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Inauguration de notre nouveau Lycée M ardi 10 Novembre, Jean-Paul HUCHON, Président de la Région Ile-de-France, a inauguré le nouveau Lycée «Robert Schuman» de Charenton. Entouré de deux vices-présidentes, Elisabeth GOUREVITCH et Michèle SABBAN, et de Gilles-Maurice BELLAÏCHE, il a pendant plus de deux heures visité les locaux ambants neufs, livrés par la Région à la rentrée. Ce fut pour nos élus locaux une grande joie de couper o- ciellement le ruban de cet établissement et de pouvoir orir aux lycéens ce lieu d’une qua- lité exceptionnelle. Le Président de la Région n’a pas hésité à souligner l’intervention des élus d’opposition de la ville dans la création de ce nouveau service public. Monsieur BRETILLON, n’a, quant à lui, pas manqué de faire sourire, lorsqu’il il a évoqué l’historique de l’achat du terrain sur lequel est édié notre nouveau lycée. Faut-il rappeler que la Région a du attendre plu- sieurs années avant d’obtenir la mise à disposition d’un terrain. L’enthousiasme des maires de Charenton et Saint-Maurice n’aura toutefois pas sut à eacer la polémique qui aura précédé à l’ouverture du lycée et leurs réticences face aux lières professionnelles qui par- tagent avec les lières générales ce nouvel établissement. Pour nous, cette inauguration était surtout le début d’une belle histoire, celle du lycée de Charenton ; il a été « remis » à ses enseignants et à ses élèves , à eux d’en écrire l’histoire. Jeanne Stefani de Charenton D epuis 1983, l’opposition siège dans les Conseils munici- paux. Le Parti socialiste est la première force d’opposition de la ville. Il était même la première force politique de Charenton avant la création de la fédération des partis de droite sous la bannière de l’UMP. Le groupe « Réunir pour Changer », créé en 1995, rassemble tous les partis de Gauche de la ville et présente le visage d’une opposition unie et capable d’orir une alter- native crédible à la gestion conservatrice de notre commune. Depuis l’origine, notre groupe s’est xé pour objec- tif de critiquer la majorité municipale en se plaçant toujours dans une logique d’alternance. Dire ce qui va mal et proposer immédiatement nos remèdes, voilà notre démarche permanente. Nos adversaires savent « récupérer » nos idées, mais ont du mal à nous en reconnaître la paternité. Pourtant nombreux sont les exemples de notre apport essentiel à la vie municipale. Toutefois, posons immédiatement un « bémol » : si nos idées sont souvent reprises, elles sont, en géné- ral, diminuées de notre ambition et réduites à leur plus simple expression : la copie est toujours plus pâle que l’originale ! Notre dernier apport en date ? Le lycée bien sûr ! Nous avons dû nous battre pendant 20 ans pour faire admettre à la majorité que ce lycée était essentiel à la vie de notre commune. C’est par notre action que le lycée de Charenton a vu le jour ! Dès les années 90 et sans l’aide de la majorité, nous avons contacté les services de la Région Ile-de-France, rencontré les techniciens et les décideurs politiques. Sous les quolibets de la majorité, nous avons proposé des lieux, trouvé des solutions, envisagé des hypothèses. Durant tout ce temps, l’actuel Maire (et Maire-adjoint à l’époque) nous traitait de « doux rêveurs ». Nos hypothèses étaient les bonnes, notre projet était le bon…il su- sait de se les approprier et d’en tirer les honneurs ! Ce qui fut fait. • Le « bémol » : la majorité n’a pas suivi l’articulation que nous avions imaginé. Selon nous, le Lycée devait rester sur le site de Jean Jaurès et l’actuel terrain du lycée devait accueillir un second collège… qui n’ar- rive toujours pas ! D’autres exemples ? >> La création d’une tarication municipale adaptée aux revenus de chacun. Ce fut l’un des projets qui nous tenait particulièrement à cœur. Ce n’est qu’à force de débat maintes fois répétés que nous avons convaincu la majorité de mettre ce dossier sur la table et de généraliser le « quotient familial ». • Le « bémol » : le conservatoire municipal de Musique reste le grand absent de cette tarication. >> L’aménagement de pistes cyclables dans notre ville. Alors que dès 1995 nous appelions à leur création, il a fallu attendre ces derniers mois pour voir surgir quelques bouts de pistes cyclables. • Le « bémol » : ce projet, qui est vu par la majo- rité actuelle comme une simple préoccupation de « Bobo », est, dans sa mise en œuvre actuelle, inco- hérent, tronçonné et même parfois dangereux. >> La nécessité d’une nouvelle crèche à Charenton. Alors que son nancement était prétendument impossible, voilà que le projet d’une telle construc- tion apparaît (rue Victor Hugo ?) • Le « bémol » : l’absence de décision engageant la ville vers une solution de garde pour tous les enfants de moins de 3 ans. >> L’aménagement du parc de l’Archevêché. Sans notre action déterminée auprès du Conseil Régional, le parc que nous connaissons n’aurait pas cet aspect. Il fallut toute la conviction de notre groupe pour faire voter la subvention nécessaire à sa transformation. La majorité seule n’y serait pas parvenue…elle a oublié de nous en remercier ! Nous pourrions encore citer nos apports à la vie municipale : les compagnies théâtrales à résidence, la patinoire d’hiver, l’attribution de certaines subventions municipales, etc… nos programmes munici- paux sont écrits et consultables, nos interventions sont publiques, il sut de s’y reporter. Même si la majorité nous copie mal et ne nous remercie jamais, nous continuerons à proposer pour faire progresser notre ville et le bien être de ses habitants. Tout en maintenant notre ambition de devenir les propres exécutants de notre projet, nous res- tons un « laboratoire d’idées ». Le groupe des élus Réunir pour Changer L’opposition municipale : un laboratoire d’idées (n°03) Décembre 2009 M onsieur Besson, en bon zélateur de la «Sarkosie», ne perd jamais une occasion de briller. Lundi 23 novembre, il brûlait la politesse à son collègue Xavier Darcos en annonçant un projet de loi prévoyant des sanctions contre les entreprises employant des sans-papiers. Outre le fait que bon nom- bre de ces mesures existent déjà dans notre arsenal juridique, notre ministre de l’immigration a tout simplement oublié de spécifier que les mesures de Xavier Darcos concernent tout le travail illégal (heures supplémentaires non déclarées, travail au noir, etc.) et impliquent donc tous les salariés avec ou sans papiers. Par ailleurs, en ne tenant pas compte des entreprises «donneurs d’ordre», le gou- vernement évite de s’attaquer au nœud du problème, à savoir le secteur du BTP, plus gros employeurs de travailleurs sans-papiers en France. Or, dans ce secteur, bien souvent, les chantiers sont confiés à des mastodontes du batiment qui sous-traitent ensuite à une multitude d’entreprises. Les donneurs d’ordre sont donc, de fait, complices et doivent encourir aussi des sanctions. Or, en ne s’attaquant pas à ces donneurs d’or- dres, le législateur se contente, comme souvent, d’annonces qui resteront sans effet. Mais il est vrai que parmi ces grosses entreprises, on compte certains amis personnels de notre président… Le principal problème de nos travail- leurs sans papiers pour régulariser leur situation est bien souvent l’absence de la mention «entreprise» sur leur formu- laire. Alors, monsieur Besson, en durcis- sant les sanctions contre les entreprises, vous n’allez pas vraiment aider à résou- dre ce problème. Sous couvert de lutte contre l’immigra- tion illégale, notre ministre «de l’identité nationale» continue de s’acharner sur les 200 000 sans-papiers qui, dans la majo- rité, travaillent, consomment et payent des impôts en France, participant, ainsi à l’effort national. Les services du ministère annoncent un maximum d’un millier de régularisations au cas par cas. Actuellement, si 5 800 travailleurs sans-papiers sont en grève, on imagine aisément combien n’osent pas de peur d’être découvert. Sur quelle base allez-vous choisir les travailleurs qui méritent des papiers et ceux qu’on ren- voie chez eux ? Vous dites le faire sur des critères d’intégration, mais travailler n’est-ce pas déjà s’intégrer ? Plutôt que de pratiquer du cas par cas aléatoire, ne serait-il pas plutôt souhaitable, une bonne fois pour toute d’envisager une large régularisation de toutes ces travail- leuses et travailleurs ? Ivan Rodolphe Secrétaire de la section socialiste de Charenton [email protected] Parti Socialiste de Charenton - 35, rue de Verdun - www.ps-charenton.fr - [email protected] Journal du Parti Socialiste de Charenton www.ps-charenton.fr C’est par notre action que le lycée de Charenton a vu le jour ! Vos Papiers !

La Rose de Charenton n°3 (Décembre 2009)

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Troisième numéro du journal des socialistes de Charenton.

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Inauguration de notre nouveau Lycée

Mardi 10 Novembre, Jean-Paul HUCHON, Président de la Région Ile-de-France, ainauguré le nouveau Lycée «Robert Schuman» de Charenton. Entouré de deux

vices-présidentes, Elisabeth GOUREVITCH et Michèle SABBAN, et de Gilles-MauriceBELLAÏCHE, il a pendant plus de deux heures visité les locaux !ambants neufs, livréspar la Région à la rentrée. Ce fut pour nos élus locaux une grande joie de couper o"-ciellement le ruban de cet établissement et de pouvoir o#rir aux lycéens ce lieu d’une qua-lité exceptionnelle.

Le Président de la Région n’a pas hésité à souligner l’intervention des élus d’oppositionde la ville dans la création de ce nouveau service public. Monsieur BRETILLON, n’a, quantà lui, pas manqué de faire sourire, lorsqu’il il a évoqué l’historique de l’achat du terrainsur lequel est édi$é notre nouveau lycée. Faut-il rappeler que la Région a du attendre plu-sieurs années avant d’obtenir la mise à disposition d’un terrain. L’enthousiasme des mairesde Charenton et Saint-Maurice n’aura toutefois pas su"t à e#acer la polémique qui auraprécédé à l’ouverture du lycée et leurs réticences face aux $lières professionnelles qui par-tagent avec les $lières générales ce nouvel établissement.

Pour nous, cette inauguration était surtout le début d’une belle histoire, celledu lycée de Charenton ; il a été « remis » à ses enseignants et à ses élèves , à eux d’en écrirel’histoire. Jeanne Stefani

de Charenton

Depuis 1983, l’opposition siège dans les Conseils munici-paux. Le Parti socialiste est la première force d’oppositionde la ville. Il était même la première force politique deCharenton avant la création de la fédération des partis dedroite sous la bannière de l’UMP. Le groupe « Réunir pourChanger », créé en 1995, rassemble tous

les partis de Gauche de la ville et présente le visaged’une opposition unie et capable d’o#rir une alter-native crédible à la gestion conservatrice de notrecommune.

Depuis l’origine, notre groupe s’est $xé pour objec-tif de critiquer la majorité municipale en se plaçanttoujours dans une logique d’alternance. Dire ce quiva mal et proposer immédiatement nos remèdes,voilà notre démarche permanente.

Nos adversaires savent « récupérer » nos idées,mais ont du mal à nous en reconnaître la paternité.Pourtant nombreux sont les exemples de notre apportessentiel à la vie municipale.

Toutefois, posons immédiatement un « bémol » :si nos idées sont souvent reprises, elles sont, en géné-ral, diminuées de notre ambition et réduites à leurplus simple expression : la copie est toujours plus pâleque l’originale !

Notre dernier apport en date ? Le lycée bien sûr !Nous avons dû nous battre pendant 20 ans pour faire admettre à lamajorité que ce lycée était essentiel à la vie de notre commune.C’est par notre action que le lycée de Charenton a vu le jour !

Dès les années 90 et sans l’aide de la majorité, nous avons contactéles services de la Région Ile-de-France, rencontré les techniciens et lesdécideurs politiques.

Sous les quolibets de la majorité, nous avons proposé des lieux, trouvédes solutions, envisagé des hypothèses. Durant tout ce temps, l’actuelMaire (et Maire-adjoint à l’époque) nous traitait de « doux rêveurs ».Nos hypothèses étaient les bonnes, notre projet était le bon…il su"-sait de se les approprier et d’en tirer les honneurs ! Ce qui fut fait.• Le « bémol » : la majorité n’a pas suivi l’articulation que nous avionsimaginé. Selon nous, le Lycée devait rester sur le site de Jean Jaurès etl’actuel terrain du lycée devait accueillir un second collège… qui n’ar-rive toujours pas !

D’autres exemples ?>> La création d’une tari!cation municipale adaptée aux revenusde chacun. Ce fut l’un des projets qui nous tenait particulièrement àcœur. Ce n’est qu’à force de débat maintes fois répétés que nous avons

convaincu la majorité de mettre ce dossier sur latable et de généraliser le « quotient familial ».• Le « bémol » : le conservatoire municipal deMusique reste le grand absent de cette tari$cation.>> L’aménagement de pistes cyclables dans notreville. Alors que dès 1995 nous appelions à leurcréation, il a fallu attendre ces derniers mois pourvoir surgir quelques bouts de pistes cyclables.• Le « bémol » : ce projet, qui est vu par la majo-rité actuelle comme une simple préoccupation de« Bobo », est, dans sa mise en œuvre actuelle, inco-hérent, tronçonné et même parfois dangereux.>> La nécessité d’une nouvelle crèche à Charenton.Alors que son $nancement était prétendumentimpossible, voilà que le projet d’une telle construc-tion apparaît (rue Victor Hugo ?) • Le « bémol » : l’absence de décision engageant laville vers une solution de garde pour tous les enfantsde moins de 3 ans.>> L’aménagement du parc de l’Archevêché. Sans

notre action déterminée auprès du Conseil Régional, le parc que nousconnaissons n’aurait pas cet aspect. Il fallut toute la conviction de notregroupe pour faire voter la subvention nécessaire à sa transformation.La majorité seule n’y serait pas parvenue…elle a oublié de nous enremercier !

Nous pourrions encore citer nos apports à la vie municipale : lescompagnies théâtrales à résidence, la patinoire d’hiver, l’attribution decertaines subventions municipales, etc… nos programmes munici-paux sont écrits et consultables, nos interventions sont publiques, ilsu"t de s’y reporter. Même si la majorité nous copie mal et ne nousremercie jamais, nous continuerons à proposer pour faire progressernotre ville et le bien être de ses habitants. Tout en maintenant notreambition de devenir les propres exécutants de notre projet, nous res-tons un « laboratoire d’idées ».

Le groupe des élus Réunir pour Changer

L’opposition municipale :un laboratoire d’idées

(n°03)Décembre 2009

Monsieur Besson, en bon zélateur

de la «Sarkosie», ne perd jamais

une occasion de briller. Lundi

23 novembre, il brûlait la politesse à son

collègue Xavier Darcos en annonçant

un projet de loi prévoyant des sanctions

contre les entreprises employant des

sans-papiers. Outre le fait que bon nom-

bre de ces mesures existent déjà dans

notre arsenal juridique, notre ministre de

l’immigration a tout simplement oublié

de spécifier que les mesures de Xavier

Darcos concernent tout le travail illégal

(heures supplémentaires non déclarées,

travail au noir, etc.) et impliquent donc

tous les salariés avec ou sans papiers. Par

ailleurs, en ne tenant pas compte des

entreprises «donneurs d’ordre», le gou-

vernement évite de s’attaquer au nœud

du problème, à savoir le secteur du BTP,

plus gros employeurs de

travailleurs sans-papiers

en France. Or, dans ce

secteur, bien souvent, les chantiers sont

confiés à des mastodontes du batiment

qui sous-traitent ensuite à une multitude

d’entreprises. Les donneurs d’ordre sont

donc, de fait, complices et doivent

encourir aussi des sanctions. Or, en ne

s’attaquant pas à ces donneurs d’or-

dres, le législateur se contente, comme

souvent, d’annonces qui resteront sans

effet. Mais il est vrai que parmi ces

grosses entreprises, on compte certains

amis personnels de notre président…

Le principal problème de nos travail-

leurs sans papiers pour régulariser leur

situation est bien souvent l’absence de

la mention «entreprise» sur leur formu-

laire. Alors, monsieur Besson, en durcis-

sant les sanctions contre les entreprises,

vous n’allez pas vraiment aider à résou-

dre ce problème.

Sous couvert de lutte contre l’immigra-

tion illégale, notre ministre «de l’identité

nationale» continue de s’acharner sur les

200 000 sans-papiers qui, dans la majo-

rité, travaillent, consomment et payent

des impôts en France, participant, ainsi à

l’effort national.

Les services du ministère annoncent un

maximum d’un millier de régularisations

au cas par cas. Actuellement, si 5 800

travailleurs sans-papiers sont en grève,

on imagine aisément combien n’osent

pas de peur d’être découvert. Sur quelle

base allez-vous choisir les travailleurs qui

méritent des papiers et ceux qu’on ren-

voie chez eux ? Vous dites le faire sur des

critères d’intégration, mais travailler

n’est-ce pas déjà s’intégrer ? Plutôt que

de pratiquer du cas par cas aléatoire,

ne serait-il pas plutôt souhaitable, une

bonne fois pour toute d’envisager une

large régularisation de toutes ces travail-

leuses et travailleurs ?

Ivan RodolpheSecrétaire de la sectionsocialiste de [email protected]

Parti Socialiste de Charenton - 35, rue de Verdun - www.ps-charenton.fr - [email protected]

Journal du Parti Socialiste de Charenton www.ps-charenton.fr

C’est par notre

action que le lycée

de Charenton a vu

le jour !

Vos Papiers !

Parti Socialiste de Charenton - 35, rue de Verdun - www.ps-charenton.fr

Echos des élusRéunir pour changer

Le bilan de la rentrée scolaire dressépar la majorité municipale se veut posi-tif. Nous pouvons en e#et nous féliciterque le nouveau Lycée ait été livré dansles délais par la Région Ile-de-France etque l’école maternelle La Cerisaie aitété rénovée.En revanche, d’autres annonces sontmoins réjouissantes: à Valmy uneseconde classe de grande section a ététransférée, à l’école primaire d’en face,Aux 4 Vents des préfabriqués ont étéinstallés dans la cour de la Mairie, àPort aux Lions, une classe de mater-nelle a été fermée obligeant les ensei-gnants à accueillir 30 enfants parclasse. Relayant la parole des parentsd’élèves, nous avons depuis plusieursmois attiré l’attention de Monsieur leMaire sur les augmentations d’e#ectifsdans nos écoles. Notre population aug-mente, rajeunit et nos écoles devrontaccueillir de plus en plus d’élèves, leschi#res sont incontestables !A la rentrée 2010, plus de 700 élèvesdevront être accueillis dans les écolesprimaires Aristide Briand. Les condi-tions d’accueil des enfants ne pourrontêtre satisfaisantes. Déjà, le nombred’élèves déjeunant à la cantine a telle-ment augmenté qu’il ne permet plus unaccueil dans de bonnes conditions.La maternelle des 4 vents, rue GabrielPéri, est coupée en deux dans l’attentedu dénouement d’un feuilleton dont leprincipal protagoniste est un promo-teur immobilier. Et d’ores et déjà noussavons que le projet de construction dela nouvelle école sera insu"sant pourfaire face à l’a%ux des nouveaux habi-tants de ce quartier.L’idée d’un redécoupage de la sectorisa-tion scolaire serait à l’étude mais celane pourra se faire sans concertation etne résoudra pas le problème de suref-fectif. Le groupe Réunir pour Changerrenouvelle donc sa proposition de créa-tion d’un groupe scolaire dans le quar-tier Gabriel Péri su"samment grandpour absorber les nouveaux élèves etdésengorger Aristide Briand.

Le promoteur immobilier de la ZACGabriel Péri a installé son bureau de ventedans le parc situé en face la Mairie. On peutlégitimement s’interroger sur la présence decet opérateur privé dans un espace public.En dehors de l’aspect inesthétique de ceslocaux et de la gêne que cela occasionnepour les usagers de ce parc, la question restede savoir à quel tarif et pour quelle durée, lamunicipalité a cédé ce terrain.

Quels projetspour nos écoles ?

Privatisation de l’espacepublic

Journal de la section du Parti Socialiste

de Charenton-le-Pont

Ivan Rodolphe - Directeur de la Publication

Loïc Rambaud - Responsable de la communication

Nos élus au conseil Municipal : Gilles-Maurice

Bellaïche - Jeanne Stefani et Sylvie Poulain

Pour nous contacter :

Section du Parti Socialiste de Charenton

35, rue de Verdun - 94220 Charenton-le-Pont

www.ps-charenton.com

[email protected]

Imprimerie spéciale Parti Socialiste

Ne pas jeter sur la voie publique - Crédits photos : DR

Actualités locales

• Porte des Lilas les travaux sont en cours,• Porte de la chapelle c’est $ni,• Neuilly une partie a été réalisée et l’autreest en projet, etc,…

À Charenton… ce serait impossible ?De qui se moque-t-on ?

Nos responsables politiques doivent avoir lecourage et l’ambition d’exiger ce qu’il y a demieux pour leurs habitants !

Enfouir LA TOTALITE de l’Autoroute A4est une aventure longue, di"cile et seméed’embûches, oui. Et alors ?Nous a-t-on demandé notre avis pourconstruire cette plaie béante devant nos fenê-tres ? Les franciliens et les français pour-raient-ils se passer de cet axe majeur ? Doit-on, sans broncher, accepter de subir le plusgrand bouchon d’Europe ? Est-il normal decontinuer à être exposé à ces pollutions (« lebruit et l’odeur » !) ?Bien sûr que NON !Pourquoi accepter ce que les normes envi-ronnementales condamnent en France etEurope ?

Arrêtons de tergiverser, agissons !Exigeons l’enfouissement pur et simple deces nuisances !

Notre problème n’est pas comment, maisquand les travaux vont-ils commencer ?

Quand la technologie ne nous permettaitque de construire un mur anti-bruit, la majo-rité municipale n’en a pas voulu et a orga-nisé un pseudo referendum pour le refuser.

Alors que les progrès technologiques nousle permettent à présent, voilà cette mêmemajorité municipale nous proposant… unmur anti-bruit !

Décidément, elle a toujours un métro (ouune voiture) de retard !

Quel manque d’ambition pour les rive-rains de cette plaie urbaine !

Les élus du groupe « Réunir pour chan-ger » continuent leurs actions et leursdémarches pour que la solution de l’en-fouissement soit à l’ordre du jour.

Comme d’habitude, nos adversaires noustraiteront de « doux rêveur », « dénoncerontnotre surenchère », mais comme d’habitudel’avenir nous donnera raison. Pourquoi per-dre notre temps ?

Enfouissement de l’autoroute :soyons sérieux !!

Nous apprenons une bonne nouvelle : l’ouverture du lycée a provoqué l’a%ux decollégiens dans l’enseignement public à Charenton.

Notre très bon collège de la Cerisaie est donc en plein essor.Dans le même temps, les locaux de l’ancien lycée Jean Jaurès sont maintenant vides.Il n’y a décidément que la majorité municipale pour ne pas faire le lien et exiger duConseil Général, seul décideur en la matière, la construction d’un deuxième col-lège sur cet emplacement.Il est vrai qu’à ce jour, le Conseil Général, s’est rétracté de son engagement de $nan-cer un nouveau collège sur notre ville.Quelles en sont les raisons ?Outre les problèmes liés aux désengagements de l’Etat et à l’asphyxie des départe-ments, il semble que la ville fasse preuve de très peu d’empressement et se satisfaitde cette situation. Ensuite, parce que notre maire a « omis » de signaler les évolu-tions de population que notre ville va connaître.Au siège du Conseil Général, personne ne connaît le projet dit « Gabriel Péri ». Ilsne savent pas que 170 familles (et leurs enfants) vont y emménager, ni que cetteannée, « l’e#et lycée », a fait croître de façon importante le nombre d’inscrits en 6ème

au collège de la Cerisaie.Alors que notre collège connaît déjà des e#ectifs « tendus », les chi#res attestentque, dans les prochaines années, le nombre de nos collégiens va s’ampli!er.Il faut donc faire vite !Il en va de la qualité de l’enseignement public dans notre ville.

Nous refusons d’attendre plus encore ce second collège, comme nous avons attendu20 ans pour avoir un lycée, comme nous attendons toujours le traitement des nui-sances liées à l’A4.Nous refusons de voir les crèches, les écoles primaires et maternelles saturées,…Qu’attendent-ils ?Les solutions sont pourtant là !

de Charenton

SOS maltraitancedes associations à Charenton !

La présence d’associations multiples etdiverses est un point essentiel à l’exis-tence d’une vie sociale et citoyenne sur

une commune. Il devrait donc être du devoiret de la responsabilité de la Mairie de soute-nir chacune d’entre elles dans l’intérêt detous les Charentonnais. Pourtant, c’est bel etbien le contraire que nous observons àCharenton, là où parfois, la vie d’une asso-ciation relève plus du parcours du combat-tant que de la promenade de santé.

D’abord, en privant certaines associationsd’un accès régulier à une salle d’accueil ou deréunion, d’un espace expression tel que despanneaux d’a"chage ou même d’une pré-sence sur le portail internet des associations.La Mairie les rend invisibles aux yeux descharentonnais.

Ensuite, en les privant de manière totale-ment arbitraire d’une participation au forumdes associations annuel, la municipalité lesempêche encore de faire connaître leur pré-sence au grand public. Citons par exemple laligue des droits de l’homme.

Nouveauté 2009 : lorsque certaines associa-tions décident tout de même de se rappro-cher du forum le jour J, le cabinet de M. leMaire n’hésite alors pas à faire envoyer unebonne dizaine de policiers pour les déloger(cf. article du parisien du 8 septembre 2009titré « Sept voitures de police pour RespireCharenton »).

En$n, en supprimant les subventionsmunicipales ou en les rendant ridiculementminces, la Mairie contraint la plupart desassociations à un régime sec qui entrainesouvent une augmentation mécanique desdroits d’inscriptions supportés par lesfamilles. Que les plus modestes ne puissentparticiper à la vie associative n’est pas lapréoccupation de M. le Maire !

En e#et, là où M. Brétillon et son équipemunicipale a"rmaient en septembre, dans leCharenton Magazine, que « les crédits a#ec-tés aux associations sont en hausses », nousmettons au contraire en évidence une baisseglobale de 2,6 % de ces crédits entre 2008 et2009 (soit 31 523 € de moins), avec desbaisses de 10,4 %, 77,2% et 87,4% respective-ment pour les secteurs de la solidarité, del’éducation et de la culture, et ceci preuves àl’appui sur notre site Internet.

Le nez de M. le maire commencerait-il às’allonger ?

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