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b e é T s d fe n q q Il d n b tr n E c J d b Qu’on le veuille ou non, les réseaux sociaux sont deve- nus des moyens de communica- tion qui ne laissent pas insensi- bles les responsables politiques. Blogs, sites internet, Facebook ou encore Twitter, tout est bon pour toucher le plus large panel de gens possible. À liège, le conseiller communal réformateur Michel Péters a déci- déd’allerencoreplusloin.Àl’heu- reoùdeplusenplusdepersonnes possèdentunsmartphone,lepoli- ticien a décidé de créer ses pro- pres applications. L’une pour fonctionner sur l’interface An- droid, l’autre pour les iPhones. C’est une suite logique en fait pour moi. Depuis 2000, je n’ai ces- sé de franchir des caps dans ce domaine. Je suis déjà fort actif sur les réseaux sociaux, le but est ici d’amener encore une plus gran- de interactivité. Et de renvoyer les gens qui auront été intéressés par l’un ou l’autre point sur mon site internet personnel pour plus de développement , confie Michel Péters. Ce qui peut paraître surprenant, c’est que le réformateur liégeois soit le tout premier à se lancer dans cette expérience. J’ai fait plusieurs recherches. En Wallo- nie et à Bruxelles, je suis sûr que personne n’a encore fait ça. En Flandre, je ne pense pas non plus. Les seules traces que j’ai trouvées, c’est en France. Maintenant, il n’est pas à exclure que d’autres lui emboîtent le pas. Se lancer là-dedans nécessite tou- tefois un minimum de temps. Il faut élaborer exactement ce que l’on veut. Pour l’interface, pour l’illustration et pour le contenu. Mais le maître mot de Michel Pé- ters, c’est l’interactivité. C’est vraiment le fond de tout cela. Via l’application, on peut directe- ment accéder à mon fil Twitter, à aller sur ma page Facebook. On peut aussi m’envoyer un mail di- rectement et même m’appeler. Sans oublier de rediriger les gens vers le site internet. C’est à cha- cun de voir exactement jusqu’où il veut aller. UN COÛT RAISONNABLE S’il n’a pas lancé tout ça plus tôt, c’est parce que l’obstacle princi- palétait lecoût. Il faut savoirque si l’on souhaite réécrire toute une application en entier, on peut ta- per dans les 15.000 euros. Ce qui est évidemment inabordable. Mais ici, j’ai réussi à trouver un bon compromis. En l’occurrence, 500 $. Il y a d’une part la création de l’interfa- ce et le contenu, mais je dois aussi m’acquitter des frais d’héberge- ment. Soit environ 30 $ par mois. Ici, j’ai payé pour les dix pro- chains mois. Après, c’est à moi de décider si je compte poursuivre cetteexpérience ,détailleMichel Péters. S’il a opté pour Android et iPho- ne, pas question de créer une ap- pli iPad. Elle est vraiment beau- coup trop chère. Là, c’est déjà bien. Le réformateur aurait tout aussi bien pu choisir un site mobile au lieu d’une application: Il y a eu toute une réflexion par rapport à cela. Mais il n’y a rien à faire, les applications permettent bien plus d’interactivité. Afin d’être sans cesse au courant des évolutions en terme de fré- quentation et de télécharge- ments des applications, Michel Péters pourra jeter un œil tous les jours aux statistiques. Quant à l’alimentation et le re- nouvellement du contenu, il ne s’en fait guère: C’est super facile. Je peux ajouter des photos, des vidéos, du texte, etc. L’application de Michel Péters vient tout juste de sortir et est dé- jà disponible dans l’Android Mar- ket. Pour l’Apple Store, il faudra encore patienter quelques jours. Cela met en effet toujours un peu plus de temps avant d’être dispo- nible. Reste à voir maintenant si d’autrespoliticienscomptentem- brayer dans le même sens... « GASPARD GROSJEAN b Aucun doute là-dessus, les ré- seaux sociaux prennent cha- que jour un peu plus d’importan- cedanslemondedelacommunica- tion. Logique dès lors que les politi- ciens s’y intéressent de très près. Si certains n’en sont qu’aux balbu- tiements, se contentant d’une bê- te page Facebook, d’autres en sont déjà à un stade plus avancé. Commentnepasmentionnerquel- qu’un comme Didier Reynders, qui n’hésite pas à tweeter la pluie et le beau temps. Mais ça marche plutôt si l’on en croit son nombre de followers. Bref, revenons à nos moutons. Avoir une page Facebook gérée la plupart du temps de manière per- sonnelle, poster un petit tweet de temps en temps, cela permet de créer une certaine forme de proxi- mitéaveclesgensquivoussuivent, quel que soit le réseau social. Les applications personnelles de Michel Péters ne sont finalement que la suite logique de ce mouve- ment en faveur des réseaux so- ciaux. Il devrait être suivi par d’au- tres politiciens... « G.G. Michel Péters C’est une première du genre en Belgique. Michel Péters, conseiller communal MR à Liège, vient de lancer deux applications destinées aux smartphones. Ce politicien, déjà fort présent sur la toile, a décidé de créer ses propres applications en vue des prochaines élections communales. En exclusivité, il nous en livre les secrets en espérant que ça fasse mouche lors du scrutin... CI C LIÈG l KI Alvin 14h3 Clocl Comm 17h30 Extrê blem 21h0 Il éta 14h3 Intou 17h0 John 14h4 21h0 Voya 2 : L’ 14h3 La vé 15h0 VF; Les i 17h30 Mons 17h30 Rech ment 20h3 Proje Le Ch Sécu 14h3 Star tom 17h30 The a Le te 22h4 Targ VF; Une n 20h0 War Zara l CI Comm 17h15 Extrê blem 17h0 Oh m s.-t. f La vi 17h15 Les i 14h3 My w 14h15 La Da 20h0 Tous VF; l LE Au cu VF; L’application est déjà disponible gratuitement sous Android. Celle pour l’iPhone le sera d’ici quelques jours l MONTAGE SUDPRESSE CONSEILLER COMMUNAL MR M. Péters lance ses applications smartphones ÇA PERMET DE SE FAIRE CONNAÎTRE ET C’EST SYMPA t d i Le conseiller communal MR à Liège est le premier à le faire Une nouvelle arme de com’? l BELGA LIÈGE POLITIQUE LES RÉSEAUX SOCIAUX La Meuse - Liege, 08/03/2012, page/bladzijde 12 Copyright Sud Presse All rights reserved - Tous droits reserves

La Presse en parle : Michel Péters lance ses applications smartphone

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Journéede la f

bQu’on le veuille ou non, lesréseaux sociaux sont deve-

nus des moyens de communica-tion qui ne laissent pas insensi-bles les responsables politiques.Blogs, sites internet, Facebook ouencore Twitter, tout est bon pourtoucher le plus large panel degens possible.À liège, le conseiller communalréformateurMichel Péters a déci-déd’allerencoreplusloin.Àl’heu-reoùdeplusenplusdepersonnespossèdentunsmartphone,lepoli-ticien a décidé de créer ses pro-pres applications. L’une pourfonctionner sur l’interface An-droid, l’autre pour les iPhones.“C’est une suite logique en faitpourmoi.Depuis2000,jen’aices-sé de franchir des caps dans cedomaine.Jesuisdéjàfortactifsurles réseaux sociaux, le but est icid’amener encore une plus gran-deinteractivité.Etderenvoyerlesgensquiaurontétéintéressésparl’un ou l’autre point surmon siteinternet personnel pour plus dedéveloppement”, confie MichelPéters.Ce qui peut paraître surprenant,c’est que le réformateur liégeoissoit le tout premier à se lancerdans cette expérience. “J’ai faitplusieurs recherches. En Wallo-nie et à Bruxelles, je suis sûr quepersonne n’a encore fait ça. EnFlandre, jenepensepasnonplus.Lesseulestracesquej’aitrouvées,c’est en France.” Maintenant, iln’est pas à exclure que d’autreslui emboîtent le pas.Se lancer là-dedans nécessite tou-tefois un minimum de temps. “ Il

faut élaborer exactement ce quel’on veut. Pour l’interface, pourl’illustrationetpourlecontenu.”Mais le maître mot de Michel Pé-ters, c’est l’interactivité. “C’estvraiment le fond de tout cela. Vial’application, on peut directe-ment accéder à mon fil Twitter, àaller sur ma page Facebook. Onpeut aussi m’envoyer un mail di-rectement et même m’appeler.

Sans oublier de rediriger les gensvers le site internet. C’est à cha-cun de voir exactement jusqu’oùil veut aller.”

UN COÛT RAISONNABLES’il n’a pas lancé tout ça plus tôt,c’est parce que l’obstacle princi-palétaitlecoût.“ Ilfautsavoirquesil’onsouhaiteréécriretouteuneapplication en entier, on peut ta-per dans les 15.000 euros. Ce quiest évidemment inabordable.Mais ici, j’ai réussi à trouver unbon compromis.”

En l’occurrence, 500 $. “Il y ad’unepartlacréationdel’interfa-ceetlecontenu,maisjedoisaussim’acquitter des frais d’héberge-ment.Soitenviron30 $parmois.Ici, j’ai payé pour les dix pro-chains mois. Après,c’est à moi dedécider si je compte poursuivrecetteexpérience”,détailleMichelPéters.S’il a opté pour Android et iPho-ne, pas question de créer une ap-pli iPad. “Elle est vraiment beau-coup trop chère. Là, c’est déjàbien.”Le réformateur aurait tout aussibien pu choisir un site mobile aulieu d’une application: “ Il y a eutoute une réflexion par rapport àcela. Mais il n’y a rien à faire, lesapplications permettent bienplus d’interactivité.”Afin d’être sans cesse au courantdes évolutions en terme de fré-quentation et de télécharge-ments des applications, MichelPéterspourrajeterunœiltouslesjours aux statistiques.Quant à l’alimentation et le re-nouvellement du contenu, il nes’enfaitguère:“C’estsuperfacile.Je peux ajouter des photos, desvidéos, du texte, etc. ”L’application de Michel Pétersvient tout juste de sortir et est dé-jàdisponibledansl’AndroidMar-ket. Pour l’Apple Store, il faudraencore patienter quelques jours.Celameteneffet toujoursunpeuplus de temps avant d’être dispo-nible. Reste à voir maintenant sid’autrespoliticienscomptentem-brayer dans le même sens...«

GASPARD GROSJEAN

bAucundoute là-dessus, les ré-seaux sociaux prennent cha-

que jour un peu plus d’importan-cedanslemondedelacommunica-tion.Logiquedèslorsquelespoliti-ciens s’y intéressent de très près.Sicertainsn’en sontqu’auxbalbu-tiements,secontentantd’une“bê-te ” page Facebook, d’autres ensont déjà à un stade plus avancé.Commentnepasmentionnerquel-qu’un comme Didier Reynders,qui n’hésite pas à tweeter la pluieet le beau temps. Mais ça marcheplutôt si l’on en croit son nombrede followers.Bref, revenons à nos moutons.Avoir une page Facebook gérée laplupart du temps de manière per-sonnelle, poster un petit tweet detemps en temps, cela permet decréer une certaine forme de proxi-mitéaveclesgensquivoussuivent,quel que soit le réseau social.Les applications personnelles deMichel Péters ne sont finalementque la suite logique de ce mouve-ment en faveur des réseaux so-ciaux. Il devraitêtre suivi par d’au-tres politiciens...«

G.G.

Michel Péters

C’est une première du genre en Belgique. Michel Péters, conseillercommunal MR à Liège, vient de lancer deux applicationsdestinées aux smartphones. Ce politicien, déjà fort présent sur la

toile, a décidé de créer ses propres applications en vue desprochaines élections communales. En exclusivité, il nous en livreles secrets en espérant que ça fasse mouche lors du scrutin...

CINÉMAS

CLIÈGE

l KINEPOLISAlvin14h30,ClocloComme17h30,Extrêmementblement21h00Il était14h30,Intouchables17h00John14h45,21h00,Voyage2 : L’île14h30,La vérité15h00,VF;Les infidèles17h30,Monsieur17h30,Recherchement20h30,ProjectLe ChatSécurité14h30,Startom Menace17h30The artistLe territoire22h45TargetVF;Une nuit20h00,WarZarafal CINÉMAComme17h15,Extrêmementblement17h00,Oh mys.-t. fr.;La vie17h15,Les infidèles14h30,My week14h15,La Dame20h00TousVF;l LEAu culVF;

L’application est déjà disponible gratuitement sous Android. Celle pour l’iPhone le sera d’ici quelques jours lMONTAGE SUDPRESSE

CONSEILLER COMMUNAL MR

M. Péters lanceses applicationssmartphones

“ÇAPERMETDESEFAIRECONNAÎTREET

C’ESTSYMPA”

toujoursdesinégalités

Le conseiller communal MR à Liège est le premier à le faire

Unenouvellearmede com’?

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La Meuse - Liege, 08/03/2012, page/bladzijde 12

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