(n°11)Février 2013

En décembre, une mauvaiseblague belge a été déroulée àl’infini dans tous les médias. Toutcela pour l’argent d'un seul et unmanque flagrant de solidarité.Dans ce «monde de brute», vou-loir prendre en compte les besoinsdes classes moyennes et desclasses les plus faibles par un peude justice fiscale est considéré parles plus riches comme attentatoireà leur liberté. Mais dans quelmonde vivent-ils ? Les « autres »seraient-ils le cadet de leurssoucis ? Que certains gagnent

beaucoup d’argent, c'est tantmieux, et nous respectons laréussite quand elle vient du travailet de l'innovation, mais leurengagement au regard de lanécessaire solidarité doit en êtred'autant plus grand.Il suffit de venir à Charenton ouailleurs, et notamment dans lescentres de soins, pour constaterque nombreux sont les français,et pas seulement les plus faiblesd'entre nous, qui doivent faire deschoix dans les soins de santé, quidécalent les rendez-vous chez ledentiste, qui ne peuvent acheterdes lunettes, qui n’ont pas ou plusde mutuelle. Pour cela les français ont besoin detout le monde, et notamment deceux qui ont un peu plus pour fairepreuve de solidarité et participer àl’effort national qu’impose lasituation actuelle. Le gouverne-ment doit continuer son travail enmettant en avant la justice et lasolidarité pour éradiquer la crise.

Blague belge

ChristopheGouyersecrétaire de lasection PS deCharenton

pscharenton@gmail.com

la Rose de

Charenton

La Région agitpour la sécurité

des Charentonnaisp.3

menace!sur la culture

à Charentonp.2

(2) la Rose de Charenton /n°11/février 2013

Quand nos élus de lamajorité locale nousannoncent des budgets

qui se restreignent et que lesFrançais font face à une criseéconomique sans précédent,le moment est-il venu de s’at-taquer au « look » de notrecentre ville ?Alors que nos services cul-

turels sont menacés, que nosécoles sont trop pleines, quenotre piscine a besoin d’unevéritable réfection, que cer-tains quartiers ou certainesrues ont besoin d’interven-tions urgentes,…pourquoi s’at-taquer maintenant à l’esthé-tique de notre centre ville ?Bien sûr, qui serait en dés-

accord pour vivre dans unenvironnement plus joli ?Mais tout est une question depriorité. Le moment est vrai-ment mal choisi ! Pour notrepart, nous pensons que nous

Réaménagement du centre ville : tout est question de priorité

Les activités culturellessont entrées dans la lignede mire des maires de

Charenton et de Saint-Maurice. A peine les pre-mières mesures de redresse-ment économique de notrepays ont-elles été annoncéespar le gouvernement que lesdeux édiles en ont fait un pré-texte pour envisager un gros

coup de rabot sur l’offre cul-turelle de nos communes.Ainsi, ils trouvaient enfin uneraison pour récupérer à leurpropre compte les budgetsattribués à la politique cul-turelle de la Communauté deCommunes et croyaient pou-voir s’en sortir sans faire mau-vaise figure. Pourquoi ce qui était pos-

sible lorsque nos deux com-munes géraient chacune leurpolitique culturelle seraitaujourd’hui trop coûteux ?Pourtant, la nouvelle Com -munauté de Communes n’apourtant strictement rien crééde nouveau !

La culture sacrifiéeY aurait-il un conservatoirede trop sur nos communes ?Ils sont tous les deux pleinsà craquer et ne peuventaccepter toutes les demandes

devons d’abord satisfaire auxbesoins prioritaires existantsavant de se lancer dans degigantesques travaux qui nesont là que pour flatter l’egode ceux qui dirigent notreville.

Nous pensons qu’un tel pro-jet nécessite au préalable unegrande concertation avec tousles acteurs (riverains, com-merçants, utilisateurs, …).Avec le projet actuel, les

problèmes de fond demeu-

rent et demeureront : notrecommerce de proximité decentre ville n’a pas étérepensé et restera vacillant,le parking de la mairie, s’il aété ré-ouvert (comme il y 15ans) au stationnement n’esttoujours pas (comme il y a 15ans) accessible aux piétonset restera inadapté, les accèsen circulation douce sontinexistants et continueront àmanquer.Notre choix est d’abord de

répondre aux problèmes existantset ensuite de se donner les moyensde réorganiser la ville autour deson centre ville en écoutant lescharentonnais-es…Notre choixn’est surement pas de dépenserl’argent du contribuable pour faireun simple « coup » d’image, d'au-tant que personne n'est dupe àl'approche des prochaineséchéances électorales munici-pales. //

d’inscription chaque nouvelleannée.Les médiathèques coûtent-

elles trop cher ? Il faudraitplutôt se demander commentfaire venir encore plus demonde ! L’un des théâtresdevrait-il fermer ? Leur fré-quentation laisse entendrele contraire. La programma-tion éclectique permet jus-tement une plus grande diver-sité dans l’offre de spectaclesproposée.

La culture pour tousLa culture ne peut pas êtreconsidérée comme une varia-ble d’ajustement. C’est unedonnée essentielle de l’éman-cipation de tous les citoyensque nous sommes. Alors quela période se prête volontiersau renfermement sur soi, ellejoue un rôle important dansl’ouverture de chacun sur lasociété, dans le savoir vivreensemble. La culture n’a pas vocation

à n’exister qu’en périodede croissance économiquecom me n’importe quel amu-sement superflu. Il ne fautpas oublier, par ailleurs,qu’elle facilite cette crois-sance, en participant à lacréation d’emplois. //

Après la menace sur notre patrimoine architectural, la culturesera-t-elle la prochaine victime ?

Menace sur la culture !

L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu nationale

(3)

En brefOn aime Il y a 2 ans, des charentonnaisse sont réunis pour créer« Coté panier ». Cette associa-tion a pour but de permettrede s’approvisionner différem-ment en légumes frais. Ellefonctionne comme une AMAP(Association pour le Maintiende l’Agriculture Paysanne) :l’agriculteur passe un contratavec les adhérents pour unedurée de 6 mois renouvelableet la livraison se fait une foispar semaine.Chaque livraison est unmoment de convivialité entrel’agriculteur et les adhérents oùchacun aide à l’installation et àla pesée des légumes.Contact :cotepaniers@gmail.com

C’est devenu une mal-heureuse habitude, nosenfants craignent la sor-

tie des cours. Il s’agit plus sou-vent des collégiens et deslycéens, mais aussi, parfois,des élèves des écoles.Dans un contexte de crise

économique, nous devonsfaire le regrettable constatde l’augmentation des actesde racket et de tentatives deracket.Avec la « mort » de l’ALIAJ,

le seul médiateur de la villea disparu, avec la conceptionactuelle de la sécurisation desabords des établissements,nos enfants se sentent tota-lement livrés à eux-mêmes !Il ne s’agit pas de « faire

peur », de « crier au loup »et de laisser les choses enl’état, il faut au contraire pré-venir, rassurer les jeunes dansleur quotidien, désigner descorrespondants capables d’en-tendre et de comprendre leursouffrance et enfin faire inter-venir les forces de l’ordre.

Nous préconisons : • la présence régulière auxabords des collèges et dulycée de médiateurs chargésde créer un lien avec lesélèves et prévenir toutesdérives ou agressions.

• la mise en liaison perma-nente de ces éducateurs avecla police municipale afinqu’ils soient en mesure deréclamer, le cas échéant, desrenforts. Caché derrière ses discourssécuritaires de faça de, l’incu-rie du maire en place est de nerien faire !Quels sont les outilsde prévention et de sécuritémis en place : aucun !

la Rose de Charenton /n°11/février 2013

L’humeurMairie recherche pan-neaux d’affichage libre

À Charenton, il est difficile detrouver les panneaux réservésà l’affichage libre, dont laprésence est pourtantobligatoire. Ceux-ci sonthabilement positionnés làoù on ne les voit pas. Bien qu’alerté à maintes reprises,le maire préfère se contenterde panneaux sous verre,inaccessibles à ceux qui ne fontpas allégeance à la municipalité.Il est ensuite facile de dénoncerl’affichage illégal et les frais denettoyage qui auraient pourtantpu être évités si les dits panneauxexistaient en nombre suffisant.En décembre dernier, lors del’opération « Noël Gourmet »,la mairie semble s’être enfinrendu compte de l’utilité del’affichage dans les lieuxfréquentés puisqu’elle y collaitses affiches sur les murs ! Il nemanque plus que les panneaux !

Leur mentor voulait« nettoyer les banlieues auKar cher » et n’a rien fait, lamajorité municipale s’inscritdans la même veine : dénon-cer et faire peur pour fairecroire que l’on agit.Nous, nous pensons qu’il fautagir concrètement et au quo-tidien. //

Racket, prévention et sécurité :le maire doit maintenant agir !

Ça y est les travauxpromis ducommissariat depolice de Charentonont eu lieu !Après l’interventionde notre Conseillerrégional etl’organisation, à soninitiative, d’une visitedans notrecommissariat par levice-président de la

Région Île-de-France à la sécurité, notre Région avait accepté deco-financer la réalisation de très importants travaux.Comme nous l’annoncions dans « La Rose de Charenton » de mai2012, le Ministère de l’Intérieur et la Région Île-de-France se sontdonc alliés pour mieux accueillir les victimes de nos villes. Enmatière de sécurité et d’accueil des victimes nous, nous agissons…la majorité municipale devrait en faire autant ! //

Sécurité : nous agissons concrètement

L’actu à Charenton

(4) la Rose de Charenton /n°11/février 2013

L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu nationale

LIGNES 24 et 109Une action, des résultats

En septembre 2011, Gilles-Maurice BELLAICHE,Conseiller régional d'Île-

de-France, accompagné d'unedélégation de riverains duquartier de Bercy avait évo-qué lors d'une rencontre avecle Délégué aux usagers auStif, syndicat organisateurdes transports publics desfranciliens, les difficultés ren-contrées sur les lignes 24 et109.

Bonne nouvelle pour les usa-gers de la ligne 24. Le renfortdemandé par votre Conseillerrégional est effectif depuisle 15 octobre dernier ! Ce ren-forcement améliore les fré-

Autoroute A4La Région bouge maispas la municipalité !

Àce jour, comme vous lesavez, les protectionsphoniques se bornent,

à Charen ton, à des traite-ments des façades et desfenêtres bordant l’autoroute,la ville ayant refusé, les mursantibruit.Le 7 septembre dernier,

votre Conseiller régional,Gilles-Maurice BELLAICHEdécidait de solliciter Pierre

Serne, Vice-président chargédes transports de la RégionIle-de France, afin de fairele point sur la situation desriverains vivants le long del'autoroute A4.Le 24 octobre dernier

Pierre Serne, apportait lesprécisions suivantes sur lesintentions de la Région(extraits de son courrier du24/10/12) :

«Il est donc envisagé deréaliser des murs complé-mentaires à Charenton pourun projet estimé à25 M€. Il concerne des mursde grande hauteur et descasquettes. Ce projet estprévu dans la liste Etat(PDMI), comme dans laliste Région (PRMD, opé-

quences de passage sur letronçon compris entre Écolevétérinaire et Gare d'Auster -litz du lundi au vendredi, lematin de 9h à 12h et le samediaprès-midi de 13h à 17h.

Pour la ligne 109 : L'étudedemandée par votreConseiller régional sur sonprolongement depuis le ter-minus actuel Pont NelsonMandela-Rives de Bercyjusqu'à la station de la ligne8 du métro Liberté est enattente des précisions de laRATP.

À suivre … //

Merci de votre mail. Nous so

mmes heureux de voir

que les choses avancent

, pas aussi vite que nou

s le

voudrions, mais elles ava

ncent. Effectivement,

la desserte de la ligne 2

4, hors perturbation de

la

circulation, s'est améliorée dep

uis notre entrevue en

septembre 2011 avec le STIF et

de manière significative

depuis cette rentrée 201

2.

Nous espérons que les

éléments demandés à la RATP

ne tarderont pas à être

remis au STIF pour lancer le

prolongement de la lig

ne 109.

Bien cordialement,

Le collectif Bercy 2020

Le 15 décembre dernier, Jean-Paul Huchon, Président dela Région Île-de-France inaugurait, aux cotés de BertrandDelanoë, Maire de Paris, le second tronçon du tramway T3qui relie désormais la Porte d'Ivry à la Porte de laChapelle. Il suffit maintenant au Maire de Charentond'imaginer la suite sur la ville…puisque qu'il ne l'a pasencore fait !La proximité de la ville de Charenton avec le bois deVincennes et le périphérique permet aux Charentonnaisde bénéficier d'une offre de transport supplémentaire,en leur offrant notamment une connexion avec la lignedu métro n° 8, mais aussi un environnement prochevalorisé par des espaces verts le long du boulevardPoniatowski, la création d'une nouvelle piste cyclable, …Le succès de cette liaison est déjà au rendez-vous.

Le Tramway T3 sur les rails,en temps et en heure !

ration N°6). Il pourrait doncêtre financé et réalisé (…) avecune clé de répartition Etat-Région de 50% chacun. Il està noter que le financement de25 M€ que le Préfet a annoncé,repris a son compte depuis parle député Michel Herbillon,représente bien les participa-tions de l'Etat et de la Régionet non uniquement celle del'Etat.»

«Il a été question pendantles dernières élections muni-cipales d'un projet alternatifconsistant en une couverturelocalisée seulement face aulycée Robert Schuman, afind'y réaliser une coulée verteentre celui-ci et les berges.

(…) il serait éventuellementpossible de l'intégrer au pro-jet initial comprenant desmurs de part et d'autres,moyennant bien entendu uncoût supplémentaire.»Alors que la Région Île-

de-France continue d’avan-cer, la municipalité deCharenton-le-Pont, qui s'étaitengagée à ce que l'Etat verseune contribution complé-mentaire, n'a pas tenu à cejour ses engagements ! //

(5)la Rose de Charenton /n°11/février 2013

L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu nationale

En brefInaugurationdes résidences Bobillot etdu square Henri Sellier Le 11 janvier dernier, Gilles-MauriceBELLAICHE Conseiller régional, représen-tant de Jean-Paul HUCHON, Président duConseil régional d'Île-de-France, ChristianFAVIER, Présidentdu Conseil généraldu Val de Marne,Abraham JOHN-SON, Président deValophis Habitatet le Maire deCharenton inaugu-raient les rési-dences Bobillot etdu square HenriSellier.La rénovation adonné lieu à destravaux de voirie et de réaménagementdes espaces extérieurs des deux rési-dences. Ces réhabilitations réussies n'ontpu se réaliser que grâce à une participa-tion financière majoritaire de la RégionÎle-de-France. Les financements ont été les suivants :

Région Île-de-France 1 190 000 €

Valophis Habitat 657 628 €

Dpt du Val-de-Marne 267 500 €

Ville de Charenton 20 600 €

Cette inauguration s’est terminée par unmoment de convivialité et d’échangeavec les habitants.

Parmi ses priorités, lamobilisation pourl’emploi : tous les dis-

positifs existants permet-tant de relancer la crois-sance et l'emploi serontrenforcés. Pour le déploie-ment et la réussite desemplois d’avenir en Île-de-France et lutter contrele chômage des jeunes, 10millions d’euros y serontconsacrés en 2013. Desmoyens sont égalementattribués pour permettrela création de 28 000emplois supplémentairespar an. Des crédits serontoctroyés aux formationsdu secteur sanitaire, para-médical et social pour unmontant total de 171,4 mil-

lions d'euros. Toutesmesures confondues, l'en-veloppe consacrée à la« ligne emploi » sera de1,1 milliards d'euros, dont401 millions pour l'en-semble des dépen ses liéesà l'apprentissage.

Les transports, premierposte de dépensesEn matière de politiquedu logement, la

Région Île-de-France pré-voit d'engager sur le pro-chain exercice, 224 mil-lions d'euros. Pourrépondre à une autre fortepréoccupation des franci-liens, les transports res-teront le premier poste dedépenses avec 1,628 mil-liards d'euros, tous inves-tissements confondus. //

Budget 2013Un budget pour répondre à la crise Dans cette conjoncture difficile, la Région Ile-de-France a choisi d’inscrireses actions dans le prolongement des engagements pris en 2010 auprèsdes franciliens.

Pour Gilles-Maurice BELLAICHE,« ce budget de

4,73 Md€, voté le 21 décembre dernier,

est le résultat

d'un fin calibrage. Non

seulement, la Région Île-de-

France maîtrise ses dépenses de

fonctionnement, mais

elle maintient un haut niveau

d'investissement pour

lutter contre la crise: c'

est ce qui lui permet de contin

uer

à jouer pleinement son rôle

de moteur dans le

développement économ

ique, social et culturel.

»

la Rose de Charentonest le Journal de la section du Parti socia-liste de Charenton-le-Pontet du conseiller régional Gilles-MauriceBellaïcheChristophe Gouyer - Secrétaire de sectionLoïc Rambaud - Responsablede la communicationNos élu-e-s au Conseil Municipal :Gilles-Maurice Bellaïche - Jeanne Stefani etSylvie Poulain

Imprimé sur papier PEFCNe pas jeter sur la voie publique - Photos :DR Conception graphique : Ivan Rodolphe

La «Rose de Charenton»est entièrement financéepar les cotisations des adhérentsde la formation politiqueet du Conseiller régional

Pour renforcer les politiques régionalesen matière de sécurité, de médiation etde prévention et être toujours plusproches des franciliens.

Sécurité : un nouveaupartenariat État-Région

2,4 milliards pour la jeunesse

Ces 2,4 milliards seront investis pourfinancer : la création de 12 400 placesen lycées et 3 000 en internats, 11constructions neuves ou extension,mais aussi des rénovations et des misesen accessibilité.

La Région renouvèle sonsoutien à l’Économie Socialeet Solidaire (ESS) :• Par la création de l’aide aux projetsd’innovation sociale et des « Pôles decoopération territoriaux »,• Par l’investissement dans des fondsdédiés à la Responsabilité Sociale desEntreprises (RSE).

Lors de la séance plénière de novembre,Gilles-Maurice Bellaïche a attiré l'atten-tion de l'Assemblée régionale sur lanécessité de revoir la péréquation fis-cale. Ce système de solidarité entre lescollectivités permet de réduire des iné-galités territoriales et sociales de larégion. La mise en place d’un Fond deSolidarité des Communes de la régionÎle-de-France (FSRIF) rendra plus équi-table la ressource fiscale.

Gilles-Maurice Bellaïche plaidepour l'égalité territoriale

La Région renforce la mixitéprofessionnelleDepuis longtemps, la Région Ile-de-France a fait de la promotion de la mixitédes métiers et des filières une de sespriorités. Le 26 novembre dernier,son Président a signé une convention-cadre visant à mettre en place des actionsinnovantes en matière d’égalité entre lesfemmes et les hommes centrées surdeux priorités : • Dynamiser dans les TPE / PME la négo-ciation en matière d’égalité profession-nelle.• Favoriser la mixité des filières et desmétiers dès la formation.

(6) la Rose de Charenton /n°11/février 2013

Vous m’avez souvent vudans les rues deCharenton ou encore au

marché. Il m’est souvent arrivéde sonner chez vous lors descampagnes électorales ou pourvous distribuer « la Rose deCharenton ». Pendant près decinq ans, j’ai été responsabledu Parti socialiste de la ville.J’ai aimé arpenter nos ruespour aller à votre rencontre etéchanger avec vous. J’ai appré-cié également le combat poli-tique avec la majorité UMPde notre commune.

Le prix du mètre carré,motif de déménagementJ’ai vécu dix ans dans cetteville, mes enfants y ont grandiet ont fréquenté ses écoles.Jusqu’à aujourd’hui, j’étaispropriétaire avec ma familled’une charmante petite mai-son dans le centre-ville. Un airde campagne à Paris. Mes reve-nus, sans être délirants, sontconfortables. Je suis ce qu’on

l’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique

En bref UrbanismeLes impôtscharentonnais paientla propagande dumaire-candidat (suite)

A la suite de notreprécédent article,le maire-candidat a écrit, surpapier à en-tête de la Ville,à la Fédération du PS du Val-de-Marne pour se «plaindre».Outre le caractère puéril de ladémarche, il continue à utiliserles services et les finances de laville pour son action partisane.Décidément, nos impôtscontinueront à souffrir !Vous pouvez consulter leprécédent article dans «la Rosede Charenton» n°10 dedécembre 2012, surgillesmauricebellaiche.net

Le service Jeunessene fait pas le pleinAprès avoir mis fin brutalementaux activités de l’ALIAJ, notreville a mis en place, en toutehâte, un service municipal pourla jeunesse. Sans concertation,ni communication le lancementde ce service est un échec. FinNovembre seuls 174 jeunescharentonnais y s’étaientinscrits. L’ALIAJ comptait plusde 700 adhérents…où sont donc passés les 550 manquants ? Offrir desespaces à tous nos jeunesdevrait être le souci d’uneéquipe municipale responsable.

« Pourquoi j'ai dû quitter Charenton »Témoignage

appelle l’exemple même de laclasse moyenne. Seulementvoilà, il devient vite difficilede vivre à cinq dans 54 m2même en aménageant l’espaceaussi bien que possible. Aussi,

avons nous décidé de démé-nager pour trouver un loge-ment plus grand. Après denombreuses recherches, il nousa fallu nous rendre à l’évidence: nous ne pouvions pas trou-ver quelque chose dans nosmoyens dans cette ville. Nousn’avions aucune envie de quit-ter Charenton mais vu le prixdu mètre carré pratiqué nousy avons été contraints. Nousn’avions pas non plus envie dequitter un centre-ville. Aussi,quand le choix de partir enbanlieue lointaine ou de conti-nuer à vivre en cœur de villeavec tous les avantages quecela comporte s’est posé, nousavons vite pris une décision etsommes partis en province. Jene regrette pas ce choix, nousy avons largement gagné enqualité de vie. Mon seul regret,c’est de ne plus vous rencon-trer et de ne pas être présenten mars 2014 pour la victoirede la gauche aux prochainesmunicipales. //

Ivan Rodolphe, ancien responsabledu Parti socialiste de Charenton

Paris/Bercy Charenton

(7)la Rose de Charenton /n°11/février 2013

l’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique

Une cérémonie des vœux sous le signe du changement

Nous étions présents àla présentation du pro-jet parisien de Bercy,

à laquelle Anne HIDALGO,1ère adjointe au Maire deParis, et Michèle BLUMEN-THAL, Maire du 12èmearrondissement de Paris, ontconvié les charentonnais-es.Il s’agissait de continuer

la concertation entamée surle devenir du quartier deBercy à travers des ateliersparticipatifs, des études, desenquêtes publiques et desdébats. Compte tenu denotre proximité géogra-phique, elles ont souhaitéque les charentonnais-essoient associés, nous les enremercions.

Mais côté Charenton où ensommes-nous ?

à la traine

Pour ceux qui se rappellent lesdébats des dernières électionscantonales le projetParis/Bercy ne prévoit aucuncollège dans le quartier deBercy/Charenton (voir surgillesmauricebellaiche.net,article du 22/03/2011)comme le prétendaitfaussement le Maire-Conseiller général deCharenton pour se faire élire.La destruction du lycée JeanJaurès, que nous voulionstransformer en collège, en estd’autant plus insupportable.

Une véritéconfirmée, unmensonge dévoilé !

En ce qui nous concerne, ils’agit de repenser le deve-

C’est devant une sallepleine, que, vendredi 18janvier, Gilles-Maurice

Bellaïche Conseiller régionald’Île-de-France, Président dugroupe des élus « Réunir pourchanger à Charenton » etChristophe Gouyer, Secrétairedu Parti socialiste local, ontprésenté leurs vœux auxCharentonnais-es.Dès les premières minutes

de son intervention, Gilles-Maurice Bellaïche donnait leton. Face au déchaînementmédiatique qui« chaque jour,nous assène des contre-véri-tés sur l’action gouvernemen-tale », il se félicitait desmesures prisent depuis sixmois et plaçait 2013 sous untriple vœux : « celui du res-pect, celui du sérieux et celuide l’espoir ».Concernant le respect, Gilles-

Maurice Bellaïche, faisant réfé-rence aux sujets sociétaux,comme le mariage pour tous,le droit de mourir dans ladignité est revenu sur «cesdébats qui dérangent certains»

tout en respectant « leurs inter-rogations ». Il a dit et reditl’importance « de faire avan-cer et respirer nos sociétéscontre l’ordre immuable quevoudrait nous imposer certainsconservatismes ». Localement,il a dénoncé les méthodes etles « écrits haineux » de cette

majorité municipale qui«divise notre communautéCharentonnaise ». Des atta -ques, qui montrent à l’évidencela faiblesse des arguments deses adversaires. Le sérieux, c’est de tenir ses

engagements. Porte-parole desCharentonnais au sein du

Conseil régional, il défend sansrelâche, depuis 2010, leurs inté-rêts. Une vidéo « Charentona changé grâce à la Région »a permis d’illustrer, notam-ment, les grands équipementsfinancés par la Région Île-de-France (Lycée RobertSchuman, Espace Jeunesse -Aliaj, gymnases Tony Parker,rénovation des résidencesSellier et Bobillot, …).Trèsattentif à la situation desCharentonnais vivants le longde l’autoroute A4, il déplore,« qu’après avoir fait débloquerles subventions régionales, lemaire ne s’empare toujourspas du dossier pour le faireaboutir ».Quant à l’espoir, Gilles-

Maurice Bellaïche s’est ditconfiant dans les capacités dugouvernement à en redonneraux français en redressant laFrance et en rétablissant lajustice sociale.Retrouvez la vidéo de la céré-monie des vœux sur nos blogswww.gillesmauricebellaiche.netwww.ps-charenton.fr

nir de tout le quartier allantde l’échangeur de Bercyjusqu’à l’immeuble deNATIXIS.Alors que de l’autre bord

de cet échangeur, les citoyenssont en permanence associésaux décisions, de notrecôté…rien.Pire, nous voilà en train de

nous placer en situation de« suiveurs » des décisionsparisiennes sans avoir réflé-chi, et encore moins été asso-ciés, à nos ambitions pournotre propre ville ! Ce n’estpas sérieux et la majoritémunicipale n’honore pas lemandat que lui ont confié lescharentonnais-es.

Pour notre part, nos idées sontsur la table : création d’uneliaison douce avec Paris (rue

du Baron Leroy), demanded’une station RER, créationd’un quartier avec un habi-tat diversifié et des activitéséconomiques, des servicespublics (crèches, mairieannexe, aires de jeux, …),couverture des voies SNCF(d’abord partielle, puis pro-gressivement totale), le toutdevant être réalisé selon lesnouvelles normes environ-nementales, etc. Il est grand temps de met-

tre ces idées sur la placepublique, de les confronteravec les souhaits de nos habi-tants et de les mettre enparallèle avec les projetsparisiens. Bref, il est grandtemps de jouer notre rôled’élus et de citoyens res-ponsables conscients desenjeux de demain. //

Intervention de Gilles-Maurice BellaïcheChristophe Gouyer

introduit la cérémonie

Remise d'un cadeau aux epoux Lamarquepour leur action associative

au service des autres

Gilles-Maurice BELLAÏCHEreçoit à sa permanence territoriale

le mercredi de 17h00 à 18h30et sur rendez-vous

Pour toute demande, contacter son secrétariat au 06.95.20.08.78,ou laisser un message sur son répondeur au 09.51.29.23.97ou lui écrire au 35, rue de Verdun - 94220 Charenton-le-Pont.

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