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La Tombe du Houjal - decitre.fr · Perdu dans ses pensées, il releva finalement la tête. Il allait faire demi-tour quand, sur une des tombes voisines, son regard accrocha un reflet

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12.92

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (130x204)] NB Pages : 156 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 12.92 ----------------------------------------------------------------------------

La Tombe du Houjal

Jamila Eoukich

822585

Roman d’aventure

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Prélude

Il était minuit passé. Dans le salon, à demi éclairé, deux hommes

célébraient avec leur chef Lared sa nomination à la tête du clan.

Le plus jeune leva sa coupe et clama : — à la victoire ! Puis il but sa coupe d’un trait. Le deuxième homme, plus âgé et moins enthousiaste,

en fit de même avant de dire : — au fait chef, vous avez promis aux autres que vous

alliez réunir tous les éléments de pouvoir. Comment comptez-vous vous y prendre ?

Le chef impassible réfléchit alors quelques secondes tout en faisant quelques pas vers la fenêtre, puis il se retourna et dit d’une voix grave et calme :

— on va forcer un peu le destin. Il se tut un instant puis reprit : — est-il au courant de la légende ? — Qui ? Le descendant de l’Aguellid ? Demanda le

vieux. — Oui, confirma le chef.

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— Non, pas encore. — Eh bien, il est grand temps qu’il l’apprenne. Qu’on

voie si la prophétie va se réaliser.

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Chapitre 1 La montre

Ce jour-là, Ali se réveilla, de très bonne heure. Il avait l’impression d’avoir fait un rêve très important, dont il ne se souvenait plus. Les premiers rayons, de soleil, commençaient à filtrer à travers les persiennes annonçant une belle journée ensoleillée après l’orage qui avait duré une bonne partie de la nuit. Se sentant alors étrangement frais et dispos, Ali enfila son jogging, ses baskets et sortit doucement sans réveiller sa femme et ses enfants encore endormis.

Ali, la quarantaine, était un homme grand de taille aux cheveux bruns et au regard ténébreux. Son visage et son allure volontaire, lui donnait l’image du parfait « Aguellid », tout comme ses ancêtres, ces rois numides de l’Afrique du nord qui avaient régné en fiers guerriers et s’étaient notamment distingués lors de l’occupation romaine.

Vivifié par cet air frais, il respira un bon coup puis se mit à courir lentement. La brise fraîche du matin et l’odeur de la terre mouillée l’aidèrent à se réveiller complètement et à chasser les dernières traces de sommeil. Il courut le

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long d’un chemin bordé d’arbres sur les deux côtés et finit par arriver devant le cimetière où son père était enterré.

Voyant que la porte était ouverte et que quelques rares visiteurs étaient déjà sur place, il entra alors sans réfléchir. Il salua d’un geste de la tête un vieil homme appuyé sur une canne et qui se tenait contre un arbre près de la porte puis se rendit directement sur la tombe de son père et s’y recueillit un long moment.

Perdu dans ses pensées, il releva finalement la tête. Il allait faire demi-tour quand, sur une des tombes voisines, son regard accrocha un reflet métallique. Cette tombe n’était pas décorée et la pluie de la nuit l’avait quelque peu endommagée. Ali se rapprocha d’un peu plus près, il observa la tombe avec plus d’attention, et sa surprise n’en fut que plus grande.

La tombe n’était pas datée et portait seulement un nom bizarre : « Houjal. » Soudain, Ali se rappela le reflet métallique qu’il avait aperçu et en chercha l’origine. Une petite partie métallique dépassait sous la pierre tombale, mise à nu par les dernières pluies. Intrigué, Ali dégagea petit à petit l’objet et fut étonné de découvrir qu’il s’agissait d’une montre. En l’essuyant avec ses doigts, il constata qu’elle était, en or, serti de pierres précieuses. Elle indiquait une heure et une date du futur. Cloué sur place par la surprise, il tenait encore dans la paume de sa main l’objet insolite quand il s’entendit héler par-derrière.

Cachant la montre de peur d’être accusé de pilleur de tombes, il se retourna lentement et se retrouva nez à nez avec l’homme aperçu près de la porte. Le vieil homme lui demanda s’il pouvait lui donner de la monnaie. Ali s’exécuta, de plein gré et chercha dans sa poche les quelques pièces demandées. Le vieux s’approcha alors de la

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tombe et la regarda avec un petit sourire. Puis, il dit : — cette tombe n’a pas fini d’intriguer. — Pardon ? Fit Ali surpris. — Tout comme toi, j’ai longtemps contemplé cette

tombe quand j’étais encore jeune. Je ne sais pour quelle raison, elle m’attirait comme un aimant. Pourtant, elle date de plusieurs siècles et il ne doit plus rester grand-chose du corps de l’homme qui y est enterré.

— Mais si elle est aussi ancienne, comment se fait-il qu’elle ne soit pas réutilisée depuis longtemps ?

— Ce n’est pas faute d’avoir essayé, du moins, j’en ai été témoin. Il y a quelques années, ils ont tenté d’y enterrer un Clochard qui avait été renversé par une voiture. Le lendemain, le corps enseveli se retrouva à côté de la tombe comme si on venait tout juste de l’y déposer et la tombe avait repris son apparence. C’est à croire que la tombe attend quelqu’un d’autre dont l’heure n’est pas encore venue ! Qui sait !

Le vieux se tut un moment puis remercia Ali pour la monnaie et s’éloigna.

Plus intrigué, que jamais, Ali cacha la montre dans sa poche, regarda, à gauche et à droite, pour s’assurer que personne ne l’avait vu, puis repartit tout en sentant que ce qui venait de lui arriver ce matin allait marquer sa vie à jamais.

De retour à la maison, Ali fit comme si de rien n’était de peur d’effrayer sa femme et ses enfants. Il alla dans la salle de bains, ferma la porte et nettoya proprement la montre. Il constata alors qu’elle était réellement en or et qu’elle portait des symboles sur le bracelet. Il sortit alors discrètement et alla dans sa chambre cacher la montre dans son armoire. Puis il retourna à nouveau dans la salle

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de bains pour prendre une douche et alla vaquer à ses occupations quotidiennes.

Hanté par l’histoire de la tombe, il tenta d’oublier l’incident, mais la montre et l’énigme de la date du futur qu’elle affichait ne quittaient pas son esprit. Quarante-huit heures après la découverte de la montre, Ali décida alors de se confier à sa femme Nadia qui avait d’ailleurs remarqué ses réponses par monosyllabes aux questions des enfants, et ce, contrairement à son habitude.

Une fois les enfants couchés, il lui demanda de venir le rejoindre. Elle le trouva faisant les cent pas dans le salon.

— Assieds-toi et écoute-moi, attentivement, commença Ali.

Étonnée, Nadia s’assit et le regarda avec curiosité. — Avant de commencer, je veux que tu promettes de

garder le secret sur ce que je vais te raconter et de n’en rien divulguer à qui que ce soit.

— Je ne sais pas de quoi, tu parles, mais d’accord. Je te promets donc de ne rien dire à personne.

Chose faite, Ali se sentit plus calme, il déposa alors la montre sur la table et entama son récit.

Clouée dans son fauteuil, Nadia n’osait bouger et regardait avec appréhension la montre insolite. Celle-ci n’en semblait que plus belle, sous l’effet de la lumière du salon ; les pierres scintillaient d’un éclat magique.

Enfin, après quelques minutes de réflexion, Ali prit une grande inspiration et se rassit près de sa femme.

— Qu’est-ce que tu sais du vieux ? Demanda Nadia. N’est-il pas possible, que ce soit tout simplement d’un canular et que quelqu’un veuille se payer ta tête ?

— C’est impossible. Personne ne savait que j’allais me rendre au cimetière ce matin-là. Moi-même, je ne l’ai

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décidé que, lorsque je me suis trouvé par hasard devant la grille de la porte. En fait, j’étais, comme, attiré par un aimant. C’est d’autant plus bizarre, que j’ai l’habitude d’emprunter souvent ce même chemin et que cela ne m’était jamais arrivé auparavant.

Il se tut un moment puis reprit : — à supposer, comme tu dis, qu’il ne s’agit que d’une

farce, pourquoi personne ne s’est manifesté jusqu’à présent ? Et la montre que personne n’a réclamée, je te parie ce que tu veux qu’elle coûte une fortune. Tout cela n’a pas de sens…

Ali se rassit, gagné par l’incertitude. Nadia s’approcha alors de la montre posée sur la table

et la contempla de plus près, mais sans oser la toucher, puis elle alla se rasseoir à côté de son mari en disant :

— Pourquoi ne pas, commencer par faire vérifier cette montre chez un expert ? C’est une piste par laquelle on peut démarrer en attendant d’y voir plus clair.

— Peut-être !… Moi, j’ai pensé faire des recherches sur ce « Houjal » qui est enterré dans cette tombe pour voir ce que je peux découvrir sur son histoire.

— Bien sûr, oui. Ramène ton ordinateur et voyons si l’on peut trouver quelque chose sur le Net, répliqua Nadia excitée par la curiosité.

Aux premières lueurs de l’aube, ils n’avaient toujours rien trouvé.

— Ali, je suis fatiguée. Arrêtons les recherches, demanda Nadia, cela fait des heures que nous cherchons et nous n’avons rien trouvé qui puisse nous éclairer sur cette histoire.

— Tu as raison, admit Ali. Il vaut mieux remettre les recherches à plus tard. Allons-nous coucher.

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Plusieurs jours passèrent, sans que rien ne vienne éclaircir le mystère. Ils refirent même un saut au cimetière pour glaner plus d’informations, mais en vain, tout paraissait normal. La tombe était également là narguant le temps et la curiosité des visiteurs.

Un soir, alors qu’Ali et Nadia regardaient avec dépit la télé dans le salon, perdus dans leurs réflexions, ne sachant pas s’ils devaient retourner la montre à sa place de peur qu’elle soit protégée par un mauvais sort ou la garder et faire comme si de rien n’était, leur fils aîné Rayane s’éclipsa du salon, alla vers la chambre de ses parents et se dirigea directement vers l’armoire où était cachée la montre. Il la sortit doucement et se mit à la retourner dans tous les sens. Finalement, il mit la montre à son poignet puis se dirigea vers le salon.

— Papa ! Maman ! Regardez. Elle est belle, elle me va bien ! Dit Rayane tout en montrant fièrement la montre.

Ali et Nadia, surpris et déroutés restèrent un moment cloués par la surprise, puis Ali en colère se dirigea vers son fils :

— enlève cette montre immédiatement ! Qui t’a permis de fouiller dans les affaires de papa et maman ?

— Personne, marmonna Rayane en baissant la tête. Il se tut un instant puis releva la tête d’un air chérubin et continua : Non. Je ne veux pas l’enlever. Elle me plaît, je veux la garder, fit le garçon de dix ans. Papa ! Tu m’avais promis de m’acheter une nouvelle montre, tu as oublié ?

— Cette montre n’est pas pour les enfants, intervint Nadia. Redonne-la à ton père et je t’en achèterai une autre.

Alertés par le bruit des voix, Omar et Layla, les deux autres enfants d’Ali et Nadia, entrèrent à leur tour dans le salon et vinrent contempler la fameuse montre.

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Un moment de silence s’installa puis Rayane décida d’obtempérer sous le regard ferme de son père. Malheureusement, le fermoir se coinça. Après quelques tentatives, il s’ouvrit finalement, mais non sans une nouvelle surprise.

Le socle arrière de la montre se détacha dévoilant à l’intérieur une carte gravée dans le métal.

Surpris, tout le monde se rassit autour d’Ali, les yeux grands ouverts, attendant avec impatience de savoir ce que cela pouvait bien signifier. Ali se leva alors prestement et alla chercher une loupe. Il examina longuement, le dessin et les inscriptions gravées, puis dit à Rayane :

— va, me, chercher une feuille de papier et un stylo. Rayane s’empressa de rapporter la feuille et le stylo

puis alla se mettre derrière son père et tenta également de déchiffrer les inscriptions d’un air sérieux.

Ali commença alors à reproduire le dessin sur la feuille.

— Papa, qu’est-ce que tu dessines ? Demanda Layla. Je peux dessiner, moi aussi ?

— Layla, on n’est pas en train de jouer mon chou. Laisse ton père travailler et regarde, intervint Nadia.

— Maman, à qui appartient cette montre ? Je ne l’ai jamais vue avant ? Demanda Omar à son tour.

— Taisez-vous les enfants. Ce n’est pas le moment de poser des questions, attendez que papa termine d’abord de lire cette carte.

Les enfants se turent alors d’un air sérieux puis Rayane passa derrière le canapé et se pencha sur sa mère :

— Maman, quand papa aura terminé, est-ce que je pourrai jouer sur « Gameland » ? Demanda-t-il, dit oui s’il te plaît ?

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— Rayane, ce n’est pas le moment. Tu y as déjà joué ce matin, cela suffit.

— Maman, s’il te plaît ! Insista Rayane. — C’est quoi ce « Gameland » ? Demanda Ali. — C’est un site Internet pour les enfants de plus de huit

ans. Il peut y jouer, apprendre et chatter avec d’autres participants de différents pays. C’est un site très intéressant, je te montrerai plus tard. Allez, maintenant tout le monde se tait, ajouta Nadia, d’un ton ferme, à l’attention des enfants.

Quand Ali finit de reproduire le dessin et les inscriptions, il prit une grande inspiration puis se cala au fond du fauteuil, les yeux toujours rivés sur le croquis. Se rappelant la conduite inexpliquée de Rayane ainsi que son attitude, à lui, devant la porte du cimetière, il resta interdit, pensant qu’il se trouvait devant un phénomène qui le dépassait.

Nadia le rappela alors à la réalité : — alors, qu’est-ce que tu en penses ? — Apparemment, cette carte sert à localiser

l’emplacement d’un truc important nommé ici « Dalikas », mais comme elle est rédigée dans un langage ancien que je ne connais pas, il m’est difficile d’en dire davantage.

Un moment de silence, puis il reprit : — il nous faut faire, de plus amples recherches… — Attend, je ramène l’ordinateur, s’écria Nadia. Peut-

être qu’avec un peu de chance on trouvera, cette fois, quelque chose.

Et elle s’éclipsa aussitôt hors du salon. Elle revint presque tout de suite et alluma l’ordinateur

portable. Ses yeux étincelaient d’excitation, on aurait dit une fillette devant une nouvelle poupée.

— Commence par ce mot et lance la recherche, dit Ali. Nadia s’exécuta aussitôt, puis leur montra le résultat.

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La carte était rédigée en langage punique avec citation de quelques mots en latin.

Ali prit alors l’ordinateur et se mit à traduire la carte. Nadia en profita alors pour aller, coucher les enfants qui commençaient à être fatigués.

Dès qu’il termina la traduction, Ali s’empressa de dessiner une nouvelle carte avec les termes traduits.

Lorsque Nadia le rejoignit, il était toujours penché sur la carte, complètement perdu dans ses pensées.

— Alors, tu as trouvé quelque chose ? Demanda Nadia. — Tu ne le croiras jamais… Le dessin fait référence à

l’arc de triomphe situé à Volubilis. C’est là que devrait se trouver ce fameux « Dalikas ».

— C’est pour le moins étrange puisqu’il ne reste plus que des ruines à Volubilis, du moins, d’après mes souvenirs…

— Il n’y a qu’un seul moyen d’en avoir le cœur net, rétorqua Ali d’un air décidé.

— Tu veux aller à Volubilis ? — Pourquoi pas ? Là-bas, au moins, on sera fixés une

fois pour toutes. Prépares-toi, on part ce week-end. — Et que fais-tu du mystère de la tombe, de cette

montre qui porte une date du futur ? Tu n’as pas peur d’entraîner ta famille dans un tourbillon de magie noire ?

— C’est la visite de Volubilis qui nous permettra de décider s’il faut aller de l’avant ou s’il faut nous débarrasser de cette montre insolite, répondit Ali.

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Chapitre 2 Volubilis

Le vendredi après-midi, toute la famille partit en voyage pour Meknès. Ils s’installèrent dans un hôtel au centre-ville en attendant de pouvoir se rendre au site de Volubilis le lendemain matin. Dès leur arrivée, à l’hôtel, Rayane prit l’ordinateur portable et s’installa sur le lit pour se connecter.

Le lendemain matin vers dix heures, ils arrivèrent tous excités sur le site. Des touristes en autocar venaient d’y arriver également. Ils se joignirent alors au groupe et entamèrent la visite du site historique. Ali mourait d’impatience d’arriver à l’arc de triomphe, mais tentait de patienter tant bien que mal afin de permettre aux enfants de profiter des renseignements fournis par le guide. Ce dernier, à l’entrée, relatait l’histoire du site :

— Volubilis, bourgade maure à l’origine, a été romanisée en l’an 44 ou 45 par l’empereur Claude qui lui accorda le titre de « Municipe »1. Les historiens ont estimé

1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Site_archéologique_de_Volubilis

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sa population, à environ dix mille habitants, mais les citoyens d’origine romaine s’y limitaient à une poignée d’habitants. Ils étaient tous pour la plupart des hauts fonctionnaires, marchands ou officiers. Le retrait romain a eu lieu à la fin du IIIe siècle2.

Le guide les conduisit après à travers les différents monuments qui restaient encore de l’ancienne cité romaine. Ils découvrirent ainsi, entre autres, le forum, la basilique, le capitole pour finalement aboutir à l’arc de triomphe.

— Dédié à l’empereur Caracalla et à sa mère Julia Domna par les Volubilitains en 216-217, leur expliqua-t-il, l’arc de triomphe de Volubilis ne comporte qu’une arche centrale et ne se situe pas dans l’axe du decumanus maximus, contrairement aux règles habituelles à cause de sa construction tardive. Il s’est en partie, effondré, à la suite du tremblement de terre de Lisbonne, en 1755. Avec la basilique, c’est le seul monument qui émergeât des ruines au début des fouilles3.

Ali scruta attentivement les deux piédroits et la voûte constituant l’arche. Chaque piédroit comportait une niche entourée de deux colonnes et piédestaux. Ces niches servaient à abriter des statues de divinités. Occupé, à essayer de déchiffrer les écritures ornant le monument, Ali ne fit pas attention à l’homme qui se tenait, en retrait, loin du groupe et qui ne cessait de les surveiller depuis un bon moment avec insistance. Seule Nadia qui gardait constamment un œil sur les enfants le remarqua et le trouva suspect.

2 http://www.insecula.com/musee/M0347.html 3 http://www.baudelet.net/voyage/maroc/volubilis-monuments.html