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La Semaine Africaine Mardi 24 Mars 2015 3480

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Bi hebdomadaire d'information et d'action sociale paraissant au congo du Mardi 24 Mars 2015 n°3480

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3480 du Mardi 24 Mars 2015 - 63ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

63ème

année

Journées de l’audit sur l’action de l’Etat en mer au Congo

Renforcer la coordination desadministrations, pour mieux défendre

les droits du Congo en mer(P.5)

Abraham Ibela, secrétaire général dela mairie de Brazzaville

L’ouverture ducimetière public de

Matari est imminente(P.5)

Election présidentielle de 2016

Mathias Dzon,candidat!

(P.3)

Commission africaine des droits del’homme et des peuples

La plainte de la familleNgambio-Ntsalakoua

contre l’Etat congolaisjugée recevable

(P.9)

Diocèse de Gamboma

Message de carême 2015:«Se convertir

à l’amour du Christ»

Vie politique nationale

Le Frocad propose unchronogramme pour lesopérations électorales

de 2016(P.6)

PricewaterhouseCoopers Tax & LegalLes dispositions fiscalesde la loi de finances 2015

expliquées auxpartenaires

(P.9)

O2cd (Observatoire congolais desdroits des consommateurs)

Constat alimentairealarmant en République

du Congo(P.5)

Mgr UrbainNgassongo

(P.11)

Expo universelleMilan 2015

Le Congoencore

et toujoursà l’improvi-

sation!

(P.6)

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ANNONCES

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Culture

«Goût de France», pourcélébrer la gastronomie

françaiseConduit par l’homme d’affaires, Alain Ducasse, grand chef cui-sinier, sous le patronage du Ministère français des affaires étran-gères et du développement international, l’événement culturel«Goût de France» a réuni, le jeudi soir 19 mars 2015, des milliersde convives dans 1.300 restaurants de 150 pays, à travers lemonde, grâce au savoir-faire de plus de 1000 chefs cuisiniers,pour rendre hommage à l’excellence de la cuisine française, àsa capacité d’innovation et aux valeurs qu’elle véhicule autourde la table: partage, plaisir, respect du «bien-manger».«La gastronomie fait partie de notre identité […] Peu de paysdisposent de produits aussi variés et d’une aussi grande qua-lité, et peu de pays possèdent une telle diversité de traditionsculinaires régionales. Il est important de la faire connaître, de lapromouvoir, de la faire vivre», a confié le ministre Laurent Fa-bius, rappelant combien le repas à la française, inscrit depuis2010 au patrimoine mondial de l’Unesco, est un «facteur de rayon-nement de la France».A Brazzaville, l’ambassadeur de France, Jean-Pierre Vidon, avaitconvié à sa table, à la Case De Gaulle, vingt-deux invités (minis-tres, conseillers, diplomates, directeurs, journalistes, hommesd’affaires, etc.), pour un menu typiquement «à la française».

MM.

NATIONAL

C’est Elo Dacy, secrétaire général de l’U.p.r.nqui a rendu public le

long mot préliminaire de huitpages, «pour déconstruire lesmensonges débités sur laConstitution de 2002 par le se-crétaire général du Parti congo-lais du travail (parti au pouvoir),et pour repréciser le contenuqu’elle donne au dialogue poli-tique national inclusif et à l’al-ternance démocratique». Ainsi,la conférence de presse a por-té sur «le débat sur la Consti-tution; le dialogue politique na-tional inclusif; les conditionspermissives d’une élection pré-sidentielle libre, transparente etéquitable en 2016».Il a expliqué que le parti deMathias Dzon réclame un dia-logue politique national inclu-sif, qui va déboucher sur la for-mation d’un gouvernement detransition, cela ne signifie pasqu’il cherche à avoir a avoir leposte de premier ministre. Bienau contraire, le président del’A.r.d n’attend rien de ce «fu-tur gouvernement de transi-tion». Pour couper court à cesspéculations, il a annoncé lacandidature de Mathias Dzon àl’élection présidentielle de

2016, «pour rendre le Congoaux Congolais et pour promou-voir une gouvernance démo-cratique, rationnelle, transpa-rente, sociale et participative entotale rupture avec la gouver-nance calamiteuse actuelle».Concernant le dialogue, Ma-thias Dzon ne souhaite pas qu’ilsoit présidé par une «person-nalité neutre». «Au Congo, lapolitique est entrée partout,jusque dans les églises». Dansce contexte, «la neutralité estun concept trompeur». C’estpourquoi, l’A.r.d suggère quecelui-ci soit codirigé par un re-présentant de la mouvance pré-sidentielle et un représentantde l’opposition. Le présidiumcomprendra: deux co-prési-dents, deux co-vices prési-dents, deux rapporteurs etdeux co-responsables de lacommunication. Le dialoguedébouchera, poursuit ce mes-sage, sur la signature d’un ac-cord-cadre, synthèse de l’en-semble des décisions adoptéesconsensuellement par le dialo-gue, la signature d’un engage-ment solennel à respecter lesengagements pris et la paroledonnée, l’ouverture d’une pé-riode de transition au cours de

de façon paritaire par des repré-sentants de la mouvance pré-sidentielle, de l’opposition, desautres partis politiques, de lasociété civile et de la diaspora.Ce comité sera chargé de défi-nir le projet d’ordre du jour, lecalendrier du déroulement destravaux, de la police et du pro-tocole, le projet du règlementintérieur du dialogue et le pro-jet d’accord-cadre.Quatre catégories de partici-pants sont attendues à ce dia-logue: les partis politiques lé-galement constitués, les repré-sentants des vraies associa-tions de la société civile, lespersonnalités indépendantesde l’intérieur et de la diaspora,plus les observateurs interna-tionaux.Pour des conditions permissi-ves d’une élection présidentiel-le libre, transparente et juste,l’A.r.d suggère au gouverne-ment l’élaboration d’un chrono-gramme rigoureux et réaliste del’ensemble des opérations pré-électorales, électorales et post-électorales, l’abrogation du ca-dre juridique qui régit les élec-tions au Congo, l’adoption

d’une nouvelle loi électorale re-tirant au Ministère de l’intérieuret de la décentralisation, lacompétence de la réalisationdes actes préparatoires desélections, et instituant une nou-velle commission nationaled’organisation des élections,véritablement indépendante,dotée de la personnalité juridi-que, jouissant de l’autonomieet chargée de toutes les opéra-tions pré-électorales, électora-les et post-électorales.Aussi, réclame-t-elle la disso-lution de la Conel (Commissionnationale d’organisation desélections) actuelle et la mise enplace d’une nouvelle commis-sion nationale d’organisationdes élections réellement indé-pendante, composée de façonparitaire et chargée de gérer leprocessus électoral.La refonte totale du fichier élec-toral à la faveur d’un vrai recen-sement administratif spécial,l’adoption d’une loi portantnouveau découpage électoral,

l’établissement des listes élec-torales consensuelles et crédi-bles, l’introduction des cartesd’électeurs avec photographieet l’introduction du bulletinunique figurent, également,parmi les revendications del’A.r.d.S’agissant de la Constitution,Mathias Dzon a répondu à Pier-re Ngolo comme suit: «La po-sition des candidats de l’oppo-sition à l’élection présidentiel-le de 2009 sur la Constitutionde 2002 n’a pas varié d’un iota.Comme en 2009, l’oppositionconsidère que la Constitutionde 2002 contient plusieurs dis-positions anti-démocratiqueset inacceptables qu’elle rejettecatégoriquement. Nonobstantces faiblesses, l’opposition ditnon au changement de cetteConstitution, non pas commele prétend Pierre Ngolo «par in-constance ou par opportunis-me», mais parce que le chef del’Etat congolais actuel veutchanger la Constitution par in-térêt personnel, pour se main-tenir à vie au pouvoir. C’estcontre ce coup de force cons-titutionnel que l’oppositions’insurge».

Grévy-Joël OKEMBA

Election présidentielle de 2016

Mathias Dzon, candidat!Le président de l’A.r.d (l’alliance pour la République et la démo-cratie), Mathias Dzon, sera candidat à l’élection présidentiellede 2016. L’annonce a été faite dans un message rendu publicpar la conférence des présidents de l’A.r.d, le 20 mars 2015, àson domicile sis dans la rue Mouléké, dans le cinquième arron-dissement de Brazzaville, Ouenzé. A l’issue de cette rencontre,le président de l’A.r.d a animé une conférence de presse au coursde laquelle il a invité le gouvernement à convoquer, d’ici le 31mars 2015, «un vrai dialogue politique national inclusif, rassem-blant toutes les forces vives de la Nation, pour réfléchir sur lesconditions permissives d’une élection présidentielle libre, trans-parente et équitable; et pour construire les conditions favora-bles à une alternance pacifique et consensuelle en 2016».

Mathias Dzon pendant la conférence de presse.

Pendant quatre jours, lesdeux cents participantsont été édifiés sur les

principes et valeurs démocra-tiques. En effet, le séminairesur le renforcement des capa-cités s’est tenu à quelquesjours du congrès national ex-traordinaire du M.c.d.d.i, appe-lé «congrès de la classifica-tion», est une opportunité pource parti qui voudrait que sesmilitants soient formés politi-quement, pour avoir des cadresefficaces et responsables. Ain-si, les participants ont suivi ledéveloppement des thèmescomme: Théorie démocratique;participation et citoyenneté;droits de l’homme; partis poli-tiques; prévention et questiondes conflits; genre; pédagogieet communication, par deuxéminents conférenciers: doc-teur Abdoul Karim Saidou etMelena Liedholm Ndounou.Après des débats enrichis-sants, les participants ont étéédifiés sur les principes et va-leurs démocratiques, notam-ment sur les droits et devoirsdes citoyens et les dirigeantspolitiques.Pour le secrétaire national àl’organisation et à la mobilisa-tion, Philibert Malonga, ce sé-minaire est venu à point nom-

mé, au regard des thèmes misen débat. «Dans notre pays oùla démocratie est naissante, ilnous faut renforcer la culturedémocratique, pas seulementau sein de chaque parti politi-que, mais dans notre sociétéaussi. Donc, il est de notre de-voir d’organiser ce genre deséminaires, pour former les for-mateurs. Ce qu’ils vont acqué-rir comme connaissances irontsur le terrain pour continuer àfaire la promotion de la culturedémocratique», a-t-il indiqué. Ila, en outre, relevé que formerles messagers de la démocra-tie, c’est le combat que mènela Fondation internationale duparti du centre suédois, en Afri-que.Malena Liedholm Ndounou, re-présentante de cette fondationinternationale, s’est dite déter-minée quant aux enseigne-ments à mettre à la dispositiondes séminaristes. «Notre for-mation, c’est le dynamique se-cret entre formateurs etapprenants.Cette session deformation qui s’adresse auxjeunes déjà engagés dans lespartis politiques, âgés de 22 à34 ans, concerne, actuellement,onze pays d’Afrique dont qua-tre pays en Afrique de l’Ouest.C’est l’occasion de prendre

M.c.d.d.i (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral)Les messagers de la démocratie édifiéssur les principes et valeurs démocratiquesLa direction du M.c.d.d.i (Mouvement congolais pour la démo-cratie et le développement intégral) a organisé, du 17 au 20 mars2015, à l’aumônerie universitaire, à Brazzaville, un séminaire deformation sur le renforcement des capacités des responsablespolitiques, appelés «messagers de la démocratie». Animé par laFondation internationale du parti du centre suédois, ce sémi-naire a été patronné par le secrétaire national à l’organisation età la mobilisation du M.c.d.d.i, Philibert Malonga, représentant lesecrétaire général du parti.

Voici 13 ans que le Tout Puis-sant a rappelé à lui son en-fant

Julienne AngéliqueCOUSSOUD née PANDHET,

dans sa 61ème année.

Epouse Modèle avec grandcœur, sociable sans limiteset grande pleureuse.Elle a inculqué à ses enfantset à tous ceux qui l’ont en-touré, les valeurs de travail,de justice, d’amour et de to-lérance.Elle aimait chanter, pour ex-primer un fait. Ce qui lui va-lut le sobriquet de «MèreNouvelle».

IN MEMORIAMJulienne Angélique COUSSOUD

24 Mars 2002 – 24 Mars 2015«Le temps qui passe n’efface pas le souvenir»

Que Simone LELO sa Mère et Félicien PANDHETson Père, soient heureux de l’avoir mise au monde!Que tous ceux qui l’ont connu joignent leurs prières

aux nôtres!

laquelle, le président de la Ré-publique en exercice reste enposte jusqu’à la fin de son man-dat, le 12 aout 2016.Il préconise, également, la miseen place d’un gouvernement detransition, qui sera dirigé par unpremier ministre proposé parl’opposition et chargé de met-tre en œuvre les décisions dudialogue, la mise en place d’unparlement de transition, chargéde suivre et de contrôler l’exé-cution des décisions du dialo-gue.Autres attentes de ce dialogue:la mise en place d’une chartede la transition devant régir lapériode de transition et la créa-tion des conditions qui permet-tent au président de la Répu-blique en exercice de sortir, defaçon honorable, à la fin de sonmandat.Pour atteindre ces objectifs,ajoute ce message, ce dialoguedoit, d’une part, écarter de sonordre du jour, le faux débat surle changement ou non de laConstitution. Et une fois con-voqué, l’acte premier du dialo-gue sera la mise en place d’uncomité préparatoire composé

contact avec les partis politi-ques congolais, pour envisagerune extension de ce program-me en Afrique centrale», a-t-elleindiqué.Rappelons que cinq partis dela RD Congo, faisant partie du

réseau africain ont pris part àce séminaire. Le réseau africainest fondé en 2003, par l’ancienprésident sénégalais, Abdou-laye Wade.

Pascal-Azad DOKO

Philibert Malonga (au centre)

Photo de famille.

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PUBLI-MESSAGE

Congolaises et Congolais !

Bientôt une nouvelle Associationapolitique au Congo:

«Initiative Populaire pour leRéférendum Constitutionnel»

(IPRC)

Réservez un accueil militant à cetespace largement ouvert

à tous les Démocrates

Merci !

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NATIONALO.m.s - Congo

Don en faveur des populationset des réfugiés centrafricains

dans la LikoualaLa représentation de l’O.m.s (Organisation mondiale de la santé)au Congo a fait un don au gouvernement, destiné aux popula-tions et aux réfugiés centrafricains, dans le département de laLikouala. La remise de ce don d’une valeur de 90 millions defrancs Cfa a eu lieu, jeudi 12 mars 2015, au siège de la représen-tation de l’O.m.s, à Brazzaville, et a été remis par Mme FatoumataBinta Tidiane Diallo, représentante de l’O.m.s au Congo, à MmeEmilienne Raoul, ministre des affaires sociales, de l’action hu-manitaire et de la solidarité, en présence d’Anthony Obemeng-Boamah, coordonnateur du système des Nations unies,d’Ibrahima Traoré, représentant du H.c.r, des invités et de quel-ques réfugiés.

Le don fait par l’O.m.s au gouvernement est composé de kits detraitement du paludisme, de diarrhée, de matériels chirurgicauxet obstétricaux, d’un réfrigérateur, de petits groupes électrogè-nes, de matériels d’assainissement et de bien d’autres équipe-ments médicaux.Donnant le sens de ce geste, Mme Fatoumata Binta Tidiane Dialloa précisé qu’il a pour but de soulager, tant soit peu, le sort desréfugiés centrafricains de la Likouala, qui ont quitté leur pays,suite aux violences sociopolitiques: «L’O.m.s, qui a son siègerégional au Congo, a pensé utile de se joindre à ces efforts, pourvous apporter quelques éléments qui pourraient vous aider à pren-dre en charge aussi bien les réfugiés mais également la popula-tion qui les accueille, parce que dans la tradition africaine, c’estrare de voir de vrais camps de réfugiés. Les réfugiés vivent avecnous et nous partageons le peu que nous avons. Nous savonsqu’en cette période de pluies, c’est la période des grandes épidé-mies, des grands problèmes de santé. C’est pourquoi nous vousremettons très gentiment, ces quelques lots de médicaments,d’équipements, pour vous aider à faire face aux problèmes desanté des populations, aussi bien, des réfugiés que des popula-tions congolaises».Après avoir réceptionné le don et rappelé le soutien de l’O.m.slors des épidémies, catastrophes et autres situations difficiles,que le Congo, a connues, la ministre Emilienne Raoul adéclaré: «Ce geste entre dans le cadre de ce que les Nations uniesapportent comme soutien humanitaire aux réfugiés et cela inter-vient en moins de trois semaines après le Japon et les Etats-Unisd’Amérique. Ce sont tous ces partenaires qui participent aux réu-nions que nous organisons régulièrement au cours desquellesnous lançons à chaque fois un appel pour nous soutenir dans laprise en charge des réfugiés». Elle a souhaité que le forum deBangui sur la réconciliation des Centrafricains, prévu dans lesprochains jours, porte des fruits, en vue de permettre aux filles etfils de ce pays frère de retrouver la paix.

Alain-Patrick MASSAMBA

* Monsieur le secrétaire géné-ral, aujourd’hui, le cimetière ducentre-ville connaît une situa-tion préoccupante, celle del’espace qui devient impossiblepour les inhumations. Quellessont les mesures prises par lamairie pour pallier cette difficul-té?** Aujourd’hui, le cimetière ducentre-ville est arrivé au termede son exploitation. Depuis2013, le député-maire de la vil-le de Brazzaville avait adresséau ministre de l’économie, desfinances, du budget et du por-tefeuille public, une note fai-sant état du cimetière du cen-tre-ville qui devenait de plus enplus saturé et qu’il fallait trou-ver une solution de rechange.Suite à la requête du député-maire, et vu l’arrêté du ministredes finances fixant les indem-nités compensatrices accor-dées aux expropriés du domai-

ne de l’ex-O.n.p.t (Office natio-nal des postes et télécommu-nications), la mairie de Brazza-ville avait bénéficié de quel-ques parcelles supplémentai-res, au profit du cimetière ducentre-ville, pour pouvoir con-tinuer les inhumations. Ce quiavait permis d’avoir encore

Il ne reste plus qu’un seul ca-veau réservé pour un corps enprovenance de la France. Pourpallier cette éventuelle deman-de, un bloc spécial dit V.i.p estréservé au cimetière public deMatari, pour les inhumationsspéciales dès que celui-ci sera

metière de Matari?** Effectivement, l’espace estacquis et les travaux d’aména-gement de ce site sont suffi-samment avancés et exécutéspar la société Franco Villarec-ci. Mais, le grand problème sepose au niveau des voies d’ac-cès. Le gouvernement s’y attè-le, et une solution sera trouvée,pour régler ce problème social.Une fois opérationnel, le cime-tière de Matari pourra être misen service pendant 50 ans.

* Est-ce que les propriétairesterriens ont-ils perçu la totalitéde leur argent?** Les propriétaires terrienssont, pour la plupart, satisfaitset le reste du dossier est encours de finalisation. Il est dif-ficile pour le député-maire dedonner la date butoir del’ouverture de ce cimetière.Cela dépasse ses compétenceset le dossier se trouve, actuel-lement, sur la table du gouver-nement qui en décidera.

* Les cimetières privés, sont-ilscréés selon les règles de l’art?** Parfois non. C’est devenu unbusiness pour certains promo-teurs, dans la mesure où notrepays a opté pour le libéralismede certains secteurs d’activités.Mais, la mairie est très regar-dante, là-dessus, pour éviter depolluer l’environnement.

Propos recueillis parPascal BIOZI KIMINOU

Abraham Ibela, secrétaire général de la mairie de BrazzavilleL’ouverture du cimetière public de

Matari est imminenteIl y a deux ans, les autorités municipales avaient annoncé, tam-bour battant, dans les médias, l’ouverture d’un cimetière public àMatari, sur la route de la station terrienne de Moungouni, dans le9ème arrondissement Djiri, puisque le cimetière public, d’Itatolo, etcelui du centre-ville (réservé aux familles nanties), sont saturéset prêts à être fermés. Aujourd’hui, avec la fermeture de ces deuxcimetières, les Brazzavillois sont obligés d’inhumer dans des con-ditions déplorables avec superposition de cercueils dans un mêmecaveau, à Itatolo, et au centre-ville. L’ouverture du cimetière pu-blic de Matari est imminente, mais la seule difficulté est le man-que de voie d’accès. Les travaux de construction et d’aménage-ment de ce site, confiés à la société Franco Villarecci, sont suffi-samment avancés. Pour en savoir davantage, le reporter de LaSemaine Africaine a eu un entretien avec le secrétaire général dela mairie de Brazzaville, Abraham Ibela, sur l’ouverture du nou-veau cimetière.

Abraham Ibela.

* Pourquoi Monsieur le consul-tant, les journées de l’audit surl’action de l’Etat en mer, pourle compte du Congo?** C’est afin de faire exister leCongo en mer, c’est-à-dire quele Congo a des intérêts en mer,il a des droits en mer. Des droitsqui concernent sa pêche, sesexploitations minières et pétro-lières, et le Congo doit pouvoirfaire respecter ses droits.Alors, plusieurs administra-tions du Congo ont une actionen mer, il reste aujourd’hui à

coordonner ces actions entreelles, de manière que l’adminis-tration du Congo, en général,se trouve plus efficace, quandles administrations s’épaulentles unes les autres, s’informentles unes les autres de ce qu’el-les accordent, de ce qu’ellesn’accordent pas, tels que lesdroits du Congo en mer quisont reconnus par le droit in-ternational soient mieux res-pectés et donc mieux valori-sés.* Quelles actions sont préconi-

sées à court, moyen et long ter-me?** Les actions qui sont préco-nisées sont des actions essen-tiellement de coordination desadministrations; c’est-à-direque les administrations doiventmieux se connaître, mieux separler et doivent donc mettre enplace des processus pour agirensemble. Agir ensemble, defaçon coordonnée et de façonplus efficace. Donc, ce sont, es-sentiellement, pour l’instant,des processus administratifs etdes actions à court terme; c’estde faire, en sorte, de mener desopérations plus efficaces.

* Quels genres d’opérations?** Ce sont, d’abord, des opéra-tions administratives. Quandon accorde une autorisationadministrative, il faut que lesadministrations s’accordententre elles, pour que l’actionautorisée par une administra-

Journées de l’audit sur l’action de l’Etat en mer au CongoRenforcer la coordination des administrations,

pour mieux défendre les droitsdu Congo en mer

Dans la perspective de la mise en œuvre d’un cadre juridiqueet institutionnel de l’action de l’Etat en mer au Congo, laCoopération française a mis en place un programme de for-

mation dénommé «Fonds de solidarité prioritaire Asecmar», pourl’appui à la réforme du système de la sécurité maritime dans legolfe de Guinée. Ce programme, qui a débuté en février 2014, visela bonne gouvernance de l’espace maritime, le renforcement descapacités humaines et la coopération régionale. C’est dans cetteoptique que le Ministère des transports, de l’aviation civile et dela Marine marchande et le Ministère de la défense nationale ontco-organisé, du 12 au 13 mars 2015, à Brazzaville, des Journéessur l’audit de l’action de l’Etat en mer. A l’issue des travaux, leconsultant, Maître Benoît Le Goaziou, avocat au barreau de Paris,au sein du Cabinet «Asterias avocats», s’est prêté à nos ques-tions. Son expérience, acquise au cours de sa carrière au sein dela Marine nationale française, a conduit à le proposer pour réali-ser cette expertise au profit de la République du Congo. Commis-saire de la Marine nationale pendant 30 ans, de 1984 à 2014, il aembarqué à bord de navires de guerre, navigué outre-mer, servien état-major, exercé en préfecture maritime, dirigé la mission duMinistère de l’environnement pour la création du parc marind’Iroise, assisté l’ambassadeur de France au Maroc. Il a notam-ment été, entre autres, conseiller à la direction des affaires juridi-ques du Ministère de la défense, pour les questions liées à lamarine, au statut des navires, aux ports militaires et à l’action del’Etat en mer. Conseiller de l’ambassadeur de France auprès duRoyaume du Maroc, chef d’une division interministérielle d’offi-ciers de la marine, des affaires maritimes de la gendarmerie et dela douane. Il a, par ailleurs, conduit plusieurs missions d’exper-tise dans des pays d’Afrique également éligibles au F.s.p Asecmar.

tion ne vienne pas à l’encontrede l’action d’une autre adminis-tration, par exemple. Donc,c’est une première opération.Et puis, il y a le deuxième ni-veau des opérations qui sontdes opérations de contrôle,parce qu’il faut être en mer,pour faire respecter les droitsdu Congo. Il faut que le Congosoit en mer et fasse respecterles autorisations qu’il a don-nées ou bien les règles qui sontétablies au niveau internationalqui ne le sont pas forcément,par exemple, sur la pêche illé-gale, sur éventuellement desopérations de transbordementqui peuvent se faire au large etqui sont autant de manque àgagner pour le pays, qui méri-tent d’être contrôlées par tou-tes les administrations ensem-ble et coordonnées du Congo.

Propos recueillis parLuc Blanes NGOMA

Maître Benoît Le Goaziou.

près de 185 caveaux. Mais,aujourd’hui, avec l’allure des in-humations, l’espace est épuisé.

opérationnel.* Justement, où en êtes-vousavec la mise en service du ci-

Monsieur Malonga Ra-phaël, Kissita Gabriel,Mme Boumpoutou néeB é d i k o u é z a m o n éAlbertine, les enfants in-forment les amis et con-naissances du décès deMr Boumpoutou Josué(papa Ricky), agent re-traité de l’OCI, survenule 11 mars 2015, à Braz-zaville.

Nécrologie

La veillée mortuaire se tient à son domicile sis aun°610 de la rue Frère Hervé, à Makélékélé Bourreau.L’inhumation aura lieu, le vendredi 27 mars 2015,au village Bissélé (district de Boko)

La remise du don de l’Oms au gouvernement du Congo.

L’un des cimetières de Brazzaville fermés.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 6

Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

A moins de six semainesde l’échéance de l’ExpoMilano 2015, aucune ac-

tivité opérationnelle propre-ment dite relative à la participa-tion du Congo à l’édition mila-naise de l’exposition universel-le n’a été initiée. Aucun budgetarrêté, encore moins en exécu-tion! De quoi craindre que lechef de l’Etat congolais ne vivece jour inaugural, en présencede ses homologues, un fiascoau pavillon Congo qui, aumieux, se relèguerait, de facto,dans les «ghettos» de la cité del’Expo Milano 2015, tant le dé-calage avec les autres pavillonsmême modestement aména-gés, serait criard en termes decontenus et de qualité de pres-tation.L’exposition universelle est laplus grande des expositions.Son thème est par définition «àcaractère universel, d’intérêt etd’actualité pour l’ensemble del’humanité». D’une durée maxi-male de six mois, elle a lieutous les cinq ans, dans une vil-le d’un pays élu par l’assembléegénérale du B.i.e (Bureau inter-national des expositions), l’Ex-po Milano 2015 a été conçuecomme la rencontre des Na-tions, de la société civile et desentreprises où «chaque pays,à partir de sa culture et de sestraditions, est amené à s’inter-roger et à proposer des solu-tions au grand défi de l’alimen-tation du futur». C’est un évé-nement international majeur.Le Congo était pourtant, dèsaoût 2011, parmi les dix pre-miers pays qui avaient confir-

mé leur participation. Plus detrois années se sont écoulées,avant que des cadres et expertscongolais ne soient rassem-blés dans une commission in-terministérielle spécialisée,pour concevoir et mettre enœuvre la participation du pays.Le travail de cette commission,mise en place en décembre der-nier, quatre mois seulementavant l’inauguration de l’expo-sition universelle, est l’expres-sion du «sport national» préfé-ré de tous les gouvernementssuccessifs congolais depuisdes décennies: l’improvisation.Comme dans les compétitionssportives et autres évènementsinternationaux, ici pendanttrois années, les ministères im-pliqués dans la participation duCongo à l’Expo Milan 2015n’ont rien fait. Ils se réveillent,quasiment à la veille de l’ouver-ture, pour mettre en place unecommission dans laquelle descadres et experts s’activent,mettent des bouchées doubles,s’arrachent les cheveux fautede moyens pour accoucherd’un pavillon Congo et d’uneexposition qui, on peut le pré-voir, risque de ressembler plusau comice agricole d’un dépar-tement congolais.A propos, les nouvelles géné-rations de ministres ne se dé-marquent guère de leurs aînés,les dinosaures gouvernemen-taux. On aurait pourtant dû s’at-tendre à ce que le sang neufdes ministres jeunes au gou-vernement apportât la rupturesur ces pratiques de mal-gou-vernance. Que nenni! Comment

expliquer qu’un pays qui a for-mé autant de cadres et où il nepasse pas une semaine sans unatelier, un séminaire de forma-tion ou de recyclage des per-sonnels civils ou militaires sur«la gestion axée sur les résul-tats» puisse arborer une gou-vernance d’aussi piètre qualitéau point d’improviser totale-ment sa prestation à un événe-ment international majeur com-me l’exposition universelle?Par ailleurs, choisir de montrerau monde, avec une telle impro-visation, ses performancesscientifiques et technologiquesen matière alimentaire, est unegageure. C’est afficher uneambition démesurée pour leCongo qui, hors rhétorique, n’apas cessé, depuis des décen-nies, la ghettoïsation de sa re-cherche scientifique et techno-logique qui se dégarnit à gran-de vitesse: très loin de son en-gagement africain d’y investir1% de la richesse nationale,avec en conséquence, un effec-tif rabougri de chercheurs dé-motivés (départ à la retraite etpas de recrutement), des labo-ratoires avec des équipementsdésuets, obsolètes et peu per-formants. La plupart, dans lecontexte national actuel subis-sant le délestage chronique defourniture publique d’énergieélectrique, ne sont même paséquipées d’un groupe électro-gène de secours, pour assurerla continuité des processus ex-périmentaux de laboratoire oula préservation des chaînes de

froid nécessaires à la conser-vation de certains produits delaboratoires. Il est légitime dese poser la question: une re-cherche scientifique et techno-logique aussi naine peut-elleatteindre des résultats à la hau-teur des enjeux d’une exposi-tion universelle? L’essentielpour le Congo serait-il doncseulement de participer… com-me aux Jeux olympiques?Enfin, l’exposition universellemilanaise a réservé une placede choix à l’entrepreneuriat: unpavillon spécifique est dédiéaux entreprises. Mais, les en-trepreneurs congolais, commeaux éditions précédentes del’expo universelle, vont encorebriller par leur absence. Lachambre de commerce de Braz-zaville a déclaré que les entre-preneurs congolais n’y pren-draient part que s’ils sont prisen charge par le gouvernement.Triste réalité d’un entrepreneu-riat au Congo qui reste à la re-morque d’un Etat qui n’investitdans le développement de sonentrepreneuriat local que dansles discours! Manifestement,comme pour le leadership po-litique, la nouvelle générationde vrais entrepreneurs congo-lais n’a pas encore émergé. Lepeuple congolais a du pain surla planche, s’il veut méritermieux.

Tsengué-Tsengué

Expo universelle Milan 2015Le Congo encore

et toujours à l’improvisation!Le 1er mai 2015, les rideaux se lèveront à Milan, en Italie, pourdévoiler l’«Expo Milano 2015», l’exposition universelle qu’abri-tera cette ville italienne, capitale lombarde et économique de l’Ita-lie, sous le thème général: «Nourrir la planète, énergie pour lavie». L’Expo Milano 2015, c’est plus de 29 millions de visiteursattendus en six mois, 160.000 en moyenne journalière, un évè-nement mondial unique où le Congo, en choisissant le thème departicipation -la science et la technologie au service de la sécu-rité et de la qualité alimentaire- y exprimera, à partir de ses sen-sibilités culturelles et traditionnelles, ses interrogations et pro-posera ses réponses scientifiques et technologiques au granddéfi de l’alimentation du futur. L’agenda du président de la Ré-publique, Denis Sassou Nguesso, prévoit sa participation à lacérémonie d’ouverture.

Le pavillon français à l’exposition universelle de Milan.

Le mémorandum, qui fixele cadre d’action duF.r.o.c.a.d, une plate-for-

me des partis, mouvements etassociations politiques de l’op-position, s’articule autour dedeux exigences majeures, à sa-tisfaire: le respect de l’ordreconstitutionnel et la gouver-nance électorale. Ainsi, la coor-dination de cette plate-formerevendique du gouvernement,outre la tenue d’un dialoguenational inclusif et l’adoptiond’un nouveau projet de loi élec-torale d’ici au mois d’avril pro-chain, l’adoption d’un textecréant la nouvelle commissionélectorale indépendante d’ici lafin du mois d’avril, le recense-

ment administratif spécial(compte tenu des ratés du der-nier recensement effectué parle gouvernement) en juin, juilletet août 2015; la mise en placedu nouveau fichier électoraleen ligne en septembre et octo-bre 2015, et l’élaboration descartes d’électeurs biométri-ques pour éviter la fraude. Se-lon leur estimation, cette opé-ration peut se faire entre dé-cembre 2015 et janvier 2016.Autres suggestions faites àl’endroit du gouvernementdans ce mémorandum, l’éta-blissement des listes électora-les par bureau de vote courantfévrier et mars 2016, le dépôtdes candidatures en avril 2016

et l’établissement d’un bulletinunique en mai 2016. Concer-nant le lancement officiel de lacampagne électorale de la pré-sidentielle, il est prévu pour lemois de juin 2016. S’en suivrales élections proprement dites:le premier tour est prévu pourle début du mois de juillet 2016et le deuxième tour, pour finjuillet.

Lisant ce mémorandum, le pro-fesseur Anaclet Tsomambet,porte-parole du F.r.o.c.a.d, adéclaré que «la signature de cemémorandum va conduire àl’organisation apaisée de laprésidentielle de 2016». Aunombre des partis signatairesde ce mémorandum, l’on anoté, entre autres, l’U.pa.d.s dePascal Tsaty-Mabiala, l’U.p deJean-Martin Mbemba, l’U.p.r.nde Mathias Dzon, l’U.d.r-Mwin-da de Guy-Romain Kinfoussia,le M.u.s.t de Claudine Munari,la Convention citoyenne de Bo-naventure Mbaya, le P.s.d.c deClément Mierassa, le C.a.p deJean Itadi, etc.Pour rappel, le F.r.o.c.a.d a étécréé le 15 janvier 2015 et tousles partis, mouvements et as-sociations politiques qui lecomposent, ont réitéré leur po-sition de ne pas changer laConstitution du 20 janvier 2002,et excluent le point sur la Cons-titution des sujets à débattre audialogue national inclusif qu’ilsréclament au gouvernement.

Grévy Joël OKEMBA

Vie politique nationaleLe Frocad propose un chronogramme pour

les opérations électorales de 2016Dans un mémorandum signé le 19 mars 2015, au cours d’unecérémonie au palais des congrès, à Brazzaville, plus d’une cin-quantaine de leaders de partis, mouvements, associations poli-tiques et certaines individualités du F.r.o.c.a.d (Front républicainpour le respect de l’ordre constitutionnel et pour l’alternancedémocratique), sous la coordination de Paul-Marie Mpouélé, ontdemandé au gouvernement d’organiser un dialogue national in-clusif, avant la fin du mois de mars, tout en lui proposant, enmême temps, un chronogramme en onze points, fixant toutesles opérations électorales de 2016.

Paul-Marie Mpouelé.

Ça ne va pas à l’Université Marien NgouabiSi l’on n’y prend garde, l’Université Marien Ngouabi sera secouéepar une grève que pourrait déclencher le personnel non ensei-gnant. Ces derniers boudent la nomination d’un enseignant à ladirection des ressources humaines, en l’occurrence M. Awombo,ancien secrétaire académique, par le ministre de l’enseignementsupérieur, Georges Moyen. L’intéressé remplace à ce poste M.Iwanga, décédé en janvier dernier. Mais, c’est un poste réservéexclusivement au personnel non enseignant, selon les textes or-ganiques de l’Université Marien Ngouabi. Le personnel non en-seignant s’étant senti frustré, il a saisi les syndicats pour obtenirl’annulation de cette nomination. Mais, rien ne bouge dans ce sens.C’est ainsi que le syndicat promet de barricader le bureau du di-recteur des ressources humaines récemment nommé, pour lecontraindre à démissionner ou obliger le ministre Moyen à annu-ler sa nomination. Il y a de l’électricité dans l’air!

Engins de T.p et joueurs se disputentl’enceinte du Stade Massamba-Débat

Dimanche 22 mars 2015, il y avait une journée de championnatnational de football, au Stade Alphonse Massamba-Débat, où l’In-ter-Club en décousait sportivement avec l’A.C Léopards de Dolisie.Mais, un fait insolite s’y est produit: les joueurs se sont disputé lesabords de la pelouse avec les engins de travaux publics de l’entre-prise chinoise chargée de réhabiliter ledit stade, dans la perspec-tive des 11èmes Jeux africains. Quatre-vingt-dix minutes durant, pen-dant que les joueurs couraient après un ballon parfois indocile, depetits engins de travaux publics roulaient sur la piste en tartan quedécapait une pelleteuse. Ils chargeaient, les uns après les autres,les morceaux de tartan, pour les jeter à l’extérieur du stade. Com-ment jouer régulièrement en compétition officielle sur des installa-tions où, simultanément, il y a des travaux? La sécurité des joueursn’étant plus assurée, les risques d’incidents sont réels. La Fécofootdoit faire quelque chose pour mettre un terme à cette curieusecohabitation, sinon trouver un autre site pour les rencontres sporti-ves.

Une ambulance fauche un piétonsur l’avenue de l’O.u.a, à Brazzaville

Un homme a été fauché, grièvement, par l’ambulance d’un centresanitaire, sur l’avenue de l’O.u.a, à hauteur du marché Total, àBacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville. L’ambulanceallait en direction du centre-ville, mais à cause de l’embouteillage,le chauffeur s’est résolu à emprunter la voie opposée, espérantainsi rouler à vive allure. Malheureusement, le véhicule sanitaire apercuté le piéton qui, lui, traversait la route. Le pauvre a été placédans la même ambulance qui l’a transporté au C.h.u (Centre hos-pitalier et universitaire).

Le personnel non enseignant del’Université Marien Ngouabi en colère

La nomination, par le ministre Georges Moyen, d’un enseignant àla direction des ressources humaines est à l’origine du climat tenduà l’Université Marien Ngouabi. Ce poste étant réservé au person-nel non enseignant, selon les textes organiques, le collectif du per-sonnel non enseignant, jaloux de ce privilège, a saisi les syndicatspour obtenir l’annulation de la nomination de M. Awombo, anciensecrétaire académique, en remplacement de M. Iwanga, décédéen janvier dernier. Au début du mois de mars, les syndicats avaientpromis de barricader le bureau du directeur des ressources humai-nes récemment nommé, pour le contraindre à la démission ou obli-ger le ministre de l’enseignement supérieur à annuler cette nomi-nation. Comme quoi, il y a menace de grève à l’Université MarienNgouabi.

C.f.c.o: la voie ferrée envahiepar de hautes herbes

En cette saison de pluies, notamment dans la partie méridionaledu pays, la verdure prend du terrain. Ce qui, du reste, est le bonsigne d’un écosystème viable, à la fois pour la faune, mais aussipour l’agriculture. Mais, le cas de la voie ferrée Congo-Océan pa-raît un peu plus particulier. Dans certains cantons et gares, desefforts de désherbage louables sont observés. Dans d’autres, parcontre, les plus nombreux d’ailleurs, le constat est que l’herbe aenvahi la majeure partie de la voie ferrée. Elle risque de gêner lacirculation des trains. Toute cette herbe pousse au vu et au su desresponsables de cantons ou de gares. Dieu merci, il n’y a pas,comme c’est souvent le cas pour les camions, de croisement pos-sible de trains entre deux gares. Autrement, par manque de visibi-lité de la voie, les risques de collisions seraient énormes. Les res-ponsables de la voie ferrée devraient mobiliser les tâcherons, pourcouper les herbes débordantes, afin qu’il y ait une bonne visibilitésur la voie.

A quand la réparation de la voirie urbaineà Brazzaville

Au regard de la dégradation des chaussées goudronnées dans lacapitale, Brazzaville, on a l’impression que les pouvoirs publics,notamment le gouvernement et la mairie, se sont fâchés contre lesautomobilistes. En cette saison de pluies, les avenues goudron-nées se dégradent à vue d’œil, sans susciter la moindre réactionde la part du gouvernement ou de la mairie. Des petits nids depoule s’agrandissent, comme au rond-point de La Poste, en pleincentre-ville, et pourtant, pas de service d’entretien. Au point que,dans certains quartiers, des jeunes mettent du gravas dans lesnids de poule et font l’aumône auprès de gentils automobilistes quipeuvent leur laisser une pièce de cent francs Cfa. Probablement,les pouvoirs publics attendent la veille des Jeux africains pour en-gager les travaux de réparation des voies goudronnées, pour fairetravailler les gens, même de nuit. Dommage!

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 7

NATIONALAmbassade de France

Don de fournitures àla gendarmerie congolaiseL’ambassade de France a fait don à la gendarmerie congolaisede fournitures techniques et scientifiques de police, et de four-nitures pédagogiques et scolaires d’une valeur de 16.000 euros(environ 10, 4 millions de francs Cfa). Ce don a été remis parl’ambassadeur de France Jean-Pierre Vidon, jeudi 26 février 2015,à l’E.g.n (Ecole de la gendarmerie nationale), à Brazzaville, et il aété réceptionné par le général de brigade Paul-Victor Moigny,commandant de la gendarmerie nationale, en présence des mem-bres du commandement de la gendarmerie nationale.

Pour les fournitures de police technique et scientifique, on ytrouve, notamment des mallettes avec poudre magnétique et despoudres ordinaires, etc., qui serviront à la lutte contre la crimina-lité. Ces outils constituent une des bases du travail des gendar-mes consistant à rechercher des indices et déterminer les preu-ves, de manière à les présenter à la justice, pour identifier lescriminels. Les fournitures de police technique, a précisé le diplo-mate français, «sont indispensables dans ce domaine très délicatdes investigations qui suppose des compétences pointues les-quelles ne peuvent être pleinement exploitées sans le matérielnécessaire».Les fournitures pédagogiques concernent les gendarmes forma-teurs de l’E.g.n, tandis que les fournitures scolaires composéesentre autres, de cahiers, stylos et d’autres petits matériels péda-gogiques seront mises à la disposition de 1500 élèves gendar-mes.Parlant de ce don, l’ambassadeur Jean-Pierre Vidon, a affirmé qu’iltémoigne de l’intérêt que la France accorde à la coopération avecle Congo, dans le domaine de la sécurité intérieure, notammenten faveur de la gendarmerie: «Le projet gendarmerie de la coo-pération française, en termes d’appui, comporte un volet essen-tiel, celui de la mise à disposition de la ressource humaine néces-saire pour animer ce projet avec l’affectation à ce poste d’un offi-cier supérieur de la gendarmerie nationale française, depuis quel-ques mois, le lieutenant-colonel Eric Misserey». Ce dernier est,également, conseiller du commandant de la gendarmerie natio-nale.Réceptionnant ces matériels, le général Moigny, a loué ce gestequi restera gravé en lettre d’or dans les annales de la gendarme-rie congolaise. «Ce don témoigne des bons rapports entre la gen-darmerie congolaise et la gendarmerie française, l’une des inven-tions françaises qui résistent à la force du temps et qui s’adapteau temps. Cette remise de dons composés de matériels à usagepédagogique et de police technique et scientifique, soulagera tantsoit peu les instructeurs des différents stages qui se dérouleronten ce lieu mythique, creuset du professionnalisme en gendarme-rie congolaise, sans oublier la satisfaction des spécialistes desscènes d’infractions». Il a, à cet effet, exhorté le personnel del’E.g.n à utiliser ce matériel à bon escient et à apporter une plus-value à la qualité de la transmission des connaissances aux gen-darmes. Et, au personnel du service central des recherches judi-ciaires, dont le matériel reçu facilitera désormais la tâche, le gé-néral Moigny a dit: «Les preuves médico-légales dorénavant nevous échapperont plus sur les scènes d’infraction. C’est pour-quoi vous avez l’obligation d’utiliser en professionnel ce matérielde constitution des preuves irréfutables de la manifestation de lavérité au cours des enquêtes».

Alain-Patrick MASSAMBA

La nouvelle agence de laC.n.s.s à Bacongo estconstituée d’un bâtiment

de 20 mètres de longueur et dedeux annexes. Le bâtimentprincipal comprend: 12 gui-chets, un bureau pour le chefd’agence, deux bureaux pourles collaborateurs, un localtechnique, des toilettes pour lepersonnel.Le premier bâtiment annexe estconstitué de trois guichets des-tinés aux renseignements et auretrait de notifications, et d’unlocal pour la sécurité. L’annexe2 est composée de toilettes etd’un local pour le groupe élec-trogène. Le bâtiment entier estdoté d’un système de sur-veillance vidéo connecté à ladirection générale par Vsat. Ceprojet, comprenant l’acquisi-tion du terrain, la constructiondes locaux et leur équipementa mobilisé la bagatelle de 400millions de francs Cfa.Pour le directeur général Eva-riste Ondongo, l’érection decette nouvelle agence traduit«l’exécution de la politique duchef de l’Etat consistant en laproximité, c’est-à-dire, condui-re nos services vers les retrai-tés. D’où l’ouverture des agen-ces de Djambala, Kinkala et,dans quelques années, tous lesarrondissements seront dotés

d’agences C.n.s.s».Le rituel traditionnel de la cé-rémonie d’ouverture officielle aété réalisé par Gaston Nganga,chef du quartier 21 de Bacon-go qui abrite la nouvelle agen-ce. En versant le vin de palmeau sol, Gaston Nganga, a im-ploré les mânes, à veiller sur ce«beau bâtiment offert aux re-traités, fatigués par le poids del’âge et de la maladie, par leprésident Denis Sassou Ngues-so à qui, au nom des popula-tions de mon quartier et de tousles pensionnés de cette caisse,et en mon nom propre, je dismerci», a-t-il dit.«Aujourd’hui, c’est un grandjour pour notre arrondisse-ment, qui abrite la caisse de laC.n.s.s. Au nom de la popula-tion de Bacongo et de Maké-lékélé, nous remercions, trèssincèrement, le président DenisSassou-Nguesso, pour avoirpensé à nos papas et à nosmamans qui ne pourront plusparcourir tant de kilomètres,pour percevoir leur pension»,a déclaré l’administrateur-mai-re de Bacongo, avant de de-mander aux usagers de veillerà maintenir le bâtiment en bonétat.Au total, deux mille retraitésrésidant dans les arrondisse-ments de la zone Sud de la ca-

pitale sont desservis par la nou-velle agence. En dehors de lapension, d’autres fonctionsvont être sous peu: comme lerecouvrement et la fonctionprestation. Tous les usagers dela C.n.s.s, qui auront un besoinquelconque, pourront s’adres-ser directement à l’agence deBacongo, à entendre EvaristeOndongo. Ce dernier a expli-qué, par ailleurs, que la C.n.s.s

respecte son principe consis-tant à payer les invalides à leursdomiciles et d’autres pension-nés à la banque. L’agence deBacongo concerne les retraitésdont la pension est inférieure à100.000 francs Cfa.

MarcellinMOUZITA MOUKOUAMOU

C.n.s.s (Caisse nationale de sécurité sociale)Une nouvelle agence à Bacongo, pour

desservir les quartiers Sud de BrazzavilleDans sa politique de rapprocher ses services des usagers, laC.n.s.s (Caisse nationale de sécurité sociale) a ouvert, à Bacongo,le deuxième arrondissement de Brazzaville, lundi 16 mars 2015,une nouvelle agence qui desservira les retraités, rentiers et allo-cataires des arrondissements Bacongo, Makélékélé et Madibou.Ceci, non seulement, pour désengorger l’agence du centre-ville,déjà pléthorique, mais aussi, pour permettre aux pensionnaires,malades et handicapés, de ne plus effectuer de longues distan-ces, pour percevoir leurs pensions. C’est Evariste Ondongo,directeur général de la C.n.s.s qui a, officiellement, inauguré lanouvelle agence, en présence de Raymond Kouba, administra-teur-maire de Bacongo, et d’un parterre de retraités.

Réalisé par l’Observatoi-re congolais des droitsdes consommateurs, le

documentaire vidéo, qui a duré4 minutes et 17 secondes, mon-tre des produits alimentaires envente (légumes, fruits, ma-niocs, la liste n’est pas exhaus-tive), étalés à même le sol. Desaliments comme le poisson, laviande et autres, exposés auxmouches et aux intempéries.Bref, cela démontre que «lesconditions de vente des ali-ments dans les marchés duCongo sont désolants», a faitsavoir Mermans Babounga.L’Observatoire congolais desdroits des consommateurs apour objectif de promouvoir etdéfendre les droits des con-sommateurs. C’est pourquoicette association ne peut pasrester indifférente, face aux

conditions de vente des pro-duits vivriers, qui menacent lasanté des consommateurs.L’organisation du focus permetde sensibiliser les populationset les pouvoirs publics sur lesdangers que représentent lesmauvaises conditions de con-servation et de vente des pro-duits alimentaires. Il faut sus-citer une prise de consciencedu danger que courent les po-pulations, si jamais des mesu-res ne sont pas prises pourchanger cette situation. Au su-jet des aliments exposés àmême le sol, Mermans Baboun-ga a estimé qu’en attendant laconstruction des marchés parle gouvernement, un palliatifpeut être suggérer: demanderaux vendeurs de mettre les ali-ments en vente sur des tables,en les protégeant.

L’observatoire lutte pour le res-pect des droits des consomma-teurs. Ces droits se rapportentà la sécurité, à l’information, àl’éducation, à la réparation destorts, à la satisfaction des be-soins de base, à un environne-ment sain, au libre choix, audroit d’être entendu, etc. Ainsi,pour se mettre à l’abri des sub-tilités des professionnelles ouproducteurs de biens et de ser-vices, le consommateur doitêtre «averti, actif, socialementresponsable, écologiquementresponsable et solidaire», adéclaré l’intervenant.Répondant aux préoccupationsdes participants, qui l’ont, pour

la plupart, félicité pour toutesles informations mises à leurdisposition, Mermans Baboun-ga a fait savoir que son organi-sation n’est pas pour une con-frontation avec les profession-nels, mais pour le dialogue.L’O2cd recense les plaintes, lesdocumente et cherche à dialo-guer pour rétablir le consom-mateur dans ses droits. Pourcela, un numéro a été mis à ladisposition du public pour tou-te information susceptibled’aider le plaignant:22.611.66.70.

MarcellinMOUZITA MOUKOUAMOU

O2cd (Observatoire congolais des droits des consommateurs)Constat alimentaire alarmant en

République du CongoPrélude à la Journée mondiale des droits des consomma-teurs, qui a été célébrée le 15 mars dernier, l’O2cd (Obser-vatoire congolais des droits des consommateurs) a orga-nisé, samedi 14 mars 2015, dans la salle de réunion du Mi-nistère de la justice et des droits humains, à Brazzaville, unfocus sur le thème: «Le droit du consommateur à une ali-mentation saine», sous le patronage de Mermans Babounga,secrétaire exécutif de cette association, avec la modérationde Samuel Tsikabaka. A travers un documentaire vidéo pro-jeté, faisant l’état des lieux des conditions de vente des ali-ments consommés par les Congolais, tout le monde étaitunanime: la situation alimentaire des Congolais est très alar-mante.

Mermans Babounga.

Evariste Ondongo (à gauche) et Raymond Kouba (au milieu).

La nouvelle agence de la C.n.s.s (Bacongo).

Paul-Victor Moigny recevant l’échantillon du matériel des mainsde Jean-Pierre Vidon.

Les deux parties posant pour la postérité.

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PUBLI-MESSAGE

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SOCIETE

Le 2 février 2015, le secrétariat de la Commissionafricaine des droits de

l’homme et des peuples a reçu,de M. Gouamba Ninon Pachel,membre de la famille Ngambio-Ntsalakoua, une plainte intro-duite sur le fondement de l’ar-ticle 55 de la Charte africainedes droits de l’homme et despeuples (la Charte africaine). Laplainte a été introduite contrela République du Congo (Etat-partie à la Charte africaine et ci-après dénommée l’Etat défen-deur ou le Congo). Le plaignantexpose qu’en date du 6 mai2014, après la cérémonie delancement de la municipalisa-tion accélérée du départementde la Lekoumou, à Sibiti, sa fa-mille et les autres propriétairesfonciers vivant au quartierImwanza (Ex-La Poudrière), àBrazzaville, ont été victimes dela confiscation de leurs parcel-les. Selon le plaignant, sa fa-mille et les autres habitants ontété expulsés manu militari parcertains officiers supérieurs

Commission africaine des droits de l’homme et des peuplesLa plainte de la famille Ngambio-Ntsalakoua

contre l’Etat congolais jugée recevableLors de sa 17ème session extraordinaire tenue du 19 au 28février 2015, à Banjul, en Gambie, sous le patronage de MmeZainabo Sylvie Kayitesi, présidente de la Commission afri-caine des droits de l’homme et des peuples, avec la partici-pation du Dr Mary Maboreke, secrétaire, la Commission afri-caine des droits de l’homme et des peuples a pris la déci-sion (voir communication 506/15) de déclarer recevable laplainte de la famille Ngambio-Ntsalakoua contre l’Etat con-golais, à propos d’un terrain au quartier Imwanza (Ex-LaPoudrière), à Moungali, le quatrième arrondissement deBrazzaville. Voici ce que dit la décision de la Commissionafricaine des droits de l’homme et des peuples:

des Forces armées congolai-ses (Fac). Ces derniers auraientégalement détruit toutes lesconstructions érigées dans cesparcelles au moyen d’enginschargeurs (Caterpillar).Il rapporte, en outre, que pourfaire cesser les violations oc-casionnées par ces expulsionsillégales, la famille du plaignantet le collectif des acquéreursont saisi le Tribunal de grandeinstance de Brazzaville et ontobtenu gain de cause. Des or-donnances de maintien dansles lieux et d’arrêt des travauxrendues les 19 mai et 4 juin2014 ont été signifiés aux élé-ments des Fac par voie d’huis-sier. Aux dires du plaignant, leséléments des Fac ont refusé des’exécuter et ont même fait re-cours à la force pour se main-tenir dans ces parcelles.Le plaignant rapporte, en outre,qu’il fait l’objet de menaces demort, depuis que sa famille arefusé de céder sa parcelle auxéléments des Fac. Il affirmeavoir saisi les institutions et

autorités du pays, mais aucunesuite n’a été donnée à saplainte.

La plainteA l’examen des moyens invo-qués par le plaignant, ce der-nier allègue, essentiellement, laviolation des dispositions del’article 14 de la Charte afri-caine. Le plaignant demande à

la Commission de:- prendre des mesures néces-saires pour faire cesser ces vio-lations, en vue de restituer lesparcelles à leurs propriétaires;- poursuivre les présumésauteurs de ces violations, pourqu’ils répondent de leurs actes;- restaurer l’autorité de la jus-tice, en faisant respecter lesdécisions rendues par les juri-dictions.

ProcédureLe secrétariat a reçu la plaintele 2 février 2015 et en a accuséréception, le 4 février 2015.

Analyse de la Com-mission sur la saisineLa Commission constate que laplainte révèle une violationprima facie de la Charte afri-

caine. Elle contient, en outre,les informations requises, envertu de l’article 93 (ii) de sonrèglement intérieur.

Décision de la Com-mission sur la saisine

Au regard de ce qui précède, laCommission décide:1- de se saisir de la Communi-cation;

2- d’inviter le plaignant à pré-senter ses observations sur larecevabilité, dans un délai dedeux mois, conformément àl’article 105 (1) de son règle-ment intérieur.

Des modifications sont in-tervenues dans tout ledispositif fiscal, aussi

bien dans les textes codifiésque dans les textes non codi-fiés. Après avoir passé en re-vue les innovations de la loi definances 2015, il est apparu quele régime fiscal de cette annéen’est pas contraignant pourcertains, mais contraignantpour d’autres. Selon les expertsen fiscalité, la loi des finances2015 contient des mesures quisont destinées à favoriser ledéveloppement économiquedu pays et certaines mesuresqu’elle contient visent à rendrele Congo plus attractif. On ytrouve aussi des mesures vi-sant à clarifier certaines dispo-sitions du code général desimpôts.A l’ouverture des travaux, Pros-per Bizitou a fait le constat que

PricewaterhouseCoopers Tax & LegalLes dispositions fiscales de la loi de finances

2015 expliquées aux partenairesDans ce qui est devenu une tradition de vulgarisation de laloi des finances auprès de sa clientèle, le CabinetPricewaterhouse-Coopers a organisé une nouvelle rencon-tre, mercredi 18 mars 2015, à l’hôtel Ledger Plaza Maya-Maya,à Brazzaville, sous la supervision de Prosper Bizitou, asso-cié directeur général du cabinet PricewaterhouseCoopers Tax& Legal, une rencontre avec les opérateurs économiques,pour échanger sur les nouveautés fiscales contenues dansla loi de finances 2015. Cette rencontre, qui a rassemblé plusd’une cinquantaine de participants (directeurs, responsablesfinanciers et  des ressources humaines des entreprises) étaitanimée par Moïse Kokolo,  associé et expert en fiscalité, enappui avec les autres membres du cabinet, comme BeaudryKatchi et Mme Berie,  Mbanwie Sarr, tous des managers.  

la fiscalité congolaise fait peude place à l’accompagnementdes contribuables. «Cette nou-velle loi de finances révèle queles autorités congolaises n’ontpas pris une option de marquerune pause fiscale, comme onle souhaite quelquefois, pouressayer déjà de faire le pointdes différentes réformes, quisont apparues. Notre adminis-tration fiscale ne s’inscrit passouvent dans une démarchepédagogique, pour accompa-gner les entreprises. Mais elleest plutôt dans une démarchede censure et souvent de sanc-tion. La responsabilité des res-ponsables financiers est doncimportante pour connaitre cequi change dans la gestion devotre fiscalité», a-t-il déclaré.Moïse Kokolo a remarqué uncertain paradoxe dans cette loi.

Il a évoqué les avantages: «Acôté de toutes les mesures en-courageantes, il y a aussi cel-les qui peuvent être considé-rées comme étant incompré-hensibles, voire pénalisantes.

Parmi les mesures qui sontdestinées à développer le Con-go, notamment dans le secteuragricole, il y a l’exonération del’impôt sur les revenus des per-sonnes physiques, pour toutes

les personnes qui vont s’enga-ger dans les activités agricoles.On note aussi l’exonération dela T.v.a (Taxe sur la valeur ajou-tée) pour l’achat des engins oudes intrants agro-pastoraux etpiscicoles. Concernant les me-sures qui visent à rendre leCongo plus attractif, vous avezl’exonération de l’enregistre-ment des contrats des prêts, ladiminution du taux de l’impôtsur les revenus des valeursmobilières, lorsqu’il y a distri-bution des dividendes. Il y aégalement la baisse des tauxdes droits d’enregistrement,lors de l’immatriculation ou dela transcription des immeu-bles».Il a, aussi, relevé des aspectsincompréhensibles: «Parexemple, nous sommes dansun pays où la solidarité fami-liale joue un rôle important.Jusqu’à présent, il était admis,lorsqu’on vient en aide à sesparents ou à ses enfants, quela somme que vous payez soitdéductible de l’assiette de l’im-pôt sur les personnes physi-ques, c’est-à-dire les pensionsalimentaires. Le législateur estvenu restreindre les conditionsde déductibilité de la pensionalimentaire. On exige une déci-sion de justice. Ce qui veut direque pour venir en aide à sonpère ou à sa mère, il faut unedécision de justice. C’est ceque nous considérons commeétant des mesures incompré-hensibles».Au-delà, ce qui compte, c’est de

connaître les subtilités de la loi,pour éviter de tomber dans dessituations difficiles: «S’il y a unconseil à donner aux entrepri-ses, c’est celui de respecter lesdispositions légales, parce quenous sommes des légalistes.Une fois la loi est votée, il fautla respecter et l’appliquer. C’estl’objet de ces campagnes devulgarisation, pour que les opé-rateurs économiques, qui sontdes contribuables, soient aucourant des dispositions léga-les et pour qu’ils agissent dansle cadre de ces dispositions. Ilest aussi de notre devoir de direaux opérateurs économiques,lorsqu’il y a des mesures quipeuvent être considérées com-me étant handicapantes pourleurs activités, de mener desactions vers les autorités, pourque des correctifs soient prisdans les prochaines lois de fi-nances».A la fin de la rencontre, un par-ticipant, Kiba Nouani, directeurdes ressources humaines à lasociété Azur, a estimé qu’avecla chute du prix du baril de pé-trole, la loi a mis l’accent surles recettes fiscales: «Le régi-me de droit fiscal mis en placepar la loi de finances 2015 estune loi conjoncturelle, parceque la conjoncture est difficile.Cette loi a mis en place de nou-veaux impôts qui vont certaine-ment alourdir certaines entre-prises. Donc, c’est un régimeque nous supposons lourd. Etpuis de telles rencontres sontintéressantes, je n’hésite pas ày participer, parce que ce sontdes moments d’échanges. Çanous permet aussi de nous en-quérir de la réalité de notre sec-teur, pour mieux comprendre lesujet fiscal. Mais, je suggèrequ’on institue un impôt sur lafortune».

Philippe BANZ

En haut: Prosper Bizitou et Moïse Kokolo. En bas: Vue d'une par-tie des participants pendant le débat.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 10

VIE DE L’EGLISE

Voici un an qu’il a plu à notreSeigneur de rappeler à Luinotre bien aimé Papa MarcelBOULA, ancien ministre, pen-dant la transition Milongo(1991-1992) et ancien mairede Ouesso (Département dela Sangha).En ce jour d’anniversaire, lesenfants Boula et famille invi-tent ceux qui l’ont connu etaimé à avoir une penséepieuse en sa mémoire. Des

Marcel BOULA(24 mars 2014-24 mars 2015)

IN MEMORIAM

messes seront dites, ce mardi 24 mars 2015 à 6h15, en l’égliseNotre Dame des Victoires (Sainte Marie de Ouenzé) et en laCathédrale Sacré-Cœur.

Papa Marcel, nous ne t’oublions jamais.Pour tes enfants

M Boula Marcel Judic

Sous la pluie battante dumardi soir, les prêtres,malgré les difficultés de

transport, n’ont pas hésitéd’honorer le grand rendez-vousannuel, obéissance oblige.Mercredi 11 mars, le clergé, ras-semblé dans la chapelle de LaVouéla, le matin, était déjà augrand complet, les diacres ycompris. La messe d’ouvertu-re était présidée par l’évêquelui-même. A la fin, il a souhaitéla bienvenue à tout le mondeet remercié le prédicateurd’avoir accepté de prêcher laretraite. De même, l’abbé Gil-bert Mayela, venu de France,pour quelques jours, n’est paspassé inaperçu de son pèreévêque, la bienvenue lui a étésouhaitée.En guise de formation perma-nente et en introduction, le pèreévêque a tout d’abord annon-cé la parole de l’Évangile Mt 19,1-9 sur le divorce. Puis, il a évo-qué le rapport du document surla famille, élaboré à Accra (Gha-

Retraite annuelle du clergé (diocèse de Kinkala)Le prêtre doit rechercher Dieu comme

signe de sa vocation sacerdotaleComme de coutume, chaque diocèse organise la re-traite annuelle de son clergé. Celui de Kinkala s’estretiré à la Vouéla, dans l’archidiocèse de Brazzaville,du mardi 10 au mercredi 18 mars 2015, sous la tutellede son pasteur, Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque deKinkala. Le père Barthel Ganao, prêtre sulpicien et pro-fesseur de théologie morale au Grand-séminaire Car-dinal Emile Biayenda, en a été le prédicateur.

na), lors du synode des évê-ques auquel il a participé. Demanière succincte, il a présen-té l’ossature dudit documentqui se résume en trois points:l’écoute, le regard sur le Christet la confrontation.La retraite proprement dite acommencé jeudi 12 mars, aveccomme thème: «Prêtre servi-teur à l’image de Jésus-Christ».Le prédicateur a évoqué, avecbeaucoup de calme, de simpli-cité et de dextérité, l’importan-ce de la vie spirituelle du prê-tre. Celui-ci doit méditer sur sapropre identité, il doit rester encommunion avec Dieu pour laréalisation de son ministère;vivre uni à Lui dans l’oraison,la prière, l’abandon; il doit re-chercher Dieu comme signe desa vocation sacerdotale. Frater-nité, service, amour, charité,humilité, obéissance, courage,vie de prière, attachement etcommunion avec Jésus, bien-veillance pour les fidèles, visi-te des malades, telles sont les

expressions et vertus par les-quelles le prédicateur a invitéles prêtres à mettre à profit cesquelques jours qui leur ont étéproposés pour méditer et prier.Pour conclure, il les a exhortéspar cette expression: «Lais-sons le Christ nous faire gran-dir spirituellement pour nous-mêmes et pour la fécondité denotre Eglise».L’après-midi du mardi 17 marsétait consacrée à la table-ron-de, aux questions et au débat,dont le prédicateur lui-même aassuré la modération.Le mercredi 18 mars, les ri-deaux sont tombés sur la retrai-te, avec le conseil presbytéral,

sous la direction du père évê-que, puis le quartier libre dansl’après-midi a permis aux prê-tres de se préparer pour le re-tour.Enfin, le jeudi 19 mars, en cor-tège véhiculé, tout le clergé aregagné Kinkala pour la messechrismale anticipée qui a eulieu à 8h en la cathédrale Sain-te-Monique, messe au cours delaquelle les prêtres ont renou-velé leur engagement auprèsde l’évêque. C’était la solenni-té de Saint-Joseph!

Abbé Guy RolandMOUYAMBA

Commission diocésaine pour la pastorale de l’enfance et dela jeunesse (Brazzaville)

Bientôt, la 30ème Journée mondialede la jeunesse

La C.d.e.p.j. (Commission diocésaine pour la pastorale de l’enfanceet de la jeunesse) invite tous les jeunes et enfants de l’archidiocèsede Brazzaville, à prendre part à la 30ème J.m.j (Journée mondiale de lajeunesse), conjointement célébrée avec la fête des rameaux.A cet effet, une messe sera dite par Mgr Anatole Milandou, archevê-que de Brazzaville, dimanche 29 mars 2015, à 9h 00, à la Place ma-riale de la Cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville. Les mouvementsd’apostolat jeunes et enfants, accompagnés par leurs C.p.p.e.j (Com-missions paroissiales pour la pastorale de l’enfance et de la jeu-nesse) ainsi que toutes les commissions diocésaines y sont massi-vement attendus.N.B. Les C.p.p.e.j sont chargées de relayer ce message auprès detous les jeunes et enfants, via annonces et descentes.

Fait à Brazzaville, le 12 mars 2015Pour la C.d.p.e.j

La sous-commission Communication et Médias

Son Excellence, Mgr Daniel MIZONZO, Evêque de Nkayi, a la pro-fonde douleur d’annoncer à son Clergé, aux Fidèles laïcs de Nkayi,aux Parents, amis et connaissances, le décès de Papa ZOKA Al-phonse (Papa de l’Abbé Joël DIANTAMA, Actuellement Curé dela Paroisse Saint Jean Baptiste de Bouansa); décès survenu ceVendredi 13 Mars 2015 à 2h du matin de suite d’une longue mala-die.Prions pour le repos de son âme, pour notre frère et toute safamille.

Requiescat in Pace!

Contact: Abbé Joël DIANTAMA: (+242) 069551872/069197699/057201250

COMMUNIQUÉ NÉCROLOGIQUE

La cérémonie de remisedes tricycles, qui a eulieu, dimanche 8 mars

2015, le jour même de la com-mémoration de ladite journée,s’est déroulée au siège de laFoceb, sis au quartier Dix Mai-sons, à Moungali, le 4ème arron-dissement de Brazzaville, enprésence de sa présidente fon-datrice, Sr Marie Brigitte Yen-go, ainsi que d’autres membresde ladite fondation. Trois tricy-

105ème Journée internationale de la femmeLa Foceb a offert des tricycles à trois

jeunes femmes handicapées«Autonomisation de la femme, autonomisation de l’hu-manité, imaginez», tel est le thème de la 105ème journéeinternationale de la femme, célébrée le 8 mars 2015, auniveau mondial. Au Congo, le thème choisi est:«L’autonomisation des femmes et du développement,en vue de la réalisation de l’agenda 2063 del’Afrique». Pour ce faire, la Foceb (Fondation cardinalEmile Biayenda), fidèle à ses engagements d’être tou-jours proche des couches sociales vulnérables, a ho-noré les femmes handicapées qu’elle prend en charge,en leur offrant des tricycles et des machines à coudre.

cles ont été offerts à trois jeu-nes dames handicapées. «Cedon est le fruit des cotisationsdes membres de la fondationqui multiplient leurs efforts enfaveur des plus démunis. Pourcela, ils ne pouvaient pas res-ter insensibles à cette journéede la promotion des droits dela femme, dont le thème s’inti-tule: «Autonomisation de lafemme, autonomisation de l’hu-manité: Imaginez», pour venir

en aide à ceux qui sont dans lebesoin», a réaffirmé la prési-dente de la Foceb. Elle a saisicette occasion pour lancer, unefois de plus, un cri de cœur auxpouvoirs publics de leur venir

en aide, afin de soulager un tantne soit peu les attentes despersonnes en situation diffici-le.

Pascal BIOZI KIMINOU

Le lieutenant Jean-ClaudeMfoutou-Nzahou de la Ddst-Kouilou et Aristide GhislainNgouma, journaliste de LaSemaine Africaine, informentles parents, amis et prochesde Brazzaville, Pointe-Noire,Dolisie, Loudima et Mbomo,le personnel de la Ddst-Koui-lou, toutes les promotions defranchissement des officiers,à Pointe-Noire, les étudiantset professeurs de l’E.A.D, queles obsèques de leur fille et

NECROLOGIE

nièce Berclaudie Nopiga M. NZAHUSS De YENGO, initialementprévues pour le mardi 24 mars auront lieu, le mercredi 25 mars2015, selon le programme ci-après:

9h: Levée de corps à la morgue municipale de Brazzaville10h30: Recueillement et office religieux à domicile14h: Départ pour le cimetière privé Bouka15h: Inhumation17h: Fin de la cérémonie.

Au quartier Poto-Poto Djoué derrière les émeteursde l’ex-ONPT (Cité OMS), dimension 20 sur 20:400m2.

Contacts:06 621 97 87/05 545 87 1206 665 65 87/05 342 31 81

PARCELLE A VENDRE

L'évêque et le prédicateur (en chasuble) entourés des prêtres.

22 mars 201422 mars 2015

Il y a un an jour pour jour,qu’il a plu au Très-Haut derappeler à Lui Sa servanteMarthe Odoline BOUYA.Il est vrai qu’il y a un tempspour naître et un tempspour mourir, et qu’il fautaccepter la volonté de Dieu,mais, il n’est pas moins vraiqu’elle manque cruellementà ses enfants qui l’ont ten-drement aimée.

IN MEMORIAM

En ce 365ème jour de son départ vers le Père, les enfantsBOBIANGA implorent la miséricorde divine sur son âmeet sur celles de tous ceux qui sont partis ce jour et ce moiset sollicitent, de la part de ceux qui l’ont connue et aiméede la porter en prière.

Qu’elle repose en paix!

Après les récollections et la neuvaine, le pèreGhislain Massamba Bihoua, curé de la paroisseSaint Pierre Claver de Bacongo, convie ses fi-dèles laïcs à prendre part au pèlerinage de foiprévu du vendredi 27 au samedi 28 mars 2015,à Linzolo.

Le départ est fixé à 14h30. Les fidèles laïcs nongroupés peuvent s’inscrire au secrétariat de laparoisse avant le 25 mars 2015.

Veuillez prévoir une Bible, une natte, un chape-let, un repas froid.

Paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo(Archidiocèse de Brazzaville)

Les chrétiens conviés aupèlerinage de foi prévu à Linzolo

La présidente de la Foceb posant avec les bénéficiaires.

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VIE DE L’EGLISE

Cette semaineau Vatican

Le Pape Françoisà Naples, en terre de mafiaLe Pape François a effectué une visite de quelquesheures au sanctuaire marial de Pompéi, dans la régionde Naples, au Sud de Rome (Italie). Terre réputée de lacamorra, la mafia napolitaine, le Saint-Père est allé yréveiller les confiances, condamnant le crime et l’illé-galité et encourageant les prisonniers à se rappeler queDieu pardonne toujours, si l’on a l’humilité d’aller verslui et de s’engager à ne plus recommencer.

«En volant, on gagne peut-être un petit pécule, mais on vole l’es-pérance, la nôtre, celle de notre prochain et celle de la société»,a expliqué le Pape qui appelle chacun à se «nettoyer l’âme», car«la corruption empeste! Tous, nous pouvons être corrompus.Comme un animal mort pue, la corruption pue, la société cor-rompue pue et un chrétien qui fait entrer en lui la corruptionpue». Le Pape François a invité les Napolitains à faire sentir auxmigrants qu’eux-aussi sont des fils de Dieu. «Faut-il encore rap-peler cela: que les migrants ne sont pas des citoyens de se-conde classe? On ne peut pas dire: les migrants sont commeça, et pas nous... Chaque personne sur terre est elle-même unmigrant. Ce n’est pas écrit dans un livre, mais dans notre chair,notre chemin de vie».Les diverses interventions du Pape François, aussi bien pen-dant la cérémonie d’accueil, la messe à Pompéi que dans sarencontre avec des prisonniers, ont été saulées par des vivatsnourris. «Il est toujours possible de retourner à une vie honnête.Ce sont des mères en larmes qui le demandent dans les églisesde Naples», a-t-il dit aux prisonniers dont beaucoup ont été in-carcérés à la suite d’assassinats ou de crimes mafieux.Durant la semaine aussi, le Pape François a reçu au Vatican,vendredi, une délégation de la Commission internationale con-tre la peine de mort. Dans une lettre qu’il leur a adressée, le Paperéaffirme que «la vie humaine est sacrée, de la conception jus-qu’à la mort naturelle. (…) La vie, en particulier la vie humaine,appartient seulement à Dieu. Même celui qui tue ne perd pas sadignité personnelle et Dieu lui-même s’en fait le garant».Estimant qu’il n’existe pas de «forme humaine pour tuer uneautre personne», le Pape a réaffirmé que la peine de mort «c’estune offense à l’inviolabilité de la vie et à la dignité de la per-sonne humaine qui contredit le dessein de Dieu pour l’hommeet la société et sa justice miséricordieuse. Elle empêche, égale-ment, d’accomplir les peines avec une finalité juste».Enfin, le Pape a adressé un message à l’Université catholiquede Buenos Aires, en Argentine, son pays d’origine, pour la félici-ter d’avoir bâti, en son sein, une nouvelle chapelle. Espérantqu’elle sera toujours remplie de fidèles, le Pape François rap-pelle «la spiritualité est indispensable pour la vie académique».La chapelle «n’est pas un temple séparé de l’Université; elle enconstitue le cœur et le centre, une partie importante».A la semaine prochaine!

Albert S. MIANZOUKOUTA(Correspondant au Vatican)

La messe du Pape François à Pompei, samedi 21 mars 2015.

1- Le sens des quarantejours de carême

Le mot carême vient du latin«quadragésima»; il signifie:«quarantième»; et donc qua-rantième jour. Ces quarantejours de grâce nous rappellentles quarante jours de Jésuspassés au désert; et aussi lesquarante années de la marchedes enfants d’Israël vers laterre promise. Une longue etpénible marche, durant laquel-le le peuple a eu faim et soif; ilest allé jusqu’à se détourner deDieu, le Dieu de ses pères. Ce-pendant, de tout cela, nous de-vons ouvrir nos yeux à l’expé-rience qu’a connue ce peuple;une belle expérience d’amour,de miséricorde, de tendresse etde fidélité de Dieu à son égard.Le carême, c’est aussi cela:s’abandonner à la miséricordede Dieu. Pour notre marche decette année, nous vous propo-sons trois pistes de méditationqui peuvent bien nous aider àvivre ces jours dans une rela-tion plus intime avec Dieu.

2- Le carême commetemps de conversion

«Se convertir à l’amour duChrist»: voila ce qui doit être,pour nous, un chemin quoti-dien. Et pour y arriver, l’Eglisenous propose plusieurs cho-ses, parmi lesquelles: l’écoutede la parole de Dieu et l’obéis-sance à l’Esprit-Saint. Le tempsde carême doit, en effet, êtrecaractérisé par ce désir deDieu. Nous devons nous lais-ser conduire par Lui, tout enchassant nos principes de viequi sont parfois trop rigides etdurs. Nous ne sommes jamaisseuls; le Christ lutte et combatavec nous, sans s’imposer.C’est en Lui ouvrant les portesde nos vies, qu’Il peut dissiperles divisions qui minent nos fa-milles et notre société.La conversion à laquelle noussommes invités consiste ànous tourner vers Dieu et ànous efforcer, grâce à Lui, àparticiper à la construction deson Royaume dans nos milieuxde vie, en posant des actesd’amour, de justice, de paix etde miséricorde. En terme clair,cette conversion doit se mani-fester par des attitudes nouvel-les et par un regard de la vieéclairée par l’Esprit du Christ.C’est sur cette route que la plu-part des Saints que l’Eglisenous propose en exemple ontmarché. Ils ont été des témoinsvisibles de l’Evangile du Christ;et nous devons, à notre tour,apprendre, chaque jour, à vivrecomme eux.Le Seigneur notre Dieu estAmour (Cf. 1Jn 1, 14); l’Amour

est son nom; Il fait tout paramour pour les hommes, sansvouloir réclamer quoi que sesoit de notre part. Le plus im-portant, pour Lui, c’est notrenouveau départ; notre réponseà son appel à la sainteté. Lerappel de cet acte doit se fairerégulièrement. Les prophètesdans l’Ancien Testament ont eule mérite d’aider le peuple d’Is-raël à se souvenir de Dieu com-me celui qui donne en tempsvoulu; et cela non sans amour.Leur message était plus accen-tué sur l’attitude envers Dieu etenvers le prochain. Durant cesjours de prière, de pénitence etde jeûne, nous devons appren-dre à voir le visage de Dieu entoute chose et chercher à mar-cher avec Lui. Ces jours sont àvivre avec une idée claire de ceque Dieu veut de nous: deshommes et des femmes dignesd’être appelés fils de Dieu. Pre-nons donc conscience quenous sommes des chrétiensbaptisés en «l’Eglise une, sain-te, catholique et apostolique»,et que chaque jour nous som-mes appelés à une conversionintérieure beaucoup plus pro-fonde.La pénitence et la réconciliationsont des attitudes instituéespar le désir de proximité etd’amour de Dieu. Il s’agit d’unélan de cœur qui manifeste larecherche permanente de la vieen Dieu. Revenons vers le Sei-gneur notre Dieu comme cetenfant prodigue de l’Évangile(Cf. Lc 15, 11-32).

3- Le carême commetemps de prière

Les moments de prière des pre-mières communautés chrétien-nes (Cf. Ac 2, 42s) peuvent biennous aider à rencontrer réelle-ment le Seigneur pendant cetemps de carême. Dans cet ex-trait des Actes des Apôtres,l’accent est mis sur l’assiduitéà la prière et à la fraction dupain. L’important dans la priè-re n’est ni le langage, ni legenre littéraire, mais l’impor-tant réside dans la manièred’exposer nos intentions, pourqu’elles ne soient pas un sim-ple exercice spéculatif, mais unvrai dialogue intérieur avec leSeigneur. La prière est doncnécessaire pour notre crois-sance spirituelle et humaine.Saint Jacques le dit: «Si la sa-gesse fait défaut à l’un de vous,qu’il la demande au Dieu quidonne à tous avec simplicité etsans faire de reproche; elle seradonnée» (Jc 1, 5).La discrétion est aussi l’unedes postures de la prière. Enfait, c’est Jésus lui-même quinous invite à être discret: «Pourtoi, quand tu pries, retire-toidans ta chambre, ferme sur toi

la porte et prie ton Père qui estlà, dans le secret; et ton Père,qui voit dans le secret, te le ren-dra» (Mt 6, 5). Il ressort quenous ne devrions pas prierpour être vu des autres. Ce quiest sûr, c’est que quand nousprions discrètement avec foi etconfiance, notre Dieu écoute etIl répond. Contrairement à lavision des pharisiens et desscribes, la vraie religion, c’estcelle du cœur; celle qui nousintroduit dans le cœur-à-cœuravec Dieu, celle qui nous faitentrer dans sa vie par Jésus-Christ, notre Sauveur.Le Christ, qui révèle à l’hommesa vraie nature (Cf. GS, n°22,§1), est l’unique modèle à sui-vre pour le chrétien. Les saints,eux, n’ont pas cessé un instantde s’inspirer de sa vie et de sesenseignements. Ils ont mis leurfoi en lui et celui-ci les a aidésà vivre pleinement de la vie quivient de Dieu. Pendant le carê-me, nous sommes au désertd’apprentissage, au désert del’imitation de Dieu. Le Christ,Lui-même, pendant l’exercicede son ministère, n’avait jamaisnégligé la prière. Il se retiraittout temps, pour prier à l’écart:«Et après avoir renvoyé les fou-les, il monta dans la montagnepour prier à l’écart. Le soirvenu, il était là, seul» (Mt 14, 23).La recherche de Dieu est à lafois un exercice individuel etcommunautaire. Autrement ditle cheminement personneln’exclut pas celui communau-taire avec toute l’Église, sa pa-roisse, sa communauté de baseou son mouvement d’apostolat.Les moments de prière ensem-ble permettent de manifesterl’unité de l’Église et de marcherla main dans la main à la suitedu Christ qui nous appelle,tous, à répondre à notre voca-tion à la sainteté. «Dans lesformes diverses de vie et lescharges différentes, c’est uneseule sainteté que cultiventtous ceux que conduit l’Espritde Dieu et qui, obéissant à lavoix du Père et adorant Dieu lePère en esprit et en vérité, mar-chent à la suite du Christ pau-vre, humble et chargé de sacroix, pour mériter de devenirparticipants de sa gloire. Cha-cun doit résolument avancer,selon ses propres dons et res-sources, par la voie d’une foivivante qui stimule l’espéranceet agit par la charité» (LG, n°41).Dans le but de montrer l’impor-tance de la prière dans la vie del’homme, Gandhi disait: «Sansla prière, j’aurai perdu la raison.La paix vient de la prière. Onpeut vivre quelques jours sansmanger et non sans prier. Laprière est une alliance entreDieu et les hommes». On peutajouter à ces mots que la per-sévérance dans la prière estl’expression de notre fidélité àDieu. Aussi, sans la prière, lavie divine ne saurait croître ou

se maintenir en nous. En fait,elle est un moyen fort pour no-tre renouvellement et notrebien-être spirituel. C’est par elleque la foi est vivifiée et que lesbonnes œuvres s’accomplis-sent. Il n’y a pas de christia-nisme possible sans prière. Lacommunauté primitive des Ac-tes des Apôtres se réunissait,avant tout, pour la prière et lepartage du pain (Cf. Ac 2, 42 s).

4- Le carême commetemps de partage

dans l’humilitéA la notion de prière que nousvenons de développer, il fautajouter les dimensions de ré-conciliation et de partage, pourpouvoir équilibrer les choses.Parlant de la prière que Jésusnous a enseignée, Tertulliensouligne: «Prier ne suffit pas.Il faut aussi pratiquer l’hospi-talité, partager le corps duChrist et nourrir les frères». Laprière est importante dans lavie du chrétien, puisqu’ellenous fait entrer dans le cœurde Dieu, et donc dans la familledes enfants de Dieu: l’Église.En effet, notre désir de Dieudoit nous mettre sur la route denos frères et sœurs, afin departager avec eux ce que nousavons et ce que nous sommes.Le carême, c’est aussi cela:s’engager pour soutenir ceuxqui sont dans le besoin. C’estun temps où nous devons ré-pandre «l’Évangile de la chari-té» en tous lieux; d’autant plusque l’évangélisation passe aus-si par la charité.Par ailleurs, il faut noter quenotre ouverture aux autres nedoit pas être cantonnée dansun territoire ou dans une régionquelconque; elle doit plutôt al-ler au-delà des frontières tri-bales et ethniques. L’amour deson clan ou de son ethnie nedoit pas freiner l’élan de cœurdu chrétien vis-à-vis des autresmembres de la grande familledes enfants de Dieu, se trou-vant en dehors des repères desa famille biologique.Il est bien normal d’aimer lessiens; mais il est encore plusnormal et moral de s’ouvrir àtoute personne que l’on ren-contre; de l’aimer comme frèreou sœur, en toute sincérité ethumilité. Le Christ nous inviteà aimer d’un amour vrai, sanshypocrisie et sans intérêt. Demême, le prophète Isaïe nousappelle à partager avec celuiqui a faim, à héberger le pau-vre sans abri, à vêtir celui quiest nu (Cf. Is 58, 7). C’est enacceptant de partager cette hu-manité commune avec lesautres, par des actes concretsde générosité, de charité, dedialogue et de fraternité, quenos prières peuvent avoir unécho particulier devant le Sei-gneur. Faisons de notre tempsde grâce, un vrai moment dejeûne qui plaît au Seigneur, enrenonçant à nos représenta-tions parfois non fondées del’amour; et en acceptant d’agirselon le cœur de Dieu.

ConclusionDieu, qui appelle et choisit, aun projet de vie pour chacun.Par conséquent, nous avonsl’obligation d’être à l’écoute del’Esprit. Car, répondre à notrevocation chrétienne dans nosmilieux de vie est, pour nous,le seul moyen d’entrer dans levouloir de Dieu. Nous pensonsqu’une lecture quotidienne dela Parole de Dieu peut nousaider à grandir spirituellementet humainement. Par une viespirituelle équilibrée, nouspourrons développer harmo-

nieusement notre société etnos familles. L’histoire nousenseigne que bien des Nations,surtout en Europe, ont été dé-veloppées en majeure partie,grâce à un engagement parti-culier des nouveaux frères con-vertis au Christianisme. L’appeldu Christ à partager sa vie divi-ne, doit donc nous amener àcommuniquer la justice,l’amour et la paix.Pour terminer, nous vous invi-tons, chers frères et sœurs, àvous unir à nous lors des croi-sades de paix que nous allonsorganiser pour demander à

Dieu de faire don de sa paix ànotre pays. Tournons-nousvers le Seigneur et imploronssa grâce sur nous, la grâce dela conversion, la grâce de nousaimer comme frères et sœurs,la grâce du vivre-ensemble, lagrâce de la paix et de l’unité, lagrâce de bâtir ensemble notrejeune diocèse. Que la Viergeguide nos pas et intercède pournous.

Bon temps de carême!

Mgr Urbain NGASSONGOEvêque de Gamboma

Diocèse de GambomaMessage de carême 2015:

«Se convertir à l’amour du Christ»Préambule

Le temps de carême n’est autre que ce temps de grâce que Dieudonne à son Église et à chacun, afin que nous nous rappro-chions davantage de Lui. C’est un temps pendant lequel l’Églisereprend, une nouvelle fois, le chemin qui monte vers Pâ-ques. Dans son message de carême pour cette année 2015, lePape François rappelle qu’il «est un temps de renouveau pourl’Église, pour les communautés et pour chaque fidèle» (2 Co6, 2). Nous sommes, donc, invités tout au long de ce temps, àméditer profondément sur les paroles du Christ laissées àson Église, afin qu’elles éclairent notre itinéraire spirituel ethumain. À vrai dire, le temps de carême nous appelle à unevraie conversion intérieure et à une sincère ouverture aux autres.C’est dans ce sens que Saint Jean-Paul II dit: «Le temps de ca-rême invite les chrétiens à un accueil plus généreux de ces pa-roles évangéliques, pour les traduire en interventions coura-geuses en faveur de l’enfance menacée et abandonnée». Ilfaut donc noter que ce carême 2015 n’est pas seulement un rap-pel des événements d’autrefois, mais il est surtout et avant toutun moment favorable de rencontre personnelle et communau-taire avec le Christ, un «kaïros».

Par Mgr Urbain Ngassongo.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 12

ANNONCES

Aux termes de l'acte authentique reçu par Maître NorbertMADZOU, en date à Brazzaville du 03 Mars 2015, dûmentenregistré à Brazzaville, aux Domaines et Timbres de laPlaine (Mpila) la même date, sous Folio 039/8, n°488, il aété constitué une Société dénommée: «ATLASLIMITED»,dont les caractéristiques sont les suivantes:Forme: Société A Responsabilité Limitée Unipersonnelle.Capital: Le capital de la Société est de 1.000.000 F CFASiège: Le siège de la Société est fixé à Brazzaville, aun°143, rue des Martyrs (Ouenzé).Objet: La Société a pour objet en République du Congo:Bâtiment et Travaux Publics, alimentation, vente des ap-pareils électronique, fournitures de bureau, quincaillerie,logistique, distribution de boisson et des produits pétro-liers, import-export, activités agroalimentaires, exploita-

Etude De Maître Norbert MadzouNotaire au ressort de la Cour d'Appel de Brazzaville

Boulevard Denis Sassou Nguesso, passage à niveau du Marché PV,A côtés des DEPECHES DE BRAZZAVILLE/Tél. (00242) 06.655.65.08; 05.545.5857

E-mail: [email protected]/REPUBLIQUE DU CONGO

ATLAS LIMITEDSociété A Responsabilité Limitée Unipersonnelle

Au Capital de 1.000.000 F CFA/Siège: 143, Rue des Martyrs (Ouenzé)Brazzaville/REPUBLIQUE DU CONGO

INSERTION LEGALEtion minière, location de véhicules, transport de marchan-dises.Durée: La durée de la société est de 99 années.RCCM: La Société a été immatriculée au Registre du Com-merce et du Crédit Mobilier du Tribunal de Commerce deBrazzaville sous le n° BZV/ 15 B 5712 du 04 Mars 2015.Gérance: Suivant Procès-verbal de décisions de l'associéunique en date du 02 Mars 2015, Monsieur BYUMA JeanClaude est le gérant de la Société pour une durée indéter-minée.Dépôt de deux expéditions des statuts a été entrepris auGreffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville, conformé-ment à la loi.

Pour insertionMaitre Norbert MADZOU, Notaire

Suivant acte reçu par Maître Areta Pascale Stella Ursula MOUELLET, Notaire enla résidence de Pointe Noire, en date du 17 février 2015, enregistré au domainedes timbres sous le numéro F°016/4 n° 078; 25 février 2015, il a été procédé aumodificatif des statuts de la société à responsabilité limitée dénommée sociétéLK DESIGN savoir :

Forme juridique: société à responsabilité limitée

Dénomination: LK DESIGN

Capital social: Le capital social fixé à 1.000.000 F CFA divisé en 100 parts de10.000 francs CFA chacune;

Siège social: Avenue Loango entrée du port, Pointe-Noire.

Objet social: La société a désormais pour objet: conseil design, Aménagementd’espaces, Décoration intérieure, Conception objets publicitaire.

Durée: quatre-vingt-dix-neuf (99) années à compter de l’immatriculation au re-gistre du commerce et du crédit mobilier.

Gérance: la société est gérée et administrée par Monsieur LAVANANT QuentinThomas Jean

Dépôt légal: a été entrepris le 27 février 2015 au greffier du tribunal de com-merce sous le numéro 15DA305.

Immatriculation: la société est immatriculée au registre du commerce et du cré-dit mobilier sous le numéro RCCM CGIPNRl15B200 du 27 février 2015.

NUI: M20151 10000286150 du 13 mars 2015.

Pour insertion

Maitre Areta Pascale Stella Ursula MOUELLETNotaire

ETUDE DE MAITRE ARETA PASCALE STELLA URSULA MOUELLETMaître Areta Pascale Stella Ursula MOUELLET

NotaireTel: 05 520.40. 97/ 06 969. 10.49 [email protected]

INSERTION LEGALE

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 13

SOCIETE

Lettre ouverte du coordonnateurdes Collectifs des E.pr.e.s

Brazzaville, le 27 Mars 2015

AMonsieur le Ministre

de l’Enseignement supérieurBrazzaville

Objet: Lettre ouverte sur le traitement du dossier du cycle Masterdans les E.pr.e.s

Dans votre correspondance référencée 0117-MES-CAB/DG ESUP/DAAC, l’on peut lire, au paragraphe 4: «Je vous demande doncde prendre toutes les précautions d’usage, pour procéderrespectivement à la fin de l’année académique 2013-2014, du 30Septembre 2014 au plus tard, à la fermeture de toutes les 1ères

années du 2nd cycle de formation initiale, et, de la même ma-nière, de procéder à la fermeture des 2èmes années du secondcycle de formation initiale, à la fin de l’année académique 2014-2015, au 30 septembre 2015, au plus tard.»En d’autres termes, cette instruction fait obligation aux Etablis-sements privés de l’enseignement supérieur, en sigle E.pr.e.s: dene pas recruter en Master I à partir d’octobre 2014, d’une part; etde «mettre dans la rue» les étudiants inscrits en Master II quin’auront pas soutenu leurs mémoires respectifs à la date du 30Septembre 2015, d’autre part.Dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant entre le M.e.s etles E.pr.e.s, nous aurions souhaité que ces deux décisions soientexaminées ensemble, afin de trouver des solutions idoines.L’objet de la présente est de proposer des pistes de solutions, enespérant vivement que vous puissiez les examiner, en ayant àl’esprit le sort des étudiants ainsi que les préoccupations de leursparents.1. Le sort des étudiants1.1. Le cas des étudiants inscrits en Master 2e AnnéeIl aurait été souhaitable de prévoir des cas de dérogation pour lesétudiants qui n’auraient pas pu soutenir leurs mémoires avant ladate butoir.1.2. Le cas des étudiants interdits d’inscription en Master 1La seule option qui s’offre aux étudiants désireux de s’inscrireen Master 1 est de poursuivre leurs études à l’étranger.Les étudiants inscrits en cycle Master professionnel au Congo,déboursent en moyenne 450.000 F.Cfa par année; en Afrique del’Ouest, ce montant varie entre 1.000.000 et 1.500.000 F.Cfa parannée non compris le billet d’avion et les frais de séjour (loyer,restauration, déplacement, etc.). Dans ces conditions, seuls lesenfants des dignitaires du régime et de quelques parents appar-tenant à la ‘’classe moyenne ‘’ (Université Marien Ngouabi, sec-teurs des banques, des assurances, de la téléphonie mobile, desmines solides et liquides, etc.) pourront poursuivre leurs étudesau-delà du premier cycle: c’est une situation moralement et poli-tiquement inacceptable.2. Les préoccupations des parents des étudiants n’appartenantpas à la classe moyenneNos parents ne cessent de demander aux Promoteurs des E.pre.s «de faire quelque chose», car ils n’ont pas les moyens de nouspermettre de poursuivre nos études à l’étranger. Quant aux étu-diants, ils ne cessent de faire pression sur nous. Beaucoup trou-vent que nous sommes «mous» dans le traitement de ce dossier.3. Nos propositionsA la suite de l’entretien que vous nous aviez accordé, il est ap-paru que le niveau de qualification des intervenants en Masterétait à l’origine de la fermeture progressive du cycle Master. Enaccord avec les promoteurs de l’E.s.g.a.e, de l’Ihem-Isti et de l’UiB,nous avions retenu la démarche suivante:- constituer par établissement un dossier comprenant les docu-ments suivants: les intitulés des différentes spécialités du Masterprofessionnel, la liste des matières pour chacune des années ducycle Master; les intervenants par matière; le CV de chaque inter-venant;- soumettre ces dossiers à votre approbation; dans cette hypo-thèse, si sur 12 dossiers 3 ou 4 enseignants ne réunissent pas lescritères définis par vos services techniques, ils seront automati-quement remplacés.Dans cette perspective, les directeurs généraux du groupe Ihem-Istic-Cirpec et de l’E.s.g.a.e. ainsi que le Vice-Recteur de l’U.i.Bvous ont déposé en fin novembre 2014, les dossiers sur le cycleMaster, afin que vos services techniques puissent retenir ou reje-ter les candidatures de certains enseignants.Nous pensons comme nous vous l’avions dit, lors de notre der-nier entretien, que c’est la seule procédure qui puisse tenir comptedes intérêts des parties en présence.En tout état de cause, seul l’interêt général doit nous guider dansla recherche des solutions justes et équitables à cette situation,qui est moralement et politiquement inacceptable.Dans l’attente d’une suite diligente à la présente requête, nousvous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de notrehaute considération.

Pour les Collectifs des E.PR.E.S

Le Coordonnateur,

Oriano MATOUALA

C’est lors d’une manifes-tation organisée à Rome,que ces hauts responsa-

bles de la Fao (Organisationdes Nations Unies pour l’ali-mentation et l’agriculture), duFida (Fonds international dedéveloppement agricole) et duPam (Programme alimentairemondial) ont témoigné des in-terventions novatrices qui, enaidant à autonomiser les fem-mes rurales, ont contribué, aus-si, à renforcer la sécurité ali-mentaire et nutritionnelle. Lesparticipants ont souligné quel’égalité entre les sexes etl’autonomisation des femmesconcouraient, puissamment, àla lutte contre la pauvreté rura-le.Kanayo F. Nwanze, présidentdu Fida, a lu l’allocutiond’ouverture, en soulignant, no-tamment, que, dans les pays endéveloppement, les hommesmigraient vers les centres ur-bains ou bien se tournaientvers un travail mieux rémunérési bien que l’on assistait à une«féminisation de l’agriculture»puisque, aujourd’hui, environla moitié de la main-d’œuvreagricole mondiale est consti-tuée de femmes. «Les femmes,a-t-il poursuivi, sont la chevilleouvrière des sociétés rurales,elles produisent et transfor-ment les aliments, et veillent àl’alimentation et la nutrition deleur famille.» Trop souvent, lesfemmes rurales sont chargéesdes tâches les plus pénibles.Pour améliorer le statut socialet économique des femmes, ilfaut que l’on reconnaisse lerôle essentiel qu’elles jouentdans l’économie rurale. Il fautqu’elles puissent participer àaméliorer leurs compétences, à

Journée internationale de la femmeLe Fida, le Pam et la Fao saluent la contribution desfemmes à la sécurité alimentaire et nutritionnelle

Trois hauts responsables des trois organisations des NationsUnies intervenant dans le domaine de l’alimentation, et dont lessièges se trouvent à Rome, ont rappelé au monde, à l’occasionde la célébration de la Journée internationale de la femme 2015,que les agricultrices jouent un rôle central dans la sécurité ali-mentaire et nutritionnelle.

accéder aux moyens de pro-duction et à être associées à laproduction et à la commercia-lisation agricoles. «Unissonsnos forces pour donner auxfemmes le pouvoir d’assurer lasécurité alimentaire et nutri-tionnelle. Dans leur intérêt etdans celui de leurs familles etde leurs communautés.», a-t-ilconclu.Ertharin Cousin, directrice gé-nérale du Pam, a présenté, deson côté, l’initiative novatrice«Achats au service du pro-grès», en sigle (P4P), laquellerelie les petits exploitants auxmarchés et, qui, en l’espace decinq ans, a permis de tripler laparticipation des femmes auxorganisations paysannes sou-tenues par cette initiative dansvingt pays. «Fort de son poidssur le marché, le Pam a direc-tement amélioré les conditionsde vie de 300 000 femmes. Enachetant des cultures tradition-nellement produites par lesfemmes, notamment les hari-cots et le soja, le Pam a montréque les femmes ruralesjouaient un rôle essentiel dansl’entreprise mondiale à laquel-le nous nous sommes tous at-telés: parvenir à la Faim zéro.Si fructueux que soit ce pro-gramme, nous devons transpo-ser à plus grande échelle lesenseignements qui en ont ététirés, afin d’offrir davantage deperspectives à encore plus defemmes», a expliqué Mme Cou-sin.Pour Marcela Villarreal, directri-ce du Bureau des partenariats,des activités de plaidoyer et durenforcement des capacités à laFao, globalement, la sécuritéalimentaire progresserait, con-sidérablement, si les femmes

pouvaient bénéficier des mê-mes possibilités que les hom-mes et, s’agissant, en particu-lier, des femmes rurales, elle atiré la sonnette d’alarme. «Desprogrès sensibles ont été ac-complis depuis la conférencede Beijing du point de vue del’amélioration des conditionsde vie des femmes, mais noussommes préoccupés par le faitque, selon tous les indicateursde développement, les femmesrurales restent à la traîne - à lafois derrière les hommes ru-raux et derrière les femmes ré-sidant en milieu urbain», a-t-elle poursuivi, avant d’ajouter:«Au cours des 20 ans écoulésdepuis cette conférence, nousn’avons pas fait suffisammentpour ce groupe de femmes quijouent un rôle important en tantque dispensatrices d’aliments,et il nous faut redoubler d’ef-forts, afin qu’elles puissent li-bérer tout leur potentiel.» Lesfemmes rurales ont, générale-ment, plus de difficultés que leshommes à accéder aux res-sources et aux services pro-ductifs. Cet écart coûte cheraux sociétés en productionagricole, sécurité alimentaire etcroissance économique per-dues.

Notons que la célébration decette journée en cette annéemarque, également, le 20e an-niversaire de la quatrième Con-férence mondiale sur les fem-mes (Beijing+20), une confé-rence historique tenue à Bei-jing, en 1995. Ainsi des mani-festations émailleront cette an-née, pour marquer Beijing+20,et donneront aux organisationsdes Nations Unies ayant leursiège à Rome, à la communau-té internationale dans son en-semble et aux gouvernementsnationaux, l’occasion de sepencher sur les progrès accom-plis, d’attirer l’attention sur leslacunes à combler et de renou-veler leurs engagements en fa-veur de l’égalité entre les sexeset de l’autonomisation des fem-mes. En dépit de l’accord his-torique du Programme d’actionde Beijing, qui a été signé par189 gouvernements, en 1995,aucun pays au monde n’estencore parvenu à instaurerl’égalité entre les sexes. L’écartde rémunération entre hommeset femmes n’est qu’un exempled’inégalité qui touche les fem-mes dans le monde entier.

Viclaire MALONGA

Les femmes rurales restent à la traîne, à la fois, derrière les hommesruraux et derrière les femmes résidant en milieu urbain.

La célébration de la journée in-ternationale de la femme, loind’être une simple commémo-

ration, est une occasion au coursde laquelle, les femmes se réunis-sent pour débattre des probléma-tiques liées à la condition féminine.C’est dans ce sens que les femmesévoluant à l’A.r.p.c.e se sont re-trouvées, pour échanger autour dela question du cancer chez lafemme, à Brazzaville.Dans son exposé, le Pr. JudithNsondé Malanda, principale ani-matrice, a fait savoir que les can-cers qui touchent plus les femmessont les cancers du sein et du colde l’utérus. Plusieurs facteurs, se-lon elle, s’associent pour qu’unepersonne soit atteinte de cancer.«Il y a les facteurs internes à l’or-ganisme, c’est l’hérédité, parexemple; et les facteurs externesliés à l’environnement, par exem-ple le tabagisme, la cigarette, lemanque de l’activité physique,etc.», a expliqué le carcinologue,avant d’ajouter que chez la femme,on peut noter la multiparité, l’âge

Journée internationale de la femmeLes femmes de l’A.r.p.c.e

sensibilisées à la maladie de cancerDans le cadre de la célébration de la 105e journée internationale de lafemme a eu lieu, jeudi 12 mars 2015, au siège de l’A.r.p.c.e (Agence derégulation des postes et communications électroniques), à Brazzaville,une causerie-débat sur le thème: «Les cancers chez la femme à Brazza-ville», développé par Mme Judith Nsondé Malanda, Pr. agrégée,carcinologue au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de la ville capi-tale. «Le cancer est une maladie qui prend naissance au niveau de lacellule laquelle, en contact avec les autres cellules, se développe demanière désorganisée tout en bouleversant le fonctionnement normalde l’organisme», a-t-elle dit.

de la première grossesse après 30ans, et les femmes n’ayant jamaisallaité, qui constituent des facteursde risque de cancer.Poursuivant son propos, MmeMalanda a affirmé qu’un diagnos-tic fait le plus tôt possible est sal-vateur. Une fois l’anomalie détec-tée, «s’il y a des manifestations cli-niques, l’on peut traiter». Mais,l’activité physique est le moyen leplus important qui «nous permetd’éviter cette maladie dont 657nouveaux cas ont été enregistrésen 2013», a-t-elle conclu.

Notons qu’au niveau national, lethème choisi pour cette 105e jour-née de la femme est «L’autono-misation des femmes et le dévelop-pement, en vue de la réalisation del’agenda 2063 de l’Afrique». Ainsi,

parler d’une femme autonome,c’est aussi parler de sa bonne con-dition physique.

Espérance NDANGABALI(Stagiaire)

Hugues Ngouelondelé,président du conseil dé-partemental et municipal,député-maire de la ville deBrazzaville, a échangé,jeudi 19 mars 2015, en soncabinet de travail, avec

Une vue des participantes à la causerie-débat.

Audience à la mairie de BrazzavilleCan Incesu, ambassadeurde Turquie au Congo. Lesquestions de coopération etde jumelage entre Brazza-ville et Ankara ont été aucentre de leur entretien.Les deux personnalités ont

fait, également, le tourd’horizon de l’organisa-tion, en avril prochain, dela 2ème réunion économiqueentre les deux pays, con-cernant l’apport des villesde Brazzaville et Ankara.

P. B. K.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 14

ANNONCES

N°D’ORDRE

RÉFÉRENCES CADASTRALES ARR/DPT REQUÉRANTSQUARTIERS

REPUBLIQUE DU CONGOUnité- Travail-Progrès

ANNONCE LEGALE N°24212015/BZ-CINSERTION LEGALE

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPOTS ET DES DOMAINESDIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS

ET DES DOMAINES DE BRAZZAVILLEDIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES

ET DE LA PROPRIETE FONCIERE BRAZZAVILLE-CENTRESuivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédure d’immatricu-lation en vue de l’établissement des titres fonciers est en cours: cette procédure concerne les immeubles suivants:

010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839

11728 du 05-01-1511924 du 05-02-1511062 du 26-09-1412003 du 24-02-1510809 du 20-08-1411968 du 17-02-1511797 du 15-01-1510914 du 05-09-1412054 du 04-03-1511497 du 09-12-1411354 du 14-11-149635 du 12-03-149105 du 12-12-134609 du 20-09-116753 du 07-11-1211233 du 27-10-1411264 du 31-10-1410659 du 04-08-1411866 du 21-01-1512023 du 26-02-1411105 du -08-10-1411967 du 17-02-1510978 du 19-09-1411896 du 30-01-1510853 du 26-08-1410999 du 19-09-1411193 du 20-10-1411996 du 24-02-1511997 du 24-02-1511323 du 12-11-1411351 du 14-11-1411348 du 14-11-1411350 du 14-11-1411352 du 14-11-1411349 du 14-11-1411943 du 12-02-1511194 du 20-10-1411870 du 26-01-1511697 du 29-12-14

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup.: m2

Sect BF, bloc -; Plles 11 et 15; Sup.: 556,17m2

Sect BD, bloc 105 ; Plles 1051 et 1068; Sup.: 800,00m2

Sect U, bloc 146; Plle 5; Sup.: 811,80m2

Sect BD, bloc - ; Plle 9; Sup.: 400,00m2

Sect -, bloc -; Plle 18; Sup. : 400,00m2

Sect P 16, bloc 159; Plle 9; Sup.: 384,56m2

Sect BF, bloc -; Plle 6; Sup.: 400,00m2

Sect P6, bloc 113 ; Plle 14 ; Sup.: 396,08m2

Sect AT, bloc -; Plle 27; Sup.: 200,00m2

Sect P 16. bloc 36 : PIle 2: Sup.: 200,98m2

Sect P 13, bloc -; Plle 13; Sup.: 400,00m2

Sect BD, bloc 43; Plle 7; Sup.: 400,00m2

Sect BF, bloc - ; Plle 14; Sup.: 215,58m2

Sect P8, bloc 84; Plle 71 bis; Sup.: 225,00m2

Sect P5, bloc 13 ; Plle 1; Sup . 348,52m2

Sect Q, bloc - ; Plle 92 5ter ; Sup. : 1.322,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 5 ; Sup. : 400,00m2

Sect P16, bloc 125 ; Plle 18; Sup. : 380,24m2

Sect P7suite, bloc 42 ; Plle 7 ; Sup. : 600,47m2

Sect BD, bloc -.; Plle 6 ; Sup. : 109,50m2

Sect -, bloc - ; Plle 4 ; Sup. : 1.200,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 1 ; Sup. : 400,00m2

Sect AT, bloc· ; Plles 2 et 11 ; Sup. : 648,00m2

Sect BD, bloc - ; Plle 10 ; Sup. : 480,00m2

Sect V, bloc - ; Plle 3 ; Sup. : 675,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 14; Sup. : 355,05m2

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup. : 1.500,00m2

Sect -, bloc - ; Plles 8, 9 et 10 ; Sup. : 1.124,76m2

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup. : 1.200,00m2

Sect -, bloc -; Plles 1,2,3,8,9 et 10; Sup. : 2.400,00m2

Sect -, bloc - : Plle - ; Sup. : 40.000,00m2

Sect-, bloc - ; Plles 1 à 20 ; Sup. : 8.000,00m2

Sect -, bloc - : Plle - ; Sup. : 8.000,00m2

Sect -, bloc - ; Plles 1,2,9 et 10 ; Sup. : 2.000,00m2

Sect P11, bloc -; Plle 5, Sup .. 297,53m2

Sect -, bloc -; Plle 14; Sup.: 361,00m2

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup .. 405,00m2

Sect -, bloc - ; Plles 2, 3, 4 et 7; Sup.: 1.600,00m2

KINTELE -FLEUVEROUTE NATIONALE N°2 (MASSENGO)QUARTIER KIBOUENDE IlMPILA CHACONA13, RUE BAKOUELE QUARTIER NKOMBOCARRIERE (KOMBO MATARI)RUE SAINT PAULRUE OBlKA (MASSENGO)139, RUE BACONGOQUARTIER NGAMBIO117 BIS, RUE BOUNDJILA BLAlDE (CFMC)7, AVENUE LOUIS DESOS (MA TARI)10 BlS, RUE NKONDZI (MASSENGO)71 BIS, RUE KlNKALA98, RUE MASSOUKOUCENTRE-VILLEKlNTELE43, RUE ASSOKO1920, RUE DE LA BARRIERENKOMBO MATARIKlNTELEQUARTIER SADELMI54, RUE NGATALI ET 53, RUE MALONGA7, RUE FAIGNOND (KOMBO MATARI)QUARTIER MAMAN MBOUALEQUARTIER BLEDKlNTELEKlNTELEQUARTIER IMPANIVILLAGE KlNTELEVILLAGE MALOUKOU TREC HOTQUARTIER UNIVERSITE DE KINTELEQUARTIER UNIVERSITE DE KINTELEVILLAGE KlNTELE526, RUE MVOUTIQUARTIER BLEDKlNTELEKINTELE

Au-delà de deux (2) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatriculation ne sera plusrecevablele 1172000 du 30 décembre 2000 portant régime de la propriété foncière). Fait à Brazzaville, le 19 mars 2015 L’inspecteur Divisinnaire,

Michelle Cyrine OBA

OTTO MBONGO née MANGOUTA AgnèsOSSIBI-OBOUENE Lydie CarineMonsieur et Madame DOUNIAMASociété «CASSIOPPEE» S.A.R.L.UOKOUERE IKAMA Arnaud G.FEUZE NANDJO Annie AlbertineKOSSALOBA NicolasNDONGO Didace MacaireOKOMBI née MABOUNDA Virginie LaureBIAMBOULI BONDZI Divine StelineESSOMBE BrigitteWENOUMBOU SAKELA Euredis SandraIBARA Ninon ArmelIBARA Ninon Armel (Fils)KONATE AssitanNGAMBOU NGA-MPO ClémentELENGA Jean JacquesCARRENARD MILTONA TatianaKlENGOS EmmanuelBAYlDIKILA Michelle Christiane NoëlleEBOUNDZIAND Resca BlancheONGOLY Roger Roland DinoMAVOUNGOU NKOUTA ElisabethDIANGUEBENI KANDA Jean de DieuNGOUABI Jean RobertGOSSINI JacquelineMAMBANDZA LouiseIBOBI SAMBILA Osée GildasIBOBI Edith GraceBANGO Jayne ChelseaLEBOA Davy LéandreSCI «KING HOUSE»IMPACT CENTRE CHRETIENIMPACT CENTRE CHRETIENN’KAKOU Reine Audrey ChandelleLIPITI Edgard Maximilien BriceMAMBANDZA ValentineNSOUKA BienvenuKIBA Arthur Fernand

POOL9-BZV7-BZV5-BZV9-BZV7-BZV6-BZV9-BZV5-BZV4-BZV6-BZV7-BZV7-BZV9-BZV4-BZV4-BZV3-BZVPOOL6-BZV4-BZV9-BZVPOOL7-BZV7-BZV9-BZV9-BZV7-BZVPOOLPOOLPOOLPOOLPOOLPOOLPOOLPOOL5-BZV7-BZVPOOLPOOL

APPEL D’OFFRES NATIONALF/ContratCadre/Bureau-Ménage-Communication-Pneu/BZ/20-03-2015/001

ACTED (Agence d’Aide à la Coopération Technique et au Développement)] invite les fournis-seurs de marchandises, équipements, travaux, services à soumettre leurs offres pour chaque

lot des marchandises, équipements, travaux, services décrits ci-dessous:

Lot

1

2

3

4

Description

Fournitures de bureau

Produits de ménage

Cartes decommunication

Réparation pneus

Quantité

1

1

1

1

Unité

Lot

Lot

Lot

Service

INCOTERMS/Lieude livraison

A récupérer chezle fournisseur

A récupérer chezle fournisseur

A récupérer chezle fournisseur

A récupérer chezle fournisseur

Date limite delivraison

Un an après la si-gnature du contrat

Un an après lasignature du

contrat

Un an après la si-gnature du contrat

Un an après lasignature du

contratL’appel d’offres sera conduit en utilisant les documents d’offre standards d’ACTED et ouvert àtous les fournisseurs et prestataires de services qualifiés. Les Documents d’Offre (en français)peuvent être retirés gratuitement par tous les soumissionnaires intéressés à l’adresse suivante:Bureau de représentation ACTED, à Brazzaville, Case J 019V, OCH, Moungali 3Ou peuvent être téléchargés à partir du site internet d’ACTED www.acted.org dans la rubrique«Appels d’offre».Les soumissionnaires potentiels sont encouragés à consulter le site internet d’ACTED réguliè-rement pour des modifications éventuelles au présent appel d’offres et/ou aux documents àsoumettre.Une séance d’information préalable à la soumission sera organisée le 25 mars 2015 à 14 heuresau bureau de représentation d’ACTED à Brazzaville. La participation de tous les soumission-naires intéressés à cette séance d’information est préférable mais non obligatoire.Toutes les offres doivent être soumise avant le 10 avril 2015 à 13 heures à l’adresse mentionnéeci-dessus dans une enveloppe scellée ou par email à [email protected], [email protected]. Les offres en retard seront automatiquement rejetées.ACTED ne prend en charge aucun frais ou dépense étant occasionné(e) pour le soumission-naire par la préparation et la soumission de son offre à ACTED.

La séance d’ouverture des offres se tiendra le 10 avril 2015 à 15 heures dans le bureau dereprésentation d’ACTED de Brazzaville. La présence des représentants des soumissionnairesest autorisée. Pour toute question concernant l’appel d’offre, veuillez contacter le bureau dereprésentation d’ACTED à Brazzaville, à l’adresse ci-dessus mentionnée le 9 avril 2015 à 17heures au plus tard par téléphone (+ 242 05 54 81 981/ 05 52 80 003/ 05 52 75 992) ou par emailà [email protected], copie [email protected].

A l’attention des demandeurs de visa américainChers demandeurs,La section consulaire de l’ambassade des Etats-Unis porte à la con-naissance des demandeurs de visa non immigrant que compte tenude la fluctuation de la parité Dollars-Euro, les frais consulaires se-ront revus à la hausse à partir du 18 mars 2015. Cependant, les fraisrestent inchangés en dollars.

-Frais de chancellerie (traitement de dossier): $160 soit 100.000 francsCFA-Frais de réciprocité (selon la nationalité): $20 soit 13.000 francsCFA pour les Congolais de Brazzaville.

N°d’ordre

N° deréquisition

Réferencescadastrales Quartier Arr Réquerants

35 8234du 12-08-13

98 ET 100, RUELOUANDAMIKALOU 6-BZv

Sect P15,blocs-; Plles 98

et 100; Sup.:640,88m2

NDINGA Evelyne

Lire:

MINISTERE DES FINANCES, DU BUDGET ET DU PORTEFEUILLEPUBLICS/DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPÔTS ET DE DOMAINESDE BRAZZAVILLE

DIVISSION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LAPROPRIETE FONCIERE BRAZZAVILLE-CENTRE

REPUBLIQUE DU CONGOUnité-Travail-Progrès

Suivant réquisitions reçues par l’inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de laPropriété Foncière, une procédure d’immatriculation en vue de l’établissement des titres fonciers est encours: cette procédure concerne les immeubles suivants:

RECTIFICATIFA L’ANNONCE LEGALE

N°204/2013/BZ-C

Au-delà de deux (2) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatricu-lation ne sera recevable (article 26 de la loi 17/2000 du 30 décembre 2000 portant régime de lapropiété foncière).

Fait à Brazzaville, le 19 mars 2015L’inspecteur Divisionnaire, Michelle Cyrine OBA

N°d’ordre

N° deréquisition

Réferencescadastrales

Quartier Arr Réquerants

35 8234du 12-08-13

100, RUELOUANDAMIKALOU

6-BZvSect P16,blocs-; Plles100; Sup.:345,00m2

NDINGA Evelyne

Page 15: La Semaine Africaine Mardi 24 Mars 2015 3480

LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 15

ErratumA propos de l’article intitulé: «Les opéra-teurs économiques reconnaissent unebaisse du niveau fiscal dans la loi de finan-ces 2015», paru dans notre édition n° 3479du 20 mars 2015, il s’est glissé une erreur:au lieu de Cabinet Iwaye, lire plutôt CabinetEY, nouvelle dénomination du cabinet Ernst& Young, depuis le 1er juillet 2013.

NATIONAL

Il y a cinq ans, dans la nuitdu 25 au 26 mars 2010, Gabriel Bokilo, ancien directeur

national de la B.e.a.c (Banquedes Etats d’Afrique centrale),ancien député élu à Mossaka(Département de la Cuvette) en1992, puis en 2002, ancien can-didat à l’élection présidentiellede 1992, ancien ministre ducommerce et de la consomma-tion (1992-1993), ancien prési-dent de la commission Econo-mie du C.n.t (Conseil nationalde transition (1997-2002), puisde la Commission économie etfinances de l’assemblée natio-nale (2002-2007), président fon-dateur de l’U.r.n (Union pour leredressement national), rendaitl’âme dans un hôpital parisien,à l’âge de 72 ans, laissant safamille et ses amis dans unepoignante déréliction. Celuique, par déférente affection,nous appelions «Le Baron»,celui à qui nous avions, de fa-çon unanime, conféré le statutde référence de notre contréeet de point focal de la famille,s’était, à la faveur de la mala-die, retiré, mais non sans nousléguer le virtuel, symbolique etprécieux héritage des leçons desa vie. Affranchi de l’aventurede l’existence, Gabriel Bokilos’était définitivement et pourl’éternité, placé sous les lustresde la légende familiale et dansles archives de la mémoire na-

tionale. Le propre de la légen-de est de démultiplier le per-sonnage, au gré des souvenirset des anecdotes que chacungarde des rapports qu’il eutavec lui.Demeure ainsi vivace et exem-plaire, dans l’itinéraire de la viede cet homme, un certain nom-bre de bornes et de référencesmajeures que nous conservonscomme les inépuisables filonsde son héritage. Par exemple,nous garderons toujours deGabriel Bokilo l’image d’un ca-dre brillant, un cadre d’élite,statut auquel il n’est, du reste,pas arrivé par hasard. Il avaitsu, en effet, patiemment, seconstruire une carrière, par l’ef-fort, par la maîtrise de la scien-ce juridique et administrativeet, par la suite, de la sciencebancaire, en somme par la con-naissance. Gabriel Bokilo a in-carné le prototype du parfaittechnocrate, compétent etdroit, peu perméable à l’agita-tion politicienne ou aux postu-res et spéculations idéologi-ques, aux gesticulations doc-trinales ou aux fétichismesdogmatiques sur lesquels sebâtissent maintes gloires etnotoriétés.Le Baron avait construit sonexistence sur la dignité, par letravail, sur les exigences de lacompétence et de la droiture.Pour le directeur national de la

Banque des États d’Afriquecentrale, l’entrée en politique etl’exercice même de la politiqueétaient vécues non point com-me une réponse à une néces-sité vitale personnelle ni com-me une sorte d’accoutumanceincurable, mais comme un de-voir de participation à la cons-truction de son pays. Dans sonmétier de banquier, celui que,dans sa corporation, on appe-

lait «Monsieur le DN» savaitpréconiser, en cas de nécessi-té, le risque patriotique, ména-geant ainsi, dans le cadre rigi-de de l’orthodoxie technique,une ouverture pour l’intérêtnational.L’entrée en politique à la faveurde la Conférence nationale sou-veraine l’avait conduit à la créa-tion de l’Union pour le redres-sement national (U.r.n). Mais en

système démocratique, la con-quête du leadership implique lechoc des légitimités et aussi…la rupture des amitiés d’enfan-ce et des alliances de naguère.Mais, après les heurts et lesturbulences des rivalités élec-torales, nous eûmes, tous, lebonheur d’assister à la récon-ciliation entre Gabriel Bokilo etJean-Michel Bokamba-Yangou-ma. Dans son hommage à Ga-briel Bokilo qu’il considéraitcomme «le grand-frère des plusjeunes, le petit-frère des grandset l’ami de tous», Jean-MichelB o k a m b a - Y a n g o u m arappelle: «Pour la grâce deDieu, ce passage à vide n’aurapas eu raison de nous: ensem-ble nous avons pu vaincre,avec l’aide de certains frères,l’adversité et sommes parve-nus à une solide et sincère ré-conciliation fraternelle».Gabriel Bokilo était un grandnotable, grand tant par sa sta-ture physique que par sa fineculture des traditions et sa con-naissance des hommes qu’ilaimait et qui le lui rendaientbien. Il les connaissait tous etles appelait par leur propre nomou leur petit nom, signe d’unecomplicité ou tout au moinsd’une réelle affection. Il était àla tête de la plus grande famillede Mossaka. Il était aussi lebaobab de Mossaka dont l’ima-ge était attachée à ta personne.

Gabriel Bokilo était un enfantde Poto-Poto, un eswengele,comme on dit chez lui c’est-à-dire un gentleman, héritier etporteur d’une éthique de con-vivialité, d’ouverture et d’urba-nité. En cela, Gabriel Bokiloétait un bon vivant, ne boudantnullement les plaisirs d’un bonplat, d’un bon vin ou d’un boncigare.La dignité de baron que nouslui avions attribuée découlaitde la reconnaissance, par tous,d’un magistère familial incon-testé. Cette baronnie était lesiège d’une intimité partagée.Car nous étions, tous, ses inti-mes: auprès de lui, chacune etchacun ressentaient la grisan-te et fusionnelle impressionqu’il lui avait réservé la meilleu-re place dans son cœur, la plussecrète de ses confidences:auprès de Gabriel Bokilo, cha-cune et chacune se sentaientgrandis. Il avait su assumer, auplus haut point, son devoir d’ar-bitre et de rassembleur au seind’une grande famille où le chocdes tempéraments, des âges etdes humeurs appelait des ef-forts constants de conciliation.Il s’était toujours appuyé surtous, pour la gestion des pro-blèmes de la famille. Mais, parsa disparition, il a laissé à lafamille Bokilo, la redoutableresponsabilité de poursuivrecette gestion sans lui. Quelchallenge!Merci à tous ceux qui ont aimé,estimé, apprécié Gabriel Boki-lo, de continuer d’avoir unepensée pieuse pour lui.

André-Patient BOKIBAProfesseur des universités

In memoriamIl y a cinq ans, Gabriel Bokilo,

«Le Baron», nous quittait

TRIBUNE LIBRE

L’énoncé est clair. Dans lecadre de la lutte contre lapauvreté et les inégalités

dans le monde, «le capitalismeinclusif pour tous», est notam-ment la réponse profonde à unequestion majeure: «en régimedémocratique, à qui appartientl’Etat? A tous les citoyens, biensûr, hommes et femmes natu-rellement». Cette réponse déci-sive ouvre la voie à un océande marges de progression sys-témique du capitalisme en ré-gime démocratique, pouvantpermettre d’atteindre une inclu-sion financière universelle ra-pidement et une victoire sur lapauvreté et les inégalités extrê-mes qui caractérisent le capi-talisme ordinaire. Elle conduità proclamer que les citoyens nesont pas pauvres, mais seule-ment floués. Puisqu’ils sont lessouverains du régime démo-cratique et, partant, les proprié-taires du groupe politique et fi-nancier nommé l’Etat. Celui-cidétient une grosse part du pro-duit intérieur brut (P.i.b), etmême la plus grosse part, jus-qu’à plus de la moitié dans cer-tains pays, selon les statisti-ques du F.m.i. Il faut bien croi-re que la démocratie n’a pasmis le pouvoir souverain entreles mains du peuple en politi-que, pour se contenter, ensui-te, de sa misère sur le plan éco-nomique. Justement, en attri-buant la souveraineté politiqueà tous les citoyens, la démocra-tie leur a de ce fait attribué lapropriété souveraine sur l’Etat.Dès lors, en régime démocrati-

que, les citoyens ne sont pau-vres que parce qu’ils sontfloués des effets financiers deleur propriété sur l’Etat, ce quipeut être réparé, pour qu’ilssoient sauvés. C’est la based’une nouvelle approche de lut-te efficace contre la pauvreté etles inégalités extrêmes dansles sociétés contemporaines.Daniel Ngassiki utilise les prin-cipes de la démocratie, puis lesoutils, la créativité et les mira-cles de la finance, pour créerdes recettes de lutte contre lapauvreté et les inégalités extrê-mes. En particulier, il entendrendre effective et concrète lapropriété des citoyens surl’Etat, ce qui le conduit àproposer une recette originalemajeure de lutte victorieusecontre la pauvreté et les inéga-lités extrêmes. A savoir: «Pourvaincre la pauvreté et les iné-galités extrêmes, il faudraitdans chaque pays faire dugroupe politique et financiernommé l’Etat, une société paractions souveraines de préfé-rence respectueuses du statutde l’Etat. Ces actions souverai-nes de préférence seront attri-buées de droit à tous les ci-toyens de manière universelle.Elles seront sans droits de votepour respecter la souverainetéde l’Etat; sans dividendes, par-ce que l’Etat est une entité sansbut lucratif; exemptées d’im-pôts sur le capital et les plus-values, pour compenser l’ab-sence de droit de vote et de di-videndes, et pour servir d’ap-pât attractif pour les investis-

seurs; elles seront cotées enbourse et exclusivement distri-buées à leur émission en quan-tité égale à tous les citoyens entant que souverains propriétai-res du groupe politique et fi-nancier nommé l’Etat».Il est rappelé que les actionssont des titres de patrimoinepermettant de matérialiser parexcellence la propriété d’uneentreprise. Elles donnent engénéral droit au vote, aux divi-dendes, et à la valeur liquidati-ve de ce titre sur le marché.Sans leur détention, la proprié-té sur l’entreprise est à la foisfactice, illusoire, facilementcontestable et sans effets finan-ciers. Les actions sont de deuxtypes: les actions ordinaires etles actions de préférence. Auxtermes du code de commerce,les «actions de préférence» sedistinguent des «actions ordi-naires» en ce qu’elles sont «as-sorties de droits particuliers detoute nature à titre temporaireou permanent» (art. L.228-11 ducode de commerce français,inspiré en la matière du dispo-sitif anglo-saxon des preferredstocks ou preferred shares).Ces droits particuliers sont desprivilèges et restrictions qui

épousent le statut, les préféren-ces et les attentes des émet-teurs et/ou des investisseursintéressés par les actions con-cernées.Les citoyens sont les proprié-taires de l’Etat en tant qu’ilssont les souverains primairesdu régime démocratique ; cequi est acquis. La nouveauté,le changement, la justice, leprogrès, le graal de la politiqueau XXIème siècle, c’est d’attri-buer à ces citoyens des titresde propriété sur l’Etat leur re-venant de droit. Cette réformeest baptisée «le capitalisme in-clusif pour tous», parce qu’ellepermet de faire de tous les ci-toyens des détenteurs de titresfinanciers en capital et des bé-néficiaires de plus-values enbourse, sur les actions souve-raines qu’ils vont détenir. Aveccela, aucun citoyen ne va de-meurer dans le statut de sim-ple prolétaire. Tous seront in-dividuellement propriétaires,sans exclusive. Par exemple,1.000 actions à un prix-plan-cher réglementé ou animé de 20euros, c’est 20.000 euros depatrimoine financier par citoyensur le champ, avec des pers-pectives de hausse dans letemps, c’est-à-dire des espé-rances de plus-values boursiè-res. Tout cela, fondamentale-ment, sans coût pour l’Etat.Miracles de la finance.D’où les deux slogans du «ca-pitalisme inclusif pour tous».Le premier: «Vaincre la pauvre-té est possible». Le second:«Making Capitalism Really In-clusive» (Rendre le capitalismevéritablement inclusif). Allusionfaite au slogan officiel de laConférence sur le CapitalismeInclusif - Conference on Inclu-sive Capitalism (London, 27May 2014), qui est «Making Ca-pitalism More Inclusive» (Ren-dre le capitalisme plus inclusif).Le capitalisme inclusif pourtous correspond à «une justi-

ce sociale universelle de mar-ché, sans fiscalité ni dépensessociales à la charge de l’Etat,des entreprises et des particu-liers». C’est un nouveau logi-ciel de politique économique etsociale destiné à servir la so-cial-démocratie du XXIe siècle.Plutôt que de passer par la fis-calité et les dépenses sociales,la social-démocratie du XXIème

siècle sera exercée sur le mar-ché, par le jeu de l’offre et de lademande des actions souverai-nes émises par l’Etat, générantdes espérances de plus-valuesen bourse. Cela se traduit parune démocratie et une souve-raineté populaire de nouvellegénération avec effets finan-ciers pour tous.Daniel Ngassiki indique qu’ils’inspire, qu’il partage entière-ment et qu’il a planté en éten-dard flottant sur le chantier deses travaux sur la lutte contre

la pauvreté et les inégalités, cesmots de François Hollande,dans son discours de Dijon le3 mars 2012: «L’Etat, c’est lapropriété de tous les citoyens,et je leur rendrai cette justiceet ce droit». La réforme propo-sée offre la perspectived’atteindre une société inclusi-ve de prospérité partagée, sansclivages systémiques entre lesriches et les pauvres. Les ci-toyens seront tous liés par lesort des actions souverainesémises par l’Etat et l’espéran-ce des plus-values y relativesen bourse. D’ailleurs, sous lapression de la bourse, les Etatsseront mieux gérés. Tout celaest possible, n’attendant que ledécret de mise en œuvre, à con-dition de disposer de l’audaceréformiste des gouvernants etd’une bourse des valeurs toutà fait opérationnelle.

Pour en savoir plus : «Capita-lisme inclusif pour tous, unblog de Daniel Ngassiki sur lesite Le Monde.fr. http://capitalismeiptous.blog.lemonde.fr/tag/inclusion-economique/

L’invention du capitalisme inclusifpour tous au XXIe siècle par Daniel NgassikiDans son blog «Capitalisme inclusif pour tous» sur le site «LeMonde.fr» et dans «Le Financier d’Afrique» n°405 du 27 janvier2015 édité à Yaoundé (Cameroun), l’économiste et banquier,Daniel Ngassiki, secrétaire général de la B.e.a.c (Banque desEtats de l’Afrique centrale) à Yaoundé, au Cameroun, invente etpropose, en son nom propre, «le capitalisme inclusif pour tous»,une nouvelle approche qui ouvre la voie à une victoire plus sûrecontre la pauvreté et les inégalités extrêmes.

Daniel Ngassiki.

Gabriel Bokilo.

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Page 16: La Semaine Africaine Mardi 24 Mars 2015 3480

LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 16

ANNONCES

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Appui au renforcement de la réponse natio-nale au VIH auprès des personnes à risque en République du Congo».La Croix-Rouge Française, à travers l’Unité de Gestion du Projet R9, recherche un consul-tant national pour la mise en œuvre des services cités ci-dessus, au titre de la subventionCOG-911-G05-H accordée par le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et lePaludisme.Le Coordonnateur du projet invite les individus et bureaux d’études intéressés par le pré-sent avis, à manifester leur intérêt en vue de fournir ces services.Les termes de référence sont à retirer auprès de la Croix-Rouge française (c/o Croix-RougeCongolaise, N° 8, Rue Lucien Fourneau, en face du Ministère de la Fonction Publique, Braz-zaville) ou sur demande par voie électronique à l’adresse suivante: [email protected] à partir du 20 mars 2015.Les dossiers de candidature devront comprendre:

* Une lettre de motivation;* Un curriculum vitae détaillé;* Une offre méthodologique et un chronogramme de conduite de la consultation ;* Une offre financière.

Adresse de soumissionLes candidatures devront être adressées au coordonnateur du projet et déposées sous pli-fermés au secrétariat de la Croix-Rouge française à l’adresse indiquée ci-dessus, avec lamention «Avis de recrutement d’un consultant national pour former des formateurs à l’utili-sation du guide d’éducation pour la prévention en milieu HSH.», ou par voie électronique :[email protected] copie:

- [email protected] [email protected]

La date de clôture de dépôt des candidatures est fixée au plus tard le 27 mars 2015 à 16 h00.

Fait à Brazzaville le 19 mars 2015

Jérémie SIBEONI Chef de délégation

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Appui au renforcement de la réponse nationale auVIH auprès des personnes à risque en République du Congo».La Croix-Rouge Française, à travers l’Unité de Gestion du Projet R9, recherche un consultantnational pour la mise en œuvre des services cités ci-dessus au titre de la subvention COG-911-G05-H accordée par le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.Le Coordonnateur du projet invite les individus et bureaux d’études intéressés par le présentavis, à manifester leur intérêt en vue de fournir ces services.Les termes de référence sont à retirer auprès de la Croix-Rouge française (c/o Croix-RougeCongolaise, N° 8, Rue Lucien Fourneau, en face du Ministère de la Fonction Publique, Brazza-ville) ou sur demande par voie électronique à l’adresse suivante : [email protected] à partir du 20 mars 2015.Les dossiers de candidature devront comprendre:

* Une lettre de motivation;* Un curriculum vitae détaillé;* Une offre méthodologique et un chronogramme de conduite de la consultation;* Une offre financière.

Adresse de soumissionLes candidatures devront être adressées au coordonnateur du projet et déposées sous pli-fermés au secrétariat de la Croix-Rouge française à l’adresse indiquée ci-dessus, avec lamention «avis de recrutement d’un consultant national pour former des formateurs sur la pré-vention et la prise en charge globale des hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes(HSH)», ou par voie électronique : [email protected] copie:

- [email protected] [email protected]

La date de clôture de dépôt des candidatures est fixée au plus tard le 27 mars 2015 à 16 h00. Fait à Brazzaville le 19 mars 2015

Jérémie SIBEONI Chef de délégation

Délégation en République du CongoR9 - Unité de gestion du projet

AVIS A MANIFESTATIOND’INTERET

En vue du recrutement d’un consultant national pour former des formateurs sur laprévention et la prise en charge globale des hommes ayant des rapports sexuels avecles hommes (HSH), à Brazzaville.

Délégation en République du CongoR9 - Unité de gestion du projet

AVIS A MANIFESTATIOND’INTERET

En vue du recrutement d’un consultant national pour former des formateurs à l’utili-sation du guide d’éducation pour la prévention en milieu des hommes ayant desrapports sexuels avec les hommes (HSH).

Ce stage très complet et exhaustif permet au sta-giaire d’être rapidement opérationnel dans les exi-gences de la fonction. Les participants aborderonttoutes les techniques de gestion du personnel etles mettront en pratique à l’issu de cette formationde 15 après-midi.Pour qui?• Jeunes détenteurs d’un BAC+2/3 en GRH dési-reux renforcer leur capacité en gestion du person-nel• Collaborateur promu dans la fonction RH• Assistante de direction en charge de la gestiondu personnel

1ère partie: l’essentiel de l’administration du person-nel• le registre de l’employeur• le règlement intérieur• Vos relations avec l’ONEMO• Vos relations avec la CNSS• les documents de base de l’administration dupersonnel- Le code de travail- La convention collective

2ème partie : le système d’information Sociale dansla Gestion Administration du Personnel- Caractéristiques du système d’information : In-formation de Base: Dossier Individuel et fichier duPersonnel. Les voies d’exploitations des donnéesContrat de travail: le conclure, le rompreDéfinir la relation contractuelle.Les caractéristiques du contrat de travail et sesconditions de validité (objet, forme et contenu)- Répertorier les différents types de contrat de tra-vail et les utiliser en toute légalité.• Modifier le contrat de travail : quelles consé-quences?quelles procédures?• Identifier les différents cas de rupture du con-trat: de la démission à la retraite- Définir juridiquement les modalités de la rupture.- Procéder à des licenciements individuels, liés àdes personnes

Organise une formation pratique de gestion du personnel

PRISE EN MAIN GESTION DU PERSONNEL Techniquesd’administration et Gestion du personnel

- Procéder à des licenciements pour motif économi-que - Administrer les droits de congés payés du sa-larié - Calculer le nombre de jours de congés payésacquis - Veiller au respect de la loi sur la prise descongés payés.Comment réaliser un planning de congés- Connaître les documentations et les interlocuteursextérieurs. - Lister les sources de documentation in-dispensable à la gestion du personnel - Se repérerdans les conventions collectives et dans le code detravail - Comprendre le rôle de l’inspecteur de tra-vail - Les relations avec I’ONEMO

3ème partie : La paie et charge sociale: comment enmaitriser la gestion.1-Définir et analyser tous les éléments constitutifsde salaire - Valoriser les éléments du salaire brut etles éléments soumis et non soumis. - Identifier etvaloriser les avantages en nature - Valoriser les ma-jorations pour heures supplémentaires- Calculer les allocations congésCalculer les charges sociales et fiscales - Définir lesbases, les taux et les plafonds - Calculer les char-ges CNSS (patronale et salariale) - IRPP, - Calculer lataxe Unique des Salaires TUS2- Fiabiliser les procédures annuelles et établir lesolde de tout compte.- Connaître la Déclaration annuelle de salaires(D.A.S.) - La déclaration individuelle d’impôts- Calculer les rubriques du solde de tout compte.4ème partie: Les tableaux de bord- Les effectifs- La masse salariale- Le suivi des absences

Durée : 60 heures : 250 000 F. CfaDémarrage du stage: 20 avril 2015 à Pointe-Noire

E-mail: [email protected]//www.potentielrh.com B.P. 1430 -

Pointe-Noire - Tél: (242/8) 05 553 16 86 /06 677 31 26 / 04 422 80 24

Suivant acte authentique reçu par Maitre Gis-card BAVOUEZA-GUINOT, Notaire en la rési-dence de Brazzaville, le 02 mars 2015 et enre-gistré au bureau des domaines et du timbre, àBrazzaville, le 04 mars 2015 sous le folio 40/7numéro 0498, il a été constitué une Sociétécommerciale présentant les caractéristiquessuivantes:Dénomination : «A.O.B CONGO»;Forme Sociale: Société A Responsabilité Limi-tée Unipersonnelle (SARLU);Associé Unique: Monsieur AGNALET-OYOKOBenito;Capital Social: Un Million (1.000.000) FRANCSCFA, divisé en cent (100) parts de dix mille(10.000) FRANCS CFA chacune, numérotées de1 à 100, entièrement libérées par l’associé uni-que;Siège social: 30, Avenue Nelson MANDELA,Centre-ville, Brazzaville, République du CongoObjet social: La société a pour objet en Répu-blique du Congo:-Le général bâtiment;- Les travaux publics;- L’imprimerie;- La sérigraphie.Durée : quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à

Maître Giscard BAVOUEZA-GUINOTNotaire

Titulaire d’un office notarial sis 30, Avenue Nelson MANDELA(à côté de FOREVER LIVING, non loin de l’Agence Française de Développement),

Centre-ville Brazzaville. Tél: (00242)05.775.69.43/06.668.58.14, B.P : 15.244E-mail: [email protected]/[email protected]

République du Congo

ANNONCE LEGALE«A. 0 .B CONGO»

S.A.R.L.USociété A Responsabilité Limitée Unipersonnelle

Au Capital de l. 000. 000 de FRANCS CFASiège Social: 30, Avenue Nelson MANDELA, centre-ville

Brazzaville - RCCM : CG/BZV/15 B 5739REPUBLIQUE DU CONGO.

CONSTlTUTIONcompter J de l’immatriculation au Registre duCommerce et du crédit Mobilier, sauf cas dedissolution anticipée ou prorogation;Déclaration notariée de souscription et de ver-sement: aux termes d’une déclaration de sous-cription et de versement reçue par Maître Gis-card BAVOUEZA-GUINOT, le 02 mars 2015 etenregistrée au bureau des domaines et du tim-bre, à Brazzaville, le 04 mars 2015, sous folio40/8 numéro 0499, il a été constaté que toutesles parts souscrites ont, intégralement, été li-bérées par l’associé unique;Gérant statutaire: Monsieur AGNALET-OYOKOBenito, de nationalité congolaise ;Dépôt Légal : a été effectué, par les soins duNotaire soussigné, au Greffe du Tribunal deCommerce de Brazzaville, le 13 mars 2015,sous le numéro 15 DA 243;Immatriculation au R.C.C.M: La Société est im-matriculée au Registre du Commerce et duCrédit Mobilier du Tribunal de Commerce deBrazzaville le 13 mars 2015, sous le numéroCG/BZV/15 B 5739

Pour avisMaître Giscard BAVOUEZA-GUINOT

Notaire

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 17

CULTURE

Comme le sortant, le bureauexécutif entrant d’ArterialNetwork Congo compte qua-

tre membres. Il s’agit de FélicienGuelbault Balendé (Pointe-Noire),président, Gilfery Ngamboulou(Brazzaville), vice-président, Ger-maine Ololo (Pointe-Noire), secré-taire générale, et Noëlle Ntsiéssié(Brazzaville), trésorière. Conformé-ment aux statuts et règlement in-térieur d’Arterial Network, le bu-reau exécutif a un mandat de deuxans, renouvelable une seule fois.Fondé en 2007, à Dakar, au Séné-gal, Arterial Network regroupe 28pays. Il est constitué d’O.n.g (Or-ganisations non gouvernementa-les) et de plusieurs institutionsœuvrant dans le domaine culturel,sur le continent africain. «La viséed’Arterial Network, c’est le déve-loppement d’un secteur créatif afri-cain vivant, dynamique et durable,améliorant les conditions de vie etde travail des créateurs artistiquessur le continent africain et rehaus-sant la qualité de la pratique artis-tique. Par conséquent, des proces-sus doivent être suscités, dans le

Arterial Network Congo

Félicien Guelbault Balendé, nouveauprésident du bureau exécutif

cadre de la dimension culturelle dudéveloppement, contribuant àl’instauration des droits del’homme, à la démocratisation, età la suppression de la pauvreté surle continent africain. Dans ce but,Arterial Network organise des évé-

nements, des conférences et desprogrammes de formation danstoute l’Afrique. En cela, il est sou-tenu par la DOEN Foundation,l’Union européenne et HIVOS, en-tre autres», peut-on lire dans desdocuments officiels d’ArterialNetwork.Le nouveau bureau exécutif duCongo entend donc faire feu detout bois pour que ces idéaux de-viennent réalité. «Afin d’y parvenir,

Djo Fély, nouveau président (à gauche), et le sortant, Pierre ClaverMabiala.

La branche congolaise d’Arterial Network, un réseauculturel panafricain, a, désormais, un nouveau bureauexécutif. Il sera dirigé par Félicien Guelbault Balendé,musicien et ancien vice-président dudit réseau. La pas-sation des consignes entre Pierre Claver Mabiala, pré-sident sortant, et Félicien Guelbault Balendé (alias DjoFély), a eu lieu, le 19 mars dernier, à l’espace culturelYaro, au quartier Loandjili, à Pointe-Noire, dans le qua-trième arrondissement de la capitale économique con-golaise.

A 77 ans, le guitariste, compo-siteur et poète LutumbaSimaro a décidé, cette année,de se retirer de la scène musi-cale, après 58 ans de carrièremusicale bien remplie. La re-vue Rétro Histoire et Mémoire,du journaliste et chercheurMfumu, vient de lui consacrerun hommage mérité. En effet,l’édition n°4, publiée en cemois de mars 2015, est touteentière consacrée à l’itinéraireet l’univers musical d’un grandartiste musicien de la rumbades deux rives du Congo. Lemaître s’en va, en faisant ungrand signe d’aurevoir, par lasignature d’un (dernier) albumqui sort prochainement et inti-tulé «Ma prière».

Après le rappel historiquede la revue Liaison, l’édi-tion consacrée à l’artiste

congolais (RDC) démarre parl’interview qu’il a accordée ànotre confrère Herman BangiBayo. De son vrai nom Lutum-ba Ndomanueno, Simaro Ma-siya est «l’un des plus grandsauteurs compositeurs de lachanson congolaise des deuxrives du Congo. Discret au dé-but à l’ombre tutélaire de Fran-co, et écrasé par la concurren-ce de Mujos et Kwamy, il metun certain temps avant de s’af-firmer comme une valeur sûrede la chanson congolaise»,rappelle notre confrère.Comme à l’accoutumée, plu-sieurs plumes ont concouru àcerner et le long parcours etl’univers musical de cet artistequi s’est fait sous l’ombre dubaobab Franco. On peut ainsiciter, entre autres, Mfumu Di

Revue Liaison (Rétro Histoire et Mémoire)Une édition sur l’itinéraire et l’univers

musical de Lutumba Simaro

Fua Di Sassa, qui a fait la «dis-cographie de Lutumba»; Man-da Tchebwa, qui présente «ungénie protéiforme de la penséecongolaise»; Matondo KubuTuré, qui parle du «moraliste auregard interrogateur»; Boue-toum Kiyindou, qui dresse leparallèle entre le «le poète et lephilosophe», et Grégoire Le-fouoba, qui présente la chan-son «Mandola», «un hymne àl’éthique de la responsabilité».A vrai dire, à travers cette édi-tion qui lui est dédiée, Lutum-ba parle non seulement de samusique, mais surtout de laphilosophie et de la sociologiequi la sous-tendent. On décou-vre, alors, la richesse artistiqueet intellectuelle de ce compo-siteur talentueux, mais com-bien modeste au regard de sarelation avec le monde qui l’en-

toure. «Il y aurait, au momentd’écrire ces dernières lignes,tant et tant de choses à dire surLutumba Simaro. Si ce numéroa permis de dévoiler ne serait-ce qu’une partie du parcours decet artiste, il aura donc atteintson but», avertit Mfumu, danssa conclusion. Et pourtant,c’est une édition riche sur cegrand poète de la rumba. En-fin, si on veut le mieux le con-naître, «Rétro Histoire et Mé-moire» a fait œuvre utile.

MM.

Contact du promoteur:Tel: 06.663.18.03 ou

05.663.18.03E-mail: [email protected]

Lutumba Simaro.

Aux termes des résolutions du Procès-verbal des Décisions Extraordinairesde l’Associée Unique reçu en la formeauthentique par le Notaire soussigné,en date à Brazzaville du trois novem-bre deux mil quatorze, enregistré àBrazzaville aux Domaines et Timbresde la Plaine le dix novembre deux milquatorze, sous le numéro 1856, folio201 /5,L’Associée Unique de la Société«IKABA», Société à Responsabilité Li-mitée, au capital de Deux millions deFrancs CFA a décidé de la dissolutionpar anticipation de ladite Société;A ensuite procéder à la création de lanouvelle société de forme immobilière,dénommée Société Civile Immobilière«IKABA», conformément aux disposi-tions du Code Civil, ainsi qu’aux Loiset Règlements en vigueur en Républi-que du Congo.L’objet social de la Société a été étendu

ETUDE DE MAITRE Hortense MVINZOU LEMBANotaire

Sis au 1er étage, Galerie Marchande de l’ARC, Avenue William GuinetCentre-ville Brazzaville-République du Congo

B.P. : 14262 - Tél. : 551/36/01 - 650/53/28 - 81/07/42

INSERTION LEGALE«IKABA»

Société Civile ImmobilièreAu capital de Deux Millions (2.000.000) de Francs CFA

Siège social : sis sur la rue Gaulois, quartier Mpila,à côté de l’Imprimerie Nouvelle du Congo

République du Congo

aux activités ci-après:Aménagement;Ameublement-décoration d’intérieur;Travaux de construction.Capital social: Deux millions (2.000.000)de Francs CFADurée de la société: 99 ansSiège social: sis sur la rue Gaulois,quartier Mpila, à côté de l’ImprimerieNouvelle du Congo, OuenzéBrazzavilleGérance: La société a pour géranteMadame NDEKE ABENGA Dorine Flavy,demeurant à Brazzaville, en remplace-ment de Mademoiselle ATSOUAYABrumela. Et pour Cogérant, MonsieurMONDJO Jean Denis Abraham, demeu-rant à Brazzaville.RCCM: Brazzaville n° RCCM CG/BZV109 B 1724

Pour insertionMaÎtre Hortense

MVINZOU LEMBA

C’est une nouvelle page quis’ouvre dans la vie artistiquede Roga-Roga. Le patron du

célèbre groupe musical congolais:«Extra Musica», incontestable-ment, l’un des meilleurs artistesmusiciens africains de sa généra-tion. Il portera, dorénavant, hautles couleurs de l’Unesco, àl’échelle nationale, mais aussi in-ternationale. Un nouveau statut àassumer, humblement, et une mis-sion à accomplir, sans répondre àla controverse, selon Jean-ClaudeGakosso. «Attention, attention,pas de polémique! Avec ce titred’ambassadeur de l’Unesco pourla paix, tu dois cultiver la philoso-phie du silence, même si les gensracontent. Tu dois savoir gardersilence. Si tu as besoin des con-seils, vois Jean-Luc Aka-Evy, il vat’aider à philosopher…», a con-seillé le ministre Gakosso. A peinedésigné ambassadeur de l’Unescopour la paix, Roga-Roga n’a pastardé à faire ses premières décla-rations devant la presse. «Toutcomme le trophée de meilleur ar-tiste musicien d’Afrique centrale,décerné par les Canal 2’Or, le titred’ambassadeur de l’Unesco pourla paix est une fierté pour moi etpour le Congo. Je vais créer unemaison de production, qui permet-tra aux artistes musiciens de s’ex-primer. On va donner la chance auxjeunes, comme Trésor Mvoula d’al-ler de l’avant.», a annoncé celui quidepuis 21 ans règne au firmamentde la musique congolaise.  

Circonstance oblige, Jean-ClaudeGakosso a complimenté Roga-Roga et Trésor Mvoula, pour avoirhonoré la République, avec cesprix décernés par les Canal 2’Or,récompenses qu’organise lachaîne de télévision camerounaiseCanal 2, installée à Douala. Récom-penses ayant pour but de valori-ser et promouvoir la culture afri-caine, en général, et camerou-naise, singulièrement. «Bravo!Bravo à tous les deux, d’avoir portési haut le drapeau tricolore: vert-jaune-rouge. Il n’y a pas que lesDiables-Rouges. C’est bon ce quefont les Diables-Rouges. C’est bonce que font les musiciens, avouele ministre. Depuis les années 60,les musiciens ont toujours portéhaut les couleurs de notre nation,

Après les trophées Canal 2’OrRoga-Roga et Trésor Mvoula

présentent leurs prix au ministreAprès le feu vert du gouvernement congolais, le leader du célè-bre orchestre Extra Musica, a, officiellement, été désigné, jeudi19 mars 2015, ambassadeur de l’Unesco pour la paix, par Jean-Claude Gakosso, ministre de la culture et des arts. Primés, res-pectivement, meilleur artiste musicien et révélation d’Afriquecentrale, samedi 28 février 2015, au Cameroun, lors de la 10ème

édition des Canal 2’Or, Roga-Roga (de son vrai nom IbambiOkombi Rogatien) et Trésor Mvoula TM9 (à l’état civil BouyaItambala Trésor Neil) ont présenté leurs distinctions au minis-tre, pendant l’audience qu’il leur a accordée.

nous allons poursuivre l’œuvre dubureau sortant. Nous mettronsl’accent sur la vulgarisation et l’im-plantation du réseau, à travers toutle pays», a promis Germaine Ololo.

John NDINGA-NGOMA

à différents festivals, à Dakar «Fes-tival des arts nègres», à Lagos, etau-delà de l’Afrique. Et à traversmême le Fespam, que nous orga-nisons nous-mêmes. C’est pour çaqu’on a choisi le Congo, à causedu mérite des artistes…Persévérezdans cette voie! Le gouvernementfera le maximum de ce qu’il peutfaire, pour vous accompagner», arassuré le ministre, qui voit en Tré-sor Mvoula TM9, une étoile mon-

tante. L’artiste, lui, voit dans cetteascension, le fruit d’un travail pleind’abnégation.«Si on pouvait instituer une se-conde religion, ce serait le travail.C’est des bosseurs. Roga-Rogatravaille depuis de longuesannéesn, avec la fortune qu’onsait. Mais il a tenu bon. Aujour-d’hui, il est, de loin, le meilleurparmi nous. Il est allé puiser dansles rites du terroir pour enrichirson répertoire, ce qui a donné del’originalité à son œuvre. On ditque nul n’est prophète chez lui.C’est le Cameroun qui vous a plé-biscités», a ajouté Jean-ClaudeGakosso.

HordelBIAKORO-MALONGA

Lors de l'entretien avec le ministre .

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 18

SOCIETE

Mme Rosalie Matondo,présidente dudit comi-té technique, présen-

tant le niveau de préparation, amontré que Brazzaville peutaccueillir cette conférence,dont l’objectif est d’identifierles principales priorités décou-lant des principales rencontresinternationales et des initiati-ves en cours sur le continent,pour aboutir à une stratégieafricaine, assortie d’un pro-gramme d’actions impliquanttous les pays africains. Cetteconférence est réalisable avecle soutien de la communautéinternationale, des donateurs etdes partenaires multi-acteurs,afin de juguler l’exploitation il-légale et le commerce illicite.S’adressant aux membres ducomité technique préparatoire,le ministre a souligné que pourl’humanité et pour notre conti-nent, cette conférence que leCongo compte organiser veutmettre fin au cycle des confé-rences sur la biodiversité et surcertaines espèces emblémati-ques de faune et de flore. Cesconférences se focalisent gé-néralement sur la thématiquede limiter, mais elles ne s’atta-

Conférence internationale sur le commerce illicite et l’exploitation illégale de la faune…Le Congo a atteint un niveau assez

appréciable de préparationSalle de conférence du Ministère de l’économie fores-tière et du développement durable, Brazzavillle, le 10mars 2015. Henri Djombo, ministre dudit département,a présidé la toute première réunion sur les avancéesde la préparation à un mois et demi de la tenue de laconférence internationale sur l’exploitation illégale etle commerce illicite des produits de la faune et de laflore sauvage d’Afrique, avec le comité technique. Pourle ministre, il est, absolument, nécessaire de jauger leniveau de préparation pour accélérer le pas là où il lefaut, afin d’apporter des corrections nécessaires. Latenue de cette conférence sur le thème: «Sécuriser labiodiversité d’Afrique pour la durabilité et la paix mon-diale», à Brazzaville, est prévue du 27 au 30 avril 2015.

quent pas toujours au mêmeproblème concernant d’autresespèces. Henri Djombo a pour-suivi, en précisant qu’à «cetteconférence, nous voulons évi-ter des séries de discours. Ici,nous voulons aller droit au but,donc à des actions porteuses.Il faut une conférence d’actionsoù toutes les parties prenantess’engagent aussi bien que lesEtats africains, les bailleurs defonds, ainsi que les organisa-tions internationales chargéesdes questions de conservation.Nous allons nous retrouverautour d’une même table, pourtrouver des solutions, afind’élaborer une stratégie et unplan d’action élaboré, lesquelsseront adoptés à la conféren-ce. C’est une mission quel’Union africaine a confiée augouvernement congolais. Et,les résultats de cette conféren-ce seront présentés sous for-me de rapport au prochainsommet de l’Union africaine.Aussi, avons-nous, à propos,grande mission et voulons af-futer ensemble des armes, pourl’attaquer avec beaucoup plusd’engagement et de vigueur.Pour Mme Rosalie Matondo,

«en dehors des questions fi-nancières, qui ne viennent pasen même temps que les ques-tions techniques; nous avan-çons, à ce niveau, avec l’appuide plusieurs partenaires, quinous accompagnent dans l’éla-boration des documents debase. La conférence va se dé-rouler dans un format de qua-tre jours, dont deux jours pourle segment des experts, un jourpour des exposés permettantde suivre la problématique del’exploitation illégale et le com-merce illicite; un jour égale-ment pour les travaux en panel,pour examiner en détail les do-cuments; un jour sera consa-cré au segment ministériel,pour que les ministres se pro-

noncent sur le travail produitpar les experts. Le quatrièmejour revenant au segment dehaut niveau, permettant au chefde l’Etat et à ses homologuesd’examiner la déclaration deBrazzaville et d’entériner lastratégie africaine».L’occasion était tout indiquéepour inviter toutes les institu-tions, les personnalités mora-les et physiques, la société ci-vile nationale et internationalepréoccupées par la gestion du-rable des ressources naturellesde l’Afrique, à appuyer, effica-cement, la réussite de la con-férence.

Philippe BANZ

Serge Blaise Zoniaba, ministre de l’enseignement technique, profession-nel, de la formation qualifiante et de l’emploi, a clôturé le deuxième ate-lier de validation des référentiels de formation de l’enseignement techni-que et professionnel, élaborés selon l’approche par compétences. Cetatelier, qui a débuté le 23 février dernier, s’est achevé le 28 du mêmemois, à Brazzaville, par la validation de 58 référentiels de formation.Sous la conduite de l’équipe de coordination, les participants, venus des

Cinquante-huit référentiels deformation ont été validés

Réforme curriculaire de l’enseignementtechnique et professionnel

organisations internationales, des structures de formation universitai-res publiques et privées et des sous-commissions chargés d’élaborerles référentiels de formation, etc., ont été répartis en six sites de travail.Leurs travaux ont porté sur 58 programmes classés dans 15 familles demétiers. On peut citer, entres autres, les métiers de l’agriculture, des mi-nes, des eaux et forêts, du génie civil, de la mer, de l’artisanat, de lasanté, des arts, des sciences et technologies de l’information et de lacommunication, tout comme de l’éducation (instituteurs) et ceux rele-vant du droit et de l’administration.Les échanges se sont focalisés sur les profils d’entrée et de sortie et ladescription du métier; le R.e.c (Référentiel d’évaluation et de certifica-tion) et le P.m.f (Programme modulaire de formation). Sur le P.m.f, tenantcompte de la spécificité de chaque métier et de la filière, le volume d’heu-res a été équilibré entre les unités d’apprentissage, avec la redéfinitionde celles-ci pour la majorité des référentiels.Les travaux dudit atelier ont permis d’avoir 103 référentiels de formationvalidés, soit 45 programmes du précédent atelier et 58 dudit atelier. Cequi représente un taux de validation de 85% de l’ensemble des référen-tiels de formation, élaborés par la cellule de révision des programmes.Au-delà des échanges, les participants ont suggéré que le stage soit érigéen module à part entière, en raison de son importance et de son impactdans la formation des apprenants.

Esperancia MBOSSA-OKANDZE

Pour de bonnes analyses,j’aime lire

La Semaine Africaine.

Henri Djombo s’adressant aux membres du comité technique.

Les participants à la clôture de l'atelier.

1. La République du Congo a obtenu du Fonds Internatio-nal de Développement Agricole un financement (Prêt n°851- CG) de 6,2 millions de dollars US, cofinancé par leGouvernement congolais pour la mise en œuvre du Pro-gramme d’Appui au Développement des Filières Agrico-les, et a l’intention d’utiliser une partie du montant duditfinancement pour financer les services de consultants ci-après: Recrutement d’un consultant international et decinq (05) consultants nationaux chargés de réaliser l’étudede faisabilité pour la mise en place de deux (2) centresd’affaires pilotes à Mouyondzi et à Gamboma.

2. La création de ces deux «centres d’affaires» permettrad’améliorer l’accès des producteurs primaires regroupésau sein des GIEC/GCMM aux techniques de productioninnovantes (mécanisation, semences améliorées, con-seils), aux opportunités et techniques de mise en marché,aux technologies innovantes de stockage, de conserva-tion et de transformation des produits agricoles. L’enga-gement de ces investissements nécessite la réalisationd’une étude de faisabilité technique et de rentabilité. A ceteffet, un (1) Consultant International sera contractualiséet sera appuyé par cinq (5) Consultants Nationaux.

3. L’objectif global de la mission est de réaliser une étudede faisabilité des centres d’affaires afin de permettre àl’équipe de coordination du PADEF de mieux cibler lesinvestissements. La durée de la mission est de 45 joursouvrables.

4. Le PADEF invite les candidats intéressés à manifesterleur intérêt, à fournir des informations pertinentes indi-

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGEPROGRAMME D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DES FILIERES AGRICOLES

(PADEF)

A VIS DE RECRUTEMENTN° SC 04/2015/ PADEF/UNGP-RPM

«Recrutement d’un consultant international et de cinq (05) consultants nationaux chargés de réaliser l’étudede faisabilité pour la mise en place de deux (2) centres d’affaires pilotes à Mouyondzi et à Gamboma»

quant leurs capacités techniques à exécuter lesdits servi-ces. Le dossier de candidature devra comporter les rensei-gnements suivants:

Pour team leader national ou international qui est le chef demission:Etre de niveau ingénieur ou 3ème cycle universitaire avec uneexpérience professionnelle d’au moins dix (10) ans, Il est leteam leader de l’équipe et il devra présenter au moins uneétude similaire réalisée dans le cadre d’un projet structu-rant;Pour ce faire, le consultant présentera une proposition tech-nique (avec une méthodologie bien détaillée) et une propo-sition financière.

Pour les consultants nationaux:- Un consultant national de niveau ingénieur en Agro-ali-mentaire, spécialisé dans l’agroalimentaire et le génie desprocédés agricoles et alimentaires, avec une expérience pro-fessionnelle d’au moins dix (10) ans;- Un consultant national socio-économiste des filières agro-pastorales de niveau BAC + 3 au minimum avec des com-pétences en étude de marché, avec une expérience profes-sionnelle d’au moins dix (10) ans:- Un consultant national, agronome spécialiste en machi-nisme agricole, de niveau ingénieur ou 3ème cycle avec uneexpérience professionnelle d’au moins dix (10) ans ayantune bonne connaissance des systèmes de production agro-pastorale locaux et l’organisation communautaire des pro-ducteurs;- Un consultant national, architecte industriel, avec une ex-périence professionnelle d’au moins dix (10) ans;

- Un Consultant National Economiste de l’environnementspécialisé en étude d’impact environnemental de niveauBac+ 5.

Le recrutement des consultants nationaux se fera sousla responsabilité du consultant international. L’Unité Na-tionale de Gestion du PADEF mettra à la disposition duconsultant international les curriculums vitae des con-sultants nationaux.

5. Sur cette base, les consultants seront sélectionnés con-formément aux directives «Sélection et Emploi de Con-sultants par les Emprunteurs du Fonds International deDéveloppement Agricole (FIDA). Les consultants serontsélectionnés suivant la méthode «Consultation Indivi-duelle (CI)».

6. Les intéressés doivent obtenir des informations sur lestermes de références de la mission, à l’adresse ci-des-sous, les jours ouvrables, de 8h 00 à 16h00.

Les manifestations d’intérêt doivent être déposées souspli fermé à l’adresse ci-dessous, au plus tard, le 06 avril2015 à 12H30 avec la mention «AVIS DE RECRUTEMENTN° SC 04/2015/PADEF/UNGP-RPM relatif au recrutementd’un consultant (préciser le poste pour lequel vous sou-missionnez) chargé de réaliser l’étude de faisabilité pourla mise en place de deux (2) centres d’affaires pilotes àMouyondzi et à Gamboma».

Programme d’Appui au Développement des Filières Agri-coles (PADEF) - Rue Isaac Locko parcelles n°70/42 et 70/43, Quartier Hôpital Blanche GOMES, derrière l’ambas-sade des Etats-Unis, Brazzaville, Tél: 00242 06 658 59 19/06 644 75 07, Email: [email protected]/[email protected].

Le Coordonnateur du PADEF

Benjamin DIRA

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3480 du Mardi 24 Mars 2015 - PAGE 19

ANNONCEMINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA PROMOTIONDES INVESTISSEMENTS ET DE LA PROSPECTIVE

MINISTERE DU BUDGET ET DESCOMPTES PUBLICS

COMMUNIQUEEMISSIONS DES OBLIGATIONS DU TRESOR ASSIMILABLES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE

SUR LE MARCHE DES TITRES PUBLICS A SOUSCRIPTION LIBRE DE LA CEMACAU TITRE DE L’ANNEE 2015

Dans le cadre du financement du Schéma Directeur National d’Infrastructures (SDNI) 2012-2016, l’Etat Gabonais prévoit d’émettre, sur lemarché des titres publics à souscription libre de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), des Obligationsdu Trésor Assimilables (OTA) pour un montant maximum de 30 milliards de FCFA. Ces emprunts, conformes à la stratégie d’endettement del’année en cours, respectent la limite du plafond d’endettement intérieur autorisée par le Parlement dans la loi de finances 2015.Les opérations de levée de fonds se dérouleront sur la période d’avril à décembre 2015, à travers trois (3) à quatre (4) émissions d’OTA. Lapremière est prévue pour le 08 avril 2015, avec une période de souscription allant de la date de diffusion du présent communiqué jusqu’au 07avril 2015.Les ressources mobilisées par l’Etat Gabonais lors de ces différentes opérations sont destinées au financement partiel de la mise en œuvredu programme routier national et du renforcement de la capacité de production d’eau de l’usine de Ntoum.Les investisseurs institutionnels, les entreprises et les particuliers désireux d’acquérir les titres émis par la République Gabonaise et desoutenir son développement sont invités à se rapprocher des établissements bancaires agréés en qualité de Spécialistes en Valeurs duTrésor de l’Etat Gabonais. Il s’agit de :

ETABLISSEMENTS ADRESSES

AFRILAND FIRST BANK Place de l’Indépendance, BP: 11834, Yaoundé (Cameroun)

BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L’INDUSTRIE DU GABON Avenue du Colonel Parant BP 2241 Libreville (Gabon)

BGFIBANK GABON Boulevard de l’indépendance, BP: 2253, Libreville (Gabon)

CREDIT DU CONGO B.P: 2470, Brazzaville (Congo)

ECOBANK CAMEROUN Boulevard de la Liberté, BP: 582, Douala (Cameroun)

ECOBANK CENTRAFRIQUE Place de la République, BP: 910, Bangui (Centrafrique)

SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE AU CAMEROUN Avenue Mgr Vogt, BP: 700, Yaoundé (Cameroun)

STANDARD CHARTERED BANK CAMEROON 1143, Boulevard de la Liberté, BP: 1784, Douala (Cameroun)

UNION BANK OF CAMEROON LIMITED Immeuble Kassap, BP: 15569, Douala (Cameroun)

UBA CAMEROON Boulevard de la Liberté, BP: 2088, Douala (Cameroun)

UNION GABONAISE DE BANQUE Avenue du Colonel Parant, BP: 315, Libreville (Gabon)

COMMERCIAL BANK CENTRAFRIQUE Rue de Brazzaville, BP: 59, Bangui (Centrafrique)

CAISSE COMMUNE D’EPARGNE ET D’INVESTISSEMENT DE LA GUINEE EQUATORIALE Calle del Presidente Nasser Apdo 428 Malabo (Guinée Equatoriale)

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SPORTS

Nigeria, Ghana,et après?

Qui peut le nier, aujourd’hui? Les meilleurs foot-balleurs cadets et juniors du continent se trou-vent au Nigeria et au Ghana. Le podium de la CAN

juniors, que le Sénégal vient d’abriter, du 8 au 22 mars2015, place les deux pays, respectivement premier ettroisième.Le Nigeria, sept fois champion d’Afrique juniors, deuxfois, en cadets (2001 et 2007), tout comme le Ghana,deux fois champion d’Afrique cadets (1995 et 1999), troisfois, en juniors (1993, 1999, 2009), ont étendu leur domi-nation au niveau des compétitions mondiales. Le Nige-ria est quadruple champion du monde cadets (1985,1993, 2007 et 2013), le Ghana, deux fois chez les cadets(1991 et 1995) et une fois chez les juniors (2009).Cette impressionnante série n’est pas un fait du hasard.Ces deux pays ont farouchement misé sur la prospec-tion et l’encadrement intensifs de milliers de jeunes re-censés, d’abord, dans le milieu scolaire et éducatif. En-suite, sur la création, par des privés, des centres de for-mation.Le reste du continent a compris la leçon de choses?Une quinzaine de pays seulement a décidé d’activer deschampionnats nationaux cadets et juniors, de conce-voir des grilles de programmation et des cycles de dé-tection. C’est le cas, entre autres, de la Guinée, du Sé-négal, de l’Afrique du Sud, de l’Angola, du Mali, de laCôte d’Ivoire. Mais, ce n’est pas assez.Demandez aux Congolais, dont le pays vient de partici-per à l’édition de CAN U20, à Dakar, s’ils possèdent,aujourd’hui, un championnat de catégorie Cadets ou Ju-niors. Ils ne les ont pas! Issa Hayatou, président de laCAF, grand admirateur du football des jeunes, présenten personne dans pratiquement toutes les compétitionsinternationales des jeunes pousses, ne peut plus restersans imaginer une parade réglementaire, instaurant,coûte que coûte, des épreuves nationales fidèles et ré-gulières, encourageant les échanges entre jeunes, et mo-tivant les associations nationales à prendre consciencede l’urgence d’une intervention. Il en va non pas du plai-sir de gonfler les statistiques, mais d’assurer la surviede tout le football africain.

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

En battant le Sénégal, en fi-nale, par 1-0, dimanche 22mars 2015, à Dakar, le Ni-

geria a remporté la 19ème Couped’Afrique des nations des moinsde 20 ans (Juniors). Il inscrit, ainsi,pour la septième fois, son nom aupalmarès de cette compétitioncréée en 1979.Loin d’être dominateurs commelors de leurs précédentes sorties,les Flying Eagles (appellation desjuniors du Nigeria) ont assuré l’es-sentiel, pour décrocher leur sep-tième titre dans la catégorie. Uncoup d’éclat de Bulbwa (19e),auteur d’une volée imparableaprès une aile de pigeon, a suffi,pour qu’ils terrassent des Lion-ceaux du Sénégal, certes valeu-reux mais trop brouillons dans ledernier geste. De quoi leur per-mettre de remporter, à nouveau,le trophée pour ce qui était leurneuvième finale.Au fond, le Nigeria n’a fait queparachever le succès qu’il aamorcé depuis le début de la com-pétition, le 8 mars: une domina-tion, incontestée et incontestable,timidement contrastée par lematch nul (2-2) concédé contreles Eléphanteaux de Côte d’Ivoire,lors de la troisième et dernièrejournée de la phase de poules.Les observateurs furent légion àpronostiquer sa victoire finale, quivient, en quelque sorte, complé-ter ceux enregistrés aux dépensdu Sénégal (3-1), déjà, du Congo(4-1), et du Ghana (2-0), en demi-finale. Au total, le Nigeria a inscrit12 buts en cinq matchs, pour n’enencaisser que quatre.Lancée en 1979 par la Caf (Con-fédération africaine de football), laCoupe d’Afrique des nations Ju-niors a la réputation d’être désor-mais coriace.La première édition, organiséesous la formule des matchs aller-retour (chez chaque finaliste), est

CAN U-20 Sénégal 2015

remportée par l’Algérie. Ladeuxième (1981), par l’Egypte,rejoint au palmarès, en 1983, parle Nigeria. C’est le début d’un longrègne, pour le Nigeria qui rem-porte les trois éditions suivantes:1985, 1987, 1989. Ce règne sanspartage est interrompu, en 1991,par l’Egypte, année où la Caf achangé la formule de la compéti-tion. Désormais, une phase finaleest organisée dans un pays, quiest qualifiée d’office. Le Ghanainscrit son nom au palmarès, pourla première fois, en 1993. Il estdétrôné par le Cameroun, en1995, qui est chassé du piédes-tal, à son tour, par le Maroc(1997). Mais, le Ghana redressel’échine, en 1999, lui aussi, dépos-sédé du titre par l’Angola (2001).Puis, l’Egypte revient, en 2003. En2005, le trophée échoit au Nige-ria, son cinquième sacre. LeCongo fait irruption au palmarès,en 2007, à domicile. Le Ghanarevient, en 2009, le Nigeria, en2011, enfin, l’Egypte, en 2013.Cette année, la Coupe est encorenigériane…

Jean ZENGABIO

Inter Club (28 points) caracole, tou-jours, seul à la tête du classement.Mais, il est désormais inquiété, sur-

tout, par l’A.C. Léopards de Dolisie(26 points) qui lui a infligé, dimanche22 mars 2015, au Stade Massamba-Débat, sa troisième défaite de la sai-son, et l’Etoile du Congo (26 points).Les militaires d’Inter Club ont doncété battus par l’A.C Léopards, enmatch comptant pour le début de la16ème journée du championnat d’éliteLigue 1. 2-0, tel est le score de cetterencontre. Une victoire régulière. Lesdeux buts des Fauves du Niari sontles œuvres de Ntela Kalema, sur pe-nalty, et Trésor Mukenga. Ce derniera offert le penalty qu’a transforméNtela (37e), avant d’être mis sur or-bite, depuis le milieu de terrain, pourinscrire, lui-même, à la 81ème minute,le deuxième but.Mais, la partie, arbitrée par OrnelonGambou, a été perturbée, quatre-vingt-dix minutes durant, par le bruitdes engins d’une entreprise chinoisequi décapent la piste en tartan duStade Massamba-Débat. Il faut lefaire. Les responsables de cette en-treprise sont restés sourds aux récri-minations du public et du commis-saire de match.Bref, Inter Club-A.C Léopards étaitl’unique match du début de la 16ème

journée disputé, dimanche, alors quel’organisateur en avait programmédeux. Dans l’autre match, Munisportde Pointe-Noire a fait l’école buisson-nière. Saint-Michel de Ouenzé, sonadversaire, l’a attendu en vain sur la

Championnat national de football

pelouse. Et du coup, les Brazzavilloisont engrangé trois nouveaux pointssans verser une goutte de sueur.C’est le deuxième forfait enregistré,depuis le début du championnat,après celui de Patronage Sainte-Anne, toujours devant Saint-Michelde Ouenzé.Mais, il est difficile de suivre le cham-pionnat d’élite Ligue 1. On joue pres-que tous les jours. L’A.C Léopardspouvait s’emparer du leadership s’iln’avait pas été surpris et battu parJ.S.T (0-1), jeudi 19 mars, àMassamba-Débat. Un coup de ton-nerre dans le ciel congolais! Ce matchcomptait pour la quinzième journée.Auparavant, A.S.P a fait entendre rai-son à Tongo F.C (3-0), en match re-

mis de la 12ème journée.Vendredi 20 mars, Etoile du Congoet J.S.B étaient revenus sur la pe-louse, leur confrontation de mercredi18 mars ayant été interrompue pardame pluie. Ni vainqueur, ni vaincu:0-0. Sur ces entrefaites, CARA et Pa-tronage Sainte-Anne en ont décousu,à leur tour. Un match qui a donné rai-son aux Aiglons, victorieux par 1-0.Au moment où nous mettons souspresse, des matchs de la 16ème jour-née se disputaient, à Brazzaville etPointe-Noire. Difficile d’établir, dansces conditions, le classement, mêmeprovisoire.

G.M.

Football

MarocA’-Congo U-23

Voici la liste des joueurs congo-lais retenus par le sélectionneurfrançais des Diables-Rouges,Claude Le Roy, pour en décou-dre, vendredi 27 mars 2015, àCasablanca, avec l’équipe natio-nale A’ du Maroc, dans le cadrede la journée Fifa. Elle comportedes joueurs de plus de 23 ans,notamment Boris Moubhio etCésair Gandzé, comme l’autorisele règlement.Gardien de but: ChristofferMafoumbi (R.C Lens/France),Pavhel Ndzila (Etoile du Congo)Défenseurs: Dimitri MagnokéléBissiki (A.C Léopards), BorhisMoubio (A.C Léopards), SagesseBabélé (A.C Léopards), AtoniMavoungou (Diables-Noirs),Carof Bakoua (A.C Léopards),Varel Rozan (Kenitra/Maroc).Milieux de terrain : HardyBinguila (Auxerre/France), RandyGoténi (Troyes/France), CésairGandzé (A.C Léopards), JuslyBoukama Kaya (RecreativoLibolo/Angola), Percy Akoli (A.CLéopards), Moïse Kounkou (Etoiledu Congo).Attaquants: Kevin Koubemba(Lille/France), Silvère Ganvoula(Raja C.A/Maroc), Christ Bakaki(Diables-Noirs), Yannick Loemba(Mons/Belgique)

Les Nigérians savourent l'ivresse du septième sacre.

Militaires et Fauves du Niari aux prises. (Ph. J.G. Eloué)