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Sefer Hamidot PRIÈRE Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger. “C’est lui qui a fait de moi un juif” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre. La Paracha de la Semaine Graphisme Maxime : 058.710.2000 A mettre à la gueniza n° 283 Dans l’enseignement n°7 du Liqouté Moharan, Rabbi Na’hman de Breslev enseigne que la raison essentielle de l’exil est le manque de foi, émouna en hébreu. Outre l’exil collectif du peuple d’Israël, à cause duquel nous ne sommes pas encore tous rassemblés en Terre sainte et à cause duquel le temple n’est pas encore reconstruit, il existe un autre exil : l’exil individuel. Cet exil est ressenti par chacun d’entre nous à travers les difficultés spirituelles et matérielles et les souffrances de la vie. Quand un juif n’arrive pas à se rapprocher de la Tora, ou pire s’il n’en a même pas envie, il est en exil c’est-à-dire loin de D-ieu. Quand les problèmes rendent la vie d’un juif amère, il est aussi en exil. La cause essentielle de telles situations, nous dit Rabbi Na’hman, est le manque d’émouna. Par conséquent on peut déduire que la délivrance collective et la délivrance individuelle, en d’autres termes la joie de vivre avec D-ieu, dépendent de la réparation de l’émouna. D’ailleurs le Talmud relate que les sages d’Israël, cherchant une phrase ayant la capacité de synthétiser toute la Tora, se mirent d’accord sur un verset du prophète ‘Habakouq qui disait : “Le juste vivra par sa foi.” Afin de mieux comprendre la force dégagée par l’émouna, nous allons étudier un verset apparemment anodin de notre paracha : “Noa’h (Noé) rentra avec ses enfants, sa femme et les femmes de ses enfants dans l’arche, à cause des eaux du déluge” (Béréchith 7:7). La partie soulignée de ce verset est apparemment inutile. En effet, il aurait suffi de dire que Noa’h et sa famille rentrèrent dans l’arche, le fait que ce soit à cause des eaux du déluge étant une évidence compte tenu des versets précédents. Cette partie “en trop” du verset appelle à un commentaire que Rachi ne manque pas de faire et qui est le suivant : “Même Noa’h avait une petite émouna, il croyait et ne croyait pas que le déluge s’abattrait. Il ne rentra dans l’arche que lorsque les eaux l’y forcèrent.” En d’autres termes, Rachi nous dit que malgré la promesse divine du déluge, Noa’h n’y croyait pas vraiment. C’est seulement lorsque les eaux ne lui en laissèrent plus le choix qu’il rentra dans l’arche. Par conséquent il avait une petite émouna. Le problème de cette explication est qu’elle est en contradiction avec le premier verset de notre paracha qui affirme que “Noa’h était un juste” ; or nous savons que “le juste vivra par sa foi” ; comment dire alors de Noa’h qu’il avait une petite foi ? La réponse à cette question nous est donnée par un élève du Ba’al Chem Tov, Rabbi Yé’hiel Mikhal de Zlotshov. Rachi ne dit pas que Noa’h avait une petite foi mais, qu’il rapetissait sa foi. Il s’agit des mêmes lettres en hébreu, seul le placement des voyelles crée la différence de sens. Donc il croyait que le déluge viendrait car il avait la foi et en même temps il n’y croyait pas, c’est-à-dire qu’il s’empêchait d’y croire car il savait qu’avoir foi en une chose provoque sa réalisation. Nous comprenons alors quelle est la force de la foi : elle est créatrice. Néanmoins cet aspect créatif de la foi est une arme à double tranchant. Cette croyance va faire exister un tel système (d’où l’expression : un système de croyance). D’un autre côté, si je crois d’une foi totale que D-ieu me fera réussir financièrement tout en me permettant de garder du temps pour ma famille, de respecter le Chabath et d’étudier régulièrement la Tora, je serai capable de vivre à ce niveau (il suffit de le demander à ceux qui le font déjà). Autre illustration de ce mécanisme : le niveau spirituel de chacun sera déterminé par sa propre croyance du niveau qu’il peut atteindre. Chacun peut limiter sa progression ou au contraire la libérer de tous les obstacles, exil ou délivrance. On comprend mieux ainsi l’affirmation de Rabbi Na’hman : “la raison essentielle de l’exil provient du manque de foi.” C’est notre foi dans le Créateur qui permettra au Créateur de nous délivrer, collectivement et individuellement. Et dans le même enseignement Rabbénou explique que la foi correspond à l’aspect de la prière. Plus nous appellerons D-ieu, plus nous Lui demanderons de nous donner la foi, et plus nous pourrons assister à des miracles au dessus des lois de la nature. Noa’h, pour être sauvé des eaux du déluge, ne se réfugia-t-il pas dans l’arche ? L’arche se dit “téva” en hébreu ; d’autre part, le mot “prière” se dit aussi “téva”. Prenons l’habitude de parler tous les jours au Maître du monde, de lui raconter ce que nous avons au fond du cœur et de le remercier, n’ayons pas peur de demander, forts de la croyance qu’Il ne demande qu’à donner. Chabbat Chalom - Eliahou Haviv בס“דRenseignements et aides +972(0) 54 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24 www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected] Contact publicité, dons & dédicaces +97254 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24 www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected] NOA’H • L’homme doit languir et espérer le bien général, même si celui-ci signifie pour lui une perte. • La personne qui prie à la synagogue, équivaut à celle qui avait amené une offrande pure. • La prière du flatteur n’est pas écoutée. • La prière de la personne qui étudie la Tora est écoutée. • On priera toujours contre un malheur avant qu’il ne se produise. • La prière de l’autre (pour moi) est plus efficace que ma propre prière et même le Tsadiq a besoin de la prière des autres. • C’est une mitswa d’avoir de beaux habits propres pour la prière. • Pour les besoins matériels, on ne demandera pas plus qu’il n’en faut, mais en ce qui concerne la Toraet la crainte de D-ieu, on pourra demander tout ce qu’on désire réellement. • Par la prière on peut changer son mazal. • Il faut prier dans une maison qui a des fenêtres. Pour la Guérison complète et rapide de Mikhael Ishoua Dan ben Rahel Pour l’élévation de l’ame de Myriam Juliette bat Simha Félicie, Yehouda ben Chalom et Ester Annie Bat Myriam Juliette NOAH.indd 1 18-Sep-16 22:41:50

La Paracha de la Semaine NOA’Hdata.over-blog-kiwi.com/1/95/39/27/20161106/ob_119bf9_6...2016/11/06  · dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre. La Paracha de la Semaine

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  • Sefer HamidotLA PRIÈRE

    Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger. “C’est lui qui a fait de moi un juif” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre.

    La Paracha de la Semaine

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    n° 283

    Dans l’enseignement n°7 du Liqouté Moharan, Rabbi Na’hman de Breslev enseigne que la raison essentielle de l’exil est le manque de foi, émouna en hébreu. Outre l’exil collectif du peuple d’Israël, à cause duquel nous ne sommes pas encore tous rassemblés en Terre sainte et à cause duquel le temple n’est pas encore reconstruit, il existe un autre exil : l’exil individuel. Cet exil est ressenti par chacun d’entre nous à travers les difficultés spirituelles et matérielles et les souffrances de la vie. Quand un juif n’arrive pas à se rapprocher de la Tora, ou pire s’il n’en a même pas envie, il est en exil c’est-à-dire loin de D-ieu. Quand les problèmes rendent la vie d’un juif amère, il est aussi en exil. La cause essentielle de telles situations, nous dit Rabbi Na’hman, est le manque d’émouna.Par conséquent on peut déduire que la délivrance collective et la délivrance individuelle, en d’autres termes la joie de vivre avec D-ieu, dépendent de la réparation de l’émouna. D’ailleurs le Talmud relate que les sages d’Israël, cherchant une phrase ayant la capacité de synthétiser toute la Tora, se mirent d’accord sur un verset du prophète ‘Habakouq qui disait : “Le juste vivra par sa foi.”

    Afin de mieux comprendre la force dégagée par l’émouna, nous allons étudier un verset apparemment anodin de notre paracha : “Noa’h (Noé) rentra avec ses enfants, sa femme et les femmes de ses enfants dans l’arche, à cause des eaux du déluge” (Béréchith 7:7). La partie soulignée de ce verset est apparemment inutile. En effet, il aurait suffi de dire que Noa’h et sa famille rentrèrent dans l’arche, le fait que ce soit à cause des eaux du déluge étant une évidence compte tenu des versets précédents. Cette partie “en trop” du verset appelle à un commentaire que Rachi ne manque pas de faire et qui est le suivant : “Même Noa’h avait une petite émouna, il croyait et ne croyait pas que le déluge s’abattrait. Il ne rentra dans l’arche que lorsque les eaux l’y forcèrent.”

    En d’autres termes, Rachi nous dit que malgré la promesse divine du déluge, Noa’h n’y croyait pas vraiment. C’est seulement

    lorsque les eaux ne lui en laissèrent plus le choix qu’il rentra dans l’arche. Par conséquent il avait une petite émouna. Le problème de cette explication est qu’elle est en contradiction avec le premier verset de notre paracha qui affirme que “Noa’h était un juste” ; or nous savons que “le juste vivra par sa foi” ; comment dire alors de Noa’h qu’il avait une petite foi ?

    La réponse à cette question nous est donnée par un élève du Ba’al Chem Tov, Rabbi Yé’hiel Mikhal de Zlotshov. Rachi ne dit pas que Noa’h avait une petite foi mais, qu’il rapetissait sa foi. Il s’agit des mêmes lettres en hébreu, seul le placement des voyelles crée la différence de sens. Donc il croyait que le déluge viendrait car il avait la foi et en même temps il n’y croyait pas, c’est-à-dire qu’il s’empêchait d’y croire car il savait qu’avoir foi en une chose provoque sa réalisation. Nous comprenons alors quelle est la force de la foi : elle est créatrice.Néanmoins cet aspect créatif de la foi est une arme à double tranchant. Cette croyance va faire exister un tel système (d’où l’expression : un système de croyance). D’un autre côté, si je crois d’une foi totale que D-ieu me fera réussir financièrement tout en me permettant de garder du temps pour ma famille, de respecter le Chabath et d’étudier régulièrement la Tora, je serai capable de vivre à ce niveau (il suffit de le demander à ceux qui le font déjà). Autre illustration de ce mécanisme : le niveau spirituel de chacun sera déterminé par sa propre croyance du niveau qu’il peut atteindre. Chacun peut limiter sa progression ou au contraire la libérer de tous les obstacles, exil ou délivrance. On comprend mieux ainsi l’affirmation de Rabbi Na’hman : “la raison essentielle de l’exil provient du manque de foi.” C’est notre foi dans le Créateur qui permettra au Créateur de nous délivrer, collectivement et individuellement. Et dans le même enseignement Rabbénou explique que la foi correspond à l’aspect de la prière. Plus nous appellerons D-ieu, plus nous Lui demanderons de nous donner la foi, et plus nous pourrons assister à des miracles au dessus des lois de la nature. Noa’h, pour être sauvé des eaux du déluge, ne se réfugia-t-il

    pas dans l’arche ? L’arche se dit “téva” en hébreu ; d’autre part, le mot “prière” se dit aussi “téva”. Prenons l’habitude de parler tous les jours au Maître du monde, de lui raconter ce que nous avons au fond du cœur et de le remercier, n’ayons pas peur de demander, forts de la croyance qu’Il ne demande qu’à donner.

    Chabbat Chalom - Eliahou Haviv

    בס“ד

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    NOA’H

    • L’homme doit languir et espérer le bien général, même si celui-ci signifie pour lui une perte.

    • La personne qui prie à la synagogue, équivaut à celle qui avait amené une offrande pure.

    • La prière du flatteur n’est pas écoutée.

    • La prière de la personne qui étudie la Tora est écoutée.

    • On priera toujours contre un malheur avant qu’il ne se produise.

    • La prière de l’autre (pour moi) est plus efficace que ma propre prière et même le Tsadiq a besoin de la prière des autres.

    • C’est une mitswa d’avoir de beaux habits propres pour la prière.

    • Pour les besoins matériels, on ne demandera pas plus qu’il n’en faut, mais en ce qui concerne la Toraet la crainte de D-ieu, on pourra demander tout ce qu’on désire réellement.

    • Par la prière on peut changer son mazal.

    • Il faut prier dans une maison qui a des fenêtres.

    Pour la Guérison complète et rapide de Mikhael Ishoua Dan ben Rahel

    Pour l’élévation de l’ame deMyriam Juliette bat Simha Félicie,

    Yehouda ben Chalomet Ester Annie Bat Myriam Juliette

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  • Prière de la semaine

    De grâce Eternel, accorde-nous le mérite, dans Ta grande bonté, de vaincre nos passions et nos mauvaises pensées. Aide-nous pour que nous puissions briser et annuler en nous la passion de l’argent. Que je me contente de la part que l’Eternel m’a donnée. Que je ne m’empresse pas de m’enrichir et ne courre pas après le superflu, accumulant ainsi une fortune de vanité. Que même ce qui est nécessaire, comme le travail et le commerce que je dois faire pour subvenir à mes besoins, donne-moi le mérite, dans Ta

    grande bonté, de le faire dans la sainteté et la pureté, pour Ton grand Nom. Fais-moi mériter de pratiquer le commerce dans la foi et que ma Torah soit fixe et mon travail temporaire. Que je ne perturbe pas du tout mon esprit et mes pensées par le commerce. Que même pendant mon travail, j’ai le mérite dans Ta bonté, que ma pensée soit attachée et collée à Toi et à Ta Sainte Torah qui est voilée et dissimulée dans chaque transaction, chaque travail et chaque occupation du monde.

    TRAVAIL

    Sia’h Sarfei Kodesh CONVERSATIONS DES ANGES

    Le serviteur du vieillard de Shpolé a raconté qu’après la disparition de Rabenou, son maître versa d’abondantes larmes et se lamenta sur son décès.Il quitta ce monde un an après lui.

    Florilège de paroles exprimées par le Rav Lévy Itshak Bender qu’il entendit des Anciens de Ouman

    Compilé par le Rav Avraham Weitslandler - Traduction : Chmouel Darmon

    Commentaire :

    Nous pensons souvent que l’aspect essentiel de notre relation avec Hachem consiste à suivre Sa volonté et à effectuer Ses commandements. Partant, on croit que le Créateur ne prête aucune attention aux sentiments qui logent dans notre cœur.

    Pourtant, que dirait-on d’un mari qui prétendrait remplir ses obligations de bon époux simplement parce qu’il fait ce qui est écrit sur le contrat de mariage ? Accepterions-nous qu’il nous

    dise: « Peu importe à ce que je pense et à qui je pense ! Cela ne regarde pas ma femme ! »

    Notre réponse serait évidente. Pour être réellement un bon mari, il faut non seulement respecter ce qui écrit sur le contrat de mariage, mais également aimer sa femme, la chérir, vouloir lui apporter du plaisir... Cela est identique avec D-ieu : nous devons évidemment suivre ce qu’Il nous demande de faire, mais l’essentiel est ailleurs. C’est selon la nature des sentiments qui résident dans notre cœur à Son égard que nous sommes principalement jugés.

    L’aspect essentiel de l’élévation de la Sainteté s’effectue grâce à la joie.”RABBI NA’HMAN, LIQOUTÉ MOHARAN I, 24

    La Citation de la Semainepar David-Yits’haq Trauttman www.lapausecafe.org

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    Sources: Nous remercions Rav Eliahou Haviv (la Paracha), David Yitzhak Trauttman (les citations) et le Keren Israel Ber Odesser (Sihot Haran, Sefer Hamidot, Likoutey Etsot)

    Contact publicité, dons & dédicaces +97254 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected]

    Mila débdihoutaLA BLAGUE DE LA SEMAINE

    Savez-vous que c’est un tunisien qui a écrit la Torah ?Car D. est un, et la Torah est une! (la Torah est tune)

    La joie authentique est la joie d’etre en etat de proximité avec son créateur et d’accomplir sa volonté avec amour. Si ce niveau n’est pas encore atteint, Rabbi Nahman conseil de se rejouir par toute sorte de choses pour éviter de

    tomber dans le chaos absolu qu’est la tristesse, ennemi juré de la joie.

    • On ne peut pas toujours empêcher les mauvaises pensées d’assaillir son esprit, mais on a le pouvoir de les rejeter une fois qu’on en a pris conscience. C’est très important, parce que cela nous permet de corriger les fautes qu’on a pu éventuellement commettre. Le repentir parfait doit être proportionnel au péché commis, et c’est exactement ce qui se passe ici. Si l’homme a commis un péché, c’est qu’il a succombé à la tentation. Or, cette pensée surgit de nouveau dans son esprit, mais cette fois il la rejette. Par conséquent, il ne doit pas se laisser décourager par toutes sortes de tentations et de fantasmes qui harcèlent son esprit. Elles lui offrent en fait l’occasion de se repentir et de corriger les fautes commises dans le passé. Il est maintenant en mesure de les maîtriser. Les étincelles de sainteté qui avaient chu à cause de ses péchés sont libérées, et il est en mesure de purifier

    sa voix et son esprit, et de trouver la paix et l’harmonie. Cette paix raménera le monde entier vers Dieu

    • Ne permets pas à ton esprit de « lever « comme une pâte qui fermente. N’entretiens en aucun cas de mauvaises pensées; n’éprouve jamais de mauvais désirs. Ces pensées sont enracinées dans le côté du mal, celui de la mort. Si elles surgissent dans ton esprit, rejette-les impitoyablement, parce qu’elles finiront par le gâcher, et il te sera impossible de prier comme il convient ni d’éprouver la joie véritable. Efforce-toi d’éviter la moindre allusion à de telles pensées. Veille à t’en éloigner comme du ‘Hamets (de Pessa’h). Les mauvaises pensées sont le levain de la pâte, et la loi nous enjoint de le brûler et le détruire complètement, pour qu’on ne le voie ni ne le trouve. Purifie ton esprit et vide-le de telles pensées.

    Likoutey EtsotMAUVAISES PENSÉES

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