17
LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION

Chapitre 11

Page 2: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Des changements politiques

Au cours de la décennie de l’entre-deux-guerres, plusieurs nouveaux partis politiques étaient formés.

Les partis libéraux et conservateurs ont adopté de nouvelles politiques pour s’adapter aux nouvelles réalités: la récession, la reprise, la dépression économique et des inégalités économiques régionales du pays.

Page 3: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Mackenzie King

A pris la tête du Parti libéral en 1919 à l’âge de 45 ans.

Fonctionnaire et modérateur de conflits de travail.

Prêt à faire des compromis pour assurer l’unité du pays. (priorité)

Élu premier ministre (pour la première fois) en 1921.

Ensuite en 1925, 1926, 1935, 1940 et 1945) Il ne parlait pas français, il s’en remettait aux

conseils d’Ernest Lapointe et à Louis Saint-Laurent pour s’assurer le soutien du Québec.

Page 4: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Mackenzie King et Lapointe (en haut)

Saint-Laurent (à droite)

Ses conseillers:

Page 5: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Inégalités donnent naissance aux nouveaux partis politiques

Les politiques des Partis libéral et conservateur étaient subordonnées aux intérêts des chefs d’entreprises ($ et pouvoir).

Pour les pêcheurs des Maritimes et les agriculteurs (des Prairies), il semblait que le gouvernement s’intéressait seulement aux intérêts économiques de l’Ontario et du Québec.

Un sentiment de détachement politique grandissait.

Page 6: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

La Fédération du Commonwealth coopératif (FCC) Saskatchewan, J.S.

Woodsworth Débutée comme le

Parti progressiste. Un parti national qui

représentait les intérêts des agriculteurs et de travailleurs.

Le précurseur du Nouveau Parti démocratique (NPD) d’aujourd’hui.

Page 7: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Le Manifeste de Regina

Le Manifeste de Regina:1. Des coopératives pour regrouper les

efforts des agriculteurs.2. Le gouvernement fournisse à un prix

raisonnable des services essentiels (l’eau, l’hydroélectricité, le transport...).

3. Heures de travail, salaire minimum, conditions de travail, et assurances pour les travailleurs.

Page 8: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

R.B. Bennett

Si le milieu des affaires survivait et se développait, les travailleurs trouveraient du travail, achèteraient plus et stimuleraient l’économie, créant des emplois.

Il a augmenté les tarifs pour protéger les entreprises canadiennes contre la concurrence étrangère.

Page 9: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

R.B. Bennett

Il croyait que les pays étrangers diminueraient leurs propres tarifs, mais le commerce extérieur stagnait et au pays la baisse des prix ne suffisait pas à redémarrer l’économie.

En 1930, son gouvernement a déboursé 20 millions de dollars aux chômeurs.

Pour les vagabonds, il a créé les camps de travail: logement, nourriture, vêtements et 0,20$ par jour. (page164)

Ils construisaient des ponts, des routes, coupaient des arbres, creusaient des fossés etc.

Au Québec et en Ontario il supportait le retour à la terre qui n’a pas eu beaucoup de succès.

Page 10: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Le New Deal de Bennett

En 1935, Bennett se rendait compte que pour remporter les élections il devait faire des changements:

1. Contrôler les heures de travail.2. Établir un salaire minimum.3. Améliorer les conditions de travail.4. Offrir une assurance-maladie, une

assurance contre les accidents industriels et une assurance-chômage aux travailleurs.

Le New Deal n’a pas réussi à aider son parti.

Page 11: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

La marche sur Ottawa

Les conditions dans les camps de travail se détérioraient de plus en plus.

Au cours de l’été 1935, les travailleurs ont organisé une marche sur Ottawa afin de réclamer un travail salarié.

Bennett n’avait aucune sympathie et a donné l’ordre à la Gendarmerie Royale de les refouler.

Le 1er juillet 1935 = mort d’un officier et plusieurs blessés dans les deux camps.

Page 12: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Le retour de Mackenzie King A maintenu la politique de soutien financier

aux agriculteurs. A voté sur la Loi sur le rétablissement

agricole des Prairies:1. $$ au développement de nouvelles

techniques agricoles.2. L’ensemencement de terrains vides.3. Déplacement de certaines familles vers des

terres plus productives dans le Nord. A abaissé les tarifs et a signé un nouvel

accord commercial avec les États-Unis.

Page 13: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Les couvertures à Bennett

Un Bennettbourg

Page 14: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Le Parti Communiste du Canada

Tim Buck Tentait de structurer

les travailleurs et les chômeurs.

Une révolution qui changerait entièrement le système économique.

«menace communiste».

Le Parti a été banni et Buck emprisonné de 1932 à 1934.

Page 15: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Les femmes et la politique dans les années 1920 Continuaient à militer

pour obtenir le droit de vote.

Agnes Macphail a été la seule femme à siéger à la Chambre des communes jusqu’en 1935.

Proposait un système de bien-être national qui comprendrait l’assurance-chômage et les prestations de vieillesse.

Page 16: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Agnes Macphail...

1. Droits égaux pour les femmes.

2. L’égalité des salaires.

3. Soutien financier pour les femmes abandonnées.

4. Divorce.

5. Garderies.

6. Déductions d’impôt sur le revenu pour les femmes au travail.

«Une femme trouve sa place là où elle le veut.»

Page 17: LA POLITIQUE DE LA GRANDE DÉPRESSION Chapitre 11

Les Famous Five

Grâce à Emily Murphy (juge), en 1929 les femmes reçoivent le statut de «personnes».

Cinq femmes réformatrices de l’Alberta: Emily Murphy, Irene Parlby, Nellie McClung, Henriette Edwards et Louise McKinney ont fait beaucoup pour les droits des femmes.