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N°75 - NOVEMBRE 2015 - GRATUIT
LA SAÔNERECONQUISE
La ficelle vous emmène en baladele long de la Saône, entre sesdifférents ports, sur les traces des
navires marchands et de ses différentslieux de vie. Un voyage sur la rivièred’hier et d’aujourd’hui.
Le journal s’est aussi intéressé à l’histoire de lapopulation juive au Moyen-Age. L’histoire de cepeuple régulièrement persécuté est peu connueà Lyon. Le seul vestige : un nom de rue… La rueJuiverie.
Bonne lecture !
Julie Bordet-Richard
La Ficelle Novembre 2015 / Page 3
Directrice de la publication Julie Bordet-Richard (06 14 03 75 34)
Rédaction : Julie Bordet-Richard (09 53 16 34 19)Josette Bordet (04 78 28 16 58)
Publicité Daba GeninResponsable publicité(06 51 30 00 71)[email protected] Ficelle. 94 bd de la Croix-Rousse69001 Lyon Tél. 04 78 28 16 [email protected]
Impression : IPS (Reyrieux -01)Edité à 15 000 exemplaires
Distribution : Société Goliath, Lyon 1er
La ficelle SARLCapital : 8000 euros. Siège social :94 boulevard de la Croix-Rousse69001 Lyon. Objet social : éditionde publications de presse et desites InternetGérant : A. Bordet. RCS : 503 200 487 RCS LYONISSN 2111-8914
Toute reproduction ou représentationintégrale ou partielle par quelquesprocédés que ce soit, des pages et despublicités publiées dans la présentepublication, faite sans autorisation del'éditeur est illicite et constitue unecontrefaçon.
Retrouvez La ficelle en téléchargement sur
www.laficelle.com
Les lieux de dépôt du journal figurent sur www.laficelle.com
Edito
N°75 - Novembre 2015
Sommaire
La ficelle se bambaneLa Saônereconquise
La ficelle s’en mêlePersécutions des juifs au Moyen-Age
En imagesLyon d’autrefois
Les rendez-vous de La ficelleL’agenda de la fêtedes Lumières
Les lieux où trouver La ficelle
Le journal ne vit que par ses annonceurs, en lesprivilégiant lors de vos achats, vous aiderez La ficelle.
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La Ficelle se bambane
BALADE
DU VIEUX LYON AUX NOUVELLESCONFLUENCES
LA SAÔNERECONQUISE
L’image de Lyon est liée au Rhône et au confluentdont l’aménagement récent renforce l’impor-tance. Cependant la Saône, pendant des siè-
cles fut le cœur de la cité. Très tôt, le Rhône servait defrontière entre Lyon et la Savoie et reliait les Alpes àla Méditerranée, tandis que la Saône favorisait la viedes lyonnais par son espace public ; lieu de négoce,de parades, de fêtes nautiques. Les bateaux accostaientfacilement dans les différents ports de Saint-Paul,Saint-Jean, Saint-Georges sur la rive droite, et les portsNeuville, Saint-Vincent, Pêcherie sur la rive gauche,pour livrer les marchandises sur les bateaux « dor-mants » qui servaient de boutiques ou d’entrepôts. Aujourd’hui la rivière tente de redevenir un espace pu-blic. D’abord par sa rive gauche aménagée pour les
promeneurs, ensuite par les transports en communfluviaux qui tentent de se développer. Actuellementune compagnie privée gère la liaison de Saint-Paul àConfluences, toutes les heures certains mois de l’an-née. L’idée est bonne, mais le tarif élevé et la fréquenceinsuffisante en font un transport réservé aux loisirs.Le transport fluvial étant jugé, par les « autorités »,respectueux de l’environnement, nous pouvons sou-haiter que la Ville de Lyon prendra le relais en mettanten place un vrai service public. A quand les bus surla Saône? La ficelle propose plusieurs volets concernant laSaône d’hier et d’aujourd’hui, en commençant par unebalade en bateau de Saint-Paul au confluent,
Passerelle Saint-Georges
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Pour rejoindre l’embarcadère deSaint-Paul depuis la Croix-Rousse, se référer aux détailsfigurant sur le numéro 52 de Laficelle. Suivre les rues deVauzelles, Carmélites, FernandRey, Sergent Blandan.
• Passerelle Saint-Vincent. Lenom reprend celui de l’églisedédiée à Saint-Vincent, sur lequai du même nom. Construiteen 1832, la passerelle a sespiles ancrées sur les rives pouréviter les problèmes dus auxcrues. Les câbles et le tablier sedessinent harmonieusementdans le paysage. Belle vue surles courbes de la Saône quijouent des couleurs et desreflets.
• Quai de Bondy - N°2 maisonde l’époque Renaissance.Culots sculptés, accolade,choux frisés et blasons. Place Gerson. Petit crochet.N°7 (peu banal) sert d’agrafe auporche en « anse de panier ».La porte semi-enterrée laisseentrevoir l’ancien niveau du sol. • Eglise Saint-Paul : tourlanterne octogonalecarolingienne, décor briques,modillons sculptés romans,voussures du portail du XIIe,anges musiciens du XVe àl’intérieur. • Rue Saint-Nicolas, avant
l’église, à gauche. La ruelle, estun témoin de l’époquemédiévale (étroitesse,contreforts). Retour sur le quaide Bondy. Continuer jusqu’au pont LaFeuillée. Superbe vue sur la Croix-RousseEmbarcadère Pont La FeuilléeDescendre sur le bas-port pour
prendre le Vaporetto (look annéecinquante): départ toutes lesheures à partir de 10h.• Embarcadère Saint-Paul/Pont la Feuillée• La Saône. Arar Sauconna,deux anciens noms. Ara : eaucalme, Sauc-Onna, sourcesacrée aux environs de Chalon,ou frontière naturelle desSéquannes qui en revendiquentla possession, les origines sontincertaines. 480kms depuis sasource dans les Vosges. Sesnombreux affluents en font uncours d’eau important.L’implantation de barrages etl’équipement en ports favorisentles échanges de marchandiseset la circulation des voyageurs.Grosses péniches, pousseursde barges, navires, empruntentla voie fluviale quotidiennement.Face à l’embarcadère, l’égliseSaint-Vincent. Ancienne églisedu couvent des GrandsAugustins. XVIIIe s. La façade
du XIXe est insérée entre lesimmeubles de la même période,ceux-ci remplaçant une partiede l’ancien couvent. Le lycée dela Martinière Terreaux enoccupe une autre partie. LesAugustins vinrent s’installer làau XIVe siècle jusqu’à laRévolution qui les en chassa.
De Saint-Paul à Saint-JeanLe Vaporetto longe la rive droiteà l’aller et la rive gauche auretour.Se mettre à l’arrière du bateaupour une meilleure appréciationdes rives et des ponts.• Quai de Bondy. 1828. Nomdu Préfet du Rhône, initiateurdes projets concernant lesquais de Lyon. • Pont La Feuillée. Nom d’unlieu ombragé propice auxrencontres. L’histoire des pontsde Lyon est mouvementée,entre crues violentes etdestructions volontaires. Celui-ci, dynamité en 1944, futreconstruit en acier pour éviter,entre autre, la violence descrues. Ses piles en bétonrecouvertes de pierres de taille,sont ancrées près des berges,pour plus de solidité. Pour lanavigation, une jauge signale lahauteur sous le pont enfonction du niveau de la Saône. On longe les murs des quais enpierres appareillées à l’aspectmonumental. Construits au XIXesiècle pour améliorer lacirculation routière, ils ont aussiune fonction de diguesrehaussées à certains endroitspour prévenir les crues. Les basports sont accessibles par desrampes, des escaliers, • Pont Maréchal-Juin. Nom duhéros d’une des batailles duMont Cassino en 1942. Pontconstruit en1973, en bétonprécontraint. Des piles solideset une ligne sobre. Il remplace lepont du Change détruit en1842. Une destruction arbitrairede celui qui « était untémoignage extraordinaire dupassé : large de 6 mètres,il comportait sept arches, dontcelle de la rive droite sur lerapide de la Mort qui Trompe,chef d’œuvre de technique,d’où son nom d’ArcheMerveilleuse »* • Quai Romain Rolland -Baptisé du nom de l’écrivainpacifiste, prix Nobel delittérature en 1915.Le quai, ancien port de Roannevictime de la crue de 1856, estrehaussé ce qui rend lesmaisons en contrebasaccessibles par des escaliers.Les parkings sont construits en1965. • Passerelle du Palais deJustice. A cet endroit de la
Embarcadère Pont La Feuillée
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La Ficelle se bambane
Saône, les nombreux ponts se sont succédé,tous emportés par les crues. L’option d’unepasserelle fut prise en 1982 pour permettrele passage des piétons. Les haubans sontfixés à un pylône unique décentré sur la rivegauche.• Palais de justice dessiné par Baltard en1842, restauré en 2012, abrite la Courd’Appel et la Cour d’Assises. Beau rythmedes 24 colonnes.• Sculpture XXIe siècle «le poids de soi-même», de Elmgreen et Dragset. Les artistesscandinaves utilisent la poudre de marbrepour une œuvre symbolique ; l’homme porteson propre fardeau.Belle perspective du pont Bonaparte, duclocher de Saint-Georges et du lycée Saint-Just. • Pont Bonaparte. Rebaptisé en 1950, parle nom de celui qui n’est pas encoreempereur, remplaçant Tilsitt, lieu des accordsentre Napoléon et le tsar de Russie. Le pontreconstruit de nombreuses fois (le dernierdynamité en 1944) est en béton armérecouvert de pierres. Trois arches decourbures inégales, dont la principale de plusde 60m de long, se dessinentharmonieusement dans le paysage.• Embarcadère Bellecour. De Saint-Jean àConfluencesLa rivière s’élargit. Les cinq minutes d’arrêtsur la rive gauche permettent d’apprécierl’ensemble architectural de la rive droite. Lacolline de Fourvière, la tour métallique,l’ancien palais épiscopal, la cathédrale et lepont Bonaparte forment un bel ensemble.
• Cathédrale Saint-Jean et basilique deFourvière . Par un effet de perspective, ellessemblent se superposer. Les deux chevetsorientés à l’est, se répondent ; Symétrie etrythme des ouvertures. L’un construit au XIIe, formé de blocsantiques dans son soubassement, encadréde deux tours surmontées d’une croix dechêne, c’est la cathédrale. La tour nordabrite le clocher.L’autre au sommet de Fourvière, est celui dela basilique. Construite, par Bossan, à la findu XIXe sur l’ancien forum de Trajan, ellen’est pas d’une grande beauté dans son stylenéo-byzantin mais, calée dans l’encadrementdes deux tours gothiques, elle contribue àl’ensemble qui devient attractif dans leslumières du soir. • Palais épiscopal. Construit au XVe pourloger l’archevêque, remanié au XVIIe et XVIIIe,il abrite les Archives Municipales après laRévolution, puis la Bibliothèque Municipalede Lyon, pour devenir celle du 5earrondissement. • Tour métallique. Ouverte au public en1894, elle offrait aux visiteurs un restaurant etun ascenseur pour accéder au sommet etapprécier la vue panoramique. Elle échappa àla réquisition de matériaux en 1943. Ferméeaujourd’hui au public, elle sert d’émetteurradio et tv.• Quai Fulchiron 1843/1859. Nom du députédu Rhône de la première moitié du XIXe,grand défenseur de Lyon. La construction duquai nécessita la démolition de nombreusesmaisons.• Quartier Saint-Georges. Immeubles duXIXe siècle dont celui construit en 1846 parBossan, (architecte de Fourvière) dans unstyle gothico-mauresque.
La construction du parking Saint-Georges en2004 a mis à jour de nombreuses barquesgallo-romaines, pirogues médiévales etbateaux XVIIIe. Murs, escaliers, pontons,nasses, céramiques prouvent une longueactivité portuaire à cet endroit.• Passerelle Saint-Georges -1853- Deuxpiles centrales rehaussées de piliers de fonte,en forme de navettes de tissage, supportentla tension des haubans qui répartissent lesforces et soutiennent le tablier. Les câblessont ancrés sur les berges. Elle se dessineharmonieusement dans le paysage.• Eglise Saint-Georges. Elle fut reconstruiteau XIXe par Bossan dans un stylenéogothique.• Lycée Saint-Just. Construit au XIXe, sur lacolline appelée au Moyen-Age le Puy d’Ainay,destiné à abriter un Grand Séminaire, ildevient Caisse de Dépôts et Consignation en1912, hôpital pendant la première GuerreMondiale, puis en 1924, annexe du LycéeEdgar Quinet. Il est aujourd’hui lycéeautonome. Une importante citerne romainetrès bien conservée, la Grotte Bérelle, sesitue sous l’esplanade du Lycée.
Les terrains de la colline, au fort risqued’éboulement, nécessitent un système devoûtes pour les soutenir, très visibles.• Enceintes de Fourvière.Au nord, vestige de l'ancienne muraille de
Lyon et plus au sud, son extension réaliséeau XIXe siècle. La menace de la guerre avecl’’Autriche et les nouvelles méthodes debombardement, rendaient nécessairel’amélioration du système défensif.
Trois ponts groupés• Pont Kitchener-Marchand 1949. Un pont
et deux hommages. Deux noms liés dans lapostérité, pour deux rivaux d’une guerrecoloniale.Tout d’abord un hommage rendu aubritannique Kitchener, Ministre de la Guerre,pour son soutien à la France en 1914 (envoiimportant de soldats), et un deuxième àMarchand victime d’une humiliation infligéeau Soudan en 1898, par les troupes du mêmeKitchener s’emparant « cavalièrement » d’unemplacement stratégique déjà contrôlé parles français. Le pont, détruit par les crues en1840, puis par les bombardements de 1944,est reconstruit de nouveau en béton armépour supporter des charges importantes. Desstatues allégoriques représentant le Rhône etla Saône, (M. Renard 1959), ornent les deuxcôtés de la pile centrale.• Pont autoroutier et pont ferroviaire. Sansnom l’un et l’autre.Le pont autoroutier, ouvrage d’art de l’A6, enbéton précontraint. Le précontraint est utilisédans les ouvrages qui doivent supporter delourdes charges. La technique innovante de1933 utilise des câbles d’acier coulés dansdu béton, avec vérins aux extrémités quipermettent d’exercer une tension. Tenducomme un arc, la courbure du pont variesuivant la charge.Le pont ferroviaire, peu connu sous le nomde la Quarantaine, relie le tunnel Saint-Irénéeà la gare de Perrache. Malgré les crues et lesendommagements de la deuxième guerremondiale, le pont reste le même depuis 1932Une belle structure d’acier aux poutres àtreillis supportées par deux piles massivesancrées dans le lit de la rivière.Son nom vient d’un ancien asile servant de
mise en quarantaine.• Quai des Etroits
Cathédrale Saint-Jean etbasilique de Fourvière
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Le nom évoque l’étroitesse du passage entrela colline et la rivière due aux fréquentséboulements. De grands travaux ont étéentrepris au XIXe pour stabiliser la voix decirculation.• Quai J-J-RousseauRousseau associé au quai pour une nuitd’été au bord de la Saône. « Je me souviensavoir passé une nuit délicieuse hors de laville, dans un chemin qui côtoyait le Rhôneou la Saône, car je ne me rappelle pas lequeldes deux…je me couchai voluptueusementsur la tablette d’une espèce de niche…le cielde mon lit était formé par la tête desarbres… » Une nuit idyllique et quelquesautres ! Voir Les confessions livre 4• Confluences rive gauche/Terminus duVaporettoPlace nautique.Bateaux de plaisance et péniches amarrés,pontons, bancs, gradins, arbres, passerellesreliant les logements au pôle de loisirs, lesarchitectures nouvelles, les nombreusesterrasses, en font un lieu ludique et beau. Lecreusement de la darse s’est achevé début2008 permettant de relier le bassin à la Saône.Revenir sur le bord de la Saône, enempruntant la passerelle franchissant ladarse. Traverser les jardins aquatiques endirection du confluent. Roseaux, canards etcalme.Suivre le bas-port piétonnier, Jusqu’auconfluent. Péniches amarées. Nombreuxrestaurants sur la berge et sur l’eau.• Sur la rive droite, en prolongement de lacolline de Fourvière, les Fontanières offrent
un tableau plaisant. Les arcades des mursde soutènement et les maisons bourgeoisesaux accès tortueux rythment le site Unemaison de maître ( XVIIIe) dans une anciennemagnanerie, avec jardin à la française,nymphée et chapelle transformée enappartement. De grandes demeures dont leDomaine de Bellerive (XVIIIe) à l’entréemonumentale, avec grotte et gloriettes. Une
haute tour (habitée). Des bassins, desfontaines. Des jardins familiaux. Le site étaitdéjà prisé par les gallo-romains qui avaientconstruit leurs maisons de campagne.Citernes, fragments de mosaïques y furentretrouvés.
• Sur la rive gaucheLes nouveaux bâtiments aux couleurs et auxformes quelquefois surprenantes remplacentceux de l’ancien port Rambaud. Des tracesindustrielles jalonnent le parcours. Silos,entrepôts, portiques de levage. En activitédepuis 1918, le port Rambaud a fermé sesportes en 1993, jugé inadapté aux nouvellesnormes de transport et de stockage. Toutesses activités sont recentrées sur le PortEdouard Herriot. L’ancienne zone portuaireest transformée en lieu de culture. • Cube orange et cube vert de Jakob +MacFarlane, 2010. Le cube orange estaccolé aux anciennes halles des Salins, sesarcs de cercle répondent aux arches deshalles. Les cônes en creux des deuxbâtiments font pénétrer la lumière.En résonnance avec les ponts métalliquesenvironnants, l’immeuble GL Events de OdileDecq, utilise l’acier pour sa structure ainsique le porte-à-faux de 28m. Les reflets duverre font apparaître le paysage alentour.• La sucrièreConstruite dans les années trente, elle sertd’entrepôt jusqu’en 1990, pour devenir unlieu d’exposition et de création. Elle est unlieu phare de la Biennale d’Art Contemporaindepuis 2003.
Cône en creux du cube vert
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• Pont ferroviaire et pont autoroutier de laMulatièreDeux ponts parallèles. L’un, pont-rail enpoutres et treillis d’acier construit en 1916,endommagé lorsque le port pétrolier prendfeu en 1940, dynamité en 1944, conservecependant sa structure depuis 1946.L’autre en acier coffré de béton précontraint,composé de deux ponts accolés, supporte letrafic de l’A6-A7• ConfluentAu sud, l’aménagement de la rive gauche dela Saône permet d’accéder à la pointe où semêlent les eaux de la rivière et du fleuve.Dans l’imagerie lyonnaise, les deux coursd’eau sont représentés comme deuxpersonnes sexuées. L’un, plus large et pluspuissant prend le genre masculin, le Rhône.L’autre, plus calme et moins large, le genreféminin, la Saône. Des exemples sculptés :socle de Louis XIV place Bellecour, base duPalais de la Bourse, pont Kitchener..(les idéesreçues masculin/féminin seraient à revoiraussi dans la sculpture).Au nord, un ensemble architecturalremarquable. Les deux nouvellesconstructions, le musée d’Histoire naturelleet le pont Raymond Barre, agrémententl’espace. L’un par sa forme éclatée d’insecte
venu de l’espace, en figure de proue sur leconfluent, et l’autre par ses arches légèresqui enjambent le fleuve. Conçu pour lepassage des piétons, vélos et tramway, lepont relie le quartier de Gerland à celui desConfluences. Péniches-logement et cignesajoutent une note bucolique à l’endroit. • Musée des Confluences2014- Coop Himmelb(l)au. Le bâtiment alliebéton, verre , métal et inox . Rencontre ducristal(verre) et du nuage(métal). A touteheure du jour, les facettes d’inox jouent lesbrillances et les reflets.Libre accès jusqu’au quatrième étage parl’escalator et l’ascenseur. Très belles vues surle confluent et la ville, ainsi que sur lastructure d’acier du bâtiment lui-même.Goûter la glace au chocolat de la caféteria etredescendre par la rampe qui offre une vuegrandiose sur la verrière et le pilier central.
Pour rejoindre la darse et l’embarcadère, ensortant du musée, traverser le carrefour sur lagauche et remonter le cours Charlemagne.Le parcours, entre voie ferrée et travaux dedémolition en cours, n’est pas vraimentludique mais assez rapide. • Hôtel de Région 2012. Ouvert au public dulundi au vendredi de 8h à 19h.Entrer dans l’immense hall aux allures decathédrale. La pente douce accentue sonaspect monumental. C’est un lieu ouvert quiattire l’œil, qui laisse voir son intérieur depuisl’extérieur comme une place publique… Lesfaçades extérieures ne sont pas tropouvertes, avec plus de surfaces pleines quede fenêtres, afin de tempérer les variationsclimatiques. Par ailleurs, la toiture de l’atriumpourra s’ouvrir pour réguler la température. »Christian de Portzamparc architecte• Pôle de loisirs 2012Architecte Jean-Paul Viguier. Du bois, duverre, de l’acier et la lumière du jour pour unearchitecture qui rappelle le navire. Parquets,ponts, longue vue et vent du large pour leschaises-longues et coins salon.Monter au dernier niveau pour regarder latoiture gigantesque. Portée par de fins
poteaux en inox, elle est constituée decoussins d’air en polyéthylène transparentlégèrement arqués.
RETOUR• Embarcadère ConfluencesDépart toutes les heures de 10h30 à 20h30Le nouveau quartier offre une vision
« futuriste » quand le train s’engouffre entredeux barres d’immeubles (toutes les demi-heures).Le retour de nuit est beau. Le vaporetto longeles quais de la rive gauche.Cathédrale Saint-Jean et basilique deFourvièrePont Bonaparte• Quai Rambaud, du nom du maire de Lyonqui termina les travaux de Perrache et fitopérer les remblais qui permirent les activitésdu port.• Quai Maréchal-Joffre, du nom duvainqueur de la bataille de la Marne. • Quai Tilsitt, Après la passerelle Saint-Georges, La Grande Synagogue construitevers 1864 dans un style néo-byzantin parAbraham Hirsch.• Quai des Célestins. Porte le nom ducouvent des religieux célestins. • Quai Saint-Antoine. Nom d’un anciencentre hospitalier. Les rives, nouvellementaménagées pour les piétons, doivent subirdes modifications dues à la déconstructiondes parkings. Les platanes du XIXe sièclerisquent aussi de disparaître. Après le pontMaréchal-Juin, l’église Saint-Nizier aux deuxflèches asymétriques, s’aperçoit dansl’échancrure de la place d’Albon , Tour NordXVe. Tour Sud XIXe. Quai de la Pêcherie. Nom donné à la grandehalle où l’on vendait le poisson pêché dansles cours d’eau environnants. Arrêt Saint-Paul. Retour Croix-Rousse
Sources :Lyon la rivière et le fleuve- J.RossiaudLa Saône au cœur de Lyon-Bruno Voisin*Ponts et quais de Lyon- Jean Pelletier
La Ficelle se bambane
Musée desConfluences
Ponts de la Mulatière
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La Ficelle craque
Vous trouverez chez...Les Chaussures de Marie-PierrePantoufles d’hiverDe 29€ à 36€3 place de la Croix-Rousse69004 Lyon - Tél. : 04 78 28 40 68
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La ficelle s’en mêle
Pourquoi la rue Juiverie, dans le 5e, se nomme-t-elle ainsi ? La communauté juiveest présente en Gaule depuis le 1er siècle après Jésus-Christ. On retrouve des tracesde sa présence au Ve siècle, mais c’est manifestement au IXe siècle qu’elle estinstallée dans la rue.
Depuis le début de notre ère, l’instal-lation du peuple juif en France ne sepasse pas toujours au mieux selon
les siècles. Au Moyen-Age, « exclus progres-sivement de la société à l’instigation desconciles, les juifs finissent par ne plus êtretolérés qu’en fonction de leur utilité immé-diate, et par être confinés dans des quartiersséparés. »*La loi Gombette, promulguée au début duVIe siècle à Lyon par le roi des Burgondes,stipule que « si un juif s’est permis de por-ter la main sur un chrétien, ou de le frapperavec le poing ou avec le pied, avec un bâton,un fouet ou une pierre, ou de le saisir parles cheveux, qu’il soit condamné à avoir lamain coupé. (…) Nous ordonnons enoutre, que si un juif a osé porter la main surun prêtre, il soit livré à la mort, et que tousses biens soient dévolus à notre fisc ». Cetarticle laisse entrevoir le rejet auquel lesjuifs doivent faire face.Sous le règne de Charlemagne, enrevanche, la situation leur semble plusfavorable. Contrairement aux lois habi-tuelles, les juifs peuvent intenter un procèscontre un chrétien. Ils peuvent égalementemployer des chrétiens, à la condition de leslaisser se reposer le dimanche. Enfin, ilsdépendent directement de l’empereur etne peuvent être jugés que par lui.Les juifs sont alors nombreux en France. ALyon, ils s’installent au niveau de la rue Jui-verie et construisent une synagogue sur lespentes de la colline de Fourvière.Le fils de Charlemagne, Louis le Pieux,garde la même conduite que son père etleur donne d’ailleurs davantage de privi-lèges, notamment commerciaux « dansleurs relations avec le monde arabe »**. Acette époque, la communauté juive estl’unique lien entre l’Occident et les peuples
orientaux. Parmi les autres avantagesconnus : le décalage du jour de marché dusamedi au dimanche.Tant de privilèges offusquent l’archevêquede Lyon (le premier, dans l’histoire deLyon), Agobard, qui adresse plusieurs mis-sives à l’empereur pour se plaindre.A l’origine de son courroux : le refus desjuifs de laisser leurs esclaves se faire bapti-ser. Au IXe siècle, ils emploient des chré-tiens mais ne peuvent pas avoir d’esclaveschrétiens. Uniquement des paiens.
Agobard, dont la mission est d’œuvrer àl’unité chrétienne dans l’empire, neconçoit pas qu’on puisse empêcher un bap-tême à qui le souhaite. Il voit l’influencegrandissante de la population juive et tentede la combattre. Il craint de plus en plus queles chrétiens délaissent leur propre religionau profit du judaïsme. Certains préfèrenten effet le prêche du rabbin que celui ducuré, ou d’autres fêtent le sabbat.L’empereur ne répond pas favorablementà Agobard. Les juifs gardent leurs privilèges
Religions
PERSÉCUTIONS DES JUIFSAU MOYEN-AGE
Expulsion des Juifs en 1182. Miniature des Grandes Chroniques de France
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et refusent toujours le baptême de leursesclaves. Alors l’archevêque décide d’utili-ser des moyens plus obscurs pour défendresa cause. « Il accuse les juifs, qui vivent alorsdans le quartier de Saint-Paul, de voler desenfants chrétiens pour les vendre commeesclaves, accusation qui va faire son chemindans l’imaginaire chrétien. Ce même Ago-
bard rappelle, dans une lettre De JudaïcisSuperstitionibus, tous les jugements desPères de l’Eglise contre les juifs et leurssuperstitions qui en font une religion étantl’antithèse du christianisme et présente lesjuifs comme les fils des ténèbres ».** Malgré tout cela, l’archevêque n’aura pasgain de cause. Il soupçonne alors l’épousede l’empereur, Judith, d’avoir une tropgrande influence sur Louis le Pieux et de
favoriser les marchands juifs pour le luxe desa cour.Mais au fur et à mesure des siècles, et desconciles, les relations changent entre lesdeux religions. Le pape Innocent IV, lors duconcile de Lyon en 1245, obligent les juifs àporter un morceau d’étoffe sur la poitrine,pour les reconnaître.Ils sont expulsés de Lyon en 1250 mais onleur permet de passer par la ville pour leurcommerce « à la condition qu’ils acquittentun paiement de douze deniers ou qu’ils sevoient infliger une « colla » que l’on peuttraduire par soufflet ».**Ils seront expulsés définitivement en 1420.Hormis quelques exceptions, la popula-tion juive ne pourra pas s’installer dans laville jusqu’au milieu du XVIIIe siècle…
*Encyclopaedia Universalis** Dictionnaire historique de Lyon
Le pape Innocent IV,lors du concile de Lyonen 1245, obligent les
juifs à porter unmorceau d’étoffe sur la
poitrine, pour lesreconnaître.
Charlemagne et Louis le Pieux
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Lyon d’AutrefoisLes années 1900
L’automobile, objet de luxe, estrare au début du XXe siècle.
Les déplacements se font à véloou en voiture à cheval. Ici, des
fiacres en stationnementattendent les voyageurs
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document photographique relatif à LaCroix-Rousse : objets, photographies,
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Nous remercions les lecteurs pour leursenvois. C’est grâce à ces documents
que la rubrique peut exister.
Hôtel de villeet place des
Terreaux
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AgendaD É C E M B R E 2 0 1 5
Square Bernard FranginSquare Bernard Frangin, Lyon 4 Kiosk Night Fever Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuitQuestionnez le couplenature/artifice. Lorsque des végétauxet des lianes synthétiques viennentflirter avec les arbres et le parvis dusquare au son d’un dance floorélectro-asiatique, vos repères vouséchappent. Passez le seuil de cettemicro-architecture pour ressentir lesinteractions du corps avec le son et lalumière.
Urban Art Light Place des Tapis, Lyon 4 Initiez-vous à l’art urbain enobservant la réalisation projetée endirect des œuvres éphémères desartistes urbains contemporainsinvités, lyonnais et européens.L’émotion créatrice des artistes estsublimée par l’imaginaire et lalumière pour surprendre et fairedécouvrir au plus grand nombre cetart et tous ses possibles.Du 5 au 8 déc. | 19h-minuit
Tunnel modes douxTunnel modes doux , Lyon 4 Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuitEntre le Rhône et la Saône, la collinevous invite au plus profond de sesentrailles et vous propulse dans ununivers fantastique. C’est alors touteune épopée qui vous attend lors decette traversée… De la junglefoisonnante à un monde aquatique,du cosmos envoûtant aux toits deLyon, saurez-vous garder le cap etressortir de ce tunnel enrichi par cevoyage fabuleux aux confins dusurnaturel ?
Esplanade du Gros CaillouEsplanade du Gros Caillou, Lyon 4 Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuitSur les hauteurs de la ville, Off liness’affranchit des conventions spatio-temporelles et vous laisse saisir lafluidité d’une lumière vive quis’échappe sur l’esplanade. 250 ligneslumineuses s’émancipent du volumeet défient l’espace, vous offrant unsurprenant ballet de connexions
géométriques : des faisceaux fendentl’air, s’émiettent puis se recomposentdans une atmosphère sonoreharmonieuse, en dessinant desformes hors du temps.
Fête à soie Place Flammarion, Lyon 4 Du papillon à la chenille, du cocon àla soie de la soie à la lumière… Laplace est laissée aux habitants, quil’illuminent de leurs créations etinterventions. Métissage de lumièreet de soie, venez vivre et comprendrela richesse du patrimoine lyonnais.Le 8 déc. de 17h à 20h30
Vortex-5 FDL ESPE - 5 rue Anselme, Lyon 4 Les déchets peuvent-ils être matièrepremière ? Transformés en œuvred’art par le collectif Vortex-X deMulhouse, ceux de l’industrieattirent votre attention sur l’écologieet l’économie circulaire. Tressage dematériaux recyclés, cette œuvreéphémère mise en lumière etinstallée au cœur de la cour est lapreuve que oui.Les 5 et 6 déc. de 17h à 23hLes 7 et 8 déc. de 17h à 22h
Lumière de Verre Eglise Saint-Charles de Serin, Lyon 4 La Lumière de Verre met en scènechaque soir une œuvre verrièretravaillée dans la masse et la couleur.Laissez-vous surprendre par uneprojection unique sur l’église Saint-Charles de Serin, tout en parcourantdans une exposition photo le travaild’artisanat d’art et l’univers artistiqued’Artway Chartres.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Ecolumignons Place Morel, Lyon 1 Parcours lumineux qui vous invite àla déambulation, entre la place Morelet la place Rouville, ce jeu de pistegrandeur nature est un projet cultivépar les habitant.e.s du quartier, enpartenariat avec les écoles etstructures locales. Laissez-voussurprendre par la magie dudétournement de matériaux derécupération qui ponctuent cettebalade lumineuse !Le 8 déc. de 17h à minuit
Balloons Lycée professionnel Jacques deFlesselles, Lyon 1 Quelques noms du 18ème avaient lesidées hautes et cette scénographies’inspire de l’un d’entre eux ! Jacquesde Flesselles, intendant de Lyon,commanda aux Frères Montgolfierun ballon à son nom qui s’éleva dansles airs en 1784 avec sept personnes àbord. Découvrez, grâce à des
installations ludiques, les premièresexpériences de vol de ballons à airchaud.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Genius [Scala] Montée de la Grande Côte, Lyon 1 Laissez-vous perdre dans un universparallèle, une ambiance surréaliste,un monde d’incompréhensionarchitecturale… “Genius[Scala]” bouscule, par un savantdispositif de miroirs, la perception del’escalier emblématique de la GrandeCôte, pratiqué tous les jours parnombre de lyonnais. Où mène-il ?Comment cela est-il possible ?C’est dans cette atmosphèred’interrogation que ces escaliersfantastiques, inatteignables et infinis,enflamment votre imagination etvous ouvrent les portes de nouveauxhorizons.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
We are the band Place Colbert, Lyon 1 Les étudiants en architecture ettechniques Multimédia de la facultéd’Aalborg à Copenhaguetransforment la place en un concertinteractif lumineux et sonore. Grâceà un système de capteurs, ils vousinvitent à faire vivre le spectacle…serez-vous batteur, guitariste,éclairagiste ?Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Roboticum Amphithéâtre des Trois Gaules, Lyon 1 Les robots musiciens et danseurs,issus du silicium, lui-même produitde l’électricité, elle-même née de lapierre, de l’eau et du feu, nousrappellent qu’il n’y a pas de présentsans passé, ni de futur sans présent.Un ballet bras métalliques articulésqui joue en décomposant etrecomposant des écrans parcourusd’animations lumineuses. Dans uneconvergence numérique festive, cesrobots sont là pour nous démontrerqu’ils peuvent nous divertir et nousdonner le sourire.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Un piano sous la neige Place Sathonay, Lyon 1 Assistez au concert d’un pianistemétallique, animé de lumière, dontla mélodie transforme le réel enimaginaire, inonde la place delumière et de couleurs jusqu’à enfaire oublier l’existence. La musiquevous galvanise et enveloppe la place,
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tandis que la lumière fait dialoguerles végétaux et la pierre.Imperturbable, le pianiste poursuitson concert et les notes de pianos’envolent lorsque des floconstourbillonnent en une tempête.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
FACE Place Rambaud, Lyon 1 Qui sommes-nous ? Qui pensons-nous être ? Qui les autres pensent-ilsque nous sommes ? FACE est uneréflexion sur l’identité à l’heure desréseaux sociaux et sur l’égo à l’ère dunumérique. Venez jouer avec votreimage pour vous fusionner avec lasculpture de la place et créer unnouveau “moi” dont vous nemaîtrisez finalement pas la nouvelleidentité…Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Arboré’lum Place Louis Pradel, Lyon 1 Quand le végétal reprend ses droits
sur le minéral… Envahie par unbosquet de lianes lumineuses etd’herbes géantes au milieu de sonterre-plein, sous vos yeux la placedevient forêt, devient champ, devientîle ou jardin. Bordée par des haies dejoncs lumineux, la place vous invite àla contemplation. En lumière et enson, la sève reproduit le cycle dessaisons et donne vie à ces végétauxurbains qui vous ramènent àl’essence même du vivant.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Platonium Hôtel de Ville, Lyon 1 De l’infiniment petit à l’infinimentgrand, du matériel à l’immatériel, dela recherche à la sensibilité pure…L’artiste et le scientifique vous fonttraverser l’espace-temps pour mieuxappréhender les enjeux actuels. Enmobilisant l’imagination,l’émerveillement et la surprise,l’installation révèle, sous l’angleartistique, les innovations etconnaissances récentes faisant écho àla lumière, à décrypter sur le site web
CNRS de Platonium.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Sans dessus, dessous Place des Terreaux , Lyon 1 Partez à la découverte du climat et deses dérèglements avec la création delumière, d’images et de flammes“Sans dessus, dessous”. Un savantfou, responsable du climat et desocéans, vous entraîne à la poursuited’une chouette ayant déréglé lamachinerie. Ensemble, vousparcourez le monde, du centre de laTerre au pôle Nord, pour constaterl’étendue des dégâts. Une fééried’effets confronte la terre, l’eau etl’air, pour en saisir toute lacomplémentarité et la dépendance.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Les étoiles et lesconstellations vacillent Les Subsistances, Lyon 1 Levez les yeux… Théâtre despéculations et de mythologies, le ciel
et ses illuminations sont, dans toutesles civilisations, à la fois puit demystère et véritable métaphore dusavoir. Mallarmé écrivait d’ailleurs :“Rien n’aura eu lieu que le lieu,excepté peut-être une constellation”.Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Lum.E#1 Les Subsistances, Lyon 1 Première étape de la création d’uneinstallation interactive, immersive etludique, Lum.E#1 vous invite àdevenir acteur de la Fête. Participez àl’histoire de Lum.E, prenez part àcette aventure créative et venez joueravec les projections pour redonnervie aux couleurs de son universonirique !Le 5 déc. | 18h-1hLe 6 déc. | 17h30-minuitLes 7 et 8 déc. | 18h-minuit
Spécial Fête des Lumières
Les artistes de la Ficelle
Ombres de la Croix-RousseJosette Aschenbroich-Bordet
Habitat canut et lessive qui sèche sur les pentes de la Croix-Rousse
