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papybrico
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La Quête
Il courait sans prendre haleine. On avait envie d’être son chien, De le guider le long du chemin. Le cheveux hirsute, il faisait peine
Son pas soudain se fit plus lourd. De loin on voyait la vapeur Dégagée par son corps en sueur. À nos exhortations, il sembla sourd
Au bout du chemin, démasqué Enfin, il l’aperçut, dressé, géant, Comme sorti d’un tombeau béant . Était-ce un rêve ou réalité
On percevait de lui seulement Le contour flou, comme nimbé D’une brume naissante d’été. L’esquisse d’un corps évanescent
Est-ce celui d’un simple maraud, D’un quelconque traîne-misère C’est sûr, il ne peut plus se taire Cet être, nul doute, est son alter ego
Les visages lentement s’approchent Des pieds la poussière retombe Une lassitude d’outre-tombe Les mains impatientes se cherchent
Las, jamais tu n’auras pu renouer De cet être nulle pitié à attendre Aucune espérance de te rendre Cette âme qu’il t’a dérobée
Juste de tes lèvres tel un vampire Il vient d’aspirer le dernier, l’ultime, Le vital fluide qui ta vie anime. Le souffle dernier que tu expires.