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EHPAD LE CONTE 875 Route des Pyrénées 40 360 POMAREZ 05 58 55 39 70 [email protected] Projet : Hôtel à insectes Laulhé Emilie Page | 1

La Semaine Bleue€¦ · Web viewCe projet permettra de partager des moments de convivialité, de vivre une aventure commune dans la joie et la bonne humeur, de trouver du plaisir

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EHPAD LE CONTE 875 Route des Pyrénées 40 360 POMAREZ 05 58 55 39 70 [email protected]

 Projet : Hôtel à insectes

Laulhé Emilie Page | 1

L E C O N S TAT

Plus que jamais, à un mois à peine de l’ouverture du nouvel EHPAD Le Conte, force est de constater que tous les acteurs commencent à trouver leurs marques.Le déménagement c’est soumettre les personnes âgées à une perte de repères, accroitre un sentiment de vulnérabilité et donc augmenter le stress au travers du changement.Lorsqu’un changement est imposé, le processus d’appropriation territoriale de ce nouveau lieu, s’il se met en place, est précédé par une désappropriation de l’ancien territoire. Plus une personne est âgée, plus il lui est difficile de s’approprier un nouvel espace et donc de mettre en œuvre un processus d’enracinement efficace.

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01/06/2019

Préambule

Dans un but de sensibilisation suite à des échanges au sujet de la nature, la proposition de la fabrication d’un hôtel à insectes a été retenue par l’ensemble du groupe. Ce projet permettra d’initier les résidents, leurs familles et le personnel à l’environnement, mais aussi de s’approprier les patios de leur nouveau lieu de vie.

Cette appropriation s’opère par deux processus psychosociologiques de désappropriation-réappropriation, qui permettent à l’individu de matérialiser une partie de son univers mental et de le faire sien. L’EHPAD Le Conte, reconstruction de l’EHPAD Bernède, a ouvert ses portes le 29 avril 2019 sur la commune de Pomarez. Le projet architectural permet d’accueillir 89 personnes dans de petites unités de 12, 13 ou 14 personnes, ces unités s’ouvrant chacune sur un patio.Dans un premier temps, la visualisation de la chambre était la première étape (visualisation des volumes, couleurs, placards…), les éléments du quotidien ont été réaménagés avec la personne et sa famille (consignes d’accrochages, rangement du vestiaire…) Il importait de rester à l’écoute des questions, des remarques, des émotions exprimées…

Ensuite, selon les besoins définis pour chacun, la personne pouvait être guidée vers le lieu de vie, nouvel espace collectif avant le temps repas. L’accompagnement se faisait de la même façon en expliquant les endroits traversés, en informant, en rassurant sur le fait que d’ici quelques jours, tous seraient plus à l’aise pour se repérer.Les premières semaines passant, l’envie d’explorer leur nouveau lieu de vie a commencé à gagner certains de nos résidents. Plusieurs espaces de vie, semblant agréables et invitant au calme, en extérieur, autour des différentes unités, faisaient l’objet d’une réelle curiosité pour les résidents et leur famille : les patios.

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En effet, les résidents peuvent facilement accéder à l’extérieur par le biais de ces patios, appelant à la détente dans un brin de verdure, pourvus de chaises, bancs, de tables.

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L E P R O J E T   :

Tout d’abord, lors d’ateliers d’échanges et de partages, les résidents ont pu nous raconter l’agriculture d’autrefois… Issus majoritairement d’un milieu rural et exerçant pour la plupart la profession d’agriculteur, chacun a pu exprimer ses ressentis face à l’agriculture d’aujourd’hui, les façons de procéder, comparer avec les pratiques d’autrefois,…Ce qui ressort de ces ateliers, c’est qu’il faudrait idéalement se passer des pesticides et redévelopper les méthodes agronomiques ancestrales : rotation des cultures, assolements (procédé de culture par succession et alternance sur un même terrain pour conserver la fertilité du sol), couverts (il s'agit de cultures présentes entre deux cultures principales et dont tout ou partie est restitué au sol. On parle d'engrais vert.) Et d’ajouter que, l’agriculture, « de notre temps, ne garantissait pas la sécurité alimentaire de la France mais des familles ! Aujourd’hui il faut produire toujours plus ! »Partant de cette analyse, nos réflexions nous ont amenés à nous interroger sur la disparition de certains insectes, et sur leur rôle. Tous s’accordent à dire que les insectes ont une fonction importante, voire primordiale dans le cycle de la vie, sans pour autant en connaitre réellement les détails. Les actualités mettent en évidence que les pesticides sont en partie responsables de leur disparition. Les déboisements aussi, peuvent être responsables de la disparition de certains insectes. Or, pour la construction du nouvel EHPAD, une parcelle de bois a dû être arrachée, ainsi qu’une autre partie attenante en vue de la

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construction future d’un lotissement. Les résidents ont pu exprimer leur regret de la perte de cette parcelle boisée qui abritait notamment, à leurs dires, un coin à cèpes.

Partant de ce constat, nous avons donc fait des recherches sur internet, pris des renseignements auprès de familles, personnels, bénévoles, sur le rôle des insectes dans la biodiversité. Voici ce qu’il en ressort :La biodiversité est capitale au sein de la nature. Plus elle est riche, plus elle aide le jardinier dans la régulation naturelle des maladies et des ravageurs et plus l’écosystème gagne en résilience. L’écosystème s’adapte aux évènements pouvant l’affaiblir, tels que les aléas climatiques, l’attaque d’un parasite ou d’un champignon.Les insectes jouent un rôle important dans la biodiversité, car ils apportent de la matière organique à la terre. Leur rôle est de décomposer les déchets, pour les transformer en matière organique assimilable par les plantes.La disparition de l’ensemble des insectes pollinisateurs ferait baisser de 30% en moyenne, les récoltes alimentaires mondiales. La pollinisation joue en effet un rôle majeur dans l’équilibre des écosystèmes et le maintien de la biodiversité. Sur les terres agricoles, les agriculteurs utilisent beaucoup d’engrais et de produits chimiques qui causent la disparition des insectes, et privent ainsi la terre d’une partie de son engrais naturel.

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Sans les insectes, nous devrions faire une croix sur beaucoup de légumes et de fruits (pommes, fraises, kiwi, la famille des choux, le tournesol, café, cacao, vanille…). Leur production deviendrait très difficile, ce qui changerait la base de notre alimentation.Les abeilles, par exemple, aident les plantes à se reproduire vers les périodes plus chaudes. Mais les pollinisateurs ne se résument pas qu’aux abeilles domestiques. Parmi eux, on trouve également de nombreuses espèces sociales (bourdons) ou solitaires, dont l’action discrète est indispensable à l’équilibre des écosystèmes.En Australie, les mouches et les scarabées aident à la décomposition des excréments des animaux (kangourous, koala… ainsi que d’autres mammifères). Un autre exemple du rôle méconnu des insectes ; le nettoyage de New York est effectué par des fourmis !On peut conclure que les insectes ont une très grande utilité pour les jardins et contribuent aussi à la biodiversité des espèces urbaines.Nous avons également appris que nous pouvions les aider à s’intégrer en aménageant des composteurs et/ou des hôtels à insectes dans nos jardins. De là, a germé l’idée de faire notre « part du colibri ».Le composteur entraîne de probables désagréments olfactifs et la récolte des déchets organiques s’est révélé un casse-tête mais nous n’avons pas renoncé.C’est avec plaisir et beaucoup de motivation que nous avons donc opté pour l’hôtel à insectes dans le but de, nous aussi, agir et respecter la planète à notre échelle !

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L’hôtel à insectes : Un intérêt double

Objectif 1 : Combattre les parasites et procéder à la pollinisation

De nos jours, on entretient tellement nos jardins qu’on oublie parfois de laisser de la place aux insectes : l’herbe est coupée à ras, les arbustes sont bien taillés et on protège nos fleurs un maximum pour que rien ne vienne les endommager. Le problème, c’est qu’en agissant ainsi, on ne rend pas toujours service à la nature, et on peut vite assister à la disparition de certains écosystèmes importants.Si, en plus de ça, on ne veut pas utiliser de produits chimiques, dans le but honorable de respecter l’environnement, on peut vite se retrouver à la tête d’une bataille presque perdue d’avance : de nombreux parasites viendront endommager les plantes, et il sera difficile de les arrêter.C’est là que l’on comprend l’importance des insectes auxiliaires, ceux que les hôtels veulent accueillir. Ensemble, ils se répartissent des rôles différents pour entretenir la bonne santé de notre jardin et faire de lui un endroit florissant. Ainsi, certains d’entre eux viendront repousser et attaquer les parasites qui voudraient manger ou endommager les plantes. D’autres, en parallèle, participeront à la pollinisation, permettant ainsi aux plantes de se reproduire naturellement.

Objectif 2 : Favoriser la biodiversitéPage | 8

Bien qu’on l’oublie facilement, la biodiversité est un élément indispensable à la vie sur Terre. En effet, il existe de nombreux liens d’interdépendance entre chaque organisme vivant sur Terre. Et si ces liens sont rompus, cela peut notamment mettre en danger la production de nourriture !Ainsi, en attirant chez nous des insectes qui s’étaient éloignés faute d’abris ou de nourriture, nous faisons un formidable geste envers la biodiversité, mais aussi envers la chaine alimentaire et, à plus grande échelle, l’équilibre de notre monde.

N’oublions pas l’effet papillon   : les petits gestes ont parfois de grandes conséquences !

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L’ É L A B O R AT I O N D E L’ H Ô T E L À I N S E C T E S

L’hôtel à insectes se présente comme une maisonnette en bois à plusieurs compartiments, chacun d’entre eux étant créé spécialement dans le but d’attirer une espèce particulière d’insectes. Nous avons donc opté dans un premier temps pour des insectes ne nous exposant pas au risque de piqûre !

Les occupants retenus et leur rôleL’hôtel à insectes n’est pas fait pour accueillir n’importe qui. Mais quels sont les insectes que nous allons attirer ? En voici quelques-uns et la façon dont nous pourrons les attirer dans notre hôtel.

1)Les coccinelles

2)Les chrysopes

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Les coccinelles ne sont pas seulement jolies, elles sont aussi de redoutables prédateurs pour les pucerons.Pour les attirer, sachez qu’elles aiment se poser sous des tas de feuilles mortes, dans des trous formés dans du bois ou de la brique,

Comme les coccinelles, les chrysopes sont des prédateurs de pucerons, mais aussi de cochenilles et d’araignées rouges.Ils sont attirés par les fibres de bois, comme de la litière pour animaux par exemple, mais aussi par du papier

3)Les syrphes

4)Les papillons

Lors de la création de notre hôtel à insectes, nous ferons bien attention à créer un compartiment pour chacun de ces insectes et à y mettre la décoration qui les attirera.Gardons à l’esprit que tous les insectes visés ne viendront pas toujours s’y installer rapidement. Il faudra leur donner le temps

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Bien que les syrphes aient une apparence semblable à celle des guêpes, ils font en fait partie de la famille des mouches ! Ils assurent deux rôles bien différents : d’un côté, le syrphe adulte participe à la pollinisation et, de l’autre, leurs larves se nourrissent de pucerons.

Les papillons, en plus de donner de jolies couleurs à votre jardin par leur simple présence virevoltante, viennent compléter l’équipe des pollinisateurs.Ils aiment se réfugier dans un endroit rempli d’herbe, de paille et de fleurs

de retrouver leur chemin vers notre jardin, et de se rendre compte de la belle infrastructure qui les y attend !

Il va de pair qu’aux abords de notre hôtel à insectes, il y aura des plantations, fleurs, arbustes… (déjà présents et d’autres que nous comptons ajouter) qui offriront un garde-manger à nos insectes.

L’ I M P L I C AT I O N D E S FA M I L L E S

Le rôle et la place des familles sont très importants dans notre conception du lieu de vie. Pourtant, passer les portes d’un EHPAD n’est pas toujours aisé pour les membres de la famille, particulièrement les petits-enfants. C’est pourquoi nous sollicitons spontanément les aidants, afin de maintenir les liens affectifs et la place du résident dans le milieu familial. Par exemple, nous les convions lors de diverses activités, nous leur proposons de s’impliquer dans la vie de l’établissement ; comme en témoignent le projet d’établissement et le projet associatif de l’ADGESSA. Cette démarche reconnaît et met en valeur leur rôle central d’aidant ; elle établit une relation de confiance, sollicite leurs connaissances sur la vie quotidienne de leur proche, dans un objectif d’accompagnement conjoint et complémentaire. C’est par la connaissance de l’histoire de vie de chaque résident, de sa trajectoire, de ses valeurs, que nous favorisons sa citoyenneté, lui redonnons sa place singulière et que nous cherchons à éviter les ruptures de parcours (Projet personnalisé).

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C’est donc tout naturellement que nous souhaitons les inclure dans ce projet, partager avec leur parent, comme un objet médiateur de relation et comme une réalisation commune.

L’ I M P L I C AT I O N D E S B E N E V O L E S

Les bénévoles sont des acteurs essentiels de la vie en EHPAD !Au sein de notre établissement, c’est un véritable engagement ; ils participent notamment à l’animation au sein de l’établissement, sur la base d’une convention de bénévolat. Leur présence est essentielle auprès de nos résidents, ils comblent ainsi plusieurs des besoins fondamentaux des personnes âgées résidant en EHPAD : besoins de communication, d’occupation, de réalisation de soi et de récréation.Ils apportent une valeur ajoutée au prendre soin en offrant une ouverture sur l’extérieur, en établissant des relations sociales, sortant du cadre du soin pour réintégrer la communauté sociale.Pour cette équipe très impliquée, le déménagement signe également la fin d’une époque et la nécessité de réinventer leurs interventions dans un contexte à la fois familier mais différent. Le projet, tel que nous le concevons, leur permettra à la fois à eux aussi d’investir les nouveaux locaux et de soutenir les résidents dans cette même démarche.

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L E S O B J E C T I F S G É N É R A U X / P R I N C I PA U X D U P R O J E T

Objectif 1 : • Développer une démarche environnementale

Objectif 2 : • Faciliter l’appropriation du nouveau lieu de vie

Objectif 3 : • Créer du lien social en associant les familles, bénévoles, personnels…

L E S O B J E C T I F S P O U R N O S R É S I D E N T S

Faire partie d’un tout : restaurer l’humanitudePartant de la conception d’Albert Jacquard, il s’agit de la conscience d’être humain et d’appartenir à la communauté des humains, à partir des éléments qui fondent cette reconnaissance. Cette appartenance est bien souvent mise à mal dans nos sociétés occidentales modernes, plus encore en institution. Il s’agit donc de reprendre une place parmi les hommes et d’endosser un rôle écologique, c’est-à-dire en interaction avec d’autres êtres vivants et avec notre milieu. En agissant sur notre environnement immédiat, les résidents s’inscrivent dans une démarche plus vaste que la vie de notre établissement. C’est alors une façon de se rendre utile pour l’ensemble de la communauté, de jouer un rôle dont tout un chacun pourra bénéficier ; comme un cadeau aux générations futures. Ainsi que le dit un proverbe de tradition orale, de

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l’Afrique à l’Amérique en passant par l’Asie (souvent attribué à Antoine de Saint-Exupéry) : « nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». De façon plus pragmatique, ce projet sera également un formidable outil de médiation inter-générationnelle.

Travail manuel : construction et restaurationDe la conception à la réalisation, les sens seront mis à contribution : capacités d’abstraction (dessins, plans, imagination du résultat), vision, toucher (stimulation sensorielle avec les différents matériaux, les outils), kinesthésie (retrouver la mémoire des gestes si souvent répétés ou observés), odorat (l’odeur du bois travaillé, comme une madeleine de Proust). Ce sera aussi l’occasion de faire émerger différents types de réminiscences : des souvenirs de bricolage, des connaissances techniques, des savoir-faire et des astuces,… un espace d’échange et de valorisation de l’estime de soi à travers ce qui fonde nos identités respectives.

N’oublions pas le plaisir !Ce projet permettra de partager des moments de convivialité, de vivre une aventure commune dans la joie et la bonne humeur, de trouver du plaisir à être ensemble dans ce nouveau lieu de vie. Une fois achevé, il continuera d’alimenter les conversations, attisera la curiosité des uns et des autres. S’il est couronné de succès, il pourra également se dupliquer, tout en s’enrichissant de nos expériences.

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L’ A SS E M B L A G E

La construction en elle-même est assez simple. Il faut créer une structure en bois un peu à la façon d’un nichoir pour oiseaux, en adaptant la taille à nos souhaits (voir plan). Ensuite, il faut créer des cases pour chaque module, l’abri doit être fermé derrière, et le devant sera orienté au sud. Comme le but est d’attirer la biodiversité et donc de respecter la nature, il faut éviter les bois traités chimiquement. Préférer une essence européenne et naturellement imputrescible comme le mélèze, le châtaignier ou le douglas. Pour le toit, nous pourrons laisser le bois à nu si celui est bien résistant (bien dur), ou alors le recouvrir d’une plaque d’ardoise. Nous avons décidé d’éviter une bâche imperméable qui n’aurait rien de naturel. Afin que des éléments de notre module ne tombent (par exemple les pommes de pin), nous ajouterons un grillage sur la partie ouverte.

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L E B U D G E T

Moyens financiers  :

M AT E R I E L Q U A N T I T É C O Û T

Planche bois (douglas)

10 mètres 61,76€

Papier goudron 1 rouleau 12,70€Pieux 4 0€ (récup)Boulons, visseries 40 10,41€ Pot en terre cuite … 0€ (récup)Pomme de pin … 0€ (récup)Bois séché … 0€ (récup)Paille … 0€ (récup)

TOTAL 84,87€

Moyens matériel  :

Nous avons déjà le matériel nécessaire à la réalisation de notre hôtel à insectes (scie, marteau, visseuse, rabot…)

Moyens humains  :Les résidents, les familles, les salariés, les bénévoles, l’animatrice…Nous solliciterons aussi, le savoir-faire de l’agent d’entretien de l’établissement, qui nous aidera dans nos tâches de découpe des

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planches et pour toutes les étapes un peu compliquées de notre projet.

C A L E N D R I E R

La confection de notre hôtel à insectes se fera pendant la semaine bleue, du 07 au 13 octobre 2019 .

Ces 7 jours annuels constituent un moment privilégié pour informer et sensibiliser l’opinion sur la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle, sur les préoccupations et difficultés rencontrées par les personnes âgées, sur les réalisations et projets des associations.Cet événement est l’occasion pour nous, qui travaillons auprès des aînés, d’organiser tout au long de la semaine des animations qui permettent de créer des liens entre générations en invitant le grand public à prendre conscience de la place et du rôle social que jouent les aînés dans notre société.

L E P R O J E T D A N S L E T E M P S …

Si la réalisation de l’hôtel à insectes était une réussite, nous envisagerions à terme, de construire d’autres hôtels, accueillant

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plus d’insectes aux abords de la promenade qui longe l’ensemble de l’établissement.

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