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LATRAAACEateliers itinérants d’écriture & de création filmique

la noiraude

etCOMPAGNiEl ---

LA NOIRAUDE ET COMPAGNIE - ASSOCIATION LOI 1901 - SIRET 488 001 454 00013 APE 913 E SIREN 488 001 454 Ste Thérèse – 28, rue ti doudou – 97200 Fort de France – veronique.kanor@hotmail.fr – tel : 0695220969

accompagne la traaace

Depuis 2006, l’association porte des projets artistiques liés à l’image, au texte et à la performance scénique

qui ont abouti à des créations singulières.

Avec ce nouveau projet impulsé et animé par les soeurs Kanor, LA NOIRAUDE ET COMPAGNIE et LE LABO DES LETTRES

proposent une action littéraire et artistique populaire en pays Martinique.

www.lanoiraude.orgfacebook : la traaace

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* la traaace, c’est

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1 / des randos-écriture : atelier d’écriture (p.4) en mouvement (p.5) chaque week-end de janvier à avril 2017 (4 mois)

QUAND LE PAYSAGE EXTERIEUR SE FAIT L’ECHO D’UN MONDE INTERIEUR.

Randonnées-écriture en suivant des parcours thématiques urbains ou naturels, (anbabwa, bodlanmè, mornes, forêts, communes, Foyal…) en compagnie d’un guide de professionnels et d’artistes. Ateliers préparés par LE LABO DES LETTRES.

2 / des ateliers de création filmique à partir des textes produits lors des randos-écriture (p.6) - 1 atelier par semaine, dans 2 communes, de mai à juin 2017 (2 mois).

DE LA PAGE BLANCHE A L’ECRAN NOIR.

Par groupes de trois, les participants réaliseront un film court documentaire en utilisant les textes écrits lors de la rando-écriture.

3 / Un esprit, une famille ! Les ateliers sont ouverts à tous quelque soit l’âge, le costume, le niveau, la langue… (p.7-8)

Il s’agit de tracer une géographie de l’île à travers des expériences intimes et de proposer, ainsi, une nouvelle carte d’un pays écrit et traversé. Pour cela, chaque mot, chaque plume, chaque peau d’homme compte ! En fin de résidence, restitution des textes set des films.

histoire et au rythme du monde. C’est le mouvement de la vie, la richesse et le trésor de chacun. Notre vécu est parfois un cadeau, d’autres fois un fardeau. Les traces que nous laissons ou que la vie nous laissent sont uniques et font de chacun un témoin unique. La singularité de nos trajectoires, c’est précisément ce qui nous rassemble. C’est ce qui fait encre.

Les Martiniquais n’ont pas d’ateliers pour bricoler leurs mots. Pas d’espace collectif pour marquer leur parole, s’y frotter à travers des exercices et des partages. La traaace s’inscrit dans ce constat. Le constat qu’écrire est vital… et vitalité !

On peut écrire pour ne rien dire ou parce que ça va mieux en le disant. Toute création est cathartique ! Ecrire pour le fun ou par défi. Ecrire pour se comprendre. Ecrire 1 mot qui en dit 100 ou s’amuser avec 3-4, à la manière de l’enfant qui recrée un monde avec quelques bouts de bois. Prendre une pointe-bic et une feuille pour laisser une trace de soi est un acte de résilience, d’affranchissement et de jubilation pour les "bouches qui n’ont point de bouche" mais qui savent depuis nanni-nannan combien le mot est lien, porte ouverte sur les autres et porte d’entrée en son "fort" intérieur. La traaace accueillent ces écrivants-là. Elle leur propose une forme originale d’ateliers pour faire l’expérience (sensuelle et sensitive) de l’écriture itinérante, puis l’expérience (magique) de l’alchimiste qui transforme des mots en images. De la page à l’écran, du dehors au dedans… les participants produiront des textes et des films.

Le patrimoine de la Martinique n’est pas seulement dans cette pierre fragile qu’un tremblement de la terre ou du ciel peut renverser à tout à moment… Il n’est pas que dans ces arbres majestueux comme l’avait remarqué Edouard Glissant. Mais ce patrimoine est également dans le verbe. Une oralité qui est devenue littérature en investissant une autre arène que celle du spectacle vivant ou des lakou.

Des Antilles ont émergé des écrivains majeurs qui rendent l’ici-dans dense. Aimé Césaire, Edouard Glissant, Raphael Confiant, Maryse Condé, Patrick Chamoiseau, Simone Swartz-Bart, Gisèle Pineau, Fabienne Kanor, Joseph Zobel, Ernest Pépin, Daniel Maximin… sont quelques uns des grands architectes du verbe martiniquais et guadeloupéen. La vitalité de leur langue impressionne. La force de leurs textes est récompensée. Prix Goncourt, Renaudot, Fémina, Carbet… De leurs mots, les auteurs construisent le pays, en soulignent les trajectoires. Ils bousculent les frontières, fondent le réel. Leurs œuvres nourrissent la connaissance et offrent en partage l’expérience intime d’être Caribéen. Les lignes qu’ils ont tracées sont des cordes sur lesquelles chaque homme peut marcher, somnambule magnifique et céleste au dessus des chaos.

Certes, "écrire un roman" ce n’est pas à la portée de tous… Mais "écrire" tout court, oui ! Car nous traversons tous des expériences faites de réel et rêves, d’idées, de matières, de chair et d’esprit. Des expériences qui nous lient à la grande

….….aux mots de Man Ti Sonson.Des grands auteurs….

L’ecriture, un art martiniquais

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Exemples de thèmes :

la peau-animale, l’ancêtre

l’amour, le nom, la voix,

la blessure, la chambre,

une première fois, la

dernière fois, les

frontières, l’inconnu….

Le thème exploré peut

aussi être une forme :

haiku, conte, dialogue,

correspondance…

Quand le paysage extérieur devient l’écho d’un monde intérieur.

Nul besoin d’être un sportif ! La rando-écriture est avant-tout une balade. Les participants s’y inscrivent d’une semaine à l’autre, sans obligation de régularité.

Fouler la terre. Traverser l’en-ville, les bourgs, les

mornes les gens, les bois, bodlanmè-a… Longer des rivières, des mémoires.

Regarder les façades les statues, les toits, le ciel, déyè do bondié-a…

Noircir des pages.

Ecrire en itinérance est une façon originale de redécouvrir son pays, de se l’approprier. Un centre bourg, Foyal, ce bord-de-mer, ces façades, ce arbre, cette mangrove-là, ce bout de ciel bleu… on ne les verra plus pareil quand ils auront servi de cadre à une expérience scripturale et seront devenus des décors pour les textes.

Des caméras sont à disposition pour ceux qui ont envie de filmer les paysages et gens traversés. Ces vidéos fourniront une banque d'images pour la partie Création filmique du projet.

Période : 4 mois du 10 janvier au 24 avril 2017

Nombre total de séances : entre 15 et 20

Participants : 15

Jours de rando : samedi matin et dimanche matin

Durée d’une séance : 3-4h, à un rythme adapté à tous

Encadrement : Fabienne Kanor Isabelle Kanor Véronique Kanor

et un guide professionnel

Marcher dans le pays, y cueillir des traces de soi.

Marcher est une forme de méditation qui rend l’esprit poreux aux éléments et disponible pour accueillir sensations, réflexions, mots… Le marcheur entre en lui-même tout en péné-trant l’extérieur dans un double mouvement qui favorise l’expression d’un soi profond.

Chaque rando-écriture est thématique. Les écrivants-marcheurs traverseront un territoire qui les mettra en présence d’un patrimoine humain, végétal, architectural… autant de pistes pour l’écriture. Parfois, nos pas nous conduiront jusqu’à la parole d’un Manicou. Le Manicou ? Un artiste, grand-grec ou gens du coin qui dit une parole ou raconte une histoire en lien avec le thème.

A chaque pause, un exercice court déclenche l’écriture. Les écrivants lisent leurs textes au groupe avant de reprendre la marche pour une nouvelle étape, un autre moment d’écriture. Ces restitutions sont fondamentales. Ces pauses seront aussi l’occasion de lire à haute voix des extraits d’oeuvres caribéennes et internationales en résonance avec le thème.

Restitution finale de tous les textes : sous forme de séries de cartes de la Martinique thématique et dépliables (façon carte touristique).

5Thématiques et exercices sont concoctés par

Période : 2 mois

mai et juin 2017

ou avril et mai 2017

Où ? Dans la médiathèque du St-

Esprit

Participants par lieu : 15

Fréquence de l’atelier :

1 fois par semaine

Durée d’une séance : 2h30

Encadrement :

Véronique Kanor

un assistant vidéo

et un monteur

Matériel à disposition :

caméras et enregistreurs son

Les exercices d’écriture invitent à fouiller nos en-dedans à travers des thèmes sans cesse différents. Après avoir, pendant 4 mois, purgé notre boite noire en remplissant des pages et en s’imprégnant d’extraits littéraires, nul doute que la créativité aura été renforcée ! Place maintenant à la création filmique !

Les écrivants déposent leur baskets et quittent les chemins du dehors pour s’assoir dans des médiathèques. Celle du St-Esprit, dirigée par Mme Bolivar, a déjà donné un accord de principe.

Contrairement aux ateliers d’écriture itinérants, ces ateliers de création filmique nécessitent un engagement des participants sur toute la session (2 mois / 8 séances). Cet atelier est ouvert également à ceux qui n’ont pas participé aux marches ; mais les ex-écrivants-marcheurs sont prioritaires.

De la boite noire à la page blanche, de la page blanche à l’écran.

Laisser une trace visuelle : 2 mois de création filmique

Les participants travaillent par groupe de 3. Chaque groupe s’empare d’un thème de la rando-écriture. A partir des textes qu’ils pourront modifier, ré-inventer… ils créeront une dramaturgie et élaboreront leur documentaire. Ils pourront puiser leurs images dans la banque d’images (filmées pendant les randos-écriture) et ils tourneront d’au-tres séquences pendant ou hors de la séance avec du matériel professionnel.

Pendant les séances, des films seront projetés, des débats proposés et des cours sur la réalisation dispensés.

Mis bout-à-bout, les films dessineront les contours d’un territoire martiniquais ni tout-à-fait réel, ni vraiment rêvé mais intimement éprouvé, arpenté. Les films seront projetés au grand public dans les médiathèques et sur les façades extérieures pour garder l’esprit "plein air" de la partie rando-écriture du projet.

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toi

elle

nous

eux

sur

moilui

Dans un monde où la tendance est au cloisonnement, aux camps repliés, et au développement de tribus… il est important de ré-expérimenter le vivre-ensemble, le partager-ensemble, le créer-ensemble.

Les ateliers sont ouverts à tout le monde. Pas de groupes de niveaux, pas de monocultures d’âges, de milieux ou de ceci-cela ! Place à la diversité des natures ! On est tous ensemble, mélangés sans distinction. Tous égaux sur la même terre et, sur la Traaace, tous animés par une envie de parler avec un bic à la place d’une bouche et de regarder avec une caméra en guise d’yeux !

Ainsi, dans la même séance, dans une même rando-écriture ou dans une même session de création filmique se côtoieront enfants et adultes, experts de l’écriture et novices, ceux qui sont fiers d’eux et ceux qui doutent, les cinéphiles comme les séries-addicts, les forts en français et les crack en créole, ceux qui ont 2 yeux et ceux qui ont l’oeil, ceux qui sont là pour s’amuser, se tester ou s’évader. Ceux qui se cherchent comme ceux qui pensent s’être trouvés… Certains viendront entre amis, d’autres pour s’en faire. Certains seront de passage dans l’île, d’autres y sont fondokment ancrés. Que l’on soit X ou Y, celui-ci ou celle-là, l’un ou l’autre… nous vivons tous dans la même vie ; allons l’écrire ensemble, dans le même espace !

Allons retrouver son enfance en écrivant aux côté d’un ado… Gagner en maturité en croisant son texte avec celui d’un aîné… S’enrichir en se mélangeant ! Nous avons tous de la valeur et, à ce titre, les productions des participants seront valorisées et communiquées au public : les films seront projetés et les textes seront publiés sous une forme originale..

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Les ateliers sont animés et

coordonnés par les

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