La Revue de nord - Fédération de protection de la nature ... · nord nature- n°122, 1er trimestre 2006 3 Dans le numéro 121 de la revue Nord Nature, Jean Malecha a présenté,

La Revue de

nordnatureFédération Régionale

Nature - EnvironnementDéveloppement durable

n°trimestreannéePrix : 4 euros

Editorial - Les coulisses de l’actualité - J. Istas

Faune sauvageDes nouvelles du Platier d'Oye - A. WardA propos des animaux à réguler - E. Vivier

AdministrationLa Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) - B. Lavergne

CanauxCanal à grand gabarit Seine Nord Europe : où en est-on ? - E. VivierObservations sur la prolifération de la jussie - E. Vivier

LittoralRésumé des travaux effectués dans la baie de la Slack - J. Méreau

Vie de la fédérationRapport moral 2005 et rapport d’orientation - J. IstasRapport d’activité 2005 - J. Istas, J. Marion

Revue trimestrielle de Nord Nature

Fédération régionale des associations d’étude et de protection

de la nature et de l’environnementmembre de France Nature Environnement

Fédération Nord NatureMNE, 23 rue Gosselet

59000 Lille

Ouvert au public du lundi au vendredi de9h à 12h et de 14h à 17h

Tél : 03 20 88 49 33Fax : 03 20 97 73 81

Directeur de publicationJacqueline Istas

GérantBlanche Castelain

FrappeMarguerite Herbaux, Angeline Duriez,

Doriane Lenne, Jacqueline Istas

MaquetteDoriane Lenne, Blanche Castelain,

Jacqueline Istas

AbonnementsJacqueline Istas

ImpressionTanghe Printing, 20 bvd Industriel

B-7780 CominesRevue entièrement imprimée

sur papier recyclé

La reproduction des illustrations est soumise à autorisation

Tirage : 500 exemplaires

Fascicule 122, mars 2006, 33ème année

ISSN 0769-0487CPPAP 64-599

La Fédération en ligne :www.nord-nature.org

Et pour nous contacter :[email protected]

SOMMAIRE

p 1

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p 9

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p 18p 22

Couverture : Péniche à Mortagne du Nord. Photo : J. BaveuxEncart : rat musqué à Auxi le château. Les rats musqués prolifè-

rent le long des canaux, rivières et étangs et causent de nombreux dégâts.Photo : P. Dequiedt

Editorial

nord nature - n°122, 1er trimestre 2006

1

Pendant ces semaines où l'attention de l'opinion publique s'est focalisée sur le contrat nouvelleembauche, une certaine discrétion a entouré la préparation de lois ou de modifications réglementai-res présentant de graves dangers pour l'environnement et la santé publique.

Ainsi, depuis 1992, l'agriculture biologique était encadrée au niveau européen par une réglemen-tation précise. Ces exigences réglementaires avaient contribué à son développement en lui garantis-sant sérieux et identité forte. En France, l'action des agrobiologistes avait permis de les compléterdans le sens d'une plus grande rigueur liée au logo AB. Ces contraintes permettaient au moins auxconsommateurs attentifs de distinguer l'agriculture biologique de ses contrefaçons comme l'agricul-ture raisonnée.Or la Commission Européenne a présenté un projet qu'elle souhaite voir valider dès juin 2006, visantà abroger le cadre actuel pour le remplacer par une réglementation simplifiée sur divers points. Cetexte, flou et laxiste, propose, entre autres, l'autorisation de l'usage de pesticides chimiques, la nor-malisation de la présence d'OGM jusqu'à un seuil de 0,9 % et l'interdiction faite aux Etats membresde poser des exigences supérieures.

Par ailleurs, le gouvernement français a préparé un projet de loi destiné à transposer deux directi-ves européennes. Cette loi permettrait le développement des cultures d'OGM en plein champ àgrande échelle et prévoirait leur coexistence avec des cultures non OGM au risque de provoquer lacontamination de celles-ci.France Nature Environnement s'est mobilisée contre ce projet et Nord Nature a relayé son interven-tion auprès de tous les sénateurs et députés du Nord et du Pas-de-Calais. Il a néanmoins été adoptéle 23 mars 2006 en première lecture par le Sénat et devra être prochainement débattu à l'Assem-blée Nationale.

De même, un projet de loi sur "la transparence et la sécurité nucléaire" lourd de conséquences pourl'environnement et la santé des populations vient d'être concocté en catimini et en procédure d'ur-gence. Prévoyant la création d'une "Haute Autorité de Sûreté Nucléaire", le texte permet de concen-trer tous les pouvoirs - réglementation, information, contrôle, radioprotection - dans les mains de cinqexperts et de transformer l'industrie nucléaire en une entité complètement indépendante, y comprisdu Parlement. Le texte a d'abord été adopté à la sauvette au Sénat.Alertée par France Nature Environnement, Nord Nature a alors adressé à tous les députés du Nordet du Pas-de-Calais un courrier leur faisant part de nos préoccupations et leur demandant d'interve-nir pour que le secteur nucléaire soit soumis aux principes démocratiques élémentaires.Malgré l'intervention de nos fédérations, le projet de loi sur la supposée "transparence et sécuriténucléaire" a été voté en urgence à l'Assemblée dans la nuit du 29 au 30 mars dans un hémicyclepresque désert.Sur ces questions, les medias ont été bien silencieux, du moins jusqu'à ce jour. Silence aussi des partispolitiques si prolixes sur d'autres sujets.

Selon un sondage TNS SOFRES réalisé en janvier février 2006 pour la presse écrite, les Français quifont confiance aux associations de défense de l'environnement pour protéger celui-ci sont quatrefois plus nombreux que ceux qui font confiance à l'Etat (cf résultats tableau page 19). S'en étonnera-t-on ?

Editorial

Les coulisses de l’actualitéJacqueline Istas,

Présidente de Nord Nature


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Nous constatons avec satisfaction que la chasseest enfin interdite dans la réserve, non pas enraison de l'action de l'Etat qui en avait pourtantle devoir, mais grâce à l'action des associationsqui ont dû tout mettre en œuvre pour faire valoirle droit.Nous demandons que la puissance publique tireprofit des erreurs du passé pour prendre lesdécisions adéquates de sorte, qu'enfin, lespotentialités de la réserve puissent s'exprimer enharmonie avec les autres usages, dans ce secteurdu littoral.La situation actuelle appelle à prendre des déci-sions sur le devenir des huttes et des mares dechasse et sur les mesures à prendre pour évitertout conflit d'usage.

Le devenir des huttes : Pour tirer les leçons du passé, nous demandons:- que l'on mette tout en œuvre pour empêcher,au plus vite, toute possibilité de réoccupationdes huttes- que l'on détermine les modalités de destructionde ces huttes, ce qui est un préalable pour résou-dre la situation- ensuite, que l'on étudie l'intérêt que présententles mares tant pour la faune que pour la floreafin d'en fixer le devenir.

Les frais de ces travaux ne devraient pas être àla charge des contribuables mais à celle deschasseurs, soit des anciens propriétaires qui onttiré profit de ces huttes en y chassant illégale-

ment pendant plus de 15 ans, soit à la charge,collectivement, de l'association des chasseurslocataires du lot, en augmentant en conséquencele loyer prévu au bail de chasse.

Le conflit d'usage avec les chasseurs :La création de nouvelles huttes destinées "à rem-placer" celles de la réserve ne nous paraît pasêtre une nécessité :- premièrement, les chasseurs qui étaient eninfraction ont été contraints de trouver un héber-gement ailleurs pour chasser, cette année ;- deuxièmement, juridiquement, cette " réimplan-tation " s'apparente plus à une création. Pournous, les huttes fermées étaient illégales et doncsans existence juridique, il ne s'agirait donc pasde déplacer des huttes qui n'existent pas légale-ment, mais bien d'en créer des nouvelles.

Si cependant la décision de créer de nouvelleshuttes était prise, on risque de se retrouverdevant de nouvelles difficultés d'application dela réglementation et d'autre part on assisterait àune nouvelle détérioration des habitats déjà sipeu nombreux sur notre littoral.Donc, si cela devait se faire, il est impératif :- que toutes les études d'impact faune et floresoient menées,- qu'un cahier des charges strict réglemente l'im-plantation, l'utilisation et l'entretien des installa-tions- que les frais engagés soient à la charge deschasseurs et non du contribuable.

Faune sauvage

Depuis notre succès juridique (Tribunal correctionnel de Saint Omer, Appels et Recours en Conseil d'Etatdes chasseurs refusés), diverses réunions se sont succédées pour, d'une part, tenter de définir l'avenir deshuttes implantées dans la Réserve et, d'autre part, discuter de la demande des chasseurs de disposer denouvelles huttes. C'est Alain Ward qui a représenté Nord Nature dans les diverses réunions. Nous publionsci-après l’avis qu’il a adressé au Préfet à ce sujet. J'avais, au préalable et en vue d'apporter des argu-ments légaux, fait effectuer une étude (par une étudiante en droit) de la situation juridique sur la destruc-tion et la réimplantation de huttes, en particulier au niveau financier : cette étude a été très claire : leschasseurs n'ont droit à aucune indemnité et tous les frais sont à leur charge. E. Vivier

Déplacement des huttes du Platier d’Oye ? Position de Nord Nature

Des nouvelles du Platier d'OyeAlain Ward, représentant de Nord Nature au comité de gestion de la réserve naturelle du Platier d’OyeFa

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Dans le numéro 121 de la revue Nord Nature,Jean Malecha a présenté, de façon précise etconcise, les animaux à réguler, dans le cadre duComité Départemental de la Chasse et de laFaune sauvage. Ce comité donne des avis enfonction d'un décret ministériel (décret n°88940du 30 septembre 1988). Or, curieusement, cedécret a oublié un animal particulièrement répu-gnant et dangereux : le surmulot ou rat d'égout.Tueur d'oiseaux, de petits mammifères et d'ani-maux domestiques, c'est vraiment un animal nui-sible au sens du décret de 1988, dans ses troisaspects :- intérêt de la santé et de la sécurité publique- prévention de dommages importants aux acti-vités agricoles, forestières et aquacoles- protection de la faune et de la flore.

Il a été oublié, donc n'est pas pris en comptedans les arrêtés préfectoraux. Ni les chasseurs,ni les agriculteurs, ni les éleveurs n'en parlent. Etpourtant le rat d'égout mine les soubassementsdes constructions à proximité des eaux, propagedes germes nocifs, détruit par consommationdirecte ou détérioration une quantité incalcula-ble de denrées alimentaires (grains de céréales,fruits, légumes).

De plus, il consomme divers invertébrés (escar-gots, larves) et vertébrés (grenouilles, œufs d'oi-seaux, oisillons, poissons, jeunes mammifères),débris d'os et de viande, etc. C'est vraiment unravageur en particulier au niveau des élevages ;il peut percer le bois (portes), le béton, labrique, l'aluminium et le plomb. Il est vecteur demaladies graves (leptospirose, salmonellose…).Il est aussi devenu résistant à divers poisons anti-coagulants.Mais il n'est pas cité dans le décret. Donc on n'enparle pas.

Et pourtant, le surmulot a peuplé la plupart desmilieux naturels et nul doute que ses populationsles plus nombreuses soient urbaines. On dit queParis, ville propre, compterait plus de rats d'é-gout que d'habitants.

Le pire, comme l'a justement fait remarquer J.Malecha, c'est que son principal prédateur natu-rel, le putois, soit considéré comme nuisible dansla plupart des départements car il est sur la listeministérielle des animaux susceptibles d'être nui-sibles.Alors on laisse le rat d'égout libre mais on piègeet détruit son prédateur. Et il est probable quel'on met sur le dos des mustélidés beaucoup dedégâts effectués par le rat d'égout.C'est le monde à l'envers.Mais quel est donc le spécialiste compétent qui arédigé le décret ? Et quels sont les députés com-pétents qui l'ont adopté ?Savez-vous que la fécondité du rat d'égout estparmi les plus élevées qu'on connaisse chez lesmammifères ? La femelle est fertile à 3 mois, lagestation est de 24 jours et il y a de 5 à 12petits par portée ; les fécondations peuvent sesuivre sans interruption si la nourriture est suffi-sante.

Quant à son prédateur naturel que l'on détruit, ilest beaucoup moins prolifique. Il faut à lafemelle 42 jours de gestation, elle ne met basque 4 à 6 petits qui restent au nid pendant 3mois et il semble qu'il n'y ait qu'une seule misebas par an.

Décidément, il y a encore beaucoup à faire pouréduquer nos agriculteurs, éleveurs, chasseurs etpiégeurs, comme nos décideurs politiques.

Faune sauvage

A propos des animaux à régulerEmile Vivier,

Président d’honneur de Nord Nature

Faune sauvage

La CADA vue de l'intérieur :La CADA est un des services de Monsieur le Pre-mier Ministre. Cette commission se compose demembres du Conseil d'Etat, de la Cour de Cas-sation et de la Cour des Comptes. L'AssembléeNationale, le Sénat, les collectivités territoriales,l'enseignement supérieur, les Archives de France,la Documentation Française et le Premier Minis-tre sont également représentés par un membre.

Elle dispose d'un mois pour notifier ses avis et sesconseils aux personnes qui l'ont saisie. Pour êtreen mesure de respecter ce délai, elle se réunit enprincipe tous les quinze jours et examine enmoyenne 200 dossiers par séance. Ces réunionsbimensuelles ont lieu au Conseil d'Etat.

La constante augmentation du nombre desaisines de la CADA révèle la transpa-rence insuffisante de l'administration:De 470 avis et conseils en 1979-1980, le nom-bre est passé à 3 987 en 1998 et 5 081 en2002. Sans compter les demandes d'informa-tions par téléphone (environ 800 appels parmois en 2002) ainsi que les demandes par mes-sagerie électronique (20 à 30 par semaine en2002).Le nombre de saisines de la CADA témoigne desréticences et du manque d'enthousiasme dontfont preuve certains services en matière de droitd'accès. Nombreuses sont les personnes qui fontappel à la CADA pour obtenir des documentsaussi courants et évidemment communicablesqu'un permis de construire, un PLU, les délibéra-tions d'un conseil municipal ou les pièces se rap-portant à la passation d'un marché public ; cesaffaires représentent près du quart des deman-des en 2000.

Deux séries de raisons peuvent expliquer cephénomène :

La mauvaise connaissance des règlesapplicables :Le droit d'accès est régi par la loi du 17 juillet1978 modifiée par celle du 12 avril 2000.Nombre de petites communes ou d'établisse-ments publics de coopération intercommunale(EPCI) ne connaissent pas ces lois. Lorsque cescollectivités sont saisies d'une demande de com-munication, elles y opposent un refus de principe,soit qu'elles considèrent que les documents qu'el-les détiennent sont des "documents d'ordre inté-rieur" qui doivent être tenus secrets, soit qu'ellesestiment que, tant que la CADA n'a pas donnéson feu vert, il ne leur appartient pas de donnersuite à la demande.D'autres autorités administratives se considèrenthors du champ de la loi. Il en va ainsi des asso-ciations ou des sociétés d'économie mixte quiinterviennent au niveau local dans le domainede l'agriculture, du tourisme ou du développe-ment économique sous l'égide d'une personnepublique. Bien souvent ces organismes sont char-gés d'une mission de service public. Leur finance-ment et leur composition en apportent aussi lapreuve.Les services de sécurité publique (intérieur etdéfense nationale) paraissent marqués par laculture du secret qu'ils appliquent à tort à desdocuments administratifs. De même, les servicesdu ministre de la Justice considèrent que touteleur activité est d'ordre juridictionnel et nonadministratif et échappe donc au régime dedroit commun.Un effort est nécessaire en direction de ces dif-férentes institutions, afin de leur faire compren-dre l'étendue de leurs obligations.


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Administration

La Commission d'Accès aux Docu-ments Administratifs (CADA)

Bernard Lavergne,Président de l'A.R.P.E.G.E. affiliée à Nord Nature

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L'inertie des services :La plupart des administrations, faute de moyenssuffisants, ne disposent pas de structures ad hocchargées de répondre aux demandes d'infor-mation et de documentation. Dans la plupart descas, ce sont donc les services eux-mêmes qui trai-tent ces demandes, en sus de leurs tâches quoti-diennes. Ils en font rarement une priorité et neles traitent donc pas avec la célérité voulue.Dans ces conditions, le délai d'un mois est le plussouvent écoulé avant même que la demande decommunication ait véritablement été examinéepar le service, faisant naître un refus implicitequi n'en est pas un.Il suffit alors que le demandeur porte l'affairedevant la CADA pour que l'administration seréveille. Dès qu'elle est avisée de la saisine, ellefait droit à la demande, sans même attendre l'a-vis de cette dernière (ce cas représente unedemande sur cinq en 2000).

Plusieurs solutions peuvent être envisagées pourrésoudre ce problème.Il est souhaitable en premier lieu que les admi-nistrations devancent autant que faire se peutles demandes de communication individuelles etdiffusent régulièrement les documents générauxqui sont le plus fréquemment demandés, parexemple en les publiant en ligne.En second lieu, il est souhaitable que les adminis-trations se dotent de structures spécifiques char-gées d'accueillir le public et de répondre auxdemandes d'accès aux documents administratifs.Ces "correspondants CADA" seraient chargésd'assurer l'interface entre leur administration etla CADA.

CADA, mode d'emploi :Par simplification nous appellerons "autoritécompétente" l'entité qui dispose du documentrecherché par l'intéressé (personne physique oumorale). Cette autorité compétente pourra doncêtre une collectivité territoriale (commune, EPCI),une administration de l'Etat (DRIRE, DDE), un éta-blissement public (HLM), un organisme chargéd'un service public (ADEME, Agence de l'eau,association). Dans tous les cas la démarche restela même.

L'intéressé a demandé verbalement une copied'un document administratif qu'il reçoit quelquesjours plus tard par envoi postal. Si toutes lesdemandes étaient ainsi satisfaites, la CADA -commission créée à la suite de la loi du 17 juillet1978- pourrait être dissoute.Dans tous les autres cas, l'intéressé doit faire sademande par écrit en précisant bien le docu-ment souhaité. Cette demande est adressée àl'autorité compétente qui dispose alors d'un moispour donner sa réponse.En cas de refus de communication du documentpar l'autorité compétente, l'intéressé peut saisirla CADA dans un délai de 2 mois à compter dela notification du refus ou de l'expiration dudélai d'un mois au terme duquel le refus taciteest acquis.La CADA accuse réception de la demande d'a-vis, entre en contact avec l'autorité compétentequi l'a rejetée et instruit le dossier. Elle notifieson avis à l'intéressé ainsi qu'à l'autorité compé-tente.Le silence gardé par l'autorité pendant plus de2 mois à compter de la saisine de la CADA parl'intéressé vaut décision de refus. Dès lors, ledemandeur peut contester devant le juge ladécision de refus de communication qui lui estimplicitement opposée.

Il convient toutefois de préciser que le délai durecours contentieux est prorogé jusqu'à la notifi-cation à l'intéressé de la réponse de l'adminis-tration. Il courra donc indéfiniment si cette der-nière choisit de conserver le silence.

Conclusion :Il faut que les administrations prennent cons-cience que, loin d'être une charge ou un handi-cap, le droit d'accès est au contraire un atout : illeur permet d'établir des relations plus confian-tes et plus transparentes avec les usagers.

Source : rapports annuels d'activité de la CADA

CADA 35 rue Saint-Dominique 75700 PARIS 07 SPTél : 01 42 75 79 99 Fax : 01 42 75 80 [email protected] www.cada.fr

Administration

Administration


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Canal à grand gabarit Seine NordEurope : où en est-on ?

Emile Vivier,Président d’honneur de Nord Nature

Le 3 octobre 2005 s'est tenue à Amiens uneréunion du Comité consultatif pour le canal "SeineNord-Escaut" auquel j'ai participé, représentant àla fois Nord Nature et France Nature Environne-ment.Cette réunion était importante car y était présen-tée la synthèse de 70 réunions de concertationpréalablement effectuées depuis 1 an. C'est pour-quoi il m'est apparu utile d'en faire ici un résumépour que tous sachent bien où en est cette infras-tructure capitale pour l'avenir des transports defret dans l'esprit d'un équilibre durable des trans-ports entre la Manche (Le Havre et Dunkerquepour la France) et la Mer Noire à l'autre bout del'Europe en passant par le Rhin et le Danube.Cette réunion s'est déroulée en présence de F.Bordry, Président des Voies Navigables de France,N. Bour, Directeur de Seine-Nord, B. Deleu,Directeur adjoint de Seine-Nord, du Préfet dePicardie, coordinateur de Seine-Nord et aussi dereprésentants de la Wallonie et des Pays-Bas.

Où en est-on dans l'avancée du projet ?

1° - Les études d'avant projet sont faites pourl'essentiel ; elles seront terminées pour la fin2005 et elles seront envoyées à tous les partici-pants (I).2° - La déclaration d'utilité publique (DUP) sefera certainement en 2007.3° - En ce qui concerne le trafic fluvial, les obser-vations actuelles sont plutôt optimistes : on cons-tate une progression rapide :

+ 6.5 % en 2004+ 12 % sur les 6 premiers mois de 2005

4° - Quel financement pour le futur canal ?Il sera assuré par : l'Etat (VNF)

l'Europeles collectivités territoriales

(régions, départements, EPCI)le secteur privé, donc il y au-

ra un partenariat public/privé.5° - La consultation effectuée a permis d'amélio-rer le projet sur un certain nombre de points :

réduction de la longueurréduction des déblais : 25 millions de m³en moins, soit l'équivalent de 3 gros ter-rils.

En ce qui concerne le tracé lui-même, il est pré-cisé qu'il n'y aura que 7 écluses qui auront de 6à 30 mètres de hauteur, et que le pont canal quipermettra de franchir la Vallée de la Somme auniveau de Péronne aura environ 1 km de lon-gueur.

Il est prévu l’amélioration de l'environnement pardes projets de boisements à réaliser et de zoneshumides à préserver. Et il est précisé que laréalisation du canal n'aura aucune incidence surla Sensée et ses zones humides.

Les cas de l'Oise et de la Somme ont été particu-lièrement examinés en vue de :- préserver la qualité et l'équilibre des milieuxaquatiques- intégrer le projet dans l'environnement en par-ticulier par l'aménagement de berges lagunéeset végétalisées (II)- rétablir les axes de déplacement de la grandefaune par passages supérieurs- intégrer le projet dans le paysage en particu-lier par l'aménagement des dépôts.

6° - Le schéma d'alimentation en eau est précisé:principes : économie d'eau

préservation des autres usages de l'eaugarantie de la bonne qualité des eaux

Les pertes sont évaluées (évaporation, fuites) à1,2 m³/seconde.

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Les économies d'eau se feront :par bassin d'épargnepar des pompages pour remonter l'eauaux écluses : sur un volume entre écluses de 60 000 m³, il est estimé que 40 000 restent et 20 000 passent en aval etseront pompées.

Les besoins en eaux ont pris en considération lebesoin pour 30 ans.Les prélèvements se feront pour 90 % dansl'Oise et pour 2,5 à 5 % dans l'Aisne.Deux retenues sont envisagées : à Tarteron et àLouette.Le remplissage du canal se fera à partir del'Oise par pompage pendant 3 ou 4 mois.

7° - Pour l'instant, pas de projet certain sur l'ave-nir de l'actuel canal du Nord : suppression parcomblement… conservation de certains tron-çons… Ce problème sera examiné ultérieure-ment.

Notes complémentaires :(I) Un gros dossier (4 volumes) a été envoyé àtous les participants. Nord Nature en a reçu unqui est en dépôt au secrétariat où les intéresséspeuvent aller le consulter.(II) L'aménagement de berges lagunées est sen-siblement conforme à celui que j'avais présentéà la réunion sur le canal Seine Nord Europe quia eu lieu au Parlement européen à Bruxelles.Cette proposition, développée pour la premièrefois dans un numéro spécial de Nord Nature(hors série, fasc. 1, 1994) et dans un numéro dela revue "Combat Nature" (n°110, 1995, p. 16)a été retenue pour ce nouveau canal. C'est doncune idée de Nord Nature qui va être appliquéepour l'aménagement des berges du canal SeineNord.

Le 7 mars 2006 s'est tenue à Amiens une nouvelleréunion du comité consultatif Seine Nord Europe,à laquelle j'ai participé, représentant à la foisNord Nature et FNE. Cette réunion était présidéepar M. le Préfet de Picardie, coordinateur du pro-jet et par le nouveau Directeur général de VNF, M.François Gauthey.

La consultation organisée par VNF concernantles dossiers précédents a touché 630 organisa-tions (dont Nord Nature qui a répondu par monintermédiaire) et il y a eu 250 réponses dontbeaucoup de demandes de modifications detrajet, mais aussi des questions concernant l'im-pact sur l'agriculture, l'emplacement des dépôtsde terre ainsi que diverses questions environne-mentales (protection des zones humides, impacthydrogéologique et aquatique…). Mais le sou-tien du projet a été général.Quelques modifications de tracé ont été effec-tuées suite aux observations. Un certain nombrede précisions nouvelles ont été rapportées :

- Le mode fluvial est un moyen de transportétonnamment moderne. Les bateaux peuvent

transporter jusqu'à 12 000 conteneurs EVP(équivalent vingt pieds). Actuellement, la voied'eau économise 2 000 camions par jour.

- Suite aux modifications, le tracé a été réduitde 2,6 km et comporte 26 km de berges lagu-nées.

- Le coût du canal a été réévalué. Il serait de 3,1milliards d'euros avec des écluses simples et de3,7 milliards d'euros avec des écluses doubles.Compte tenu des précisions de trafic pour 2020,VNF envisage d'aménager tout de suite desécluses doubles (déclaration de N. Bour, Direc-teur Seine Nord Europe).

- Sur 2020, ce sont 400 000 camions qui serontretirés de la route et les transports seront consti-tués pour 37 % de granulats et pour le reste deconteneurs maritimes (EVP), soit au total 6,5millions de tonnes. Les 2/3 du trafic seront dutransit. Les précisions de trafic ont tenu comptede la possibilité d'existence de l'A24.

- Le taux de rentabilité (avec intégration des

Une péniche de 80 m = 60 camions sur 3 500 m

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coûts externes) serait compris entre 6,4 et 8,7 %par an. Le potentiel de croissance est estimé à60 %.

- Les conteneurs ne circulent pas à vide et ilsreviennent souvent avec des déchets (ex : pa-pier), mais environ 30 à 40 % des bateaux re-viennent à vide : il faut donc assurer le fret deretour (logistique à amé-liorer). Il faut aussi main-tenir en zones urbainesdes zones de transfor-mation des produits : lavoie d'eau le permetgrâce à des plateformesportuaires.

- VNF prévoit la créationde 15 000 emplois en2020 et 25 000 vers2030.

Calendrier :L'APS (Avant ProjetSommaire) sera remis auministre au printemps2006.

L'enquête d'utilité publique commencera dèsl'automne 2006.Si l'avis est favorable, les travaux pourrontdémarrer en 2008 et se terminer en 2012.

N.B. : le dernier dossier Seine Nord Europe, leDossier économique, édité en mars 2006, a étéreçu à Nord Nature où il peut être consulté.

Comparaison bateau, train, camion


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NDLR *: dans le précédent numéro de la revue deNord Nature (n°121) est paru un article intitulé"La jussie : plante envahissante dans nos canaux etnos marais". Cet article aurait dû être accompa-gné des observations sur la prolifération de cetteplante ; cela n'a pu être fait et l'article complé-mentaire est donc présenté ci-après. Les observa-tions en question avaient été présentées lors d'uneréunion sur ce sujet à Brouckerque le 28/09/05.( *: note de la rédaction)

Pour comprendre la prolifération de la jussie, ilest nécessaire d'en analyser quelques aspects :- les causes de la prolifération- les remèdes à la fois préventifs et curatifs- l'avenir de la Colme

Première remarque : pour bien appliquer desremèdes il est indispensable de bien apprécierles causes.

Pour que les plantes croissent, il faut trois fac-teurs essentiels :- de l'eau : dans le cas de la jussie, plante aqua-tique, le problème ne se pose pas- des nutriments, c'est-à-dire des aliments. Lesplantes consomment essentiellement des nitrateset des phosphates (plus des oligo-éléments quel'on trouve partout : potassium, magnésium…). Ilfaut aussi du carbone qui provient du CO2 et quiest capté par photosynthèse, d'où la nécessité dutroisième facteur :- la lumière.

L'examen de la disponibilité des nutriments estindispensable. Les nitrates et les phosphates ontdeux origines essentielles : les engrais agricoleset les eaux usées et décompositions organiques.

Il est à noter que les analyses des eaux de la

Colme ne montrent pas la présence de grandesquantités de nitrates et phosphates ; ces quanti-tés ont été rapportées dans le rapport deLaurent Limousin, d'après les analyses del'Agence de l'Eau. Mais ceci s'explique aisément(et Laurent Limousin l'a d'ailleurs évoqué dansson mémoire p. 15) : “les plantes aquatiques ettout spécialement la jussie qui a une productivitéexceptionnelle, consomment les nitrates et lesphosphates au fur et à mesure de leur disponibilitéet ces sels ne sont donc plus présents dans leseaux. L'existence d'une eutrophisation (présencede la jussie, de lentilles d'eau, de diverses hydro-phytes, de phytoplancton) prouve bien l'abon-dance de l'apport d'azote et de phosphate.”Le problème se pose donc sur l'origine de cesnitrates et phosphates, évoqués plus haut.D'après les études effectuées antérieurement,les rejets directs d'eaux usées domestiques dansle canal sont peu nombreux et il n'y aurait pasde rejets de station d'épuration. Donc les nitrateset phosphates sont apportés par les watergangsqui alimentent en eau le canal.Dans ces watergangs il y aurait des rejets destation d'épuration ; pour connaître leur impor-tance il est nécessaire de consulter le rapport duSATESE (Service d'Assistance Technique à l'Etudedes Stations d'Epuration) : ce rapport est consul-table au Service départemental car il dépenddu Conseil Général.Il est probable que l'essentiel des nitrates etphosphates provient des engrais agricoles quisont tous solubles et dont une bonne partie, mal-gré l'amélioration des techniques agricoles pourl'épandage (agriculture dite raisonnée), partavec les eaux d'infiltration vers les nappes quisont drainées et alimentent les watergangs.Il faut rappeler que la Flandre maritime dont lesous-sol est constitué d'une importante couched'argile imperméable ne possède qu'une faiblenappe aquifère superficielle dans les alluvions

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Observations sur la proliférationde la jussie

Emile Vivier,Président d’honneur de Nord Nature

1. Analyse des causes de la prolifération

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quaternaires. C'est cette faible couche aquifèredrainée qui cumule les nitrates et phosphatesd'infiltration lesquels sont donc au niveau desracines des végétaux.Le dernier facteur envisagé, la lumière, est pré-sent partout. En effet les canaux sont largementouverts, sans arbres sur les berges susceptiblesde faire un ombrage. Les arbres existants ne suf-fisent pas et pourtant, le peu d'ombre apportépar les rares arbres existants, entraîne unerégression de la jussie sur les quelques mètrescarrés peu ensoleillés.

Les remèdes curatifs sont examinés par ailleurs(arrachage, traitements divers…). Aucun n'estdurablement efficace et certains ne font mêmequ'amplifier ou multiplier les problèmes, et, detoute façon, nécessitent d'infinies précautions.Les remèdes préventifs consistent à intervenir surles causes de la prolifération : l'apport des nutri-ments et la lumière.Il y a donc lieu de veiller à la suppression detous les rejets d'eaux usées et, en ce quiconcerne ceux des stations d'épuration, de lesfaire passer en lagunes à macrophytes pourépuiser les nitrates et phosphates restants.Le problème des engrais agricoles est plus com-plexe. Sans doute, y a-t-il une meilleure applica-tion des principes de l'agriculture raisonnéemais, dans la Flandre maritime, pays plat, il yaura toujours une fuite des nutriments vers leseaux souterraines lors des fortes pluies car lesplantes cultivées ne prélèvent que lentementdans le sol les nutriments dont elles ont besoin,laissant nécessairement une partie d'entre euxse dissoudre et fuir, récupérés plus tard par leswatergangs et le canal.La constitution de bandes enherbées le long desvoies d'eau, instituée légalement par uneDirective européenne, pourrait constituer uneparade à cette fuite des nutriments. Mais, outreque les 5 mètres obligatoires de bande enher-bée sont souvent utilisés par des chemins et doncexclus de l'application de la Directive, le faitd'être en pays plat favorise le phénomène d'in-filtration à la nappe et rend les bandes enher-

bées inefficaces.Par contre la plantation d'arbustes et d'arbresdont les racines sont relativement profondes,devrait s'avérer efficace puisque celles-ci pour-raient absorber les nitrates et les phosphates dela nappe. La plantation de rideaux d'arbustes etd'arbres le long des watergangs pourrait doncet devrait même être fortement conseillée. Parmiles ligneux les plus adaptés l'aulne glutineux, quipossède un lacis racinaire important, est uneespèce à privilégier.La création d'une telle ripisylve a déjà montré,en d'autres régions de France, son efficacitépour la retenue des nitrates avant leur arrivéedans le cours d'eau. Ce serait ici, certainement,une mesure salutaire.Le dernier point à souligner, dans ce procédé,est l'ombrage apporté sur les eaux qui, freinantla photosynthèse végétale, bloquerait par làmême le développement des plantes aqua-tiques, dont la jussie.

Conclusion :Affamer la jussie en limitant, voire bloquant l'ap-port des nutriments (nitrates et phosphates) et enfreinant la photosynthèse par l'ombrage ducanal, est certainement un moyen efficace de lut-ter contre cette plante envahissante.Il faut ajouter aussi que la réussite de la luttecontre la jussie permettrait le développementd'un équilibre écologique de la vie aquatique(végétale, planctonique et animale) et ne pour-rait qu'enrichir la biodiversité du milieu.Les plantations sur les berges participeraientharmonieusement à la constitution de la Trameverte. Un plan d'eau libre, des berges végétali-sées, amélioreraient l'aspect paysager, l'intérêttouristique mais aussi piscicole.Beaucoup d'efforts sont à faire, mais ils sont pos-sibles. L'avenir de la Colme est à ce prix.

P.S. : Au cours de la discussion qui a suivi une sug-gestion intéressante est à retenir : c'est la consti-tution, sur les rives des watergangs et descanaux, de taillis à très courte rotation (TTCR)qui pourraient être rentables et constituer, enmême temps, un rempart contre l'apport des

Canaux

2. Propositions sur les remèdes

nutriments en milieu aquatique.


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Résumé des travaux effectuésdans la baie de la Slack

Jacques Méreau,Président des Amis du fort d'Ambleteuse

Nous employons les termes picards mollière et vasière à la place des termes français actuels (schorre etslikke) tirés du Néerlandais.Actuellement, l'estuaire de la Slack est presque totalement colmaté. La mollière s'est étendue sur lesvasières en voie de disparition. Cette mollière est à son tour gagnée par la végétation continentale.En haute mer de vive eau, le chenal déborde à peine sur la mollière qui évolue vers un atterrissementcomplet. Le chenal présente des distorsions extraordinaires, résultats de travaux exécutés pendanttoute la seconde moitié du XXe siècle sans tenir compte des notions géographiques.

1. Dans l'Antiquité, la mer a ennoyé la vallée jusqu'ausite de Marquise. Nous pouvons estimer que le volumede chasses au baissant devait atteindre 700 000 m³.

Du XVIè siècle au XIXè siècle

2. Plan à l'échelle, levé en 1546. Le poulier s'étendjusqu'à 200 m de la falaise de la rive droite.

3. Plan levé vers 1680 avant tous les travaux. Le pouliern'a pas progressé. Volume de chasse estimable : environ500 000 m³.

4. Premier projet de port. Il semble que l'on a l'intentionde creuser bassin et chenal jusqu'au niveau de bassemer, dans l'espoir que le port serait praticable à toutesles heures de la marée.

association affiliée à Nord Nature

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5. On ne peut creuser qu'un chenal qui assèche àbasse mer. Moins praticable que le port natureld'échouage, ce port est dragué pendant quelquesannées, puis abandonné. Volume de chasse estima-ble : 300 000 m³ (compris la zone en amont del'écluse centrale).

6. Plan de 1767 : le port abandonné est couvert parles sables, à la surface desquels la Slack contourneles ruines de l'écluse.

7. Travaux effectués lors du "camp de Boulogne" de 1798 à 1811 : canalisation rectiligne de la Slack(2) débouchant sur le bassin par une écluse à la cote marine 7.3, qui relève de 2 m le niveau de lanappe phréatique de la vallée, autrefois calée sur le niveau 5.0 intermédiaire entre haute mer etbasse mer. Résultats : inondations fréquentes de la vallée, réduction du débit de la Slack, ensable-ment de l'estuaire. Le bassin n'étant rempli par la haute mer que pendant une ou deux heures àchaque marée, il est impossible de sortir en un temps aussi court tous les navires que l'on veut y met-tre. À Boulogne, situation comparable. Il aurait fallu sortir en une seule marée la flottille de 1 800bateaux alors que les manœuvres répétées ne parvenaient à en sortir qu'une centaine. C'est là,croyons-nous, la cause principale de l'abandon du projet d'invasion de l'Angleterre, avec l'insuffisancenumérique très grave de la marine de guerre française incapable de couvrir cette opération.

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Les travaux du vingtième siècleLeur but : augmenter le débit de la Slack dans l'espoir de réduire l'inondation des prairies

Leur principe : canaliser la Slack sous prétexte que la ligne droite est celle du maximum de pente

9. 1950 : sous l'effet du courant de flot qui portevers le Nord et dont la renverse ne survient que 2 haprès l'étale, la Slack s'écoule le long de la riveNord formant un méandre qui est accusé de ralentirl'écoulement.

10. La Slack est donc canalisée au pied des dunes. Maisce tracé est aussi celui du maximum de sable. En plus, ondécouvre que l'égout d'Ambleteuse qui rejoignait leméandre se déverse désormais sur l'estran…

11. 1963 : pose d'un égout en drains de 40 cm surradier en béton pour rejoindre la Slack à traverstout l'estuaire. Mais l'alluvionnement a fait remonterle fond de la Slack au-dessus du niveau auqueldébouche l'égout…

12… tandis que le poulier, sous l'effet du courant deflot, se reforme aussitôt, fermant la tranchéerectiligne percée à travers le poulier. Le méandre sereconstitue devant le poulier. Une pelleteuse estinstallée à demeure pour recreuser le lit de la Slackdans l'illusion de libérer la sortie de l'égout.


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13. 1966 : curage étendu de la Slack, avec dépôtdes déblais sur les berges. Les marées de vive eaules étalent sur l'estran, aggravant l'ensablement.Deuxième tentative de percement du poulier. Nouveléchec.

14. 1969 : on voit enfin qu'il n'est pas possible desupprimer les effets du courant de flot et l'on reconstituele méandre qui recevait l'égout, avec les erreurssuivantes : dépôt des déblais sur la rive gauche de laSlack, et raccordement à angle droit avec le lit naturel.

15. 1972 : l'égout laissé en place, avec une coupureinsuffisante, forme barrage. Des camions sont venusdéposer sur la rive droite des déblais de provenanceinconnue que les marées vont étaler dans le lit de la Slack.Les dunes et la baie de la Slack sont alors en instance declassement.

16. Nous n'avons jamais pu connaître le but de ces "travaux"ni la provenance de ce volume énorme de déblais. 1973 :malgré de nombreuses oppositions, le classement de la baieet des dunes de la Slack est enfin obtenu.

17. 1974 : la Slack a quitté son chenal entre lesanciennes jetées.L'égout abandonné forme barrage, sa coupure tropétroite est obstruée à la cote marine 8.0, ce quiprovoque une inondation permanente de la moitiéde la baie et des prairies jusqu'à Marquise.

18. Juin 1976 : une autorisation de curage estaccordée aussitôt. On débouche d'abord la coupurede l'égout, ce qui vide toute l'inondation jusqu'àMarquise. Malgré ce résultat qui confirme l'originede l'inondation, on recreuse profondément la partieaval du lit, en laissant comme d'habitude, tous lesdéblais sur les rives.

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19. 1979 : nouvelle occlusion de la coupure del'égout. Inondation permanente en amont, à la cotemarine 8.0, couvrant 300 ha dans les prairies.

20. 1979 : large tranchée à travers le poulier. Commetoujours, les déblais sont déposés à l'intérieur del'embouchure, pour former une " petite plage ". Dès la findes travaux, le courant creuse une fosse au pied de la rivenord, qui annonce une capture prochaine du canal rectiligne.

21. Octobre 1980 : la capture prévisible s'estrapidement réalisée. La tranchée creusée à grandsfrais s'est fermée en quelques jours. Le poulier,engraissé par le dépôt de la "petite plage", adoublé de largeur. La coupure de l'égout estrebouchée. L'inondation récidive.

22. De 1981 à 1989 : un exploitant de carrière estchargé d'entretenir le chenal rectiligne, gratuitement ; il sepaie en vendant les galets. Mais ceux-ci contiennent 50 %de grès et de gravois, ce qui les rend invendables sur lemarché du silex. À la neuvième année, il abandonne. Unvolumineux terril de galets reste sur l'estran.

23. Novembre 1989. Enlevés dans la rivesud, les graviers ne viennent pluscompenser l'érosion de la rive nord. LaSlack traverse l'estuaire pour se jeter dansles fosses qui se sont creusées dans la rivedroite (voir fig. 20) en moins de 15 jours.Tous ces " travaux " n'ont abouti qu'à créerdeux méandres là où l'on voulait ensupprimer un en 1950.

24. De 1991 à 2005 : situation stabilisée. Leméandre amont est fixe, puisqu'il s'agit d'unecanalisation creusée dans un estran qui ne reçoitplus le courant de haute mer. Le méandre avalévolue lentement sous l'effet de l'érosion malcompensée par des dépôts chaotiques deblocaille posés sans autorisation. On commenceà admettre qu'il est inutile de percer destranchées à travers le poulier, et qu'il fautsurtout consolider la rive droite.

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Programme de restaurationL'estuaire de la Slack est un site classé. Il doit être considéré comme un véritablemonument naturel, pour sa valeur paysagère, sa valeur biologique, son intérêt historique.Malheureusement ces valeurs sont gravement obérées par de nombreux travaux qui ontaccéléré sa tendance naturelle au colmatage et provoqué des dépôts inutiles de béton etd'enrochements. L'importance des réparations nécessaires pour rendre au site sa beautéinitiale fait que les difficultés d'application de ce programme qui pourtant s'impose nesont pas de nature technique, mais d'origine financière.

25. 1546-2000 : les nombreux plans anciens montrentque le poulier n'avait avancé que de 200 m en 400 ans,tandis qu'il a avancé de 300 m en 50 ans, chaquetentative de canalisation provoquant la formation d'unnouveau poulier devant la sortie du chenal percé àtravers l'ancien poulier. Cette constatation a étéconfirmée par les six expériences figurées sur ce schéma.Il ne faut donc jamais tenter de percer un chenal à traversun poulier.

26. 2000, projet de "défense contre la mer" : curage dusegment amont de la Slack, creusement d'un canal aupied des dunes, dépôts des déblais dans le peu quisubsiste de vasières à l'intérieur de l'estuaire et sur lepoulier actuel ; enfin fermeture de l'estuaire par unbarrage en blocs de 2 à 3 tonnes posés en surface surgéotextile. À la lumière des expériences accumuléesdurant les quarante dernières années, nous pouvonsaffirmer que ces travaux auraient provoqué laformation d'un nouveau poulier étendu devant le fort etl'obstruction complète de l'estuaire de la Slack.

2002 : la communauté de communes de Marquise a demandé à l'USTL une étude détaillée. Le laboratoire desédimentologie (Mme Van Vliet Lanoe) a confirmé que le poulier ne jouait aucun rôle dans les inondations etqu'il faut " laisser cette zone d'exutoire en son état d'équilibre, et concentrer les actions visant à améliorerl'écoulement du fleuve ailleurs qu'au niveau du poulier ". Par ailleurs, A. Loriette (estuaire de la Slack,dynamique de sédimentation DES 2001) a vérifié que, dans un demi-cycle de marées de coefficient 56 à 101,le courant de haute mer déplace de 28 m des galets marqués à la peinture alors que la " dérive littorale " neles déplace que de 20 à 30 cm. Nous pouvons donc proposer un programme de restauration important, certes,mais à la mesure des dégâts provoqués par des travaux accomplis dans l'ignorance des réalités hydrauliqueset sédimentologiques et au mépris de la simple expérience quotidienne qui aurait dû être acquise depuiscinquante ans.

26 bis. Propositionde restauration duperré situé derrièrele fort, remplacépar un enroche-ment chaotique inef-ficace. La base se-rait constituée par


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(26 bis, suite) les enrochements et les débris de béton qui enlaidissent le site classé. La partie supérieure seraitmontée avec les vestiges de maçonnerie et de blocaille récupérés sur les ruines de la jetée nord. Tous lesmatériaux sont sur place. Devant les propriétés, un passage public serait réservé. On peut maçonner la partiesupérieure, mais pas la partie inférieure pour laisser libre l'écoulement des nappes à travers le feutregéotextile. L'ouvrage doit reposer sur l'assise kimméridgienne pour éviter son affouillement.

27 (cf schéma central de la page 20 en couleurs). Projet de restauration du site classé : dégagement d'un petitport d'échouage avec parc à bateaux (b) sur l'ouvrage de protection. Passage-piétons pour accès (obligatoire)au domaine public maritime de la baie (d). À Slack, station de pompage pour renvoyer l'eau de la nappeaquifère dans le canal Napoléon afin de désensabler la baie et réduire les inondations (i). Reconstitution ducours naturel de la Slack (h) à travers l'ancienne sablière. Cette dernière phase recréerait un paysageexceptionnel dont bénéfi-cieraient Wimereux et Ambleteuse, mais ce gros travail ne s'impose pas dansl'immédiat. Il est nécessaire d'extraire la totalité des éléments de l'ancien égout et de les faire disparaîtredans la fondation de l'ouvrage de protection, et de réunir les deux méandres de la Slack par une tranchéecreusée le long de la rive droite, pour restituer le cours naturel.

annotations du dessin situé en haut de la page 20 en couleurs :L'estuaire de la Slack qui sépare (ou réunit) les deux communes de Wimereux et d'Ambleteuse, une foisrestauré et aménagé en petit port d'échouage - mais surtout pas de bassin à flot - pourrait devenir lejoyau de la " côte d'Opale ".Mais pour cela, il faudrait entreprendre des travaux équivalents à ceux qui l'ont dégradé.Et, comme pour le fort, il faudrait d'abord avoir l'audace de s'y mettre et l'obstination de s'y tenir…

ProgrammePremière phase :1. Extraction totale des vestiges de l'égout inutile posé en 1963. Mise en réserve.2. Consolidation de la rive nord au niveau du remblai des quatre chalets avec les débris de l'égout, du mur debéton, et la blocaille, posés en fondation sur le niveau rocheux, sur lesquels serait montée une digue construite surle modèle des jetées qui encadrent l'embouchure avec les matériaux récupérés sur place.3. Installation à Slack d'une station de pompage refoulant l'eau de nappe dans le canal Napoléon.

Seconde phase :1. Rétablissement du cours naturel de la Slack sur la limite communale entre Ambleteuse et Wimereux.2. Installation d'un petit port d'échouage, étant entendu qu'il ne peut pas être question de creuser un bassin à flot.

Coupe en long des marais de la Slack de l'estuaire à Ledquen

D'après les anciens plans (1754, 1767), le radier de l'écluse de Slack doit se trouver au niveau de la cote marine5.0. Le radier de l'écluse Marmin, construite pour le camp de Boulogne (1805) est à la cote marine 7.0 et même unpeu au-dessus. Enfin, l'égout abandonné (voir fig. 11 du feuillet n°35) affleure à la cote 8.0. la coupure qui a étéfaite pour laisser passer la Slack à la cote 7.0 est beaucoup trop étroite, elle est facilement fermée par les débrischarriés par la rivière.Le niveau naturel de base sur lequel se calent les nappes phréatiques du littoral est le niveau intermédiaire entrehaute mer et basse mer, au voisinage de la cote marine 5.0 (ou un peu au-dessous). Quand l'écluse Marmin a étéconstruite, le niveau de base a été relevé de 2 m, et toute la nappe, jusqu'à Marquise, a été relevée dans lesmêmes proportions. Cette nappe affleure donc, en permanence, le niveau du sol, même en période d'étiage. Il restede l'eau en surface à certains endroits (fond de Lalou ?).En cas de pluies abondantes, la nappe phréatique vient à l'air libre, car le terrain, saturé d'eau, n'a plus de réserved'absorption, et la largeur de l'écluse est insuffisante pour évacuer rapidement l'inondation. Mais si la coupure del'égout est obstruée, l'inondation monte jusqu'à la cote marine 8.0 et devient permanente (fig. 17, 19, et 21).Si l'on veut réduire la fréquence et l'abondance des inondations, il est évident qu'il faut d'abord extraire la totalitédes vestiges de l'égout inutile (on les stockera sur place pour les utiliser en fondation de l'ouvrage de protection dela rive nord), puis installer à Slack une station de relevage qui déversera l'eau dans le canal Napoléon afin derabattre le niveau de base à la cote naturelle.

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Le rapport d'activité témoigne de l'omnipré-sence de Nord Nature dans des domaines trèsdivers et sur l'ensemble de la région Nord Pas-de-Calais.Dans la continuité des années antérieures, notrefédération a poursuivi en 2005 ses actions d'é-ducation et d'information, sa participation auxréunions institutionnelles et ses combats sur leplan régional et général.

Les actions éducatives de Nord Nature, notam-ment les sorties guidées de connaissance de lanature en direction des jeunes se sont beaucoupdéveloppées au cours des dernières années.Notre fédération est de plus en plus sollicitéepar des établissements scolaires et divers orga-nismes.Comme j'ai eu l'occasion de le signaler dans deprécédents rapports, les militants de Nord Natu-re, en particulier les plus impliqués, consacrentbeaucoup de temps et d'énergie dans des com-missions et réunions institutionnelles. Nous vivonsdans une société dont les activités et les servicesadministratifs sont très cloisonnés. Il en résulteune multiplicité de commissions souvent sans liensentre elles où les dossiers ne sont examinés quede façon ponctuelle.Notre participation à ces instances s'est poursui-vie en 2005, avec ses avantages - connaissancedes dossiers et relations avec des acteurs exer-çant des responsabilités dans la société - et sesinconvénients : morcellement des démarches etinvisibilité du travail accompli, alors que nousavons précisément besoin du soutien de la popu-lation pour être plus écoutés.Il incombe à Nord Nature de transcender cesdossiers sectoriels par une démarche transver-sale cohérente. Aussi s'efforce-t-elle de faireprendre conscience à la population de la néces-

sité de cette transversalité. Par exemple, à l'oc-casion du soutien apporté à la population localeen lutte contre le projet d'un site de stockage deproduits phytosanitaires dans le Ternois, NordNature a mis en évidence le lien entre ce projetet l'emploi massif de pesticides dans le modèleagricole dominant ainsi que l'intérêt de l'agricul-ture biologique. En complément, elle a organiséune réunion publique avec une conférence dudocteur Le Goff sur pesticides et santé.Les problèmes locaux et régionaux ayant suscitédes interventions de Nord Nature ont encore éténombreux : projet d'autoroute A 24, pollutiondes eaux, prolifération des déchets, val Joly,fragmentation des forêts, destruction des musté-lidés, Plans Locaux d'Urbanisme, etc.A côté des luttes localisées, Nord Nature a conti-nué, en collaboration avec d'autres groupes eten liaison avec notre fédération nationaleFrance Nature Environnement, à se mobiliser surde grands problèmes qui concernent l'ensemblede la région, voire de la planète : le nucléaire,l'effet de serre, les OGM, la défense globale dela biodiversité…" Planète en péril " tel fut le titre de la confé-rence faite pour Nord Nature par FlorentLamiot, qui évoqua la gravité et l'ampleur desatteintes et des menaces concernant l'environne-ment mondial. Quels que soient nos problèmeslocaux, il importe que Nord Nature consacre unepart de son énergie à ces combats dont dépendl'avenir du monde vivant.

En plus, 2005 a été le point de départ de nou-velles avancées concrètes.Grâce au travail de M. Vivier, le partenariatavec les Voies Navigables a donné lieu en find'année à une convention sur des propositionsd'aménagement des berges de la haute Colme,

Vie de la fédération

Rapport moral 2005 et rapportd’orientation adoptés par l’Asemblée Générale du 1er avril 2006

par Jacqueline Istas,Présidente de Nord Nature

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qui laisse entrevoir un espoir pour la restaurationde la biodiversité sur les berges de nos canaux.Deux opérations concrètes, ayant valeur d'exem-plarité, ont marqué l'activité de Nord Nature aucours de l'année 2005 : les visites d'équipementssolaires qu'Alain Vaillant a fait installer à sondomicile dans les Flandres et l'opération pour laréduction des déchets que Nord Nature a menéeen collaboration avec France Nature Environ-nement sur plusieurs lieux de consommation dansle Nord et le Pas-de-Calais.Acte militant au départ, la première a contribuéà prouver la fiabilité de l'énergie solaire dansnotre région, elle a montré que cette énergie està la portée d'un grand nombre de particuliers ets'inscrit dans un ensemble de solutions alternati-ves au nucléaire sans occuper d'espace au sol.La seconde a invité distributeurs et consomma-teurs à un geste citoyen d'économie applicablepar tous. Sa généralisation éviterait une grandepartie des problèmes environnementaux quenous impose actuellement l'inflation des déchets.

Elle constitue aussi une amorce de rapproche-ment entre le monde économique et le mondeassociatif. Il y avait déjà eu, certes, depuis uncertain nombre d'années, de petites entreprisesqui associaient activité économique et protectionde l'environnement, du recyclage du papier à laculture biologique. C'étaient des entreprisespionnières et militantes. On avait vu à l'inversede grandes firmes tenter de teindre en vert desactivités polluantes. Mais aujourd'hui, on com-mence aussi à noter dans des firmes initialementéloignées de la culture écologique, deci delà,des orientations partielles axées vers une sauve-garde réelle de l'environnement.

Au cours de son histoire, Nord Nature a souventsignalé qu'une économie durable devait prendreen compte les données de l'écologie. Puissent cesactions communes entre monde associatif etmonde économique, si modestes soient-elles,nous aider à en convaincre nos interlocuteurs.


Parmi les acteurs suivants, à qui faites-vous confiance pourprotéger l'environnement ? Deux réponses possibles

Ensemble desFrançais

Habitants du NordPas-de-Calais

Les associations de défense de l'environnement 54 % 45 %

Les associations de citoyens et de consommateurs 32 % 29 %

Les Français eux-mêmes 24 % 23 %

Les organisations internationales 21 % 18 %

Les municipalités 17 % 17 %

Les partis politiques écologistes 13 % 17 %

L'Etat 12 % 16 %

Les entreprises 5 % 5 %

Source : la Voix du Nord du 6 avril 2006

La population fait prioritairement confian-ce aux associationsRésultats du sondage TNS SOFRES de janvier-février 2006


Mécanisme des inondations

La baie de laSlack :illustrations dela dernière page du texte des Amis dufort d’Amble-teuse (cf page17)

Illustrations : J. Méreau

A la sortie d’unwattergang : onaperçoit la jussie.Le reste de l’eauest récouvert pardes lentilles d’eau.On constate doncque le canal de laHaute Colme estcomplètementeutrophisé.

La jussie en gros plan : originaire d’Afrique du Sud et introduite pour sonaspect esthétique, elle est aujourd’hui répandue par les péniches, lesoiseaux,... Elle représente à l’heure actuelle l’un des principaux fléaux deszones aquatiques dans toute la France.

Vue sur le canal de laHaute Colme : il nereste plus qu’un filetd’eau central ! Il n’y a plus de place pourles pêcheurs dont leshameçons restent blo-qués dans la jussie.Tous les animaux dufond sont asphixiés,faute d’oxygène.

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QUALITE DES EAUX, NAPPESPHREATIQUES ET RIVIERES

La qualité des eaux devenant deplus en plus préoccupante dans leNord - Pas-de-Calais, Nord Nature amené une double opération sur cesujet en liaison avec la DirectiveCadre Eau et avec le soutien del'Agence de l'Eau Artois Picardie.Elle a organisé trois réunionspubliques sur le thème " préserverl'eau : pourquoi ? comment ? " le10 juin à Arras et le 30 septembre àHaillicourt (Pas-de-Calais) avec desconférences de Jacqueline Istas, pré-sidente, et le 28 octobre à Houplin-Ancoisne avec une conférence deJérôme Baveux, ingénieur en environ-nement.Parallèlement, Jacqueline Istas aorganisé le 19 octobre à Lille unejournée d'information sur l'eau des-tinée aux bénévoles associatifs. Aucours de cette journée sont intervenusDelphine Martin, ingénieur àl'Agence de l'Eau, sur la qualité descours d'eau du Nord - Pas-de-Calais,

Daniel Bernard, Chef de la missioneau potable à l'Agence de l'Eau, surla qualité des eaux souterraines dansnotre région, Emile Vivier, présidentd'honneur de Nord Nature sur l'éco-logie, l'aménagement et la sauve-garde des marais et rivières, AlainVaillant, représentant de NordNature à la Commission Locale del'Eau du SAGE de la Lys, sur sonexpérience dans cette commission,Bernard Rousseau, pilote du réseaueau et ancien président de FranceNature Environnement, sur l'applica-tion du pollueur-payeur, et AnnickMakala, Chef de projet du SchémaRégional d'Aménagement de la Voied'Eau sur les actions concrètes enga-gées par Voies Navigables deFrance pour atteindre les objectifs dela Directive Cadre Eau.

En plus, dans les Flandres, AlainVaillant, membre du Bureau, a faitdeux conférences sur l'eau : une le 3juin à Hazebrouck, l'autre le 22 octo-bre à Merville.


Rapport d’activité 2005adopté par l’Asemblée Générale du 1er avril 2006

par Jacqueline Istasavec la collaboration de Julie Marion

Ce rapport ne présente que les actions menées au niveau fédératif. Il ne présentepas les activités spécifiques des associations affiliées pour lesquelles chacunerédige son propre compte-rendu.Comme les années précédentes, la plus grande partie des actions de NordNature ont été menées par des bénévoles, dont plusieurs oeuvrent à tempsplein plusieurs dizaines d'heures par semaine. Ils ont été secondés par deuxsalariées en janvier et février (Julie Marion et Doriane Lenne) et par trois sala-riés à partir de début mars avec l'arrivée de Jérôme Baveux.Les membres du Conseil d'Administration et du Bureau sont tous totalementbénévoles.

PRINCIPALES ACTIVITES DESMEMBRES DU BUREAU ET DUPRESIDENT HONORAIRE

La présidente Jacqueline Istas

Organisation générale et gestionadministrative de Nord Nature :coordination des représentantsde Nord Nature dans les commis-sions institutionnelles (avec l'aidede Julie Marion pour les commis-sions de remembrement), prépa-ration de l'Assemblée Générale,des Conseils d'Administration, desréunions de Bureau, recherchesde financements et rapports surl'utilisation des subventions, enca-drement du travail des salariés,co-gestion de la revue avecBlanche Castelain et gestion de laNature au Nord.En plus, voir le rapport théma-tique rubriques eau, air, A 24,déchets, pollutions, énergie, na-ture et milieux naturels, milieurural, urbanisme, animation duréseau associatif, éducation àl'environnement/actions d'infor-mation, activités diverses, entre-tiens avec des responsables,réunions fédératives et associa-tives, manifestations diverses.Liaison avec l'association NordNature Arras dont elle est prési-dente.

Le secrétaire général RobertTrouvilliez

Voir rubriques eau, air, A 24,déchets, pollutions/ ConseilDépartemental d'Hygiène, na-ture, milieu rural, éducation àl'environnement/actions d'infor-mation, manifestations diverses.Liaison avec Béthune Nature dontil est président.

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Le trésorier Alain Vaillant

Toute l'année gestion du parcinformatique et gestion du siteInternet, tenue des comptes.En plus voir rubriques eau, A 24,énergie, forêts, milieu rural/OGM.Liaison avec l'association desGuides Nature des Monts deFlandres et Nord Nature ChicoMendes dont il est président.

Les vice-présidents

Blanche Castelain

Co-gestion de la revue avecJacqueline Istas.En plus voir rubriques eau, A 24,déchets, pollutions, milieu rural/remembrements, urbanisme LensLiévin.Liaison avec l'association Natureet Vie dont elle est présidente.

Jacques Méreau

Voir rubriques nature/ Natura2000, milieux naturels/ commis-sion départementale des sites, lit-toral.Liaison avec l'association desAmis du Fort d'Ambleteuse dont ilest président.

Rossano Pulpito

Voir rubriques eau, déchets, pol-lutions/ conseil départementald'hygiène, milieux naturels/ valJoly, urbanisme/ Avesnois, com-mission départementale des car-rières, entretiens.Liaison avec l'association Environ-nement Sambre Avesnois dont ilest vice-président.

Pour la protection de la nappephréatique, Robert Trouvilliez,secrétaire général, a suivi le dos-sier d'un recours auprès duTribunal Administratif contre l'ar-rêté préfectoral autorisant lesépandages sur la commune deRebreuve Ranchicourt (Artois) oùexiste un champ captant irrem-plaçable.Suite aux conseils donnés parRobert Trouvilliez sur le plan éco-logique et juridique, M. Lachéré,éleveur à Le Wast (Boulonnais), adéposé un recours auprès duTribunal Administratif contre uneDéclaration d'Utilité Publique deroute qui longeait un périmètrede champs captants et a gagnéce recours.

Par ailleurs, Michel Verclytte,vice-président, est intervenu dansle cadre d'un débat sur l'eauorganisé par l'ISCID deDunkerque.

En ce qui concerne les milieuxaquatiques, l'année 2005 a étémarquée par des rencontresfructueuses de Nord Natureavec les fédérations de pêche :dans le Pas-de-Calais le 24février à Burbure (M. Vivier, pré-sident honoraire et membre duConseil d'Administration) et le 11mai à Béthune (M. Vivier, J.Istas),dans le Nord à la préfecture surla protection des zones humides etla définition des zones sensibles(Rossano Pulpito, vice-président).Ces rencontres ont constitué uneavancée dans la convergence denos points de vue.

Enfin Nord Nature a été présentedans des commissions officiel-les traitant de la gestion de

l'eau, des rivières et des bassinsversants.Jacqueline Istas puis Joël Danlouxl'ont représentée au Comité deBassin où elle a pu de nouveausiéger en 2005.Blanche Castelain, vice-prési-dente, a participé à cinq réunionsdu comité de pilotage sur larecherche et la réduction des sub-stances dangereuses émises parles installations classées. Cecomité, auquel participait égale-ment Robert Trouvilliez, s'est réunià l'Ecole des Mines de Douai, il afait le point sur l'état d'avance-ment de l'action en Nord-Pas-de-Calais, sur les laboratoires agrééset les consignes, il a examiné lesdemandes de programmation etde déprogrammation et a pro-cédé à la relance des industrielset au cadrage administratif.Nord Nature a continué à partici-per aux réunions des CommissionsLocales de l'Eau des Schémasd'Aménagement et de Gestiondes Eaux (SAGE) : SAGE SambreAvesnois (Rossano Pulpito), SAGEde l'Aa (Francis Leroy, membre duConseil d'Administration), SAGEScarpe aval (Jean Malecha,membre du Conseil d'Administra-tion de Nord Nature faisant par-tie du Bureau de ce SAGE), réu-nions des 13 janvier, 9, 17, 21 et23 mars, 26 mai, 8, 13 et 29 juinet 10 octobre, SAGE de la Lys(Alain Vaillant). Blanche Castelaina aussi participé à une réunion duSAGE de la Canche dans le cadredu S3PI de l'Artois.Janine Petit a suivi les activitésd'Escaut Vivant.

Par ailleurs, Alain Vaillant a parti-cipé à une réunion sur eau et pol-lution le 24 février à Burbure.


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L'AIR

Des représentants de Nord Nature ont siégédans des organismes de structure associativeayant pour attribution la surveillance de l'air :Jacqueline Istas au Conseil d'Administrationd'ATMO Nord Pas-de-Calais, Nicole Dhainautancienne présidente et membre du Conseild'Administration de Nord Nature, au Conseild'Administration de l'AREMA Lille Métropole,Robert Trouvilliez à l'AREMARTOIS et JaninePetit à l'AREMASSE (Valenciennois).

A chaque fois que l'occasion s'en est présentée,Nord Nature a poursuivi son action pour laréduction des émissions de gaz à effet de serre.Ainsi elle a porté un grand intérêt aux voiesnavigables qui permettent des transports peupolluants et elle a poursuivi son combat contre leprojet d'A 24 qui favoriserait le trafic routiergros émetteur de CO2.

LES VOIES NAVIGABLES

Menées par Monsieur Vivier, les actions de NordNature concernant les voies navigables ont éténombreuses au cours de l'année 2005 et se sontdiversifiées. Essentiellement centrées auparavantsur le projet de canal à grand gabarit Seine -Nord - Europe, elles ont porté sur divers canauxrégionaux et sur les terrains de dépôt des VoiesNavigables de France (VNF).

Au sujet du canal Seine - Nord - Europe, M.Vivier a participé en qualité de membre ducomité de concertation à diverses réunionsconcernant l'avant-projet accepté par le gouver-nement : à Amiens le 11 mars, à Paris le 22 juinet à Amiens de nouveau le 5 octobre. Il a fourniun avis au nom de Nord Nature sur cet avant-projet présenté en quatre gros volumes. Il a pu,en particulier, apprécier la prise en compte denos propositions concernant l'aménagement desberges lagunées.Un compte rendu de son intervention auParlement Européen sur Seine Nord Europe estparu dans la Revue de la navigation, n° 2, 2004p. 48, sous le titre " la voie d'eau, le meilleur

mode du futur d'unpoint de vue écolo-gique ".

Il a par ailleurseffectué une visiteavec les agents dela Subdivision lelong du canal deRoubaix en vued'examiner les pos-sibilités de réhabili-tation.

Il a également par-ticipé, à la subdivi-sion VNF de Douai,à une réunionconsacrée aux pro-blèmes posés parle développementde la moulezébrée dans lecanal de la Scarpeet il a fourni sur cesujet un rapport àVNF.

Le canal de laHaute Colme quirelie Watten àBergues étantenvahi par uneplante, la jussie, ungroupe de travailprésidé par ledéputé-maire deBrouckerque a été mis en place dans le cadre duSAGE du Delta de l'Aa en vue de trouver unremède aux problèmes posés. En tant que mem-bre du comité scientifique de Nord Nature, M.Vivier a participé aux réunions tenues àBrouckerque les 17 mars, 28 avril, 12 mai, 1erjuin, 7 septembre et 28 octobre. Dans ce cadre,un projet de convention pour des propositionsd'aménagement des berges a été conçu et signépar VNF avec Nord Nature.

Michel Verclytte

Voir rubrique eau, déchets,énergie, actions d'information/conférences.Liaison avec l'ADELFA.

Jean-Claude Wissocq

Voir rubriques nature/ faunesauvage, urbanisme, stands d'in-formation, commissions dépar-tementales des carrières.

Le secrétaire de rédaction

Daniel Wgeux

Responsable régional du réseaudéchets.Voir rubriques déchets, faunesauvage, entretiens, réunionsfédératives nationales.Liaison avec l'association SantesNature dont il est président.

Le président honoraire

M. Vivier

Voir rubriques voies navigables,A 24, actions d'information/conférences, interviews, enca-drement de stagiaires, C.E.S.R.,entretiens avec des responsa-bles, colloques.

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Par ailleurs, M. Vivier a participé, en effectuantdes exposés et des interventions, à des séancesde formation des personnels de VNF (cadreset agents) à Bailleul sur les plantes envahissanteset à la Maison du Parc Scarpe Escaut sur la bio-diversité et l'aménagement des berges.

En qualité de représentant du comité scientifiquede Nord Nature, il a également participé les 14mars, 13 et 23 mai, 14 septembre et 6 octobreà des réunions sur les terrains de dépôt de VNF,avec visite des terrains de Marcq en Baroeul,Denain et Valenciennes.Surtout, il a effectué diverses interventions sur leterrain de dépôt d'Auby en qualité de membredu comité de pilotage et il a participé à plu-sieurs réunions à VNF Lille concernant l'évolutionet l'avenir de ce terrain terriblement pollué parles boues de Metaleurop et le plomb. Il s'estopposé au traitement de ce site par phytostabi-lisation, estimant la technique inefficace et dan-gereuse pour les populations du voisinage, et il aalerté les responsables régionaux (Région,Conseil Général, DIREN, etc.) ainsi que lePrésident national de VNF sur les risques encou-rus. Il a ainsi obtenu l'arrêt de l'expérience dephytoremédiation et suscité une réunion deconcertation organisée par Nord Nature, qui aeu lieu à Lille le 21 octobre avec divers respon-sables en vue de l'utilisation d'une autre tech-nique.En complément, M. Vivier a participé à desséances d'information et de formation sur desthèmes en liaison avec les voies navigables,intervenant lors d'un colloque sur les plantesenvahissantes organisé par l'Agence de l'Eau les12 et 13 octobre à St.Omer, faisant un exposésur l'aménagement des berges des canaux auDESS " géode " à l'Université de Lille I avec pré-sentation d'un montage " Power point " et faisantune conférence publique organisée par NordNature le 2 avril à la MNE de Lille sur " aména-gement des voies navigables et restauration dela nature ".

L'AUTOROUTE A 24

Ne tenant pas compte des observations des

associations qui avaient exprimé leur oppositionà la Liaison Autoroutière Amiens-Lille-Belgique(A 24) lors du débat sur l'opportunité du projet,le gouvernement a poursuivi le processus de miseen œuvre de cette autoroute en lançant le débatsur le choix du fuseau.Nord Nature a continué son combat en liaisonavec le collectif contre l'A 24. Le 1er mars,Jacqueline Istas a représenté Nord Nature à uneréunion de ce collectif à Arras. Le 3 avril, à l'ini-tiative du collectif, un rassemblement contre l'A24 a eu lieu à Amiens. Plusieurs membres duConseil d'Administration de Nord Nature y ontparticipé (Jacqueline Istas, Geneviève Druvent,Annie Lebas), accompagnés d'adhérents indivi-duels et de membres des associations affiliées,l'ADERR, Lorgies Campagne, Plaine et NordNature Arras. A la fin de cette manifestation,huit représentants des groupes participants, dontJacqueline Istas, Geneviève Druvent, AnnieLebas et Dominique Bouvry, président de Plaine,ont été reçus par le secrétaire général de laPréfecture de Picardie.

Le 28 juin, six membres du Conseil d'Administra-tion de Nord Nature, Emile Vivier, JacquelineIstas, Robert Trouvilliez, Blanche Castelain, AnnieLebas et Geneviève Druvent ont participé à uneréunion du comité de suivi de l'A 24 à la Préfec-ture de Région à Lille, mais avec l'intention depoursuivre le combat à l'extérieur.Entre temps, la population s'est de plus en plusmobilisée contre ce projet. De nouveaux groupesd'opposants s'étant formés, Nord Nature a souli-gné qu'elle maintenait son opposition quel qu'ensoit le tracé. Alain Vaillant a précisé notre posi-tion lors d'une conférence de presse sur l'A 24 le17 novembre à Bailleul.

LES DECHETS

Des membres du Bureau de Nord Nature ontsuivi les problèmes de déchets locaux et régio-naux dans des commissions officielles et au seinde diverses réunions.

Daniel Wgeux, membre du Bureau responsabledu réseau déchets, a participé à un colloque à



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Lille Grand Palais, à des réunions sur les déchetsménagers et assimilés à la Communauté Urbainede Lille et à la Préfecture, sur les déchets ména-gers et industriels à la Direction Environnementdu Conseil Régional, sur les déchets desBâtiments Travaux Publics à la DirectionDépartementale de l'Equipement.Rossano Pulpito a représenté Nord Nature à laCLIS de suivi de l'incinérateur de Maubeuge.Blanche Castelain a participé à la CommissionLocale d'Information et de Surveillance (CLIS) deFrance Déchets concernant la décharge d'HersinCoupigny, avec Robert Trouvilliez à la CLIS Scorid'Hersin Coupigny, à la commission déchets du

S3PI de l'Artois sur la collecte des pneus usagés,le devenir des véhicules hors d'usage et lesdéchets toxiques en quantité dispersée ainsiqu'à la commission nouveaux projets du S3PI del'Artois sur le projet Ecopole de gestion desdéchets sur le site de Métaleurop Nord àNoyelles Godault.

Nord Nature a également été représentée le 5juillet à la CLIS du Centre d'EnfouissementTechnique de la Bistade par Michel Verclyttequi a participé une fois par mois à une inspectionde ce centre effectuée par la DRIRE.

Dans le cadre d'une campagne lancée parFrance Nature Environnement en direction desdistributeurs et des consommateurs, JacquelineIstas a organisé le 1er octobre une opérationd'information sur l'intérêt et les possibilités de

réduire les déchets et de supprimer notam-ment les emballages évitables comme les sacsjetables. Avec l'aide, entre autres, de RobertTrouvilliez, de Daniel Wgeux et d'une équipe deSantes Nature, de celle de Georges Sénécaut,membre du Conseil d'Administration, et d'uneéquipe de Nord Nature Arras, Nord Nature atenu cinq stands de documentation et d'informa-tion sur ce sujet avec présentation de panneauxd'exposition et diffusion de fascicules de FranceNature Environnement " dès aujourd'hui moinsd'ordures " : l'un au Salon d'Automne àHaillicourt, et quatre dans des magasins Auchanà Villeneuve d'Ascq, Englos, Faches Thumesnil et

Arras. Cette opération a eu des résultats positifs,notamment à Arras.Sur le thème de la réduction des déchets DanielWgeux a en plus participé à une réunion del'ADEME à Hénin-Beaumont et présenté l'exposi-tion de France Nature Environnement au Centred'Education Nature du Houtland à Wormhout.

Nord Nature a apporté publiquement son sou-tien à l'association Air Pur d'Hermies qui luttecontre un projet de site d'enfouissement tech-nique de déchets dans une ZNIEFF, le boisd'Havrincourt. Elle a diffusé un communiqué depresse et distribué des feuillets d'informationexplicatifs. Jacqueline Istas, Georges Sénécautet des membres de Nord Nature Arras ont parti-cipé le 8 janvier à Arras à une manifestationcontre ce projet.


Le Salon d'Automneà Haillicourt du 1eroctobre. Le stand deNord Nature quiprésente notammentl’exposition de FNE" dès aujourd'huimoins d'ordurespour les générationsfutures ".En arrière-plan, lestand de BéthuneNature.Photo : RobertTrouvilliez

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Sur le plan national, Nord Nature, représentéepar Daniel Wgeux, a pris part à une réunion deFrance Nature Environnement sur les déchets àParis. Elle a participé à une manifestation le 24septembre à Bar-le-Duc contre l'enfouissementdes déchets nucléaires et leur production.Le Conseil d'Administration y était représentépar Alain Vaillant, qui a organisé le transport,Blanche Castelain et Georges Sénécaut.

Le Ministre de l'Industrie ayant refusé lademande d'accès aux documents " secret défen-se" sur les risques liés au nucléaire, les grandesassociations et fédérations nationales dedéfense de l'environnement, dont France NatureEnvironnement, ont décidé de ne pas participeraux débats " tronqués " organisés par laCommission Nationale de Débat Public sur l'EPRet sur la gestion des déchets radioactifs. Un deces débats sur les déchets nucléaires ayant eulieu le 19 décembre au Kursaal de Dunkerque,Alain Vaillant, membre du Bureau, a distribué àl'extérieur du Kursaal des feuillets d'informationexpliquant la position de Nord Nature.

Au niveau international, Daniel Wgeux a tra-vaillé avec France Nature Environnement pourfaire respecter la loi en ce qui concerne l'expor-tation des REFIOM vers l'Allemagne. Il a pris

contact à ce sujet avec les Grünen.

POLLUTIONS INDUSTRIELLES

Au niveau international, l'Appel de ParisA la suite de diverses personnalités, fédérationset associations diverses, Nord Nature a signél'Appel de Paris attirant l'attention sur le dangerde la dégradation de l'environnement, en parti-

culier des pollutions chimiques, pour la santéhumaine et proposant des mesures pour y remé-dier.

Au niveau régionalNord Nature est intervenue au cours du colloque" l'Industrie au regard de l'environnement " orga-nisé par la Direction Régionale de l'Industrie, dela Recherche et de l'Environnement auquel ontassisté Blanche Castelain, Geneviève Druvent,Jacqueline Istas et Robert Trouvilliez.

Les représentants de Nord Nature ont suivi ungrand nombre de problèmes de pollutions dansles commissions où ils ont siégé : Rossano Pulpito,vice-président de la fédération, lors de huitréunions d'une journée au ConseilDépartemental d'Hygiène du Nord, RobertTrouvilliez lors de quinze réunions d'une demi-


Manifestationle 24septembre àBar-le-Duccontrel'enfouissementdes déchetsnucléaires etleur production.

Photo : AlainVaillant

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journée au Conseil Départemental d'Hygiène duPas-de-Calais, à la CLIS de Metaleurop et àcelle de Sita, Blanche Castelain à la commissionsites et sols pollués du S3PI de l'Artois sur la miseen arrêt d'un site et son usage futur.

L'ENERGIE

Plusieurs responsables de la fédération se sontinvestis dans des actions en faveur des énergiesalternatives au nucléaire. Ainsi Michel Verclyttea représenté Nord Nature dans un collectif"énergies renouvelables" à Dunkerque, AlainVaillant le 6 janvier et le 28 avril à des réunionssur l'énergie à la MNE de Lille ainsi que le 25janvier à une conférence sur les énergies aucinéma L'Univers à Lille .

Le solaireA l'initiative d'Alain Vaillant, Nord Nature aorganisé à Merville (Flandres) les 21 et 28 maideux stages de formation destinés aux associa-tifs et intitulés " le soleil, notre énergie ". Au coursde ces stages, Alain Vaillant, Michel Verclytte etEric Fremau ont fait des exposés sur l'énergie etAlain Vaillant a présenté des équipements solai-res thermiques et photovoltaïques en fonctionne-ment à son domicile, montrant ainsi ce qui peutêtre réalisé et obtenu à l'échelle d'un particulier.Alain Vaillant a ensuite organisé pour des grou-pes des visites commentées de ces installations.L'une a eu lieu dans le cadre d'une journée orga-nisée par l'ADEME, trois autres ont concerné desmembres d'associations affiliées à Nord Nature.

Visites d'installations solaires à Merville en2005 :

L'implantation d'éoliennesNord Nature, représentée par Jacqueline Istas,a participé le 29 avril à un séminaire sur l'éolienà St. Laurent Blangy et les 10 juin et 12 décem-bre aux réunions d'un groupe de travail sur l'éo-lien présidé par le Préfet à la préfecture duPas-de-Calais.Par ailleurs, Alain Vaillant a participé le 15 sep-tembre à une conférence sur le parc éolien àHondschoote.

NATURE ET FAUNE SAUVAGE

Le 5 novembre, Nord Nature a participé à Parisà la manifestation nationale interassociativepour la défense de la nature, du vivant et desanimaux avec quatre membres du Conseild'Administration (Henri Bailleul, GeorgesSénécaut, Robert Trouvilliez et Jacqueline Istas),des représentants d'associations affiliées,notamment du GDEAM, et divers adhérents indi-viduels.

Natura 2000La France accuse un retard important en ce quiconcerne son réseau de Zones de Protection spé-ciale. Le Ministère ayant donné des instructionsaux préfets pour relancer le processus de dési-gnation de sites Natura 2000, deux réunionsdépartementales ont concerné la mise en placede ce réseau, l'une le 6 juin à la préfecture duPas-de-Calais, l'autre le 14 juin à la préfecturedu Nord. Nord Nature y est intervenue, repré-sentée par Jacqueline Istas.D'autres représentants de Nord Nature ont par-ticipé à des comités de pilotage concernant lessites locaux de Natura 2000, par exempleJacques Méreau dans le comité de pilotage dessites falaises et pelouses du Cap Blanc Nez,falaises et dunes de Wimereux, estuaire etbasse vallée de la Slack, Gérard Vermerschdans celui du site dunes flamandes, RaoulCadart dans celui du marais de la Grenouillière.

Faune SauvageNord Nature a consacré le 12 janvier uneréunion interne sur l'action à mener pour quebelette et putois ne soient pas classés nuisibles.


Date Nombre departicipants

Groupe

11 mai 42 (journée ADEME)

21 et 28 mai 30 Nord Nature (stages)

8 septembre 10 Lestrem Nature, J.-L. Wattez

8 octobre 8 Nature et Vie, Bl. Castelain

12 novembre 11 CLIC de Lezennes


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José Godin, Jean Malecha, Jean-ClaudeWissocq, Emile Vivier et Alain Ward ont parti-cipé à cette réunion.

Nord Nature a été représentée dans lesConseils Départementaux Chasse et FauneSauvage par Jean Malecha dans le Nord (sup-pléant Daniel Wgeux) et par Jean-ClaudeWissocq dans le Pas-de-Calais. Ces conseils, oùsiègent, entre autres, les fédérations de chas-seurs, examinent chaque année quels animauxdoivent être régulés ou non dans le départementau cours de l'année suivante. Les chasseurs ontfait des propositions, les représentants de NordNature aussi en les justifiant de façon très argu-mentée en vue de la campagne de chasse 2006.

Les avis de nos représentants n'ayant pas étépris en compte dans le Pas-de-Calais, NordNature (Jean-Claude Wissocq) a déposé unerequête en référé suspension et une requête enannulation auprès du Tribunal Administratif deLille contre l'arrêté préfectoral du 29 novembre2004 fixant la liste des animaux nuisibles etconsidérant comme tels la belette et le putoispour l'année 2005 dans le Pas-de-Calais. Lesdeux requêtes ont malheureusement été reje-tées.

Grâce à la contribution de ses salariés biologis-tes, Nord Nature a poursuivi ses actions éduca-tives de connaissance de la faune sauvageavec des sorties guidées pour jeunes et adulteset des animations auprès de groupes de jeunes(voir listes ci-dessous). Elle a en plus fait connaî-tre celles qu'organisent ses associations affiliéespar son bulletin bimestriel " la Nature au Nord ".Par ailleurs, Julie Marion, une des biologistes deNord Nature, a fait une conférence sur les ra-paces nocturnes du Nord Pas-de-Calais à Fau-mont lors de la nuit de la chouette.

Compte tenu des nombreux projets d'implanta-tion d'éoliennes dans notre région, Julie Mariona effectué sept études d'impact éolien : elle aréalisé une étude d'impact sur l'avifaune hiver-nante et nicheuse à Caucourt, finalisé une étudeconcernant l'impact sur l'avifaune à Fresnes sur

Escaut et réalisé le deuxième volet des étudesd'impact sur la faune et la flore dans les commu-nes de Neuville Saint Vaast nord et sud, Therou-anne/Delettes, Mametz et Maroeuil/Mont SaintEloi.Par ailleurs, elle a préparé une étude de la floreet de la faune sur le site de la Bistade prévuepour 2006.

MILIEUX NATURELS ET FORETS

Sur le plan régional, M. Robert Biermant, mem-bre du Conseil d'Administration, et Jacques Mé-reau, vice-président, ont respectivement repré-senté Nord Nature aux réunions des Commis-sions Départementales des Sites, Perspectiveset Paysages du Nord et du Pas-de-Calais, oùsont examinées des questions relatives à la pro-tection des sites et milieux naturels.

LittoralSuite aux succès juridiques remportés par FranceNature Environnement, Léonce Déprez, maire duTouquet, avait annoncé le 14 janvier quel'Enduro du Touquet 2005 serait le dernier. NordNature (Jacqueline Istas) lui a adressé le 19 jan-vier un courrier lui demandant de maintenir fer-mement cette décision. De même, elle a écrit le21 janvier à Dominique Dupilet, président duConseil Général du Pas-de-Calais, en lui deman-dant de cesser de soutenir financièrementl'Enduro.

Jacques Méreau a préparé un programme àsoumettre au Ministère de l'Environnement :inventaire des dernières dunes et des derniersfragments d'estuaires exposés aux risques d'ur-banisation sur la côte picarde et leur inscriptiond'office.

Val JolyLe Collectif pour le Respect du Val joly, dontNord Nature fait partie, a organisé le 23 maiune journée d'information sur le site montrant laqualité des lieux , l'impact négatif des premierstravaux réalisés et attirant l'attention sur lesrisques du projet d'aménagement. Trois membresdu Conseil d'Administration de Nord Nature




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étaient présents au val Joly lors de cette mani-festation : Dominique Desurmont, à l'origine decette journée, Rossano Pulpito et Jacqueline Istas.La presse locale a rendu compte de cette mani-festation de façon correcte.Suite à la plainte pénale déposée par NordNature pour non respect de la flore protégée,Rossano Pulpito a suivi la procédure au Tribunalde Grande Instance d'Avesnes sur Helpe. Fauted'obtenir une commission rogatoire, Nord Naturea décidé de se retirer de cette plainte. RossanoPulpito a été alors interviewé et l'action a étémédiatisée dans la Voix du Nord, Sambre, etCanal Sambre, dans un sens favorable à NordNature.

Fragmentation des forêtsUn début de trouée de 20 m. de large ayant étéconstaté en forêt de Nieppe par les GuidesNature des Monts de Flandres (association affi-liée à Nord Nature), Jacqueline Istas, au nom dela fédération, et Alain Vaillant, président desGuides Nature, sont intervenus auprès duDirecteur Régional de l'Office National desForêts pour souligner les perturbations causéespar de telles trouées aux espèces vivantes etpour demander l'arrêt des travaux. Alain Vail-lant a été interviewé à ce sujet par la journalisteValérie Cormont, à qui il a fait visiter ce secteurde la forêt. L'interview est passé dans la Voix duNord et Nord Eclair a également consacré unarticle à l'intervention de nos associations.

Zones humidesAu cours de l'année 2005, Nord Nature a pré-senté encore en huit lieux différents (voir liste ci-dessous) son exposition sur la richesse et ladiversité des zones humides régionales. Crééeen l'an 2000 pour le 30ème anniversaire de lafédération, cette exposition continue à rempor-ter un grand succès.

MILIEU RURAL ET AGRICULTURE

OGMCompte tenu du danger des OGM, Nord Natureavait décidé d'apporter son soutien au grouperégional de faucheurs d'OGM " les onze d'Ave-lin ". Dominique Desurmont l'a représentée en

2005 dans le comité de soutien. En septembre,Alain Vaillant, Dominique Desurmont et BlancheCastelain ont participé à Lille à la manifestationde solidarité organisée à l'occasion de leur pro-cès. Le verdict a été mitigé, le Tribunal recon-naissant la culpabilité des accusés, mais n'infli-geant que des peines relativement clémentes.

PesticidesNord Nature (Jacqueline Istas) a organisé le 13septembre à Arras une réunion publique avecune conférence du docteur Lylian le Goff sur lethème " les pesticides, un péril pour la vie ".Nord Nature (Robert Trouvilliez) a défendu lesdossiers de Ternas et de Villers les Cagnicourtpour tenter d'éviter des stockages de pesticidesclassés SEVESO sur des zones hydrauliquementsensibles.

RemembrementsNord Nature a continué à s'impliquer dans lescommissions d'aménagement foncier concernantles remembrements. Ainsi, Blanche Castelain aparticipé à onze réunions dont trois sur leremembrement en relation avec la déviation dela RN17 dans le secteur de Vimy, Farbus, Thélus,portant, entre autres sur les boisements compen-sateurs à Vimy, quatre à Bouvigny Boyeffles,avec étude des chemins à créer, rectifier ou sup-primer, une dans le secteur de Mondicourt,Pommera, Pas-en-Artois (état initial du site et deson environnement, précautions et propositions),une à Lignereuil (étude d'impact du remembre-ment sur l'environnement et propositions).La coordination des Personnes Qualifiées pour laProtection de la Nature (PQPN) dans les commis-sions d'aménagement foncier, a continué d'êtreassurée par Julie Marion. Marie-José Dubois aété nommée PQPN pour les remembrements descommunes de Halloy, Fontaine l'Etalon etQuoeux Haut Mainil, Georges Orhant pour ceuxdes communes de Lepine, Wailly Beaucamp etNempont St.Firmin.

Pays d'ArtoisNord Nature a été représentée par JacquelineIstas les 24 février et 15 décembre aux réunionsdu Conseil de Développement du Pays d'Artoiset les 15 avril et 30 juin à celles de l'Association


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du pays d'Artois.

URBANISME

Lors des réunions des Commissions Départe-mentales des Sites, Perspectives et Paysages, oùM. Robert Biermant et Jacques Méreau ontreprésenté Nord Nature, certaines des questionstraitées se sont rapportées aux documents d'ur-banisme - P.O.S. ou P.L.U. - des communes et auxrèglements de la publicité (nouveaux règlementsou modifications).La mise en place de divers Plans Locauxd'Urbanisme (P.L.U.) et les réunions de Conseilsde Développement ont suscité de nombreusesinterventions de Nord Nature.

Pays de PévèleFrancis Vandenberghe a suivi le PLU deCamphin-en-Pévèle qui a été annulé par leconseil municipal suite à un avis défavorable dela Préfecture. Pour faire suite aux remarques deNord Nature, le maire a demandé la collabora-tion de F. Vandenberghe à l'élaboration du nou-veau plan de zonage et du règlement et 95%des remarques de Nord Nature ont été prises encompte dans le nouveau PLU qui a été ap-prouvé.Il s'est également investi dans le suivi du PLU deCysoing ce qui a représenté 19 réunions et desdifficultés pour obtenir le maintien en zone natu-relle d'une ZNIEFF que la commune voulait met-tre en zone agricole.En ce qui concerne le PLU de Genech, il a eu plu-sieurs entrevues avec le maire et son adjoint àl'urbanisme. Après annulation et modifications,ce PLU est maintenant approuvé. De même, il aeu plusieurs entrevues avec l'adjoint à l'urba-nisme de Templeuve, il a assisté aux réunions duPLU, a vérifié le plan de zonage et contribué àla rédaction du règlement.Enfin, il a participé à une réunion avec le maired'Attiches dont l'élaboration du PLU commence.

ArrageoisJean-Claude Wissocq a déposé des observa-tions lors d'enquêtes relatives aux PLU des com-munes de Saint Nicolas, Mercatel et Beaurains,et Jacqueline Istas en a déposé lors d'une

enquête concernant le PLU de Saint LaurentBlangy. Comme dans le cas de divers autres PLU,les objectifs d'extension des communes arrageoi-ses sont préoccupants en raison de la consomma-tion d'espaces que cette expansion génère et del'insuffisance des ressources en eau potable.Par ailleurs, Nord Nature a été représentée parJacqueline Istas les 22 septembre et 16 novem-bre au Conseil de Développement de l'agglo-mération arrageoise.

Lille MétropoleLe recours au Tribunal Administratif contre lenouveau Schéma Directeur de Lille MétropoleCommunauté Urbaine ayant échoué en 2004,Nord Nature a fait appel de ce jugement en2005 (E. Vivier avec Maître Gros). Sa requête amalheureusement été rejetée par la Cour d'Ap-pel.Nord Nature a effectué auprès du TribunalAdministratif un recours demandant l'annulationde l'approbation de la révision du PLU de LilleMétropole (E. Vivier avec Maître Gros). Cetterequête a été malheureusement rejetée.

L'arbre assurant la présence d'un peu de natureen zone urbaine, Nord Nature est intervenuepour la défense des arbres de la ville de Lille.A l'initiative de Dominique Desurmont, elle aappuyé l'action d'un collectif pour la sauve-garde des arbres de Wazemmes dont les raci-nes ont été couvertes jusqu'au tronc en 2004.Une dizaine d'entre eux ont péri en 2005. NordNature a demandé que les arbres restants soientremis dans de bonnes conditions. Une pétition aété lancée.

Dans le cadre de la Commision des Sites,Perspectives et Paysages, M. Biermant est inter-venu lors du débat sur l'abattage d'un grandnombre d'arbres sur le site de la citadelle deLille. Engagé au titre de l'exigence de la sécuritédes personnes et/ou de l'âge des arbres, il pou-vait être perçu comme une initiative de la Villede Lille en liaison avec l'affaire du stade Gri-monprez-Jooris. Ayant constaté une erreur dansun document cartographique se rapportant à lacitadelle de Lille et au site du Champ de Mars, ilest intervenu par écrit auprès de la DIREN et de




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la Direction Départementale de l'Architecture etdu Patrimoine.

Lens LiévinBlanche Castelain a représenté Nord Nature à18 réunions du Conseil de Développement de laCommunAupole de Lens Liévin où ont été traités,entre autres, des problèmes d'habitat, de trans-ports urbains, d'emploi, de projets d'éoliennes etceux du projet de Louvre-Lens. Elle a égalementreprésenté Nord Nature à la commission Louvre.

AvesnoisDans le cadre d'une conférence de presse àBavay, Rossano Pulpito a apporté le soutien deNord Nature à une association en lutte contrel'implantation d'un supermarché. Un recours aété déposé auprès du Tribunal Administratif etl'annulation du permis de construire a été obte-nue.

ANIMATION DU RESEAU ASSOCIATIF

Quatre nouvelles associations ont rejoint la fédé-ration Nord Nature en 2005 : l'Association deDéfense pour la Qualité de la Vie à Wambre-chies (Nord), le Comité Associatif de Défense etde Respect de l'Environnement de la Ville d'Hou-plines et des Environs (Nord), Roost-WarendinNature (Nord), Air Pur d'Hermies (Pas-de-Calais).

Connaissance des administrationsLes associations sont souvent amenées à entreren relation avec diverses administrations dont lesattributions se rapportent à l'environnement.Aussi Jacqueline Istas a-t-elle organisé le 30novembre à Lille au titre de Nord Nature etavec une aide de l'ADVA une journée d'infor-mation sur les administrations pour les person-nes exerçant des responsabilités dans les asso-ciations. Au cours de cette journée, sont inter-venus M. Michel Pascal, Directeur Régional de laDIREN et de la DRIRE, qui a présenté l'expéri-mentation de rapprochement de ces deux orga-nismes, M. Bernard Duhoux, adjoint au chef dela division environnement industriel à la DRIRE,Mme Marie-Odile Michel, chef du service de laDIREN concernant l'eau, les milieux aquatiques

et les milieux naturels, qui ont précisé les missionsde leurs services respectifs, M. Pierrick Huet,directeur délégué de la Direction Régionale etDépartementale de l'Agriculture et de la ForêtNord Pas-de-Calais qui en a expliqué l'organi-sation et le fonctionnement, M. Frédéric Le Loue-dec, ingénieur du génie sanitaire à la DirectionRégionale des Affaires Sanitaires et Sociales quia mis l'accent sur les attributions environnemen-tales de la DRASS et les rapports de celles-ciavec la protection de la santé, MonsieurGregory Addra, inspecteur du travail à laDirection Régionale du Travail et une représen-tante de l'ANPE qui ont présenté les nouveauxcontrats de travail.

Formations à destination des associationsNord Nature (Julie Marion) a assuré cinq forma-tions naturalistes :- deux formations ornithologiques pour l'associa-tion Nord Nature Chico Mendes les 3 mai et 6juin- une formation ornithologique pour l'associationPLAINE le 12 juin- une formation sur les libellules et les papillonspour l'association des Guides Nature des Montsde Flandres le 25 juin- une formation ornithologique pour divers béné-voles le 3 décembre à la Mare à GoriauxBénéficiant d'une aide financière du ConseilRégional et de la DIREN, ces formations ont étéassurées gratuitement.Julie Marion a également contribué à la forma-tion de Jérôme Baveux, d'abord bénévole, puissalarié de Nord Nature et à celle de DorianeLenne, secrétaire-animatrice de Nord Nature,pour les sorties géologiques.

Lettre d'information " la Nature au Nord "Nord Nature a poursuivi la publication de sonfeuillet de liaison bimestriel "la Nature au Nord"qui a été géré par Jacqueline Istas avec la col-laboration de Doriane Lenne et de Julie Marion.Six numéros sont parus en 2005.

Centre ressources associatif et centre d'échan-gesNord Nature a continué à tenir une permanencecinq jours par semaine à son local 23 rue


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Gosselet à Lille comportant une mission d'accueilet une permanence téléphonique. Cette perma-nence a été tenue principalement par DorianeLenne, relayée par Julie Marion ou Jérôme Ba-veux. Elle a permis d'accueillir et de renseignerles personnes exerçant des responsabilités dansles associations affiliées.

EDUCATION A L'ENVIRONNEMENT, ACTIONSD'INFORMATIONLes actions menées en direction des jeunes l'ontété par les salariés et les actions menées endirection des adultes l'ont été principalementpar les bénévoles.

RevueNord Nature a poursuivi en 2005 la publicationde sa revue trimestrielle gérée par BlancheCastelain et Jacqueline Istas. Quatre numéros enont été édités. Les articles en ont été rédigés par17 auteurs différents. Les principaux thèmestraités ont été l'eau, les déchets, le compostage,la pollution, environnement et santé, le patri-moine naturel et la faune sauvage, les espècesinvasives, le dérèglement climatique, l'énergie,les transports, le nucléaire, l'urbanisme.

Nouveaux dépliantsLes dépliants sur les numéros spéciaux de NordNature étant épuisés, Nord Nature les a actuali-sés avec l'aide de Julie Marion et réédités.

Cartes / milieuxNord Nature a diffusé des cartes sur des milieuxrégionaux- le cap Blanc-Nez, la Selle, la Scarpe,la vallée de la Course - réalisées à partir d'a-quarelles de M. Vivier. Mises en page par JulieMarion sur les indications de la commission "com-

munication" de Nord Nature, ces cartes ont rem-porté un grand succès.

ConférencesEn plus des conférences sur l'eau, le solaire, lesrapaces nocturnes organisées par Nord Natureet mentionnées ci-dessus dans la partie théma-

tique du rap-port, deuxconférencesont été faitespar des re-présentantsde Nord Na-ture :M. Vivier afait un exposésur " pollu-

tion par le plomb et santé autour de Metal-europ " dans le cadre d' un colloque sur "Santéet environnement" le 27 mai à Paris, auMinistère.Michel Verclytte a fait une conférence sur ledéveloppement durable le 11 mars à l'invita-tion d'un groupement local et une intervention surce sujet au lycée Noordover de Grande Synthele 11 janvier.Lors d'une réunion publique de Nord Natureorganisée par Jacqueline Istas, Florent Lamiot afait le 16 mars à Lille une conférence intitulée"Planète en péril" au cours de laquelle il aprésenté les graves dangers qui menacent la viesur notre planète.Enfin, Nord Nature a collaboré avec l'associa-tion le Pas de Côté pour l'organisation d'uneréunion le 14 juin avec une conférence de Jean-Marie Pelt à la MEP de Lille sur le thème " Lacoopération dans la nature : réalité ou illusion ? "

Site InternetEn 2005, le site Internet de Nord Nature gérépar Alain Vaillant a eu 150 000 pages vues àl'occasion de 82 000 visites, ce qui représenteune augmentation de 80 % par rapport à 2004,année qui avait déjà été marquée par une aug-mentation de 30 % de la fréquentation du sitepar rapport à 2003.Parmi les pages les plus fréquentées, il y a cellesdes problèmes environnementaux permanents




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(Metaleurop par exemple), celles des problèmesnouveaux ou réactivés (A 24 en fin d'année) etcelles des fiches pratiques (les papillons, les tui-les photovoltaïques…). Les pages annonçant lesrendez-vous de Nord Nature et des associationsfédérées ont été vues en tout 3 700 fois.Les visiteurs sont originaires de France à 78 %,de Belgique à 7 %, du Canada à 4 %, de Suisseà 2 % , de Moroco à 1 %...

Emissions de radioRobert Trouvilliez a participé chaque mois àune émission de Radio Bruaysis. Il est intervenusur les pesticides, l'agriculture biologique, lestransports, la méthanisation, les énergies renou-velables, les loups…

InterviewsJacqueline Istas a été interviewée :- le 23 février à Lille par deux journalistes duquotidien Nord Eclair, Jean-François Rebischunget Mathieu Millecamps, sur le passé de sonengagement militant et sur les activités de NordNature. Un grand article de Nord Eclair a étéconsacré à cette interview.- le 11 mars à Hamblain les Prés par une journa-liste du quotidien la Voix du Nord, DianeLenglet, suite aux conclusions du commissaire -enquêteur sur le projet de captage d'eau de lavallée du Trinquise. L'essentiel de cette interviewa été publié.- le 15 mars par Mathilde Rubin du cabinet E 2 Ibureau d'études mandaté par la DIREN et laDirection Régionale de la Jeunesse et des Sportssur la formation et l'éducation à l'environnement.

- le 2 mai par France 3 à l'Agence de l'Eau àDouai sur l'eau et la consultation du public à cesujet.- le 16 juin sur l'eau par Anne Guion journalisteà l'hebdomadaire la Vie. Des éléments de cetteinterview sont passés dans la Vie du 23 juin.- le 26 septembre par l'hebdomadaire Autre-ment Dit sur les OGM et les biocarburants.

Emile Vivier a été interviewé sur l'Enduro duTouquet le 17 janvier par LCI, le 18 janvier parM6, le 19 janvier par Canal +.

Communiqués et citations dans des articles depresseNord Nature a diffusé douze communiqués depresse sur des thèmes d'actualité :- sur les dérèglements climatiques paru dans laVoix du Nord du 16 janvier (J.Istas)- sur les lignes ferroviaires et les T.E.R. parus le20 janvier dans l'Abeille de la Ternoise, le 10février dans Nord Littoral, les 20 janvier et 24février dans l'Avenir de l'Artois (R.Trouvilliez), le12 février dans la Voix du Nord (Alain Beugin),le 30 septembre dans la Voix du Nord (J.Istas)- sur les transports d'animaux paru le 18 marsdans Nord Eclair (J.Istas)- sur environnement et cancer paru le 6 avrildans la Voix du Nord (J.Istas)- sur l'appel à manifester à Paris pour la dé-fense de la nature et du monde vivant, parudans Nord Eclair le 4 novembre (J.Istas)- sur l'A 24 mentionné dans Autrement Dit le 27janvier (J.Istas)- sur la hausse du prix du pétrole mentionnédans la Voix du Nord du 22 mars (J.Istas)

Jacqueline Istas a également diffusé des com-muniqués annonçant les manifestations deNord Nature : la conférence " planète en péril ",Nord Eclair du 13 mars, Voix du Nord du 16mars, la journée d'information sur l'eau, Voix duNord du 18 octobre, Nord Eclair du 19 octobre,etc.

Enfin, Nord Nature a été citée treize fois dansdivers articles : au sujet de l'Enduro du Touquetdans la Voix du Nord du 16 janvier et du 9février ; à propos de l'A 24 dans la Voix du


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Nord du 29 janvier et dans Nord Eclair le 22avril ; à propos de la sauvegarde d'un parc etdes risques industriels dans le secteur deWingles/ Billy Berclau dans la Voix du Nord des2 et 9 février ; en ce qui concerne l'incinérateurFlamoval dans l'Indépendant du 4 février ; suiteà un débat au CESR sur la stratégie foncièredans Nord Eclair le 27 avril ; sur la ligne ferro-viaire Béthune - Lille dans Nord Eclair le 26avril; au sujet des éoliennes dans la Voix duNord et dans Nord Eclair le 30 avril ; à l'occa-sion de la défense des arbres de LilleWazemmes dans Nord Eclair le 21 juin ; au sujetdes biocarburants dans Autrement Dit le 4novembre .

Accueil du publicNord Nature a accueilli, informé et conseillé lepublic en ce qui concerne l'environnement et saprotection. La permanence tenue par DorianeLenne avec la collaboration de Julie Marion etde Jérôme Baveux au local de Nord Nature àLille cinq jours par semaine a permis d'accueillir725 personnes en 2005.

ExpositionsComme les années précédentes, les expositionsde Nord Nature ont été présentées en diverslieux de la région. Le planning en a été tenu parJulie Marion.

Richesses et diversité des zones humides régionales(présentée selon le cas en totalité ou en partie)Du 17 au 22 janvier au lycée Giraux Saniers deSaint Martin Boulogne,Du 21 février au 3 mars au colloque de L'InstitutRégional d'Administration de Lille,Du 9 au 15 mai aux parcs et jardins de la villede Tourcoing,Le 24 septembre au site ornithologique deThumeries, exposition présentée par le ConseilGénéral du Nord,Le 1er octobre au salon d'automne d'Haillicourt,Le 22 novembre à l'occasion de l'inaugurationde la salle d’exposition de la MNE,Le 26 novembre à Lens à l'occasion d'une jour-née d'information sur l'eau proposée par legroupe des écologistes Lensois,

Du 5 au 24 décembre au café citoyen de Lille.Loisirs, tourisme et natureDu 24 au 25 septembre à Zudausques (foyerrural),Du 25 au 27 novembre au salon du Bien être àLille.

Le lagunage naturelDu 2 au 5 juin à Bauvin/Billy-Berclau par leSIVU de l'Ile aux Saules,Le 22 juin à Lezennes, exposition présentée parle CLIC, association affiliée à Nord Nature,Le 1er octobre au salon d'automne d'Haillicourt,Le 26 novembre à Lens à l'occasion d'une jour-née d'information sur l'eau proposée par legroupe des écologistes Lensois.

Paysages du Nord Pas-de-CalaisDu 21 au 22 mai à l'occasion de la Fête de laferme à Villeuneuve d'Ascq,Du 24 au 25 septembre à Zudausques (foyerrural).

30 ans d'action de Nord NatureLe 4 juin en mairie de Capelle-en-Pévèle parl'ARPEGE, association affiliée à Nord Nature,Du 15 au 25 juin à Lezennes, exposition présen-tée par le CLIC, association affiliée à NordNature,Du 24 au 25 septembre à Zudausques (foyerrural).

Nord Nature a également présenté deux exposi-tions de France Nature Environnement :

L'exposition sur les déchets Le 1er octobre à l'occasion de la journée sur laréduction des déchets dans quatre supermarchésde la région et au Salon d'Automne d'Haillicourt(voir rubrique déchets)Du 8 au 9 octobre à Arras par Enfance Vail-lance.

" Sur les traces du loup "Du 22 mars au 2 avril à la Bibliothèque F.Mitterrand de Noyelles-sous-Lens.

Stands d'information et de documentation




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Nord Nature a présenté encore cette année denombreux stands d'information et de documen-tation :

- Au bioforum de Cambrai les 12 et 13 mars (J.Marion),- A l'occasion de la réunion publique organiséepar Nord Nature sur le thème "Planète en Péril"le 16 mars (J. Marion, D. Lenne),- A l'occasion de la nuit de la Chouette le 19mars (J. Baveux),- Au salon de l'environnement de Valenciennesles 2 et 3 avril (J. Baveux, E. Thevenart),- Lors de la Journée Portes Ouvertes de la MNEle 3 avril (D. Lenne, L. Vandenbeusch, E. Fremau),- Au festival "Mix’cité" de Villeneuve d'Ascq les29 et 30 avril (D. Lenne, J. Marion),- Lors du salon du Livre à Arras le 1er mai (J.-Cl.Wissocq, J. Istas avec la collaboration de mem-bres de Nord Nature Arras)- Au Forum Environnement de Roubaix du 11 au14 mai (J. Marion),- A la fête de la ferme le 21 mai à Villeneuved'Ascq (J. Marion, J. Baveux),- Au festival du sable et des érables de l'ADEELIle 19 juin (J. Marion),- A la fête de la nature du Centre d'Education àla Nature du Houtland le 18 septembre (D.Lenne),- A la fête de la nature " Natur'ailes " le 24 sep-tembre (J. Marion, J. Baveux, L. Vandenbeusch),- Lors de la journée sur la réduction des déchetsau supermarché V2 de Villeneuve d'Ascq le 1eroctobre (plusieurs bénévoles ainsi que les troissalariés),- Au Forum Régional des Outils Pédagogiquesde Boulogne sur Mer le 5 octobre (J. Marion),- Au salon " Valfloral " à Valenciennes les 8 et 9octobre (J. Marion),- Au Forum Régional des Outils Pédagogiquesde Lille le 12 octobre (J. Marion, J. Baveux, D.Lenne, J. Williot, N. Deffrenne),- Lors de la journée d'information sur l'eau orga-nisée par Nord Nature à Lille le 19 octobre (J.Marion, D. Lenne),- A l'occasion de la conférence sur l'eau organi-sée par Nord Nature le 28 octobre au Jardindes cultures "Mosaic" à Houplin-Ancoisne (J.Marion)

- A l'occasion du salon du bien être du 25 au 27novembre à Lille (D. Lenne).

1 890 personnes ont été sensibilisées en plus desconsommateurs touchés dans le cadre de la jour-née sur la réduction des déchets.

SortiesNord Nature a continué à organiser de nom-breuses sorties de découverte de la nature. Ellessont l'occasion de montrer la nécessité de pré-server les milieux naturels pour préserver laflore et la faune qu'ils hébergent. La plupart deces sorties ont été guidées par Julie Marion avecl'aide de Jérome Baveux.

Sorties destinées aux adultes :Sorties guidées en partenariat avec le ConseilGénéral du Nord dans le cadre des Rendez-vous Nature du Patrimoine :19 mars : la nuit de la Chouette, Bois de l'au-mône, Faumont.9 avril : éveil de la nature dans les carrières decraie, Abscon.16 avril : les oiseaux d'eau des bassins de LaNeuville Thumeries.27 avril : découverte des arbres et arbustes dela zone de l'argilière, Faumont (D. lenne).29 avril : les amphibiens du bois de Faumont.30 avril : les oiseaux du bois du Court Digeau,Ostricourt.4 mai : les oiseaux du bois de l'Aumône, Faumont.25 mai : découverte de la botanique à traversun parcours d'orientation, Faumont.4 juin : les oiseaux des roselières des marais dela Marque, Péronne en Mélantois.18 juin : l'avifaune du Mont noir.2 juillet : les papillons du pré des Nonnettes,Marchiennes.16 juillet : les demoiselles des marais d'Arleux3 août : les arbres du Bois de l'Aumône, Faumont(D. Lenne).27 août : les criquets, sauterelles et libellules desmarais de la Marque, Péronne en Mélantois.24 septembre : le pré des Nonnettes, Marchien-nes.1er octobre : les oiseaux au bois de la Noyelle,Sainghin en Mélantois.12 octobre : découverte de la géologie régio-


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nale, carrières des Plombs et des Peupliers,Abscon.9 novembre : les arbres en hiver au bois deFaumont (D. Lenne).19 novembre : les oiseaux vont passer l'hiver,site ornithologique de Thumeries.

Sorties guidées en partenariat avec Nature etDécouvertes :6 février : construction de nichoirs à Faumont6 novembre : les oiseaux d'eau de Thumeries

Sorties nature guidées avec le comité des Chemi-nots de Lille :27 août : l'écosystème forêt

Natur'ailes :27 septembre : séries d'animations de courtesdurée sur le thème de la mare à l'occasion de lafête des Espaces Naturels Sensibles.

Ruée vers l'eau :A la demande du Comité Régional de Tourisme(Conseil Régional) et de NEP TV (Voix du Nord),Nord Nature a réalisé 14 animations naturalis-tes tous publics dans le cadre de la 4ème éditionde "la ruée vers l'eau" au cours de l'été. Lethème principal de ces animations était "l'éco-système canal, découverte de la vie au bord descanaux". Ces animations ont eu lieu sur les 9 éta-pes françaises dans les communes de Mortagne-du-Nord, Haumont, Wambrechies, Cambrai,Béthune, Pont-à-Vendin, Watten, Lille et Saint-Laurent Blangy. Ces animations ont été réaliséesmajoritairement par Jérome Baveux avec JulieMarion et Doriane Lenne.

Sorties et animations destinées aux enfants demilieu scolaire :Participation au programme "Offrons la Natureaux Collégiens" du Conseil Général du Nord :- 15 animations aux carrières des Plombs et desPeupliers d'Abscon et d'Escaudain sur le thèmede la Géologie (J. Marion, J. Baveux, P. Médoriet D. Lenne)- 2 animations "La vie dans les marais, réparti-tion des êtres vivants en fonction d'un gradienthydrique" au pré des nonnettes de Marchiennes(J. Marion).

- 4 animations "Oiseaux et biodiversité" sur lesite ornithologique des cinq tailles à Thumeries(J. Marion, J. Baveux).Ces animations ont touché quatre établissements:les collèges Yourcenar de Marchiennes, du Laza-ro de Marcq en Baroeul, Anne Franck de Lam-bersart et Jean Moulin de Flines les Râches.- École de Faumont : avec les CP/CE1, animation"à la recherche de Roméo" le 7 avril ; avec lesCE1/Ce2, animation "à la recherche de Roméo"le 12 mai ; avec les CM1 sur le thème de l'eau,le 13 mai ; avec les CE2/CM1, animation sur lethème des insectes le 19 mai ; avec les GS/CPsur le thème de la mare le 26 mai ; avec lesCM2, animation sur le thème de la haie le 27mai. (J. Marion, J. Baveux, P. Médori)- École Saint Exupéry à Linselles, animations surles oiseaux avec deux classes primaires le 26avril (J. Marion, J. Baveux et P. Medori).- BTS GPN d'Arras : présentation de Nord Natu-re aux étudiants le 10 novembre (J. Marion).

Sorties destinées aux enfants hors milieu scolaire :- Centre de Loisir : association CILESERéalisations de quatre animations sur les thèmesde la mare et du terril à la mare à Goriaux les20 et 23 avril.- Opération étéRéalisation 3 animations : 2 animations "com-ment différencier les espèces de faune et de flo-re au Bois de Boulogne" à Lille les 19 et 28juillet et une animation "à la recherche des bioindicateurs, découvertes des traces des pollu-tions atmosphériques" à la citadelle de Lille etdans les locaux de l'AREMA le 11 juillet.Une grande partie des activités relatives à l'ani-mation du réseau associatif et à l'éducation àl'environnement ont été réalisées avec une aidefinancière du Conseil Régional et de la DIREN.




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CONNAISSANCE ET GESTION DE LA NATUREEn raison des projets d'implantation d'éoliennesdans la région, Nord Nature (Julie Marion avecl'aide de Jérome Baveux, Jérome Williot etSophie Kiedos) a réalisé cette année encore desétudes sur l'impact de ces implantations. Les étu-des ont essentiellement porté sur l'ornithologie.

- Participation à la réalisation de l'étude d'im-pact éolien sur la commune de Verton,- Réalisation de trois pré-études d'impact éoliensur les communes de Warhem, Ghyvelde et Thé-rouanne,- Réalisation des études d'impact éolien sur lescommunes de Bourg Tangry et de Saint les Per-nes,- Réalisation de l'étude d'impact éolien sur le sitedit "des Bateaux flamands" à Fresnes sur Escaut,- Réalisation de l'étude d'impact éolien sur le sitede Lacres,- Réalisation du premier volet des études d'im-pact éolien sur les communes de Neuville SaintVaast Nord, Neuville Saint Vaast Sud, Thérou-anne/Delettes, Mametz et Moreuil/Mont-Saint-Eloi,- Préparation de l'étude d'impact éolien du sitede Caucourt.Le 27 mai, Julie Marion a présenté le plan degestion du TD 25 à Saint Omer réalisé en 2003auprès des Voies Navigables de France et de laDIREN.

ACTIVITES DIVERSESEncadrement de stagiairesM. Vivier a dirigé dans le cadre d'un DESS unstage sur la remontée des nappes en pays mi-nier et dans le cadre d'un Master professionnelen Droit environnement un stage sur la situationjuridique de l'association de chasse maritime duCalaisis.Julie Marion a encadré une stagiaire en éduca-tion à l'environnement.

Formation des commissaires enquêteursMembre de la commission préfectorale chargéed'établir la liste d'aptitude aux fonctions decommissaire-enquêteur, M. Biermant a égale-ment participé aux réunions du comité de suivide la formation puis apporté sa contribution par

un exposé lors d'une session organisée à la MNEde Lille.

Participation à des commissions et réunionsofficielles (non citées ci-dessus)Les représentants de Nord Nature ont participénon seulement aux commissions mentionnéesdans la partie thématique de ce rapport, maisaussi à d'autres commissions, par exemple :Rossano Pulpito à la commission départementaledes carrières du Nord, Jean-Claude Wissocq etGeorges Sénécaut à celle du Pas-de-Calais.M. Vivier et Jacqueline Istas à une réunion enPréfecture de Lille sur la contribution du NordPas-de-Calais à la Conférence Nationale de laVie Associative le 20 mai.M. Vivier à une réunion du Conseil Régional surle SRADT (Schéma Régional d'Aménagement etde Développement du Territoire) au NouveauSiècle le 26 mai.Jacqueline Istas au comité de protection animaledu Pas-de-Calais le 28 avril et au S3PI "nou-veaux projets" le 15 novembre.Jacqueline Istas et Jérôme Baveux à l'AssembléePlénière du GRAPPPE à Douai le 17 juin.Jacqueline Istas à une réunion des porteurs deprojets pour la semaine du Développement Du-rable au CERDD à Loos en Gohelle le 16 décem-bre.

M. Vivier au Conseil Economique et SocialRégional (C.E.S.R.)Il a fait partie de deux commissions : la commis-sion 4 sur transports et infrastructures de trans-ports, la commission 5 sur cadre de vie, environ-nement, urbanisme, logement, culture et loisirs,avec, pour chacune une réunion mensuelle.Dans le cadre de ces commissions, il a participéaux groupes de travail sur transports et déve-loppement durable, énergies renouvelables,stratégie foncière régionale, réaffectation desfriches en région Nord Pas-de-Calais, ce qui areprésenté au moins une réunion par mois et desvisites de sites.En plus, des réunions dites de 5 à 7 ont permisd'auditionner diverses personnalités régionalesou nationales sur des sujets variés. Enfin desséances plénières destinées à fournir des avis auConseil Régional (une tous les deux mois environ)


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ont permis à M. Vivier d'apporter le point devue environnemental associatif dans des discus-sions qui ont porté sur le Schéma Régionald'Aménagement du Territoire, la Directive CadreEau, le schéma régional de développement éco-nomique, le schéma régional du tourisme et desloisirs, les problèmes de santé, etc. Au total, cesactivités au sein du CESR ont représenté deux àtrois réunions par semaine.

ENTRETIENS AVEC DES RESPONSABLES ADMI-NISTRATIFS ET POLITIQUES ET DES PERSON-NALITES DIVERSESDes entretiens directs ont eu lieu entre quatrereprésentants de Nord Nature et divers respon-sables :M. Vivier :- le 26 janvier avec des experts de Paris 8 surles champs captants,- les 7 février et 19 mai avec le Sous-Préfet deSaint-Omer au sujet de la réserve du Platierd'Oye,- les 20 mai, 3 juin, 14 juin et 20 juin avecNicolas Olek pour un film sur les pollutions dun-kerquoises,- le 13 juin avec le Préfet du Pas-de-Calais surdes problèmes régionaux,- le 16 juin avec Alain Alpern, Vice-Président duConseil Régional et M. Gasperi (Pôle de compé-tences sur les sites et sols pollués) sur la pollutionpar le plomb autour de Metaleurop et à Auby.

Jacqueline Istas- le 1er février avec Mme Derycke, chef du ser-vice communication de l'Agence de l'Eau à pro-pos de l'opération eau de Nord Nature,- le 12 avril avec Alain Alpern, Vice-Présidentdu Conseil Régional chargé du DéveloppementDurable et de l'Environnement, sur la vie associa-tive,- le 22 septembre avec Yves Kusnierz, cor-respondant presse de la poste, sur la nouvelleréglementation concernant les envois de revues,- le 9 novembre avec un représentant de laDirection Départementale du Travail du Nord ausujet des nouveaux emplois,- le 14 novembre avec M. Michel Pascal, nou-veau directeur de la DRIRE et de la DIREN pourla présentation de la fédération Nord Nature et

de ses activités,- le 1er octobre avec Pierre Frisch, directeurnational environnement du groupe Auchan.

Daniel Wgeux- avec Marcel Carlier, représentant de la fédé-ration nationale des Bâtiments Travaux Publics,et Alain Alpern, sur le devenir du PREDIS et letransfert de compétence Etat Région,- avec un représentant d' Eco-Emballage sur lesemballages.

Rossano Pulpito- avec un représentant de la Société Apinord àpropos d'un projet de décharge.

REUNIONS FEDERATIVES NATIONALESJacqueline Istas a représenté Nord Nature :- les 5 février et 9 décembre aux conférencesdes présidents de fédérations régionales etd'associations nationales affiliées à FranceNature Environnement à Paris,- le 19 mars à l'Assemblée Générale de FranceNature Environnement à Paris.Daniel Wgeux a participé à une réunion deFrance Nature Environnement sur les déchets àParis.

REUNIONS ASSOCIATIVES INTERNESAu cours de l'année 2005, Nord Nature a tenu :- une Assemblée Générale ordinaire le 2 avril,- quatre Conseils d'Administration : le 29 janvier,le 30 avril, le 10 septembre et le 26 novembre,- deux réunions de Bureau le 8 mars et le 28juin,- des réunions internes thématiques : le 4 janviersur la suite à donner sur le plan juridique concer-nant le nouveau Schéma Directeur de LilleMétropole, le 12 janvier sur l'action juridiqueconcernant les mustélidés ; le 22 juin réunion dela commission communication.

COLLOQUES ET MANIFESTATIONS DIVERSESEn plus, Nord Nature a été présente :- le 17 mars à une réunion sur le développementdurable à l'Université d'Artois, le 5 avril à uneprésentation des nouvelles cartes géologiquesnumérisées au Muséum d'Histoire Naturelle, le 7avril au colloque structures en environnement au




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Grand Palais (Emile Vivier),- le 6 octobre à Cité Environnement à Valen-ciennes (Jacqueline Istas, Janine Petit),- le 24 octobre à un colloque sur la gestion dif-férenciée au Centre Phytosociologique de Bail-leul, le 25 octobre au colloque sur la biodiversitéau Nouveau Siècle, le 4 novembre à celui del'APPA, les 28 et 29 novembre à celui del'Agence de l'Eau sur les sédiments au Forum desSciences au Nouveau Siècle (Emile Vivier),- aux conférences de l'Agence de l'Eau (DanielWgeux, Jean Malecha, Robert Trouvilliez,

Jacqueline Istas).

La dactylographie relative à ces diverses activitésa été effectuée selon le cas par des membres duConseil d'Administration, notamment JacquelineIstas, par les auteurs d'articles en ce qui concernela revue, par deux autres bénévoles (MargueriteHerbaux et Angeline Duriez) ou par les salariés.La mise sous enveloppe des courriers partant dusiège a été essentiellement effectuée par DorianeLenne, Marguerite Herbaux et Angeline Duriez.


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