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La santé dans le canton de Vaud

Analyse des données de l’Enquête suisse

sur la santé 2007Editeurs: Observatoire suisse de la santé (Obsan) etDépartement de la santé et de l’action sociale du canton de Vaud

OBSAN RAPPORT 46

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L’Observatoire suisse de la santé (Obsan) est une institution mandatée par la Con-fédération et les cantons. L’Observatoire suisse de la santé analyse les informationsexistant en Suisse dans le domaine de la santé. Il soutient la Confédération, les can-tons et d’autres institutions du secteur de la santé publique dans leur planification, leur prise de décisions et leur action. Pour plus d’informations, consultez www.obsan.ch.

Paraissent dans la série «Obsan Rapport» des rapports et des analyses consacrés audomaine de la santé. La réalisation des rapports est assurée par l’Obsan ou confiéeà des experts externes. Une commission de révision contrôle la qualité des rapports.Le contenu de ces derniers est de la responsabilité de leurs auteurs. Les rapports del’Obsan sont généralement publiés sous forme imprimée.

Impressum

Editeurs

Observatoire suisse de la santé (Obsan) et

Département de la santé et de l’action sociale du canton de Vaud

Auteurs

– Hanspeter Stamm, Markus Lamprecht et Doris Wiegand (Lamprecht und

Stamm Sozialforschung und Beratung AG)

– Jean-Luc Heeb (Haute école spécialisée de Suisse occidentale HES-SO)

– Niklas Baer et Tanja Fasel (Service cantonal de psychiatrie du canton de

Bâle-Campagne)– Laila Burla, Hélène Jaccard Ruedin, Stéphane Luyet, Florence Moreau-Gruet, 

Daniela Schuler, Maik Roth, Isabelle Sturny, France Weaver, Marcel Widmer 

et Andrea Zumbrunn (Obsan)

Reviewboard

– Jean-Luc Heeb (Haute école spécialisée de Suisse occidentale HES-SO)

– Niklas Baer (Service cantonal de psychiatrie du canton de Bâle-Campagne)

– Andrea Zumbrunn, Paul Camenzind, France Weaver, Florence Moreau-Gruet 

et Laila Burla (Obsan)

Responsables du projet dans le canton:

 Henri Briant et Vlasta Mercier, Service de la santé publique, Lausanne

Direction du projet à l’Obsan

Florence Moreau-Gruet, Laila Burla, Andrea Zumbrunn et Oliver Egger 

Série et numéro

Obsan Rapport 46

Référence bibliographiqueObservatoire suisse de la santé et Département de la santé et de l’action

sociale du canton de Vaud (Eds, 2010). La santé dans le canton de Vaud.

Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 (Obsan rapport

46). Neuchâtel: Observatoire suisse de la santé.

Renseignements/informations

Office fédéral de la statistique, OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

(Personne de contact: Marilina Galati-Petrecca), www.statistik.admin.ch

Langues du texte original

Français et allemand

Traduction

Services linguistiques de l’OFS

Révision

Sophie Neuberg, Wortlabor, Berlin

Page de couverture

Roland Hirter, Berne

Graphisme et mise en page

DIAM, Prepress / Print, OFS

Commandes

Département de la santé et de l’action sociale du canton de VaudService de la santé publique

Rue Cité-Devant 11

1014 Lausanne – CH

[email protected]

Tél. +41 (0)21 316 42 69

http://www.santepublique.vd.ch/

gratuit

Téléchargement du fichier PDF

http://www.santepublique.vd.ch/ (Publications)

ISBN

978-3-907872-77-2

© Obsan 2010

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1La aé a L a Va

2.4 Santé sociale 42

2.4.1 entiments de solitude 42

2.4.2 Personne de confince 44

2.5 Mortalité et causes de décès 45

2.5.1 L mortlit gnrle dns le cnton de Vud 45

2.5.2 omprison rgionle 462.5.3 Principles cuses de dcs 48

2.5.4 annes potentielles de vie perdues 50

2.6 Résumé 50

3 Attitudes et comportements pouvant

influencer la santé 52

3.1 Attention portée à la santé 52

3.1.1 omptence en mtire de snt 54

3.2 Poids corporel, habitudes alimentaires

et activité physique 56

3.2.1 urchrge pondrle 56

3.2.2 attention porte à l’limenttion, hbitudes

limentires et pport en liquide 59

3.2.3 activit physique 61

3.3 Consommation de substances psychoactives 65

3.3.1 onsommtion de tbc 65

3.3.2 Fume pssive 683.3.3 onsommtion d’lcool 70

3.3.4 onsommtion de cnnbis 73

3.3.5 onsommtion de mdicments 74

3.4 Résumé 78

4 Conditions de logement et situation

professionnelle 79

4.1 Nuisances à la maison 80

ble des mtires

Préambule 3

Abréviations 5

Résumé général 6

1 Introduction 9

1.1 Objectifs 9

1.2 Orientation thématique 10

1.3 Sources de données et méthodologie 13

1.4 Le canton de Vaud en comparaison régionale 15

2 Etat de santé 19

2.1 Santé subjective 19

2.2 Santé physique 22

2.2.1 Problmes de snt de longue dure 22

2.2.2 roubles physiques 25

2.2.3 Limittions pssgres dns les

ctivits hbituelles 26

2.2.4 Limittions fonctionnelles dnsl vie quotidienne 27

2.2.5 Fcteurs de risque des mldies

crdio-vsculires 30

2.2.6 accidents 31

2.2.7 hutes 33

2.3 Santé psychique 35

2.3.1 Problmes psychiques 35

2.3.2 entiment de mîtrise de l vie 37

2.3.3 entiment de cohrence 39

2.3.4 ymptômes dpressifs 40

aL aè

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La aé a L a Va2

aL aè

4.2 Nuisances au travail 83

4.2.1 uisnces 83

4.2.2 hrges physiques et tensions psychiques

u trvil 85

4.3 Satisfaction dans la vie professionnelle 87

4.4 Crainte de perdre son emploi et de

ne pas retrouver d’emploi comparable 88

4.5 Résumé 90

5 Analyses détaillées:

dépression et surcharge pondérale 92

5.1 Identification de groupes à risque

à symptomatologie dépressive, possibilités

d’intervention 92

5.1.1 itution 92

5.1.2 thode d’nlyse des groupes à risque 93

5.1.3 sultts 94

5.1.4 vlution des rsultts d’prs l’tt

de l recherche 98

5.2 Poids corporel, comportements pouvant

influencer la santé et inégalités sociales 995.2.1 ntroduction 99

5.2.2 thode 100

5.2.3 sultts 101

5.2.4 iscussion 106

5.3 Résumé 107

6 Recours aux services de santé 109

6.1 Recours aux consultations médicales

en cabinet 109

6.2 Recours aux examens/mesures préventifs 116

6.2.1 pistge des mldies chroniques 1166.2.2 pistge des cncers 119

6.2.3 Prvention de l grippe 121

6.3 Recours à la médecine complémentaire 123

6.4 Recours aux hôpitaux 124

6.5 Recours à l’aide à domicile

(aide formelle «Spitex» et informelle) 127

6.6 Résumé 129

7 Evolution des coûts et des primes

de l’assurance obligatoire des soins (AOS) 130

7.1 Les coûts de l’AOS dans le canton de Vaud 131

7.2 Modèles d’assurance et primes 135

7.3 Résumé 137

Glossaire 138

Index des figures et des tableaux 140

Bibliographie 145

Annexe 152

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3La aé a L a Va

PéaL

Prmbule

Des chiffres pour la santé des Vaudoises et des Vaudois

Lorsque j’i commenc à trviller dns le secteur de l

snt publique pour m’occuper de prvention, il y un

peu plus de douze ns, je venis de terminer une priode

professionnelle de recherche en sciences humines,

sciences dites «molles». J’i tout de suite t impres-

sionn pr l dimension scientifique et rtionnelle de ldmrche de dfinition des priorits de snt publique.

n effet, sur l bse des rsultts de l’nquête suisse

sur l snt, s’tblissit, sur commnde du cnton, un

rpport sur l’tt de snt de l popultion vudoise. es

rsultts tient ensuite confis à l’nstitut universitire

de mdecine socile et prventive, vec comme objectif

de dterminer les xes de l politique cntonle de pr-

vention et de promotion de l snt à dvelopper pour l

lgislture suivnte. eux-ci tenient compte des princi-

pux risques de mldie identifis en fonction de leur 

prvlence et des ctions qui tient reconnues comme

potentiellement utiles à l rduction des fcteurs de

risque. Les progrmmes tient lors confis à des ser-

vices de l’tt ou à des institutions cntonles reconnues,

pour être dploys de mnire quitble sur le territoire

vudois.

nfin, en prllle u monitoring nnuel des ctions,

l’vlution de l politique de prvention et de promo-

tion de l snt se fisit en tudint l’volution des

comportements de l popultion en mtire de snt,

celle des mldies, de leur prvlence et de leur inci-

dence, pr le biis de l’tblissement, tous les cinq ns,

de l’nquête suisse sur l snt et… du document sur l

snt dns le cnton de Vud. L boucle tit insi bou-

cle!

Le document de l’bservtoire suisse de l snt,

pour l prtie qui nous concerne plus prticulirement:

«L snt dns le cnton de Vud» est, ujourd’hui

encore, essentiel à l construction et u pilotge de l

politique cntonle de snt publique. e rpport, pr l

photogrphie qu’il donne de l snt des Vudois à un

moment donn, permet non seulement de vrifier les

effets des progrmmes et ctions ntrieurs sur l snt

de l popultion, mis il donne une vision clire et dfi-

nie des besoins de snt prsents et à venir.

ainsi, on y pprend pr exemple que, en uisse

comme dns les utres pys occidentux, 60% de l

mortlit peut être ttribue à cinq fcteurs de risque:

l’hypertension rtrielle, l consommtion de tbc, untux de cholestrol snguin trop lev, le surpoids et le

mnque d’ctivit physique. eux-ci sont les principles

cuses d’pprition des mldies crdio-vsculires. rois

d’entre elles: l’hypertension, l’excs de cholestrol et le

surpoids rsultent, u moins en prtie, d’une liment-

tion trop riche et du mnque d’ctivit physique. r,

dns le cnton de Vud, l prt de l popultion physi-

quement ctive progress de 29% en 2002 à 33,2%

en 2007, lors que l prt des personnes inctives s’est

rduite de 4,1 points à 20,6% durnt l même priode.

Prmi d’utres cuses externes, il est probble que lesnombreuses inititives lnces ces dernires nnes pour 

ccroître le niveu d’ctivit physique de l popultion

commencent à porter leurs fruits! ’utres messges

sont entendus puisque l proportion de fumeurs dimi-

nu: en 2002, 31,8% des Vudoises et des Vudois

tient fumeurs; ils ne sont plus que 26,4% en 2007.

Ggeons que l’interdiction de fumer dns les lieux

publics intervenue en 2009 modifier encore les rsultts

à venir et qu’elle conduir à une diminution des ffec-

tions respirtoires chroniques en prticulier!

Le rpport de l’bsn permet d’identifier non seule-ment les dfis à venir pour l snt de l popultion,

mis ussi les groupes les plus à risque et leur environne-

ment. n y pprend, pr exemple, qu’il est utile d’tu-

dier les signes prcurseurs de l mldie dpressive. L

dpression et les symptômes dpressifs sont troitement

lis – pr des rpports de cuslit, de consquence ou

de concomitnce – à des problmes d’insertion socile,

tels que l’isolement ou les difficults professionnelles et à

des vnements critiques de l vie, tels que l perte d’un

emploi, le divorce ou l perte d’un proche. ne bonne

connissnce de ces liens peut fournir des indictions

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La aé a L a Va4

PéaL

utiles pour l plnifiction des mesures de prvention et

pour l mise sur pied d’interventions prcoces et de pr-

vention secondire. e document permet d’orienter les

politiques pour que l snt publique de demin rponde

ux besoins de snt de l popultion de demin.’est glement vec plisir que j’i lu dns le rpport

que, u cours des vingt dernires nnes, le cnton de

Vud connu une forte croissnce de son esprnce de

vie à l nissnce, que l mortlit est en net recul et que

l’esprnce de vie des personnes âges de plus de 65 ns

progresse.

L’objectif du rpport est de permettre ux respon-

sbles politiques, ux professionnels de snt publique et

ux personnes intresses de disposer d’une vue d’en-

semble de l snt de l popultion vudoise. L’objectif

est tteint! Je tiens ici à en remercier ses uteurs, nonseulement pour leur trvil d’nlyse et de rdction,

mis ussi pour leur contribution à ce que j’ppelleri:

«notre dveloppement durble».

Jen-hristophe sson,

chef du ervice de l snt publique du cnton de Vud

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5La aé a L a Va

aéVa

abrvitions

AA assurnce-ccidents

ADL/AVQ  activities of dily living/activits de l vie

quotidienne

AI  assurnce-invlidit

AM  assurnce militire

AOS  assurnce obligtoire des soins

APVP  annes potentielles de vie perduesAVS assurnce-vieillesse et survivnts

BADL/AFVQ  sic ctivities of dily living/activits fond-

mentles de l vie quotidienne

BEVNAT ttistique du mouvement nturel de l

popultion

CUDIT  nnbis se isorders dentifiction est

EMS tblissement mdico-socil

ESPAD uropen chool urvey Project on alcohol

nd ther rugs

ESPOP ttistique de l’tt nnuel de l popultion

ESS  nquête suisse sur l sntHBSC  Helth ehviour in chool-ged hildren

HEPA seu suisse nt et ctivit physique

(Helth nhncing Physicl activity)

HMO Helth intennce rgniztion (orgnis-

tion pour le mintien en bonne snt)

IADL/AIVQ  nstrumentl ctivites of dily living/activits

instrumentles de l vie quotidienne

ICD/CIM  nterntionl lssifiction of iseses/ls-

sifiction interntionle des mldies

IMC  ndice de msse corporelle

ISPA  nstitut suisse de prvention de l’lcoolismeet utres toxicomnies

LAMal  Loi fdrle sur l’ssurnce mldie

LCA  Loi sur le contrt d’ssurnce

LiMA  Liste des moyens et ppreils

MCA  decine lterntive et complmentire

n  ombre de personnes interroges

n.s.  non-significtif

OCDE  rgnistion de cooprtion et de dvelop-

pement conomiques (rgnistion for co-

nomic o-opertion nd evelopment

)

OECD rgnistion for conomic o-opertion

nd evelopment (rgnistion de coopr-

tion et de dveloppement conomiques

)

OFS ffice fdrl de l sttistique

OFSP ffice fdrl de l snt publique

OMS  rgnistion ondile de l nt (WorldHelth rgniztion WH)

PIB  Produit intrieur brut

SECO ecrtrit d’tt à l’conomie

SSN ocit uisse de utrition

TMS  ux de mortlit stndrdis

UMSA  nit multidisciplinire de snt des doles-

cents (wiss ulticenter adolescent urvey:

aH)

WHO  World Helth rgniztion (rgnistion

ondile de l nt )

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La aé a L a Va6

éé GééaL

sum gnrl

ne ctivit cible de prvention et de promotion de l

snt ncessite une bonne connissnce prlble de l

snt de l popultion. Le prsent rpport, x sur le

cnton de Vud, s’ttche à identifier certins problmes

de snt dns divers groupes de popultion, à mettre en

vidence des comportements fvorbles ou nuisibles à l

snt et à dcrire certines conditions de logement et detrvil dfvorbles à l snt, à prsenter enfin le

recours ux soins et les coûts des presttions mdicles.

Les donnes utilises dns ce rpport reposent en pre-

mier lieu sur l’nquête suisse sur l snt 2007 et, pour 

les comprisons temporelles, sur l’enquête de 2002.

’utres donnes ont t tires de l sttistique des

cuses de dcs de l’ffice fdrl de l sttistique ou

du «pool de donnes» de sntsuisse. ne grnde prtie

des rsultts sont insi fonds sur des rponses donnes

pr les personnes interroges. Le rpport t tbli pr 

l’bservtoire suisse de l snt sur mndt du cntonde Vud.

Troubles de la santé fréquents malgré une bonne santé

subjective

L mjorit de l popultion vudoise (85,7%) se sent

en bonne, voire en trs bonne snt, ce qui tit djà le

cs en 2002. Les hommes se dclrent un peu plus en

bonne ou trs bonne snt que les femmes. is 27,8%

des personnes interroges souffrent d’un problme de

snt de longue dure (hndicp ou mldie chronique).

ne proportion presque semblble (26,6%) de per-

sonnes interroges se plint de troubles physiques

importnts comme des mux de têtes, des mux de dos,

des sentiments de fiblesse ou de lssitude et des

troubles du sommeil. n observe ici une diffrence entre

les sexes: l moiti des hommes mentionnent de tels

troubles physiques contre sept femmes sur dix. Les

hommes prsentent pr contre plus souvent des fcteurs

de risque de mldies crdio-vsculires (p. ex. excdent

de poids et tux de cholestrol lev) que les femmes.

Les hommes jeunes sont ussi deux fois plus exposs u

risque d’ccident que les femmes du même âge. n

note ussi que le sentiment d’être en bonne snt dimi-

nue vec l’âge et, que, à l’inverse, les problmes de

snt de longue dure, les chutes, les limittions dns les

ctivits quotidiennes, mis glement les fcteurs de

risque de mldies crdio-vsculires, deviennent plus

frquents.

Plus d’un cinquième de la population vaudoise a des

problèmes psychiques moyens ou importants

21,6% des Vudoises et Vudois dclrent voir des pro-

blmes psychiques moyens à importnts (nervosit,

dcourgement, dprime, etc.) et 22,2% se disent ffec-

ts pr des symptômes dpressifs (le plus souvent

fibles). es problmes psychiques ne sont ps des ml-

dies dignostiques, mis ils ont des consquences

importntes pour l qulit de vie, l’ptitude u trvil et

les reltions sociles. ls sont souvent les signes vnt-

coureurs d’une dpressivit ultrieure crctrise. L

prt de l popultion vudoise dclrnt voir des pro-

blmes psychiques moyens à forts se situe u-dessus de

l moyenne suisse. nt dns le cnton de Vud que

dns l’ensemble de l uisse, les femmes mentionnent

plus souvent que les hommes des symptômes dpressifs.

omme l’ont montr des nlyses pprofondies sur l

dpression (chpitre 5), les symptômes dpressifs sont

troitement lis à l prsence de troubles physiques

(chroniques), u sentiment de solitude et d’inscurit

insi qu’à l’instisfction et ux tensions psychiques u

trvil. Les femmes (jeunes notmment), les personnes

vivnt seules ou levnt seules des enfnts et les per-

sonnes ffectes pr de fortes souffrnces physiques ou

de fortes tensions psychiques prouvent plus souvent

des sentiments de solitude. ns le domine de l snt

psychique, il s’vre que les personnes mnifestnt un

fible sentiment de mîtrise de l vie et un fible senti-

ment de cohrence fce ux vnements de l vie souf-

frent plus frquemment de troubles psychiques moyens

à forts.

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7La aé a L a Va

éé GééaL

n plus de l’âge et du sexe, l formtion est un l-

ment essentiel pour l snt. L corrltion suivnte peut

être mise en vidence tnt dns le cnton de Vud que

dns l uisse entire: plus le niveu de formtion et le

revenu sont levs, mieux une personne se sent, physi-quement comme psychiquement.

Le taux de mortalité des femmes vaudoises est inférieur 

à la moyenne suisse

au cours des 20 dernires nnes, l’esprnce de vie –

en prticulier celle des personnes de 65 ns et plus –

s’est constmment llonge dns le cnton de Vud

comme dns l uisse entire. Le tux de mortlit dns

le cnton de Vud ne diffre ps de l moyenne suisse 

pour les hommes, tndis qu’il est infrieur de 2% pour 

les femmes. Les mldies crdio-vsculires reprsententdns ce cnton, comme en uisse, l cuse de dcs l

plus frquente, devnt les cncers. Les dcs pr cncer 

du poumon, de l trche et des bronches sont signific-

tivement plus frquents dns le cnton de Vud qu’en

moyenne suisse pour les deux sexes. l en v de même

pour les cncers du pncrs et de l’estomc pour les

hommes. Les dcs dus à l dmence et les mldies de

l’ppreil respirtoire sont significtivement plus fr-

quents qu’en moyenne suisse, tndis que l mortlit

due ux mldies crdio-vsculires est d’environ 20%

infrieure à l moyenne ntionle.

Les principles cuses de dcs ne sont ps les mêmes

selon les groupes d’âge: pour les personnes de 15 à 34

ns, les ccidents, les ctes de violence et les suicides

occupent l premire plce; plus trd, ce sont les cncers

et, à prtir de 80 ns, les mldies crdio-vsculires. Les

cncers sont à l’origine de 42% des nnes potentielles

de vie perdues des femmes, respectivement de 27%

pour les hommes.

Evolution positive des habitudes de la population vau-

doise au niveau de l’activité physique et de

l’alimentation

ntre 2002 et 2007, l prt des personnes physiquement

ctives dns le cnton de Vud semble voir un peu ug-

ment, pssnt de 29,0% à 32,2%. Les personnes ne

prtiqunt ucune ctivit physique reprsentent 20,6%

de l popultion, vec une frquence plus leve prmi

les personnes ynt un fible niveu de formtion. Pr 

illeurs, les femmes et les personnes âges sont moins

ctives physiquement que les hommes et les personnes

jeunes. Le niveu d’ctivit physique dns le cnton deVud est infrieur à celui observ dns l uisse entire.

n ce qui concerne les hbitudes limentires, on

observe que 34,9% des personnes interroges (femmes:

44,4%; hommes: 25,3%) suivent l recommndtion de

consommer u moins cinq portions de fruits ou de

lgumes pr jour, une proportion suprieure à lmoyenne ntionle. outefois, dns le cnton de Vud,

les personnes qui disent fire ttention à leur liment-

tion sont proportionnellement moins nombreuses que

dns l’ensemble de l uisse (V: 54,6%, H: 70,5%).

n compte dns le cnton de Vud 37,4% de per-

sonnes en surpoids, dont 8,2% sont obses. es pour-

centges sont à peu prs les mêmes pour l’ensemble de

l uisse. L prt des personnes en surpoids est reste

reltivement stble depuis 2002. avec l’âge, l propor-

tion des personnes en surchrge pondrle ou obses

tend à ugmenter. L prt des personnes en surpoids estnettement plus leve chez les hommes que chez les

femmes, et cel dns tous les groupes d’âge.

La consommation de médicaments, de tabac et d’alcool

est variable selon le sexe

Le cnton de Vud compte 26,4% de fumeurs, soit prs

de 5% de moins qu’en 2002. L bisse touch les deux

sexes, et notmment les personnes fumnt beucoup. Le

pourcentge de fumeurs (hommes et femmes confon-

dus) diminue vec l’âge. ns tous les groupes d’âge, les

hommes fument plus souvent que les femmes. L pro-portion de fumeurs dns le cnton de Vud (hommes et

femmes confondus) se situe dns l moyenne suisse. L

prt des personnes exposes quotidiennement à l

fume pssive dns l’nne de l’enquête est plus leve

dns le cnton de Vud (19,9%) que dns l uisse

entire (15,6%). Le pourcentge de Vudois ynt

consomm du cnnbis u moins une fois dns leur vie

(35,7%) n’est ps diffrent de l moyenne ntionle.

ns le cnton de Vud, 19,2% des personnes boi-

vent de l’lcool chque jour, 43,3% u moins une fois

pr semine et 37,5% plus rrement ou jmis. nobserve de nettes diffrences entre les sexes qunt à l

consommtion d’lcool: 35,7% des femmes en boivent

rrement ou jmis, contre 15,4% des hommes. n

revnche, l prt des personnes buvnt chque jour est

plus leve chez les hommes (26,6%) que chez les

femmes (11,1%). ur le pln de l quntit d’lcool

consomme, presque 8% des Vudois et des Vudoises

consomment une quntit d’lcool qui fit encourir un

risque moyen à lev pour l snt. L consommtion

d’lcool des femmes dns le cnton de Vud se situe à

peu prs dns l moyenne suisse pr contre celle deshommes est suprieure.

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La aé a L a Va8

éé GééaL

L prt des personnes ynt pris u moins un mdic-

ment dns l semine prcdnt l’enquête ugment

entre 2002 et 2007 (pssnt de 40,8% à 46,3%). lle

nettement progress chez les hommes. L consomm-

tion de mdicments dns le cnton de Vud est sup-rieure à l moyenne ntionle. a l’chelle suisse, les

femmes consomment plus frquemment des mdic-

ments que les hommes, une tendnce que l’on retrouve

dns le cnton de Vud.

Nuisances et immissions à la maison et au travail:

plus fréquentes lorsque le statut social est bas

Prs d’un qurt (22,2%) des personnes interroges sont

exposes à deux nuisnces ou plus (notmment bruit du

trfic utomobile et bruit provoqu pr d’utres per-

sonnes) dns leur environnement rsidentiel. Les per-sonnes ynt un fible niveu de formtion et un bs

revenu sont prticulirement exposes. Les personnes

qui subissent plus frquemment des nuisnces à l mi-

son se plignent ussi plus souvent d’un muvis tt de

snt. ur le lieu de trvil, les personnes ynt un sttut

socil modeste sont ussi dvntge touches pr des

nuisnces telles que le bruit et des temprtures trop le-

ves ou trop bsses.

ns le cnton de Vud, l mjorit des personnes

professionnellement ctives (60,3%) sont trs stisfites

de leurs conditions de trvil (H: 65,8%). nmoins,16,9% des Vudois professionnellement ctifs sont sou-

mis u trvil à des chrges physiques importntes et

41,8% à des tensions psychiques leves. es propor-

tions correspondent à celles observes dns l’ensemble

de l uisse. Les chrges physiques sont mentionnes en

prticulier pr des personnes exerçnt des professions

mnuelles, lors que les tensions psychiques le sont

vnt tout pr des cdres. n 2007, 14,5% des ctifs

occups vient peur de perdre leur emploi, et 44,4%

n’prouvient ucune crinte à ce sujet.

Les Vaudoises passent plus souvent une mammographie

que les habitantes des autres cantons

81,6% des Vudois et des Vudoises ont un mdecin de

fmille. ette proportion tend à être lgrement inf-

rieure à l moyenne ntionle (87,9%). epuis 2002, le

nombre de consulttions mdicles globlement ug-

ment ussi bien dns l uisse entire que dns le cn-

ton de Vud, les hommes ynt prticulirement contri-

bu à cette volution. ns l’nne de l’enquête, 39,6%

des femmes de moins de 40 ns se sont soumises à unexmen de dpistge du col de l’utrus et 33,7% des

femmes de 50 ns et plus ont pss une mmmogr-

phie. n cinquime des hommes de 40 ns (22,7%) ont

subi un contrôle de l prostte. Les exmens de dpis-

tge – à l’exception de l mmmogrphie – sont moins

frquents dns le cnton de Vud que dns l’ensemblede l uisse. ns le cnton de Vud, le recours ux ser-

vices mdicux mbultoires est plus lev qu’u niveu

de l uisse entire. l n’y ps de diffrence pour l’utili-

stion des services hospitliers entre le cnton de Vud

et l moyenne ntionle.

Des coûts supérieurs à la moyenne, mais hausse plus

faible

e 2003 à 2007, les coûts de l snt relevnt de l’ssu-

rnce obligtoire des soins (a) ont ugment moins

fortement dns le cnton de Vud (+2,8%) que dns luisse entire (+4,5%), mis ils restent suprieurs à l

moyenne ntionle (V: 3239 frncs pr personne ssu-

re, H: 2860 frncs). ne forte progression des coûts

s’observe dns le secteur hospitlier (en prticulier u

niveu de l’mbultoire hospitlier), dns le secteur des

soins et de l’ssistnce à domicile insi que pour les

mdicments vendus en cbinet.

Le modle d’ssurnce vec frnchise à option est le

modle le plus rpndu dns le cnton de Vud. Le

modle du mdecin de fmille ggn en importnce

ces dernires nnes, toutefois encore nettement moinsdns ce cnton (11,3%) que dns l’ensemble de l

uisse (14,0%).

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9La aé a L a Va

ntroductionAndrea Zumbrunn, Florence Moreau-Gruet et Isabelle Sturny

1.1 Objectifs

L snt de l popultion est un thme essentiel de l

politique cntonle. Jusqu’ici, l politique de l snt

portit en premier lieu sur le dveloppement et le

finncement des presttions mdicles. aujourd’hui, on

tend à considrer les choses sous un ngle diffrent: lesfcteurs sociux et conomiques à l’origine de certines

mldies prennent une plce de plus en plus importnte

dns l politique de l snt (Wilkinson & rmot,

2004). Les dpenses conscres à l prvention et à l

promotion de l snt sont cependnt trs modestes en

uisse (2,2% des dpenses de snt) compres à celles

conscres à l mdecine curtive, et sont reltivement

fibles en comprison interntionle (moyenne despys de l’: 2,7%; rpport de l’: , 2006). 

L’pprhension plus globle que l’on ctuellement de l

snt met en lumire l’importnce de nombreux fcteursqui l’influencent et montre à quel point elle doit être

prise en considrtion dns diffrents domines de

l’ction politique et socile. ertines mesures de poli-

tique snitire peuvent insi viser des chngements

structurels: lutte contre l puvret et le chômge, m-

liortions des conditions de trvil et de l’environnement,

mis ussi renforcement du soutien socil u niveu

communl ou promotion de l snt et de l prvention

u niveu individuel (p. ex. limenttion, mouvement,

consommtion de certines substnces) (hlgren &

Whitehed, 1991). ’est l rison pour lquelle on prleujourd’hui du principe d’une politique de snt multi-

sectorielle («Helth in ll Policies»).

Objectifs du deuxième rapport sur la santé dans le can-

ton de Vaud 

Pour pouvoir mnger une politique de l snt xe

sur l crtion de conditions sociles fvorbles à l

snt, il est indispensble de disposer de donnes de

bse sur l’tt de snt de l popultion et sur ses

fcteurs dterminnts. Le prsent rpport pour but defournir ux responsbles politiques, ux professionnels

de l snt et ux milieux intresss une vue d’ensemble

de l snt de l popultion vudoise et des comporte-

ments de cette dernire dns le domine de l snt.

Principux objectifs:

– le rpport sur l snt est une tude de rfrence sur 

diffrentes questions de snt publique;

– les groupes à risque et les groupes-cibles y sont identi-fis en vue d’ctions curtives, prventives et de pro-

motion de l snt;

– les chngements intervenus entre 2002 et 20071 y

sont dfinis et dcrits (pprition de nouveux prob-

lmes de snt, ggrvtion de problmes de snt);

– les spcificits du cnton de Vud sur le pln sociod-

mogrphique et structurel insi que sur le pln des

indicteurs de snt y sont mises en vidence;

– les conditions et les fcteurs influnt sur l snt y

sont illustrs pr le biis de deux thmes de snt pub-

lique: l surchrge pondrle et l dpression.

Collaboration intercantonale coordonnée pour 

l’établissement de rapports sur la santé

L’bservtoire suisse de l snt (bsn) t chrg

d’nlyser les donnes de l’nquête suisse sur l snt

2007 et d’utres sources de donnes, et d’tblir un rp-

port sur l snt pour les cntons de Lucerne, d’appen-

zell-hodes extrieures, de Fribourg, de Genve, du es-

sin, d’ri et de Vud. es rpports s’inscrivent dns le

prolongement des rpports cntonux publis prc-demment sur l bse des donnes collectes lors des

nquêtes suisses sur l snt de 1992/1993, 1997 et

2002 (p. ex. bsn, 2005; bservtoire vlisn de l

snt & P, 2004; Weiss, 2000). l s’git donc pour 

le cnton de Vud du premier rpport cntonl effectu

pr l’bsn. L rdction eu lieu dns le cdre d’une

collbortion coordonne entre l’bservtoire suisse de

l snt et les cntons concerns. Les trvux ont t

rliss pr des collbortrices et collborteurs de l’b-

sn insi que pr des expertes et experts externes. Le

1 e rpport se bse principlement sur les donnes vudoises de l’nquêtesuisse sur l snt, disponibles pour les nnes 2002 et 2007.

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11La aé a L a Va

instnces cntonles. es effectifs prfois trop fibles u

niveu cntonl ont ussi influenc l slection de cer-

tines thmtiques. Les fcteurs d’influence suivnts

sont prsents dns le rpport:

– Le point 1.4 prsente une slection de donnes cnto-nles sur les crctristiques sociodmogrphiques et

structurelles de l popultion vudoise. l donne un

perçu de l sitution contextuelle dns le cnton, pr 

exemple, concernnt l structure pr âge de l popul-

tion ou l composition des mnges.

– Le point 2.4 borde brivement l question de l’exis-

tence d’un rseu socil et de s qulit.

– Le chapitre 3 expose, de mnire pprofondie, une

slection de comportements et ttitudes influençnt l

snt des individus (ctivit physique, limenttion,

consommtion de substnces psychoctives).– Le chapitre 4 trite des spects des conditions de vie,

de logement et de trvil des Vudoises et des Vudois

(nuisnces à l mison et u trvil, tensions psy-

chiques u trvil, stisfction u trvil et peur de

perdre son emploi).

– afin d’ller u-delà de l description des fcteurs

influençnt l snt, le chapitre 5 met en vidence, à

l’ide d’exemples, les liens (à l’chelle suisse) entre les

fcteurs explictifs de l’volution de deux problmes

de snt, l dpression et l’obsit, et leur importnce.

Informations complémentaires sur le système de prise

en charge médicale

e rpport porte principlement sur l’tt de snt de l

popultion, ses comportements pr rpport à l snt et

son contexte de vie. es informtions sont ussi ppor-

tes sur le systme de soins. L prise en considrtion

des presttions mdicles donne, pr exemple, d’utres

indictions sur les problmes de snt insi que sur le

comportement de l popultion pr rpport à l snt.

– ns ce rpport, des renseignements sont fournis pr 

les personnes interroges sur le recours à des prest-

tions mdicles dns le cnton de Vud (chapitre 6), et

notmment sur le recours à des presttions hospit-

lires ou à des exmens prventifs. Le point 1.4 four-

nit pr illeurs des chiffres cls sur le systme de soins

dns le cnton de Vud, tels que l densit de mde-

cins, l densit de lits ou le tux d’hospitlistion.

– Pour les personnes interroges, le recours ux soins

reprsente une chrge finncire qui se reflte notm-

ment dns l’volution des coûts et des primes de l’s-

surnce obligtoire des soins (a). Le chapitre 7 en

donne un perçu.

Les différences entre les groupes de population

Les conditions de vie et les comportements vrient pr-

fois fortement selon les groupes de popultion. e

constt est dterminnt pour prendre des mesures de

prvention et de promotion de l snt cibles. ns lerpport vudois sur l snt, les diffrents groupes de

popultion sont systmtiquement comprs entre eux.

es tbleux uniformiss prsentent l frquence de dif-

frentes problmtiques selon le sexe, l’âge, l form-

tion, l ntionlit, le revenu et le degr d’urbnistion

(p. ex. tbleu 2.1). n prt du principe que les condi-

tions de vie et les comportements sont diffrents en

fonction de l ctgorie d’pprtennce. L’encdr gris

(ci-dessous) illustre les diffrences observes pr rpport

à l snt entre les femmes et les hommes, les jeunes et

les personnes âges insi qu’entre les personnes lesmieux et les moins formes et/ou fortunes. L’tt de

snt et les comportements vis-à-vis de l snt vrient

glement selon le pys d’origine et l’histoire migrtoire

des personnes (FP, 2007). Pour des risons mtho-

dologiques, ce rpport ne procde qu’à une distinction

grossire entre deux groupes, celui des uisses et uis-

sesses et celui des trngers et trngres3. L thm-

tique borde est prsente ensuite en fonction de l

popultion urbine ou rurle (vrible du degr d’urb-

nistion), selon l rgion linguistique et une slection de

cntons, ce qui permet d’tblir des comprisons entreles diffrentes structures de popultion rgionles.

3 ne prsenttion pr ntionlit ne peut être tblie en rison du fiblenombre de cs observs. L ctgorie des trngers/trngres comprenddonc toutes les ntionlits et ussi bien les migrntes et migrnts rri-vs rcemment en uisse que les trngers fisnt prtie de l deuximeou de l troisime gnrtion. l est pr consquent difficile d’interprter 

l modlit trngers/trngres. Le monitorge de l snt de l popu-ltion migrnte tbli pr l’FP fournit des informtions dtilles sur cethme u pln ntionl (www.migres.dmin.ch).

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La aé a L a Va12

La pertinence de certains déterminants de la santé varie

selon le sexe

L vrible sexe n’est ps considre comme une vribleisole et simple, mis comme le rsultt d’un grnd nombrede processus individuels et structurels. Les femmes et les

hommes doivent être vus comme deux groupes sociuxprsentnt chcun des expriences, des ressources et desfcteurs de risque diffrents. ur le pln de l snt, certinsfcteurs sont plus frquents et/ou plus importnts chez lesfemmes que chez les hommes: p. ex. dns l vie profession-nelle (trvil à temps prtiel, conditions de trvil prcires,bs revenus), dns l vie prive (prent levnt seul desenfnts, comptibilit entre vie ctive et vie fmilile) ou univeu de l’tt de snt (esprnce de vie plus longue, plusgrnde frquence de mldies chroniques et de troublespsychiques) (FP, 2008b). Les diffrences entre les sexessusceptibles d’influencer l snt peuvent subsister même àun âge vnc, p. ex. u niveu de l’importnce du soutiensocil et de l frquence de vie en institution (les femmesvivent plus longtemps que les hommes et meurent plus sou-vent prs leur conjoint).

Nettes différences entre les groupes d’âge quant à la mor-

bidité et aux comportements dans le domaine de la santé

Les rsultts de ce rpport se rfrent principlement uxdonnes de l’nquête suisse sur l snt 2007, dns le cdrede lquelle seules des personnes de 15 ns et plus ont tinterroges. e rpport ne trite donc ps des dterminntsde l snt des enfnts et des jeunes4. hez les personnesdultes, certines situtions de vie ne sont ps fvorbles àl snt, pr exemple l sitution des prents levnt seulsdes enfnts, l sitution des personnes migrntes et cer-tines situtions lies à des conditions de trvil prticulires.ur le pln des conditions de trvil, l’ugmenttion des exi-gences psychiques et psychosociles dns le monde du tr-vil – simultnit frquente de diverses tpes de trvil,nombreux dlis, frquentes nouveuts – peut poser desproblmes et ncessiter un mngement du trvil pour lesctifs occups plus âgs (Höpflinger & Weiss, 2009). avecl’âge, les problmes de snt et les infirmits deviennentplus frquents et conduisent ssez souvent à une morbiditmultiple. n observe cependnt de grndes diffrencesentre les individus âgs qunt à l snt physique et psy-chique, à l’utonomie et u bien-être. es reltions socilesintctes, l’indpendnce, des ressources finncires suf-fisntes insi que le respect et l reconnissnce reprsen-

tent des lments prticulirement importnts pour le min-tien de l qulit de vie à un âge vnc (P Zürich,2008; Perrig-hiello, 2005). Les personnes trs âges sontsouvent ffectes pr des troubles cognitifs et psychiques.n uisse, 1 à 2% des personnes de 65 à 69 ns souffrentde troubles dmentiels, une proportion qui psse à plus de30% chez les plus de 90 ns (Kickbusch & spelt-iepelt,2009).

Les personnes ayant un faible niveau de formation ont

davantage de problèmes de santé

L formtion est un bien rprti de mnire ingle dns lsocit et elle de multiples effets sur l snt et les com-

4 au niveu cntonl, il n’est ps possible de procder à des nlysespprofondies concernnt les jeunes à l’ide de l’ 2007 en rison dufible nombre d’observtions.

portements vis-à-vis de l snt. Les personnes yntchev une formtion suprieure ont gnrlement un com-portement plus fvorble à l snt et une esprnce de vieplus longue que les personnes dont le niveu de formtionest bs (ielck, 2005; H. tmm & . Lmprecht, 2009).

es tudes menes en uisse montrent ussi qu’un tr-villeur non qulifi vit en moyenne qutre à cinq nnes demoins qu’un universitire (Kickbusch & ngelhrdt, 2009).n relve des diffrences considrbles de mortlit et demorbidit entre les personnes n’ynt suivi que l’cole obli-gtoire et celles qui ont chev un pprentissge profession-nel. Les diffrences sont pr contre bien plus fibles entre cedernier groupe de popultion et celui des personnes yntun diplôme du degr tertiire. au cours des vingt derniresnnes, l prt de l popultion suisse sns formtion post-obligtoire est psse de 47% à moins de 30% (H. tmm& . Lmprecht, 2009).Le concept d’«inglit en mtire de snt» – que l’on peutdfinir comme le rpport entre le sttut socil d’une prt, lmorbidit et l mortlit d’utre prt – englobe, en plus dufcteur formtion, les diffrences selon le sttut profession-nel et le revenu. ns ce rpport, les diffrences entregroupes professionnels (ctgories socioprofessionnelles)sont trites essentiellement u chpitre 4 «conditions delogement et sitution professionnelle». ependnt, lerevenu5 tnt une vrible centrle, il est prsent systm-tiquement dns le tbleu comprtif mlgr certins pro-blmes mthodologiques. tnt donn qu’il ne s’git psd’un rpport thmtique sur les inglits sociles et lsnt, ces vribles ne sont discutes que ponctuellement.

ns ce rpport, les ctgories de l vrible formtion sontles suivntes:

Ecole obligatoire:Les personnes qui sont encore à l’cole obligtoire ou quin’ont ps termin leur scolrit obligtoire et celles qui n’ontps (encore) chev de formtion postobligtoire6.

Degré secondaire II:Les personnes qui ont chev une formtion lmentire,une formtion professionnelle, le cursus d’une cole profes-sionnelle à plein temps, qui ont obtenu une mturit profes-sionnelle, et celles qui ont un diplôme d’une cole de com-merce d’un à deux ns, d’une cole de degr diplôme, d’unecole de culture gnrle, d’une cole prprnt à l mtu-rit ou d’une cole d’conomie domestique.

Niveau tertiaire:Les personnes qui ont chev une formtion à l’cole nor-mle, obtenu une mîtrise, un brevet fdrl, un diplômed’une cole technique ou professionnelle, d’une cole sup-rieure, hute cole spcilise, universitire ou utre.

5 ns ce rpport, l vrible revenu se rfre u revenu d’quivlencedu mnge, c’est-à-dire u revenu de chcun des membres du mnge,compte tenu du revenu totl du mnge, de l tille de celui-ci et dunombre d’enfnts de moins de 15 ns dns le mnge. n trouver ussid’utres renseignements mthodologiques dns l dernire prtie de lsection 1.3.

6 n tout, 90% environ des personnes dns cette ctgorie ont chevl’cole obligtoire et 10% environ n’ont ps suivi ou chev l’cole obli-gtoire.

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13La aé a L a Va

1.3 Sources de données et méthodologie

La principale source de données est l’Enquête suisse

sur la santé

Le prsent rpport est bs essentiellement sur les rsul-tts de l’nquête suisse sur l snt () de l’nne

2007 (enquête l plus rcente). L snt de l popul-

tion, en rgle gnrle, ne chnge ps de mnire dter-

minnte d’une nne à l’utre, c’est pourquoi il est pos-

sible de rendre compte de mnire stisfisnte de l

sitution ctuelle à prtir des rsultts de 20077. ette

enquête de l’ffice fdrl de l sttistique reprsente

une importnte source de donnes pour l uisse dns le

domine de l snt en rison de son lrge ventil de

thmes et de s reprsenttivit ntionle. e nombreux

thmes sont couverts uniquement pr cette seule

enquête. a l diffrence, pr exemple, de l sttistique

des hôpitux, les enquêtes reprsenttives menes

uprs de l popultion, telles que l’, ne fournissent

ps seulement des informtions sur les ptients et les

personnes mldes, mis ussi sur les personnes plus ou

moins en bonne snt et sur leurs troubles, douleurs et

hndicps pssgers ou chroniques (Weiss, 2000). L’tt

de snt individuel peut de plus être mis en reltion vec

d’utres fcteurs influnt sur l snt, tels que les condi-

tions de vie et les comportements fvorbles ou dfvo-

rbles à l snt insi que l mnire de fire fce à des

problmes de snt. n point fort de cette enquête est

qu’elle se rpte tous les cinq ns, ce qui permet

d’vluer les chngements dns le temps (pour des infor-

7

es spects spcifiques comme l stisfction u trvil peuvent cepen-dnt trs bien chnger brusquement pr l’effet d’un vnement commecelui de l crise finncire.

mtions complémentires sur l’ consulter le tbleu

1.1, l’nnexe, ou les publictions citées dns l biblio-

grphie (F, 2008, 2008b, 2010)).

lgr ses touts, l’nquête suisse sur l snt se

heurte à certines limites. ainsi, elle ne considre que lespersonnes vivnt dns des mnges privs et ynt un

rccordement tlphonique. Les personnes qui rsident

dns des homes ou dns d’utres institutions ne sont ps

reprsentes, ce qui est le cs notmment de bon nom-

bre de personnes âges. n peut donc supposer que les

rsultts de l’ donnent une imge trop positive de l

snt de ces dernires, et que cette imge serit moins

fvorble si l’on tenit compte des personnes vivnt

dns des homes pour personnes âges8. e plus, ne sont

interroges dns le cdre de l’ que des personnes

cpbles de s’exprimer suffismment bien dns l’une destrois lngues officielles, le frnçis, l’llemnd et l’itlien.

e l sorte, les personnes issues de l migrtion et ml

intgres linguistiquement sont sous-reprsentes. n

outre, l’enquête ne s’dresse qu’à des personnes dis-

posnt d’un rccordement u rseu tlphonique fixe

dns leur mnge.

ns l’interprttion des rsultts, il ne fut ps non

plus ngliger le fit que les informtions sont fournies

pr les personnes directement concernes, ce qui peut

entrîner certines imprcisions ou lcunes dns les don-

nes: les conventions sociles peuvent biiser lesrponses; les fiblesses de l mmoire peuvent rendre

difficile l’vlution de l frquence d’une certine cti-

vit ou l’occurrence d’un vnement.

8 Pour complter l’nquête suisse sur l snt, l’ffice fdrl de l sttis-

tique men en 2009 une enquête uprs des personnes âges vivntdns des tblissements mdico-sociux fin d’obtenir des informtionsplus dtilles sur l sitution (snitire) de ces personnes.

Tab. 1.1 Fiche signalétique de l’Enquête suisse sur la santé (ESS)

Producteur de données: ffice fdrl de l sttistique F, section ervices de snt, euchâtel

Bases légales: Loi sur l sttistique fdrle, ordonnnce concernnt l’excution des relevs sttistiques fdrux.

Objet de l’enquête: L’nquête suisse sur l snt fournit entre utres des informtions sur l’tt de snt de l popultion et ses fcteursdterminnts, sur les consquences de mldie et sur l’utilistion des services de snt.

Milieux interrogés: chntillon ltoire reprsenttif form de personnes d’u moins 15 ns vivnt dns des mnges privs disposntd’un rccordement tlphonique.

Echantillonnage: L slection des personnes interroges s’est fite en deux tpes: 1. chntillon rgionl de mnges privs, strtifipr cntons, 2. lection ltoire d’une personne cible à l’intrieur du mnge.

ns le cdre de l’ 2007, 18’760 personnes ont pris prt à l’enquête principle mene pr tlphone. Prmi cespersonnes, 14’432 ont rempli le questionnire crit complmentire. ns le cnton de Vud, 1382 personnes ont tinterviewes pr tlphone et 1073 ont ussi donn des renseignements pr crit.

13 cntons et l ville de Zurich ont finnc l’lrgissement de leur chntillon en vue de rliser des nlyses à l’chelledu cnton: aG, a, , F, G, J, L, , Z, , , V, V.

Périodicité: ous les cinq ns. nquêtes rlises jusqu’ici: 1992/1993, 1997, 2002, 2007. Prochine enquête: 2012.

Pertinence: Les donnes de l’chntillon sont pondres. el permet d’mliorer l fibilit des extrpoltions à l popultionde l uisse ou des cntons prticipnts.

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La aé a L a Va14

Le tbleu 1.2 prsente le nombre de personnes inter-roges et de personnes rsidnt dns le cnton de Vud

(âges de 15 ns et plus, en 2007), selon le sexe et l

clsse d’âge.

Prmi les 558’541 hbitntes/hbitnts âgs de 15

ns et plus, 1382 personnes ont t interroges dns le

cdre de l’, dont 758 femmes et 624 hommes.

L composition de l’chntillon ensuite t juste à

l structure de l popultion du cnton à l’ide d’une

mthode de pondrtion pour que les indictions recueil-

lies uprs des personnes interroges soient pertinentes

pour toute l popultion vudoise.

Autres sources de données

es donnes utres que celles de l’nquête suisse sur l

snt sont utilises dns certins chpitres de ce rpport

(notmment les chpitres 2 et 7); elles sont tires des

sttistiques suivntes:

– Statistique des causes de décès:

L sttistique des cuses de dcs, tblie pr l’ffice

fdrl de l sttistique, fournit une vue d’ensemble

de l mortlit insi que des informtions sur les

cuses de dcs en uisse.

– Pool de données santésuisse:

Le Pool de donnes de l’ssocition fîtire des ssu-

reurs-mldie (sntsuisse) recense les donnes gr-

ges d’environ 97% des ssurs (en 2007), et fournit

des renseignements sur le comportement des prest-

tires (notmment contrôles de l’conomicit des pres-

ttions) insi que sur l’volution des coûts et des

primes dns le domine de l’a.

– ESPOP:L sttistique de l’tt nnuel de l popultion

(PP), tblie pr l’ffice fdrl de l sttistique,

fournit des informtions sur l’tt et l structure de l

popultion rsidnte permnente insi que sur les

mouvements enregistrs de cette dernire.

es sources de donnes sont dcrites de mnire plus

dtille dns les chpitres concerns.

Indications méthodologiques sur l’exploitation

des donnéesns le rpport vudois sur l snt, l pluprt des n-

lyses ont un crctre descriptif. ne bonne prtie des

figures et des tbleux prsentent l frquence des diff-

rentes vleurs des vribles. hque figure et chque

tbleu indique le nombre de personnes interroges

prises en compte dns l’exploittion des donnes. Les

rsultts se bsent sur les donnes pondres (voir l’n-

nexe pour l procdure de pondrtion). ette pondr-

tion permet d’obtenir des vleurs ussi reprsenttives

que possible pour les cntons et l uisse, et de rduire

les biis lis à l procdure d’chntillonnge. omme

c’est le cs en gnrl pour les nlyses de l’nquête

suisse sur l snt (consignes de l’ffice fdrl de l

sttistique), ucun rsultt reposnt sur les indictions de

moins de 10 personnes n’est prsent ici. ette bsence

de rsultts est indique pr un point dns les tbleux.

Les vleurs qui reprsentent les rponses de 10 à 29 per-

sonnes figurent entre prenthses dns les tbleux et

les figures et n’ont qu’une pertinence limite du fit du

fible nombre de cs. ns certins cs, les rsultts

pour les petits groupes de popultion ou certins vne-

ments ne peuvent donc ps être tblis u niveu cnto-

nl, mis seulement à l’chelle suisse.

Tab. 1.2 Nombre de personnes constituant l’échantillon et population résidante du canton de Vaud selon le sexe

et la classe d’âge, 2007 (15 ns et plus)

lsses d’âge Hommes Femmes otl

chntillon Popultion chntillon Popultion chntillon Popultion

% % % % % %

15–34 ns 163 32,4 87 030 32,5 173 30,8 86 326 29,7 336 31,6 173 356 31,0

35–49 ns 199 30,7 78 511 29,3 208 29,9 80 428 27,7 407 30,3 158 939 28,5

50–64 ns 129 20,2 59 869 22,3 192 20,9 62 830 21,6 321 20,6 122 699 22,0

65 ns et plus 133 16,7 42 705 15,9 185 18,5 60 842 20,9 318 17,6 103 547 18,5

otl 624 100,0 268 115 100,0 758 100,0 290 426 100,0 1382 100,0 558 541 100,0

ource: F, PP 2007Le totl de l popultion du cnton de Vud mentionn dns ce tbleu n’est ps quivlent à celui des tbleux stndrds fournis pr l’F. nsles tbleux stndrds figurent les donnes de l’PP de 2006 qui ont t utilises lors de l’chntillonnge uxquelles ont t encore enleves lespersonnes qui vivent en institutions et qui ne font ps prtie de l popultion de rfrence.

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15La aé a L a Va

Les diffrences de distribution de frquence de

chque vrible entre les cntons respectifs et l’ensemble

de l uisse sns le cnton en question, et, si possible,

entre les nnes 2002 et 2007 ont fit l’objet d’un ex-

men systmtique. Le test de z t utilis pour lescomprisons rgionles et temporelles et le test du ki2

pour les utres comprisons. n crt est «sttistique-

ment significtif» lorsque l probbilit d’erreur est de

p < 5%. ns ce cs, l probbilit (p) est fible que le

rsultt obtenu soit le fruit du hsrd. Les diffrences

sttistiquement significtives sont mentionnes en tnt

que telles dns les tbleux des comprisons rgionles.

Pour ugmenter l reprsenttivit, il fllu tenir compte

du pln d’chntillonnge pour les comprisons rgio-

nles pour pouvoir clculer correctement l’erreur stn-

drd ou l’intervlle de confince.nfin, ucune correction due ux vritions liées à

l’âge ou u sexe n’ t pporte dns les comprisons

rgionles (et temporelles), suf dns le chpitre sur l

mortlit, prce que d’utres fcteurs dterminnts que

l’âge et le sexe urient dû être pris en compte. Le cn-

ton de Vud ccorde une ttention prticulire ux fr-

quences relles de certins rsultts importnts pour l

plnifiction de ses ctivits. tnt donn que les vleurs

sont prsentes selon diffrentes crctristiques socio-

dmogrphiques et socio-conomiques, il est possible de

comprer directement certins sous-groupes de popul-tion entre le cnton de Vud et l uisse (p. ex. tbleu

2.1).

L prcision sttistique des rsultts prsents dns ce

rpport doit être brivement illustre pr un exemple.

alors que l prt des fumeurs et des fumeuses est esti-

me à 26,4% pour le cnton de Vud (estime pour l

popultion du cnton sur l bse d’un chntillon de

1382 personnes), l probbilit est de 95% que l prt

effective de fumeurs et de fumeuses se situe entre

23,8% et 29,1% (intervlle de confince de 95%). Plus

l’chntillon est petit (p. ex. si de nombreuses vleursfont dfut), plus l’intervlle de confince est importnt.

Pr illeurs, les rsultts des nlyses bivries rlises

dns le cdre de ce rpport ne disent souvent rien sur le

lien vec d’utres fcteurs et l’influence de ceux-ci. es

nlyses multivries ont t rlises uniquement u

chpitre 5 conscr ux symptômes de l dpression et à

l’obsit, où elles y sont dcrites. itons enfin l question

des vleurs mnquntes. ous les groupes de popultion

n’ont ps rpondu ussi frquemment ux questions

portnt sur le revenu. L prt des vleurs mnquntes

est prticulirement leve chez les femmes âges etchez les jeunes gens, ce qui implique que les rsultts

collects ne sont ps reprsenttifs pour toute l popul-

tion. lgr cette fiblesse, l vrible revenu est

conserve, cr ces distorsions concernent tnt l uisse

que le cnton de Vud et prce qu’elle revêt un rôle pr-

ticulirement importnt.

1.4 Le canton de Vaud en comparaisonrégionale

Le prsent rpport vise entre utres à fournir des l-

ments de comprison intercntonle pour vluer si tel

problme de snt ou tel comportement dfvorble à l

snt prsente dns le cnton une frquence suprieure

à l moyenne. ertines crctristiques cntonles

gnrles, notmment les crctristiques sociod-mogrphiques ou structurelles, peuvent se trduire pr 

des diffrences dns l’tt de snt de l popultion ou

dns ses comportements fce à l snt. Le tbleu 1.3

prsente divers chiffres-cls pour le cnton de Vud et

pour l uisse entire. es chiffres ne sont ps utiliss

dns les utres chpitres du rpport; ils servent unique-

ment à tblir des hypothses concernnt d’ventuelles

diffrences entre les cntons.

Le rpport repose sur les donnes disponibles les plus

rcentes, celles des nnes 2002 à 2007. l ne prsente

donc ps d’volution plus ctuelle. Voici un perçu desrsultts pour le cnton de Vud.

La majorité de la population vaudoise vit en milieu

urbain

lgr un vste rrire-pys, l mjeure prtie de l

popultion du cnton de Vud (74,8%) vit en zone

urbine. n comprison, en uisse, 73,4% de l popul-

tion vit en rgion urbine, à Fribourg ce chiffre s’lve à

55,5% et à ri il est nul. ntre 2002 et 2007, le cnton

de Vud vu s popultion s’ccroître de 6,5%, se pl-

çnt insi u 3me rng des cntons suisses à connître

une croissnce dmogrphique. L premire plce

revient u cnton de Fribourg vec une croissnce

dmogrphique de 8,2%. L popultion vudoise est

reltivement jeune puisque les individus âgs de 0 à 49

ns reprsentent 66,4% de l popultion, cette propor-

tion tnt de 64,7% en uisse. ’illeurs, le tux de

ntlit est le plus lev de uisse vec 11,4 nouveu-

ns pour 1000 hbitnts en 2007 contre 9,9 en

moyenne en uisse.

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19La aé a L a Va

a aé

2 tt de sntJean-Luc Heeb (2.1 à 2.4 et 2.6)Maik Roth (2.5 et 2.6)

i l snt se conçoit pr l ngtive comme bsence de

mldie dns l’pproche biomdicle, elle se trouve u

cœur même de l dfinition qu’vnce l’ (1946):

«L snt est un tt de complet bien-être physique,

mentl et socil et ne consiste ps seulement en une

bsence de mldie ou d’infirmit». ette dfinition sert

courmment de rfrence dns le domine de l sntpublique, cr elle considre l snt comme un tout et

elle tient compte, en plus de critres objectifs, de l per-

ception que les individus ont de leur snt. ependnt,

elle ne v ps sns poser de problmes dns l mesure

où elle s’ppuie sur une pproche pr trop sttique de l

snt et une conception, fortement normtive, d’un

bien-être complet qui reste difficile à tteindre. l prît

ds lors plus pertinent de considrer l snt dns l

perspective d’un continuum snt-mldie multidimen-

sionnel. au fil du temps, l snt de l’individu voluer

entre deux pôles que sont un tt de prfite snt et untt de grve mldie. L’ide d’une continuit entre

snt et mldie se dmrque fondmentlement de

l’pproche biomdicle (antonovsky, 1997). n effet, l

distinction entre mldes et bien-portnts y est rempl-

ce pr une subdivision plus fine, dns lquelle les indivi-

dus sont plus ou moins en bonne respectivement en

muvise snt. L snt n’est plus considre comme

un tt d’quilibre que l mldie viendrit perturber 

pssgrement (homostsie), mis comme un tt vo-

lunt (htrostsie) selon les ressources personnelles de

l’individu et les contrintes uquel ce dernier est expos.Les comportements individuels et les strtgies d’dpt-

tion jouent à cet grd un rôle dterminnt: le bien-être

dpend glement des ressources que l’individu peut

mettre en œuvre pour surmonter ses problmes de

snt, comme le montre pr exemple le prdoxe –

pprent – des personnes âges, qui jugent souvent

fvorblement leur bien-être en dpit du dclin de leur 

snt physique (voir tudinger, 2000; Whl & Heyl,

2004).

Le prsent chpitre psse en revue diffrents indic-

teurs de l snt physique, psychique et socile. es

indicteurs permettent de situer l popultion vudoise

sur un continuum snt-mldie9. ns un premier 

temps, l snt subjective – soit l perception, pr les

personnes interroges, de leur tt de snt – et ses liens

vec les trois dimensions de l snt seront prsents

(point 2.1). nsuite, diffrents spects de l snt phy-

sique (point 2.2), de l snt psychique (point 2.3) et del snt socile (point 2.4) seront exmins plus en

dtil. ne ttention prticulire ser porte ux rp-

ports que ces trois dimensions de l snt entretiennent

entre elles et vec les principux dterminnts sociod-

mogrphiques. Le chpitre se termine pr l description

de l mortlit et des principles cuses de dcs dns lecnton de Vud (point 2.5), suivie d’un résumé (point 2.6).

2.1 Santé subjective

L snt subjective met l’ccent sur l’vlution, pr l’in-

dividu, de s propre snt. ette vlution ne se fonde

ps seulement sur l’tt de snt objectif, mis englobe

glement les ressources personnelles et l’environne-

ment. Le bien-être peut ds lors être considr comme

l’quilibre perçu entre un ensemble de ressources et de

contrintes. L’uto-vlution de l snt revêt une

importnce prticulire, cr elle est troitement lie à l

mortlit et à l morbidit (dler & enymini, 1997;

nor et l., 2001), mis ussi prce qu’elle peut être

mesure de mnire trs simple. ns l’nquête suissesur l snt, l question correspondnte tit formule

de l mnire suivnte: «omment est votre snt en

gnrl?».

9 L slection des indicteurs tient lrgement compte des prcdents rp-ports de l’bservtoire suisse de l snt rliss à prtir des donnesde l’ 2002, ce fin de fciliter les comprisons. Les indicteurs utili-ss dns l’ 2007 sont prfois diffrents de ceux de 2002, en prticu-lier pour l snt psychique. Les diffrences sont signles dns le texte. lconvient en outre de souligner que les indicteurs reposent exclusivementsur des indictions fournies pr les personnes interroges; il s’git toujoursd’une vlution de l snt du point de vue de ces dernires. Pr cons-

quent, les rsultts ne doivent ps être interprts comme un dignosticu sens mdicl, mis comme des uto-vlutions de l snt des per-sonnes interroges.

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La aé a L a Va20

a aé

Presque neuf Vaudois sur dix jugent leur santé bonne ou

très bonne

ns une trs lrge mesure, les Vudois estiment être en

bonne ou en trs bonne snt (85,7%). n peu plus

d’une personne interroge sur dix juge s sntmoyenne, lors que les rpondnts considrnt leur 

snt comme muvise ou trs muvise sont peu nom-

breux (figure 2.1). Les hommes dclrent un peu plus

souvent être en trs bonne snt que les femmes. L

snt subjective des Vudois est comprble à celle de l

popultion suisse dns son ensemble. ntre 2002 et

2007, l prt des personnes qui se sentent en bonne ou

en trs bonne snt semble voir lgrement ugment,

ce utnt dns le cnton de Vud (de 84,3% à 85,7%)

que dns l’ensemble de l uisse (de 85,8% à 86,7%)10.

L snt subjective est intimement lie à l’âge et à lformtion (tbleu 2.1). Les utres fcteurs sociodmo-

grphiques de même que l’pprtennce rgionle – à

l’exception toutefois des cntons du essin et de Zurich –

jouent un rôle sensiblement plus modeste. Les personnes

interroges vluent leur snt d’utnt plus fvorble-

ment qu’elles sont jeunes. ainsi, presque tous les Vu-

dois de 15 à 34 ns se dclrent en bonne ou en trs

bonne snt contre deux tiers des rpondnts de 65 ns

et plus. n crt similire s’observe selon le niveu de

formtion. ept rpondnts sur dix qui ont suivi l seule

scolrit obligtoire dclrent être en bonne ou en trs

10

e constt doit cependnt être considr vec prudence, cr l questionsur l snt subjective figurnt dns l’ 2002 («omment llez-vousctuellement?») n’tit ps l même que celle de l’ 2007.

bonne snt. ette proportion s’lve à environ neuf

rpondnts sur dix chez les personnes ynt chev une

formtion de degr secondire ou tertiire.

La santé subjective varie selon la formation surtout chezles personnes âgées

L’âge et l formtion comptent prmi les principux

dterminnts de l snt (eyer, 2009; voir point 1.2).

Lorsque l’âge ugmente, les tteintes à l snt et les

infirmits sont plus frquentes, tndis qu’un fible niveu

de formtion v souvent de pir vec des ressources limi-

tes pour surmonter les problmes de snt, mis ussi,

pr exemple, vec des contrintes physiques u trvil.

s lors, il peut être intressnt d’exminer l snt sub-

jective en considrnt simultnment les deux dtermi-

nnts que sont l’âge et l formtion (figure 2.2). L com-binison de ces deux fcteurs rvle un crt d’utnt

plus prononc entre les clsses d’âge que le niveu de

formtion est bs. ’est surtout chez les personnes qui

ont suivi l seule scolrit obligtoire que l snt subjec-

tive se dtriore à mesure que l’âge croît. i le bien-être

des rpondnts de 15 à 34 ns ne se diffrencie gure

selon l formtion, les personnes de 50 ns et plus en

bonne ou en trs bonne snt sont nettement moins

nombreuses prmi celles qui ont suivi l scolrit oblig-

toire que prmi celles qui ont chev une formtion de

degr secondire ou tertiire.

 

Santé subjective selon le sexe, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.1

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Hommes CH

Hommes VD

Femmes CH

Femmes VD 17,4 66,5 11,8 4,3

19,2 66,1 11,2 3,5

23,3 64,2 9,2 (3,3)

23,0 65,1 8,5 3,4

Très bonne

Bonne

Moyenne

Mauvaise/très mauvaise

 n=1381 (VD), n=18’750 (CH)

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21La aé a L a Va

a aé

La santé subjective reflète la santé physique

et psychique

Quel rpport existe-t-il entre l snt subjective et les

indicteurs de l snt physique, psychique et socile?

es tudes trngres ont mis en vidence des corrl-

tions entre l snt subjective d’une prt, les tteintes à

l snt physique et psychique d’utre prt (dler & Ksl,

1995; Kruse & Jy, 1994; nor et l., 2001; egovi

et l., 1989). n observe des liens semblbles dns l

popultion du cnton de Vud et dns l popultion

suisse: les problmes de snt de longue dure (voir 

point 2.2.1), les troubles physiques (voir point 2.2.2) et

les problmes psychiques (voir 2.3.1) vont de pir vecune moindre snt subjective (figure 2.3). n compri-

son vec l snt psychique et surtout physique, les

vritions de l snt subjective selon l snt socile,

mesure pr le sentiment de solitude (voir point 2.4.1),sont moins ffirmes.

Les problmes de snt de longue dure et les

troubles physiques importnts ont un effet prticulire-

ment dfvorble sur l snt subjective. euls 60%

environ des Vudois interrogs voqunt un problme

de snt de longue dure et 70% de ceux qui sont

tteints de troubles physiques jugent leur tt de snt

bon ou trs bon. es proportions s’lvent à 95% chez

les rpondnts sns problme de snt de longue dure

ou qui n’ont que peu ou ps de troubles physiques. Le

lien entre l snt subjective et les problmes psychiquesest moins prononc: environ trois qurts des personnes

Tab. 2.1 Santé subjective, cnton de Vud et uisse, 2007 (en %) 

onne ou très bonne oyenne à très muvise

V H V H

Sexe Femmes 83,9 85,4 16,1 14,6

Hommes 87,6 88,2 12,4 11,8Classes d’âge 15–34 ns 96,1 94,7 (3,9) 5,3

35–49 ns 90,3 90,9 9,7 9,150–64 ns 78,9 82,7 21,1 17,3

65 ns et plus 67,3 71,8 32,7 28,2

Formation colrit obligtoire 69,9 71,8 30,1 28,2

egr secondire 86,4 87,8 13,6 12,2

egr tertiire 92,8 92,6 7,2 7,4

Nationalité uisses 86,0 87,3 14,0 12,7

trngers 85,0 84,7 15,0 15,3

Revenu d’équivalence

du ménage

Jusqu’à 2999 HF 85,0 84,8 15,0 15,2

e 3000 à 4499 HF 85,2 86,4 14,8 13,6e 4500 à 5999 HF 84,7 89,2 15,3 10,8

  6000 HF et plus 92,9 92,1 (7,1) 7,9

Degré d’urbanisation Ville 85,3 86,5 14,7 13,5

mpgne 86,9 87,3 13,1 12,7

Comparaison régionale Suisse 86,7 13,3

Vaud 85,7 14,3

erne 86,6 13,4

Fribourg 86,9 13,1Genve 84,8 15,2euchâtel 85,3 14,7essin 80,8* 19,2*

Vlis 86,2 13,8

Zurich 89,3* 10,7*

uisse lmnique 87,5 12,5uisse romnde 85,6 14,4

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1381 (V), n=18’750 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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La aé a L a Va22

a aé

qui dclrent des problmes psychiques moyens ou

importnts s’estiment en bonne ou en trs bonne snt

contre neuf sur dix chez les personnes ynt de fibles

problmes psychiques. nfin, environ huit Vudois sur 

dix prouvnt des sentiments de solitude – qu’ils soient

occsionnels ou frquents – se considrent en bonne ou

en trs bonne snt contre neuf rpondnts sur dix ne se

sentnt jmis seuls.

Le cumul d’tteintes à l snt physique et à l sntpsychique influe encore plus nettement sur l snt sub-

jective. ainsi, chez les Vudois qui prsentent simultn-

ment un problme de snt de longue dure et des pro-

blmes psychiques moyens ou importnts, 53,2% des

rpondnts considrent être en bonne ou en trs bonne

snt (H: 45,9%). e tux est de 69,3% (62,4%) chez

les personnes dclrnt à l fois des troubles physiques

importnts et des problmes psychiques moyens ou

importnts.

2.2 Santé physique

L snt subjective est troitement lie à l snt phy-

sique. ns ce qui suit, on exminer d’bord plus vnt

les problmes de snt de longue dure (point 2.2.1) et

les troubles physiques (point 2.2.2) dont il vient d’être

question. Puis, on border les limittions pssgres

(point 2.2.3) et durbles (point 2.2.4) – provoques

essentiellement pr des tteintes à l snt physique –

ffectnt l’ccomplissement des ctivits quotidiennes. l

ser ensuite question de fcteurs de risque pour l snt

physique pr le biis de l’exemple, prticulirement per-

tinent du point de vue de l prvention, des mldies

crdio-vsculires (point 2.2.5). nfin, les ccidents

(point 2.2.6) et les chutes (point 2.2.7) en tnt qu’t-

teintes mjeures à l snt physique seront psss en

revue.

2.2.1 Problèmes de santé de longue durée

n qurt des Vudois interrogs dclrent un problme

de snt de longue dure tel un hndicp ou une ml-

die chronique u moment de l’enquête11 (tbleu 2.2).

Les problmes de snt de longue dure prissent un

peu moins frquents dns le cnton de Vud qu’à

l’chelle de l uisse (25,6% vs 27,3%; n.s.).

Les problèmes de santé de longue durée augmentent se-

lon l’âge

Les problmes de snt de longue dure ugmentent

continûment selon l’âge. ls sont jusqu’à trois fois plus

frquents chez les 65 ns et plus que chez les 15-34 ns

(figure 2.4). hez les personnes de 65 ns et plus, les

femmes sont plus souvent touches que les hommes.

ns le cnton de Vud, les rpondnts de cette clsse

d’âge semblent moins souvent confronts à des pro-

blmes de snt de longue dure que dns l’ensemble

de l uisse.

11

L question tit formule insi: «avez-vous une mldie ou un problmede snt qui dure depuis longtemps?» n rison de formultions diff-rentes, les comprisons vec l’ 2002 ne sont ps possibles.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65 anset plus

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65 anset plus

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65 anset plus

100,0

(71,0)58,6 59,9

94,6 90,279,5

70,3

98,9 95,7 91,3

70,4

VD

CH

Personnes dont la santé subjective est bonne ou très bonneselon l’âge et la formation, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.2

 n=1381 (VD), n=18’737 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Scolarité obligatoire Degré secondaire II Degré tertiaire

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

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23La aé a L a Va

a aé

Les problmes de snt de longue dure sont un peuplus frquents chez les rpondnts ynt suivi l seule

scolrit obligtoire que chez ceux qui ont chev une

formtion de degr secondire ou tertiire (tbleu

2.2). ls se rencontrent glement plus souvent chez les

citoyens suisses que chez les trngers. Pr rpport à

l’ensemble du pys, les problmes de snt de longue

dure s’observent plus frquemment dns le cnton de

erne, tndis qu’ils sont plus rres u essin et en Vlis.

Bonne santé subjective en dépit de problèmes de santéde longue durée

Les problmes de snt de longue dure peuvent consi-

drblement diminuer l snt subjective (voir point

2.1). ependnt, les ressources personnelles et sociles

sont susceptibles de contribuer à surmonter les con-

squences de problmes de snt de longue dure. a

titre d’exemple de telles ressources, on peut citer le sen-

timent de mîtrise de l vie, c’est-à-dire l conviction de

pouvoir influencer le cours de s propre vie (voir point

2.3.2), et le soutien socil, pprhend ici pr le biis del’existence de sentiments de solitude (voir point 2.4.1).

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Non Oui Pas/peu Quel-ques-uns

Impor-tants

Faibles Moyens/importants

Non Oui

94,1

61,5

93,6 89,6

70,8

90,877,2

90,181,4

VD

CH

Personnes dont la santé subjective est bonne ou très bonne selon différentsindicateurs de santé, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.3

n=1380 (VD), n=18’733 (CH)

Troubles physiques Problèmes psychiques Sentimentsde solitude

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Sentiments de solitude: non: jamais de sentiments de solitude, oui: parfois, assez souvent ou très souvent des sentiments de solitude

Problème de santéde longue durée

0%

10%

20%

30%

40%

50%

15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus

(12,4)

25,8

34,5 36,1

17,021,8

33,0

41,1

Femmes VD

Hommes VD

Femmes CH

Hommes CH

Personnes ayant un problème de santé de longue durée selon le sexe et l’âgecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.4

 n=1381 (VD), n=18’742 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

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La aé a L a Va24

a aé

L snt subjective des personnes voqunt un problme

de snt de longue dure est d’utnt meilleure qu’elles

font tt d’un sentiment lev de mîtrise de l vie ou

qu’elles dclrent ne jmis prouver de sentiments de

solitude (figure 2.5).

n prsence d’un problme de snt de longue dure,

58,4% des Vudois ynt un fible sentiment de mîtrise

de l vie et 55,4% de ceux qui prouvent des sentiments

de solitude dclrent être en bonne ou en trs bonne

snt. es proportions s’lvent à environ sept per-sonnes sur dix lorsque le sentiment de mîtrise de l vie

est moyen ou lev de même qu’en l’bsence de senti-

ments de solitude. hez les rpondnts n’ynt ucun

problme de snt de longue dure, les fcteurs prcits

ne jouent prtiquement ucun rôle. Les ressources per-

sonnelles et sociles semblent insi contribuer à rduire

les diffrences en termes de snt subjective entre les

personnes connissnt un problme de snt de longue

dure et celles qui n’en prsentent ps.

Tab. 2.2 Personnes ayant un problème de santé de longue durée ou des troubles physiques importants,cnton deVud et uisse, 2007 (en %) 

Problème de snté de longue durée roubles physiques importnts

V H V H

Sexe Femmes 26,3 28,2 34,3 30,8Hommes 24,9 26,3 18,7 17,3

Classes d’âge 15–34 ns 14,6 15,4 24,1 22,335–49 ns 23,8 23,5 26,5 23,350–64 ns 33,7 34,5 26,6 23,3

65 ns et plus 38,8 44,5 30,9 29,4

Formation colrit obligtoire 29,2 33,4 32,0 32,3

egr secondire 25,2 26,5 25,3 24,0

egr tertiire 24,5 25,9 26,2 20,2

Nationalité uisses 27,9 28,6 26,3 24,4trngers 19,4 22,1 27,4 23,2

Revenud’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF 24,0 26,1 31,1 26,3e 3000 à 4499 HF 26,8 29,6 27,1 24,1e 4500 à 5999 HF 27,0 28,3 25,4 23,1

6000 HF et plus 24,1 26,1 18,9 19,5

Degré d’urbanisation Ville 25,0 27,6 26,9 24,7

mpgne 27,1 26,3 25,6 22,6

Comparaison régionale Suisse 27,3 24,2

Vaud 25,6 26,6

erne 30,4* 23,1Fribourg 27,8 22,6

Genve 24,7 27,2euchâtel 26,5 25,6

essin 21,9* 26,0

Vlis 24,3* 26,4

Zurich 27,4 25,0

uisse lmnique 28,2 23,4uisse romnde 25,6 26,1

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007Problme de snt de longue dure: n=1070 (V), n=18’742 (H); troubles physiques n=999 (V), n=17’421 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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25La aé a L a Va

a aé

2.2.2 Troubles physiques

L snt subjective n’est ps seulement ffecte pr des

problmes de snt de longue dure, mis glement

pr des troubles physiques qui se sont mnifests durnt

les qutre semines ynt prcd l’enquête (voir point

2.1). Huit troubles, qui peuvent être prtgs en deux

groupes selon leur frquence, sont prsents (figure 2.6).

Les maux de dos, les insomnies, la faiblesse ou la lassi-

tude et les maux de tête sont fréquents

ns le cnton de Vud, les troubles physiques les plus

rpndus sont les mux de dos et de reins (44,9%). ls

sont suivis à glit des difficults d’endormissement et

insomnies d’une prt (39,7%), d’un sentiment de fi-

blesse gnrlise et de lssitude d’utre prt (39,4%),

puis des mux de tête et utres douleurs du visge

(35,0%). Les mux de ventre et bllonnements (29,2%),

l dirrhe et l constiption (20,6%) et, surtout, les

douleurs dns l poitrine (9,6%) et les irrgulrits cr-

diques (7,3%) sont plus rrement cits. L pluprt des

personnes interroges n’voquent que de lgers troubles

physiques (rponse «un peu»). e forts troubles

(rponse «beucoup») s’observent surtout pour les

mux de dos et de reins d’une prt, les difficults d’en-

dormissement et insomnies d’utre prt; prs d’un Vu-

dois sur dix est concern pr chcun de ces troubles.

Quelque 6% à 7% des rpondnts se plignent pr 

illeurs de forts troubles physiques en rpport vec un

sentiment de fiblesse gnrlise et de lssitude ou demux de tête et utres douleurs du visge.

Les huit indicteurs ont t runis pour exminer les

troubles physiques dns leur ensemble en distingunt les

ctgories suivntes: troubles importnts, quelques

troubles et peu ou ps de troubles12. ns le cnton de

Vud, plus de six personnes interroges sur dix prsen-

tent des troubles importnts (26,6%) ou quelques

troubles (35,3%). Les troubles physiques importnts

prissent un peu plus frquents dns le cnton de Vud

que dns l’ensemble de l uisse, tndis que les tteintesdues à l prsence de quelques troubles ont une fr-

quence similire13. L frquence des troubles physiques

est semblble en 2002 et en 2007 (respectivement

61,8% et 61,9%). a l’chelle de l uisse, une lgre

husse semble pprître (respectivement 58,8% et

59,7%).

Les troubles physiques s’ccompgnent souvent de

problmes de snt de longue dure. ainsi, les Vudois

dclrnt un problme de snt de longue dure sont

deux fois plus nombreux à se plindre de troubles phy-

siques importnts que ceux qui ne connissent ps de tel

problme (42,3% vs 21,4%). nversement, les rpon-

dnts qui n’ont que peu ou ps de troubles physiques se

rencontrent plus frquemment dns le groupe de per-

sonnes ne dclrnt ps de problme de snt de longue

dure que dns le groupe ynt de tels problmes

(42,4% vs 25,5%).

12 Pour les diffrents troubles, des points ont t ttribus ux trois ctgo-ries: ps du tout (0 point), un peu (1) et beucoup (2). avec un totl de8 points ou plus, les troubles sont qulifis d’importnts. l est questionde quelques troubles lorsque le totl est compris entre 4 et 7 points et depeu ou ps de troubles lorsqu’il ne dpsse ps 3 points. Les personnestteintes de fivre ont t exclues fin de ne ps tenir compte de ml-dies telles l grippe (voir F, 2008).

13 Les pourcentges s’lvent respectivement à 24,2% et à 35,5%.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Elevé Moyen Faible Jamais Parfois à très souvent

69,8 73,5

58,455,4

55,4

94,9 98,0 94,2 93,6 93,6

Non VDOui VD

Non CH

Oui CH

Personnes dont la santé subjective est bonne ou très bonne, avec ou sansproblème de santé de longue durée, selon le sentiment de maîtrise de la vieet les sentiments de solitude, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.5

Sentiments de solitude

Sentiment de maîtrise de la vie:n=972 (VD), n=12’979 (CH);sentiments de solitude:n=1320 (VD), n=17’866 (CH)

Problème de santé de longue durée

© Office fédéral de la statistique (OFS)

Sentiment de maîtrise de la vie

Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

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La aé a L a Va26

a aé

Les troubles physiques sont fréquents chez les femmes

ontrirement ux problmes de snt de longue dure,

l frquence des troubles physiques vrie selon le sexe

et, de mnire moindre, selon l’âge (figure 2.7). Les

femmes vudoises signlent plus frquemment destroubles physiques que les hommes vudois. Quelle que

soit l clsse d’âge, environ sept femmes interroges sur 

dix mentionnent des troubles contre un peu plus d’un

homme sur deux. l pprît glement que les femmes

et les hommes se dmrquent le plus qunt ux troubles

physiques importnts: les femmes voquent presque

deux fois plus souvent de tels troubles que les hommes

(34,3% vs 18,7%). L prsence de troubles physiques –

qu’ils soient importnts ou qu’il s’gisse de quelques

troubles – ne dpend que dns une fible mesure de

l’âge. Pr contre, l prt de femmes fisnt tt detroubles physiques importnts croît selon l’âge: entre 15

et 34 ns, trois femmes sur dix sont concernes contre

qutre sur dix ds 65 ns. n même temps, l prt de

femmes signlnt quelques troubles physiques diminue

selon l’âge. hez les hommes, on n’observe ps de

vritions semblbles en rpport vec l’âge.

L frquence des troubles physiques importnts vrie

selon le niveu de formtion (tbleu 2.2). nviron un

tiers des Vudois qui ont suivi l seule scolrit oblig-

toire prsentent de tels troubles. ette prt est d’un

qurt chez les rpondnts qui ont chev une formtionde degr secondire ou tertiire.

2.2.3 Limitations passagères dans les activités

habituelles

L’incpcit d’ccomplir ses ctivits hbituelles peut

voir des consquences dfvorbles u pln à l fois

personnel, fmilil et conomique. au cours des qutresemines prcdnt l’enquête, 12,0% des personnes

interroges dns le cnton de Vud – 17,1% à l’chelle

de l uisse – n’vient ps pu exercer leurs ctivits

comme elles en ont l’hbitude pour des risons de

snt14. urnt ce même lps de temps, les Vudois se

trouvnt dns l’incpcit de poursuivre normlement

leurs ctivits n’vient ps pu vquer comme de cou-

tume à leurs occuptions pendnt 8,4 jours en moyenne.

ns l’ensemble de l uisse, on observe une dure voi-

sine de 8,1 jours. L prt des personnes se trouvnt dns

l’incpcit d’effectuer leurs ctivits comme d’hbitudeest similire en 2002 et en 2007 dns le cnton de Vud

(respectivement 12,3% et 12,0%), tndis qu’elle lg-

rement crû dns l’ensemble de l uisse (respectivement

15,2% et 17,1%). n 2002, l dure moyenne des limi-

ttions pssgres dns les ctivits hbituelles semble

plus longue dns le cnton de Vud, tndis qu’elle n’

que peu vri dns l’ensemble de l uisse (respective-

ment 9,6 et 8,2 jours). L’incpcit d’ccomplir ses cti-

14 Prt des personnes qui ont rpondu pr u moins un jour à l question:

«Pendnt combien de jours vez-vous t hndicp(e) pr un problmede snt u point de ne ps pouvoir exercer votre ctivit normlement,u cours des 4 dernires semines?».

Troubles physiques, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.6

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0%

20%

40%

60%

80%

100%

VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH

55,1

35,4

9,5

57,2

32,8

10,0

60,7

32,4

6,9

58,1

34,5

7,4

64,9

29,1

6,0

63,8

28,6

7,6

60,3

30,6

9,1

64,4

27,3

8,3

79,4

16,3

4,3

82,4

13,9

3,7

70,8

24,8

4,4

82,3

13,9

3,8

92,6

6,1(1,3)

90,2

8,11,7

90,4

8,2(1,4)

92,1

6,61,3

Pas du tout

Un peu

Beaucoup

n=1382 (VD), n=18’745 (CH)

Faiblessegénéralisée/

lassitude

Maux detête/

visage

Insomnies Diarrhée/constipation

Maux deventre/

ballonnements

Irrégularitéscardiaques

Douleursdans la poitrine

Maux dedos/reins

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

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27La aé a L a Va

a aé

vits hbituelles est vnt tout due à des mldies, et ce

dns le cnton de Vud plus souvent que dns l’en-

semble de l uisse (respectivement 80,3% et 72,9%).

Les ccidents en sont à l’origine dns un peu plus d’un

cs sur dix (respectivement 11,3% et 14,4%).

Problèmes de santé et troubles physiques vont de pair 

avec une limitation passagère des activités

Les limittions pssgres dns les ctivits hbituelles se

mnifestent surtout en cs de problme de snt de lon-

gue dure et de troubles physiques, bien que ce lien

semble moins prononc dns le cnton de Vud qu’à

l’chelle de l uisse (figure 2.8). nviron deux Vudois

sur dix dclrnt un problme de snt de longue dure

ou des troubles physiques importnts n’ont ps pu se

conscrer comme d’hbitude à leurs ctivits u cours

des qutre semines prcdnt l’enquête. Les personnes

interroges n’ynt ps de problme de snt de longuedure ou prsentnt quelques troubles physiques dcl-

rent deux fois moins souvent être limites dns leurs

ctivits hbituelles. Qunt ux rpondnts n’ynt que

peu ou ps de troubles physiques, moins d’un sur vingt

est concern. L dure de l’incpcit est glement plus

longue en prsence d’un problme de snt de longue

dure ou de troubles physiques importnts. hez les per-

sonnes qui ont un tel problme ou de tels troubles, l

dure est en moyenne deux fois plus longue que chez les

utres rpondnts.

2.2.4 Limitations fonctionnelles dans la vie quotidienne

Lorsque l’âge vnce, les problmes de snt sont plus

frquents, entrînnt des limittions fonctionnelles et

restreignnt l’utonomie dns l vie de tous les jours. l

en rsulte une ugmenttion du besoin d’ide et de

soins. L prsente section trite de l’utonomie dns

l’ccomplissement des ctivits de l vie quotidienne. l y

ser question de limittions fonctionnelles dns les ctivi-ts de bse, comme se nourrir ou s’hbiller, et dns les

ctivits instrumentles, comme prprer les reps ou

fire les courses15.

ns le cnton de Vud, une personne interroge sur 

sept dclre rencontrer des difficults dns l’ccomplisse-

ment des ctivits de l vie quotidienne (13,8%; H:

14,4%)16. Les ctivits instrumentles occsionnent

environ qutre fois plus souvent des difficults que les

ctivits de bse (V: 13,4% vs 3,4%; H: 14,0% vs

3,4%). Les difficults à effectuer les ctivits de bse de

15 L’ 2007 recense cinq ctivits de bse de l vie quotidienne (ou aL,bsic ctivities of dily living en nglis; voir Ktz et l., 1963), soit: senourrir; se coucher et se lever du lit, se lever d’un futeuil; s’hbiller et sedshbiller; ller ux toilettes; prendre un bin ou une douche. e plus,les huit ctivits instrumentles (ou aL, instrumentl ctivities of dilyliving en nglis; voir Lwton & rody, 1969) suivntes ont t recenses:prprer les reps; tlphoner; fire les chts; fire l lessive; effectuer de petits trvux mngers; effectuer occsionnellement de gros trvuxmngers; tenir ses comptes; utiliser les trnsports publics. omme l’ t conduite uprs de mnges privs, les personnes ynt des besoinslevs en ide et en soins sont vrisemblblement sous-reprsentes.

16 L question sur les ctivits de bse tit formule insi: «Je vis num-rer plusieurs ctivits de l vie cournte. ites-moi, pour chcune d’elles,si vous pouvez l’ccomplir sns difficult, vec quelque difficult, vecbeucoup de difficult, ou ps du tout». elle sur les ctivits instrumen-tles vit l teneur suivnte: «Je vis numrer d’utres ctivits quo-

tidiennes. ites-moi, pour chcune d’elles, …». ns le texte, les per-sonnes qui rencontrent des difficults sont celles qui, pour u moins unectivit, ont choisi l’une des trois dernires possibilits de rponse.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes

27,1

42,8

30,1

45,3

36,5

(18,2)

30,9

34,5

34,6

48,9

32,8

18,3

30,6

34,2

35,2

49,3

32,8

(17,9)

27,8

32,5

39,7

45,9

32,7

21,4

Pas/peu de troubles

Quelques troubles

Troubles importants

Troubles physiques selon le sexe et l’âge, canton de Vaud, 2007 Fig. 2.7

50–64 ans

 n=1268

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

15–34 ans 35–49 ans 65 ans et plus

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La aé a L a Va28

a aé

l vie quotidienne vont en gnrl de pir vec des limi-

ttions fonctionnelles dns l’ccomplissement des ctivi-

ts instrumentles. hque ctivit de bse occsionne

des difficults à environ 2% des rpondnts. ette pro-

portion s’lve jusqu’à 4% pour les diffrentes ctivits

instrumentles, environ une personne sur dix prouvntdes difficults à ccomplir occsionnellement de gros tr-

vux mngers.

Dès 65 ans, les activités quotidiennes posent des dif-

ficultés à plus d’un tiers des personnes

Les difficults à ccomplir les ctivits de bse et instru-

mentles de l vie quotidienne dpendent fortement de

l’âge (figure 2.9). s 65 ns, utnt les femmes que les

hommes mentionnent jusqu’à environ qutre fois plus

souvent de telles difficults que les personnes plus

jeunes. oujours dns l clsse d’âge de 65 ns et plus,

les femmes rencontrent plus frquemment des difficults

que les hommes.

Prmi les personnes interroges de 65 ns et plus, un

tiers ont des difficults à ccomplir des ctivits instru-

mentles (figure 2.10). ns cette clsse d’âge, les cti-

vits de bse posent glement des difficults à une per-

sonne sur dix. n même temps, l’utonomie dns l vie

quotidienne est essentiellement mise à ml pr les

tteintes à l snt physique: en comprison vec l

popultion totle, les personnes dclrnt des troubles

physiques importnts ou un problme de snt de lon-

gue dure rencontrent deux fois plus souvent des diffi-

cults à effectuer des ctivits de bse et instrumentles

de l vie quotidienne.

nviron six Vudois sur dix de 65 ns et plus qui ont

un problme de snt de longue dure ou des troubles

physiques importnts voquent des difficults dns l’c-complissement des ctivits de bse et instrumentles17.

n l’bsence de problme de snt de longue dure –

toujours dns le groupe des 65 ns et plus –, environ

une personne sur qutre est concerne; chez les rpon-

dnts qui n’ont que peu ou ps de troubles physiques,

moins d’une personne sur cinq est touche18.

Fortes limitations fonctionnelles en cas de problèmes

d’ouïe, de vue et de locomotion

n lien vec l’ccomplissement des ctivits de l vie

quotidienne, il ser encore brivement question des pro-

blmes d’ouïe, de vue et de locomotion. Les personnes

âges sont les premires touches pr ces problmes.

Prmi les Vudois de 65 ns et plus, une personne sur six

dclre ne ps voir une vue suffisnte pour lire, ou lors

seulement vec de grndes difficults, un livre ou un

journl (16,8%; H: 10,4%). n peu moins souvent –

17 Problme de snt de longue dure: V 57,2%, H 49,7%; troublesphysiques importnts: respectivement 62,5% et 53,7%

18 aucun problme de snt de longue dure: V 27,2%, H 23,3%; peu

ou ps de troubles physiques: respectivement 19,3% et 18,4%. Le pour-centge de 19,3% repose sur moins de 30 cs et une fibilit sttistiquelimite.

0

10

20

30

40

Oui Non Importants Quelques-uns Pas/peu

12,4

5,2

13,2

7,3(2,9)

20,8

9,1

16,9

9,2

(4,3)

Proportion VD (en %)

Nombre de jours VD

Proportion CH (en %)

Nombre de jours CH

Personnes ayant une limitation passagère dans les activités habituelles etnombre moyen de jours d’incapacité1 selon différents indicateurs de santécanton de Vaud et Suisse, 2007 (au cours des quatre semaines précédantl’enquête) Fig. 2.8

Troubles physiques

Proportion de personnes: n=1373 (VD),n=18’611 (CH);Nombre de jours: n=162 (VD), n=2949 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)

Problème de santé de longue durée

Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

1Seules les personnes déclarant une limitation passagère dans les activités habituelles sont prises en considérationLes pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

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29La aé a L a Va

a aé

dns un cs sur dix –, les rpondnts ne peuvent ps

suivre une converstion à lquelle prticipent deuxutres personnes (respectivement 10,2% et 13,2%).

ne prt similire des Vudois de 65 ns et plus ne pr-

viennent ps à prcourir à pied une distnce de 200

mtres sns s’rrêter et sns rencontrer de difficults

(respectivement 8,6%19 et 9,6%)20. nviron une per-

sonne sur cinq de 65 ns et plus voque l’un des trois

problmes cits, tndis qu’une sur vingt signle plusieurs

problmes à l fois.

19 e pourcentge repose sur moins de 30 cs et une fibilit sttistique

limite.20 hez les Vudois de 15 ns et plus, ces pourcentges s’lvent respecti-

vement à 5,4%, à 3,1% et à 2,6% (H: 4,3%, 5,0% et 2,8%).

ne forte ssocition se dessine entre les limittions

fonctionnelles dns les ctivits de l vie quotidienne etles problmes d’ouïe, de vue ou de locomotion. nviron

une personne sur dix qui ne dclre ucun problme

d’ouïe, de vue et de locomotion fit tt de difficults

dns l’ccomplissement des ctivits de l vie quoti-

dienne (V: 9,0%; H: 10,1%). Lorsqu’il existe un pro-

blme de ce type, ce sont plus de l moiti des rpon-

dnts vudois qui voquent des difficults (57,5%; H:

47,0%); en prsence de deux ou trois problmes, il s’git

de neuf personnes sur dix (respectivement 90,8%21 et

83,0%).

21 e pourcentge repose sur moins de 30 cs et une fibilit sttistiquelimite.

0%

10%

20%

30%

40%

15–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus 15–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus

8,6

15,1

38,8

7,913,1

29,8

Personnes ayant des limitations fonctionnelles dans la vie quotidienneselon le sexe et l’âge, Suisse, 2007 Fig. 2.9

 n=18’752

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Limitations fonctionnelles dans la vie quotidienne: activités de base et activités instrumentales réunies

Femmes Hommes

0%

10%

20%

30%

40%

VD CH VD CH VD CH VD CH

14,4

37,133,9

28,8 30,4

24,626,7

13,4 14,011,2 9,9 9,6 10,2 8,7 7,9

3,4 3,4

Activités de base

Activités instrumentales

Activités du baseet instrumentales

Personnes ayant des difficultés à accomplir les activités de base etinstrumentales de la vie quotidienne selon différents indicateurs de santécanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.10

Activités de base: n=1382 (VD),n=18’759 (CH);activités instrumentales: n=1379 (VD)n=18’752 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

65 ans et plus Problème de santéde longue durée

Troubles physiquesimportants

Total

38,9

34,929,4 31,1

25,5 27,4

13,8

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La aé a L a Va30

a aé

2.2.5 Facteurs de risque des maladies

cardio-vasculaires

Les mldies crdio-vsculires sont non seulement l

principle cuse de mortlit, mis ussi l’une des plus

frquentes cuses d’hospitlistion dns l popultionsuisse. Les mldies chroniques des visseux coronires

(mldies crdiques ischmiques) et les mldies cr-

bro-vsculires (infrctus crbrl, hmorrgies cr-

brles) jouent un rôle prpondrnt en tnt que cuses

de mortlit (eyer et l., 2009; voir ussi point 2.5).

ns prs d’une hospitlistion sur dix, le dignostic

principl est une mldie crdio-vsculire (F,

2008c)22. Les mldies crdiques ischmiques et les

mldies crbro-vsculires reprsentent respective-

ment 6,2% et 3,3% de l chrge totle de morbidit en

uisse23 (, 2006). L prvention des risques sso-cis ux mldies crdio-vsculires permet d’gir de

mnire cible sur l mortlit et l morbidit. u point

de vue de l prvention, les fcteurs de risque suscep-

tibles d’être modifis, en prticulier pr l’doption d’un

comportement dqut, sont prticulirement intres-

snts.

L’hypertension rtrielle, l’hypercholestrolmie – soit

un tux lev de cholestrol –, le surpoids et l’obsit de

même que le tbgisme comptent prmi les principux

fcteurs de risque modifibles des mldies crdio-vs-

culires. Pour l prvention, l’importnce de ces fcteursest à voir dns le fit qu’il s’git des qutre principux

fcteurs de risque ssocis à l mortlit en uisse. e

plus, ils reprsentent, vec l consommtion d’lcool, les

cinq principux fcteurs de risque en lien vec l chrge

totle de morbidit. Plus de l moiti des cs de dcs et

prs d’un tiers de l chrge totle de morbidit sont ttri-

bus à l’hypertension rtrielle (19,2% des cs de dcs

et 7,3% de l chrge totle de morbidit), à un tux

lev de cholestrol (respectivement 12,0% et 5,1%),

u surpoids et à l’obsit (respectivement 8,6% et 6,0%)

et u tbgisme (respectivement 15,3% et 11,2%;

, 2006).

22 n 2007, sur un totl de 1’509’181 cs d’hospitlistion et de semi-hos-pitlistion recenss dns l ttistique mdicle des hôpitux, 142’283tient imputbles à des mldies crdio-vsculires (chpitre X del’).

23 L chrge totle de morbidit (globl burden of disese en nglis) cor-respond ux nnes de vie en bonne snt perdues pour cuse de pro-blmes de snt ou de mortlit prmture (exprime en aLY, dis-

bility-djusted life yers en nglis, ou aV, nnes de vie corrige del’incpcit en frnçis). Les termes frnçis font rfrence à l terminolo-gie de l’ (2000).

Avec le tabagisme, le surpoids et l’obésité sont des

facteurs de risque fréquents

Le surpoids et l’obsit constituent le fcteur de risque le

plus frquent, suivis du tbgisme (tbleu 2.3). Presque

qutre Vudois sur dix sont en surpoids ou obses et plusd’un qurt fument. nviron un rpondnt sur six est

concern pr l’hypertension rtrielle ou un tux lev

de cholestrol24. L frquence des fcteurs de risque se

situe dns l moyenne suisse, à l’exception de l’hyper-

cholestrolmie. a l’instr des cntons de Genve et du

essin, un tux de cholestrol lev est nettement plus

souvent mentionn dns le cnton de Vud que dns

l’ensemble de l uisse. ouvent, ces fcteurs de risque

sont concomitnts. ainsi, 34,9% des Vudois (H:

35,3%) ne prsentent ucun des qutre fcteurs de

risque, 40,1% (39,7%) un fcteur et 25,0% (25,1%)plusieurs fcteurs. a cet grd, il convient de signler le

rpport entre le surpoids et l’obsit d’une prt, l’hyper-

tension rtrielle et l’hypercholestrolmie d’utre prt.

n effet, les Vudois en surpoids ou obses font prs de

trois fois plus souvent tt d’hypertension rtrielle

(29,9%; H: 28,3%) que les Vudois ynt un poids

norml ou se trouvnt en sous-poids (respectivement

11,4% et 10,1%). n cs de surpoids ou d’obsit, un

tux lev de cholestrol (V: 23,1%; H: 16,6%) est

plus de deux fois plus frquent qu’en cs de poids nor-

ml ou de sous-poids (respectivement 10,2% et 7,3%).L distribution des diffrents fcteurs de risque

dpend en grnde prtie du sexe et de l’âge (tbleu

2.3). ’une prt, les femmes prsentent plus rrement

les fcteurs de risque en question, en prticulier le

surpoids et l’obsit. ’utre prt, l’hypertension rt-

rielle, l’hypercholestrolmie de même que le surpoids et

l’obsit sont d’utnt plus frquents que l’âge ug-

mente. Les personnes jeunes ne font que rrement tt

d’hypertension rtrielle ou d’hypercholestrolmie, tn-

dis que chez les 65 ns et plus, l’hypertension rtrielle

concerne l moiti des Vudois interrogs, un peu moins

d’un tiers ynt un tux de cholestrol lev. Le surpoids

et l’obsit s’observent chez un rpondnt sur deux âg

24 l est question d’hypertension rtrielle et d’hypercholestrolmie lorsquel personne interroge dclre que s pression rtrielle respectivementson tux de cholestrol est trop lev u moment de l’enquête ou qu’elle pris un ntihypertenseur respectivement un mdicment hypocholes-trolmint u cours des sept jours prcdnt l’enquête. ette dfini-tion concorde vec le codge utilis dns l’ 2002, ce qui permet d’ef-fectuer des comprisons vec les trvux ntrieurs (F, 2008d). lconvient cependnt de rppeler qu’il s’git ici d’indictions fournies pr les personnes interroges elles-mêmes; en même temps, l’hypertensionrtrielle et l’hypercholestrolmie ne sont en principe ps d irectement

dcelbles, mis demndent une mesure. es chngements intervenusdepuis l dernire mesure, voire l’bsence d’une telle mesure, ou des pro-blmes de mmoire peuvent fusser les indictions recueillies.

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31La aé a L a Va

a aé

de 65 ns et plus, soit deux fois plus souvent que chez

les 15–34 ns. Le tbgisme est le seul fcteur de risque

qui est moins frquent chez les personnes âges que

chez les jeunes rpondnts.

nfin, on relver le lien que le surpoids et l’obsitentretiennent vec le niveu de formtion, les personnes

qui ont suivi l seule scolrit obligtoire prissnt prti-

culirement exposes (voir ussi point 3.2). Pr illeurs,

les rpondnts qui ont chev une formtion de degr

secondire sont ceux qui fument le plus (voir ussi

point 3.3).

2.2.6 Accidents

L snt physique est souvent mise à ml pr un cci-

dent. actuellement, le nombre d’ccidents non profes-

sionnels – en recul – est estim à environ un million pr 

n en uisse (voir iemnn et l., 2008). nviron 1800de ces ccidents ont une issue ftle. L proportion d’c-

cidents mortels est presque deux fois plus leve pour les

ccidents de l circultion que pour les utres ccidents

non professionnels. nmoins, toujours en ce qui

concerne les ccidents non professionnels, qutre cci-

Tab. 2.3 Facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %) 

Hypertension rtérielle Hypercholestérolémie urpoids/obésité1 bgisme

V H V H V H V H

Sexe Femmes 15,0 15,6 12,0 8,8 27.1 29.8 21.4 23.6

Hommes 20,4 17,4 17,5 12,4 48.2 48.5 31.3 32.3

Classes d’âge 15–34 ns (3,7) 2,5 . 1,1 23,3 23,3 35,4 35,135–49 ns (7,4) 7,6 12,9 6,3 37.3 38.0 29.8 30.4

50–64 ns 27,1 22,1 22,9 15,7 46,5 48,7 21,8 27,0

65 ns et plus 50,4 46,3 30,3 24,9 49,8 50,6 9,6 12,6

Formation colrit obligtoire 30,4 24,6 19,5 13,0 48,0 53,0 19,5 23,2

egr secondire 17,3 16,0 13,5 9,6 36,9 37,5 28,6 30,0

egr tertiire 12,1 13,8 14,4 11,5 34,0 35,5 25,6 25,3

Nationalité uisses 19,5 17,6 15,9 11,0 36,9 38,2 26,2 26,9trngers 12,4 11,6 (11,1) 8,3 39,8 41,9 26,6 31,6

Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF 15,2 14,3 14,9 8,2 40,5 39,3 27,3 28,1e 3000 à 4499 HF 18,9 18,5 12,0 11,9 36,5 40,6 24,0 27,4

e 4500 à 5999 HF 20,1 18,2 15,4 12,0 36,7 38,2 28,3 29,66000 HF et plus 17,7 16,2 (16,1) 12,1 33,4 35,7 29,3 29,7

Degré d’urbanisation Ville 16,4 16,8 14,2 10,8 34,9 37,7 25,8 28,4

mpgne 21,2 15,7 15,9 9,7 45,0 42,5 27,9 26,5

Comparaison régionale Suisse 16,5 10,5 38,9 27,9

Vaud 17,7 14,6* 37,6 26,4

erne 18,6* 11,0 42,9* 26,4Fribourg 14,0 10,1 39,4 26,3Genve 14,8 14,3* 37,9 29,4euchâtel 20,2* 11,7 41,0 27,7essin 17,9 13,4* 39,9 27,4

Vlis 12,9* 11,9 40,2 28,7

Zurich 17,0 9,9 35,0* 29,3

uisse lmnique 16,6 9,4 38,9 28,0

uisse romnde 16,0 13,1 38,8 27,7

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007Hypertension rtrielle: n=1244 (V), n=16’966 (H); hypercholestrolmie: n=1127 (V), n=14’730 (H); surpoids/obsit: n=1325 (V), n=17’879 (H);tbgisme: n=1382 (V), n=18’754 (H)

. ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)1 Les pourcentges portnt sur le surpoids et l’obsit se rfrent ux 18 ns et plus.

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La aé a L a Va32

a aé

dents mortels sur cinq et neuf ccidents non mortels sur 

dix ont lieu u domicile, durnt les loisirs ou lors de l

prtique d’un sport.

Chaque année, plus d’une personne sur six est victimed’un accident 

ns le cnton de Vud, plus d’une personne interroge

sur six eu un ccident u cours des douze mois prc-

dnt l’enquête25 (figure 2.11). n peu moins de l moi-

ti des personnes ccidentes se sont blesses en prti-

qunt un sport ou un jeu, environ un tiers u domicile ou

u jrdin. n peu moins souvent, il s’git d’un ccident

de trvil, tndis qu’une personne ccidente sur dix

voque un ccident de l circultion. ns le cnton de

Vud, l frquence des ccidents est comprble à l’en-

semble de l uisse, et cel tnt en 2007 (respectivement18,2% et 17,7%) qu’en 2002 (respectivement 18,1% et

17,2%). Le risque d’ccident est le plus lev entre 15 et

34 ns, une personne sur qutre tnt concerne

(tbleu 2.4). e risque diminue à mesure que l’âge ug-

mente. s 65 ns, un rpondnt sur huit signle un

ccident.

25 L question tit formule comme suit: «avez-vous t victime, u cours

des 12 derniers mois, d’une tteinte corporelle à l suite d’un ccident?».Les rponses sont clsses en ccidents de trvil, ccidents de l circul-tion, ccidents u domicile ou u jrdin et ccidents de sport et de jeu.

aprs un ccident, il fut souvent compter vec des

limittions dns l vie quotidienne. elon le type d’cci-

dent, des diffrences pprissent. a l’chelle de l

uisse, les consquences sont les plus mrques pour les

ccidents de trvil, ces derniers entrînnt une incp-cit de trvil d’u moins un jour chez 62,0% des rpon-

dnts dclrnt un tel ccident. a l suite d’un ccident

de l circultion, 46,1% des personnes ccidentes n’ont

ps pu ccomplir leurs ctivits comme à l’ccoutume.

ette prt s’lve à 36,7% en cs d’ccident u domicile

ou u jrdin et à 34,8% en cs d’ccident de sport ou de

jeu26.

Les hommes jeunes sont particulièrement exposés au

risque d’accident 

Le risque d’ccident dpend fortement du sexe (figure2.12). hez les femmes, l frquence des ccidents est

un peu plus leve chez les 15-34 ns que dns les trois

utres clsses d’âge; chez les hommes, cette frquence

diminue continûment à mesure que l’âge ugmente. Les

hommes jeunes, âgs de 15 à 34 ns, sont prticulire-

ment exposs; ils sont deux fois plus souvent victimes

26 hez les personnes sns ctivit lucrtive, il est question d’incpcitlorsqu’elles ne peuvent ps ccomplir leurs tâches domestiques usuellesou qu’elles sont empêches de frquenter les cours. au pln suisse, ldure moyenne de l’incpcit vrie entre 22,7 (ccident de sport ou

de jeu) et 33,2 jours (ccident de trvil; incpcit d’un jour u moins).ndpendmment du type d’ccident, environ qutre rpondnts sur dixmentionnent une dure comprise entre un et cinq jours.

0%

5%

10%

15%

20%

VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH

3,9 3,9(1,6) 1,9

6,24,9

8,6 9,5

18,2 17,7

Personnes victimes d’un accident selon le type d’accident, canton de Vaudet Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 2.11

n=1052 (VD), n=14’034 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Domicile/jardin Sport/jeu Au moins unde ces accidents

Travail Circulation

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

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33La aé a L a Va

a aé

d’un ccident que les femmes du même âge. ns les

clsses d’âge suprieures, l frquence des ccidents des

hommes se rpproche de celle des femmes. es diff-

rences s’expliquent principlement pr les ccidents de

sport et de jeu, qui sont trs frquents surtout chez les

hommes jeunes. L propension à dopter des comporte-ments à risque, plus forte chez les hommes que chez les

femmes, est susceptible de jouer ici un rôle (voir aG,

2006).

2.2.7 Chutes

i les ccidents de sport ou de jeu sont prticulirement

frquents chez les jeunes personnes, les chutes touchent

en premier lieu l popultion âge. hez les personnes

de 65 ns et plus, les chutes reprsentent plus de qutre

ccidents sur cinq u domicile ou durnt les loisirs; le

plus souvent, il s’git de chutes de plin-pied (voir ie-

mnn et l., 2008). L’ugmenttion du risque de chute

chez les personnes âges est entre utres dû à un ffi-

blissement de l musculture, à des troubles de l’qui-

libre, à un rlentissement des rctions et à l prsence

d’obstcles sur le sol.

Chaque année, près d’un quart des personnes de 60 ans

et plus font une chute

ns le cnton de Vud, presque une personne interro-

ge sur qutre de 60 ns et plus u moins une fois tvictime d’une chute u cours des douze mois prcdnt

l’enquête (24,1%; tbleu 2.4). ette prt est voisine de

celle de l’ensemble de l uisse (23,4%). Prmi les per-

sonnes qui ont fit une chute, environ deux tiers sont

tombes une seule fois, un sixime deux fois et un utre

sixime trois fois ou plus. ntre 2002 et 2007, l fr-

quence des chutes ugment ussi bien dns le cntonde Vud (21,4% vs 24,1%) qu’à l’chelle de l uisse

(20,1% vs 23,4%).

ontrirement ux ccidents, les femmes prsentent

un risque de chute sensiblement plus lev que les

hommes (figure 2.13). L frquence des chutes ug-

mente selon l’âge; un tiers des personnes âges de 80

ns et plus sont tombes u cours des douze mois prc-

dnt l’enquête. Le risque de chute est glement troite-

ment li à l snt physique: tnt les problmes de snt

de longue dure que les troubles physiques importnts

s’ccompgnent d’un risque ccru de chute. e lien estprticulirement mrqu en cs de troubles physiques.

au pln suisse, et ce quelle que soit l clsse d’âge, les

personnes interroges qui dclrent des troubles phy-

siques importnts tombent deux fois plus souvent que

les personnes ne connissnt que peu ou ps de troubles

physiques. Les personnes âges de 80 ns et plus sont

prticulirement exposes: en prsence de troubles phy-siques importnts, l fréquence des chutes tteint 44,2%.

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65+ans

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65+ans

Personnes victimes d’un accident de sport et de jeu ou d’un autre accidentselon le sexe et l’âgeSuisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 2.12

Hommes

 n=14’034

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Par autres accidents, il faut entendre les accidents de travail, les accidents de la circulation ainsi que les accidents au domicile et au jardin(voir fig. 2.11).

Femmes

0%

10%

20%

30%

40%

9,0

7,3

4,8

7,0

4,6

8,3

3,3

9,1

22,5

11,2

9,6

9,3

8,1

8,4

5,5

7,3

Accidents de sport ou de jeu

Autres accidents

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La aé a L a Va34

a aé

Tab. 2.4 Personnes victimes d’un accident ou d’une chute,cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze moisprcdnt l’enquête, en %)

accident1 hute2

V H V H

Sexe Femmes 17,2 13,5 29,3 25,3Hommes 19,1 22,1 18,4 21,1

Classes d’âge 15–34 ns 26,0 25,1 - -35–49 ns 17,9 15,3 - -50–64 ns 12,3 14,7 23,0 19,9

65 ns et plus (11,7) 12,6 24,6 24,8

Formation colrit obligtoire (19,7) 17,4 (22,4) 23,9

egr secondire 18,3 17,8 23,8 22,8

egr tertiire 17,3 17,6 (27,5) 24,7

Nationalité uisses 17,1 17,2 24,5 23,9trngers (20,8) 19,7 . 18,7

Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF 18,7 18,3 21,8 25,8e 3000 à 4499 HF 16,6 16,4 26,9 21,0e 4500 à 5999 HF 17,9 16,3 (28,8) 21,7

6000 HF et plus 20,1 18,5 (24,6) 24,8

Degré d’urbanisation Ville 18,6 17,6 22,7 24,1

mpgne 16,9 18,2 27,7 21,1

Comparaison régionale Suisse 17,7 23,4

Vaud 18,2 24,1

erne 16,6 24,9Fribourg 19,1 20,9Genve 17,9 22,5

euchâtel 16,8 25,6

essin 15,6 19,0*

Vlis 15,9 20,0

Zurich 15,3* 26,9*

uisse lmnique 17,8 23,9uisse romnde 17,9 22,9

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007accident: n=1052 (V), n=14’034 (H); chute: n=450 (V), n=6108 (H)ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)1 accidents de de trvil, de l circultion, u domicile et u jrdin de même que de sport et de jeu (voir figure 2.11)2 Personnes de 60 ns et plus

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35La aé a L a Va

a aé

2.3 Santé psychique

urnt les dernires dcennies, l’importnce des troubles

de l snt psychique n’ cess d’ugmenter et cette

volution se poursuivr vrisemblblement à l’venir 

(urry & Lopez, 1996; WH, 2001). n uisse, les

mldies psychiques reprsentent dsormis l principle

cuse de l chrge totle de morbidit27 (, 2006).au cours de leur vie, l moiti des uisses sont confron-

ts u moins une fois à une mldie psychique ncessi-

tnt une prise en chrge (ajdcic-Gross & Grf, 2003).

au sens troit du terme, les mldies psychiques dsi-

gnent des ffections d’une certine grvit, d’une dure

gnrlement longue et ux consquences souvent

lourdes, dtermines selon des critres dignostiques

(chrfetter, 2002; chuler et l., 2007). Pr opposition,

les tteintes moins svres, qui ne font ps l’objet d’un

dignostic, sont considres ici comme des troubles psy-

chiques. L’tude de tels troubles permet notmmentd’vluer l’tt de snt psychique sur un continuum

snt-mldie28. n effet, des problmes plus ou moins

mrqus sont rvlteurs de diffrences en mtire de

snt psychique. n ce sens, l snt psychique est sou-

vent interprte de diverses fçons, pr exemple en tnt

27 xprime en nnes de vie en bonne snt perdues pour cuse de pro-blmes de snt ou de mortlit prmture (voir note de bs de pge23). Les troubles dpressifs unipolires reprsentent 10,3% et lesdmences 4,7% de l chrge totle de morbidit.

28 ne telle lecture de l snt psychique se justifie, en outre, dns lmesure où les personnes ffectes de mldies psychiques grves sjour-

nent souvent en institution ou en hôpitl, de sorte qu’elles sont vri-semblblement sous-reprsentes dns une enquête mene uprs demnges privs telle l’.

que sentiment d’uto-efficcit, d’utonomie ou de

comptence (WH, 2001). s lors, l prsente section

exmine d’bord les problmes psychiques (point 2.3.1),

puis l reltion entre ces derniers et les ressources per-

sonnelles reprsentes pr le sentiment de mîtrise de l

vie (point 2.3.2) et le sentiment de cohrence (point

2.3.3). nfin, les symptômes dpressifs, susceptibles

d’être lis à des tteintes mrques à l snt psychique,seront exmins en prticulier (point 2.3.4)29

2.3.1 Problèmes psychiques

Plus d’un Vaudois sur cinq fait état de problèmes

psychiques

ns le cnton de Vud, plus d’une personne interroge

sur cinq dclre des problmes psychiques moyens ou

importnts30 (tbleu 2.5). ette prt est sensiblement

plus leve que dns l’ensemble de l uisse, où un

29 Les comprisons temporelles ne sont possibles que de mnire limite,cr seuls les symptômes dpressifs et le sentiment de mîtrise de l viesont recenss à l fois dns l’ 2002 et l’ 2007. Les problmes psy-chiques et le sentiment de cohrence remplcent les indicteurs de l’qui-libre psychique et du bien-être psychique qui tient utiliss uprvnt(voir F, 2003).

30 Les problmes psychiques ont t mesurs à l’ide de l sous-chelle Hde l version courte du (F-36; ullinger et l., 1995; Wre & her-bourne, 1992). L sous-chelle correspond u cumul des frquences descinq tts suivnts u cours des qutre semines prcdnt l’enquête: sesentir «trs nerveux(se)», voir «le cfrd», être «clme et pisible», sesentir «bttu(e) et dprim(e)» et se sentir «heureux(se)». lle s’tendde 0 à 100 points et est subdivise en problmes psychiques importnts(de 0 à 52), moyens (de 53 à 72) et fibles (de 73 à 100), cette dernirectgorie tennt compte des personnes n’ynt ps de problmes psy-

chiques. omme seules 5,2% des personnes interroges souffrent deproblmes psychiques importnts dns le cnton de Vud (H: 4,3%), lesproblmes psychiques moyens et importnts ont t regroups.

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

Femmes Hommes 60–69ans

70–79ans

80 anset plus

Non Oui Pas/peu Quel-ques-uns

Impor-tants

29,3

18,422,4 (20,8)

33,4

18,8

33,4

(14,2)

25,1

34,6

VD

CH

Personnes âgées de 60 ans et plus victimes d’une chute selon le sexe, l’âgeet différents indicateurs de santé,canton de Vaud et Suisse, 2007(au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 2.13

n=450 (VD), n=6108 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

Sexe Classes d’âge Problème de santéde longue durée

Troubles physiques

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La aé a L a Va36

a aé

rpondnt sur six voque de tels problmes. e mnire

gnrle, les problmes psychiques sont plus frquents

dns les cntons ltins que dns les cntons lm-

niques. Le cnton de Vud occupe une plce interm-

diire prmi les cntons ltins, comprble à l uisseromnde prise dns son ensemble. alors que les femmes

sont clirement plus touches à l’chelle de l uisse, les

problmes psychiques ne sont que lgrement plus fr-

quents chez ces dernires que chez les hommes dns le

cnton de Vud. ette proximit s’explique surtout pr 

l sitution des hommes, les problmes psychiques tnt

plus rpndus chez les hommes vudois que suisses.

Les problmes psychiques moyens ou importnts

s’observent plus souvent chez les Vudois que chez l’en-

semble des uisses dns chque clsse d’âge (figure

2.14). ependnt, l diffrence est prticulirement pro-nonce chez les rpondnts de moins de 50 ns. Les

femmes vudoises ds 35 ns semblent un peu plus

exposes que les femmes du même âge u niveu suisse.

autnt chez les hommes que chez les femmes, les per-

sonnes plus âges sont moins touches que les jeunes

rpondnts.

e mnire gnrle, on remrque que les problmes

psychiques sont moins frquents lorsque l’âge ugmente

(tbleu 2.5). L frquence des problmes psychiques

diminue lorsque le revenu et, du moins à l’chelle du

pys, le niveu de formtion croît.

Les atteintes à la santé physique s’accompagnent de

problèmes psychiques

Plus qu’u sexe, à l’âge ou ux diffrences rgionles, les

problmes psychiques sont lis u type de mnge, à l

snt physique et à l snt socile (figure 2.15). Lespersonnes qui vivent seules ou qui lvent seules leurs

enfnts mentionnent jusqu’à une fois et demie plus sou-

vent des problmes psychiques moyens ou importnts

que les rpondnts qui vivent en couple. ’est le cs de

plus d’un qurt des Vudois qui ne vivent ps en couple,

ce qui peut trduire l’bsence d’ppui et de soutien de l

prt d’un conjoint, notmment pour l’duction des

enfnts. L’importnce des contcts sociux en tnt que

ressource fvorble à l snt psychique pprît encore

plus clirement en lien vec le sentiment de solitude.

ainsi, dns le cnton de Vud, un rpondnt sur sept quine se sent jmis seul fit tt de problmes psychiques

moyens ou importnts. hez les personnes qui prou-

vent des sentiments de solitude occsionnels ou fr-

quents, cette proportion est multiplie pr trois: qutre

rpondnts sur dix voquent de tels problmes psy-

chiques.

Les problmes psychiques s’ccentuent en cs d’t-

teintes à l snt physique. e lien est prticulirement

mrqu pour les troubles physiques. Plus de qutre Vu-

dois sur dix dclrnt des troubles physiques importnts

prsentent des problmes psychiques moyens ou impor-

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

15–34 ans 35–49 ans 50 ans et plus 15–34 ans 35–49 ans 50 ans et plus

22,8 24,020,4

23,0 23,0

17,0

VD

CH

Proportion de personnes ayant des problèmes psychiques moyens ouimportants selon le sexe et l’âge, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.14

n=1309 (VD), n=17’634 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Femmes Hommes

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37La aé a L a Va

a aé

tnts contre moins d’un dixime des rpondnts n’ynt

que peu ou ps de troubles physiques. L prt de per-

sonnes voqunt des problmes psychiques moyens ou

importnts est deux fois plus leve chez les personnes

qui ont un problme de snt de longue dure – cetteprt s’levnt à un tiers dns le cnton de Vud – que

chez les personnes qui n’en mentionnent ps. L’crt

moins prononc pour les problmes de snt de longue

dure que pour les troubles physiques pourrit, du moins

en prtie, s’expliquer pr des mldies chroniques relti-

vement bien tolres telles le dibte ou en rison de

strtgies d’dpttion, mises en plce u fil du temps,

qui ttnuent les effets des tteintes. au contrire, des

troubles physiques douloureux, survennt brusquement

ou de mnire inttendue, pourrient dvntge ffecter 

l snt psychique.

2.3.2 Sentiment de maîtrise de la vie

Le degr selon lequel une personne estime pouvoir 

influencer le cours de s vie peut ller d’un sentiment de

contrôle interne à un sentiment de contrôle externe. Le

premier s’interprte en principe comme fcteur de pro-

tection, le second comme fcteur de risque. L’ffirmtion

du contrôle interne signifie qu’une personne dns une

lrge mesure le sentiment de dterminer elle-même le

droulement et l’orgnistion de s vie (ci-prs senti-

ment lev de mîtrise de l vie). Le contrôle externe, enrevnche, renvoie à des fcteurs extrieurs à l’individu,

tels le hsrd, le destin ou le fonctionnement de l

socit, qui influencerient s vie (fible sentiment de

mîtrise de l vie). Plus le sentiment de mîtrise de l vie

est lev, plus l personne l conviction de pouvoir gir 

sur le cours et les vnements de l’existence pr ses

propres ctes.

Près de la moitié des Vaudois de 65 ans et plus ont un

sentiment élevé de maîtrise de la vie

L pluprt des Vudois ont un sentiment lev (32,2%)ou moyen (41,9%) de mîtrise de l vie31. a l’chelle de

l uisse, un sentiment lev de mîtrise de l vie s’ob-

serve plus souvent, tndis qu’un sentiment moyen est à

peu prs ussi frquent (respectivement 39,5% et

40,1%). ns le cnton de Vud – à l’instr des utres

cntons ltins –, les rpondnts dclrent moins souvent

31 Le sentiment de mîtrise de l vie repose sur l’vlution, pr les rpon-dnts, de qutre ffirmtions sur l mîtrise de leur propre vie (ne psrriver à surmonter certins problmes, voir l’impression d’être bllottdns tous les sens, voir peu de contrôle sur ce qui rrive, se sentir sub-merg pr les problmes) sur une chelle qui v de 1 («tout à fit d’c-

cord») à 4 («ps du tout d’ccord»). elon le score totl, le sentiment demîtrise de l vie est qulifi de fible (4 à 11 points), de moyen (12 à14) ou d’lev (15 ou 16; F, 2008).

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

Couplesans

enfant

Coupleavec

enfant(s)

Famillemono-paren-

tale

Ménaged’une

personne

Pas/peu Quel-ques-uns

Impor-tants

Non Oui Jamais Parfoisà très

souvent

VD

CH

Personnes ayant des problèmes psychiques moyens ou importantsselon le type de ménage et différents indicateurs de santécanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.15

n=1308 (VD), n=17’890 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Type de ménage Troubles physiques Problème de santéde longue durée

Sentimentsde solitude

20,7 19,2

(25,7)28,5

8,8

17,3

42,5

17,1

34,6

13,9

39,6

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

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La aé a L a Va38

a aé

un sentiment lev de mîtrise de l vie qu’en uisse l-mnique; l proportion de personnes mentionnnt un

sentiment lev de mîtrise de l vie y est comprble à

l moyenne romnde (tbleu 2.5).

es diffrences rgionles sont en ccord vec l fr-

quence des problmes psychiques moyens ou impor-

tnts, plus leve dns les cntons romnds et du essin

que dns les cntons lmniques (voir point 2.3.1). e

même, les Vudois bnficient dns une proportion simi-

lire d’un sentiment lev de mîtrise de l vie, tndis

qu’u pln suisse, les hommes voquent plus souvent un

tel sentiment que les femmes. Pr illeurs, un sentimentlev de mîtrise de l vie s’observe plus courmment

dns les clsses d’âge suprieures que chez les jeunespersonnes. Les crts dus à l formtion semblent moins

mrqus, en tout cs à l’chelle de l uisse. ntre 2002

et 2007, l prt des personnes interroges fisnt tt

d’un sentiment lev de mîtrise de l vie n’ gure

vri, et cel tnt dns le cnton de Vud (respective-

ment 31,9% et 32,2%) que dns l’ensemble de l uisse

(respectivement 39,0% et 39,5%).

a prtir de 65 ns, plus de qutre femmes sur dix et

prs de l moiti des hommes ont un sentiment lev de

mîtrise de l vie dns le cnton de Vud (figure 2.16). a

rison d’une rpondnte sur qutre, les femmes vu-doises de moins de 50 ns en font le moins souvent tt.

Tab. 2.5 Personnes ayant des problèmes psychiques moyens ou importants, un sentiment élevé de maîtrise de la vie

ou un sentiment élevé de cohérence, cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)

Problèmes psychiquesmoyens ou importnts

entiment élevéde mîtrise de l vie

entiment élevé de cohérence1

V H V H V H

Sexe Femmes 22,2 19,0 31,7 37,3 62,5 61,5Hommes 20,9 14,9 32,8 41,8 56,5 61,3

Classes d’âge 15–34 ns 22,9 18,9 29,8 35,5 48,9 47,435–49 ns 23,5 17,9 27,1 37,6 57,5 61,050–64 ns 20,9 16,3 34,2 40,3 66,0 69,1

65 ns et plus 16,2 13,3 46,3 50,7 75,1 78,0

Formation colrit obligtoire 22,6 23,8 38,7 37,3 58,2 52,4

egr secondire 21,4 16,7 32,8 39,4 58,2 60,5

egr tertiire 21,4 14,7 28,8 40,5 62,4 67,1

Nationalité uisses 20,1 15,8 31,0 40,1 62,8 63,8

trngers 26,2 22,3 35,3 37,2 51,3 52,1

Revenud’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF 23,2 19,6 30,9 36,7 51,1 56,8

e 3000 à 4499 HF 24,6 17,2 30,4 40,4 62,0 63,6e 4500 à 5999 HF 15,6 14,2 32,9 39,8 65,4 64,66000 HF et plus 18,8 12,7 32,7 44,3 65,9 67,5

Degré d’urbanisation Ville 22,9 17,5 32,4 39,5 58,5 61,3

mpgne 18,2 15,8 31,8 39,5 62,1 61,7

Comparaison régionale Suisse 17,0 39,5 61,4

Vaud 21,6* 32,2* 59,5

erne 14,3* 41,2 62,5Fribourg 19,2 35,4 61,9Genve 23,0* 33,0* 61,0

euchâtel 23,9* 36,9 62,5essin 21,8* 29,9* 61,4

Vlis 20,7* 35,0 59,5

Zurich 15,8 40,7 61,0

uisse lmnique 15,1 42,1 61,8

uisse romnde 21,8 33,7 60,4

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007Problmes psychiques n=1309 (V), n=17’634 (H); sentiment de mîtrise de l vie: n=974 (V), n=12’992 (H); sentiment de cohrence: n=1031 (V),n=13’548 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)1 Personnes ynt un score compris entre 14 et 18 sur une chelle de 0 (score le plus bs) à 18 (score le plus lev)

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39La aé a L a Va

a aé

ndis que l’on observe une mliortion du sentiment

de mîtrise de l vie selon l’âge à l’chelle de l uisse, l

sitution est plus contrste dns le cnton de Vud.

hez les femmes, un sentiment lev de mîtrise de l

vie est presque ussi frquent chez les rpondntes

âges de 50 à 64 ns que chez celles de 65 ns et plus.

hez les hommes, on ne note ps d’mliortion vnt

65 ns. n comprison vec l uisse, ce sont surtout

les femmes vudoises de moins de 50 ns et les hommes

vudois d’âge moyen qui ont moins souvent un senti-

ment lev de mîtrise de l vie.

aussi l’ugmenttion des tteintes à l snt physique

selon l’âge (voir points 2.2.1 et 2.2.2) ne s’ccompgne-

t-elle ps ncessirement du sentiment de ne plus pou-

voir influer sur le cours de s propre existence. L mise

en plce de strtgies d’dpttion pour fire fce à de

possibles problmes de snt est, à cet grd, susceptible

de jouer un rôle.

2.3.3 Sentiment de cohérence

ns l’pproche slutogntique, le sentiment de coh-

rence reprsente une ressource centrle permettnt à

l’individu de conserver et de renforcer s snt

(antonovsky, 1997). n sentiment mrqu de cohrence

permet de fire plus fcilement fce ux fcteurs de

stress qui viennent perturber l’quilibre de snt momen-

tn. Le sentiment de cohrence comprend trois dimen-

sions, qui mnent de fcteurs protgent ou fvorisnt

l snt32, à svoir le sentiment de comprendre les v-

32

antonovsky (1997) prle de ressources de rsistnce gnrles (gene-rl resistnce resources en nglis) pour dsigner les fcteurs qui prot-gent ou renforcent l snt. Le revenu, l formtion, le soutien socil oul confince en soi en font pr exemple prtie.

nements de l vie (reconnître et ordonner les sollicit-

tions), celui de les grer (gir fce ux sollicittions grâce

ux ressources disponibles) et enfin celui de leur ttribuer 

un sens (il est souhitble de fire fce ux sollicittions).

ur une chelle llnt de 0 (sentiment de cohrence le

plus fible) à 18 (sentiment de cohrence le plus

lev)33, le score moyen des Vudois est de 13,9 (H:

13,9). ix personnes interroges sur dix font tt d’un

sentiment lev de cohrence (scores compris entre 14

et 18; tbleu 2.5). ontrirement à l sitution qui pr-

vut à l’chelle de l uisse ou pour les problmes psy-

chiques (voir point 2.3.1) et le sentiment de mîtrise de

l vie (voir point 2.3.2), les hommes semblent voir 

moins souvent un sentiment lev de cohrence que les

femmes dns le cnton de Vud. e même, pr opposi-

tion ux problmes psychiques et u sentiment de mî-

trise de l vie, les vritions rgionles du sentiment de

cohrence sont peu prononces.

33 Les personnes interroges tient invites à rpondre à une question pour chque dimension du sentiment de cohrence, soit «Vos sentiments etvos penses sont-ils souvent confus?» (sous-chelle llnt de «trs sou-vent», cod 0, à «trs rrement ou jmis», cod 6; comprendre les v-nements de l vie), «avez-vous quelques fois le sentiment de vous trou-ver dns une sitution inhbituelle et de ne ps svoir que fire?» (mêmesous-chelle; grer les vnements) et «Les choses que vous fites quo-tidiennement sont-elles pour vous une source de joie profonde et decontentement ou de souffrnce et d’ennui?»; (sous-chelle llnt de«de souffrnce et d’ennui», cod 0, à «de joie profonde et de conten-tement», cod 6; ttribuer un sens ux vnements). L’chelle du senti-ment de cohrence correspond à l somme des trois sous-chelles. ou-tefois, dvntge d’items servent hbituellement à mesurer le sentimentde cohrence (insi, le questionnire originl comprend 29 items dnss version longue et 13 items dns s version courte, antonovsky, 1987;pour un questionnire comportnt trois items, voir Lundberg & ystrom

Peck, 1995, et pour une comprison des trois chelles, voir lsson et l.,2009). Les seuils de l’chelle à trois items ne sont ps suffismment t-blis dns l littrture spcilise. Pour cette rison, les indictions portentprfois glement sur les scores moyens.

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65 anset plus

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65 anset plus

Personnes ayant un sentiment élevé de maîtrise de la vieselon le sexe et l’âge, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.16

n=974 (VD), n=12’992 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)

Femmes

Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité limitée (n=10-29)

Hommes

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

(25,2) 25,8

41,4 44,5

34,528,5 (27,4)

48,4

CH

VD

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La aé a L a Va40

a aé

Le lien vec l’âge est prticulirement ffirm: chez les

65 ns et plus, trois qurts des rpondnts se crctri-

sent pr un sentiment lev de cohrence contre un peu

moins de l moiti chez les 15-34 ns. ette proportion

s’lve à plus de six sur dix chez les personnes disposntd’un revenu lev et chez les citoyens suisses, tndis que

l moiti environ des personnes qui ont un bs revenu et

des trngers indiquent un sentiment lev de coh-

rence. L formtion joue un rôle comprble u revenu

et à l ntionlit à l’chelle suisse, tndis que les diff-

rences sont moins mrques dns le cnton de Vud. n

sentiment lev de cohrence est le plus frquent en cs

de formtion de degr tertiire. Les vritions du senti-

ment de cohrence selon l formtion sont plus pronon-

ces chez les trngers que chez les citoyens suisses.

ainsi, qutre rpondnts trngers sur dix ynt suivi lseule scolrit obligtoire ont un sentiment lev de

cohrence contre plus de six sur dix chez ceux qui ont

chev une formtion de degr tertiire (H: 38,3%

vs 64,6%).

Le sentiment de cohérence s’affirme selon l’âge

Le sentiment de cohrence croît grduellement selon

l’âge, et cel ussi bien chez les femmes que chez les

hommes (figure 2.17). ns le cnton de Vud, l pro-

gression est plus mrque chez les hommes que chez les

femmes. hez ces dernires, l’ugmenttion concerne

principlement les dimensions de l comprhension et de

l gestion des vnements de l vie. hez les hommes, l

dimension de l’ttribution d’un sens ux vnements de

l vie progresse glement, celle de l comprhensiondes vnements de l vie ugmentnt le plus fortement.

L frquence des problmes psychiques est intime-

ment lie ux ressources disponibles pour influencer le

cours de s vie et fire fce ux fcteurs de stress (figure

2.18). n sentiment lev de mîtrise de l vie et un

sentiment lev de cohrence (scores compris entre 16

et 18) semblent lrgement prvenir les problmes psy-

chiques moyens ou importnts: moins d’une personne

interroge sur quinze est lors concerne pr de tels pro-

blmes. Lorsque ces ressources font dfut, l proportion

est cinq à six fois plus leve: qutre rpondnts sur dixdisposnt d’un fible sentiment de mîtrise de l vie et

un tiers des personnes ynt un fible sentiment de

cohrence (scores compris entre 0 et 13) voquent des

problmes psychiques moyens ou importnts.

2.3.4 Symptômes dépressifs

L dpression fit prtie des mldies psychiques les plus

rpndues, l’nxit et l dpendnce tnt des comor-

bidits frquentes (WH, 2001; voir point 5.1). lle peut

ncessiter un tritement de longue dure et prcde l

0

2

4

6

8

10

12

14

16

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65 anset plus

15–34ans

35–49ans

50–64ans

65 anset plus

Gérer les événementsde la vie VD

Comprendre les événementsde la vie VD

Attribuer un sens auxévénements de la vie VD

Total CH

Scores moyens d’après l’échelle du sentiment de cohérence, par dimension,selon le sexe et l’âge, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.17

n=1031 (VD), n=13’548 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Scores sur une échelle allant de 0 (score le plus bas) à 18 (score le plus élevé), représentant la somme des scores des trois sous-échellesde la compréhension, de la gestion et de l’attribution de sens allant de 0 (score le plus bas) à 6 (score le plus élevé)Scores des sous-échelles de la compréhension, de la gestion et de l’attribution de sens

Femmes Hommes

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41La aé a L a Va

a aé

pluprt des suicides (ajdcic-Gross & Grf, 2003; üesch

& nzoni, 2003; chuler et l., 2007). nt l’nquête

suisse sur l snt de 2002 que celle de 2007 compor-

tent des questions sur les symptômes dpressifs34.

Une personne sur cinq présente des symptômes

dépressifs

ns le cnton de Vud, 22,2% des personnes interrogées

font étt de symptômes dépressifs. omme pour les pro-

blèmes psychiques (voir point 2.3.1), cette prt se situe

u-dessus de l moyenne suisse (18,9%). l s’git le plus

souvent de symptômes fibles (V: 17,9%; H: 15,8%)

et, plus rrement, de symptômes moyens ou sévères (res-

pectivement 4,3% et 3,1%)35. Pr rpport à 2002, les

symptômes dépressifs semblent plus fréquents dns le

cnton de Vud en 2007 (18,8% vs 22,2%). a l’échelle

suisse, l progression est moindre (17,8% vs 18,9%).

34 Les rponses portent sur l frquence de dix symptômes u cours desdeux semines prcdnt l’enquête: tristesse, bttement ou sentimentde dprime; mnque d’intrêt; ftigue ou puisement; perte d’pptit oude poids; troubles du sommeil; lenteur de dplcement ou d’locution;bisse de l libido; perte de confince en soi ou uto-reproches; difficul-ts à se concentrer ou à prendre des dcisions; ides de mort ou de sui-cide. Les symptômes dpressifs peuvent être clsss en qutre ctgories:ucun symptôme, symptômes fibles, symptômes moyens et symptômessvres (Wittchen et l., 2000). Les symptômes, dclrs pr les rpon-dnts, sont susceptibles de signler une humeur dpressive, mis neconstituent ps un dignostic.

35 L frquence des symptômes les plus grves est vrisemblblement sous-

estime, cr l’enquête porte sur des personnes vivnt en mnge priv.r, il s’ensuit gnrlement une hospitlistion lorsque les symptômessont grves.

Les personnes de 65 ns et plus dclrent le plus sou-

vent des symptômes dpressifs: c’est le cs de qutre

personnes sur dix dns le cnton de Vud et de trois sur 

dix à l’chelle de l uisse (figure 2.19). ns les trois

utres clsses d’âge, l frquence des symptômes

dpressifs est plus ou moins l même et les diffrences

entre le cnton de Vud et l uisse sont moins mr-

ques que chez les rpondnts de 65 ns et plus. ntdns le cnton de Vud que dns l’ensemble de l uisse,

les femmes voquent plus souvent des symptômes

dpressifs que les hommes. n qurt des femmes vu-

doises et un cinquime des hommes vudois mention-

nent de tels symptômes.

Les symptômes dpressifs se mnifestent plus fr-

quemment en prsence de problmes psychiques

moyens ou importnts qu’en cs de fibles problmes

psychiques (V: 49,4% vs 14,9%; H: 43,3% vs

14,1%). n outre, lorsque les ressources personnelles

sont modestes, les symptômes dpressifs sont plus fr-

quents36.

36 entiment de mîtrise de l vie fible ou moyen respectivement lev: V27,9% et 7,5%, H 24,7% et 9,0%; sentiment de cohrence fible res-

pectivement lev: V 35,4% et 12,7%, H 30,2% et 11,2%. Le pour-centge de 7,5% repose sur moins de 30 cs et une fibilit sttistiquelimite.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

Elevé Moyen Faible 16–18 14–15 0–13

(7,0)

17,5

41,2

7,2

19,3

34,2

VD

CH

Personnes ayant des problèmes psychiques moyens ou importantsselon le sentiment de maîtrise de la vie et le sentiment de cohérencecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.18

Sentiment de maîtrise de la vie:n=964 (VD), n=12’854 (CH);sentiment de cohérence:n=1021 (VD), n=13’401 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Sentiment de maîtrise de la vie Sentiment de cohérence (scores de l’échelle)

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)Les scores sur l’échelle du sentiment de cohérence vont de 0 (score le plus bas) à 18 (score le plus élevé).

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La aé a L a Va42

a aé

2.4 Santé sociale

ouvent nglige pr rpport à l snt psychique et sur-

tout à l snt physique, l snt socile reprsente l

troisime dimension de l snt selon l dfinition de

l’. lle concerne l prticiption socile, le soutien

reçu de l’entourge et l qulit de vie. lle prticipe à l

fois de l’environnement socil de l’individu et du

contexte socitl plus lrge (voir pr exemple Kolip &Hurrelmnn, 1994). L prticiption socile et le soutien

sont souvent bnfiques à l snt et contribuent à sur-

monter les vnements difficiles (chmnn, 2000; erk-

mn & Glss, 2000). Le texte qui suit est conscr à l

prsenttion de deux indicteurs centrux de l snt

socile, à svoir l’existence de sentiments de solitude

d’une prt (point 2.4.1), l prsence et le mnque occ-

sionnel d’une personne de confince d’utre prt (point

2.4.2).

2.4.1 Sentiments de solitude

ns le cnton de Vud, sept personnes interroges sur 

dix – soit utnt que dns l’ensemble de l uisse – ne se

sentent jmis seules (respectivement 69,9% et 69,7%).

Le plus souvent, les utres rpondnts dclrent prou-

ver prfois des sentiments de solitude (respectivement

26,2% et 27,1%). eule une minorit voque des senti-

ments de solitude ssez ou trs frquents. n 2007, l

prt des personnes qui ne se sentent jmis seules est

voisine de celle de 2002 (V: 69,7%; H: 70,2%).

Les jeunes femmes se sentent souvent seules

L frquence des sentiments de solitude vrie à l fois

selon l’âge et le sexe37 (figure 2.20). Les femmes entre

15 et 34 ns sont – surtout à l’chelle de l uisse – le

plus fortement touches, environ qutre femmes interro-

ges sur dix mentionnnt des sentiments de solitude. a

prtir de 35 ns, les femmes se sentent nettement moins

souvent seules, les clsses d’âge ne se diffrencint

gure. hez les hommes, en revnche, les sentiments de

solitude se font plus rres à mesure que l’âge ugmente.Pr illeurs, les hommes font moins souvent tt de sen-

timents de solitude que les femmes, et ce quelle que soit

l clsse d’âge.

ette diffrence est l plus ffirme chez les rpon-

dnts de 65 ns et plus, les femmes prouvnt prs de

deux fois plus souvent des sentiments de solitude que les

hommes. Pr illeurs, de tels sentiments sont prticuli-

rement frquents chez les personnes qui vivent seules

(figure 2.21). e constt peut rendre compte, du moins

en prtie, de l diffrence que l’on observe entre les

sexes à l vieillesse, cr les femmes âges vivent plussouvent seules que les hommes38.

37 Les personnes interroges qui prouvent prfois, ssez souvent ou trssouvent des sentiments de solitude ont t regroupes.

38

L frquence des sentiments de solitude est semblble chez les femmes etchez les hommes qui vivent seuls (V: respectivement 49,2% et 51,2%;H: 50,1% dns les deux cs).

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Femmes Hommes 15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus

25,3

19,2 19,0 20,8 19,8

37,2

VD

CH

Personnes présentant des symptômes dépressifs selon le sexe et l’âgecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.19

n=943 (VD), n=12’656 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Sexe Classes d’âge

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43La aé a L a Va

a aé

Les personnes ayant des problèmes psychiques et destroubles physiques se sentent souvent seules

Les sentiments de solitude se mnifestent glement

plus frquemment chez les personnes qui lvent seules

leurs enfnts que chez les rpondnts vivnt en couple

(figure 2.21). hez ces derniers, les femmes – du moins

à l’chelle du pys – prouvent plus souvent des senti-

ments de solitude que les hommes (V: 26,8% vs

22,6%; H: 29,8% vs 20,3%). Pr illeurs, plus le

niveu de formtion est bs, plus les sentiments de soli-

tude sont frquents: les personnes ynt suivi l seulescolrit obligtoire se sentent jusqu’à une fois et demie

plus souvent seules que celles qui ont chev une form-tion de degr tertiire. e même, les sentiments de soli-

tude vont souvent de pir vec des tteintes à l snt

physique et psychique. Les personnes dclrnt des

troubles physiques importnts se sentent deux fois et

demie plus souvent seules que les rpondnts qui n’ont

que peu ou ps de troubles physiques. n crt sem-

blble s’observe pour les problmes psychiques, plus de

l moiti des rpondnts voqunt des sentiments de

solitude lorsque ces problmes sont moyens ou impor-

tnts.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 anset plus

15–34ans 35–49 ans 50–64 ans 65 anset plus

38,8

30,2 28,532,0

37,2

24,6 (23,4)17,1

VD

CH

Personnes ayant des sentiments de solitude selon le sexe et l’âgecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.20

n=1322 (VD), n=17’890 (CH)

Femmes Hommes

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Scolaritéobl.

Degrésec.II

Degrétertiaire

Couplesans

enfant

Coupleavecen-

fant(s)

Fam.mono-paren-

tale

Ménaged’unepers.

Pas/peu Quel-ques-uns

Impor-tants

Faibles Moyens/impor-tants

33,8 32,124,8

19,7

28,2

45,5 49,9

17,4

28,2

44,7

23,2

55,1

VD

CH

Personnes ayant des sentiments de solitude selon la formation, le type deménage et différents indicateurs de santé,canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.21

n=1322 (VD), n=17’890 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Formation Type de ménageTroubles

physiquesProblèmespsychiques

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La aé a L a Va44

a aé

2.4.2 Personne de confiance

ns le cnton de Vud, l pluprt des rpondnts

comptent prmi leurs proches u moins une personne de

confince vec lquelle ils peuvent prler de leurs pro-

blmes personnels (93,0%; H: 94,9%). n peu plus desix personnes interroges sur dix voquent même plu-

sieurs personnes de confince – une proportion qui est

plus leve u pln suisse (respectivement 62,3% et

71,3%).

Une personne sur six manque parfois de soutien social

dans le canton de Vaud 

ependnt, une personne interroge sur six le senti-

ment de mnquer prfois d’une telle personne de

confince dns le cnton de Vud, ce un peu moins sou-vent qu’à l’chelle de l uisse (16,5% vs 20,2%). Les

rpondnts privs de personne de confince dclrent

deux fois plus souvent – même dvntge dns le cn-

ton de Vud – mnquer prfois de soutien socil que

ceux qui signlent u moins une personne de confince

(V: 37,7% vs 14,9%; H: 41,6% vs 19,0%). n 2007,

l proportion de rpondnts mentionnnt u moins une

personne de confince tit presque l même qu’en

2002 (V: 92,7%; H: 95,3%).

i les femmes ont plus souvent u moins une per-

sonne de confince que les hommes, elles mentionnenten revnche plus frquemment mnquer prfois de sou-

tien socil (figure 2.22). a cet grd, un niveu lev de

formtion peut constituer un vntge: les rpondnts

ynt chev une formtion de degr secondire ou –

du moins à l’chelle du pys – de degr tertiire vo-

quent moins souvent l’bsence et le mnque occsionnel

d’une personne de confince que les rpondnts qui ont

suivi l seule scolrit obligtoire.es liens troits existent glement vec les indic-

teurs de l snt physique et psychique. L’bsence et le

mnque occsionnel d’une personne de confince sont

plus frquents en cs de troubles physiques. ns le cn-

ton de Vud, une personne interroge sur dix n’ynt

que peu ou ps de troubles physiques mnque prfois de

soutien socil, lors que cette proportion s’lve à un

qurt chez les rpondnts dclrnt des troubles phy-

siques importnts. n observe un crt similire en lien

vec les problmes psychiques, le mnque occsionnel

d’une personne de confince tnt plus souvent cit encs de problmes moyens ou importnts. nviron une

personne interroge sur dix qui suivi l seule scolrit

obligtoire ne compte ps de personne de confince

prmi ses proches. l en v de même pour les rpondnts

qui mentionnent des troubles physiques importnts ou

des problmes psychiques moyens ou importnts.

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Femmes Hommes Scola ritéobl.

Degrésec. II

Degrétertiaire

Pas/peu Quel-ques-uns

Impor-tants

Faibles Moyens/importants

18,514,5

19,6

15,3 17,4

10,815,4

23,8

14,0

25,8

Absence d’une personne deconfiance CH

Manque occasionnel d’unepersonne de confiance VD

Manque occasionnel d’unepersonne de confiance CH

Personnes n’ayant pas ou manquant parfois d’une personne de confianceselon le sexe, la formation et différents indicateurs de santécanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.22

Formation

Manque occasionnel d’une personne deconfiance: n=1317 (VD), n=17’859 (CH);absence d’une personne de confiance:n=17’882 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)

Sexe

Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Troublesphysiques

Problèmespsychiques

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La aé a L a Va46

a aé

n 2006, 2742 femmes et 2585 hommes ont perdu l

vie dns le cnton de Vud soit un totl de 5327 dcs.

’est seulement 136 cs de dcs de plus qu’en 1986,

tndis que l prt de personnes âges dns l popultion

ugmente. L prt de personnes âges de 80 ns et plusdns l popultion est psse de 3,7% en 1986 à 4,5%

en 2006. e mnire gnrle, on observe un recul du

nombre de dcs des personnes âges de moins de 80

ns et une husse des dcs des personnes âges de plus

de 80 ns.

2.5.2 Comparaison régionale

Le tux de mortlit stndrdis pr âge (figure 2.24)

permet ici de comprer le cnton de Vud à diffrents

cntons, diffrentes rgions et à l’ensemble de l uisse

en liminnt les effets lis à l structure d’âge de lpopultion. L’intervlle de confince pour les tux stn-

drdiss permet de comprer chcune des rgions à l’en-

semble de l uisse. l vrie en fonction de l popultion

du cnton et de son tux de mortlit. Les cntons et

rgions mrqus d’un strisque diffrent de mnire

significtive de l moyenne suisse (G, , V, F). Le

tux de mortlit stndrdis pr âge du cnton de Vud

est en moyenne de 534 dcs pour 100’000 hbitnts

pr nne pour l priode 2000/2006. e tux ne diffre

ps significtivement de l moyenne suisse (538 dcs

pour 100’000 hbitnts) et des rgions de uisse

romnde et lmnique. Les fibles tux observs dnsles cntons du essin et de Genve peuvent s’expliquer 

en rison de l’effet dit «helthy worker effect» (tr-

villeur en bonne snt). et effet s’observe dns les

cntons qui emploient une min d’œuvre trngre

importnte. Les immigrs sont gnrlement jeunes et

en bonne snt. Puis ils retournent gnrlement u

pys pour l retrite ou pour des risons de snt (F,

2008e). L popultion du essin est mrque pr les flux

migrtoires de personnes âges retournnt chez elles u

terme de leur crrire professionnelle ou rrivnt de l’ex-

trieur pour y psser leur retrite (hrton & Wnner,1998). Le chpitre suivnt permet de comprendre plus

en dtil u trvers des cuses de dcs, les diffrences

observes entre le cnton de Vud et l uisse.

Comparaison régionale des taux standardisésdonnées agrégées 2000–2006 (avec intervalle de confiance à 95%) Fig. 2.24

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Statistique des causes de décès 2000-2006

*Régions ou cantons dont le taux de mortalité diffère de manière significative de la moyenne suisse

0 100 200 300 400 500 600

Suisse

VD

GE*

TI*

BE

ZH

NE*

VS*

FR*

Suisse alémanique

Suisse romande

538

534

489

493

535

541

557

560

588

541

538

Taux de mortalité standardisé(nombre de cas pour 100’000 habitants)

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47La aé a L a Va

a aé

0%

20%

40%

60%

80%

100%

82’538 années potentielles de vie perduesHommes (%)

44’865 années potentielles de vie perduesFemmes (%)

Autres causes de décès

Inconnu**

Autres cancers

Système cardio-vasculaire

Cancer du sein

Suicide

Cancer du poumon,des bronches, de la trachée

Autres morts violentes

Accidents de la circulationAlcool*

Années potentielles de vie perdues selon le sexecanton de Vaud, données agrégées 2000–2006 Fig. 2.25

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Statistique des causes de décès 2000–2006

Années perdues avant 70 années révolues; décès à partir de l’âge de 1 an.* Alcool: Code ICD-10 F10 et K703** Inconnu: Code ICD-10 R99

18,5

7,9

20,5

14,1

11,8

9,3

7,0

6,6

4,2

21,1

6,4

24,2

8,2

10,0

9,0

6,3

8,3

4,02,4

Tab. 2.6 Causes de mortalité les plus fréquentes selon l’âge et le sexe,cnton de Vud et uisse, donnes grges

2000–2006lsses d’âge exe ombre de cs

moyen pr nnéeux brut de mortlité pr nnée1 uses de décès les plus fréquentes

(en % de tous les cs)

V V H V

0–14 ns Grçons etfilles 41 31,6 31,8

uses de dcs printles (28%)lformtions congnitles (24%)

15–34 ns Hommes 55 62,3 68,5 accidents, suicides et utres morts violentes (60%)Femmes 28 30,7 28,8 accidents, suicides et utres morts violentes (40%)

35–49 ns Hommes 129 189,7 183,0 accidents, suicides et utres morts violentes (29%)Femmes 70 101,2 105,3 ncers (43%)

50–64 ns Hommes 401 843,7 773,6 ncers (43%)

Femmes 226 435,6 410,2 ncers (56%)65–79 ns Hommes 854 3 594,7 3 650,4 ncers (38%)

Femmes 586 1 690,0 1 782,4 ncers (38%)

80 ns et plus Hommes 1 081 14 775,4 15 606,0 ystme crdio-vsculire (38%)Femmes 1 796 14 201,3 14 774,4 ystme crdio-vsculire (42%)

ource: F, ttistique des cuses de dcs 2000–20061 ombre de cs pour 100’000 hbitnts pr nne

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49La aé a L a Va

a aé

Tab. 2.7 Nombre et part (en %) des cas de décès et Indice standardisé de mortalité (SMR) selon la cause de décès et

le sexe, cnton de Vud, donnes grges 2000–2006

use de décès Femmes Hommes

oyennennuelle

Prt 1

(H=100)significtif oyenne

nnuellePrt 1

(H=100)significtif

en % en %

Maladies infectieuses 26 1 95 n.s. 29 1 105 n.s.

Cancers 604 22 101 n.s. 746 29 103 *

stomc 13 0 - - 21 1 74 ***

Gros intestin 53 2 110 n.s. 51 2 99 n.s.

Pncrs 42 2 101 n.s. 42 2 114 *

Poumon, trche, bronches 88 3 123 *** 179 7 107 *

ein 104 4 89 *** - - - -

ol de l’utrus 6 0 - - - - - -

vires 40 1 109 n.s. - - - -Prostte - - - - 114 4 102 n.s.

autres cncers 258 9 100 n.s. 338 13 103 n.s.

Diabète 46 2 57 *** 39 2 69 ***

Démence 231 8 115 *** 94 4 111 **

Système cardio-vasculaire 930 34 81 *** 729 29 81 ***

ldies coronriennes 298 11 69 *** 293 12 70 ***

mbolie pulmonire 22 1 111 n.s. 11 0 - -

ldies crbro-vsculires 185 7 81 *** 120 5 83 ***

autres mldies du système crdio-vsculire 425 16 91 *** 304 12 96 *

Maladies de l’appareil respiratoire 216 8 129 *** 213 8 116 ***Grippe 4 0 - - 2 0 - -

Pneumonie 111 4 147 *** 87 3 149 ***

ronchite 55 2 106 n.s. 81 3 89 **

asthme 7 0 - - 3 0 - -

autres mldies de l’ppreil respirtoire 38 1 145 *** 40 2 144 ***

Alcool2 17 1 102 n.s. 53 2 123 ***

Organes urinaires 24 1 88 n.s. 24 1 122 **

Causes de décès périnatales 5 0 - - 6 0 - -

Malformations congénitales 10 0 - - 10 0 - -

Accidents, suicides et autres morts violentes 128 5 103 n.s. 190 7 101 n.s.accidents de l circultion 11 0 - - 28 1 95 n.s.

uicide 39 1 107 n.s. 77 3 100 n.s.

autres morts violentes 77 3 100 n.s. 86 3 105 n.s.

Autres causes de décès 488 18 130 *** 410 16 138 ***

Total 2725 100 98 *** 2543 100 100 non

ource: F, ttistique des cuses de dcs 2000–20061 ndice stndrdis de mortlit (), H=100, hi2: *** p<0,005, ** p<0,01, * p<0,05. Le n’est ps clcul si le nombre de cs est infrieur à 100

entre 2000 et 20062 alcool: ode -10 K703 et F10

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51La aé a L a Va

a aé

ne personne sur six est victime d’un ccident chque

nne, tndis qu’un rpondnt sur qutre de 60 ns et

plus fit une chute. Les hommes jeunes sont prticulire-

ment exposs u risque d’ccident – vnt tout lors de l

prtique d’un sport ou d’un jeu –, lors que ce sont les80 ns et plus qui tombent le plus souvent. Pr illeurs,

plus d’un tiers des rpondnts de 65 ns et plus rencon-

trent des difficults à ccomplir les ctivits de l vie

quotidienne. ns le cnton de Vud, prs de deux tiers

des personnes interroges prsentent u moins l’un des

fcteurs de risque des mldies crdio-vsculires que

sont l’hypertension rtrielle, l’hypercholestrolmie, le

surpoids ou l’obsit et le tbgisme, un qurt même

plusieurs.

L snt psychique est meilleure chez les rpondnts

âgs que chez les plus jeunes, suf en ce qui concerneles symptômes dpressifs. Les femmes font plus souvent

tt de symptômes dpressifs que les hommes. a l’instr 

de l uisse romnde et du essin, les personnes interro-

ges semblent mentionner une moins bonne snt psy-

chique dns le cnton de Vud qu’à l’chelle de l uisse.

lles y signlent plus souvent des problmes psychiques

et des symptômes dpressifs que l popultion suisse,

mis voquent glement plus rrement un sentiment

lev de mîtrise de l vie. n peu plus d’une personne

interroge sur cinq voque des problmes psychiques

moyens ou importnts dns le cnton de Vud, tndisqu’une proportion similire prsente des symptômes

dpressifs. Les problmes psychiques sont intimement

ssocis ux ressources personnelles reprsentes pr le

sentiment de mîtrise de l vie et le sentiment de coh-

rence. Qutre personnes sur dix mentionnnt un fible

sentiment de mîtrise de l vie et environ trois personnes

sur dix ynt un fible sentiment de cohrence font tt

de problmes psychiques moyens ou importnts.

rois personnes interroges sur dix prouvent des sen-

timents de solitude occsionnels ou frquents, tndis

qu’une sur six dclre mnquer prfois d’une personnede confince prmi ses proches. Les sentiments de soli-

tude se rencontrent prticulirement souvent chez les

jeunes gens, chez les personnes qui vivent seules ou qui

lvent seules leurs enfnts et chez celles qui prsentent

des troubles physiques ou des problmes psychiques.

Mortalité

au cours des vingt dernires nnes, le cnton de Vud à

connu une forte croissnce de son esprnce de vie, l

mortlit tnt en net recul et l’esprnce de vie des per-

sonnes âges (>65 ns) progressnt. n comprison

ntionle, le tux de mortlit stndrdis pr âge du

cnton de Vud en 2000/2006 est significtivement plus

bs pour les femmes et n’est ps significtivement diff-

rent pour les hommes.Les mldies du systme crdio-vsculire reprsen-

tent l premire cuse de dcs dns le cnton de Vud

(32% des dcs) suivi pr les cncers (27%). es deux

cuses sont responsbles d’environ 59% des dcs dns

le cnton. Le cncer du poumon, de l trche et des

bronches est responsble de 7% des dcs msculins du

cnton et est significtivement plus frquent qu’en

moyenne suisse pour les deux sexes. Le cncer du pn-

crs est glement plus frquemment observ chez les

Vudois qu’en moyenne ntionle. l fut ussi relever 

que les dcs dus à l dmence et ux mldies de l’p-preil respirtoire sont significtivement plus frquents

qu’en moyenne suisse, tndis que les dcs dus ux

mldies du systme crdio-vsculire sont en moyenne

de 20% infrieurs à l moyenne ntionle.

L mdecine prventive s’intresse prticulirement

ux cuses de dcs qui touchent une prt importnte

de l popultion, qui sont à l’origine d’un nombre lev

d’nnes potentielles de vie perdues (aPVP) et dont les

fcteurs peuvent être modifis. l s’git notmment des

tumeurs mlignes ou cncers qui, dns le cnton deVud, sont à l’origine d’environ 34 % des aPVP vnt

70 ns. Pour les femmes, le cncer du sein est le type de

cncer le plus frquent et reprsente 10% d’aPVP. Les

ccidents, les morts violentes et les suicides sont l

seconde plus importnte cuse d’aPVP: ils sont à l’ori-

gine de 24 % d’aPVP. ien qu’ucune diffrence signifi-

ctive ne soit observe vec l moyenne suisse, les sui-

cides sont l premire cuse de dcs des hommes de 15

à 49 ns et des femmes de 15 à 34 ns et reprsentent

12% d’aPVP pour les hommes, respectivement 9% pour 

les femmes. Le tux de mortlit pr ccidents de l cir-cultion n’est ps significtivement diffrent de l

moyenne suisse. es derniers sont à l’origine d’environ

6% d’aPVP. elevons finlement que les dcs lis à l

consommtion d’lcool (cirrhose du foie et troubles dus

à l’lcool) sont significtivement plus frquents chez les

hommes du cnton de Vud qu’en moyenne ntionle.

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La aé a L a Va52

a P PVa FL La aé

3 attitudes et comportements pouvntinfluencer l snt

 Florence Moreau-Gruet et Laila Burla (3.1, 3.3 et 3.4)Hanspeter Stamm, Markus Lamprecht et Doris Wiegand (3.2)

L snt des individus est influence pr de nombreux

fcteurs. ertins de ces fcteurs comme les fcteurs

gntiques sont immubles, tndis que d’utres, comme

les comportements à l’grd de l snt, le style de vie,

les conditions environnementles peuvent être influen-

cs. Les comportements à risque exposent les individus à

des problmes de snt, voire à des mldies. a l’inverse,les comportements protecteurs prservent l snt des

individus et diminuent les risques de mldie.

Les consquences sur l snt des comportements à

risque et de l’bsence de comportements protecteurs ne

sont ps ngligebles. n uisse, comme le montre une

tude de l’ (, 2006) pour l’nne 2002,

60% de l mortlit peuvent être ttribus à cinq fc-

teurs de risque: l’hypertension rtrielle, l consomm-

tion de tbc, un tux de cholestrol snguin trop lev,

le surpoids, et l’inctivit physique. es fcteurs comp-

tent prmi les fcteurs de risque les plus importnts dnsl’pprition de mldies crdio-vsculires. rois d’entre

eux, l’hypertension rtrielle, l’excs de cholestrol et le

surpoids rsultent, u moins en prtie, d’une liment-

tion trop riche et du mnque d’ctivit physique.

e chpitre trite des ttitudes et des comportements

qui peuvent constituer un risque pour l snt. eux

utres fcteurs de risque, l’hypertension rtrielle et un

tux de cholestrol lev, sont exmins u point 2.2.5.

Les dcs dus ux mldies crdio-vsculires font l’ob-

jet du point 2.5.3. ns le prsent chpitre, nous com-

mencerons pr dcrire les dispositions individuelles quipeuvent influencer les comportements de snt. ous

exminerons notmment l plce qu’occupe l snt

dns les proccuptions des uisses et des uissesses

insi que l perception qu’ils ont de leurs connissnces

dns le domine de l snt. ous considrerons ensuite

les hbitudes limentires et l’ctivit physique de l

popultion vudoise, puisqu’un mnque d’activité phy-

sique et de muvises habitudes alimentaires fvorisent

les mldies du cœur, les ttques crbrles et le di-

bte. L surchrge pondrle de l popultion vudoise

ser mesure à l’ide de l’indice de masse corporelle

(IMC), une mesure de l’embonpoint qui met en reltion

le poids et l tille et qui tmoigne dns une certine

mesure des comportements limentires et du niveu

d’ctivit physique de l popultion.ns ce chpitre l consommtion de substnces psy-

choctives, soit des substnces entrînnt une dépen-

dnce comme le tbc, l’lcool, le cnnbis et certinsmédicments psychotropes de l popultion vudoise

ser exminée. Le tbgisme, fcteur de risque importnt

ssocié à de nombreux types de cncers et ux mldies

crdio-vsculires, ser décrit en premier. ien que

n’étnt ps un comportement volontire, l’exposition à l

fumée de cigrettes, cigres, etc. (désignée dns ce rp-

port pr le terme de «fumée passive») ussi été recon-

nue comme pouvnt ugmenter le risque de développer 

certines mldies. L fumée pssive est donc églement

présentée dns ce chpitre, en lien vec l consommtion

de tbc. ous exminerons ussi l consommation d’al-cool dns l popultion vudoise. es études montrent

qu’une consommtion excessive d’lcool ugmente le

risque de nombreuses mldies (nombreux cncers,

mldies du cœur, voir ehm et l., 2003). ous prle-

rons brièvement du cannabis, dont l consommtion

régulière peut présenter des risques pour l snté. nfin,

nous nous intéresserons à l consommation de certains

médicaments psychotropes, qui est révéltrice de divers

problèmes de snté et qui peut, en cs de consommtion

régulière, engendrer une dépendnce.

Les comportements des uisses et des uissesses dnsle domine de l snt sont souvent en rpport vec leur 

ttitude individuelle fce à l snt et vec leurs connis-

snces dns ce domine. ous commencerons donc pr 

ces deux spects de l question.

3.1 Attention portée à la santé

L’importnce que les individus donnent à l snt

compte probblement beucoup dns leur mnire de se

comporter à l’grd de l snt. Les individus qui portent

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53La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

beucoup d’ttention à leur snt ont en gnrl des

comportements et des ttitudes fvorbles à l snt. a

l’inverse, les personnes peu concernes pr l snt sont

probblement moins motives à chnger des comporte-

ments nfstes à l snt. ns le cnton de Vud,21,5% ont dclr «Je vis sns me proccuper prticuli-

rement des consquences sur mon tt de snt», lors

que l mjorit des rpondnts (59,5%) estiment que l

proposition «on style de vie est influenc pr des

considrtions reltives u mintien de m snt» cor-

respond le mieux à leur rpport à l snt et que 19%

pensent que «es considrtions reltives à leur snt

dterminent dns une lrge mesure leur mnire de

vivre» (tbleu 3.1). ns le cnton de Vud, une pro-

portion de personnes nettement suprieure à celle de luisse (12,3%) dit ne ps se soucier de s snt. L’tten-

tion porte à l snt pr les Vudois n’ ps beucoup

volu entre 2002 et 2007, les chiffres correspondnts

pour 2002 tnt de 17,6%, 59,9% et 22,5%.

Tab. 3.1 Attention portée à la santé,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)

nsoucince attention Grnde ttention

V H V H V H

Total 21,5 12,3 59,5 68,4 19,0 19,4

Sexe Femmes 16,4 9,3 60,7 68,8 22,9 22,0Hommes 26,7 15,4 58,4 68,0 15,0 16,6

Classes d’âge 15–34 ns 25,1 17,9 60,2 69,4 (14,7) 12,835–49 ns 20,7 11,3 61,6 71,8 17,7 16,950–64 ns 15,4 9,2 64,3 69,8 20,3 21,0

65 ns et plus 24,3 7,8 48,3 59,3 27,4 32,9

Formation colrit obligtoire 29,8 15,6 43,0 54,3 27,2 30,1

egr secondire 21,9 13,2 59,1 67,6 19,0 19,2

egr tertiire 17,3 8,6 67,1 76,2 15,5 15,2

Nationalité uisses 21,3 11,7 62,4 69,5 16,3 18,7

trngers 22,1 14,4 52,3 64,0 25,6 21,7

Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF 19,6 12,8 65,1 66,0 15,2 21,2

e 3000 à 4499 HF 26,4 12,4 49,0 66,5 24,6 21,1e 4500 à 5999 HF (16,0) 10,6 66,2 72,1 17,8 17,36000 HF et plus 21,0 10,9 64,4 75,0 (14,6) 14,1

Degré d’urbanisation Ville 19,1 11,6 61,1 69,0 19,7 19,3

mpgne 28,0 13,9 55,1 66,7 16,9 19,4

Comparaison régionale Suisse 12,3 68,4 19,4

Vaud 21,5* 59,5* 19,0

erne 9,6* 71,3 19,0

Fribourg 13,1 67,7 19,2Genve 17,2* 64,0 18,8

euchâtel 21,9* 58,9* 19,2essin 13,1 71,8 15,1

Vlis 18,6* 60,1* 21,4

Zurich 8,7* 73,5* 17,8

uisse lmnique 9,9 70,5 19,6

uisse romnde 18,7 61,9 19,5

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1047 (V), n=13’923 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Question (questionnire crit): Quelle importnce revêt pour vous l snt? «Je vis sns me proccuper prticulirement des consquences sur mon tt desnt» (insoucince), «on style de vie est influenc pr des considrtions reltives u mintien de m snt» (ttention) et «es considrtions reltives àm snt dterminent dns une lrge mesure m mnire de vivre» (grnde ttention).

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La aé a L a Va54

a P PVa FL La aé

Les personnes sans formation post-obligatoire portent 

moins d’attention à leur santé

ns certins groupes de popultion du cnton de Vud,

on trouve plus de personnes qui disent ne ps se soucier 

de leur snt. ’est le cs pour les plus jeunes (et les plusâgs) et pour les personnes sns formtion post-oblig-

toire. au niveu suisse, les personnes qui vluent leur 

tt de snt comme moyen à (trs) muvis disent net-

tement plus frquemment vivre sns se proccuper de

leur snt (figure 3.1). Pr contre, elles sont plus nom-

breuses à exprimer que leur snt dtermine dns une

lrge mesure leur mnire de vivre.

Les personnes présentant des comportements préjudici-

ables à la santé sont moins nombreuses à s’en soucier 

Les personnes qui doptent des comportements prjudi-

cibles à leur snt sont plus nombreuses à ne ps se

proccuper de leur snt (figure 3.1): u niveu suisse,

23,9% des gros fumeurs (10 cigrettes et plus pr jour)

disent ne ps se soucier de leur snt lors que cette

proportion s’bisse à 15,1% chez les fumeurs modrs

(jusqu’à 9 cigrettes) et à 9,6% chez les non-fumeurs.

e même, 20,6% des personnes prsentnt une

consommtion d’lcool leve ne se soucient ps de leur 

snt, contre 11,8% des personnes qui ne prsententps de risque pr rpport à leur consommtion d’lcool.

27,3% des personnes qui consomment moins de deux

portions de fruits et/ou lgumes40 pr jour disent ne ps

se soucier de leur snt. Pr comprison, cette propor-

tion est de 8,7% chez celles qui disent mnger cinq por-

tions de fruits et/ou lgumes pr jour.

3.1.1 Compétence en matière de santé

L comptence en mtire de snt est l cpcit de

l’individu à prendre, à l mison, dns l socit, sur le

lieu de trvil, dns le systme de snt, dns son envi-ronnement et u niveu politique, des dcisions dns s

vie quotidienne qui ont une influence positive sur s

snt. «L comptence en mtire de snt utorise les

personnes à l’utodtermintion et à l prise en chrge

40 ne portion de fruits et/ou lgumes correspond à l grosseur du poing(environ 120g).

Etat de santé et comportements selon l’attention portée à la santéSuisse, 2007 Fig. 3.1

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Pour la définition de la variable "Santé subjective" voir point 2.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Très bonn

e

Bonn

e

Moyenn

e

à très mauvais

e

Non fumeuer

Fumeur modéré

Gros fumeur

Pas de risque à minim

e

Moyen à élev

é

5 et plu

s

De 2 à 4

Moins de 2

13,6

69,2

17,2

12,6

70,2

17,2

7,9

57,0

35,1

9,6

69,5

20,9

15,1

70,5

14,4

23,9

60,5

15,6

11,8

68,9

19,3

20,6

60,1

19,3

8,7

68,5

22,8

12,5

69,3

18,2

27,3

58,3

14,4

Insouciant

AttentifTrès attentif

n=13’923

Consommation de tabac Nombre de portionsde fruits/légumes

par jour 

Santé subjective Risque relatif àla consommation

d’alcool

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55La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

d’une libert de choix et d’orgnistion concernnt leur 

snt. lle mliore l cpcit à trouver des inform-

tions sur l snt, à comprendre et à ssumer leur res-

ponsbilit pour leur propre snt» (Kickbusch, 2006,

p. 69). Les recherches ctuelles ont mis en vidence undclge entre les exigences du systme de snt et les

comptences moyennes de snt de ses utilisteurs.

elon une vste tude mricine, seuls 12% des amri-

cins serient «comptents» dns le domine de l

snt, c’est-à-dire cpbles d’obtenir, de suivre, et de

comprendre des informtions de bse sur l snt et les

services de soins ncessires pour prendre des dcisions

ppropries dns le domine de l snt (tionl en-

ter for duction ttistics, 2006).

L mesure de l comptence en mtire de snt est

obtenue pr l’uto-vlution des rpondnts de leursconnissnces en mtire de snt dns qutre domines

(pour connître le libell exct, voir sous l figure 3.2).

es questions permettent uniquement de connître l

perception que les rpondnts ont de leurs comptences

en mtire de snt (souvent dsignes pr le terme

nglis de Health Literacy).

Les répondants sont plus sûrs de leur comportement 

face à leur santé que face au système de santé et lors de

votations

Les rpondnts du cnton de Vud se sentent les plussûrs u niveu de leurs connissnces sur les comporte-

ments en mtire de snt (68,9% s’estiment sûrs ou

trs sûrs, figure 3.2). ls sont lgrement moins sûrs

concernnt leurs hbitudes de consommtion (62,1%

s’estiment sûrs ou trs sûrs). Fce ux possibilits de

choix reltives u systme de snt et ux ssurnces, l

proportion de personnes sûres et trs sûres n’est plusque de 46,6%. oins de l moiti des personnes

(41,2%) s’estiment sûres lors de vottions concernnt le

domine de l snt. es proportions sont infrieures à

celles que l’on observe dns l’ensemble de l uisse:

75,4%, 68,0% (n.s.), 50,3% (n.s.) et 48,9%. n peut

dire que, de mnire gnrle, l comptence uto-v-

lue des uisses lmniques est suprieure à celle des

omnds et des essinois: u niveu des hbitudes de

consommtion, 54,7% des essinois se sentent (trs)

sûrs, 62,8% des omnds et 70,5% des uisses lm-

niques (rsultts non prsents).

Les personnes de formation supérieure sont plus sûres

de leurs connaissances

Les personnes de formtion tertiire se sentent plus sûres

que celles qui ont une formtion moins leve concer-

nnt le comportement individuel et les hbitudes de

consommtion (figure 3.2). ne diffrence entre les

sexes s’observe dns le domine des vottions sur des

questions de snt: les hommes (50,1%) se sentent à cet

grd nettement plus sûrs de leurs connissnces que les

femmes (35,5%).

Connaissances auto-évaluées en matière de santé, canton de Vaud, 2007 Fig. 3.2

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Degré tertiaire

Degré secondaire II

Scolarité obligatoire

d) Connaissances en tant que citoyen lors

de votations dans le domaine de la santé

c) Comportement en tant que consom-mateur-patient face au système de santé

b) Habitudes de consommation

a) Comportement individuel en matièrede santé

68,9 21,1 10,0

62,1 26,6 11,3

46,6 27,9 25,5

41,2 29,6 29,2

50,0 29,0 21,0

60,1 28,2 11,7

70,0 22,9 7,1

(Très) sûr 

Moyennement sûr 

(Très) peu sûr 

n=977

Question ESS: On entend souvent dire que le système de santé devient de plus en plus compliqué. Avez-vous le sentiment de le connaîtresuffisamment pour vous y retrouver? Comment décririez-vous votre niveau de connaissances dans les quatre domaines suivants:réponses: très sûr(e) à très peu sûr(e).a) Comportement individuel en matière de santé (p.ex. alimentation, exercice physique)b) Habitudes de consommation (p.ex. achat d’aliments bons pour la santé, de compléments alimentaires, médicaments en vente libre)c) Comportement en tant que consommateur et patient face au système de santé et aux assurances (p.ex. choix de l’assurance-maladie,

communication avec le médecin)d) Connaissances en tant que citoyen(ne) lors de votations concernant le domaine de la santé

b) Habitudes de

 

consommation

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57La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

ntionlit, u revenu et u degr d’urbnistion sont

reltivement fibles (tbleu 3.2). Les diffrences entre

cntons et rgions sont peu mrques.

Le poids corporel: une source d’insatisfaction répandue

Les personnes prsentnt une surchrge pondrle sont,

sns surprise, plus souvent instisfites de leur poids cor-

porel que celles ynt un poids norml. ns le cnton

de Vud, l prt des personnes instisfites de leur poids

est d’environ une sur six (17,6%) prmi les personnesqui ont un poids norml ou infrieur à l normle et de

plus d’une sur deux (55,3%) prmi celles tteintes de

surchrge pondrle ou d’obsit. L figure 3.5 fit

pprître ici encore une diffrence considrble entre

les sexes. hez les femmes, prs d’un cinquime

(22,1%) des personnes qui ont un poids norml ou inf-

rieur à l normle et plus de deux tiers (68,4%) des per-

sonnes en surpoids sont instisfites de leur poids corpo-

rel, contre respectivement 11,2% et 47,9% chez les

hommes. Les hommes s’ccommodent donc mieux d’un

excs de poids que les femmes.

el ressort ussi des rponses à l question: «avez-vous suivi un rgime limentire spcil u cours des 12

derniers mois?»: 10,1% des Vudoises interroges

Tab. 3.2 Indice de masse corporelle (IMC),cnton de Vud et uisse, 2007 (personnes de 18 ns et plus, en %)

nsuff isnce pondérle Poids norml urchrge pondérle bésité

V H V H V H V H

Total 3,6 3,3 58,7 57,8 29,2 30,4 8,2 8,5

Sexe Femmes 6,6 5,6 66,3 64,6 20,0 21,7 7,1 8,1Hommes . 0,8 51,1 50,7 38,3 39,5 9,8 9,0

Classes d’âge 18–34 ns (6,5) 5,3 70,2 71,4 20,1 19,0 (3,2) 4,335–49 ns (2,8) 2,8 59,9 59,3 31,5 30,0 (5,8) 8,050–64 ns . 2,3 52,4 49,0 30,4 36,5 16,1 12,1

65 ns et plus (3,8) 2,3 46,4 47,2 37,7 39,6 12,1 11,0

Formation colrit obligtoire . 2,2 48,4 44,9 31,3 37,6 16,7 15,4

egr secondire (3,9) 3,7 59,2 58,8 27,6 29,0 9,4 8,5

egr tertiire (3,2) 2,8 62,8 61,8 31,1 30,3 (2,9) 5,2

Nationalité uisses 4,1 3,4 59,0 58,6 29,1 30,0 7,8 8,2

trngers . 2,8 57,9 55,3 29,5 32,0 (10,3) 9,9

Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF (4,6) 3,5 54,9 57,2 28,8 29,8 11,7 9,5

e 3000 à 4499 HF (3,3) 3,0 60,2 56,3 28,0 31,6 8,5 9,1e 4500 à 5999 HF . 3,1 59,9 58,8 32,3 30,7 (4,3) 7,56000 HF et plus . 3,1 64,8 61,2 30,0 29,8 . 5,8

Degré d’urbanisation Ville 4,0 3,4 61,0 58,9 26,7 29,4 8,2 8,2

mpgne . 2,8 52,5 54,7 36,0 33,1 9,1 9,4

Comparaison régionale Suisse 3,3 57,8 30,4 8,5

Vaud 3,6 58,7 29,2 8,2

erne 2,5 54,7* 33,1* 9,8Fribourg 4,9* 55,6 30,9 8,5Genve 3,9 58,2 30,4 7,5

euchâtel 3,8 55,2 31,1 9,8essin 4,7* 55,3 30,3 9,6

Vlis 3,8 56,1 31,6 8,8

Zurich 3,3 61,6* 27,9* 7,2*

uisse lmnique 2,9 58,2 30,4 8,5

uisse romnde 3,9 57,3 30,3 8,5

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1325 (V), n=17’879 (H)ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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59La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

rpondent pr oui, contre seulement 5,8% des Vudois.

omme on s’y ttendit, les personnes en surpoids ffir-

ment plus souvent suivre un rgime limentire spcil

que celles ynt un poids norml ou infrieur à l nor-

mle.

3.2.2 Attention portée à l’alimentation, habitudes ali-

mentaires et apport en liquide

ne limenttion quilibre contribue, pr l normlis-

tion de l’pport nergtique, u mintien d’un poids cor-

porel norml et fit prtie intgrnte d’un mode de vie

sin. n revnche, une limenttion mlsine des con-

squences ngtives sur l snt. L’ffice fdrl de l

snt publique (2008b), se rfrnt ux publictions de

l’, dsigne les six principles mldies lies à

l’limenttion (voir ussi F, 2007; WH, 2000):l’obsit, le dibte, les mldies crdio-vsculires, le

cncer, les mldies dentires et l’ostoporose. ne li-

menttion sine et quilibre repose sur l consomm-

tion rgulire de fruits, de lgumes et de produits à bse

de crles compltes, un pport suffisnt en liquide et

une consommtion modre de vinde, de produits

litiers, d’œufs, de sucreries, d’liments riches en sel et

de certines grisses (FP, 2007c; , 2006).

Pour voir une limenttion sine et quilibre, il fut

tout d’bord disposer des connissnces ncessires et

être conscient de l’enjeu. eules les personnes qui con-nissent les bienfits pour l snt des fruits et des

lgumes peuvent dpter leur comportement en con-

squence. L’ comporte quelques donnes sur 

l’ttention porte à l’limenttion et sur le comporte-

ment limentire de l popultion. Les quelques rsultts

disponibles montrent toutefois clirement que dns le

cnton de Vud et en uisse, il reste encore beucoup à

fire en fveur d’une limenttion quilibre.

Près de la moitié de la population se soucie peu de son

alimentation

L prtie guche du tbleu 3.3 qui concerne l’ttention

porte à l’limenttion, renseigne sur l prt des per-

sonnes interroges qui ont dclr «fire ttention à

quelque chose» dns leur limenttion. L proportion est

nettement moins leve dns le cnton de Vud – un

peu plus de l moiti de l popultion – que dns le reste

de l uisse. L prtie infrieure du tbleu montre les

diffrences entre les rgions: le cnton de Vud se situe àpeu près dns l moyenne de l uisse romnde (56,3%), 

mis nettement u-dessous de l uisse lmnique, où

plus de trois qurts de l popultion (75,5%) disent fire

ttention à leur limenttion.

L’ttention porte à l’limenttion vrie en outre dns

le cnton de Vud entre les femmes (63,2%) et leshommes (46,0%) insi que selon l’âge et le niveu de

formtion. Pr rpport à 2002, l prt des personnes qui

font ttention à leur limenttion n’ ps volu de

mnire significtive dns le cnton de Vud, lors qu’on

observe une volution lgre mis significtive dns l’en-

semble de l uisse (de 69,1% à 70,5%).

Peu de légumes, beaucoup de viande

es diffrences pprissent glement dns les com-

portements limentires. L prtie droite du tbleu 3.3

montre quel pourcentge de l popultion observe lrecommndtion selon lquelle il convient de mnger 

cinq portions de fruits et/ou de lgumes pr jour. L

consigne «5 pr jour» est observe pr environ un tiers

de l popultion vudoise et pr un peu moins de 30%

de l popultion suisse. Les femmes (44,4%) suivent

cette consigne prs de deux fois plus frquemment que

les hommes (25,3%), lors qu’il n’y ps de diffrences

clires pour les utres critres prsents dns le tbleu.

ette bsence de diffrences est prticulirement int-

ressnte, notmment pr rpport u revenu: elle infirme

en effet l’ide trs rpndue qu’une limenttion sinecoûte prticulirement cher 42. a noter, ici encore, une

diffrence entre d’une prt le cnton de Vud et l uisse

romnde (34,6%) et d’utre prt l uisse lmnique

(27,7%), où l consigne «5 pr jour» est moins souvent

suivie mlgr l plus grnde ttention que les alm-

niques portent à leur limenttion.

i les Vudois et les Vudoises se situent nettement

u-dessus de l moyenne suisse qunt à l consomm-

tion de fruits et de lgumes (tbleu 3.4), ils consom-

ment toutefois moins souvent des produits litiers six à

sept fois pr semine que l popultion suisse (65,0% vs

68,1%). n outre, leur consommtion de vinde et de

poisson est un peu plus leve que dns l uisse entire.

42 L popultion estime que le prix est le principl fcteur l’empêchnt d’op-ter pour des liments sins. ns l’ 2007, 52% des personnes inter-roges mentionnent le coût lev des liments sins, lors que 48% pr-frent s’donner ux plisirs de l tble, 45% se rfrent ux hbitudeset contrintes quotidiennes, 35% mettent l’ccent sur le grnd inves-

tissement en temps induit pr les chts et seuls 10% dnoncent uneoffre lcunire dns le commerce (plusieurs rponses possibles; rsulttsconcernnt toute l uisse, n=13’181).

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La aé a L a Va60

a P PVa FL La aé

Consommation de liquide inférieure à la moyenne

ne limenttion sine psse non seulement pr une li-

menttion quilibre, mis ussi pr une consommtion

suffisnte de liquide non lcoolis. ns ce contexte,

l’FP et l ocit suisse de nutrition () recommn-

dent à l popultion de consommer chque jour entre un

et deux litres de boissons non lcoolises (FP, 2007c;

, 2006).

L figure 3.6 montre qu’une grnde mjorit de l

popultion vudoise suit cette recommndtion. Plus de

l moiti de l popultion (56,8%) l suit même à l

lettre, vec une consommtion quotidienne d’un à deux

litres de liquide sns lcool, et un dixime (9,8%) boit

Tab. 3.3 Attention portée à l’alimentation et respect de la recommandation d’alimentation «5 par jour»,

cnton de Vud et uisse, 2007 (en %) 

attention portée à l’limenttion1 Hbitudes limentires(recommndtion «5 pr jour»)2

V H V H

Total 54,6 70,5 34,9 29,3

Sexe Femmes 63,2 77,3 44,4 37,8Hommes 46,0 63,4 25,3 20,2

Classes d’âge 15–34 ns 41,8 60,9 38,1 29,135–49 ns 59,5 72,8 32,6 29,550–64 ns 62,1 77,0 38,5 31,465 ns et plus 60,4 75,2 28,4 26,5

Formation colrit obligtoire 55,1 63,3 29,1 24,6

egr secondire 52,0 69,1 35,0 28,7

egr tertiire 59,3 78,0 37,4 32,9

Nationalité uisses 55,9 72,8 34,9 29,8trngers 51,1 61,8 35,2 27,0

Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF 53,3 66,6 32,2 29,0e 3000 à 4499 HF 53,1 71,6 33,8 28,8e 4500 à 5999 HF 60,7 74,7 42,2 30,5

  6000 HF et plus 56,1 76,6 37,9 29,3

Degré d’urbanisation Ville 53,3 71,0 36,4 29,8

mpgne 58,0 69,3 30,8 27,8

Comparaison régionale Suisse 70,5 29,3

Vaud 54,6* 34,9*

erne 74,2* 26,1*

Fribourg 59,9* 34,9*Genve 55 ,9* 37,7*euchâtel 55,0* 31,7essin 71,5 25,4*Vlis 58,3* 30,5

Zurich 78,5* 28,5

uisse lmnique 75,5 27,7

uisse romnde 56,3 34,6

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007attention porte à l’limenttion: n=1380 (V), n=18’742 (H); hbitudes limentires: n=1315 (V), n=17’903 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)1 Prt des personnes ynt rpondu «ui, je fis un peu ttention» à l question «Fites-vous ttention à certines choses en prticulier dns votre liment-

tion?»2 Pour les hbitudes limentires, un indice t tbli sur l bse des deux questions suivntes: ) «ombien de portions de fruits et de jus de fruits consom-

mez-vous en moyenne pr jour?», b) «ombien de portions de lgumes et de jus de lgumes (sns les pommes de terre et le mïs) consommez-vous enmoyenne pr jour?». L recommndtion de mnger 5 fruits/lgumes pr jour est considre comme suivie si l somme des deux rponses donne u moins5 portions

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63La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

lev46. Les diffrences selon l ntionlit sont tout

ussi nettes: les uisses et les uissesses sont souvent

plus ctifs physiquement que les trngers et les trn-

gres.

n observe enfin des diffrences entre les rgions lin-

guistiques. Le niveu d’ctivit physique de l popultion

vudoise correspond reltivement bien à celui des utres

cntons romnds et du essin, mis il est nettement inf-rieur à celui de l uisse lmnique. i l prt des per-

sonnes physiquement ctives dns le cnton de Vud

(33,2%) est suprieure à celle observe u essin, elle

est pr contre bien plus fible qu’en uisse lmnique

(43,5%). a l’inverse, l prt des personnes physique-

ment inctives est bien plus bsse en uisse lmnique

(13,9%) que dns le cnton de Vud (20,6%).

L figure 3.8 montre que les personnes physiquement

inctives prsentent plus souvent une surchrge pond-

rle (40,0%) que celles qui sont ctives (34,5%) ou pr-

tiellement ctives (37,4%). elon une nlyse compl-mentire qui n’est ps prsente ici, cette reltion se

46 Les donnes de l’ ne confirment ps l’hypothse selon lquelle lespersonnes les mieux qulifies compensent le peu de mouvement queleur permet leur trvil pr des ctivits physiques. a niveu gl d’cti-vit physique u trvil, les personnes les plus qulifies sont en moyenneplus ctives que celles dont le niveu de formtion est plus bs. L prtdes personnes ctives physiquement dns l popultion dclrnt nejmis bouger u trvil u point de trnspirer est de 31% chez les per-sonnes diplômes du degr secondire et de 39% chez celles diplômesdu degr tertiire. tonnmment, l prt des personnes ctives physique-ment est même plus leve chez celles exerçnt une ctivit profession-nelle trs physique: 45% (degr secondire ) ou 58% (degr tertiire)des personnes qui trnspirent u moins trois fois pr semine lors de leur 

ctivit professionnelle sont ctives physiquement pendnt leurs lo isirs.L’effet de l formtion se fit glement sentir chez les personnes snsctivit professionnelle (donnes pour l’ensemble de l uisse).

vrifie quels que soient l’âge et le sexe47. aucun lien de

cuse à effet ne peut bien entendu être tir des chiffres

prsents ici. n d’utres termes, ceux-ci ne permettent

ps de dterminer si l’ctivit physique contribue vrit-

blement à un poids corporel sin ou si, à l’inverse, l sur-

chrge pondrle constitue un fcteur dcourgent en

mtire d’ctivit physique.

Les rsultts prsents u point 3.2 dressent un tb-leu contrst. L prt des personnes en surchrge pon-

drle se stbilise ctuellement à un niveu lev, lors

que celle des personnes physiquement ctives ug-

mente, mlgr une prt toujours importnte d’inctifs.

Les recommndtions de diverses orgnistions concer-

nnt l’limenttion ne sont que prtiellement suivies.

L’ugmenttion de l’ctivit physique peut être interpr-

te comme un signe de l’efficcit des mesures prises ces

dernires nnes pour promouvoir l’ctivit physique et

le sport dns l popultion. Les progrmmes intgrs

mentionns en introduction visnt un poids corporel singrâce à une limenttion quilibre et à une ctivit

47 ompte tenu du peu de cs observs, cette nlyse complmentire n’t rlise qu’u niveu de l’ensemble de l uisse. l en ressort, pr exemple, que prmi les moins de 35 ns inctifs physiquement, 31% deshommes et 21% des femmes sont en surchrge pondrle, contre 23%des hommes et 11% des femmes du même âge qui prtiquent une cti-vit physique. ette reltion est moins mrque prmi les 65 ns et plus.ns ce groupe d’âge, l proportion correspondnte est de 46% chezles femmes et de 62% chez les hommes, prmi les personnes physique-

ment inctives, lors qu’elle tteint 41% chez les femmes et 56% chezles hommes prtiqunt une ctivit physique. es reltions sont prsen-tes plus en dtil u chpitre 5.

Evolution temporelle de l’activité physiquecanton de Vaud et Suisse, 2002 et 2007 Fig. 3.7

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2002/2007

0%

20%

40%

60%

80%

100%

2002 2007 2002 2007

29,0

46,3

24,7

33,2

46,2

20,6

35,8

44,8

19,4

41,1

43,0

15,9

Actif

Actif partiel

Inactif

2002: n=995 (VD), n=18’719 (CH);2007: n=1324 (VD), n=17’907 (CH)

Vaud Suisse

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La aé a L a Va64

a P PVa FL La aé

physique suffisnte, tels qu’ils sont rliss en prticulier 

dns le cnton de Vud, reprsentent un ps supplmen-

tire importnt dns l lutte contre l’«pidmie de sur-

chrge pondrle». Les liens entre le surpoids,

l’limenttion, l’ctivit physique et d’utres fcteurs

font l’objet d’une nlyse complmentire u chpitre 5

du prsent rpport.

Tab. 3.5 Activité physique,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)

ntrîné/ctif rrégulièrement/prtiellement ctif

nctif

V H V H V H

Total 33,2 41,1 46,2 43,0 20,6 15,9Sexe Femmes 29,4 39,1 48,1 43,0 22,5 17,9

Hommes 37,1 43,3 44,4 42,9 18,8 13,8

Classes d’âge 15–34 ns 39,4 47,8 45,8 42,0 14,8 10,235–49 ns 25,1 39,2 56,2 46,7 18,7 14,150–64 ns 34,7 38,6 44,5 45,6 20,8 15,8

65 ns et plus 34,3 36,1 30,7 35,1 35,0 28,8

Formation colrit obligtoire 31,6 36,5 36,7 34,1 31,6 29,4

egr secondire 34,1 41,6 43,9 42,9 22,0 15,5

egr tertiire 32,4 42,3 54,9 47,2 12,8 10,5

Nationalité uisses 35,2 41,9 47,3 43,8 17,6 14,3

trngers 27,6 37,7 43,0 39,2 29,3 23,1Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF 33,2 40,2 47,6 41,6 19,1 18,2

e 3000 à 4499 HF 31,7 40,0 44,5 43,0 23,9 17,0e 4500 à 5999 HF 36,3 41,6 45,1 45,7 18,6 12,76000 HF et plus 31,9 43,4 52,8 46,4 15,3 10,2

Degré d’urbanisation Ville 34,8 40,8 44,6 42,8 20,5 16,4

mpgne 28,9 42,0 50,2 43,4 20,9 14,6

Comparaison régionale Suisse 41,1 43,0 15,9

Vaud 33,2* 46,2* 20,6*

erne 44,4* 41,8 13,8*Fribourg 39,6 45,4 15,0Genve 36,3* 41,3 22,4*

euchâtel 37,7 41,0 21,3*essin 30,8* 41,2 27,9*Vlis 38,7 43,7 17,6Zurich 41,9 44,2 13,8*

uisse lmnique 43,5* 42,7 13,9*uisse romnde 36,2* 44,1 19,7*

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1324 (V), n=17’907 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Voir l’encdr pour l dfinition des ctgories de l’ctivit physique

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La aé a L a Va66

a P PVa FL La aé

La proportion de fumeurs a diminué entre 2002 et 2007 

au niveau suisse et la même tendance s’observe pour le

canton de Vaud 

n 2007 dns le cnton de Vud, plus d’un qurt de l

popultion fume (26,4%, tbleu 3.6), proportion com-prble à celle de l’ensemble de l uisse (27,9%). L

moiti des fumeurs environ fume modrment (jusqu’à 9

cigrettes pr jour) lors que l’utre moiti pprtient à

l ctgorie des gros fumeurs (10 cigrettes et plus pr 

jour).

ntre 2002 et 2007, l proportion de fumeurs

diminu en uisse (pssnt de 30,5% à 27,9%) et dns

le cnton de Vud (pssnt de 31,8% à 26,4%, bisse

significtive). ’est surtout l prt des gros fumeurs qui

diminu, pssnt de 19,2% à 13,8% (H: de 16,5% à

13,6%).

Consommation de tabac plus élevée chez les hommes à

tout âge

L consommtion de tbc est ssocie à l’âge et u

sexe (figure 3.9 et tbleu 3.7). Les hommes fument

plus frquemment que les femmes et ceci à tout âge(V: 31,3% vs 21,4%). ’est prmi les femmes de 15 à

34 ns que l’on trouve l proportion l plus leve de

fumeuses. L proportion de fumeurs diminue vec l’âge;

dns l clsse d’âge des 65 ns et plus, 9,6% des hbi-

tnts du cnton de Vud fument.

au niveu suisse, prmi les hommes de 65 ns et plus,

presque l moiti sont des nciens fumeurs (47,4%),

cette proportion n’tnt que d’un cinquime pour les

femmes du même âge (20,4%). Pr contre, chez les 35 à

49 ns l proportion d’ex-fumeurs est quivlente pour 

les deux sexes (19,1% (F) et 21,8% (H)) et comprblechez les personnes âges de 50 à 64 ns (26,6% (F) et

33,6% (H)) (donnes non prsentes). epuis les nnes

1950, les femmes ont t de plus en plus nombreuses à

fumer ce qui eu notmment une incidence ngtive sur 

Tab. 3.6 Evolution temporelle de la consommation de tabac, cnton de Vud, 2002 et 2007 (en %)

2002 2007 2002 2007

on fumeur 68,2 73,6 Jmis fum 46,8 49,9

x-fumeur 21,4 23,7Fumeur 31,8 26,4 Fumeur modr1 12,6 12,6

Gros fumeur 2 19,2 13,8

ource: F, nquête suisse sur l snt 2002/20072002: n=1042, 2007: n=1382* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Question : Fumez-vous, même occsionnellement? ui ou non. ombien fumez-vous de cigrettes pr jour?1 jusqu’à 9 cigrettes pr jour; 2 10 cigrettes et plus pr jour 

0%

10%

20%

30%

40%

50%

15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus Total

40,237,1

25,0

(11,3)

31,330,4

22,318,8

(8,0)

21,4

Femmes VD

Hommes VDFemmes CH

Hommes CH

Proportion de fumeurs selon l’âge et le sexe, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 3.9

n=1382 (VD), n=18’754 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

Question ESS: Fumez-vous, même occasionnellement? Oui ou non.

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67La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

l mortlit pr cncer du poumon. n 1970 une femme

pour 11 hommes dcdit d’un cncer du poumon, ce

rtio est ctuellement d’environ un pour deux prmi les

plus jeunes gnrtions (F, 2009b).

Pour l’ensemble de l popultion suisse, c’est prmiles personnes ynt termin une formtion de niveu

secondire que l’on trouve l plus grnde proportion

de fumeurs et de fumeuses. ns l clsse d’âge des 15

à 34 ns, les personnes sns formtion post-obligtoire

fument moins que les personnes ynt une formtion

plus leve (figure 3.10). Prmi les 35 à 49 ns, les

fumeurs et les fumeuses sont les plus nombreux chez les

personnes sns formtion post-obligtoire puis chez

celles qui ont termin une formtion de niveu secon-

dire (diffrences non significtives pour les clsses

d’âge suprieures).

au niveu suisse, l consommtion de produits du

tbc diffre en fonction du sexe: l qusi-totlit desfemmes fument des cigrettes (98%) lors que ce n’est

le cs que de qutre cinquimes des hommes dont cer-

tins fument (ussi) des cigres (17,2%), des cigrillos

(10,7%), l pipe (7,2%) ou l pipe à eu (7,8%).

Augmentation des fumeurs modérés

on seulement les hommes sont plus nombreux à fumer,

mis ils sont plus nombreux à être de trs gros consom-

mteurs (20 cigrettes et plus) que les femmes (figure

15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 anset plus

15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 anset plus

Scolarité obligatoire

Degré secondaire II

Degré tertiaire

Proportion de fumeurs selon l’âge, le sexe et la formation, Suisse, 2007 Fig. 3.10

Hommes

n=18’741

© Office fédéral de la statistique (OFS)

Femmes

Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

27,7

17,7

22,6

36,2

27,2 27,6

19,0

32,6 31,5

23,9

43,2

35,232,8

22,4

34,5

17,9

8,7

27,6

43,3

35,4

21,9

7,8(9,5)

17,0

Nombre moyen de cigarettes fumées par jour parmi les fumeurs par sexeSuisse, 2002 et 2007 Fig. 3.11

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2002/2007

Question ESS: Combien de cigarettes fumez-vous en moyenne par jour?

0%

20%

40%

60%

80%

100%

2002 2007 2002 2007

9,8

30,9

30,4

29,0

16,9

30,6

30,9

21,6

7,7

22,2

27,4

42,6

12,2

23,5

29,5

34,8

moins d’unede 1 à 9

de 10 à 19

20 et plus

 2002: n=5040; 2007: n=4318

HommesFemmes

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69La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

gnes. Le entre interntionl de recherche sur le cncer 

formellement dclr l fume pssive comme cncri-

gne en 2002 (nterntionl agency for eserch on

ncer, 2004). hez les non-fumeurs exposs, l fume

pssive peut ussi provoquer cncer du poumon, ml-dies crdio-vsculires, sthme et infections des voies

respirtoires. ns l’nquête suisse sur l snt, les

rpondnts ont indiqu l dure quotidienne de leur 

exposition à l fume du tbc d’utres personnes (en

minutes et en heures). Les rsultts prennent en compte

les non-fumeurs exposs à l fume une heure et plus

pr jour.

Les rsultts prsents ici dtent de 2007. ntre-

temps, des lois pour lutter contre le tbgisme pssif ont

t doptes pr certins cntons et sur le pln fdrl.

Le onseil fdrl dopt en octobre 2009 une loifdrle sur l protection contre le tbgisme pssif.

ainsi, depuis le 1er mi 2010, tous les espces ferms

servnt de lieu de trvil à plusieurs personnes sont non-

fumeurs. a prtir de cette dte, l fume est glement

bnnie de tous les espces ferms ccessibles u public

(pr exemple centres commerciux, cinms, restu-

rnts). es tblissements peuvent s’quiper de fumoirs

munis d’un systme d’rtion suffisnt. ette loi lisse

cependnt l possibilit ux cntons d’dicter des dispo-

sitions plus strictes pour l protection de l snt. Le cn-

ton de Vud dopt comme 14 utres cntons (a, ,L, , F, G, , G, , , , G, V, ZH) une

lgisltion contre le tbgisme pssif plus stricte que les

exigences fixes pr l loi fdrle.

Les jeunes sont plus exposés à la fumée passive

ns le cnton de Vud, 19,9% de l popultion disent

être exposs u moins une heure pr jour à l fume du

tbc (contre 15,6% en moyenne suisse). au niveu

suisse, les hommes (18,9%) sont plus exposs à lfume que les femmes (12,9%, tbleu 3.8). ette diff-

rence entre les sexes s’observe ussi dns le cnton de

Vud (22,0% vs 18,0%).

ns le cnton de Vud comme dns l’ensemble de l

uisse, les jeunes sont plus souvent exposs à l fume

pssive que les personnes plus âges: l proportion est

de 30,0% chez les personnes de moins de 35 ns et de

22,6% chez les personnes de 35 à 49 ns (H: 27,8% vs

14,9%).

n uisse, pr rpport u niveu de formtion, les per-

sonnes les plus exposes à l fume pssive sont cellesqui ont une formtion de niveu secondire chez les

femmes et celles qui ont termin l’cole obligtoire ou

une formtion de niveu secondire chez les hommes

(donnes non prsentes).

ns l’ensemble de l uisse, les hommes rpportent

ussi être plus exposs à l fume pssive u trvil que

les femmes (tbleu 3.9). ur une chelle de sept ct-

gories, les personnes professionnellement ctives devi-

ent indiquer dns quelle mesure elles tient exposes à

l fume de tbc d’utres fumeurs. nt t considres

comme exposes celles qui ont slectionn les modlitssuivntes: tout le temps, presque tout le temps, environ

Tab. 3.8 Exposition à la fumée passive (une heure et plus) selon le sexe,uisse, 2007 comprisonrgionle, 2007 (en %)

Femmes Hommes

Comparaison régionale Suisse 12,9 18,9

Vaud 18,0* 22,0erne 13,4 15,8Fribourg 18,3* 23,5Genve 17,4 20,2euchâtel 15,3 24,1

essin 11,3 20,2Vlis 15,2 23,1Zurich 11,6 16,2

uisse lmnique 11,5 17,7uisse romnde 17,1 22,1

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=12’7421* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Question : Pendnt combien d’heures pr jour êtes-vous expos(e) à l fume de tbc d’utres personnes? Heures/inutes pr jour.Groupe slectionn: ceux qui sont exposs 60 minutes et plus pr jour.

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La aé a L a Va70

a P PVa FL La aé

les trois qurts du temps, environ l moiti du temps,

environ le qurt du temps. a nouveu, ce sont les plus

jeunes (15-34 ns) insi que les personnes ynt une

formtion obligtoire ou secondire qui sont les plus

exposes à l fume pssive u trvil.

3.3.3 Consommation d’alcool

L fbriction d’lcool dterit d’il y plusieurs milliers

d’nnes, à l’pprition de l’griculture. outefois le pro-

cd de distilltion dte du oyen age. Les boissons

lcooliques tient essentiellement bues dns un

contexte festif ou religieux. epuis environ deux cents

ns, suite ux progrs techniques et scientifiques, les

boissons lcooliques et notmment les spiritueux sont

devenus des biens de consommtion cournts, dispo-

nibles en tout temps pour tout le monde. L consomm-

tion d’lcool structure de nombreux vnements sociux

et prticipe de l culture, prticulirement en uisse, pysproducteur de vin. ainsi est-il frquemment difficile

d’chpper à l pression socile qui encourge l

consommtion (Fouquet & de orde, 1990).

n uisse, l consommtion d’lcool induit une prt

importnte de l chrge de mldie. ne consommtion

leve provoque de nombreuses mldies et peut

conduire à l dpendnce. Les risques lis à une consom-

mtion rgulire et importnte d’lcool sont: dommges

à de nombreux orgnes (foie, pncrs, estomc, etc.),

ugmenttion de l tension rtrielle, infrctus, lsions

crbrles pouvnt ller de simples problmes de

concentrtion jusqu’à des dmences grves, problmes

psychiques comme p. ex. dpressions, psychoses, pro-

blmes u trvil, en fmille ou vec les mis.

L’lcool est insi le troisime fcteur de risque d’n-

nes potentielles de vie perdues (dcs prmtur) et de

vie productive rduite (invlidit). n 2007, environ 15%

des 384 dcs dus à des ccidents de l circultion ont

t ttribus à l consommtion d’lcool (bp, 2008). nuisse, l consommtion nnuelle d’lcool des 15 ns et

plus (10,1 litres pr hbitnt), mesure pr les ventes

nnuelles, est suprieure à l moyenne de l’ (9,5

litres pr hbitnt, donnes 2005); à noter qu’en uisse,

entre 1980 et 2005, cette consommtion biss de

25% (, 2007).

ne tude mene u niveu suisse estime que pour 

l’nne 1998, le coût socil totl des dpenses lies à

l’bus d’lcool est gl à 6,5 millirds de frncs (Jenren-

ud et l., 2003). ette tude montre que 350’000 per-

sonnes sont dpendntes de l’lcool et que 2100 per-

sonnes sont dcdes des suites d’une consommtion

excessive d’lcool. Les mldies de l’ppreil digestif

sont à l’origine de 40% de ces dcs, les ccidents de l

route, les chutes et les suicides tnt les utres cuses

importntes. Les coûts directs (tritement des mldies

ttribubles à l’bus d’lcool et ccidents de l route)

sont estims à 700 millions de frncs, les coûts indirects

(dcs, invlidit, chômge) à 1,5 millirds de frncs et

les coûts humins (perte de qulit de vie, effets psycho-

sociux et comportementux) à 4,3 millirds de frncs.

Tab. 3.9 Exposition à la fumée passive au travail,uisse, 2007 (personnes ctives occupes, en %)

Fumée pssive u trvil: exposé un qurt du tempsde trvil jusqu’à l’entier de l journée

Total 15,6

Sexe Femmes 11,8  Hommes 18,6

Classes d’âge 15–34 ns 21,935–49 ns 12,850–64 ns 11,3

Formation colrit obligtoire 19,6

egr secondire 19,4

  egr tertiire 8,3

Nationalité uisses 14,6trngers 19,4

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007

n=7715 (questionnire crit)Question : ites-nous, en employnt l’chelle suivnte, dns quelle mesure vous êtes expos(e) dns votre trvil u tbgisme pssif (à l fume de tbcd’utres fumeurs)? Groupe slectionn: ceux qui ont t exposs tout le temps, presque tout le temps, environ les trois qurts du temps, environ l moiti dutemps, environ le qurt du temps. on slectionns: presque jmis, jmis.

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71La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

Pour l’nne 1998, 2800 personnes touchient une

rente d’invlidit pour motif d’lcoolisme vec un degr

d’invlidit moyen suprieur à 90%.

L’nquête suisse sur l snt borde l consommtion

d’lcool sous trois spects. Les personnes ont t interro-

ges sur l frquence de leur consommtion, le type deboisson lcoolise consomme (bire, vin, cidre, spiri-

tueux, lcopops) et l quntit bue à chque fois. Les

donnes recueillies permettent de clculer l consomm-

tion d’lcool pur en grmmes pr jour. ne consomm-

tion quotidienne moyenne de 20 g d’lcool pur chez les

femmes et 40 g chez les hommes est considre comme

moyennement risque pour l snt50. a prtir de 40 g

d’lcool pr jour chez les femmes et de 60 g chez les

hommes, le risque pour l snt est jug lev (wson

& oom, 2000; ehm et l., 2003)

ns le cnton de Vud, 19,2% de l popultion boi-vent tous les jours, 43,3% chque semine et 37,5%

plus rrement à jmis. n peu plus d’un tiers des

femmes ne boivent jmis (bstinentes) ou rrement

(moins d’une fois pr mois), il en v de même pour 15%

des hommes (figure 3.12). n qurt environ des Vudois

et un dixime des Vudoises boivent tous les jours. L

frquence de l consommtion d’lcool des Vudoises

est ssez identique à celle des uissesses, pr contre les

50 n verre d’une boisson lcoolise (3 dl de bire, 1 dl de vin, 25 cl d’eu-de-vie, p. ex.) contient 10 à 12 g d’lcool pur.

Vudois sont plus nombreux que les uisses dns leur 

ensemble à boire plusieurs fois pr jour de l’lcool (7,8%

versus 4,3%).

n uisse, 4,6% des femmes et 5,7% des hommes

font courir à leur snt un risque moyen à lev de pr 

leur consommtion d’lcool (tbleu 3.10). es donnessont un peu plus leves pour le cnton de Vud (res-

pectivement 6,7 et 8,8%). ontrirement à d’utres cn-

tons, l consommtion à risque moyen à lev n’ug-

mente ps significtivement vec l’âge. a souligner ussi

qu’u niveu suisse les personnes ux revenus les plus

levs (revenu d’quivlence du mnge gl ou sup-

rieur à 4500 HF) prsentent plus frquemment un

risque moyen à lev. ette tendnce n’est ps observe

dns le cnton de Vud (jusqu’à 2999 HF: 8,5%, 3000

à 4599 HF: 7,7%, plus de 4500 HF: 8,6%).

Les personnes qui consomment le plus d’lcool sontussi celles prmi lesquelles l’on compte l proportion l

plus leve de fumeurs, et prticulirement de gros

fumeurs (figure 3.13).

Fréquence de la consommation d’alcool selon le sexecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 3.12

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Femmes Hommes Femmes Hommes

1,810,1

6,6

29,4

16,6

10,9

24,6

7,8

18,8

16,3

34,2

7,6

5,7

9,7

(1,2)7,8

6,2

29,4

18,3

14,4

22,6

4,3

15,2

12,9

37,5

11,97,0

11,1

Plusieurs fois par jour 

Une fois par jour 

Plusieurs fois par semaine

1 à 2 fois par semaine1 à 3 fois par mois

Moins d’une fois par mois

Jamais, abstinent

n=1381 (VD), n=18’769 (CH)

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

Vaud Suisse

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La aé a L a Va72

a P PVa FL La aé

Tab. 3.10 Groupes à risque concernant la consommation d’alcool,uisse, 2007 (en %)

Ps de risque1 isque fible isque moyen à élevé

Total 26,2 68,7 5,1

Sexe Femmes 35,2 60,2 4,6Hommes 16,6 77,7 5,7

Classes d’âge 15–34 ns 28,6 66,6 4,835–49 ns 23,7 72,4 3,9

50–64 ns 23,4 70,3 6,3

65 ns et plus 29,7 64,0 6,3

Formation colrit obligtoire 50,1 45,2 4,7

egr secondire 25,9 68,8 5,3

egr tertiire 15,5 79,5 5,0

Nationalité uisses 23,6 71,1 5,4trngers 37,6 58,2 4,2

Revenu d’équivalence

du ménage

Jusqu’à 2999 HF 31,5 63,7 4,8

e 3000 à 4499 HF 24,8 70,5 4,8e 4500 à 5999 HF 18,5 74,9 6,66000 HF et plus 14,7 79,3 6,0

Degré d’urbanisation Ville 26,3 68,5 5,2

mpgne 26,0 69,1 4,9

Comparaison régionale Suisse 26,2 68,7 5,1

Vaud 24,4 67,8 7,8*

erne 24,3 71,4* 4,3

Fribourg 24,7 70,7 4,6Genve 30,4* 63,0* 6,6euchâtel 26,5 66,4 7,1

essin 40,4* 52,2* 7,3*Vlis 32,4* 60,6* 7,0Zurich 22,2* 73,3* 4,4

uisse lmnique 24,9 70,6 4,4uisse romnde 27,4 65,8 6,8

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=17’888* Le vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)isque fible: <20g/pr jour (Femmes), <40g/pr jour (Hommes); risque moyen à lev: ≥20g/pr jour (Femmes), ≥ 40g/pr jour (Hommes)1 L ctgorie «ps de risque» comprend, outre les personnes qui ne boivent jmis d’lcool, les personnes qui boivent de l’lcool moins d’une fois pr mois et

qui n’ont ps rpondu à l question reltive ux quntits consommes pour les diffrents types de boissons lcoolises (voir: F, 2008)

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75La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

ments concerne gnrlement les substnces dites psy-

chotropes, en prticulier les somnifres (hypnotiques),

les trnquillisnts, les ntidouleurs (nlgsiques) et les

stimulnts (ps trits ici). L’usge rgulier et prolong

de ce type de mdicments, même à petites doses, peutconduire à une (phrmco-)dpendnce (ffli, 2005).

Les rsultts prsents dns les prgrphes suivnts

ne permettent ps de distinguer entre une consomm-

tion pproprie ou inpproprie de mdicments. n

prticulier des diffrences pr crctristiques sociod-

mogrphiques ou pr rgion peuvent potentiellement

rsulter de diffrences u niveu de l’tt de snt et ne

peuvent donc ps être ttribues à un bus de consom-

mtion de ces mdicments.

Plus d’une personne sur deux a pris un médicament dans la semaine précédant l’enquête

n 2007, un peu plus de l moiti des Vudois ont

consomm u moins un mdicment u cours de l

semine prcdnt l’enquête, ce qui est significtivement

suprieur à l consommtion de l popultion suisse

(46,3%). e même leur consommtion d’nlgsiques

(24,0%), de trnquillisnts (6,7%), de somnifres (6,6%,

n.s.), et d’ntidpresseurs (4,3%) est suprieure à celle

des uisses dns leur ensemble (20,1%, 4,3%, 5,2%,

3,6%)

Augmentation de la consommation de médicaments en

Suisse et dans le canton de Vaud 

nt u niveu du cnton de Vud que de l uisse, l

consommtion de mdicments ugment. ns le

cnton de Vud, l consommtion d’u moins un mdi-

cment u cours de l semine prcdnt l’enquête est

psse de 46,8% en 2002 à 51,9% en 2007 et pour les

mdicments contre les douleurs de 17,9% à 24,0%.

Les chiffres correspondnts pour l uisse sont: 40,8% et

46,3% et 14,5% et 20,1%. L’ugmenttion de lconsommtion de mdicments entre 2002 et 2007,

tnt pour le cnton de Vud que pour l uisse, est signi-

fictive.

Augmentation de la consommation de médicaments

plus élevée chez les hommes

au niveu suisse, les femmes sont plus nombreuses à

dire consommer u moins un mdicment u cours de l

semine prcdnt l’enquête, ce qui se vrifie ussi dns

le cnton de Vud (tbleu 3.12). L’ugmenttion de l

consommtion est due en grnde prtie ux hommes

(V 2002: 40,8% (V 2007: 47,6%), H 2002: 34,9%

(H 2007: 41,0%)), l consommtion des femmes, bien

que plus leve, moins ugment depuis 2002 (V

2002: 52,2% (V 2007: 56,1%), H 2002: 46,2% (H2007: 51,3%). aussi bien en uisse que dns le cnton

de Vud, l consommtion de mdicments est plus le-

ve ux âges plus vncs vec qutre cinquimes des

65 ns et plus qui en consomment. ns toutes les

clsses d’âge, l consommtion d’u moins un mdic-

ment u cours de l semine prcdnt l’enquête est

plus leve dns l popultion vudoise qu’u niveu

suisse, vec un crt mximl dns l clsse d’âge des 50

à 64 ns. L’ugmenttion de l consommtion de mdi-

cments ne provient donc ps uniquement du vieillisse-

ment de l popultion puisqu’elle ugment dnstoutes les clsses d’âge. Pour l consommtion d’u

moins un mdicment et celle d’nlgsiques, les per-

sonnes du cnton de Vud sns formtion post-oblig-

toire ont une consommtion plus leve que les per-

sonnes qui ont une formtion plus longue.

au niveu suisse, c’est l consommtion d’nlg-

siques dns l semine prcdnt l’enquête qui le plus

ugment entre 2002 et 2007, pssnt de 14,5% à

20,1%, vec une consommtion quotidienne de 4,3%

en 2002 et de 5,8% en 2007. L prt des personnes

consommnt des somnifres est psse de 4,1% à 5,2%et celle des individus recournt ux trnquillisnts de

3,8% à 4,3%.

La majorité des médicaments psychotropes sont 

prescrits par le médecin

nviron qutre cinquimes des mdicments consomms

sont prescrits pr un mdecin (78,1% en uisse, 77,2%

dns le cnton de Vud). i u niveu suisse 97,8% des

personnes qui prennent un ntidpresseur disent qu’il

t prescrit pr un mdecin (82,3% pour les trnquilli-

snts et 86,3% pour les somnifres), ce n’est le cs que

de 54,8% des personnes qui prennent des mdicments

contre les douleurs. es rsultts trs similires s’obser-

vent pour le cnton de Vud suf pour les trnquillisnts

qui sont mjoritirement prescrits pr le mdecin

(93,5%). a noter qu’il n’y ps de diffrence en fonc-

tion du sexe du consommteur pour l prescription de

mdicments pr un mdecin.

Les personnes souffrnt de problmes psychiques

importnts sont nettement plus nombreuses à prendre

des mdicments psychotropes ou d’utres mdicments

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77La aé a L a Va

a P PVa FL La aé

Consommation de médicaments selon les problèmes psychiqueset du sexe, Suisse, 2007 (durant la semaine précédant l’enquête) Fig. 3.14

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Importants Moyens Faibles Totalfemmes

Importants Moyens Faibles Totalhommes

27,5

31,9

40,6

39,7

39,8

20,5

51,8

40,1

8,1

48,8

39,1

12,0

32,7

31,9

35,4

50,8

36,6

12,6

62,1

33,7

4,2

59,0

34,2

6,8

Aucun médicament

Uniquement médicaments

non psychotropes

Médicaments psychotropes

 n=17’612

Les médicaments psychotropes considérés dans cette figure sont les somnifères, les calmants et les antidépresseurs.Pour la définition des problèmes psychiques, voir point 2.3

Problèmes psychiques femmes Problèmes psychiques hommes

Consommation de somnifères selon l’importance des problèmesd’insomnies et l’âgeSuisse, 2007 (durant la semaine précédant l’enquête) Fig. 3.15

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

. Entre 0 et 9 réponses seulement. Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)Consommation de somnifères au cours des sept jours précédant l’enquête: quotidiennement, plusieurs fois par semaine ouenviron une fois par semaine.Question ESS: avez-vous eu des difficultés à vous endormir, ou des insomnies durant les 4 dernières semaines? pas du tout, un peu,beaucoup

Pas du tout

U

n peu

Beau

coup

Pas du tout

U

n peu

Beau

coup

Pas du tout

U

n peu

Beau

coup

Pas du tout

U

n peu

Beau

coup

Utilisation d’un somnifère

Pas d’utilisation d’un somnifère

n=18’745

15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus

0%

20%

40%

60%

80%

100%

.

99,7

(1,1)

98,9

(8,9)

91,1

(0,5)

99,5

3,1

96,9

25,0

75,0

1,0

99,0

7,7

92,3

32,8

67,2

5,1

94,9

20,3

79,7

42,2

57,8

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79La aé a L a Va

LG a PFLL

4 onditions de logement et situtionprofessionnelle

 Hanspeter Stamm, Markus Lamprecht et Doris Wiegand 

exemple librer les hormones du stress), fvoriser 

l’hypertension ou provoquer des troubles du mtbo-

lisme des grisses, et ces perturbtions peuvent ug-

menter le risque de mldie crdio-vsculire (iemnn

& schke, 2004; Wnner, 1993).

out cel est glement vlble pour le trvil. a cet

grd, on peut se rfrer à ce qui est mentionn dns ledocument de rfrence de l’FP (FP, 2005):

«Le monde du trvil occupe une plce prpon-

drnte dns l vie des personnes ctives, cet envi-

ronnement pouvnt rpondre dns une lrge mesure à

leur besoin de scurit et de reconnissnce, et donc

contribuer à leur bien-être. L’exercice d’une ctivit pro-

fessionnelle devrit donc renforcer l’estime de soi et pr-

tnt, l snt mentle. ependnt, ces personnes sont

ussi soumises à des contrintes physiques et psychiques

de diverse nture sur leur lieu de trvil. Prmi les

fcteurs de risques d’ordre physique, citons les ccidents,le bruit, le trvil en quipe ou de nuit, l’exposition à des

gents chimiques, le trvil en sttion ssise ou encore le

trnsport de chrges lourdes. Les risques d’ordre psy-

chique englobent, pr exemple, le mnque de reconnis-

snce pour le trvil effectu, les exigences trop leves

et conjugues à une utonomie limite, le mobbing, le

mnque de communiction ou les tâches qui ne sont ps

en dqution vec les cpcits de l’intress.» (FP,

2005: p. 22)

ns le prsent chpitre, nous nous intresserons ux

influences potentiellement dngereuses pour l sntdns l’environnement rsidentiel et professionnel. Le

premier prgrphe concerne les nuisnces u domicile

et se bse sur les donnes de l’nquête suisse sur l

snt. Les prgrphes suivnts portent sur diffrents

spects du monde du trvil: nuisnces, tensions psy-

chiques et chrges physiques, stisfction u trvil et

L’environnement dns lequel volue un individu, en pr-

ticulier son cdre de vie priv et professionnel, exerce

une influence importnte sur s snt. ’est ce que

montre notmment le document «Lignes directrices pour 

une politique multisectorielle de l snt» de l’ffice

fdrl de l snt publique (2005), dns lequel les

domines «emploi et monde du trvil» et «hbitt etmobilit» sont identifis comme deux des sept princi-

pux chmps d’ction de l politique de l snt52. e

chpitre trite de l’influence que le logement et le trvil

peuvent voir sur l snt des individus et complte les

comportements prsents dns le chpitre prcdent qui

sont ussi en lien vec l’environnement rsidentiel et

professionnel.

n rfrence u logement, l’ (WH, 2004b)

numre une vrit de fcteurs qui peuvent voir une

influence positive ou ngtive sur l snt: l protection

contre les influences tmosphriques, les nuisnces, lesliens sociux, l qulit de l’hbitt, l’tt des bâtiments

et l’quipement des logements. Pour les derniers fcteurs

cits, l’ renvoie pr exemple u dveloppement des

moisissures dns les pprtements humides ou à l pollu-

tion provoque pr les mtriux de construction (p. ex.

minte, peintures, etc.), qui peuvent conduire à des

llergies, à de l’sthme et à d’utres problmes de snt.

au niveu de l’hbitt, le bruit est un utre fcteur 

importnt: les personnes qui souffrent continuellement

du bruit dns leur logement peuvent tomber mldes.

Les nuisnces sonores sont prticulirement problm-tiques pendnt les phses de repos et de sommeil. Le

bruit influence les mcnismes de rgultion du systme

nerveux vgttif et peut voir un effet prjudicible

igu ou chronique sur le bien-être physique et psy-

chique, ou limiter les ctivits quotidiennes ou profes-

sionnelles. es nuisnces sonores rptes peuvent pro-

voquer en outre des modifictions hormonles (pr 

52 Les utres chmps d’ction sont les suivnts: «lutte contre les mldies

et prvention», «scurit socile et glit des chnces», «formtion et«empowerment»», «environnement construit et milieu nturel», insique «scurit des denres limentires et nutrition».

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La aé a L a Va80

LG a PFLL

crinte de l perte de l’emploi53. Les fcteurs importnts

cits plus hut en lien vec les conditions de trvil et de

logement ne sont ps prsents ici, cr ils n’ont ps t

trits dns l’nquête suisse sur l snt (sujets difficiles

à border dns le cdre d’une enquête uprs de per-sonnes, nombre limit de thmes bords dns le ques-

tionnire).

4.1 Nuisances à la maison

L figure 4.1 prsente onze sources de nuisnces dns

l’hbitt trites dns l’enquête. Le bruit de l circultion

routire reprsente de loin l principle source de nui-

snces dns le cnton de Vud, où il est mentionn pr 

prs d’une personne sur qutre (24,1%). elui cus pr d’utres personnes est cit pr presque utnt de rpon-

dnts (23,4%). Plus d’un dixime des personnes interro-

ges citent des sources de nuisnces non spcifies, lors

53 es derniers dpendent de l conjoncture et refltent l situtionconjoncturelle en 2007 (nne de l’enquête). Les nuisnces u trvil etl peur de perdre son emploi n’uront probblement ps le même poidsen 2010, en rison des consquences de l crise finncire et de l rces-sion. elon l’F (2005), 70% environ de tous les logements de uissese trouvient dns des misons occupes pr u moins deux fmilles en2000. L proportion de logements en proprit ugment entre 1990et 2000 de 31,3% à 34,6% en uisse (et de 26,7 à 28,3% dns le cn-ton de Vud), mis elle reste toutefois fible en comprison intern-tionle. ette proportion est, p. ex., de 43% en allemgne, de 55% en

Frnce, de 56% en autriche et de 68% en Grnde-retgne (voir http://www.bwo.dmin.ch/dokumenttion/00101/00105/index.html?lng=fr ;ccd le 16 juin 2010).

que les huit sources de nuisnces restntes reprsentes

sur l figure sont mentionnes pr moins de 10% des

personnes interroges. l n’est ps tonnnt que le bruit

de l circultion routire et le bruit d’utres personnes

rrive en tête du clssement des nuisnces, tnt donnl forte densit de l’hbitt, l prt leve des misons

individuelles et le tux comprtivement bs de loge-

ments occups pr leur propritire en uisse.

Près de la moitié de la population vaudoise ne subit 

aucune nuisance à la maison

a noter toutefois qu’un peu moins de l moiti (45,1%)

de l popultion vudoise ne cite ucune des onze

sources de nuisnces. L prt des personnes qui vivent

loin de toute nuisnce est insi comprble dns le cn-

ton de Vud à l moyenne suisse de 46,8%. Le nombrede nuisnces dns l’hbitt cites pr l popultion vu-

doise est glement comprble à celui observ dns

Personnes concernées par des nuisances à la maisoncanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 4.1

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

0% 10% 20% 30% 40% 50%

Aucune nuisance

Bruit des usines

Champ électromagnétiqued’une ligne à haute tension

Antenne relais pour téléphones portables

Fumées industrielles

Bruit d’avions

Gaz d’échappement

Bruit des chemins de fer 

Nuisances dues à l’agriculture

Autres nuisances

Bruit des gens/enfants

Bruit des voitures24,1

23,4

11,4

8,4

7,7

7,3

3,7

3,5

3,3

(2,0)

(1,1)

45,1

22,6

18,6

10,7

7,3

6,8

9,6

10,1

3,4

4,8

3,3

2,7

46,8

CH

VD

n=955 (VD), n=13’337 (CH)

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85La aé a L a Va

LG a PFLL

4.2.2 Charges physiques et tensions psychiques

au travail

Le bruit, les odeurs et l fumée ne sont ps les seules nui-

snces uxquelles on peut se trouver confronté à s plce

de trvil. eucoup de personnes se plignent de subir des chrges physiques considérbles en rison d’un tr-

vil qui les oblige à porter des objets lourds ou à mni-

puler des mchines lourdes. Les tensions psychiques, qu’il

fut églement prendre en considértion, peuvent ller 

de l course contre l montre et du surmenge jusqu’à

des conflits vec les collègues et u mobbing59.

Le tbleu 4.3 montre qu’un sixime seulement de l

popultion ctive occupe du cnton de Vud subit des

chrges physiques importntes u trvil (16,9%), lors

que plus de deux cinquimes des personnes interroges

dclrent souffrir de tensions psychiques importntes utrvil (41,8%). Le tbleu 4.4 montre que sur l’en-

semble des personnes interroges, 8,3% disent subir 

d’importntes chrges tnt physiques que psychiques u

trvil et prs de l moiti des chrges psychiques et

physiques d’intensit moyenne ou fible.

Des charges physiques au travail en dessous de la

moyenne suisse dans le canton de Vaud 

l ressort du tbleu 4.3 que l prt des personnes subis-

snt de lourdes chrges physiques u trvil est plusfible dns le cnton de Vud que dns l’ensemble de l

uisse, lors que l proportion correspondnte pour les

tensions psychiques correspond à peu de choses prs à l

moyenne suisse. es rsultts s’expliquent, entre utres,

pr l structure conomique du cnton de Vud, qui se

crctrise pr une proportion comprtivement bsse

de personnes ctives occupes dns les secteurs primire

et secondire, et une prt suprieure à l moyenne de

personnes trvillnt dns le secteur des services (voir 

introduction). Le tbleu montre glement clirement

que le type d’ctivit exerce influence de fçon dter-minnte les chrges perçues: en uisse, 44,5% des ou-

vriers indiquent qu’ils subissent des chrges physiques

leves, lors que cette proportion est nettement plus

fible chez les employs de bureu (16,1%) et les cdres

(12,1%)60. nversement, plus de l moiti des cdres

59 L’ contient une srie de questions sur des expriences de violence,de discrimintion ou de mobbing. au niveu de l’ensemble de l uisse,3,7% des personnes interroges indiquent voir fit l’objet de violenceou de mences de l prt de collgues ou d’utres personnes u coursdes 12 derniers mois d’ctivit professionnelle. Les vleurs correspon-dntes pour le mobbing et l discrimintion/diffrence de tritement sontrespectivement de 7,7% et 11,2%.

60 n rison du nombre prfois trop restreint de rpondnts, nous nous rf-rons ici et dns les explictions suivntes ux donnes de l’ensemble de luisse. Les donnes du cnton de Vud sont certes reprsentes dns letbleu 4.3, mis elles doivent être interprtes vec prudence.

(51,7%) mentionnent d’importntes tensions psy-

chiques, lors que c’est le cs de moins d’un tiers des

ouvriers (30,7%). es liens comprbles peuvent gle-

ment être observs pour le niveu d’duction et le

revenu, qui sont fortement lis à l profession.n revnche, on observe pour une fois trs peu de dif-

frences en rpport vec l’âge, l ntionlit et le sexe.

Pour ce qui est des diffrences spcifiques u sexe, on

remrque seulement que les femmes se plignent un peu

plus rrement de tensions psychiques leves que les

hommes, ce qui est dû en prtie u fit que les femmes

ctives professionnellement trvillent plus frquemment

à temps prtiel et occupent des positions hirrchiques

plus bsses que les hommes61.

nfin, l figure 4.4 fit pprître des liens entre les

nuisnces u trvil prsentes u point 4.2.1 et leschrges physiques et tensions psychiques perçues. tnt

donn que l question des nuisnces vise vnt tout les

secteurs de l’industrie et de l’rtisnt, le rsultt pr-

sent dns l figure n’est ps tonnnt: les personnes qui

subissent de lourdes chrges physiques souffrent ussi

dvntge de nuisnces. Plus de l moiti (51,8%) de l

popultion ctive occupe du cnton de Vud subissnt

de lourdes chrges physiques mentionne u moins trois

nuisnces, lors que c’est le cs d’un dixime seulement

(11,4%) des personnes qui dclrent des chrges phy-

siques fibles à moyennes. a l’inverse, les personnes quisouffrent de tensions psychiques importntes ont ten-

dnce à dclrer moins de nuisnces. e rsultt est

plusible si l’on considre que de nombreuses profes-

sions typiquement stressntes sont exerces dns des

bureux climtiss et mngs confortblement.

ne utre nlyse, qui n’ t fite que sur l’ensemble

de l uisse et dont les donnes ne sont ps prsentes,

montre ussi un lien entre, d’une prt l’mpleur des ten-

sions psychiques et des chrges physiques u trvil et

d’utre prt, l snt subjective et les problmes psy-

chiques. Plus les chrges physiques et les tensions psy-chiques sont leves u trvil, plus l’tt de snt est

frquemment ressenti comme moyen ou muvis, et

plus on prouve frquemment des problmes psychiques

importnts dns l vie quotidienne.

61 ne nlyse supplmentire confirme que dns l’ 2007, les femmesinterroges trvillent plus frquemment à temps prtiel (62% contre14% des hommes) et se trouvent plus rrement à des positions hirr-chiques leves (7%, hommes: 15%) que les hommes. Les personnestrvillnt à temps prtiel se plignent sensiblement moins souvent de

tensions psychiques leves (36%) que les personnes trvillnt à pleintemps (45%), les femmes trvillnt à temps prtiel mentionnent cesproblmes encore nettement moins souvent (34%) que les hommes dnsle même cs (45%).

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87La aé a L a Va

LG a PFLL

4.3 Satisfaction dans la vie professionnelle

ne utre question importnte en rpport vec le trvil

est celle de l stisfction dns l vie professionnelle.

omme le trvil occupe une plce importnte dns lvie de beucoup de personnes, le sentiment de stisfc-

tion et de bien-être u trvil tend à ryonner sur 

d’utres secteurs de l vie et à exercer glement une

influence sur l snt (FP, 2005). L figure 4.5 montre

que le degr de stisfction u trvil est lev, tnt

dns le cnton de Vud que dns l’ensemble de l uisse.

ignlons que l prt des personnes trs stisfites de

leur trvil ugment de mnire considrble entre

2002 et 2007. alors qu’en 2002, deux cinquimes seule-

ment (42,3%) des Vudois et Vudoises ctifs occups

se disient «trs» voire «extrêmement stisfits» de leur 

trvil, c’tit le cs de plus de 60% des personnes inter-

roges en 2007. ette husse est glement mise en vi-

dence u niveu de l’ensemble de l uisse, quoique à

un niveu lgrement plus bs.

l est intressnt de noter que cette husse se fit

toutefois moins ux dpens des personnes instisfites,

dont l proportion n’ presque ps chng entre 2002 et

2007, si l’on prend en compte les personnes «plutôt

instisfites». L’volution l plus forte s’observe pour les

personnes «plutôt stisfites», dont l prt dns

l’ensemble de l popultion ctive occupe nettement

diminu. ainsi, une lgre polristion se dessine chez

les personnes ctives occupes, entre celles qui sont

«trs stisfites» d’un côt, et celles qui sont «(plutôt)

instisfites» de l’utre.

Tab. 4.4 Lien entre les charges physiques et les tensions psychiques au travail,cnton de Vud, 2007 (personnesctives occupes, en %) 

ensions psychiques hrges physiques

Légères/moyennes levées otl

Lgres/moyennes 49,8 8,5 58,3leves 33,4 8,3 41,7otl 83,2 16,8 100,0

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=603Pour l’nonc des questions voir l note sous le tbleu 4.3

Lien entre le nombre de nuisance au travail, les charges physiqueset les tensions psychiques au travailcanton de Vaud, 2007 (personnes actives occupées) Fig. 4.4

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Faibles/moyennes Elevées Faibles/moyennes Elevées

58,8

29,8

11,4

(14,6)

33,6

51,8

50,2

31,5

18,3

52,2

29,0

18,8

Aucune nuisance

1–2 nuisances3 nuisances et plus

Lien nuisances – charges physiques:n=586;lien nuisances – tensions psychiques:n=590

Charges physiques Tensions psychiques

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

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La aé a L a Va88

LG a PFLL

4.4 Crainte de perdre son emploi et de nepas retrouver d’emploi comparable

ndpendmment de l stisfction professionnelle ctu-

elle, l crinte de perdre son emploi et de se retrouver 

sns emploi peut reprsenter une chrge considrble.

ns le cnton de Vud, quelque 14,5% de l popul-

tion ctive occupe crignient de perdre leur emploi en2007, lors que prs de l moiti (44,4%) des personnes

interroges ne se fisient ucun souci à ce niveu. Les

utres personnes consultes dclrient ne se fire «plu-

tôt ps de souci» pour leur plce de trvil. es tux

n’ont prtiquement ps chng depuis 2002 et sont plus

ou moins quivlents ux vleurs enregistres pour l’en-

semble de l uisse.

ns le contexte ctuel d’inscurit conomique

ccrue, les rsultts de l’nne 2007 doivent toutefois

être interprts vec prudence, cr on peut supposer queles perceptions correspondntes dpendent glement

de l’volution conjoncturelle.

Satisfaction au travail, canton de Vaud et Suisse2002 et 2007 (personnes actives occupées) Fig. 4.5

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2002/2007

0%

20%

40%

60%

80%

100%

2002 2007 2002 2007

42,3

34,1

15,8

(7,8)

60,4

22,3

9,3

(8,0)

49,5

35,2

11,1

4,2

65,8

21,5

7,8

4,9

Très satisfaitPlutôt satisfait

Moyennement satisfait

(Plutôt) insatisfait

2002: n=475 (VD), n=9085 (CH);2007: n=610 (VD), n=7804 (CH)

Vaud Suisse

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

Bonne/très bonne

Moyenneà très

mauvaise

Elevé Faible/moyen Faibles Moyens/importants

11,8

22,5

7,3

15,0

10,1

24,3

12,5

Proportion de personnes actives occupées qui craignent pour leur emploiselon différents indicateurs de santé,Suisse, 2007 Fig. 4.6

Santé subjective: n=8036;sentiment de maîtrise de la vie: n=7652;problèmes psychiques: n=7988

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Pour la définition des variables état de santé, sentiment de maîtrise de la vie et problèmes psychiques, voir chapitre 2.1.

Santé subjective Problèmes psychiquesSentiment

de maîtrise de la vie Total

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89La aé a L a Va

LG a PFLL

Un grand sentiment de sécurité de l’emploi…

Les fibles diffrences observes entre 2002 et 2007

sont quelque peu tonnntes, dns l mesure où – nous

le mentionnons plus hut – l stisfction pr rpport u

trvil clirement ugment u cours de l même pri-ode. n 2007, plus de personnes tient trs stisfites

de leur emploi que cinq nnes uprvnt, mis les

plces de trvil n’tient cependnt ps considres

comme plus sûres62.

62 outefois, les personnes qui sont instisfites de leur trvil crignent net-

tement plus frquemment de perdre leur emploi (29,1%) que les per-sonnes qui en sont trs stisfites (8,8%) (rsultts pour l’ensemble de luisse).

Tab. 4.5 Estimation de la difficulté à retrouver un emploi comparable en cas de perte de l’emploi,

cnton de Vud et uisse, 2007 (personnes ctives occupes, en %)

rès/ssez fcilement rès/plutôt diffici lement

V H V H

Total 45,0 40,0 55,0 60,0

Sexe Femmes 51,4 37,1 48,6 62,9  Hommes 39,9 42,3 60,1 57,7

Classes d’âge 15–34 ns 61,6 56,4 38,4 43,635–49 ns 45,9 39,7 54,1 60,350 ns et plus (17,8) 18,5 82,6 81,5

Formation colrit obligtoire (39,5) 32,7 (60,5) 67,3

egr secondire 43,1 38,3 56,9 61,7

  egr tertiire 48,7 44,4 51,3 55,6

Nationalité uisses 43,0 38,8 57,0 61,2trngers 49,1 44,3 50,9 55,7

Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu’à 2999 HF 48,6 41,5 51,4 58,5e 3000 à 4499 HF 43,6 36,8 56,4 63,2e 4500 à 5999 HF 43,0 39,0 57,0 61,0

6000 HF et plus 44,6 42,8 55,4 57,2

Degré d’urbanisation Ville 47,2 40,0 52,8 60,0

mpgne 39,0 40,1 61,0 59,9

Catégories socio-professionnelles

uvriers 53,5 41,2 46,5 58,8

Petits entrepreneurs,rtisns indpendnts

(41,3) 42,0 58,7 58,0

mploys de bureu, utresprofessions non mnuelles

38,9 35,0 61,1 65,0

dres moyen et suprieurs 45,8 41,3 54,2 58,7

Comparaison régionale Suisse 40,0 60,0

Vaud 45,0* 55,0*

erne 38,6 61,4

Fribourg 39,3 60,7Genve 42,8 57,2euchâtel 36,1 63,9essin 37,2 62,8

Vlis 46,2 53,8Zurich 39,2 60,8

uisse lmnique 39,2* 60,8*uisse romnde 42,9* 57,1*

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=606 (V), n=7923 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Question : i vous perdiez votre poste ctuel (ou votre plce d’pprentissge ctuelle), pourriez-vous retrouver un nouveu poste comprble?

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La aé a L a Va90

LG a PFLL

L figure 4.6 montre que l crinte de perdre son emploi

n’est ps trs rpndue en uisse, mis qu’il existe toute-

fois des liens importnts vec diffrents spects de l

snt physique et psychique: prmi les personnes qui

jugent leur snt (trs) bonne, 11,8% crignent pour 

leur plce de trvil, lors que cette proportion est de

presque un qurt (22,5%) chez les personnes qui con-

sidrent que leur snt est moyenne ou (trs) muvise.

L même chose vut pour les utres vribles reprsen-

tes dns l figure: les personnes qui ont un fible senti-

ment de mîtrise de l vie (15,0%) et celles qui sont

confrontes à des problmes psychiques importnts

(24,3%) ont plus de deux fois plus de crintes concer-

nnt leur plce de trvil que les personnes qui ont un

fort sentiment de mîtrise de l vie (7,3%) et des prob-

lmes psychiques fibles (10,1%).

...mais peu d’espoir, en cas de chômage, de retrouver un

emploi

i une perte de plce de trvil devit se produire mlgr

l grnde confince gnrle dns l’emploi ctuel,

l’ssurnce de retrouver une plce comprble serit net-

tement plus fible: dns le cnton de Vud, un peu plus

de l moiti des personnes interroges formulent des

crintes à ce sujet (55,0%). Les personnes ctives occu-

pes sont nettement plus confintes dns le cnton de

Vud qu’en moyenne suisse, d’prs le tbleu 4.5. Le

fit que cette confince dns l’emploi soit prticulire-

ment mrque prmi les personnes jeunes et celles ynt

un niveu de formtion lev rejoint les rsultts

d’tudes rlises sur le chômge, selon lesquels les per-

sonnes qui ont un fible niveu de formtion et les sl-

ris et slries âgs comptent prmi les principux

groupes à risque pr rpport u chômge (jurdjevic,

2007). n revnche, on ne constte ps d’crt vident

ni significtif entre les ctgories socioprofessionnelles à

ce niveu dns le cnton de Vud.

n combinnt les donnes sur l crinte de perdre son

emploi et sur l’ssurnce de retrouver un emploi comp-

rble, on obtient le rsultt prsent dns l figure 4.7:

l’ssurnce de retrouver un emploi comprble est

d’utnt plus leve que l personne juge s plce ctu-

elle plus sûre. Prmi les personnes qui ujourd’hui crig-

nent de perdre leur emploi, l prt de celles qui pensent

pouvoir en retrouver un comprble ne s’lve plus qu’à

14,1%. 

4.5 Résumé

e chpitre montre les effets potentiels des conditions de

logement et de trvil sur l snt. Pr rpport à l’hbi-

tt, on constte tout d’bord que seule une minorit de

24,7% de l popultion vudoise interroge est concer-

ne pr u moins deux sources de nuisnces. Les princi-

ples sources de nuisnces sont le bruit cus pr 

d’utres personnes et celui du trfic routier. Prllle-

ment, l prsente nlyse met en vidence un lien entre

le nombre de nuisnces mentionnes, d’une prt, et

l’tt de snt subjectif et les problmes psychiques,

Estimation de la difficulté à retrouver un emploi comparable selonla crainte de perdre son emploi, Suisse, 2007 (personnes actives occupées) Fig. 4.7

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Non, pas du tout Non, pas tellement Oui

46,7

53,3

64,8

35,2

85,9

14,1

60,0

40,0 (Plutôt) difficile de retrouver un emploi comparable

(Plutôt) facile de retrouver un emploi comparable

n=7839

Crainte de perdre son emploi Total

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91La aé a L a Va

LG a PFLL

d’utre prt. ompte tenu des effets sur l snt prsen-

ts dns l littrture (WH, 2004b, 2004c), il importe

d’viter ou de rduire utnt que possible toutes nui-

snces, sonores ou utres, même si elles ne concernent

qu’une minorit de l popultion.n outre, on remrque en observnt les prsents

rsultts que l’importnce des nuisnces dns l’hbitt

est rprtie de mnire ingle. Les personnes moins

privilgies qunt u revenu et u niveu de formtion

sont plus souvent confrontes à des nuisnces que les

personnes qui ont un revenu et une formtion levs. l

ressort du prsent rpport que les groupes de popultion

ynt un fible revenu et un bs niveu de formtion

subissent glement d’utres prjudices en termes de

snt. Les nuisnces exmines ici pr rpport à l’hbitt

peuvent donc être considres comme des lments sup-plmentires prticipnt à l’inglit fce à l snt.

es diffrences sociles considrbles pprissent

glement si l’on considre l sitution professionnelle.

Que ce soient les nuisnces u trvil, les chrges phy-

siques et les tensions psychiques ou encore les perspec-

tives, en cs de perte de l’emploi, de retrouver un trvil

comprble, ce sont gnrlement les personnes

pprtennt à des groupes de popultion moins bien

forms et moins privilgis qui sont ux prises vec des

problmes et des crintes plus importnts. eule excep-

tion: les tensions psychiques u trvil, qui touchentdvntge les cdres insi que les personnes ynt un

niveu de formtion lev et ggnnt bien leur vie.

ême si les donnes concernnt les tensions psychiques

ne permettent ps de construire un indicteur du

«stress», celui-ci pourrit être plus rpndu dns les

groupes qui se plignent d’importnts problmes psy-

chiques que dns les utres groupes63.

63 n utre rsultt le confirme: si le «stress» est ssoci communment àune «course contre l montre», qui fit l’objet d’une question dns l’2007, il ressort que 88% des personnes interroges ynt d’importnts

problmes psychiques le mentionnent, contre 73% de celles indiquntdes problmes psychiques moyens ou fibles (rsultts pour l’ensemblede l uisse).

l fut toutefois souligner une srie de rsultts positifs

concernnt l sitution professionnelle, u moins pour 

l’nne 2007: sur l’ensemble des personnes interroges,

une minorit «seulement» (un cinquime environ) est

concerne pr u moins deux sources de nuisnces utrvil, et moins d’un dixime pr d’importntes chrges

physiques cumules à de fortes tensions psychiques. a

noter vnt tout que l grnde mjorit des personnes

ctives occupes sont stisfites de leur sitution profes-

sionnelle. L prt des personnes instisfites est de 8,0%

environ, comme en 2002, lors que l proportion de

celles qui se disent trs ou extrêmement stisfites de

leur trvil ugment de 42,4% à 60,4% entre 2002

et 2007. lgr des chrges physiques et des tensions

psychiques rpndues, le trvil est encore une impor-

tnte source de stisfction pour l grnde mjorit despersonnes professionnellement ctives.

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La aé a L a Va92

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

5 anlyses dtilles: dpressionet surchrge pondrle

 Niklas Baer, Jean-Luc Heeb, Daniela Schuler et Tanja Fasel (5.1 et 5.3)Hanspeter Stamm et Markus Lamprecht (5.2 et 5.3)

Les chpitres prcdents ont t conscrs à l’tt de

snt des Vudoises et des Vudois, et l’on exmin

dns quelle mesure leurs comportements individuels,

insi que leurs conditions de trvil et de logement, sont

fvorbles ou dfvorbles à leur snt. es corrltions

entre ces fcteurs et l snt de l popultion ont t

tudies, mis ucune nlyse prennt en compte simul-tnment plusieurs de ces fcteurs n’ t rlise. ns

le prsent chpitre, nous considrerons de plus prs deux

problmes de snt – les tts dpressifs et l surchrge

pondrle – et tudierons les fcteurs ou les combini-

sons de fcteurs qui jouent un rôle prticulirement

importnt dns l’pprition de ces problmes. ns le

cs de l dpression, nous montrerons que certines

combinisons de fcteurs vont de pir vec des propor-

tions leves de personnes dpressives. ns le cs de l

surchrge pondrle, nous montrerons l’influence plus

ou moins forte de certins fcteurs sociodmogrphiqueset du mode de vie. ous dcrirons dns chque cs l

mthode d’nlyse utilise et nous indiquerons, sur l

bse de nos rsultts, des possibilits d’intervention en

fveur de certins groupes cibles u niveu de l prven-

tion et de l promotion de l snt, insi que des

mesures destines à identifier les groupes à risque.

ci encore, les nlyses s’ppuient sur l’nquête suisse

sur l snt, qui fournit des donnes sur une grnde pr-

tie des fcteurs considrs. l convient cependnt de

tenir compte, dns l’interprttion des rsultts, des

limites de cette source de donnes, qui peut engendrer des problmes de mesure et des distorsions lies à l

nture «uto-dclre» des donnes. ous reviendrons

plus bs sur ces limites. Le nombre d’observtions u

niveu cntonl tnt trop fible, les nlyses se bsent

sur les chiffres relevs u niveu ntionl. l est nn-

moins permis de supposer que les corrltions mises en

vidence sont vlbles glement pour le cnton de

Vud.

5.1 Identification de groupes à risque àsymptomatologie dépressive,possibilités d’intervention

5.1.1 Situation

Plusieurs enquêtes sur l snt – qui permettent commel’nquête suisse sur l snt de clculer des chelles de

symptômes – ont montr que 20% environ de l popu-

ltion dulte prsentient des symptômes dpressifs u

cours des semines ou des mois prcdnt l’enquête

(Kessler & Wng, 2009). Le même ordre de grndeur 

s’observe en uisse (18,9%).

Les dépressions cliniquement significatives

sont fréquentes

Les mldies dpressives font prtie, vec les troubles

nxieux, les dpendnces et les troubles somtoformes,des ffections psychiques les plus frquentes. Les tudes

d’pidmiologie clinique montrent que, dns des pys

comprbles à l uisse, 7 à 10% de l popultion dulte

remplit u cours d’une nne donne les critres di-

gnostics d’une dpression ncessitnt un tritement

(umeister & Hrter, 2007; Jcobi et l., 2004; Kessler 

et l., 2005b). i l’on considre l priode de vie d’un

individu jusqu’u moment de l’enquête, environ 17% de

l popultion remplit les critres d’une dpression clini-

quement significtive (major depressive disorder). L

prvlence vie complte, clcule pr projection entennt compte du risque chez les personnes qui n’ont

ps t mldes jusqu’u moment de l’enquête, tteint

23% (Kessler et l., 2005). Les tudes qui, en plus du

dignostic tiennent compte du degr de grvit de l

mldie, montrent que 15% seulement des troubles

dpressifs sont des cs lgers, les 85% restnts consti-

tunt des dpressions moyennes à trs svres (Kessler 

et l., 2005b).

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93La aé a L a Va

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

Dépression et politique de la santé

elon l’, l dépression unipolire est l mldie qui

induit l plus forte chrge de morbidité dns l popul-

tion dulte des pys développés. L dépression, vec les

mldies de l’ppreil locomoteur, est une cuse prticu-lièrement fréquente d’bsence u trvil, de bisse de

productivité et de retrite nticipée. Les troubles dépres-

sifs, en effet, sont très souvent récidivnts. ls présentent

en outre une comorbidité élevée vec d’utres mldies

psychitriques (troubles nxieux, dépendnces) ou som-

tiques (dibète, mldies crdio-vsculires, surchrge

pondérle, etc.), ou vec des syndromes douloureux, ce

qui contribue à une évolution défvorble ussi bien de

l dépression que des utres mldies (ir et l., 2003;

hpmn et l., 2005; Freedlnd & rney, 2009). Les

troubles dépressifs, dns lesquels les symptômes som-

tiques sont souvent u premier pln, pssent fréquem-

ment inperçus, sont souvent dignostiqués très trdive-

ment et ne sont que rrement trités pr un spéciliste.

’est prticulièrement vri chez les personnes âgées, qui

décrivent plus volontiers leurs symptômes en termes de

troubles physiques que de troubles psychiques et qui

reçoivent dès lors rrement un tritement psychothér-

peutique et médicmenteux dpté (Hell & öker, 2005).

l est très difficile de dire si l prévlence des mldies

dépressives progressé u cours des dernières décennies,

les méthodes d’enquête ynt vrié u fil du temps, mis

il est vrisemblble que leur fréquence it été sous-esti-

mée dns les études pssées. Les rres études fondées sur 

une méthodologie comprble ne montrent ps d’évolu-

tion u cours du temps (Kessler et l., 2005b).

Symptômes annonciateurs de la maladie dépressive

L lrge diffusion dns l popultion de symptômes

dpressifs isols, qui ne suffisent ps en eux-mêmes à

constituer un dignostic de dpression, montre que ces

symptômes font prtie de l’exprience humine com-mune et qu’ils n’cquirent le sttut d’une mldie que

pr leur cumul et leur dure. out le monde prouv

un jour ou l’utre un pisode d’bttement, de mnque

de vitlit, de morosit, de perte d’pptit ou de bisse

de l libido. is diffrentes tudes ont montr que de

tels symptômes, dits de dpression subclinique ou de

«dmorlistion» (Fichter, 1990), peuvent être les signes

vnt-coureurs d’une dpressivit ultrieure crctrise,

et qu’ils vont de pir vec une dgrdtion considrble

de l qulit de l vie, de l’ptitude u trvil et des rel-

tions sociles (angst et l., 1990; rnst et l., 1992; Fich-

ter, 1990; Linden et l., 1998).

Identifier les groupes à risque

l est importnt, dns le cdre de l politique de l snté

et pour des risons prtiques liées à l prise en chrge des

mldes, d’étudier les signes précurseurs de l mldie

dépressive. L dépression et les symptômes dépressifs

sont étroitement liés – pr des rpports de cuslité, de

conséquence ou de concomitnce – à des problèmes

d’insertion socile, tels que l’isolement socil ou les diffi-

cultés professionnelles, et à des événements critiques de

l vie, tels que l perte d’un emploi, le divorce ou l perte

d’un proche. ne bonne connissnce de ces liens peut

fournir des indictions utiles pour l plnifiction des

mesures de prévention, notmment des mesures d’inter-

vention précoce et de prévention secondire. omme les

symptômes dépressifs sont lrgement répndus dns l

popultion, il importe d’identifier les groupes à risque

prticulièrement exposés à l mldie dépressive.

Les nlyses qui suivent visent à identifier ces groupes

et à les crctriser pr leurs reltions vec divers fc-

teurs, pr leur problmtique propre et pr leurs besoins

en mtire de prvention.

5.1.2 Méthode d’analyse des groupes à risque

ns le cdre de l’nquête sur l snt, 12’656 per-

sonnes ont t interroges pr crit sur l prsence ven-

tuelle de dix symptômes dpressifs u cours des deux

semines prcdnt l’enquête (chelle dite de Wittchen;

Wittchen, 2000; pour l dfinition, voir point 2.3.4). au

totl, 20% des personnes qui ont prticip à l’enquête

crite ont fit tt d’u moins un symptôme dpressif64.

Pour pouvoir identifier, à prtir des rpondnts prsen-

tnt u moins un symptôme dpressif, des types degroupes à risque potentiels, nous vons procd à une

nlyse de clssifiction vec, comme critre d’entre,

une vrible dpendnte comportnt les modlits «u

moins un symptôme dpressif, ps de symptôme dpres-

sif». Pour l dtermintion des types, nous nous sommes

reports à l littrture spcilise conscre ux fcteurs

dterminnts des mldies dpressives et vons retenu

64

l s’git d’un pourcentge non pondr, cr les nlyses de clssifictiontrvillent sur des vleurs non pondres. Le pourcentge pondr, justà l popultion suisse, est de 18,9%. Voir glement le chpitre 2.

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La aé a L a Va94

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

quelque 35 vribles clssifictoires possibles, relevnt

des domines socio-conomique, professionnel, snitire

ou socil65.

LimitesL’nlyse de clssifiction66 s’ppuie sur un modle tho-

rique trs simplifi de l dpression, qui postule que ce

sont les crctristiques observes qui dterminent l

formtion de groupes de popultion prsentnt des

symptômes dpressifs, et non les symptômes dpressifs

qui dterminent les crctristiques observes. L’nlyse

ne tient ps compte des reltions complexes et dyn-

miques qui existent entre l dpressivit et les fcteurs

sociodmogrphiques, conomiques, sociux et sni-

tires. Pr illeurs, les rsultts d’une enquête trnsver-

sle permettent en principe de montrer des corrltions,mis ps de dterminer le sens dns lequel s’exercent les

rpports de cuslit. Les rsultts de l’nlyse de clssi-

fiction ne doivent donc ps être interprts en termes

de cuslit. ls fournissent surtout des indictions utiles

u dpistge des personnes prticulirement exposes.

5.1.3 Résultats

Des facteurs peu nombreux mais bien définis

L’nlyse permis d’tblir une typologie forme de 13

groupes de popultion (voir l figure 5.1). e rsultt est

riche en enseignements. l permet d’identifier clirement

65 Vribles sociodmogrphiques: sexe, âge, ntionlit, tt civil, form-tion, domicile, nombre d’enfnts de moins de 15 ns, type de mnge.Vribles socioconomiques: revenu d’quivlence du mnge, ctgo-rie socioprofessionnelle, trvil rmunr, sitution professionnelle/tuxd’ctivit. nvironnement socil: soutien socil, sentiment de solitude,voir une personne de confince, regret de ne ps voir une personne deconfince. nt physique: troubles physiques, problme de snt de lon-gue dure, cuse sous-jcente à ce problme, limittion dns les ctivi-ts de l vie quotidienne cuse pr un problme de snt, moins de 5consulttions mdicles durnt les six derniers mois, en tritement mdi-cl pour cuse de migrine, en tritement mdicl pour cuse d’sthme,en tritement mdicl pour cuse de dibte. omportement pouvntinfluencer l snt: consommtion quotidienne moyenne d’u moins 20 gd’lcool, consommtion de tbc, ctivit physique, indice de msse cor-porelle. onditions de trvil: crinte de perdre son emploi, confincede retrouver un poste comprble, recherche d’emploi u cours des 4semines prcdnt l’enquête, sns emploi pour rison de snt, stisfc-tion pr rpport u trvil, rsigntion u trvil, chrge physique u tr-vil, tension psychique u trvil.

66 L’nlyse de clssifiction t rlise sttistiquement pr l mthodedite de l’«rbre dcisionnel» («aF»: formtive inference-bsedrecursive modeling for ctegoricl response vribles; du oit & du oit,2001). ette mthode consiste à clculer, pour un groupe de popultiondonn, l vrible qui spre le mieux les personnes vec dpressivit despersonnes sns dpressivit (test du chi crr), puis à procder insi pour chque nouveu groupe form jusqu’à l’obtention de groupes finls qu’iln’est plus possible de subdiviser de mnire sttistiquement signific-tive. es groupes correspondent à d iffrents types de popultion prsen-tnt des proportions diffrentes de personnes vec «dpressivit». ur les

12’656 personnes interroges qui ont rpondu ux questions reltives àl dpression, 822 n’ont ps rpondu à l question reltive ux troublesphysiques, de sorte que l prsente nlyse porte sur 11’843 personnes.

des groupes de popultion où l prt des personnes pr-

sentnt u moins un symptôme dpressif est trs leve

et des groupes de popultion où cette prt est fible. l

permet en outre de crctriser nettement ces groupes.

L vrible qui distingue le mieux les personnes qui pr-sentent des symptômes dpressifs de celles qui n’en pr-

sentent ps est le fit d’voir ou non des troubles phy-

siques. au second rng, les deux vribles les plus

dcisives sont, selon l brnche considre, l’âge et le

sentiment de solitude. au troisime rng, on trouve le

sentiment de solitude, l peur de perdre son emploi et

les problmes de snt chroniques. au dernier rng, les

trits distinctifs principux sont les problmes de snt

chroniques, l’instisfction professionnelle et l tension

psychique u trvil.

Les crctristiques qui sprent les groupes de popu-ltion vec symptômes dpressifs et les groupes symp-

tomtiques sont donc peu nombreuses: troubles phy-

siques, problmes de snt chroniques, solitude et

problmes lis u trvil (peur de perdre son emploi, ten-

sion psychique, instisfction professionnelle). xmi-

nons de plus prs six de ces 13 groupes de popultion, à

svoir un grnd groupe prsentnt trs peu de symp-

tômes dpressifs (groupe de rfrence) et cinq groupes à

risque où l prt des personnes prsentnt des symp-

tômes dpressifs est prticulirement leve.

Groupe de référence: peu de troubles physiques

et peu de symptômes dépressifs

Les personnes qui n’ont ps ou qui ont peu de troubles

physiques sont celles qui prsentent le moins de symp-

tômes dpressifs, sns que d’utres fcteurs jouent ici un

rôle (ps d’utres rmifictions). autrement dit, lorsqu’il

n’y ps de troubles physiques, les utres fcteurs de

risque potentiels ne permettent ps d’identifier des

groupes prsentnt une forte proportion de symptômes

dpressifs. e premier groupe, ppel groupe de réfé-

rence cr on y trouve peu de symptômes dpressifs, ru-

nit prs de 40% des personnes interroges.

Groupes à risque: fortes proportions de personnes

présentant des symptômes dépressifs

Les personnes qui ont des troubles physiques modrs

prsentent djà nettement plus de symptômes dpres-

sifs, surtout chez les personnes âges (groupe 7), et plus

encore chez les moins de 65 ns, qui prouvent souvent

un sentiment de solitude (groupe à haut risque 2, 43%

avec symptômes). Les personnes qui ont des troubles

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95La aé a L a Va

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

N=11’834

Typologie des personnes présentant des

 symptômes dépressifs, Suisse, 2007

Fig. 5.1

Avec symptômes dépressifs

Sans symptômes dépressifs

20%

9%

18%

40%

pas/peu de troubles

physiques

qu

elques troubles

physiques

troubles physiques

importants

Grands groupe

s, faible proportion

de symptômes dépressifs

(< 20%)

Groupe 1

N=4610

Groupes de taille moyenne, propor-

tion assez élevée de symptômes 

dépressifs (> 20%)

Groupes à risqu

es, proportion

élevée de symp

tômes dépressifs

(> 40%)

15%

28%

69%

42%

34%

se

 sent souvent

seul

> 65 ans

se sent souvent seul

se sent parfois seul

ne se sent jam

ais seul

Groupe 7

N=810

Groupe 8

N=269

19%

43%

13%

50%

32%

15–64 ans

se sent parfois seul

 ne se sent

jamais seul

crainte de 

perdre son emploi

aucune crainte

d

e perdre son emploi

42%

27%

a un problème

de santé de 

longue durée

18%

42%

24%

11%

47%

24%

Groupe 2

N=72

Groupe 9

N=597

Groupe 10

N=504

Groupe 13

N=897

troubles physiques

chroniques

troubles psychiques

chroniques

insatisfait

de son travail

satisfait

de son travail

tension psychique

élevée au travail

tension psy

chique

au travail faible

Groupe 3

N=1027

Groupe 4

N=48

Groupe 5

N=332

Groupe 6

N=2003

Groupe 11

N=535

Groupe

 12

N=13

0

n

’a pas de problème

de santé

de longue durée

© Office fédéral de la statistique (OFS)

Source

: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

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La aé a L a Va96

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

physiques modrs, qui ont moins de 65 ns, qui se sen-

tent prfois seules et qui ont un problme de snt chro-

nique forment le groupe à haut risque 4 (43% avec 

symptômes). Les personnes qui ont des troubles phy-

siques importnts et qui se sentent trs seules forment legroupe à haut risque 8; elles dclrent voir des symp-

tômes dpressifs dns 69% des cs environ. Lorsque le

sentiment de solitude n’est qu’occsionnel – toujours

chez les personnes qui ont des troubles physiques impor-

tnts – l’lment dcisif est l crinte de perdre son

emploi. Les personnes qui ont cette crinte forment le

groupe à haut risque 9, où l proportion de personnes

prsentnt des symptômes dpressifs est de 50%. L

proportion est beucoup moins leve chez les per-

sonnes qui pensent voir une plce de trvil ssure

(groupe 10, 32% avec symptômes). Les personnes quiont des troubles physiques importnts, qui ne se sentent

jmis seules mis qui ont un problme de snt chro-

nique sont glement trs touches pr les symptômes

dpressifs. L tension psychique u trvil joue chez elles

un rôle dcisif: les personnes qui sont exposes à une

tension psychique importnte forment le groupe à haut 

risque 11, où l prt des personnes prsentnt des

symptômes dpressifs tteint presque 47%. ne fible

tension psychologique u trvil v de pir, même com-

bine vec un problme de snt chronique, vec une

proportion beucoup plus fible de symptômes dpres-sifs (groupe 12 avec 24% de symptômes).

Importance des troubles physiques, des conditions de

travail et des relations sociales

L’importnce prpondrnte des troubles physiques dns

l clssifiction des personnes prsentnt des symptômes

dpressifs montre qu’un trvil de dpistge de l

dpression urit ici son utilit, notmment pour les dou-

leurs non spcifiques et pour les troubles physiques

importnts et/ou chroniques. autre fcteur importnt: l

sitution psychosocile u lieu de trvil. Le fit que plu-

sieurs fcteurs lis ux conditions (subjectives) de trvil

soient en reltion vec l’incidence des symptômes

dpressifs justifierit que le systme de snt, et en prti-

culier le systme psychitrique, s’intresse dvntge u

monde du trvil. Le groupe 6 – second groupe pr le

nombre de personnes – est à cet grd rvlteur: il

montre que, à niveu gl de troubles physiques, l pro-

portion de personnes prsentnt des symptômes dpres-

sifs est deux fois moins grnde prmi les personnes qui

ont des conditions de trvil stisfisntes et qui souf-

frent peu de l solitude, que prmi celles qui sont instis-

fites de leurs conditions de trvil et de leur vie socile.

Le sentiment de solitude, enfin, joue un rôle importnt,

surtout lorsqu’il v de pir vec des troubles physiques

modrs et vec des problmes de snt chroniques. es

rsultts montrent que les tritements ne doivent psêtre xs exclusivement sur les troubles somtiques, mis

qu’ils doivent prendre en compte les besoins sociux et

psychologiques des ptients.

Le sexe ne joue pas en lui-même un rôle déterminant 

l est intressnt de constter que le sexe ne fit ps pr-

tie des crctres discriminnts, dns cette nlyse, bien

que le risque de dpressivit soit plus lev chez les

femmes que chez les hommes. Le sexe n’est certine-

ment ps sns importnce, mis il semble li à d’utres

crctristiques – pr exemple les troubles physiques –qui entretiennent vec les symptômes dpressifs des rp-

ports beucoup plus troits, et qui jouent pr cons-

quent un rôle prpondrnt dns l clssifiction. r, les

femmes font tt de troubles physiques bien plus fr-

quemment que les hommes (voir chpitre 2).

Types non spécifiques et types spécifiques avec 

dépressivité

L typologie obtenue fournit des indictions qui pour-

rient ider à dterminer l nture et le degr de spcifi-cit des mesures de prvention à mettre en œuvre. Lesgroupes de popultion 1, 3 et 6 (en gris très clir), groupes 

importnts pr le nombre, prsentent des proportions

infrieures à l moyenne – moins de 20% – de per-

sonnes vec symptômes dpressifs (et il ne s’git gnr-

lement ps ici de symptômes dpressifs svres, comme

le montre le tbleu 5.1 ci-prs). es groupes ppellent

donc des mesures reltivement peu spcifiques, desti-

nes à un grnd nombre de personnes modrment tou-

ches pr des symptômes dpressifs. Les groupes 5, 7,

10, 12 et 13 (en gris), où l proportion de personnesvec symptômes dpressifs v de 20 à 40%, sont forms

de personnes sns troubles physiques importnts mis

âges (groupe 7) ou instisfites de leurs conditions de

trvil (groupe 5), ou de personnes vec troubles phy-

siques importnts mis sns utres problmes notbles

(groupes 10, 12 et 13 – en gris). es interventions plus

spcifiques serient ici envisgebles. nfin, des mesures

trs spcifiques serient indiques pour les groupes à

hut risque où l proportion de personnes vec symp-

tômes dpressifs est comprise entre 40 et 70%, et qui

ont des difficults importntes sur le pln psychologique(groupes 2, 4, 8, 9 et 11 – en gris fonc).

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97La aé a L a Va

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

Autres caractéristiques des groupes à risque

L’rbre dcisionnel ne met en vidence que les vribles

les plus discriminntes. ’utres prmtres pertinents

mis moins discriminnts chppent à l’nlyse. ous

vons donc pris en considrtion, pour crctriser plusprcisment les cinq groupes à hut risque, quelques

vribles supplmentires (voir le tbleu 5.1).

e tbleu montre que les trois groupes à risque vec

troubles physiques importnts sont plus âgs que les

groupes vec troubles physiques modrs. l montre g-

lement que le groupe des personnes fisnt tt d’une

tension psychique importnte u trvil est le groupe où

l moyenne d’âge est l plus leve (groupe 11).

Les personnes qui ont des symptômes dpressifs sont

en moyenne un peu plus âges dns le groupe de rf-

rence (groupe 1) que dns les groupes à risque, miselles se distinguent trs nettement des membres de ces

derniers en ce qui concerne les utres ttributs. lles ont

4 symptômes dpressifs en moyenne mis elles ne rem-

plissent que rrement les critres d’une dpression

mjeure. lles n’prouvent prtiquement jmis de ten-

sion psychique importnte, ne sont prtiquement jmis

limites dns leurs ctivits, se sentent rrement dmu-

nies fce ux vnements de l vie (sentiment de mî-

trise de l vie) et font rrement tt de penses suici-

dires. n outre, elles recourent beucoup plus rrement

à des tritements (mdicmenteux) ou à des sjours hos-pitliers et elles font plus de sport que les personnes qui

prsentent des symptômes dns les groupes à risque.

Le sexe, qui n’pprissit ps dns l’nlyse prmi les

ttributs clssifictoires, pprît nnmoins ici comme

un fcteur importnt: les femmes sont nettement surre-

prsentes, vec des proportions de 60 à 70%, dns

qutre des cinq groupes à risque. Le groupe 4, en

revnche, se compose dvntge d’hommes. Le nombre

moyen de symptômes dpressifs est reltivement lev

dns les groupes à risque: 6 à 8 symptômes en moyenne

sur un totl possible de 10. l n’est donc ps surprennt

que l proportion de personnes prsentnt une dpres-

sion cliniquement significtive (dpression mjeure) y

soit clirement leve (11%) à trs leve (45%). a

noter glement les proportions trs leves de per-

sonnes ynt des penses suicidires: entre un tiers et

deux tiers des personnes, selon les groupes, ont pens

u suicide u cours des deux semines prcdnt l’en-

quête.

L prt des personnes ynt reçu un tritement mdi-

cl pour dpression u cours des douze mois prcdnt

l’enquête vrie, selon les groupes, entre 15 et 57%, l

prt de celles qui ont pris des ntidpresseurs entre 17 et

56%. Vu le nombre en moyenne lev de symptômes etl proportion trs leve de personnes souffrnt d’une

tension psychique importnte, ces pourcentges sont

peut-être le signe d’une prise en chrge insuffisnte. a

noter glement l proportion trs leve dns certins

groupes de personnes qui prennent des trnquillisnts.

L prise de trnquillisnts est, dns deux groupes, plus

frquente que l prise d’ntidpresseurs. L frquence

des consulttions mdicles peut s’expliquer pr les

troubles physiques: selon l’importnce de ces troubles,

on compte de 9 à 17 consulttions u cours de l’nne

prcdnt l’enquête. n cinquime à un tiers des per-sonnes (à l’exception d’un groupe) ont effectu u

moins un sjour à l’hôpitl.

Les limittions dns les ctivits quotidiennes sont

ssez frquentes: de 22 à 49% des personnes, selon les

groupes, disent voir t limites dns leurs ctivits

pour des risons de snt u cours des qutre semines

prcdnt l’enquête. Les pourcentges sont à peu prs

les mêmes pour ce qui est de l’ptitude u trvil, chez

les personnes professionnellement ctives. L prt des

personnes qui prtiquent le fitness ou un sport est glob-

lement fible pr rpport u groupe de rfrence – c’estcomprhensible, vu les troubles physiques dont souffrent

beucoup de ces personnes, mis cette observtion est

potentiellement intressnte, compte tenu de l’effet nti-

dpresseur de l’ctivit physique.

Le groupe 8, qui n’est crctris que pr deux

vribles (troubles physiques importnts et solitude), est

prticulirement touch pr les symptômes dpressifs.

ns ce groupe, 80% des personnes subissent une ten-

sion psychique importnte, 60% ont eu des penses sui-

cidires u cours des deux semines prcdnt l’enquête

et prs de l moiti remplissent les critres d’une dpres-sion mjeure. e sont frquemment des femmes et des

personnes qui ont rrement le sentiment de mîtriser 

leur vie, qui sont souvent limites dns leurs ctivits et

qui ont frquemment consult leur mdecin u cours de

l’nne prcdnt l’enquête.

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La aé a L a Va98

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

5.1.4 Evaluation des résultats d’après l’état

de la recherche

Les crctristiques de ces groupes de popultion sujetsux symptômes dpressifs, tblies pr l mthode de

l’rbre dcisionnel, ne sont ps le fit du hsrd. Les rp-

ports que l dpression entretient vec les problmes

somtiques (chroniques), vec l solitude, vec les condi-

tions de trvil et vec les difficults lies u vieillisse-

ment – comme fcteurs de risque, comme problmes

concomitnts ou comme consquences des troubles

dpressifs – sont ssez bien documents. ur les reltions

troites entre problmes somtiques et dpression, voir 

glement le chpitre 2 du prsent rpport.

Dépression et troubles physiques

ymptômes dpressifs et douleurs physiques sont troi-

tement lis. eux tiers environ des personnes dpres-

sives disent voir des troubles physiques et deux tiers de

celles qui ont des problmes physiques sont dpressives

(ir et l., 2003; hpmn et l., 2005; omno &

urner, 1985). hque symptôme somtique suppl-

mentire double environ l probbilit qu’une personne

souffre de troubles dpressifs (Kroenke et l., 1994).

rois qurts environ des ptients dpressifs dcrivent ux

mdecins de fmille leurs symptômes en des termes

exclusivement physiques, ce qui complique considrble-

ment le dignostic (ir et l., 2003). ’est prticulire-

ment vri chez les personnes âges qui, u lieu de prler 

Tab. 5.1 Autres caractéristiques des groupes à haut risque et du groupe de référence,(seules sont considres lespersonnes prsentnt u moins un symptôme dpressif), 2007

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 4 Groupe 8 Groupe 9 Groupe 11

Ps/peu detroublesphysiques(groupe deréférence)

Quelquestroublesphysiques,<65 ns,souvent seul

Quelquestroublesphysiques,<65 ns, prfoisseul, mldiechronique

roublesphysiquesimportnts,très seul

roublesphysiquesimportnts,prfois seul,peur de perdreson emploi

roubles phy-siques importnts,ps de sentimentde solitude, ml-die chronique,tension psychiqueimportnte utrvil

age moyen 50 40 45 48 50 61

exe fminin 43% 62% 43% 69% 71% 56%

tionlit suisse 87% 69% 84% 75% 84% 92%

pression mjeure 6% 54% 26% 47% 18% 11%

ombre de symptômes dpressifs 4.2 6.6 6.5 7.9 6.5 5.3

ension psychique leve u trvil 5% 60% 40% 80% 50% 27%

entiment moyen à élevé de mîtrise de l vie 71% 28% 29% 21% 38% 61%Limittions importntes dns les ctivitsquotidiennes

7% 22% 49% 45% 32% 42%

Penses suicidires 20% 58% 39% 60% 36% 32%

ritements pour dépression, nnée écoulée 7% 29% 57% 53% 20% 15%

ombre de visites chez le mdecin,nne coule

5 10 9 17 11 10

jours hospitliers, nne coule 14% 28% 11% 26% 20% 24%

Prise de somnifres, semine coule 7% 28% 50% 35% 29% 26%

Prise d’ntlgiques, semine coule 29% 47% 25% 57% 49% 54%

Prise de trnquillisnts, semine coule 4% 8% 28% 36% 27% 19%

Prise d’ntidpresseurs, semine coule 9% 26% 56% 46% 25% 17%

Prtique du fitness, de l gymnstique,du sport (plusieurs fois pr semine outous les jours)

61% 33% 22% 32% 50% 44%

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007

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99La aé a L a Va

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

d’bttement ou de tristesse, diront pr exemple qu’elles

ont des insomnies ou des ides de mort (Gllo et l.,

1994). Pr illeurs, les personnes qui souffrent à l fois

de douleurs physiques et de dpression ont, mlgr un

recours ccru à l mdecine, un pronostic nettementmoins bon que les utres. L dpression nuit de mnire

significtive u processus de gurison de mldies som-

tiques courntes comme les mldies crdio-vsculires.

L comorbidit douleurs/dpression conduit en outre à

des rductions prticulirement fortes de l mobilit, de

l’ctivit et de l’ptitude u trvil (Grci-mpyo et

l., 2008). n sit d’illeurs qu’il existe des liens biolo-

giques entre l douleur physique et l dpression: l sen-

sibilit à l douleur et l dpression sont influences pr 

les mêmes molcules chimiques (pr exemple l sroto-

nine). ainsi les ntidpresseurs peuvent-ils diminuer ussibien les symptômes dpressifs que l douleur (ir et l.,

2003; owrick et l., 2005; rivedi, 2004). nfin, il pp-

rît que l souffrnce psychosocile (lie pr exemple à

l’exclusion ou à l solitude) est troitement pprente,

neurobiologiquement, vec l douleur physique – les

deux types de souffrnce se mnifestent dns l même

rgion bien dlimite du cerveu (isenberger et l.,

2003).

Dépression et solitude

L solitude et l dpression vont si souvent de pir qu’onpeut se demnder s’il s’git de deux phnomnes dis-

tincts. L’nlyse qui prcde lisse plutôt penser qu’ils le

sont: l solitude ne s’ccompgne ps toujours de symp-

tômes dpressifs. es recherches rcentes montrent qu’il

s’git vrisemblblement de deux phnomnes indpen-

dnts, mis qui exercent une forte influence l’un sur 

l’utre. es tudes longitudinles ont montr que l soli-

tude est un fcteur de risque indpendnt – pr rpport

à des crctristiques sociodmogrphiques telles que le

mrige, l’isolement socil ou le stress (cioppo et l.,

2006). e qui est dterminnt, dns le sentiment de soli-

tude, c’est l qulit des interctions sociles, non leur 

quntit. ’est essentiel en prticulier chez les personnes

âges, dont l vie socile s’ppuvrit. Le risque de dcs

est deux fois plus lev chez les personnes âges qui

souffrent à l fois de dpression et de solitude que chez

celles qui ne souffrent que de l’une ou de l’utre (tek et

l., 2005); des interventions pourrient prticulirement

se justifier dns ce domine.

Dépression et tension psychique au travail

n sit qu’il existe des liens entre l tension psychique

u trvil et les troubles psychiques, en prticulier l

dpression. Plusieurs fcteurs jouent à cet grd un rôle

dterminnt: rpport entre exigences et utonomie, qu-lit de l’environnement de trvil, qulit de l’environne-

ment socil, mîtrise du trvil, clrt des missions, rp-

port entre l’investissement personnel et l

reconnissnce socile, sns oublier l chrge de trvil

elle-même. L’importnce de ces fcteurs peut vrier 

selon les groupes de professions et selon l sitution pro-

fessionnelle (Godin et l., 2005; Lontgne et l.,

2008; usner-orsch & ton, 2000; Pterniti et l.,

2002; ennnt, 2001). es fcteurs de stress exercent

une influence directe sur les troubles dpressifs, même si

d’utres fcteurs, lis pr exemple à l personnlit, sontpris en compte.

Dépression et peur de perdre son emploi

L’inscurit de l’emploi et l peur de perdre son trvil

vont de pir vec une frquence ccrue des troubles psy-

chiques, des troubles physiques et de l’bsentisme-

mldie (urchell, 1994; Ferrie, 2001; Ferrie et l., 1998;

Ferrie et l., 2002; Heney et l., 1994). Le pssge

d’une plce de trvil sûre à une plce de trvil moins

sûre se trduit pr une ugmenttion des symptômesdpressifs, lesquels ne reviennent ps à leur niveu nt-

rieur qund l personne retrouve l scurit de l’emploi.

ne priode prolonge d’inscurit de l’emploi est prti-

culirement nfste pour l snt.

5.2 Poids corporel, comportementspouvant influencer la santéet inégalités sociales

5.2.1 Introduction

omme nous l’vons relevé u point 3.2 de ce rpport, l

prt des personnes présentnt un excès de poids en

uisse s’est stbilisée ces dernières nnées à 40% environ

de l popultion totle. i cette vleur est nettement infé-

rieure à celle observée dns d’utres pys – ux tts-

nis et en Grnde-retgne, plus de l moitié de l

popultion serit ctuellement en surpoids (voir ,

2009) –, elle est tout de même inquiétnte étnt donné

les risques pour l snté induits pr l surchrge pondé-

rle (voir FP, 2008; WH, 2000). Plusieurs inititivesont été lncées ces dernières nnées pour promouvoir 

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La aé a L a Va100

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

«un poids corporel sin». lles ont été regroupées récem-

ment dns le «Progrmme ntionl limenttion et cti-

vité physique 2008-2012», développé pr l’ffice fédérl

de l snté publique et pr d’utres orgnistions (FP,

2008). e progrmme montre l’importnce d’une li-menttion équilibrée et d’une ctivité physique suffisnte

pour conserver ou recouvrer un poids corporel sin.

ous prsentons ici une nlyse des fcteurs qui ont

une incidence sur les problmes de surchrge pondrle

et d’obsit. ette nlyse s’ppuie sur les rsultts de

l’nquête suisse sur l snt 2007. a prtir des observ-

tions prsentes u point 3.2 sur l’limenttion, l’ctivit

physique et le poids corporel, elle lrgit l perspective,

dns un but explortoire, à d’utres spects du mode de

vie, des comportements individuels et de l sitution

socile, considrs dns l littrture spcilise(voir ichholzer, 2003; , 2009; F, 2007; Pc-

cud & Feh, 2005; uter & chutz, 2005; WH, 2000,

2003). ous ne prendrons ps en considrtion des fc-

teurs structurels gnrux tels que l’offre de denres li-

mentires ou l’ttitude de certins groupes ffinitires

importnts, cr ces dimensions n’tient ps incluses

dns l’nquête suisse sur l snt. otre nlyse s’ppuie

sur les chiffres relevs u niveu ntionl. Le nombre

d’observtions u niveu cntonl tnt insuffisnt sur 

certins points, nous ne prsenterons ps ici de rsultts

cntonux (voir ussi le point 5.2.2).

5.2.2 Méthode

os nlyses et nos explictions s’rticulent de l

mnire suivnte. ous reviendrons tout d’bord sur les

rsultts prsents u point 3.2 et montrerons comment

l frquence des cs de surchrge pondrle et d’obsit

vrie en fonction de divers fcteurs lis ux comporte-

ments et ux comptences dns le domine de l snt.

ous lrgirons ensuite l perspective pour exminer l

question des rpports entre l surchrge pondrle et les

inglits sociles.

Les vribles considres u point 3.2 tient l’ctivit

physique, l’ttention porte à l’limenttion, l’observ-

tion des recommndtions nutritionnelles, l consomm-

tion de vinde et l consommtion de liquides non

lcooliss (voir l figure 5.2). i les rpports entre les trois

premires de ces vribles et l surchrge pondrle

semblent clirs – on s’ttend à ce qu’une ctivit phy-

sique plus intense, une plus grnde ttention porte à

l’limenttion et une meilleure observtion des recom-

mndtions nutritionnelles illent de pir vec un poids

corporel infrieur –, les rpports entre l surchrge pon-

drle et les deux utres vribles – consommtion de

vinde et consommtion de liquides non lcooliss –

ppellent quelques prcisions. n ce qui concerne l

consommtion de vinde, les spcilistes de l’liment-

tion tblissent notmment un rpport entre les grisses(nimles) et l surchrge pondrle (voir ichholzer et

l., 2005). is un prmtre li u mode de vie pour-

rit glement jouer un rôle: les rsultts de l’nquête

suisse sur l snt montrent en effet qu’il existe une cor-

rltion entre l consommtion de vinde et un goût

pour l bonne cuisine et pour une limenttion bon-

dnte, ce qui lisse supposer que l proportion de per-

sonnes en surchrge pondrle est suprieure à l

moyenne prmi les consommteurs rguliers de

vinde67. n ce qui concerne l consommtion de

liquides, l’ (WH, 2003, p. 57) signle que lesboissons sucres pourrient entrîner une ggrvtion

des problmes de poids cr, à vleur nergtique gle,

elles sont moins rsssintes que les liments solides.

autrement dit, lorsque les boissons sucres reprsentent

une prt importnte de l consommtion de boissons

non lcoolises, elles peuvent ccentuer les problmes

de poids.

ous considrerons ensuite les vribles comptences

de snt, comptences de consommtion, consomm-

tion d’lcool, chrge physique u trvil, et quelques

vribles comportementles qui ont t exmines pr illeurs ux points 3.1, 3.3 et 4.2 (voir l figure 5.3). n

peut s’ttendre ici à ce que les personnes qui se soucient

de leur limenttion, qui consomment peu d’lcool (dont

l’pport nergtique est importnt) et qui sont physique-

ment ctives uront en moyenne un poids corporel plus

fvorble (voir ussi WH, 2003). ous considrerons

glement les obstcles à une limenttion sine

(nombre d’obstcles mentionns pr les personnes inter-

roges dns le cdre de l’enquête) et l dure quoti-

dienne des dplcements à pied ou à vlo: le premier de

ces fcteurs semble de nture à fvoriser l surchrgepondrle, le second semble être plutôt fvorble à un

poids norml.

n peut supposer que ces diffrentes vribles ne

sont ps indpendntes les unes des utres. L’tpe sui-

vnte de l’nlyse consister donc à dterminer u

moyen d’un modle sttistique multivri quelles corr-

ltions sont ssez fortes pour subsister lorsque l’on

67 nvites à citer, sur l bse de dix rponses à choix, des obstcles pos-sibles à une limenttion sine, 57% des personnes interroges consom-mnt souvent de l vinde (u moins cinq fois pr semine) ont indiqu

imer «bien mnger» et 21% ont rpondu imer «beucoup mnger».Prmi les personnes consommnt rrement de l vinde, les proportionssont respectivement de 25% et de 15% (n=12’788).

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101La aé a L a Va

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

contrôle simultnment l’influence des utres vribles. l

se pourrit, pr exemple, que les vribles de comp-

tences en mtire de snt et en mtire d’limenttion

mesurent à peu prs l même chose et que leur rpport

vec le poids corporel puisse se rmener en fit à uneseule des deux vribles. Pour tester ces questions, nous

tblirons des modles de rgression logistique permet-

tnt d’vluer le degr de corrltion entre les diff-

rentes vribles et l surchrge pondrle ou l’obsit68.

Comportements individuels et inégalités

Les comportements et les compétences individuelles en

mtière de snté ne sont ps les seuls fcteurs à être en

rpport vec le poids corporel. L littérture spécilisée

montre qu’il existe des différences selon les groupes de

popultion, pr exemple entre les hommes et les femmes

ou entre les personnes dont le niveu de formtion est

élevé et celles dont le niveu de formtion est bs. ont

fréquemment mentionnés églement des fcteurs tels que

l’ccès ux denrées limentires, les possibilités d’exercer 

une ctivité physique, l publicité et les cmpgnes de

mrketing, le style de vie déterminé pr le milieu culturel,

les prédispositions génétiques et l’influence du milieu

socil proche (fmille, mis, collègues de trvil; voir à ce

propos le point 1.2). es fcteurs générux, relevnt du

mésoniveu et du mcroniveu, ne peuvent ps être

nlysés sur l bse des données de l’. euls pourront

être étudiés ici les rpports entre l surchrge pondérle et

les vribles sociodémogrphiques et socio-économiques

présentés u point 3.2.

68 L rgression logistique permet d’expliquer une vrible dichotomique– dns le cs prsent: «poids norml vs surchrge pondrle (obsitincluse)» ou «poids norml ou lgrement excdentire vs obsit» – pr une srie de vribles dites indpendntes. Les effets des vribles ind-pendntes sont contrôls simultnment, c’est-à-dire que l’on limineles vribles qui ne fournissent ucune expliction ou dont l force expli-ctive est moins grnde que celle d’utres vribles. Les critres d’li-mintion sont, d’une prt, le degr de significtion des coefficients et,d’utre prt, les vritions de l force explictive du modle lorsque cer-

tines vribles sont limines (log-likelihood). Pour dterminer si cer-tines vribles doivent ou non être limines, nous vons utilis d’bordles donnes non pondres de l’ 2007, cr le degr de significtiondes corrltions ugmente vec le nombre d’observtions. i on vit uti-lis ds le dprt les donnes pondres, on urit couru le risque d’ob-tenir des corrltions non pertinentes. is dns les modles dfini-tifs, les prmtres ont t clculs sur l bse des donnes pondres.Les tbleux qui suivent comportent l’indiction des «odds rtios» (vecun intervlle de confince de 99%). Leur interprttion est reltivementsimple. L’«odds rtio» indique l probbilit vec lquelle un vnement(p. ex. l surchrge pondrle ou l’obsit) se vrifie pour une vribledonne, pr rpport à un groupe de rfrence. ns le tbleu 5.2, pr exemple, l’«odds rtio» de 1,82 pour les personnes qui ont de fiblescomptences en mtire de snt signifie que ces personnes sont presquedeux fois plus souvent (1,8 fois) tteintes de surchrge pondrle queles personnes qui ont de bonnes comptences en mtire de snt. Pour l consommtion de vinde, l’«odds rtio» de 0,31 indique que les per-

sonnes qui mngent rrement de l vinde on un risque de surpoids net-tement moins lev (trois fois moins lev) que celles qui mngent de lvinde cinq fois pr semine ou plus.

oulignons que les fcteurs socio-conomiques peu-

vent influencer le poids corporel d’une personne soit

directement, soit indirectement pr l’influence qu’ils

exercent sur les comportements et sur les comptences

de snt. Prmi les effets directs, il fut distinguer entreles effets «rellement directs» et les effets «pprem-

ment directs». L’effet est rellement direct lorsque des

diffrences physiologiques dns le biln nergtique de

l’orgnisme entrînent des diffrences de poids corporel.

L’effet n’est qu’ppremment direct lorsque le poids cor-

porel est influenc pr des schms de comportements

crctristiques d’un sexe ou d’une couche socile, com-

portements que l’nquête suisse sur l snt ne permet

ps de mettre en vidence. ns ce cs, l’effet est en

rlit indirect (l sitution socile de l personne

influence son comportement, qui à son tour exerce uneinfluence sur le poids corporel), mis on ne peut ps le

prouver prce que l vrible comportementle n’ ps

t considre dns l’.

Pr illeurs, les reltions entre le milieu socil, les com-

portements et le poids corporel n’obissent gnrle-

ment ps à un modle simple et linire, selon lequel un

sttut socil lev entrînerit utomtiquement de

meilleures comptences de snt et des comportements

plus fvorbles, qui à leur tour fvoriserient un poids

corporel norml. e type de corrltion peut certes exis-

ter, mis d’utres fcteurs peuvent exercer des influencescontrires (voir tmm & Lmprecht, 2010).

onsidrons pr exemple une personne bien forme

exerçnt une profession de l snt. n peut supposer 

que cette personne connîtr les reltions qui existent

entre l’ctivit physique, l’limenttion et le poids corpo-

rel. is si son horire de trvil ne lui lisse ps suffi-

smment de temps pour cheter et prprer des liments

sins et pour prtiquer un sport, l’effet fvorble de s

formtion ser nnul pr l’effet dfvorble de ses

conditions de trvil. ous ne pourrons ps nlyser ici

des corrltions ussi complexes, mis nous chercheronsà exminer, u moyen d’un modle de rgression logis-

tique, quelles corrltions sont les plus fortes lorsqu’on

considre simultnment diffrentes crctristiques

sociles et comportementles.

5.2.3 Résultats

L figure 5.2 montre les liens qui existent entre divers

spects des comportements limentires et de l’ctivit

physique et l proportion de personnes ynt des pro-

blmes de poids. L prt des personnes en surchrge

pondrle ou obses est plus fible prmi les personnes

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La aé a L a Va102

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

qui ont une ctivit physique rgulire, qui font tten-

tion à leur limenttion et qui consomment souvent des

fruits et des lgumes, que dns le reste de l popultion.L’inverse s’observe pour l consommtion de vinde et

l’pport en liquide: plus une personne mnge de vinde

et plus elle bsorbe de liquide, plus l probbilit qu’elle

soit en surpoids est leve.

es observtions ne constituent toutefois qu’une ten-

dnce. ne ctivit physique rgulire et une liment-

tion quilibre ne permettent ps toujours d’viter l sur-

chrge pondrle ou l’obsit. l existe pr illeurs une

certine mrge d’imprcision dns l mesure de l sur-

chrge pondrle et de l’obsit. L’indice de msse cor-

porelle (, voir point 3.2) est un critre simple pour distinguer les personnes de poids norml ( < 25 kg/

m2) des personnes en surchrge pondrle (25 ≤ <

30 kg/m2) ou obses ( ≥ 30 kg/m2), mis il nglige

certins spects de l problmtique de l surchrge

pondrle et de l’obsit (p. ex. l proportion de grisse

dns le corps). ns l’nquête suisse sur l snt, l’

est en outre dtermin sur l bse des informtions four-

nies pr les personnes directement concernes, ce qui

peut entrîner des distorsions.

es problmes de mesure se posent ussi pour l’cti-

vit physique et pour l’limenttion. Les indicteurs utili-ss n’illustrent que de mnire imprfite les concepts

d’«limenttion quilibre» et d’«ctivit physique

dterminnte pour le poids». ’est le cs en prticulier 

des indicteurs des comportements limentires. L fr-quence de l consommtion de fruits et de lgumes ne

renseigne ps sur le reste des hbitudes limentires ni

sur le biln nergtique. elui-ci peut être rompu, pr 

exemple, si un morceu de chocolt est consomm vec

chque pomme ou un morceu de fromge ou de pin

vec chque portion de lgumes. n soi, consommer de

l vinde et des sucisses ne fit ps grossir, mis ce

comportement est souvent ssoci, comme nous l’vons

dit plus hut, à un mode de vie privilgint une «limen-

ttion bondnte». nfin, les rsultts reltifs à l

consommtion de liquide semblent indiquer que les bois-sons sucres ont bien, comme le suggre l’ (WH,

2003), un effet dfvorble sur le poids corporel.

Compétences en matière de santé, mode de vie et poids

corporel

Plusieurs utres fcteurs lis ux comptences indivi-

duelles et u mode de vie peuvent voir une incidence

sur le poids corporel. Les liens entre certins de ces fc-

teurs et l frquence des cs de surchrge pondrle et

d’obsit sont prsents dns l figure 5.3. n observeclirement un lien entre les comptences de snt et de

Proportion de personnes en surcharge pondérale ou obèses selon différentsindicateurs de l’activité physique et de l’alimentationSuisse, 2007 (18 ans et plus) Fig. 5.2

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0%

10%

20%

30%

40%

50%

In

actif

Actif partiel

Actif

Non

Oui

Moin

s de

2 portions

2 à 4 portions

5 portions

et plus

Rarement/j a

mais

1 à 4 j ours

par sem

aine

5 j ours et plus

par sem

aine

Moins de 1litre/j our

1 à 2 litres/j our

Plus de 2 litres/j our

12,4

7,5

7,3 1

0,0

7,9 8

,98,4

7,7

5,1

7,6 1

0,4

7,1 7

,8 10,7

45,1

39,3

35,2

42,4

37,5

41,6

40,3

34,2

20,0

37,0

44,4

36,2 3

9,0

40,5

Personnes en surcharge

pondérale (obésité incluse)Personnes en obésité

Activité physique: n=17’116; attentionportée à l’alimentation: n=17’868;recommandation «5 par jouı»: n=17’113;consommation de viande: n=17’834;apport de liquide: n=17’067

Activité physique Attention portéeà l’alimentation

Recommandation«5 par jour»

Consommationde viande

Consommationde liquide

Tous les liens présentés sont fortement significatifs du point de vue statistique (p < 0,01).

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103La aé a L a Va

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

consommtion, qui ont djà t exmines u point 3.1,

et l frquence des cs de surchrge pondrle et d’ob-

sit. n constte glement que les personnes qui boi-

vent plus d’lcool et celles qui mentionnent plus d’obs-

tcles à une limenttion sine sont plus souvent que les

utres en surchrge pondrle (mis ne sont ps forc-

ment plus souvent obses, du moins pour celles qui boi-

vent plus d’lcool).Pour l chrge physique u trvil, considre comme

un indicteur pproximtif de l sdentrit, le rpport

est exctement l’inverse de celui uquel on pouvit s’t-

tendre: les personnes qui ont un trvil physiquement

prouvnt sont plus souvent en surpoids que celles qui

exercent une ctivit professionnelle peu ou moyenne-

ment prouvnte, ce qui peut s’expliquer notmment

pr l’effet du niveu de formtion ou du style de vie

(voir point 3.2). nfin, l figure 5.3 montre qu’il existe

un lien entre les dplcements quotidiens à pied ou à

vlo et le poids corporel.

Pour tous les indicteurs considrs dns les figures

5.2 et 5.3, l question se pose de svoir lesquels ont,

indpendmment d’utres fcteurs, un rpport de corr-

ltion prticulirement fort vec le poids corporel. l se

pourrit en effet que les indicteurs reltifs ux comp-

tences individuelles et u mode de vie, prsents dns l

figure 5.3, mesurent plus ou moins l même chose que

ceux reltifs ux comportements limentires et à lmobilit, prsents plus hut. Pour rpondre à cette

question, nous vons lbor un modle de rgression

logistique multivri, qui permet de tester simultnment

les rpports entre ces diffrentes vribles et l’excs de

poids.

Le tbleu 5.2. prsente les rsultts de cette nlyse,

qui peuvent se rsumer comme suit:

– es corrltions significtives existent entre l sur-

chrge pondrle – ventuellement l’obsit – et l’c-

tivit physique, l consommtion de vinde, d’lcool

Proportion de personnes en surcharge pondérale ou obèses selon différentsindicateurs liés aux connaissances dans le domaine de la santéet au mode de vie, Suisse, 2007 (18 ans et plus) Fig. 5.3

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0%

10%

20%

30%

40%

50%

Peu/moyennemen

t sûr

Plutô

t sûr

Peu/moyennemen

t sûr

Plutô

t sûr

Tous les j ours

Pas tous les j ours

5 facteurs et plus

3 à 4 facteurs

1 à 2 facteurs

Faible

Moyenne

Elevée

Jamais

Jusqu’à 30 min./j ours

Plus de 30 min./j ours

11,0

6,5

9,4

6,8 8

,68,5

12,5

8,5

6,9

5,4

8,3 9

,3 9,9

7,5

7,4

48,5

33,1

41,7

34,5

46,1

37,7

41,1

38,3

37,0

33,6 3

6,4

40,8 4

2,6

35,4 3

6,9

Personnes en surcharge

pondérale (obésité incluse)Personnes en obésité

Compétence en matièrede santé: n=12’941; compétence deconsommation: n=12’765; consommationd’alcool: n=17’856; obstacles à unealimentation saine: n=12’684; chargephysique au travail: n=7408;déplacements à pied ou à vélo: n=17’879

Compétence enmatière de santé

Comnpétence deconsommation

Consommationd’alcool

Charge physiqueau travail

Durée dedéplacementà pied/ à vélo

Obstacles àune alimentation

saine

Définition des variables utilisées:.- Charge physique au travail (voir le point 3.2)- Evaluation des compétences en matière de santé et de consommation: Les exemples cités dans la question concernant les connaissancesen matière de consommation se réfèrent avant tout à l’achat d’aliments; cette question peut donc être considérée comme une approxi-mation des connaissances en alimentation.

- Obstacles à une alimentation saine: réponses cumulées à la question: «De nombreuses personnes, dont vous faites peut-être partie,estiment qu’il est important de se nourrir sainement. Voyez-vous des obstacles pour quelqu’un voulant se nourrir sainement?».Les personnes interrogées devaient indiquer pour 10 éléments s’il s’agissait d’un obstacle ou non.

- Déplacements à pied/à vélo: indice basé sur deux questions: moyens de locomotion pour les trajets quotidiens (à pied et/ou à vélo)et durée de ces déplacements (en min.).

- Tous les liens présentés sont fortement significatifs du point de vue statistique (p < 0,01).

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La aé a L a Va104

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

et de liquide, les comptences de snt, le nombre

mentionn d’obstcles à une limenttion sine et les

dplcements quotidiens à pied ou à vlo.

– L’bsence d’ctivit physique, ou une ctivit seule-

ment occsionnelle, et le sentiment de mnquer de

connissnces en mtire de snt, vont de pir vec

une probbilit plus leve d’être tteint de surchrge

pondrle ou d’obsit. Pour les utres vribles, onobserve les corrltions suivntes: plus l consomm-

tion de liquide, d’lcool ou de vinde est importnte,

et plus les obstcles mentionns à une limenttion

sine sont nombreux, plus l probbilit de surchrge

pondrle, voire d’obsit, ugmente69.

69 ous vons dû renoncer ici, en rison des dimensions de notre tude,à prsenter les modles tennt compte de l chrge physique u tr-vil. Lorsqu’on fit intervenir cette vrible, le nombre de cs considrsbisse nettement, puisque l’nlyse ne peut lors porter que sur les per-

sonnes ctives. L’nlyse confirme toutefois le rsultt prsent dns lfigure 5.3: une plus lourde chrge physique u trvil est souvent sso-cie à un poids corporel plus lev.

– L consommtion d’lcool, l consommtion de

liquides non lcooliss et les dplcements quotidiens

à pied ou à vlo sont corrls vec l surchrge pon-

drle, mis ps vec l’obsit. n observe ici encore

qu’une consommtion ccrue de liquide tend à être

ssocie vec un poids corporel plus lev, ce qui est

probblement li à l’bsence de distinction entre bois-

sons sucres et boissons non sucres.– L’ttention porte à l’limenttion, l’observtion de l

consigne «5 fruits et lgumes pr jour» et les comp-

tences de consommtion ne sont ps corrles de

mnire significtive vec l surchrge pondrle et

vec l’obsit. ns les nlyses plus simples prsen-

tes u point 3.2 et dns les figures 5.2 et 5.3, ces

indicteurs prissient être en rpport vec le poids

corporel, mis dns le modle multivri leur influence

pprente semble mieux s’expliquer pr l’effet

d’utres vribles (voir ussi le point 5.2.4).

Tab. 5.2 Corrélations multivariées entre différents indicateurs de comportements et de compétences en matière de santé

et la surcharge pondérale (obésité incluse), uisse, 2007 (modèle de régression logistique, 18 ns et plus)

Vrible tégorie* urchrge pondérle(obésité incluse)(odds rtios et intervlle de

confince)**

bésité(odds rtios et intervlle deconfince)**

Comportements activit physique nctif 1,21 (1,20–1,22) 1,76 (1,73–1,78)actif prtiel 1,20 (1,19–1,21) 1,08 (1,07–1,1)

Hbitudes limentires: 5 fruits/lgumes pr jour 

<5 pr jour n.s. n.s.

onsommtion de vinde rement, jmis 0,31 (0,31–0,32) 0,38 (0,36–0,39)1–4 fois/semine 0,73 (0,72–0,73) 0,66 (0,65–0,67)

onsommtion de liquide oins de 1 litre 0,74 (0,74–0,75) n.s.

onsommtion d’lcool Ps tous les jours 0,77 (0,77–0,78) n.s.

bstcles à unelimenttion sine

1–2 fcteurs 0,85 (0,84–0,86) 0,53 (0,52–0,54)3–4 fcteurs 0,90 (0,89–0,91) 0,68 (0,67–0,68)

plcements à pied ou à vlo aucun 1,13 (1,13–1,14) n.s.1–30 min./jour 0,85 (0,85–0,86)

Compétences attention porte à l’limenttion aucune ttention n.s. n.s.

omptences de consommtion Peu ou moyennement sûr  n.s. n.s.

ompétences en mtière de snté Peu ou moyennement sûr  1,81 (1,80–1,83) 1,62 (1,60–1,64)

onstnte 0,87 0,14

2 de gelkerke 0,06 0,08

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=11’610* tgories de rfrence pour le clcul des coefficients: ctivit physique: ctif; consommtion de vinde: 5x pr semine et plus; consommtion de liquide:1 litre pr jour et plus; comptence en mtire de snt: sûr ou trs sûr; consommtion d’lcool: tous les jours ou plusieurs fois pr jour; obstcles à unelimenttion sine: 5 fcteurs et plus; dplcements à pied ou à vlo: plus de 30 min. pr jour.

** ntervlles de confince vec p < 0,01; pour l’interprttion des «odds rtios», voir l note de bs de pge u point 5.2.2.

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105La aé a L a Va

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

Inégalités sociales et poids corporel

omme le montre l dernire ligne du tbleu 5.2, les

modles multivris ne contribuent que modrment à

expliquer l frquence de l surchrge pondrle et de

l’obsit en uisse. el est imputble à l’imprcision desmesures, comme nous l’vons dit plus hut, mis

glement, comme les rsultts semblent l’indiquer, à

l’influence d’utres fcteurs. Fute de donnes

concernnt le niveu structurel suprieur, nous ne

pouvons ps tester ici un modle complet, mis nous

pouvons exminer quelles corrltions existent entre le

surpoids et les vribles sociodmogrphiques et socio-

conomiques exmines u point 3.2 lorsqu’on

considre simultnment l’influence des vribles

reltives ux comportements et ux comptences en

mtire de snt.ous vons vu u point 3.2 que ce sont surtout l’âge

et le sexe qui sont troitement corrls vec les compor-

tements en mtire de snt et vec le poids corporel. Le

niveu de formtion et l profession (ctgorie sociopro-

fessionnelle) jouent ussi un rôle importnt, tndis que le

revenu d’quivlence du mnge et l ntionlit sem-

blent secondires.

Tab. 5.3 Corrélations multivariées entre les comportements et compétences en matière de santé, le contexte socialet la surcharge pondérale (obésité incluse), uisse, 2007 (modle de rgression logistique, 18 ns et plus)

Vrible tégorie* urchrge pondérle (obésitéincluse) (odds rtios etintervlle de confince)**

bésité (odds rtios etintervlle de confince)**

Comportements etcompétences desanté

activit physique nctif 1,12 (1,11–1,13) 1,51 (1,49–1,53)actif prtiel 1,22 (1,22–1,23) 1,07 (1,05–1,08)

onsommtion de vinde rement, jmis 0,41 (0,40–0,41) 0,41 (0,40–0,43)1–4 fois/semine 0,78 (0,78–0,79) 0,66 (0,65–0,66)

onsommtion de liquide oins de 1 litre 0,71 (0,70– 0,71) 0,66 (0,66–0,67)

omptence en mtire de snt Peu oumoyennement sûr 

1,67 (1,66–1,68) 1,50 (1,48–1,51)

onsommtion d’lcool Ps tous les jours 1,32 (1,31–1,33) 1,30 (1,28–1,32

bstcles à une limenttion sine 1–2 fcteurs 0,66 (0,66–0,67) 0,44 (0,43–0,45)3–4 fcteurs 0,85 (0,84–0,86) 0,66 (0,65–0,67)

plcements à pied ou à vlo aucun 1,12 (1,10–1,12) 1,31 (1,30–1,33)1–30 min./jour 0,90 (0,90–0,91) 0,94 (0,92–0,95)

Caractéristiquessocio-démo-graphiques etsocio-écono-miques

exe sculin 2,42 (2,40–2,43) n.s.

age 18–34 ns 0,23 (0,23–0,24) 0,34 (0,34–0,35)35–49 ns 0,48 (0,48–0,49) 0,66 (0,65–0,67)50–64 ns 0,87 (0,84–0,86) 1,10 (1,08–1,12)

egr d’urbnistion Ville 0,88 (0,87–0,89) n.s.

Formtion colrit obligtoire 1,88 (1,86–1,91) 1,86 (1,82–1,90)egr secondire 1,16 (1,15–1,17) 1,56 (1,54–1,58)

evenu d’quivlence du mnge Jusqu’à 2999 HF 1,29 (1,28–1,30) 1,33 (1,31–1,35)e 3000 à 4499 HF 1,27 (1,26–1,28) 1,26 (1,25–1,29)e 4500 à 5999 HF 1,11 (1,10–1,12) 0,99 (0,97–1,01)

onstnte 0,59 0,10

2 de gelkerke 0,17 0,08

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=11’309Vribles non significtives limines du modle: ttention porte à l’limenttion, recommndtion «5 pr jour», comptence de consommtion, ntionlit,sexe (seulement pour l’obsit), degr d’urbnistion (seulement pour l’obsit).* tgories de rfrence pour le clcul des coefficients: ctivit physique: ctif; consommtion de vinde: 5x pr semine et plus; consommtion de liquide:1 litre et plus; comptence en mtire de snt: sûr ou trs sûr; consommtion d’lcool: tous les jours ou plusieurs fois pr jour; obstcles à une limen-

ttion sine: 5 fcteurs et plus; dplcements à pied ou à vlo: plus de 30 min. pr jour; sexe: fminin; âge: 65 ns et plus; degr d’urbnistion: cmpgne;formtion: degr tertiire; revenu d’quivlence du mnge: 6000 HF et plus.** ntervlles de confince vec p < 0,01; pour l’interprttion des «odds rtios», voir l note de bs de pge du point 5.2.2.

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La aé a L a Va106

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

L question est de svoir si ces fcteurs exercent une

influence indpendmment les uns des utres ou si leurs

influences se recoupent, s’dditionnent ou se compen-

sent. Pr exemple, il est possible que l’effet de l form-

tion et de l’âge s’nnulent – lorsque ces deux vriblessont considres simultnment – pr suite de l’ugmen-

ttion constnte du niveu de formtion en uisse.

autrement dit, comme les jeunes en uisse ont en

moyenne un niveu de formtion suprieur à celui des

personnes plus âges, il se pourrit que ces deux

vribles mesurent à peu prs l même chose et qu’elles

se neutrlisent. L question peut être exmine à l’ide

d’un modle sttistique multivri dns lequel les effets

des vribles considres sont tests en contrôlnt simul-

tnment les utres vribles.

Le tbleu 5.3 prsente les rsultts de cette nlysepour l surchrge pondrle (obsit incluse) et pour 

l’obsit seule. l suffit de considrer l’ordre de grndeur 

des «odds ratios» pour constter le rôle prticulirement

importnt que jouent l consommtion de vinde, les

comptences de snt, l’âge, le sexe (seulement pour l

surchrge pondrle) et l formtion. is il fut noter 

une fois encore que ces corrltions pourrient être lies

à des spects du mode de vie qui n’ont ps t pris en

considrtion: pr exemple, une forte consommtion de

vinde pourrit reflter un mode de vie crctris pr 

une nourriture bondnte ou des prfrences spcifiquesu sexe ou à l gnrtion pour certines formes d’li-

menttion ou d’ctivit physique.

Les utres vribles considres dns le tbleu ont

un effet ssez fible, voire nul, lorsque l’effet des utres

crctristiques est corrig simultnment. Les fcteurs

consommtion de liquide et consommtion d’lcool

mritent ici encore d’être relevs: les personnes qui

consomment peu de liquides non lcooliss – donc peu

de boissons sucres – tendent à être plus rrement en

surchrge pondrle ou obses. elles qui consomment

rrement de l’lcool tendent plutôt à être en surpoids, sil’on contrôle simultnment les utres fcteurs – ce qui

contredit les rsultts bivris prsents plus hut. ne

nlyse plus pprofondie montre, pour l consommtion

d’lcool, des corrltions diffrentes selon les sexes: chez

les hommes, une forte consommtion d’lcool est gn-

rlement ssocie à une proportion leve de personnes

en surchrge pondrle; chez les femmes, l reltion est

inverse. nfin, il est intressnt de constter que le poids

corporel ne prsente plus ici de corrltion significtive

vec l’observtion de l consigne «5 pr jour», vec l’t-

tention porte à l’limenttion et vec les comptencesde consommtion.

5.2.4 Discussion

Les modles sttistiques expliquent prs de vingt pour 

cent des diffrences observes dns l distribution de l

surchrge pondrle, et environ l moiti pour l’obsit.

es proportions sont importntes si l’on considre l sim-plicit des mthodes de mesure des diffrentes vribles

– uto-vlution du poids corporel, relev probble-

ment trop sommire de l consommtion de liquide, etc.

– et l complexit de leurs interctions, dont les modles

ne peuvent rendre compte qu’imprfitement.

Les rsultts prsents dns ce chpitre concordent

vec ceux publis dns l littrture spcilise. e nom-

breuses tudes montrent que divers fcteurs sociodmo-

grphiques et socio-conomiques exercent une influence

considrble sur le poids corporel, soit directement, soit

indirectement pr l’intermdiire du mode de vie et descomptences individuelles dns le domine de l snt

(voir p. ex. ichholzer, 2003; H. tmm & . Lmpre-

cht, 2009). os rsultts correspondent glement ux

ordres de grndeur ttendus en ce qui concerne les rp-

ports entre le surpoids et les comptences de snt, l’c-

tivit physique, les obstcles à une limenttion sine et

l surchrge pondrle, (voir , 2009; F, 2006;

WH, 2003).

L’vlution des rsultts concernnt l’ttention por-

te à l’limenttion et les comportements limentires

est un peu plus dlicte. Le fit que l corrltion entrele poids corporel et l’observtion de l consigne «5 pr 

jour», le souci d’une limenttion sine et les comp-

tences de consommtion, disprissent dns un modle

multivri ne lisse ps d’tonner, tnt les recommnd-

tions destines à fvoriser un poids corporel semblent

risonnbles (voir FP, 2007c, 2008; WH, 2003).

omme nous l’vons indiqu, ces rsultts surprennts

pourrient s’expliquer en grnde prtie pr l simplicit

des mthodes de mesure utilises. Les comportements

limentires devrient ssurment fire l’objet d’une des-

cription plus prcise, comme celle qui est prvue dns le

cdre du projet d’tude ntionle sur l nutrition

(a), progrmme pr l’FP pour 2012. Les

rsultts prsents plus hut indiquent qu’une plus forte

consommtion de liquides non lcooliss est frquem-

ment ssocie à un poids corporel plus lev. e n’est

que lorsque nous disposerons de donnes plus prcises

sur l composition des liquides consomms que nous

pourrons pprcier correctement ce rsultt (voir ussi

WH, 2003). ême remrque pour l consommtion

de vinde: il est probble que c’est moins l vinde en

elle-même que certins spects du mode de vie des per-

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107La aé a L a Va

aaLY éaLLé: éP HaG PéaL

sonnes qui consomment frquemment de l vinde qui

expliquent l corrltion entre cet indicteur et l sur-

chrge pondrle. Les nlyses que permettr le projet

a, insi que les rsultts de plusieurs vlutions

portnt sur les progrmmes de prvention de l sur-chrge pondrle ctuellement en cours, permettront

d’clircir ces questions.

n conclusion, il convient de souligner que, si les cor-

rltions observes sont souvent modestes, elles ne doi-

vent cependnt ps être sous-estimes, cr elles peu-

vent, en s’dditionnnt, produire des effets

considrbles. n peut le montrer en comprnt deux

groupes de popultion opposs. Le groupe des femmes

jeunes (jusqu’à 34 ns) qui mngent rrement de l

vinde, qui bnficient de comptences leves en

mtire de snt et qui prtiquent des ctivits phy-siques (n=99), ne comporte que six pour cent de per-

sonnes en surchrge pondrle et une prt ngligeble

de personnes obses. Le groupe oppos, celui des

hommes de 50 ns ou plus qui n’ont ps d’ctivit phy-

sique, qui ont de fibles comptences en mtire de

snt et qui consomment beucoup de vinde (n=54),

comporte 67% de personnes en surchrge pondrle, et

prmi elles plus de l moiti (36%) sont obses. et

exemple simple montre que même des corrltions qui,

prises isolment, semblent reltivement fibles, peuvent

prendre une importnce considrble lorsque les diff-rents fcteurs se combinent. ette conclusion suggre

ussi que les strtgies «multidimensionnelles» ctuelle-

ment doptes dns l prvention de l surchrge pon-

drle vont dns le bon sens: il ne semble ps y voir de

«pnce» contre l surchrge pondrle, mis les

pproches xes d’une prt sur l sensibilistion et sur 

les comportements, d’utre prt sur les spects reltion-

nels et structurels, s’nnoncent prometteuses.

5.3 Résumé

Symptômes dépressifs

Les symptômes dpressifs subcliniques, qui peuvent être

les signes vnt-coureurs d’une dpression ultrieure,

sont trs rpndus dns l popultion. ns grvit pour 

les personnes qui jouissent d’une bonne snt physique

et d’une bonne intgrtion socile et professionnelle, ces

symptômes ne doivent ps être sous-estims comme

signes prcurseurs de mldies dpressives plus svres.

Pour identifier des groupes spcifiques de popultion

prticulirement exposs u risque de dpression, on

procd, sur l bse des donnes de l’nquête suisse sur 

l snt, à une nlyse de clssifiction qui mis en vi-

dence plusieurs groupes à hut risque. es rsultts

mriterient d’être tudis dns le cdre de projets plus

pprofondis ou, pour ce qui est de leurs consquencesprtiques, dns le cdre des projets existnts («allince

contre l dpression» ou projets nlogues).

Les groupes à risque qui ont t identifis se crctri-

sent pr une tension psychique leve, pr des penses

suicidires frquentes, pr des limittions mrques dns

les ctivits quotidiennes et pr un recours reltivement

importnt u systme de snt. Quelques crctris-

tiques permettent de rprtir les personnes tteintes de

symptômes dpressifs en des groupes clirement dfinis.

L concomitnce de troubles physiques importnts et

d’un sentiment de solitude mrqu, pr exemple, dfinitun groupe de popultion dns lequel 70% des per-

sonnes dclrent voir des symptômes dpressifs. ns

ce groupe, 45% des personnes remplissent les critres

d’une dpression clinique, 80% sont soumises à une ten-

sion psychique importnte, 60% ont pens u suicide u

cours des deux semines prcdnt l’enquête et 49%

sont limites dns leurs ctivits quotidiennes. Globle-

ment, les fcteurs suivnts sont dterminnts: troubles et

douleurs somtiques (chroniques), sentiment de solitude,

inscurit de l’emploi, instisfction u trvil et tension

psychique u trvil. ême si les reltions entre ldpression et ces fcteurs sont complexes et dyn-

miques, nos rsultts montrent dns quels domines des

mesures de prvention secondire ou de dpistge peu-

vent s’vrer utiles (de telles mesures existent en prtie

djà). l est possible d’gir u niveu des tritements des

mdecins gnrlistes, ventuellement dns le cdre des

services destins ux personnes tteintes de problmes

de snt chroniques (p. ex. u trvers des soins à domi-

cile), sur le lieu de trvil, et peut-être ussi dns les

qurtiers d’hbittion. os rsultts indiquent enfin qu’il

fut bien rflchir u degr de spcificit des mesures deprvention à mettre en œuvre. l existe des groupes de

popultion importnts où l proportion de personnes

dpressives est fible, des groupes de tille moyenne où

l proportion de personnes dpressives est moyenne ou

suprieure à l moyenne et des groupes restreints pr-

sentnt des proportions trs leves de personnes

dpressives. es mesures cibles serient de nture à

pporter une ide ccrue surtout ux groupes de popu-

ltion moyennement touchs (intervention prcoce) et

ux groupes à risque (prvention secondire).

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109La aé a L a Va

aX V aé

6 ecours ux services de sntHélène Jaccard Ruedin, Marcel Widmer et France Weaver 

6.1 Recours aux consultations médicalesen cabinet

L’nquête suisse sur l snt est l seule source de don-

nes qui fournisse des indictions sur l popultion qui

ne fit ps ppel ux services de snt, soit prce qu’elle

n’en ps besoin, mis peut-être ussi prce qu’elle n’y ps ccs. ’est pourquoi cette premire prtie ex-

mine spcifiquement l popultion qui n’ ps consult

de mdecin (spciliste et gyncologue inclus) u cours

des douze mois prcdnt l’enquête (tbleu 6.1). Pour 

rppel, tous les rsultts se bsent sur des donnes uto-

rpportes pr les personnes interroges.

Prmi l popultion vudoise, 81,6% des rpondnts

dclrent voir un mdecin de fmille. ette proportion

est sttistiquement plus fible que celle observe prmi

l popultion suisse, dont 87,9% rpporte voir un

mdecin de fmille.

Plus du cinquième de la population vaudoise rapporte

ne pas avoir consulté de médecin dans les douze mois

précédant l’enquête

ns le cnton de Vud, plus d’une personne sur cinq dit

ne ps voir consult de mdecin en cbinet durnt les

douze mois prcdnt l’enquête, une proportion lgre-

ment suprieure à l moyenne suisse (22,8% vs 21,6%).

n constte que cette diffrence est due ux hommes

vudois, dont un tiers dit ne ps voir consult (34,2%vs 28,7%). Les Vudoises sont pr contre moins nom-

breuses que les uissesses à ne ps voir consult

(11,4% vs 14,8%). es diffrences sont sttistiquement

significtives.

Avant 35 ans, les habitants du canton de Vaud sont plus

nombreux que l’ensemble des Suisses à ne pas mention-

ner de consultation. Au-delà de cet âge, les différences

s’estompent 

e sont surtout les Vudois et les Vudoises âgs de

moins de 35 ns qui recourent moins ux consulttionsmdicles que l popultion suisse (28,0% vs 23,9%;

e chpitre dcrit l’utilistion des services de snt de l

popultion vudoise en fonction de ses crctristiques

sociodmogrphiques et de son tt de snt uto-rp-

port. ne tude de l’bservtoire de l snt montre

que les principux fcteurs ssocis u recours ux soins

sont l’âge, le sexe et l’tt de snt uto-vlu: les

femmes, les personnes âges et celles jugent leur ttde snt muvis ont l plus forte probbilit de recourir 

à des soins (Jccrd uedin et l., 2007). L ntionlit

et le niveu d’duction ou le niveu conomique

(estim pr le revenu d’quivlence du mnge) sont

plutôt ssocis u recours u spciliste ou à certines

interventions chirurgicles, comme pr exemple l’bl-

tion des mygdles plus leve prmi les uisses ynt

un niveu lev d’duction (isig et l., 2004; ome-

nighetti & isig, 1995; omenighetti & sbinc,

1997; omenighetti et l., 1989). e chpitre reprend

donc ces diffrentes vribles sns toutefois procder àune nlyse multivrie, qui exminerit l’influence sp-

cifique de chcune d’entre elles. n principe, seules les

diffrences importntes sont mentionnes dns le texte.

ns le rpport «L nt en uisse romnde et u

essin en 2002» (bsn, 2006), le recours ux services

de snt vit djà t exmin pour l uisse romnde

et le essin. ns le prsent rpport, les services de snt

retenus sont les mêmes que dns ce prcdent rpport

mis les perspectives choisies diffrent prfois, limitnt

les possibilits de comprisons temporelles.

l urit t intressnt d’exminer le recours simul-tn à diffrents services, mis une telle nlyse urit

dpss le cdre de ce trvil. L’on borde donc spr-

ment le recours ux services suivnts, durnt les douze

mois prcdnt l’enquête:

1. onsulttions mdicles en cbinet,

2. ests de dpistge des mldies chroniques ou des

cncers et vccintion contre l grippe,

3. decine complmentire,

4. ervices hospitliers, mbultoires et intr-muros,

5. aide à domicile (services pitex et ide informelle).

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La aé a L a Va110

aX V aé

n.s.). Pr rpport à l ntionlit, l prt de l popultion

vudoise de ntionlit suisse disnt ne ps voir 

consult est comprble à l vleur suisse, lors que

cette prt est lgrement suprieure dns le cs des per-

sonnes trngres (28,0% vs 25,2%, n.s.). Prmi lespersonnes qui disent ne ps voir de mdecin de fmille,

prs d’une personne sur deux ne mentionne ps de

consulttion tndis que, prmi celles qui disent en voir 

un, cette prt diminue à une personne sur cinq (diff-

rences non significtives pr rpport à l uisse).

Tab. 6.1 Proportion de personnes n’ayant pas consulté de médecin,cnton de Vud et uisse, 2007(u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)

V H

Total 22,8 21,6

Sexe Femmes 11,4 14,8  Hommes 34,2 28,7

Classes d'âge 15–34 ns 28,0 23,935–49 ns 26,5 26,050–64 ns 17,6 20,7

  65 ns et plus (11,6) 11,3

Formation colrit obligtoire 21,3 19,7

egr secondire 23,6 21,6  egr tertiire 21,8 22,4

Nationalité uisses 20,8 20,7  trngers 28,0 25,2

Revenu d'équivalence du ménage Jusqu'à 2999 HF 23,2 22,5e 3000 à 4499 HF 25,2 20,9e 4500 à 5999 HF 19,0 20,26000 HF et plus 19,0 20,8

Degré d'urbanisation Ville 23,3 20,9mpgne 21,2 23,5

Santé subjective onne/trs bonne 25,4 23,8  oyenne à trs muvise . 5,2

Troubles physiques Ps/peu de troubles 33,7 30,2Quelques troubles 19,0 19,7

  roubles importnts 12,2 11,3

A un médecin de famille ui 19,0 18,9  on 39,7 41,3

S'est rendu aux urgences d'un hôpital ui (12,1) 5,3  on 24,3 23,4

Comparaison régionale Suisse 21,6

Vaud 22,8

erne 20,0Fribourg 24,0Genve 19,8

euchâtel 17,1*essin 21,1Vlis 19,3

Zurich 21,9uisse lmnique 21,7

uisse romnde 21,3

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1301 (V), n=17’656 (H). ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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111La aé a L a Va

aX V aé

L prt des personnes qui ne consultent ps dns le

cnton de Vud est comprble à celle observe en

uisse ou en uisse romnde, comme celle observe

dns les diffrents cntons prsents dns le tbleu 6.1.

L seule diffrence significtive concerne le cnton deeuchâtel, où l prt des personnes ne consultnt ps

est significtivement plus bsse que dns le cnton de

Vud.

L figure 6.1 rvle qu’un hbitnt du cnton de Vud

sur cinq (19,0%) mentionnnt souffrir de quelques

troubles physiques (selon l’indice de troubles physique

dfini u chpitre 2.2.2), dit ne ps voir consult de

mdecin durnt l’nne prcdnt l’enquête, une pro-

portion comprble à celle observe en uisse (19,7%).

ette prt tombe à prs d’une personne sur huit

(12,2%) en prsence de troubles importnts, une pro-portion lgrement suprieure à celle observe en uisse

(n.s.). au niveu de l uisse, il semble y voir peu de

personnes qui considrent leur tt de snt comme

muvis (5,2%, tbleu 6.1) et qui n’ient ps consult

(en ce qui concerne le cnton de Vud, le nombre d’ob-

servtions est insuffisnt).

Les Vudoises sont moins nombreuses que les Vudois

à ne ps consulter lorsqu’elles souffrent de peu de

troubles (19,6% vs 42,7%) ou de troubles importnts

(10,1% vs 16,3%; n.s.). L même diffrence est obser-

ve sur le pln suisse (peu de troubles: 21,4 vs 36,2%;troubles importnts: 9,3% vs 14,9%).

La part de la population qui dit ne pas avoir consulté de

médecin a diminué depuis 2002 mais cette diminution

concerne surtout les Vaudoises

epuis 2002, l prt de l popultion qui dit ne ps voir 

consult diminu tnt dns le cnton de Vud (de23,3% à 21,6%) qu’u niveu suisse (de 25,3% à

21,6%). ns le cnton de Vud, cette volution est due

ux femmes, moins nombreuses à ne ps consulter 

(-6,1% de bisse), tndis que les hommes sont plus

nombreux à ne ps consulter en 2007 (+1,5% d’ug-

menttion). n outre, dns le cnton de Vud, cette

diminution ne concerne que les personnes qui dclrent

souffrir de quelques troubles physiques (-3,5% de

bisse) (figure 6.1).

La moitié de la population qui a consulté un médecindurant les douze mois précédant l’enquête a consulté

entre une et trois fois

ette prtie se concentre uniquement sur l popultion

qui mentionne voir consult u moins une fois un

mdecin en cbinet (mdecin de fmille, mdecin gn-

rliste, mdecin gyncologue et mdecin spciliste70). i

l’on exmine le nombre rpport de consulttions pr 

hbitnt on constte dns tous les cntons, y compris

Vud, que l moiti de l popultion qui consulte,

consulte trois fois ou moins dns l’nne. ette intensitcorrespond à l’intensit mdine des consulttions en

70 Le questionnire prle de mdecin gnrliste ou mdecin spciliste snsen prciser l dfinition.

Proportion de personnes n’ayant pas consulté de médecin selon les troublesphysiques, canton de Vaud et Suisse, 2002 et 2007(au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.1

n=1301 (VD), n=17’656 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2002/2007

Indice de troubles physiques calculé après exclusion des personnes mentionnant de la fièvre au cours des quatre semaines précédantl’enquête.

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Pas/peu Quelques-uns Importants

33,7

19,0

12,2

33,8

22,5

11,8

VD 2002

VD 2007

CH 2002

CH 2007

Troubles physiques

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La aé a L a Va112

aX V aé

Tab. 6.2 Proportion de personnes ayant consulté un médecin au moins une fois au cours des douze mois précédant

l’enquête, selon l’intensité des consultations,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)

V H

1–2 fois 3–5 fois 6+ fois otl 1–2 fois 3–5 fois 6+ fois otl

Total 31,5 24,9 20,8 77,2 34,2 23,8 20,4 78,4

Sexe Femmes 32,0 30,3 26,3 88,6 33,0 27,4 24,8 85,2  Hommes 31,1 19,5 15,2 65,8 35,5 20,1 15,7 71,3

Classes d'âge 15–34 ns 28,4 22,0 21,6 72,0 36,3 22,3 17,6 76,235–49 ns 35,2 20,4 17,9 73,5 36,5 21,1 16,3 74,050–64 ns 33,3 27,4 21,7 82,4 33,0 24,6 21,8 79,3

  65 ns et plus 28,6 36,4 23,3 88,4 28,4 30,2 30,1 88,7

Formation colrit obligtoire 22,6 24,0 32,1 78,7 30,5 23,5 26,3 80,3

egr secondire 32,8 24,3 19,4 76,4 34,3 24,1 20,0 78,4  egr tertiire 33,5 26,7 18,0 78,2 35,9 23,3 18,3 77,6

Nationalité uisses 32,0 27,2 20,0 79,2 34,4 24,4 20,5 79,3

trngers 30,2 18,6 23,2 72,0 33,5 21,4 19,9 74,8Revenu d'équivalencedu ménage

Jusqu'à 2999 HF 31,7 22,1 23,0 76,8 33,6 23,1 20,8 77,5

e 3000 à 4499 HF 33,0 22,5 19,3 74,8 34,0 25,1 20,1 79,2e 4500 à 5999 HF 31,2 28,6 21,2 81,0 35,0 23,7 21,1 79,86000 HF et plus 31,9 32,6 16,5 81,0 35,8 24,2 19,1 79,1

Degré d'urbanisation Ville 30,5 24,6 21,6 76,7 34,2 24,2 20,7 79,1mpgne 34,3 25,9 18,6 78,8 34,3 22,8 19,4 76,5

Santé subjective onne/trs bonne 34,1 24,7 15,8 74,6 36,9 23,9 15,4 76,2

oyenne à trs muvise (12,2) 27,1 57,4 96,7 14,2 23,7 56,9 94,8

A un médecin defamille

ui 31,3 27,7 22,1 81,0 34,2 25,2 21,7 81,1on 32,7 12,6 15,0 60,3 34,1 14,0 10,6 58,7

S'est rendu auxurgences d'un hôpital ui 25,5 23,7 38,7 87,9 25,0 28,9 40,8 94,7

on 32,4 25,1 18,1 75,7 35,3 23,3 18,1 76,6

ombre moyen de consulttions médicles pr hbitnt Popultion totle niquement l popultion qui consultéun médecin

outes lesconsulttions

eulementmédecinsde fmille

eulementspécilistes/gynécologue

outes lesconsulttions

eulementmédecinsde fmille

eulementspécilistes/gynécologue

Comparaison régionaleSuisse 4,1 2,3 1,8 5,2 2,9 2,3

Vaud 4,1 2,1 2,0 5,3 2,7 2,6

erne 4,3 2,5 1,9 5,4 3,1 2,3Fribourg 3,7* 1,9* 1,9 4,9 2,5* 2,4

Genve 4,3 2,0* 2,5* 5,4 2,4* 3,0*euchâtel 4,3 2,4 2,0 5,2 2,8 2,4

essin 4,0 2,1* 2,0 5,1 2,6* 2,5Vlis 4,0 2,2 1,8 4,9 2,7 2,3Zurich 4,1 2,4 1,9 5,2 3,0 2,4

uisse lmnique 4,1 2,4 1,7 5,2 3,1 2,1

uisse romnde 4,1 2,1 2,0 5,2 2,6 2,6

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1301 (V), n=17’656 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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113La aé a L a Va

aX V aé

cbinet. L’intensit moyenne des consulttions en cbi-

net pr hbitnt du cnton de Vud est pour s prt

comprble à l moyenne suisse (5,3 visites pr nne vs

5,2, n.s.). Le fit que l’intensit moyenne soit suprieure

à l’intensit mdine s’explique pr le fit que certins

hbitnts mentionnent un nombre prticulirement lev

de consulttions. ette diffrence entre vleur mdine

et vleur moyenne est plus mrque pour l uisse que

pour le cnton de Vud. ns le tbleu 6.2, l’nlyse du

recours selon les dterminnts est rlise pour trois

groupes de ptients:

onsulte peu: une à deux consulttions;

onsulte modrment: trois à cinq consulttions;onsulte beucoup: six consulttions et plus.

Intensité des consultations selon les troubles physiquescanton de Vaud et Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédantl’enquête) Fig. 6.2

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Indice de troubles physiques calculé après exclusion des personnes mentionnant de la fièvre au cours des quatre semaines précédantl’enquête. Calculé en incluant la population qui ne consulte pas.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

VD CH VD CH VD CH

41,2

15,8

9,4

40,5

18,9

10,4

32,3

27,8

20,9

35,0

25,7

19,6

19,0

32,9

35,9

34,2

24,2

20,7

1–2 consultations

3–5 consultations

6+ consultations

 n=1301 (VD), n=13’086 (CH)

Troubles physiques

Pas/peu Quelques-uns Importants

0%

2%

4%

6%

8%

10%

Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes

3,01,9

4,6

3,0

6,57,6

VD

CH

Fig. 6.3

Nombre moyen de consultations par personne et par sexe selon lestroubles physiques, canton de Vaud et Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête)

Après exclusion des personnes mentionnant de la fièvre au cours des quatre semaines précédant l’enquête.Calculé en incluant la population qui ne consulte pas.

 1301 (VD), n=13’086 (CH)

Troubles physiques

Pas/peu Quelques-uns Importants

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

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La aé a L a Va114

aX V aé

autnt en uisse que dns le cnton de Vud, vnt

65 ns, les personnes consultnt peu constituent l prt

l plus importnte de l popultion. au-delà de cet âge

pprissent des diffrences entre le cnton de Vud et

l’ensemble de l uisse: dns le cnton de Vud les per-sonnes de 65 ns et plus qui consultent modrment

sont plus nombreuses que celles qui consultent beu-

coup. ur le pln suisse pr contre, ce sont les personnes

de plus de 65 ns qui consultent beucoup qui sont le

plus nombreuses.

n comprison vec l’ensemble de l uisse, les Vu-

doises sont tendnciellement plus nombreuses à consul-

ter modrment tndis que les Vudois sont moins nom-

breux à consulter peu (n.s.).

ur le pln suisse, l prt de personnes consultnt

beucoup est l plus fible prmi les personnes ynt unniveu de formtion plus lev, ce qui peut s’expliquer 

pr le fit que l prt de personnes mentionnnt un tt

de snt bon à trs bon est plus importnte dns cette

ctgorie (chpitre 2.1). ’illeurs, plus de l moiti des

Vudois et des Vudoises qui estiment leur tt de snt

muvis à trs muvis disent voir consult six fois ou

plus un mdecin. l est mlgr tout surprennt d’obser-

ver que 15,8% – soit environ une personne sur six – des

personnes qui estiment être en bonne snt ont consult

beucoup (6 fois et plus).

L diffrence entre le cnton de Vud et l uisseconcerne le rpport entre le recours u mdecin de

fmille (plus lev en uisse) et u mdecin spciliste

(plus lev dns le cnton de Vud). e telles diffrences

s’observent utnt pour l’ensemble de l popultion que

pour l popultion qui consulte mis elles ne sont ps

sttistiquement significtives. Pr rpport ux utres

cntons, on constte que les Vudois font significtive-

ment plus ppel u mdecin de fmille et moins ppel u

mdecin spciliste que les Genevois tndis que leur 

recours u mdecin de fmille est plus bs que celui des

euchâtelois (n.s.).Lorsque l’on exmine l’intensité du recours u méde-

cin en fonction de l sévérité des troubles physiques

mentionnés, on constte peu de différence entre l popu-

ltion vudoise et l popultion suisse (figure 6.2, n.s.).

Les femmes vaudoises souffrant de troubles importants

ont tendance à moins consulter que les Suissesses dans

leur ensemble

es diffrences plus mrques entre le cnton de Vud

et l’ensemble de l uisse pprissent lorsque l’on ex-

mine sprment les deux sexes: prmi les femmes qui

souffrent de troubles physiques importnts, les Vu-

doises consultent en moyenne 6,5 fois un mdecin, lors

qu’u niveu suisse, les femmes de l même ctgorie

consultent en moyenne 7 fois un mdecin. ette diff-

rence, comme celles que l’on observe entre le cnton de

Vud et le reste de l uisse pour les utres ctgories detroubles physiques ventiles selon le sexe, ne sont ps

significtives (figure 6.3)

es diffrences entre Vudois et uisses se retrouvent

ussi lorsque l’on exmine le nombre moyen de consul-

ttions rpportes en fonction du niveu de scolrit, les

hbitnts u bnfice d’une formtion de niveu tertiire

consultnt plus (0,6 consulttion de plus pr nne et

pr hbitnt vudois que suisse, n.s.).

Prmi les femmes vudoises, le nombre de consult-

tions est reltivement stble en fonction du degr de for-

mtion. Pr contre, chez les hommes, les Vudois yntccompli uniquement leur scolrit obligtoire sont ceux

qui consultent le plus et ceux u bnfice d’une form-

tion de degr secondire sont ceux qui consultent le

moins. es derniers consultent significtivement moins

que les uisses du même niveu de formtion (rsultts

non prsents). outes les utres diffrences ne sont ps

significtives.

i on prend le totl des consulttions, pr rpport à

2002, le nombre moyen pr hbitnt ugment ussi

bien dns le cnton de Vud (de 3,9 en 2002 à 4,1 en

2007, n.s.) que dns l’ensemble de l uisse (de 3,7 à4,1, sig.).

Ce sont les personnes qui consultent beaucoup qui solli-

citent surtout le médecin spécialiste

n 2007, prmi l popultion qui dit consulter peu, le

recours u mdecin spciliste est plus fible que celui u

mdecin de fmille, ussi bien chez les femmes que chez

les hommes (figure 6.4). n peut supposer qu’il est rre

d’ller directement chez le mdecin spciliste et que le

mdecin de fmille joue djà le rôle de «gate-keeper».

Le recours u mdecin spciliste semble pour s prt

ssoci u cinquime de l popultion (20,8%) qui dit

consulter beucoup. Finlement, chez les femmes, le

recours u mdecin gyncologue ugmente vec l’inten-

sit du recours en gnrl.

Dans le canton de Vaud, les hommes ont tendance à

plus consulter le médecin spécialiste que les femmes.

L’inverse s’observe pour le médecin de famille

ndpendmment de l’intensit du recours et si l’on fit

bstrction de l ctgorie prticulire du gyncologue,les Vudois consultent moins le mdecin de fmille et

plus le spciliste que les Vudoises (Vudois: 1,8 et 1,6,

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115La aé a L a Va

aX V aé

n.s. respectivement; Vudoises: 2,4 et 1,4). au niveu

suisse, le nombre moyen de consulttions chez le mde-

cin de fmille et le spciliste est similire pour les deux

sexes (uisses: 2,2 et 1,4; uissesses: 2,5 et 1,3). n ex-

minnt le recours totl (mdecine de fmille + mdecine

spcilise), on constte que les Vudoises consultent

lgrement plus que les uissesses, mis cette diffrence

n’est ps significtive.

Les médecins de famille sont les médecins

les plus sollicités

n exminnt le recours selon l’âge, l diffrence entre

les sexes reste sttistiquement non significtive (figure

6.5). Le recours u mdecin de fmille ugmente vec

l’âge pour les deux sexes et il semble plus importnt

chez les femmes que chez les hommes. Pr contre, les

Vudois âgs de moins de 50 ns ont tendnce à recourir 

plus u mdecin spciliste qu’u mdecin de fmille. Le

recours u mdecin gyncologue diminue rgulirementlorsque l’âge ugmente.

Nombre moyen de consultations par personne et par sexe selon l’intensitédes consultations et le type de spécialisation, canton de Vaud, 2007(au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.4

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

0

4

8

12

16

1–2 3–5 6+ 1–2 3–5 6+

0,60,20,6

2,1

0,80,9

5,9

4,2

2,4

1,00,3 2,6

1,2 6,2

8,2

Médecin de familleMédecin spécialiste

Gynécologue

 n=1301

Intensité des consultations

Femmes Hommes

0

1

2

3

4

15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65+ ans 15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65+ ans

1,8

1,2

0,8

0,3

1,3

1,2

1,9

1,2

1,2

2,1

1,5

1,4

2,2

2,1 2

,5

3,2

1,2

1,9

1,8

2,8

Médecin de famille

Médecin spécialiste

Gynécologue

Nombre moyen de consultations par personne, par sexe et par âge,selon le type de spécialisationcanton de Vaud, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.5

 n=1301

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Femmes Hommes

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La aé a L a Va116

aX V aé

l fut prciser que, comme le recours exmin dns

l’nquête suisse sur l snt est uto-rpport, il est sou-

mis à un biis de mmoire et un biis de dsirbilit (l

personne dpte s rponse selon ce qui est dsirble

socilement). es deux biis entrînent une sous-estim-tion du recours ux consulttions mdicles en cbinet.

n comprnt les vleurs de 2007 du recours pour le

cnton de Vud, à celles du recours en 2004 dns le pool

de donnes sntsuisse®, on note des crts importnts,

surtout pour le recours u mdecin «gnrliste» syst-

mtiquement plus lev dns le pool de donnes. et

crt s’ccentue fortement prs 65 ns (dns le pool

des donnes, de 5 à 9 consulttions/ssur/n chez le

mdecin gnrliste et 3 consulttions/ssur/n chez le

spciliste) (rpport rlis pr l’bservtoire suisse de l

snt pour les utorits vudoises en 2006 (voir Jccrduedin et l., 2007). ne prtie des diffrences s’ex-

plique peut-être pr l’crt des nnes (2004 vs 2007)

ou des dfinitions des mdecins «gnrlistes» ou sp-

cilistes diffrentes. horiquement, le recours devrit

être plus lev dns l’ puisque cette enquête inclut

ussi le recours li ux utres ssurnces que l’ssurnce-

mldie obligtoire, comme l’ssurnce ccident. n-

moins il semble qu’elle sous-estime le recours de mnire

non ngligeble. ne des risons en est que les cs

lourds, moins ccessibles, sont sous-reprsents.

6.2 Recours aux examens/mesures préventifs

L perspective de ce rpport se foclise sur les personnes

qui ont fit des exmens prventifs durnt les douze

mois prcdnt l’enquête, ce qui revient à exminer l’in-

cidence nnuelle d’un type d’exmen. Lorsque des

recommndtions existent, cette incidence peut lors

être compre à l couverture souhite, qui correspond

à l’inverse de l priodicit recommnde: si un exmenest recommnd tous les trois ns, l couverture nnuelle

souhite s’lve à 33% de personnes contrôles, prmi

l popultion vise.

Le recours ux diffrents exmens/mesures est pr-

sent selon le type de pthologie vise: mldies chro-

niques, cncers et grippe.

6.2.1 Dépistage des maladies chroniques

Le tbleu 6.3 dcrit les personnes qui se sont soumises

à un contrôle de l tension rtrielle, de l glycmie(tux de sucre snguin) ou de l cholestrolmie (tux

de cholestrol snguin) dns les douze mois prcdnt

l’enquête. es exmens sont rliss dns deux situ-

tions diffrentes:

1. ns le cs d’un dpistge des mldies crdio-vs-

culires ou du dibte, chez des personnes en bonne

snt, il s’git d’une mesure de prvention primire;2. Lorsque ces contrôles s’effectuent dns le cdre de l

prise en chrge mdicle de mldies crdio-vscu-

lires ou utres, ncessitnt un contrôle de ces fc-

teurs de risque, il s’git plutôt d’une mesure de pr-

vention secondire.

ns l’nlyse qui suit, ces deux situtions ne peuvent

être distingues. es deux formes de prvention sont

regroupes et leur prvlence exmine ensemble.

On n’observe pas de différences univoques entre le

comportement de la population vaudoise et celui de

l’ensemble de la population suisse face aux contrôles

ciblant des maladies chroniques

au totl, l tension rtrielle t contrôle chez

presque trois qurts des hbitnts du cnton de Vud

(71,9%), l glycmie t contrôle chez plus de l moi-

ti d’entre eux (56,3%) et l cholestrolmie chez l

moiti de l popultion (50,0%). Plus de trois qurts de

l popultion âge de plus de 65 ns dit voir fit

contrôler une fois s glycmie (78,3%) ou s cholestro-

lmie (80,7%) et neuf personnes sur dix disent voir fitcontrôler leur tension rtrielle (90,9%).

L popultion vudoise s’est moins soumise u

contrôle de l tension rtrielle et de l cholestrolmie

que l popultion suisse, elle s’est pr contre plus sou-

mise u contrôle de l glycmie (diffrence significtive

seulement pour l cholestrolmie).

n exminnt le recours à ces exmens selon le sexe,

on constte que les hommes vudois se sont significti-

vement moins soumis u contrôle de l tension que l’en-

semble des uisses, de même en ce qui concerne les

Vudoises pour le contrôle de l glycmie. i on regrdece type de recours en fonction de l’âge, on s’perçoit

que l popultion vudoise âge de 40 à 64 ns ten-

dnce à moins fire contrôler s tension rtrielle (72,2%

vs 78,1%), tndis que celle âge de 65 ns et plus ten-

dnce à fire plus contrôler s cholestrolmie (80,7% vs

74,2%). es diffrences sont significtives.

Le recours à ces exmens pr les hbitnts de ntio-

nlit trngre est comprble à celui des hbitnts de

ntionlit suisse (n.s.). Pr contre, l proportion de per-

sonnes qui disent voir subi un contrôle est plus impor-

tnte (16 à 23% de diffrence) prmi celles qui dclrentvoir un mdecin de fmille.

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117La aé a L a Va

aX V aé

Tab. 6.3 Examens préventifs pour les maladies cardio-vasculaires et le diabète,cnton de Vud et uisse, 2007(u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)

ension rtérielle Glycémie holestérolémie

V H V H V H

Total 71,9 75,8 56,3 50,9 50,0 54,5

Sexe Femmes 79,2 81,0 53,0 54,3 60,6 57,1  Hommes 64,5 70,2 46,9 47,4 51,8 51,9

Classes d'âge 15–39 ns 64,0 66,3 37,0 37,8 44,0 43,240–64 ns 72,2 78,1 51,8 52,0 55,8 53,6

  65 ns et plus 90,9 91,3 78,3 76,5 80,7 74,2

Formation colrit obligtoire 81,3 80,8 67,7 62,9 71,4 66,8egr secondire 70,8 75,7 50,2 51,1 57,4 54,3

  egr tertiire 69,6 73,7 41,6 45,0 47,3 48,9

Nationalité uisses 72,6 76,3 49,9 51,1 56,7 54,4

trngers 70,0 73,8 50,4 50,2 55,4 54,9

Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu'à 2999 HF 71,0 73,3 50,4 48,0 55,2 52,1e 3000 à 4499 HF 71,8 77,9 51,4 55,1 58,2 57,2e 4500 à 5999 HF 71,3 77,0 45,1 51,4 55,2 55,5HF 6000 et plus 73,8 77,3 53,8 49,6 56,6 51,8

Degré d'urbanisation Ville 72,0 76,4 50,8 51,8 56,4 55,3mpgne 71,5 74,3 47,9 48,6 56,1 52,4

Santé subjective onne/trs bonne 68,7 73,5 45,1 47,4 51,6 51,1oyenne à trs muvise 93,4 91,9 84,7 76,2 84,4 75,7

Troubles physiques Ps/peu de troubles 63,5 70,1 47,9 45,8 53,4 50,1Quelques troubles 74,5 76,2 48,2 50,6 53,9 53,7roubles importnts 80,7 83,7 56,7 59,8 62,6 62,1

A un médecin defamille ui 74,7 77,8 53,8 53,6 59,9 56,9on 59,2 61,3 32,4 31,3 36,0 34,2

Comparaisonrégionale

Suisse 75,8 50,9 54,5

Vaud 71,9 56,3 50,0

erne 75,8 52,1 55,2

Fribourg 76,7* 51,4* 53,3Genve 77,4 59,6 53,2*euchâtel 77,3* 62,5 53,4essin 83,6* 66,6* 62,8*

Vlis 77,1 56,3 51,5Zurich 77,3 52,8 51,6

uisse lmnique 75,9 50,4 52,8

uisse romnde 74,2 50,5 56,9

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007ension rtrielle: n=1306 (V), n=17’638 (H); glycmie: n=1258 (V), n=16’817 (H); cholestrolmie: n=1132 (V), n=14’639 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)emrque: les clsses d’âge sont diffrentes de celles des tbleux 6.1 et 6.2 cr dns l’enquête certines questions sont ssocies à une limite d’âge.

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La aé a L a Va118

aX V aé

Pour ces trois mesures, les couvertures observées dns

le cnton de Vud ne sont ps significtivement diffé-

rentes des vleurs ntionles. Pr contre, en ce qui

concerne le contrôle de l tension rtérielle et de l glycé-

mie, elles sont significtivement plus bsses dns le cn-ton de Vud qu’en uisse romnde, où l différence est

d’bord due à l couverture fribourgeoise, et u essin.

Les personnes qui ont suivi la seule scolarité obligatoire

sont plus nombreuses à s’être soumises à ces examens

que celles ayant une formation de niveau plus élevé

L proportion de personnes qui disent s’être soumises à

un contrôle est plus leve prmi les personnes qui ont

suivi l scolrit obligtoire que prmi celles ynt une

formtion de niveu secondire ou tertiire (figure

6.6). es diffrences s’observent u niveu du cnton et

u niveu de l uisse et elles sont sttistiquement signi-

fictives.

omme ces mesures concernent des personnes enbonne snt qui font un test de dpistge et des per-

sonnes mldes qui font lors un contrôle u cours d’un

tritement mdicl, cette diffrence pourrit être lie u

meilleur tt de snt de l popultion ynt un meilleur 

niveu de formtion. n effet, ces contrôles sont plus

souvent rliss prmi l popultion qui mentionne souf-

frir de troubles importnts que prmi l popultion qui

mentionne peu ou ps de troubles physiques (figure

6.7).

0%

20%

40%

60%

80%

100%

VD CH VD CH VD CH

69,6

73,7

41,6

45,0

47,3

48,9

70,8

75,7

50,2

51,

1

57,4

54

,3

81,3

80,8

67,7

62,9 7

1,4

66,8

Scolarité obligatoire

Degré secondaire II

Degré tertiaire

Proportion de personnes mentionnant un examen préventif des maladiescardio-vasculaires ou du diabète selon la formation, canton de Vaudet Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête)  Fig. 6.6

Tension artérielle:n=1306 (VD), n=17’638 (CH);glycémie:n=1259 (VD), n=16’817 (CH);cholestérolémie:n=1132 (VD), n=14’639 (CH) 

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Tension artérielle Glycémie Cholestérolémie

0%

20%

40%

60%

80%

100%

VD CH VD CH VD CH

80,7

83,7

56,7

59,8

62,6

62,17

4,5

76,2

48,2

50,6

53,9

53,7

63,5

70,1

47,9

45,8

53,4

50,1

Pas/peuQuelques-uns

Importants

Proportion de personnes mentionnant un examen préventif des maladiescardio-vasculaires ou du diabète selon les troubles physiques,canton de Vaud et Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.7

 Tension artérielle:n=1306 (VD), n=17’638 (CH);glycémie: n=1259 (VD), n=16’817 (CH);cholestérolémie :n=1132 (VD), n=14’639 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

Tension artérielle Glycémie Cholestérolémie

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119La aé a L a Va

aX V aé

6.2.2 Dépistage des cancers

Le tbleu 6.4 dcrit les personnes qui se sont soumises

à un exmen de dpistge pour des cncers durnt les

douze mois prcdnt l’enquête, selon leurs crctris-

tiques sociodmogrphiques u niveu suisse cr l’chntillon vudois est trop petit pour pouvoir être ex-

min de mnire spcifique (l’enquête recense pr 

exemple 149 Vudoises ynt subi une mmmogrphie

dns l’nne). n se foclisnt sur l’incidence nnuelle du

dpistge, les chntillons sont plus petits et les nlyses

pr sous-groupes sont plus restreintes (pr exemple en

fonction de l’âge). ette pproche ne permet ps non

plus d’exminer à quelle frquence (nnuelle, tous les

deux ns, etc.) les personnes bnficient d’un test de

dpistge et insi d’identifier vec prcision si certins

groupes de l popultion serient trop contrôls.avnt 40 ns, presque une femme sur deux subi un

dpistge du cncer du col de l’utrus durnt l’nne

(49,2%), frquence qui diminue significtivement à une

femme sur cinq prs 65 ns (21,9%). ette couverture

est stisfisnte puisque, selon les recommndtions du

Progrmme ntionl contre le cncer 2005-2010, les

femmes entre 26 et 60 ns devrient subir un preil test

tous les trois ns, ce qui correspond à une couverture

nnuelle souhitble de 33%. es nlyses plus

dtilles serient toutefois ncessires pour tirer des

conclusions qunt à l couverture obtenue dns cetteenquête.

ntre 40 et 64 ns, une femme sur cinq subi une

mmmogrphie durnt l’nne (19,3%), u-delà de 64

ns, l frquence diminue à une femme sur six environ

(15,3%). Les progrmmes de dpistge du cncer du

sein prconisent en gnrl une mmmogrphie tous les

2 ns. Pr consquent, l couverture nnuelle souhi-

tble pour cet exmen s’lverit à 50%.

ntre 40 et 64 ns, un homme sur cinq s’est fit

contrôler l prostte (19,6%) tndis que cette proportion

s’lve à deux hommes sur cinq ds 65 ns (42,0%). Les

hommes hbitnt les rgions urbines sont plus nom-

breux que ceux des rgions rurles à voir bnfici du

dpistge du cncer de l prostte. Les recommnd-

tions concernnt l frquence vec lquelle un tel dpis-

tge doit être rlis n’tnt ps encore clirement dfi-

nie, il n’est ps possible d’estimer quelle couverture

nnuelle de dpistge devrit être obtenue.

Le gradient socio-économique est plus marqué pour le

dépistage du cancer du col de l’utérus que celui du can-

cer du sein ou de la prostate

avec un niveu de formtion secondire ou tertiire, le

dpistge du cncer du col de l’utrus devient plus fr-quent. n observe l même tendnce, quoique moins

mrque, pour le dpistge du cncer de l prostte

(n.s.). Le dpistge du cncer du sein pr mmmogr-

phie est qunt à lui plus frquent prmi les femmes sns

formtion post-obligtoire (n.s.).

Le dépistage du cancer du sein ou de la prostate est plus

fréquent parmi la population qui dit avoir un médecin

de famille

Les proportions d’exmens de dpistge du cncer de lprostte ou du sein sont plus leves prmi les personnes

qui mentionnent voir un mdecin de fmille (n.s.), ce

qui ne s’observe ps pour le dpistge du cncer du col

de l’utrus, exmen qui est gnrlement rlis pr le

mdecin gyncologue.

Les Vaudoises font plus de tests de dépistage du cancer 

du sein que les autres Suissesses

Le tux de dpistge du cncer du sein ds 20 ns et ds

50 ns est significtivement plus lev dns le cnton de

Vud qu’en uisse. Pour les femmes de plus de 50 ns,

cette sitution refltnt l’introduction des progrmmes

de dpistge se retrouve dns les cntons ltins à l’ex-

ception du cnton de euchâtel. Pr contre, le tux de

dpistge du cncer du col de l’utrus ou de l prostte

est plus bs dns le cnton de Vud qu’en uisse (n.s.).

Le tbleu 6.5 compre les proportions de personnes

âges de plus de 20 ns qui mentionnent voir subi dif-

frents exmens de dpistge du cncer dns le cnton

de Vud et en uisse. oncernnt le dpistge du cncer 

du côlon, les proportions de personnes ynt fit un testde dpistge dns l’nne sont fibles et les vleurs du

cnton de Vud sont comprbles à celles de l uisse. a

prtir de 40 ns, environ une personne sur sept subi un

dpistge du cncer de l peu dns l’nne, proportions

plus leves dns le cnton de Vud que dns l’ensemble

de l uisse (15,8 vs 11,2%). 

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La aé a L a Va120

aX V aé

Tab. 6.4 Examens de dépistage du cancer,uisse, 2007 (u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)

Femmes (dès 20 ns) Hommes (dès 40 ns)

ncer du col de l’utérus (frottis) ncer du sein ncer de l prostte

Total 42,7 13,1 25,6

Classes d'âge 15–39 ns 49,2 3,3 .40–64 ns 47,5 19,3 19,6

  65 ns et plus 21,9 15,3 42,0

Formation colrit obligtoire 27,3 15,5 20,9

egr secondire 44,0 12,9 25,5  egr tertiire 49,0 12,1 26,9

Nationalité uisses 42,1 13,3 26,6trngers 45,7 12,5 20,8

Revenu d’équivalencedu ménage

Jusqu'à 2999 HF 42,3 10,7 19,1e 3000 à 4499 HF 40,8 13,5 27,6e 4500 à 5999 HF 46,8 15,5 29,9

HF 6000 et plus 48,2 14,5 28,6Degré d’urbanisation Ville 44.2 13,9 27,1

mpgne 38.3 11,0 21,6

Santé subjective onne/trs bonne 43,9 12,2 23,9oyenne à trs muvise 35,1 18,7 35,9

Troubles physiques Ps/peu de troubles 40,3 12,0 23,7Quelques troubles 43,9 13,7 25,9

roubles importnts 43,2 13,5 30,5

A un médecin defamille

ui 42,5 13,8 27,6on 43,7 8,5 7,4

ncer du col del’utérus (frottis)

ncer du sein ncer de lprostte

Femmes (dès 20 ns) Femmes (dès 20 ns) Femmes (dès 50 ns) Hommes (dès 40 ns)

Comparaisonrégionale

Suisse 42,7 13,1 21,3 25,6Vaud 39,6 19,2* 33,7* 22,7erne 40,4 11,6 17,3* 24,8

Fribourg 39,1 19,0* 38,2* 19,8*Genve 46,6 22,9* 37,4* 30,7euchâtel 29,5* 14,5 20,9 27,5essin 47,2* 19,6* 28,3* 30,9*

Vlis 33,8* 19,2* 36,7* 27,1Zurich 45,4 10,7* 16,8* 25,1

uisse lmnqiue 43,7 10,4 16,5 25,4

uisse romnde 39,0 19,7 34,5 25,3

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007ncer du col de l’utrus (ds 20 ns): n=9364; cncer du sein (ds 20 ns): n=9467; cncer de l prostte (ds 40 ns): n=5152. ntre 0 et 9 rponses seulement* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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121La aé a L a Va

aX V aé

6.2.3 Prévention de la grippe

Dans le canton de Vaud, le taux de vaccination des per-

sonnes âgées de plus de 65 ans est supérieur à celui du

reste de la Suisse

Pour le cnton de Vud, ce sont 21% des personnes qui

disent voir t vccines contre l grippe, une fr-

quence significtivement plus leve que le reste de l

uisse (tbleu 6.6). Le groupe cible pour cette vccin-

tion est d’bord les personnes âges de plus de 65 ns,qui devrient se fire vcciner chque nne71. Prmi

cette popultion cible, l couverture vccinle est plus

leve de 3% à 5% dns le cnton de Vud qu’en

uisse, mis cette diffrence n’est sttistiquement ps

significtive. ainsi, un peu moins de l moiti de l

popultion vudoise âge de 65 à 74 ns est protge

contre l grippe. a prtir de 75 ns, ce sont presque trois

personnes sur cinq qui disent être vccines, une propor-

tion semblble dns le cnton de Vud et dns le reste

de l uisse.

n exminnt l couverture vccinle pour toute lpopultion, l diffrence observe entre le cnton de

Vud et l uisse est plutôt due ux Vudoises qu’ux

Vudois. autnt en uisse que dns le cnton de Vud,

l prt de l popultion qui s’est fit vcciner est de 10%

71 elon les recommndtions pour l vccintion contre l grippe de l’f-

fice fdrl de l snt publique (FP, 2007b) en collbortion vec leGroupe de trvil nfluenz et l ommission fdrle pour les vccin-tions.

plus bsse prmi l popultion ynt un niveu de for-

mtion secondire ou tertiire que prmi celle ynt un

niveu de scolrit obligtoire (n.s. dns le cs du cnton

de Vud, sig. u niveu suisse). avoir un mdecin de

fmille ou juger son tt de snt comme muvis ou

moyen sont tous deux significtivement ssocis à des

proportions de vccintions plus leves ce qui peut être

li u fit que l vccintion est recommnde pour les

mldes chroniques.

nfin, contrirement à ce que l’on observe en uisseen gnrl, dns le cnton de Vud, l prt de l popul-

tion vccine est lgrement plus leve prmi l popu-

ltion vivnt en milieu rurl qu’urbin.

Pour toutes ces mesures (dpistge du cncer de l

peu, de l prostte, du sein et du col de l’utrus, vcci-

ntion contre l grippe), les chngements observs entre

2002 et 2007 ne sont ps sttistiquement significtifs

pour l uisse; de même pour le cnton de Vud, à l’ex-

ception du dpistge du cncer de l peu et du sein.

Tab. 6.5 Types d’examens de dépistage,cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze mois prcdntl’enquête, en % de l popultion mentionnnt voir subi u moins un exmen)

V H

Femmes (dès 20 ans)

ncer du col de l'utrus 39,6 42,7ncer du sein (mmmogrphie) 19,2* 13,1

Hommes (dès 40 ans)  ncer de l prostte 22,7 25,6

Tous (dès 40 ans)  ncer de l peu 15,8* 11,2ncer du côlon 8,7 8,4

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007ncer du col de l’utrus (ds 20 ns): n=689 (V), n=9364 (H); cncer du sein (ds 20 ns): n=698 (V), n=9467 (H); cncer de l prostte (ds 40 ns):n=367 (V), n=5152 (H); cncer de l peu: n=1321 (V), n=11’957 (H); cncer du côlon: n=839 (V), n=11’825 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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La aé a L a Va122

aX V aé

Tab. 6.6 Vaccin contre la grippe, cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze mois précédnt l’enquête, en %) 

V H

Total 21,0 16,7

Sexe Femmes 23,4 16,7  Hommes 18,5 16,7

Classes d'âge oins de 65 ns 13,9 9,665–74 ns 47,5 42,5

  75 ns et plus 60,8 57,8

Formation colrit obligtoire 29,8 24,9egr secondire 20,2 15,3

  egr tertiire 19,0 16,6

Nationalité uisses 21,5 17,2

étrngers 19,1 13,9

Revenu d’équivalence du ménage Jusqu'à 2999 HF 17,6 14,3

e 3000 à 4499 HF 25,8 18,6

e 4500 à 5999 HF 17,5 16,4HF 6000 et plus 23,3 18,1

Degré d’urbanisation Ville 20,7 17,8mpgne 21,6 13,8

Santé subjective onne/trs bonne 17,8 14,2oyenne à trs muvise 42,2 35,6

Troubles physiques Ps/peu de troubles 15,9 13,7Quelques troubles 22,4 17,1roubles importnts 26,3 21,1

A un médecin de famille ui 23,5 17,7  on (9,3) 9,1

Comparaison régionale Suisse 16,7Vaud 21,0*

erne 16,6

Fribourg 13,9*Genve 19,1euchâtel 18,3essin 19,5*

Vlis 16,5Zurich 16,4

uisse lmnique 15,9uisse romnde 18,3

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007

n=1059 (V), n=14’143 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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123La aé a L a Va

aX V aé

6.3 Recours à la médecine complémentaire

ette prtie dcrit les crctristiques sociodmogr-

phiques des personnes qui mentionnent voir fit ppel

à l mdecine complmentire et/ou lterntive (a)dns les douze mois prcdnt l’enquête. Pour simplifier 

le texte, seul le terme de mdecine complmentire est

utilis. ns le tbleu 6.7, le recours est exmin sp-

rment pour les mdecins et les thrpeutes non mde-

cins. Les diffrentes formes de mdecines complmen-

tires sont ensuite exmines pr rpport à leur 

importnce reltive et pr rpport à l’intensit moyenne

de leur recours. L’interprttion des donnes de cette

prtie doit tenir compte du fit que les chntillons sont

trs petits. n outre, il fut prciser que l formultion de

l question de l’enquête ne permet ps d’identifier lerecours simultn à un mdecin et à un thrpeute non

mdecin.

Les Vaudois et les Vaudoises recourent plus à la méde-

cine complémentaire que les Suisses et les Suissesses

Le recours à ces formes de mdecine est fortement

influenc pr le sexe. au niveu suisse, il est environ

deux fois plus importnt chez les femmes que chez leshommes. ns le cnton de Vud, on observe l même

tendnce mis elle est moins mrque en ce qui

concerne le recours à l a dlivre pr des mdecins

qu’à l a dlivre pr des thrpeutes non mdecins.

l semble exister un grdient li à l’âge (sig. dns le

cs du recours ux thrpeutes non mdecins), vec une

prt plus importnte vnt 40 ns, observtion qui pour-

rit reflter un effet de cohorte. ns l mesure où le

nombre d’observtions est insuffisnt pour l clsse

d’âge des 65 ns et plus pour le cnton de Vud, l’inter-

prttion des rsultts concernnt cette trnche de lpopultion ne peut être fite que pour l uisse.

Tab. 6.7 Recours aux prestations de médecine complémentaire (MCA),cnton de Vud et uisse, 2007(u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)

a uprès d'un médecin a uprès d’un thérpeutenon médecin

V H V H

Total 16,6 10,3 15,3 12,8

Sexe Femmes 19,8 13,6 20,8 17,4

  Hommes 13,2 6,7 9,4 7,8

Classes d'âge 15–39 ns 18,3 11,6 15,3 11,740–64 ns 17,1 10,5 19,4 15,4

  65 ns et plus (0,5) 6,5 (3,9) 8,4

Formation colrit obligtoire (14,0) 7,4 (7,7) 7,7

egr secondire 16,6 9,9 13,9 11,9  egr tertiire 17,5 12,0 20,1 16,5

Nationalité uisses 17,0 10,5 15,3 13,3

trngers (15,0) 9,1 (15,2) 10,1

Revenu d’équivalence du ménage Jusqu'à 2999 HF 16,2 10,4 14,4 12,1

e 3000 à 4499 HF 13,4 10,3 16,3 12,9

e 4500 à 5999 HF 19,7 10,1 (14,0) 14,0HF 6000 et plus 18,6 9,9 16,8 14,6

Degré d’urbanisation Ville 17,1 10,5 16,7 13,1mpgne 15,3 9,7 11,7 12,2

Santé subjective onne/trs bonne 16,9 9,7 14,9 12,6

oyenne à trs muvise 13,8 15,1 18,5 15,2

Troubles physiques Ps/peu de troubles 11,7 6,6 11,0 9,3

Quelques troubles 16,0 10,4 (14,4) 12,9

  roubles importnts 21,9 15,5 19,5 16,9

A un médecin de famille ui 18,4 10,6 15,0 12,8  on 8,4 7,9 16,6 13,4

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=986 (V), n=13’154 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)

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La aé a L a Va124

aX V aé

ur le pln suisse, l forme de mdecine complmen-

tire l plus sollicite est l’homopthie, suivie de l’cu-

puncture et de l mdecine mnuelle (figure 6.8). a

noter le recours prticulirement lev u shitsu/

rflexologie uprs des thrpeutes non mdecins.L’intensit du recours ux mdecines complmentires

dns le cnton de Vud est prmi les plus leves de

uisse. Plus de l moiti de ces consulttions sont four-

nies pr des thrpeutes non mdecins. L diffrence pr 

rpport u reste de l uisse et ux utres cntons n’est

cependnt ps significtive (figure 6.9). n constte que

les vritions entre cntons sont plus importntes pour le

recours ux thrpeutes non mdecins.

6.4 Recours aux hôpitaux

Le recours ux hôpitux se dcompose en recours ux

soins intr-muros, donc ux hospitlistions, et le recours

ux services mbultoires qui comprennent les consult-tions en policliniques et les urgences.

Plus d’un hbitnt sur dix (11,7%) du cnton de Vud

t hospitlis u moins une fois durnt l’nne prc-

dnt l’enquête, vec un nombre moyen de 10 journes

d’hospitlistion pr hbitnt (tbleu 6.8). e recours

est comprble à celui de l sttistique mdicle de l’F

en 2007 puisque le tux d’hospitlistion s’levit à

Recours aux différentes formes de médecine complémentaireSuisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête)

 Fig. 6.8

© Office fédéral de la statistique (OFS)Sources: OFS, Enquête suisse sur la santé

Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)

0% 1% 2% 3% 4% 5%

Training autogène, hypnose

Médecine ayurvédique

Thérapie neurale

Biorésonance

Shiatsu/Réflexologie

Médecine anthroposophique

Phytothérapie

Médecine traditionnelle chinoise (sans acupuncture)

Médecine manuelle, chiropratique

Acupuncture

Homéopathie3,4

2,9

2,4

0,7

0,7

0,6

0,5

0,5

0,3

(0,2)

(0,1)

2,0

1,5

2,3

0,6

1,4

(0,1)

3,6

0,6

(0,1)

0,7

0,4

Thérapeute non médecin

Médecin

n=13’154

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6

Suisse

Vaud

Berne

Fribourg

Genève

Neuchâtel

Tessin

Valais

Zurich

Suisse alémanique

Suisse romande

0,40 0,65

0,55 0,81

0,36 0,45

0,45 0,47

0,42 0,98

0,93 0,42

0,36 0,59

0,44 0,49

0,27 0,60

0,37 0,63

0,51 0,73

Médecin

Thérapeute non médecin

Nombre moyen de consultations en médecine complémentaire par habitantcomparaison régionale, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.9

 n=986 (VD); n=13’154 (CH)

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007

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125La aé a L a Va

aX V aé

10,0% de l popultion vudoise et 11,0% de l popu-

ltion suisse (dure moyenne de sjour de 7,4 jours pour 

le cnton de Vud et 7,6 jours pour l uisse). Les diff-

rences s’expliquent pr des diffrences mthodologiques

(enquête pr chntillon vs relev exhustif).n 2007, les Vudois sont moins nombreux à voir t

hospitliss que les Vudoises, mis pour des sjours plus

longs (n.s.). L probbilit d’être hospitlis ugmente

vec l’âge. a prtir de 65 ns, presque une personne sur 

six t hospitlise, une proportion infrieure à celle

observe u niveu suisse. Les diffrences observes pr 

rpport u niveu de formtion sont pr contre peu mr-ques, à l’exception de celles concernnt le degr secon-

dire .

Tab. 6.8 Recours aux prestations ambulatoires et intra-muros des hôpitaux,cnton de Vud et uisse, 2007(u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)

Prt de l popultion ynteu recours ux presttionsmbultoires(y c. ux urgences)

Prt de l popultion ynteu recours ux presttionsintr-muros

oyenne des joursd'hospitlistion(pr ptient)

V H V H V H

Total 19,7 16,2 11,7 11,4 10,0 9,8Sexe Femmes 19,2 15,6 10,9 12,2 7,3 9,5  Hommes 20,1 16,9 7,6 10,5 12,3 10,2

Classes d'âge oins de 65 ns 19,5 15,9 8,4 9,9 9,3 7,9  Plus de 65 ns 20,6 17,5 13,1 18,0 12,0 14,7

Formation colrit obligtoire 20,0 17,3 (12,9) 13,3 (19,0) 12,6

egr secondire 20,0 16,1 8,2 11,5 6,7 9,0  egr tertiire 18,8 15,8 9,3 10,0 (8,6) 10,0

Nationalité uisses 19,6 16,0 8,8 11,5 10,3 9,9trngers 20,0 17,1 10,3 10,7 . 9,5

Revenu d’équivalence du ménage Jusqu'à 2999 HF 20,5 16,5 7,8 11,9 6,3 8,7e 3000 à 4499 HF 20,0 15,3 8,3 11,7 4,8 9,7e 4500 à 5999 HF 19,7 17,0 (9,1) 11,3 (40,2) 14,1HF 6000 et plus 16,1 16,3 (8,5) 10,3 (6,4) 8,9

Degré d’urbanisation Ville 20,6 17,0 10,4 11,3 7,1 10,0mpgne 17,2 14,1 (5,9) 11,6 12,8 9,5

Santé subjective onne/trs bonne 17,2 14,2 7,8 9,1 6,5 7,0oyenne à trs muvise 34,3 29,0 18,2 25,8 20,1 16,4

Troubles physiques Ps/peu de troubles 11,3 10,7 6,2 8,0 9,5 7,4Quelques troubles 20,2 16,0 8,6 10,4 6,5 8,4roubles importnts 29,4 23,7 12,5 16,9 7,1 12,5

A un médecin de famille ui 19,6 16,6 9,4 11,8 10,2 10,1on 19,7 13,5 8,6 8,4 . 7,6

Comparaison régionale Suisse 16,2 11,4 9,8

Vaud 19,7* 11,7* 9,7

erne 16,4 11,2* 8,5Fribourg 12,8 13,3 14,3Genve 16,2* 13,3 13,5euchâtel 18,1 12,2 12,6

essin 10,6 9,6 9,9Vlis 15,0 11,3 10,6*Zurich 12,1 11,6 8,1*

uisse lmnique 14,9 11,8 9,3

uisse romnde 19,6 10,0 11,7

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1049 (V), n=18’731 (H). ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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La aé a L a Va126

aX V aé

oins de 10% de l popultion qui se considre en

bonne snt contre un cinquime de l popultion qui se

considre en muvise snt ont t hospitlises dns

les douze mois prcdnt l’enquête, proportions que l’on

retrouve sur le pln suisse (diffrence significtive dns lecs des personnes qui se considrent en bonne snt,

n.s. en ce qui concerne celles se considrnt en muvis

tt de snt).

Dans le canton de Vaud, le recours aux services ambula-

toires des hôpitaux semble être indépendant de l’âge,

du sexe ou du niveau de formation

n 2007, on constte peu de diffrences entre les sexes

en ce qui concerne le recours ux soins hospitliers

mbultoires. e recours est significtivement plus lev

dns le cnton de Vud que dns le reste de l uisse.n note ussi peu de diffrences qunt à l probbilit

de recourir à ces services en fonction de l’âge ou du

niveu de formtion. e même, le recours à ces services

est comprble prmi les personnes mentionnnt voir 

un mdecin de fmille ou non.

ntre 2002 et 2007, ussi bien l proportion de l

popultion vudoise que l prt de l popultion suissequi fit ppel à des tritements hospitliers mbul-

toires ugment de mnire significtive (respective-

ment de 13,8% à 19,7% et de 12,8% à 16,2%). L

diminution de l prt de l popultion vudoise qui fit

ppel à des tritements intr-muros (de 10,5% à 9,2%)

est glement significtive. ette dernire proportion n’

ps chng u niveu suisse.

Opération de l’articulation du genou et hystérectomie

moins fréquentes dans la population vaudoise que

suisseL’enquête demnde si l’on subi, à un moment quel-

conque de s vie, une des oprtions suivntes: de l

hnche, du genou, de l ctrcte, de l cheville, du

Tab. 6.9 Prévalence au cours de la vie de différentes opérations,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)

articu ltion du genou abltion de l 'utérus femmes dès 20 ns

V H V H

Total 10,2 12,0 - -

Sexe Femmes 8,9 9,7 11,7 14,0  Hommes 11,7 14,3 - -

Classes d'âge oins de 65 ns 9,2 11,0 6,1 9,7  65 ns et plus 15,3 16,6 33,9 35,1

Formation colrit obligtoire (10,4) 11,4 22,5 22,8

egr secondire 9,9 11,5 11,9 15,7

  egr tertiire 10,8 13,4 (3,8) 8,7

Nationalité uisses 9,9 12,8 12,9 16,7trngers (11,4) 8,1 . 7,4

Degré d’urbanisation Ville 10,2 11,8 11,6 15,0

mpgne 10,4 12,3 (11,8) 16,0

Comparaison régionale Suisse 12,0 15,2

Vaud 10,2 11,7*

erne 12,4 18,8*Fribourg 13,5* 16,7Genve 9,1* 7,0*euchâtel 12,6 11,4*

essin 10,7 13,3Vlis 12,6 14,7Zurich 12,6 14,6

uisse lmnique 12,5 16,6uisse romnde 10,7 11,8

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007articultion du genou: n=1324 (V), n=17’923 (H); bltion de l’utrus (ds 20 ns): n=689 (V), n=9380 (H). ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)

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127La aé a L a Va

aX V aé

cœur ou encore, pour les femmes, une bltion de l’ut-

rus. Les prvlences de ces diffrentes oprtions sont

trop bsses pour qu’une nlyse à l’chelon du cnton

de Vud puisse être fite. Les seules exceptions consti-

tuent l’oprtion du genou et l’bltion de l’utrus, pr-sentes dns le tbleu 6.9.

L prt de l popultion ynt subi une oprtion du

genou est plus bsse dns le cnton de Vud que dns le

reste de l uisse (n.s.). Les hommes sont proportionnel-

lement plus nombreux que les femmes à voir subi une

telle intervention (n.s.), ce qui s’explique probblement

pr des trumtismes lis u sport. L’nquête suisse sur l

snt sous-estime probblement l prvlence de ces

oprtions prmi l popultion âge pour plusieurs ri-

sons: les personnes vivnt en institution sont bsentes de

l’enquête, les personnes âges sont peut-être moinsccessibles pour un entretien pr tlphone.

nfin, l prvlence de l’hystrectomie est glement

plus bsse prmi les Vudoises que prmi les uissesses

en gnrl. autnt dns le cnton de Vud que dns le

reste de l uisse, l probbilit d’une hystrectomie

diminue vec un niveu de formtion plus lev (signifi-

ctif en ce qui concerne les niveux de formtion secon-

dire et tertiire) et elle ugmente vec l’âge (significtif

dns le cs des moins de 65 ns).

6.5 Recours à l’aide à domicile (aide for-melle «Spitex» et informelle)

Pour simplifier, le terme «pitex» dsigne tous les ser-

vices formels d’ide et de soins à domicile. L’ide infor-

melle regroupe l’ide fournie pr les proches, les mis et

les voisins. L’nlyse pr cnton du recours ux soins à

domicile ou à l’ide informelle pr sous-groupe n’est ps

possible pour le cnton de Vud cr l’chntillon est troppetit. L tille de l’chntillon se rduit encore si l’on se

foclise sur les personnes ynt droit à une lloction

pour impotent, c’est-à-dire celles qui sont limites dns

Tab. 6.10 Recours aux services d’aide et de soins à domicile et à l’aide informelle,cnton de Vud et uisse, 2007(en %)

uisse uisse Vud

ervices d'ide et de so ins à domici le aide informel le aide informel le

Popultion totle Popultion pré-

sentnt 2 ou plu-sieurs dépendn-ces fonctionnellesaL (pitex)

Popultion

totle

Popultion pré-

sentnt 2 ou plu-sieurs dépendn-ces fonctionnellesaL

Popultion

totle

Total 2,5 29,1 8,8 73,3 7,3

Sexe Femmes 3,6 36,1 10,8 81,5 12,9  Hommes 1,4 20,3 5,8 68,5 8,6

Classes d'âge oins de 65 ns 1,2 20,7 7,5 79,1 9,6  Plus de 65 ns 8,3 39,8 12,3 68,1 16,4

Formation colrit obligtoire 4,7 27,3 11,3 (67,0) (19,3)

egr secondire 2,4 32,0 8,0 80,8 9,5  egr tertiire 1,5 (21,1) 7,7 (68,5) 9,5

Comparaisonrégionale

Suisse 2,5 8,1Vaud 4,3* 10,3*

erne 2,3 8,0Fribourg 3,5 5,6*Genve 4,7* 9,6

euchâtel 4,2* 8,7essin 3,4 7,8Vlis 2,2 7,2Zurich 1,8* 8,5

uisse lmnqiue 2,0 7,8

uisse romnde 3,9 9,0

ource: F, nquête suisse sur l snt 2007

ervices pitex: n=14’386 (H); ide informelle: n=1053 (V), n=14’068 (H): questionnire crit donc moins d’observtions.Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)aL (activities of dily living): se lever, se dplcer, se coucher, se lver, se nourrir, se vêtir 

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La aé a L a Va128

aX V aé

u moins deux activits de l Vie Quotidienne (aL)

(Höpflinger & Hugentobler, 2006). n tennt compte des

pondrtions dns l’enquête, quelque 100’000 per-

sonnes serient limites pour u moins deux aL en

uisse. Le tbleu 6.10 illustre donc d’bord les crct-ristiques sociodmogrphiques des bnficiires de ce

genre de services pour l uisse et l’ide informelle pour 

le cnton de Vud. Le recours ux services pitex est

exmin dns le questionnire tlphonique tndis que

l’ide infor melle est exminée dns le questionnire écrit.

Le recours ux services d’ide et de soins à domicile vo-

qu dns l’ est lgrement plus lev dns le cnton

de Vud (4,3% (V), 2,5% (H)) que celui figurnt dns 

l sttistique pitex de l’F (V: 3,8%, H: 2,5%). L

diffrence peut s’expliquer pr le fit que l sttistique

pitex ne recense ps tous les services privs.Le recours ux services d’ide et de soins à domicile et

celui à l’ide informelle est significtivement plus lev

dns le cnton de Vud qu’en uisse ou que dns les

cntons lmniques de même que dns le cnton du

Vlis.

Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les

hommes à bnficier de ce genre d’ide mis pour l’ide

informelle, ce rsultt est biis: il semble que les

hommes qui reçoivent de l’ide pr leur pouse ient

tendnce à oublier de l mentionner (Höpflinger &

Hugentobler, 2005). ns surprise, le recours à pitexugmente fortement en prsence de dpendnce fonc-

tionnelle et vec l’âge.

Le recours à l’ide informelle est trs importnt prmi

les personnes ynt une dpendnce fonctionnelle: deux

tiers de celles âges de plus de 65 ns en bnficient et

plus de trois personnes sur qutre vnt cette limite

d’âge. ainsi, l’ide informelle ux personnes dpen-

dntes semble diminuer vec l’âge même si elle reste

importnte (n.s.). ette bisse s’explique probblement

pr l complexit des cs, qui ugmente vec l’âge etpr l’âge croissnt des idnts.

Prmi l clientèle Spitex totle, deux personnes sur 

cinq sont des clients temporires, qui bnficient pour 

moiti de presttions de soins infirmiers et pour moiti

d’ide mngre (l’enquête ne dfinit ps ce qui corres-

pond à une prise en chrge temporire ou rgulire). Pr 

contre, lorsque l’on exmine l clientle qui souffre de

dpendnce fonctionnelle, neuf clients sur dix sont des

clients rguliers, dont trois personnes sur qutre reçoi-

vent des soins infirmiers et un client sur deux de l’ide

mngre.ême si certins hommes oublient de mentionner 

leur pouse/prtenire pour l’aide informelle, celles-ci

sont les idntes les plus sollicites (figure 6.10). au

niveu suisse cel reprsente environ 40’000 femmes qui

fournissent de l’ide informelle à leur mri/prtenire.

i l’on exmine uniquement l popultion mention-

nnt une dpendnce fonctionnelle, pr rpport à l’ide

dont elle bnficie, on constte qu’un qurt de ces per-

sonnes ne reçoivent ucune ide, tndis que deux per-

sonnes sur qutre ne reçoivent que de l’ide informelle.

L’interprttion doit toutefois tenir compte du fit quel’enquête, qui tteint plus fcilement les personnes

cpbles de rpondre u tlphone, comporte le risque

de surestimer l’utonomie de l popultion âge.

. Entre 0 et 9 réponses seulement. Les chiffres en parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n<30).Note: Les différentes sources de soins sont cumulables car certaines personnes ont reçu des soins de

différentes personnes au cours des 12 mois précédents. Ces résultats pour les personnes avec 2 ADL et plusdoivent être interprétés avec prudence car les échantillons sont inférieurs à 30 observations, sauf pour les filles.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Epouse/partenaire Epoux/partenaire Fille Fils Frères/sœurs Amis

(82,7)

(57,6) 54,8

(35,8)

..

61,4

46,934,7

26,0

(3,2) (8,5)

Population totale

Personnes limitées pour 

au moins 2 ADL

Types de personnes impliquées dans la délivrance de l’aide informelleSuisse, 2007 Fig. 6.10

 n=14’068

© Office fédéral de la statistique (OFS)Sources: OFS, Enquête suisse sur la santé

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129La aé a L a Va

aX V aé

n outre, prmi les bnficiires de services pitex,

94% bnficient ussi d’ide informelle, lors que seuls

30% des bnficiires de l’ide informelle font ussi

ppel ux services pitex.

6.6 Résumé

e chpitre prsente le recours de l popultion vudoise

à diffrents services de snt. n ce qui concerne le

recours ux mdecins en cbinet, les diffrences obser-

ves entre le cnton de Vud et l uisse sont peu mr-

ques et souvent sttistiquement non significtives,

utnt pour le recours u mdecin de fmille qu’u sp-

ciliste. Le recours ux consulttions mbultoires des

hôpitux est pr contre plus lev dns le cnton deVud qu’en uisse en gnrl, tndis que le recours ux

soins hospitliers intr-muros est comprble pour les

deux rgions. e même, le recours ux services d’ide et

de soins à domicile et à l’ide informelle du cnton de

Vud dpsse les vleurs ntionles. Finlement le

recours à l mdecine complmentire et lterntive est

lev et ce sont surtout les Vudoises, plus que les Vu-

dois, qui y font ppel. lles se tournent lors plus vers

des thrpeutes non mdecins que vers des mdecins.

ns le cnton de Vud, les femmes sollicitent plus le

mdecin de fmille que les hommes, tndis que l’inverses’observe pour ce qui est du recours u mdecin spci-

liste. l n’y pr contre ps de diffrence entre les deux

sexes en ce qui concerne le recours ux soins mbul-

toires des hôpitux.

l y peu de diffrence entre l popultion vudoise

et le reste de l popultion suisse en ce qui concerne ledpistge des mldies chroniques. Le tux de vccin-

tion contre l grippe est pr contre suprieur dns le cn-

ton de Vud, tout comme le dpistge du cncer du sein

chez les femmes de plus de 50 ns, observtion à mettre

en rpport vec l’introduction du progrmme de dpis-

tge cntonl. es trvux supplmentires serient

ncessires pour exminer l’tt de snt de l popul-

tion qui n’ ps bnfici de ces interventions: il est pos-

sible qu’il s’gisse des personnes qui en urient le plus

besoin.

e rpport met en vidence le rôle importnt dumdecin de fmille qui est l ctgorie professionnelle l

plus sollicite à tout âge. Les contrôles prventifs des

mldies chroniques, les tests de dpistge des cncers

ou l vccintion contre l grippe sont plus frquents

prmi l popultion qui dit voir un mdecin de fmille.

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La aé a L a Va130

éVL P L’aa LGa (a)

7 volution des coûts et des primes del’ssurnce obligtoire des soins (a)Isabelle Sturny et Maik Roth

Quels sont les coûts saisis dans le pool de données?

Le pool de donnes de sntsuisse est un systme d’infor-mtion de l brnche qui permet ux ssureurs-mldied’tudier le comportement des presttires de service(notmment contrôles de l’conomicit) insi que l’volutiondes primes et des coûts dns le domine de l’a. l reposesur une bse fculttive et couvre ctuellement 97,7% despersonnes ssures en uisse. Pour le cnton de Vud, cetux de couverture s’lve en 2007 à 98,1%73. afin de pou-voir estimer les coûts globux et de comprer les diffrentesinformtions nnuelles entre elles, les donnes sont extrpo-les à 100% à prtir de l’effectif des ssurs dns le systmede compenstion des risques74 de l’nstitution communeLal. Les coûts du pool de donnes sont diviss pr l’ef-fectif des ssurs du pool de donnes puis multiplis pr l’ef-fectif des ssurs dns le systme de compenstion desrisques. ette extrpoltion permet d’vluer les coûts quiserient encourus si tous les ssureurs-mldie tient ffi-lis u pool de donnes. l ne s’git toutefois que d’une esti-mtion cr l’on prt du principe que les personnes ssuresmnquntes, non sisies dns le pool de donnes, prsen-

tent une structure de coûts similire à celle des ssurs sisisdns le pool de donnes. n 2004, cinq nouveux ssureursont livr des donnes à sntsuisse, fisnt ugmenter letux de couverture pr rpport ux nnes prcdentes. Lesssurs ffilis à ces ssureurs sont cependnt plus jeunes etgnrent moins de coûts que les ssurs djà comptbilissdns le pool de donnes. L’extrpoltion effectue pour 2003 pr consquent survlu les coûts, utrement ditl’ugmenttion relle des coûts entre 2003 et 2004 est sous-estime. Les nouveux ssureurs ne pouvnt ps livrer lesdonnes rtroctivement, il fut pr consquent tenir compte de cette surestimtion pour l’interprttion des don-nes chronologiques. Les fournisseurs de presttions sollici-ts pr des personnes âges (hôpitux intr-muros, orgni-stion de soins à domicile et ) sont prticulirementconcerns pr ce problme d’estimtion.

73 Le tux de couverture du pool de donnes s’lve pour le cnton deVud à 93,0% en 2003, à 96,4% en 2004, à 96,9% en 2005 et à 97,4%en 2006.

74 L compenstion des risques est un systme de rprtition dns l’a qui pour but de prvenir à une compenstion entre les ssureurs-mldiedtennt un portefeuille mjoritirement compos de «muvis risques»(ssurs vec fris de mldie suprieurs à l moyenne) et les ssureurs-mldie dont l’effectif des ssurs est principlement constitu de «bonsrisques» (pour l pluprt, des ssurs jeunes et des personnes de sexemsculin qui prsentent des fris de mldie infrieurs à l moyenne).L compenstion des risques est un lment ncessire dns un sys-

tme d’ssurnce-mldie obligtoire vec primes uniques pr ssureur etrgion de primes. lle doit empêcher une concurrence entre les ssureurset les diverses formes d’ssurnce pr une slection du risque.

hme rcurrent dns les mdis, les coûts en mtire de

snt publique proccupent l’opinion depuis des nnes

en rison de leur ugmenttion constnte. n uisse, un

totl de 55,3 millirds de frncs t dpens en 2007

pour l snt, ce qui correspond à 10,8% du produit

intrieur brut (P) du pys (F, 2009). Prs de 39%

de ces coûts ont t finncs pr l’ssurnce obligtoiredes soins (a). Les 61% restnts ont t pys pr les

mnges privs à titre de dpenses à l chrge de ces

derniers («out of pocket»), pr l’tt (en prticulier les

subventions ux hôpitux), les ssurnces prives insi

que les utres ssurnces sociles (a-aV, aa, a).

e chpitre prsente les coûts de l snt dns le cn-

ton de Vud en ce qui concerne l’a. l pour cel

fllu nlyser le pool de donnes de l’orgnistion fî-

tire des ssureurs-mldie, sntsuisse, pour les nnes

2003 à 2007.72 e pool de donnes permet une nlyse

dtille de l’volution des coûts en fonction des diff-rents presttires et types de presttions. l est difficile de

fire des comprisons directes vec les chpitres prc-

dents du rpport, cr ceux-ci tritent du comportement

gnrl en mtire de snt ou du recours à toutes les

presttions mdicles, indpendmment du fit de svoir 

si l’a pris les coûts en chrge ou non.

L premire prtie de ce chpitre trite des coûts de

l’a pour les diffrentes ctgories de presttires de

service. L’nlyse porte sur l’volution des coûts et sur 

leur rprtition. lle se complte d’une comprison

rgionle des coûts pr ssur. L deuxime prtie duchpitre dcrit les diffrents modles d’ssurnce et les

primes dns l’a. L rduction des primes de l’ssu-

rnce-mldie est borde brivement en fin de chpitre.

72 tnt donn que le pool de donnes est ctulis vec effet rtroctif sur cinq ns, les nnes nlyses ci-prs sont celles de 2003 à 2007.

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131La aé a L a Va

éVL P L’aa LGa (a)

Le pool de donnes regroupe toutes les fctures sisies pr les ssureurs prticipnt à l sttistique, y compris l prtici-ption ux coûts des personnes ssures (frnchise, quote-prt et contribution ux fris de sjour en cs d’hospitlis-tion). ommes presttions brutes, ces informtions font

l’objet d’une vlution ci-prs. l ne s’git toutefois quedes presttions dont les fctures sont envoyes pr les ssu-rs à l’ssurnce-mldie, ou qui sont fctures directementpr le presttire à l’ssureur. Les fctures conserves pr lesssurs (p. ex. en rison d’une frnchise leve) insi que lespresttions qui ne sont ps prises en chrge pr les ssu-rnces dns le cdre de l’ssurnce obligtoire des soins(p. ex. les presttions des ssurnces complmentires La)ne sont ps sisies dns le pool de donnes. l fut supposer que, dns les cntons où les personnes ssures choisissentdes frnchises leves, les coûts sont plutôt sous-estims pr rpport ux cntons où les frnchises bsses prdominent.Le pool de donnes ne contient ps non plus d’indictionssur les subsides publics (p. ex. finncement du secteur intr-muros).

7.1 Les coûts de l’AOS dansle canton de Vaud

ette prtie du chpitre tudie l’volution des coûts de

l’a dns le cnton de Vud de 2003 à 2007 en fonc-

tion des presttires et des types de presttions pr rp-

port à l uisse entire. l trite glement brivement de

l prticiption ux coûts des personnes ssures vntd’border, dns une utre prtie, les diffrences de coûts

pr ssur en fonction des rgions.

Faible augmentation des coûts

Le tbleu 7.1 prsente les coûts de l’a regroups pr 

presttires et types de presttions. Les coûts de l snt

dns le cnton de Vud s’levient en 2003 u totl à

1914,3 millions de frncs. n 2007, ces mêmes coûts se

montient à 2140,8 millions de frncs, soit une ugmen-

ttion moyenne de 2,8% pr n. n uisse, les coûts de

l’a ont ugment durnt l même priode de 4,5%,pssnt de 18,2 millirds de frncs à 21,6 millirds de

frncs. Les coûts ont donc moins fortement progress u

cours de ces cinq nnes dns le cnton de Vud qu’en

moyenne suisse. ’est en 2005 que les coûts ont connu,

vec 5,7%, l husse l plus forte dns le cnton de

Vud tndis que, pour 2006, on enregistre une ugmen-

ttion minime de 0,4%75.

75 ette husse minime est en prtie imputble à un effet de bse: le tuxde croissnce dpend non seulement de l’volution ctuelle des coûts,

mis ussi du niveu des coûts de l’nne prcdente. aprs des nnesd’ugmenttion des coûts, une husse minime des coûts ou une rduc-tion des coûts est donc trs probble.

Le cnton de Vud enregistre le tux de croissnce

nnuel le plus lev dns le domine des mdicments

dlivrs pr les mdecins (16,6%), lequel cependnt

un impct moindre en rison des fibles vleurs bso-

lues. Les soins à domicile ont glement fortement ug-ment vec un tux de croissnce moyen de 6,6%. ur-

tout entre 2003 et 2006, ces coûts ont enregistr une

croissnce suprieure à l moyenne. Les coûts dns le

domine mbultoire et semi-hospitlier des hôpitux

enregistrent une husse de 4,6%. n observe notm-

ment une trs forte ugmenttion des coûts en 2005. n

effet, tndis qu’en 2004 l bisse des coûts de 2,2%

s’explique pr des retrds de fcturtion suite à l’intro-

duction de rmed, les fcturtions ultrieures de ces

dcomptes ont entrîn en 2005 une ugmenttion

ccrue des coûts de 13,2%. ne prtie de cette crois-snce peut s’expliquer en outre pr le trnsfert des pres-

ttions des mdecins exerçnt une ctivit librle à l’hô-

pitl: un nombre croissnt de ces prticiens ne font plus

le dcompte de leur ctivit pr le biis de leur propre

cbinet, mis pr celui de l’hôpitl. Pour l’nne 2006,

on enregistre une husse modre des coûts de 1,6%

dns le domine des presttions mbultoires et semi-

hospitlires; en 2007, ces coûts ont connu à nouveu

une ugmenttion suprieure à l moyenne (6,5%).

ntre 2003 et 2007, l husse est moyenne pour les

tritements mdicux, les lbortoires, les phrmcies etcentres de remise Lia et dns le domine des .

aprs une diminution en 2004 (voir encdr), les coûts

ont fortement ugment en 2005 dns les (13,8%),

pour ensuite se stbiliser à un montnt de 138,9 millions

de frncs en 2007. L bisse des coûts de 5,4% obser-

ve en 2006 pour les lbortoires est due à l diminution

de l vleur du point lors des nlyses de lbortoire, qui

psse d’un frnc à 90 centimes. ontrirement u niveu

suisse, le secteur hospitlier intr-muros enregistre une

husse infrieure à l moyenne. aprs une ugmenttion

entre 2003 et 2005, les coûts des ssurs vudois dnsce secteur sont en bisse depuis 2006. L husse est

glement infrieure à l moyenne pour les physiothr-

peutes.

au niveu suisse, les coûts ont fortement ugment

dns le domine des soins à domicile (8,1%) et dns le

domine hospitlier mbultoire et semi-hospitlier 

(6,4%). ns le secteur intr-muros des hôpitux, l

husse est de 5,5% u niveu suisse, tndis qu’elle

s’lve à 0,6% dns le cnton de Vud. Pour les trite-

ments mdicux, le tux de croissnce vudois est plus

lev qu’en moyenne suisse.

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La aé a L a Va132

éVL P L’aa LGa (a)

ien qu’entre 2003 et 2007 les coûts des ssurs vu-

dois ient plus ugment dns le domine mbultoire

que dns le domine intr-muros (3,6% vs 0,9%)76, les

donnes disponibles ne permettent ps de dterminer si

cel est dû à un trnsfert de presttions du secteur intr-

muros u domine semi-hospitlier et mbultoire.

Participation aux coûts plus élevée pour les analyses de

laboratoire, pour les pharmacies / centres de remise

LiMA et pour les traitements médicaux

Les coûts de 2140,8 millions de frncs engendrs en

2007 ont t pris en chrge à huteur de 85,6% pr lesssureurs-mldie et de 14,4% directement pr l popu-

ltion vudoise, sous l forme de prticiption ux

coûts.77 ntre 2003 et 2007, l prticiption ux coûts

76 Le terme «intr-muros» inclut ici les presttions intr-muros dns leshôpitux insi que les presttions ; l ctgorie «mbultoire» com-prend tous les utres presttires ou types de presttions.

77 L prticiption ux coûts correspond à l frnchise, l quote-prt insique l contribution ux fris de sjour en cs d’hospitlistion. Les coûtsventuels que les personnes ssures pient en plus de leur poche (pres-ttions dites «out of pocket») ne font ps prtie des coûts de l’a et nepeuvent donc ps être nlyss ici. Les diffrences de l prt de l pr-

ticiption peuvent vrier de mnire ltoire selon le presttire, tntdonn que l prticiption est dduite des premires fctures trnsmisesux ssureurs-mldie.

de l popultion vudoise plus ugment que les coûts

bruts et elle se rprtit de mnire diffrente entre les

divers presttires. ainsi, 23,4% du coût des nlyses de

lbortoires, 19,9% de celui des phrmcies et centres

de remise Lia et 19,4% de celui des tritements mdi-

cux sont pys pr les ssurs sous l forme de frn-

chise et de quote-prt, tndis que l prticiption ux

coûts est plus fible dns le domine hospitlier intr-

muros vec une prt de 5,9%, dns les soins à domicile

(5,5%) et surtout dns le domine des vec un

tux de 3,3%.78

Coûts du canton de Vaud supérieurs à la moyenne

Le tbleu 7.2 prsente les coûts moyens pr personne

ssure dns le domine mbultoire et intr-muros

selon le sexe, l’âge et l rgion. n 2007, les coûts de

l’a pr ssur dns le cnton de Vud s’levient à

3239 frncs et tient à peu prs quivlents ux coûts

moyens observs en uisse romnde et suprieurs de

379 frncs pr ssur à l moyenne suisse. Les coûts les

78 Voir note de bs de pge prcdente: les ssurs doivent hbituellement

pyer une grnde prtie du coût des , sns pouvoir être rembourss.outefois, ces coûts ne sont ps considrs comme une prticiption uxcoûts de l’a, mis comme des presttions «out of pocket».

Tab. 7.1 Coûts bruts de l’assurance obligatoire des soins (AOS) selon le prestataire et le type de prestations

cnton de Vud et uisse, 2003–2007 (donnes extrpoles, en millions de HF)

Presttire ype de presttion 2003en mio.HF

2004en mio.HF

2005en mio.HF

2006en mio.HF

2007en mio.HF

Prt utotlen %

volutionnnuellemoyenne

en % V

volutionnnuellemoyenne

en % H

Hôpitux ntr-muros 408,6 432,0 439,8 420,2 417,9 19,5 0,6 5,5

ambultoire/semi-hospitlier 339,3 332,0 375,8 381,7 406,5 19,0 4,6 6,4

otl hôpitux 747,9 764,0 815,5 801,9 824,4 38,5 2,5 5,9

decins ritements 396,1 386,0 413,8 421,8 439,5 20,5 2,6 1,3dicments 8,4 8,9 11,5 12,0 15,5 0,7 16,6 3,0

autres presttions mdecins 10,9 25,5 34,4 28,8 35,1 1,6 34,01 48,21

otl mdecins 415,4 420,4 459,6 462,6 490,1 22,9 4,2 3,5

Phrmcies et centres de remise Lia2 421,9 438,5 442,5 447,9 459,9 21,5 2,2 3,2

128,5 120,3 136,9 138,8 138,9 6,5 2,0 3,8

oins à domicile (orgnistions pitex) 51,8 55,5 61,1 65,9 66,9 3,1 6,6 8,1

Lbortoires 51,9 52,1 57,0 53,9 57,2 2,7 2,5 2,0

Physiothrpeutes 42,5 42,0 44,2 43,9 45,3 2,1 1,6 3,5

autres presttires 54,5 68,2 56,0 66,0 58,1 2,7 1,6 4,1

Total 1914,3 1961,1 2072,8 2080,9 2140,8 100,0 2,8 4,5

ource: Pool de donnes sntsuisse/anlyse bsnétt des donnes: 25.04.20081 Le tux de croissnce lev de l ctgorie «autres presttions mdecins» est ttribuble à un chngement de codifiction: lors que les nlyses des mde-

cins tient comptbilises jusqu’en 2002 dns l sous-ctgorie «ritements», celles-ci forment dsormis une ctgorie à prt entire depuis 2003/2004,intitule «autres presttions mdecins» dns le prsent rpport.

2 Liste des moyens et ppreils.

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133La aé a L a Va

éVL P L’aa LGa (a)

plus levs pour les cntons considrs tient de 3737

frncs dns le cnton de Genve, les plus bs (2595

frncs) s’observient dns le cnton du Vlis.

ns le cnton de Vud, 26,0% des coûts pr ssur

sont conscrs à des presttions intr-muros (842frncs), 74,0% à des presttions mbultoires (2396

frncs pr personne ssure). L proportion des trite-

ments mbultoires dns les coûts totux pr ssur est

nettement plus leve dns le cnton de Vud que dns

l’ensemble de l uisse (68,2%). eul le cnton de

Genve prsente un tux plus mrqu (75,1%). ign-

lons, pour comprison, le cs du cnton de erne qui

prsente une proportion nettement plus bsse de fris

mbultoires (61,9%) et une proportion leve de pres-

ttions intr-muros. Les diffrentes prticiptions ux

coûts des cntons dns le secteur mbultoire et intr-muros sont ssez difficiles à interprter cr les subsides

cntonux ne sont ps pris en considrtion dns le pool

de donnes. Les coûts des presttions intr-muros ne

sont sisis dns celui-ci que jusqu’à une proportion de

50% u mximum (voir rt. 49, l. 1 Lal79).

n 2007, les coûts pr ssur sont entre 34,6%(mbultoire) et 46,0% (intr-muros) plus levs pour 

les femmes que pour les hommes.80 Les coûts pr ssur

ugmentent glement à mesure que les personnes

ssures vieillissent. ainsi, une personne de moins de 15

ns du cnton de Vud coûte en moyenne 1084 frncs

en 2007, tndis qu’une personne de plus de 66 ns pr-

sente un coût moyen de 9155 frncs. Les diffrences de

coûts entre jeunes et personnes âges sont considrbles

dns le domine intr-muros. ’est surtout dns le

groupe d’âge le plus lev que des presttions intr-

muros sont sollicites: l prt des presttions intr-muros

79 Loi sur l’ssurnce-mldie.

80 menzind et eier (2004) prcisent que les femmes perçoivent certes

plus de presttions de l’a que les hommes, mis que l diffrence à lchrge des femmes est imputble en grnde prtie à leur esprnce devie plus longue insi qu’ux fris de grossesse et d’ccouchement.

Tab. 7.2 Coûts par assuré de l’assurance obligatoire des soins (AOS) dans les domaines ambulatoire et

intra-muros, selon le sexe, l’âge et la région, cnton de Vud et uisse, 2007 (en HF)

ambultoire ntr-muros otl

V H V H V H

Total 2396 1950 842 910 3239 2860

Sexe Femmes 2737 2212 994 1064 3731 3276

Hommes 2034 1678 681 750 2715 2429Classes d'âge 0–15 ns 936 738 148 139 1084 877

16–35 ns 1299 1049 332 361 1631 141036–50 ns 1935 1584 353 438 2288 2022

51–65 ns 3270 2632 780 873 4050 350666 ns et plus 5732 4428 3423 3373 9155 7801

Comparaison régionale Suisse 1950 910 2860

Vaud 2396 842 3239

erne 1911 1176 3087Fribourg 1808 883 2691

Genve 2805 932 3737euchâtel 1984 997 2981

essin 2201 1165 3366Vlis 1790 805 2595

Zurich 1955 856 2811

uisse romnde 2251 880 3131

uisse lmnique 1828 907 2735

ource: Pool de donnes sntsuisse/anlyse bsntt des donnes: 25.04.2008

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La aé a L a Va134

éVL P L’aa LGa (a)

reprsente insi dns cette clsse d’âge environ 37,4%

des coûts globux pr ssur, tndis qu’ils constituent

seulement 13,7% des coûts pour les enfnts.81

i l’on compre les coûts de l’a pour l popultion

vudoise et pour l’ensemble de l uisse, on note que lesdiffrences reltives sont dues ux coûts du domine

mbultoire. Les ssurs du cnton de Vud prsentent

dns ce domine des coûts de 22,9% suprieurs à l

moyenne suisse. n revnche, les coûts du domine

intr-muros du cnton de Vud sont infrieurs u niveu

suisse – à l’exception des clsses d’âge plus jeunes et

dns les groupes d’âge plus levs. ’est insi dns ces

clsses d’âge que l’on trouve les diffrences les plus mr-

ques entre le cnton de Vud et l moyenne suisse.

L figure 7.1 prsente les coûts pr personne ssure

selon les groupes de presttires. l existe d’importntesdiffrences rgionles u niveu des fris de mdecins et

dns l ctgorie phrmcies et centres de remise Lia.

es crts sont imputbles à l diversit des lgisltions

cntonles en mtire de remise des mdicments. ainsi,

l vente de mdicments pr le corps mdicl (prophr-

mcie) est lrgement rpndue dns les cntons de

uisse lmnique, rison pour lquelle les coûts sont

reltivement levs dns l ctgorie «mdecins». n

81

Zweifel et l. (1999) insi que Werblow et l. (2007) dmontrent que lescoûts de snt dpendent beucoup moins de l’âge que de l’imminencedu dcs.

revnche, en uisse romnde et u essin, les mdecins

dlivrent plutôt des ordonnnces. ns ces rgions, les

coûts sont donc proportionnellement plus levs dns l

ctgorie «phrmcies et Lia». i l’on considre l’en-

semble des mdicments dlivrs pr les phrmcies etpr les mdecins, on obtient pour le cnton de Vud un

coût de 704 frncs pr personne. e montnt est nette-

ment suprieur à l moyenne suisse (581 frncs). Les

coûts les plus levs s’observent dns le cnton de

Genve (799 frncs) et u essin (721 frncs).

ns le domine intr-muros des hôpitux, les coûts

pr personne ssure sont, dns le cnton de Vud

comme dns les cntons de Fribourg, euchâtel, Vlis

et Zurich, infrieurs à l moyenne suisse. n revnche,

les ssurs du cnton de Vud prsentent les coûts les

plus mrqus dns le domine mbultoire et semi-hos-pitlier des hôpitux (615 frncs). Les coûts dns les

vudois sont juste u-dessous de l moyenne

suisse, tndis que dns l ctgorie restnte des utres

presttires, les coûts pr personne ssure dns le cn-

ton de Vud sont suprieurs à l moyenne. Prs de trois

qurts des presttions de cette ctgorie sont dlivres

pr des physiothrpeutes, des lbortoires et des org-

nistions de soins à domicile (pitex).

Coûts par assuré de l’assurance obligatoire des soins (AOS)selon les groupes de prestataires et selon les régions, 2007 (en CHF) Fig. 7.1

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: Pool de données santésuisse / Analyse Obsan

Etat des données 25.04.2008

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

 Coûts par personne assurée en francs

CH VD BE FR GE NE TI VS ZH Suisseroman-

de

Suissealéma-nique

689

422

846

401

221

281

632

615

741

696

210

344

892

438

844

345

284

284

650

364

673

532

233

239

724

550

1050

778

207

428

653

361

616

672

344

335

888

427

739

685

277

350

627

366

604

581

178239

615

375

992

324

241

264

658

497

759

668

221

327

688

396

886

290

219

256

Hôpital intra-muros

Hôpital ambulatoire/semi-hospitalier 

Médecins

Pharmacies et LiMA

EMS

Autres

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135La aé a L a Va

éVL P L’aa LGa (a)

7.2 Modèles d’assurance et primes

e chpitre trite du finncement de l’ssurnce oblig-

toire des soins. Les nlyses se concentreront sur les

primes des personnes ssures en fonction des modlesd’ssurnce choisis. L rduction des primes ser gle-

ment borde brivement. Les chiffres se rpportent ux

ssurs dultes, domicilis dns le cnton de Vud.

Le modèle Managed Care gagne en importance

ns le cnton de Vud, 30,3% des dultes ont opt en

2007 pour un modle d’ssurnce vec frnchise ordi-

nire et 58,2% pour une frnchise à option (voir dfini-

tion des modles d’ssurnce en encdr). ndis que le

modle vec frnchise ordinire ggn en importnce

depuis 2003, le nombre d’ssurs vec frnchise à option

est en recul: en 2003, 66,2% des ssurs du cnton de

Vud vient choisi une frnchise à option, ils n’tient

plus que 58,2% en 2007. Le modle nged re

vec fcturtion selon les presttions individuelles, en

revnche, ggn en importnce u cours des cinq der-

nires nnes: de 4,0% des ssurs en 2003, il tteint

11,3% en 2007. ntre 2003 et 2007, cette forme d’s-

surnce convincu 34’454 nouveux ssurs dns le

cnton de Vud. L prt des utres modles (modle

nged re vec cpittion et ssurnce vec bonus)

est minime et concerne moins de 0,1% des ssurs vu-

dois en 2007.

La franchise à option est particulièrement populaire

n 2007, 26,6% des ssurs vudois ont opt pour une

frnchise de 500 frncs, 18,9% pour une frnchise de

1000/1500 frncs et 12,6% pour une frnchise de

2000/2500 frncs. n uisse, 19,6% des ssurs ont

opt pour une frnchise de 500 frncs, 14,7% pour une

frnchise de 1000/1500 frncs et 9,0% pour une frn-

chise de 2000/2500 frncs. Les frnchises à option sontplus fortement rpndues dns le cnton de Vud, vec

58,2% des ssurs, qu’en uisse (43,6%). n revnche,

le modle vec frnchise ordinire est plus populire

dns l’ensemble de l uisse que dns le cnton de Vud

(40,0% contre 30,3%). ette sitution est probblement

due u fit que dns le cnton de Vud, en rison des

primes plus leves pr rpport à l moyenne suisse, les

ssurs choisissent dvntge de modles d’ssurnce

vec frnchise à option fin d’obtenir des rductions de

primes. lgr l’ugmenttion de l prt du modle

nged re vec fcturtion selon les presttionsindividuelles dns le cnton de Vud, les modles lter-

ntifs restent peu rpndus.

Les groupes de frnchise ctuels ne sont en vigueur 

que depuis 2005. ne comprison dns le temps n’est

donc possible qu’à prtir de cette nne-là. ntre 2005

et 2007, seuls les niveux de frnchise 2000/2500 frncs

ont ggn de nouveux ssurs dns le cnton de Vud(+96,6%). L bisse du nombre d’ssurs dns les utres

niveux de frnchise (-17,0%) et dns l frnchise ordi-

nire (-5,0%) profit d’une prt ux frnchises sup-

rieures et, d’utre prt, u modle nged re vec

fcturtion selon les presttions individuelles.

Description des modèles d’assurance LAMal

pour les adultes:

– assurnce de bse vec frnchise ordinire: prime uniquevec une prticiption ux coûts minimum nnuelle (frn-chise) de 300 frncs.

– assurnce de bse vec frnchise à option: permet

diverses rductions de primes, si l personne ssure choi-sit une frnchise plus leve (500, 1000, 1500, 2000 et2500 frncs).

– assurnce vec bonus: une rduction de prime est ccor-de si une personne ssure n’ ps sollicit de presttionspendnt une nne.

– odles nged re vec fcturtion selon les prest-tions individuelles: H ou modle du mdecin de fmilledns lequel l fcture est dresse à l’ssur ou à l’ssureur selon les trifs en vigueur.

– odles nged re vec cpittion: H, modle dumdecin de fmille ou rseux de mdecins dns lesquelsles fournisseurs de presttions sont indemniss u moyen

de forfits pr personne ssure inscrite.

Prime des caisses-maladie supérieure

à la moyenne suisse

Les primes de l’a ont ugment continuellement

depuis l’introduction de l Lal en 1996. Le montnt

des primes est fix pr les ssureurs u sein des rgions

de primes des cntons – rgions unifies depuis 2004

pour tous les ssureurs. ns le cnton de Vud, il exis-

tit trois rgions de primes en 2007.82 Le volume des

primes clcul dns ce rpport provient des comptes

d’exploittion des ssureurs-mldie. l s’git de l prime

encisse pr l’ssurnce-mldie selon le trif de l’offre,

vnt l rduction individuelle des primes, prs les

dductions lies u rbis de formtion, ux frnchises à

option, ux modles H, mdecin de fmille ou bonus

et à l’exclusion du risque ccident. Les donnes prsen-

tes dns ce rpport ne peuvent ps être compres

directement vec l sttistique des primes publie pr 

l’FP prs l procdure d’pprobtion.

82 gion 1: Lusnnegion 2: aubonne, Lvux, orges, yon, olle, Vevey, Yverdon

gion 3: tous les utres districts.a prtir du 1er jnvier 2009, le cnton de Vud ne compte plus que deuxrgions de primes. L rprtition excte des rgions de primes u niveucommunl peut être consulte sur le site nternet de l’ffice fdrl de lsnt publique (FP): www.ofsp.dmin.ch.

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La aé a L a Va136

éVL P L’aa LGa (a)

L prime moyenne pour l’nne 2007 vrie entre

4592 et 2149 frncs selon l rgion de primes et le

modle d’ssurnce (tbleu 7.3). alors que les diff-

rences de primes entre les rgions 2 et 3 sont minimes

(3,6% en moyenne), les primes de l rgion (3924 frncsen moyenne) sont de 6,3% suprieures à celles de l

rgion 2, et de 10,1% suprieures à celles de l rgion 3.

’est dns les frnchises ordinires que les vritions des

primes moyennes entre les modles d’ssurnce sont les

plus importntes; dns les frnchises moyennes et

hutes, le potentiel d’conomie est lrgement moindre

dns les modles lterntifs.

n 2007, les primes des cisses-mldie pr ssur

tient de 3730 frncs dns le cnton de Vud (figure

7.2), soit suprieures ux primes moyennes pr ssur

suisse (3152 frncs pr personne ssure). outefois, lesprimes pr ssur dns le cnton de Vud tient inf-

rieures de 643 frncs à celles du cnton de Genve

(4373 frncs pr personne ssure) et de 19 frncs à

celles du cnton du essin (3749 frncs pr personne

ssure). Les utres cntons considrs prsentent des

primes plus bsses que le cnton de Vud.

i l’on compre les primes pr rgion vec les coûts

rgionux de l snt (tbleu 7.2), on obtient une

imge concordnte: les coûts et les primes les plus levs

sont ceux du cnton de Genve, du essin et du cnton

de Vud, tndis que les coûts et primes les plus bs sont

ceux de Zurich, de l uisse lmnique, du cnton de

Fribourg insi que du cnton du Vlis.

Peu de bénéficiaires ont des cotisations supérieures à la

moyenne

uite à l’introduction de l Lal en 1996, un systme

individuel de rduction des primes t tbli, fin d’l-

lger les primes des ssurs de condition conomique

modeste. L onfdrtion et les cntons finncent

conjointement ces rductions; les cntons disposent dns

ce cdre d’une trs grnde mrge de mnœuvre qunt à

l’mngement des conditions d’octroi. Les systmes

sont pr consquent trs diffrents d’un cnton à l’utre.

Les comprisons entre les cntons ne peuvent donc êtreeffectues ici qu’vec certines rserves.

ns le cnton de Vud, les subsides de l onfdr-

tion verss pour permettre l rduction des primes ont

t entirement puiss entre 2003 et 2007, tndis que

le fcteur de rduction tit de 13,9% en moyenne pour 

l uisse en 2007.83 n uisse, 2,27 millions de per-

sonnes bnficiient en 2007 d’une rduction de prime

(30,1% de l popultion totle), dont 143’490 dns le

cnton de Vud (21,7% de l popultion du cnton).

83 Voir rt. 66 l. 5 Lal: «n outre et à condition que l réduction desprimes des ssurés de condition économique modeste soit tout de mêmegrntie, le cnton peut diminuer de 50% u mximum l contribution àlquelle il est tenu, les subsides fédérux lloués étnt lors réduits dns lesmêmes proportions» n 2007, 15 cntons ont fit usge de cette possibilité.

Tab. 7.3 Prime moyenne par assuré selon les modèles d’assurance, le niveau de franchise et la région de prime,

cnton de Vud et uisse, 2007 (ssurs de 26 ns et plus, en HF)

odèle d’ssurnce Frnchise égion 1V

égion 2V

égion 3V

PrimemoyenneV

PrimemoyenneH

Prt desssurésV (en %)

Prt desssurésH (en %)

odle stndrdvec frnchise

Frnchise ordinire (300 HF) 4592 4302 4118 4347 3551 30,3 40,0

Frnchise bsse (500 HF) 4383 4139 3970 4165 3604 26,6 19,6Frnchise moyenne (1000/1500 HF) 3458 3277 3112 3286 2661 18,9 14,7Frnchise hute (2000/2500 HF) 2538 2411 2327 2434 2054 12,6 9,0

odle ngedre vec cpittion

Frnchise ordinire (300 HF) 4216 4015 4034 4048 3286 0,0 0,7Frnchise bsse (500 HF) 4884 3947 4097 4095 3111 0,0 0,3

Frnchise moyenne (1000/1500 HF) 3300 3286 3169 3278 2391 0,0 0,6Frnchise hute (2000/2500 HF) 2900 2603 2513 2628 2118 0,0 0,4

odle ngedre vec fctureselon presttionsindividuelles

Frnchise ordinire (300 HF) 4006 3878 3709 3891 3064 3,0 5,5

Frnchise bsse (500 HF) 3878 3726 3534 3730 3030 2,5 2,5Frnchise moyenne (1000/1500 HF) 3238 3038 2838 3041 2324 3,2 3,7Frnchise hute (2000/2500 HF) 2444 2313 2149 2307 1942 2,6 2,0

assurnce vec bonus1 Frnchise ordinire (300 HF) 3463 3243 3112 3240 2498 0,0 0,1

Total 3924 3691 3564 3730 3152 100,0 100,0

ource: Pool de donnes sntsuisse/anlyse bsntt des donnes: 25.04.20081 Vu le fible nombre de personnes ynt opt pour ce modle, l comprison entre l prime moyenne et les utres modles t bndonne.

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137La aé a L a Va

éVL P L’aa LGa (a)

ntre 2003 et 2007, le nombre de bnficiires vudois

biss, en prticulier entre 2004 et 2005. n uisse, le

nombre de bnficiires glement biss entre 2003

et 2006. L sttistique fit pprître une nouvelle ug-

menttion de leur nombre en 2007.

n 2007, 350,0 millions de frncs de subsides ont tverss dns le cnton de Vud pour les rductions de

primes84, soit environ 24,5 millions de frncs de plus

qu’en 2003. avec une contribution de 2439 frncs pr 

bnficiire, le cnton de Vud se situe en dessus de l

moyenne suisse pour l’nne 2007 (1506 frncs pr 

bnficiire). eul le cnton de âle-Ville verse vec un

montnt de 2604 frncs des subsides plus levs pr 

bnficiire. ns le cnton de Vud, l popultion

bnficie donc moins frquemment d’une rduction de

prime pr rpport à l’ensemble de l uisse, mis les

montnts verss pr personne sont nettement suprieursà l moyenne suisse.

7.3 Résumé

ns ce chpitre, les coûts de l snt de l popultion

vudoise ont t exmins pour le domine de l’ssu-

rnce obligtoire des soins (a). l t constt

qu’entre 2003 et 2007, les coûts a de l popultion

vudoise ont moins ugment vec un tux de 2,8%

84 ductions de primes effectivement verses ux mnges respectivementux bnficiires durnt l’nne sous revue selon l Lal, l onfdr-tion et les cntons.

qu’en moyenne suisse (4,5%). e sont les coûts des

mdicments dns les cbinets mdicux vec 16,6%,

les soins à domicile vec 6,6% et les soins mbultoires

ou semi-hospitliers des hôpitux vec 4,6% qui ont le

plus fortement progress. lgr l fible croissnce, les

coûts a du cnton de Vud se situent en dessus de lmoyenne suisse. ainsi, 3239 frncs pr personne ssure

ont t dpenss dns le cnton de Vud en 2007, tn-

dis qu’en moyenne suisse, 2860 frncs ont t verss

dns l’a. ns le cnton de Vud, les coûts des mdi-

cments et les coûts du secteur mbultoire et semi-hos-

pitlier des hôpitux se situent nettement u-dessus de

l moyenne suisse. n revnche, les coûts pr ssur

dns le domine intr-muros et dns les sont plus

fibles qu’en moyenne suisse.

Le modle d’ssurnce vec frnchises à option est

trs rpndu dns le cnton de Vud. ependnt, lemodle nged re vec fcturtion selon les prest-

tions individuelles ggne en importnce. Les primes d’s-

surnce-mldie sont, vec 3730 frncs, nettement plus

leves dns le cnton de Vud qu’en moyenne suisse

(3152 frncs). Les bnficiires d’une rduction de prime

reprsentent 21,7% de l popultion vudoise. ette

prt est plus fible que dns l’ensemble de l uisse

(30,1%), les montnts verss pr bnficiire sont toute-

fois nettement plus levs.

Prime moyenne par assuré selon la région de domicile2007  (assurés de 26 ans et plus, en CHF) Fig. 7.2

© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: Pool de données santésuisse / Analyse Obsan

Etat des données 25.04.2008

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000

Suisse alémanique

Suisse romande

Zurich

Valais

Tessin

Neuchâtel

Genève

Fribourg

Berne

Vaud

Suisse 3152

3730

3243

2929

4373

3684

3749

2743

3082

3589

2958

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139La aé a L a Va

GLa

Promotion de la santé

outes les mesures prises dns l société fvorisnt l pré-

servtion et l’méliortion de l snté de l popultion

Représentativitéesure de l concordnce d’un chntillon vec l’uni-

vers de bse pour les principles vribles considres

(p. ex. sexe, âge, formtion).

Ressources 

Potentiel d’un individu en termes de formtion, de cp-

cits, de svoir-fire, de connissnces et d’touts per-

sonnels, mis ussi en termes de sttut socil et d’envi-

ronnement de vie (soutien socil pr exemple). Les

ressources ont un effet positif sur l snt.

Revenu d’équivalence du ménage

evenu de chcun des membres d’un mnge, compte

tenu du revenu totl du mnge, de l tille de celui-ci

et de l’âge de ses membres.

Salutogenèse 

approche qui s’intresse ux ressources dont dispose

l’être humin pour prserver et dvelopper s snt.

Santé publique

nsemble des dispositions (et des mesures) prises pr lcollectivit pour crer les conditions cdres ncessires

u niveu de l socit, de l’environnement et de l’offre

de presttions de snt permettnt à l popultion de

vivre en bonne snt. L snt publique couvre l pro-

motion et l prvention de l snt insi que les soins et

l rdpttion.

santésuisse 

assocition fîtire des ssureurs mldie.

Screening xmen visnt à dceler une mldie à un stde prcoce

(procdure de prvention secondire).

Sentiment de cohérence

aussi ppel: sens de cohrence

Le sentiment de cohrence est un indicteur gnrl qui

exprime dns quelle mesure une personne un fort sen-

timent de confince, durble et vivnt, grâce uquel elle

peut 1) comprendre et ccepter les exigences de l

sphre prive et publique 2) recourir ux ressources

ncessires pour rpondre ux exigences qu’elle doitstisfire et 3) considrer ces exigences comme des dfis

qui mritent l’investissement requis.

Sentiment de maîtrise

mpression subjective de pouvoir, dns une sitution don-

née, gir de mnière utonome (sentiment de mîtrise

interne) ou u contrire impression d’être déterminé pr 

des influences extérieures (sentiment de mîtrise externe).

Significativité

esure sttistique servnt à évluer l fibilité d’un résul-

tt sur l bse des données d’un échntillon. i un résultt

est significtif à un niveu de significtion de 5%, l pro-

bbilité est fible que ce résultt soit le fruit du hsrd.

Soutien social

outien (p. ex. instrumentl, émotionnel) qu’une per-

sonne reçoit d’utres personnes et qui lui sert de ressource

pour mîtriser les chrges et les exigences de l vie.

Spitex 

aide et soins extrhospitliers, soins de snt et soins

infirmiers mbultoires.

Taux de morbidité

ncidence/prvlence d’une mldie ou d’un symptôme:

nombre de personnes tteintes d’une mldie ou dcl-

rnt un symptôme rpport dns une popultion à un

moment prcis.

Taux de mortalité

ombre de dcs rpport dns une popultion à un

moment prcis.

Taux de natalité

ombre des nissnces en une nne divis pr l popu-

ltion moyenne de l rgion l même nne, multipli

pr 1000.

Univers de référence

nsemble des personnes et des objets sur lesquels porteune enquête, p. ex.: «tous les hbitnts et hbitntes de

l uisse âgs d’u moins 15 ns». ouvent, les donnes

ne sont ps rcoltes pour l totlit de l’univers de rf-

rence et seul un chntillon de donnes de celui-ci est

collect.

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La aé a L a Va140

X FG aLaX

ndex des figures et des tbleux

Fig. 2.10

Personnes ynt des difficults à ccomplir les ctivits

de bse et instrumentles de l vie quotidienne selon

diffrents indicteurs de snt, cnton de Vud

et uisse, 2007 29

Fig. 2.11

Personnes victimes d’un ccident selon le typed’ccident, cnton de Vud et uisse, 2007

(u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 32

Fig. 2.12

Personnes victimes d’un ccident de sport et de jeu

ou d’un utre ccident selon le sexe et l’âge, uisse,

2007 (u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 33

Fig. 2.13

Personnes âges de 60 ns et plus victimes d’une

chute selon le sexe, l’âge et diffrents indicteurs de

snt, cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours desdouze mois prcdnt l’enquête) 35

Fig. 2.14

Proportion de personnes ynt des problmes

psychiques moyens ou importnts selon le sexe

et l’âge, cnton de Vud et uisse, 2007 36

Fig. 2.15

Personnes ynt des problmes psychiques moyens

ou importnts selon le type de mnge et diffrents

indicteurs de snt, cnton de Vud et uisse, 2007 37

Fig. 2.16Personnes ynt un sentiment lev de mîtrise de

l vie selon le sexe et l’âge, cnton de Vud et uisse,

2007 39

Fig. 2.17

cores moyens d’prs l’chelle du sentiment de

cohrence, pr dimension, selon le sexe et l’âge,

cnton de Vud et uisse, 2007 40

Fig. 2.18

Personnes ynt des problmes psychiques moyens

ou importnts selon le sentiment de mîtrise de

l vie et le sentiment de cohrence, cnton de

Vud et uisse, 2007 41

Figures

Fig. 1.1

Principux dterminnts de l snt 10

Fig. 2.1

nt subjective selon le sexe, cnton de Vud

et uisse, 2007 20Fig. 2.2

Personnes dont l snt subjective est bonne ou trs

bonne selon l’âge et l formtion, cnton de Vud

et uisse, 2007 22

Fig. 2.3

Personnes dont l snt subjective est bonne ou trs

bonne selon diffrents indicteurs de snt, cnton

de Vud et uisse, 2007 23

Fig. 2.4

Personnes ynt un problme de snt de longuedure selon le sexe et l’âge, cnton de Vud

et uisse, 2007 23

Fig. 2.5

Personnes dont l snt subjective est bonne ou trs

bonne, vec ou sns problme de snt de longue

dure, selon le sentiment de mîtrise de l vie

et les sentiments de solitude, cnton de Vud

et uisse, 2007 25

Fig. 2.6

roubles physiques, cnton de Vud et uisse, 2007 26Fig. 2.7

roubles physiques selon le sexe et l’âge,

cnton de Vud, 2007 27

Fig. 2.8

Personnes ynt une limittion pssgre dns

les ctivits hbituelles et nombre moyen de jours

d’incpcit selon diffrents indicteurs de snt,

cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des

qutre semines prcdnt l’enquête) 28

Fig. 2.9Personnes ynt des limittions fonctionnelles dns

l vie quotidienne selon le sexe et l’âge, uisse, 2007 29

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141La aé a L a Va

X FG aLaX

Fig. 2.19

Personnes prsentnt des symptômes dpressifs

selon le sexe et l’âge, cnton de Vud et uisse, 2007 42

Fig. 2.20

Personnes ynt des sentiments de solitude selonle sexe et l’âge, cnton de Vud et uisse, 2007 43

Fig. 2.21

Personnes ynt des sentiments de solitude selon

l formtion, le type de mnge et diffrents

indicteurs de snt, cnton de Vud et uisse, 2007 43

Fig. 2.22

Personnes n’ynt ps ou mnqunt prfois d’une

personne de confince selon le sexe, l formtion et

diffrents indicteurs de snt, cnton de Vud

et uisse, 2007 44Fig. 2.23

sprnce de vie à l nissnce selon le sexe,

cnton de Vud, 1986/87–2006/07 45

Fig. 2.24

omprison rgionle des tux stndrdiss,

donnes grges 2000–2006 (vec intervlle de

confince à 95%) 46

Fig. 2.25

annes potentielles de vie perdues selon le sexe,

cnton de Vud, donnes grges 2000–2006 47Fig. 3.1

tt de snt et comportements selon

l’ttention porte à l snt, uisse, 2007 54

Fig. 3.2

onnissnces uto-vlues en mtire de snt,

cnton de Vud, 2007 55

Fig. 3.3

volution temporelle de l’indice de msse corporelle

(), cnton de Vud et uisse, 2002 et 2007

(personnes de 18 ns et plus) 58Fig. 3.4

urchrge pondrle (obsit incluse) selon le sexe

et l’âge, cnton de Vud et uisse, 2007

(personnes de 18 ns et plus) 58

Fig. 3.5

Lien entre l’indice de msse corporelle () et l

stisfction à l’grd de son poids corporel selon

le sexe, cnton de Vud, 2007

(personnes de 18 ns et plus) 58

Fig. 3.6

onsommtion de liquide non lcoolis selon l’âge,

le sexe et l rgion, cnton de Vud, 2007 61

Fig. 3.7

volution temporelle de l’ctivit physique,cnton de Vud et uisse, 2002 et 2007 63

Fig. 3.8

Lien entre l’ctivit physique et l’indice de msse

corporelle (), cnton de Vud, 2007

(personnes de 18 ns et plus) 65

Fig. 3.9

Proportion de fumeurs selon l’âge et le sexe,

cnton de Vud et uisse, 2007 66

Fig. 3.10

Proportion de fumeurs selon l’âge, le sexeet l formtion, uisse, 2007 67

Fig. 3.11

ombre moyen de cigrettes fumes pr jour 

prmi les fumeurs pr sexe, uisse, 2002 et 2007 67

Fig. 3.12

Frquence de l consommtion d’lcool selon le

sexe, cnton de Vud et uisse, 2007 71

Fig. 3.13

onsommtion de tbc selon le niveu

de risque reltif à l consommtion d’lcool,uisse, 2007 73

Fig. 3.14

onsommtion de mdicments selon les

problmes psychiques et le sexe, uisse, 2007

(durnt l semine prcdnt l’enquête) 77

Fig. 3.15

onsommtion de somnifres selon l’importnce des

problmes d’insomnies et l’âge, uisse, 2007

(durnt l semine prcdnt l’enquête) 77

Fig. 4.1Personnes concernes pr des nuisnces à l mison,

cnton de Vud et uisse, 2007 80

Fig. 4.2

Prt de l popultion expose à deux ou plusieurs

nuisnces dns son logement selon diffrents

indicteurs de snt, cnton de Vud, 2007 82

Fig. 4.3

Personnes subissnt des nuisnces u trvil, cnton

de Vud et uisse (personnes ctives occupes) 83

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La aé a L a Va142

X FG aLaX

Fig. 4.4

Lien entre le nombre de nuisnces u trvil, les

chrges physiques et les tensions psychiques u

trvil, cnton de Vud, 2007 (personnes ctives

occupes) 87Fig. 4.5

tisfction u trvil, cnton de Vud et uisse,

2002 et 2007 (personnes ctives occupes) 88

Fig. 4.6

Proportion de personnes ctives occupes qui

crignent pour leur emploi selon diffrents

indicteurs de snt, uisse, 2007 88

Fig. 4.7

stimtion de l difficult à retrouver un emploi

comprble selon l crinte de perdre sonemploi, uisse, 2007 (personnes ctives occupes) 90

Fig. 5.1

ypologie des personnes prsentnt des

symptômes dpressifs, uisse 2007 95

Fig. 5.2

Proportion de personnes en surchrge pondrle

ou obses selon diffrents indicteurs de l’ctivit

physique et de l’limenttion, uisse, 2007

(18 ns et plus) 102

Fig. 5.3Proportion de personnes en surchrge pondrle ou

obses selon diffrents indicteurs lis ux connissnces

dns le domine de l snt et u

mode de vie, uisse, 2007 (18 ns et plus) 103

Fig. 6.1

Proportion de personnes n’ynt ps consult de

mdecin selon les troubles physiques, cnton de

Vud et uisse, 2002 et 2007 (u cours des douze

mois prcdnt l’enquête) 111

Fig. 6.2

ntensit des consulttions selon les troubles physiques,cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze

mois prcdnt l’enquête) 113

Fig. 6.3

ombre moyen de consulttions pr personne et pr 

sexe selon les troubles physiques, cnton de

Vud et uisse, 2007 (u cours des douze mois

prcdnt l’enquête) 113

Fig. 6.4

ombre moyen de consulttions pr personne et pr 

sexe selon l’intensit des consulttions et le type de

spcilistion, cnton de Vud, 2007

(u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 115Fig. 6.5

ombre moyen de consulttions pr personne,

pr sexe et pr âge, selon le type de

spcilistion, cnton de Vud, 2007 (u cours des

douze mois prcdnt l’enquête) 115

Fig. 6.6

Proportion de personnes mentionnnt un exmen

prventif des mldies crdio-vsculires ou du

dibte selon l formtion, cnton de Vud

et uisse, 2007 (u cours des douze mois

prcdnt l’enquête) 118

Fig. 6.7

Proportion de personnes mentionnnt un exmen

prventif des mldies crdio-vsculires ou

du dibte selon les troubles physiques,

cnton de Vud et uisse, 2007

(u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 118

Fig. 6.8

ecours ux diffrentes formes de mdecine

complmentire, uisse, 2007 (u cours des

douze mois prcdnt l’enquête) 124Fig. 6.9

ombre moyen de consulttions en mdecine

complmentire pr hbitnt, comprison rgionle,

2007 (u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 124

Fig. 6.10

ypes de personnes impliques dns l dlivrnce

de l’ide informelle, uisse, 2007 128

Fig. 7.1

oûts pr ssur de l’ssurnce obligtoire des

soins (a) selon les groupes de presttireset selon les rgions, 2007 (en HF) 134

Fig. 7.2

Prime moyenne pr ssur selon l rgion de

domicile, 2007 (ssurs de 26 ns et plus, en HF) 137

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143La aé a L a Va

X FG aLaX

Tableaux

b. 1.1

Fiche signltique de l’nquête suisse

sur l snt () 13

b. 1.2

ombre de personnes constitunt l’chntillon

et popultion rsidnte du cnton de Vud selon

le sexe et l’âge, 2007 (15 ns et plus) 14

b. 1.3

lection de chiffres cls pour le cnton de Vud

en comprison vec l uisse entire 16

b. 2.1

nt subjective, cnton de Vud et uisse, 2007

(en %) 21

b. 2.2

Personnes ynt un problme de snt de longue

dure ou des troubles physiques importnts,

cnton de Vud et uisse, 2007 (en %) 24

b. 2.3

Fcteurs de risque des mldies crdio-vsculires,

cnton de Vud et uisse, 2007 (en %) 31

b. 2.4

Personnes victimes d’un ccident ou d’une chute,

cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze

mois prcdnt l’enquête, en %) 34

b. 2.5

Personnes ynt des problmes psychiques moyens

ou importnts, un sentiment lev de mîtrise de l

vie ou un sentiment lev de cohrence, cnton

de Vud et uisse, 2007 (en %) 38

b. 2.6

uses de mortlit les plus frquentes selon l’âge

et le sexe, cnton de Vud et uisse, donnes

grges 2000-2006 47

b. 2.7

ombre et prt (en %) des cs de dcs et ndice

stndrdis de mortlit () selon l cuse de

dcs et le sexe, cnton de Vud, donnes grges

2000–2006 49

b. 3.1

attention porte à l snt, cnton de Vud

et uisse, 2007 (en %) 53

b. 3.2

ndice de msse corporelle (), cnton de Vud

et uisse, 2007 ( personnes de 18 ns et plus, en %) 57

b. 3.3

attention porte à l’limenttion et respect de l

recommndtion «5 pr jour», cnton de Vud

et uisse, 2007 (en %) 60

b. 3.4Frquence de l consommtion de vinde, de

poisson et de produits litiers, cnton de Vud

et uisse, 2007 (en %) 61

b. 3.5

activit physique, cnton de Vud et uisse, 2007

(en %) 64

b. 3.6

volution temporelle de l consommtion de tbc,

cnton de Vud, 2002 et 2007 (en %) 66

b. 3.7onsommtion de tbc, cnton de Vud,

2007 (en %) 68

b. 3.8

xposition à l fume pssive (une heure et plus)

selon le sexe, comprison rgionle, 2007

(en %) 69

b. 3.9

xposition à l fume pssive u trvil, uisse,

2007 (personnes ctives occupes, en %) 70

b. 3.10Groupes à risque concernnt l consommtion

d’lcool, uisse, 2007 (en %) 72

b. 3.11

Prvlence sur l vie de l consommtion de

cnnbis et consommtion ctuelle uto-dclre,

uisse, 2007 (15 à 34 ns, en %) 74

b. 3.12

onsommtion de mdicments, cnton de Vud

et uisse, 2007 (dns l semine prcdnt

l’enquête, en %) 76b. 4.1

ombre de nuisnces à l mison, cnton de

Vud et uisse, 2007 (en %) 81

b. 4.2

ombre de nuisnces u trvil, cnton de Vud

et uisse, 2007 (personnes ctives occupes, en %) 84

b. 4.3

hrges physiques et tensions psychiques u trvil,

cnton de Vud et uisse, 2007 (personnes ctives

occupes, en %) 86

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La aé a L a Va144

X FG aLaX

b. 4.4

Lien entre les chrges physiques et les tensions

psychiques u trvil, cnton de Vud, 2007

(personnes ctives occupes, en %) 87

b. 4.5stimtion de l difficult à retrouver un emploi

comprble en cs de perte de l’emploi, cnton

de Vud et uisse, 2007 (personnes ctives

occupes, en %) 89

b. 5.1

autres crctristiques des groupes à hut risque

et du groupe de rfrence (seules sont considres les

personnes prsentnt u moins un symptôme

dpressif), 2007 98

b. 5.2orrltions multivries entre diffrents indicteurs

de comportements et de comptences en mtire de

snt et l surchrge pondrle (obsit incluse),

uisse, 2007 (modle de rgression logistique,

18 ns et plus) 104

b. 5.3

orrltions multivries entre les comportements

et comptences en mtire de snt, le contexte

socil et l surchrge pondrle (obsit incluse),

uisse, 2007

(modle de rgression logistique, 18 ns et plus) 105b. 6.1

Proportion de personnes n’ynt ps consult de

mdecin, cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours

des douze mois prcdnt l’enquête, en %) 110

b. 6.2

Proportion de personnes ynt consult un mdecin

u moins une fois u cours des douze mois prcdnt

l’enquête, selon l’intensit des consulttions, cnton

de Vud et uisse, 2007 (en %) 112

b. 6.3xmens prventifs pour les mldies crdio-

vsculires et le dibte, cnton de Vud et uisse,

2007 (u cours des douze mois prcdnt

l’enquête, en %) 117

b. 6.4

xmens de dpistge du cncer, uisse, 2007

(u cours des douze mois prcdnt l’enquête,

en %) 120

b. 6.5

ypes d’exmens de dpistge, cnton de Vud et

uisse, 2007 (u cours des douze mois prcdnt

l’enquête, en % de l popultion mentionnnt voir 

subi u moins un exmen) 121b. 6.6

Vccin contre l grippe, cnton de Vud et uisse,

2007 (u cours des douze mois prcdnt l’enquête,

en %) 122

b. 6.7

ecours ux presttions de mdecine complmentire

(a), cnton de Vud et uisse, 2007

(u cours des douze mois prcdnt l’enquête,

en %) 123

b. 6.8ecours ux presttions mbultoires et intr-muros

des hôpitux, cnton de Vud et uisse, 2007

(u cours des douze mois prcdnt l’enquête,

en %) 125

b. 6.9

Prvlence u cours de l vie de diffrentes

oprtions, cnton de Vud et uisse, 2007

(en %) 126

b. 6.10

ecours ux services d’ide et de soins à domicile

et à l’ide informelle, cnton de Vud et uisse,2007 (en %) 127

b. 7.1

oûts bruts de l’ssurnce obligtoire des soins

(a) selon le presttire et le type de presttions,

cnton de Vud et uisse, 2003-2007 (donnes

extrpoles, en millions de HF) 132

b. 7.2

oûts pr ssur de l’assurnce obligtoire des soins

(a) dns les domines mbultoire et intr-muros

selon le sexe, l’âge et l rgion, cnton de Vud etuisse, 2007 (en HF) 133

b. 7.3

Prime moyenne pr ssur selon les modles d’ssu-

rnce, le niveu de frnchise et l rgion de prime,

cnton de Vud et uisse, 2007

(ssurs de 26 ns et plus, en HF) 136

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aX

annexe

ns l’ensemble du pys, 18’760 personnes (femmes:

10’336, hommes: 8424) ont prticip à l’enquête. i l’on

soustrit les 1860 dresses non vlbles (dresses com-

merciles, misons de vcnces, numros de fx, etc.) de

l’chntillon brut totlisnt 30’179 mnges, on obtient

un tux de rponse de 66%, ce qui est reltivement

lev en comprison interntionle.Prmi les personnes interroges, 16’322 tient de

ntionlit suisse et 2428 tient des ressortissnts

trngers rsidnt en uisse. Les interviews ont t rli-

ses dns les trois lngues officielles exclusivement:

11’611 interviews en llemnd, 5638 en frnçis et 1511

en itlien.

5825 personnes (21% des dresses vlbles) ont

refus de prticiper à une interview, 3730 personnes

(13% des dresses vlbles) n’ont ps pu être contc-

tes. Le refus t formul soit u moment de l prise

de contct vec le mnge (), soit prs l questionreltive à l composition du mnge (b), soit pr l per-

sonne ynt t slectionne dns le mnge (c). n ri-

son de difficultés liées à l lngue, 445 personnes (1,6 %) 

n’ont ps pu être interviewes. ns nlyse pprofondie

des crctristiques sociodmogrphiques des individus

qui n’ont ps t en mesure de prticiper, il est difficile

d’vluer l’impct de leur bsence sur l reprsenttivit

de l’chntillon. e constt pourrit toutefois indiquer 

que les groupes de popultion trngre qui ne mîtri-

sent ps une des trois lngues ntionles serient sous-reprsents dns l’enquête, vec pour corollire, une

sous-estimtion prtielle de certins problmes de snt

de l popultion en gnrl. es biis peuvent être pr-

tiellement corrigs en procdnt prs coup à une pon-

drtion des donnes (voir le prgrphe conscr à l

mthode de pondrtion).

Explications méthodologiques concernant l’Enquête

suisse sur la santé (ESS)

Description de l’échantillon

L’nquête suisse sur l snt de 2007 (07) est l qu-

trime du genre, prs l’92/93, l’97 et l’02. l

s’git d’une enquête pr chntillonnge reprsenttivede l popultion rsidnte (uisses et trngers tblis)

âge d’u moins 15 ns vivnt dns un mnge priv

quip d’un rccordement tlphonique. Pour ce type

d’enquête, l slection des prticipnts est prticulire-

ment importnte si l’on veut obtenir une imge fidle de

l totlit de l popultion. afin d’viter les vritions

sisonnires, les interviews ont t rprties de mnire

gle sur toute l’nne civile 2007.

L mthode d’chntillonnge utilise repose sur un

chntillon ltoire strtifi. ns un premier temps, les

dresses initiles ont t rprties sur les sept grndesrgions85 fin de grntir qu’u minimum 1000 inter-

views soient rlises dns chcune de ces rgions. Les

dresses ttribues à une grnde rgion ont t rprties

entre les strtes (cntons, suf pour Zurich et erne qui

sont prtitionns respectivement en 2 et 3 strtes) fi-

snt prtie de l rgion en question, proportionnellement

à leur nombre d’hbitnts. ns chque mnge slec-

tionn, une personne-cible t tire u sort de mnire

ltoire (2e strtifiction). eule l personne cible insi

dsigne finlement prticip à l’enquête et ce n’est

que pr son intermdiire ou pr celui de son reprsen-tnt (interview dite proxy) que les informtions ont t

collectes.

Les cntons vient l possibilit d’ugmenter l tille

de leur chntillon en finnçnt des interviews suppl-

mentires pour pouvoir effectuer u niveu de leur cn-

ton des nlyses fibles. n plus du cnton de Vud, 12

cntons insi que l ville de Zurich ont exploit cette

possibilit et ont bnfici d’un chntillon reprsenttif

(F, 2008b).

85

Les 7 grndes rgions de uisse sont les suivntes: gion lmnique(G, V, V), spce ittellnd (, F, , J), uisse du ord-uest(aG, L, , ), Zurich (ZH), uisse orientle (a, a, GL, G, H, G,G), uisse centrle (L, W, W, Z, , ZG), essin ().

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153La aé a L a Va

aX

Relevé des données

Plusieurs mthodes ont t utilises pour collecter les

donnes de l’nquête suisse sur l snt (F, 2008b):

nterviews tlphoniques:es interviews tlphoniques ssistes pr ordinteur 

(«omputer assisted elephone nterview» a) ont

t menes uprs des personnes cible âges de 15 ns

et plus. au totl, 17’856 entretiens de ce type ont t

rliss.

nterviews proxy:

i une personne tit dns l’incpcit de rpondre pour 

une rison ou une utre (sjour prolong à l’trnger,

problmes de comprhension ou d’expression), c’est un

tiers qui t chrg de fournir les renseignements pour 

l personne cible (interview dite proxy). ette mthode t employe pour 828 personnes (4,4% de toutes les

interviews rlises).

ntretiens personnels:

Les personnes de 74 ns et plus vient l possibilit de

demnder à rpondre dns le cdre d’un entretien per-

sonnel plutôt que dns celui d’une interview tlpho-

nique. ur les 2008 personnes interviewes âges de 75

ns et plus, 75 ont souhit un tel entretien personnel

(0,4% de toutes les interviews rlises).

nquête crite:Les 17’931 personnes cibles qui ont t interroges pr 

tlphone ou personnellement ont ensuite reçu pr l

poste un questionnire complmentire crit; 14’432

d’entre elles ont prticip à cette enquête crite, soit un

tux de prticiption de 80,5%.

Les interviews portient sur quelque 400 questions et

durient en moyenne 35 minutes. L’ffice fdrl de l

sttistique mndt l’institut professionnel d’tudes de

mrch .. rend à Lusnne pour rliser l’enquête.

Pondération des données

aprs l slection des prticipnts, l pondrtion des

donnes recueillies est une utre tpe crucile pour 

s’ssurer que les conclusions tires de l’enquête sont

vlbles pour toute l uisse ou pour le cnton. lle per-

met en effet de corriger, en prtie du moins, les biis lis

u tirge de l’chntillon, telles qu’un dsquilibre u

niveu de l tille des mnges ou l’impct des non-

rponses. Pour ce fire, l composition de l’chntillon

est compre à l structure de l popultion rsidnte en

uisse âge de 15 ns et plus (tt fin 2006) vivnt dnsdes mnges privs. ette oprtion consiste essentielle-

ment à clculer en fonction de critres sociodmogr-

phiques un fcteur de pondrtion pour chque per-

sonne interroge, à l’ide duquel chcune de ses

rponses ser ensuite multiplie. n s’ttend (sns pou-

voir le confirmer), à ce que l’chntillon reflte l’en-semble des crctristiques de l popultion tudie,

même si l pondrtion ne prend en compte que cer-

tines vribles socio-dmogrphiques.

Pour les interviews tlphoniques et personnelles, les

critres suivnts ont t inclus dns le clcul des fcteurs

de pondrtion: âge (huit groupes: 15 à 19 ns, 20 à 24

ns, 25 à 34 ns, 35 à 44 ns, 45 à 54 ns, 55 à 64 ns,

65 à 74 ns, 75 ns et plus), sexe (msculin, fminin),

ntionlit (suisse, trngre), tt civil (mri/e, non

mri/e) et strte de l’chntillon (cntons rprtis en 16

groupes). Pour l’enquête crite, il t tenu compte enplus du niveu de formtion, de l’tt de snt subjectif

et d’ventuels hndicps visuels (F, 2010). i l’on

constt pr exemple que les femmes trngres âges

de 70 ns et plus tient sous-reprsentes dns l’chn-

tillon tlphonique ntionl pr rpport à l popultion

rsidnte suisse, cette diffrence pu être corrige en

pondrnt les donnes de sorte que l’on obtienne les

mêmes proportions dns les deux popultions (chn-

tillon, popultion). Les donnes insi pondres se rf-

rent à l popultion rsidnte en uisse âge d’u moins

15 ns à fin 2006, soit 6’186’711 personnes (F, 2010).

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