation de divers encaissements et décaissements. Le

mouvement des comptes débiteurs et créditeurs crée des impacts sur la réalisation de nos

produits.

Ainsi, pour la réalisation de notre projet, on estime le besoin du fond de roulement

(BFR)

Stock de riz : 0

Délai de recouvrement des créances : 25 jours

Délai de règlement de dette fournisseur : 30 jours

CA prévisionnel pour la première année :

Crédit client = CA x délai de paiement moyen (en jours) /360

= 58 500 000 x 25 / 360

= 4 062 500Ar

Dette fournisseur = Achat x délai de paiement moyen (en jours) :

Page 73: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

60

Intrants agricoles

Semences : 12kg 1ha

120 kg 10 ha

120kg x 2000 = 240 000

Engrais:

2500 x750 = 1 875 000

3000 x 500 = 1 500 000

= 3 375 000

Achat d’emballage:

Sacs : 300sacs x 1200 = 360 000 (sacs de paddy)

450 sacs x 700 = 315 000 (sacs de riz blanc)

360 000 + 315000 = 675000Ar

Sachet : 1sachet 5 kg

10sachet 50 kg

4500sachets x 400 = 1 800 000 Ar

Emballages = 315000 + 1800000

= 2 475 000Ar

Dette fournisseur = 240000 x 30/ 360 = 20 000

BFR = Stocks + crédit clients - dette fournisseur

= 0 + 4 062 500 - 20 000 = 4 042 500

BFR= 4 042 500 Ar

Page 74: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

61

CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE (SR)

Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires minimum à atteindre à la première année

pour couvrir toutes les charges que nous avons estimé

SR = Charge fixé x Chiffre d’affaire

Marge sur cout variable

SR = 7 436 767 x 58 500 000

46 813 900

SR = 9 293 199 Ar

� Mesure de seuil de rentabilité

• Ratio de Seuil de rentabilité économique :

Ce ratio est un indicateur plus pertinent de la rentabilité mesurée en termes d’efficacité

du processus productif.

SR économique = Investissement net x 100

Investissement total

SR économique = 10 766 500 x 100

23 683 600

Ratio SR économique = 45,46%

• Ratio de Seuil rentabilité financier :

Ce ratio mesure la rentabilité exprimée par rapport aux capitaux investissements des

l’entreprise.

Ratio de SR financier = Résultat net x100

Capitaux propres

Ratio de SR financier = 39 377 133 x100

43 457 033

Page 75: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

62

Ratio de SR financier = 90,61%

Si la rentabilité financière est supérieure à la rentabilité économique alors on dit que

l’entreprise bénéficie d’un effet de levier.

• Ratio de Seuil de Rentabilité commerciale :

Ce ratio exprime la rentabilité de l’entreprise en fonction de son volume de l’activité.

Ratio de SR commerciale = Résultat net x 100

Chiffre d’affaire

SR commerciale = 39 377 133 x 100

58 500 000

SR commerciale = 67,31%

D’après ce calcul, le seuil de rentabilité est de 75 % du CA. Notre société peut obtenir

de bénéfice à partir du CA en montant de 8 478 227Ar par an. Ce qui signifie que ce projet

est rentable.

Date de seuil de rentabilité :

Date SR = SR X 12/CA

= 9 293 199 x 12 / 58 500 000

= 1, 91 mois

= 0, 91 x 30 jours = 27, 3 jours

Date de SR = 27 Février 2012

• Donc le SR sera atteint à partir du 22 Février 2012.

• Seuil de rentabilité en quantités :

SR en quantité = SR en valeur

Prix de vente unité

Page 76: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

63

SR en quantité = 9 293 199 = 185,86 sacs

50 000

SR en quantité = 9 293 199 / 8000 = 1161,64 sachets

On calcul des indices :

Indice de sécurité = Marge de sécurité x 100

Chiffre d’affaire

Indice de sécurité = 49 206 801 x 100 = 84,11 %

58 500 000

• Marge de sécurité = CA annuel - SR

Marge de sécurité = 58 500 000 – 9 293 199 = 49 206 801

Pour bien vérifier l’efficacité de notre projet nous allons déterminer les ratios suivants :

Les Ratios :

Sont des chiffres qui mesurent et permettent de contrôler d’équilibre de l’entreprise dans le

domaine financier, économique, social et technique.

• Ratio de solvabilité

Ce ratio permet de mesurer la solvabilité du projet, c’est-à-dire qu’il est capable d’assurer le

règlement de ses dettes à l’échéance. Le projet ne se trouve pas dans une situation de défaut

de paiement auprès de ses fournisseurs.

Ce ratio est obtenu en effectuant le rapport entre les actifs total et les dettes à court terme.

Tableau N° 26: Calcul du ratio de solvabilité

Rubriques Opération Montant

Actif total 59 913 354

Capitaux étrangers 14 334 387,87

Total 4,18

Source : Auteurs 2010

Page 77: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

64

• Ratio d'autonomie financière

Le Ratio d’autonomie financière mesure l’équilibre financier ou le degré d’indépendance du

projet vis-à-vis de ses créanciers. Si le projet peut financer elle-même ses activités, il pourrait

s’améliorer les biens de l’actif et les capitaux propres. Elle s’obtienne par le rapport entre les

capitaux propres et les dettes à court terme.

Tableau n° 27: Calcul du Ratio d’autonomie financière

Rubriques Opération Montant

Capitaux propres 43 457 033

Capitaux étrangers 14 334 387.87

Total 3,03

Source : Auteurs 2010.

• Ratio de la trésorerie

Ce ratio présente peut d’intérêt car les deux termes ne sont pas comparables d’un coté à la

valeur des disponible et de l’autre à dette à cour terme qui s’échelonne à sur plusieurs mois.

Les 2.98 > 1 qui signifient que le projet ne sera pas frappé par une difficulté financière.

Tableau n°28 : Calcul du ratio de trésorerie

Rubriques Opération Montant

Disponible 42 869 654

Dette à court terme 14 374 387.87

Total 2.98

Source : Auteurs 2010.

Page 78: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

65

CHAPITRE III- DISCUSSIONS ET RECOMMADATIONS

Ce chapitre se divise en 2 grandes sections. Dans la première section nous parlons la

discussion et dans la deuxième section la recommandation (concernant la culture du riz).

3-1 Discussions.

Cette section consiste à relever les causes de la diminution du rendement obtenu,

ainsi que la discussion sur le résultat.

3-1.1 Discussion sur la cause de la diminution du rendement.

De nos jours, les paysans pratiquent toujours les techniques culturales

traditionnelles, ils perdent beaucoup de temps. En plus, ils utilisent des matériels

archaïques, pendant et après la récolte tous les travaux se font manuellement.

Le prix de semence n’est pas à la portée des paysans. Dans la pratique, les

cultivateurs utilisent des semences à variétés non améliorées parce qu’ils n’arrivent

pas à acheter la semence de qualité.

Concernant les rizières, la plupart des paysans ne possèdent pas leur propre

terrain. Ceux qui ont la possibilité de louer seulement peuvent travailler.

En plus la plupart des paysans dans le district de Marovoay ne savent ni lire ni

écrire et n’arrivent pas à suivre les formations venant des chercheurs agricoles. Le

taux d’analphabétisation s’élève à 80%. Pourtant, ceux qui ont la possibilité de

comprendre, de suivre et d’appliquer la formation ne peuvent pas avoir un bon

rendement à cause du manque des moyens matériels et financiers.

Pendant la saison de récolte, l’offre est plus grande que la demande. Les

collecteurs profitent la situation, ils ont fixés le prix sur le marché.

A Madagascar, le manque de riz blanc est l’un des problèmes majeurs

actuellement. La population malgache souffre énormément à cause de cette situation.

Les collecteurs qui ont des stocks du riz préfèrent garder leurs produits dans leurs

magasins de stockage. Ils attendent la saison de pluie pour vendre ses produits à des

prix plus élevé. Madagascar a beaucoup

Page 79: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

66

d’opportunité sur la culture du riz mais c’est l’égoïsme de chacun qui domine en

premier. Cette mentalité ne conduit jamais le pays au développement.

3-1.2 Discussion sur le résultat

Tableau n°29 : La réalisation quantitative durant la campagne en riziculture

Saison Surface (ha) Production (t)

Asara 1 500 4 600

Jeby 2000 8000

Total 3 500 12 500

Source : objectif de la production commune rural Tsararano Marovoay, édition 2010.

Ce tableau montre le rendement à l’hectare pour la culture traditionnelle faite

par paysans la commune rurale de Tsararano Marovoay pour l’année 2010.

• 12 500t = 12 500 000kg du riz de paddy

• 12 500 000 *0.75 = 937 500 kg (riz blanc)

• 937 500kg /50 = 18 750sacs

CA = 18 750 x 40 000 = 750 000 000

CA = 750 000 000 Ar (chiffre d’affaire de paysans)

3500 ha 750 000 000

Page 80: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

67

10 ha 58 500 000

1 ha ?

1ha = 58 500 000 / 10 = 5 850 000

3500 ha x 5 850 000 = 20 475 000 000Ar (chiffre d’affaire prévisionnel

du projet)

Sur une superficie totale de 3 500ha, la production obtenue est de 12 500 tonnes. Soit

12 500 000 kg du riz de paddy. Le 75% du poids du paddy seulement constituent du riz blanc

mais non pas la totalité.

D’après le calcul, le 937 500 kg donne 18 750 sacs de 50 kg de riz blanc et vendu à

40 000Ar le sac. Le chiffre d’affaire des paysans est donc de 750 000 000Ar pour l’année

2010.

D’après notre étude sur le projet de la mise en place d’une unité de production du riz à

Marovoay. Nous avons choisi de cultiver du riz sur une superficie de 10ha. Nous avons

adopté la technique culturale améliorée (SRI ou SRA), nous envisagerons d’avoir 6 tonnes

par hectare. Les chiffres d’affaires sont de 58 500 000Ar. Donc si les paysans pratiquent la

technique améliorée sur un terrain de 3500ha, le chiffre d’affaire s’élève à 20 475 000 000Ar.

Nous pouvons constater à partir de ce résultat qu’il y a beaucoup de différence entrent les

chiffres d’affaire obtenus par la technique culturale améliorée et la technique culturale

traditionnelle (750 000 000Ar).

C’est la raison pour laquelle que nous avons choisi de faire ce projet sur la mise en

place d’une unité de production du riz dans le district de Marovoay afin de faire connaitre aux

paysans de cette région l’importance de l’utilisation de la technique moderne ainsi que la

rentabilité des résultats obtenus.

3-2 Recommandations.

- Nous proposons en premiers lieu de former les paysans afin qu’ils puissent apprendre à lire

et à écrire. C’est plus facile pour eux ensuite de comprendre et d’appliquer les formations

venant des chercheurs agricoles.

- Nous incitons les paysans à appliquer la technique moderne de culture du riz comme les

SRA et SRI pour avoir un bon rendement. L’Etat malgache devrait fournir des moyens

matériels comme les tracteurs et les intrants agricoles aux paysans. Ces derniers n’arrivent pas

à acheter des engrais à cause de leurs prix trop élève.

Page 81: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

68

- Les terrains devront être labourés et l’existence de ces tracteurs permet de faciliter les

taches. Les paysans peuvent ainsi cultiver du riz au moins de 2fois par ans avec un bon

rendement à l’hectare.

- L’Etat doit suivre de près les stocks des collecteurs pour éviter la hausse du prix du riz sur le

marché. Ces stocks devraient être vendu et mises à disposition des consommateurs.

- Nous savons actuellement le problème de Madagascar sur le manque du riz, la seule solution

pour éviter ce problème est d’inciter et d’encourager les paysans à cultiver. Madagascar

n’importera plus de riz à l’étrangers en retour .Il devrait aider les paysans pour toute les

problèmes rencontrés au niveau de la production du riz.

Bref, la mise en place de cette production du riz dans le district de Marovoay va

apporter beaucoup d’avantage pour les paysans mais aussi sur l’économie nationale du pays.

L’augmentation de la production est un signe de développement pour un pays. Lorsque la

production augmente, le PIB du pays va s’améliorer en même temps. L’accroissement des

PIB permet le développement d’un pays.

Page 82: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

69

CONCLUSION

Le mot « production du riz» suscite beaucoup de débats et de discussions tant au niveau

des producteurs que chez les consommateurs. Des formations, des séminaires ont été organisés

partout pour exploiter cette branche qui prend une importance et une influence grandissantes

dans l'agriculture. A Madagascar, un grand nombre de riziculture existe à part la région de

Mahajanga comme Marovoay et celui d’Antananarivo.

L'île de la chine qui a été le pays producteur du riz connaît actuellement des sérieux

problèmes. A l'inverse, la géraniculture prend de plus en plus de l'abondance à Madagascar

grâce à la faiblesse du coût de production, d'où une orientation de plus en plus déterminée des

organisateurs vers ce secteur. Ce travail de recherche nous permet donc de démontrer

l'importance du « PROJET POUR LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ cas

COMMUNE RURALE de TSARARANO MAROVOAY», et les avantages obtenus du

réalisateur de la région et de notre pays.

En ce qui concerne la réalisation ou la mise en place du projet, les politiques de

réalisation doivent être systématiques. Il faut définir les objectifs, déterminer les problèmes que

l'on peut rencontrer pendant la réalisation, fournir les moyens nécessaires, tracer la stratégie de

mise en œuvre et mettre en place toutes les tactiques.

Dans la première partie, nous avons vu le cadre d’étude et la méthodologie et la position

prévisible du futur promoteur vis-à-vis de ses études techniques du projet. Dans la deuxième

partie, notre recherche consiste à l’analyse de l’environnement du projet. Les politique de

marketings envisagés sont aussi incluses dans cette partie .La technique de production détaillée

montre la facilité de production mais nécessite au maximum des soins et de contrôle de qualité.

Pour le planning de réalisation des programmes de production, des personnes de disciplines

mettent ensemble leur connaissance, compétence et savoir-faire. En troisième partie, le travail

est orienté vers l'analyse financière. Moyennant les moyens financiers nécessaires, l'activité

peut être exécutée lorsqu'on sait comment les gérer. Son évaluation sur le plan financier a mis

en exergue la rentabilité des investissements à travers les résultats des exercices et la viabilité

du projet.

Le choix de ce projet nous permet de participer au développement du pays, d’exploiter

notre patrimoine naturel, d’améliorer le niveau de vie des ménages, de satisfaire les besoins de

consommateurs qui sont sources de devises et d’améliorer la situation économique du pays.

Donc, les intérêts de la réussite de ce projet ne se limitent pas tout simplement pour le

promoteur, pour notre Etablissement, mais aussi, pour la région et les habitants. Enfin, avec

Page 83: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

70

notre volonté et nos efforts de plus en plus et mêmes d'accélérer notre spécialisation en gestion,

nous attirons l'attention des bailleurs de fonds au financement de notre projet.

Page 84: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

BIBLIOGRAPHIE

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2. Petite Larousse : édition .7423-10/1993.

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4. pp 105-106 (March, 29 -April 1996) Antananarivo Madagascar

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américain. Minneapolis USA.

6. Shaka ; D, 1996. Rice diseases at high altitude .In smear proceedings on conference

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7. Station Régionales de Recherche

8. Support de court : Madame Hasina ; édition 2007-2008

9. Support de court : Monsieur ANDRIAMIFIDINIAINA Josoa Hermann ; édition

2009-2010

10. Support de court : Monsieur RAJAONARIVELO Mamy ; édition 2009-2010

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WEBOGRAPHIE

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3. : http://www.jaeggi.nt « historique de marovoay » du 16/01/2011;

4. http://www.frbiz.com « engrain pour traitement de production du riz » du

16/01/2011 ;

5. http://www.com. « monographique de la commune rurale de tsararano marovoay »

du 16/01/2011, disponible sur le site ;

6. http://www.apce.com/pid1610/plan-de-tresorerie.html?espace=1&tp=1 13/02/2008.

Page 86: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

ANNEXES

Page 87: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

LISTE DES ANNEXES

Annexe I : Le repiquage en ligne

Annexe II : Illustration de la gestion de l’eau pour une parcelle

Annexe III : Type de plante d’Oryza sativa L.

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Annexe I : le repiquage en ligne

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Annexe I : Le repiquage en ligne

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Annexe II : Illustration de la gestion de l’eau pour une parcelle

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Annexe III : Type de plante d’Oryza sativa L.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT

LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACROYNIME

LISTE DES GLOSSAIRES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DE FIGURE

INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................. 1

RESUME DU PROJET ................................................................................................................ 3

PARTIE I-CADRE D’ETUDE ET METHODOLOGIE .............................................................. 5

CHAPITRE I – PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE DE TSARARANO

MOROVOAY ................................................................................................................... 6

1.1- Historique .......................................................................................................................... 6

1.2- Monographique de la commune rurale de Tsararano Marovoay ...................................... 6

1.3- Les objectifs de la commune ............................................................................................ 7

CHAPITRE II - PRESENTATION GENERAL DU PROJET .................................................. 8

2.1- Historique du Projet .......................................................................................................... 8

2.2- La localisation du projet ................................................................................................... 8

2.3- Les caractéristiques du Projet ........................................................................................... 9

2.3-1. Définition du projet ................................................................................................. 9

2.3-2. Buts et objectifs du projet ........................................................................................ 9

2.3-3. Intérêts du projet ...................................................................................................... 9

2.3-4. Caractéristiques techniques du projet ...................................................................... 9

a. Origine d’idée ................................................................................................................... 9

b. Inventaire des applications possibles .............................................................................. 10

c. Caractéristiques structurelles .......................................................................................... 10

CHAPITRE III - ITINERAIRE D’ETUDE TECHNIQUE ...................................................... 11

3.1- Caractéristique de production du Riz ............................................................................. 11

Page 93: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

3.2- Mode de culture du Riz ................................................................................................... 11

3.3- différentes étape du travail : ............................................................................................ 11

a. La Pépinière ........................................................................................................... 12

b. La préparation du sol : ........................................................................................... 13

c. Le Repiquage : ....................................................................................................... 14

d. La Sarcleuse : ........................................................................................................ 14

e. Entretien de la plante ............................................................................................. 15

f. Récolte ................................................................................................................... 15

� Le rendement : ....................................................................................................... 16

PARTIE II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET ......................................... 17

CHAPITRE I - STRATEGIE COMMERCIALE ....................................................................... 17

1-1 Etude de l’offre et de la demande ................................................................................... 17

1-1.1 Etude de l’offre : .................................................................................................... 17

1-1.2 Etude de la demande .............................................................................................. 18

1-2 Etude du marche vise ...................................................................................................... 18

1-2.1 Cycle de vie du marché ......................................................................................... 18

1-2.2 Clientèle ................................................................................................................. 18

1-2.3 Concurrence ........................................................................................................... 19

1-3 Marketing Mix (4P) ........................................................................................................ 19

1-3.1 Politique de production ......................................................................................... 19

1-3.2 Politique de prix .................................................................................................... 20

1-3.3 Politique de distribution ........................................................................................ 20

1-3.4 Publicité ................................................................................................................. 21

CHAPITRE II : PLANNING DE REALISATION .................................................................... 22

1-2 Terme de Référence de Poste .......................................................................................... 22

1-3 Organigramme ................................................................................................................ 22

1-4 Calendrier d’Investissement et Fonctionnement ............................................................. 23

Page 94: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

CHAPITRE III - AVANTAGES ET INCONVENIENTS, OPPORTUNITES ET

MENANCES .................................................................................................................. 27

3-1 Avantages et Inconvénients ............................................................................................ 27

3-1.1 Avantage ................................................................................................................ 27

3-1.2 Inconvénients ......................................................................................................... 27

3-2 Opportunités et Menaces ................................................................................................ 27

3-2.1 Opportunités .......................................................................................................... 27

3-2.2 Menaces ................................................................................................................. 27

PARTIE III- ANALYSES FINANCIERES ............................................................................... 29

CHAPITRE I- PLAN D’INVESTISSEMENT ........................................................................... 29

1-1 Coût d’investissement : ................................................................................................... 30

1-1.1 Investissement et équipement du projet ................................................................ 30

1-2 Remboursements des emprunts ...................................................................................... 34

1-2.1 Note de calcul ........................................................................................................ 34

1-2.2 Mode de calcul de remboursement des emprunts ................................................. 34

1-2.3 Amortissement des matériels et équipements ....................................................... 37

1-3 Le Plan de Financement .................................................................................................. 38

1-3.1 Le Tableau de financement : ................................................................................. 38

1-3.2 Tableau du besoin pour les trois années ................................................................ 43

CHAPITRE II- ETUDE DE FAISABILITE .............................................................................. 46

2-1 Bilan d’ouverture de prévisionnel. .................................................................................. 46

� Comptes des produits ............................................................................................ 47

� Comptes des charges ............................................................................................. 47

2-2 Compte de Résultat prévisionnel .................................................................................... 49

� La Capacité d’autofinancement ............................................................................. 54

2-3 Le plan de la trésorerie prévisionnelle. ........................................................................... 55

2-4 Bilan de la fin de l’exercice prévisionnel ....................................................................... 58

Page 95: LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE

� Ratio de solvabilité ................................................................................................ 63

� Ratio d'autonomie financière ................................................................................ 64

� Ratio de la trésorerie .............................................................................................. 64

CHAPITRE III- DISCUSSIONS ET RECOMMADATIONS .................................................. 65

3-1 Discussions. .................................................................................................................... 65

3-1.1 Discussion sur la cause de la diminution du rendement. ....................................... 65

3-1.2 Discussion sur le résultat ....................................................................................... 66

3-2 Recommandations. .......................................................................................................... 67

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................... 69

BIBLIOGRAPHIE

WEBOGRAPHIE

ANNEXES

LISTE DES ANNEXES

TABLE DES MATIERES