La Revue de l’Association des Diplômés de l’Ecole

La Revue de l’Association des Diplômés de l’Ecole Supérieure de Banque

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Editorial

Présentation de l’ESB

Site & Cadre de vie

Présentation de l’ADEB

Témoignages

Cette revue a été éditée par l'Association

des Diplômés de l’Ecole Supérieure de

Banque "ADEB".

Ont participé à la conception de cette

revue :

- Ghilas BENKHEMOU- Mostefa ZEROUALI- Salem TIGZIRINE - Yacine CHEBALLAH- Yazid TAALBA

Infographie :

481,Cité Sellier pavillons ( côtéSidiYahia)Tél. : +213 550 41 73 34Fax : 021 60 79 29E-mail :[email protected] : www. 2mnumerik.com

Association des Diplômés de l'Ecole Supérieure de BanqueAgrément n°0013 du 07 novembre 2012

Rue des Citronniers ,35

Gué de Constantine

Alger. Algérie 311 16

T +213 21 28 84 29

F +213 21 29 93 67

www.adeb-dz.org

CHALLENGES La Revue de l’association des diplômés de l’Ecole Supérieure de Banque

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SOMMA I R E

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CHALLENGESA o û t 2 0 1 3

Album Photos

L’EDITORIAL Yazid TAALBA – Président de l’ADEB

Voilà maintenant bien des années que nous attendions tous la création de notre chère association. Les diverses

tentatives de fondation et de structuration d'un réseau de diplômés de l'ESB depuis la sortie de la première

promotion sont révélatrices de cet attachement que nourrissent les diplômés à l'idée de se doter d'un cercle de

retrouvailles et d'échanges dont la création devenait presque une nécessité pour une population partageant

les mêmes valeurs et ayant été marquée par son passage dans cette emblématique école d'élite qui a

contribué à façonner ce qu'ils sont devenus.

démarche. Le sérieux, la rigueur, la quête de la perfection dans toute entreprise aussi anodine soit-elle, la persévérance et la générosité dans

l'effort nous ont permis d'arriver au bout du long et sinueux chemin emprunté pour la fondation de notre association. Bout de chemin qui nous

a d'ailleurs engagé dans un second parcours dont l'horizon étincelant et ravissant est aussi bien plus tentant que plus lointain que le premier.

Le long périple dans lequel nous avons voulu nous entrainer devrait nous mener à faire de l'ADEB une référence en Algérie et au-delà d'au

drons jamais, devra s'ériger en solide rempart, à toute épreuve, face à toute tentation de compromettre sur la qualité et l'excellence des

sur nous.

Sans lésiner sur les efforts que nous engagerons pour le bienêtre, l'avancée et la consolidation de notre réseau, nous ne devons pas omettre

ceux qui nous entourent et envers lesquels nous avons un devoir de reconnaissance, d'exemplarité et d'actions.

Il est de notre devoir de nous mettre à disposition de l'ESB qui nous a formés pour contribuer à son rayonnement et au maintien du niveau

d'excellence de son enseignement. Il y va, également, de notre responsabilité de demeurer au service de notre pays pour le progrès duquel

nous nous dévouerons comme l'ont fait ceux qui nous ont précédé.

Comme toute chose dans la vie, nous avons nos limites dont nous restons conscients bien que nous essaierons de les repousser constamment.

Vouloir tout faire relèvera toujours de l'utopie et c'est à cet égard que nous voulons focaliser notre effort et notre action sur ce que nous

pensons être la vraie richesse des Hommes : Le Savoir !

Tout en persistant à faire le plein de notre réservoir de connaissances dont la profondeur se creusera au fur et à mesure qu'on le remplisse,

nous nous ferons un point d'honneur de faire du mieux qu'on pourra pour répandre, là où nous pourrons, la connaissance et le savoir dont la

La revue de l'ADEB arrive à point nommé pour soutenir et porter notre dévouement au savoir et notre souhait de partager la connaissance

non seulement au sein de notre association, mais, également et de manière la plus élargie possible, au sein de notre environnement. Cette

revue, qui doit son édition à l'engagement indéfectible et à la persévérance, voire à l'abnégation, d'un groupe de diplômés à qui nous

ment à mi-parcours et pour en faire assurément un succès.

De tout ce que les Hommes font de bien, plus que l'intensité c'est sa longévité qui importe ! La pérennité, ou pour le moins la durabilité, de

toute entreprise tire largement ses racines des valeurs et des repères qui lui sont pourvus au moment de sa conception mais aussi, et pour

beaucoup, de l'aptitude des entrepreneurs à les préserver de toute compromission à laquelle peuvent succomber les Hommes à l'usure du

ment à la voie de la raison et du bon sens et d'œuvrer, dans la plus grande humilité, à la préservation des principes de démocratie, d'alter-

Longue vie à l'ADEB !

E D I T O R I A L

02CHALLENGESA o û t 2 0 1 3

03

L’École Supérieure de Banque (ESB) est un établissement

de formation supérieure d’envergure nationale spécialisé

Créée en janvier 1995 à Bouzaréah, l’ESB est une structure à

part entière de la Banque d’Algérie dont la mission essen-

tielle est de former des cadres de haut niveau de

relever le de la modernisation du paysage bancaire et

Elle constitue pour les étudiants, de par son statut d’école

d’élite en Algérie, une référence en matière d’études

postsecondaires et leur garantit des débouchés sûrs et

valorisants, à travers deux formations de longue durée :

La première étalée sur quatre (04) années, à l’issue de

laquelle est délivré le « Diplôme Supérieur des Etudes

Bancaires » Elle a pour objectif de développer chez

les élèves les compétences techniques et les savoir-faire

des principaux métiers de la banque et de la tout

La seconde d’une durée de trente (30) mois, sanction-

née par la délivrance du « Brevet Supérieur de Banque »

Elle vise en substance à former les élèves pour

exercer dans les services d’exploitation des institutions

bancaires et et y apporter du savoir-faire et de

Au jour d’aujourd’hui, l’ESB a formé plus d’un millier de

diplômés qui ont fait ou font leurs preuves sur la scène

économique et algérienne et même à

La plupart d’entre eux accèdent assez

rapidement à des postes de responsabilité en milieux

bancaire et au niveau des cabinets d’audit et de

conseil, ou encore au sein de Certains

L’Ecole organise, par ailleurs, des formations de courte

durée destinées aux professionnels en exercice, générale-

ment à la demande des établissements bancaires et

locaux et à l’effet de répondre à des besoins

sur le plan Ce type de formations est

sanctionné par la délivrance d’une attestation de succès

Il y est programmé, aussi, des séminaires et des confé-

rences thématiques au gré de l’actualité économique

et en faisant appel à des spécialistes nationaux

Critères d’admission :L’accès aux formations de longue durée (DSEB et BSB)

s’effectue via un concours national des plus Les

critères d’admissibilité et d’admission prônent en effet un

Pour être éligible au concours, le candidat doit être

titulaire du baccalauréat de l’année du passage dudit

concours ou de l’année le précédant dans l’une des

suivantes : sciences exactes, mathématiques

techniques, sciences expérimentales, gestion et écono-

mie, techniques Il doit de plus d’une

moyenne générale et d'une note en mathématiques,

obtenues aux épreuves du baccalauréat, supérieures aux

seuils annuellement par l'administration de l'Ecole

(pour le concours de cette année, une moyenne géné-

rale minimale de 15/20 est requise pour le cycle DSEB et de

13,5/20 pour le cycle BSB, avec une note en mathéma-

tiques supérieure ou égale à 14/20 pour le DSEB et 12,5/20

Pour chacun des cycles, le concours d’admission

comporte quatre (04) épreuves écrites :

Une épreuve de mathématiques portant sur le

programme de la 3ème année secondaire, série sciences

expérimentales :

Les candidats admis à concourir sont classés puis sélection-

nés par ordre de mérite en fonction de la moyenne

obtenue après avoir passé les L’admission

tive reste toutefois conditionnée par l’acquittement de

frais de Ces frais sont généralement réglés par

un organisme de parrainage (banque, cabinet, en

contrepartie d’un contrat de astreignant l’élève à

rejoindre ledit organisme à l’issue de sa Cepen-

dant, l’élève peut, s’il le souhaite, lui-même ses

Déroulement des études :Les cursus d’études DSEB et BSB, bien qu’ils englobent une

dimension académique certaine, sont plus orientés vers

les aspects opérationnels des activités bancaires et

et cela, au motif de favoriser la bonne assimila-

tion des concepts théoriques, dans un premier temps, ainsi

que l’intégration rapide des diplômés au sein de leur

environnement professionnel, par la L’acquisition de

connaissances théoriques est alors systématiquement

P R É S E N T A T I ON D E L ’ E S B


relayée par des informations d’ordre pratique ou des

mises en situation, notamment grâce aux travaux dirigés

et séminaires.

Quant à l’évaluation des élèves de l’ESB, celle-ci repose

sur un principe de challenge permanent favorisant la

compétition et donc la performance. Ainsi, pour être

admis en année supérieure, tout élève doit remplir les

conditions suivantes :

Avoir une moyenne générale annuelle égale ou

supérieure à 10/20 ;

Obtenir, pour chacun des modules enseignés, une

moyenne annuelle qui ne soit pas en deçà d’une note

plancher – le « seuil » – représentant 80 % de la moyenne

Des stages annuels en milieu professionnel viennent

compléter et renforcer la teneur des formations DSEB et

BSB, avec pour objet la mise en application des connais-

sances théoriques et pratiques acquises et leur consolida-

tion. Les élèves sont installés et encadrés pour une durée

d’un mois au niveau des services d’exploitation des

banques et rédigent, à la clôture de leur stage, un

compte-rendu.

En dernière année de cursus, les élèves effectuent un

stage de d’études de quatre (04) mois, en relation

avec le thème de recherche choisi, rédigent un mémoire

et le présentent dans une soutenance devant un jury

Programme des études :Le programme des études dispensé dans le cadre des

cycles de formation de longue durée se présente comme

suit :

de la promotion dans le module en question.

Pour le Diplôme Supérieur des Études Bancaires (DSEB),

avec un volume horaire global de 3 305 heures :

Pour le Brevet Supérieur de Banque (BSB), avec un

volume horaire global de 1 770 heures :

Corps enseignant:La structure du corps enseignant dénote la volonté de la

direction de l’Ecole d’associer notions strictement acadé-

miques et aspects purement pratiques dans le cycle

d’apprentissage de l’élève. Les cours sont en effet assurés

par des enseignants universitaires de rang magistral et des

professionnels de la banque et de la disposant

d’une expérience et de compétences considérables.

Le corps enseignant assure les cours théoriques et les

travaux dirigés et peut s’impliquer dans la direction des

mémoires.

DSEB | Volume horaire global

BSB | Volume horaire global

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de la promotion dans le module en question.

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Bibliothèque de l’Ecole

prestations de la bibliothèque de l’École.

La bibliothèque de l’ESB, bibliothèque de référence eu égard à la qualité et à la diversité de ses acquisitions, a pour mission d’accompagner l'enseignement et la recherche et de fournir à ses utilisateurs une documenta-tion utile et abondante, notamment pour les élèves

BSB).

A cet effet, il est mis à la disposition du lecteur un ensemble riche et varié de ressources documentaires

aussi sur le management et l’économie. D'autres domaines demeurent disponibles, tels que l’informatique, le droit ou encore la communication. La quasi-totalité des ouvrages sont empruntables.

La Bibliothèque est constituée de deux niveaux, où sont installés les ouvrages par catégories, et peut recevoir une centaine de lecteurs. Elle dispose notamment d’un service d’accueil et d’information, de trois postes de consultation pour Internet et d’un atelier de reprographie.

La bibliothèque de l’ESB conserve un niveau d’attraction

sont, sans cesse, actualisées et répondent de manière satisfaisante aux besoins des différents utilisateurs.

Entretien avec M. LAROUI Moussa,

préposé à la Bibliothèque

M. LAROUI est bibliothécaire à l’ESB depuis la création de

celle-ci. Il capitalise une longue expérience en matière

de recherche documentaire et a bien voulu, à l’occasion

de ce numéro inaugural, nous accorder cet entretien.

Pouvez-vous nous donner un bref aperçu des ressources documentaires disponibles au niveau de la Bibliothèque ?

Le fonds documentaire dont dispose notre bibliothèque est très riche. Il existe en effet près de 20 000 titres mis à la disposi-tion de l’utilisateur, axés pour l’essentiel sur les domaines de la

traitant d’autres disciplines (sciences humaines, littérature, histoire,…).

Quels sont les critères qui déterminent le choix des ouvrages proposés ?

La sélection des ouvrages a tendance à se faire en considé-ration des thèmes jugés d’actualité, tout en gardant en priorité le respect des programmes des études de l’Ecole. Du

proposition des élèves, des enseignants ou encore des chercheurs.

Quels sont les principaux objectifs de la Bibliothèque ?

Tout simplement, il s’agit de satisfaire continuellement les

noter que, outre les utilisateurs internes à l’ESB, nous accueillons et orientons des « externes » (le plus souvent issus des écoles de commerce et d’économie appliquée) dans le cadre de leurs travaux de mémoire ou de recherche.

Parlez-nous un peu du projet de création d’une bibliothèque numérique…

Le projet de création d’une bibliothèque numérique marque

Nous avons déjà réussi à passer au format numérique en matière de revues. Reste maintenant à acquérir une base de données pour les ouvrages.

Comment les utilisateurs voient-ils la Bibliothèque et la qualité de son service ?

Notre souci, comme je viens de le dire, est la satisfaction des utilisateurs. Tous nos efforts vont vers l’accueil, l’orientation, le conseil et l’aide en matière de recherche. Tout le monde entre avec la bienvenue, tout le monde s’en va satisfait. Et le cahier de doléances ne me fera sans doute pas mentir !

Je suis ami avec la Bibliothèque sur Facebook !

de l’ESB. Il est géré par notre responsable de la Documenta-

d’échange sur la plate-forme Netvibes. Elle sera ravie de vous aider !



Site et Cadre de vie :

Située à Bouzaréah, au niveau de la route menant à la

tée sur un site de 17 hectares comprenant, outre les

bâtiments administratifs, des locaux pédagogiques, une

bibliothèque, des blocs résidentiels, un restaurant et un

parc sportif. Les locaux pédagogiques se composent de 5

amphithéâtres, d’une salle de conférences, de 26 salles

de classe pouvant accueillir jusqu’à 50 élèves, d’une

bibliothèque dotée de 20 000 ouvrages et revues et de 3

salles d’informatique disposant chacune de 12 postes

connectés aux réseaux Intranet et Internet.

Les élèves sont logés dans une résidence de 640

chambres individuelles réparties sur 8 bâtiments. Les

séminaristes et les conférenciers sont, eux aussi, pris en

charge par le service Hébergement.

Concernant la restauration, cette dernière est assurée par

un prestataire choisi sur la base d'un cahier des charges

rigoureux et sous le contrôle du médecin de l’École.

L’ESB dispose aussi, au niveau de son parc sportif, d’un

ensemble de terrains où les élèves et autres pensionnaires

stades de football, de handball et de basket-ball, et

Les élèves peuvent se détendre dans le jardin de l’Ecole

et sa promenade et disposent d’un auditorium équipé et

sonorisé leur permettant de pratiquer théâtre, musique et

chant.

Place des diplômés dans le marché du travail :

Les diplômés de l’Ecole Supérieure de Banque sont, immé-

diatement après leur cursus, recrutés par les organismes

de parrainage, avec le statut de cadres. Ils sont deman-

dés en priorité au sein du marché du travail du secteur

bancaire et demeurent régulièrement sollicités par les

cabinets d’audit et de conseil. Du reste, ils peuvent facile-

ment s’acclimater au monde de l’entreprise et réussissent

Les diplômés de l’ESB sont connus et reconnus par les

constituent une élite au plan managérial et promeuvent

constamment les méthodes et techniques de gestion les

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Association des Diplômés de l'Ecole Supé-rieure de Banque (ADEB)

L'Association des Diplômés de l’Ecole Supérieure de

association algérienne à but non lucratif regroupant et

représentant les diplômés et les élèves de l'Ecole

Agréée en date du 7 novembre 2012, sa vocation

première est de tisser et d'entretenir un réseau favorisant

la consolidation des liens d'amitié et de fraternité et la

promotion des valeurs de partage et de solidarité entre

ses adhérents diplômés de l'ESB. L'association souhaite,

aussi, se maintenir à disposition de l'ESB, à laquelle les

diplômés doivent reconnaissance et dévouement, pour

lui apporter toute son énergie et sa meilleure contribution

à l'effet d' élever constamment sa stature et son image et

L’Association ambitionne également de se mettre au

service de la nation en participant à la vie sociale et

bénévolat et de diffusion du savoir tout en espérant

Organisation interne de l’Association

L’ADEB comprend un « Bureau » qui, en tant qu’instance

exécutive, assure la gestion courante de l’Association. Ce

bureau est composé de huit (08) diplômés élus pour un

successivement qu'une seule fois, à savoir : un Président,

un Trésorier et son adjoint.

L’instance exécutive a été, jusqu'à présent, à l’origine de

la création de quatre (04) groupes de travail, en

l’occurrence :

sation des connaissances techniques et du savoir de

manière générale.

diffusion de bulletins spéciaux et du magazine de

l’Association.

s'investit dans les démarches propices à la reconnais-

sance académique des diplômes délivrés par l’Ecole

Supérieure de Banque (DSEB et BSB).

d’événements ainsi que de la communication externe de

l'Association.

L’association a, depuis sa création, tenu sa première

assemblée générale en mars 2013 au cours de laquelle

elle a consolidé son organisation par l'adoption d'une

charte des valeurs et d'un règlement intérieur.

Cette assemblée a, également, permis de parachever la

constitution des instances de l’association à travers la

nomination d'un commissaire aux comptes et l'élection

d'une commission interne d'audit, rattachée directement

à l’assemblée générale, chargée de contrôler et d'auditer

l'action du Bureau Exécutif pour assurer la plus grande

transparence au sein de l’Association.


P R É S E N T A T I ON D E L ’ A D E B

Parallèlement à ce processus de structuration, un

programme 2013 a été adopté et s’articule, essentielle-

ment, autour de :

L'édition de deux (02) numéros de la revue interne de

l'association,

L’organisation de journées de formations au des

diplômés de l’ESB,

La conduite d'actions de bénévolat à l'adresse des

personnes défavorisées notamment dans le domaine du

savoir,

L’organisation d'un forum dédié à la qui traitera

objectivement de problématiques d'actualité.

Objectifs de l'ADEB

L’ADEB concrètement un certain nombre

d’objectifs à réaliser en s’appuyant sur l’engagement et

les compétences de tous ses membres. Ces objectifs sont,

principalement, les suivants :

Créer et entretenir entre les élèves et diplômés de l’Ecole

Supérieure de Banque (ESB) des liens de solidarité et

d’amitié .

Représenter et agir en nom de la collectivité des

diplômés de l’ESB vis-à-vis des tiers;

Contribuer au développement professionnel de ses

membres ainsi qu’à l'actualisation de leurs compétences.

Participer aux concernant les sujets écono-

Promouvoir les activités sociales et culturelles et de

manière générale participer à la vie collective .

Editer et diffuser des bulletins, des revues, des brochures

et des documents d'information et organiser des

rencontres débats .

Contribuer à la diffusion du savoir et à la valorisation des

Charte des valeurs de l'ADEB

Les valeurs auxquelles l’ADEB et que s'engagent

à respecter et à promouvoir ses adhérents sont inscrites

dans une charte des valeurs approuvée par la première

assemblée générale de l'ADEB. Ces valeurs sont les

suivantes :

Logo & Slogan

Savoir : Les membres de l'ADEB reconnaissent en le "Savoir"

la vraie richesse des Hommes et veulent en faire le noyau

de leur association en se dévouant à sa promotion.

Excellence : Dans leur poursuite de la perfection, qu'ils

savent inatteignable, les membres de l'ADEB ambi-

tionnent de faire de l' "Excellence" une valeur fondamen-

tale de leur association.



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Groupes de travail de l’ADEB:

S’occupe de la vulgarisation des connaissances

techniques et du savoir de manière générale.

Contact : [email protected]

S’occupe de l’organisation d’événements ainsi

que de la communication externe de l'Association.


Message du Groupe Reconnaissance Aca-démique

Plusieurs années après sa création, l’ESB a formé plus d’un millier de diplômés qui sont connus et reconnus par les

bilité tant en Algérie qu’à l’étranger. La reconnaissance professionnelle du diplôme de l'ESB par le marché de l’emploi est incontestable.

En revanche, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et

encore le diplôme d’un point de vue académique.

Cette non-reconnaissance académique du diplôme est

universitaire et par la fonction publique. Aucun « Esbiste »

ment des experts comptables et des commissaires aux comptes et à exercer ces fonctions alors que des centaines de diplômés travaillent ou ont travaillé ou projettent de travailler dans les fonctions d’audit et de comptabilité danslesquelles ils sont pourtant reconnus pour leurs talents.

Le Groupe de travail « Reconnaissance des diplômes » s’est constitué d’une manière spontanée et naturelle pour défendre cette cause communautaire. Le Groupe s’est

S’occupe de l’édition et de la diffusion de bulletins

spéciaux et du magazine de l’Association.


S’occupe des démarches propices à la

reconnaissance académique des diplômes délivrés

par l’Ecole Supérieure de Banque (DSEB et BSB).


Parmi les actions envisagées en 2013 :

reconnaissance académiques des diplômes de l’ESB à

l’étranger alors que des Algériens diplômés en Algérie ne

Banque d’Algérie et le Conseil National de la Comptabilité

dans une troisième étape .

Les membres du Groupe de travail invitent l’ensemble des

diplômés à contribuer par leur temps, par des propositions /

suggestions, par des appuis et recommandations au

de cette opération fédératrice.

Cette action relève de la compétence de la communauté

Signé les membres du Groupe Reconnaissance Académique

Groupe Diffusion du Savoir

Groupe Evénementiel

Groupe Rédactionnel

Groupe ReconnaissanceAcadémique



TROMBINOSCOPE DES MEMBRES DU BUREAU EXÉCUTIF DE L’ADEB

Yazid Taalba Président Yacine Cheballah Vice Président

Réda Likou Vice Président

LokmaneBouider Secrétaire Général Adjoint

Amar Abbas Trésorier Adjoint

Adel Rahmani Vice Président

Salah Abci Secrétaire Général

Nadjim Amghar Trésorier

Secteur : Capital

Investissement

Fonction : Partner

Promo ESB : DSEB 5

Secteur : Audit, Advisory

Fonction : Auditeur /

Consultant

Promo ESB : DSEB 12

Secteur : Banque

Fonction : Directeur d’Audit

Promo ESB : BSB 3

Secteur : Banque

Fonction : Contrôleur de

Gestion

Promo ESB : BSB 6

Secteur : Banque

Fonction : Assistant Maîtrise

d’ouvrage

Promo ESB : DSEB 10

Secteur : Banque

Fonction : Auditeur Interne

Promo ESB : DSEB 12

Secteur : Audit, Tax, Advisory

Fonction : Partner

Promo ESB : DSEB 6

Secteur : Banque

Fonction : Contrôleur de

Gestion

Promo ESB : DSEB 12



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année de travail, de fédérer, autour d’un projet

d’association, la plus large partie possible des diplômés de

l’Ecole Supérieure de Banque.

Cette équipe a, dans un premier temps, confectionné des

statuts inspirés de ceux adoptés par les associations de

diplômés de grandes écoles internationales et locales en

fédérer le maximum de diplômés. L’engagement, est

règlement intérieur à adopter pour l’association. Au-delà

l’organisation, dans un délai d’une année, d’une assem-

blée générale des diplômés qui sera appelée à désigner

par voie démocratique les membres du Bureau exécutif

de l’association.

Ceux, d’entre nous, qui, par le passé, ont vécu

l’expérience d’un travail associatif ou bénévole savent

combien ce genre d’actions requiert de la persévérance

mais surtout de l’abnégation qui ne trouvent réconfort

que dans la participation et la contribution ainsi que dans

Personne n’est en mesure de tracer, à lui seul, le parcours

à suivre et de conduire les actions nécessaires pour

atteindre l’objectif souhaité. Il s’agit effectivement de



Plateforme de fondation de l'AssociationDiffusée auprès des diplômés de l’ESB le 02/07/2011

« Cela fait bien longtemps que plusieurs tentatives de

création de l’association des diplômés de l’école

supérieure de banque ont été menées par plusieurs

équipes de diplômés. Ces actions dénotent

l’engouement et la franche volonté partagés par une

large partie des diplômés de notre école de structurer

une organisation permettant de cristalliser la bonne

volonté et les énergies de l’ensemble des promotions

formées.

Nous avons tous partagé au sein de cette école emblé-

matique des moments formidables qui nous ont beau-

coup plus marqué que les phases de stress et de pression.

valeurs vertueuses, intellectuelles et morales, qui nous lient

d’œuvrer à notre épanouissement individuel et collectif

mais aussi à la valorisation continuelle de l’école qui nous

A cet égard, une équipe s’est constituée spontanément

autour de valeurs partagées sans aucune prétention de

représenter l’ensemble des diplômés de l’Ecole ni d’agir

légitimement au nom de ceux-ci. Cette équipe, animée

par ce souhait de mener à bon port l’initiative partagée

A L B UM P HO TO S


13

A L B UM P HO TO S


aubaine pour moi qui fus, et suis toujours, engagé corps et âme dans la formation.

l’élaboration de toute l’ingénierie de la formation et la construction d’une structure pour la recevoir. Immédiate-ment, la recherche d’un terrain, dans les environs de l’Algérois a été lancée. Très vite, une assiette de quelque 70 hectares a été trouvée à Boumerdes. Le Premier responsable de cette

structure de formation supérieure enrichissant un

Banque l’acquit au prix modique de 100 Da le mètre carré. Aussitôt un concours d’architecture national et

d’architectes et ingénieurs algériens. La construction

réalisée dans un délai de cinq ans avec un coût de cinq milliards de DA.

expertise en matière d’ingénierie de la formation. Sans hésitation, mon choix fut porté sur la personne de Lounas Bouras, fraîchement retraité. En matière d’ingénierie et de gestion d’institution de formation supérieure, M. Bouras avait deux expériences probantes : l’Institut Natio-

de Statistique. Dès le début de l’année 1992, la Banque l’avait recruté en tant que consultant chargé d’élaborer des propositions de tous les textes nécessaires au lance-

commune… Il fut mis sous la houlette de l’infatigable Ferhat Mécibah, alors Secrétaire Général de la Banque.Après le départ, pour le moins inattendu, de Hadj-Nacer au début de juillet 1992, son successeur, Abdelouahab Keramane m’a encouragé à poursuivre la préparation du lancement de l’Ecole. Par contre, le projet de construction du campus fut mis en veilleuse.

butait sur le problème des locaux pour abriter la forma-tion. Des mois, des années s’écoulèrent avant de pouvoir trouver une solution provisoire qui a consisté en la location de deux salles de classe et quelques bureaux à l’Ecole Nationale Supérieure d’Administration et de Gestion (ENSAG). Ce fut en mai de l’année 1995.Pour lancer concrètement la formation, la direction géné-

Mais il fallait le seconder par un véritable porteur de projet susceptible de prendre rapidement les reines de

taire de haut niveau, avoir une expérience de formateur

Il devait avoir également les qualités d’un militant résolu

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T ÉMO IGNAG E S


Témoignage d’un ancien

de l’Ecole Supérieure de Banque

Pr Mohamed-Chérif ILMANE

Je remercie du fond du cœur les responsables de l’association des anciens élèves de l’Ecole Supérieure de Banque de m’avoir donné l’opportunité de leur faire part de mon témoignage quant à la naissance de cette dernière et ce, à l’occasion de la parution du premier numéro de la revue de leur association.Je me dois d’avertir que je ferai ce témoignage de

que je nommerai les principales personnes qui ont directe-ment contribué à sa conception, son lancement et sa gestion jusqu’à mon départ de la Banque en juin 2001. La loi 90-10 sur la monnaie et le crédit a comporté une

algérien. L’objectif était d’assurer sa transition vers un

composantes : le Conseil de la Monnaie et du crédit (en tant qu’autorité monétaire et de régulation), de la Commission Bancaire (en tant qu’autorité de supervision et juridiction en matière disciplinaire en direction du

conduite de la politique monétaire) indique que les réformateurs voulaient en faire une locomotive pour la mise en œuvre de cette réforme. Ceci était d’autant plus

à un nouveau Gouverneur en la personne de Abderrah-mane Hadj-Nacer, un des principaux réformateurs aux côtés de Mouloud Hamrouche et Ghazi Hidouci, alors respectivement Premier Ministre et Ministre de l’Economie.

place une nouvelle réglementation de l’activité bancaire, d’assainir les portefeuilles des banques publiques, de les recapitaliser et de moderniser leurs fonctions, s’est posé tout naturellement le problème de la formation de la

réforme. Outre le nécessaire perfectionnement des

Au cours d’une discussion que j’ai eue avec Hadj-Nacer, vers le milieu de l’année 1991, naquît l’idée de créer une structure : institut, école, centre de formation dans le

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Etant sûr qu’un de mes anciens collègues de l’INPS,

Direction Générale des Etudes de la Banque, avait toutes les qualités techniques, il restait à le jauger sur son engage-

qui a très vite décelé en lui l’homme de la situation et fut nommé directeur des Formations de Longue Durée de l’Ecole.

quatre ans sanctionné par le Diplôme Supérieur d’Etudes

sanctionné par le Diplôme de Hautes Etudes bancaires.

ment parmi les diplômés de l’Ecole.

année.Avec le démarrage de la formation, un autre problème aussi crucial s’est vite posé : celui des formateurs. En effet, autant il était relativement aisé de recruter des professeurs associés parmi les enseignants universitaires pour assurer

trouver des professionnels pouvant assurer les modules, plus nombreux, portant sur les métiers de la Banque. Il fallait donc lancer sans plus tarder la formation de forma-teurs. L’option fut prise de sélectionner les futurs formateurs

Sollicitée par la Banque d’Algérie, la Banque de France nous a ouvert les portes de son Institut de formation pour former les premières cohortes de formateurs.

En 1997, le Gouvernement, sous le commandement

formation supérieure dépendant des différents départe-

demande dans ce sens a été rapidement adressée à l’administration des domaines. La réalisation de

l’administration des domaines a accepté le principe de céder le site à la Banque et ce, au prix coûtant, soit près d’un milliard de DA. Après quelques tergiversations et malgré la convoitise, somme toute légitime, du Ministère de l’Enseignement Supérieur, le Secrétaire d’Etat au

Pour l’anecdote, j’ai dû faire les pieds de grue, jusque tard

dans la journée d’un certain mercredi, devant le bureau de M Brahiti pour récupérer la décision en question. Ce fut la délivrance.Malheureusement après l’acquisition de ce site, le projet

ment abandonné à la grande déception du Wali concerné. De mon point de vue, la Banque aurait dû

aurait apparu aujourd’hui modique comparé aux énormes ressources que le Trésor public a engrangées depuis. En fait, un tel coût n’est pas si important, qu’il pouvait paraître alors, face aux dizaines de générations

telles ressources proviennent du seigneuriage, autrement dit de la dette émise par la Banque centrale sur toute la société algérienne. Par ailleurs, ces ressources auraient été ponctionnées des dividendes à distribuer au Trésor public et qui, sinon, auraient été destinée à la consomma-

Tant pis pour tant de générations dignes d’un campus du troisième millénaire.Ceci étant, l’Ecole Supérieure de Banque a bien mené sa mission et continue de le faire malgré, semble-t-il, la tendance à la baisse du niveau de la formation. Toujours

Outre les banques, des entreprises et des bureaux d’études et de conseils recherchent avec engouement les diplômés de l’ESB. Aussi, bon nombre de ces diplômés font le bonheur de grandes banques internationales et

leur refuse l’accès à de telles formations pour une raison purement bureaucratique: le diplôme de l’ESB n’est pas reconnu par le ministère de l’enseignement supérieur.

l’équivalence des diplômes étrangers qu’ils ont obtenus. Epilogue : l’ESB va bientôt avoir 20 ans. Elle devient pour ainsi dire majeure. Elle aura formé quelques 1300 cadres. La masse critique est largement atteinte pour devoir ouvrir la formation post-graduée, d’autant plus que ceux qui en

pas accès à la formation post-graduée universitaire pour la raison évoquée précédemment. Par ailleurs et tout en continuant à fournir aux banques et autres entreprises une

l’ESB se doit de rehausser sa contribution par de nouvelles idées et pourquoi pas de nouvelles techniques bancaires

formation au Diplôme des Hautes Etudes Bancaires.A bon entendeur salut.

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L’ESB : une nécessaire mutation

Par Mr KOUIDER – AISSA RedouaneDirecteur des Formations de Longue

Durée (1995 – 2004)

1 – Nécessité d’une mutation Pour accompagner les réformes du secteur bancaire

engagées par les pouvoirs publics, la Banque d’Algérie a

pris l’initiative de créer en 1995 l’Ecole Supérieure de

Banque (ESB). Il s’agit d’une action volontariste pour doter

le secteur bancaire en cadres bien formés et porteurs de

changement.

Pour assurer le lancement de l’Ecole, la contribution de la

le cadre réglementaire de son fonctionnement ainsi que

les programmes de formation. Elle a en outre, mis à sa

disposition le personnel d’encadrement ainsi que des

Ce soutien indéfectible a permis à l’ESB de devenir, en si

peu de temps, un partenaire reconnu par la communauté

bancaire et incontournable dans le recrutement de

cadres opérationnels et tournés vers l’avenir.

Cette notoriété a été acquise grâce à un processus sans

faille de sélection des candidats, une qualité exception-

nelle des conditions d’études, une organisation pédago-

ments et une combinaison judicieuse dans les

programmes de formation entre le savoir (théorique et

technique) et le savoir-faire (stages d’apprentissage).

La contribution de l’ESB a été indéniable dans la moderni-

bancaire avec notamment la création de banques

privées nationales et étrangères.

En effet, le monde bancaire est traversé actuellement par

de grandes mutations sous l’effet de changements

réglementaires et d’une ouverture du marché. Il connait

d’information de plus en plus intégrés et une industrialisa-

tion de leurs activités. En outre, la segmentation de la

clientèle (particuliers, professionnels et corporate) a été à

l’origine d’une spécialisation en « ligne de métiers » et non

plus en « poste de travail » .

Cette évolution s’accompagne par une offre de produits

d’espaces nouveaux (agences spécialisées, centre

d’affaires…) soutenus par un suivi rigoureux des risques et

tion devient un enjeu capital.

Cependant, il faut admettre que le mode de fonctionne-

ment de l’ESB ainsi que son organisation administrative et

pédagogique n’ont pas changé depuis sa création voilà

presque 20 ans.

C’est pourquoi l’ESB doit impérativement et rapidement

s’ajuster à l’évolution du monde bancaire, sous peine de

perdre totalement ses acquis et sa notoriété.

2 – La recherche d’une nouvelle dynamiqueLa réforme de l’ESB doit concerner à la fois son mode de

fonctionnement, le mode de recrutement des lauréats

(parrainage), les contenus de ses programmes de forma-

tion et les méthodes pédagogiques utilisées.

Le statut actuel de l’ESB, qui l’assimile à une Direction Géné-

rale de la Banque, est totalement obsolète. Ce statut

impose à l’Ecole un fonctionnement trop rigide laissant peu

à la performance et entraine par voie de conséquence un

manque de compétitivité face à une concurrence de plus

d’associer les autres banques à la gestion de l’ESB, en tant

qu’utilisateurs des diplômés, et créer ainsi un espace légal

de concertation pour une meilleure anticipation des forma-

tions à mettre en place.

Cette ouverture dans le statut apportera à l’ESB un esprit

d’entreprise qui implique la rentabilité des actions,

l’exigence d’une bonne gestion et une nouvelle organisa-

tion comme gage de réactivité et de compétitivité.

qué des effets pervers. Les lauréats les plus méritants ne sont

pas toujours assurés d’un accès à l’Ecole, faute d’un

parrain. A contrario, le choix a priori de lauréats par les

banques les placent dans une situation d’irresponsabilité

En plus de l’équité que pose le problème du parrainage, il a

introduit une distorsion dans l’adéquation entre l’offre de

diplômés et leur recrutement par les banques au point où la

Banque d’Algérie intervient régulièrement pour procéder

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au recrutement des lauréats qui ne trouvent pas de

parrains, indépendamment de ses besoins propres.

quant à leurs aspects techniques et ce, en rapport avec

des comportements professionnels. Ils doivent, en outre,

pouvoir transmettre les fondamentaux culturels et rendre

capable le traitement des opérations bancaires. La

cœur des nouveaux programmes de formation.

Les méthodes pédagogiques doivent s’orienter résolu-

ment vers l’acquisition et le développement de compé-

aussi doivent elles s’ouvrir aux enseignements interactifs

et aux outils multimédia permettant l’application de jeux

de rôle et de cas d’études.

(LMD). Ils doivent connaitre une évolution pour les rendre

en vigueur en Algérie et dans le reste du monde. Cette

harmonisation des diplômes aura un double objectif.

D’une part, elle assure une équivalence en termes de

comparabilité plus aisée en vue d’une éventuelle recon-

naissance des diplômes de l’ESB. Bien que la question

puisse soulever un débat, elle reste une revendication

forte des étudiants.

D’autre part, elle permet d’organiser la formation selon un

(ou autre) d’une durée de trois années de formation. A

l’instar des Grandes Ecoles de Commerce (High Business

tera le secteur bancaire en cadres opérationnels compé-

programmes de formation plus concentrés sur les compé-

tences à la fois techniques, commerciales et comportemen-

tales.

professionnel avec plusieurs spécialités possibles. Ce

diplôme sera centré sur l’acquisition d’une expertise dans

également pour les licenciés des autres écoles et universi-

méritants.

Etudes Bancaires, ndlr) serait l’équivalent d’un Master 2

Professionnel consacré davantage à former l’élite qui

donnera les cadres dirigeants de demain.

En conclusion, cette évolution, que je suggère fortement

pour l’ESB, contribuera à la promouvoir en tant que Grande

Ecole, à la faire sortir d’un cadre qui, aujourd’hui, s’avère

trop restrictif et à lui donner les conditions d’une ambition

encore plus grande.

T ÉMO IGNAG E S


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Documents

La Revue de l’Association des Diplômés de l’Ecole