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La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com NR Le président de la Répu- blique M. Abdemadjid Tebboune prendra part lundi au sommet des pays non-alignés par visio-conférence, a indi- qué dimanche un com- muniqué de la Prési- dence de la République. Selon le communiqué, «le président de la Ré- publique M. Abdelmadjid Tebboune a pris part hier lundi au sommet des pays non-alignés par visio-conférence qui sera consacré à l'examen des moyens de coordination et de coopération pour lutter contre la propaga- tion de la pandémie du Coronavirus dans le monde». Le président de la République participe au sommet des pays non-alignés par visio-conférence Lire en page 3 Réduction de la production, l’Algérie et d’autres pays Opep+ s'impliquent Baisse des prix du pétrole sous l'effet des tensions sino-américaine Benbahmed se confie sur les «défaillances listées» dans le secteur pharmaceutique «Des dossiers ont été bloqués pour des inté- rêts inavoués» Quotidien d’information indépendant - n° 6753 – Mardi 5 mai 2020 - Prix : DA © Photo : toufik doudou / ppagency Non-Alignés Lire en page 4 Le SNMG à 20.000 DA et pas d’impôts pour les faibles revenus Décisions du Conseil des ministres Instruction du Président Tebboune Le numérique dans tous les secteurs Impact de la pandémie du Coronavirus sur l’activité des entreprises Le FCE appelle à l’octroi des crédits sans intérêts pour sauvegarder les emplois Non-respect des mesures préventives prises Les chiffres du Coronavirus demeurent en hausse Année scolaire 2019-2020 La décision définitive sera prise dimanche en Conseil des ministres Lire en page 2

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La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com

NR Le président de la Répu-b l i q ue M . Abdemad j i dTebboune prendra partl u nd i a u s omme t d e spays non - a l i g n é s p a rvis io-conférence, a indi-qué d imanche un com-mun i qué d e l a P r é s i -

dence de la Républ ique.Se l on l e commun iqué ,« le prés ident de la Ré-publique M. AbdelmadjidTebboune a p r i s p a r th i e r l u nd i a u s omme tdes pays non-alignés parvisio-conférence qui sera

consacré à l 'examen desmoyens de coordinationet de coopérat ion pourlutter contre la propaga-t ion de la pandémie duCo ronav i r u s d an s l emonde».

Le président de la République participe au sommetdes pays non-alignés par visio-conférence

Lire en page 3

Réduction dela production,l’Algérie et

d’autres paysOpep+

s'impliquent

Baisse des prix du pétrole sous l'effet des tensions sino-américaine

Benbahmed se confie sur les«défaillances listées» dans le

secteur pharmaceutique

«Des dossiersont été bloquéspour des inté-rêts inavoués»

Quotidien d’information indépendant - n° 6753 – Mardi 5 mai 2020 - Prix : DA

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Non-Alignés

Lire en page 4

Le SNMG à 20.000 DA et pas d’impôts pour les faibles revenus

Décisions du Conseil des ministres

Instruct ion du Président Tebboune

Le numérique dans tous les secteurs

Impact de la pandémie du Coronavi rus sur l ’activité des entrepr ises

Le FCE appel le à l ’octroides crédits sans intérêts

pour sauvegarder les emplois

Non-respect des mesures prévent ives prises

Les chiffres du Coronavirusdemeurent en hausse

Année scolaire 2019-2020

La décision déf init ive sera pr ise dimanche en Consei l des ministres

Lire en page 2

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Ces mesures ont été prises aprèsl’exposé présenté par le ministredes Finances, relatif à l'avant-pro-jet de loi de finance complé-mentaire pour 2020 (LFC 2020).A la lumière de cette présenta-tion, le Conseil des ministres aégalement approuvé deux autresmesures: augmentation de 30 à50% de la réduction du budget defonctionnement comprenant lesdépenses de l'Etat et de ses ins-titutions, et suppression du sys-tème de déclaration contrôléepour les professions libérales.Le Conseil des ministres a adoptéaussi les propositions émanantdu ministère de l'Industrie et desMines relatives à la relance dusecteur industriel. A la demandedu Président de la République, ledébat autour de l'avant-projet dela LFC 2020 sera poursuivi la se-maine prochaine, afin de mieuxenrichir ce texte. Le PrésidentTebboune a instruit le Premierministre d’entamer immédiate-ment la préparation d'une tri-partite (gouvernement, syndi-cats, patronat) dans les pro-chaines semaines. Auparavant,la réunion a débuté par un ex-posé du Premier ministre sur lesactivités du gouvernement aucours des deux dernières se-maines. Le Conseil des ministresa examiné un programme de re-lance du dispositif de l’Agencenationale de soutien à l’emploides jeunes (ANSEJ) à travers leprogramme «Restart Algeria»,présenté par le ministre de laMicro entreprise, des startupset de l'économie de la connais-sance. Ce programme se veut unplan national de développementqui sera le moteur du dévelop-pement économique global etpermettra d’avoir une image pluslisible sur la situation des pro-jets subventionnés par le dispo-sitif ANSEJ, depuis sa créationjusqu'à la fin de l'année en cours,au nombre de 400.000 projetspour un montant de 334 milliards

de DA. Prenant la parole, le Pré-sident de la République a rap-

pelé le rôle des entreprises,toutes formes confondues, dans

la dynamisation de la relanceéconomique pour l'édification del'Algérie nouvelle, affirmant quele temps n’est plus à la défini-tion des perspectives mais à laprésentation des résultats. II ainsisté, à ce propos, sur l'impé-ratif de s’affranchir des mé-thodes bureaucratiques qui blo-quent les volontés et les initia-tives pour pouvoir accélérerl'identification des modalitésd’accès au Fonds spécial de sou-tien aux startups et micro entre-prises. Le Président de la Répu-blique a préconisé davantage decoordination entre les départe-ments ministériels concernés parles dossiers du numérique, l'AN-SEJ et les startups. Le présidentTebboune a évoqué le dossierde l'agriculture, soulignant l'im-pératif d'accélérer la créationimmédiate d'un Office de l'agri-culture saharienne pour la miseen valeur de millions d'hectaresde terres sahariennes afin de dé-velopper l'agriculture indus-trielle. Autre instruction donnéepar le Président de la Répu-blique au gouvernement: lancerles études nécessaires pour lamise en place d'une Agence na-tionale de l'aviation civile, d'uneAgence nationale de l’énergie,d'une Agence nationale de l'in-novation et d'une Agence natio-nale de la sécurité sanitaire. LeConseil des ministres a examinédes décrets présidentiels pourapprobation: conventions in-ternationales signées par l’Al-gérie avec la République deCuba dans le domaine de lasanté (30 janvier 2018), et la Ré-publique de l’Inde dans le do-maine des sciences et des tech-nologies (19 septembre 2018) ;

deux mémorandums d’ententedans le domaine de l’Agricul-ture, signés par l’Algérie avec laRépublique de Turquie (26 fé-vrier 2018), et la Républiqued’Estonie (23 juin 2019), ainsique les Documents de la 26eConférence de l’Union postaleuniverselle (UPU) (06 octobre2016) ; annexe pour la rechercheet l’exploitation des hydrocar-bures dans le périmètre "Tamsit"(gisement 210) à Illizi, signé le 09mars 2020 entre l'Agence natio-nale pour la valorisation des res-sources en hydrocarbures "AL-NAFT", la compagnie nationaleSonatrach et la société EquinorAlgeria B.V. Avant la levée de laréunion, le Conseil des ministresapprouvé nombre de décisionsindividuelles.

Lakhdar A.

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

actuel Chiffre du jourCoronavirus : 179 nouveaux cas confirmés et 4 nouveaux décès en Algérie

Décisions du Conseil des ministres

Le SNMG à 20.000 DA et pas d’impôtspour les faibles revenus

Année scolaire 2019-2020La décisiondéfinitive prisedimanche en Conseil desministresLe Conseil des ministres, tenudimanche par vidéo-conférence, a décidé deformer une commissionprésidée par le Premierministre à laquelle seradévolue la mission deformuler les propositionsnécessaires pour terminerl'année scolaire en cours, ladécision définitive devantêtre prise dimanche prochainen Conseil des ministres.«Le Conseil des ministres adécidé après un débatapprofondi de former unecommission présidée par lePremier ministre et composéedes ministres de l'Educationnationale, de l'Enseignementsupérieur et de la recherchescientifique, et de laFormation et del'enseignementprofessionnels, laquelle sechargera de formuler lespropositions nécessaires pourfinir l'année scolaire aumieux des intérêts des élèveset étudiants», lit-on dans lecommuniqué sanctionnant laréunion du Conseil desministres. «La décision définitive seraprise dimanche prochain enConseil des ministres», aconclu la même source.

Deux mesures phares tou-chant le pouvoir d’achat res-sortent du communiqué duConseil des ministres, pu-blié après sa réunion pério-dique tenue dimanche 3 maipar visioconférence, sous laprésidence du Président Ab-delmadjid Tebboune. Il s’agitde l’exonération d'impôt desrevenus inférieurs ou égauxà 30.000 DA à compter du 1erjuin prochain, et de la reva-lorisation du salaire mini-mum garanti, à partir du 1erjuin prochain, de 2.000 DApour atteindre les 20.000DA.

n Dynamisation de la relance économique pour l'édification de l'Algérie nouvelle. (Photo : D.R)

La NR 6753 – Mardi 5 mai 2020

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R E P È R E

Fermeture de plusieurs commerces pour non-respect des mesures barrièresDes décisions d’interdiction de certaines activités commerciales,autorisées depuis une semaine dans le cadre des mesuresd’allégement du confinement contre la propagation du coronavirus(Covid-19), ont été prises par certaines wilayas du Centre du payssuite à la constatation du non respect des mesures barrières contre levirus.

alger-centreExpérience réussie de culturede canne à sucreLa culture expérimentale de la canne à sucre,menée au niveau de certaines exploitationsagricoles dans la wilaya d'El-Oued, a donné desrésultats «encourageants»', a-t-on appris dimancheauprès de la Chambre locale de l'agriculture (C.A).

el-ouedLes plats à emporter et le service à domicile, unealternative pour les «restaurants de la Rahma» àChlefDe nombreux «restaurants de la Rahma» à Chlef ont été contraints cette année,suite à l’interdiction de l’organisation des tables de l’Iftar (rupture de jeûne), d'axerleur action sur la préparation de plats à emporter, avec leur acheminementjusqu’aux domiciles des personnes nécessiteuses, dans l’objectif d’assurer lapérennité de cette action de solidarité caractérisant le mois sacré du Ramadhan.

chlef

? Au cours du Conseil des ministres par visioconférence qu’il aprésidé dimanche, le président Abdelmadjid Tebboune est intervenuà l’issue de l’exposé présenté par le ministre du Commerce, KamelRezig, sur le système numérique d’encadrement et de suivi del’approvisionnement du marché en produits alimentaires et agricolesdans le contexte de la propagation de la pandémie du Covid-19, enparticulier durant le mois sacré du Ramadhan. Le Président de laRépublique a appelé à généraliser ce système dans tous les secteurspour en finir avec les statistiques approximatives qui n’aidentnullement à asseoir une économie forte. Pour le présidentTebboune, qui s’est félicité de ce système numérique, il s’agit d’un«premier pas sur la bonne voie pour la construction d'une économienationale moderne». Selon le communiqué du Conseil des ministres,il a exhorté, à cet égard, à veiller à la mise à jour de ce système«afin de disposer à tout moment d’une image réelle du secteur avecdes chiffres exacts» et à le «généraliser dans tous les secteurs et àtravers l'ensemble du territoire national». «Le numérique et laprospective sont deux facteurs essentiels pour sortir de la sphère desstatistiques approximatives qui n’aident nullement à asseoir uneéconomie forte et moderne ni à assurer la transparence destransactions économiques», a souligné le président de laRépublique, précisant que les statistiques approximativesconstituaient plutôt un «véritable obstacle au développementéconomique» qui consume les efforts et les ressources. Il a affirmé, dans ce contexte, que «la modernisation est impérativepour la relance d’une économie nationale efficace, telle que nousl’ambitionnons», ajoutant qu’ «il s’agit là d’un choix stratégiquepour l'Etat qu’il importe de mettre en œuvre sans délai». Dans son exposé devant le Conseil des ministres, le ministre duCommerce a précisé que le système numérique concrétisé dans sonsecteur «vise la création d’une banque de données pour identifierl’ensemble des acteurs intervenant dans les domaines de laproduction et de la distribution des produits de largeconsommation, déterminer les capacités de production et organiserle périmètre de distribution, et assurer un suivi périodique desniveaux de stockage à l’échelle nationale pour les secteurs public et privé». Les observateurs auront noté que, grâce aux efforts duministre du Commerce, Kamel Rezig, et de son administration, lesprix des produits agricoles sont restés stables et très abordablesdurant la première semaine du mois de Ramadhan contrairementaux années passées, marquées par des pénuries et une fortespéculation qui conduisait à une hausse injustifiée des prix.

L.A

Instruction du Président Tebboune :Le numérique dans tous les secteurs

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Lors de son passage à «L'Invitéde la rédaction » de la chaîneIII de la Radio Algérienne, le mi-nistre délégué à l’industrie phar-maceutique a fait savoir quecelles-ci avaient été au «rendez-vous en développant ces typesde traitement, mais égalementen produisant, quoiqu'en faiblesquantités, des équipements deprotection contre le virus». LotfiBenbahmed a ajouté , en outre,qu'un industriel spécialisé dansla fabrication de bandelettes detests de glycémie est actuelle-ment en phase de reconversiond'une partie de son activité pourla réserver à la confection dekits de test de dépistage du co-ronavirus. Il a précisé que celui-ci va, à partir de la mi-mai, com-mencer à produire 40.000 uni-tés/jour, une cadence quiaugmentera progressivement à80.000 sur une même période.Plus que jamais, «en encoura-geant la création de nouvellesentreprises, particulièrementcelles maîtrisant la productionde molécules obtenues par lebiais des biotechnologies, l'Al-gérie est fermement décidée àdévelopper une industrie phar-

maceutique forte pour diminuerau plus près sa facture d'impor-tations de produits de soins etd'économiser dans une pre-mière phase quelque 400.000dollars», a-t-il expliqué. Il aajouté que les deux plus grandslaboratoires du monde spécia-lisés dans la production de l’in-suline vont produire cette mo-lécule ici en Algérie. « Nous de-mandons qu’ils le fassent en fullprocess, il ne s’agit pas demettre en place du condition-nement », a-t-il indiqué en pré-cisant que ces unités seront

uniques en Afrique et dans lemonde arabe et « pour certainesunités il y a deux ou trois dansle monde ». Des décrets existantjusque-là pour organiser la fi-lière des médicaments, l'inter-venant a signalé que ces der-niers étaient clairement orientésvers un but d'affaiblissement dela production nationale de mé-dicaments. À cet effet, il aavoué son «grand étonne-ment», après avoir listé l'en-semble des unités de produc-tion de médicaments et leurimplantation géographique, de

découvrir d'importantsnombres de «dossiers gelés oumis en attente, pour des inté-rêts inavoués, autant pour lesinsulines que pour les traite-ments utilisés en spécialitéd'oncologie». Ce sont de «pa-reilles situations qui ont amenéà reconsidérer d'anciens dé-crets pour les remplacer pardes textes organisant l'enregis-trement, l'homologation, lecontenu des cahiers de chargeà l'importation, de même qu'àmieux définir ce qu'est un éta-blissement pharmaceutique oubien encore un produit desoins». En plus que de «listerles médicaments essentiels, lesnouveaux textes doivent per-mettre de dégager une poli-tique axée sur la thérapeutiquede prise en charge des pa-tients, mais également, sur l'in-térêt économique, en se pro-jetant vers l'export», a-t-ilajouté. D’autre part, le mêmeresponsable a annoncé le lan-cement d'unités de productionpharmaceutiques spécialiséesdans la conception de nou-velles thérapeutiques «les-quelles seront enregistrées demanière prioritaire». Par lepassé, «il y avait énormémentde blocages au niveau de l'en-registrement, empêchant deprotéger les produits fabriquéslocalement et d'orienter les im-portations vers les moinschers», a-t-il conclu.

Djamila Sai

actue l La NR 6753 – Mardi 5 mai 2020

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Benbahmed se confie sur les «défaillances listées» dans le secteur pharmaceutique

Les chiffres ducoronavirus demeurenten hausseAprès une accalmie de quelquesjours à la suite de l’applicationrigoureuse des mesures deprévention début avril, leschiffres liés au coronavirusreviennent à la hausse etinquiètent davantage. En effet, laréouverture à la veille du moissacré des commerces et lacirculation incessante de lapopulation sans précautions ontcausé une nouvelle vague decontamination, à savoir, quedepuis le début du Ramadhan onn’a pas enregistré un seul bilande moins de 150 nouveaux cas parjour.Dimanche, après-midi, unnouveau bilan des servicessanitaires a fait état de 179 casconfirmés de coronavirus (Covid-19) et quatre décès enregistréslors des dernières 24 heures,portant ainsi le nombre des casconfirmés à 4 474 et celui desdécès à 463. Selon le porte-parole du comité scientifique desuivi de l'évolution de lapandémie du coronavirus, DjamelFourar, les nouveaux décès ontété enregistrés dans les wilayasde Blida, Alger, Sétif et Ouargla.M. Fourar a précisé lors du pointde presse quotidien consacré àl’évolution de la situationpandémique du Covid-19, que lenombre des cas confirmés sontdésormais répartis sur les 48wilayas du pays alors quejusque-là, elle ne touchaitqu’entre 45 et 47 wilayas. Le bilande ce dimanche indique,également, que le nombre descas guéris a augmenté à 1 936,dont 64 durant les dernières 24heures. Pour les tranches d’âge,les personnes âgées entre 25 et60 ans représentent 56% du totaldes cas confirmés au Covid-19,alors que 65% des cas de décèsconcernent les personnes âgéesde 65 ans et plus. M. Fourar a faitégalement savoir que 22 wilayasn’ont recensé aucun nouveau casce dimanche, alors que 13 wilayasont enregistré entre un et 5 cas et13 autres ont enregistré plus de 5cas.Blida, Tlemcen, Batna, Annaba etOuargla sont parmi les wilayas quiont recensé le plus grand nombrede cas durant les dernières 24heures.Le représentant du comitéscientifique chargé du suivi del’évolution de la pandémie, aindiqué, en outre, que le nombrede cas sous traitement s’élève à7.373 et comprend 2 968 casconfirmés suivant l’analyse dulaboratoire et 4 405 cas suspectsdiagnostiqués par radiologie etscanner, précisant que 17 patientssont toujours en soins intensifs.« La décision de réduire certainescontraintes du confinement a étéprise pour alléger les effets socio-économiques en faveur descitoyens, ajoutant que la luttecontre la propagation de cettepandémie relève du devoir detous les citoyens et à travers toutle pays, nécessitant le strictrespect des règles d’hygiène et dela distanciation dans les marchéset les locaux commerciaux », a-t-il insisté.

Radia Z

Non-respect

Mesures préventives

Le président de la Républiquea participé ausommet des paysnon-alignés parvisio-conférenceLe président de laRépublique M.Abdemadjid Tebboune apris part hier lundi ausommet des pays non-alignés par visio-conférence, a indiquédimanche un communiquéde la Présidence de laRépublique. Selon lecommuniqué, «leprésident de la RépubliqueM. Abdelmadjid Tebbouneprendra part demain lundiau sommet des pays non-alignés par visio-conférence qui seraconsacré à l'examen desmoyens de coordinationet de coopération pourlutter contre lapropagation de lapandémie du coronavirusdans le monde».

Agence

B R È V E

Le ministre délégué à l’In-dustrie pharmaceutique,Lotfi Benbahmed, a mis enavant, hier, l’engagementdes entreprises locales dansla production de certainstraitements destinés à com-battre la pandémie duCovid-19, à l'exemple no-tamment de la Chloro-quine, de l'hydro-psycho-chloroquine, en particulier,ayant permis de contribuerà l'endiguement de cettepathologie.

«Des dossiers ont été bloqués pour des intérêts inavoués»

n Encourager la création de nouvelles entreprises, particulièrement celles maîtrisant la production de molécules. (Photo : D.R)

Le président du Forum deschefs d’entreprises, (FCE)Samy Agli, a appelé, hier lundià Alger, à l’octroi aux entre-prises des crédits sans inté-rêts pour sauvegarder les em-plois dans ce contexte de lapandémie du Covid-19. «Il y anécessité de redonner dusouffle aux entreprises éco-nomiques afin, qu’une fois dé-passée la crise sanitaire in-duite par la pandémie du co-ronavirus (Covid-19), ellespuissent, à nouveau, re-prendre leurs activités etcontribuer, ce faisant, à relan-cer l’emploi », a-t-il indiqué,faisant observer que 80% desentreprises étaient touchées.S’exprimant sur les ondes dela radio nationale chaîne Idont il était l’invité de « la ma-tinale », le Directeur Généraldu groupe AGLI a mis en avantla nécessité d’accompagnerces entreprises notammentpar les banques et a-t-il in-sisté, d’accélérer le passageà un nouveau modèle écono-mique basé sur la libéralisa-tion des investissements, lalevée des restrictions bureau-cratiques, la numérisation etla réforme du système ban-

caire. « Faute d’actions fortesde la part de l’Etat, des mil-liers d’entreprises risque-raient de cesser définitive-ment leurs activités et de jeterà la rue des centaines de mil-liers d’employés, avec pourconséquences de sérieusesdifficultés dans l’approvision-nement du pays », a-t-il dit.Pour Samy Agli, l’Algérie doit,désormais, accélérer la ré-forme du système bancairepour absorber la masse mo-nétaire (60 à 80 milliards dedollars us) qui circule dans lemarché parallèle. Considérantque la création d’une dyna-mique économique et l’ouver-ture de nouvelles fenêtres debanques islamiques pour-raient absorber cette masse,qui permettrait, à son tour, definancer l’économie et de sor-tir de la crise causée par l’ef-fondrement des prix du pé-trole et de la pandémie du co-ronavirus (Covid-19). Le FCE,a encore observé Samy Agli,a préparé un moratoire conte-nant une série de proposi-tions à même de permettre,à l’issue de la crise, une re-lance des activités écono-miques. Citant entre autres

mesures, un rééchelonne-ment des prêts consentisaux entités économiques,un report du paiement deleurs impôts, voire, une am-nistie fiscale en leur faveur.« L’extrême difficulté pourla nation à faire face auchoc provoqué à divers ni-veaux par la pandémie ducoronavirus est la consé-quence directe de la mau-vaise gouvernance qui l’ade tout temps caractérisée»,a considéré le DG du groupeAGLI. Sur un autre registre,le président du Forum deschefs d’entreprises (FCE) asalué les décisions écono-miques prises avant-hier di-manche lors du Conseil desministres, notamment l’aug-mentation du salaire mini-mum garanti à 20.000 DA etl’annulation de l’lmpôt surle revenu global (IRG) pourles salaires inférieurs à30.000 DA. Ces mesures ap-porteraient des garantiesvers une amélioration del’économie et iront dans lesens de la justice sociale »,a relevé le président du FCE,Samy Agli.

Rabah Mokhtari

Impact de la pandémie du coronavirus sur l’activité des entreprises

Le FCE appelle à l’octroi des crédits sansintérêts pour sauvegarder les emplois

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Le ministre de l’Energie et pré-sident de la Conférence del’Opep, Mohamed Arkab avaitsurtout assuré que «l’Algérie estprête à réduire sa productiondès le 1er mai, en conformitéavec l’Accord», tout en sur-veillant l’évolution des prix surle marché mondial qui a subitrécemment le pire scénario deson histoire. Il a vu glissé dansle négatif les prix du pétroleaméricain pour la livraison dumois de juillet en raison de la sa-turation du marché de l’offre etl’effondrement de la demandedû à l’arrêt économique de lamoitié des pays du globe en rai-son du confinement contre leCovid-19. Le 1er mai dernier, l’Al-gérie et plusieurs autres paysont annoncé la baisse de leurproduction afin de redresser lavaleur de leur pétrole pour en-

rayer la chute drastique descours de l’or noir. Une démarcheimportante, mais reste insuffi-sante face à la recrudescencedes tensions commerciales ànouveau entre les Etats-Unis etla Chine qui risquent de provo-quer la dégringolade des prixaux dépends des pays signa-taires de l’accord de l’Opep+, le12 avril dernier. Après l’entréeen vigueur de cet accord, le 1er

mai dernier, les cours se sontrétablis sur le marché asiatiqueavant de sombrer à la clôturedu marché hebdomadaire ven-dredi soir et à l’ouverture de lapremière séance de la semaine,lundi, sous les craintes demanque de capacité de stoc-kage et la saturation du marchédevant la montée à nouveau destensions entre Washington etPékin et en Golfe persique, af-fectant, de ce fait, les prévisionsdu marché pétrolier mondialpour les mois à venir. Les in-vestisseurs et les majors pé-troliers semblent être préoc-cupés par cette résurgence detensions entre Washington et

Pékin qui risque de plomber lademande en or noir déjà affectépar les conséquences écono-miques de la pandémie et lesantécédents à la crise pétro-lière. Cette dernière aggravéepar la décroissance de l’éco-nomie mondiale qui a, pour lapremière fois et inversementaux crises économiques pré-cédentes, provoqué la crise fi-nancière et la chute des indicesboursiers mondiaux. Le cur-seur vire au rouge et risqued’accélérer l’avènement duchoc pétrolier que les paysmembres de l’Opep et leurs al-liés tentent de contenir afind’éviter la dérive et la dépres-sion du marché pétrolier. Lesanalystes dans le domaine crai-gnent l’aggravation de la situa-tion en raison «des inquiétudesconcernant la demande et lestensions commerciales entreles États-Unis et la Chine». Pourrappel, Washington a menacéla semaine dernière la Chine detaxes punitives et a affirméavant-hier, disposer d'un«nombre significatif de preuves»

que le nouveau coronavirusprovient d'un laboratoire de laville de Wuhan, berceau de lapandémie. le marché pétrolier aréagi négativement à ces dé-clarations et les prix ont re-chuté, après une semaine de ré-tablissement. Le marché pétro-lier demeure imprévisible etincertain, toutefois, les pays si-gnataires de l’accord de réduc-tion de la production de 10 mbj,à l’image de l’Algérie ne cessed’exprimer leur optimismequant à la reprise de la de-mande après le déconfinementdes populations et la relancede l’activité économique. Danstoute cette turbulence, plu-sieurs pays Opep+ annonce labaisse de leur production pé-trolière. L’Algérie, l’Azerbaïd-jan, les Emirats arabes unis et leKoweit sont les premiers à exé-cuter l’accord et a opérer desbaisses de leur production pé-trolière. La Norvège qui n'estpas membre de l'Opep ni de ladéclaration de coopération de23 pays producteurs de pétrolea exprimé son intention d'ajus-ter volontairement sa produc-tion de pétrole brut au mêmetitre que les pays de Opep+.Rappelons que plusieurs autrespays à l’instar du Canada avait,également, prévu d’examinerl’éventualité de baisser sa pro-duction, notamment, après lachute sous la barre de zéro deson pétrole la semaine dernière.Des initiatives qui ne peuventqu’être bénéfiques pour le mar-ché pétrolier qui a besoin d’unsoutien massif des prix et lesinvestissements. L’Algérie a, d’ailleurs, réitéré àmaintes reprises la nécessitéd’appliquer à 100% les décisionsprises entre les 23 pays del’Opep+.

Samira Takharboucht

Les cours du marché pétrolierclôture en ordre dispersé cesdernier jours, sous la pressiondu retour des tensions com-merciales entre Washingtonet Pékin, alors que les paysmembres de l’Opep+ ont en-tamé la mise en applicationde leur accord de réductionde la production de 10mbjaux fins d’absorber l’offre sur-abondante et équilibrer unmarché inondé de brut. Al’instar des autres pays favo-rables pour la baisse de leursextractions, l’Algérie n’a cessédepuis la signature de l’ac-cord Opep+ d’appeler à «l’ap-plication totale de l’accordet son exécution dans l’im-médiat» en vue de conforterun marché en déprime, ag-gravé par la crise économiqueet financière qui se faufile àl’horizon.

Réduction de la production, l’Algérie et d’autres pays Opep+ s'impliquent

Baisse des prix du pétrole sous l'effet des tensions sino-américaine

Pour faire face à la crise financière doublée dela crise sanitaire du coronavirus, le gouver-nement a décidé pour plus de rigueur budgé-taire tout en maintenant « le caractère socialde son budget ». Lors de son dernier Conseildes ministres, avant-hier, le président de laRépublique, Abdelmadjid Tebboune, a optépour la baisse de 50% des dépenses de fonc-tionnement pour l’année en cours. Ces me-sures d’austérité s’inscrivent dans l’objectif dela mise en place d’un plan d’action urgentpour contenir les risques d’une crise écono-mique irréversible et surtout éviter le choc so-cial. Il s’agit de « la deuxième réduction, aprèscelle adoptée par le Conseil le 22 mars dernier,où il a été décidé de contracter les dépensescourantes de 30% », rappelons-le. Une décisionnécessaire devant l’urgence de la situationsanitaire, économique et sociale. C’est, égale-ment, en application du programme du pré-sident de la République, qui envisage « la miseen ouvre d’une politique budgétaire rénovée,basée sur la rationalisation de la dépense pu-blique ». La baisse des dépenses de fonction-

nement, qui « sera concrétisée dans le cadrede la loi de Finances complémentaire de 2020». Elle ne concerne que « les dépenses de l'Etatet de ses institutions, pas les salaires et lestransferts sociaux », a précisé le communi-qué du Conseil des ministres. Parallèlement,et malgré les difficultés financières que vit lepays, le Président a décidé d’augmenter, àcompter du 1er juin, le Salaire national mini-mum garanti (SNMG), le portant à 20.000 DAcontre 18.000 DA actuellement. Il a validé, éga-lement, l’exonération de l’IRG de tout revenuinférieur ou égal à 30.000 DA, dès le 1er juin. Enplus de son soutien au pouvoir d’achat des Al-gériens, le chef de l’Etat part à la rescousse desentreprises algériennes et des professions li-bérales. Il a approuvé, à ce propos, la sup-pression du système fiscal appelé « la décla-ration contrôlée » pour ce qui est des pro-fessions libérales. Désormais, « cesprofessions, auparavant soumises à l’Impôtforfaitaire unique (IFU), ont été contraintes depayer, depuis le 1er janvier dernier, l'IRG sur lesbénéfices non commerciaux au taux propor-

tionnel de 26%, libératoire d'impôt, la Taxe surl'activité professionnelle (TAP), au taux de2% sur les recettes professionnelles et la Taxesur la valeur ajoutée (TVA) au taux de 09% ou19%, seront réintroduites dans le systèmeforfaitaire », a expliqué le même document. Leprogramme du Président et le plan d’action dugouvernement misent sur « la refonte du sys-tème fiscal » nécessaire pour l’adapter à l’évo-lution du marché économique local. Son ob-jectif est « d'augmenter les recettes fiscales àtravers l'expansion de l'activité économiqueet non par la hausse du niveau des impôts ».Ainsi, se libérer de la rente pétrolière. Lors deson entrevue avec les responsables de médiasnationaux, le chef de l’Etat a fait état de la si-tuation économique du pays en crise en rai-son de la chute des cours du pétrole et les ré-percussions de la crise sanitaire du corona-virus qui ont imposé de grandes dépenses.Mais aussi, il a exprimé son optimisme et saconfiance en les capacités des Algériens qui« nous laissent optimistes », a-t-il soutenu.

Samira Takharboucht

Suppression de la déclaration contrôlée pour les professions libérales

L’Etat mise sur la refonte du régime fiscal

actue l La NR 6753 – Mardi 5 mai 2020

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Sonatrach signe unmémorandum d'ententeavec Lukoil

La compagnie nationale deshydrocarbures Sonatrach a signéavec la société énergétique russe

Lukoil, un mémorandum d'entente(MoU) pour engager des discussions envue d’identifier les possibilités pour lesdeux parties d'investir conjointementdans des opérations d'exploration et deproduction d'hydrocarbures en Algérie, aindiqué hier un communiqué deSonatrach. La signature de cemémorandum d'entente avec la plusgrande compagnie pétrolièreindépendante de Russie, est dans le butd’évaluer les options de collaboration, àla suite de la récente promulgation de lanouvelle loi algérienne sur leshydrocarbures. Ainsi, ce mémorandumd’entente couvre également l’examendes opportunités d’exploration et deproduction à l’international, souligne ledocument. Sonatrach a rappelé que laSociété Lukoil est l'une des plus grandessociétés pétrolières et gazières cotées enbourse et intégrées verticalement aumonde, représentant plus de 2% de laproduction mondiale de pétrole etenviron 1% des réserves prouvéesd'hydrocarbures. Le groupe algérienavait signé également le mois passé troisMoU avec le groupe pétrolier et gazieraméricain ExxonMobil, la société russeZarubezhneft et la société turque TurkiyePetrolleri Anonim Ortakliôi (TPAO). Demême qu’il a signé un MoU, à la mi-mars, avec la compagnie pétrolièreaméricaine Chevron. Et ce dans le butd’engager des discussions conjointes surles opportunités potentiellesd'exploration et de développement enAlgérie. Par ailleurs, après l’échec del’ancienne modèle de loi (la 05-07)prévoyant un seul type de contrat peuflexible et qui ne répondait pas à toutesles formes de projets, l’Algérie estrevenue aux trois types de contratscontenus dans la loi 86-14. Pour ce quiest de partage de production, lanouvelle loi prévoit le retour au «contratde participation», où Sonatrach et lacompagnie pétrolière partenaire ont lesmêmes droits et obligations en termesde prise de risque, de dépenses, derémunération, de payement de lafiscalité et de partage de productionégalement. Le troisième contratréintroduit par la nouvelle loi est lecontrat de services à risques, qui serapratiqué lorsque Sonatrach ne souhaitepas que son partenaire partage avec ellela production. Ainsi, l’investisseurétranger investit, supporte les risquesavant qu’il ne soit rémunéré en fonctionde sa performance, en cash et non pasen contrepartie d’un partage deproduction. Ce type de contrat estnotamment pratiqué pour développerdes gisements difficiles à exploiter ouaméliorer la récupération des gisementsmatures. Le choix de l’une des troisformules dépendra de la nature despérimètres proposés à l’exploration etl'exploitation mais aussi de l’investisseur lui-même. Outre, la nouvelle loi sur leshydrocarbures, qui a maintenu la règle 51/49et le monopole de Sonatrach sur l’activitétransport par canalisation, a réduit de plusde 20% la pression fiscale supportée parSonatrach et ses partenaires, la portant de85% à 60-65%.

Manel Z.

E N E R G I E

Hydrocarbures

n Le curseur vire au rouge et risque d’accélérer l’avènement duchoc pétrolier. (Photo : DR)

Page 5: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE - lnr-dz.com · auprès de la Chambre locale de l'agriculture (C.A). el-oued Les plats à emporter et le service à domicile, une alternative pour les «restaurants

Le dernier rapport des services de police de la Sûreté de wilayade Annaba, pour la période du 24 avril au 30 avril 2020, fait étatde nombreuses interpellations s’élevant au nombre de 841 per-sonnes impliquées dans divers délits, soit 71 véhicules et 67 mo-tocyclettes ont été mis en fourrière pour non-respect auxconsignes de confinement.

La NR 6753 - Mardi 5 mai 2020

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Cent-soixante-dix-neuf (179) cas confirmés de coronavirus (Covid-19) et quatre (4) décès ont été enregistrés, lors des dernières 24heures en Algérie, portant ainsi le nombre des cas confirmés à 4474 et celui des décès à 463, a indiqué dimanche le porte-paroledu comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémiedu Coronavirus, Djamel Fourar.

(Photo > D. R)

Chlef : les plats à emporter et le service à domicile,une alternative pour les «restaurants de la Rahma»

De nombreux «restaurants de la Rahma» à Chlef ont été contraintscette année, suite à l’interdiction de l’organisation des tables del’Iftar (rupture de jeûne), d'axer leur action sur la préparation deplats à emporter, avec leur acheminement jusqu’aux domicilesdes personnes nécessiteuses, dans l’objectif d’assurer la pérennitéde cette action de solidarité caractérisant le mois sacré duRamadhan. (Photo > D. R.)

Coronavirus : 179 nouveaux cas confirmés et 4 nouveaux décès en Algérie

I N F O SE X P R E S S

En une semaineseulement, soitdu 10 au 17avril, la police

a saisi 131 voitures et290 motos qui ont étéacheminées vers leparc communal de lafourrière de la wilayade Annaba. D’Après lesinformations poli-cières, 968 interven-tions ont été exécutéesle même mois entre le11 et le 20 avril, qui ontpermis l’arrestation de86 personnes pourdélit de port d’armesblanches, 30 autres in-

dividus recherchés et268 personnes pourtrafic de drogue.D’autres interventionspolicières ont eu lieudans les cités 900 Logts1er Novembre et Bou-zaroura qui se sont sol-dées par la mise horsd’état de nuire de 12bandits qui sévissaientdans ces régions extra-muros de la ville deAnnaba. Dans le mêmesillage, les élémentsde la police judicaireont réussi ces der-nières 24 heures àfaire tomber dans leur

filet 3 trafiquants dedrogue dure, âgésentre 32 et 40 ans, enpossession d’unequantité de 200grammes de cocaïne,10 portables, une ba-lance électronique, unlot de matériel pour laconfection de cettedrogue dure et unesomme d’argent im-portante en devises etbillets de banque. Lesnarcotrafiquants ontété arrêtés sur le couppour être traduit enjustice.

Oki Faouzi

131 voitures et 290 motos en fourrièrepour non-respect du confinement

Trafic de drogue dure à Annaba

Compte tenu de la situation sa-nitaire délicate qui prévaut dansla wilaya de Aïn Témouchent,l’Association des personnes han-dicapées de cette wilaya n’a pasmis en berne son drapeau de so-lidarité sociale avec les famillesdémunies et en détresse. Contrevents et marées, elles n’ont pasraté le rendez-vous humanitaire.En effet, depuis le début du moisde Ramadhan 2020, cette asso-ciation a distribué 1.280 litres delait conditionné dans des sachetsd’une contenance de 1 litre et2.800 baguettes de pain, en plusdes légumes et viandes au pro-fit des familles nécessiteuses etdémunies dans les communesde Aïn Témouchent, HammamBouhadjar, Maleh et Aghlal a an-noncé, hier, M. Zenasni Tedj, pré-sident de cette ONG.En effet, cette association a pristoutes les mesures préventiveset sécuritaires sanitaires impo-sées par les pouvoirs publics

dans l’accomplissement de sanoble mission bénévole.«Quotidiennement, notre asso-ciation offre 160 litres de lait et350 baguettes de pain depuis lepremier de ce mois sacré de Ra-madhan. Je transporte ces den-

rées alimentaires à bord demon véhicule personnel pourles acheminer jusqu’aux domi-ciles des familles concernéesen respectant leur dignité et enleur évitant des déplacementsonéreux en cette période de

confinement sanitaire. L’opéra-tion se poursuit pour satisfaireles familles dans toutes les com-munes de la wilaya. Je remercieénormément les bienfaiteurs quiont répondu favorablement àcet appel humanitaire pourrendre le sourire aux famillesen difficulté», a affirmé M. Ze-nasni.Il est à rappeler que cette asso-ciation est un partenaire tradi-tionnel des pouvoirs publics.Malgré le manque des moyensfinanciers et logistiques, elle esttoujours fidèle à son plan d’ac-tion, à savoir défendre les inté-rêts moraux des personneshandicapées, outre l’aide aux fa-milles démunies sans distinc-tion de rang social. Franche-ment, elle a obtenu une hono-rable place dans les cœurs desTémouchentois grâce à ses ac-tions caritatives et de bienfai-sances.

Sabraoui Djelloul

Aïn Témouchent

Chute mortelle d'unenonagénaire à HammamBou-HadjarLa population de la cité « Sorecor» dela ville de Hammam Bou-Hadjar a étéplongée dans l'émoi et laconsternation, ce jeudi, dès l’annoncede tragique la nouvelle de la mortd'une vieille dame qui a fait une chutemortelle de sa maison située au 3eétage. Selon des informationsconcordantes, la dame qui étaitatteinte de la maladie d'Alzheimer etâgée de 82 ans, a fait une chute àpartir de la fenêtre de sonappartement, vers les coups de 10heures, ses proches l'ont trouvéeinerte sur le sol où elle a rendu l’âmesur le coup, Elle a été évacuée auxurgences médicales de la ville. Soncorps a été déposé à la morgue del’hôpital pour être ensuite enterrédans la soirée.

S.Djelloul

El Oued

Expérience réussie deculture de canne à sucreLa culture expérimentale de la canneà sucre, menée au niveau decertaines exploitations agricoles dansla wilaya d'El-Oued, a donné desrésultats «encourageants», a-t-onappris dimanche auprès de laChambre locale de l'agriculture (C.A).L'expérience s'inscrit en droite lignede la stratégie prospective de l'Etatdans le domaine agricole, portant surle développement de certainescultures dans le Sud du pays, dont lacanne à sucre et le Soja, a révélé lesecrétaire général de la C.A, AhmedAchour. Les services de la Chambre del'agriculture ont estimé, au terme devisites de terrain au niveaud'exploitations expérimentales,notamment dans les communes deGuemmar et Ourmes, pour s'enquérirde visu des expériences agricolesréussies, que l'accompagnementtechnique des agriculteurs estsusceptible de contribuer audéveloppement de cette filièreagricole, et de là d'impulser ladynamique économique et dediversifier les ressources économiquesdu pays. Un agronome spécialisédans l'agriculture saharienne aexpliqué que l'expérience de laculture de la canne à sucre a étéintroduite d'Egypte (région de Saed)et d'Arabie Saoudite (région deDjeddah), aux conditions climatiquessimilaires, notamment en matière dechaleur et d'humidité. NoureddineBenamara a appelé pour cela lesresponsables du secteur del'agriculture à arrêter une stratégieétudiée susceptible d'assurerl'exploitation optimale de cettenouvelle culture qui a donné desrésultats «encourageants'», grâce auxefforts de vulgarisation et d'appuitechnique, pour valoriser l'importanceéconomique de cette culture dans laconcrétisation de l'autosuffisance ensucre et la sécurité alimentaire. Laformation et la vulgarisation devrontconstituer la base d'une cartetechnique à même de permettre uneexploitation optimale de cette planteaux faibles coûts de culture et detraitement phytosanitaire, en plus dene pas être gourmande en irrigation,de sa croissance rapide et de sonutilisation aussi comme brise-vent,a-t-il soutenu.

Agence

Solidarité

é c h o s

Plus de 1.200 litres de lait et 2.800 painsdistribués

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mondeLa NR 6753 – Mardi 5 mai 2020

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Des soldats égyptiens à Tobrouk impliqués militairement en Libye aux côtés des forces de Khalifa Haftar

Libye Sahara occidental

n Sahara occidental. (Photo > D. R.)

L’Armée égyptienne sebat en Libye aux côtésdu Maréchal Khal i faHaftar, l’homme fort dela Cyrénaïque, qui veutoccuper la Tripolitaineet le Fezzan par laforce des armes. Lessoldats égypt iens sesont heur tés à d i f fé -rentes reprises avecles soldats turcs ap-puyant les forces deFayez al-Serraj de Tri-poli et les pertes mili-taires égyptiennes sontsystématiquementcomptabi l isées enÉgypte comme résul -tant d’opérations anti-terroristes en cours auSinaï . De ce fa i t , LeCaire cache son impli-cat ion directe enLibye, même s’il recon-naît que son aviationde combat et notam-ment les Dassault Ra-fale qu’il a obtenu dela France avec un f i -nancement d’un paysdu Golfe, mènent fré-quemment des ra idsaériens en Libye. Avecson impl icat ion pol i -t ique, mil itaire et di -plomatique en Libye enfaveur de l’un des prin-cipaux belligérants li-byens, L’Égypte du Ma-réchal Abdel-Fettah al-S iss i se retrouveimpl iquée dans unconf l i t à l ’Est et àl ’Ouest car le terro -r isme dans la pénin -sule du Sinaï fait rage.A ces deux conf l i tss ’a joutent une trèsforte tension géopoli-tique permanente avecla Soudan sur fond derevendications territo-r iales et plus encoreavec l’Éthiopie en rai-son de la constructiond’un barrage risquantd’affecter en amont leNil, véritable poumonhistorique de L’Égypte.En outre, L’Égypte està couteaux tirés avecla Turquie pour desraisons idéologiques etstratégiques. L’intervention militaireturque en Tripolitaineen soutien au Gouver-

nement d’entente na-t ionale de Tr ipol i agrandement irr i té LeCaire et ses soutiensdes pays du Golfe. Lessoldats égypt iens nesont pas les seuls à sebattre en L ibye. Leplus gros cont ingentest fourni par l’arméerégul ière soudanaisedont des centaines desoldats ont pér i jus -qu’ici dans ce confliten cours. Les militairesturcs et russes (appar-tenant au groupe PMCWagner) ont égalementsubi des per tes sub-stantielles en Libye.Les forces turques sou-tiennent les forces dugouvernement d ’en-tente nationale de Tri-poli et les milices al-liés de Misrata, tandisque les forces égyp-tiennes, soudanaises,émiraties en plus desmercenaires du groupePMC Wagner se battentaux côtés des forces deHaftar. Des comman-dos et des agents del ia ison de l ’Otan etplus particulièrementceux de Grande-Bre -tagne, de Grèce, deFrance et des États -Unis sont présents surle terrain où ils offrentdes services au Maré-chal Haftar. Dans lecamp opposé, seulel’Italie soutient direc-tement Tripoli, surtoutau niveau du rensei -gnement.

Egypte : rien ne va plus…Le Général Al -s iss i ,chef des armées égyp-t iennes appel le leségypt iens à soutenirune lutte sans précé-dent contre le terro -risme. Le rô le du nouvelhomme for t del ’Egypte demeure en-core ambigu mais lespressions croissantesde Washington et del’Union européenne enfaveur des Frères Mu-

sulmans indiquent quel ’armée égypt iennen’est pas aussi docilequ’elle veuille bien lefaire croire et qu’ellea sa propre conceptionde la sécur i té nat io -na le . Pendant cetemps, des rappor tssecrets établis par desambassades de paysmaghrébins au Caires ’ inquiètent d ’une«probable invasion de[millions] de réfugiéségyptiens en Libye, enTunisie et en Algérie.R ien ne va p lus enEgypte . Le d iscoursassez surprenant dugénéral Al -Sissi , chefsuprême de l ’arméeégypt ienne , tenu au -jourd’hui dans la plusgrande académie mili-taire de ce pays de 92millions d’habitants anon seulement laisséperplexe la p lupar tdes observateurs maisa accentué une impres-sion de déjà-vu. Inter-venant après une se-maine de v io lences ,particulièrement dansla péninsule du Sinaï,le général égyptien af-firme qu’il en appelleau peuple égypt ienpour soutenir la dé -marche de l ’arméedans sa lutte contre lasubversion. Soumis à une pressioncroissante de son puis-sant a l l ié US et àd ’autres moins pres -santes émanant depays de l’Union euro-péenne en faveur dumouvement des FrèresMusulmans , A l -S iss idispose d’une étroitemarge de manœuvre. I l sa i t que lorsqu’ i ls ’ag i t de la sécur i téd’Israël, les Etats-Unisn ’hés i teront devantr ien . I l sa i t auss iqu’une partie des isla-mistes a décidé de re-courir aux armes, no-tamment au Sinaï maiségalement dans l ’en -clave palestinienne as-

siégée de Gaza où deschefs in f luents desFrères Musulmanségyptiens viennent dese réfugier et fonderun commandementavec objectif de libérerl ’Egypte de la « junte mi l i ta i re fas -ciste» et de rétablir cequ’ils appellent la légi-timité. Les milliers deréfugiés syriens et despalestiniens anti-Assadprésent sur le so légyptiens participentdans les actes de vio-lences contre les sym-boles de l’autorité etles part isans de l ’ar -mée. Cette donne in -édite a fait bouger desl ignes . La I I Ie arméeégypt ienne dont lecommandement eststat ionné à Suez apour la première foisexplicitement menacéles réfugiés syriens etpa lest in iens de sé -rieuses conséquencess’ils continuent de semêler des a f fa i reségypt iennes . La me-nace n’est pas vaine.Les mi l i ta i res égyp-t iens redoutent unecol lus ion entre cesmilliers de réfugiés sy-riens accueillis par leprécédent régime isla-miste de MohamedMorsi et les groupesarmés libyens. Qui estrée l lement A l -S iss i ?C’est la question quece posent les amér i -cains et les israéliens.Quel est sa pos i t ionréel le dans cet échi -quier où s ’enchevê -trent les intérêts saou-diens et israéliens? Detoute év idence etaprès son d iscoursd’aujourd’hui,l’homme est bien pluscomplexe que ce qu’ila la issé cro ire . Cer -taines de ses phrasesrévèlent en lui un finconnaisseur des rap-ports de force réels etdes enjeux. Du coup,Israël transfert en ur-gence des systèmesABM près des f ron -tières égyptiennes. Of-ficiellement pour parerà toute attaque d’Al -Qaïda. Mais personne n ’estdupe. Washington dontl’aide à l’Egypte est su-bordonnée au degré dela soumission du Caireattend. Sans trop savoir main-tenant qui est vra i -ment ce général à l’al-lure d ’un Gaddaf i etdont le son de la voixrappelle celui de Nas-ser…

Mohamed El Ouahed

,Le Groupe de soutien deGenève pour la protectionet la promotion des droitsde l’Homme au Sahara oc-cidental a dénoncé les ar-restations arbitraires com-mises par les autorités d'oc-cupation marocaines contreles journalistes sahraouis etl’expulsion systématiquedes journalistes étrangersvoulant enquêter dans lesterritoires sahraouis occu-pés, affirmant qu'ellesconstituent une violationgrave du droit international,dans un communiqué citépar l'agence de presse sah-raouie (SPS). A l’occasionde la célébration de la Jour-née internationale de la li-berté de la presse le 3 mai,l'ONG, le Groupe de soutiende Genève qui regroupeplus de 200 organisationsde défense des Droits del'Homme à travers lemonde, «dénonce les viola-tions systématiques de la li-berté d’opinion et d’expres-sion et les graves infractionsaux normes du Droit Inter-national humanitaire par lapuissance occupante duTerritoire non autonome duSahara occidental, leRoyaume du Maroc», a in-diqué le communiqué. LeGroupe de Soutien de Ge-nève pour la Protection et laPromotion des Droits del’Homme au Sahara Occiden-tal «dénonce le harcèlementet les arrestations arbitrairesde journalistes sahraouis auSahara occidental occupé,

ainsi que l’expulsion systé-matique de journalistesétrangers souhaitant enquê-ter dans le Territoire non au-tonome», ajoute le texte.Dans ce contexte, le Groupede soutien de Genève «ap-pelle le Conseil de sécuritédes Nations unies à inclureun chapitre sur les droits del’Homme dans le mandat dela Mission de l'ONU pour l'or-ganisation d'un référendumd'autodétermination au Sa-hara occidental (MINURSO)».Il a appelle également leConseil des droits del’Homme des Nations uniesà créer un mandat de rap-porteur spécial sur la situa-tion des droits de l’hommedans les territoires occupésdu Sahara occidental. «LesRapporteurs spéciaux sur laliberté d’opinion et d’expres-sion, sur la liberté d’associa-tion, sur les défenseurs desdroits de l’Homme, sur ledroit à la vie privée, sur laviolence contre les femmes,sur la torture, ainsi que leGroupe de travail sur les dis-paritions forcées et leGroupe de travail sur la dé-tention arbitraire sont appe-lés à accorder une attentionparticulière, dans le cadrede leur mandats respectifs,aux violations des droits del’homme commises par laPuissance occupante contreles journalistes au Saharaoccidental», a soutenu leGroupe de soutien dans soncommuniqué.

R.I

Des militaires égyp-tiens en opération enLibye commencent àpublier leurs photogra-phies sur les réseauxsociaux. Ce fait est nor-malement interditdans la plupart desforces armées de laplanète, mais révèle ceque tout le monde sa-vait depuis des annéesconcernant l’implica-tion militaire directede l’Égypte en Libye.

Des organisations dénoncent les pratiquesmarocaines contre les journalistes

Sahara occidental

,Le Groupe de soutien deGenève pour la protectionet la promotion des droitsde l’Homme au Sahara oc-cidental a dénoncé jeudiles violations et les arres-tations arbitraires com-mises par les autoritésd'occupation marocainescontre les journalistes sah-raouis, appelant à l'inter-vention urgente de l'ONUpour protéger les Sah-raouis. «A l’occasion de lacélébration de la Journéeinternationale de la libertéde la presse le 3 mai, leGroupe de soutien de Ge-nève pour la protection etla promotion des droits del’Homme au Sahara Occi-dental dénonce les viola-tions systématiques de la li-

berté d’opinion et d’expres-sion et les graves infractionsaux normes du Droit Inter-national humanitaire par lapuissance occupante du ter-ritoire non-autonome du Sa-hara occidental, le Royaumedu Maroc», a indiquéGroupe de soutien qui re-groupe plus de 200 organi-sations de défense desdroits de l'Homme à traversle monde. Le Groupe «dé-nonce le harcèlement et lesarrestations arbitraires dejournalistes sahraouis dansle Sahara occidental oc-cupé, ainsi que l’expulsionsystématique de journa-listes étrangers souhaitantenquêter dans le Territoirenon-autonome".

R.I

Un groupe d'ONG dénonce les violationsmarocaines contre les journalistes sahraouis

n Contingent militaire égyptien en Libye. (Photo : D.R)

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Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’ilneige, qu’il fasse un froid à nepas mettre un chien dehors ouqu’il fasse un temps caniculaire,

à ne pas mettre un chameau dehors, DaOuarabah imperturbable, marche d’un pascadencé et mesuré, en dépit de sa cécitéet de son âge avancé, pour s’acquitter deson devoir cinq fois par jour.Quand il longeait notre demeure familialevers 1960, située non loin de sa maison etde la fontaine Amizav, j’entendais les bruitssaccadés de ses impressionnants et re-marquables sabots en bois. Son passageétait un signal fort pour ceux qui prennentle Shor et leur rappelait qu’il va falloir bien-tôt s’arrêter de se restaurer et de s’ap-prêter à accomplir la prière de l’aube.Au passage, je voudrais vous raconterune histoire émouvante, à propos des dé-funts Da Ourabah Oularbi, muezzin etmon père cheikh Lounis Kadid, imam à lamosquée Tala Mokrane de Djemaa N’saridj,qui m’été rapportée récemment par lesympathique mokrane Haddadi.Un jour, feu mon père a décidé, comme ilest de tradition chez la famille Kadid, d’em-porter un soir après la prière d’el Aicha,un repas préparé par ma défunte mère etde le déposer, au seuil de la maison deDa Ourabah ou Larbi après avoir frappé àla porte, anonymement et sans attendrequ’il connaisse l’identité de son bienfai-teur.Da Ourabah, aveugle, indigent et d’un âgeavancé a chargé un proche de voir qui afrappé à la porte.Il y trouva de la nourriture qu’il apporta àDa Ourabah, celui ci, habitué à recevoirrégulièrement des repas, s’est contentéde formuler une prière pour son bienfaiteuranonyme.Pendant 15 longues années et chaque soir,Da Ouarabah récupérait lui même le repas,sans chercher à connaître l’auteur de cettebonne action !Un soir, Da Ouarabah, a décidé, par curio-sité, de voir qui est cette généreuse per-sonne sensible aux malheurs des gens.Il s’est posté juste devant la porte à l’heurehabituelle de l’arrivée de mon père.Dès l’instant où il entendit un bruit, il ouvritbrusquement la porte et attrapa mon pèrepar la main et lui dit : qui êtes-vous ?Surpris, mon père lui répondit : cheikhLounis !Morale de l’histoire : quand on est géné-reux, on ne le chante pas à tous les toits.Le mois sacré vient de débuter en Algé-rie.Avant tout, je voudrais présenter aux fa-milles des victimes de la pandémie du co-ronavirus, mes condoléances les plus at-tristées et aux malades mes souhaits d’unprompt rétablissement.Je prie Dieu le Tout-Puissant de protégerle peuple algérien de tout mal et tiensaussi à féliciter et à remercier tous ceuxqui se sont mobilisés et à leur tête le per-sonnel de santé en première ligne, pouréradiquer cette pandémie, pour le bien-être du peuple algérien.

Voudriez-vous, chers lecteurs et chèreslectrices, me consacrer quelques instantsde votre précieux temps, pour vous narrerles bonnes vielles traditions, les us et cou-tumes qui accompagnent, ce mois de fer-veur religieuse et relater l’ambiance festivequi anime Djemaa N’saharidj, le village aux99 sources dénommé Bida Municipium àl’époque de l’empire romain qui y bâtitune ville, aujourd’hui ensevelie sous terre,à la faveur de sa position stratégique sisesur l’axe de Via Romana (route romaine).C’est l’un des plus grands villages de Ka-bylie ; il est situé à 26 km de Tizi-Ouzouen direction de Ain El Hamam, il dépendde la commune de Mekla .Sa population est estimée à 12 000 âmes,en raison de sa prospérité, il fut jadis ca-pitale économique du royaume de Koukou; chaque quartier dispose de sa fontainequi arrose les jardins potagers luxuriantsdu village dont le plus célèbre est le jardinfleuri du défunt Ziad Mohand Said( jour-naliste chroniqueur à l’hebdomadaire Al-gérie actualité).Le village a enfanté, pour ne citer que lesplus connus, le martyr syndicaliste AissatIdir ,créateur de l’union générale des tra-vailleurs algériens , le militant des causenationale et amazigh Benai Ouali , l’ancienministre des transports Nait Djoudi Ha-chimi, les chanteurs Arab Bouezgaren,Cherif Nadir, Djebbara Djaffar, Dhrifa, Zahraet Noria, les journalistes Ziad Mohand Said, Mouloud Chekaoui, Hanafi Taguemout,le brillant docteur d’État en relations in-ternationales Ferdiou ouelhaj, les poèteHaouche Haj Arezki et son petit fils Mou-loud, les écrivains Adli Younes, ChebbahMohand Akli et Mecherri Said, les footbal-leurs Hassen Yebda(son ascendant est néà Taourirth Adhen ), Omar Hamenad etBelkalem Said et les illustres hommes desavoir et de religion cheikh Sidi Sahnoun,Djeddi ali Ouelkadhi, Cheikh Lounis NathElkouadhi Ezzouaoui Essaridji, cheikh Saidet Salah Nath el Kouadhi, cheikh Ouelhaj,cheikh Lounis et cheikh Ahmed Kadid .Jusqu’aux années 70, à la veille du ramad-han (la nuit du doute) avant le coucherdu soleil, les villageois se rassemblaient àla place Aissat Idir du quartier el Mahssar(issefssafen) devant la mythique fontaine

Thala Meziene et dans une ambiance fes-tive et joyeuse, empreinte de ferveur etde fraternité, scrutent le ciel pour observerle croissant lunaire.Ce rituel est observé en vertu du Hadithdu prophète que le salut soit sur lui : «jeû-nez après avoir observé le croissant lunaireet rompez le jeun, après l’avoir observé».Pour les enfants que nous étions, nousnous adonnions avec joie à cette partiede plaisir gravée à jamais dans nos mé-moires ! Nous prenions un malin plaisir ànous impliquer à ce «jeu»en toute inno-cence, sans en vraiment comprendre lesraisons, en s’amusant nous aussi à scruterle ciel.Quand le Ramadhan est annoncé, lesfemmes s’affairaient à préparer le Shorcomposé essentiellement d’un couscousaux raisins secs, le petit-lait ou le lait caillé,un café au lait accompagné de friandises,de la galette dure (Aghroum akourane) ouThamthout (galette).A l’instar de la majorité des familles, nousn’étions ni démunis ni aisés ; nous étionssatisfaits de notre sort.Durant toute l’année et notamment durantle mois sacré, notre demeure ne désem-plissait jamais et les pauvres du village ytrouvaient gîte et couvert.Les préparatifs du Ramadhan commen-çaient à l’instar de tous nos compatriotesà quelques jours de son annonce.C’était le grand ménage, pour accueillirdignement sidna Ramadhan, les famillesles plus aisées se permettent même de re-nouveler la vaisselle et de repeindre lamaison. Chaque maison rivalisait d’ardeurpour être au grand rendez-vous sacré.Je me souviens comme si cela datait d’hier,des villageois emmitouflés dans leur bur-nous attendant impatiemment l’appel sal-vateur et libérateur à la prière de Da Oua-rabah. Dès que Da Ourabah appelait à laprière, je me précipitais à la maison pourleur annoncer la bonne nouvelle.Les Saharidjiens qui attendaient impatiem-ment ce moment à Thajmaath, dégustaientdes figues sèches en guise de rupture dujeûne, certains ne pouvaient s’abstenir deleur péché mignon et s’empêcher de fumerou de chiquer du tabac à priser, dès l’appelà la prière. Je me souviens particulièrement

du regretté Kadi Seghir, un brave rappeléà Dieu. Après la prière à la mosquée ou à la mai-son, le Ftour est un moment attendu desgrands et petits.Il est composé d’une chorba généralementcuisinée avec le vermicelle ou le frik venudes Hauts-Plateaux, la viande bovine pré-férée en Kabylie à la viande ovine, d’unesalade variée, d’un plat de résistance etpour certaines familles aisées, les fruitsde la saison.En été, les inévitables figues fraiches etles figues de barbarie trônent et garnissentsuperbement les tables.Il demeure entendu que la table des dé-munis n’est pas aussi bien garnie, néan-moins chaque famille envoie discrètementun repas à tout voisin démuni.Les enfants ont le droit de se joindre à leurparent en jeûnant pour la première fois deleur vie. Ils ont enfin le droit de dégusterles délicieux repas ! Ils rentrent ainsi allè-grement dans la cour des grands !Vers l’âge de 8 ans, les enfants aprèsd’âpres négociations avec leur maman,obtiennent enfin le sésame qui est le su-prême droit au jeûne !J’ai jeuné un jour à l’âge de six ans, sansen informer, au préalable, ma chère mère,appelée affectueusement par tous, YemmaKoukou.Eh bien, sachez mesdemoiselles, mes-dames et messieurs, étant encore enfant,j’ai eu droit à une correction dont je mesouviens à ce jour !Elle m’a fait avaler de la nourriture deforce, après avoir refusé de manger.Ma chère mère si affectueuse, si attention-née et si généreuse ne voulait que monbien.Les débuts «des jeuneurs en herbe» sontlaborieux et ardus, les enfants affaiblis,palots et timorés passent la journée à dor-mir; les aiguilles de la montre peinant àavancer.Après les souffrances dues à la privationde nourritures durant une quinzained’heures, l’estomac sous les talons, selondes traditions kabyles, l’enfant doit montersur le toit de la maison et manger des œufsdurs. Le toit symbolise, à mon sens, lessouhaits de réussite professionnelle et so-ciale, les œufs, l’abondance des biens.En titubant, le pauvre enfant rejoint péni-blement mais fièrement la table des grands.C’est la grande délivrance, il a droit à toutesles attentions de toute la famille ; des ca-deaux lui sont même offerts en guise derécompense.C’est une façon de lui faire aimer le plaisirdu ramadhan !Les soirées après la rupture du jeûne sontriches et variées.À Djemaâ N’saridj, après les prières d’ElAïcha et des prières surérogatoires (Tara-wih), les soirées s’allongent pour lescouche-tard jusqu’à l’aube, les cafés bon-dés de monde organisent des parties in-terminables de dominos et de cartes au-tour des tasses de café et de limonadesdont la plus célèbre est Hamoud Boualemet des indétrônables Zelabia et Kalbelouze.Des chanteurs égayent également lessoirées des mélomanes.Telles sont les traditions du mois sacré àDjemaâ N’Saridj, à cette occasion, je sou-haite un bon ramadhan à tous les Algé-riens.Et prenez soin de vous.

Abderrahmane Kadid

enquêteLa NR 6753 – Mardi 5 mai 2020

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Ah, les bonnes vieilles traditions ramadanesques !

Chronique de Djemaa N’saridj

Le défunt Da Ourabah Oularbi, lemuezzin en titre de la mosquéeTala Mokrane de Djemaa N’saridj,arpentait chaque jour aux aurores,les ruelles du village pour appelerà la prière du Fajr et annoncer ledébut du jeûne.

nMosquée Cheikh Ouelhadj Kadid, à l’entrée du village. (Photo : DR)

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Dans ce contexte hideux, i ly a l ieu de soul igner quepour être privilégié et dis-t r ibué par ce t te soc ié téd’impression de l’Ouest al-gérien (SIO), certaines ré-dactions des journaux algé-roises doivent boucler etenvoyer les c l ichés à desheures qui dépassent l ’en-tendement pour ê t re sûrd’être dans les étals des bu-ra l i s tes d ’Oran e t l es w i -layas limitrophes. y comprisau Sud-Ouest et avec unejournée de retard pour lesgens de l ’ ex t rême Sud -Ouest.Avec ce t te s i tua t ion qu is ’est éternisée, la plupartde ces journaux ont été car-rément mis au pilori, et ce,paraît- i l , sur injonction decer ta ins pa t ron de mé -dias de l’Ouest qui ont pi-gnon sur rue, où les titresinjustement retirés de la cir-cu la t ion sont incroyab le -ment tassés chez les distri-buteurs a Oran, et dont levolume laisse perplexe lesp lus aver t i s . Dans cecontexte navrant, i l y a lieude souligner que ce qui s’estpassé a Oran au su je t deplusieurs titres, pour la plu-par t invendus dans l es

kiosques mais qui inhalentexagérément de l ’Anep, oùdes centaines de mil l ionsde dinars par mois sont gé-néreusement octroyées in-justement a ces t itres fra-giles, et ce, depuis l ’ère dela dynastie des Bouteflika.Des mi l l iers de tonnes dejournaux de la presse indé-pendante dans l es deuxlangues et éditée à Alger,sont amoncelées pour êtrerevendus au ki lo, persisteun véritable t ir au pigeonde la plupart des distribu-teurs de l ’Ouest , c ’ es t - à -dire, plus rentable, sous lasourno ise express ion é t i -quette commercia le d ’ in -vendus. Etrange situation,où des ma ins occu l tes aOran , font e t dé font l apresse publiée à Alger, pen-sent qu’en mettant les bâ-tons dans les roues de ces

derniers, reste une fausseinterprétat ion dont le butdemeure uniquement profi-table a une certaine menta-l ité traditionnellement vo-race. C’est la preuve, d’après cequ ’on a consta té à Oran ,que des titres de journauxqui ont brillé par leurs ab-sences plusieurs semainessur les étals de l’Ouest, sontcur ieusement superposéchez des grossistes spécia-lisés dans le commerce degros d ’ar t i c les d ’emba l -l ages . Qu i sont derr iè recet te techn ique de cassedes journaux ?Une persistance de l’ inéga-lité des chances qui prévautdans une totale opacité afait en sorte d’encouragercette situation des plus dé-p lorab les qu i sév i t àl’Ouest algérien, digne d’uneomerta à la sicilienne. Pourla presse publique, le pro-blème ne se pose pas dansle c i rcui t de d istr ibut ion,même si le tirage demeurefaible, i ls sont plutôt trèsbien agrémentés en publ i -cité ou pas moins de dix àquinze pages sont affichéesquotidiennement. Ce qui ga-rant i l ’ expans ion de cestitres, qui , pourtant, per-sévèrent dans des invendusimportant, pareillement des

abonnements ordonnés surinjonct ion aux divers ser -v ices pub l ics , sont enquelque sorte une boufféed’oxygène pour cataloguerle nombre impressionnantdes placards publ ic i ta iresdestinés à qui de droit. Lenerf de la guerre c’est l ’ar-gent qui a tout pourri sanspour autant séparer le bongrain de l’ ivraieDeux poids, deux mesuresdans cette distribution dela manne pub l ic i ta i re del’Etat providence, qui a en-t i è rement dépou i l l ée l apresse indépendante éditéea A lger dans l es deuxlangues, n’y voit que dalledans la corbeil le de la ré-clame pour l ’Ouest algé-rien. La presse écrite algé-rienne se trouve néanmoinsconfrontée à trois défis : po-l i t ique d ’abord, la l iber téd’expression n’est pas com-plète ; économique ensuite,la rentabi l i té n’est pas aurendez-vous ; enfin, la pro-f ess ionna l i sa t ion des ré -dactions régionales est en-core incertaine à l’Ouest al-gér ien , gangrené par l eprofit et qui uti l isent cesdéfaillances inventoriées àleurs avantages . Les pa -t rons des journaux de lapresse indépendante éditéeà Alger, seront-ils à la hau-teur de leurs missions pourmettre fin a cette mort cer-ta ine qu i prend de l ’ am-pleur? Que faudrait-i l fairepour tenter, sinon de remé-dier, du moins d ’appor terune amélioration à la situa-t ion dans ce t tepublicité qui tue à petit feules médias ?

Manseur Si Mohamed

Une vingtaine de journaux indépendants ne paraissent plus à l’Ouest et au Sud-Ouest !

Aïn Témouchent

118 véhicules et 6 motos mises en fourrière par la GendarmerienationaleDurant cette période deconfinement à partir du 5avril, le groupement de laGendarmerie nationale dela wilaya d’Ain-Témouchent a enregistré941 cas de non-respect duconfinement, cetteopération a permis demettre en fourrière 118véhicules et 06 motos,ainsi que l'établissementde procès-verbaux àl'encontre de 07propriétaires de locauxcommerciaux, tandis queplus de 1.000 véhicules ontété contrôlés dont la quasitotalité leurs propriétairessont en possession d'uneautorisation de circuler lorsdes heures de confinement. Pour rappel, et depuis ledébut du mois deRamadhan, une baissesensible en infractions ontété enregistrées par lesconducteurs de véhiculesalors qu'entre 30 à 35piètons des PV leurs ont étéétablis.

Sabraoui Djelloul

I N F OE X P R E S S

régionsLa NR 6753 - Mardi 5 mai 2020

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La situation perdure Depuis environ      trois années une vingtaine de    titres dela presse indépendante entre francophone et arabo-phone  édité à Alger et imprimé au niveau de la Société d’im-pression de l’ouest (Oran) (SIO) ne paraissent plus dans ladeuxième capitale du pays, et ce, vu les inégalitésconfuses    et autres restrictions exigées, où selon des in-formations fiables qui circulent font état d’une sorte decondition sine qua non  de faire rallonger le   nombre de ti-rages pour prétendre une place au soleil.

La flambée des prix des viandeset poissons frais durant le moisde Ramadhan a détourné l’in-térêt des petites bourses vers lemarché des produits congelés,une filière accessible, de plus enplus prisée par les Algériens.Hier, la sardine a été vendue auprix de 500 DA le kg au marchécouvert ; quant au prix de lacrevette, c'était de la pure folie.Le produit affichait 4.500 DA lekg ! Dans le chef-lieu de Reli-zane, le poisson s’est fait rare,les consommateurs n'ont eudroit qu’à de la basse qualitéet surtout pas à leur goût. Ils at-tendent que la sardine arriveau marché couvert. «La de-mande sur ces produits aug-mente de plus en plus, notam-ment durant le mois de jeûne»,affirme un boucher, précisantqu’en dépit de «la hausse desprix de certains produits, l’en-gouement des consommateursreste le même». «Mon modesterevenu ne me permet pas

d’acheter du poisson frais toutau long du mois sacré, alors jeme rabats sur le congelé du faitde son prix abordable», confieSmaïl, retraité de l’Education.Dans les magasins des poissonssurgelés, d'autres produits demer sont disponibles à des prixraisonnables et beaucoup degens préfèrent se rabattre detemps à autre sur quelquespièces de poissons pour garnirla table du mois de Ramadhan.Mais beaucoup soutiennent quela sardine est irremplaçable,mais pas au prix de 500 DA.Entre 300 et 400 DA le kilo, lesconsommateurs estiment queles prix seront raisonnables, cequi permettra aux boursesmoyennes de s'offrir un plat dela reine de la mer. La sardineest succulente mais elle est de-venue un produit de luxe, sou-tiennent nombre de chefs de fa-milles habitant la ville de Reli-zane et d’Oued R’Hiou.

N. Malik

Le personnel soignant des hopitaux deBordj-Menaiel, de Dellys, de Thenia,d’El Kettar, de Mustapha Bacha, deBéni-Messous, de Birtraria, de Tizi-Ouzou, d’Oran, de Sétif, de Cheraga, deDjelfa, de Béchar, de Annaba et autres,qu’ils soient médecins, chirurgiens,laborantins, infirmiers, infirmières,aides-soignants, ambulanciers, ur-gentistes, techniciens, l’institut Pas-teur à travers le territoire national,personnel de l’administration suscitentla reconnaissance, où les initiativesse sont multipliées ces derniers jourspour soutenir ces hommes ou cesfemmes que l’on a surnommés «leshéros en blouses blanches», un avispartagé par toute la population de lawilaya de Boumerdès et de toute l’Al-gérie profonde : c’est très important dele dire et de le souligner car cela té-moigne d’une prise de conscience del’importance de voir le personnel soi-gnants en guerre contre un ennemi in-visible mortel. Le personnel soignant,qu’il travaille dans un hôpital ou dansun cabinet médical est en premièreligne face à la pandémie du Covid-19.Il lance un appel et un cri de cœur etdemande à la population de fairepreuve de civisme pour lutter contrecet ennemi invisible : le rôle de la po-pulation est primordial du fait que leCoranavirus est de plus en plus fort carce mal a modifié nos habitudes, notremanière de vivre au quotidien, il achamboulé notre vie , cela ne nous em-pêche pas de ressentir une inquié-tude très forte, sommes-nous en trainde vivre un cauchemar qui ne finitpas, est- ce une réalité ou bien c’est dela science fiction que nous voyons àtravers les films ? La population algé-

rienne et même mondiale est per-turbée par ce phénomène et les gensdoivent se responsabiliser. Mais celane peut être utile qu’à une seule condi-tion : que la population respecte lesmesures édictées par le président dela République en l’occurrence M. Ab-delmadjid Tebboune et des recom-mandations du ministère de la Santé.C’est frustrant de voir que certainespersonnes ne mesurent pas les im-plications de leurs actes. Ce que lesgouvernements n’ont pu appliquer àla lettre, le coronavirus, lui, a su chan-ger les comportements, il a crée lapeur et la psychose dans les cœursdes gens, le coronavirus a fermé lesfrontières air, mer et terre, il a obligé lesgens à changer leurs manières devivre, il ne faut plus se serrer la main,les bises sont interdites, il a su arrêterla violence dans les stades pour lasimple raison c’est que le public est in-terdit de pénétrer dans les stades etque les matchs de football sont re-portés à une date ultérieure, le coro-navirus est allé bien plus loin, il a ferméles mosquées, les églises, les prières nese font plus dans les lieux de cultemais chez soi. Beaucoup de gens at-tendaient impatiemment l’arrivée dumois sacré pour profiter des soiréesanimées et si particulières, ces soi-rées ont la cote dans la majorité desAlgériens qui profitent de ces anima-tions mais pas pour tout le mondecar il existe les phobiques, eux, pré-fèrent s’enfermer chez eux, loin dubrouhaha et de l’agitation de la ville.Les rues bondées de monde, les caféssaturés de consommateurs, lesklaxons intempestifs, les bruits fusentde partout, certaines gens parlent

d’ambiance des soirées du Ramad-han mais pour certains, ils n’y voientque de l’agitation. Le coronavirus, cefléau dangereux a fermé la porte à cesderniers car à partir de 19 heures,c’est le «couvre-feu», personne n’est au-torisé à sortir, car au-dela des chiffresofficiels des personnes atteintes aucoronavirus , ce n’est pas pour de-main que la situation va s’améliorer carils existent des gens sans moralité quicontinuent à ne pas respecter les me-sures de prévention établies par leministère de la Santé, ils adorent fairela chaîne pour s’approvisionner endenrées alimentaires, des comporte-ments à saluer ! Actuellement, nous dé-pendons du coronavirus, tant il estprésent dans notre quotidien, la si-tuation va perdurer. Il faut que les ci-toyens algériens changent de com-portements, il est inadmissible de voirdes gens se bousculer pour s’appro-visionner en Zalabia, de brioches, depâtisserie, dans les rayons des maga-sins en vêtements. Le gouvernementa pris des mesures strictes en fermantles commerces provisoirement telsque les coiffeurs, les magasins deventes de souliers et de vêtements, lescafés, les restaurants, les grandes sur-faces, le transport et autres com-merces qui peuvent être la cause d’unecontagion très forte au coronavirus.Les médecins font leur travail conve-nablement actuellement. Hier, ilsétaient sujets à des critiques parcequ’ils ne faisaient pas le quart de leursboulots, les hôpitaux étaient des mou-roirs, le coronavirus est venu rappelerà l’ordre ces médecins qu’ils sont as-sujettis au serment d’Hyppocrate !

Kouider Djouab

Les Héros en blouses blanches !Boumerdès

Les produits frais inaccessibles les petitesbourses se rabattent sur le poisson congelé

Relizane

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détenteLa NR 6753 — Mardi 5 mai 2020

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N° 563

Mots fléchés Mots croisés

Mot mystère

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

«L'oeil ne se voit pas lui-même ; il lui faut son ...................................dans quelque autre chose.»

Est-ce le mot : A : Chemin ? B : Reflet ? C : Guide ?

Solutions du numéro 562Mot

mystère

SOURDRE

Le mot manquant

«La vraie valeur d'unhomme réside, non dansce qu'il a, mais dans ce

qu'il est.»

(Proverbe Oscar Wilde)

Le mot manquant

(Proverbe William Shakespeare)

Mots croisésMots fléchés

IMSEK : 04 : 01IFTAR : 19 : 43

Mardi 12 ramadan 1441 :5 mai 2020

Dhor .....................12h45Asser .....................16h32Maghreb ................19h43Icha .......................21h12Mercredi 13 ramadan 1441:

6 mai 2020Fedjr ......................04h13

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L’artiste s’avance vers le jeune, l’étreint af-fectueusement, et le remercie pour lui avoirdonné l’occasion pour aller encore plusloin, dans d’autres espaces… Il reprendson monologue : En effet, il nous semblait que nous étionsbien dans notre peau. Cela a duré des an-nées, en tout cas le temps qu’il fallait pourcréer un environnement propice à la parti-cipation de tous et montrer que nous étionsencore capables d’entreprendre ce qui étaitnécessaire pour avancer, pour évoluer etnous fixer définitivement dans l’axe du pro-grès et dans l’ère du futur. Mais après, ques’est-il passé ? Pourquoi sommes-nous tom-bés si bas ? Pourquoi avons-nous connu ceclimat impur ? Pourquoi ces problèmes,ces malheurs et ces dysfonctionnements ?Pourquoi cette déliquescence après desmoments forts qu’a vécus notre pays ?Pourquoi et pourquoi…, autant de ques-tions auxquelles nous ne pouvons ré-pondre, parce que nous sommes encoresous le choc, ébahis par ce retournementrapide et, pis encore, épouvantable. Oupeut-être si, nous pouvons dire quelquechose qui nous semble raisonnable et quirépond à nos questionnements. Nous pou-vons dénoncer nos mauvais jugements ounotre manque d’attention – c’est selon –, aucours de cette période pendant laquellenous menions notre développement natio-nal au pas de charge. J’emploie le «nous»pour réaffirmer que nous sommes tousresponsables de cette période, de près oude loin. En premier, ceux qui avaient la mis-sion de gérer et de commander, et ensuiteceux qui, comme nous, applaudissez touten profitant de tant d’effets sociaux quenous allouait la «révolution socialiste». Delà, nous pouvons dire que nous n’étions pastrès vigilants, ni même bien concentrés,pour comprendre qu’il pourrait y avoirquelques conséquences fâcheuses et qu’ilfallait en tenir compte et les ajouter à lasomme des autres risques du programmeéconomique, social et culturel impression-nant qui était le nôtre. De cette façon, nousaurions pu les dominer et les solutionneren leur temps. Mais, subjugués par tant deréussites – d’autres, les plus pessimistes oules plus conscients, disent par tant de dé-magogie –, nous avons foncé, tête baissée,en croyant que rien ne pouvait nous at-teindre, dans ce monde où tout peut chan-ger rapidement, tout peut se faire et se dé-faire, s’unir et se contredire. En effet, nousavions flatté les passions populaires, nousnous sommes bourrés d’orgueil et avionsoublié que nous étions et que nous pour-rions devenir vulnérables. Aujourd’hui,

nous affirmons avec le recul du temps, quenos programmes d’antan ont été empruntsde quelques inconsciences. Les usines clésen main, sans plus-value et sans génie denotre part, de grands «jouets» en somme,que nos responsables exhibaient ostensi-blement aux visiteurs, n’étaient pas pournous permettre de progresser et de créernotre propre économie. La preuve, des an-nées après, tout est tombé dans l’obsoles-cence et «l’industrie industrialisante» a subiles effets de ce fameux rêve évanescent.Ainsi, confrontés à d’importantes difficul-tés économiques et financières à partir de1986, notre pays s’est trouvé dans l’obliga-tion de réorienter ses différentes politiques.Mais, incapable de faire face à la dette quidevenait insoutenable et à la chute descours du pétrole, il n’avait d’autre choix quede négocier un programme d’ajustementstructurel avec le FMI. C’est à partir de cesmoments que nous avons commencé àconnaître de sérieux problèmes, d’essenceendogène et, bien évidemment, d’essenceexogène. Peut-on, à partir de là, dire que lapériode antérieure à celle des années 80 aété effectivement l’«âge d’or» de notre pays? Ne doit-on pas écarter la nostalgie pourrétablir le devoir de vérité, en reconnaissantque nous avons failli à notre mission ? Il y a autre chose de plus important à monavis. Je vais en parler, puisque j’ai déjà an-noncé la couleur à la fin du premier acte. Ily a ce problème de cadres, c’est-à-dire deresponsables. En effet, un problème qui sepose à nous et à nos semblables des payssous-développés, dans toute son ampleuret sa gravité. « L’homme qu’il faut à la placequ’il faut », ce fameux slogan, qui n’est restéqu’au stade de slogan, malheureusement…Certains, en voulant nous railler, nous lan-çaient ironiquement, dans leur style le pluscaustique : l’homme « faux » à la place qu’il

faut. Et ils avaient raison. Ils ont toujours rai-son, puisque nous avons déjà vu et voyonsdéfiler, jusqu’à maintenant, aux postes decommandement, dans des institutions desouveraineté, des « moins que rien », des in-signifiants, des pleutres, des fonctionnairesau passé sans passé et aux «bagages» sansmajesté ou carrément sans bagages. Desnoms communs, en quelque sorte, que lenépotisme, le clientélisme, le tribalisme –comprendre même «douarisme» – et mêmele légendaire et incontournable machiavé-lisme, les ont imposés dans les rouages del’État et les ont fait rois en les présentant augrand public, comme les hommes les plusexpérimentés et les plus doués dans l’ini-tiative et la création. Un des grands chefs,ne disait-il pas, au cours d’une réunion of-ficielle, devant un parterre de nouveauxpromus qu’il n’était pour rien dans leurchoix… ? Il s’exprimait ainsi : « c’est l’ordi-nateur qui vous a choisis, quant à moi je neconnais personne parmi vous ». C’est pourcela, proclamait-il, qu’il était à l’aise de-vant ces cadres qui sont venus par le biaisd’un choix «rationnel et judicieux» et dansune ambiance «d’impartialité et d’intégrité».Quelle belle déclaration et quelle promotionpour de nouveaux responsables qui onteu la chance de demeurer une petite annéeà ces postes de souveraineté ! La machineinfernale est passée par là et les a tous«moissonnés», sous prétexte – non falla-cieux, cette fois-ci – que la méthode choi-sie pour ces désignations n’était pas lameilleure. Est-ce l’ordinateur qui s’esttrompé, se disaient, ironiquement, les gensqui ont eu vent de cette déclaration duChef, ou bien, ceux qui l’ont alimentée endonnées…, fictives et fantaisistes ? Non,l’ordinateur ne se trompe pas. L’ordinateurest une machine qui donne des résultatsprécis quand on le pourvoit en données

précises ! Un point, c’est tout. Justement,dans ce cadre-là, du choix bien entendu, j’aiconservé un papier que j’ai trouvé fort in-téressant en son temps, et qui le demeurejusqu’à maintenant. L’artiste met sa main àla poche et d’un geste auguste, commecelui du semeur, tire le papier, le déploie,ajuste ses lunettes et plonge dans la lecture: «Le choix des personnalités politiques,basé exclusivement sur le rapprochementtribal ou familial, sur l’obédience aux som-mets, contredit les principes de la moder-nité tant revendiqués, qui exigent la com-pétence et l’efficacité pour fortifier les ins-titutions étatiques. L’Histoire doit s’écrireà l’endroit pour éviter les vertiges de lagrandeur qu’on nous a tant fait miroiter(...) Jusqu’à quand un maire, un chef dedaïra, un wali, un ministre ou autre res-ponsable à quelque échelle que ce soit,doit-il bénéficier de la bénédiction d’unetribu, d’une région, d’un clan, ou de groupesd’intérêts qui sont devenus une autre formede la tribu ? Jusqu’à quand ?». Oui, le triba-lisme et le régionalisme ne sont source quede haine dans un pays qui a tant souffert etqui souffre encore d’un sommet aussi platque les discours politiques qui s’y tien-nent. Le tribalisme et le régionalisme telsqu’ils se pratiquent au sein même des par-tis politiques, d’organisations dites indépen-dantes, des administrations et même ausein d’autres structures, favorisent l’émer-gence d’une « médiocratie » avec ses ef-fets sur le choix des hommes et des poli-tiques, sur les carrières. Le tribalisme et lerégionalisme, quand ils atteignent les som-mets de l’État, ne peuvent en aucune façons’ériger en composante d’une stabilité po-litique, de la paix civile, permettant d’assu-rer à une société une place parmi lesgrandes nations…

Ne m’en voulez pas, le rêve est gratuit

culture La NR 6753- Mardi 5 mai 2020

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Préambule

Peut-on dire que ce que j’écris dans ce texte est une véritable pièce de théâtre, classique, selon les normes requises dans ce genrede littérature ? Le lecteur sera seul juge. En tout cas, si elle n’en est pas une, j’aurai le mérite d’avoir essayé. Mon intention est deprésenter quelque chose qui se tient, sur le plan du contenu, c’est-à-dire du message que je veux transmettre. Mon autre intentionest de présenter quelque chose qui arrive à ce même lecteur dans un style accessible, facile à parcourir, afin qu’il ne puisses’embarrasser de trop d’élocutions pour lesquelles il lui faudrait trimballer une encyclopédie de langue et de grammaire, pour encomprendre le sens et la dimension de cette tragédie qui se joue, hélas, sous nos yeux. Ce serait, de ma part, une marque d’égoïsmeet une manifestation de pédanterie, que je ne devrais jamais afficher, eu égard à ce que je souhaite léguer à la jeunesse, surtout.

(suite en page )

Par Kamel Bouchama (auteur)

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culture La NR 6753 - Mardi 5 mai 2020

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Des exemples ? Il y en a tellement, carc’est tout le pays qui en souffrait. Quedis-je, qui en souffre encore ! N’a-t-on pasvu des clowns gérer des mairies de grandeimportance ? Il est inutile de citer cesvilles au grand passé historique et cultu-rel qui ont eu à supporter un certain «Hdidouane » et un autre « AbdelkaderTiyou ». N’a-t-on pas vu également desanalphabètes diriger de grandes entre-prises économiques, au vu et au su deshautes autorités du pays ? N’a-t-on pasvu enfin des « souk El fellah » – comme lesappelait un excellent ami, faisant allusionaux couards, ceux qui ne valent pas cherscomme les produits de ces grandes sur-faces d’antan –, parader dans des postesde haute responsabilité, alors que lesmeilleurs vivent les souffrances de la mar-ginalisation et de l’exclusion ? Tout lemonde comprendra qu’ils étaient là – ouqu’ils sont peut-être toujours là – pour «travailler du tampon » et mettre leur griffesur des documents, au profit de ceux quiles ont « intronisés », pas plus…, moyen-nant une bonne mensualité et des avan-tages que leur procure le poste. Quel-qu’un me jetait à la face cette répliqueque je considère comme significative et dé-finissant correctement et fidèlement lemilieu obsolète dans lequel nous bai-gnons. « Vois-tu, me disait-il, ces cadres-làn’ont pas eu la chance de connaître lesjouets dans leur enfance, c’est pourquoi,aujourd’hui, ils jouent avec le pays ! ».Sans commentaire!Là, un jeune paraissant un peu plus sen-sible que les autres, se lève brusquementet, dans un langage des plus caustiques,interpelle les responsables du pays à tra-vers l’artiste en leur posant le problèmeclairement : - Vous, messieurs les responsables quinous gouvernez, avez-vous mesuré la gra-vité de votre gestion en matière de cadres? Avez-vous, au moins, pensé que vos dé-lires ne nous ont apporté que de la déso-lation et nous ont généré des climats dedistorsion que nous sommes en train desupporter difficilement aujourd’hui ?Savez-vous que vous avez produit de sé-rieux clivages en notre sein ? Savez-vousenfin que vous avez ravalé notre orgueil,pire que vous nous avez avilis, quandvous avez laissé les meilleurs et les pluscompétents, parmi nous, en chômage ouen résidence à l’étranger, pour promouvoirun quidam au poste de ministre, et le ré-tribuer fortement…, copieusement, uni-quement dans le cadre des quotas réser-vés au nouveaux partis de la coalition ? Deplus, il paraîtrait qu’il n’aurait même pasfait son service national, comme tous lesjeunes de son âge et, ce qui est sûr, c’estqu’il n’a jamais connu de responsabilité oude travail rémunéré avant cette désigna-tion à ce portefeuille ministériel. Directe-ment, comme disait un ancien dirigeant,«du lycée au ministère». Chapeau, pourun coup d’essai ce fut un coup de maître.C’est de la folie ! L’artiste ne conteste pascette intervention du jeune qui lui paraitexcédé par tant de dysfonctionnement etd’injustice. Le sujet est d’actualité…, ilest brûlant. Il est même la base de tous nosmalheurs, parce que l’Homme, le meilleur,celui qui est utilisé à bon escient, est leseul moyen par qui doit s’articuler le bondéveloppement du pays, par qui devons-nous parvenir au progrès, par qui devons-nous recouvrer notre sérénité et…, notresouveraineté, la vraie, celle qui nousdonne la force et le privilège d’être maîtresde nous-mêmes. De là, l’artiste s’élancedans d’autres explications comme pourconfirmer les appréhensions de ce jeune.Il dit clairement : - Ainsi, aborder ce phénomène, c’est l’ana-lyser très sérieusement tant il est vraiqu’il reste un « problème », un grave pro-

blème pour le pays, pour son développe-ment, pour sa stabilité, tant qu’il y a desintérêts partout, et tant que nous vivonsdes moments de grande « compétition » endes courses effrénées vers le lucre dé-mesuré. En effet, même aujourd’hui, « lesdécideurs renvoient à leurs salons, dansune humiliation sans pareille, la petiteéquipe de réformateurs qui a osé rêver àune économie sociale de marché ». Cecipour dire, tout simplement, qu’en matièrede choix de cadres, il est difficile d’opterpour la qualité tellement les tenants dessystèmes, pour demeurer longtemps làoù ils sont, ne font que dans l’incertitudeet la division. D’autres, plus violents dansleur propos, diront hautement qu’ils nefont que dans le mépris, la déconsidéra-tion et la dérision. C’est là leur force etc’est là où s’exhibe leur machiavélismeet se découvre leur compétence, s’ils enont vraiment… Cela nous amène à parlerégalement de cette effroyable cooptation.Là aussi, nous excellons dans ce genrede pratique. Nous la «sollicitons» chaquefois que de besoin, sans mesurer les dé-gâts que nous produisons au sein des éluset de la société. Les résultats ? C’est qu’enplusieurs années, pour ne pas dire depuisles deux dernières décennies, il y a eubeaucoup de responsables incompétentsqui sont venus sur la scène politique. Acela s’ajoute l’altération et la corruptiondes mentalités, avant même celle desstructures, qui a produit un véritable ré-servoir de fractions, de lobbys et de ré-seaux…, mafieux, pour la plupart. Et, danspareilles situations on assiste à des al-liances subjectives… Ces mêmes alliancesnous ont conduits vers ce pilotage à vuepar lequel nous avons adopté un seul slo-gan : «nous sommes les meilleurs par-tout», comme si on pouvait pénétrer par-tout, au niveau mondial, même par in-fraction. En tout cas, des gens, et pas desmoindres, portent sur la conscience cemauvais tournant. - Parlons-en encore de ces cadres. Disonscourageusement que, dans un autre cha-pitre, notre pays n’a rien fait pour retenirles meilleurs, après les avoir instruits, for-més à l’aide de grands moyens. Cela estaussi un autre problème, grave dans tousses aspects. Il faut que l’on sache queplus de 400 000 cadres de notre pays, si cen’est davantage, d’un très haut niveau,font le bonheur de certains pays avan-cés, en Europe et en Amérique. Noussommes le seul pays qui offre, gratuite-ment, que dis-je généreusement ou cha-ritablement, des familles d’universitairesà ces pays. Quant aux autres cadres quipartent à l’étranger, pour le 4è cycle et ledoctorat, ils ne reviennent que très peu :2% disent les chiffres officiels. A-t-on de-mandé pourquoi ? Non ! Puisque nous nenous sommes jamais intéressés à cet as-pect important, à cette question qui estconsidérée comme une question straté-gique dans des pays qui se respectent etqui tiennent fortement à leur progéniture,surtout la plus instruite, la plus formée, laplus qualifiée. Par ailleurs, on a l’impres-sion que les « Grands », les nôtres, se com-plaisent dans ce climat où abondent desfaibles et des fourbes et où se multiplientdes situations conflictuelles. Ils peuventdonc facilement les commander et lesfaire marcher selon leur bon vouloir. A labaguette, disent les gens simples. C’estlà leur machiavélisme, dont je parlais àl’instant, un artifice qui leur permet devivre à l’aise et de « naviguer » dans leseaux troubles, au milieu de responsablessans constance et sans audace. Ils ai-maient ces situations ambiguës, ils ai-maient le flou…, ils l’aiment toujoursd’ailleurs. On dirait que c’est l’essencemême de leur existence ! Parce que c’estdans ce climat qu’ils peuvent mieux évo-luer et, en contrepartie, tirer le maximumde profit. Franchement, pourquoi vont-ils

« s’acoquiner » avec des gens compétents,honnêtes, sincères, courageux, se disent-ils ? Pour ne pas pouvoir agir à leur guise,pour ne pas avoir les mains libres et dis-poser de droits absolus…, pour ne pas seconduire en maîtres, selon leur bon vou-loir ? Parce que ces gens-là, les compé-tents et les honnêtes, ne peuvent se tairequand ils voient des «excès», ne peuventaccepter du n’importe quoi, ne savent fer-mer les yeux sur des situations étranges.En bref, ils ne peuvent cautionner le mal,le vol, la corruption et d’autres fléaux quiont terni notre image de marque et accé-lérer notre cheminement vers le délabre-ment. Sommes-nous poursuivis par la malédic-tion ? Non ! Il faut être honnête avec soi-même et avouer que notre problème, c’estl’Homme…, le levier et le point d’appui,selon la célèbre maxime d’Archimède.Mais quand cet Homme n’est pas à saplace, eh bien tout bascule, tout se décale,tout se corrode, tout se fausse, s’em-brouille et se complique. Oui, notre pro-blème c’est l’Homme – excusez-moi, j’aimel’écrire en majuscule –, du plus grand chefau plus petit, dans la hiérarchie.En effet, l’Homme, une matière qu’il nefaudrait jamais sous-estimer. Kaïd Ahmed(El Caïd, dans le vrai sens du terme) disait: « nous avons construit des usines…, degrandes usines, nous avons édifié descomplexes…, de grands complexes, nousavons construit les bases matérielles pourassurer notre évolution économique, cul-turelle et sociale, mais l’essentiel, ce quenous devrions préparer avant tout, c’est-à-dire ce «matériau» indispensable qui estl’Homme, nous ne l’avons pas préparépour prendre en charge cette Révolutionet la diriger. Nous ne l’avons pas formé,sensibilisé, intégré pour être le ferment decette dernière afin de lui assurer sa pleineréussite». Cette assertion est valable pourles questions de niveau, et pour les autrespratiques que nous dénonçons et qui sontabondamment usitées et même encoura-gées dans nos pays du Tiers-monde. Il y ad’autres, comme partout, et là nous nousposons encore des questions. La première,n’est-ce pas, au regard de sérieux pro-blèmes, que ces mêmes pharisiens quinous critiquaient hier ont tout chamboulé,par leur travail de sape et leurs pratiquesinjustes et suspectes ? La descente aux en-fers que nous avons connue, quelquesannées après les années 80 n’est-elle pasle résultat d’une accumulation deconduites et de procédés aléatoires, voiredouteux, que nous n’avons jamais re-marqués, du temps où nous nous mobili-sions massivement et sincèrement pour lebon devenir de notre pays ? Nous devonsposer cette question, franchement, parcequ’il est inadmissible, au vu des moyensque nous possédions, des potentialitéset des nombreux et florissants pro-grammes qui nous animaient, que noussoyons descendus si bas et que nousayons atteint ce stade d’affaissement en sipeu de temps. N’est-ce pas l’usurpation del’Histoire par ceux qui n’ont jamais contri-bué sincèrement à la révolution et quisont devenus, juste après l’indépendance,les « plus en vue » de ce régime qui, mal-heureusement, n’ont pas su le défendre etnous permettre d’évoluer selon nos aspi-rations ? N’est-ce pas ces mêmes per-sonnes la cause de nos malheurs, parcequ’ils n’ont pas travaillé durement et clai-rement quand il le fallait ? C’est en grandepartie ceux-là qui sont les responsables dela situation pénible que nous endurons. Jen’exagère en rien. N’ai-je pas dit quel’Homme est le facteur le plus importantdans toute évolution ? Allons encore aufond des choses.On dirait que nous avons été prédestinésà subir ces instants difficiles, depuis lalutte de libération nationale, quand des mi-litants se sont engagés, résolument, dans

la bataille pour recouvrer notre souve-raineté et que d’autres, par calcul, atten-daient paisiblement dans les « maquis feu-trés » de Tunis, Le Caire, Genève et autrescapitales arabes et occidentales. Ils at-tendaient la fin de la guerre pour rebondiret rentrer au pays, en conquérants, pours’occuper de notre administration qui aété désertée par les colonialistes. Ne m’enveuillez pas surtout, je vous ai promisque dans ce rêve, je dirai tout…J’en pro-fite, bien sûr, parce qu’il me donne cettebienheureuse occasion de me comporter,pour une fois, en artiste courageux. Pour-quoi ne pas en profiter et vous permettred’accéder à toutes ces informations quem’assure le rêve. Ainsi, dans cette am-biance de courage, j’ai une «agréable» his-toire à vous raconter. Les militants di-raient une histoire infecte, et je ne leurdénie pas ce droit…, parce qu’ils aurontraison ! En tout cas, vous tirerez par vous-mêmes les conclusions. Elle résume toutle drame de cette guerre secrète, et quel-quefois ouverte, que nous avons subie,pendant la lutte de libération et au len-demain de l’indépendance…, une guerreoù de grandes compétences ont dispa-rues, liquidées dans le vaste programmede cette «haine de l’intellectuel», pour nelaisser, malheureusement, à côté dequelques bons militants – il y en avait –d’habiles opportunistes et de savants at-tentistes qui allaient s’occuper de l’Algé-rie naissante. L’histoire se passe en pleinerévolution. Un des braves moudjahidine,ancien étudiant qui avait rejoins l’ALN àl’appel de l’UGEMA et après avoir luttécourageusement dans les maquis, sevoyait muté, quelque part en Afrique, poursensibiliser une bonne partie du conti-nent. Il fait escale à Genève, et là, il ren-contre d’anciens amis, étudiants de la Facd’Alger, qui l’invitent à dîner. Tout contentde les retrouver après des années de sé-paration, il pensait revoir les mêmes amisavec la même fougue et la même flammemilitante. Oh que non ! Ils avaient changéde fond en comble. Ce n’étaient plus cesjeunes qui s’indignaient contre l’oppres-sion et les exactions d’un colonialismeabjecte. Ils lui paraissaient détachés, pireencore, indifférents et à l’aise dans un exildoré où la révolution n’est évoquée quependant les rares réunions qui les ras-semblaient difficilement. La preuve, aucours du repas, l’un de ces «foudres deguerre» planqué à l’extérieur, lui dit im-perturbablement, sans avoir honte d’êtreridicule : «Pourquoi restes-tu avec cescoureurs de steppes…, viens avec nous !Nous sommes bien, ici, loin des maquis etde leurs problèmes. Demain, après l’in-dépendance, nous aurons nos places dechoix dans de hautes responsabilités…».A ces mots, le missionnaire de l’ALN, ne sa-vait où se mettre et, d’un geste digne deces authentiques maquisards, prend soninterlocuteur par le cou, sous les yeuxhorrifiés de ses comparses, le traîne dansles toilettes et le plaque devant une glaceen lui intimant l’ordre de répéter : «Je suisun traître ! Je suis un traître !». Je m’arrêtelà car le reste de l’histoire n’est pas bonà entendre. Par contre, et le rêve mecontraint de vous signaler, qu’effective-ment, ce donneur de «bons conseils» àpartir des terrasses de café de Genève, aété bel et bien nommé ambassadeur, justeaprès l’indépendance, au moment où le vé-ritable maquisard, cet officier de l’ALN,celui qui s’était indigné de la traîtrise deses anciens amis, se trouvait en chômage,pendant deux ans, traînant la savate dansles rues d’Alger. Il était même houspillé parles responsables pour des positions cou-rageuses qu’ils avaient prises au lende-main de l’indépendance et «emboîté» pourn’avoir pas fait sa repentance et déclaréson allégeance aux responsables d’alors.

(A suivre)K. B.

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P our Lounis Ait Menguellet, le dé-part d’Idir marque la fin d’uneépoque pour "notre chanson".A sa dernière visite, se rappelle

le poète, Idir disait qu’il était peu pro-bable de monter encore sur scène (...)».Takfarinas, vedette de la chanson mo-derne, s’est dit attristé et bouleversé parle décès d’Idir (qui) «a ouvert, par sonpremier album des portes, fermées dessiècles avant».Boudjemaa Agraw, membre du défuntgroupe musical Agraw (Révolution) dontfaisait partie Takfarinas, a souligné que«la chanson kabyle a perdu en la per-sonne d'Idir un de ses ambassadeurs».Avis partagé par Malika Domrane, vedettedu folklore kabyle, qui regrette la perted'un "ambassadeur de la chanson mo-derne.Zedek Mouloud, chanteur et compositeur,estime que la musique kabyle a perduun de ses monuments avec la disparitiond’Idir, décrit comme "un poète, hommede paix et une voix qui force le respect".Brahim Tayeb, chanteur moderne d'ex-pression kabyle, estime qu'avec le décèsd'Idir, le monde artistique vient de perdreune de ses icônes d'expression kabyle.C'est un artiste qui a fait le bonheur detoute l'Algérie (...) mais son œuvre resterapour toujours et ravivera son souvenir",réagit avec émotion l'artiste.Karim Abranis, a pour sa part, réagi à latriste nouvelle du décès d'Idir dans unmessage de condoléances publié sur Fa-

cebook. Amel Zen, chanteuse de pop,pleure la mort d'un chanteur dont lesmélodies "ont bercé nos vies et accom-pagné nos cérémonies" et rappelle l’im-portance de préserver notre identifie.

Réactions officiellesLe Président de la République, M. Abdel-madjid Tebboune a adressé dimanche unmessage de condoléances à la famille del'artiste Idir, le qualifiant "d'icône de l’art

algérien, à la renommée internationale"."J’ai appris avec beaucoup de regret etde tristesse la nouvelle de la disparitionde feu Hamid Cheriet, connu sous le nomartistique d’Idir, l’icône de l’art algérien,à la renommée internationale, a écrit lechef de l’Etat sur son compte Twitter." L'Algérie perd en lui une pyramide del'art algérien ", a souligné le présidentTebboune, priant Dieu Le Tout-Puissantde prêter patience et réconfort à la famille

du défunt, de l'entourer de Sa Sainte Mi-séricorde et l'accueillir en Son Vaste Pa-radis aux côtés de ceux qu'Il a comblésde Ses bienfaits et entourés de Sa grâceéternelle".Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad alui aussi adressé, dimanche, un messagede condoléances à la famille de l'artisteIdir, écrivant que "l'Algérie aura perduune de ses grandes stars que le peuplealgérien gardera en mémoire et conti-nuera à vanter les qualités artistiquesoriginales qui ont bercé les fans de cetteicône tout le long de son parcours richede palmarès".Le ministère de la Culture a présenté sescondoléances suite au décès de l'artisteIdir, soulignant que sa disparition laisseun grand vide dans le monde de l'art al-gérien (…). L'Algérie, avec la perte d'Idir,tourne une page prestigieuse de l'art en-gagé. Les Algériens, toutes générationsconfondues, continueront à écouter savoix et à fredonner les chansons d'Idirqui restera dans les mémoires parmi lescréateurs militants ...", indique le com-muniqué.Le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, M. Ammar Bel-himer, a présenté ses condoléances à lafamille de l'icône de la chanson algé-rienne, Idir. "Tlam yugh tamurt, assmi id-ewwedh lmut". L'obscurité a envahi lepays quand la mort est arrivée", a-t-ilécrit.

R.C.

Une consternation exprimée à travers des milliers d’hommages

Décès de l’icône de la chanson kabyle Idir

culture La NR 6753 - Mardi 5 mai 2020

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Comme nous l’annoncions dans notre édi-tion d’hier lundi, finalement et jusqu’àpreuve du contraire la famille du défuntHamid Chriet alias Idir a décidé d’enterrerle Cardinal de la chanson Algérienne etKabyle dans la banlieue Parisienne.Idir s’en est allé dans un monde meilleursamedi dernier à l’âge de 70 ans suite àune fibrose pulmonaire à l’hôpital Bichâtà Paris contrairement à ce qui se colportepar ci, par là !Il était prévu qu’il donne deux concertsd’affilée les 5 et 6 juin au théâtre Traver-sière, situé dans le 12ème arrondissementà Paris, malheureusement la mort l’a em-porté avant. Auparavant, notre ambassa-deur de la chanson Kabyle avait beaucoupaidé certains chanteurs (es) peu connusà partager la scène avec lui, histoire debooster leurs carrières et les faireconnaître au public …On n’oublie pas évi-dement le duo mythique avec le rebellesud-africain Johnny Clegg, surnommé leZoulou blanc décédé lui aussi un certain16 juillet 2019.Ironie du sort son dernier album faut-il lerappeler s’intitule « Ici et ailleurs » commes’il voulait nous dire j’étais ici et mainte-nant je suis ailleurs !!!

Hommage de plusieurs artistes àl’icône de la chanson kabylePatrick Haddad, Maire de Sarcelles (Ban-lieue Parisienne) : « J'ai mis un postd'hommage sur ma page Facebook offi-cielle juste après la mauvaise nouvelle...Idir était venu plusieurs fois à Sarcelles,toujours avec beaucoup d'enthousiasmeet de chaleur. Il appréciait la diversité dela ville. La communauté kabyle est très

présente sur Sarcelles et très touchée parcette triste disparition. Il nous laisse unhéritage musical et humaniste considé-rable, qu'il nous appartient désormais defaire vivre. Qu'il repose en paix »Iness Yeness, musicienne et chanteuse: «J’ai été très touchée et profondémentattristée par la disparition de ce grand ar-tiste. J’ai eu l’occasion et l’honneur derencontrer Idir lors d’un événement durantlequel nous avons partagé la scène il y aplus de 10 ans. J’étais très impressionnéepar cet artiste qui représentait tellementde choses. : la musique que mes parentset mes grands-parents écoutaient. C’étaitcomme rencontrer à la foi une idole et unmembre de la famille. Je me rappelle qu’ilétait très humble et réservé, il y avait dela retenue et de la gentillesse dans sonsourire. J’en ai gardé un très beau souveniret j’étais fière de dire à mes parents queje l’avais rencontré. Idir représente toutun patrimoine culturel qui a bercé monenfance, qui influence ma musique defaçon directe ou indirecte. Il nous laisseun trésor inestimable que nous devonsgarder précieusement. Il y a tant àprendre et à apprendre de son universet de son universalité. Paix à son âme»Moho Sahraoui, artiste peintre : « Jene sais vraiment quoi dire avec ce confi-nement .... La perte d’un grand hommecomme IDIR c’est très douloureux pourl’Algérie…Il restera toujours vivantdans nos cœurs aujourd’hui plusqu’hier ».Mohamed Amari, chanteur du groupePolyphen : « Idir était le monument dela chanson algérienne et était au som-met de la chanson kabyle en particulier.

Nous avons été bercés tous petits parses magnifiques chansons. Aujourd’hui,on est tous orphelins. Qu’il repose enpaix inchallah » Jalal Jallan, musicien marocain exCarte de Séjour et Nass El Ghiwan : «C’était un homme libre que j’ai connuen 1975 et j’ai eu de la chance d’avoirpartagé avec lui des moments inou-bliables sur scène… Un grand talent etune culture. Je l’écoutais parler, chanterou lire ses poèmes avec un très grandplaisir. Idir était aussi un grand militantqui a toujours milité pour ses idées etses origines. Il adorait son pays l’Algérieet il était d’une discrétion exemplaire.Je l’ai vu lors de son admission et j’aiété le saluer et lui dire au revoir cematin à la morgue puisque je travailleà l’hôpital Bichât. Qu’il repose en paixet sérénité et que Dieu l’Accueille enSon vaste paradis, il restera toujoursdans nos mémoires avec ses belles créa-tions. Je suis très triste puisque je perdsdeux amis chers et artistes exception-nels Idir et Tonny Allen, un batteur etaussi militant talentueux sans oublierbien entendu mon frère Rachid Taha ».Nacer Eddine Galiz, chanteur Châabi: «Idir faisait partie des grands artistesalgériens qui disparaissent malheureu-sement ces derniers temps l’un aprèsl’autre. Idir c’était un monument de lachanson algérienne tels que Guer-rouabi, El Anka, Khaled…Notre artistenous a bercé tous par ses chansons àl’image de Avava Inouva qui a été tra-duite en 29 langues. Aujourd’hui, je suistrès triste de sa disparition, Allah Ye-rhmou et condoléances à sa famille ».

Abderrahmane Djalti, chanteur : « Unegrande perte d’un grand et sage artiste.Partir dans ces conditions ces très durpour sa famille et son public. Allah Ya-rahmou »Khaled Louma, musicien et animateurà la radio : « Il y a ceux qui montrent lalumière et la fierté d'être ce que noussommes, il rejoint nos immortels quenotre mémoire tatoue en couleur.. . Abientôt Idir, salue ceux que tu vas ren-contrer là-bas et faites la fête sans re-tenue …».Karim Albert Kook, musicien et chan-teur: « Même si je sais l’issue de sessouffrances face à la maladie ne pouvaitfinir que par cette ultime délivrance,je suis sous le choc de son départ ! Paixà son âme.»Safy Boutella, auteur-compositeur etami du défunt : « Que dire sinon queje suis très affecté par la disparition deHamid. J’avais beaucoup de respectpour l’artiste, l’homme, sa délicatesseet son talent autant que pour son ex-trême douceur. Nous nous sommesconnus au service militaire que nousavions fait ensemble à Blida en 1973 etc’est d’ailleurs là que nous avions par-tagé la même scène sur les planchesde la salle de spectacle de la caserne...L’Algérie et le monde artistique perdentaujourd’hui un homme précieux. RebiYerahmou ».Yasmine Boudjenah, première adjointeau Maire de Bagneux : « Décidément, unepériode avec trop de mauvaises nouvelles.Merci IDIR pour nous avoir si tendrementbercé des deux côtés de la Méditerranée».

De Paris, Hadj Hamiani

Décès du Cardinal, Hamid Chriet Alias Idir

Les réactions d’artistes, femmes et hommes politiques se multiplient en France

Au lendemain du décèsdu chanteur Idir, denombreux messages decondoléances affluentsans discontinuer de lapart des artistes quisaluent la mémoire et leparcours d'un chanteurdisparu à l'âge de 70 ans,après avoir voué toutesa vie à la culture et aucombat identitaire parl'art.

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"L'hypothèse d'une reprise de tousnos championnats est très complexeà mettre en oeuvre si le déconfine-ment s'effectuera après le Ramadhan,voire impossible pour certaines dis-ciplines", a déclaré à l’APS, MohamedHachefa.L’athlétisme, une des disciplinesphares dans le calendrier de la fédé-ration, au côté du handi-basket, n’a

disputé qu’un seul meeting sur lescinq prévus, avant le championnat na-tional. Les autres sports (basket, vol-ley assis, judo, powerlifting...) ne sontpas en reste et attendent pour bouclerleur saison."C’est vraiment délicat pour nous,mais on prendra la décision la plusidoine. Si pour certains sports, les ar-rêter maintenant reste faisable, pourd’autres, ce n’est pas aussi évident", aexpliqué le président de la fédération,précisant que des concertations avecles clubs s’imposaient pour trouverles meilleures propositions à sou-

mettre à la tutelle.En cas de reprise, la FAH songe à lais-ser une période de préparation d'unmois aux athlètes pour se remettrephysiquement après plus de deuxmois d'interruption. "Si nous serons appelés à reprendred'ici à la fin du mois de mai ou au plustard début juin, on peut préconiserune reprise des compétitions pourcertaines disciplines, comme l’athlé-tisme et le handi-basket. Pour le reste,

ce sera malheureusement en sep-tembre", dit le président.Pour Hachefa, la période d'intresai-son cette année ne sera pas comme lesprécédentes en raison du contexteactuel : "D’habitude, cette période enhandisport est trop longue (de juin àseptembre), mais avec la situation ac-tuelle, on va vers une réduction très si-gnificative de cette transition, commece qui se fait ailleurs", se référant à cequi se fait dans les pays développés oùla période de transition pour les ath-lètes performants ne dépasse pas les15 jours, consacrés à la récupérationd’une saison pour entamer l’autre.Néanmoins, le responsable de la fé-dération et son staff comptent lancerun sondage auprès des clubs pour dé-finir la stratégie à entreprendre."Il ne faut pas aussi oublier la prépa-ration des athlètes et équipes qualifiésaux Jeux Paralympiques qui doit re-prendre, et établir le calendrier de lasaison prochaine. C’est très compli-qué, mais on sera obligés de nousadapter à toutes les situations", aconclu le président de la FAH.

R. S.

sportLa NR 6753 – Mardi 5 mai 2020

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Football : plus de200 participants àune formation dela FAF à distance

Plus de 200techniciens algériensinstallés en Algérie età l’étranger ont prispart à la formationdispensée vendredi envisioconférence, aindiqué dimanche laFédération algériennede football (FAF).Cette 2evisioconférence deprès de 3 heures a étéinitiée par la Directiontechnique nationale(DTN) de la FAFpendant cette périodede confinement enraison de la pandémiede coronavirus. Elle apermis auxparticipantsd’approfondir leursconnaissances etd’effectuer deséchanges "fructueux",selon la même source.Animée par lepréparateur physiquede la sélectionnationale du Qatar etde plusieurs clubsprofessionnels, NicolasDyon, la formation atraité deux thèmes : laprévention desblessures etl’utilisation du GPS enfootball.

E ND E U X M O T S

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Rédacteur en chef :Radia ZerroukiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Tirage : 2500 examplaires 16 - PagesOran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger.Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax: 021 73.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Fédération algérienne handisport

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

,La Fédérationalgérienne handisport(FAH) prendra ladécision "la plus idoine"quant à une éventuellereprise de seschampionnats,actuellementsuspendus en raison ducoronavirus, a indiquéson présidentMohamed Hachefa,soulignant que lasituation restait «trèscomplexe».

n Les sportifs dans l’attente d’une reprise. (Photo > D. R.)

«On prendra la décision la plus idoine»

,Le bureau exécutif de l’Associationdes Comités nationaux olympiquesd’Afrique (ACNOA), présidée par l’Al-gérien Mustapha Berraf, a adoptéplusieurs résolutions lors de sa der-nière réunion tenue en visioconfé-rence en raison du coronavirus, a in-diqué l'instance. "Les participants ont approuvé, entreautres, les réajustements budgétairesproposés et l'utilisation du solde res-tant du budget des Jeux Africainsdans le programme de préparationdes athlètes et d'autres activités", aindiqué Mustapha Berraf.Le bureau exécutif a également saluéles efforts du Comité d'organisationdes Jeux olympiques de la jeunesseDakar-2022 et a décidé d’apporterun soutien total à la résolution duPlan d'action Dakar-2022 de l'ACNOA

pour la préparation des Jeux auxnormes "les plus élevées".Dans sa lutte contre le coronavirus,le Comité exécutif a appelé toutesles parties prenantes à l’ACNOA et lemouvement olympique et sportif afri-cain à s'impliquer activement dans cecombat et à soutenir les commu-nautés pour surmonter les grandsdéfis imposés par la pandémie.Dans le même contexte, l'ACNOA asalué les "efforts" et la "sagesse" duComité international olympique(CIO) dans la gestion de la situationactuelle, réitérant son soutien àtoutes les directives et recomman-dations de l'instance dirigée parTomas Bach.A noter que cette ré-union a été élargie aux membres duCIO africains et présidents de com-missions et directeurs du CIO.n

ACNOA

Plusieurs résolutions adoptées par le Comité exécutif

,Le gouvernement italien a donné di-manche son feu vert pour une re-prise lundi des entraînements indi-viduels pour tous les sports, y com-pris les disciplines collectives commele football. Initialement, la reprisedes entraînements pour les sportscollectifs était fixée au 18 mai, lessports individuels pouvant reprendredès lundi, quand l'Italie entame sonprocessus de déconfinement.Mais plusieurs régions avaient dé-cidé samedi de devancer cet appel etautorisé les clubs, notamment defootball, à ouvrir les portes de leurscentres d'entraînement pour per-mettre à leurs joueurs d'y faire del'exercice, en extérieur et à distanceles uns des autres."Les sportifs, professionnels ou non,de disciplines non individuelles, sontautorisés, comme tous les citoyens,

à faire de l'exercice dans des espacespublics ou privés, tout en respectantles règles de distanciation socialed'au moins deux mètres, ainsi quel'interdiction de tout rassemble-ment", selon un décret du ministèrede l'Intérieur. Les séances d'entraî-nement devront se tenir à huis clos.Plusieurs clubs de football de 1re di-vision, comme Parme, Bologne ouencore Sassuolo avaient annoncéleur volonté d'ouvrir leurs terrainspour leurs joueurs qui le souhaite-raient. Sassuolo avait toutefois pré-cisé que ses vestiaires, salles de gym-nastique et locaux administratifs res-teraient inaccessibles.Une décision du gouvernement estattendue bientôt quant à une repriseou non du Championnat d'Italie, in-terrompu depuis le 9 mars, alors qu'ilreste douze journées à disputer.n

Italie

Feu vert pour les entraînements individuels

,Le ministre allemand de l'Intérieuret des Sports, Horst Seehofer, s'est ditfavorable à une reprise de la saisondu championnat de football (Bun-desliga), suspendu depuis mi-marsen raison du nouveau coronavirus(Covid-19). "Je trouve le calendrierproposé par la Ligue allemande defootball plausible et je soutiens un re-démarrage en mai", a-t-il indiqué auquotidien Bild. Une reprise en maifera de la Bundesliga le premier desgrands championnats européens àrenouer avec la compétition, alorsque l'Allemagne a lancé sa campagnede déconfinement dans un pays où leCovid-19 a causé la mort de quelque6000 personnes."S'il y a un cas de corona au seind’une équipe ou de son encadrement,le club dans son ensemble, et éven-tuellement aussi l’équipe contre la-

quelle il a joué en dernier, devront semettre pour deux semaines en qua-rantaine", a aussi précisé le ministre. Les clubs allemands avaient été lespremiers à retrouver le chemin desterrains d'entraînement parmi les 5championnats majeurs du continent.Une reprise effectuée dans des condi-tions très particulières, avec des me-sures de sécurité instaurées parchaque club.Avant la suspension de la Bundes-liga, le Bayern Munich occupait latête du classement avec 51 points,devançant d'une longueur son pour-suivant direct, le Borussia Dortmund(50 pts). Le Borussia Monchengladbach etHoffenheim, où évoluent respective-ment les deux internationaux algé-riens Ramy Bensebaïni et Ishak Bel-fodil, pointent aux 4e et 9e places.n

Allemagne

Le ministre de l'Intérieur et des Sportsfavorable à la reprise

Montpellier HSC : Nouzaret tire sa révérenceLe technicien français Robert Nouzaret (76 ans), passé notamment par leMC Alger, a décidé de prendre sa retraite après avoir occupé le poste deresponsable du recrutement pour le centre de formation de Montpellier HSC(Ligue 1 française de football), rapporte dimanche France Bleu Hérault.Le centre de formation de Montpellier va connaître plusieurs mouvements. Robert Nouzaret va prendre sa retraite, tandis que Laurent Robert n'a pasreçu de nouveau contrat. Nouzaret sera remplacé par Bernard Maraval, quiofficiait au sein de la cellule de recrutement de Caen. «Robert Nouzaret s'enva et c'est Bernard Maraval qui récupère tout ce qui est scout pour les jeunes.Côté entraîneur, Michel Rodriguez arrive lui aussi de Caen pour entraînerles moins de 17 ans (U17», a confié le président du MHSC Laurent Nicollin,cité par la même source. Nouzaret avait dirigé la barre technique du MCAentre juillet et décembre 2005. Il avait été limogé au terme de la phase allerde la compétition, pour être remplacé par son compatriote François Bracci,qui allait mener le "Doyen" à la victoire finale en Coupe d'Algérie 2006 auxdépens de l'USM Alger (2-1). Le MCA est le dernier club entraîné par Nou-zaret, qui avait eu par la suite deux expériences avec la sélection de Gui-née (2006-2009) et celle de RD Congo (2010-2011), avant de rejoindre le centrede formation de Montpellier.

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Faut-il annuler la saison sportive ?

Les dispositions, rassure-elles, serontprises et ne mettront pas en danger lavie des joueurs. Le ton monte sans fairede bruit dans les coulisses, il ne sera pasquestion de retarder plus longtemps lareprise. Le confinement qui confine de-puis le 16 mars étouffe les saisons foot-ballistiques, ce qui n’arrange plus per-sonne (joueurs et dirigeants). Vendredi, la Fédération tunisienne defootball a dévoilé son plan pour la re-prise. Il sera mis en exécution dès queles conditions sanitaires le «permet-traient, à savoir autoriser le retour à l’en-traînement, d’abord de façon individuellependant une semaine puis à des séancescollectives durant trois semaines. Aprèsce mois d’entraînement, les premiersmatchs seront au programme». Voilà lesgrandes lignes qui caractérisent son pro-chain plan avant de le mettre en exécu-tion. Selon ce document «la FTF prévoitdes tests réguliers et qu’au moindre caspositif au Covid-19 dans une équipe, sesmatchs seront reportés». Une assurancequi calme les esprits des sportifs, et no-tamment des supporters, si ces dernierdevant faire leur rentrée, ce qui du resteresterait dans l’impossibilité d’ouvrir lesportails des stades, sauf si l’état sanitaireviendrait à l’autoriser. L’idée qui seraitmise en marche ressemblerait à celle del’Angleterre ou de l’Italie qui consiste à«limiter les déplacements en regroupant

tous les matchs du championnat dansla capitale, Tunis, où de nombreux stadessont disponibles pour accueillir ces ren-contres, qui se tiendront évidemment àhuis clos : Rades, El-Menzah, Zouiten,Hammam-Lif, Chtioui, Ariana, le Bardo,etc…» Reste bien entendu, joueurs, arbitres etmembres de l’encadrement qui devraientêtre tous être regroupés sur place. Lespremiers matchs pourraient avoir lieuentre le 10 et 15 juin, si tout va bien. EnAlgérie, le président de la Ligue de foot-ball professionnel se dit partager, doncaccepter «la récente décision des auto-rités relative au prolongement du confi-nement jusqu'au 14 mai. Il y va de la pré-servation de la santé publique». Main-tenant sur le plan footballistique, on n'a

qu'un seul mot d'ordre en l’occurrence :patienter. «Nous ignorons la date de lafin du confinement, on ne peut pass'avancer, mais j'ai déjà un scénario entête. Soufflera-t-il, mais à la conditionque les clubs le suivent : il s’agit de faireadmettre l’idée de considérer le confi-nement imposé par la pandémie commeune intersaison. «Après, à la fin de l'ac-tuelle saison, nous allons ouvrir le mer-cato estival d'une durée de trois se-maines, avant d'enchaîner directementavec la saison 2020-2021», a-t-il expliqué.Pour lui, ce sera une autre occasion quipermettrait aux clubs de remettre lecompteur à zéro pour une période quin’excéderait pas six semaines ce qui fe-rait replonger les équipes dans la com-pétition et préparer la prochaine saison.

Est-ce suffisant comme stratégie ? Laquestion mériterait d’être posée aux di-rigeants des clubs qui fourniraient leuravis sur divers paramètres, notammentles déplacements des joueurs d’une ré-gion à une autre, ou encore les clubs quiauraient à accueillir de nouveaux entraî-neurs qui auront du mal à se coller auxdivers critères pour assurer une parfaitesaison. La perturbation continue desemer ses doutes jusqu'à faire bégayerpour certaines fédérations si reprise ily a, ou pas.

H. HichemA voirn RMC sport 2  : FC Barcelone - Liverpool (rediff) à 20hn RMC sport 1  : Les grands formats de la Premier League à 21h45

La Tunisie va foncer ettenter de briser toutesles barrières possiblespour reprendre sonchampionnat.

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n Pourquoi parler de reprise puisque la situation sanitaire ne le permet pas. (Photo > D. R.)

La NR 6753 – Mardi 5 mai 2020Publicité