Upload
amorette-bresson
View
107
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
La revue, vecteur principal de la communication scientifique
La complexité d’un genre en complète mutation
Guylaine Beaudry, Université de Montréal • ÉruditLe transfert des connaissances en santé mentale : nouvelles perspectivesMontréal, le 17 novembre 2006 • TÉLUQ
Plan
L’information scientifique : le genre revue Complexité de la transition vers le
numérique Mise en page Commercialisation
Érudit • www.erudit.org
Ce qui importe, c’est l’information. Vraiment? Par leurs formes et leurs structures, les genres
ne sont pas des enveloppes neutres et interchangeables.
À chaque genre scientifique, correspond une stratégie de communication, un exercice et un mode de diffusion.
C’est l’information contextualisée, notamment par le genre, l’auteur, son affiliation et son éditeur, qui compte.
La revue scientifique Périodisation Projet éditorial Évaluation Difficultés chroniques
Financières Éditoriales
Explosion documentaire Industrialisation et commercialisation des résultats
de la recherche : le modèle oligopolistique Bases de données bibliographiques, ISI
La transition de la revue au numérique
Le passage au numérique n’est plus une question, la revue doit être numérique
Cette transition a des répercussions multiples Commercialisation Mise en forme (ou page…)
La partie est jouée : les revues sont sous l’emprise des grands groupes commerciaux
Avantage : la simplicité, du diagnostic des voies de solution
Réalité plus complexe : les revues qui échappent aux grands groupes occupent une place centrale
Image simple pour définir le monde des revues
Éditeurs sans but lucratif : important ou dominant dans les structures nationales de communication (« éditeurs responsables ») > recouvrement de coût et morcellement
Éditeurs commerciaux : Oligopoles ont une place majeure et dominante> prix élevés, fortes marges bénéficiaires, moyens d’un vaste rayonnement ; cherchent à attirer les meilleurs (éditorial et auteurs)
Deux segments, types de pratiques
Le sans but lucratif etindice d’impact
Sciences sociales
Sciences naturelles
Poids Impact Poids Impact
Pressesuniversitaires
20 % 1,07 1 % -
Sociétés
savantes
30 % 1,35 55 % 3,44
Commerciaux 50 % 0,88 44 % 2,83
Prix des abonnements
Les
éditeurs
commerciaux
triplent la
mise
Sciences sociales
Sciences naturelles
Moy. Méd. Moy. Méd.
Presses universitaires
145 $ 125 $ - -
Sociétéssavantes
128 $ 118 $ 900 $ 625 $
Éditeurs commerciaux
411 $ 358 $ 1969 $ 1690 $
Deux observations
Les revues sbl sont un meilleur investissement pour les bibliothèques et les universités
Hypothèse : les revues SBL, par leur mission et le morcellement de leur milieu, n’utilisent pas (et ne font pas payer…) les stratégies marketing des commerciaux
Gloses – Structure gothique
Qu’en est-il pour le numérique?
Érudit - www.erudit.org Université de Montréal, Université Laval,
Université du Québec à Montréal Société sans but lucratif Services d’édition et de diffusion
numériques Plusieurs genres scientifiques Service de commercialisation Pour et par le milieu universitaire
Réseau francophone
Documents del’ensemble duRéseau
Requête derecherche surune des plateformes
FranceBelgiqueet FranceQuébec France
Depuis janvier 2006 : 1166 consultations à partir de MedLine
Nombre de fois que quelqu'un a cliqué sur l'icône "Read it on Érudit", dans Pubmed, pour un article de SMQ.
> Month: January 2006 93> Month: February 2006 85> Month: March 2006 263> Month: April 2006 160> Month: May 2006 161> Month: June 2006 103> Month: July 2006 64> Month: August 2006 55> Month: September 2006 70 > Month: October 2006 112
Conclusion
Statistiques démontrent qu’Érudit utile pour les chercheurs, les praticiens et le public en général
Son succès tient du respect des pratiques d’édition scientifique et de son intégration dans la communauté universitaire